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Le journal pour les habitants du Sud-Niortais

Parvis

ÉDITORIAL

1 € 50

Mars 2015

n°28

En marche vers Pâques

Père Auguste Sambou, curé de la paroisse

Pâques : vrai passage ! Qu’avons-nous traversé, que cherchons-nous à atteindre ?

Si Pâques est accueilli comme le passage pour changer positive-ment le cours de la vie et atteindre plusieurs niveaux, quelle chance de connaître l’importance des com-munautés locales, en transitant par les secteurs pastoraux, pour aboutir aujourd’hui aux paroisses. Quelle résurrection !

A travers ces passages, nous vi-vons une belle réalité qui nous fera accepter que la résurrection sera toujours au cœur de la vie des chrétiens.

Parfois enfermés dans nos acquis, nos habitudes, nos idées et j’en passe, Pâques nous amène et nous amènera vers ce passage de l’es-clavage à la liberté, des ténèbres à la lumière, à la victoire de la vie sur la mort, de la fermeture à l’ouver-ture en acceptant de toujours aller au-delà…

Avec les deux nouveaux prêtres responsables, sans oublier les deux sages, continuons cette traversée avec le passage en paroisse qui sera notre nouvelle vie ensemble.

Que Pâques nous fasse découvrir la libération par rapport à tout ce qui nous freine et nous conduise à la vraie rencontre avec le Christ ressuscité.

Joyeuses Pâques à tous.

� Pages 2 et 3Les nouveaux prêtres visitent la paroisse

� Pages 4 et 5Au musée d’Agesci de Niort

SOLIDARITÉ

Depuis le 1er janvier 2014, les délégations du Secours catholique de la Vienne et des

Deux-Sèvres se sont regroupées pour devenir délégation du Poitou.

Cette structure associe désormais 64 équipes, 967 bénévoles qui cheminent ensemble sur diverses routes, toutes orientées vers les so-lidarités. Il y a 24 bénévoles dans la paroisse Sainte-Sabine. Toutes ces personnes s’unissent pour une cause commune : agir là où le be-soin s’en fait sentir en portant atten-tion à nos frères et sœurs les plus fragiles.

Plus de 10 300 familles aidées en Poitou

Alors qu’en 2013 dans notre Poi-tou, 10 315 situations diffi ciles ont été référencées, en 2014 ce chiffre est malheureusement supérieur.Les équipes locales de Prahecq, Mauzé-sur-le-Mignon, Beauvoir/Frontenay sont à l’œuvre et se par-tagent la noble mission que nous a laissée le Christ : faire rayonner la charité chrétienne.En fi n d’année, les bénévoles ont souhaité mettre un peu de bonheur dans le cœur des enfants du secteur de Prahecq. L’action “10 millions d’étoiles” était au profi t des enfants de familles défavorisées qui ont ainsi pu recevoir un cadeau et par-tager un goûter.

Des familles actives dans leur réinsertion

Sur Mauzé, les bénévoles accom-pagnent des familles qu’ils asso-cient à la manutention (comme la mise en rayons des produits de l’épicerie solidaire), dans un esprit de convivialité.Grâce à une commission des aides très active sur ce territoire, dont le responsable est à Beauvoir, des familles accompagnées par des bénévoles obtiennent des aides fi -nancières pour accéder à leur projet d’autonomie, d’insertion et d’inté-gration.De plus, un appel est lancé aux tri-coteuses de tous les âges pour la confection de couvertures de laine. Des pulls démodés sont récupé-rés, puis détricotés. La laine neuve est également la bienvenue. Une dizaine de tricoteuses de Marigny, Prahecq, Chizé, Beauvoir, La Ro-chelle, Parthenay participent à cette action. Douze grandes couvertures ont ainsi réchauffées des familles en 2014.Le Secours catholique a besoin de vous, quels que soient vos talents, car chacun peut être utile à l’autre.Nous recherchons des bénévoles pour que le Secours catholique puisse venir en aide à un maximum de familles.

Contact : siège du Secours catholique à Poitiers, tél. 05 49 41 62 35.

Solidaires ensemble avec le Secours catholique

� Pages 6 et 7Pas le temps ?Sachez vous arrêter

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Dépannage 7J/7

L e lundi 3 novembre 2014, nous avons reçu à Fors ainsi qu’à Juscorps nos nou-veaux prêtres de la paroisse Sainte-Sabine. Ce fut une belle journée, joyeuse

malgré un temps pluvieux et venteux. Tous les échanges que nous avons pu avoir, tant avec les maires que les paroissiens et les personnes rencontrées dans nos deux communes, ont été simples, joviaux et chaleureux. Après une visite trop brève chez une personne âgée de Fors, nous avons senti le père Auguste curieux et heureux lors de la découverte des ateliers du garage Rabault et de sa collection de vieilles voitures. Nous leur souhaitons des années fraternelles et conviviales parmi nous.

Communauté locale de Fors-Juscorps

À Fors et Juscorps

N ous voulions partager avec vous cette journée du mardi 4 novembre, où nous avons reçu nos

prêtres à Brûlain et Saint-Romans-des-Champs, lesquels ont eu la gentillesse de venir jusqu’à nous. Le père Auguste Sambou, le père Claude Baratange et le père Jean Poussou sont présents, le père Gérard Toru étant absent cette journée.Nous les invitons à visiter l’église Saint-Martin de Brûlain. Ensuite nous sommes allés rencontrer Au-rélie et Guillaume, installés dans une nouvelle chè-vrerie depuis janvier 2014. Quel plaisir d’entendre Aurélie, qui nous fait partager ses explications pen-dant deux heures. Et ô combien passionnée par le rôle qu’elle tient aux côtés de Guillaume.Les pères Auguste, Claude et Jean veulent aller au plus près de la communauté et surtout des jeunes. Après un déjeuner familial, nous allons visiter l’exploitation céréalière d’Olivier, qui nous confi e qu’un agriculteur de nos jours doit être polyvalent et se tenir au courant pour parfaire la logistique, l’administratif, la comptabilité mais aussi bien sûr connaître le matériel informatisé.

Rencontres avec des agriculteurs et des mairesNous sommes accueillis pour une entrevue avec M. le maire de Brûlain.

Puis Mme le maire de Saint-Romans-des-Champs nous reçoit.Le père Auguste met en évidence, dans les deux mairies, que ce déplacement est une prise de contact avec les élus et que pour les uns comme pour les autres, nous sommes tous là pour le bien de la communauté et que nous œuvrons tous pour la même Église.Nous passons par l’oratoire de la Vierge Marie à la Fragnée de Saint-Romans. Le père Auguste a insisté pour que la messe de l’Assomption le 15 août continue d’être célébrée en plein air quand le temps le permet, avec un pique-nique en commun pour poursuivre la journée.Merci à tous ceux que nous avons rencontrés en leur associant tous les éleveurs et agriculteurs ; n’oublions pas que nous sommes dans un monde rural et que nous avons besoin d’eux.Ainsi se termine une journée bien remplie, vécue dans la bonne humeur et en toute simplicité avec nos prêtres, qui a leur tour nous ont remerciés et nous invitent à les rejoindre dans les églises de tout le secteur et dans la joie de vivre à la grâce de Dieu.

Micheline et Marie-Bernadette

À Brûlain et Saint-Romans-des-Champs

Les deux nouveaux prêtres visitent la paroisse

Les deux nouveaux prêtres, les Pères Auguste Sambou et Claude Baratange, tiennent à connaître les lieux de vie de leurs paroissiens. Echos de leurs rencontres dans différentes communes.

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Paroissiens de Fors et Juscorps, devant l’église de Fors.

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Visite de la chèvrerie chez Aurélie et Guillaume, de droite à gauche : Bernadette, père Auguste, Aurélie, père Claude et père Jean.

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M�r�� � no� ��n�n���r� !

L’ adjoint au maire a retracé l’historique de la mairie, de l’église, du presbytère et du château. Une rencontre très sympa avec le

monde agricole. Emerveillement devant ce modernisme !Visite d’une ferme avec la traite des vaches par un robot, puis ini-tiation au fonctionnement de la méthanisation (production de gaz). Découverte d’un élevage de poules pondeuses en plein air à Saint-Martin-de-Bernegoue.Ce même jour l’ouverture de l’église de Saint-Martin a permis d’apprécier ce lieu.A Prahecq dans la zone industrielle, visite d’une plate-forme de stockage. Impressionnant !La communauté d’Emmaüs, toute proche, nous a réservé un accueil chaleureux et invités à partager le repas avec les compagnons.Ensuite, rencontre très agréable à la bibliothèque municipale qui propose ses services pour tous les âges.

Des associations bien présentesLe Secours catholique, la Croix rouge et le jumelage Prahecq-Gléï au Togo nous expliquent le travail réalisé bénévolement auprès des plus démunis. Le Père Auguste, lui-même originaire du Sénégal, les a félicités pour leur engagement.Pour remercier toutes ces personnes de leur accueil, un repas convi-

vial nous a tous réunis le jeudi soir. Le Père Poussou, qui a par-ticipé lui aussi aux visites, était évidemment des nôtres. Tous les invités ont répondu à cette soirée très chaleureuse, riche d’amitié et d’échanges.Des soirées comme celle-ci, nous n’en avons pas souvent l’occa-sion. C’est dommage ! Voilà un appel pour demain…

À Prahecq

P our se préparer, l’équipe commence par regarder ce qui existe chez nous. Pen-

ser à l’attente des prêtres et les diriger vers les personnes qu’ils n’ont pas l’habitude de rencontrer régulièrement, cela entraîne un temps privilégié pour eux et pour nous ; une journée de fête à préparer.Le vendredi 7 novembre 2014, accueil du maire et des adjoints qui conduisent nos prêtres dans les locaux de la mairie, puis dans la salle associative où l’on présente la commune. Il en ressort que Marigny est un lieu où il fait bon vivre, où les associations sont dynamiques. Une ambiance conviviale

se dégage autour d’un café, de gâteaux. Tout près se tient notre église romane avec son jardin. Rien de mieux que la visite du clocher pour découvrir le bourg et les envi-rons. Après cette vue magnifi que, un temps de prière et de remerciements.Midi : un repas festif avec une touche de gastronomie nous attend. Qu’il était bon !Puis direction la forêt de Chizé et décou-verte du CNRS implanté sur une ancienne base de l’Otan. La guide et les chercheurs nous font partager leur passion dans les dif-férents pôles d’activités.

Un élan pour vivre dans cette grande paroisse

Changement de décor. Nathalie nous reçoit dans son atelier de peinture où ses tableaux sont inspirés de Claude Monet.Rencontre à la salle des fêtes où les habi-tan ts étaient conviés pour un échange libre avec les prêtres. Un verre de l’amitié est le bienvenu, la soirée se poursuit par un dîner tiré du panier dans une ambiance détendue.Samedi 8 novembre après-midi : rendez-vous à la bibliothèque. Les bibliothécaires et quelques membres du conseil municipal nous accueillent parmi les rayonnages de livres. Ensuite le groupe scolaire du “Pré vert” nous ouvre ses portes. Les quatre classes forment un lieu intéressant pour les enfants et leurs familles. Quant au restaurant scolaire, la cuisine est un vrai laboratoire !Le soir la messe clôture cette semaine riche de rencontres empreintes de simplicité, de gaité, d’émotions, d’intensité, de réalité avec un nouvel élan pour vivre dans cette grande paroisse.Après l’offi ce, la semaine se prolonge par un repas partagé à la salle des fêtes.Quelle semaine !L’Église ne se bâtit-elle pas dans ces temps forts !

L’équipe d’animation

À Marigny

Une expérience inoubliable

� Vivre une semaine en plein air, passant d’une commune à l’autre

afi n de rencontrer les habitants et les réalités qui constituent la vie locale, fut pour moi une expérience inoubliable.

Arrivé le 2 septembre à Prahecq au ser-vice de la nouvelle paroisse, quel bon-heur d’accomplir une telle immersion. Pour moi tout est nouveau. Mon désir premier c’est d’aller à la rencontre des personnes, les maires, les responsables d’association et aussi de découvrir des entreprises et des élevages.Rencontrer des visages inconnus, serrer des mains qui se tendent chaleu-reusement, comment l’oublier ? Et puis il faut souligner qu’un accueil excep-tionnel chaque fois nous attendait autour d’une table toujours largement garnie. C’est un signe parlant qui contribue au bonheur partagé.Envoyés en terre nouvelle, pour nous prêtres, ce qui compte tout d’abord ce sont les personnes enracinées ici récemment ou depuis des générations. Partager le dynamisme qui les habite, échanger sur les projets afi n d’animer communes, communautés locales ou associations multiples.N’est-ce pas essentiel et vital ?Implanté désormais en Pays niortais, je constate tout le travail accompli pour créer des emplois, favoriser l’accueil de nouveaux arrivants et permettre ainsi d’y vivre heureux avec un travail pas trop éloigné du domicile. Au cœur de ce dynamisme déployé, la Com-munauté des Compagnons d’Emmaüs tient une place remarquable. Elle est là, plantée comme un appel à la recon-naissance de la dignité de chaque personne accueillie. Dans notre société du jetable, elle invite au partage et à la responsabilité quant à la gestion des biens, même usagés et recyclables.Il a fallu une semaine pour recevoir toutes ces réalités locales et surtout apprécier la chaleur de l’accueil qui nous a été réservé.Merci encore à toutes et à tous.

Le père Claude Baratange

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er A la croix rouge avec de G à D, le père Jean, le père Claude et la présidente Jocelyne Lecointe.

Réception à la mairie.

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4 Parvis CULTURE

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Au musée Bernard d’Agesci de Niort,

découvrir les arts et techniques

Les arts

Dans la salle dédiée au sculpteur Pierre-Marie Poisson (Niort, 1876 ; Paris, 1953), la grâce des danseuses Ouled Naïl retiendra l’œil. (photo A) Pierre-Marie Poisson est né à Niort le 19 novembre 1876. Le sculpteur travaille le bronze, la terre cuite et le plâtre et explore différentes thématiques.

La collection de faïences de Parthenay montre le travail de Prosper Jouneau (1852-1921) et d’Henri Amirault (1834-1914). Dans le salon Tolbecque, on peut voir un plafond en faïence réalisé par Prosper Jou-neau pour l’Exposition universelle de 1889 (photo B). Une fi che de salle relate les péri-péties entourant ce chef-d’œuvre.

Auguste Tolbecque (1830-1919), un artiste aux multiples talents, a vécu à Niort. Né d’une famille de musiciens d’origine belge, il a été violoncelle solo, compositeur et luthier de talent. Son lyrone étonnera le visiteur par le nombre de cordes le composant. (photo C)

La salle consacrée à l’orfèvrerie d’Ancien Régime fait la part belle aux orfèvres de Niort, Parthenay, Saint-Maixent et Thouars et à l’art de la table au XVIIIe siècle.

Une large part du musée est réservée à la peinture et la sculpture avec des personnages illustres comme le portrait de Louis XV, des scènes historiques ou de la vie courante comme ces petits mendiants. (photo D) La mythologie et les passages bibliques ont aussi inspiré les artistes comme Bernard d’Agesci, né à Niort (1756-1829). La grâce et la fi nesse des œuvres présentées ravissent l’œil.Différents aspects de l’art civil et religieux se partagent une salle avec l’art islamique.

Les sciences

Une importante collection d’oiseaux natu-ralisés, des mammifères et des squelettes de mammifères et d’oiseaux combleront les curieux des sciences de la vie. Un autre volet concerne la géologie avec l’exposi-tion de minéraux et de fossiles dans une approche particulièrement pédagogique, avec un regard sur les différentes périodes perceptibles en Deux-Sèvres.Tout l’étage d’une aile du bâtiment est dé-dié au conservatoire de l’éducation et des

objets scientifi ques. (photo E) La repro-duction d’une classe montre l’évolution du mobilier scolaire depuis Jules Ferry jusqu’aux années 1960. Les cartes et les outils pédagogiques utilisés à l’époque permettent de mesurer le chemin parcouru sur trois générations en moins d’un siècle.

Tout le matériel de laboratoire exposé fait prendre conscience des pistes de recherches qui ont été explorées dans le domaine de l’électricité, la téléphonie, la physique et l’optique. La machine destinée à mettre en évidence l’électricité statique ou les lampes font percevoir le pas de géant qui sépare ces recherches du matériel électronique que nous connaissons.Sur tout son parcours le visiteur trouve les renseignements concernant les objets ex-posés. Panneaux, cartels et fi ches de salle répondent aux questions des visiteurs. Une visite où chacun peut trouver son plaisir.

François Robillard

Les petits mendiants ou joueurs de mora, par G. F. Cipper

Une part importante du musée est réservée à différentes disciplines artistiques : des sculptures de danseuses algériennes, aux faïences, en passant par un étonnant instrument de musique. Des expositions scientifiques complètent cette collection, qui satisfera ainsi tous les curieux.

Les animationsUne galerie est destinée aux expositions temporaires. De nombreuses anima-tions sont proposées pour les adultes ou pour les enfants, comme Pâques au musée, la Nuit européenne des musées, l’Art au menu, Dimanches au musée, Vacances au musée (6-12 ans). Fête ton anniversaire au musée, conférences. Entrée au musée gratuite chaque 1er dimanche du mois et pour les moins de 25 ans. Voir le site du musée : http://www.agglo-niort.fr/-musee-bernard-d-agesci-

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Danseuse algérienne, bronze doré, Pierre-Marie

Poisson

Le plafond de Prosper Jouneau

Le lyrone d’Auguste Tolbecque

Machine électrostatique de Wimshurts

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Musée Bernard d’Agesci26 avenue de Limoges à Niort (à proximité de la gare)Accueil, renseignements, réservations du musée : 05 49 78 72 00 ou mail : musee@agglo-niort.fr

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A près le chant d’entrée et le mot d’accueil, les onze délégués

pastoraux ont été appelés un par un pour positionner la pièce de puzzle représentant le territoire dont ils ont la charge pour constituer la nouvelle paroisse. La litanie des saints de dé-dicace des 32 églises a été chantée durant l’aspersion de l’assemblée. Les enfants du catéchisme avaient découpé des poissons qu’ils avaient remis à l’entrée de l’église aux par-ticipants. Ceux-ci étaient invités à y inscrire le prénom d’une personne pour laquelle ils souhaitaient prier durant la cérémonie. Pour la prière universelle les enfants ont recueilli

les poissons dans des réductions de barques du marais, image en lien avec l’Évangile du jour dans lequel Jésus appelle des disciples pour en faire des “pêcheurs d’hommes”. En fi nale les personnes impliquées dans la pastorale de la paroisse ont été invitées à venir face à l’assem-blée pour être présentées. Dans son message de conclusion, le père Au-guste, curé de la paroisse, a évoqué les différents acteurs de la nouvelle paroisse pour les inviter à travailler ensemble pour le Royaume de Dieu dans ce nouvel espace de mission en Sud-Niortais.

François Robillard

Le 25 janvier à l’église de Frontenay-Rohan-Rohan

Fondation de la nouvelle paroisse Sainte-Sabine en Niortais

C e numéro de la revue Parvis vous fait parvenir l’en-veloppe du denier de l’Église.

Cet appel annuel à votre générosité permet le traitement des prêtres (y compris ceux à la retraite), l’entretien des locaux et leurs charges de fonctionnement (électricité, chauffage, téléphone) ainsi que les frais d’activités (dé-placements, documents divers, formations).Il faut remarquer que l’offrande à l’occasion de célébra-tions (baptême, mariage, sépulture) concerne aussi les frais de préparation.Vous pouvez faire parvenir votre don avec l’enveloppe

jointe, par la poste ou à la quête. En fournissant vos coor-données vous recevrez un reçu vous permettant, si vous êtes imposable, de déduire deux tiers de votre participation.Participer fi nancièrement à la vie de l’Église, c’est un point important pour qu’elle accomplisse sa mission, comme le sont les bonnes volontés couvrant de nom-breux domaines.Merci pour ce que chacun peut donner ou faire.

Les personnes responsables des fi nances paroissiales

Dans votre journal, l’enveloppe du denier de l’Église

C’est dans une église comble que notre archevêque Pascal Wintzer a été accueilli, pour une célébration installant la nouvelle paroisse.

Merci

La préparation et le bon dérou-lement de la célébration ont mobilisé de nombreux acteurs, pour les tâches matérielles, mais aussi les choristes, les musiciens, les enfants de chœur, les lecteurs, les rédac-teurs des différentes interven-tions.

Si les remerciements fusent de partout, c’est grâce à chacune et chacun de nous. Vous avez été à la hauteur de ce moment historique de la paroisse Sainte-Sabine en Niortais. Que cet investissement gratuit, qui a marqué tout un chacun, nous permette de mettre en exergue nos talents et que nous puissions raffermir notre communion pour toujours vivre en frères et sœurs pour la cause commune. Grand merci pour votre mobilisation, votre engagement et pour la réussite de ce grand jour.

Le curé Auguste Sambou

Quelques-uns des délégués pastoraux au côté du père Auguste et de la carte de la nouvelle paroisse.

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BaptêmesLilou Lalliot (Saint-Symphorien), Romane Baillon (Le Bourdet), Thibault Hurtaud (Saint-Symphorien), Gabriel Vacher (Frontenay), Joseph Sourzat (Prissé-la-Charrière), Hugo Vernon (Prissé-la-Charrière), Cyrielle Delion (Frontenay), Camille Bodin (Frontenay), Kilan, Loïc et Jany Bardoux (Saint-Symphorien).

MariagesMatthieu Caisse et Paola Kruch (Amuré), Delhphin Ehrensprerger et Sophie Bernard (Beauvoir).

SépulturesRaymonde Favrelière (Epannes), Françoise Lavaud née Moreau (Prahecq), Pierre Boutineau (Prahecq), René Boiroux (Marigny), Yvonne Crétin née Bureau (Marigny), Marie-Claude Raynaud, Marie-Louise Audineau née Bodinet (Arçais), René Martin (Brulain), Madeleine François née Nambot (Brulain), Odette Ollivier née Faucher (Brûlain), Jean Bergniard (Saint-Symphorien), René Laroche (Brûlain), Serge Baranger (Prahecq), Jean-Claude Forjac (Epannes), Claudette Poussard née Terrasson (Le Vanneau-Irleau), André Archambault (Fors), Georgette Arpin née Gatineau (Fors), Eric Berthouin (Prahecq), Jean-Pierre Bouchet (Vallans), Alain Braud (Saint-Hilaire), Monique Chambiron née Besson (Frontenay-R.R.), Suzanne Chauvin née Bouron (Marigny), Ghyslaine Clément (Saint-Hilaire), Andrée Cornuau née Bertrand (Prahecq), Alexandra Estiot (Saint-Hilaire), Henri Deguil (Prahecq), Robert Geanty (Prahecq), Gabrielle Genais (Granzay-Gript), Henri Geoffroy (Marigny), Yvonne Guerin née Morisset (Mauzé), Claude Guilbault (Beauvoir sur Niort), Gabrielle Guillot née Benoist (Mauzé), Alain Laudes (Belleville), Edith Lemoine née Rabault (Marigny), Claude Marteau (Brûlain), Yves Martin (Frontenay-R.R.), Jean Claude Mathé (Frontenay-R.R.), Marie-Josèphe Raballand née Voisin (Mauzé),Réjane Repain née Pélin (Beauvoir-sur-Niort), Jean Richard (Saint-Georges-de-Rex), Didier Rimbault (Saint-Symphorien), Jean-Claude Rossard (Beauvoir-sur-Niort), Jacqueline Rumillet née Rumillet (Mauzé).

L’organisation du diocèse en nouvelles grandes paroisses a modifi é la gestion des registres paroissiaux. Ceci peut engendrer quelques anomalies dans cette rubrique dont nous prions les familles concernées de bien vouloir nous excuser.

Nos joies, nos peines

Célébrations de PâquesLiturgies pénitentielles :- Vendredi 20 mars à 15 h à Fors et à 20 h à Beauvoir.- Mardi 31 mars à 18 h à Saint-Hilaire.Célébration des Rameaux :- Samedi 28 mars : messes à 18 h à Saint-Symphorien

et au Vanneau.- Dimanche 29 mars : messes à 10 h 30 à Prahecq et Beauvoir.

Assemblée dominicale à 10 h 30 à Saint-Hilaire.Lundi 30 mars : messe chrismale à 15 h à la cathédrale de Poitiers.Jeudi saint, 2 avril : messes à 18 h 30 à Saint-Symphorien et à la salle des fêtes de Saint-Hilaire.Vendredi saint, 3 avril : célébration œcuménique à 18 h 30 à Prahecq.Samedi saint, 4 avril : veillée pascale à 21 h à Marigny et Mauzé-sur-le-Mignon.Jour de Pâque, dimanche 5 avril : messes à 10 h 30 à Prahecq, Frontenay et Arçais.

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A la rencontre d’autres cultures“Si j’avais six mois de temps libre, je pense que je continuerais à voyager

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m’isoler très loin de toute agitation quotidienne et dépaysement total, voyage de méditation (ashram en Inde), retraite spirituelle dans un cadre

naturel (abbaye), etc.”Claire

Se reposer, faire plaisirMère de trois enfants, Fatima, qui arrive du Maroc, travaille comme agent de ser-vice en restauration. Entre enfants et travail, elle n’a guère le temps de s’arrê-ter ! “Voilà je vais vous dire comment je vais m’occuper si j’ai 6 mois de vacances : le premier mois je me repose et je m’occupe de moi, je reprends le sport, je pense à aller au sauna faire des mas-sages pour me détendre et oublier un peu le stress du boulot, partir un peu en voyage en Grèce. Et je voudrais passer plus de temps avec mes enfants, faire des

petites sorties, parce qu’avec le travail je n’avais pas le temps de faire des activités avec ma famille, alors je vais profi ter de ce temps libre pour faire plaisir.”

Fatima

Vers un chemin de beautéThérèse, femme très intériorisée, refl ète la relation vraie avec les êtres qu’elle rencontre. Aussi cela ne vous étonnera pas lorsqu’elle dit : “si j’avais six mois de temps je partirais à travers les pays où je voyagerais, pour rencontrer les hommes de toutes religions, civilisa-tions. Je voudrais découvrir leur être inté-rieur, ce lieu où règne la paix, le d i v i n , même si ils ne savent pas le nommer !En fait je voudrais découvrir dans les paysages, comme à travers le patri-moine de ces pays, toute la beauté exprimée. Je recherche cette beauté

naturelle et originelle, empreinte de Dieu, visage de la beauté de notre créateur qui fi t le ciel et la terre”.“Je voudrais vivre six mois de fraternité dans la paix extérieure et intérieure, che-min vers la Beauté”.

Thérèse

Micro-trottoir

Un rêve fou !

LE TEMPS

Six mois de liberté, pas de contrainte financière, que faites-vous de ce temps libre ?Dans un contexte mondial où l’argent est le maître mot, une lueur d’espoir dans ces témoignages qui démontrent que ce qui est premier, c’est le temps que l’on prend pour rencontrer les autres, la relation vraie, la découverte des cultures.

MéditationSavoir s’arrêterMichel Quoist

Tu n’as pas le temps de t’arrêter ?Sois loyal, il y a des moments de creux dans tes activités. Ne t’empresse pas de les combler par le bruit, un journal, une conversation, une présence…En attendant chez le coiffeur, ne te précipite pas sur un journal. Arrête-toi.Tu es dans le bus, serré par la foule, bercé par le bruit anonyme. Arrête ta rêverie.Le déjeuner n’est pas prêt, ne ressors pas “une minute” pour voir un camarade. Arrête-toi.Tu bénéfi cies d’un moment de silence, ne mets pas la radio ou la télévision. Arrête-toi…

Prendre le temps de t’arrêter, c’est pour prendre conscience de toi afi n de t’engager tout entier dans ta vie ;Accepter de t’arrêter, c’est accepter de te regarder ; et accepter de te regarder, c’est déjà t’engager, car c’est faire pénétrer l’esprit à l’intérieur de ta maison.Ne “tue pas le temps”, si restreint soit-il, il est providentiel ; le Seigneur y est présent ; Il t’invite à la réfl exion et à la décision pour devenir plus homme !

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7Diocèse

D ans la Bible, c’est bien souvent que nous trouvons le chiffre quarante :

quarante jours du déluge, quarante ans de marche des Hébreux au désert, quarante jours où Jésus s’est retiré au désert et même les quarante jours entre sa Résurrection et son Ascension au ciel ! Ce chiffre marque donc une durée qui veut permettre d’accom-plir un chemin vers une certaine perfection.Quarante jours, c’est plus qu’un mois et donc une durée qui devrait permettre da-vantage d’effi cacité. On ne change rien en un coup de cuillère à pot ! Pour obtenir la médaille d’or, les sportifs n’ont-ils pas be-soin d’un long entrainement de plusieurs années ? Ainsi, le peuple hébreu a pérégriné pendant quarante ans dans le désert afi n de se préparer à l’entrée en Terre promise. Mais il y a surtout les quarante jours et qua-rante nuits que Jésus a passés au désert pour

se préparer à sa mission. Aussi l’Église, en proposant à ses membres l’exemple du Christ dans son isolement au désert, se prépare à la célébration des solennités de Pâques par la purifi cation du cœur, par une pratique renouvelée de la vie chrétienne et par une attitude de pénitence.

C’est dire que nous ne pouvons considérer le carême comme une période quelconque, comme une répétition routinière que la litur-gie nous propose chaque année. Non ! C’est un temps unique, c’est un acte divin à saisir. Jésus passe à côté de nous et attend de nous, aujourd’hui et maintenant, un grand chan-gement pour être de vrais témoins de son amour. Sachons donc prendre le temps de profi ter de ce temps !

Père Philippe Decanter

Une question - Une réponse

Pourquoi le carême dure-t-il quarante jours ?

Isabelle Parmentier

Lucas regarde sa montre. La réunion s’éternise. Figé sur sa chaise, des fourmis dans les jambes, son esprit vagabonde.

Il a promis d’aller chercher les enfants à l’école, mais avant, il doit encore boucler un dossier, passer chez un client… ah, et aussi acheter du pain. Le téléphone ne cesse de vibrer au fond de sa poche. Quelle vie ! Il soupire. Un peu trop fort, sans doute, car un collègue l’interpelle : “Tu n’es pas d’ac-cord ?” -“Si, si, on peut peut-être conclure sur cette décision.” Le groupe approuve. La séance est levée. Comme un ressort, Lucas bondit. Top chrono : voir la secrétaire, ré-pondre aux courriels… ah, ce téléphone qui vibre encore ! Agacé, Lucas jette un œil sur son mobile. Un SMS de sa femme : “Mamie a fi ni de souffrir. Elle est partie. Viens vite. J’ai besoin de toi.”

Sonné, Lucas s’enferme dans son bureau. La secrétaire l’appelle mais il ne répond pas. Besoin soudain de solitude et de si-lence. Contemplant la pièce en désordre, il hésite. La plante verte est assoiffée, l’air tristement penché. Son premier geste est de lui donner à boire. Puis, il lève les yeux et se noie dans le ciel. “Mamie… !” Machinale-ment, il éteint l’ordinateur, range un peu les papiers épars. Ses gestes sont lents, il prend

son temps. Mamie remplit tout l’espace. Il n’a pas eu le temps de passer la voir à la clinique. Chaque jour, il se disait : “J’irai la voir demain”. Aujourd’hui, c’est trop tard. S’il avait su ! Il se fait mille reproches.

La pendule le rappelle à l’heure. “Mon Dieu, les enfants !” Il saute dans sa voiture mais sur la rocade, un bouchon s’est formé. Des travaux. Curieusement, Lucas ne s’énerve pas. Parti avec un peu d’avance, il n’est pas

en retard, décidé à savourer ces minutes. Il ira plus tard chez le client et la famille man-gera le pain de la veille. Le beau visage ridé de sa belle-mère l’habite. Tout n’a toujours pas été facile avec elle, mais il l’aimait et la respectait. Une bouffée d’émotion le saisit. Elle est partie trop vite, il aurait tant aimé lui dire merci et tant d’autres choses encore. Impatient de serrer sa femme dans ses bras, il voudrait être là pour l’écouter, la consoler dans son deuil. Oui, juste cela : être là, par-tager avec elle ce moment douloureux.

Enfi n la circulation se fait fl uide. Prenant de la vitesse, Lucas baisse sa vitre et laisse le vent gifl er son visage. Il veut vivre ! Prendre le temps de vivre pour aimer da-vantage. Non pas chan-ger de vie mais vivre autrement. De loin, il aperçoit les jumeaux jouant dans la cour de l’école, leur cartable vissé sur le dos. “Mon Dieu, comme ils sont beaux ! Est-ce que je les vois assez grandir ?” Leur cri de joie le fait tressaillir : “Papa ! Papa !” Ils sautent dans ses bras. Depuis quand Lucas n’a-t-il pas savouré un tel bonheur ?

C’est clair. Rien ne sert de courir, il faut aimer à point. La vie est trop courte pour passer à côté de l’essentiel. Que disent

nos agendas ? Pleins à ras bord, offrent-ils assez d’espaces de respiration ? Où sont nos priorités ? La frénésie du remplissage cache souvent une peur du vide. Boucher les trous revient à se boucher les yeux : la vérité est que nous allons tous mourir. Aucune boulimie n’empêchera jamais le temps d’accomplir son œuvre. Nous voilà devant le mystère de nos vies. Un exercice simple peut aider à voir clair. Remplacer dans nos expressions le mot “temps” par le mot “vie”. Bonne nouvelle qui change tout !

La publicité voudrait nous faire croire que le temps c’est de l’argent. Mensonge ! Le temps, c’est de la vie. Et si la vie n’a qu’un temps, on n’a qu’une vie. Dire qu’on n’a pas le temps, c’est avouer qu’on n’a pas de vie. Ou qu’on n’en a plus. Les paroles

de Jésus prennent une force étonnante : “Mon temps, nul ne le prend, c’est moi qui le donne.” “Celui qui veut garder son temps, le perdra. Qui perdra son temps à cause de moi le trouvera.” Et encore : “Pas de plus grand amour que de donner son temps pour ceux qu’on aime.” En vérité, l’appel à aimer est le plus fort. Dans notre marche vers Pâques, choisissons de respirer la vie à pleins poumons. À chaque seconde, c’est l’heure d’aimer !

Les saisons de la vie

Le temps d’aimer

LE TEMPS

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am“Rien ne sert de courir, il faut aimer à point. La vie est trop courte pour passer à côté de l’essentiel.”

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8 Diocèse PORTRAIT

Catherine Baudier

Donner du temps

Béatrice a toujours été passionnée par la formation et la transmission. Alors elle continue : “J’anime des groupes de jeunes parents ; je fais des formations à des enseignants, je suis à l’association JALMAV 1 où je suis coordinatrice de la formation des bénévoles”. Elle apprécie la dimension intergénérationnelle et interculturelle, c’est pourquoi elle s’implique aussi à Bien vieillir aux Trois cités, lieu de rencontres entre personnes âgées et étudiants étrangers.

Prendre le temps

A la retraite, il faut accepter d’avoir un rythme plus lent… et prendre le temps. Béatrice a des gestes conscients, elle oublie moins et elle savoure. “Je ne

goûte qu’un carré de chocolat avec mon café et je l’apprécie ! Ce sont les privilèges de la retraite : faire les choses lentement pour mieux les goûter, pouvoir regarder ces petites choses de la vie quotidienne qui sont belles. Moi ça me rend joyeuse ! C’est la joie de l’Évangile… de la rencontre, de l’écoute, de la relation. Les rencontres aussi me rendent joyeuse. Prendre le temps d’écouter l’autre et découvrir toute la richesse qu’il peut y avoir chez les autres et savoir remercier. Prendre le temps de prier, regarder ce qui est essentiel.”

Prendre du bon temps

La retraite, ça peut être un bon temps ! Béatrice s’en offre les moyens : “Les moments agréables, c’est faire de l’art fl oral, du vélo au bord de la mer, de l’aquazen, jouer avec ses petits enfants, aller voir un bon fi lm…” Sa santé l’a obligée à prendre soin d’elle, à se soigner. Cela lui a permis de voir la vie

autrement : “A la retraite… Bon, on n’est plus obligé de se lever tôt… Mais j’étais encore engagée pas mal alors j’ai appris à lâcher certaines choses.” Et puis, une fois par an, elle fait une semaine de retraite en silence. C’est important pour elle…Béatrice jongle avec l’inter-génération… entre son conjoint, sa maman âgée et ses petits enfants, il ne faut pas s’oublier ! Comment faire ? “Continuer à s’engager, et se rendre disponible à l’imprévu. Avoir un emploi du temps organisé mais rester souple. Prendre des temps de pause pour discerner ce qui est essentiel. La spiritualité ignacienne m’aide beau-coup pour être à la fois dans l’action, la contempla-tion, l’écoute, le discernement.” La retraite serait donc le temps de l’équilibre et de la souplesse ?

1 Jusqu’à la mort accompagner la vie

Recette d’une bonne retraiteBéatrice Bassoulet, 67 ans, mariée, a 4 enfants et 6 petits-enfants. Elle a fait toute sa carrière en lycée professionnel comme enseignante en sciences médico-sociales. Elle a préparé sa retraite en douceur. Rencontre.

En bref

Dominique Rouillier Paul Dupuis

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ille

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� Rassemblement de chorales

Tous les 4 ans, une rencontre nationale des chorales liturgiques s’orga-nise à Lourdes : les Ancolies. En 2015, ce sera les 7 et 8 novembre sur le thème : “Venez, adorons le Seigneur”. Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter Jean-Joël Pétorin au 06 81 42 18 70.

� Denier de l’Église 2015

Chaque année, l’Église catholique fait appel à la générosité de tous pour lui permettre de vivre sa mission, rémunérer ses prêtres et ses laïcs salariés. C’est la campagne du denier de l’Église. En 2015, dans le Poitou, le thème retenu est “Jésus-Christ donne du sens à nos vies. Je donne pour l’Église”.

Radio Accords, fondée en 1991 à l’initia-tive de Mgr Rozier, alors évêque de Poi-tiers, est devenue RCF Poitou depuis son intégration au sein du réseau des 63 radios chré-tiennes francophones. Tout le réseau RCF connaît depuis le début de l’année une cure de jouvence avec une nouvelle signature : “la joie se partage”. Tel est le souhait aus-

si de l’antenne poitevine : rejoindre plus d’auditeurs et leur partager des raisons

de vivre et de croire. Chaque jour, 4 h 30 d’émissions locales sont diffusées avec quelques nouveautés : un journal quoti-dien à 12 h, une émission spor-tive le lundi soir. D’autres nou-

veautés suivront.

� Nouveau “look” pour la radio RCF

� Deux diacres ordonnés

En ce début d’année 2015, notre dio-cèse a la joie de vivre deux ordinations diaconales. Le 17 janvier à Châtellerault, Mgr Pascal Wintzer a ordonné Domi-nique Rouiller, 55 ans, infi rmier hospi-talier, marié à Marie-Odile et père de 4 enfants. Et le 11 avril prochain à 15 h 30, en l’église abbatiale de Celles-sur-Belle, sera ordonné Paul Dupuis, 63 ans, ré-cemment retraité de l’agriculture, ma-rié à Annie, père de 3 enfants et 6 fois grand-père. Il sera le 53e diacre perma-nent ordonné dans notre diocèse.

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