MARIJO PRESENTE

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MARIJO PRESENTE. BARCELONE. 4 – Routa del Modernisme. Francesc Fontbona , critique d’art, considère que « le Modernisme est devenu comme une parole magique au sein de la culture catalane ». Mais dans le temps cette façon de penser et de créer a causé autant d’amour que de haine! - PowerPoint PPT Presentation

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PRESENTE

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BARCELON

E4 – Routa del Modernisme

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Francesc Fontbona, critique d’art, considère que « le Modernisme est devenu comme une parole magique au sein de la culture catalane ». Mais dans le temps cette façon de penser et de créer a causé autant d’amour que de haine!

Le Modernisme naquit au début des années 1880 quand des architectes visionnaires et d’avant-garde commencèrent à créer différemment de leurs confrères. Ils recherchaient à la fois la modernité et la régénération des styles anciens. Un noyau d’intellectuels proches de la revue l’Avens ne s’est alors pas limité à l’architecture mais aussi à la peinture, la sculpture, aux métiers artisanaux et à toutes sortes d’arts graphiques. Il y eut cependant, un groupe de promoteurs possédant l’argent nécessaire qui s’intéressa au mouvement qui se termina entre 1910 et 1914. Le Noucentrisme qui suivit la période du Modernisme se montra virulent à son égard et pendant des années ce fut le mépris généralisé. Ce n’est qu’en 1968 que le courant commença à s’inverser.

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Même si elle est plus tardive, nous commençons notre promenade par l’Arc de triomf. Il fut conçu par

Josep Villaseca pour présider à l’entrée de

l’enceinte de l’Exposition universelle de 1988. Il est réalisé en briques rouges

avec des sculptures de pierre représentant les allégories de l’industrie,

des artisans et du commerce. Mais pourquoi

les chauve-souris ?

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Els 4 gats, célèbre brasserie moderniste, située au bas de la Casa Marti néogothique, fut l’un des épicentres culturels et artistiques de la fin du XIXe et du début du XXe. Ramon Casas, Albaniz, Pablo Picasso et bien d’autres artistes en furent des habitués. Le premier paya même de sa poche le mobilier médiéval et les lustres circulaires ainsi que le tableau où on le voit avec le propriétaire du bar Pere Romeu, pédalant sur un tandem…

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A gauche

, le tandem; en bas, des

dessins de

Picasso!

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Sur Las Ramblas, la Casa Doctor Genova

a été conçue par Enric Sagne. Il lui donna un petit air gothique avec sa grande fenêtre

centrale. De jolies mosaïques bleutées

contribuent à l’embellir. Elle

abritait une pharmacie jusqu’en

1974. C’est maintenant un bar à

tapas basques.

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Déjà remarqués dans un diaporama précédent, sur Las Ramblas, citons le Gran Teatre

del Liceu, reconstruit après l’incendie de 1861 avec comme caractéristique ces trois grandes fenêtres, le Palau de la Virreina

bon exemple de l’influence française au XVIIIe siècle,

l’immeuble aux parapluies et le mercat de la Boqueria.

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Sur Via Laïetana, voici l’immeuble du Gremi del Velers, siège du corps de métier des industries de la

soie depuis 1764. C’est un magnifique bâtiment garni de sgraffites qui représentent des atlantes et

des cariatides.

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Une visite à ne pas manquer est celle du Palau de la Musica Catalana. C’est l’une des plus belles manifestations du Modernisme à cause de son « architecture brillante, hardie et somptueusement décorée » (Guide de la Route du Modernisme Barcelone). L’Orfeo Catalan en passa commande en 1904 à l’architecte Luis Domènech I Montaner et la première pierre fut posée en 1905. Le bâtiment fut construit à la place d’un ancien couvent, très à l’étroit, sans possibilité d’agrandissement à cause du prix trop élevé des terrains adjacents. L’architecte dut composer avec cette contrainte pour loger un vaste auditorium entre les rues étroites qui ne permettent pas d’admirer vraiment l’édifice de l’extérieur, y construire une scène suffisamment vaste et trouver des espaces pour accueillir bureaux et archives… Ce n’est qu’en 2003, l’église du couvent ayant été démolie, que l’on put construire une place permettant d’admirer la verrière que Domènech avait conçue. Inauguré en 1908, le Palau de la Musica catalana fut inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1997.

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Cette façade a été entièrement recouverte

d’un revêtement transparent afin de la

protéger sans masquer la façade, notamment

les grandes verrières de l’auditorium en haut.

Ci-dessous, pilier arborescent supportant une sorte de tourelle de

l’ajout récent.

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A l’angle du bâtiment, une allégorie représentant

la musique populaire. Deux enfants et deux vieillards

embrassent une nymphe alors que St-Georges les protège avec

le drapeau catalan.

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L’étroitesse de la rue à l’extrémité du

bâtiment ne permet pas des photos

complètes. En haut, cette série de

colonnes décorées de mosaïques ornent un balcon et en bas , au niveau d’une autre

entrée, de plus larges piliers encadrent la porte principale et

des baies vitrées. On y retrouve de curieux guichets très petits et

non utilisés de nos jours.

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A l’intérieur, les photos sont, malheureusement,

interdites. C’est avec des cartes postales scannées

que je vous donne une idée de l’auditorium.

C’est une salle très claire dans la journée grâce à des baies vitrées qui la bordent. Le plafond est constitué d’un semis de

fleurs en céramique entre les poutres. Le grand

plafonnier en vitrail est décoré de bustes de

femmes et, comme les verrières, de motifs

floraux. Une galerie aux minces colonnettes en fait

le tour. La scène est entourée de ces dames

revêtues de costumes de différentes régions de

l’Espagne.

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Dans le quartier de l’Example, le Passeig de Gracia est un large boulevard sur lequel on retrouve à la fois des maisons particulières, des boutiques , des bureaux, des banques, des cinémas, des bars… C’est un peu les Champs-Elysées de Madrid. Là, nous pouvons admirer une multitude de constructions créées par les architectes du Modernisme. Pourtant, à l’origine, ce n’était qu’un chemin de terre qui reliait la ville au village de Gracia! En 1827, le chemin fut bordé d’arbres et en 1852, on y installa les premiers lampadaires à gaz. Un tramway tiré par un cheval fit son apparition en 1872 et c’est à partir de 1890 que l’avenue devint un voie résidentielle pour les bourgeois aisés de Barcelone. Les architectes rivalisèrent alors d’originalité pour créer les plus belles demeures sous le signe du Modernisme. Bien sûr, nous ne pouvons en montrer que quelques-unes…

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C’est en 1906 que Pere Falques

imagina ces bancs-fanaux qui ornent le Passeig de Gracia, au nombre de 31.

Gaüdi, pour sa part, créa les carreaux

hexagonaux que la ville a repris en 2002 pour ses

trottoirs. Si on les regarde par groupe

de six, on peut y découvrir des motifs

marins…

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Faisant face à la Placa Catalunya, la Casa Pascual I Pons est l’œuvre très gothique d’Enric Sagnier I

Villavecchia, l’un des architectes les plus prolifiques du Modernisme.

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La Casa Malagrida fut réalisée par Joachim Codina I Matali, entre 1905 et 1908 et, malgré

son apparence de petit palais, elle avait pour but de loger plusieurs familles.

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Casa Malagrida

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En entrant dans la Casa

Malagrida

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Nous pénétrons dans la Mansana de la

Discordia, véritable centre symbolique du

mouvement Modernisme. Nous y

trouvons les trois œuvres maîtresses

des trois chefs de file : Lluis Domènech I

Montaner avec la Casa Lleo Morera ci-contre, Josep Puig I Cadafech avec la Casa Amatler et Antoni Gaüdi avec

la Casa Batllo.

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La Casa Lleo Morera est une œuvre de l’architecte le plus proche du style Renaissance. Il lui donna son

aspect actuel en 1905.

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En 1898’ Antoni Amatller, riche

collectionneur de verres anciens et

photographies amateur, décida de faire transformer un

immeuble récemment acheté. L’architecte choisit

de le transformer en palais gothique.

C’est la Casa Amattler.

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La Casa Battlo fait suite à la

Casa Amatller. Josep Batllo, magnat du

textile, donna mandat à Gaüdi de

remodeler le bâtiment

original qui datait de 1870. Cet architecte

voulut y créer un paradis…

Nous y reviendrons

dans un autre diaporama.

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Egalement redevable à Gaüdi, la Casa Mila plus connue sous le nom de La Perdrera, fut bâtie en 1906. Pere Mila qui la fit bâtir aimait le luxe et les nouveautés. Il souhaita obtenir un édifice

qui surpasserait ceux montrés précédemment…

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Un peu en retrait du Passeig de Gracia, l’ancienne Editorial

Montaner I Simon est actuellement le siège de la Fundacio Antoni Tapies. Ce fut l’une

des œuvres pionnières de la rénovation architecturale et urbaine. Lluis

Domènech I Montaner lui a donné une façade peu académique avec

un air légèrement mudéjar et un système d’éclairage par claires-

voies.

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Poursuivant notre route mais en négligeant bien d’autres constructions

intéressantes, nous parvenons au célèbre Temple Expiatori de la

Sagrada Familia, éternellement en

construction comme au temps des cathédrales

moyenâgeuses… Gaüdi, qui la conçut, fut l’unique architecte de son époque qui obtint une commande qui l’occupa toute sa vie!

Ce sera une bible de pierres. Pour l’instant on y retrouve une façade de la naissance et une de la

crucifixion. La façade principale n’est pas

encore réalisée et lorsqu’il sera terminé, dans une trentaine d’années, le

sanctuaire comportera 18 tours et une flèche de 170

m de haut.

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A gauche la Nativité, ci-dessous la Crucifixion et

les piliers de la nef.

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Le Park Güell est une œuvre inachevée de Gaüdi. A

gauche les constructions près de l’entrée. Ci-

dessous les bancs bordant l’immense terrasse au-

dessus de la salle hypostyle aux cent colonnes et le

dragon, élément de l’ensemble aquatique qui divise l’escalier principal.

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Plusieurs boutiques témoignent encore de

cette période du Modernisme.

La camiserie Bonet fut fondée en 1890 et

gérée jusqu’à la fin de 2002 par la troisième génération. La façade est recouverte de bois

avec, au niveau de l’entresol, une vitrine encadrée par deux

enseignes dessinées sur une plaque

métallique martelée.

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Sur Las Ramblas, le café de l’Opéra date de 1929. Son décor intérieur est de style

XIXe siècle avec des colonnes en fonte, des

panneaux peints sur toile et des miroirs ornés de

dessins gravés.

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Encore quelques façades anciennes…

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Nous terminons ainsi cette promenade qui, à elle seule, mérite le détour par Barcelone! Je n’y ai consacré qu’une journée alors qu’il en faudrait de multiples pour admirer les quelques 115 constructions répertoriées dans le guide de la Route du Modernisme! Le célèbre Gaüdi, pour sa part, fera l’objet du prochain et dernier diaporama de la série.

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Musique : F. Tarraga – Study in the form of a minue par Andrès Segovia

Sources d’information : Guide de la route du Modernisme de Barcelone et sur place

Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Septembre 2009

[email protected]

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AU

REVOITR

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