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Maxence PILCHEN, piano

« Piano timbré, jeu subtil de la pédale, Maxence Pilchen porte un souffle non seulement intimiste, y compris dans le bouillonnement qui tend à la concentration

et non à l'explosion, mais aussi un sens de la couleur, comme tourné vers le futur, l'impressionnisme ».

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SOMMAIRE Biographie p. 3 Agenda 2015 - 2017 p.5 Enregistrements discographiques p.6 Les Echos de la Presse p. 7 Répertoire p.11



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Maxence PILCHEN L’alliance des couleurs et de la poésie confèrent au talent de Maxence Pilchen un caractère unique, dans la lignée de ses maîtres Bernard Ringeissen, Janusz Olejniczak et Byron Janis.

Biographie Pianiste franco-belge, Maxence Pilchen a débuté la musique à 3 ans auprès d’Anne-Marie Oberreit. Cette dernière a vite remarqué ses dons naturels et, en neuf ans d'enseignement, lui a permis de les développer grâce à une excellente pédagogie. Dès l'âge de 5 ans, Maxence Pilchen participe ainsi à des concerts et remporte à 11 ans le concours télévisé des Jeunes Solistes de la RTBF à Bruxelles. L’année suivante, il est lauréat du concours mondial des jeunes musiciens diffusé sur la RAI Uno à Bologne. Il poursuit alors son parcours musical au contact de plusieurs grandes personnalités du monde de la musique, lui permettant d’acquérir une formation à la fois solide et riche de diverses influences. Il a ainsi été conseillé et suivi par Janusz Olejniczak à Varsovie, Bernard Ringeissen à Paris, Daniel Blümenthal à Bruxelles mais aussi et surtout par Byron Janis à New York, pianiste avec lequel il a entretenu une relation très privilégiée. Ce jeune pianiste s'est également nourri de l'expérience de chefs d'orchestre tels que Jacques Houtmann en Lorraine, Christian Tiemeyer aux Etats-Unis, Octav Calleya en Roumanie, Pierre Bartholomée en Belgique ou encore de celle du violoncelliste Mark Drobinsky. Le vaste répertoire de Maxence Pilchen, pour piano seul et pour orchestre, lui a valu d'être salué par la critique et le monde musical aussi bien pour ses interprétations de Bach, Mozart, Beethoven et Chopin que pour Debussy, Rachmaninov, Stravinsky, Albert Roussel ou encore Prokofiev et pour des œuvres contemporaines à la création desquelles il a participé. L'étendue de son répertoire lui a permis aussi d'être primé lors de nombreux concours internationaux dont Porto, Barcelone, Epinal et Rome. Il a été proposé, à deux reprises, par la RTBF comme « Soliste de l’année » au groupe Radios Francophones Publiques réunissant les grands diffuseurs français, suisse, canadien et belge. Il a également reçu à Bruxelles le prix Maurice Lefranc récompensant un Jeune Espoir. Fort de ces distinctions, Maxence Pilchen a joué dans des salles prestigieuses du monde entier notamment le Mozarteum de Salzbourg, le Colisée de Porto, le Théâtre Royal de la Monnaie et le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ou encore la philharmonique de Varsovie, et la salle Gaveau à Paris. Il a été également invité à se produire avec plusieurs ensembles tels que le Quatuor de l'Opéra National de Belgique, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre National de Porto, ou encore le Philharmonique de Târgu-Mures et l’Orchestre Philharmonique de Cedar Rapids.



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Ces concerts lui ont valu de nombreux éloges dans la presse, notamment aux Etats-Unis où il a donné aussi des récitals. « One of the most celebrated concert pianists of his time, Maxence delights crowds with his romantic and melodic arrangements of classical masterpieces. The virtuoso has earned several notable awards throughout his career. » Le public a pu également le découvrir à l’occasion de grands rendez-vous musicaux tels que le Festival Chopin à Bagatelle, le Festival international de Dinard, Pianissimo de Liège et lors prestigieuses manifestations à Monaco, aux Pays-Bas, en Autriche, Italie, Suisse, Espagne, Pologne, Roumanie, Chypres, Portugal mais aussi en Corée et dans plusieurs villes des Etats-Unis. Enfin, les concerts de ce jeune pianiste ont été diffusés sur plusieurs chaînes et radios européennes comme Musiq3, la RTBF et VRT en Belgique, la Rai Uno italienne, Mezzo TV, France Musique et France Bleu ainsi que dans des médias portugais, polonais, japonais, coréens et américains. Ouvert à diverses expériences, Maxence Pilchen a également participé en 2012 à une séquence du long métrage de Philippe Claudel Avant l’hiver. Son talent particulier, son sens des nuances et la poésie de ses interprétations, soulignés par la critique et plusieurs grandes personnalités, placent Maxence Pilchen aujourd’hui dans la lignée de ses maîtres, Bernard Ringeissen, Janusz Olejniczak et surtout Byron Janis. En 2010, il a d’ailleurs pu rendre hommage à ce dernier en présentant le film The Byron Janis Story en première européenne. Parallèlement à ces enseignements et ces expériences, Maxence Pilchen a développé son jeu en travaillant sur des pianos du XIXe siècle pour y découvrir d’autres sons et les secrets que ces instruments révèlent sur l’art de la composition des musiciens de cette période. « Les pianos anciens, explique-t-il, permettent de découvrir une infinité de sonorités parfois insoupçonnées et ce par le simple respect du texte. Les pianos modernes permettent ensuite de les développer. » Très remarqué pour ses interprétations de Chopin, notamment par le musicologue spécialiste du compositeur, Jean-Jacques Eigeldinger, Maxence Pilchen figure régulièrement au programme du Festival Chopin de Nohant depuis 2011 où il a alors joué en l’honneur de Byron Janis. Il s’est également produit en 2012 aux Lisztomanias à Châteauroux pour un concert « à ne pas manquer » selon le magasine Diapason. L’année suivante, il a donné un grand récital Chopin à Cedar Rapids aux Etats-Unis. Au sein de son répertoire varié, Frédéric Chopin occupe depuis longtemps une place à part dans le parcours et le cœur de Maxence Pilchen. C'est donc tout naturellement qu'il a consacré en 2015 son premier CD aux 24 Préludes du compositeur romantique (Paraty). Son interprétation subtile et personnelle a été saluée par de nombreux critiques comme L’Education musicale, Crescendo Magazine sensible à cette « nouvelle lecture des Préludes » et Classica qui lui a attribué quatre étoiles. Fort de ce succès, le pianiste enregistrera en 2016 un second CD toujours chez Paraty. Maxence Pilchen poursuit sa carrière de concertiste avec le soutien de la fondation Safran pour la musique. En 2016, il se produira notamment à New York et à Paris, salle Gaveau, mais aussi au Festival de Musique sur Douarnenez et au Festival de Nohant à l’occasion de sa cinquantième édition.



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Maxence PILCHEN Agenda 2016 – 2017

24 février 2017 : Récital Saison Arthèmes, Institut Hongrois, Paris 19 novembre 2016 : Récital Mairie du 6ème, Paris 10 novembre 2016 : Récital à New York 9 novembre 2016 // 20h30 : Récital à la Salle Gaveau Paris 23 septembre 2016 // 19h30 : Récital au Festival Musique sur Douarnenez 19 août 2016 // 21h : Concertos de Chopin sur piano Pleyel 1845 avec quintette, concert de clôture aux Mille musicaux à la Trinité-sur-Mer 17 juillet 2016 : Festival Musique des Lumières , Abbaye –Ecole de Sorèze. Concert avec Pejman Memarzadeh , violoncelle. Sonate de Grieg, Sonate de Richard Strauss op.6 14 juillet 2016: Festival Les Escapades musicales du Bassin d’Arcachon – Val d’Eyre. Concert avec Pejman Memarzadeh , violoncelle. Sonate de Grieg, Sonate de Richard Strauss op.6 26 juin 2016 Festival Chopin de Nohant, Concert des 50 ans du festival, 24 Préludes de Chopin opus 28 14 mai 2016 : Concert en duo avec Frédéric Vaysse-Knitter, saison Les Mille Musicaux, LaTrinité-sur-Mer



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Agenda concerts 2015 26 décembre 2015 à 13h00 : émission « Génération Jeunes Interprètes » par Gaëlle Le Gallic sur France Musique 11 octobre 2015 à 17h00 : Soirées musicales de Palaja, avec Pejman Memarzadeh , violoncelle. Sonate de Grieg, Sonate de Richard Strauss op.6 21 août 2015 à 21h : Récital Mozart : concertos n°21 en ut majeur K 467 et n°23 en la majeur K 488, adaptation pour piano et quintette avec le Quatuor Bedrich et Rémi François, contrebasse I Festival « Les Milles musicaux de la Trinité-sur-Mer », Concert de clôture. 27 juillet 2015 à 20h30 : « Carte blanche à Maxence Pilchen », Récital Chopin Festival de l’Opéra des Landes, Espace Culturel Roger Hanin, Soustons. 30 juin 2015 : Récital Chopin, Salle Gaveau Paris 16 juin 2015 : Sortie du Cd « Chopin 24 Préludes, op.28 » (label paraty)

1er juin 2015 : Récital Chopin, Festival Chopin, Nohant

23 mai 2015 : Concert d’ouverture du Festival « Les Milles musicaux de la Trinité-sur-Mer » 10 mai 2015 : Récital à Beaulieu-sur-Dordogne

11 mars 2015 : Récital Chopin avec Byron Janis, New York.



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Maxence PILCHEN Chopin 24 Préludes Opus 28

(label paraty / distribution Harmonia Mundi) :

4 étoiles de CLASSICA "Piano timbré, jeu subtil de la pédale, Maxence Pilchen porte un souffle non seulement intimiste, y compris dans le bouillonnement qui tend à la concentration et non à l'explosion, mais aussi un sens de la couleur, comme tourné vers le futur, l'impressionnisme. Cette conception personnelle signale un pianiste qu'il va falloir suivre de près". Stéphane Friédérich, Classica « Voici une nouvelle lecture des 24 Préludes de Chopin qui va compter. Allusif et pudique, le pianiste franco-belge Maxence Pilchen inscrit la matière musicale dans l’intime, révélant de nouvelles perspectives émotionnelles dans le jaillissement contrasté des séquences enchaînes. Versatile, volubile mais puissamment intimiste, le jeu ouvre tous les champs de la conscience et de la mémoire en retissant les liens profonds et les images souterraines qui font des 24 Préludes, ce fond miroitant des sentiments les plus secrets. En plongeant dans les eaux de la psyché, le pianiste franco-belge rétablit la part prodigieusement humaine du cycle. Magistral. » Lucas Irom, classiquenews Voilà une nouvelle lecture des Préludesop. 28 de Chopin qui devrait vite s’imposer comme référence. (…) Par son travail sur les pianos anciens du XIXe siècle, Pilchen propose une transposition des subtilités et couleurs de ces instruments sur le piano moderne, conférant à son jeu une plus grande palette de couleurs et dynamiques. (…) Le piano de Maxence Pilchen chante avec simplicité et discrétion, une certaine forme de sensibilité qui, en somme, va à l’essentiel. Un très beau piano, à découvrir. Ayrton Desimpelaere, crescendo JOKER de Crescendo



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La proposition de Maxence Pilchen, jeune pianiste franco-belge, prend avec panache le classicisme de Yundi Li à contrepied. La couleur est sombre, l’Agitato plus inquiet, la rumination du second mortifère. Le cycle devient un vaste poème dont le ton enténébré, la profondeur du son, l’amertume nous font plonger au cœur de ce romantisme noir qui constitue le socle expressif des Préludes. Je pense plus d’une fois aux lavis et aux encres de Victor Hugo, et à la manière si nocturne, si tragique qu’y infusait jadis Samson François. L’art du chant y est comme contenu, murmurando, mais les éclats y fusent, impérieux, dévoilant un sacré pianiste et qui sait où il va. Et lui aussi ne donne que les Préludes, se limitant même strictement à l’Opus 28, mais cette fois l’idée ne me viendrait pas d’attendre comme chez Yundi Li des « compléments ». www.artalinna.com/?p=5469#more-5469 Jean-Charles Hoffelé, ARTAMAG’ Un pari quelque peu audacieux que de choisir pour son premier disque l'intégrale des 24 Préludes op. 28 de Frédéric Chopin. Des pièces célèbres, maintes fois enregistrées par les plus grands pianistes et de nombreuses versions déjà considérées comme des références…Et pourtant le jeune pianiste franco belge Maxence Pilchen parvient encore à nous séduire, à nous émouvoir, à nous enchanter par son interprétation magnifique, toute empreinte de naturel, de fluidité, de sincérité, de virtuosité, d'intériorité et d'authenticité, témoignant d'une longue étude préparatoire sur instrument ancien (Pleyel 1844) et d'une compréhension profonde de ces pièces. La genèse des Préludes op. 28 reste assez mystérieuse. Ils auraient été composés pour la plupart d'entre eux pendant le séjour de Chopin à Majorque en 1838, un voyage qui fut un véritable fiasco aux dires de George Sand qui l'accompagnait. L'opus 28 comprend un ensemble de 24 courtes pièces variées, unies par une progression harmonique où s'expriment toute la nostalgie, la gravité, la méditation douloureuse du musicien marqué par les affres de la maladie et les tourments de l'exil. La lecture magistrale qu'en fait, ici, Maxence Pilchen mérite assurément le détour. Un disque à ne pas manquer et un pianiste plein de talent dont on reparlera ! Patrice Imbaud, L’Education musicale « … One overriding virtue of his playing is that he does not sentimentalise the music… I like, too, the beautifully dynamic of the C minor and much thoughtful détail elsewhere ». Jeremy Nicholas – Grammophone Awards Issue, September 2015

Comptes-rendus concerts A l'occasion de la sortie de son premier CD (Paraty 115131) consacré à Frédéric Chopin Maxence Pilchen donnait un récital « coup de cœur » salle Gaveau, intitulé « de Majorque à Nohant », avec un programme tout Chopin reprenant les 24 Préludes op. 28, associés à la Ballade n° 4, op. 52, au Scherzo n° 4, op. 54et à la Polonaise n° 6, op. 53. Une occurrence unique dans le cadre intimiste de la salle, convenant parfaitement à l'artiste, d'apprécier la qualité d'interprétation et le pianisme virtuose du jeune interprète franco belge. Une lecture naturelle sans



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pathos excessif, fluide, authentique et très intériorisée qui immédiatement séduit. Un superbe voyage musical de Majorque (1838) pour les Préludes, à Nohant (1842) pour le reste du programme, où le piano tour à tour ruisselle, chante, pleure et émeut. Un jeu virtuose et inspiré. Une interprétation sensible et poétique nourrie par une connaissance profonde et une affinité certaine pour la musique de Chopin. Bravo ! Un pianiste à suivre… Patrice Imbaud, L’Education musicale Maxence Pilchen vient de jouer à la salle Gaveau cette précieuse mosaïque dans sa continuité, il parle lui-même d’un « chemin de vie » soutenu par « une grande logique musicale qui n’entrave pas une très grande liberté dans l’expression des sentiments ». Disciple de Byron Janis, le jeune pianiste franco-belge aborde ces vingt-quatre miniatures avec sobriété, sans jamais chercher l’effet. Les mélancolies, les tempêtes, les humeurs maussades, les élans passionnés, tout reste sous ses doigts contenu en-deçà des débordements, quand bien même le cycle donnerait l’impression d’une improvisation transcendée (« cacher l’art par l’art même », disait Rameau). On écoute avec lui cette espèce de journal intime amoureux comme on boirait une liqueur hors d’âge qui aurait conservé son équilibre et son parfum, et le Dix-septième prélude sonne comme un aveu émerveillé. Longuement mûris par le compositeur et par l’interprète, les Préludes op. 28 ont quelque chose d’un aboutissement. Christian Wasselin, Webthéâtre Maxence Pilchen et le Quatuor Bedrich aux Milles Musicaux de La Trinité-sur-Mer – Belle entente Réputée pour son célèbre port de plaisance qui accueille les skippers du monde entier, la cité morbihannaise de la Trinité-sur-Mer organise depuis deux ans une saison musicale entre mai et août dont la direction artistique est assurée par Maxence Pilchen (photo) avec le concours de la municipalité. Ce pianiste franco-belge a bénéficié de l’enseignement de Bernard Ringeissen, Janusz Olejniczak, Daniel Blumenthal, et surtout, aux Etats-Unis, du soutien accordé par le légendaire Byron Janis (avec lequel d’ailleurs il s’est produit à New York en 2015). Dans la Salle Saint-Joseph attenante à l’église, Maxence Pilchen fait équipe avec le Quatuor Bedrich (fondé en 2002) et le contrebassiste Rémi François pour interpréter une version pour piano et quintette à cordes des Concertos n° 21 K. 467 et n° 23 K. 488 de Mozart (les réductions sont l’œuvre de Jacques Gandard, premier violon des Bedrich). Habitué aux pianos anciens, le soliste réussit sur un Steinway très bien harmonisé à donner une impression confortable d’égalité digitale (les mouvements rapides des deux œuvres) servie par un toucher subtil et poétique au balancement impalpable (chant ému de l’Andante K. 467), avec une montée en puissance dans le Concerto K. 488 aux colorations et aux timbres typiquement mozartiens. En osmose avec des archets complices et engagés, M. Pilchen parvient à établir un dialogue tour à tour vif ou mélancolique, exprimant en permanence une fine musicalité à la fois simple et pudique. Michel Le Naour, Concertclassic.com



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Retour sur un concert intimiste En entrant sur la scène de la Salle Gaveau, ce mardi 30 juin, Maxence Pilchen semble très concentré. Il salue le public et s’installe prestement au clavier. Il dévoile alors un jeu intimiste et personnel, au point qu’il semble oublier ce même public. D’ailleurs l’artiste n’a pas entendu les bruits dans la salle, pourtant assez gênants. Il joue très penché sur le clavier, concentré, comme tendu sur chaque touche. Ce faisant, il prend le risque de manquer de projection, et de laisser le public de côté. Joue-t-il pour lui ? Pourtant, Maxence Pilchen emporte le public, car il est impossible de ne pas être touché par son jeu si sensible. La salle, comble, est séduite. Entre un Scherzo et une Polonaise, le public explose en applaudissements seulement quelques instants. Il l’interrompt. Il semble pressé d’en finir, il est d’ailleurs peu souriant, malgré l’enthousiasme de la salle, qui l’applaudit debout. Presque à contre cœur, il accorde un bis, cristallin, la Valse 64 n°2 en do dièse mineur. Maxence Pilchen, une belle découverte. Roxane Bouhier, Pianiste



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Maxence PILCHEN - Répertoire 2016 - 2017 BACH : Prélude et Fugue ( 2 cahiers ) Paritat n°1 en SI bémol majeur BVW 825 Concerto italien en FA majeur BWV 971 Toccata et fugue en UT mineur BWV 911 Variations Goldberg BARTOK : Microkosmos :six danses en rythme bulgare n°151 BEETHOVEN : Sonates op.14 n°2, op.27 n°2, op.31 n°2,op.49 n°2, n° 21 op. 53, op. 109, op.110, op.111 Concerto n°3 op.37 Concerto n°4 op.58 Concerto n°5 op.73 BRAHMS : Rhapsodies Klavierstucke op.118, op.117 Variations sur un thème de Paganini Sonate pour violoncelle et piano op.99 CAPELLETTI : 2 Pièces Brèves (Prélude, Ostinato - 1995) CHOPIN : Ballades Berceuse op.57 Ecossaises op.72 Etudes Fantaisie en FA mineur op.49 Mazurkas op.7, op.17, op.24, op.33, op.50, op.59, op.63, op.67, op.68 Nocturnes Polonaises op.40 n°1, n°2 op.44 op.53 Grande polonaise précédée d’un Andante Spianato op.22 Polonaise-Fantaisie en La bémol majeur op.61 Préludes op.28 Scherzos Sonates op.35, op.58 Valses Chants polonais Concertos



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CIMAROSA : Sonates (3 ou 4) DEBUSSY : Children’s corner Préludes (livre 1) L’Îsle Joyeuse Clair de Lune Quelques études FRANCK : Sonate pour violon et piano GRIEG : Sonate pour violoncelle et piano HAYDN : Sonate en MI mineur n°53 (Hob.XVI.34) Fantaisie en UT majeur (Hob.XVII.4) Concerto en Ré majeur LISZT : Etudes La Campanella, Harmonie du soir, Mazeppa Ballade no 2 Rhapsodie no 2, no 6, no 15 Etudes de Concert S145 Grand Galop Chromatique Mephisto valse Sonate Concertos MENDELSSOHN : Variations sérieuses op.54 MOZART : Sonates KV 330, 331, 457, 533/494, 545,576 Concerto 21 Concerto 23 PROKOFIEV : Dix pièces pour piano op.12 Sonate n°2 op.14, n°3 op.28, n°7 op.83, n°8 op.84 Suggestion diabolique op.4 Toccata op.11 Marche « L’Amour des Trois Oranges » op.33 Concerto ( n°2 op.16), n°3 op.26 RACHMANINOV : Préludes Etude tableaux Concertos n°2 op.18, n°3 op.30, (n°4 op.40)



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RAVEL : Miroirs Gaspard de la Nuit Concerto en sol majeur. ROUSSEL : Sonatine op.12 SAINT-SENS : Etude n°6 op.111 SCARLATTI : Sonates SCHUBERT : Sonates D850, D894, D960, etc… Impromptus op.92 Moments musicaux SCHUMANN : Kinderszenen op.15 Toccata en UT majeur op.7 Kreisleriana op.16 Gesange der Fruhe op.133 Concerto (Davidsbündlertänze…) SOLER : Sonate en RE mineur et 2 autres STRAUSS : Sonate pour violoncelle et piano op.6 STRAVINSKI : Concerto pour piano et orchestre à vents Petrouchka

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© photos : Louise A., Maxence Pilchen et Pierre de Bellefroid

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