Marché Monétaire Interbancaire

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Marché Monétaire Interbancaire Université Hassan II Faculté des sciences Juridiques, Economiques et Sociales Mohammedia Licence professionnelle : Chargés de clientèle Banque et Assurance Réalisé par : Rhita Belrhazi Hajar Erraoui Fatema Ez-Zahra Ben El Cadi Encadré par : M.HEFNAOUI

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Marché Monétaire Interbancaire

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March Montaire Interbancaire

FSJESMUniversit Hassan IIFacult des sciencesJuridiques,Economiques et SocialesMohammedia

March Montaire Interbancaire

Licence professionnelle: Chargs de clientle Banque et Assurance

Encadr par : M.HEFNAOUI Ralis par :Rhita BelrhaziHajar ErraouiFatema Ez-Zahra Ben El Cadi

March Montaire Interbancaire

PLAN:IntroductionPartie 1: Le March Montaire1- Dfinition du march montaire2- Historique et thorie3- Structure du march montaire et les catgories dintervenantPartie 2: La politique montaire1- Dfinition2- Objectifs3- InstrumentsPartie 3: Les interventions de la banque centrale1- Dfinition2- Missions 3- Les interventions de banque centrale Conclusion

Introduction

Le march montaire marocain est un vrai march o schangent des capitaux le plus souvent court terme. Par ailleurs, linstar de beaucoup de pays, le Maroc a connu une profonde rforme de son systme bancaire et financier. Donc ltude de ce march savre ncessaire vu les mutations que connat lconomie marocaine. Toutefois, cette tude ne peut se faire indpendamment de celle dautres domaines qui ont un lien troit avec ce march.Pour sy faire, il faut cest quoi un march montaire, aussi bien ses types que sa structure. Et ensuite, analyser le march montaire travers ses deux composants: Le march des titres de crances ngociables et le march interbancaire. Ainsi que lintervention de la Banque centrale sur ce dernier.

Partie 1: Le march montaire1- Dfinition du march montaire:Lemarch montairedsigne le march informel o les institutions financires Trsors nationaux, banques centrales, banques commerciales, gestionnaires de fonds, assureurs, et les grandes entreprises (march des billets de trsorerie), placent leurs avoirs ou empruntent court terme (moins d'un ou deux ans). Avec l'adoption des changes flottants, lamonnaieest devenue unecommoditcomme les autres, un bien qui sachte et se vend. Le march montaire est un lment essentiel au fonctionnement des marchs de capitaux.2- Historique et thorie:Le march montaire, lieu dchange de la liquidit entre les banques et entre les banques et la banque dmission/centrale combine la fois la dimension du march et une dimension politique puisque la politique montaire y trouve son domaine dapplication. De plus il sagit dun march particulier puisquil est souvent (mais pas toujours) organis autour dune banque centrale; en outre, il est le lieu dune politique particulire dont le degr dautonomie reste curieusement labri des dbats et des dlibrations qui caractrisent la politique budgtaire et fiscale et donc la dmocratie.Cest peut-tre en raison de cette complexit que les conomistes ont souvent mis entre parenthses cette institution: les macro-conomistes en faisant rfrence une banque unique ou aux autorits montaires (Wicksell, Fisher, Keynes dans laThorie Gnrale), les micro-conomistes en privilgiant le rle dintermdiation financire assur par les banques.De plus, la gnralisation des politiques de taux dintrt dans les dernires annes et les vnements rcents (la crise financire depuis 2007 qui sest caractrise par un blocage du march montaire) et les interventions massives des banques centrales incitent les conomistes revenir sur ltude de ce march et sur des questionnements thoriques qui lui sont lis, tels que la formation des taux dintrt et la notion de liquidit.Cet intrt nouveau pour le march montaire est vident tant au niveau des travaux macroconomiques (articles rcents de Woodford sur le quantitative easing) ou surtout microconomiques depuis dj quelques annes (Allen, Brunnermeier, Rochet, Aglietta) qui visent expliquer les sources de dfaillances de ce march et de linsuffisance de liquidit. Ainsi, les conomistes aujourdhui cherchent mettre en accord la thorie conomique avec les pratiques bancaires constates (Woodford 2003) et que les historiens tudient.En effet, les pratiques de politique montaire des banques centrales nont cess de rvler limportance du march montaire ainsi que lattestent les travaux des historiens (Levy-Leboyer et Bouvier, dans Braudel et Labrousse, J.M. Jeanneney et S. Guillaumont Jeanneney, Flandreau, Sylla, Bordo).On constate ainsi que la forme des marchs montaires change avec le caractre unifi ou non de la circulation montaire et quils prcdent et suscitent la cration des banques centrales. Ses formes les plus anciennes sont immdiatement internationales. Elles voluent en symbiose avec lconomie relle ce qui ne va pas toujours de soi. Lexemple des Etats-Unis (qui voient circuler au XIXme sicle plusieurs centaines de monnaies - vraies et fausses - diffrentes) ou celui de la future Allemagne, sont particulirement importants. Les chambres de compensation peuvent faire merger une banque centrale et dmission. Lutilisation des titres de la dette publique comme contrepartie de lmission montaire joue un rle probablement important dans ce processus, tout comme la dfense des valeurs interne et externe de la monnaie par lintermdiaire des taux de lintrt.On voit donc que les conomistes aujourdhui renouent avec une tradition plus ancienne que des historiens de la pense conomique (P. Mehrling, J. de Boyer, Sylvie Diatkine) ont tudie. Ils cherchent ainsi mettre en perspective les pratiques actuelles des banques centrales et celles constates et thorises aux XVIIIme et XIXme sicles.Cest pourquoi, on se propose de mener une tude qui vise reprer le rle et limportance de la notion de march montaire. Lhistoire tant factuelle quintellectuelle de deux notions sera au cur de cette recherche: celle de liquidit et celle de taux dintrt de la monnaie.Ce projet ncessite donc la collaboration dhistoriens de la pense conomique et dhistoriens conomistes. Elle mettra en vidence le caractre spcifique de ce march. Elle montrera la ncessaire prsence dinstitutions pour comprendre la nature de ce march, institutions telles que le systme bancaire et la banque centrale autour de ltude de la liquidit bancaire.Le projet est donc aussi partie prenante dun thme de recherche sur les institutions. Il est clair quil est aussi reli au thme concernant ltude des crises puisquil dbouche sur la notion de crise de liquidit, de prteur en dernier ressort mais aborde videmment les liens entre march montaire et dettes publiques.

3- Structure du march montaire:Le march montaire est organis enun march interbancairerserv aux banques etun march de titres de crancesrserv aux investisseurs :A- Le march interbancaire:Est le march o les banques prtent et empruntent des liquidits trs court terme sans cration de titres en contrepartie (emprunt blanc). La dure la plus frquente est le jour le jour. Les prts et emprunts garantis par des titres sont connus sous le terme pension. La pension consiste en un transfert simultan, entre deux parties, de titres contre une certaine somme dargent, avec lengagement des deux parties de procder au transfert inverse une date ultrieure.a- Les catgories des intervenants sur le march interbancaire:Ce sont les mmes que ceux qui peuvent se refinancer auprs de la Banque centrale.Il y a trois catgories d'intervenant sur le march interbancaire: Les banques d'affaires: Grent les portefeuilles (titres) de leur client; Les tablissements de crdit: Les banques et les banques mutualistes et coopratives (les socits de crdits et les compagnies d'assurances n'y ont pas accs); La caisse des dpts et consignation: Banques des notaires.b- Les oprations sur le march interbancaire:Certains tablissements de crdit ont des excdents de trsorerie alors que dautres ont des dficits. La demande ou loffre qui sexprime rsulte de lajustement de la trsorerie, ajustement li:Aux oprations avec la clientle: versements et retraits de billets; solde de virements de fonds au profit ou en provenance dautres institutions financires et du trsor.Aux contraintes de la rglementation des rserves obligatoires.Les oprations trs court terme reprsentent le secteur le plus actif: quotidiennement, les banques compensent entre elles leurs excdents et dficits par le biais de pensions livres 24 heures (les pensions sont des cessions de titres assorties dun engagement de rachat).Les oprations en blanc: simple jeu dcriture constatant les crances et dettes respectives suite au transfert de monnaie centrale intervenue entre les contractants.Achat ou ventes ferme: les concessions des instruments du march montaire sont dfinitives. Pour lemprunteur, lapport de monnaie centrale est dfinitif. Pour le prteur, la dure et le remboursement de son prt sont lis la longueur du papier achet et la qualit des crances.Les ventes rmr des titres: il sagit de conventions par lesquelles le vendeur stipule quil pourra, au terme dun dlai fix lors de la transaction, reprendre, sil le souhaite, le support cd, un prix convenu davance.Les dures: trs variables de 24 heures 5 ans.Taux: dbattus suivant la loi de loffre et de la demande.

B- Le march des titres de crances ngociables TCN:Est un march o les tablissements de crdit empruntent par la cration de Certificats de Dpt CD ou Bons des Socits de Financement BSF, et les entreprises par la cration de Billet de Trsorerie. Ce sont des titres de dures courtes ou moyennes.Les transactions sur ce march se font de gr gr.Avant 1995, un dtenteur de fonds disponibles court terme ne pouvait que les conserver en dpt chez une banque. Aussi, les oprations entre prteur et emprunteur ne pouvaient se raliser que sur le march des obligations (placement long terme).Aprs la rforme de 1995, dautres intervenants ont eu la possibilit dmettre des actifs court terme. Et ce, dans lobjectif dlargir la finance directe court terme.

a- Les intervenants du march des TCN:

Les banques: Certificats de dpts. Les entreprises: Billets de trsorerie. Le trsor public: Bons du trsor ngociables. Les institutions financires spcialises: Bons des IFS. Les socits financires: Bons des SF.

b- Les oprations sur le march des TCN:

Les certificats de dpts: Emis par les banques, les certificats de dpt doivent avoir une chancefixe, leur dure doit varier entre 10 jours et 7 ans. Le taux est fixe pour des dures allant jusqu' un an; pour une dure suprieure, le taux peut tre rvisable.Les acqureurs peuvent tre des personnes physiques ou morales. Objectifs de cration des certificats de dpts: Faire face la probabilit croissante de retrait massif des dpts vue. Faire face une hausse brutale des taux. Proposer aux pargnants dautres produits que les obligations.Les billets de trsorerie: Sont mis par les entreprises rsidantes, qui existent depuis deux ans et ayant tabli deux bilans certifis.Leur chance varie de 10 jours 2 ans, voir sept ans.Ils sont rmunrs par un taux dintrt librement ngoci lors de leur mission.Objectifs de cration: Dtourner lencadrement de crdit. Obtenir des crdits court terme des taux plus bas que ceux des crdits bancaires. Echapper aux contraintes de la dpendance bancaire.Les bons de trsor ngociables: Emis le trsor public, les BTN sont linstrument essentiel du financement de lEtat court terme.Les bons du trsor taux fixe: ils ont des chances normalises 13.26 ou 52 semaines. Les intrts sont prcompts et calculs sur une anne de 360 jours.Les bons du trsor taux fixe annuel: leur dure de vie est de deux cinq ans. Les intrts sont pays annuellement, terme chu.Les BTN se distinguent des autres types de crances ngociables par le fait quils sont dmatrialiss et dtenus en compte courant ouvert la Banque Centrale.Les bons des IF et IFS: Leur rgime juridique et fiscal est assez proche de celui des autres titres de crances ngociables prcdemment rencontrs.

Partie 2: La politique montaire

1- Dfinition:

La politique montaire consiste fournir les liquidits ncessaires au bon fonctionnement et la croissance de lconomie tout en veillant la stabilit de la monnaie.2- Objectifs de la politique montaire

La politique montaire agit sur certaines variables ( Ex: la masse montaire) de lconomie qui elles mme influencent ses objectifs globaux savoir une croissance accompagne dune stabilit des prix. Les autorits montaires se fixent alors des objectifs intermdiaires sur lesquels elles exercent une influence directe.A- Les objectifs quantitatifs:

Les objectifs quantitatifs portent sur lvolution des agrgats montaires (voir plus loin), cest dire sur les diffrents indicateurs de la masse montaire en circulation, autrement dit, fixer un taux de croissance pour laugmentation annuelle de la masse montaire.B- Les objectifs de taux dintrt:

Les objectifs de taux dintrt amnent les autorits montaires fixer un niveau souhaitable pour les taux dintrt. Elles ne peuvent pas videmment dterminer un taux prcis car ce sont les mcanismes du march montaire qui en dcident selon le jeu de loffre et de la demande de monnaie.Lorsquon veut favoriser lpargne des mnages, on cherche relever les taux dintrt. A linverse, un objectif de taux dintrt faibles doit conduire stimuler la croissance et linvestissement (le cot des emprunts baisse pour les entreprises).C- Les objectifs de change:

Les autorits montaires peuvent utiliser les instruments montaires pour atteindre un certain niveau de taux de change de la monnaie nationale sur le march des changes. Ds lors, on peut soit viser une dprciation de sa monnaie pour relancer ses exportations, soit une apprciation de sa monnaie (sil veut bnficier dune dsinflation importe avec la baisse des prix de ses importations).

3- Les instruments de la politique montaire:

Les responsables montaires peuvent chercher, directement, limiter autoritairement la quantit de monnaie cre par les banques lorsque celles-ci distribuent des crdits (encadrement du crdit), indirectement, ils peuvent intervenir au moment o les banques ont besoin de monnaie (monnaie banques centrale pour faire face aux retraits de la clientle).A- Lencadrement du crdit:

Cest une mesure rglementaire qui simpose aux banques qui doivent respecter un certain pourcentage daugmentation annuelle des crdits quelles distribuent. Comme les banques limitent alors la distribution de crdits aux diffrents agents de lconomie, la cration montaire est alors ralentie.Remarque: Lencadrement du crdit est un instrument de moins en moins utilis.

B- Refinancement et rserves obligatoires:

La cration de la monnaie par les banques est limite car elles doivent faire face la demande de la clientle qui dsire retirer ses fonds. Pour satisfaire les besoins de la clientle, les banques sadressent la banque centrale ( Banque Al Maghreb) qui est un prteur en dernier ressort, afin de mobiliser des crances quelles dtiennent. Autrement, elle cre de la monnaie en change de la crance que lui donne la banque. Cette opration de refinancement est appele aussi parfois rescompte lorsque la banque centrale rachte une crance que la banque avait escompte la demande dune entreprise. Cependant, elle reprsente un cot pour les banques qui ni dautre que le taux dintrt exig par la banque centrale.Si lon augmente ce cot de refinancement des banques, la banque centrale les oblige rduire leur activit de distribution des crdits.Une baisse du cot de refinancement entrane les banques crer davantage de moyens de paiement la disposition des agents conomiques.Les responsables montaires disposent dun autre instrument permettant de peser sur lactivit des banques avec les rserves obligatoires qui reprsentent des dpts non rmunrs que chaque banque doit effectuer sur un compte la Banque dAl Maghreb.

C- Lintervention sur le march montaire:

Les mcanismes de la cration montaire montrent le rle fondamental jou par le march montaire. Quotidiennement, lensemble des banques se retrouvent sur le march montaire pour schanger leurs besoins et leurs dficits de monnaie banque centrale. Une banque qui a besoin de liquidits peut se refinancer auprs de la banque centrale mais aussi directement au march montaire; cest en particulier le cas lorsque les taux sur le march sont infrieurs aux taux de refinancement.Un march qui ne ncessite pas lintervention quotidienne et oblige de la banque centrale est dit open-market (march ouvert). Sur ce march, limage du march montaire amricain, les intervenants sont suffisamment nombreux pour que le mcanisme de loffre et de la demande de monnaie joue normalement.Objectifs et instruments de la politique montaire.

ObjectifsInstruments

Objectifs quantitatifs (taux de croissance de la masse montaire par exemple) Objectifs de taux dintrt (choix dun certain niveau des taux dintrt) Objectifs de change (choix dun certain niveau des taux de change de la monnaie) Encadrement du crdit Cot de refinancement des banques Rserves obligatoires des banques Intervention de la banque centrale sur le march montaire

Partie 3: Les interventions de la banque centrale:1- Dfinition:Etablissement charg en gnral de lmission des billets de la banque et du contrle du volume de la monnaie et du crdit. Au Maroc cest BAM qui assume ce rle.2- Missions fondamentales de Bank Al-Maghreb:

Exercer le privilge de l'mission des billets de banque et des pices de monnaie ayant cours lgal sur le territoire duRoyaume. Mettre en uvre les instruments de la politique montaire pour assurer la stabilit des prix. Veiller la stabilit de la monnaie et sa convertibilit. Veiller au bon fonctionnement du march montaire et assurer son contrle. Etablir et publier les statistiques sur la monnaie et le crdit. Grer les rserves publiques de change. S'assurer du bon fonctionnement du systme bancaire et veiller l'application des dispositions lgislatives et rglementaires relatives l'exercice et au contrle de l'activit des tablissements de crdit et organismes assimils. Veiller la surveillance et la scurit des systmes et moyens de paiement et la pertinence des normes qui leur sont applicables.Autres missions de Bank Al-Maghreb: Assurer le rle d'agent financier du Trsor. Conseiller le Gouvernement dans le domaine financier. Reprsenter le Gouvernement auprs des institutions financires et montaires internationales cres en vue de promouvoir la coopration dans les domaines montaire et financier. Participer la ngociation des accords financiers internationaux et leur excution.3- Les interventions de Bank Al Maghreb:

La dmarche marocaine sest inscrite dans la logique de modernisation pour rpondre la ncessit de renouveler le systme financier national afin daccrotre son efficacit et damliorer son attractivit sur la scne internationale. Bank Al Maghreb a t applique dans ce processus a deux niveaux. Faisant partie de ce qui est communment appelautorits montaires, elle a participer activement la modernisation de la sphre financire dans son ensemble et, en tant que banque centrale, elle a t amene, du fait de ces mutations, mieux prciser ses attributions et rnover ses instruments dintervention en matire de conduite de la politique montaire et de contrle de lactivitdes tablissements de crdit. La mise en place des mcanismes fonds sur les rgles de march a t engage de faon pragmatique et par touches successives. Elle sest traduite par une reforme progressive des modalits dintervention de BAM sur le march montaire. Pour alimenter les banques en liquidits, elle a mis en place un mode de refinancement bas exclusivement sur les appels doffres. Il a t aussi institu un mcanisme de reprise des liquidits, celui-ci consiste offrir aux banques la possibilit de placer auprs de la banque centrale, pour une dure quelle fixe, leurs excdents de trsorerie sous forme de dpts rmunrs afin dponger la sur liquidit.Donc pour fournir ou retirer de la monnaie centrale, linstitut dmission peut pratiquer:- Le rescompte ou le refinancement taux fixe- Les oprations dopen-market - Les tablissements de crdit disposent dun plafond de rescompte, dans la limite duquel la banque centrale ne pouvait pas refuser leur concours.Certaines catgories de crdits (destines financer les secteurs jugs prioritaires) sont fiances automatiquement des taux privilgis. Toutefois, ce systme prsente des inconvnients:- Il ne permet pas la banque centrale de matriser la demande de monnaie centrale- Il ne permet non plus dponger lexcs de la monnaie en circulation en priode inflationniste.

Conclusion

Daprs cette analyse, il savre que le systme montaire marocain est dune forte complexit, toutefois, les reformes qua connu ce systme ont contribu crer une certaine souplesse et a permis louverture de ce march, qui rserv au dpart aux seules banques, a t ouvert, graduellement, pour parvenir en 1995 louverture aux personnes physiques. De ce fait, Pour viter les malentendus il est prfrable de rserver distinguer lemarch des titres de crances ngociableset lemarch interbancairemme si ces deux marchs constituent ensemble le march montaire proprement dit. Cette distinction est fonde sur la place quoccupe le march interbancaire dans la mise en uvre de la politique montaire.Si le march obligataire est un march organis, le march montaire (pour ces deux composantes) est un march de gr gr sauf pour les bons du Trsor. Pour ces derniers, la liquidit du march et la cotation des titres sont assures par lesSpcialistes en Valeurs du Trsorou SVT.

Webographie:

Le site de la Banque centrale marocaine.http://droitmarocma.blogspot.com/http://www.cdvm.gov.ma/espace-epargnants/marche-monetaire-http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_interbancairehttp://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_mon%C3%A9taire

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