MARIJO PRESENTE

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MARIJO PRESENTE. BARCELONE. 5 - GAÜDI. - PowerPoint PPT Presentation

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MARIJO

PRESENTE

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BARCELONE

5 - GAÜDI

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C’est en juin 1852 que Gaüdi, issu d’une famille modeste, vit le jour à Réus, en Catalonia Il étudia à Barcelone et obtint son diplôme d’architecte en 1878. Il s’y installa et il marqua considérablement le paysage de cette ville. A sa mort il laissa une grande œuvre inachevée qui se poursuit de nos jours, la Sagrada Familia, nous ramenant par la durée de son chantier, au temps des grandes cathédrales du Moyen-âge…D’abord influencé par Viollet-le-Duc, il s’en éloigna rapidement pour créer un style bien à lui, largement tributaire de la nature. Grand designer, il toucha à tout ce qui pouvait s’intégrer dans l’univers de la construction: fer forgé, ameublement, céramique, mosaïque, vitraux, etc. Il créait ses modèles et supervisait la réalisation du début à la fin.Par ailleurs fervent nationaliste, il n’hésitait pas à braver l’interdiction de parler Catalan en public. Plus tard il mit la même ardeur pour exprimer sa ferveur catholique.

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En réaction au phénomène de

l’industrialisation, Gaüdi chercha

l’inspiration dans la nature :

squelette de serpent, alvéoles

d’une ruche d’abeilles,

carapace de tortue… Mais, son

inspiration préférée lui vint

des paysages marins et on le

retrouve notamment dans la

Casa Batllo et la Casa Mila.Dans ses

réalisations il s’appliqua à intégrer des matériaux

nouveaux comme l’acier, le verre, la céramique, à ceux plus traditionnels de la pierre et du

bois.

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Pour tout projet, Gaüdi commençait toujours par

créer une maquette en trois dimensions. On voit en haut

celle de la Casa Mila ou Perdrera, complétée par celle de ses cheminées. L’absence totale de symétrie est l’une

des grandes caractéristiques de ce créateur.

En bas, la maquette du grenier rappelant le squelette

du serpent avec ses arcs paraboliques.

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L’ergonomie fut un souci constant de Gaüdi. Cela s’appliqua aussi bien dans des accessoires comme ces

poignées diverses que dans le mobilier qui devait s’adapter au corps humain.

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Le souci de l’ergonomie dans la conception des sièges…

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D’inspiration indienne et

japonaise, la Casa Vicens fut

parmi les premières

réalisations de Gaüdi de 1883 à 1888, recouverte de magnifiques azulejos vitrifiés verts et blancs.

A remarquer les grilles de fer forgé avec leurs élégants motifs de feuilles de palmier.

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C’est une haute construction aux allures un peu vénitiennes, réalisée cependant avec une pierre d’aspect sévère. Sur cette carte postale de 1910, remarquons le dessin de fer forgé qui surmonte les deux arcs

paraboliques des portes d’entrée et de sortie, particulièrement recherché. Et

l’on retrouve déjà, sur les toits, la fantaisie des cheminées recouvertes

de céramique.

Si la Casa Vicens fut le premier projet de Gaüdi, le Palacio Güell construit entre 1886 et 1888 pour le Comte

Eusebo Güell fut sa première grande création… Elle devait accueillir outre des visiteurs célèbres, des réunions

politiques et des concerts…

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La Casa Calvet fut construite de 1898 à 1900

pour un industriel du textile. Elle comprend

quatre étages, le rez-de-chaussée devant être réservé au commerce

ainsi que la cave. Cette construction d’influence

baroque présente déjà des éléments de la nature :

balcons en forme de trèfles, tribune présidant l’entrée avec des reliefs

présentant différents types de champignons, tout en rondeurs pour

rompre la monotonie de la façade. Les pierres brutes contribuent, elles aussi, à

éviter l’uniformité.

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Les arbres du Passeig De Gracia empêchent d’avoir

le recul suffisant pour photographier dans son entier la Casa Batllo qui fut érigée entre 1904 et 1906. La façade ondulée recouverte de verre et de céramique, sous l’effet du soleil, donne l’impression de vagues en mouvement. Les balcons font preuve d’une rare élégance. Au

premier étage , une immense véranda à la structure de pierre et garnie de vitraux est

particulièrement spectaculaire…

Pourtant, malgré cette profusion de décorations,

cet édifice dégage une impression de légèreté.

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Gaüdi n’a sans doute pas laissé de traces de ce qui l’a inspiré pour le détail de la façade. Les interprétations sont donc variées. Les uns y voient le combat de Saint-Georges contre le dragon : la partie supérieure avec ses tuiles de céramique en forme d’écailles représente le dragon, la tour semi-circulaire, l’épée, les balcons, les os, les crânes et les tendons du saurien. Pour d’autres, plus romantiques, c’est une allégorie du Carnaval : le toit terrasse devient chapeau d’Arlequin et les balcons des masques, les colonnes, les os d’un déguisement de la mort et les multiples décorations de céramique qui cascadent sur la façade, les confettis…

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Tout ondule : le plafond et son luminaire, le faîte d’une porte, la

cheminée en forme de champignon…

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Le propriétaire s’était réservé le premier étage pour son habitation et la

décoration en est d’autant plus recherchée... Ici la

partie véranda.

Josep Batllo I Casanovas

pensait démollir le bâtiment de

1877 mais il n’obtint pas le permis de la

ville. Gaüdi dut donc créer un édifice à peu

près nouveau à partir de

l’immeuble original!

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Toujours l’ondulation et ci-dessus l’ingénieux système de ventilation!

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Sortie sur une terrasse permettant de contempler la façade arrière de l’immeuble.

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Les spectaculaires cheminées de

Gaüdi!

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Ci-dessus l’ascenseur et à droite la cour intérieure qui a été agrandie pour donner

plus de lumière. Le revêtement de céramique

passe du gris perle au bleu cobalt à mesure qu’il

s’élève vers la claire-voie pour obtenir une répartition

équitable de la lumière…

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A l’étage supérieur, surtout fréquenté

par le personnel, on retrouve les arches

inspirées du squelette de

serpent…

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La Casa Mila ou Perdrera est un autre immeuble très souvent visité. C’est le dernier immeuble de logements construit par Gaüdi et il fut réalisé de 1906 à 1910 pour Pere Mila I Camps qui souhaitait voir surpasser tout ce qui avait été construit au préalable! Le propriétaire choisit le Passeig de Gracia pour faire édifier cet immeuble de six étages, car c’était une voie très en vogue à cette époque-là, occupée surtout par la haute bourgeoisie… Le propriétaire souhaitait habiter l’appartement principal alors que le reste serait loué.La façade offre une magnifique masse ondulante représentant une falaise de bord de mer. Elle est ornée de balcons en fer forgé aux riches décors de formes végétales. Les appartements s’étendent le long de la façade et de deux patios circulaires.

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La Casa Milà ou Perdrera.

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Cour intérieure

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Encore plus importants qu’a la Casa Batllo, les 270 arcs paraboliques des combles, en

forme de huit! Ils abritaient à l’origine

les lavoirs de la propriété.

Désormais, c’est l’espace Gaüdi qui,

avec dessins, photos, mobilier,

maquettes, documents

audiovisuels, explique la vie du

créateur, son contexte, son

évolution, etc..

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On retrouve l’originalité des

cheminées. Là, elles font évoquer des géants casqués…

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Le Parc Güell est une œuvre urbanistique de Gaüdi, malheureusement inachevée, sur une commande d’Eusebi Güell. Seules quelques constructions furent terminées. Le projet prévoyait un lotissement d’une soixantaine de parcelles avec une grande zone verte commune. Les constructions commencèrent en 1900 et s’arrêtèrent en 1914. Le projet fut un échec car seules deux parcelles furent vendues. On construisit les trois croix qui devaient marquer l’emplacement d’une chapelle, les deux pavillons d’entrée, les murs de contention et toute l’infrastructure ainsi que les voies d’accès d’une grande place soutenue par une salle hypostyle aux quatre-vingt-quatre colonnes. A la mort d’Eusebi Güell, en 1918, ses héritiers vendirent le tout à la ville de Barcelone qui en fit un grand parc urbain.

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A gauche, les constructions encadrant l’entrée principale.

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Grottes et passages voûtés…

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Recouverts de morceaux de céramique

divers, les bancs parapet qui bordent la

place forment des méandres, recoins,

petits espaces privés…

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La place et les colonnes de la salle

hypostyle.

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De l’entrée, l’accès à la salle hypostyle par un grand

escalier séparé en deux par un jet d’eau et un dragon

flamboyant…

La nuit tombante rend les

photographies

difficiles…

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Détails des constructions encadrant l’entrée. Sur les

grilles, on retrouve les feuilles de palmiers de la Casa Vicens…

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C’est en 1869 que le fondateur de l’Associö Josefina, dédiée à la dévotion à Saint-Joseph, eut l’idée de faire ériger un temple sous le vocable de la Sagrada Familia, la Sainte-Famille. Josep M. Bocabella acheta lui-même le terrain et commença à bâtir une église néogothique qui devait devenir une cathédrale des pauvres… L’objectif se transforma à mesure de l’avancée des travaux, alors que le catalanisme plus conservateur s’identifiait à ce projet. Le premier architecte fut Francesc Paula Villar mais des différents survinrent avec le promoteur et il fut remercié. C’est alors qu’Antoni Gaüdi fut recruté. Il termina la crypte et présenta un nouveau projet ambitieux : construire une cathédrale avec une grande tour de 170 m. représentant le Christ! Il s’attaqua à la première façade en 1891. A sa mort, le premier des quatre clochers était terminé. Les trois autres furent construits par la suite. La façade de la Nativité et l’abside étaient également achevées.

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La Sagrada Familia est une véritable bible de pierre.

C’est une synthèse de tout le savoir architectural de

Gaüdi. Terminée, elle devrait offrir à la vue dix-

huit tours dont douze représentant les apôtres, quatre, les évangélistes, une, la Vierge Marie et la

grande flèche, le Christ. La construction fut

interrompue une première fois entre 1914 et 1918 par manque de moyens et en 1936 lorsque l’atelier de

Gaüdi et la crypte furent la proie des flammes. Elle fut reprise en 1952 avec les plans et maquettes de

l’architecte. L’intérieur devrait être terminé en

2010 mais la totalité dans une trentaine d’années, si

tout suit son cours normal… Trois cents personnes y

travaillent en permanence!

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La façade de la Nativité réalisée

sous la supervision de

Gaüdi lui-même. Ci-haut, la fuite en

Egypte.

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La façade de la Crucifixion, beaucoup

plus sobre que la première dans sa

réalisation… On a, toutefois, suivi les ébauches de Gaüdi

qui avait voulu cette opposition. Pour lui,

le dépouillement incarnait la désolation

et la douleur de la mort du Christ.

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La voûte repose sur des colonnes inclinées dont les branches soutiennent les petits segments d’arcs hyperboliques chers au

créateur, donnant l’impression des arbres

d’une forêt. C’est toujours l’omniprésence de la nature

dans l’œuvre de Gaüdi!!!

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Aperçus lorsque l’on se trouve dans les escaliers

d’un clocher.

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Ameublement conçu par Gaüdi mais qui ne sera pas utilisé

avec la nouvelle liturgie d’après le concile!

Chaire et confessionnal

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Antoni Gaüdi fut renversé par un tramway en 1926 et mourut peu après. Il

fut enterré dans la crypte de la Sagrada Familia.Très contesté de son

vivant, il est maintenant reconnu tant par les

professionnels que par le grand public qui se 

presse pour visiter ses réalisations. Ce fut un

créateur passionné, admirateur de la nature qui lui imposait ses lois,

perfectionniste et exigeant pour ceux qui travaillaient pour lui…

Reconnu comme un grand catholique, un procès en

béatification a été introduit au Vatican en

2003, certains documents lui prêtant des dons

mystiques.

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Musique : Study - Andrès Ségovia

Sources d’information : sur place, gaudidesigner.com, La Route du Modernisme Barcelone,

Photos personnelles lorsque non identifiées

Conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Septembre 2009

[email protected]

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AU REVOIR

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