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    F A C E B O O K U T I L I S E U N A L G O R IT H M E Q U I S E L E C T IO N N E L E SC O N T E N U S P E R T IN E N T S P O U R L E S U T l l I S A T E U R S . L E S M A R Q U E SS E P O S E N T D E S Q U E S T IO N S . l E G U ID E E N 1 0 R E P O N S E S .

    ue celles qui n'ont pas de pagefan levent le doigt. En 2011,elles ne sont plus tres nom-breuses, les grandes, les moyennesmais aussi les petites marques quin'ont pas encore leur page magique.Al'image de la decennie precedencelorsque les marquent ont decouvertles attraits du web, les marques seruent aujourd'hui sur Facebook,attirees tout autant par les chiffres

    astronomiques d'utilisateurs dureseau que par la promesse de pou-voir toucher individuellement lesconsommateurs et autres prospects.Unesorte de graal numerico-marke-ting qui serait a laportee de tous.Quimaisvoila.Cen'est evidemmentpas sisimple. C'est merne tres com-plique. Car a l'image de Googlequi aintroduit le Page Rank pour affinerla pertinence des liens sponsorises

    C8 MEWS. 39 . NOVEMBRE 2011

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    ornrnercialises par le moteur de re-herche, Facebook a m is au point ungorithme baptise quant a lui Edge-ank. Une formule mysterieuse,nt 1asimple existence montre quea gestion de la page fan est autrede regarder beatements pouces leves augmenter commede promesses de vente.ien sur Facebook, Google + ouwitter, ne fonctionne comme ail-eurs sur le web. Mieux - ou pire-,ne fonctionne sur ces supportsomme cela a fonctiorme dans laublicite et le marketing depuis un

    C'est pourquoi nousvons decide de deblayer le terrainreporidant aux dix questions

    - III ...

    uxquelles les marques devraientouvoir repondre avant de commu-iquer sur les reseaux sociaux,acebooken dedin?ien ne l'indique clairement a ceour. S'il est logique que la courbee croissance du nombre d'utilisa-eurs s'aplatit avec le temps, on nepas encore parler de declin,lus de 800 millions d'utilisateursdont 25 millions en France,% d'entre eux etant des utilisa-urs quotidiens, Le temps passe

    Facebook represente 15% duemps passe sur internet en France,qui relativise certaines previsionsessimistes. Certes, comme tous lesmpires, Facebook vacillera puis'effondrera un jour. Merne si cer-ains, comme Jeffrey Cole, directeuru Digital Future, predisent le com-encement de la chute dans cinqs, il est difficile de veritablementater ce moment.C'est d'autant mains evident quelus le temps passe, plus le groupest protege par sa taille, remarqueaurent Buanec, charge du socialedia de GroupM, qui ajoute qu'a'instar de Google, cette masse cri-ique lui permet egalement d'in-estir pour se sophistiquer et sendre d'autant plus indispensable,ornpliquant ainsi la tache de la

    T E S T & L E A R N : L ES E U L M O Y E N D ES ' A C C O M M O D E RD U E D G E R A N K .

    I N U T IL E D 'E S S A Y E RD E L E T R O M P E R : I l

    C H A N G E T O U TL E T E M P S .

    concurrence, "En 2004, Facebookc'etait "qui je suis ", en 2006 IIce queje fais II ~t aujourd'hui en 20.11, "ceque je suis au fil du temps ", resumeSebastien Genty, directeur adjointdu planning strategique de DDB.Cette sophistication a ere d'abordle fait de la volonte d'arneliorer leservice, Aujourd'hui, elle vient aussid'une volonte de couper l'herbe sousle pied de la concurrence. Face auxcercles d'amis de Google +, Face-book a affine le concept d'arni tandisque la time line s'est transforrneepour se garder de T'witter.Reste, comme Ie rappelle StephaneGuerry, dg de Duke Razorfish, que"pres de 6 millions d'utilisateursarnericains ont quitte Facebook eton connaitra le meme phenomeneen Europe". Si le site n'est plus for-cement le plus cool" pour les earlyadopters, iln'en reste pas moins quesa masse critique le protege pourencore quelque temps.Google + : pourquoi, pour qui?La nouvelle fonctionnalite socia Iedu leader du search n'en est qu'a sesbalbutiements. A peine sortie dustade beta et de l'entree sur invita-tion, ilest sans aucun doute trop totpour lui pre dire une reussite fu1gu-rante ou un piteux echec, Une pru-dence partagee par Ies observateursprofessionnels qui ont pourtant dumal a etre veritablernent optimistes.Google + n'est pas vraiment l'alter-native" gauchiste" qui est souvent al'origine d'une vague d'adhesion '),estime Sebastien Genty. De fait, ledernier bebe de Moutain View n'estpas vraiment comparable a un Mo-zilla, qui taille des croupieres a In-ternet Explorer ou Skype, qui avantd'etre avale par Microsoft, fut, a sesdebuts, lIne entreprise aussi inde-pendante qu'innovante.Cependant, pas plus que l'on nepeut predire aujourd'hui la mort de

    Iu,w.d.edqese

    L'Edgeranke st u n a lg o r i t h m e q u ig e r e I'e n g a g e m e n td u f an . I Ie vo lu e e nf on c ti on d e t ro i sv a r i a b l e s :U e - L e s c o re d ' a f f i-n i t e e n t re I 'u t il is a t e u re t I'e m e t t e u rWe - L e p o id s d ed u m e s s a ge e nf o n ct i o n d e l a n a tu red e s r e a c ti o n s d e su t il is a t e u rs ( j' a ir n e ,c o m m e n t a i r e s , e t c . )de - L e f a ct eu r t e m p sq u i e v o lu e e n f o n ct i o na u f u r e t a m e su re d el a d u r e e d ' e x p o si ti on .

    L I J:.t C)Coe

    Facebook, impossible d'etre sur del'echec de Google +. Le nouveauvenu dispose de quelques atouts, acommencer par Ies petits" +1 quifleurissent discreternent sous les re -sultats des requetes pour liker a lamode Google. Quant ala message-rie Grnail , elle constitue egalementun immense champ de possiblespour augmenter significativernentla taille de la population du service,Pour les agences, le problerne estencore tres theorique. Ce n'estpas encore a l'ordre du jour d'ouvrirGoogle + aux marques , rappelleMathieu Morgensztern, p-dg deDigitas France.Enfin, ilest interessant de voirqu'aussi bien Google que Facebookont pris conscience de l'importancedu design de leur service, puisque l'un comme l'autre ont recrutechez Apple pour relooker leur site",remarque Sebastien Genty.EdgeRank et comment s'enaccommoderL'EdgeRank est a Facebook, ceque le Page Rank est a Google. IIs'agit d'un algorithme qui permetau programme de selectionner lescontenus les plus pertinents pourles utilisateurs. Comme le systemede Google qui va defavoriser unemarque de chaussures achetant desliens sur des requetes de fleuristes,1a formule de Facebook va gererl'apparition ou non des messages surle mur de l'utilisateur en fonction del'interet que celui-ci y porte. L'Edge-Rank est une formule (evidernmentsecrete) qui prend en compte l'affi-nite avec la marque, le degre d'inte-raction entre le fan et I'ernetteurdes messages et le rythme auquelces messages sont envoyes. C'estl'engagement .de l'internaute al'egard de la marque qui est calculepar Facebook ", resume VanessaAlbeck, directeur du marketing dela regie Ad Connion. .Le resultat tres concret de ce filtreest que dans le pire des cas, seuls

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    7% des messages envoyes par unemarque peuvent etre Ius par lesfans. Ce qui relativise serieusementl'interet de recuperer des admi-rateurs par tous les moyens. Maiscomment faire alors pour se faireaimer, mais aussi pouvoir cornmu-niguer avec ses fans? Test andlearn ", commence par repondreDamien Vincent, directeur marketingde Facebook France. L'algorithmeevoluant en permanence, inutiled'essayer de jouer les apprentis sor-ciers pour chercher a le leurrer, Lameilleure et seule methode consistea creer des messages en etudiantsoigneusement leur compositionet leur capacite d'interaction puisa mesurer les retombees, II faut entenir compte pour recommencer enmodifiant les parametres problema-tiques et ajuster sa communication",poursuit Damien Vincent. Mais leplus important, ajoute-t-il, c'est denejamais oublierde mettre l'utilisa-teur au centre". Et ce n'est pas uneformule marketing creuse. Car surFacebook, plus que n' importe ou,c'est la valeur ajoutee qui comptebien plus que l'empathie. Nous ren-trons dans l'intimite des gens, celademande une extreme delicatesse,une delicatesse de masse", souligneSebastien Genty.L'Edge Rank a done pour conse-quence principale de donner a lafonction de community managerune importance crucial e..Loin d'etreun simple gentil animateur, voiremoderateur de page, il se trans-forme en pilote de la strategic decommunication de la marque versses fans. Pour bien maitriser sonEdge Rank, ilfaut notamment tenircompte de l'heure a laguelle vouspostez vos messages, car le tempsde reaction immediat est une don-nee importante. De merne la naturedes questions, le fait qu'elles soientouverte ou non, va changer sen-siblement les resultats, souligneRomain Vezirian, community mana-ger chez Publicis Consultants - NetIntelligenz.

    C o m m e l e sa lg o r i th m e s c h a ng e n tt o u t I e te m p s , i l fa l l te n v o ye r d e s m e s sa g esd i ff e re n ts a u xi n t er n a u te s e t m e s u re rle s re tombees. T o u te s t i m p o rt a nt , I 'h e u rea l aq u e ll e o n e n vo iel e s m e ss a g e s , I e t e m p sd e r ea c ti on .l a n a tu red e s q u e st i o n s , e tc . L ec om m u n a u ty m a n a g e ra ju s t e e n s u i t e s ac o m m u n ic a ti o n , L i nv r a i t r a v a il d e p i lo t e.t re s l o i n d u t ra v a ild e m o d e ra t eu r .

    page fan

    Que fa ir e d es fa ns?La course au nombre de fans estdonc inutile si elle n'est pas corn-pletee par une politi que de com-munication fine. Au-dela d'uneoperation de type concours desti-nee a declencher une vague d'adhe-sion, l'annonceur doit se demanderquelle relation ilva entretenir avecles tres nombreux perdants de saloterie, a ceux qui ontjoue par curio-site et merne aux gagnants d'un lotsymbolique.Le changement le plus importantqu'a apporte Facebook dans la com-munication publicitaire est certai-nement une nouvelle temporalite. Sur Facebook, il faut oublier lanotion de campagne. La relationavec les utilisateurs doit etre perrna-nente sans etre intrusive", expliqueDamien Vincent. Et voila commentdes annees de pratiques publicitairesconsistant a programmer l 'ernissiond'un message pendant une periodedonnee perd son sens et devient ob-solete. Pas facile a integrer, D'autantmoins que cette communicationdans la duree va evidemment varierselon les objectifs poursuivis. On neva pas utiliser les memes rythmesselon que l'on veut recommanderune cuisine ou une barre chocolatee.Pourtant dans les deux cas, ilfaudratrouver un moyen d'exister dans laduree sans lasser ni se faire trop rareau risque de disparaitre des murs.Reste qu'il est possible d'utiliser Face-book pour faire de la notoriere ens'appuyant sur la recommandationdes fans. Mais la encore, Ie doigteet la connaissance de la tolerancede sa cible sont des elements cru-ciaux de la reussite, Enfin, ilest unaspect psychologique de la relationagence/annonceur qu'il ne faut pasnegliger, Si la course au fan est eneffet absurde, Ie fait d 'atteindre cer-tains seuils est quand merne impor-tant pour les agences et les annon-ceurs. C'est beaucoup plus facile deconvaincre le client quand on luidit qu'il va parler a deux millionsde personnes plutot quia 40 000",remarque Stephane Amis, presidentde l'agence FullSix France. PourUGC qui vient d'enrichir sa based'une centaine de milliers de fansapres un concours permettant a l'und'entre eux de gagner une place decinema a vie, c'est aussi une taillecritique pour commencer a commu-niquer aupres d'un public dont onsait qu'il est amateur de cinema".

    CB NEWS. Ill. NOVEMBRE1011

    Nouveau Facebook. nouvellespossibilites?Presentee ala rentree, la nouvelleversion de Facebook ne vise pas seu-lement a contrer l'entree en lice deGoogle. Si la nouvelle presentationdu fil d'actualite est naturellement lapartie la plus visible avec la gestiondes degres d'arnitie, d'autres nou-veautes vont avoir el'importantesconsequences pour les marques. Laplus importante est l'Open Graphqui va permettre a Facebook d'allerrres au-dela du J'airne. Schema-tiguement, le principe est de per-mettre une interaction beaucoupplus importante entre le reseau et lesdivers objets" presents sur le web:video, images, texte, etc. Jusqu'apresent, le celebre bouton Like resu-mait l 'appreciation qu'un utilisateurpouvait faire de ces contenus. Dansla nouvelle version, ilest possible derernplacer Ie bouton j'aime parj'ecoute au je regarde . Sous lecontrole de Facebook, ilva etre pos-sible d'affiner encore ce vocabulaireen fonction des produits, je cui-sine au je conduis pouvant parexemple etre employe. Avec la nou-velle version, est apparue la men-tion X personnes en parlent quicorrespond au taux d'engagementde la page, c'est-a-dire au nombrede personnes ayant interragi, ce quirelativise absolument la course auxfans", note Sandrine Plasseraud, dgde l'agence We Are Social.On entre dans le web semantiquedans lequelles interactions ne sefont plus entre des combinaisonsde caracteres qui forment des mots,mais entre des mots qui ont unsens, detaille Laurent Buanec. Unchamp de possibles que certainsn'hesitent pas a qualifier de "webintelligent. Reste que Facebook estentre dans une phase d'evolution en-core plus rapide que d'habitude. L'al-gorithme change tres frequemmentet rend le travail des specialistes par-ticulierement delicat. Il faut savoirque le QG europeen de Facebookest en lrlande Ott se trouvent essen-tiellement des commerciaux alorsque la technique est en Californie,et visiblement ils ne se parlent pasautant qu'ils devraient, ce qui abou-tit parfois a des guidelines un peubrumeuses '> , cons tate un commu-nity manager,

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    Aces fonctionnalites, s'ajoutent lapossibilire d'integration d'applica-tions directernent dans la time linedes utilisateurs, Deezer qui fait par-tie des premiers sites choisis pourlancer cette fonctionnalite peut ain-si perrnettre a ses abormes de par-tager en direct les musiques qu'ilsecoutent. Cela nous permet delancer Deezer dans le monde entierinstantanernent, resume Axel Dau-chez le patron de la plateforme departage et d'ecoute musicale. Resteque tout n'est pas encore parfaite-ment au point et que -les utilisateurspeuvent le cons tater - le systerne evo-luetres vite sans toujours une grandclarte, Us ant du mal a rnaitriser unoutil qui grandit a cette vitesse, sou-ligne un patron d'agence qui regrettepar ailleurs que pour l'Europe et laFrance en particulier, les relationsavec le s partenaires professionnelsscient peu efficaces.A la recherche des Digital MumsLa menagere de mains de 50 ans quia fait le s b ea ux jours des etudes etpermis de ca1culer le GRP pendantdes annees a mute. Elle s'esttrans-forrnee en Digital Mum, toujoursmenagere, toujours de moins de50 ans, mais desorrnais rivee a sonordinateur et a son mobile. Ellessont responsables de 80 % desachats du menages et aujourd'huielles sont presentes sur le search, leshopping, elles font du chat et lIespartagent leurs avis et leurs expe-riences , indique Beatrice de Rivet,directrice generale de l'agence PlanNet. L'arrivee de l'enfant est unmoment crucial de leur vie digitale,puisque c'est a ce moment que cesfemmes se branchent sur le webpour s'informer, apprendre et parta-ger les experiences. "En 2010, 72%des mamans internautes etaientactives sur Facebook en France etelles y passent en moyenne 7h parsernaine , indique Mathieu Le-poutre, directeur du pole Socialysed'Havas Digital. Autant dire qu'il y ad e 1a r e ss ou rc e pour les marques.Si Facebook est evidernment unpoint de rencontre important, ilestloin d'etre le seul. Les centaines deforums de Doctissimo, Aufeminin etautres volent des milliers de conver-sations se developper, Un point decontact pour les marques qui doiventcependant prendre de grandesprecautions. 11est tres difficile des'inserer dans une conversation sur

    7 2 % D E S D I G IT A LM U M S E T A I E N TA C T IV E S S U R

    F A C E B O O K E N 2 0 1 0 ,E T Y P A S S A IE N T

    7 H P A R S E M A IN E .

    . .~ tI'

    Docrissimo, remarque Beatrice Ri-vet. La encore, les regles de la bien-seance numeriques s'imposent. Surles forums comme sur tout le websocial, l 'important est d 'e tre re ac -tif, et peut-etre encore plus sur lesforums specialises, carvos interlocu-teurs attendent beaucoup de vo us ",souligne Davy Tessier, directeur del'agence de marketing conversa-tionnel Disko qui rappelle dans cesechanges en ligne, 80 % des ele-ments de reponses se trouvent dans20% des sujets "..Un tiers d'entree ll es d ev iennen t fans d'une marqueaumois 1oisparmois ..J J y a-t-il une vie sans Facebook?Tour le monde sur Facebook? Cen'est pas loin d 'etre v ra i, m ais est-cebien toujours necessaire. "IInousarrive d'entendre un patron de fi-Hale nous dire: rna direction inter-national m'a dernande d'aller surFacebook, qu'est ce que vous pou-vez faire pour moi ? , raconte Lau-rent Buanec de GroupM ..Difficiledans ce cas d'etre ires efficace ..Toutdepend de la nature de la commu-nication, de l'engagement desire dela part des internautes, IIest evidentqu'une marque de food aura un dis-cours tres different d'un cuisiniste aud'un fabricant de centrale nucleairedesireux de rassurer la populationsur la securite de ses installations.Tout depend en fait de la volonte

    de la marque d'echanger avec sesclients ou prospect. "Tout ce qui estde l'ordre du "top-down" est a pros-crire. Si vous ne posez pas de ques-tions, S 1 vous n'entendez pas ce que1'0nvous dit, et si vous n'en tenez pascompte, i1 est en effet inutile de com-muniquer sur Facebook, remarqueStanislas Magniant, directeur de Pu-blicis Consultants -Net Intelligenz.La encore l'Edge Rank et la nouvellepresentation du site vont certai-nement jouer sur la strategie desmarques. "IIva y avoir un ecremageencore plus fort descontenus car lefiltre est de plus en plus [in, pour-suit Stanislas Magniant. A ne plusapparaitre sur le fil d'actualite desfans ou supposes tels rnalgre desinvestissements consequents, cer-tains annonceurs risquent de recon-siderer leurs strategie,Pour autant, on peut utiliser Face-book de plusieurs manieres. D'unepart Ie s formats display, pour ne pasetre tre s creatifs n 'en sorrt pas moinsefficaces notamment pour pousserdes pages fans. Celafonctionne surle m ern e p rin cip e que les Adwordsde Google: si on ne me voit pasnaturellement, je peux acheter del 'espace pour revenir sur les pages ",indique un specialiste, Ces actuali-tes sponsorisees comme les definitFacebook, qui se vendent soit au elicsoit au cout pour mille, sont en toutcas vantees par les dirigeants dugroupe comme un puissant accelera-teur de communication. Elles sont3 a 7 fois plus c liq ue es q u'u n formatc la ss iq ue " , assure Damien Vincent.Et si les formats display proposes parle site ne permettent pas vrairnentune grande creativite publicitaire,cela n'empeche pas Facebook d'etredevenu le premier vendeur de sesformats publicitaires au monde de-vant les Yahoo! et MSN .Geolocalisation t O U va-t-on?Une grande partie de l'avenir dumedia social se trouve dans lamobilite ..Environ 350 millionsd'utilisateurs de Facebook seconnectent a partir d'un telephoneet ce chiffre ne pourra qu'augmen-tel'. D'autant que si le site met adisposition de ses utilisateurs uneapplication iPhone, n a tarde a enfaire de merne pour l'iPad qui vientseulement de se voir officiellementconnecte au reseau, Jusqu'a presentla geolocalisation n'a pas ete le pointle plus fort de Facebook. "Places",

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    le service de check equivalent aFoursquare est un four, estime unpatron d'agence. Hormis la pointedes early adopters, les utilisateursrechignent a preciser leur positiongeographique et encore mains a Iefairepour beneficier d'avantagescornmerciaux. Et pourtant, c'estLIn enorrne potentiel, notammentpour le reseau d e distribution. Celapeut devenir l'outil ideal pour com-muniquer autour d'un point devente. Imaginez une Fnac informantses clients de ses animations, debarset promotions dans son environne-ment immediat, estime MathieuMorgensztern.UGC, qui vient avec l'aide deTBWA 365 de lancer un concourspour faire gagner - entre autres-une place de cinema a vie, envisagel'utilisation de Facebook sous l'anglegeolocalise. "Pour nous il s'agitavant tout d'offrir un service a nosclients. Le cinema est par natureune passion qui se partage. Quaide plus naturel quand vous achetezune place de le dire a vas amis quipeuvent ainsi vous rejoindre? Derneme, cela nous permet d'infor-mer le public sur l'actualite de nossalles, explique Raphael Ancellin,Communauty manager d'UGC. Surmobile, plus encore que sur le webfixe, I'important est de mettre l'uti-lisateur au centre de l'experience etde se demander avant tout quel estson benefice", insisre Damien Vin-cent. De l'avis general, la force derecommandation que per met le re-seau social devrait etre demultiplieepar son utilisation hors du domicile,a condition la encore, d'etre d'unedelicatesse extreme pour ne pasdonner l'impression d'espionner leconsommateur.

    !ON

    O N P E U T D E J AA C H E T E R D E S

    P R O D U I T S D E L AR E D O U T E A V E CD E S " F A C E B O O KC R E D IT S " , D E

    L 'A R G E N T V IR T U E l .

    Let's Tweet again?Parti comme une trainee de poudre,le phenomene TWitter ne s'est pasarrete, mais sur le plan publicitaire,les promesses n'ont pas ere tenues ...en France. Si les Etats-Unis ont tresvite adopte la plateforrne de microblogging, les Francais ant du mal as'en servir massivement, Du coup,les operations de communicationqu'elle permet n'ont pas vraimentete lancees, Pour Laurent Buanec, deGroupM, Ia France a rate le cachede Twitter. Peut -etre en raison d'unedifficulte d'utilisation. Et commedans le merne temps, Facebook s'est"twitterise", ily a peu de chances queles chases changent vraiment.A l'evidence, si Twitter beneficied'une enorrne notoriete, en particu-lier depuis l'affaire DSK, le servicesemble surtout etre populaire chezles professionnels de l'information.Une cause perdue pour Ies marques?Pas du tout, s'enthousiasme Ma-thieu Morgensztern. Pour le patronde Digitas en France, s'il est vrai qu'ily a un grand delta entre la noto-riete et l'usage de TWitter, il ne faitaucun doute que ce service a un tresgrand avenir: je ne doute pas uneseconde que ce sera une deferlanre,car le twitt permet une relation nu-merique totalement decomplexee,sans formalisme, immediate, dont

    . . -.

    L e s i n t er n a ut es . d e jai d e n ti fi es e n f o n c ti o nd e l e u rs a c h a t s , I e s e n te n p lu s dorenavant p a rl e u r s f r e q u e n t a t io n s ,l e u r s qou ts e t l e u r sc o u le u rs , e tc . l eu r p r o fi lc o rn p le t. e n s om m e .L e n 2 v e p o u r l e sm a r q u es q u i p e u ve n ta i n s i c i b le r i n d iv i d u e l-l em e n t l eu r s p r o d ui tss a n s r is q ue r d e t a p e ra c o t e .

    les marques devront savoir jouer .>Et Mathieu Morgensztern d'ajouterque la derniere mise a jour du sys-terne d'exploitation d'Apple pourl'iPhone, va permettre de pousserencore plus l'usage de Twitter surces smartphones. En attendant, c'estsurtout la fonction service apres-ventes et relation client qui semblese detacher parmi les usages com-merciaux de ce service.Comment passer du fan aucommerceNe C0111l11en reseau social d'etu-diant, Facebook va-t-il finir commela plus grande plateforme com-merciale du monde ? Les recentesnouveautes presentees par MarkZuckerberg permettent en tout casd'envisager cet avenir. L'Open Graph,la nouvelle fan page et les autresavancees techniques vont permettreaux marques d'ouvrir des extensionsde leurs boutiques en ligne sur Face-book. Amazon propose a se s clientsLIneboutique personnalisee qui vas'organiser non seulement autourde leurs gouts, identifies par leursachats passes, mais aussi par les inte-ractions avec les amis e t le s contenusvus, entendus commentes, parta-ges et likes" par le consommateur,Dans une philosophie plus orienteevers le service, Voyage SNCF suggerede partager les achats de billetspour perrnettre aux compagnonsde voyage de reserver des places voi-sines. Ainsi, si Facebook est un acce-lerateur de consommation physique- 41 % des utilisateurs exposes a lafan page d'Oasis se sont declares plusenclins a acheter ces jus de fruit - i l sepourrait bien que dans son processusd'evolution permanente, Facebooksernette aussi a englober les boutiquesde ses marques,La montee en puissance des Face-book Credits, cette monnaie vir-tuelle qui est pour l'heure princi-palernent utilisee pour acheter desprcduits virtuels dans les jeux enligne, pourrait bien accelerer le pro-cessus. La Redoute a deja ainsi offertdes credits, utilisables sur le reseau,a ses clients les plus prompts a reagira une operation de promotion. Avecplus de 800 millions d'utilisateurspotentiels, la monnaie Facebookpourrait bien finir rejoindre Ie dollaret l'euro dans le panier mondial. Passur que