manuel pour étudier la langue sanscrite par Abel Bergaigne 1884
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MANUEL
POUR ETUDIER
LA LANGUE SANSCRITE
.eflpBS ’Î^ A T H IE — LEXIQUE — PRINCIPES* \
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DE GRAMMAIRE
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- A B E L B E R G A I G N E
-MAITRE DE CONFÉRENCES A LA FACULTÉ DES LETTRES DE PARIS ET A L'ÉGOLE DES
HAUTES ÉTUDES
i
PARISF. VIEWEG, LIBRAIRE ÉDITEUR
67, RUE DE RICHELIEU, 67
1884.
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A MONSIEUR
ADOLPHE REGNIER
Tous m’avez permis d’inscrire en tête de ce Manuel le
nom du savant que nous appelons notre maître vénéré,parce
que ses livres, à défaut de sa parole, ont continué chez nous
Venseignement d ’Eugène Burnouf. C’est un grand honneur
pour une publication si modeste. Puisse-t-elle le mériter
en rendant quelques services à nos jeunes indianistes!
Abel Bergaigne.
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PRÉFACE
J’ai composé ce Manuel ayant tout pour les besoins de mes leçons
à la Sorbonne; mais je serais très flatté qu'il fût adopté par d’autres
maîtres, et très heureux qu’il pût servir aussi aux étudiants qui, à
défaut d’un autre enseignement à lem· disposition, voudraient me
prendre pour guide h distance : je dois aux uns et aux autres quel
ques mots d’explication.
Pour la grammaire, je ne donne qu’un abrégé, ou, plus exactement, des Principes. Tous les menus faits sont renvoyés au Lexique1;
mais en même temps l’organisme de la langue est décrit dans ses
traits essentiels. Mon ambition a été de faire une œuvre à la fois
pratique et scientifique, et qui pût être utile particulièrement à
ceux qui veulent prendre une idée du sanscrit en vue des études
de grammaire comparée. Pour cela, j’ai cru devoir mettre mon
exposition en harmonie, autant qu’il était possible de le faire pour un si court abrégé, avec les théories nouvelles sur le vocalisme des
langues indo-européennes; je suis même allé jusqu’à l’hypothèse
de M. Ferdinand de Saussure sur les racines dissyllabiques, bien
qu’elle n’ait pas encore rencontré généralement la faveur qu’elle
1. Ceux du moins qui se rencontrent dans la Chrestomathie; les autres
sont purement et simplement omis. Mes confrères apprécieront l’opportunité
de ces omissions : mais je les prie de croire qu’elles sont volontaires.
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— VIII —
me paraît mériter. Quant a l’ordre que j ’ai suivi, il est rigoureuse
ment synthétique, la formation des thèmes nominaux, par exemple,
précédant la déclinaison. Dans le classement des différentes décli
naisons, a défaut d’un ordre qui s’impose, ou qui du moins ait été fixé par une tradition quelconque, j ’adopte celui des déclinaisons
correspondantes de la langue grecque, qui aura, à défaut d’autre
avantage, celui de soulager la mémoire de l’étudiant. Pour le verbe,
l’ordre traditionnel de la conjugaison en ω et de la conjugaison en μ ι
m’a pareillement fourni les numéros des deux grandes conjugaisons
sanscrites : quand l’étudiant passera de mon abrégé à la-gram
maire complète deM. Whitney1(qui a fait oublier toutes les autres),
il aura h renverser ces numéros ; mais le mal n’est pas grand.
Le Lexique ne présente qu’une seule innovation : mais elle est
importante. C’est un usage général dans les dictionnaires sanscrits
de ranger les verbes composés avec un ou plusieurs préfixes sous
le verbe simple, ou plus exactement sous la racine du verbe simple.
Π y a un grand avantage en effet à trouver ainsi rapprochées des
formes aussi étroitement unies par l’étymologie, et à suivre les modi
fications du sens de la racine dans ses combinaisons avec les divers
préfixes. J’ai pensé qu’il y aurait un avantage non moins grand
pour l’étudiant à trouver les formations nominales de la même
l’acine rapprochées des formations verbales. Tous les mots qui se
rattachent par une dérivation entièrement sûre à une racine ver
bale sont donc rangés sous cette racine. Ceux qui, sans pouvoir
être rattachés sûrement h une racine verbale, sont dérivés d'un
autre mot, seront trouvés pareillement sous le primitif. Enfin, par
une dernière conséquence du système adopté, les composés sont
rangés sous leur dernier terme.
Pour la simplification des recherches, les racines verbales et les
mots primitifs non rattachés a une racine sont seuls imprimés en
1. Publiée à Leipzig, chez Breitkopf et Hartel, à la fois en anglais et en allemand.
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— X —
*
don de divination plus merveilleux pour trouver, par exemple, le substantif adldkâra sous la racine kar, que pour y trouver le par
ticipe adhikrta; qu’il y a même un bénéfice matériel, dans une pé
riode des études où on ne distingue pas toujours bien les noms des verbes, et surtout, parmi les formations nominales, celles qui sont plus étroitement rattachées au verbe de celles qui en sont plus in
dépendantes, à être exempté des tâtonnements, et à s,avoir qu’on doit chercher tout également sous la racine. Il me serait permis surtout de faire remarquer que l’avantage de trouver un plus grand nombre de mots k leur ordre alphabétique propre est beaucoup moindre dans une langue dont le système d’écriture 1est tel que, souvent, le plus difficile k déterminer est justement le commence
ment du mot; si bien que, dans une expérience déjà longue de l’enseignement, j’ai cru remarquer que le meilleur moyen de faire débrouiller une phrase sanscrite k des commençants était de leur en faii’e chercher les racines.
Mais la meilleure justification du système de classement suivi dans le Lexique est dans les notes qui accompagnent la première partie de la Chrestomathïe. Les recherches y fussent-elles, ce que
je ne crois pas, plus difficiles que dans un autre dictionnaire quel
conque, j ’ai tant fait, dans ces premiers exercices, pour faciliter la tâche des commençants, qu’ils auront encore tout profit k en passer par mes exigences.
Au moment où j’ai conçu le plan de ce Manuel, et particulière
ment des premiers exercices, il n’existait encore, on peut le dire, aucun ouvrage méthodique pour simplifier l’étude des éléments du sanscrit. Pendant que je l’exécutais, ce desideratum a été rempli par une publication de M. Georges Bühler12. Mais j ’ai cru qu’il se
rait toujours utile aux étudiants français d’avoir entre les mains un
1. Voir Grammaire, 10 (p. 237).
2. Leitfaden fii r den Elementarcursus des Sanskrit. Vienne. Cari Konegen. 1883.
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- XI —
livre écrit dans leur langue. De plus, je suis moins convaincu que M. Bübler des avantages que peut offrir poru· des étudiants euro
péens la méthode suivie dans les écoles de l’Inde. Les jeunes Hin
dous abordent l’étude du sanscrit sans avoir passé par celle du latin et du grec, et l’exercice du «thème», en particulier, ne me paraît pas^écessaire. à des jeunes gens familiarisés avec le génie des langues anciennes, et qui n’apprennent pas le sanscrit pour le par
ler ni même pour l’écrire.
Ma méthode consiste, comme celle de M. Bühler, à faire marcher de front l’étude de la grammaire et les exercices : mais je me con
tente de la «version». De plus, au lieu de composer de petites phrases pour servir d’exemples aux règles, je jette immédiatement l’élève dans des textes qui n’ont pas été composés pour lui : mais
je dispose ces textes dans l’ordre le plus commode pour l’étude successive des règles. Pour cela, je donne un choix de sentences offrant toutes un sens complet dans une seule stance, et se prêtant par conséquent a tous les genres de classement. En dépit du soin que j ’ai pris de choisir le plus favorable, il reste toujours naturellement dans presque toutes ces stances des faits grammaticaux dont la connaissance ne doit être exigée que plus tard, pour l’explication d’autres stances de la série, et la conjugaison tout entière est ré
servée pour un travail de révision'. Tous ces faits sont donnés en note jusqu’au moment où l’étudiant est invité, par une indication spéciale, à les reconnaître lui-même. Ces indications successives lui donnent l’ordre pratique, très différent de l’ordre scientifique adopté pour l’exposition, dans lequel il devra étudier les diffé
rentes règles de la grammaire. Naturellement, à mesure qu’il avance, le nombre des notes destinées à tenir lieu des connaissances qu’il n’a pas encore acquises, diminue. Abondantes au début, elles contribuent à lui apprendre l’usage du Lexique, et répondent aux l.
l. P. 37.
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— Χ Π —
dernières objections qu'on pourrait élever contre le classement que
j ’y ai adopté.
J’ai pu déjà apprécier les résultats de cette méthode, la Chresto-
mathie et le Lexique étant depuis quelques mois entre les mains
de mes élèves. J’espère que mon livre pourra être également utile
à d’autres. Je prie ceux qui s’en serviront en dehors de ma direc
tion de suivre naïvement, aveuglément, la voie que je léur ai tracée.
Toutes les parties de ce Manuel se tiennent étroitement, on le verra
mieux encore à l’usage. De plus, il renferme assez de nouveautés
pour qu’un commençant ne puisse pas, sans s’exposer à des con
fusions, consulter en même temps d’autres livres. Qu’on se garde
bien aussi de perdre du temps à «apprendre à lire». On ne lira
jamais couramment le sanscrit avant de le comprendre. De plus,
les premières parties de la grammaire qu’on aura à étudier sont
disposées de façon à servir en même temps d’exercices de lecture,
et à graver dans la mémoire les mots qu’il est le plus nécessaire de
savoir reconnaître dès le début, c’est-à-dire les particules, et les
préfixes après lesquels on est toujours sûr de trouver la racine
d’un mot.
Les sentences détachées, qui convenaient seules à mon plan, sont
souvent d’une concision qui peut paraître énigmatique à des com
mençants. Pour remédier à cet inconvénient dans la mesure du pos
sible, j ’en ai donné une traduction en Appendice. Ce sera un moyen
de vérification qui ne dispensera pas l’étudiant d’une analyse exacte
des formes grammaticales : car je ne me suis attaché qu’à donner
l’idée du sens général, sans rechercher une exactitude littérale.
Je ne dirai rien des autres morceaux de la Chrestomathie, sinon
qu’ils ont été choisis surtout pour leur intérêt littéraire : l’étude du
sanscrit est assez pénible au début pour qu’il semble inopportun
de fatiguer par des choses plus «indiennes» des jeunes gens qui,
pour la plupart d’ailleurs, sont appelés à devenir des linguistes plu
tôt que des indianistes. Je n’ai donné aucun texte védique, et la
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XIII —
Grammaire ne comprend également que les formes classiques. L ’é
tude des Védas n’est décidément pas l’affaire des commençants.
Le texte des Sentences morales et des Stances extraites de Bhar- trhari est emprunté à la 2e édition des Indische Sprüche de M. Boht- lingk, avec deux ou trois corrections indiquées depuis par M. Bohtlingk lui-même. L'acte V de Çakuntalci n’est qu’une repro
duction du texte de M. Pischel (recension bengalie), sauf une ou deux variantes orthographiques : mais j ’ai corrigé librement, dans l’intérêt de l’enseignement, la traduction sanscrite des passages prâcrits. Pour L’enlèvement de Draupadl, j ’ai mis à profit les deux éditions complètes du Mahàbhârata, les deux manuscrits de la Bibliothèque nationale et les éditions de l’épisode données parBopp et par Johnson; mais j ’ai jugé inutile de joindre un appareil cri
tique h un simple manuel, et pour un texte aussi connu. Je cite seulement les manuscrits à l’occasion : j ’ai d’ailleurs suivi en prin
cipe l’édition de Bombay.
Il me reste, en terminant, à remercier mes amis : Louis Baize qui m’a prêté son concours dans la préparation même de ce Manuel, — Auguste Barth et Charles Michel qui ont revu chacun une épreuve des textes compris dans la Chrestomathie. Malgré tant d’efforts, et comme pour en prouver l’inanité, une faute s’étale à la seconde ligne de la première page : pour Que celui
qui est sans péché me jette la première pierre! J’en ai commis quel
ques autres encore ; mais je crois que la plupart sont véniels. Je relève dans des Additions et corrections ceux que je connais déjà :
je compléterai plus tard cet erratum, s’il y a lieu.
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CHRE8T0MATHIE
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P R E M I E R S E X E R C I C E S D E T R A D U C T I O N
CHOIX DE SENTENCES MORALES
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TTfaïTO ^ T R H ^ ^ίΐ Μ Η II ^ Il
1. A l p h a b e t e t é c k i t ü r e ( 1 — 2 2 1) . — D é c l in a i s o n d e s noms
MASCULINS ET NEUTRES EN A ET DES FÉMININS EN Â (145, 150, 154),
ET CAS DES PRONOMS EN A, Â, DONT LES FORMES NE DIFFÈRENT PAS DE
CELLES DES NOMS. —■ FORMATION DU FÉMININ EN A DES THÈMES EN A
(128) . — E u p h o n i e e n g é n é r a l e t e u p h o n i e d e s v o y e l l e s (23—
34). — E u p h o n i e d e m f i n a l (62). — kântâre v . kàntâra"1 2. —
vana-durga (dur-ga)3 n. «chemin difficile dans les bois». — âpa- tsu4 loc. pl. â-pad v.p ad. — sam-bhrama v. bhram. — ud-yata part.
1. Les chiffres entre parenthèses sont les numéros des paragraphes de la Grammaire. Les titres imprimés en capitales, complétés par les chiffres, in
diquent successivement les règles dont la connaissance est exigée de l’étu
diant pour l’explieation des stances qui suivent. Toutes les formes qui np ren
trent sous aucune des règles déjà indiquées sont expliquées. L’étudiant doit se rendre compte lui-même des autres.
2. Le Lexique donne le thème sans désinence, et non le nom. s. comme les dictionnaires grecs ou latins. Le thème kàntâra forme un article à part du Lexique. Les thèmes en a, à, qui sont dans le même cas ne seront plus . relevée dans les notes, non plus que les thèmes pronominaux en a, a.
3. Les termes des composés sont séparés par un trait quand cette sépa
ration est possible {cf. 10). Le sens des composés dont le Lexique ne donné que les termes isolés, et leur genre, seront indiqués dans les notes jusqu’à la stance 21.
4. Les mots régulièrement formés d’une racine verbale, verbes ou noms, sont rangés sous la- racine. Pour les mots comprenant un préfixe, on cher-
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— 3
passé passif v. yam. — çastra v. cas. — asti 3e s. pTés. act. as 1. —
sattvavatâm gén. pl. sattvavant dérivé de sattva1v. as 1. ■— bhaya v.
llû. — Le locatif exprime le lieu où une chose se passe. C’est aussi
le cas absolu répondant a l’ablatif absolu du latin et au génitif ab
solu du grec2. — La stance, comme toutes les suivantes, comprend
quatre padas ou «pieds» (nous dirions «vers») de huit syllabes
chacun. La conclusion de chacun des pâdas pairs doit être un double
ïambe (la dernière syllabe à volonté). Sont longues toutes les syl
labes dont la voyelle est longue ou dont la voyelle brève est suivie
de deux consonnes. L ’anusvâra et le visarga comptent comme con
sonnes. — Le signe de ponctuation placé après le second pâda sus
pend l’application des règles d’euphonie (v. toutefois 36 et 49), mais
non toujours le sens. H n’y a jamais d'autre signe de ponctua
tion à l’intérieur de la stance, quel que soit le nombre des pro
positions. V ; ; '\V ΐ
2. dey a part. fut. passif dû 1. — â-rt.a part, passé passif v . a r . —
çayana v. çï 1. — pari-çrünta3 part, passé v. çram. — âsana y; M
— trsita p a rt, passé tars. — ’ pâmya .v. pâ Si — ksudJntai'psirt.
passé ksudh. — bhojana v. ihuj 2. —- Le verbe « être» est très
souvent sous-entendu. Il l’est particulièrement avec ûri· participé (autre que ceux tirés d’un thème verbal, qui ne peuvent jamais
remplacer les formes personnelles du verbe).-- Les.participes
futurs passifs ont le sens d’obligation. — Le génitif a,plusieurs
des emplois du datif latin. Ici il exprime Γ «attribution1» qui d’ail
leurs , même en sanscrit, est plus ordinairement .exprimée par le
datif. · ...■ . : ri-ri.:
chera d’abord la racine, puis, sous la racine, le préfixe, puis, so usle préfixe,
les diverses formations verbales on nominales. Dans le Lexique,, les éléments de la'form e sont séparés par des traite quand cette séparation êèt possible.
1. Les dérivés viennent après le primitif qui est rangé sons’ la racine (et sous lé préfixe s’il y en a un), sattva est lui-même dérivé de sant.
2. La Grammaire ne comprenant que la morphologie, tous les faits de,syn
taxe qui ne s’expliquent pas par l’usage conforme du grec eu du latin sont
relevés dans les notés la première fois qu’ils se rencontrent. La seconde fois
l’étudiant est renvoyé à la première note. Π doit ensuite les reconnaître lui-
même. - ■ ·'. ' ‘
hj: 3. n pour m (59). Les renvois de ce genre sont destinés à satisfaire l’étu-
'diant qui voudrait se rendre compte à l’avance de certains faits qu’on ne lui demande pas encore de reconnaître lui-même.
1*
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— 4
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Τ τ Γ Τ ^ f lf^ T^ T^ ^ T r^ fM f^ T^ rftT || t «
3. ayam v. ayam ’. — ni-ja v. jan. — paro poui· paras2. — ga-
nanâ v. gana. — laghucetasâm gén. pl. laghu-cetas «qui a l’âme
vile». — udara-carita «qui a une conduite noble». — vasu-dhà3v, dkâ 1. — Pour le verbe « être » sous-entendu, v. st. 2.
4. P r é f ix e s (22 et 105), f o r m e s d e s r a c in e s (86—101) e t f o r -
m a t io n d e s n o m s p r im i t i f s m a s c u l in s e t n e u t r e s e n a , f é m i n i n s e n
À4 (106—111). — anusthitam sth pour sth5. — prsthatah Gpolir · prsthatas adv. v. prsÿia. — krtvâ gérondif indéclinable kar 1.
nairâçya dérivé de nir-âça v. âçà. — L’instrumental exprime l’agentde l’action du v erb e pa ss if (ici des pa rticip es passifs). — L e g'é: !;($
1. Les formes difficiles des pronoms démonstratifs et toutes celles dèsjpiî^V'vV^noms personnels sont données à leur ordre alphabétique dans le Lexique ave£ÿ"VJ renvoi à la Grammaire. .. ;....
2. La connaissance des règles d’euphonie concernant le s final.sera· exigée, dès la stance 7.
3. Les composés dont le sens ne se tire pas directement de celui des iprmqB; t composants sont donnés dans le Lexique. Ils sont rangés sous le dernier terni^|,^âj
4. La racine de ces noms ne sera plus-indiquée dans les notes. *5. (57 et 67.) . . .,6. V. note 2. Dès maintenant, l’étudiant devra se rappeler que··
1%i représente toujours un s. : ·γ$
va
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— 5
rondif a le sens d’un participe actif, passé on quelquefois présent, et se rapporte ordinairement à l’agent de l'action, c’est-à-dire au nominatif sujet du verbe actif ou à l’instrumental régime du verbe passif.
5. arau loc. s. an, — âtithya dérivé v. atithi. — chettum1 in
finitif chid. — wpa-sam-harate12 3e s. prés. moy. v. har. — Le locatif signifie ici « en ce qui concerne, à l’égard de, pour ». — L ’accusatif exprime le but du mouvement. — Sur le participe futur passif, v. st. 2. — L’infinitif (sans distinction de temps, comme le supin latin), exprime le but de l’action, même avec les verbes autres que ceux de mouvement.
6. nandanti 3e pl. prés. nand. — àditya v. aditi. —- ahani loc. s. nhan. — âtmcino pour âtmanas gén. s. xdman. — ava-budhyante 3e pl. prés. moy. v. Imdh. — manusyâ pour manusyâs v. mcvnus. —-
jlvita-ksaya m. «diminution du temps qui reste à vivre». — Sur le locatif absolu, v. st. 1.
7. E u p h o n i e d e s m u e t t e s e n g é n é r a l (36, 38, 40 et 42). — Eu
ph o n ie d e s f i n a l (45 —50,56). — un-matta, un pour ud 3. — cranta, n pour m4. — kruddha participe passé5 h~udh. — bubhuksita v. bhuj 2. — lubdha participe passé6lubh. — bhlrus nom. s. m. bhiru v. bhï. -— tvarâ-yukta « (trop) prompt ».— db.avm.amd nom. s. m. dharma- vid « qui connaît, observe la loi ».
8. dehi 2e s. impér. act. dâ 1. — vaktu-kâma «qui veut dire».— y ad nom n. s. ya. — duh-kha v. kha. — .wpa-jâyate 3e s. prés. moy. jan. — data nom. m. s. dâtar v. dâ 1. — tad acc. n. s. ta. —:vi-janîyât 3e s. opt. act. jnâ. — dadyüt id. dâ 1. — sva-piçita n. «la propre chair». — Nouvel emploi du génitif correspondant à l’un de. ceux du datif latin (çf. 2) : on construit à ce cas la personne au profit ou au détriment de laquelle se fait l’action. — L ’un des sens de l’op
tatif est celui d’un conditionnel. Il s’emploie dans la proposition conditionnelle comme dans la proposition principale Correspon
dante.
1. Le premier t est. pour d. La connaissance de la règle sera exigée à partir de la stance 7.
2. Lorsque le mot a deux préfixes, il faut chercher sous la racine, d’abord le second préfixe, puis le premier .sous le second.. .
3. (43.) — 4. (59.) — b. (41.) — 6. (Ibid.)
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9. manÿate 3e s. prés. moy. man. — pâpaka v. papa — krtvâ gérondif kar 1. — vetti 3e s. prés. act. vid 1. — vidanti 3e pl. id. vid 1.
— antara-pUrusa m. « l’âme intérieure, l’être unique et infini du panthéisme indien résidant dans tous les êtres finis».—-La 3e personne
du singulier, dans,le style sentencieux, équivaut au français «on»,— Sur le sens du gérondif v. st. 4.
10. â-maranânta « durant jusqu’à la mort». — pra-naya, ç pour nK — tat-ksana-bhahgura « finissant à l’instant même ». — pari-tyâga;,,
g pour y 2. — nih-sahga, v. sanga sous sanj3. — hhavanti 3e pl. prés, act. bhü. — mahâtmanâm gén. pl. mahâtmanv. âtman. .· : Λ 1
1. (61.) — 2. (72.)
3. Mémo observation. — Remarquez de plus qu’ic i nia n’est pas préfixe, mais particule privative.
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— 7 —
11. cm tah -sârav. sera. — a-kufila «droit». — niç-chidra v. cfe'd. — su-panksita «tout-a-fait éprouvé». — mantribhis instr. pl.
mantrin dérivé de mantra. — dhâryate 3e s. prés, passif du causal, dhar. — su-stambha m. «bon pilier ». — Pour le sens de l’instrumental, v. st, 4.
12. vadhyante 3e pl. prés, passif vadh. — a-vi-çvast'a « défiant » — çatrubhis instr. pl. çatru. — dur-bala v. bala. — balavantas n. pl. bcdavant dérivé de bala. — Pour le sens du locatif v. st. 5.
13. Ch a n g e m e n t d e n e n n (61). — a-priya « non agréable ». — prathamatas adv. pra thama.— hita v. dhâ 1. — vaktâ nom. s. m. vaktar v. vac12. — çrotà nom. s. m. çrotar v. çru. — yatra v. ya .—
syât 3e s. opt. act. as 1. — tatra v. ta. — çrîs nom. s . çrî. — kurute 3e s. prés. moy. kar 1. — L’optatif a encore ici le sens d’un condi
tionnel, cf. 8. — Le locatif exprime non-seulement le lieu, cf. 1, mais le temps où une chose se passe.
14. γ -ρ α 3\ . ρ ά ί . — tulya-mürti-tâ f. «ressemblanceextérieure». — âdhikya dérivé de adhika qui lui-même est dérivé de adhi. —
dhaii'ya dérivé de dhîra. — à-jnâ4v. jna.
15. sidhyanti 3e pl. prés. act. sàdh. — mano-ratha v. ratha. — pra-viçanti 3e pl. prés. act. v. vie. — L’instrumental exprime l’instru
ment de l’action, le moyen. — Le locatif exprime ici le but du mouvement avec un verbe signifiant « entrer ».
16. aty-anta v. anta. — upa-bhukta, k pour j 5. — hanti 3e s. prés, act. han.
17. I n f i n i t i f e t g é r o n d if (118—120). — duh-kha v. kha. — projeta, k pour c 6. — kathyate 3e s. prés, passif v. kathâ. — Le lo
catif du lieu (st. 1) et du temps (st. 13) exprime naturellement au f iguré la condition, l’état.
1. Ici antafc, pour aiîto)· (51), n’est pas préfixe, mais adverbe en composition.
2· (74.)
3. Ce composé, très usité ,, est assimilé pour l'euphonie à un mot simple.
' 4. Ce mot n’est pas une formation en tt. Il ne comprend, outre le préfixe, que la racine elle-même,
jüâ. La connaissance des règles de formation des
mots-racines ne sera exigée qù’à partir de la stance 107.
5. (77.) — 6. (74.)
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18. nija-deça m. « propre pays ». — vi-jiglsate 3e s. prés. moy. dési-
dératif j i . — sa nom. s. m. v. ta. — nr-pa v. pâ 1. — vrtamaulis
nom. s. m. vrîta-mauli «qui a la tête enveloppée». — pumân nom.
s.pimams. — Instrumental, v. st. 15.
19. manasà instr. s. manas v. man. — vaira dérivé de vira. —-
vakti 3e s. prés. act. vac — upasarpen pour upa-saipet2 3e s. opt.
act. v. sarp. — prâjna dérivé de pra-jüâ v . jfiâ. — lubdhaka dé
rivé de lubdha3, participe passé lubh. — L ’optatif remplace l ’im
pératif.
20. buddhimatas gén. s. buddhimant dérivé de buddhi v. budh. — 1
1. (74.) — 2. (43.) — 3. (41.)
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— 9 —
düra-stha «qui est loin». — asm l 6l'° s. prés. act. as 1. — â-çvaset
3e s. opt. act. y. çvas. — hâhü nom. duel bâhu. — himsati 3e s.
prés. act. Mms. — Optatif, v. st. 19. — Sur l’emploi de la 3e per
sonne du singulier, v. st. 9.
21. D é r i v a t i o n s a d v e r b i a l e s (131). — D é r iv é s d e t h è m e s p r o -
n o m i n a u x ET DE PARTICULES (181). ---COMPOSÉS EN OÉNÉRAL ET COM-
POSÉS p r im i t i f s (132—135). — drstvâi, gérondif de darç. — Les
participes passifs, au nom. neutre, avec le verbe «être» sous-en
tendu, s’emploient dans le sens d’un passif impersonnel.— Le gé
rondif se rapporte à l’agent de l’action (st. 4) qui est ici sous-en
tendu (à l’instrumental).
22. tyaja 2e s. impér. act. tyaj. — kum id. kar 1. — lhaja id. bhaj.
— sattva dérivé de sant v. as 1. — vi-dhehi 2e s. impér. act. v. dhâ 1.
— upakrtim acc. s. upa-krti v. kar 1.
23. ïpsita part, passé passif du désidératif, âp. — manasas gén. s.
manas v. man. — sam-padyate 3e s. prés. moy. v. pad. — su-kha v.
kha. — daiva dérivé de deva. — tasmâd abl. s. n. ta pris adver
bialement. — â-çrayet 3e s. opt. act. v. cri. — Génitif, v. st. 8.
24. ista, t pour t 2. — bhoga, g pour y 3. — dâsyante 3e pl. fut.
moy. dâ 1. — yajha, il pour n 4. — bhâvita part, passé passif du
causal, bhû. — datta part, passé passif dà l 5. — bJmùkte 3e s. prés,
moy. bhuj 2.
25. vi-krïyante 3e pl. prés, passif v. kri. — gavas nom. pl. f. go. — vi-
varjita part, passé passif du causal v. varj. — him prayojanam, ou
même kim pris substantivement au neutre, avec un instrumental,
signifie « a quoi bon? ». — L ’instrumental exprime aussi quelque
fois la cause, plus ordinairement exprimée par l’ablatif.
26. cânti v. çam 1. — tapas nom. s. tapas v. tap. — asti 3e s.
prés. act. as 1. — su-kha v. kha. — vyâdhis nom. s. vy-â-dhi v.
dhâ 1. ■— Les adjectifs pronominaux exprimant une idée de plus
ou de moins se construisent avec l’ablatif comme les comparatifs.
1. (75.) — 2. (67.) — 3. (72.) — 4. (60.)
5. Ce participe est en réalité formé d’une fausse racine dad. Les fausses
racines sont données dans le Lexique avec renvoi à la racine vraie.
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27. kathyate 3e s. prés, passif v. kathâ. — Instrumental, v. st. 25.
— Construction du datif identique k celle du latin (sauf le verbe
« être » sous-entendu).
28. yad et tad aec. n. de ya et ta pris adverbialement. — ksitau
loc. s. ksiti v. ksi 1. — ni-cakhâna 3e s. parf. act. khan. — gantum, n
pourm '. — cakre 3e s. parf. moy. Icarl. — panthànam acc. s. panthân.
~~ Infinitif, v. st. 5. — Répétition de adhas : « de plus en plus bas.»1
1. (59.)
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— 11 —
29. C o m p o s é s d é k i v é s (136). — buddhimantam acc. s. m. buddhi- mant dérivé de buddhi v. budli. — pra-jnà v. jn â. — çuçrüsum acc.
s. m. çuçrüsu v. çru. — dânta, n pour m1. — indriya dérivé, indra.
— çoka, k pour c2. — sprçate 3e s. prés. moy. sparç.30. jü'inÎü 3e s. prés. moy. jn â. — mrtyu v. mar. — ihavisyati
3e s. fut. act. bhü. — syat 3e s. opt. act. as 1. — L’emploi de deux
et même de trois interrogatifs dans la même proposition est fré
quent en sanscrit. On peut traduire les constructions de ce genre
en changeant les interrogatifs supplémentaires en indéfinis.
31. syâc pour syât, chïtalo pour çîtalas3. — vahnis nom. s. vahni v. vah. — çîtâmçus nom. s. çïtâmçu. — âtma thème faible de âtman.— tad acc. n. ta pris adverbialement. — çakyate 3e s. prés, passif
çak. — L ’infinitif unique du sanscrit ne pouvant exprimer le pas
sif, c’est le verbe «pouvoir» qui se met au passif. — Le présent,
après une proposition conditionnelle, prend naturellement le sens
du conditionnel.
32. balavân nom. s. m. balavant dérivé de bal,a. — nistejâs nom.
s. m. nis-tejas v. tij. — dhlyate 3e s. prés, passif dhà 1. -—paçya 2e s.
impér. act. paç. — bhasma thème faible de bhasman. — L ’impératif est comme entre parenthèses.
33. C o m p o s é s c o p u l a t i f s (137). — vrddha4 p ar t , p assé vardh.— yad acc. s. n. ya adverbial, —éâçru acc. s $âçru. — pari-mârjati 3e s. prés. act. marj. — s am-janayan nom. s. m. part. prés, causal,
jan. — nfnâm gén. pl. nar. — sa nom. m. s. v. ta. — râjnas gén.
s. râjan v. raj. — ucyate 3e s. prés, passif me.
34. bandhu v. bandh. — tyâga, g pour j 5. — tanu v. tan. — tnsu
loc. pl. tri. — madhyama dérivé, madhya. — ksanika dérivé, ksana.— Le locatif pluriel peut signifier «entre, parmi».
35. bhartnr 0 gén. s. bhartar v. bhar. ■— âha 3e s. part', act. ah. —
raja nom. s. râjan v. râj. — sahâyavân nom. s. m. sahàyavant dé
rivé de sahâya qui lui-même est dérivé de saha v. sa 2.
36. tisthatâ instr. s. m. tisthant7 part. prés. act. sthâ. — dâtr, thème faible de dâtar, v. dâ i . — sûcita part, passé passif v. sücayas.
1. (09.) — 2. (72.) - - 3. (68.) — 4. (41.) — 5. (72.) — 6. (51.) — 7. (67.)
8. Verbe dénominatif, dont la base nominale manque.
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37. sahâya dérivé, sdhay. sa 2. — pitâ, mata, nom. s.pitar, viâtar. — tisthatas 3e duel prés. act. sthâ. — jnàtis nom. s. jn&ti v.jiîâ . —
tisthati 3e s. prés. act. sthâ. — L’emploi du duel est de rigueur eo
sanscrit quand il ne s’agit que de deux objets.
38. C o m p o s é s d e c o m p o s é s (138). —jna v. jn â. — ârjava dérivé,
rju. — caturas acc. pl. m. catvâr. — viddhi 2e s. impér. act. vid 1. —
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candïdâTi, ι pour n \ — janmanâ instr. s . janman v. jan. — paTi-
cama y. paTican. ·
39. pra-hrsta, t pour i 2. — muleta, k pour c s. — Le passif imper
sonnel (cf. st. 21) des verbes neutres se construit avec l’instrumen
tal du mot qui serait le sujet du verbe actif. Le passif du verbe
«être» ou des verbes de sens analogue se construit en outre avec
un instrumental jouant le rôle d’attribut. Enfin l’instrumental, agent
de l’action du verbe passif, se sous-entend, comme le sujet du verbe
actif à la st. 9. Seulement, ici, «on» est «la femme».
40. krtrima v. kar 1. — bibhratas gén. s. part. prés. act. bhar. —
natim acc. s. nati v. nam. — Datif, v. st. 27. — Jeu de mots sur
guna: les épithètes se rapportent à la fois aux deux substantifs.
41. âyuktaka dérivé, â-yukta, k pour jK — caura dérivé, cura. —
raja thème faible de râjan, v. râj. '— prthivï v. prath. — pati v. pat 2.
— lobhac pour lobhad'0. — pra-jâ v. ja n. — Les verbes signifiant
«craindre» gouvernent l ’ablatif. Les substantifs abstraits peuvent
régir le même cas que le verbe correspondant.
42. mrtyos abl. s. mrtyu v. mar. — bibhesi 2e s. prés. act. bhï. —
sa nom. s. m. v. ta. — vi-muTicati 3e s. prés. act. mue. — mrtyus
nom. s. mrtyu. — prâninâm gén. pl. prânin dérivé de preina.
43. gatyâ instr. s. gati v. gam. — vaktra, k pour c 6. — grhyate
3e s. prés, passif grah. —- manas nom. s. manas v. man.
44. janma thème faible de janman v. jan. — mrtyu v. mar. — kli-
çyante 3e pl. prés, passif kliç. — jantavas nom. pl. jantu v .ja n . —
trasyanti 3e pl. prés. act. iras.
45. çaila dérivé, çilâ. — nir-dagdhum'1 infinitif v. dak. — pra-
kopita part, passé passif du causal v. kup.
46. ü-7’abheta 3e s. opt. moy. v. rabh.
47. tyaktvâ, k pour j 8. — âtma thème faible de âtman. ·— bhoga,
g pour _/9. — sattva dérivé, sant v. as 1. — esinas nom. pl. m. esin v.
is. — bhavanti 3e pl. prés. act. bhü. — sadhavas nom. pl. m. sâdhu
v. sadh. — duhkliita v. duh-kha.
1. (68.) — 2. (67.) — 3. (74.) — 4. (77.) — 5. (68.) — 6. (74.) — 7. (79.) —
8. (77.) — 9. (72.)
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1. (61.)
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this nom. s. atitki. — bhagna, g pour j — prati-ni-vartate 3e s. prés, moy. v. vart. — dus-krta, s pour s 2. — gcicchati 3e s. prés. act. gain.
50. ralcsyamâna part. prés, passif raks. — kurvanti 3e pl. prés, act. Jcar 1. — pra-jà v. jan. — nrpates gén. s. nr-pati v. pat 2. —
grlmâti 3e s. prés. act. grah. — Ablatif partitif.
51. âsate 3° pl. prés. moy. as 2. —jâtya dérivé, ja tiv .jan . — mânes gén. s. mani. — samatâ dérivé, sama. — L ’instrumental exprime la ressemblance. — Remarquez les allitérations.
52. ava-sthâv. sthâ. — karoti3e s. prés. act. kar 1. — sam-upâçnute 3e s. prés. moy. v. aç 1. — Le pronom relatif répété prend le sens indéfini «quelque . . . que ». Deux relatifs peuvent en outre remplir des fonctions différentes dans la même proposition (cf. les deux interrogatifs, st. 30).
53. çrûyatâm 3e s. impér. passif çru. — ava-dhâryatâyn 3e s. im- pér. passif du causal v. dhar. — àtmanas gén. s. âtman. — sam-â-
caret 3e s. opt. act. v. car. — Gérondif, v. st. 21.
54. nârînâm gén. pl. nârï v. nara. — gris nom. s. çrl. — sprha- yanti 3° pl. prés. act. sparh. — mahântas nom. pl. m. mahânt. — cari- nlm acc. s. cârinî, fém. de cârin v. car.
55. dlmnya dérivé, dhana. — prthivî v. pratk. — niçi loc. s. niç.— çerate 3e pl. prés. moy. çî 1. —» paura dérivé, pura.
56. karoti 3e s. prés. act. kar 1. — aratim acc. s. a-rati v. ram. — pra-jâgara v. gar 3. — vyâdhis nom. s. vy-â-dhi v. dhâ 1.
57. tyâga, g pour j b
58. pitur gén. s. pitar. — bhakta, k pour y 4. — pitâ nom. s .pitar.
— tan pour tad 5. — nirvrtis nom. s. nir-vrti v. var 1. — L’adverbe de lieu en ira peut remplacer le locatif du pronom dont il est dérivé.
59. pathya dérivé, patlia. — vadanti 3e pl. prés. act. vad. — γ α ι gén. pl. nar. — suhi'das nom. pl. su-hrd. — prokta, k pour
c°. — syur 3e pl. opt. act. as 1. — nârna thème faible de nâman. — Génitif partitif dépendant du pronom relatif. — Optatif remplaçant l’indicatif dans une affirmation sentencieuse, et équivalent k un con
ditionnel (cf. st. 13) : «S’il y en avait d ’autres, ils seraient . . . » 1
1. (72.) — 2. (57.) — 3. (72.) — 4. (77.) — 5. (43.) — 6. (74.)
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60. jayatu 3e s. impér. act.jü. — dehinas gèn. s. m. dehin dérivé,
délia. — syat 3e s. opt. act. as 1. — bhavanti 3e pl. prés. act. bhü.
61. daliati 3e s. prés. act. dah. ·— vi-çista, t pour t '.
62. F o r m a t io n d e s noms d é r i v é s en a , â (121—123). — γ thème faible, nar. — sat id., sant v. as 1. — prltis nom. s. prïti v. pri. —
mrdu v. mard.
63. smaranti3e pl. prés. act. smar.— sautas nom. pl. m. sant Y .a s l .—
kurvâna part. prés. moy. kar 1. — aveksante 3e pl. prés. moy. v. ïks.
64. rahas v. rah. — pari-varjaye t 3e s. opt. causal varj.
65. tapasi loc. s. tapas v. tap.
■ 66. etâvat2 nom. s. n. etâvant. — janma thème faible, janman v.
jan. — vrtti v. vart. — cej pour ced 3. — jlvanti 3e pl. prés. act.
jîv . — Deux verbes « être » sous-entendus avec etâvat et yad.
67. guru v. gar 4. — yâvan pour yâvat4. — arthayaie 3e s. prés,
moy. v. artha. — arthï nom. s. m. arthin v. ariha.
68. mâtr thème faible, mâtar. — vrddha5 part, passé vardh. —
nis-phala, s pour s 6.
69. C h a n g e m e n t d ’u n e m u e t t e e n n a s a l e d e v a n t u n e n a s a l e
(43, 44). — guninas gén. s. m. gunin dérivé, guna. — asti 3e s. prés,
act. as 1.
— sam-tusta
, t
pourV.
—vipad
nom. s.vi-pad
v. pad.
—
vyavasâyinas gén. s. m. vy-ava-sâyin v. sa.
70. syat 3e s. opt. aCt. as 1. — narapatis nom. s. nara-pati v.
pat 2. — samyak v. a fie. — neta nom. s. m. netar v . m .— pra-jâ
y . jan. — jaladhau loc. s. jala-dlii v..dhâ 1. — vi-plaveta 3e s. opt.
moy. plu. — naus nom. s. nau.
71. mârayanti 3e pl. prés, causal mar. — tyajyante 3e pl. prés,
passif tyaj. — bhujyante id. blmj. 2.
72. C h a n g e m e n t d ’u n e d e n t a l e e n p a l a t a l e d e v a n t u n e p a l a -t a l e (68). ni-yulita, k poui' j s. — çatrubhyas abl. pl·· çatru. —
nr thème faible, nar. — pa v. pâ 1. — hrpatis nom. s. nrpati v.
pat 2. — ί-ja v. jan. — p ra jâ y . jan. — r rakset 3e s. opt. act.
raies. — pitâ nom. s. pitar.
73. bhïi'us nom. s. m. bhîru v. bhï. syât 3e s. opt. act. as 1. —
nrpati, v. st. 72. — parâbhütim acc. s. parâ-bhüti v. bhü. — âpnoti
3e s. prés. act. ap.1
1. (67.) — 2 et 3. (68.) — 4. (43.) — 3. (41.) — 6. (S7.) — 7. (67.) — 8. (77.)
2
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" 74. jïvyate 3e s. prés, p as sif jî v . -—- halirn acc. s. iali, — kava- layan nom. s. m. part. prés. v. kavala. — jïvati 3e s. prés, act .jîv . — Passif impersonnel et attribut à l’instrumental, y. st. 39.
75. C h a n g e m e n t d e ç e n ch a p r è s un e d e n t a l e c h a n g ée e n p a
l a t a l e (68). — ürdhvabâhus nom. s. m. ürdhva-bâhu. — vi-raumi
l ère s. prés. act. v. ru. — çrnoti 3e s. prés. act. çru. — sevyate 3e s.
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prés, passif sev. — Le verbe k sous-entendre avec l’ablatif d’origine
signifiera naturellement «naître».
76. uc-chista, t pour t *. — bhuktvâ, k pour y 2. — mahibhwjas nom.
pl. mahî-bhuj. — avàhan 3Θ pl. imparf. act. vah. — çuci v. çuc. —
dadhuh pour dadhurs 3e pl. parf. act. dhâ 1.
77. C h a n g e m e n t d e h e n a s p i r é e a p r è s u n e m u e t t e (85). — upa-
padyate 3e s. prés. moy. pad. — upyate 3e s. prés, passif vap. —
pra-rohati 3e s. prés. act. v. rwh. — Répétition du relatif et de son
corrélatif, v. st. 52. '
78. suhrd nom. s. su-hrd. — anu-yâti 3e s. prés. act. yâ. — ga-
cchati 3e s. prés. act. gam. — La construction des verbes signifiant
« aller » avec l’accusatif d’un substantif abstrait remplace un verbe
exprimant la même action ou le même état que le substantif.
79. Ch a n g e m e n t d ’u n e d e n t a l e e n l d e v a n t u n l (69). — àtmâ-
nam acc. s. âtman. — karsayitvâ gér. causal kars. —prâpyate 3° s.
prés, passif v. dp 1. ■— labhyate 3e s. prés, passif labh. — Répétition
de l’adjectif démonstratif exprimant la répétition de l’action mar
quée par le substantif.
80. ista, t pour t i. — lolita part, passé passif causal lal. — yud-
dha v. yudh. — paçyet 3° s. opt. act. paç.
81. E u p h o n i e d e s a s p i r é e s (37, 39—41). — trptis nom. s. trpti
v. tarp. — asti 3° s. prés. act. a s î. — adbhis instr. pl. v. âp 2. — pra-
çâmyati 3e s. prés. act. çam 1. — sam-pra-jvalati 3e s. prés, act .jval.
— bhüyas acc. n. adv. bhüyams. — samidbhis instr. pl. sam-idh v. idh.
82. vi-dhitsitum infinitif désidératif v. dhâ 1. — ni-badhyante 3e
pl. prés, passif bandh. — Passif de «pouvoir» v. st. 31.
83. lipseta 3e s. opt. moy. désidératif labh. — rakset 3e s. opt. act.
raks. — vardhayet 3e s. opt. causal vardh. — ni-ksipet 3e s. opt. act.
ksip.
84. Ch a n g e m e n t d e s e n s (56—57). — Ch a n g e m e n t d ’u n e d e n -
t a l e EN CÉRÉBRALE APRÈS UNE CÉRÉBRALE (67). — INTERCALATION
d ’u n e s i f f l a n t e a p r è s n f i n a l '(64). — tajjwinas nom. pl. m. taj-jîvin,
v. j ïv . — tistheran 3e pl. opt. moy. sihâ. — vanaspatau loc. s. vanas-
pati v. pat 2 (s par exception pour h en composition).
2*1. (67.) — 2. (77.) — 3. (51.) — 4. (67.)
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85. ratis nom. s. rati y. ram. — vi-yoga, g pour y '. — sahyate 3e
s. prés, passif sah. — bhavasthitis nom. s. bhava-sthiti, v. sthâ. —
Un adjectif construit avec l’ablatif prend le sens du comparatif.
86. asti 3e s. prés. act. as 1. — karisyati 3e s. fut. act. kar 1.87. pari-tyaktâ, k pour / 2. — çirasiloc. s. çiras. — Génitif, v. st. 2.
88. D o u b l e me n t d e n f i n a l (65). — pari-vadan nom. s. m. part,
prés. v. vad. — sâdhus nom. s. m. sâdbu v. sâdh. — pari-tapyate
3e s. prés, passif tap. — bhavati 3e s. prés. act. bhü.
89. barati 3e s. prés. act. bar. — pra-jnâ v. jüâ. — àyus acc. s.
âyus. — yogas id. yaças. —- âste 3e s. prés. moy. as 2.
90. D o u b l e me n t d ’u n ch in i t i a l . (83). — rasavattara comparatif
de rasavant dérivé, rasa.91. E u p h o n i e d e s p a l a t a l e s , d e h e t d e s (70—82). — dadyât
3e s. opt. act. dâ 1. — pr&vrs v. vars.
92. stha v. sthâ. — sam-ud-dharet 3e s. opt. act. bar. — grhnâti
3e s. prés. act. grah. — buddhimân nom. s. m. buddhimant dérivé,
buddbi v. budh. — L ’optatif exprime une supposition, cf. 59.
93. svâmi, thème faible, svamin v. sva. — bhartr thème faible,
bhartar v. bhar. —jîia y.jfiâ. — gâminas nom. pl. m. gamin v. gam.
94. vâc v. vac. —<- paçya 2e s. impér. act . paç. — naçyati 3e s.
prés. act. nac. — Impératif, v. st. 32.
95. kâri thème faible, kârin v. kar 1. — diç v. diç. — viçodhi
thème faible, vi-çodhin v. çadh. — pattikarma acc. s.n .patti-karman
v. pad et kar 1. — pra-caksate 3e pl. prés. moy. v. caks.
96. ja y .jan . — Verbe k sous-entendre, v. st. 75.
97. kurute 3e s. prés. moy. kar 1. —· gurün acc. pl. m. guru v.
gar 4. — jâyate 3e s. prés. moy. ja n. — karmani loc. s. karman v.
kar 1.98. upa-yujyate 3° s. prés, passif yuj. — agnis nom. s. agni. —
bkojyasiddhaye dat. s. bhojya-siddhi v. sâdh. — Le datif exprime le
but, l’objet qu’on se propose.
99. pra-jâ v. jan. — vi-vardhante 3e pl. prés. moy. vardh. — sa-
rasi loc. s. saras v. sar. — sarvaphalabhüg nom. s. m. sarvaphala-
bbâjv . bbaj.— râjâ nom, s. râjan y. râj. — maMyate 3e s. prés. moy.
v. mahiya. 1
1. (72.) — 2. (77.)
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100. pravasatas gén. s. m. pra-vasant part. prés. act. v. vas 3. — satas ici. sani id. as 1. — bhisag nom. s. bhisaj. — marisyatas gén. s. m. part. fut. act. mar.
101. hanyât 3e s. opt. act. ban. — isus nom. s. isu v. is. — dhanus- matâ instr. s. m. dhanusmant dérivé, dhanus.— buddhis nom. s.buddhi v. budh. —· buddhimatâ instr. s. m. buddhimant dérivé, buddhi. — L’optatif exprime la possibilité.
102. rusyan nom. s. m. rusyant part. prés. act. rus. — rusyamâna part, prés. moy. rus. — nâma acc.adv., nâman. — vindati 3e s. prés, act. vid 2. — âtmanas gén. s. âtman. — marsl nom. s. m. marsin v.
mars. — rusyatiloc. s. m. rusyant. — apa-mârsti3es. prés, act.v. marj.
103. asti 3e s. prés. act. as 1. — ut-padyate 3e s. prés. moy. pad.104. çuci v. çuc. — vinâçinas gén. s. m. vi-nâçin v. naç. — kurvate
3e pl. prés. moy. kar 1.
105. vijânatâm gén. pl. m. vi-jmant part, prés, act.yVlü. — moha- yanti 3e pl. prés, causal muh.
106. nr-pa v. pâ 1. — çakyate 3e s. prés, passif çak.
107. T r o is iè m e d é c l in a is o n (149, 155—159). — F o r m a t io n d e s
MOTS RACINES (112) ET DES DIFFÉRENTS THÈMES QUI SUIVENT LA TROI-
SIÈME DÉCLINAISON, PRIMITIFS (113 — 114, cf. 104) OU DÉRIVÉS (124 à
126), les participes tirés de thèmes de temps exceptés. — marsayet 3e s. opt. causal mars. — mati v. man. — ut-tisthet 3e s. opt. act.. v. sthâ.
108. çatravas nom. pl. çatru. — viduh pour vidur 1 3e pl. parf. act. vid 1. — Collectif singulier avec un attribut pluriel.
109. La locution kim ca na en composition. — pari-patant part, prés. act. y . pat 1. — â-svâdayisyasi 2®s. fut. causal v. svad. — çete 3e s. prés. moy. cl 1. — sam-ut-tisthati 3e s. prés. act. v. sthâ.
110. jânant part. prés, act jüâ.— çakti y . çak.— ni-yacchati3c s.prés. act. v. yam. — sont v. as 1. — sam-pra-yujyate 3° s. prés, passif v. yuj.
111. kunmte 3e s. prés. moy. kar 1. — jantus nom. s.jantu Y.jan. — ni-klianyante 3e pl. prés, passif v. khan. — gokaçafikavas nom. pl. çoka-çariku.
112. pathant part. prés. act. path. — asti 3e s. prés. act. as 1. — japant part. prés. act. jap. — jâgrat part. prés, intensif act. gar 3.
113. sant y . as 1.
1. (51.)
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114. sâdhu v. sâdh. — jvalant part. prés. act. p a l .
115. sravanti 3e pl. prés. act. sru. — ni-vartante 3e pl. prés. moy. vart. — srotas1v. sru. — sarit2 v. sar. — punah pour punar 3.
116. prepsusnom. s. m.prepsuv. dp 1. — ucyate 3es. prés. pass. vac.117. ahassu, v. 27 et 49. -— ganyamdna part. prés, passif v. gana.
— kslyamâna part. prés, passif ksi 2. — likhyamâna ici. likh. —■ ut-
thâya, s tombé entre t et th4. — dhâvasi 2e s. prés. act. dhâv 1.118. sam-ni-yacchati 3e s. prés. act. v. yam. — ut-tMta, s tombé
entre t et th5. — muhyati 3e s. prés. act. muh.119. agis nom. s. â-çis. — nayet 3e s. opt. act. ni. Les verbes signi
fiant « conduire » forment des locutions du même genre que les verbes signifiant « aller » (v. st. 78), mais de sens causal.
120. vaÎichati 3e s. prés. act. vânch. — viksate 3e s. prés. moy. v. tks. — karoti 3e s. prés. act. kar 1. — brüte 3° s. prés. moy. hrü.1
1. Formation rare. — 2. Id . — 3. (51.) — 4. (58.) — 6. (Ibid.)
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— 25 —
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121. atithis nom. s. atiiki. — acnant part. prés. act. aç 2. — va-
set 3e s. opt. act. vas 3.
122. riktapânis nom. s. m. rikta-pctni. — paçyeta 3e s. opt. moy. paç. — gunm acc. s. m. guru v. gar 4. — â-diçet 3e s. opt. act. v.diç.
123. sam-upa-vartate 3e s. prés. moy. v. vart. — santi 3e pl. prés, act. as 4.
124. ny-asyate 3e s. prés, passif as 2.125. dhftim acc. s. dhrti v. dhar. — kurvlta 3e s. opt. moy. kar 1.
— dhrtyâ instr. s. dhrti. — jayet 3e s. opt. act. ji .
126. ni-sevante 3e pl. prés. moy. v. sev. — yànti 3e pl. prés. act. yâ. — uttama v. ud. — gatim acc. s. gati v. gam.
127. krntaiyti 3e pl. prés. act. kart.
128. hasate 3e s. prés. moy. lias. — vidvams v. vid 1. — hasanti 3e pl. prés. act. has.
129. yukti v. yuj. — vidvams v. vid 1.
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- 26
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— 27 —
130. bahubkis instr. pl. m. bahu. — cintita part, passé passif v. cit.
— ni-rüpita part, passé passif v. râpa. — vi-lîyante 3e pl. prés, moy.
v. II. — vidvctms v. vid 1.
131. caret 3e s. opt. act. car. — pïbet id pâ 2. — syâtâm 3e duel
opt. act. as 1.
132. hanti 3e s. prés. act. han. — vadant part. prés. act. vad. —
bhümi v. bhû. — vadïs 2e s. aoriste 1er act. sans augment vad. —
Locatif absolu d’un abstrait (sans adjectif). — L ’aoriste sans
augment s’emploie avec la particule prohibitive ma dans le sens
d’un impératif négatif.
133. Ch a n g e m e n t d e v e n n a p r è s u n e p a l a t a l e (60). — sâdhü-
nâm gén. pl. m. sâdhu v. sâdh.134. C o m pa r a t i f e n ïtams (130). — ripunâ instr. s. ripu v. rip.
— hanyate 3e s. prés, passif han. — Jcarsati 3° s. prés. act. kars.
135. ud-dharet 3e s. opt. act. v. har.
136. N o m in a t if s in g u l ie r d e s t h è m e s e n n (159). — kuryât 3e s.
opt. act. kar 1. — asis nom. s. asi. — aris id. ari. — Optatif, st. 101.
137. nr v. nar. — pâlayet 3e s. opt. act. v. pâla sous pâ 1. — In
strumental de manière.
138. buddhis nom. s. buddhi v. budh. — çânta, n pour m.1. — sant
v. as 1.
139. çâmyati 3e s. prés. act. çam 1. — abhi-vardhate 3e s. prés,
moy. v. vardh.
140. tyajati 3e s. prés. act. tyaj. — abhi~püryate 3e s. prés, passif
v. par 1. — anu-vî-naçyati 3e s. prés. act. v. naç.
141. vetti 3e s. prés. act. vid 1.
142. ity-âdi composé possessif « ayant son commencement ainsi »2.
— guna-ratna, composé appositif «joyau qui est une qualité»3. —
ava-sïdati 3° s. prés. act. v. -sad.
143. Tiasate 3e s. prés. moy. has. — jalpate id . ja lp . — bhunakti
3e s. prés. act. bhuj 2. ■—- â-rohati 3e s. prés. act. v. ruh. — smarate
3e s. prés. moy. smar. — Euphonie suspendue à la fin d’un pâda.
144. N o m in a t if s in g u l ie r d e s t h è m e s e n ar (160). — F o r m a t io n
d e s m êm e s t h è m e s (115). — asmi l ère s. prés. act. as 1. — manyase
2e s. prés. moy. man. — munis nom. s. muni.
1. (39.) - 2. (140.) — 3. (139.)
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145- âçu acc. n. adv. ôçu. — ucyate 3e s. prés, passif vac.
146. vidyate 3e s. prés, passif vid 2. — sprçant part. prés. act.
sparç. — pra-yacchati 3e s. prés. act. yam. —- Instrumental de res
semblance, v. st. 51.
147. naçyant part. prés. act. naç. — yudhyant id. yudh. — bha-
vati 3e s. prés. act. bhü. — nsrjat 3e s. imparf. act. sarj. — Ipsita
part, passé passif désidératifâp 1. — L’imparfait ne correspond que
pour la forme à l’imparfait grec. Les trois temps passés s’emploient à-peu-près indifféremment.
149. R e s te d e l a d é c li n a is o n d e s t h è m e s en ar (160—161). —
tarus nom. s. taru.
150. gâyanti 3e pl. prés. act. gâ 2.
151. manye l ère s. prés. moy. man. — muücati 3° s. prés. act. mue.
— gacchati 3e s. prés. act. gam.
152. dhârayant part. prés, causal dhar. — kliçyante 3e pl. prés,
passif klig. — mohita part, passé passif causal muh.
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153. icchant part. prés. act. is. — upa-padyate 3e s. prés. moy.
v. pad. — Sur l’emploi de l’adverbe de lieu, cf. st. 58.
155. ganyate 3e s. prés, passif v. gana. — rdjyate id, raj.
156. tisthet 3e s. opt. act: sthà. — hhajet id. hha/j.— strï nom. s. strï.
157. Supplément aux composés (139—144) — vâti 3e.s. prés,
act. vâ 2.
158. ja yet 3e s. opt. act .ji. — adau loc. s. adi. — kwryât 3e s. opt.
act. kar 1. — Datif du but, v. st. 98.
159. sam-dhâi'yate 3e s. prés, passif causal. cZ&ar..— nâhhis nom s.
nâbhi. — nâhhau loc. s. id. — vrtti v. vart. — pra-vartate 3e s. prés,
moy. v. vart.
160. sâdhu y . sâdh. — ut-srjant part. prés. act. v. sarj. — dhatte
3e s. prés. moy. dha 1. — Génitif complément du verbe passif (cor
respondant au datif latin, cf. st. 2 et 8).
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30 —
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162. samâdhinâ instr. s. sam-â-dhi v. dhü 1. — satya dérivé, sant v. as 1.— brahmacaryâdibhîs instr.pl. brahmacai'yâdi(brahma-carya).— Le substantif abstrait peut former, sans attribut, un locatif absolu
correspondant à une proposition dont le verbe serait construit im
personnellement, cf. st. 132.
164. varjayet 3®s. opt. causal varj.
165. çrânta, n pour m '. — atithim acc. s. atithi. — püjayet 3e s.
opt. act. — bhaJctyâ instr. s. bkakti v. bhaj. — àhur 3e pl. parf. act. ali. — Instrumental, v. st. 137.
166. cintayet 3e s. opt. act. v. cit. — mrtyunâ instr. s. mrtyu v. mar. — â-caret 3e s. opt. act. V. car.
167. C o m p a r a t i f e n t a r a (129). — S u p e r l a t i f (129—130). — ni-vâryate 3e s. prés, passif causal var 1.
168. namasyanti 3* pl. prés. act. v. namas sous nam. — sant v. as 1.
169. anu-vartante 3e pl. prés. moy. v. vart.
1. (59.)
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— 31
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171. F o r m a t io n d u f ém i nin d e s a d j e c t i f s , e t c . (128). — D é c l i-
naison de s féminins .d é r i v é s e n F (151). — asti 3e s. prés. act. as 1.
— sâdhu v. sadh. — gantavya, n pour m *. — Accusatif, v. st. 5.
172. bhâsase 2e s. prés. moy. bhâs. — vada 2e s. impér. act. vad.
173. dhrti v. dhar. — sam-tara 2e s. impér. act. tar.
174. Nom d’agent construit avec l’accusatif.
175. sâdhu v. sâdh. — ebhis y. a 1. — stri nom. s. strï.
176. υ -jesyati 3e s. fut. act. v. ji.
177. vahati 3e s. prés. act. vah.
178. prthivï y. prath. — asti 3e s. prés. act. as 1.
1 . (5 9 .)
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— 32 —
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179. F ob m ati on e t d é c lin a is o n DES THÈMES EN 1 ET EN U (162---
168 et 116—117 ; 127). — syât 3e s. opt. act. as 1. — bhavet id. bhû.
180. syât 3e s. opt. act. as 1.
181. vi-ghnanti 3e pl. prés. act. v. han. — -ucyate 3e s. prés. passif vac.
182. laksmïs nom. s. laksml.
183. vidvams v. vid 1. — avâpioti 3e s. prés. act. y. âp 1.
184. vidyate 3e s. prés, passif vid 2. — jîryanti 3e pl. prés : act. ja r.
185. çudhyati 3e s. prés. act. çudh.
186. yudhyeran 3e pl. opt. moy. yudh. — rakseyuç pour rakseyur 1
3e pl. opt. act. raks. — bhavet 3e s. opt. act. bhû.
187 . jayet 3e s. opt. act. ji. — satya dérivé, sant v. as 1.
1. (51.)
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- 33 —
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188. ni-ghnantï 3e pl. prés. act. v. han. — icchanti 3e pl. prés. act. is. — vi-çlesayanti 3e pl. prés, causal v. çlis. — Instrumental de cause, voyez st. 25.
189. dîyate3es.prés.passif dü 1. — vi-lumpaii3°s.prés. act.v.lup.
190. kathita part, passé passif v. Jcathâ. —- pra-kâçayet 3e s. opt. causal v. kâç.
191. tisthati 3e s. prés. act. sthâ. — Gérondif négatif « sans avoir, avant d’avoir, jusqu’k ce qu’il a it . . .» .
193.. upyamâna part. prés, passif vap. — iyât 3e s. opt. act, i 2. — kalpate 3° s. prés. moy. lcalp. — punah pour punar K — naçyati 3e s. prés. act. naç. — Abstrait avec un verbe «aller», v. st. 78.
194. pra-vartate 3e s. prés. moy. v. vart. — gantavya, n pour rri'1.
195. dïpyamâna part. prés. moy. dtp.
196. Construction avec l’abstrait, v. st. 41.
1. (01.) — 2. (59.)
3
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— 34 —
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197. pra-vartate 3e s. prés. moy. v. vart. — upa-jâyate id. v.jan.
198. udhaç pour ïidhar ’.— chindyât 3e s. opt. act. chid. — labhet id. labh. — vi-vardhcite 3e s. prés. moy. y. vardh.
200. satya, y. sant sous as 1. — isyate 3e s. prés, passif is.
202. ί-budhyate 3e s. prés. moy. budh. — Gérondif négatif, y. st. 191.
203. bhavanti 3e pl. prés. act. bhû.
204. sahanti 3e pl. prés. act. sah. — sant, y. as 1.
205. dhârayet 3e s. opt. causal dhar. — syât 38 s. opt. act. as 1.
1. (61.)
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- 3 5 -
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207. Positif dans le sens du comparatif, v. st. 85. Ici seulement la relation de l’ablatif n’est pas exprimée, le régime étant en com
position avec l’adjectif régissant.
208. â-sâdya gérondif causal sad. — vi-mucyate 3e s. prés, passif.
— Instrumental de séparation.
210. syât 3e s. opt. act. asl. — pra-jûâyeta 3e s. opt. passif v.jiiâ. — bhavet 3e s. opt. act. bhü. — vi-bhajant part. prés. act. v. bhaj.
211. jnâyate 3e s. prés, passif jnâ. — ajüclyi 3e s. aoriste passifjfia.
212. mumuksu v, mue. — vi laibliayet 3e s. prés, causal lubh. —kuru 2e s. impér. act. kar 1.
213. satya, v. sant sous as 1. — menire 3e pl. parf. moy. man. —gacchati 3e s. prés. act. gam.
214. Euphon ie d e r f i n a l (45 , 51 , 54 , 56) . — jarayati 3® s. prés,
causal jar. — abhy-eti 3e s. prés. act. v. i2 . — ud-eti id .
215. karotu 3e s. impér. act. kar 1. — syât 3® s. opt. act. as 1.3*
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216. C h u t e d e r d e v a n t r (52, 53, 56). — k a r o ti 3e s. prés. act.
k a r 1. — d h â ra ya te 3° s. prés, causal (moyen) dhar.
217. y â m a s l èl'c pl. prés. act. y â . — tis th âm as id. sth â. — k a rm as
id. k a r J. — kurm ahe l èl'e pl. prés. moy. k a r 1. — c in ta ya n ti 3e pl.
prés. act. v. cit . — edhate 3e s. prés. moy. edh.
218. A l lo n g e m e n t d ’u n e v o y e l le ( o u c o n s e r v a t io n d ’u n e v o y e l l e
l o n g u e ) d e v a n t r suivi d’une consonne (55).
219. N a s a le s à l ’i n t é r i e u r d e s m ots (59). — h im syât 3e s. opt.
act. him s. — care t 3e s. opt. act. car. — â -sa d ya gérondif causal sad.
— k u rv ïta 3es. opt. moy. k a r 1.·— L ’instrumental signifie ici «avec».
220. a sti 3e s. prés. act. as 1. — m iin can T part. prés. act. mue.
— b h ava ti 3e s. prés. act. b lut. — Instrumentai, v. st. 51.
221. n i- vaset 3 e s. opt. act. v. vas 3.
2 2 2 . C h u t e d e s e n t r e t e t t u (58) . — a va -lu m pan ti 3 e pl. p rés,
act. v. lup.
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R É V I S I O N D E S S T A N C E S P R É C É D E N T E S
POUR L’ÉTUDE DE LA CONJUGAISON.
P r é s e n t , im pa r f a i t , im p é r a t i f , o p t a t i f e t p a r t ic ip e p r é s e n t d e
LA PREMIÈRE CONJUGAISON, ACTIVE ET MOYENNE, ET DU PASSIF. — Stail-ces 5, 6, 10, 12, 15, 29, 32, 37, 43, 44, 46, 48, 49, 61, 66, 72, 77, 80, 84, 85, 88, 94, 98,106, 114, 115, 116,118, 119, 122, 124, 127, 134, 135, 139, 140, 142, 145, 146, 150, 151, 153, 156, 169. 172, 173, 177, 184, 185, 186, 187, 189, 191, 194, 195, 197, 202, 203, 221, 222.
M e m e s t e m ps e t m o d e s d e l a d e u x i è m e c o n j u g a i s o n , a c t i v e e t m o y e n n e . — Stances 1, 8, 9, 13, 16, 19, 20, 22, 26, 31, 38, 40, 42, 50, 51, 52, 55, 56, 59, 60, 62, 63, 69, 70, 73, 75, 78, 81, 89, 91, 92, 95, 97, 101, 102, 103, 104, 110, 111, 113, 120, 121,123, 125, 126, 131, 136, 138, 141, 143, 144, 157, 158, 160, 171, 178, 179, 180, 181, 193, 198, 200, 204, 210, 215, 220.
F u t u r , a o r i s t e e t p a r f a i t . — Stances 24, 28, 30, 35, 76, 86, 100, 108, 109, 128, 129, 132, 176, 183, 211, 213.
Ca u s a l , D é n o m i n a t i f s , e t c ., I n t e n s if s , D é s id é r a t i f , a v e c l e u r
p a s s i f e t l e u r s f o r m a t i o n s n o m i n a l e s . — Stances 3,7, 11, 17, 18, 23, 25, 27, 33, 36, 45, 47, 53, 54, 64, 67,71,74, 79, 82, 83, 96, 99, 105, 107, 112, 117, 130, 133, 137, 147, 152, 155, 159, 164, 165, 166, 167, 168, 188, 190, 205, 208, 212, 214, 216, 217, 219.
Pour compléter la révision, il restera a relire les stances 2, 4, 14, 21, 34, 39, 41, 57, 58, 65, 68, 87, 90, 93, 148, 149, 154, 161, 162, 163, 170, 174, 175, 182, 192, 196, 199, 201, 206, 207, 209, 218.
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L’ENLÈVEMENTÎ)E DRAUPADÏ.
EXTRAIT DU MAHÂBHÂRATA. ’
(LIVKE Ι Π , CHAPITRES 26 4-272 .)
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264. 1. P oui· le mètre de tout le chapitre, voir Sentences morales, stance 1. La stance est justement l’spèce particulière d'an i i f lubh qu’on appelle vulgairement çloka épique. Dans le style très redondant et très lâche de l’épopée, les épithètes et les appositions se multiplient et se séparent très facilement les
unes des autres ainsi que du terme auquel elles se rapportent. — Euphonie, v. st. 143. — Les trois temps passés sont équivalents et expriment indifféremment les diverses nuances du passé.
2. Une même proposition se continue souvent, surtout dans les descriptions, d’une stance à une ou plusieurs stances suivantes.
3. Il arrive quelquefois alors que dans la dernière stance, certains termes essentiels, par ex. ici le verbe et le sujet (sous un autre nom) sont répétés pour plus de clarté. On rencontre souvent dans la trame du récit du Mahâ- bhârata un vocatif désignant Janamejaya, roi de la famille des Pàndavas, à qui Vaiçampâyana, le récitant, raconte l’histoire de ses ancêtres.
4. Accusatif d’un substantif abstrait remplaçant l’infinitif du but, cf. st. 5
et 28. — Les Pàndavas ont à nourrir les Brahmanes qui vivent auprès d’eux dans la forêt oh ils se sont exilés.
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5. Draupadï est l’épouse commune des cinq frères. Ce trait, qui est en
contradiction avec les moeurs de l’Inde brahmanique, est, soit un emprunt à des races inférieures pratiquant la polyandrie, soit (beaucoup plus vraisemblablement), un ancien mythe.
9. Le participe bhrâjayantim ést sous-entendu dans la comparaison.10. Le verbe «être» sous-entendu même dans Γ interrogation, et sans mot
interrogatif.18. Le gérondif se rapporte ici h un génitif, me. C’est que ce génitif est
le véritable agent : «Je n’ai que faire de . . . .». Cf. st. 4.
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— 40 —
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(Conclusion.) Le dernier locatif est un locatif explicatif qui s’emploie dans
les dictionnaires pour donner les différentes acceptions d’un mot. H peut se
traduire ici «traitant de». — Après le premier, il y a suspension de l’euphonie : nous mettrions une virgule.
26δ . 1. Le mètre de ce chapitre et du suivant est la tristubh. Dans l’espèce
particulière de trk/.ubh, ou stance de quatre pâdas de 11 syllabes chacun, appelée upajâti, chaque pàda comprend : 1° un spondée ou ïambe, 2° un
ïambe, 3° un clioriambe, 4° un amphibraque, la dernière syllabe étant comme toujours à volonté. Nos stances sont, à part d’assez nombreuses irrégularités, conformes à ce type. — Le pronom interrogatif est en apposition au sujet.
4. L’interpolation ou la perte d’une demi-stance oblige souvent à admettre
des stances do deux pâdas dans l’épopée.5. La leçon jânîsua est empruntée au manuscrit de la Bibliothèque natio
nale; B, 20. Supposez une virgule après prcchasi, une autre après janîfva , et
construisez la fin du 2° pâda avec le 3e et le 4e. na aurait ici le sens de na
nu (la particule interrogative étant sous-entendue) avec les deux impératifs : «ne faut-il pas que...?». Mais le passage est sans doute corrompu.
6. kotikdsyeti pour kotikmya iti; contraction après l’application d’une pre
mière règle d’euphonie (contre l’usage ordinaire).
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12. Génitif, v. st. 160.14. A la fin de la stance sous-entendez i t i : le sanscrit ne connaît pas l'in
terrogation. indirecte.266. 2. Le verbe «être» exprimé, contre l’usage ordinaire, à la 3e pers. du
futnr auxiliaire. — Le second pâda appartient au mètre ja ga tï : la tr istu lk
est une j a g a t ï catalectiqne. Les deux manuscrits de la Bibliothèque nationale, B, 20 et 214, rétablissent le mètre régulier par la leçon arh a. Mais on trouvera plus d’un exemple du mélange des deux mètres.
3 Première personne de l’impératif : «Il faut que je...», cf. 265, 5.v 3**
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- 4 2 -
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4. Jcoti/câsyeti, y. 265, 6. '... '.
G. vrne présent de narration. — patibve loc. « en qualité d’époux».
7. Accusatif d’un abstrait, y. 264, 4. — Le «roi» est Yudhiçthira, l’aîné des
cinq frères; les «jumeaux» sont Nakula et Sahadeva, les deux fils de Mâdrï. ·8. Infinitif complément d’un substantif.
. 10. Les yerbes signifiant « dire » gouvernent deux accusatifs.267. Çlokas épiques. — 1. Vocatif, y. 264, 3.
4. Gérondif, y. 264, 13. . . . " .
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5. Yadi n’est pas interrogatif; cf. 265, 14. Le sens est plutôt «à supposer
que».8. Le présent peut exprimer un futur prochain.9. Cf. l’expression française «lui septième». — Sur les deux accusatifs, v.
266, 10. ·10. Le premier terme (non fléchi) d’un compose peut régir un mot fléchi.
12. Antécédent du relatif construit au même cas que lui.
13. V. 12.14. Impératif, v. 266, 3,
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20. Anacoluthe.22. Un verbe «dire» au passif, quand le sujet est le nom de personne con
serve le nom de la chose à l’accusatif, cf, 266, 10,24. Instrumental, v. st. 219,
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268. Les deux premières stances sont des ja gatî de l’espèce appelée vam-
çastha. Puis Tiennent des tri.}fabh. Les triflubh, mêlées de jaga tî, et les anus-
tubh alternent dans tout le reste de l’épisode. — 1. Instrumental de manière, cf. st. 137, exprimant une circonstance quelconque comme l’ablatif latin en poésie.
4. Locatif avec un verbe de mouvement, v. st. 15. — Locatif de la partie.6. Le futur peut signifier «vouloir faire».7. V. 6.11. Six qualités maîtresses énumérées par les commentateurs (science,
gloire, etc.).
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17. Sous-entendez au nom. pl. le mot çara exprimé dans la stance sui
vante.18. Les deux accusatifs semblent former une sorte d'endiadyin; mais le
texte est peut-être corrompu. Bopp lit arjunena prayuktâms et B, 214 arju- nena pramuktôs (sic). B, 20 donne notre leçon comme les éditions de Cal
cutta et de Bombay.
19. Conditionnel correspondant à un futur dans la proposition subordonnée. 22. Au lieu de ganturn on attendrait le causal gamayitum.
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26. L’enlèvement de Draupadî ne serait légitime que si e lle avait été loyalement conquise par les armes. .
(Conclusion.) Euphonie suspendue après le dernier locatif malgré sa liaison
plus étroite avec le sujet (cf. conclusion du chapitre 264).
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269. 8. Les Kuras sont les cousins des Pandavas (qui descendent aussi de Kuru, v. 267, 13) et leurs ennemis.
16. Aoriste sans augment avec m a , v. st. 132.
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20. Instrumental, v. 268, 1. — Présent, v. 267, 8.24. Aoriste avec m a , cf. st. 132, gardant l’augment par exception.25. Y. 24. — Le quatrième pàda, non seulement a douze syllabes au lieu
de onze, mais est tout-à-fait irrégulier : un pâda de j a g a t l doit se terminer
par un double ïambe. Cf. pins loin, 270, 6, 11, 15, 17, 18.
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270. 2. Les Pândavas reçoivent aussi quelquefois le nom de K tiras, cf.269, 8, en' note.
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14. Instrumental complément d’un comparatif (au lieu de l’ablatif). Cf. l ’instrumental de ressemblance, st. 51.
15. La leçon s a h a d e v a d v i tî y a l · ,, adoptée par Bopp, est confirmée par les leçons, d’ailleurs corrompues, de B, 20 et 214, qui présentent toutes les deux - d e v a et non - devo.
18. Voir 14 : ic i. construction équivalente avec un superlatif.4* .
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- 5 2 -
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- 5 3 -
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- 5 4 -
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271. 32. Contraction après l’application d’une première règle d’euphonie, cf. 265, 6.
34. Instrumental de l’agent intermédiaire avec le causal.33. Répétition d’un mot marquant la répétition de l’action, cf. st. 79-
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— 55 —
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44. Anacoluthe : Le régime est d’abord Bhîrna seul, puis Blâma et Arjuna.
46. Jayadratha est le beau-frère, et l’allié des cousins des Pândavas, qui les ont dépossédés, cf. 269, 8.
50. Pour la construction du gérondif, remarquez que l’accusatif peut être
considéré comme le sujet du participe pratyâgatcim.
# ^ T t f II 8 e II
·: *WTff%: l
W R ^TrT II M3 H
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- 56 —
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56. Stance de six pâdas. Cf. 265, 4.
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— 57 —
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e t ^ ^ T f % i r ^ T T O T H ^ n a i * ± H T ^ l % I l C I I
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^rohr ^ftfro ?n n ^ w r § ^ 1
^ rrîm ^ fs r a t fïïftr: 11 «h 11
T î^ ïrf^ fw i t t w t t s ^ ït t c t w n ^ r : 1
Tftrr^ ^Pî^rrw ^ fîw r f^ ’îftf^T ^ 11 11
π π n^t ft% ^ri T rêî 1
T w r r r w r *r r a xn ^ r f w r m 11 «»$ 11
rTrTrô TtWRTRT Η Ϊ*Π tTT^RW^T I
11 11
Φ τ Γ Τ Γ Π Ϊ * f t w rf^ W W^^TÏT I
π t w t Trrw fTr *psrm fafà TOrwftH 11 «m 11
TTOTTÎT ’TTW t^ tîft ^ m ^r: ïfi^ëTTfRfiî I
^ r e ï n r t T R f r i r * ï ï r ^ t τ π τ ^ π ^ : ιι = ) § 11crfprrt fîèfr τ τ π τ τ ^ ïn r t *rt: 1
f l l ï ï T O i N r t π ϊ τ τ ϋ π ιι «ι ό i i
272. 9. L ’a privatif devant bruvatas équivaut, avec kim cid, à la négation na.
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— 58 —
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π w t ^ τ ί ^ τ π i
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*paç RT'cff: w . w, f*mN i
% ^ f ï t f f i ^ T ^ t o ï ? π ^ τ : ü ^ t : h ^ i l
21. Nous avons abrégé cette conclusion dans l’intérêt de la clarté.
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STANCES
EXTRAITES
D E S T R O I S C E N T U R I E S D E B Ï Ï A R T R H A R I .
f W w P r t %’ 1%*π ϊ îit j ïï i
<\ Il «i II
w t <t 3 ffw * r m : ^ z t ^t : f ^ r ^ rfr ^ f^ ir n t^ fw r : i
π fwrt ^ t t c v ? i r i i
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V f^rw: w n r r i
ψ ϊ fw fiw m w t
ï ï t t t ν ^ π 5 5 ^ ^w T f^ïjî ît is^ w ii 3 n1
1. Les trois cen turies de Bh artrh ari sont intitulées : L ’Amour, la Sagesse
ou la P olitiqu e; le Ren once me nt au monde. Les stances sont de mètres di-
vers. A pa rt quelques çlokas épiques que l’étudiant reco nn aîtra m ainte nan t
aisément, et des stances â ry â (v. 9), toutes se composent de quatre pâdas
égaux par le nombre et la quantité des syllabes. Nous n’en donnerons pas
les noms.
3. Comparaisons dont plusieurs sem bleront étran ges, mais qui sont toutes
classiques dans l’Inde.
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- 6 0 -
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Ίιττ: %3f%3: ψκίχτ3t 3Tt t3%
^nT^îTrftf X 3^ prflf% : I f f t^TRT 3 %: i ■ÇWRT3rrmf%3T33.flt 313353-f%?l 3f333: ïrsrnxmfïï %if% 3:11$11
%% 3f3ï ς Φ β f 3 ^ 3 3 f l T
f3%r%3f3î xwzrt^ f33T3f%1
vyn: 3 f w ι f ^ l w w t
fl 3T33T3333T3 IlΌ11
3 3ί%τ τ ΐ5% 3 % ϋ ΐ33Ί Γ <3 %?m: 11 c h
frr^UCffr 33rft37 3 T3r3^ 3T 33f3 f f ^ 3T3: |
773f33T33'7;f%%rf%îÎ3î:333:11o.11
4. Loc. pl., v. st. 34.
5. L es ann eaux des pieds s on t>comparés au flamant à cause du bru it qu’ils
font pondant la marche.
6. e, désinence du duel, subsiste devant une voyelle. — Régime du pre
mier te rm e d’un composé, v,. 267, 10. - Série de je u x de mots. C’est seu le
m ent dans l’un des deux sens à donne r à chaqu e d étail de la de scription
que l’épithète p 'a ç â n ta convient (artificiellement) au corps de la femme.
9. Stance â ryâ . Ce m ètre se compose de daetyles, de spondées, d’anape stes
et de pro céleusm atiques. L e I e1' et le 3e pà da com pren nen t trois de ces pieds, _
le 2“ et le 4° qua tre, plus un e sy llabe finale brève ou lon gue à volonté. Le
2“ pied du l or et du 3° pâda, le l or du 2“ et du 4°, pe uv ent être aussi des
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— 61 —
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W t * f % r * n ? T î f t c a | n ! 3 T I I < 1 0 II
t t i t t w Y<S< f * p r r f * r ^ ^ I
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# # Î T ^ τ Γ T T ^ f ^ ί ^ Φ τ ί % I l « )< } II
^ r f r w * r v i m 'm a ^ f ^ r t ^ r ^ r t i(N
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^ s r f i ï f π ^ τ π ι τ τ Έ $ i
* ^ T t u r t
t w t ^ « r ^ T II «13 II
r, ja»s· ________________ · . ®S, , ______________
^ g p î T ^ r f ^ r * r π ' φ π π τ τ Γ ^ ^ π ^ ϊ τ π π i
ΐ Π 5 Ε ^ ΐ ϊ Γ Τ ΐ τ ί τ f * n r f * p f M Î % . * § ^ ï Ί π ^ ^ r w f g ^ * î : i l 1 8 i i
^ χ π : π ? Γ π : ^ o t t f ^ f ? r ^ f r * n m ï : i
w r r r w t s f r w ^ r : i f ï ï ^ f ^ f t « m n
? ï i ^ R i j f w ’ t t t :
g w f t f i T s r f % R T * j t w : π ¥ ΐ τf è f T ^ T Τ Τ * Ρ 2 Γ Τ : I l 1 $ I l
amphibraques. Le 3e du 2e et du 4e doivent être des amphibraques ou des
pro céle usm atiques (le second de ces pieds exig eant une césu re aprè s sa pre-
mière syllabe) : mais dans Vâryâ proprement dite (par opposit ion à la gït i)
le 3° pied du 4° pâ da est remp lacé pa r une simple syllabe brève. — On re
m arquera qu’un pâda impair pe ut finir avec un terme de composé. Il en est
de même dans tous les mètres. — Impératif de concession.
10. Nouvelle stance âry â. C ette indication ne sera plus donnée dans la suite.
12. L e p rintem ps est un e torture pou r l’am ant séparé de l’objet de son amou r. — Im péra ti f avec u n in te rro ga ti f : «O ù faut- il que . . . ? » . Cf. 26ô, 5.
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- 6 2 -
rn^T% π ^ ί ^
f W R f q W R W T t <TT^r |
^ ■ R T ü’grrwT: w w w w r t w fa n’gmar ^©S V*
W R l f t W R c Î ï ï T T W i f ^ f ί ^ Τ Π ϋ Τ : * T ï ï f W T I I « ι ό II
w ^ R T : I
ïïw w ^ m r R wwTfïï ^ W K ‘ h *F n
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^ r s t : wf^fTW w t Tr wfëtwï faM T ^w iR fw : i
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^ fw R ^ fw ts icrP iï w f w : cfi-RTf^r^T^rnit il <id il
w fr^ fTf ïrw R ii' f fW ï: w f à fR% %Rf% i
w: <pPfa ftrç'ffWTRTiww tît^t fR ^ t
W W W ^ « | R ; ^ : W R « r c R T « T ' Ç f T T R ' f R W ! I l RO | |
^ T W ^ W T R T T ^ r f f W W f ï ï Ï R : ^ f ^ T P R R
w t f f î tt*r: r î s r w t r î t r ^ r i
TTRRTWR ^ 4 WfèffT W W W WT2R ^W *ffaR II RR II
w n r <r ^ w ^ f c s r R n H
W R : t T ^ H W W W T ^ f W ^ r : R h i ï t W f ^ R r P S f a I©N
f T r i - q Î W T T T R T f t W r r ^ f % ? f W T n t 1 % f Tw t < î «γ π f w ^ f * R R<rr ^Y4: *nr w f^ m ii ^ ii
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W i T ^ ^ T W R w f f î l i H ^ f ^ f ï ï ^ w r^ itw fïï I
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R T Î R ï R f T m i R II Il
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- 6 3 -
ψ Τ Τ r T R - R T ? F T I
WVJ ï f t f T ^ T Έ Γ Τ « T T ï T II ^ 8 II
^ 3 : * ? j * r r i T T » T f à » n p r e i τ τ τ π * r n * T 5 f r
^ m w t ^ f w r ^ t ^ τ ΐ ζ ΐ ΐ π τ Γ < i
¥ ^ ï T T ^ r n R W
^ w è ί π π ί ΐ ψ ΐ π ^ m fw *faî^r η π τ : g „
*Pt l i ? w f t j? *r % ^ ? τ -
t t ^ r r ^ T ' F T t 7 R Î H W Ï T T I
N ï ^ r f r f a : T m r f w n r r a w f w R ? r f q
^ ï ï ^ r ? î T t π ^ Τ wiï. % w % n ^ n
^riïfïff *mfa*nR R f t W i
!sT?t f ^ n T f r o ^T ,*rpflr 11^ g
TOirf?HT %wfe«rr ’τ τ ίπ ^τ
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26. Instrumental de la matière.28. Les épithètes conviennent à la fois au serpent et à l’œil,
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20. Anacoluthe.22. Un verbe «dire» au passif, quand le sujet est le nom de personne con
serve le nom de la chose à l’accusatif, cf, 266, 10,24. Instrumental, v. st. 219,
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268. Les deux premières stances sont des ja gatî de l’espèce appelée vam- çastha. Puis Tiennent des tri.}fabh. Les triflubh, mêlées de jaga tî, et les anus- tubh alternent dans tout le reste de l’épisode. — 1. Instrumental de manière, cf. st. 137, exprimant une circonstance quelconque comme l’ablatif latin en poésie.
4. Locatif avec un verbe de mouvement, v. st. 15. — Locatif de la partie.6. Le futur peut signifier «vouloir faire».7. V. 6.11. Six qualités maîtresses énumérées par les commentateurs (sc ience,
gloire, etc.).
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17. Sous-entendez au nom. pl. le mot çara exprimé dans la stance suivante.
18. Les deux accusatifs semblent former une sorte d'endiadyin; mais le texte est peut-être corrompu. Bopp lit arjunena prayuktâms et B, 214 arju-
nena pramuktôs (sic). B, 20 donne notre leçon comme les éditions de Calcutta et de Bombay.
19. Conditionnel correspondant à un futur dans la proposition subordonnée. 22. Au lieu de ganturn on attendrait le causal gamayitum.
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26. L’enlèvement de Draupadî ne serait légitime que si e lle avait été loyalement conquise par les armes. .
(Conclusion.) Euphonie suspendue après le dernier locatif malgré sa liaison
plus étroite avec le sujet (cf. conclusion du chapitre 264).
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269. 8. Les Kuras sont les cousins des Pandavas (qui descendent aussi de Kuru, v. 267, 13) et leurs ennemis.
16. Aoriste sans augment avec ma, v. st. 132.
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20. Instrumental, v. 268, 1. — Présent, v. 267, 8.24. Aoriste avec ma, cf. st. 132, gardant l’augment par exception.25. Y. 24. — Le quatrième pàda, non seulement a douze syllabes au lieu
de onze, mais est tout-à-fait irrégulier : un pâda de jagatl doit se terminer
par un double ïambe. Cf. pins loin, 270, 6, 11, 15, 17, 18.
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14. Instrumental complément d’un comparatif (au lieu de l’ablatif). Cf.
l ’instrumental de ressemblance, st. 51.
15. La leçon sahadevadvitîyal·,, adoptée par Bopp, est confirmée par les le
çons, d’ailleurs corrompues, de B, 20 et 214, qui présentent toutes les deux -deva et non -devo.
18. Voir 14 : ic i . construction équivalente avec un superlatif.4* .
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271. 32. Contraction après l’application d’une première règle d’euphonie, cf. 265, 6.
34. Instrumental de l’agent intermédiaire avec le causal.33. Répétition d’un mot marquant la répétition de l’action, cf. st. 79-
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— 55 —
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44. Anacoluthe : Le régime est d’abord Bhîrna seul, puis Blâma et Arjuna. 46. Jayadratha est le beau-frère, et l’allié des cousins des Pândavas, qui les
ont dépossédés, cf. 269, 8.50. Pour la construction du gérondif, remarquez que l’accusatif peut être
considéré comme le sujet du participe pratyâgatcim.
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- 56 —
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56. Stance de six pâdas. Cf. 265, 4.
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— 57 —
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f l l ï ï T O i N r t π ϊ τ τ ϋ π ιι «ι ό i i
272. 9. L ’a privatif devant bruvatas équivaut, avec kim cid, à la négation na.
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— 58 —
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21. Nous avons abrégé cette conclusion dans l’intérêt de la clarté.
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STANCES
EXTRAITES
D E S T R O I S C E N T U R I E S D E B Ï Ï A R T R H A R I .
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1. Les trois cen turies de Bh artrh ari sont intitulées : L ’Amour, la Sagesse
ou la P olitiqu e; le Ren once me nt au monde. Les stances sont de mètres di-
vers. A pa rt quelques çlokas épiques que l’étudiant reco nn aîtra m ainte nan t
aisément, et des stances â ry â (v. 9), toutes se composent de quatre pâdas
égaux par le nombre et la quantité des syllabes. Nous n’en donnerons pas
les noms.
3. Comparaisons dont plusieurs sem bleront étran ges, mais qui sont toutes
classiques dans l’Inde.
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- 6 0 -
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4. Loc. pl., v. st. 34.5. Les anneaux des pieds sont>comparés au flamant à cause du bruit qu’ils
font pondant la marche.6. e, désinence du duel, subsiste devant une voyelle. — Régime du pre
mier terme d’un composé, v,. 267, 10. - Série de jeux de mots. C’est seule
ment dans l’un des deux sens à donner à chaque détail de la description
que l’épithète p'açânta convient (artificiellement) au corps de la femme.
9. Stance âryâ. Ce mètre se compose de daetyles, de spondées, d’anapestes
et de procéleusmatiques. Le Ie1' et le 3e pàda comprennent trois de ces pieds, _
le 2“ et le 4° quatre, plus une syllabe finale brève ou longue à volonté. Le
2“ pied du l or et du 3° pâda, le l or du 2“ et du 4°, peuvent être aussi des
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— 61 —
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amphibraques. Le 3e du 2e et du 4e doivent être des amphibraques ou des procéleusmatiques (le second de ces pieds exigeant une césure après sa pre- mière syllabe) : mais dans Vâryâ proprement dite (par opposition à la gïti) le 3° pied du 4° pâda est remplacé par une simple syllabe brève. — On remarquera qu’un pâda impair peut finir avec un terme de composé. Il en est de même dans tous les mètres. — Impératif de concession.
10. Nouvelle stance âryâ. Cette indication ne sera plus donnée dans la suite.
12. Le printemps est une torture pour l’amant séparé de l’objet de son amour. — Impératif avec un interrogatif : «Où faut-il que ...?». Cf. 26ô, 5.
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- 6 2 -
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- 6 3 -
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26. Instrumental de la matière.28. Les épithètes conviennent à la fois au serpent et à l’œil,
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— 64 —
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f ^ r a : * p f f ^ i * * r r % t w ^ î r 3 $ «
^Tf^f^'^sft - î i ff ï ï xw π ^τ *τ : ¥»Prê
π ^ τ * π Ν ΐ w w : i
π ^ τ w î \ * w r * * ^ r t m ï ï : «
w t ? Ρ Η Γ ^ : S T f i
w^ é g n r ê x r # : * f ^ 3 r e % i z r f T T i l 3 e i l
32. Les bonn es œ uvres d’un e vie antérieur e sont récompensées d ans celle-
ci : mais c’est u ne provision qu i finit pa r s’épuiser. — Le paras ol est l ’in-
. signe du po uvoir, particulièrem ent de l’auto rité roy ale.
34. Ici commencent les stances extraites de la centurie de la Sagesse.
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— 65 —
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π WTrfr PT 5Γ Ρ Ρ Τ ^TfiT *γ ϊγ : έ ρ ϊ γ Γ γ ρ i
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T T f a a f l ^ f ï ï W % P T W T I ! # 3 | |
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*nmm sfïj w f ^ r f ï ï T W r P T : Φ π ί ^ π τ : x r w * r r -
^ τ τ ^ χ τ fW ^ fw ^ m T t t t ^ %t t ï t % ,
f^ ^ r T fW n r rw ^ T t h t ^ t I'
*γ ρ γ : xrôtw w ^ ρ ρ τ π ί π : T tà rr tp ftsn î: n gq h
42. Allusion A la doctrine de la transmigration.
45. C’est la tète conpée du démon Rilhu qui cause les éclipses de soleil et de lune.
5
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- 6 6 -
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*r τ π τ ^ w t π ^ ^ ih f h r : *nrr: ^ n r g ^ m w f îr î 11
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^ r m ^ m ^ * i w f î r ^ T f ^ f t ^Γ ί ^ τ ^ * r r * T T f a ^ ^ π τ τ ^ τ ^ τ τ ι
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t r r t r t π f^rrzm i f ï ï w t ^ f f t w r wr s r e r r :wà w T O t R n s r r r f a a j i r r f w π ^ ί h m o ii
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46. Sur le locati f gaje su , v. st. 15.
7/22/2019 manuel pour étudier la langue sanscrite par Abel Bergaigne 1884
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— 67 —
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69. Instrumental du lieu par où l’on passe.70. Jeu de mots sur vj-tta.
72. La destinée, dans chacune des existences successives d’un même être,est le résultat de ses œuvres dans l’existence précédente.
73. L’agent intermédiaire de l’action, avec le causal, peut être exprimé par l’accusatif, aussi bien que par l’instrumental, cf. 271, 34. Cet accusatif devient sujet au passif du causal qui continue à régir à l’accusatif l’objet de
l’action, cf. 267, 22.
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i5. Ici commencent les stances extraites de la centurie du Renoncement.
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85. La lune ferme le lotus de jour.
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73 -
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100. Répétition distr ibutive.
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Ç A K U N T A L A D E A M E E N S E P T A C T E S D E K A L I D Â S A .
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1. Les pièces du théâtre hindou sont un mélange de prose et de vers. La
métrique des stances qui suivent ne donne lieu à aucune observation nou
velle. On remarquera que quelquefois il faut construire avec la stance les
derniers mots de prose qui la précèdent. On retrouvera à la p. 79, ligne 1, le locatif de la partie, v. 268 , 4, et on remarquera, quelques lignes avant
l’avant-dernière stance, un pluriel de politesse, dans cette stance elle-même
la construction parallèle d’un nom abstrait et d’un infinitif. Aucune autre ob
servation de syntaxe ne paraît nécessaire. — Pour l ’intelligence de la situa
tion, il suffira de savoir que le roi a épousé secrètement Çakuntalà selon le
mode des Gandharvas, c’est-à-dire par consentement mutuel et sans rites. Ce
mariage est légal, mais par suite d’une malédiction prononcée contre Çakun- talâ, le roi l'a entièrement oublié. La malédiction, qui n’est connue d’aucun
des personnages en scène, ne doit prendre fin que lorsque le roi verra un
anneau qu’il a donné à Çakuntalà. — Les notes désormais seront réservées
aux passages prâcrits on désigne sous le nom commun de prâcrit divers dialectes dérivés du sanscrit, parlés dans le drame par les femmes et par les
personnages de condition ou d’éducation inférieure. Les passages prâcrits
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- 7 6 -
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seront reproduits en sanscrit au bas des pages, et cette traduction, empruntée aux commentateui-s, sera accompagnée de notes grammaticales. — Les indi
cations scéniques sont dans le texte, entre deux doubles, traits verticaux.
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1. H t H t ^ T T ^ Î T tH H f^ H H I ^ HH I H f t H H t Η ^Τ Γ Π IH faut distinguer, dans la comparaison du sanscrit et du prâcrit, les phénomènes de phoné
tique des faits de morphologie : en effet, la forme phonétiquement correspondante en sanscrit à la forme praerite, serait souvent un barbarisme, explicable d’ailleurs la plupart du temps par l’action de l’analogie, ou un solécisme. Les barbarismes et les solécismes de ce genre, évités dans la traduction sanscrite, seront donnés dans les notes et marqués d’un astérisque. Nous n’insisterons pas sur certaines altérations spéciales aux pronoms et aux particules. Poulies autres formes, les modifications phonétiques les p im ordinaires seront indiquées successivement. — La voyelle r es* inconnue au prâcrit qui la remplace par une autre voyelle, précédée ou non de r, ici par exemple par i (vi pour Vf, ri pour r), ailleurs par u ou même par a. n se change en n, à moins qu’il ne soit suivi d’une dentale. La sifflante cérébrale manque, ainsi que la palatale ; toutes les deux sont remplacées par la sifflante dentale. Deux consonnes formant un groupe s’assimilent généralement : ss pour sy, çr et çy. Une muette sourde (non aspirée) entre deux voyelles devient sonore : bha-
nidassa, ou disparaît complètement : govîndürao. La finale as, par exemple au nom. s. des noms en a, devient et reste o quelle que soit la lettre qui suit : les règles d’euphonie sont inconnues au prâcrit.
2. H t HHH1 HHtHlHHTHÎt: Hitf I HWrHT: Η Τ Τ -HHtH: I HTH HH H H fft Π Φ τ ί Τ Η Η H TÙfftfH I Lesmuettes sonores (non aspirées), le y (et le u) tombent entre deux voyelles. Au commencement d’un mot, un groupe se réduit à une seule consonne, sara pour svara .y , dans un certain nombre de cas, particulièrement au commen-
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cernent des mots, se change en j . Un suffixe y a peut se décomposer en· ia ou ta . Une voyelle longue devant deux consonnes s’abrège, ava se contracte
en o, aya en e. Au lieu de la diphthongue ai (et de la diphthongue au) le prâcrit a e (ou o). — *vïnâyai serait un datif en sanscrit, mais le prâcrit confond dans cette déclinaison le datif (perdu dans les autres), l’instrumental, le génitif et le locatif. — * Ç!V-ya-ti présenterait abusivement le suffixe du présent actif et moyen (nu réduite à n) devant celui du passif, et la désinence de l’actif au lieu de celle du moyen (les désinences du moyen sont à peu près inusitées en prâcrit). * kar-aya-ti serait pour la forme un causal, d’ailleurs irrégulier (har pour kâr). Des faits analogues se retrouvent souvent.
fH H T X tH fïït HH ^ÎT IW T ÎÎ ^ T H II Une aspirée entre deuxvoyelles se réduit généralement à h. Une voyelle longue, suivie d’un anus- vâra final, s’abrège comme la longue placée devant deux consonnes. Quand un groupe se réduit k uno 3eulo consonne λ l’intérieur d’un mot, la voyelle
précédente s’allonge. Les formes fortes du verbe as-ti perdent l’a. Le changement de à en e dans metta est propre à ce mot. — * vismaritas, participe d’un causal irrégulier.
2. H t HHHT I Η Τ Η Η Γ Γ H tf^ TH T H f tH t HW ïïT^rrâ: I Uneconsonne finale tombe. Quand l’une des deux consonnes du groupe sanscrit est une aspirée, la première des deux consonnes semblables du prâcrit est naturellement non aspirée. La sifflante (dentale ou cérébrale) aspire la muette
non aspirée à laquelle e lle est jo inte, et le résultat de l’assimilation est le
même que dans le cas précédent.
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79 -
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i W T R r s n w f * i * ÎY w ^ r i q ? Y < w w T q T q f ï t f t : f w - ^ ^ r c r i r T ^ q ^ f î T ' R ^ q ^ m r w r ^ τ ^ τ Τ ^ τ ^ Ύ π * f r w : ι
n final est remplace par l’anusvâra. Un groupe se réduit à une seule consonne après une voyelle longue quand celle-ci ne s’abrège pas. p entre deux voyelles se change en v, le δ n’étant pas distingué du en prâcrit. La désinence ehim pour ais à l’instr. pl. m. et n. des noms en a correspond à une desinence fréquente dans les textes védiques, ebhis; s a disparu et a été remplacé par l’anùsvàra. — *yam pour yad k l’acc. neutre.
qiT *1ÎU* I Tous les noms, m. et f., en i (et en u) ont le nom. s. en i (ou w), par analogie avec les noms en î.
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11
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^W W fïR ^Tft: ΙΓ 5Τ T ? I
■ sRf*nr 11
ï XF TF τ * π 1 *rèîtfr t f^ f î ï ï fr - ï^ R T f^ n r r W T f% ^ ;^ : i t ï ^ T f t l ï ï | t changé en ( sous l’influence de r et application de la règle d’assimilation. L’euphonie sanscrite n’est observée en principe dans les composés que lorsqu’ils peuvent être considérés comme un mot simple. — *bhartâ, nominatif servant de vocatif.
2· fer 1fô3*RfTcrrf*R-
f ^ T ^ ^ H Î R f ^ m r R r n ^ f fî rr âlT rfa I Le nom. pl. desnoms en a perd le s final en vertu de la règle générale. Devant une double consonne initiale une longue finale s’abrège. — *rsyas, d’après l’analogie des noms en l.
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— 81 —
g fm i: i *τ τ TW 1
i « iW ^ m fà iifr e r n ^ f* ^ i w %
iTftëiTn i grr^ v f z w i v r i N i s f î t \ t * r l 2 1 h Tf* i fK-
3J T * r f ^ T hπ τ ΐ ^ τ : i « w r * f a r t e r i l H W n r t ^ r : i * * f r r a * T -
w t Tf% trr i t p W g w w * T : î r fr n r r ^ ^ f ï ï · ι Tra % *r a i
1 Π # Τ * Π i T O Î f a ^ f S n T ^ f t T i Î r i T W T f t r ï r a i ^ r r : i
1 ' ^ ^
H ï ï f î ï ï ’ e r t : i
^ 3 Τ Γ Π ¥ γ ^ · ^ γ τ : t w 1* ï ï < t w r f r x ! r n T ιι
π π ΐ ι τ τ Υ i t j ^ r ï ^ f T f ^ r i l
T T 3 I T ι « f a n N r ιι ^ i% ^ T T T ^ 3T W ^ ^ r f l ^ T f ^ f T ^ ^ T ^ T ^ T W T ιÏ T W r P f t ^ T R t f à v Ç R S r f a W ^ W W T W T I T II
ITrftfT·^ I H f T ^ ^ W h R f ^ 1 IT T W T I * R H I ·=3Γ ί % Φ ^ ^ x r ^ ' S R ^ T ^ Î T I
î i f ή Μ τ ι ιι f ^ τ ι w a n n m x n f f w f ë i i z? ιi w t w v r i ^ R p R i ^ r f c ^ r ^ t u i J ^ τ * γ ’ ^ n r e n s r w i-***5 i
i- ^ r fr f ^ f ïr f ï ï τ Γ % π τ * r*nt *r f w r f ï ï ι
2. 5τ τ π irf T îfr n m f^ T T i ^ w r f a % 1L’anusvâra s’ajoute assez
souvent à une voyelle brève finale (ef. plus haut ehim pour ehi après la chute
de * de ehhis).
a i m p ^ i r r : ^ f t iLa forme darç devient damç en pra-
crit. I l y a quelques exemples de cette substitution bizarre de l’anusvâra au r.
s. f ô i î k %π % i * r r r p p R i m * w -
Les deux consonnes d’un groupe peuvent se conserver grâce à
l’intercalation d’une voyelle. Le suffixe double tvana pour Iva est assez fréquent dans les textes védiques. — * smarya, forme forte et suffixe réservé aux verbes composés.
6
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- 8 2 -
Ï P C ÎV T : ι II g t t II I ^ ^
f ^ w w T if ^ r : i ^ r : 1
T T w r i h * γ γ ^ τ * τ h o f f e r t s f w i
f w t i h ΐ Μ π ^ τ κ τ h * τ ΐ T T w f ^ ^ R m t ^ τ η ; iTT3ÎT I II ΈΠΓΠΤΤΡΓΪΤ II T· i
f r r e f t i ^ r f % η * π ϊ it T W T I W f t T f s r f W ' # en: I
t * N t i c p f r ^ T ^ f ^ j ^ r r f ^ · ^ : ^ T r r î ^ f ^ r r f t n f* i crrrwifTT ^ u f t w w T fè r t if a v tf ïr #
Tt w t i h w sp m ir ii *rô*rr*hrn^«r % τ τ ^π τ 5 ·’ i h we* luK 11 \ \*^ » m T - ô | n x ^ i
^ Î T # T ^ : I T T W ^ T ï f t s î f I T ^ t : * s n ç ι ^ ^ P ^ ^ T T ï T -
^ î r ^ q f w T ï T ^ T r r f iT T 5I T I f q w r ^ T t R ï f T T I
^ T T # r ^ : i f w . w 5î T * n f ^ * r ï π ^ ^ τ τ ^ f f f î t ϊ τ ^ τ « τ * ϊ % ^ h ^ î -* n j f t f ï ï * r a T ^ ^ Υ τ ^ ^ τ π π ι i
^ ϊ φ ι τ π τ ^ ι τ : ^ r f î $ f % *' ^ ή τ ^ τ τ π ί π ϊ π ί Υ ^ ϊ τ Ι τ ^ π i
^ i î T ^ w ^ n r c T ^ n r e t f ^ r t ^ r ^ * r a : w r c f ï î : ii
π ί ^ ^ τ ^ ϊ τ η τ ^ ΐ ^ ^ ^ ι τ π τ iî f t w t i * r ^ j ? f t f i t ü π τ ρ γ τ ^ Γ π 1 '
T T w t i w * f ^ m r î î i
t t r n f t i τ τ τ - R f ^ w r ^ w r - g f ^ w ^ ιT î m ^ ^ n r ^ f t ç f ô 2 i i
î . ^ ^ T T r r f ^ r i ^ * î £ f % ^ r f t r g f i r f H iMétathèse et changement de s en h quand la consonne suivante ne peut s’aspirer. th entre deux voy elles se change so uv ent en dh. — * kathitum, d’après
l’analogie des infinitifs tirés directement d’une racine.
2 . ^ r f à f t r f î * T ^ 3r * f t £ 5f £ n * q * r î f t f ^ T C T I < q %Il — *prcchita de la fausse racine pra cch . — * varite, parti
cipe du causal.
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- 8 3 -
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ττ*τI II «nrfwiswwrâIl ^I fî*rn*rcmi
i h ^m?T h t ¥ R % fr % 2 1
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^τΠγτη: ι
^Trf fTT •=9TfH i% i:9^nît WTT ί^ Π Τ Τ *Τ *Π Ϊ¥ |
w f ô f w r f î n n W T π ί ^ h
TTrrι Iwm τπίτπττι
ιhwant hffraf τγγ έγτ3ι
πτΙτ: ιTTsrfι»πτ%%τΓΐ·ϋπίπfawwrfïïTττ: ι
Τ ;Τ 5Ϊ Τ I « Jc f t I
urfKw: ιh*wW*r h JnNrôï fàarrT: πτ%Φτττττπι
TWTιfà-rTffTftsfw ι
aftrnft ιilTignwirt Trfàn*rr% πτsrrιarr?t nr %
ι *TfTππ wfwwrfWf·f a 4 1 n ?τ*πaifrfà ii
Τ ;Τ 3ΐτ 1 II TRWTWT | Τ (3Τ 7Γ «τ π II
π ^ π τ τ ί τ ψ ί ϊ π ^ î t w ^ a T w a r ^ r a ; ιT? f^WT% ^ Ï T n î W t
*rw*rcfmf «TîfïTiraftfïî ïfrîTfn
TrrftfTffι»τππιιarfr üfrι wm
5 1
1. -r îifrrrrf?rι2. 3r ^W wr m Γ *τ ρ ϊ%π :3. tfwT<t ι4. 3 Γ Γ Η π τ W r e r ι w r a T f a m a % ι r r r f r π π τ r r r -*rf»nêrrçnitfwι- * apanayift/am, avec i devant le suffixe du futur et la
désinence secondaire au lieu de la désinence primaire. — * abhijânisyati, tiré, non de la racine, mais du thème du présent.
s. ffirRfHT*rô; ι t*t g*rr*nTïr «stt o ï f ^ T T ^ f W Groupe initial de deux lettres (après la chute de r)
6 *
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*T” rr ^TTfrir π ^ T T T tfw n ft w t t s t ^ t 1 i
* Π # *γ : π τ π τ ^ π
i > ï ï T ï ï ? T ^ - R ^ ï T ^ ï r R : ψ τ τ * r * r r ç f ^ f f î T r ^ : ι% t ÏT fïïV T f’«TrîT ÏÏTTriTrfr %*f II
î î t t ^ ï ï : i U T f r ï ï f ï ïT H w m ^ r= fr? T ir^îfT % ^ 3 p ? w * T * ïr r -
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^ t ^ ï r r r f ^ r i ^ τ ^ t t t ^ r R r π * f r w t ^ ι π \% ιi n îR r r t » i h ^ t ^ T f w
Ti^fr ^ m ^ T w r r π Κ ^ τ ^ w r f f ï ï t t ^ s m ^ r T -
ir rf f^ i^ sntf w r *Π Γ ? ί π ¥ * » nR H T
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TW T I II w f fÎJV T^ ll ’î î 'R t Ί Γ Γ ^ΐ π I .
^ t ^ ^ f ^ R p r u t « ιτ* τ π τ < τ ί* π ρ τ iR r * n c r e n t ^ n
conservé, avec assimilation, grâce à une voyelle prothétique. — * hhartrnan,
avec addition de n entre le thème et la désinence ordinaire des thèmes con- sonantiques.
1. fT f * r ç i t t R * * i Ψ * ^ f : % % ι -
TtffWTTTT^ïïT i
2. r w r a t < n f î t s ^ r R r f à *n w R t R t ι t w T n f r -■ ç r f ï % i f r w t a : i i * i w r f * T i i ^ t * ^ R t ï ï
π ^ τ η τ : i *pfr * r m τ π τ * i r f r -
Έ - R i ^ r R m ^ ϊτ^ γ γ w r -■ gïf | Elision de a final devant u en composition. Après un t, y se change, non en j , mais en c, et s’assimile le t. — *smarapita causal formé avec addition d’un
p à un thème en â, sur le modèle des racines en â. — *m/aêasipyam. Pas de futur usité en sanscrit. — * pratyàcaksitum, avec Γ * dit de liaison.
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- 8 5 -
W ' p ï ’ j n i x f r $ i x r ^ T T r î T ^ r τ π ϊ t î ^
ïït - r WTÎixii %xq ^ ^rqxq·^1it w t i w i : Xfixsq; |
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’fhnft I 5ΓΓ Tff ^ ^Yfwr^ ^^ΓΓϋΐ'Π ΪXT5JTZÏ 3 |
Trwr i T t fn ^ ^ ^ rfrrw ^frtrTw i
îr xrTWT i t^ffxsrr x n r o f i w t >v t ^ 4 1
t t t t
i ^n<*ifï^"RY iTPJXtT^rT I XÇ X t ^ f ^ T ¥ W f W W ^ W T W ^
^ cHÎ f r t t f x q f f t W Tx j5 I
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ï T J ^ T I < T ^ W x f t * m x r x i x n w t iï ï ^ t c m ; x t s î t f x r w ^ f % ^ x p r N x q T ^ τ ^ Γ · ^ < ΐ i wxq ^ fr^rr^r ^ 3 ? ^x r^ r xnf ι*mT
π χ τ ^ % x q x r x i p s f r ι n f x ï ï f ^ : f ^ r R n i x r f w <ï ï t î ι x r a x t w î X R f à x f t a r c r f ^ ι a r ^ t f % r p t w x ^ w n f f f V ι
ι . x x ^ h ι x r w i f f r x r f i [ x x T ^ f r ^ f i r f ^ n π ^ * ϊ 'w f ^ ^ π τ τ ί π π ? χ ^ ι χ π ? % χ ? π ί π ι
s . ι τ f v w ι i T f x r e i ι ^ * j s f t i.s. ô t t ï ï ;j % lî^TWfTft ^ x t r t î ït : i p î ïx t -
y s f t x w m ι "
4 . · ^ w T X i f t f W r ^ f s f î r t π χ ρ π τ ι % ^ f w r f x r ι5 . « T ^ r T X F r a x r r x n ! ^ ^ f W t x X W H T S R I T r m ^ < T W 1 %^ffçff^TTflTfft ri I * ekadivasam acc. du momént où une chose se fait, au lieu du loc. — *m a^apaka avec l’addition (fréquente en prSerit) d’un suffixe ka.
6 ï ï r x q x q X T ï W ï ï ^ l T r î ^ Y ψ π Π ^ > ^ r f ^ P ï : I ï ï ï ï ^ x r n r < T T Ï Ï -? x r e ï t f f x x ^ f ^ ^ x R t ^ n x ^ f ^ î T : I X T χ ρ τ % f ^ r r ^ -w r * r a : x x t w x t ι ï ï ^ T r r f ^ t ^ r ^ » w * r f f ô ΐ κ ΐ % ϊ τ π χ χ τ ^ : ι
f ^ h s * x W ι X I # X f f : x r * r % ι w t %i-
■ fXT 'îT ^T XtT'X ^^ rïf^^ I ^ β δ norasi “ · et n > 011 “ ont régulièrement l’ab-
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w% f x n r ï w i
iphrfl· i π ι τ Η Τ ^τ Tir rfr sfs T& i ï ï^ w * h f f |^ Î ^re
^ r w t W ffW Î 1 I
TT ÎT I ÎTFRF* I
π ? f^î^ïï *rr: π ί π ^ Ϋ ν ^ : i
π Τ ^ τ Ί η Η Μ Η Τ τ ^ Μ r f ï W T ï ï -
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ITcfinRrT I II II ^RT^T f f f t W * £t ï i *rm w t tn iî^ ^ iw w ^ fW t fR rw ^w W rrw
π ^r*pmîÎ ^ f w f ^ ; 2 i
T T s r r i h g a r n i r il R T O T ^ f a * n r y i r * * r w r : ^ t r r i
r n r r f i i
*r ί π Φ τ ^ ί^ κ τ H ^fîî ^ τ τ ^ τ ί ι π
xpfr iftr x j^rr^t π ^ n a f t i
ff;irrô T ? %xm n* fw ra T :^ R ir oftin t ψ τ π ^ π *n* *
1RT TT TITJiftriM ^irïW^TW r Τ Τ Τ TOT: I < * Γ
m w r i
ν π π fWrw^T^Tf^rî^Th·
γ τ ί T f : îTw^HTifrrq^mT^ i
latif en âdo (â d -)- as ou 3 -}- tas ?). Le pracrit n’a pas le duel ; il y substitue régulièrement le pluriel. — * yrhite, avec i bref au lieu de * long. —
*viçvasati, inusité. — * tusme, thème formé de tu comme yusma l’est de yu, et désinence (pour tous les genres, le pronom personnel ne les distinguant pas) des pronoms démonstratifs masculins. — Nom. pl. en âo.
1- π ΐΡ Γ Ρ Γ ^Τ #%π w t o I fTxf^RifàfàrT: 5R*t SF-f ir^: %rT^ I
2· w r ô W t ï ï ^ f t ^ Γ Γ ^ τ τ τ ^ τ f à w r τ τ ^ τ τ ^ Ν % i < * γ ? π π τ * Γ τ
fTTrg^Tfl F fw e fà ι
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ψ ϊ ΐ : f f ^ f r r f ï ï ^ f f T r r ^ TWÎ W T R H f H ^ T f ï ï W I I
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1 i h i f * ï ï z t % ^ ^ ^ î r r ^ w f r f ^ t w 11
W T # T W : I Jcvmvf^t W T ï ï W ^ f f ï ï i
’ s r a : w * f N r f ^ T T t W w ï ï T f : iW w w f ï ï i f r f ^ r r I I
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w i i f r r r r ^ ^ T f^ ^ fw r w ^ i
f s R q s f f < ? n î T f » n W T W 1v*
i r r f x ^ : ι f à f w n - r iT T W T ι f q f W q T r î : ^ j w w î ï ï i
W T f r w : ι w Y T T ^ w w T T r f * ; : ι ^ f w r i r ^ f î n f m : ι ^ t T r f T Tf * p r â r * T % W î ι
π ^ π τ w ^ ï ï : π < ^ c w % « t î ^ f n r r w r ι' 3 q * p f l f f W r n * p f c f t * ^ I l
* f f r r f a * r a r r w . ι h ^ f ï ï q f w n n
ι ^ f w T f w p r w T ι g * t 1 % π T j f t -w ^ n * 2 ι i i ιι
1. ¥ ¥ Wwÿrrfw %h ^
TTrg^i f ¥ W T i m W T T I *imasya génitif régu
lier, mais inusité en sanscrit, du thème ima. *mukhamadhunax, avee addition de n comme au neutre.
2 . r r w f w i r r ^ ^ r ί ^ π « π * π ι w * r f a * r f ι f i ™ «formé comme d’un thème imi, remplaçant ima qui est d’ailleurs inusité en sanscrit à l’instr.
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jffa ïf t I II R Il w m W P ^ r w t * * -
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π ^ γ * ^ i h ^rywwT *fiVr h
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— 89 -
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B T t ^ r : ιô r t f ï ï ^ r t f ? p ç t ί ψ τ ιι
Il f s R R T ^ . ï ï ^ f ï î î II
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1· X* X* i r g \χ : ι
7/22/2019 manuel pour étudier la langue sanscrite par Abel Bergaigne 1884
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L E X I Q U E
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LEXIQUE.
^ a.
1 a, f. â. Thème pronominal, 176. Ce, cette; celui-ci, celle-ci, ce
ci; il, elle. Se joint au pronom sa, ta, v·. ta. — a-tas d’ici; pour
cela, c’est pourquoi, donc; équivaut souvent k l’ablatif de a.
— a-tra ici, ici-bas; a ce propos; équivaut souvent au locatif
de a. Suivi de bhavant v. bhavant.
2 ^ a devant les consonnes, an devant les voyelles (formes faibles
de la négation na, ά -, àv-, lat. in-, angl. et allem. un-). Parti
cule privative en composition, 135 et 136.
* T3T amç, y . aç 1.
amçu. M. Rayon, gharmâmçu (v. gharma sous ghar), m. soleil.
çïtâmçu (qui a des rayons froids), m. lune.
avisa (ώ μ ο -ς pour ό μ σ ο -ς , lat. umeru-s pom’ omesu-s). M.
Epaule.
akirncana (de a privatif et Mm ca na quelque chose). Qui
n’a rien.
1 aksa. M.· Dé à jouer.
2 -aksa, k la fin d’un composé, dans un composé dérivé, f. %,
(cf. lies et lat. oc-ulus). Œil. JcatâJcsa, m. regard de côté, para-
ksa (l’apostrophe ne se marque pas dans ce composé très
u s i té ) q u i e s t h o r s d e l a p o r t é e d e l a v u e ; l o c . a d v . e n a r r i è r e ,
derrière le dos. praty-alcsa qui est devant les yeux, manifeste ;
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— 94
loc. adv. en présence, mugdhâksl (qui a des yeux charmants),
mrgâksï (qui a des yçux de gazelle), f., jolie femme, sàks-in
(qui a des yeux) témoin oculaire; témoin.
^prrc agara (cf. agara). N. Habitation, maison. agni (lat. igni-s). M. Feli.
•qH agra (cf. aj. 1). N. Pointe, extrémité, sommet. Loc. adv. et
agra-tas, devant (gén.), en avant, d’avance. — prâgra, le meil
leur, dans prâgra-hara v. har. — vy-agra qui ne dirige son
attention sur aucun point particulier, distrait, a-vyagra oc
cupé d’une seule chose. — sam-agra complet, entier; (au plu
riel) tous. — agr-ya qui est à la tête, le meilleur.
aùkura (α γ κ ύ λ ο -ς? v. ac.). M. Jeune pousse, rejeton.
■ gpg7 afiga. N. Membre; partie (d’un char, etc.); corps, personne.
an-aùga (qui n’a pas de corps), m. nom du dieu de l’Amour,
amour, apânga, m. (partie à l’écart), le coin extérieur de
l’œil.
■3Ρ §Τ !Γ aûgana. N. Cour (d’un prince).
Π Ρ Γ Γ afiganâ. F. Femme.
•gpfT’Ç aùgâra. M. Charbon. afigâra-ka, m. id. et n. pr. d’homme.
aügvh (cf. aùga). F. Doigt. — angulï-ya-ka, n. bague.
* ac, le et aüc (ά γ κ -ύ λ ο -ς , lat. ancus). anc-a-te courber, ployer.
afyk-a (— ο γ κ ο -ς , uncu-s). M. Sein, giron; voisinage; signe, marque;
acte (d’une pièce de théâtre), mrgâhka, çaçâfika (qui a pour
signe__ où on voit une gazelle, un lièvre), m. lune. — aiik-
i-ta marqué, flétri.
-aüc, -ac, -te, en composition avec divers préfixes : tourné vers. ava. Abaisser.
avâüc, avâc. Tourné vers le bas.
ud. Lever, élever.
ud-aüc, ud-ac, ud-lc. Tourné vers le haut, vers le nord, ud-ïc-ï, f.
le nord.
Cf. ί π τ * tiras.
tiryanc, tiryac, (formé d’après l’analogie de praty-anc). Qui est de
travers. Acc. n. adv. tiryak, obliquement, de côté, a côté.
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— 95 —'■*
tf^T para. (Détourner!), parâîic, parâc. Détourné.
pari. Entourer. pary-anka. M. Lit.
Tf pra. (Tourner en avant./ prânc, prâc. Tourné en avant, à l’orient. Acc. n. adv. pràk, avant,
auparavant; avant (abl.). prâc-ï, f. l’orient. prati. Tourner vers o^ contre.
praty-aïic, praty-ac, pratïc. Tourné a l’opposé (de l’orient), k l’occi
dent. pratïc-ï, f. l’occident.- sam. Rapprocher.
samyaTic, samyac (formé d’après l’analogie de praty-anc), sam-îc. Conforme. Ace. n. adv. samyak, bien, justement.
accha. Brillant, clair, pur. acchabhalla. M. Ours.
♦ H T * aj, aj (ά γ ω , lat. ago). aj-a-ti. Pousser, conduire.
TETïT sam. Réunir.N sam-âj-a. M. Assemblée.
Y * 2 W aj, v. anj. alïc, v. ac.
* anj, aj (lat. ungo). a-na-k-ti. Oindre, ak-ta. anj-ana. N. Collyre.
abhï. Oindre, parer, abhy-ak-ta, oint, souillé. à. Oindre, âj-ya, n. beurre du sacrifice. vi. Manifester, vy-ak-ta , manifeste; acc. n. adv.
manifestement. abhi-υ . Id. abhi-vy-ak-ta, manifeste, évident.
aîijali. M. s. Les deux mains ouvertes en creux et rappro
chées. On les porte ainsi au front pour saluer respectueuse
ment. pràiîjali, faisant Yaiijali..
* at. at-a-te. Aller çk et la, errer. at-ana. N. Action d’errer.
atta. Haut, éclatant (du rire).
■ Püg· anda. N. Oeuf, bralimânda, n. (œuf de Brahma), le monde.
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^rfïï ati (ε τ ι, lat. et). Préfixe verbal (sur, au-delà) et particule en composition marquant le haut degré et l’excès. Suivi de iva v. ce mot.
atitfii. M. Hôte. — atithi-tva et âtith-ya, n., hospitalité.
citha. Ensuite, et, mais. Annonce le commencement d’un cha
pitre, etc. Suivi de diverses particules, v. kim, tu, punar, va. ad. v. âp 2.
aditi (probablement a-di-ti, absence de lien, v. da 2). F. Nom d’une déesse. — âdit-ya, m. (fils d’Aditi), soleil.
adbhuta. Merveilleux. N. Prodige.
adya (cf. div). Maintenant, aujourd’hui.
adri. M. Montagne.
■ adha (cf. adhas). (En bas.) — adlia-ma (lat. infimu-s), le plus bas, très vil.— adha-va (lat. inferu-s, angl. under, allem. unter), inférieur. M. Lèvre inférieure, lèvre; bimbàdhara, m. lèvre pareille au fruit nommé bimba. N. (dans le composé adharot- tara), paroles auxquelles on répond.
adhas (cf. adha). En bas. Avec * kar, faire descendre, engloutir, mettre la tête en bas. adho’dhah, de plus en plus bas. — adhas-tât, en dessous.
adhi. Préfixe verbal (sur) et particule en composition mar
quant supériorité. — adhi-ka, supérieur, supérieur à (abl.), dépassant la mesure, augmenté de, extrême, abhy-adhilca, su
périeur. âdhik-ya, n., supériorité. — adhîna, dépendant de. parâdhina-tâ, f., le fait d’être dépendant d’autrui.
adlwan. M. Chemin.
adhvara (cf. adhvan). M. Sacrifice.
an. Particule privative, v. a 2.
* 2 an(i), an (lat. ani-mu-s, à've-[/.3-ç). ani-ii. Souffler. ani-la. M. Yent.
F pra . Respirer. prân-a. M. Respiration; souffle vital (il y en a cinq). Au pluriel,
vie. — prân-in, m. être vivant.
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97
’SR ana, f. â. Thème pronominal, 176. Ce, cette; celui-ci, celle-ci, ceci; il, elle.
anala (cf. an 2). M. Feu.
> ’ïRfa î anïka. N. Armée.
anu (cf. àvct). Préfixe verbal (à la suite), particule en compo
sition marquant conformité, et préposition : a la suite de, con
formément à, a l’imitation de (acc.).
f«?T anta (angl. end, allem. Ende). Μ . N. Bord, lisière, fin, bout. Quelquefois équivalant a «le dernier», aty-anta, extrême.
an-anta, infini, ekântci (qui n’a qu’un bout) exclusif, absolu;
m. lieu solitaire, écarté; loc. adv. à l’écart, dig-anta, m. (ex
trémité des régions cardinales), le lointain, pary-anta, m. limite. vanânta, m. (intérieur, cf. cintara, de bois), bois, vrttânta,
m. (ce dont la fin a eu lieu?), ce qui s’est passé, çuddhânta, m. (intérieur, cf. antara, pur), appartement des femmes, ha
rem. sam-anta-tas, de toutes parts, en tous sens.
antar (lat. inter). Préfixe verbal et particule en composition: à l'intérieur, a l’intérieur de.
antara (Ivxepc-v, lat. comparatif interior, cf. antar). Intérieur ; autre. N. Intérieur, place; intervalle, différence, passage.
atrântare, dans cet intervalle, alors. A la fin d’un composé, différence, ex. : avasthântara, n., différence d’état, état dif
férent, autre état. Acc., instr. et loc. adv. antaram, antarenà, antare, a l’intérieur de, entre, a cause de, en ce qui concerne, (gén. ou acc.). abhy-antara, n. intérieur. anti (α ν τ ί, lat. ante). Près, anti-tara, très voisin.
andha. Aveugle, aveuglé par. andhaka. Nom d’une race de guerriers.
anya, (Γ allem. an-der est h an-ya comme le lat. al-ter à al-iu-s, , cf. ana). Thème pronominal, 170. Autre, autre que (abl.).
Après eka (l’un), l’autre. Répété, l’un . . . l’autre. — anya-tas, ailleurs. — anya-thà, autrement.
ap, v. âp 2.
PT aya (α π ό , lat. et allem. ab). Préfixe verbal èxprimant le point de départ, l’éloignr
-----" """ " ’ ' " >u marquant
7
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l’éloignement en composition. — apa-tya, n. progéniture, apa-
ra, autre (nom. m. pl. pronominal apare).
api (έ π ί). Préfixe verbal et particule construite le plus souvent après un autre mot. Aussi, et; même, quoique (avec un ad
jectif, etc.), malgré cela, dvâv api, tous les deux; sarve 'pi,
tous absolument. Précédé du pronom interrogatif, lui donne
le sens indéfini : ko ’pi, un certain; je ne sais quel, indescriptible. Précédé de diverses particules icâpi, et; tathâpi) tadapi,
cependant; nâpi, ni, et ne pas, mais ne pas, non plus; vâpi, ou
bien. Suivi de và, v. ce mot. Au commencement d’une proposition, rarement dans le sens de «même», ordinairement : est-ce que? Id. avec un optatif : plût au ciel que! peut-être.
Id., suivi de nâma, v. nâman.
^tPC3 apscvras. F. Nymphe du ciel, Apsaras.
abhi (ά μ φ ί, lat. ambi-, amb-, allem. um). Préfixe verbal (vers), et particule en composition. — abhi-tas, tout a fait.
ablira (ά φ ρ ό -ς, cf. ambhas). N. Nuage.A.
* am, âm. üm-aya-ti. Etre malade, âmaya, m. maladie, an-
amaya bien portant; n. santé.
-5AT àmâ. Adv. A la maison. — amâ-tya, m. (qui est de la maison), ministre.
ami. Nom. m. pl. et thème d’un pronom, 177. Ces, ceux-là. Se joint au pronom ta.
’SPÎfarW amlsâm. Gién. pl. du même pronom.
amu, f .u . Thème pronominal, 177. Ce, cette; celui-là, celle-là, . cela. — amu-tra, là-haut, dans l’autre monde.
ambara. N. Vêtement.
ambu (cf. ομβρο-ς). N. Eau.
i r a i i ambhas (cf. abhra). N. Eau.
ayam. Nom. m. s. d’un pronom, 176. Ce, celui-ci. Précédé
du pronom sa, même sens, ayam janah, cette personne-ci ; équivaut souvent à «moi», mais peut aussi désigner une autre
personne présente.
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ayas (lat. æs). Métal, fer. — âyas-a, f. ï, de fer.
%ft( ayi. Hé! Holà!
qfâ aye. Oh! Ah! Holk.!
ar, ar, r (ά ρ -α ρ -ί-σ χ ω , lat. ar-tus, et δ ρ -ν υ μ ι, lat. or-ior). r-no-tî.
Adapter; exciter, rta, vrai {rte loc. adv. v. kpart). an-rta faux; ri. mensonge. Causal ar-p-aya-ti ficher dans; fut. périphr. ar-
payi-tâ.
ar-a. M. Rayon dfe roue. f (
ar-tha. Y . à part. r-tu. Y. à part.
m a. a-rta (contre Bl). Atteint de, opprimé par, souf
frant. â-rti (contre 31). F. Souffrance.
ud. Élever.
ud-âr-a. Noble.
sam. Rencontrer.\
s a m - a r -a . M. Combat.
arana, étranger, éloigné. — aran-ya, n. bois, forêt; dharma-
ranya n. (bois du devoir) ermitage, âranya-ka, relatif au bois, habitant des bois ; âranyakam parva, le livre du bois, troisième
du Mahâbhàrata.
îRTfM aratni (cf. ar). M. Coude.
ari. M. Ennemi, arim-dama v. dam.
aru (pour arus). Blessure (dans amm-tuda, v. tud).
arc, arc-a-ti. Briller; honorer. Causal arc-aya-ti, honorer.
ark-a. M. Soleil.* 1 arj. arj-a-ti: Se procm*er, acquérir.
arj-ana. N·. Acquisition.
* 2 arj (ou r a j? cf. ο ρ ε γ ω , lat. rego). rüj-a-te, s’étendre.
rj-u (cf. lat. rec-tus, aliéna, recht). Droit. — ârjav-a. N. Droiture.
■ <5«T arjuna (cf. α ρ γ ό ς blanc, ά ρ γ υ ρ ο ς , etc.). Brillant. M. Nom du
3e des Pândavas.
arnava. M. Mer. 7*
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— 100 —
artha (cf. ar). M. But; objet, affaire; utilité, intérêt, l’utile;
bien, possession, richesse; sens, signification, ko’rtho (instr.)
à quoi bon? artham acc., arthâya dat., arthe loc. adv. et
-artha en composition : à cause de, en vue de, pour, en guise
de, comme, (gén.). kad-artha m. chose inutile ou funeste; ka-
dartha-ya-ti tourmenter, traiter durement, kïm-artham adv.
pourquoi? caritârtha qui a atteint son but; c a n tâ r t h a - ta , f. le
fait d’avoir atteint son but. nir-artha-ka inutile ; ace. adv. in
utilement. paramâriha, m. réalité suprême, réalité; paramâr-
tha-tas réellement, vy-artha inutile, sârtha m. caravane. —
artha-ya-te demander, implorer; part. fut. passif arth-amya;
avec pra, désirer, demander, prétendre h; pràrtli-i-ta n. objet
du désir. — artha-Vant riche; ayant tout son sens. — arth-in
qui demande, désire, se propose; besoigneux.
ard. ard-a-ti. Tourmenter.
-ard-ana qui tourmente, janârdana qui tourmente les hommes (sur
nom de Krsna, ami des Pândavas et compagnon d’Arjuna).
ardh rdh (ά λ θ -ο μ α ι). ydh-ya-ti. Réussir. Part, passé rddha.
sam. Réussir, sam-rddha accompli, abondant.
sam-rddhi. F. Prospérité, succès.
ardha. Demi. N. moitié. Ex. ardhokta à moitié dit. — sârdham
acc. n. adv. avec (instr.).
aipaya thème de causal, v. ar.
ars, rs (ά ρ σ -η ν , mâle, proprement « qui féconde »). ars-a-ti.
Couler, répandre.
rs-abha. M. Taureau (cf. ά ρ σ η ν ).
rs-i. M. (Qui répand ses chants, poète), sage (des temps anciens'). arh. arh-a-ti. Devoir; mériter de. arh-a-si «tu dois» signifie
souvent «je te prie de . ...». arh-ant digne, bon, honorable.
an-arhant indigne. —-
a rh -a . Digue, susceptible de; qui doit, a n - a rh a , i. a , qui ne mérite
pas. mahârha très digne, très précieux.
alam. Assez. Avec l’infinitif « c’est assez . . . » pour engager
a renoncer. Avec l’instrumental «assez de . . . »
ali. M. Abeille. — al-in-ï, f. essaim d’abeilles.
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alindaka. M. Tei’rasse.
alîka. Faux.
^nïT alpa. Petit, an-alpa grand, sv-alpa très petit. — alpa-ka tout
petit. — alp-lyams (comparatif).
-m ava. Préfixe verbal marquant mouvement vers le bas. — ava-
ma infime ; an-avama noble.
* 1 aç, âç, et amç. aç-no-ti, aç-nu-te. Atteindre, obtenir.
araça. M. Part, partie, sasthâmça, m. la sixième partie, l’impôt du
sixième. *
^fȕ abhi. Atteindre.
abhy-âç-a. M. Voisinage.
sam-upa. Obtenir, recevoir.
* 2 aç(i), âç, aç-nâ-ti. Manger, dévorer; (au figuré) détruire,
perdre.
aç-ana. N. Nourriture, hutûçana (qui a pour nourriture l'offrande)
m. feu.
âç-a. M. Repas, prâtar-àça m. (repas du matin), déjeuner.
açru. N. Larme.
açva (lat. equu-s, ίπ π ο -ς et dial, ’κ κ ο ς ). M. Cheval.
Π Γ *ΐ astan (ο κ τ ώ , lat. octo). Huit.
* 1 as, s (3° s. έ σ τ ί, lat. est, angl. is, allem. ist). as-ti (2e s. asi.
Imparfait 3e s. âslt). Etre. Le parfait âs-a sert a former le par
fait périphrastique. s-ant (part, présent) bon, honnête, vrai;
m. homme de bien; sat-l f. honnête femme, a-sant mauvais,
méchant, faux; asat n.rnal. — Superlatif sat-tama le meilleur.
ratha-sattama excellent sur un char, le premier de ceux qui
combattent sur un char. — sat-tvci n. être, créature; foetus
dans le sein de la mère; existence, essence, nature, cœur;
énergie, courage, abhivyakta-sattvadaksaiiâ f. (qui a les signes
d’un fœtus manifestes) manifestement enceinte, âpanna-sattvâ
f. (qui a un fœtus obtenu) enceinte, sattva-vant qui a du cou
rage. — sat-ya vrai, véridique; n. vérité, véracité ; acc. et instr.
adv. satyam, satyena, vraiment, réellement, véridiquement, en
vérité, il est vrai que . . . ; tena satyena aussi vrai (que . . .,
exprimé précédemment par yathâ).
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— 102 —
as-ti dans sv-asti, f. bien-être; le thème s’emploie sans désinence
dans le sens de «salut à . . .».
* 2 as, as. as-ya-ti. Jeter, lancer.
-as-ana. Qui lance, çarâsana (qui lance des flèches) n. arc.
as-tra. N. Arme de jet; formule sacrée, krtâstra, exercé à l’usage
des armes.
-âs-a. Qui lance, isv-asa (qui lance des flèches) m. archer.
abhi. S’appliquer h.
abhy-âs-a. M. Exercice, usage, habitude, liastâbhyâsam upagatâ
« tombée entre les mains de ».
ni. Poser sur, déposer; abandonner; confier, laisser.
upa-ni. Mettre en avant, vouloir dire.,
TT pra . Lancer.
prâs-a. M. Javelot.
vi. Séparer, disperser.
vy-as-ana. N. Malheur, mauvais destin.
sam. Réunir, sam-as-ta tout.
asi (lat. ensi-s). M. Epée.
2 asi. 2e s. prés, as 1.
asu. M. Souffle, vie. — asüyâ. F. (le fait d’en vouloir h la vie)
envie, mécontentement, indignation.
asüyâ. Y . asu.
asau. Nom. s. m. f. thème pronominal, 177. Ce, cette; celui-
là, celle-là.
"3RT asta (cf. às 2). N. Patrie, demeure. L ’accusatif s’emploie avec
un verbe signifiant « aller » dans le sens de « se coucher, disparaître» (des astres et du jour).
asthi (lat. os, ossi-s pour osti-s, cf. ό σ τ έ ο ν ). N. (défectii). Os.
asma (ή μ ε ΐ ς , éol. α μ μ ε -ς ). Thème du pronom de la l eie personne
au pluriel, 178. — asmad, abl. de ce thème, remplace le
thème lui-même en composition, 134. (Ne pas confondre les
formes tirées de ce thème avec les formes régulières de la
déclinaison du pronom a, 176, par ex. a-smàt.)
asmâkam. V. asma, 178.
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— 103 —
asmâbhis. Id.
* ah (lat. aio pour ag-io et ad-ag-ium, cf. ή -μ ί). N’a que quel
ques personnes du parfait, par ex. : 3e s. âh-a, 3e'pl. âh-ur. Dire.
TT pra. Dire. ahan, ahan, ahn. N. (défectif). Jour. Loc. ahani. aham (έ γ ώ /, lat. ego, allem. ich). Nom. s. pronom l ère pers., 178.
ahar. N. (défectif, v. ahan). ahar ahah «de jour en jour».
ahas. N. (défectif, v. ahan et ahar). Joui’. ahaha. Interjection : malheur!
ahi (β ί. ε χ ι-ς et lat. angui-s). M. Serpent. aho. Oh! Ah! Suivi de bata, v. ce mot.
W a.
TT à. Préfixe verbal exprimant la direction vers celui qui parle. Préposition : depuis, jusqu’à(abl.). Particule en composition: un peu.
•3ïF§ âkhu. M. Souris.
W*TPC àgâra (cf. agara). N. Habitation, maison.
SlTTtïï âtopa. M. Gonflement, orgueil, suffisance (s’emploie au pluriel).
W3T âdhya. Riche.
atura (cf. tar). Malade.
^dTf â-tta, v. da avec d.
âtman (et par aphérèse tman), âtmein, âtma (cf. ά τ μ ό -ς , allem. Odem). M. Ame; essence, caractère, nature; la personne elle-même, le moi. Tient lieu de pronom réfléchi pour les trois personnes. dur-cUman méchant, criminel. nayâtma~ka (qui a pour caractère l’habileté), habile, sage, mahâtman magnanime. svâtman la propre personne.
adi. M. Commencement. Equivaut parfois à « premier ». A la fin d’un composé, v. 140. âdi-râja, v. raja sous râ j. ity-âdi
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commençant ainsi, tel que. — âd-ya premier; subst‘ a la fin d’un composé, v. 140.
* 1 WR âp (lat. ap-iscor, ad-ip-iscor). âp-no-ti. Atteindre, obtenir, subir, âp-ta (lat. aptu-s) approprié, vraisemblable. Désidéra- tif îp-s-a-ti, -te, désirer obtenir, désirer; ips-u désirant.
ava. Obtenir, atteindre. pari. Désidér. moy. Chercher a atteindre. '
3T pra. Atteindre, obtenir,, arriver dans; arriver, avoir Heu. Fut. moyen pràp-sya-te. preps-u désirant acquérir, désirant.
sam. Accomplir, terminer. pari-sam. Mêmes sens.
2 WR âp, ap et ad (cf. lat. aqu-a). F. pl. Nom. âp-as, instr. ad-bliis. Eau. ab-ja, ab-da y.jan , da 1.
W3R âm. Ah ! oui !
W * ama (ώ μ ,ό -ς ). Cru.
■ ÏTWW âmaya, v. am.
W f+Π ? S misa (cf. ama). N. Chair; proie d’un oiseau; butin désiré. an-âmisa (sans butin) sans fruit.
W f ^ âyus (cf. α ιώ ν , lat. ævum). N. Vie, force vitale, an-âyus-ya qui n’est pas bon pour la vie, qui abrège la vie.
WTT^ ârad. De loin.
W ^ arta et ârti, v. ar avec à.
W t ardra (cf. ά ρ δ ω ). Humide.
w t ârya, f. â. Nom de la race conquérante dans l’Inde. Honorable, respectable, an-ârya déloyal, perfide.
avila. Trouble (d’un Hquide). — avila-ya-titroubler, souiller.
WfTR avis. Manifestement. Avec un verbe signifiant « être » : se manifester.
WÎTT âçâ. F. Espérance, désir, nir-âça qui est sans.espérance; nairâç-ya n, absence d’espérances, de désirs. ’ ~
WlftR âçïs nom. s. de â-çis, v. çâs.W^J âçu (ώ ·/6-ς, lat. ôcior). Rapide. Acc. n. adv. vite.
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105 —
âçcarya. Merveilleux. N. Merveille. S’emploie exclamative- ment : âçcaryam « ô merveille ! »
1 as. Holà!S
* 2 âs. âs-te (η σ -τ α ι), pl. âs-ate. Etre assis, rester, être. Part.
passé âs-î-na et âs-i-ta. âs-ana. N. Siège; tribunal, dharmâsana n. (siège de la loi) tribunal.
adlii. Habiter (acc.) upa. Se soumettre à, endurer.
3 w s; as (lat. os). N. Bouche, visage. — âs-ya n. mêmes sens, koti- kâsya (qui a une bouche de grenouille?) nom propre d’un prince.
asit, v. 'as 1.
âspada (cf. pada). N. Lieu, objet soumis à . . . .
w f r aho. Ou (dans une phrase interrogative). Suivi de svidr, v. ce mot.
T i. '
1 T i (lat. i-s, ea, i-d). Thème pronominal, 176. Ce, cette; celui-ci, celle-ci, ceci; il, elle. Equivaut souvent a «voici, voilà». — i-tara (lat. iteru-m) autre, autre que; vâmetara (autre que le gauche) droit. — i-tas d’ici, par ici. — i-dânïm maintenant, en cet instant. — i-Jia ici (sans mouvement et avec mouve
ment), ici-bas ; peut remplacer le locatif du pronom.
* 2 i , y , iy, e, ay, δ ?/-,(ε Ι -μ ί, t-μ ε ν , lat. eo, imus). e-ti, pl. i-mas. Parf. iy-ây-a. Aller. Avec l’acc. d’un nom abstrait : aller, tomber dans tel ou tel état. Avec punar «de nouveau» : re
venir. Autre conjugaison sous para .
ay-ana. N. Chemin, parâyana n. (refuge suprême), le principal; a la fin d’un composé dérivé, qui a pour chose principale, qui pense surtout k . . . maitràyana n. (chemin de l’amitié) bon traitement, bienveillance.
/srfv adhi. (S’emparer de), apprendre, lire. Passif adhi- ya-te.
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adhy-ay-a. M. Lecture, chapitre.
'^TTfy upâdhi. (Mêmes sens.)
upâdhy-ày-a. M. Maître, précepteur spirituel.
sam-anu. sam-anv-i-ta accompagné, doué de.
abhi. Aller vers.
ava. Considérer comme.
sam-ava. Se réunir. sam-avây-a. M. Union.
W à. Venir.
abhy-â. Aller vers, s’approcher de, arriver.
’dtll upâ (vpa et â). Atteindre, avoir en partage.
M T sam-a. S’unir a, se réunix-, arriver.
ud. Se lever, s’élever, naître.
upa. S’approcher, aller vers. Moy. atteindre, avoir en partage.
upay-a. M. Moyen, ruse.
abhy-upa. Aller dans ou vers.
ni. Entrer dans. ny-ây-a. M. Règle, loi. — nyây-ya conforme a la loi.
Τ Γ Γ para. S’en aller vers. — palâya-ti et -te (palâ pour para) fuir, palay-ana n. fuite.
pari. Entourer.
vipari. Se retourner, se renverser. vi-pary-aya. M. Contraire. Loc. adv. dans le cas contraire.
TT pra. Mourir, pre-ta mort. prày-a. M. Règle, prâyena instr. adv. ordinairement. — prâya-ças
ordinairement. prây-as. Acc. n. adv. ordinairement.
HÎïï prati. Avoir confiance, pratl-ta confiant, praty-ây-
aya-ti (causal) faire croire. praty-ay-a. M. Confiance dans (gén.). a-pratyaya m. défiance.
*brfïï samprati. sam-pratl-ta confiant, résolu.
sam-praty-ay-a. M. Confiance, le fait de croire à.vi. Se séparer, se dissiper, vl-ta parti, disparu, détruit.
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vy-ay-a. M. Dépense.
sam. Se réunir a, atteindre, rejoindre (instr.). sam-ay-a. M. Convention, accord; occasion, temps.
iksvaku. M. Nom d’une race de guerriers. iûg. ing-a-ti se mouvoir, iùg-i-ta n. mine, air.
\
icch, fausse racine, v. is.
it i (cf. i 1). Ainsi, en ces termes, a savoir. Indique que le mot ou les mots qui précèdent appartiennent au discours direct (le sanscrit ne connaît pas le discours indirect) et équivaut à «fermez les guillemets» (le contexte seul indiquant où il faut les ouvrir). Il termine ainsi, non seulement la repro
duction des paroles, mais l’énonciation de la pensée d’une personne autre que celle qui parle. Il peut dépendre, non seulement d’un verbe signifiant « dire », mais d’un verbe quel
conque exprimant l’acte qui accompagne ou suit les paroles rapportées dans le discours qui précède : il signifie en ce cas «en disant, en parlant, en appelant, ainsi». Quelquefois les mots précédents expriment le motif, et it i peut se traduire «en se disant». Le verbe «être» peut se sous-entendre dans la proposition suivante, à laquelle la phrase terminée par iti tient lieu, tantôt de sujet, tantôt d’attribut, it i clôt quelque
fois une énumération, après laquelle il peut tenir lieu d’un pronom neutre «cela», ou suit un nom propre ou une appel
lation quelconque, auquel cas il peut se traduire « sous le nom de», ou résume un chapitre, un acte, devant le titre placé à la fin. St. 48, il suit le mot tathâvidham qu’il devrait précéder. iti se place aussi après une autre particule : kim iti « pour
quoi donc?»
ittliam. Ainsi, tellement. S’emploie emphatiquement. id. Particule. Précédé de ca (ceci), si.
idam. Nom. acc. neutre d’un thème pronominal, 176. Pour le sens, y. i. Subsfi ce monde. Adv* ainsi.
idünïm, v. i 1.
* idh et (avec une nasale empruntée au thème du présent) indh (cf. al'0-ω , lat. æs-tus pour ædtus). ind-dhe. Allumer.
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— 108 —
indh-ana. N. Bois à brûler.
sam. Allumer.
s a m - i d h . F. Bois a brûler.indivara. N. Lotus bleu.
indu. M. Lune.
indra. M. Nom d’un dieu, roi du ciel appelé svarga, roi des
dieux. Au figuré, chef, roi. gajendra, dvipendra, m. chef d’un
troupeau d’éléphants, éléphant roi. narendra (chef des hommes) roi. nâgendra, m. roi des serpents (mythiques, à face humaine). mahendra le grand Indra; ce terme est devenu un
autre nom d’Indra, râjendra (chef des rois) roi des rois. surendra chef des dieux, roi des dieux, Indra lui-même. —
indr-iya n. (force d’Indra, force) sens, organe de perception ou d’action.
indh, v. idk.
ibha. M. Eléphant.
T * ima, ima. Thème pronominal, 176. Pour le sens, v. i.
iyam. Nom. f. s., 176, v. i.
iva. Particule enclitique. Comme, pour ainsi dire, en quelque
sorte. Après une autre particule : atîva au delà de la mesure, extrêmement. Après un interrogatif : donc. Mm iva
comment donc, quoi donc?
is, es (cf. ίό τ η ς pour ισ -ο τ η ς) et (fausse racine tirée du thème
du présent) iccii. icckati, -te. Désirer, vouloir. Passif is-ya-te.
is-ta, désiré, aimé, yathestam (selon le désir) où bon semble.
Autres conjugaisons et autres sens, v. sous les préfixes. icch-â. F. Désir.
(cf. ιό ς pour ΐσ -ο ς ). M. Flèche. e?-in. Désirant.
anu. anv-is-a-ti. Chercher après, rechercher.
anv-es-in. Qui recherche.
srfN abhi. abhis-ta désiré, aimé, cher.
ÎT pra. causal pres-aya-ti, envoyer, pres-ya (devant ou
pouvant être envoyé), f. â. Serviteur, servante.
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— 109 —
■ ?γι Τ ϊΓ isv-üsa, ν . as 2. iha. v. i 1.
t ï-
^ ï. Thème pronominal i allongé, dans ï-drça; sous darç.
ïks (racine anomale, cf. aksa 2, lat. oc-nlus). iks-a-te. Re
garder.
îks-ana. N. Œil. harineksanâ (qui a des yeux de gazelle) f. jolie femme.
iks-idar. Qui voit.
antar.
antar-ïks-a. N. Atmosphère.
apa. Avoir égard h, considérer. apeks-in. Qui a égard à. — apeksi-tâ. Qualité de celui qui a égard
k, le fait d’avoir égard k; attente.
ava. Regarder, considérer, avoir égard k. ms. Regarder.
pan. Examiner, éprouver.
V pra. Voir, regarder, considérer.
■ 4Η Τ Γ anu-pra. Regarder, voir.
’ rfiPT abhi-pra. Regarder, ijl? sam-pra. Voir.
abhi-sam-pra. Voir. vi. Voir, regarder.
abhi-vi. Voir. sam. Considérer, réfléchir.
* ~LC v. ac-
îd. ît~te. Louer. ïd-ya digne d’être loué.
ips, v. ap 1 (désidératif).
îr (cf. ar). ïr-te. Se mouvoir. svaira (prob‘ dérivé d’un mot svera qui aurait été composé de sva,
propre, et d’un mot ïr-a, mouvement). Qui se meut par un
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mouvement qui lui est propre. Acc. n. adv. de son propre
mouvement, librement, sans obstacle.
îç (cf. allem. eigen). îs-te. Etre maître, commander.
iç-a. M. Maître.
ïç-vara. M. Maître, seigneur; le premier; un riche, dineçvara, di-
vasecvara, m. (maître du jour) soleil, dhcmeçvara m. (maître
des richesses) autre nom du dieu Kuv’era. prâneçvara,
(maître de la vie) époux; niçâ-prâneçvara m. (époux dé‘ la
nuit) lune. — aiçvar-ya n. souveraineté.
ih. ih-a-te. Désirer, s’efforcer de.
sam. Mêmes sens.
^ u.
Ή u. Particule, dans no, même sens que na. Après Mm, donc.
ugra, v. vaj.
* 'l uc. uc-ya-ti être habitué, uc-i-ta habituel, approprié a, con
venable.
* 2uc ,
v .
vac.ujjh. ujjh-a-ti. Abandonner, renoncer à.
uta. Ou (dans une phrase interrogative). Précédé d’une autre
particule : Mm uta k plus forte raison; praty uta au contraire.
utkata (v. kata?). Abondamment doué de.
utpala. N. Sorte de Nymphéa.
utsuka. Mélancohque, éprouvant un désir, praty-utsuka,
désirant. — autsuk-ya n. désir.
ud (angl. out, allem. aus). Préfixe verbal marquant mouve
ment de bas en haut (et quelquefois sortie), et particule en
composition.
ut-tama. Suprême, extrême, supérieur, le plus grand, le plus beau,
très beau, an-uttama (qui n’a pas de supérieur), mêmes sens,
très haut, très précieux.
ut-tara (ύ σ -τ ε ρ ο ς ). Supérieur, de dessus; qui vient après; en plus.
N. Eéponse (dans le composé adharottara, cf. adhara). Subst4
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— 111 —
a la fin d’un composé : ce qui vient après. Ex. : dulikhottara
(ayant, comme venant après, la peine, v. 140) suivi de peine.
— uttar-ïya n. vêtement de dessus, voile.
ud , od (cf. ΰ δ -ω ρ , lat. und-a, angl. water, allem. Wasser).
u-na-Hi, pl. u-n-d-anti. Arroser, mouiller. ud-cika. N. Eau.
od-ana. Μ . N. Bouillie.
sam.
sam-ud-ra. M. Mer.
ud, v. vad.
udara (cf. ud 1 et6s-Tspa,lat. utérus pour ud-terus?). N. Ventre,
intérieur, vrkodara (qui a un ventre de loup) m. surnom de
Bhîmasena.
* vup, v. vap.
upa (6x6). Préfixe verbal signifiant vers et particule en com
position : sous, auprès. — υ ψ -tya-kâ, f. région située au pied
d’une montagne.
upari (6xép, angl. over, allem. über). Au-dessus.
■ W ubha (cf. ά μ ιρ ω , lat. ambo). Tous les deux. Se décline au duel.
— ubha-ya (se décline au sing. et au pl.) les deux ; ubhaya-tas,
des deux côtés.
ura pour uras dans ura-ga, v. gara,
uras. N. Poitrine.
* 3*1 uç, v. vaç.
* 1 ’OT us, os (ε ΰ ω , aor. passif ε υ σ -θ η ν , lat. ûr-o, part, us-tus).
os-a-tî. Brûler.
us-na. Chaud. N. Cbalem’.
us-man. M. Chaleur, ardeur.
* 2 us, v. vas 3.
uh, y. vah.
ü.
ûdha, y. vah.
üdhar (où6α ρ , lat. über, allem. Euter). N. Mamelle, pis.
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— 112 —
ûna (cf. euvtç). En composition : diminué, diminué d’une unité.
Ex. : ùna-saptati soixante-neuf.
ürdhva (ο ρ θ ό ς , lat. arduus). Dressé.
* 1 ùh. üh-a-ti. Pousser. prati. Repousser.
praty-üh-a. M. Empêchement.
vi. Séparer, mettre en ordre de batai l le.
vy-üh-a. M. Ordre de bataille, armée rangée en bataille.
sam. Réunir.
sam-üh-a. M. Troupe.
* 2 ûli. ùh-a-ti, -te. Comprendre.
üh-a. M. Intelligence, üha-vant intelligent.
^ r.
Wvf rlcsa (ά ρ ν .τ ο -ς , lat. ursus pour urcsu-s). M. Ours.
rtu (v. ar et cf. ά ρ τ ύ ω ). M. Saison.
rte (cf. r-ta de ar). Sans (abl.). rsabha, rsi, v. ars.
H e.
WWeka. Un, unique; seul, solitaire; seul et même. L’un (opposé
à «l’autre, le second»), an-eka plus d’un, (au pl.) plusieurs.
ekaika un h la fois, un à un; l’un et l’autre.
HW ena. M. Antilope noire. — ain-eya id.
eta, f. â. Thème pronominal, 173. Ce, cette; celui-ci, celle-ci, ce
ci; il, elle. — S’emploie après le relatif y a, et même après le
démonstratif ta, par une sorte de pléonasme, ou pour ex
primer l’idée de voisinage. Equivaut parfois h «voici». S’a
joute au pronom de la l ère ou de la 2e personne, ou même le
remplace avec un verbe à la l ère ou à.la 2e personne. —
etâ-vant aussi grand que, tel; peut remplacer eta.
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— 113
TJ7TTeta pour eta dans eta-dj'ça, v. darç (et dans etâvant).
* Τ Π ί edh. edh-a-te. Réussir, être heureux. wr; sam. sam-edli-i-ta nourri.
ena, f. a. Thème pronominal, 171 (n’a que quelques cas). Il, elle.
ebhis. Instr. pl. du pronom a, 176.
W eva. Particule enclitique. Insiste fortement sur le mot précé
dent : précisément, justement, uniquement, tout-h-fait, même, cependant. Ex. sa eva « le même, lui-même, c’est lui qui...» ;
jlva eva « tout vivant » ; sarva eva « tous absolument » ; tathaiva «de même». Après un verbe «ne fait que...». Après un participe ou un gérondif «au moment même où . . . , immé
diatement après avoir ...». Rarement, séparé du mot sur le
quel il porte. Après une négation, la renforce. Après ca et d’autres particules, h peu près explétif.
evam. Ainsi. (Ne pas le confondre avec le précédent.)
W esa, f. a. Thème pronominal, 173. Mêmes sens que eta.
W R esam, v. α 1.
w t o.
W R ogha. M. Multitude, flot.
ojas (cf. vaj). N. Force.
osadhi. F. Plante, simple, ausadha n. médicament, remède.
W R ostha. M. Lèvre supérieure, lèvre. .
35 k.
35 Ica, f. â (cf. lat. quis, τ ίς , angl. who, allem. wer). Thème prono
minal interrogatif, 175. Qui? Lequel? Suivi de cid, api, v. ces mots; de ca na, v. na. N. kim v. k par,t. kad, v. kpart; dans kac cid v. cid. kasmâd abl. adv. pourquoi? comment? — ka- tham comment? — ka-dü quand? 8
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114 —
kaksa. Μ . Broussailles, éfi^· kahka. M. Héron, êfi rnr kahkana. N. Bracelet.
«fp kaca. M. Cheveu.
kancuka. M. Cuirasse, justaucorps, vêtement (au figuré). — — kaücuk-in (qui a un justaucorps) m. chambellan.
Icata, côté dans katâksa v. aksa. Cf. aussi utkata, samkaiü. β |Τ ϊ katu. Acre, amer. — katu-ka id. N. Acreté, amertume.
kathina. Dur.
= P T kana. M. Grain, goutte.
kantaka. M. Épine. — kantak-i-ta plein d’épines. kantha. M. Cou, gorge, ut-kaniha (qui lève le cou) mélanco
lique - utkantha-ya-ti rendre mélancolique, part, passéutkanth- i-ta; utkanth-â f. mélancolie, désir.
êfiiSi kanva. Nom d’un sage ermite, père adoptif de Çakuntalâ.
* lcatth (cf. κ ω τ -ίλ ο ς). katth-a-te (faire bruit de) se vanter, fa vi. Causal, humilier.
katham, v. ha.
fSTT kathà (primitiv* sans doute adv. comment?). F. Discours, récit (le comment d’un évènement), le fait de parler de. — kathaya-ti raconter, exposer, dire, parler, appeler. Passif kath-ya-te. Part, passé passif kath-i-ta. kath-ana. N. Récit.
kad (v. ko) particule péjorative en composition. — Avec cid, v. cid.
kadamba. M. Nom d’arbre. ' kadarya. Avare. kadalï. F. Espèce de bananier.
«(M'B kanaka. N. Or.
Wfav kanistha (cf. kanyci) superlatif : le plus jeune, a-kanistha-ta f. le fait d’être le plus vieux.
kantha (κ έ ν τ -ρ ω ν , lat. cent-o, allem. Hader-lumpen). F. Guenille.
kandara. N. Caverne, ravin.
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115 —
kandarpa. M. Nom du dieu de l’amour.
kandala. N. Nom de la fleur de la plante lcandalï.
kanduka. M. Balle k jouer.
W T kanyâ. F. Jeune fille, deva-kanyâ jeune déesse, râja-kanyà
princesse.
kapata. Μ . N. Tromperie.
kapâla (cf. lat. cap-ut). N. Ecuelle, crâne, tête. — küpâl-ika
m. (qui a pour ornements des crânes) secte particulière de
Çivaïtes.
kapola. M. Joue. ,
* kam(i), kâm (très fort et faible). Sans présent. Désirer, aimer. — kün ta aimé. F. a. Bien-aimée. kâm-ya aimable, charmant;
kamya-ka m. nom propre d’une forêt.
kân-ti. F. Charme, beauté.
kâm-a. M. Désir et chose désirée; amour; l’agréable. Acc. adv.
quoique (littéralement «à votre volonté», cf. lat. licet).
kiïm-in f. -in-ï. Amant, amante.
kam-uka. Amoureux.
kamala. N. Lotus.* kamp. kamp-a-te. Trembler, kamp-i-ta tremblant.— kamp-ana.
Qui fait trembler.
ami (trembler k la suite) éprouver de la compassion.
anu-kamp-â. F. Compassion.
anu-kamp-in. Compatissant.
ablti. Trembler.
* kar, kar, 1er ou kr, et skar, skr (cf. κ ρ -α ίν , lat. er-eo). karo-ti,
kuru-te, l re pl. act. kur-mas, moy .Icur-mahe. Opt. act. kur-yâ-t.
Parfait ca-kcir-a, ca-kr-e. Aor. 1er 3e s. act. a-kar-sït, 2e s. moy.
a-kr-thâs. Passif kr-iya-te. Faire (dans le sens le p l u s général).
Ex. : krtâstra (qui a les armes faites) « exercé au maniement
des armes»; padam kivrute (il fait le pied) «il pose le pied».
Avec deux accusatifs : rendre tel. kr-ta fait; krte loc. adv. k
cause de (gén.); dus-krta n.’mauvaise action, péché; su-krta
n. bonne action, bienfait; krta-ka artificiel, adoptif, kàr-ya et
kr-tya, devant être fait; n. affaire, dessein, intérêt, ouvrage,S*
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action, devoir, le bien; a-krtya n. le mal; krtya-vant qui a une affaire, occupé. En composition avec un thème nominal, 144 : rendre tel. Ex. navï-krta (rendu nouveau) rajeuni, ra
fraîchi. Avec adhas, mettre en bas, renverser. En composition avec sat (v. as 1), bien traiter, remplir les devoirs de l’hospitalité envers (acc.); avec pur as, puras-lcrta ( s contre 49) «mis en avant», à la fin d’un composé possessif (ayant comme mis en avant, 140) précédé de. Causal : faire faire.
1 -kar-a, f. ï. Qui fait, qui donne. Jcsemam-Jcara (qui fait, qui donne
la paix) nom d’un roi. niçâ-Jcara (qui fait la nuit) m. lune. priyam-kara qui fait ce qui est cher ou agréable. Ihayam-lcara (qui fait peur) m. nom d’homme, madhu-kara (qui fait le miel)
m. abeille.
2 -kar-a en composition avec certaines particules : dus-kara difficile
à faire, difficile.
3 kar-a. M. Main, trompe de l ’éléphant. Ne pas confondre avec
un autre kara, v. kar 3. kar-ana. N. Action de faire, svl-karana action de rendre sien ou
sienne, de prendre (pour femme). kar-tar. Qui fait.
kar-man. N. Œuvre, (particulièrement) sacrifice; action, fait.
1 -kar-a. Qui fait; andha-kàra (qui rend aveugle), N. Obscurité.
2 -kar-a (?) dans sahakâra, v. ce mot. kâr-ana. N. Cause, nis-kârana sans cause.
-kâr-in, f. in-l. Faisant, produisant. yudd,ha-kârÎ-tva n. (action de faire le combat) engagement, combat.
1 -kr-t. Qui fait.
2 -kr-t en composition avec sa : sa-krt une fois, une seule fois, une
fois pour toutes, autrefois.
-kr-ti. Dans aham-krti : égoïsme, sentiment du moi. kr-trima. Artificiel.
kr-iyâ. F. Action, œuvre, dharma-kriyâ (œuvre de devoir) pratique pieuse, sat-kriyâ (bonne œuvre) vertu.
adhi. Préposer, investir d’une charge. , adlii-kâra. M. Charge (s’applique à la royauté).
anu. Imiter. anu-kair-in. Imitateur.
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Ρ Τ α ρ α . Offenser (gén.). apa-kâr-a. M. Offense, dommage.
-ma.
ά -kâr-a. M. Forme, extérieur. muktâkâra-tà f. le fait d’avoir la forme d’une perle.
â-kr-ti. F. Forme, extérieur.
’STOT apâ (apa et a). Éloigner. apà-kar-isnu. (Qui éloigne de soi) qui surpasse.
'gTCupa. Servir, obliger. upa-kâr-a. M. Service, action d’obliger. upa-kâr-ί . Qui rend service à.
upa-kr-ti. F. Action de secourir (gén.); service rendu ou reçu. upa-skar-a (avec la forme skar de la racine). M. Ustensile.
•R pra. Faire, mettre au jour. pra-kf-ti. F. Nature.
Rfa prati. Rendre la pareille. prati-kr-iyâ. F. Récompense.
•fa vi. Changer. vi-kâr-a. M. Changement, jeu de physionomie, maladie.
sam (avec la forme skar de la racine). Préparer, parer, sam-skr-ta paré, propre.
* 2 RiT kar(i), kir, kir (cf. κ α λ έ ). Mentionner, célébrer. kxr-ti. F. Renommée, gloire. — kïrt-aya-ti célébrer, raconter, anu-
kïrt-ana. N. Publication, récit.
* 3 «fiT kar(i), kir, kir, kul. kir-a-ti. Arroser, couvrir, remplir. Passif klr-ya-te. Part, passé passif klr-na.
kar-a· M. Impôt, tribut. Ne pas confondre avec kara de kar 1.
Ur-ana. M. Rayon. arm. anu-kir-na rempli de,
à. a-kïr-iia rempli de. â-kar-a. M. Mine. â-kul-a. Troublé. Acc. n. adv. avec trouble.
pary-â.
pary-â-kul-a. Troublé.
RIT vy-ü.
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vy-â-kul-a. Excité, agité, troublé.
ni.
ni-kar-a. M. Grande quantité, multitude.
sam. Mêler. sam-kul-a. Troublé, en déroute.
karanda. N. Panier, corbeille.
karuna. Lamentable, karunà f. compassion.
ôfiÎiZ î karkataka, f. i (cf. κ α ρ κ -ίνο ς ). Écrevisse, mâle et femelle.
karna. M. Oreille; gouvernail. — a-karna-ya-ti écouter (gén.).
kart, Jcrt. kpit-a-ti. Couper.
f*T ni. Id.
nis. Id.
vi. Id.* *8$ kars, krs. kars-a-ti. Entraîner. Causal, tourmenter.
■4IM apa. apa-kvs-ta vil.
â. Attirer, séduire; amener â soi (la flèche posée sur la corde de l’arc).
pari. Entraîner. vi. Id.
kalanka (cf. κ ε λ α ινό ς ). M. Tache, kalaûka-ya-ti tacher. r
kalatra. N. Epouse.
kalaha. M. Querelle.
ôf TT kalâ. F. Petite partie d’un tout, sa-l&ala (qui a toutes les parties) entier.
* kalp, klp. Jcalp-a-te. Aider à, procurer, être bon pour (dat.). kalp-a. M. Règle, procédé, moyen; la durée d’une existence dumonde dans le système cosmologiqne des Hindous, ex. : kal-
pânta la fin du monde actuellement existant. A la fin d’un ‘composé possessif, (suivant la règle de) semblable à.
kalp-anâ. Supposition, invention.
êfi TÜT kalyâna, f. * (ci. κ α λ ό ς ). Beau, excellent, heureux. Terme de politesse pour désigner, soit (au vocatif) la personne â qui
on s’adresse, soit une pei’sonne absente dont on parle.' N. Le
bien, le bonheur.
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éfi^· kavaca. Μ . N. Cuirasse.
kavala. M. Bouchée, havala-ya-ti avaler. kavi. M. Poète, su-kavi-ta f. talent poétique.
* kas. kas-a-ti. Frotter, gratter.-kas-a. Qui gratte, kûlam-kasa, f. à, qui entraîne (littéralement : qui
gratte) sa rive (épithète d’un torrent). kasta. Mauvais. N. Mal, misère.
* kas. kas-a-ti. (Simple inusité.)
f a vi. S’ouvrir, vi-kas-i-ta épanoui.
3îT kâ (cf. ka). Particule péjorative en composition. ôRT Î kâlca. M. Corneille. ëRfafaf kâkola. M. Corbeau.
* kâûks. kâùks-a-te. Désirer.
3TR· kaca. M. Verre.
3Γ Γ ?Γ *ϊ kâncana: N. Or. Adjectif : d’or.
WTrTT! kâtara. Timide, qui n’ose pas (infinitif).
4l*dlT kântâra. Μ . N. Forêt épaisse. kâya. M. Corps.
1 3ΪΤ 5Γ k&la ( cf. kalanka, κ ε λ α ιν ό ς). Noir, kâll f. autre nom de Diu’gâ, .épouse de Çiva, déesse de la destruction.
2 «Β Τ *Γ kola. M. Temps, occasion; destin, mort; le destin ou la mortpersonnifiée, kâle loc. adv. k propos.
* ôfiPT kâç. kâç-a-te. Briller; paraître.
-kâç-a. Dans sa-kâç-a, acc. et loc. adv. sakâçam, saïcâçe, on présence de (avec et sans mouv1) ; abl. sakâçâd de la part de, de.
ava.
ava-kâç-a. M. Occasion.
W â.
a-kâç-a. N. Espace libre, air, éther.
F pra . Causal : dévoiler, faire connaître. pra-kâç-a.. Acc. adv. prakâçam ouvertement, haut (indication
scénique).
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«fil? kàstha. N. Morceau de bois.
kifikini. F. Clochette.
kitava. M. Joueur, trompeur. — kaitav-a n. tromperie. kim. Nom. acc. n. s. et forme usitée en composition du thème
pronominal interrogatif, 175, v. ka. Adv‘ comment, pourquoi,
est-ce que? eh quoi! Avec l’instrumental ou le gérondif, a
quoi bon? Précédé de atha : certainement, oui. Suivi de tu,
f u n a r , v. ces mots.
kinta. N. Diadème. — kirït-in, portant un diadème; m. sur
nom d’Arjuna.
kila. Certes, comme on dit, comme on sait, apparemment.
kilbisa. N. Faute, péché, offense.
kisdlaya. N. Jeune pousse.
ki. Forme du thème du pronom interrogatif (cf. kim) en com
position avec -drça, v. darç.
klrtaya. Thème d’un verbe dénominatif, v. kïrti sous kar 2.
$ ku. Forme du thème du pronom interrogatif (cf. ka), employée
comme particule péjorative en composition, et servant de
base aux dérivés suivants. — ku-tas, d’où, comment, poui'-
quoi? Sert à introduire un exemple comme confirmation de
ce qui pi’écède. — ku-tra, où?
kukkura. M. Chien.
kwhkuma. N. Safran, poudre de safran.
* kuc, koc, kunc-a-te. Se contracter, se resserrer, kunc-i-ta (de
la fausse’ racine hune), contracté, resserré.
sam. Sc resserrer.
sam-koc-a. M. Action de se resserrer.
3511 kunc, fausse racine, v. kuc. \M N . ' '
kuüjara. M. Eléphant; nom d’homme.
kut, kut-a-ti. Se courber.
kut-ila. Arqué, tortueux.
-kut-l. Dans le composé bhru-kutl (bhru pour bhrü), f. froncement
des sourcils.
kutumba. N. Famille. — kutumbaka, id.
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JÜIT kuthâra. M. Hache. — kuthâra-ka, f. ikà, petite hache.
kundala. N. Anneau, (particulièrement) boucle d’oreille. —
kundal-in qui a des boucles d’oreille.
kuntl. F. Nom de la mère des trois premiers Pândavas, appelée aussi Prthâ.
kunda. M. Jasmin.
* kup, kup-ya-ti (lat. cupio). S’irriter, être irrité.
kop-a. M. Colère.
kop-in. Qui s’irrite, irascible.
■R pra. Causal : irriter.
kumuda. N. Nénufar fleurissant la nuit. — kaumud-î, f. clair
de lune.
«JW kumbha (κ ύ μ β ο -ς ). M. Pot, urne, cruche; bosse (du front de l’éléphant).
kurahga. M. Antilope, kurahgàya-te devenir une antilope.
1 kuru. Nom d ’hom me. Au pl. les membres de la famille de
Kuru. — kaurav-a et kaurav-ya, descendant de Kuru.
2 «Pï kuru, thème faible du présent de kar 1.* «PT kul, v. kar 3.S I N ;
y y kula (cf. kul). N. Famille, race; noblesse, ut-kula, rejeté de sa
famille, qui la déshonore, dégénéré. — kul-îna, noble.
ëfiyTy kulàla. M. Potier.N*y f ÿ kulinda. M. Nom de peuple.
y s j y kuçala. Prospère, en bonne santé; convenable pour (gén.). N. Prospérité, bonne santé. Ex. : kuçalam te «comment te
portes-tu? » — kuçal-in qui a la prospérité, la bonne santé. kusuma. N. Fleur. <
SJ NJ1
1 y ? küta. Μ . N. Pointe, sommet.©s. · '
2 küta. Trompeur.
küpa (cf. κ ύ π ·ο ). M. Puits, kûpâya-te devenir un puits.
kurma. M. Tortue. — kaurm-a, de tortue.
kida. N. (Penchant) rive, anu-küla, conforme, agréable, pra-
ti-kûla, contraire, désagréable.
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krcchra. Difficile, fâcheux. N. Difficulté, besoin, danger.
krtsna. Tout, entier.
* HT krp, y. krap.H«ï krsna. Noir. M. Nom d’un héros, compagnon d’Arjuna, et
identifié au dieuVisnu. Le duel krsnau désigne Krsna et Ar-
juna. krsnâ, f. autre nom de Draupadï.
kekaya. M. Nom d’une race de guerriers.•v ..
ketana (cf. cit). N. Enseigne, étendard, jhasa-ketana, makara-
ketana, (qui a pour étendard un poisson, un monstre marin),
m. nom du dieu de l’amour.
HTH kevala. Seul. Acc. n. adv. Seulement, uniquement, entière
ment.
keça (cf. kesara). M. Cheveu, gudâ-keçci (qui a les cheveux en
balle?), surnom d’Arjuna. su-keça, f. ï, qui a de beaux che
veux.
kesara (cf. lat. cæsaries). N. Crinière; poil (?); étamine.
cffrfZH kotika. M. Grenouille; nom d’homme, le même que kotikâ-
eya, v. âsya sous âs 2.
«jftir koça. M. Trésor ; cocon. — kauç-ika, fait de soie. -
TüJ kratu. M. Sacrifice, çata-lcratu (aux cent sacrifices), m. nom
du dieu Indra.
* TïT krap, krp (cf. lat. crepo). krp-a-te. Se lamenter.
krp-ana, f. à. (Qui se plaint.) Malheureux, misérable. Acc. n. adv.
d’une façon lamentable. M. Avare.
hrp-â. F. Compassion.
kram(i), krQm. krâm-a-ti. Marcher sur (acc.). Part. pas. krân-ta.
kram-a. M. Marche, ordre. Instr. adv. kramena, successivement.
eka-kramena, solitairement, entre soi.
WR apa. S’écarter de.
W â. S’approcher; fouler aux pieds, peser sur (acc.).
â-krân-ta, atteint, marqué de, opprimé par.
nis. Sortir.
XRiT para. Déployer toute son activité dans (loc.). parâ-kram-a. M. Héroïsme.
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l i f t pari. Se promener (sur la scène; convention pour
donner l’idée d’un changement de lieu),
irfn prati. S’en retourner.
vi. Montrer du courage. m-lcram-a. M. Héroïsme.
* Jcrï. krî-nâ-ti. Acheter.
vi. Vendre.
* krld. krld-a-ti. Jouer.N · * krld-â. F. Jeu.
* WVï krudh, krodh. krudh-ya-ti. S’irriter, être irrité, krud-dha.
krudh. F. Colère. krodh-a. M. Colère.
A
sam. Etre irrité.
* kruç, kroç. kroç-a-ti. Crier. kroç-a. M. Cri; portée de la voix (mesure de distance). kros-tar. Crieur. M. Chacal.
TT pjra. Appeler en criant.
vi. Crier, appeler en criant.WT krüra (cf. κ ρ υ ε ρ ό ς , Iat. crû-dehs). Cruel, effrayant. Acc. n. adv. d’une façon effrayante.
*f lFT küç, kleç. ldiç-nâ-ti. Tourmenter. Passif klic-ya-te, souffrir, éprouver du dommage. Part, passé ldis-ta. â-klis-ta, qui a
souffert une légère atteinte. kleç-a. M. Tourment, difficulté.
pari. Tourmenter.
pari-kles-tar. Qui tourmente (gén.).fff leva (c£ ku). Où? (avec ou sans mouvement). Équivaut au loca
tif du pronom interrogatif, kva cid : quelque part, quelquefois; (répété) tantôt, tantôt, na kva cid, nulle part, jamais.
ksana. M. Instant, ksanam, un instant; ksanena, ksanât, en un
instant, tat-ksanam, tat-lcsanat, en cet instant, à l’instant, ksâ-
na-dâ, v. clâ. — ksan-ika, qui ne dure qu’un instant.
ksatra (cf. κτάομ,αι et v. ksi 1). N. Domination ; caste des guer
riers; un membre de cette caste, vrddha-ksatra (dont la
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domination est grande ou prospère). M. Nom d’homme; oàrd-
dhaksatr-i, m., nom (patronymique) de Jayadratha. — Jcsatr-
iya, membre de la caste guerrière, guerrier.A
* vTCJ ksam(i), ksâm. ksam-a-te. Etre patient, supporter. Part, passé
ksdn-ta.
ksam-a. Capable d’endurer, capable de; supportable.
ksam -à. F; Indulgence, patience.
ksân-ti. F. Id.
* ksar (cf. φ θ ε ίρ ω ). ksar-a-ti. Couler, s’écouler, se perdre.
-ksar-a. Dans a-ksara (qui ne s’écoule pas, éternel), n. son, syllabe ;
parole, an-aksara, muet; qui ne sait pas parler.
*1 f5T ksi, kse, ksay (cf. κ τ ί-ζω ). kse-ti. Habiter.
ksay-a. M- Séjour. Ne pas confondre avec ksciya de ksi 2.
ksi-ti (κ τ ί-σ ι-ς ). F. Terre, ksiti-pa, v. pâ.
kse-tra. N. Sol, champ; épouse. — ksetr-iya, m. (homme) adultère.
kse-ma. Μ . N. Paix.
* 2 ksi, ksi, Jcsay (cf. φ θ ίω , φ θ ίν ω ), ksi-nü-ti. Détruire, diminuer.
Passif ksî-ya-te. Part, passé passif ksl-na.
ksay-a. M. Diminution, ruine, perte. Ne pas confondre avec ksaya de ksi 1. — ksay-in, f. in-ï, périssable, diminuant.
sam. Passif : diminuer, périr.
sam-ksay-a. M. Destruction, ruine.
* f'iR ksip, ksep. ksip-a-ti. Jeter, précipiter dans (deux acc.), at
teindre (avec un trait).
ksip-ra. Rapide. Acc. n. adv. rapidement.
ksep-a. M. Jet. kâla-ksepa (perte de temps) m. retard.
adhi. Insulter. ava. Rejeter, mépriser.
ava-ksep-a. M. Mépris.
sam-ava. Repousser avec force.
W â. Rejeter, mépriser. Causal : faire verser, renverser.
sam-a. Repousser avec force.
ud. Jeter en l’air.
utrksep-a. M. Action de jeter en l’air, de lever. f*T ni. Déposer dans, donner.
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ί. Tendre (la corde de l’arc). sam. Resserrer.
sayi-ksep-a. M. Résumé. Abl. adv. samksepâd, en résumé. ksi, v. ksi 2.
ksîra (cf. ksar). N. Lait.
k su d ra Petit, bas, vil, mauvais. N. Quelque chose de petit, etc.
* ksudh, ksodh. ksudh-ya-ti. Avoir faim, ksudh-i-ta, affamé. ksudh. F. Faim..
ksudh-â. F. Id.
* ksubh, ksoibh (cf. allem. schieben). ksubh-ya-ti, être agité, trembler.
ksobh-a. M. Trouble.
vi. Causal : troubler, mettre en déroute.
"5Γ Τ ksura (ξ υ ρ ό -ς ). M. Cimeterre.
WT ksmâ (cf. χ θ ώ ν ). F. Terre.
kh.s .
*1 kha. N. Moyeu d’une roue, duh-kha (dont l’essieu tourne difficilement dans le moyeu), difficile; n. malheur, mal, souffrance, peine, douleur; duh,kh-i-ta, affligé, abattu, su-kha, facile, agréable; ace. adv. à l’aise, tranquillement, facilement; n. bonheur, plaisir; a-sukha, n. chagrin; sukha-tara-m comparatif ace. n. adv. plus facilement; sukh-i-ta, sukh-ih, heureux; saukh-ya, n. bonheur.
khadga. M. Épée, glaive.WHS" Manda. Μ . N. Lacune, brisure, morceau, khanda-ya-ti, briser,
mettre en morceaux; avec pari, même sens; pari-khand-oma,
n. destruction, perte.
^•v khan(i), khâ (cf. lat. can-alis). khan-a-ti. Creuser. Part, passé khâ-ta.
khan-ana. N. Action de creuser.
f*T ni. Enfouir, enfoncer. khala. Méchant.
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khalu. Certes, en vérité, voila que... Renforce la négation na.
khalvâta (cf. lat. calv-us). Chauve.
< 3 khândava, dans le composé khândava-prastha, v. sthâ.
* khâd (cf. κ ή δ ). khâd-a-ti. Manger, dévorer.
khcid-i-tar. Qui dévore.
Ichid, khed. khid-ya-ti, -te. Se fatiguer. Part, passé khin-na.
klted-a. M. Fatigue.
pari. Se sentir fatigué, pari-khinna. fatigué.
kkila. M. Lacune. — a-khila (sans lacune), pl. tous.
khvra. M. Sabot (d’un cheval).
* TsïIT khyâ. lchyâ-ti. Regarder, voir. Causal khyâ-p-aya-ti, faireconnaître, dire.
m à. Dire, faire connaître. ü-khyâ. F. Nom.
M«IT praty-a. Repousser.
praty-â-khyâna. N. Action de repousser, répudiation.
sam.
sam-khya. N. Combat.
*19-
ϊΓ *Γ *ΐ gagdna. N. Ciel.
gafigâ. F. Gange (rivière).
jpSÎ gaja. M. Eléphant.
ïp ï gana. M. Troupe, multitude. — gana-ya-ti, compter, imputer quelque chose (acc.) à quelqu’un (loc.); gan-anâ, f. calcul.
* TI T gad. gad-a-ti. Parler, dire.
gadâ. F. Massue.
gandha. M. Odeur, parfum, sa-gandha (qui a la même odeur), semblable, parent.
jptîTT gandhâra. M. Nom de peuple, gândhüra, individu de ce peuple; î.gândhârï, nom de l’épouse deDhrtarâstra, tante des Pândavas.
* îiH gam, gâm, gm et ga (cf. gâ, allem. kommen, lat. venio, β α ίν ).
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ga-cclia-ti (β ά -σ κ ω ). Aller, aller dans; s’en aller, partir; passer (du temps); encourir; atteindre. Avecunacc. abstrait «tom
ber dans; en venir à tel ou tel état», par ex. avec moham. «s’évanouir». Fut. gam-i-sya-ti; aor. 2 a-gam-a-t. ga-ta, qui est allé, qui est dans, qui va jusqu’à (ace.), parti; perdu; passé, ou qui passe (du temps) ; n. action d’aller, de partir. âtma-gatam et sva-gatcim acc. adv. à part soi, à part; dur- gata, qui est dans le besoin, pauvre, gam-ya, dans a-gamya, impénétrable, inaccessible. Inf. gan-tum. Causal gam-aya-ti, faire aller.
1 -ga. Qui va, qui est dans, adhvara-ga, destiné au sacrifice, ura-
ga (qui va .sur la poitrine), m. serpent; serpent mythique (racé de demi-dieux), taram-ga (qui va en flottant), m. vague.
turam-ga (qui va rapidement), m. cheval, patam-ga (qui vole), m. oiseau, vaça-ga, soumis à la volonté de, dépendant de. viha-ga (qui va dans l’air), m. oiseau.
2 -ga dans certains composés, usna-ga, m. pl. la saison chaude.
dur-ga, n. chemin difficile, lieu difficile à aborder, forteresse. svar-ga, m. ciel (d’Indra).
ga-ti. F. Marche ; démarche, allure ; refuge, moyen ; situation (dans une vie future), destinée.
-gam-a. Qui va. puro-gama, qui va devant, premier; à la fin d’un composé dérivé (140), ayant pour premier, précédé de.
gam-ana. N. Action d’aller, de partir.
-gâm-in. Qui va.
ja-ga-t (mobile). (Le monde mobile), le monde.
adhi. Atteindre, comprendre, adhi-ga-ta, n. action de comprendre. Gérondif adh.i-ga.-tya, et adhi-
gam-ya.
anu. Suivre.M
anu-ga. Qui suit.
ant'ar. antar-ga-ta, qui est à l’intérieur, intime. ό φ Τ vy-apa. S’éloigner, se dissiper.
abhi. Aller vers, s’approcher de. ava. Comprendre, apprendre.
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garta. Μ . N. Fosse, tri-garta , m. nom de peuple; homme ou prince de ce peuple.
* gardh, grdh. grdh-ya-ti. Désirer, être avide.
grdh-ra. Avide. M. Vautour. garbha (β ρ έ φ ο -ς , cf. δ ε λ φ ύ -ς , et v. grah). M. Fœtus; matrice.
* gai (allem. quellen, cf. β ά λ λ ), gal-a-ti. Dégoutter, tomber, s’évanouir. Part, passé gal-i-ta.
f% vi. ί-gal-i-ta. Evanoui, perdu.
* galbh. galbh-a-te. (Etre résolu.)
ΪΓ - pra . Id.
p'a-galbh-a. Résolu, a-pragalbha, timide. gava, v. go.
«l+q gavaya, v. go.
* gah, v. gâh.
* 1 *TT gâ (cf. gam). Aor. a-gà-t (έ '-β η ). Aller.
gâ-tra. N. Membre, su-gatra, f. ï, qui a de beaux membres.
^rf?r ati. Passer (du temps).
* 2 ’TT gâ, gï. gâ-ya-ti. Chanter, gï-ta, n. chant; gïta-ka, n. chant,
chanson; gîtikâ, f même sens. gl-ti. F. Chant, chanson.
sam. sam-gl-ta, n. concert, chant. gândlva. Μ . N. Nom de l’arc d’Arjuna.
*nV gâdha (cf lat. vàdum). Où on a pied; n. gué. a-gâdha où on n’a pas pied, profond; agâdha-tà, f. profondeur. gavas, nom. pl. go, v. ce mot.
* *Γ Π ϊ gâh, gah. gâh-a-te. Se plonger dans. Part, passé gâdha. gah-ana. Profond, difficile, dont on ne peut se tirer.
ava. Se plonger dans, traverser, fq vi. Se plonger dans.
guda. Balle. Avec allongement dans gudâ-Jceça.
>* !Γ guna. M. Qualité; corde, a-guna, m. mauvaise qualité, mâlya- gwia, m. corde, lien d’une couronne; mâlyagunâya-te, devenir un lien de couronne, su-gun-in, qui a de belles qualités. — guna-vant, gun-in, qui a des qualités, du mérite.
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* TW gunth. gunth-aya-ti. Envelopper, couvrir.
ava. Id.
ava-gunth-ana. N. Voile. — avagunthana-vant, f. -vat-î, voilé.
* JH. 9UP> fausse racine, v. gopa, sous pci.
*fr go (β ο ΰ ς , lat. bos, allem. Kuh, angl. cow). Nom. s. gaus, gén. gos,
nom. pl. gavas. Vache, bœuf, go-car a, go-tra, go-pa, go-stlia,
V. car, trâ, pu, sthà. — gav-a dans pum-gava, taureau, plus gé
néralement mâle, au figuré héros.— gav-aya, m. bœuf gavæus.
îftfW gotama (cf. go). Nom d’un ancien sage. — gautam-a, descen
dant de gotama; gautam-ï, f. nom de l’épouse de Kanva, mère
adoptive de Çakuntala.
gaura. Jaune, brillant.
* granth, gratli(ï). grath-nâ-ti, grath-n-l-te. Attacher, lier.
granth-a. M. Composition, ouvrage littéraire.
granth-i. M. Nœud.
* gras (cf. gar 2). gras-a-te. Dévorer, engloutir.
* grah(ï), grâh, grli(l). grh-nâ-ti, grh-n-î-te. Impér. 2e s. grhâna.
Prendre, recevoir, saisir, comprendre, grâh-ya, qui doit être
reçu; qui peut être saisi. Désidératif/i-p/ir/fc-s-a-ii, -te.
1 -grâh-a. Qui prend . pâni-graha (qui prend la main, l’un des rites
du mariage), m. époux.
2 grâh-a. M. Crocodile.
grh-a. M. (N- st. 91, 171). Maison, demeure, appartement, chambre.
dhârâ-grha, n. (maison a gouttes) maison de douches, de bains.
anu. Favoriser.
anu-grah-a. M. Faveur.f*T ni. Refréner, retenir.
ni-grah-a. M. Action de refréner; punition.
sam-ni. Dompter; arrêter.
pan. Prendre ; prendre pour femme.
pari-graha. M. Action de prendre, d’accepter; mariage; épouse.
TT pra. Saisir.
TifïT prati. Recevoir, accepter. Causal : faire prendre,
donner, rendre.
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f*r vi. Saisir.
TT, sam. Prendre ensemble, ramener (un voile).
sam-grâh-in. Q,ui rassemble, qui possède à la fois.
T R gi'âma (cf. ά -γ ο ρ -ά ). M. Lieu habité, village, foule, indmya-
grâma, m. l’ensemble des sens, sam-grâma, m. combat.
f l lR grlsma. M. Saison chaude, été.
T gh.
* T gha, v. han.
* Έ Γ Ζ ghat, ghât. ghat-a-te. S’occuper, travailler.
gkat-aka. Qui travaille, qui se donne de la peine.ud. S'ouvrir. Causal : ouvrir.
ud-ghât-a. M. Action d’ouvrir, de montrer.
Έ Γ ϊ ghata. M. Cruche, urne.
Έ Ρ 5Γ Γ ghantâ. F. Grelot.
ghana (cf. han). Epais. M. Nuage.
* ghar. ji-gliar-ti. (Brûler.)
qliar-ma (θ ε ρ μ ό -ς , lat. formu-s, allem. warm). M. Chaleur brûlante.
ghr-nâ. F. (Proprement chaleur.) Compassion, nir-ghnia, qui est sans pitié, cruel; nirghyna-tQ, f. cruauté. — ghrn-in, compatis
sant.
* TT ghâ (cf. han). (Frapper.) ghoi-ta, m. coup, action de tuer; ghât-
in, tuant, meurtrier de.
TT a (Frapper.) â-ghâ-ta, m. coup, action de tuer, de détruire.
* TTT ghân, v. han.* T®! ghus. glios-a-ti. Retentir.
g)l0s a. M. Bruit.
Tû upa. upa-glms-ta, retentissant.
gŸtîTT ghonâ. F. Nez.
ghora. Terrible.
* T ghn, v. han.
* TT ghrâ. ghrâ-ti, etc. Sentir par l’odorat.9*
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— 132
^ c.
ca, (τ ε , lat. que). Et (enclitique, d’ordinaire immédiatement après le second des deux termes, ou après le premier mot de la seconde des propositions qu’il unit, quelquefois plus loin ; rarement, entre les deux mots qu’il unit). Se répète dans plusieurs propositions ou avec plusieurs termes successifs. Tout à fait exceptionnellement «si» ou «précisément, uniquement» (remplaçant eva). api ca même, tathà ca et. na ca (lat. neque) et ne . . . pas. Suivi de na, v. na. cakita. Tremblant, craignant.
cakra (κ ύ κ λ ο -ς ). N. Roue; la roue du souverain, symbole de la souveraineté; armée, cakra-vartin, v. -vartin, sous vart.
* cake, cas-te. Impér. 2e s. caksva. Voir, dire, parler de (acc.).Part, passé cas-fa. Infinitif cas-tum.
caks-us. N. Œil.
W à. Dire. Τ Γ 3Γ Γ p'a ty-â . Repousser. <ÉWT sam-â. Dire. TT pra. Dire, déclarer.
vi. Voir clairement. vi-caks-ana, f. â. Intelligent, prudent, avisé, x) canda. Violent, pra-canda. Très violent, très irrité, xj i s M candâla. M. Nom de la plus vile des castes, candâla. — cân-
dâl-a, même sens.
catasr. Thème féminin du nom de nombre quatre. Nom. et acc. pl. catasr-as.
catur, v. catvâr.
catura. Habile. — câtur-ya, n. habileté, coquetterie.^ r r r catvar (lat. quatuor, τ έ τ τ α ρ ε ς ), thème fort, catur, thème faible,
m. et n., du nom de nombre quatre. Nom. m. pl. catvâras, acc. caturas. cand. (lat. cand-eo). cand-a-ti. (Briller.)
c a n d - r a . (Brillant) m. lime, ardha-candra, m. (demi-lune) flèche dont la pointe est en forme de demi-lune. — cwndr-ikâ, f. clair de lune.
candana. M. N- Arbre de santal, bois de santal.
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capala (cf. Itamp). Mobile, instable. — cüpal-a, n. légèreté. car (cf. -χ ό λ ο ς , -π ό λ ο ς dans β ο υ -κ ό λ ο ς , α ί-π ό λ ο ς ). car-a-ti, -te. Al
ler, parcourir, suivre (un chemin); se mettre k, se livrer à, faire, accomplir, agir,
car-i-ta n. (s. et pl.) conduite, l’en
semble des actes ; su-carita, n. bonne œuvre, bonne conduite. car-ya, dans hrahma-carya} exercice dans la science sacrée, chasteté.
1 -car-a, f. ï. Qui va dans, qui habite, ksanadâ-cara (qui erre dans
la nuit), sorte de démon nommé Râksasa. bahiç-cara, exté- ' rieur, externe, vana-cara et vane-cara (vane au locatif), f. ï, habitant des bois, particulièrement bête fauve ou celui qui a renoncé k la vie du monde.
2 -car-a. dans le composé go-cara, (où vont les vaches) m. pâturage,
domaine, portée, a-gocara, qui n’est pas k la portée, qui est au-dessus de.
car-ana. Μ . N. Pied. N. Accomplissement. car-i-tra. N. Conduite, manière d’agir, action, œuvre.
-car-in. Qui fait, svecchâ-cârin-î, f. (qui fait son caprice) femme de < mœurs libres.
^afa ati. Transgresser, offenser.
anu. Suivre. anu-car-a. M. Serviteur, au pl. suite.
anu-câr-in. Qui suit, âtmaccliandânucârin-ï, f. (qui suit son caprice) femme de mœurs libres.
■ Pï apa. (S’écarter.) apa-car-i-ta, n. faute, péché. apa-câr-a. M. Péché, crime.
’RT à. Faire, accomplir. â-car-a. M. Conduite, usage.
sam-ud-a.
sam-ud-â-câr-ct. M. Apostrophe, manière d’adresser la parole.
sam-â. Faire. sam-à-cciv-a. M. Conduite.
■ fa vi. Causal : (retourner en tous sens) réfléchir, hésiter. sam. Causal : faire aller, par ex. faire paître.
sam-câr-a. 1*1. Fréquentation, action dé marcher dans,
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carman. N. Peau; bouclier. \
*. cal, câl. cal-a-ti. Etre agité. Causal câl-aya-ti, d’où càl-ana, n.action de remuer, agitation.
cal-a, f. â. Mobile, fragile, inconstant, a-cala, nie-cala, immobile, immuable, inébranlable, impérissable.
calâcala (forme redoublée). Très mobile, très fragile, très inconstant.
"Rfq pra-vi. S’écarter de.
calâcala, v. cal.
* cas, y. caks.
câtu. Μ . N. Caresses.V f *
càpa. Μ . N. Arc.
caru (cf. lat. carus). Beau, agi'éable, eliarmant.
* 1 ÎM ci, cay. ci-no-ti. Accumuler. cay-a. M. Tas, masse. cay-ana. N. Bûcher, autel.
* 2 ci, cay. ci-no-ti. Observer, chercher.
vi-nis. Considérer, décider.v 'vi-niç-cay-a. M. Décision, détermination.
pari. S’habituer a . pari ci-ta, connu, habituel, a-pa-
ricita, non connu, avec qui on n’est pas familier. pari-cay-a. M. Le fait d’apprendre, varna-paricaya, le fait d’étu
dier de la musique, d’apprendre un air.
cikits, v. cit.
cit, cet, et avec insertion nasale cint. cint aya-ti. Réfléchir,
penser, penser k, s’occuper de (acc. ; primitiv1briller), cit-ta,n. pensée, esprit; anya-citta, ayant des pensées différentes; eka-citta-tâ, f. le fait de n’avoir qu’une seiüe et même pensée;
pramoha-citta, ayant dans l’esprit l’égarement, cint-i-ta, pensé, médité, cint-ya, dans a-cintya, qu’on ne peut s’imaginer. Dé- sidératif, ci-kit-s-a-ti, soigner, d’où cihits-aka, m. médecin.
cit-ra. Brillant, bariolé de, étrange, merveilleux, varié, vi-citra,, bariolé, etc.; vicitr-i-ta, orné, paré.
cint-â, F. Pensée, souci, Avec dhâ, mettre sa pensée a, penser à (loc.).
cet-ana. N. Intelligence, âme.
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c e t ~ a s . N. Esprit, cœur, sagesse, pensée.
vi. Réfléchir.
sam. Songer à. sam-cint-ya, gérondif. cid, (cf. Ica, lat. quid, ί). Particule enclitique, qui, jointe au
pronom interrogatif ka, et aux différentes formations du même thème ou des thèmes de même famille (ku par ex.), leur donne le sens indéfini, kaç cid, quelqu’un, quelque; na kaç
cid, personne, aucun, kim cid, quelque chose; yat kim cid, la chose quelconque que. lcatham cid, en quelque manière, kac
- cid, est-ce que? kadâ cid, quelquefois, kva cid, quelque part, en quelque chose.
.* fer5*! cint, y. cit.
cira. Long. Acc. n. adv. ciram,"longtemps. Gén. adv. cira-sya, après un long temps, a-cirâd, (abl. ady. avec a privatif) en peu de temps.
* end, cod. cod-aya-ti. Exciter, pousser.
TT pra. Lancer.
* cumb. cumb-a-ti. Baiser.v» ^
pari. Baiser.
cur, cor. cor-aya-ti. Voler, dérober. cur-â. F. (Vol.) — caur-a, m. voleur. cor-ci- M. Voleur, corà-tas (équivaut a un ablatif).
MH cuta. M. Manguier (arbre). ced, v. id.
cest. cest-a-ti. Remuer les membres ; faire, cest-i-ta, part, passé ; n. manière d’agir.
ces(-à. F. Geste.
vi. Remuer les membres, se débattre.
ch.
* chad, chàd. Causal : cliâd-aya-ti. Couvrir, envelopper, cacher, d’où châd-ana,. n. voile. Part, passé passif (simple, même sens) clian-na.
W à. Couvrir, voiler.
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w r sam-â. Id.
ÏT pra. Couvrir, cacher.* chaud, chand-aya-ti. Contenter.
chand-a. M. Plaisir, volonté, caprice.
upa. Chercher à séduii’e, flatter.
grT^n châyâ (cf. chad, et σ κ ιά ). F. Ombre; apparence; couleur.
chid, ched (σ χ ίζω , lat. scindo). chi-na-t-ti, chin-t-te, couper. Part, passé c hin-na. Infinitif chet-tum.
c h id - ')' a. N. Trou, défaut, niç-chidra, sans trou; sans défaut. c h e t - t u r . Qui coupe, tranche, décide.
pari. Décider. pari-cched-a. M. Décision, a-pçiriccheda, incertitude,
fa vi. Couper, détruire.
*1 j-5Γ »Π Ι. jagat, v. gam.
jaghana (cf. κ ο χ ώ ν η ), N. Derrière (de l’homme et des ani
maux). — jaghan-ya, dernier. ja tâ . F. Tresse (coiffure d’ascète). — jat-ila, qui porte des
tresses; impliqué, entortillé.
3Γ Ϊ Τ jathara (cf. γ α σ τ ή ρ , lat. venter). N. Ventre.
5F 3 jada. Immobile, simple d’esprit, sot. — jâd-ya, n. bêtise. *^^jan( i ) , jân, jà (γ ί-γ ν -ο -μ α ι, lat. gi-gn-o ).jâ-ya-te. Naître, se pro
duire, devenir, jâ-ta, né, devenu; n. race; î.jâtd ( prâcritjacZa ) fille. Causal : jan-aya-ti, engendrer.
-ja (à la fin d’un composé), né, né de. ah-ja (né de l’eau), n. lotus. ambho-ja (né de l’eau), n. lotus, âtma-ja, f. â, né, née de la personne elle-même, propre fils ou fille, jaghanyaja, dernier né. dvi-ja (deux fois né), m., dent, oiseau (comme œuf et comme être vivant), brâhmane (né selon la nature, et, par l’initiation à la caste, selon la loi), panka-ja (né de la boue), n. lotus (fleurissant le jour), yavia-ja, né jumeau, jumeau. vaJcso-
ja (né de la poitrine), m. sein, vâri-ja (né de l’eau), n. lotus.
jan-a. M. Homme, personne, être; (collectif sing. ou plur.), gens. A la fin d’un composé équivaut a la désinence du pluriel ou
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ja lp . jalp -a -ti, -te. Parler,, causer, babiller.
joHip-akd. Bavard.
* 5Γ Τ jâ , v. ja n et jnâ.
3fT*TÇ jàgar, v. gar 3.
3Γ Γ ? jâtu . Particule, avec na : aucunement, jamais.
STHJ jânu (γ ό ν υ , lat. genu, allem. Knie, angl. knee). N. Genou.
jàmbunada. V. nadï.
3TT jâla. N. Filet, piège; grande quantité, multitude.
ji , je ,jay . jay-a-ti, -te. Vaincre, conquérir, jciyati devali, «le roi est victorieux», peut se traduire «Gloire au roi!» jayatu . . .
Vive ... ! Part. fut. passif jay-ya. Désidératifyi-gîs-a-ié.1 -jay-a. Qui vainc ou conquiert, dhanam-jaya (qui conquiert la ri
chesse), nom d’Arjuna. çcitruni-jaya (qui vainc l’ennemi), nom
d’homme.
2 jay-a . M. Nom d’Arjuna.-ji-t. Qui vainc.
ji-mu. Vainqueur, qui surpasse; m. surnom d’Arjuna.
T3T ava. Vaincre, conquérir.ÏÏTT para. Vaincre.
vi. Vaincre. m-jay-a. M. Victoire, victoire sur (gén.). — vijay-in, vainqueur.
sam. Vaincre a la fois.
sam-jay-a. M. Nom d’homme.
fsnfVq jigîs , v. ji.
jighrks, v. grah.
fW£T jihvâ. F. Langue, dvi-jihva, qui a une langue double (se dit du serpent et du fourbe).
sftlïrT jirnûta. M. Nuage.
jiv. (cf. β ίο ς , lat. vivo ). jiv-a-ti, -te. Vivre, jiv-i-ta, n. vie.1 jlv-a. Vivant.2 jiv-a. N. Vie.
jlv-ana. N. Vie.
jïv-in. Qui vit, qui vit de ou par. sam. Revenir à la vie.
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* j u-> Oat· g118· 0; γ β ΰ -ω , allem. kos-ten) jus-a-te. Goûter. .jus. Qui goûte, qui trouve son plaisir à.
jos-a· M. Contentement. Acc. adv. josam, (tranquillement) ensilence.
* ja v(i ). 'jav-a-ti, -te. Etre rapide. jav-a. M. Hâte, rapidité, vitesse, mano-java, qui a la rapidité de la
pensée.
* 3PïT jrmbh, v. jrambh.
* '5Γ Γ jnct, jâ (γ ι-γ γ ώ -σ κ ω , lat. (g)no-seo, angl. to know). jâ-nâ-ti, jâ -
n-l-te. Savoir, connaître, apprendre ; connaître comme (deux acc.) Passif jnâ-ya-te. 3e aor. passif a-jnâ-y-i. jnâ-ta, connu.
jftâtam (cela est connu) «je sais». Causal : jüâ-p-aya-ti.
- jna. Qui sait, qui connaît, a-jna, ignorant; ajïïa-tâ, f. ignorance. akimcij-jna, qui ne sait rien, krta-jna (qui sait ce qui a été fait), reconnaissant, daiva-jna (qui connaît le destin) m. de
vin. vïçesa-jna (qui connaît les différences) instruit. jM -ti . M. Parent.
jnâna. N. Science, a-jîlana. n. ignorance. anu. Approuver.
anu-jnâ. F. Permission, congé. Instr. anujnayâ, après avoir pris congé de . . .
cibla. Savoir, reconnaître.
abhi-jna. Expérimenté, qui connaît.
abhi-jnâna. N. Signe de reconnaissance (par ex. l’anneau que le roi a donné à Çakuntalâ).
a. Causal : ordonner. à-jna. F. Ordre, autorité.
Tf pra. Reconnaître, distinguer. pra-jM. F. Intelligence, sagesse. — prâjiï-a, f. â, sage.
n vi. Savoir, connaître, discerner, s’apercevoir de (acc.), être intelligent, sage. Causal : ordonner (deux acc.),
vi-jnâna. N. Science. -
sam. (Avoir conscience.) sam-jnâ. F. Conscience; nom. — nih-samjna, vi-samjna, inconscient,
hors de soi. — samjn-i-ta, nommé.
* 1 Wî jy â (cf. β ία , β ιά ω ). ji-nâ-ti. Dompter.
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j y e s t h a . (Le plus fort) l’aîné.
2 STT jy â (cf. β ιο ς «arc»). F. Corde d’arc.
«sTi(Hif. jyotis, (cf. dyut). N. Clarté, lueur.
* jrambh. jrmbh-a-ti, -te. Ouvrir la bouche, la gueule ; se dé
ployer, se développer.
* j var· jvar-a-ti. (Avoir la fièvre.) j ü a r - a . M. Fièvre; douleur.
* jval,j vâl (cf .jvar^.jvcd-a-ti. Brûler, briller, jval-i-ta , brillant. jvâ l- . F. Flamme.
ud. uj-jval-a, brillant.
H pra. S’enflammer. sam-pra. Id.
*1J h -
i j fa fa jhatiti. Immédiatement, tout d’un coup. jhasa. M. Poisson.
* Π tup(9), v. atopa.
Έ t.N ·
* d. \ ·
* '5^ damb. damb-aya-ti.
fa vi. Imiter, railler, vi-damb-ana. N. Imitation. F. â, id. vi-damb-in. Qui imite.
W n.
N ·(Chercher par n les racines qui présentent un n initial par suite
d’une modification euphonique.)
^ ta, f. ta (τ ό , lat. (is)-tu-d). Thème pronominal défectif dont la .dé
clinaison se complète au moyen du thème sa, 172. Ce, cette; celui-ci, celle-ci ; celui la, celle-lk ; il, elle. Très fréquent comme
corrélatif du relatif ya. Equivaut souvent h une sorte d’ar-
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— 141 —
ticle, par exemple avec les noms propres. Souvent aussi plus ou moins éloigné du nom auquel il se rapporte. Se redouble dans le sens de «tel et tel», ou comme corrélatif de ya redoublé, v. ya. Se joint aux pronoms de la l èl'e et de la 2e per
sonne, et quelquefois remplace le second. Se joint également au pronom i, a, ayam, idam etc. qui le détermine dans le sens du voisinage. — tad, remplaçant le thème en composition et acc. adv. : donc, pour cette raison; alors, en cela, c’est que; corrélatif de yad et de yadi; suivi de api, v. ce mot. tena, instr. adv. donc, tasmâd abl. adv. donc. — ta-tas, de là, ensuite, alors; corrélatif de yadi; peut remplacer l’ablatif du pronom. Répété, de côté et d’autre, itas tatali, id., ça et là, en telle ou telle circonstance. — tat-tva (dérivé de tad ) n. réalité, vérité. Instr! adv. selon la vérité. — ta-tra, là, en cela, à cela; peut remplacer le locatif du pronom ; suivi de bhavant, v. bha- vant. — ta-thâ, ainsi, de même, et, (ordinairement enclitique dans ce dernier sens). Suivi de eva, de ca (dont il peut être séparé), mêmes sens ; de même, aussi. Suivi de api, hi, v. ces mots, tath-ya (qui est ainsi), vrai. — ta-dâ, alors. ta-dâmm, alors. — tâ-vant, aussi grand, aussi nombreux (corrélatif
yâ-vant, que). Aec. adv. tâvat, autant, tant, aussi longtemps (que s’exprime par yâvat, ou est remplacé par un gérondif négatif);d’abord; seulement; soit! déjà; après un interrogatif, un impératif, ou dans une locution équivalente, donc; avec un futur ou un présent, indique que l’action va avoir lieu.
ïïZ ta ta. M. Rive. A la fin d’un composé dérivé, f. ï.
* cT3 tad, tâd. tâd-aya-ti. Frapper, rp^ tattva, v. ta.
tadânlm, v. ta.
tan, tan, tn et ta (cf. τ ε ίν ω , lat. teneo et tendo). ta-no-ti, ta-nu-te (τ ά ν υ τ α ι). Étendre. Part, passé ta-ta étendu; sa-tata, (perpétuel,), acc. adv. toujours.
tan-aya, f. â (étendant la race) fils, fille.
1 tan-u (τ α vu- dans τ α ν ύ -π λ ε κ τ ό ς , lat. tenu-is. cf. allem. dünn, angl. thin). Mince, élancé, faible, peu important, tanv-l, f. (élan
cée) jeune femme, a-tanu, important.
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2 tan-u et tan-ü. F. Corps. Parfois équivalant à «vie», tanü-hapât, v. napât.
tan-tu. M. Fil. tan-tra.
N. Chaîne d’un tissu; règle, sva-tantra
(qui n’est soumis
qu’à sa propre règle) libre, indépendant; svatantra-tâ, f. svâ- tantr-ya, n. liberté, indépendance; svâtantryàd, abl. adv., de soi-même. — tantra-ya-ti, maintenir dans l’ordre.
â. Étendre. ud.
ut-tün-a. (Tendu) prêt à, porté à.
* cTq. tap, tâp (lat. tep-eo). tap-a-ti. Brûler (actif et neutre), tourmen
ter; pratiquer l’ascétisme (acc. du mot signifiant ascétisme). Passif, tap-ya-te, et par exception tap-ya-ti, éprouver du tourment, de la douleur.
-tap-a. Qui tourme'nte. param-tapa, qui tourmente son ennemi. tap-ana. M. Soleil. tap-as, N. Chaleur; tourment; ascétisme, austérités. — tapas-vin, f.
in- , malheureux; ascète. — tâpas-a, ascète. tâp-a, M. Tourment.
W a. Embraser. â-tap-a. M. Chaleur du soleil, ütapa-tra, v. ira.
rupa. Echauffer, brûler.
upa-tâp-in. Qui brûle, qui fait du mal. paropatàpi-tva , n. l’action de faire du mal aux autres.
pari. Tourmenter. pari-tâpa. M. Chaleur, tourment.
F pra. Brûler. pra-tâp-a. M. Majesté (comparée afin soleil brûlant); nom d’homme.
— ‘pralâpa-vant, majestueux.
sam. Simple et causal : échauffer, brûler, tourmenter.
rTTTH tamas (cf. lat. temere « h l’aveuglette » allem. Dâmmerung, angl. dim). N. Obscurité, ténèbres.
* (TÇ tar(i) ,târ, tir, tir et tur (cf. τέ ρ -.μ α , τ έ ρ -μ ω ν , lat. ter-minus), tir- a-ti et tar-a-ti. Traverser.
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1 -tar-a. Dans dus-tara, difficile à traverser.
2 tar-a. taram-ga, y . gam.
tir-as. Adv., se compose à la manière d’un préfixe avec bhü, dans
le sens de «disparaître». Cf. tiry-anc sous anc.
tïr-a. N. Rive.
tïr-tha. N. Bain sacré.
tur-a. Rapide, acc. n. adv. rapidement, dans turavi-ga, v. gam.
ava. Descendre. Causal : faire descendre.
ava-târ-a. M. Descente. Particulièrement descente sur la terre, in
carnation d’un dieu, avatar, cakrâvatâra (avatar d’Indra)
nom de lieu.
W â. Dompter. à-tur-a (?), v. a part.
ΊΤ pra . Causal : tromper.
pra-tâv-aka. Qui trompe.
sam. Traverser.
tarala. Tremblant, mobile.
taru. M. Arbre.
taruna (cf. τ έ ρ η ν ). Jeune, tendre. — tarunâya-te. Etre, rester jeune.
tark (cf. lat. torqueo, τ ρ έ π ω ), tark-aya-tï. (tourner dans son
esprit) conjecturer.
tark-a. M. Examen, conjecture.
TT pra. Regarder comme.
pra-tark-a. M. Conjecture.
vi. Réfléchir.
vi-tark-a. M. Réflexion, doute.
* tarj (cf. τ α ρ β -έ ω ). tarj-a-ti. Menacer. Causal : même sens.
*tfr; pari. Menacer.
tarp, trp (τ έ ρ π -ω ). trp-ya-ti. Se rassasier, trp-ta, rassasié, bien
nourri.
trp-ti. F. Contentement, satiété.
M tars, trs (τέρσ-ο-μαι, lat. torr-eo, tos-tus pour tors-tus, allem.
dürsten, ang'l. to tliirst). trs-yadi. Avoir soif, trs-i-ta, altéré.
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trs-nâ. F. Soif; concupiscence.
tala. Μ . N. Surface, sol; paume de la main; poignée, rasâ-tala,
n. (sol de l’enfer) enfer, tala-tra, v. trâ.
HW tava. Forme pronominale, 178.
taskara. M. Voleur.
HT ta pour ta dans tâ-drça, v. darç (et dans tâvant).
tala (cf. tala). M. Mesure (battue avec la main, en musique).
vi-tâla (inusité) d’où vaitâl-ika, m. poète de cour, chargé de
chanter les louanges du roi.
* fHW tij, te.j (cf. σ τ ίγ -μ α , lat. in-stinc-tus, di-sting-uo, allem. stechen).
tej-a-te. Etre aigu.
tej-as. N. (Pointe de la flamme), éclat; énergie, tejas-υ ΐ , brillant,
énergique.
fïïf*n; tirnira (cf. tamas). N. Obscurité, ténèbres.
tiryanc, tiryac, v. anc.
fWWT tisr (cf. tri). Féminin du nom de nombre trois. Nom pl. tisr-as.
hV^T tîkma (cf. tij). Aigu, piquant, perçant, brûlant.
- ïftsï tlvra (cf. lat. torv-us, pro-terv-us). Fort, violent.
H tu. Particule enclitique. Or, mais, cependant, atha tu, mais, kim
tu mais, néanmoins (kim perd son sens interrogatif). Avec
un impératif ou un tour équivalent, donc. Quelquefois ex
plétif.
Hlf tuùga. Haut, ut-tuiiga, haut, dressé, prot-tuùga, mêmes sens. —
tunga-tva, n. hauteur, élévation.
tud, tod (cf. lat. tundo, allem. stossen). tud-a-ti. Frapper.
-tud-a. Qui frappe, arum-tuda, qui blesse.TipZffî. tubhyam. Forme pronominale, 178.
* tul, toi (cf. τ λ ή ν α ι, lat. tuli). tol-aya-ti et tvl-aya-ti. Soulever ;
peser, tul-ï-ta, égalé, égal,
tul-â. F7*Balance, a-tula, incomparable, sans égal.
tid-ya, f. a. Egal, semblable à, aussi cher que (instr.), en même
quantité.A
tus, tos. tus-ya-ti. Etre satisfait, tus-ta, satisfait.
pari. Etre content, être satisfait de ou avec (instr.)
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pari-tos-a. M. Contentement.
sam. Etre satisfait, sam-tus-ta, content (de peu), content de (instr.).
saw-tos-a. M. Contentement (de peu), samtosa-tas, équivaut à un
ablatif.
gtf tusa. M. Glume, balle, enveloppe du grain. tuscira. M. Rosée, goutte de rosée.
tur, tur, v. tar et tvar.
Η χ ιιΓ ίΗ . tüsnïm (cf. tus). Tranquillement, en silence. Avec blm, se taire.
ψ !Γ trna (cf. taruna). N. Herbe, brin d’herbe, trna-bindu, v. bindu. ïj'dfaf triiya, f. à (cf. tri, lat. tertiu-s). Troisième.
% te. Forme du pronom de la seconde personne, 178. Ne pas con
fondre avec le nom. m. pl. du démonstratif ta.
t fmr tomara. Μ . N. Javelot, ï ïfa toya. N. Eau.
(ïFf tman pour âtman, v. ce mot.
* (ïTât tyaj, tyâj. tyaj-a-ti. Abandonner, lâcher, rénoncer k (ace.).
Part, passé tyak-ta. tyâg-a. M. Action de quitter, de renoncer a; libéralité. tyâg-in. Qui abandonne; libéral; infidèle.
pari. Abandonner, renoncer k (acc.). pari-tyâg-a. M. Abandon, renonciation k, sacrifice.
sam. Abandonner. traya (cf. tri). N. Ensemble de trois, triade.1
* iras, trâs (τ ρ β ω , ά -τ ρ β σ -τ ο ς, lat. terr-eo). tras-ya-ti. Trembler de
vant (abl.), s’effrayer, tras-ta, effrayé; a-trasta, non effrayé, apprivoisé. Causal : effrayer.
trâs-a. M. Tremblement, crainte.
sam. Trembler, s’effrayer.
* Ί Τ ira. trâ-ya-te. Protéger.
-tra. Qui protège, âtapa-tra (qui protège de la chaleur) n. parasol. go-tra, n. (qui protège les vaches, étable) famille, tala-tra (qui
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protège le paume de la main) n. sorte de gant porté par les
archers.
f*r tri, tray (cf. τ ρ ε ις , lat. très, angl. three, aliéna, drei). Trois. Se décline au pluriel.
* "KZ trut. trut-a-ti. Se briser, sè casser.^ s» · · /
tvac. F. Peau.
tvad, abl. sing., 178, et thème en composition du pronom de la deuxième personne.
S K tvam. Forme pronominale, 178. cC ïT tvayâ. Id.
SÎK tvayi. Id. / * ^ tvar , tur (cf. lat. tur-ba, tur-bare, τ ύ ρ -β η ). tvar-a-te. Se hâter.
Part, passé tvar-i-ta et tür-na. tûrnam, acc. adv. rapidement. tvar-â. F. Hâte, sa-tvara, qui se hâte, acc. n. adv. en hâte.
tvam. Forme pronominale, 178.
? à.
* ëÇK damç, daç (δ ά κ -ν ω ). daç-a-ti. Mordre. Part, passé dcis-t.a. damç-ana. N. Harnais, équipement.
sam. sam-das-ta, serré. daks (cf. δ ε ξ ιό ς , lat. dexter). daks-a-te. Etre utile, bon k.
daks-a. Habile dans ou pour (loc.), habile, zélé. — dâks-ya, n. ha
bileté.
daks-ina, f. â. Droit, daksinâ (sous-entendu diç, la région de droite quand on se tourne vers l’est), le sud.
danda. M. Bâton, manche ; sceptre ; violence. — dand-in, armé
d’un bâton; m. homme armé d’un bâton. dad, fausse racine, v. da 1.
dont, thème faible dat (lat. dens, dent-is, ο -δ ο ό ς , ό -δ ό ν τ -ο ς , angl. tooth, allem. zahn). M. Dent, su-dant, f. sudat-ï, qui a de bel
les dents. . danta (cf. dant). M. Dent.
* ^ {d am (i), dâm (δ ά μ -ν η μ ι, lat. dom-o, angl. to tame, allem. zâhmen).
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dâm-ya-ti. Dompter, dân-ta, dompté, dressé; qui a dompté
ses passions.
1 -dam-a. Qui dompte, arim-dama, qui dompte son ennemi.
2 dam-a. M. L ’empire sur soi-même. dambh, dabh. dabh-a-ti. Tromper.
dambh-a. M. Hypocrisie.
■' day. (δ α ίο μ α ι). day-a-te. Partager; éprouver de la sympathie,
de la compassion, day-i-ta, f. a, aimé, bien-aimé.
day-à. F. Compassion, nir-daya, qui est sans pitié, cruel, nirdaya-
taram, ace. n. adv. très cruellement, sa-dayam, acc. adv. dou
cement. — dayâ-vaiii, compatissant, miséricordieux.
day-àlu. Compatissant.* 1 dar(ï), dâr, dlr (δ έ ρ -ω , angl. to tear, allem. ver-zehr-en).
dr-nâ-ti, pl. dr-n-ï-mas. Fendre.
vi. Fendre.
vi-dâr-a. M. Action de fendre.
vi-dür-ana. Fendant, brisant, anïka-vidarana, m. (brisant une armée)
nom d’un prince.
dar, dr, dr. dr-iya-te. Toujours avec le préfixe suivant.
à. Avoir égard à.
â-dar-a. M. Considération, respect.
daridrâ j y . drâ. _ C \ .
* darp. drp-ya-ti. Etre fou, être orgueilleux.
darp-a. M. Orgueil.
darp-ana. M. (Qui rend orgueilleux?) miroir.
darç, drç (δ έ ρ κ -ο μ . ai). Pas de présent. Voir, regarder, rendre
visite à (acc.) Fut. drah-sya-tij-te, fut. auxil. dras-ta. Part, passé
passif drs-ta; inf. dras-tum. darçanïya, digne d’être vu, beau.
dr'ç-ya, dras-tavya, visible. Passif : paraître. Causal : montrer.
darç-ana. N. Vue; visite; action de montrer.
drç. F. Œil. mrga-drç, f. qui a des yeux de gazelle, jolie femme.
-dyç-a, f. ï. (En composition avec un thème pronominal,) qui a l’ap
parence de. î-drça, etâ-drça, tel. Jcï-drça, quel, de quelle na
ture, de quelle utilité? tâ-drça, tel. mâ-drça, tel que moi.
drs-li. F. Vue, regard, œil.
10*
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W â. â-darç-a. M. Miroir.
φ { prati.'Passif : apparaître. sam. Passif : Se montrer.N
darh, drh. dr-m-h-a-ti. Consolider, drdha (sans allongement, contre 80) ferme, constant.
* dal (cf . dar). dal-a-ti. Crever, s’ouvrir. dal-ana. N. Action de crever, de fendre, de détruire.
daçan (δ έ κ α , lat. decem, angl. ten, allem. zehn). Dix. Se dé
cline au sing. au nom. acc. daça, au pl. aux autres cas. catur- daçan, quatorze, dva-daçan, douze, g. pl. dvâdaçâncim. — sapta-daça (loc. pl. saptadace.su), composé de dix-sept, dix- sept.
dasyu. M. Voleur.
* * ¥ dah, dah (cf. angl. day, allem. Tag). dah-a-ti. Brûler. Part, passé passif dagdka.
1 dah-ana. M. Feu.
2 dah-ana. N. Action de brûler. dâh-a. M. Incendie, brûlure.
nis. Consumer.
ni. vi-dagdha, instruit, habile, dur-vidagdha, faux sa
vant.
*1^T dâ, dî, d (δ ίδ ω μ ι, lat. do), da-da-tî, da-t-te. Impér. 2e s. act. dehi. Donner (dans un sens très général, par ex. : donner une parole, parler; donner [prêter] l’oreille); poser, tasya jânu dadau, «il lui donna son genou, il lui mit un genou sur le corps». Part, passé passif dat-ta (de la fausse racine dad, thème faible du présent), n. don. Part. fut. passif deya. Gé
rondif dat-tvâ. Passif dl-ya-te. Désidératif di-t-s-a-ti.
-da, f. â. Qui donne, ab-da, m. (qui donne de l’eau, saison des pluies) année. Jcsana-dâ, f. (qui donne le loisir?) nuit, pinda-da (qui donne la bouchée), m. celui qui nourrit.
dâ-tar. Qui donne, libéral. ·
dâna. N. Don, libéralité. „
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W â. (Au moyen) prendre, recevoir, prendre avec soi.
Part, passé passif â-t-ta, pris. Gérondif â-dâ-ya,
ayant pris, reçu.
upà (upa et â). (Au moyen) recevoir.3T pra. Donner, offrir.
pra-dâ-tar. Qui donne.
pra-dâna. N. Don, libéralité.
*2^T da, di (cf. δ ί-δ η -μ ι , δ έ ), dyati. Lier.
diti. Dans a-diti, v. ce mot.
dânava, £ ï. Nom d’une classe de démons.
dâra. Masculin pluriel. Epouse.
daru (δ ό ρ υ , cf. dru, druma). N. Morceau de bois. — daru-na,
dur.
dâsa (cf. dasyu). M. Esclave. — das-ya, n. esclavage.
diti (nom probablement forgé en vue d’une opposition avec
aditi). Nom de la mère des Daityas. — dait-ya, m. nom d’une
classe de démons.
f ^ r dits, v. désidératif de do 1.
dîna (cf. lat. dies). N. Jour, dîne dîne, de jour en jour, toujours. prati-dinam, chaque jour.
* 1 ^ div, de v. (Briller.)
div (Ζ ε ύ ς , Δ ιό ς pour δ ιΡ -ό ς ). M. F. Ciel, jour·, râtrim divam, jour et
nuit, div-â, instr. adv. pendant le jour.
div-asa. M. Jour, prati-divasam, chaque jour.
div-ya. Divin.
dev-a, f. i (lat. dïv-us). Dieu; roi. Déesse, divine; reine, nara-deva
' (dieu parmi les hommes), roi. saha-deva (qui a les dieux avec lui), m. nom d’un des cinq Pândavas. — daiv-a, n. destin.
* 2 f ^ r div , d&v. dev-a-ti. Se lamenter.
trft; pari. Id.
pari-dev-in, f. in- . Se lamentant.
diç, deç (δ ε ίκ -ν υ μ ι, lat. dico pour deic-o, allem. zeihen et
zeig-en). diç-a-ti. Montrer. Part, passé passif dis-ta.
diç. F. (nom. dik). Lieu, point cardinal. Au pl. les points cardinaux
l’horizon, le lointain, l’espace. Acc. pl. diças avec pra-yâ,
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se répandre en tous sens. — ccitur-diça-m, ace. adv., dans les quatre directions, vers les quatre points cardinaux.
deç-a. M. Lieu, place, région, pays, vi-deça, m. pays étranger.
3PT vy-apa. Nommer; prétexter. vy-apa-deç-a. M. Nom, race; prétexte, dharma-kancvka-vyapadeç-in, littéralement, qui prend pour prétexte le vêtement du devoir, hypocrite.
m a. Viser, indiquer, â-dis-ta, instruit par, qui a reçu une indication, un avis. Causal : indiquer.
ÎT<*TT praty-ci. Repousser, écai'ter. praty-â-deç-a. M. Répudiation.
ud. Désigner, enseigner, ud-diç-ya, gérondif em- -ployé comme préposition avec l’accusatif : en vue de, a cause de.
ud-deç-a. M. Lieu, région, emplacement.
upa. Enseigner. upa-deç-a. M. Enseignement.
nis. Indiquer, désigner. sam. Expliquer, donner un message.
sam-deç-a. M. Message.
dih, deh (cf. Ο ιγγ ά ν , ε -θ ιγ -ο ν , lat. fingo,· allem. Teig). deg-dhi. Oindre, enduire. Part, passé passif dig-dha.
deh-a. Μ . N. Corps; (parfois équivalent à) vie. ί-deha, sans corps. — deh-in (qui a un corps) être vivant, (particulièrement) homme.
sam. (Confondre.) sam-dig-dha, qui doute, incertain. sam.-deh-a. M. Doute,
dîna. Abattu, misérable, triste, a-dma, non abattu, vaillant. pari-dîna, très affligé, très troublé. — dain-yci, n. faiblesse, lâcheté.
* dïp. dip-ya-te. Brûler, briller, dip-tci, brûlant, brillant, éclairé par. Intensif : de-dip-ya-te, resplendir.
dîp-a. M. Lampe.
q pra. pra-dîp-ta, allumé, brûlant,
j ora-dîp-a. M. Lampe.
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sam. sary-dip-ta, allumé, embrasé.
dïrglia (δ ό λ ιχ ό ς ). Long; adverbialement, longtemps, â-dlrgha,
un peu long, long.
duküla. N. Vêtement d’étoffe fine.v\ * 1 ^ . dul, dol. dol-aya-ti. Élever, lancer, jeter.
dus, dos (cf. dus, dois et ο -δ υ σ σ α μ ε ν ο ς ). dus-ya-ti. Se gâter, pécher. dus-ta, gâté, souillé; vicieux, méchant.
dos-a. M. Faute, défaut, mal.
dulisanta. M. Nom d’un roi, époux de Çakuntalâ.
dus (cf. dus et δ υ ς -μ ε ν ή ς , allem. zer). Particule en compo
sition : mal, mauvais. Ex. : dur-nimitta, mauvais présage; dur-bçla, (qui a une mauvaise force) faible.
* S ¥ duh, doh (cf. angl. dug). dog-dhi. Traire; dug-dhe, donner du
lait, dug-dha, n. lait.-dugh-a. Qui donne (comme lait).
dog-dhar, f. dogdhr-ï. Qui donne comme lait (d’une mère, d’une . vache, ou au figuré, de la terre). Construit avec l’acc.
«$RpTÇ duhitar, duliitr, duldtr (θ υ γ ά τ η ρ , angl. daughter, allem. Toch-
ter). F. Fille. — dauMtr-a, fils de la fille, petit-fils.* dû. dü-ya-ti, -te. Brûler, être dévoré de chagrin.
T l · dura. Eloigné. Acc. n. adv. loin (aussi très bas ou très haut), très. — düra-tas. De loin, loin, très.
dusa (cf. dus). Qui souille. — dùs-aya-ti, souiller, gâter, troubler.
drsad. F. Pierre.
delà, Y. da, 1.
* dyut, dyot (cf. div). dyot-a-te. Briller. dyut-i. F. Eclat.
vi. Briller (de l’éclair). vi-dyut. F. Eclair.
dravina (cf. dravya). N. Possession, richesse.
£31 dravya (cf. dravina). N. Objet, matière, richesse.
* £ '5T draç, v. darç.
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drâ (δ ι-δ ρ ά -σ κ ω ). dra-ti. Courir. Intensif dari-dra-ti, id., d’où
daridr-a, (qui erre) pauvre; dâridr-ya, n. pauvreté.
* 1 «g dm, drav (cf. drâ). drav-a-ti. Courir.
abhi. Accourir, coiu’ir après.
3T pra. S’enfuir. '
vi. Courir ça et là, s’enfuir.
2 s| dru (ef. dâru, drwma et δ ρ υ ς , angl. tree). Bois, dans le composé
dru-pada, v. pad.
drwma (cf. dru, daru et δ ρ υ μ ό ς ). M. Arbre.
% dva (δ ύ ω , lat. duo, angl. two, allem. zwei). Deux. Se décline au
duel. dvamdvci (cf. dva). N. Paire, couple.
dvaya (cf. dva et dvi). Double, fém. I. N. Paire, couple; deux
choses.
dvâ dans dvâ-daçan, v. dacan.
dvâr (pour dhvâr, cf. θ ΰ ρ α , lat. fores, angl. dooi', allem. Th or,
Thür). F. Porte.
ITT dvâr-a (cf. dvar). N. Porte.
fi* dvi (cf. dva). Deux (en composition, par ex. : dvi-ja, dvi-pa, v.
jan,pâ). — dvi-tïya, deuxième; à la fin d’un composé dérivé,
ayant pour second, accompagné de.
dvis, dves (cf. dus), dves-ti. Haïr, dvis-ant (part, prés.), m. en
nemi.
dves-a. M. Haine, dégoût.
dves-in. M. Ennemi.
vi. Haïr, vi-dvis-ant (part, prés.), m. ennemi. vi-dvis. M. Ennemi.V
V dh. N.
dhatte, 30 s. prés. moy. v. dkâ 1.
1 'fcT’ï dhana (cf. clhâ). N. Richesse, a-dhana, pauvre, antar-dhana,
n. richesse intérieure, tapo-dhana, (qui a pour richesse ses
austérités) ascète, mahâ-dhana, (qui coûte beaucoup d’argent) précieux. — dhan-ya, riche, heureux.
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2 Vn*T dhana (?), dans nidhana, v. ce mot.
dhanus (cf. dhanvan). N. Arc. dhanus-mcmt, m. archer.
V«^«r dhanvan (cf. dhanus). N. Arc. gândîva-dhanvan, m. qui a pour arc Gapdlva, surnom d’Arjuna.
* dhar, dhar, dhr (cf. θ έ λ -υ μ ν ο ν ). Inusité au présent. Supporter, soutenir, tenir ferme, porter; posséder. Causal dhâr-aya-ti, mêmes sens que le simple.
-dhar-a, f. â. Qui porte, dhanur-dhara, (qui porte l’arc) m. archer. payo-dhara , (qui porte le lait) m. sein, vasum-dhara, f. (qui porte des trésors) terre, vidyâ-dhara, (qui possède la science) m. nom d’une classe de génies aériens, faisant partie de la suite du dieu Çiva, et possédant un pouvoir magique.
dhar-ana. Qui porte. F. dharan-i, terre.
dliar-ma (lat. firmu-s). M. Loi, devoir, vertu; l’honnête; acte con
forme au devoir, mérite; autre nom de Yama, dieu des morts, v a-dharma, m. (ce qui est contraire à la loi) mal, faute, saha-
. dharma, m. devoir commun. — dharm-in, fidèle au devoir, vertueux. — dharm-istha, sert de superlatif au précédent. —
dhârm-ika, vertueux.
-dhâr-a. Qui porte, karna-dhâra, (tenant le gouvernail) m. timon- nier, pilote.
-dhâr-aka. Qui porte.
-dhâr-in. Id.
-dhr-t. Id.
dhr-ti. F. Fermeté. — dhrti-mant, ferme, résolu. ava. Causal : réfléchir.
sam. Causal : porter, supporter, soutenir, retenir. :h dhar s, dhrs (cf. θ α ρ σ -έ ω , allem. Trost). dhars-a-ti. Oser, dhrs-
ta, hardi, effronté. dhars-ana. N. Outrage.
dhavala. Blanc.
VV dhas (cf. dhd 1). Dans puro-dhas, m. chapelain, prêtre domes
tique (cf. puro-hita sous dhâ 1).
* 1 VT dhâ, dhî, dlii, hi et dh (τ ί-6η -μ .ί, lat. con-do etc., angl. to do,
allem. thun). da-dhâ-ti, pl. da-dh-mas. Impér. dhehi. Poser, mettre. Moy. dha-t-te, avoir. Passif dhî-ya-te. Désidératif
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dhi-t-s-a-ti. ki-ta (part, passé passif) posé ; utile, salutaire, bien
veillant; n. l’intérêt, le bien (d’une personne); a-hita, n. le mal; puro-hita (préposé), m. chapelain, prêtre domestique.
Part. fut. passif dhe-ya. En composition avec çrad (lat. credo), croire; çrcid-dlieya, croyable.
-dhâ. Dans vasu-dhâ, f. (séjour des trésors) terre, sol. dha-tar. M. Créateur.
dhâ-nî.’Dans yama-dhünï, f. séjour de Yama (dieu des morts).
-dhi. Dans jala-dhi, m. (réceptacle des eaux) océan. dhî-ra. Ferme, sage, tranquille; m. homme d’un caractère ferme.
Acc, n. adv. tranquillement. — dhlra-tva, dhair-ya, n. fer
meté, dignité.
I R ava. ava-hi-ta, attentif.
vy-ava. vy-ava-hi-ta, interrompu, entravé. d. Mettre. Moy. recevoir, garder.
Γ Γ vy-a. vy-â-dhi. M. Maladie, tourment.
ίΠ Τ Τ sam â. Réunir, sam-ü-hi-ta, attentif, absorbé dans une seule pensée.
sam-à-dhi. M. Méditation.
ni. Cacher. Gérondif ni-dlia-ya. ni-dhâna. N.· Réceptacle.
ni-dhi. M. Id. jala-nidhi, payo-nidlii, m. (réceptacle des eaux) mer.
sayi-ni. Placer dans ou sur. sam-ni-hi-ta, voisin. sam-ni-dhâna. N. Réceptacle; voisinage, présence.
VtfK pan. Entourer, revêtir.
pari-dhâna·. N. Vêtement.
fît p i (pour api). Fermer, boucher. Gér. pi-dha-ya.
vi. Disposer, déterminer, assigner; faire, produire; montrer (en soi). Désidératif : chercher a se pro
curer.
vi-dhà. F. Espèce, avam-vidha, tathâ-vidha (dont l’espèce est ainsi), tel. bahu-vidha, de beaucoup d’espèces, divers, bliavad-vidha, pareil à vous, yathâ-vidha (de laquelle espèce étant), corrélatif de «tel» : que.
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vi-dha-tar. M. Ordonnateur du monde.
vi-dhi. M. Règle, loi; destin, le destin personnifié; a la fin d’un com
posé (dans le sens de règle) souvent simple cheville. — vidhi-
vcit, selon la règle. sam-vi. Déterminer, fixer, résoudre.
sam. Unir. (Absolument) mettre la flèche sur la
corde de l’arc.
abhi-sam. Viser; tromper.
abhï-sam-dhâna. N. Action, art de tromper.
* 2 MT dhâ (cf. θ η -λ ή , lat. fe-mina). Téter.
dhatreyikâ. F. Sœur de lait.VUTT dhânâ. F. pl. Grains de blé. — dhânya, n. blé.
\TTTT dhârü. F. Goutte. — Tranchant.
* 1 dhâv (cf. θ εω ). dhâv-a-ti. Courir.
ahlii. Courir vers.
Mïï upa. Id. . .
vi-pari. Courir autour, entourer en courant.
Tf pra. Courir, s’enfuir.* 2 MTM dhâo. dhâv-a-ti. Laver, purifier. Part, passé passif dhau-ta.
* fV dhi, v. dhâ 1.
dhiJc. Interjection. Malheur h moi! Malheur à, fi de (acc.)!
Précédé de ha, mêmes sens.
f%T<M dhits, v. désidératif de dhâ 1.
* 1 Ml dhâ, v. dhâ 1.
* 2 dhï, v. dhyâ. dhivara (cf. dhya, dhï). M. Pêcheur.
Σ Γ ξ dhur, et devant une consonne dhïir. F- Extrémité du timon,
joug. Acc. dhuram avec vah, porter l’extrémité du timon,
être le premier.
dhû (cf. θ ύ ω ), dhü-no-ti. Secouer, ébranler; allumer.
dhü-mci (lat. fümu-s, θ υ μ ό -ς). M. Fumée; nom d’homme. — dhaum-
ya, (fils ou descendant de Dhüma) m. nom du prêtre domes
tique des Pândavas.MT vy-â. Agiter.
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ud. Agiter, exciter, soulever.
VT dhür, v. dhur.
VIJT dhüsara (cf. angl. dust). Couleur de poussière, gris.* dhe, v. dhci 1.
dhenu (cf. dhâ 2). F. Vache, homa-dkenu, f. (vache de l’of
frande), vache qui fournit le lait pour l’offrande.
VtrT dhauta, v. dhav 2.
* Έ Τ Γ dhyâ, dhï. dhya-ya-ti. Réfléchir, penser k (acc.), méditer.
Part, passé dhyâ-ta. Part. fut. passif dhye-ya.
dhï. F. Intelligence, sagesse. Icu-dhï, peu intelligent, sot, fou. —
dhl-mant, intelligent, sage.
VV dliruva. Certain, sûr. Acc. n. adv. certainement.
* dhvams, dkvas. dhvams-a-ti. Tomber. Causal : abattre. \ * ' · dhvams-in, f. in-ï, Détruisant.
/ tôfV dhvaja. M. Etendard. — dhvaj-in, portant un étendard; f.
dhvajin-l, armée. ' ·
V n.
•T na (lat. ne dans nêque, cf. në, ν η -κ ε ρ δ ή ς , etc.). Ne pas, même dans
le sens prohibitif (v. pourtant mâ 1). Précédé de ca, donne à
l’interrogatif le sens indéfini, ex. : katharri ca na, en quelque
façon, tant bien que mal, peu; na kadâ ca «a, jamais. Suivi
de nu, v. ce mot.
nakula. M. Ichneumon; nom d’un des cinq Panda vas.
•Π Ρ Ι naktam (cf. ν ύ ξ , ν υ κ τ ό ς , lat. nox, noetis, angl. night, allem.
N acht) . A dv. la nuit .
«1*1f nagara. N. Ville. — nâgara-ka (cf. pour le sens α σ τ ε ίο ς , lat.
urbanus), poli.
•TV nagna (cf angl. naked, allem. naekt). Nu.
•Π nata. M. Acteur, comédien.
nad, nâd. nad-a-ti. Résonner, rendre (un son, acc.).
nad-l. F. (de nad-a, la retentissante?) rivière, jambü-nadî, nom
d’une rivière mythique ; jâmbünad-a (provenant de la rivière Jambü), n. or.
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nâd-a. M. Bruit, cri.
f T vi. Résonner, rendre (un son, acc.).«Hf naddha, v. nah.
nand. nand-a-ti. Se réjouir.
nand-a et upa-nanda. M. Noms des deux tambours de Yudhisthira. nand-ana. (Réjouissant); m. fils.
abhi. Trouver son plaisir à, louer. abhi-nand-in. Qui trouve son plaisir à, qui reconnaît, qui se déclare
satisfait de.
ÏTÎTT prati. Recevoir volontiers, accueillir bien.«TÏÏTflf napât (lat. nepos, cf. ν ε π -ο δ ε ς , angl. nephew, allem. Neffe).
Petit-fils, fils, tanü-napât, littéralement fils du corps (de son père, v. Bergaigne, Religion védique, Π , p. 100), nom du feu.
•ff l l nabhas (ν έ φ ο ς , cf. lat. neb-ula, allem. Nebel). N. Ciel (primitivement nuage).
nam, nam, na. nam-a-tî, -te. S'incliner, se baisser. na-ti. F. Le fait de se ployer; courbure. nam-as. N. Hommage. Hommage à . . .! — namas-ya-ti, honorer,
rendre hommage à (acc.) nam-ra. Incliné, penché.
ud. Se lever, se dresser. sam-ud. Id. \* X< .
sam-un-na-ti. F. Elévation.
upa. upa-na-ta, échu, présenté, présent. pari. Changer.
pari-nam-a. M. Changement, fin, dénoûment.
îT pra. S’incliner. pra-nam-ana. .N· Action de s’incliner, salut respectueux. pra-nâm-a. M. Id.
f*T vi. vi-na-ta, courbé, arqué. Causal : faire ployer. nar, nr (ά -ν ή ρ ). M. Homme. Gén. pl. nrnam, et nrnâm. nara (cf. nar). M. Homme, viçvà-nara (avec allongement de Γ α
du premier terme) commun k tous les hommes ; vaiçvânar-a (même sens étymologique), nom d’Agni, dieu du feu. — nârl
f. femme.
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naraka. Μ . Enfer.
nart, nrt. nrt-ya-ti. Danser. Causal : faire danser, nart-i-ta,
qu’on fait danser, qui danse.
«?!Γ nala. M. Sorte de roseau.» nalina. N. Lotus, nalin-ï f. lotus, touffe de lotus; étang plein
de lotus.
« Γ ί nava (ν έ ο ς pour v é Fo - ç , cf. lat. novus, angl. new, allem. neu).neuf, nouveau. — ablii-nava, tout nouveau.
* naç. (cf. ν ε κ -ρ ό -ς , lat. nex, nec-is). naç-ya-ti. Etre détruit, périr; disparaître, s’enfuir. Part, passé nas-ta.
nâç-a. M. Destruction, anéantissement, perte.
f a vi. Être perdu, ruiné. m-nâç-in. Périssable.
anu-vi. Périr après ou avec (acc.).
«Π ϊ was. Forme pronominale, 178.
« Έ Γ -nasa (cf. lat. nâsus, angl. nose, allem. Nâse). A la fin d’un composé dérivé : nez.
* nah (cf. lat. necto). nali-ya-ti, -te. S’équiper, se revêtir de (acc.). nad-dha, lié.
/ sam-ud. Elever, sam-un-nad-dha, orgueilleux.
sam. S’équiper, se revêtir de (acc.).
■STPT nâga. M.Elépliant; serpent; nom des serpents mythiques habitant l’enfer.
* nâth (primitivement nadh, cf. allem. Noth). nâth-a-te. Implorer, chercher du secours.
nâtlia. M. (Refuge) protecteur, maître, (particulièrement) époux. — nâtha-vant, f. vat-ï, qui a un ou des protecteurs.
•rcfH nabhi (cf. angl. navel et nave, allem. Nabel et Nabe, ο μ α α λ ό ς , lat. umbilicus). M. F. Nombril; moyeu (d’une roue).
•ITV^nâman (lat. nômen, c-ν ο μ α , angl. name, allem. Name). N. Nom. Acc. adv. ncima, de nom; s’emploie comme particule affirmative, certes, h la vérité (concession); après un impératif, exprime une concession; après un interrogatif, ou plus généralement dans une proposition interrogative, donc; après api,
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au commencement cl’une proposition dont le verbe est à î’op- . tatif, peut-être ou plût au ciel que.
«Γ Γ Τ Η Γ nàraca. M. Sorte de flèche.
nâv, v. nau.
ni. Préfixe verbal signifiant « en bas » avec idée de dépôt dans un lieu, et particule. — ni-tarâm acc. f. adv. compar. beaucoup, entièrement. — rvi-tya perpétuel, éternel; à la fin d’un composé dérivé, cf. 140, ayant pour (habitude) perpétuelle.. . ; acc. n. adv. nityam, toujours,
ferrer nitamba. M. s. Les hanches, le bassin (de la femme). — nitamb-in-l f. (qui a de belles hanches) jolie femme.
nidhcina (ni-dhana f cf. θ ε ίν ω , lat. of-fen-do). N. Fin, mort. nind. nmd-a-ti. Blâmer, accuser, maudire. Fut. aux. nivd-
i-tâ. nind-i-ta, blâmé, blâmable, méprisable; a-nindita irréprochable.
nind-â. F. Blâme.
ïTÎW prati. Blâmer.
nipuna. Habile, instruit.
nimitta. N. Signe, présage; cause. — naimitt-ika (qui explique les présages), m. devin.
f«PT; niç (cf. naktam). F, Nuit, ahar niçam, jour et nuit.
f*rsn niça (cf. niç). F. Nuit, a-niça (sans nuit) ininterrompu; acc. n. adv. toujours.
nis. Préfixe verbal marquant sortie, extraction, et particule privative en composition (cf. l’usage du latin ex).
ni, ne, nay. nay-a-ti. Conduire, emmener, passer (le temps). Avec l’acc. d’un nom abstrait (conduire dans tel ou tel état), équivaut au causal d’un verbe de même sens que l’abstrait.
nay-a. M. Habileté, politique, sagesse ; dessein. nay-ana. N. Œil. nl-ti. F. Conduite, conduite sage et prudente, politique. ne-tar. Qui conduit. ne-tra. N. Œil.
*) M ajpa. Écarter , lever.
apa-nay-ana. N. Le fait d’écarter.
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abhi. Exprimer par gestes.
abhi-nay-a. M. Pantomime, sabhinayam acc. n. adv. par gestes (in
dication scénique).
sam-a. Unir.^ r
tTTT pan. Epouser (se dit du mari, qui conduit la femme
autour du feu sacré).
pari-nay-a. M. Mariage.
pari-ne-tar. M. Epoux.
TT pra. Manifester son affection.
pra-nay-a. M. Familiarité, confiance, affection, amour.— pranay-in
m. familier, ami, favori.
vi. Eduquer.
ί-nay-a. M. Education, bonne conduite, modestie.
mca (cf. ni). Bas, vil, méchant.
râla. Bleu sombre (indigo), sombre, noir.
«T nu (vu, cf. vuv, Iat. nunc, allem. nun, angl. now). Certainement.
Après un interrogatif, donc. Interrogatif lui-même, et alter
nant dans une série d’interrogations avec va ou yadi va. Pré
cédé de na, est-ce que ne pas? Cette locution na nu peut se
traduire dans beaucoup de cas «certainement», avec un im
pératif «donc».
nud, nod. nud-a-ti. Pousser. Part, passé passif nun-na.
TT pra. Pousser, chasser, mettre en mouvement.
•PUT nünarn (cf. nui). Vraisemblablement, sûrement.C s N '· /
V F nupura. Anneau que les femmes portent aux pieds comme
ornement. On le compare au flamant k cause du bruit qu’il fait.
•PT nr^pa, v. pâ 1.
nepathya. N. Espace situé derrière la scène, nepathye (loc.)
est une indication scénique signifiant que les paroles qui sui
vent sont prononcées dans la coulisse,
ïftno , y . u.
«ff nau. F. Navire. Acc. s. nâvam,
nyaüku. M. Espèce de gazelle.
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— 161
\ ·
TTf paksa. M. Aile; côté; parti, keça-paksa, un côté de la chevelure.,
— paks-in (qui a des ailes) m. oiseau.Tfv-ÇF^palcsman (cf. paksa). N. Cil; poil.
Pail^a· N· Boue, pâte, parika-ja, v. jan.
pac (cf. χ β π -τ ω , lat. coqu-o). pac-a-ti. Cuire.-pac-a. Qui cuit, mitara-paca (qui cuit quelque chose de modique)
avare. pâk-a. M. Maturité.
qfpt pancan (π έ ν τ ε , lat. quinque, allem. fünf, angl. five). Cinq. Se
décline au sing. au nom. acc. paTica, au pl. aux autres cas;g. pl . paiïcânâm. — panca-dhâ, cinq fois, de cinq manières.— paftca-ma, cinquième. — pancâçat f. s. cinquantaine, cinquante (construit avec un nom au pluriel et au même cas).
JR pata. M. Étoffe, vêtement.
pa ta la . N. Toit; voile.
T î patu. Habile, pénétrant. — pat-lyams, f. lyas-l (comparatif). —
patu-tva n. habileté, rase.^ patta. M. Table, tablette.
* path. path-a-ti. Lire, étudier.
hfWrl pandifa. Savant, sage, habile, a-pandita, ignorant, sans instruction.
* 1 x(^ pa t; pât (π έ τ -ο -μ α ι β ί'π ί-π τ -ω , lat.pet-o, pen-na, angl. feather,allem. Feder). pat-a-ti. Voler; tomber. Part, passé pat-i-ta.
Causal pât-aya-ti, faire tomber, abattre, jeter. pat-a. Vol dans patayi-ga, v. gam.
pat-ana. N. Chute. pat-tra. N . A ile, p lum e; feuil le .
pât-a. M. Chute, arrivée subite, drsti-pâta m. (chute du regard), regard, paksa-pâta, m. (chute d’un côté) partialité.
pât-aka. N. (Qui fait déchoir·) péché, crime.
‘ ava. Se précipiter. ava-pât-a. M. Action de se précipiter, adhaç-caranàvapâtam (com
posé dérivé) acc. n. adv. en se précipitant sous les pieds.U
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— 162 —
■ iï à. S’élancer.
â-pât-a. M. Attaque, approche.
ud. Se relever.
fa ni. Tomber, se renverser, se jeter sur (loe.). Causal: abattre.
f a f a vi-ni. S’écrouler.
ni-ni-pât-a. M.Chute, ruine. ,
q f a pari. Errer.
sam. Voler, s’élancer vers.A
* 2 pat (cf. lat. pot-ior). pat-ya-te. Etre maître de.
pat-i (cf. π ό σ ι-ς , lat. potis sum, possum). M. Maître, seigneur, époux. adki-pati, m. maître suprême, roi . jagat-pati, m. le maître du
monde, surnom du dieu Visnu. nara-pati, nr-pati (maître des
hommes), prthivî-pati (maître de la terre), m. roi. prajâ-pati,
m. le maître des créatures, le créateur, prâna-pati, m. (maître
des souffles vitaux) âme. brhas-pati, m. (s au lieu de h, contre
49, maître de l’accroissement, de la prière qui accroît la
puissance des dieux), nom d’un dieu; nom indien de la pla
nète Jupiter , mahl-pati, m. (maître de-la terre) roi. mrga-pati, m. (roi des animaux) lion, vanas-pati, m. (contre 49, maître
du bois) arbre. — pati-tva, n. qualité d’époux.
pat-nï (π ό τ -ν ία ). Sert de féminin à pati : épouse.
tfcn^iT patâkâ (cf. pat 1). F. Bannière.
tjtT5! pattana. N. Ville.
tJ'St path, v. panthân.
-patha (cf. panthân, π ά τ ο ς , lat. pons, pontis). A la fin d’un com
posé, chemin, a-patha, n. absence de chemin, ce qui n’est
pas le chemin. — path-ya, approprié, salutaire.
path-ika. M. Voyageur.
* vy^pad, pâd (v. ci-après sous joad 2 ). pad-ya-te . Aller . Parf . ped-e.
Fut. pat-sya-te. Part, passé pan-na.
pat-ti. M. Fantassin.
1 pad. Qui va. yuga-pad, (qui va en formant une paire) simultané; acc. n. adv. simultanément; yaugapad-ya, n. simultanéité;
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— 163
instr. adv. simultanément, sa-pad, au locatif sapadi, aussitôt, immédiatement.
2 pad, pàd (χ ο ΰ ς , χ ο δ -ό ς , lat. pes, ped-is, angl. foot, allem. Fuss).
M. Pied. Pad-a (π ε δ -ο ν , lat. op-pidu-m). N. Trace (du pied), pas, pied; lieu, place, séjour; mot. âçrama-pada, n. même sens que â-çram-a,
y. ce mot. jana-pada, m. pays, peuple; jânapad-a, m. villageois. dru-pada, m. nom du père de Draupadï; draupad-l,
patronymique féminin, nom de l’épouse commune des cinq
Pândavas. pra-pada, n. pointe du pied, çva-pàda, (qui a des pieds de chien, çvâ pour cm) m, n. quadrupède carnassier.
sat-pada, (qui a six pieds) m. abeille, pada-vl, y. vl. P&d-a. M. Pied. On dit «les pieds» d’une personne pour désigner
cette personne, par respect. — pâd-ya , relatif aux pieds; n. eau pour laver les pieds.
â. Arriver à, obtenir, tomber dans. àpad. F. Accident, malheur.
ud. Naître, se produire.
praty-ud. praty-ut-pan-na, présent.
sam-ud. Avoir lieu.
upa. Avoir lieu, arriver, upa-pan-na, doué de, muni•de.
Hpra. Venir de, aller à. pra-pan-na, avec l’acc. çara-
nam, qui s’est mis sous la protection (de quelqu’un).
trfïï prati. Se rendre dans ou sur, recourir à ; recevoir,
prendre ; reconnaître. Causal : faire prendre, donner.
ni. Échouer, périr.vi'Pat-ti. F. Malheur. vipad. F. Id.
sam. Echoir en partage à (gén.); devenir, sampan- nia, doué de.
8α Ψ - α ά . F. Succès, bonheur; possession, richesse.
padâti (cf. pad.). M. Fantassin; qui est h pied. padâün (cf. padâti). M. Fantassin.
I l*
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τ ΐ padma. Μ . N. Lotus, fleur de lotus.
τ ρ Γ Ρ ί .panthân, thème faible path (cf. patlia). M. Chemin.
Τ ΙΪ8Γ Π Ε Γ panthâs, nom. s. du précédent.
•q^T pannaga. M. Serpent.
* 1 ^ pa r(ï), pur, pur (cf. π ίμ -π λ η -μ ι, lat. im-ple-o, angl. full,
allem. voll). pr-nâ-ti, pl. pr-ii-z-mas. Remplir. Passif pür-ya-te.
Part, passé passif pür-na.
-pur-a [pur devant une voyelle contre 93). Dans dus-pûra, f. a,
difficile à remplir.
abhï. Remplir, donner en abondance.
sam-pari. Remplir, sam-pati-purria, complet.
sam. sam-pür-na, rempli, complet, abondant.
* 2 'pur, par (cf. π ε ρ -ά ω , lat. ex-per-ior, allem. fahren). pi-par-ti.
Traverser.
pâr-a. N. Rive opposée, limite.
* 3 ^ pur, par (cf. π ρ ία θ α ι). pr-iya-te.Λ
Γ Γ vy-â. Etre occupé.
vy-U-pUr-a. M. Occupation.
para (cf. π έ ρ α ). Thème pronominal, 174. Qui vient après (abl.),
second; supérieur (abl.), suprême; extrême; autre; m. étran
ger, ennemi. Acc. n. adv. au delà (abl.), outfle, extrêmement.
Répété, param param (a l’acc.), l’un après l’autre; paras-
param (pour paraît param, l’un l’autre); devenu adverbe,
réciproquement. A la fin d’un composé dérivé, cf. 140, qui a
pour chose principale, ex. : artha-para, (qui a pour chose
principale l’intérêt) intéressé. — para-klya, d’autrui, étran
ger. — para-tra, ailleurs (dans l’autre monde). — para-ma,
le plus grand, suprême, extrême.
Τ Γ Γ paras (cf. para). Au delà.
parasparam, Ύ . para.
TppT para (π α ρ ά , cf. lat. per dans per-eo, angl. for, allem. ver). Pré
fixe verbal marquant l’éloignement dans telle ou telle direc
tion.t l f t pari (π ε ρ ί, cf. lat. per dans per-magnus). Préfixe verbal signifiant
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165 —
autour, et particule en composition marquant souvent l’excès; ex. : pari-dïna, très affligé, pari-jana, v.jana.
p a n pour pari dans pan-vàra, etc., v. var 1, etc.
tpÇV parusa. Dur, rude, grossier. — pârus-ya, n. dureté.Τ Γ Υ Γ paroksa, v. aksa.
parc, ppc (cf. π λ έ κ -ω , lat. plec-to, alleïn. flecliten). pr-na-k-ti. Mêler.
sam. Mêler, unir. sam-park-a. M. Contact, commerce avec.
tpfr parna. N. Aile, plume, feuille, su-parna , m. (qui a de belles ailes) nom de Garuda, l'oiseau qui sert de monture au dieu Visnu.
T parvata (cf. parvan). M. Montagne. — pârvat-ïya, habitant des montagnes.
parvan. N. Nœud de la tige d’une plante, articulation; division d’un livre (ce nom est donné aux dix-huit chants du Mahâbhârata et à certaines subdivisions de quelques-uns de ces chants); jour décisif, fatal. palâya, et dérivés, v. i, avec para.
tff TÏÏ palita (cf. π ο λ ιό ς , lat. palleo). Gris, blanc; n. cheveux gris, blancs.
•q PT pallava. Μ . N. Jeune pousse, jeune branche.* Φ Ί paç (cf. lat. con-spic-io, allem. spàhen, angl. to spy, σ κ έ π
τ ο μ α ι ) . paç-ya-ti, -te. Voir, visiter, regarder, regarder comme (deux accus.).
sam. Voir.
q*t paçu (lat. pecu, angl. fee, allem. Vieh). M. Bétail, tête de bétail, animal (en général et particulièrement) quadrupède domestique.
qqj paçca (d’un inusité pas et de ca, cf. nlca, lat. post). Qui est derrière; abl. adv. paçcad, après, ensuite.
* 1 VT pâ (cf. lat. pa-sco, π ώ -υ ). pâ-ti, protéger, garder.-pa. Qui protège, ksiti-pa, (qui protège la terre) roi. go-pa, (qui
garde les vaches) vacher, gardien (en général); gopa-ya-ti,
garder, d’où la fausse racine gup, part, passé gup-ta, gardé,
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caché, gupta-ka, m. nom d’homme, gup-ti, f. action de garder, de tenir secret, (avec abhi) abhi-gup-ta, gardé, caché, nr-pa,
(qui protège les hommes), râstra-pa, (qui protège le royaume),m. roi. viçarri-pa, (qui protège le peuple, viçam a l’ace.), nom
d’homme, d’où le patronymique vaiçampâyana, m. nom d’un
disciple de Vyâsa (l'auteur prétendu du Mahabhârata), récitant ce poème. — Ne pas confondre avec -pa de pâ 2.
pâ-la. M. Protecteur, gardien, pfthivl-pâla, bhü-pàla, lokâ-pâla,
(protecteur de la terre, du monde) m. roi. — pâla-ya-ti, protéger, d’où pâl-ana, n. protection, (avec pari) pari-pâl-ana,
n. protection, conservation, (avec prati) prati-pâlaya-ti, at
tendre. adhi.
adhi-pa. M. Maître, seigneur, narâdhipa, m. roi.
* 2 ÙT pâ, p i (cf. π ίν ω , π ώ -μ α , lat. po-tus). jpùa-ii (irréguliei*, cf. lat. bibo). Boire. Part, passé passif pl-ta. pânlya, devant ou pouvant être bu; n. breuvage, eau. Désidératif pi-pà-s-a-ti, d’où
pipâs-â, f. soif; ksut-pipâsâ, faim et soif, d’où ksutpipâs-i-ta,
qui a faim et soif.
-pa. Qui boit, dvi-pa, (qui bo it en de ux fois, avec la trom pe et avec
la bouche) m. éléphant, pâda-pa, (qui boit par le pied) m. arbre, madhupa, (qui boit le miel) m. abeille. — Ne pas confondre avec p a de p â 1.
pâ-tra. N. Vase; personne jugée digne de recevoir.
pâna. N. Boisson.
-pârrisana (cf. pâmsu). Qui souille,
ù t y pâmsu. M. Poussière. — pâmsu-la, couvert de poussière, souillé. mfÏ!j pâni. M. Main.
Μ I pându. Jaune pâle, pâle. M. nom du père des cinq Pândavas. Au pl. nom de ses fils. — pândav-a, (patronymique) fils de
Pàijdu, nom des cinq principaux héros du Mahabhârata.
ÙTcTT T pâtâlci. N. Enfer.
W l papa. Mauvais, méchant. N. Péché, — pâpa-ka, n. péché. —
pâp-istha (superlatif), le pire, xrrâ partira, v. prtha sous prath,
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— 167 —
Φ Γ 3# parçva. N. Côté.
Φ Γ *Τ pâla, y . p a l .
tHM pâça (cf. lat. pac-iscor). M. Corde, lien.
fïr p i pour api, préfixe, v. dha 1.
pitharï. F. Pot, vase.
f'I'Wpinda. M. Morceau, bouchée, le pain quotidien.
pitar (π α τ ή ρ , lat. pater, angl. father, allem. Vater). M. Père. Duel pitarau, le père et la mère.
fV=r pib a, y . p â 2.
pic , peç (cf. π ο ικ ίλ ο ς), pi-m-ç-a-ti. Découper la chair des vic
times, préparer, décorer, piç-i-ta, n. chair.
ftPpî piçuna (cf. π ικ -ρ ό ς , allem. Feh-de). M. Traître, calomniateur, méchant, piçuna-tâ £, paiçun-ya n., calomnie.
*fïni p is ,pes (lat. pinso). pi-na-s-ti. Broyer. nis. Broyer, cogner.
* 1 pi, pay (cf. π ί-ω ν ). S ’enfler, déborder. — pï-na, gonflé, gros. pay-as. N. Eau; lait.
* 2 iftyÆ, v. pâ 2.
* pld (cf. π ιέ ζ ω ), pid-aya-ti. Presser, broyer, écraser. Part, passé passif pld-i-ta.
plcl-ana. N. Oppression.
plyusa (cf. p l 1). Μ . N. Breuvage d’inmortalité, nectar.
pum pour punis dans pum-gava v. go.
S i purns, Ydpumams.
puccha. Μ . N. Queue.
puta. Μ . N. Pli, creux. — puta-ka, m. mêmes sens.
punya. Beau, bon. N. Mérite, œuvre pie.
Φ Φ putra, f. putr-î. Fils, fille, ârya-putra, m. (fils d’Arya) nom que donne une femme mariée à son époux, dharma-putra, m. fils de Yama, Yudhisthira considéré comme fils du dieu Yama.
râja-putra, m. (fils de roi) membre de la caste des guerriers ou
ksatriyas; râja-putrï, (fille de roi) femme de la même caste,
N
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— 168 —
— putra-ka, (cf. pour le sens lat. filiolus) enfant, f. putr-ikâ, poupée. — putr-in, f. in-ï, qui a un fils ou des fils.
* puth, pot,h. Causal poth-aya-ti, écraser.
tpîT punar. De nouveau; en réponse, en retour, en revanche; mais, néanmoins. Avec un verbe signifiant aller : revenir. Précédé de kim, à plus forte raison; mais quoi donc? de atha, mais. Répété, sans cesse.
Φ *Γ Τ punà, puni, v. pu.
Φ 3Τ Φ pumams, thème faible pums. M. Homme (vir). Nom. s; pumân. tJTi pur (cf .p a r 1, π ό λ ις ). F; Ville, forteresse.
■JJV pura (cf. pur). N. Ville. — paur-a, m. bourgeois, citadin, citoyen.
pwrcitas (cf. les suivants). Devant (gén.). puras (cf. puratas et pur à, π ά ρ ο ς , angl. fore, aliem. vor). Devant, par devant. S’emploie aussi en composition.
Φ Τ Τ purâ (cf. les précédents). D ’abord; autrefois, naguère; bientôt.— purâ-na ancien; paurân-a, même sens.
puni, v. pûru.
Φ ^φ purusa e t pürusa. M. Homme (vir), mâle, héros; âme (universelle incarnée dans les différents individus), kâ-purusa, lâche, poltron. — paurus-a, n. acte viril, héroïque.
Φ Τ ΐΐίΠ Τ purodâça (de puras et dâça pour dâça de dâç, offrir, cf. ε -ό ω κ -α ). M. Gâteau (de sacrifice).
tJVfasTCÏ purodhas, v. dhas.
* Φ Φ pus, pos. pus-ya-ti. Prospérer, pus-nci-ti, entretenir. Causal :nourrir et faire nourrir.
pos-aka. Qui nourrit, qui élève.
Φ ^Χ puskara. N. Lotus bleu. — puskar-in-ï, f. étang plein de lotus bleus, étang.
Φ 18? puspa. N. Fleur. — pusp-i-ta, fleuri. Au figuré, Dr. 265, 8.
* T. Pa> Pav(l)> Püv (Ht. pû-rus). pu-nâ-ti, pu-n-î-te. Purifier. Part.passé passif pû-ta.
pav-ana. M. (Qui purifie) vent. pâv-aka. M. (Qui purifie) feu.* pûj. püj-aya-ti. Honorer.
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— 170
pârth-a, m. fils de Pj'thâ, nom métronymique des trois pre
miers Pândavas (appliqué particulièrement à Arjuna), étendu aux deux autres.
prth-u (π λ α τ ό -ς ), £ prthv-l. Large. Autre féminin, prthiv-%, terre.
prathama (cf. pra). Premier; le meilleur. Acc. n. adv. pra- thamam, précédemment, autrefois ; d’abord, la première fois. — prathama-tas d’abord. i
* TT9! praç (lat. prec-or et posco pour pore-sco, allem. fragen et
forscben). prccha-ti. Prier, faire une demande h, interroger (sur, deux acc.). Part, passé passif prs-ta. Part. fut. passif
pras-tavya. De la fausse racine prcch, pracch, parf. pa-pracch-a. praç-na. M. Question.
pari. S’informer de (acc.).
... "HT prît pour pra dans prâvj-s, v. vars. prâcl, fém. de prâîic, v. ànc.
Τ Γ Ρ 5 Iprâna, v. an.
Τ Γ Γ γ Π Γ prâtar (cf. pra). Adv. Le matin.* lf \ p r î , pre (cf. angl. friend, allem. Freund). pri-nâ-ti. Réjouir,
contenter, prï-ta, satisfait, content. priy-a, f. d. Chez’, aimé; amical, agréable; qui aime. M. Bien-aimé.
F. priyâ, bien-aimée, épouse. N. priy a, ce qui est cher, agréable; désir; service, a-priya, désagréable.
prï-ti. F- Satisfaction; affection; amabilité. — prïti-mant, satisfait, content. ■
pre-man. Μ . N. Affection, amour, faveur.
pre-yams, f. yaé-ï. (Comparatif) plus cher, très cher; bien-aimé, bien-aimée.
ïf tS praudha, v. vah avec pra.
* ÇT plu, plav ( λ έ ω , λ ε ύ -σ ο μ α t). plav-a-te. Nager; sauter.
ava. Sauter h bas de. ud. Sauter, bondir.
vi. Périr.
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— 171
^ P h·
* phal. phal-a-ti. Porter des fruits.
phal-a. N. Fruit, nis-phala, sans fruit, sans profit, sa-phala, qui a
un fruit; sâphal-ya, n. le fait d’avoir un fruit, utilité, profit.
phalakg,. N. Table, tablette, échiquier.
tfûrj phalgu. Faible, sans valeur.
plialgunl. F. Nom d’un signe du zodiaque lunaire. — phâl-
gun-a, surnom d’Arjuna.
\
* iamli, bah (v. ci-dessous bahu). bamh-aya-ti, -te. Consolider,
renforcer. Part, passé passif bâdha; acc. n. adv, assurément,
certes.
bah-u ( α χ ύ -ς , lat. pingu-is, angl. big). Nombreux, important, grand.
Acc. adv. beaucoup, très. bahu-titha, nombreux, long (du
temps). — bahu-tva, n. qualité de ce qui est nombreux, grand
nombre. — bahu-dhâ, de beaucoup de manières, diversement.
— bahu-la ( α χ υ λ ό -ς ), nombreux.
badiça. N. Hameçon.
Tü bata. Interjection. Avec aho : hélas!
* bandh, badh (angl. to bind, allem. binden, cf. ε ν θ -ε ρ ό ς , v.
ci-dessous iandhu, πεΐσ-μ,α). badh-nâ-ti. Lier, enchaîner. Part ,
passé passif bad-dha, inf. band-dhum.
bandh-a. M. Lien.
bandh-u. M. Parent, ami.
anu. Lier h, la suite.
anu-bandh-a. M. Succession ininterrompue, bhâvânubandha, m.
amour fidèle.
tn ni. Enchaîner, arrêter, prendre.
sam. Attacher,'unir.
sam-bandh-a. M. Lien, affection.
* 1 barh (cf. β ρ α χ -6ς , lat. brev-is?). brh-a-ti. Arracher.
sam-ni. Abattre. savi-n i-barh -an a . N. Action d’abattre, de vaincre.
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— 172 —
baril, brh, brh-a-ti. Etre grand, fort, brh-ant (part, prés.),
grand, fort.
brh. F. Accroissement de force. Gén. brhas dans brhas-pati, v. pat 2.
pari. Fortifier, entourer. pari-barh-a. M. Cortège, pompe.
barha. Μ . N. Plume de queue, queue (particulièrement d’un
paon). — barh-in, m. paon.
ôfH bala. N. Force; armée, dur-bala, faible. — baïa-vant, fort;
acc. n. adv. balavat, fortement, très. — bal-in, fort.
balâhaka. M. Nuage pluvieux; nom d’un prince.
f*5T bali. M. Tribut, présent, offrande, y compris les «charités»
faites aux animaux.
bahis. Dehors.
« Γ Τ Τ Γ bâna. M. Flèche.
* bâdh. bâdh-a-te. Opprimer, attaquer. r
ïf pra. Ecarter, empêcher.
bâta, f. ô. Enfant, jeune garçon, jeune fille, jeune femme.
— bâla-ka, petit enfant. — bâla-tva, bâl-ya, n. enfance; inex
périence, sottise.
bâliça (cf. bâta). Simple, naïf.
^T;jr bâlvu (π ή χ υ -ς ). M. Bras, mahâ-bâhu, qui a de grands bras (épi
thète laudative d’un guerrier.)
«THU bâhya (cf. bahis). Extérieur, étranger à, contraire a.
bindu. M. Goutte; signe marqué sur un visage, mouche, trna-
bindu, m. nom d’un sage.
bimba. Μ . N. Disque; image; nom d’un fruit rouge auquel on compare les lèvres.
bilva. M. Nom d’arbre (sorte de citronnier).
bisa. N. Racine de lotus. — bis-in-i, f. lotus.
blja. N. Semence.
budbuda. M. Bulle d’eau.
* budh, bodh (π υ ν θ ά ν ο μ α ι, χ ε ύ θ -ο μ α ι , angl. to bid, allem. bieten
[primitivement faire savoir]), bodh-a-ti et budh-ya-te. S ’éveiller ;
savoir, s’apercevoir. Part, passé bud-dha. Causal : éveiller.
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bud-dhi. F. Intelligence, réflexion, esprit; pensée, idée, résolution.
— buddhî-mant, intelligent, prudent. budli-a. Sage.
lod-dhar. Qui connaît, savant.
bodh-a. M. Connaissance, conscience, science, a-bodha, m. incon
science ; ignorance.
ava. S’apercevoir de (acc.) ni. Faire attention h (acc.), apprendre de.
TI pra. S’éveiller, pra-bud-dha, éveillé. pra-bodh-a. M. Eveil, connaissance.
ϊ Γ ί Τ Γ prati. S’éveiller, remarquer. prati-bodh-a. M. Connaissance. — pratibodha-vant, doué de raison.
vi. S’éveiller. brsî. F. Coussin fait de gazon.
brahman (cf. barh 2). M. Prêtre, brahmane; le dieu Brahma. N. Science sacrée; Brahma (neutre, l’être unique du pan
théisme indien). — hrâhman-a. M. (Fils de prêtre) brahmane.
brü, brav(ï). bravl-ti, brü-te. Parler, dire, dire à (acc.)
ati. Insulter.
bh.
* bhaj, bhâj (cf. ε -φ α γ -ο ν , primitivement recevoir en partage).
bhaj-a-ti, -te. Partager; aimer, observer. (Au moyen, et même h l’actif) recevoir pour sa part, avoir en partage; se rendre dans, sur ; suivre (un chemin), bhak-ta, aimant, dévoué à (gén.).
bhak-ti. F. Amour, zèle, dévotion, drdha-bhakti-ka dont l’affection
est constante.
bhag-a. M. Part ..su-bhaga, f. â, (qui aune belle part) heureux, for
tuné (formule polie d’apostrophe). — bhaga-vant, f. vat-î, bienheureux, bienheureuse (titre honorifique pour un saint personnage ou un dieu).
bhâg-a. M. Part, lot. puro-hhaga, m. (proprement, préciput) d’où le dérivé purobhâg-in, f. in-l, impoi’tun, effronté, malui-bhâga (qui a un grand lot) fortuné, bienheureux (appellation honorifique). — bhâg-ya, n. destinée; heureux destin, bonheur.
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— 174 —
1 M â j. Qui à en. partage.2 -bhâj. En composition avec sa, sa-hhâj, d’où le verbe dénominatif
sabhâj-aya-ti, témoigner son respect à (acc.). bhâj-ana. N. Vase, récipient; (au figuré) ce où quelquecliose afflue.
fa vi. Partager, partager entre soi; séparer, discerner.* bhanj, bhaj. bha-na-k-ti. Briser. Part, passé passif bhag-na.
bhaûg-a· M. Brisure, destruction. bhahg-wa. Fragile, qui périt, qui finit.
fa vi. Briser. vi-bhaûg-a. M. Action de briser.
=1-· ÎfTTT bhan (cf. bhâ) bhan-a-ti. Dire, adresser la parole à (acc.).
bhan-i-ta, dit, et à qui on a adressé la parole..A.
bliand, bhad (cf. angl. better, allem. besser). bhand-a-te. Etre propice.
bhad-ra, f. à. Heureux, propice. (Au vocatif) formule de politesse. N. bliadram, dans l'expression bhadram te « Bonheur, salut à toi! » (formule de politesse).
* ïpi bhar, bhâr, bhr et bhr (φ ε ρ - , lat. fer-o, angl. to bear, allem.ge-bâr-en). bi-bhar-ti. Porter; porter sur soi, avoir; entretenir.
bhr-ta porté, etc. ; para-blirta, f. â (nourri par d’autres), coucou, (en sanscrit, kokila). bhârya, devant être entretenu, nourri ;
bhâryâ, f. épouse, bhr-tya, devant être entretenu, serviteur. bhar-a. M. Fardeau, poids; grande quantité. bhar-ata. M. Nom d’un ancien roi, appliqué aussi aux descendants
de ce roi. — bhârat-a, descendant de Bharata; concernant les Bharatas ; mahâ-bhàrata, n. grand poème sur les Bharatas.
bhar-tar. M. (Qui entretient, nourrit) maître; époux. — bhartr-
mat-ï, f. qui a un époux, mariée. bhâr-a (φ ό ρ ο -ς ). M. Fardeau. bhr-t. Qui porte, qui a, qui fait, udyama-bhrt, qui fait des efforts.
tanu-bhrt (qui a un corps), prâna-bhrt (qui a les souffles), m. être vivant, (particulièrement) homme.
IT pra. Présenter. pra-bhr-Ü. F. Commencement. A la fin d’un composé dérivé, v. 140.
sam. sam-bhr-ta, (composé, préparé) imaginaire.
bharts. bharts-aya-ti. Menacer, injurier.
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— 175 —
ava. Mêmes sens.
nis. Menacer. nir-bharts-ana. N. Menace.
Hçf bhalla. M. Sorte de flèche.
bliavant, thème faible bhavat, f. bhnvat-ï (ne pas confondre avec le part. prés, de hlm). Nom. m. s. bhavan. Terme de politesse remplaçant le pronom de la 2e personne. S’emploie aux trois nombres et se construit avec la 3e personne. Peut être accom
pagné d’un, ou même de deux pronoms démonstratifs. Pré
cédé de atra, désigne un tiers présent, de tatra, un tiers absent.
* H1? bhas. bhas-a-ti. Aboyer.
* HH bhas. ba-bhas-ti. Dévorer. bhas-man. N. (Ce qui a été dévoré par le feu) cendre.
* HT bkâ (cf. pour la forme <ρ η -μ ί, lat. fa-ri, et pour le sens φ ο α 'νω ,
®α ν -ε ρ ό ς répondant pour la forme k bhan, v. cette racine, cf. aussi bliâs, bliâs). bhâ-ti. Briller, paraître.
bhâ-nu. M. Rayon; soleil. — bhânu-mant, f. -mat-ï, brillant.
ïT pra. Briller, éclater. pra-bhâ. F. Eclat.
prati. Paraître; être compris. prati-bhâna. N. Sagacité. — prati-bhâna-vant, sagace.
vi. Bi’iller.
Η Ι Ί ® bhânda. N. Vase.
HTH bhâla. N. Front.
* HTH bhas {ci. bhâ). bhâs-a-ie. Dire, bhâs-i-ta, n. parole, discours;
su-bhâsita, n. belle parole, éloge. bhàs-ana. N. Action de dire. bhâs-in. Qui parle.
HfH abhi. Parler k (acc.). Inf. abhi-bhas-tum.
Tffïï pra ti. Dire k (acc.).
* HTH bhas (cf. bhâ). bhâs-a-te. Briller. bhâs-vara. Brillant.
HTH bhâsa. M. Espèce d’oiseau de proie.
*fHV bhilts (sorte de désideratif de bhaj). bhiks-a-te. Mendier.
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bhiks-â. F. Mendicité; aumône.
hhid, bhed (lat. findo, angl. to bite, allem. beissen). hhi-na-t-ti. Fendre, percer, briser; violer, bhin-na, fendu; séparé, diffé
rent; a-bhinna, constant, ininterrompu. Gérondif bhit-tvâ.
bkit-ti. F. (Séparation) mur (au propre et au figuré). bhed-a. M. Fente, brisure, le fait de briser, l’état de ce qui est
brisé (au figuré, pour froncé, des sourcils), séparation; violation; différence; intervalle.
ÏT pra. pra-bhinna (fendu, se dit de l’éléphant dont les tempes sont fendues au moment du rut et laissent couler une liqueur appelée mada), en rut.
pra-bhed-a. M. Action de fendre, de couper. prati. Fendre, percer.
bhisaj. M. Médecin.
bhî, bhe, bhay (cf. allem. beben). bi-bhe-ti. Craindre (abl.). bhï-ta, effrayé.
bhay-a. N. Crainte, danger. bhî. F. Crainte, apa-bhî, qui est sans crainte. bhï-ma. Terrible; m. autre nom de Bhïmasena, le second des Pan-
ci avas. bhï-ru, f. ü. Craintif, craignant, timide, lâche.
bhïs (cf. bhî). bhis-aya-te. Effrayer. vi. Id.
1. vi-bhîs-ana. Effrayant.2. vi-bhîs-ana. N. Action d’effrayer.
* H bhu, v. bhü.
** 1 bhuj, bhoj (allem. bieg-en, φ ε ύ γ -ω , lat. fug-io). bhuj-a-ti.
Ployer, plier. bhuj-a. M. Bras; trompe de l’éléphant. bhog-a. M. Anneau (d’un serpent). Ne pas confondre avec bhoga de
bhuj 2. — bhog-in, qui a des anneaux; m. serpent. Ne pas confondre avec bhogin de bhuj 2.
* 2 bhuj, bhoj (lat. fung-or). bhu-na-h-ti, bhu-iî-k-te. Jouir de(acc.), manger, goûter. Part, passé passif bhuk-ta; n. jouissance. Part. fut. passif bhoj-ya; n. nourriture. Inf. bhok-tum.
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Désideratif bù-bliuk-s-a-ti, d’où bubhuks-â, faim, bubhuks-i-ta,
affamé.
-bhuj. Qui jouit de. ksiti-bhuj, mahï-bhuj, (qui jouit de la terre)
m. roi.
bhog-a. M. Jouissance. Ne pas confondre avec bhoga de bhuj 1. —-
bhog-in, qui a des jouissances. Ne pas confondre avec bliogin
de bhuj 1.
bhoj-ana. N. Nourriture.
έ Ρ Τ wpa. Manger, boire.
upa-bhog-a. M. Jouissance.
* ^ bhü, bhav(i), bhâv (ë-φ ϋ -ν . lat. fu-i, angl. to be, allem. icb bin).
bhav-a-ti. Etre, devenir, naître, bhav-a-tu (3e s. imper.). Soit! Eh bien! (Marque une résolution prise). Parf. ba-bhüv-a.
Aor. 2 a-bhû-t ( = ε -φ υ ). Part, passé bhü-ta; n. être, créature.
Part. fut. passif bhâv-ya, employé comme un verbe imper
sonnel au nom. n. bliâvyam. Causal bhâv-aya-ti, honorer; part,
passé passif du causal bhâv-i-ta, honoré, rempli de, unique
ment occupé de.
1 bhav-u. M. Le fait d’être; naissance, origine; monde, la vie en ce
monde, vinâ-bhava, m. le fait d’être sans, séparation de (instr.). su-bhava, (qui a une noble origine) m. nom d’un roi.
2 bhav-a. M. Autre nom du dieu Çiva.
bhav-una. N. Maison, demeure.
bhâv-ci. M. Existence, le fait d’être...; essence, nature, condition;
caractère; cœur; amour, a-bhavci, m. non existence, mort.
mûka-bhüva, m. le fait d’être muet, sad-bhüva, m. vérité; pen
chant, affection, sva-bhâva, m. nature propre, caractère;
svâbhâv-ika, naturel. — bhâmn-ï, f. belle femme.-bhu. Qui est. çam-bhu, (qui est le bonheur, ou qui est heureux ou
pro pic e) m. au tre nom du dieu Çiva. svayam-bhu, (qui existe
par lui-même) m. autre nom du dieu Brahma.
bhuv-ana. N. Monde, tri-bhuvana, n. l’ensemble des trois mondes.
bliü. F. Terre; région.
bhü-ti. F. Prospérité, salut.
bhû-mi et bhû-mï. F. Terre; terroir.
bhû-yams. Sert de comparatif h bhûri (ci-après). Acc. n. adv. bhùyas,
davantage.12
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bhü-y-istha. Sert de superlatif à bkùri (ci-après). Principal. Acc. n.adv. bhûyistham, pour la plupart.
bhü-ri. Nombreux, abondant.
anu. Eprouver, supporter, jouir de (acc.). abhi. Dépasser, l’emporter sur.
abki-bhav-a. M. Humiliation.
para. Succomber. , parâ-bhù-ti. F. Humiliation.
pari. Mépriser.
R pra. Être maître de (gén.), l’emporter sur (abl.). pra- bhû-ta, abondant, grand. pra-bhav-a. M. Origine.
pra-bhâv-a. M. Force, puissance. pra-bliu. M. Maître, roi. — prabhu-tâ f., prabhu-tva n., souverai
neté,- puissance suprême, f a vi. Se développer.
vi-bliav-a. M. Dignité, grandeur, richesse. — vi-bhava-tas, d’après le rang (chacun placé selon son rang).
vi bhu. M. (Dr. 265, 4) le puissant (le dieu Visnu, selon le commentateur).
vi-bhû-ti. F. Richesse.
sam. Devenir, naître de, se'produire,' être. Causal: honorer, estimer.
bhüs. bhus-aya-ti. Orner. bhüs-ana. N. Ornement.
fa vi. Orner. vi-bhüs-ana. N. Ornement.
HIT bhrça. Fort. Acc. n. adv. fortement, très. bho, v. bhos.
bhos (probablement pour bhavas, vocatif [cf. bhavant, nom· bhaoan]) et bho. S’emploie pour adresser la parole k quelqu’un, avec ou sans un vocatif. Avec un vocatif, ô.
* bhrarnç, bhraç. bhramç-a-te et bliraç-ya-ti. Tomber, bhras-ta, tombé, en ruines.
R pra. Tomber.
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bhram(i), bhrâm (lat. frein-o, v. ci-dessous bhramara, cf.
β ρ έ μ -ω ). bhram-a-ti et bhrâm-ya-ti. Errer, parcourir en errant
(acc.). Pai’t. passé bhrân-ta.
hhram-ara. M. Abeille; nom d'homme.ud. ud-bhrân-ta, troublé, périlleux.
vi. Se remuer de côté et d’autre.
vi-bliram-a. M. Coquetterie, art de la courtisane; charme, beauté.
sam. Se troubler.
sain-bhram-a. M. Excitation, empressement; vive émotion, trouble,
effroi; ce qui effraie.
* WT5! bhrâj (lat. flagro, β λ έ γ -ω , angl. bright). bhrâj-a-te. Briller.
Causal : faire briller.
vi. Briller.
*Γ Ρ Τ ζ bhrâtar (lat. frâter, φ ρ ά τ τ,ρ et φ ρ ά τ ω ρ , angl. brother, allem.
Bruder). M. Frère.
bhru pour bhrü dans le composé bhru-kutî, v. kut.
** bhrü (ό -φ ρ ύ -ς , angl. brow, allem. [Augen]-braue). F. Sourcil, su-
bhm, f. femme aux beaux sourcils.
'Mj fk
■Ri m.
makara. M. Monstre marin.
TRf makha. M. Sacrifice.
m a ù g a la . N. Bonheur. a -m a n g a la , n. m a l h e u r .
maiijarî. F. Bouquet, grappe de fleurs.
TTS viatha. M. Hutte d’ascète; collège de prêtres.
mani. M. Pierre précieuse, joyau, muktâ-mam, m. (joyau qui
est une perle) perle, vajra-mani, m. (joyau qui est un dia
mant) diamant.
mand. mand-aya-ti. Orner.
mand-ana. N. Ornement, parure.
mandata. Μ . N. Pavillon, berceau de verdure. — mandapa-
ka, id.Rïï'g7 mataiiga. M. Eléphant. — mâtaùg-a, m. même sens.
12*
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Ϊ Τ τ Γ ί Τ mat-tas, équivalent h. mad, forme pronominale, 178.
matsara. M. Envie, matsar-in, envieux, envieux de (loc.). ï lM matsya. M. Poisson.
* ϊΓ Γ math, mâth et manth (cf. μ ό θ ο ς , allem. Mangel[holz] pour Mandel[holz]). manth-a-ti. Faire tourner un morceau de bois dans un autre (pour allumer le feu sacré). Formation inten
sive tirée de manth, man-math-a (qui agite, tourmente) m. - dieu de l’amour, amour.
■JT pra. User de violence. Participe passé passif du cau
sal pra-mâth-i-ta, qui a subi une violence. pra-mâtha. M. Violence exercée, enlèvement (d’une femme).
pra-mâth-in. Qui emploie la violence, emporté.
• i * S mad. Forme pronominale, 178. Thème du pronom sing. de la 1èr®personne en composition. — Sert de base à : mad-lya, f. â, mien.
mad, mad, et mand (μ -α δ -ά ω , ]at, xuad-eo). mâd-ya-ti (irrég.). S’enivrer, être enivré, mat-ta, ivre, enivré de; se dit de l’élé
phant en rut. mad-ya, n. liqueur forte. Causal mad - aya - ti, enivrer.
mad-a. M. Ivresse (au propre et au figuré); orgueil; liqueur qui sort des tempes de l’éléphant au moment du rut.
mad-ana. M. Amour. mad-irà. F. Breuvage enivrant.
mand-a. Lent, faible, petit; doux; sot. Acc. n. adv. lentement, faiblement ; pudiquement.
ud. un-mat-ta, enivré, affolé. un-mâd-a. M. Enivrement, affolement.
Tf pra . Etre négligent. pra-mad-â. F. (Folâtre), jeune femme, femme. pra-mâd-a. M. Négligence.
madra. M. Nom de peuple. — madr- , madra-vat-t, f. nom d’une princesse des Madras, mère des deux derniers Pândavas.
madhu (μ .β θ υ , angl. mead, allem. Meth). N. Breuvage enivrant; miel. M. Nom du premier mois du printemps, printemps. — madhu-ra, doux, charmant, harmonieux; mâdhur-ya, n.
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douceur. — madliav-ya, m. nom d'un personnage du drame
de Çakuntalâ (le vidüsalca, ou bouffon).
iftST madhya (lat. mediu-s, μ έ σ σ ο -ς , μέσος, cf. angl. middle, allem.
Mitte). Qui est au milieu; ordinaire. N. milieu. Loc. adv. madhya au milieu de, parmi, — madliya-ma, qui est au milieu;
ordinaire; n. milieu du corps, taille.
man, mân, ma (μ έ -μ ο ν -α , lat. mon-eo, angl. to mean, allem.
meinen). man-ya-te et ma-nu-te. Penser, juger; honorer, esti
mer, faire cas de; regarder comme, tenir pour (deux acc.).
manye, «je pense» (comme entre parenthèses). Parf. moy.
men-e. Part, passé passif ma-ta.; bahu-mata, très estimé. Cau
sal : honorer. ma-ti (lat. mens, menti-s, ahgl. mind). F. Pensée, esprit. dur<yiati,
insensé, pratyutpanna-mati-tva, n. le fait d’avoir l’esprit pré
sent. ί-mati, qui n’a pas d’esprit, borné; vimati-tâ, f. le fait
d’être borné. — mati-mant, intelligent, sage.
man-as (μ έ ν ο ς ). N. Esprit, pensée, cœur. Avec.le verbe kar, diriger
sa pensée sur, penser a (loc.). un-manas-ka-tva, n. trouble
d’esprit, palâyana-m anas, qui a l’esprit tourné à la fuite.
mahâ-manas, (qui a un grand cœur) fier, su-manas (ε υ -μ ε ν ή ς ), joyeux; f. pl. fleurs. — manas-vin, intelligent, sage. — ma-
nas- a, n. esprit.
man-îsâ. F. Réflexion. — mams-in, réfléchi, sage.
man-tra. N. Délibération, avis; formule, incantation. — mantra-
ya-ti, parler, avec anu, anu-mantr-i-ta, consacré par des for
mules, consacré. — mantr-in, m. conseiller.
man-yu. M. Colère, douleur.
mân-a. M. Honneur rendu, estime; l’honnem·; orgueil, fierté, bahu- mâna, m. haute estime, mahâ-mâna, m. (grand) orgueil, fierté.
anu. Accorder.SJ
abhi. abhi-ma-ta, estimé, précieux.
abhi-mâna. M. Orgueil, fierté.
ava. Mépriser. Gérondif ava-ma-tya et ava-man-ya.
ava-mâna. M. Mépris.
vi. Causal : déshonorer, manquer de respect à; part,
fut. passif vi-mân-ya.
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î PR; sam. Honorer, estimer. Causal : honorer, bien traiter, gratifier de (instr.).
manu (cf. manus, angl. man, allem. Mann, Mensch). M. Manu, ancêtre de la race humaine. — mânav-a, m. homme. manus (cf. manu). M. Autre forme du nom de Manu, ancêtre de la race humaine. — manus-ya, m. homme. — mâùus-a, f. I, homme, femme, a-mânusa, f. l, (non humain) animal· (mâle ou femelle), ati-mânusa, surhumain.
* manth, v. math, mand, v. mad.
maudira. N. Maison, deva-mandira, n. temple.
manmaiha, v. math.
marna. Forme pronominale, 178. t oîTSI - maya, f. I. A la fin d’un composé, fait de, consistant en. ’τ Π Γ Τ maya. Forme pronominale, 178.
]Rf*I mayi, id.
mayûra. M. Paon.
mar, mar, mr, mr (lat. mor-ior, ά -μ [β ]ρ ο -τ ο ς , angl. murder, allem. Mord), mr.-iya-te. Mourir, mr-ta, mort; a-mrta, n. am
broisie, nectar. Causal mâr~aya-ti, faire mourir. Désidératif mu-mûr-s-a-ti, d’où mumür§-u, qui désire mourir.
smar-a. Dans a-mara, immortel ; m. dieu. mar-ana. N. Mort.
mar-tya. Mortel, homme. mr-tyu. M. Mort.
maru. M. Désert. marut. M. Nom d’une troupe de dieux compagnons d’Indra; vent.
marj, mrj, et forme anomale marj (ά -μ έ ρ γ -ω et ά -μ έ λ γ -ω , lat. mulg-eo, angl. to milk, allem. melk-en). mârj-a-ti et mârs-ti. Frotter. Inf. mars-tum.
apa. Effacer, nettoyer. pari. Essuyer.
F pra. Effacer, détruire.
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sam. Nettoyer. sam-mârj-ana. N. Nettoyage.
mard, mrd (ά -μ α λ δ -ύ ν d’une part, lat. mord-eo de l’autre), mrd- nâ-ti. Broyer, écraser. mard-ana. Qui broie, détruit.
mrd-u (β ρ α δ ύ -ς ). Doux, tendre, mârdav-a, n. douceur, tendresse.
abhi. Traiter violemment. abhi-mard-a. M. Violence, attentat.
marman. N. Partie vitale (du corps); endroit faible. març, mrç (mulc-eo). mrç-a-ti. Passer la main' sur, toucher.
ava. Toucher. ava-març-a. M. Contact.
■ RTT para. Toucher, tâter,
vi. Passer la main sur (pour essuyer).
■JTfW pra-vi. Kéfléchir à, considérer.
* mars, mrs. mrs-ya-ti. Oublier, supporter. Causal : supporter. -mars-a. Dans a-mars-a, m. impatience, colère.
-mars-ana. Dans a-marsana, impatient, irrité. mars-in. Patient, a-marsin, impatient, irrité. mrs. Instr. adv. mrsâ, inutilement; faussement.
mala (cf. μ έ λ α ς ). Μ . N. Tache, souillure, nir-mala, vi-mala, sans tache, pur, brillant. — mal-ina, souillé.
««il«fi mastaka. Μ . N. Tête, crâne; cime.
3Τ ΊΓ mah (cf. μ έ γ -α ς ). Grand, mah-ï, f. terre. ψ ΐ mahâ (ci. mah). (Comme premier terme d’un composé) grand.
TTfDfr mahant, thème faible maliat (cf. les précédents). Grand. mahiman (cf. les précédents). M. Grandeur.
mahisa. M. Buffle, mahis-l, f. (buffle femelle) désignation honorifique de la première femme d’un roi. malùya (cf. mah). malûya-te, être honoré, heureux. mahyam. Forme pronominale, 178.
I Vil ma (μ ή ). Négation prohibitive. Se construit avec un aoriste sans augment qui prend alors le sens de l’impératif (avec
augment par exception, Dr. 269, 24 et suiv.). Suivi de evam,
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— 184
sous-entendu vocas, «ne parle pas ainsi! » Employé une fois (Çak., p. 84) avec un participe futur passif.
2 ïtT ma. Accusatif sing. enclitique, 178, et thème du pronom de la première personne dans mü-drça, v. darç.
* 3 RT mâ. mi-mâ-ti. Mugir.
mâ-yu. M. Mugissement, go-mâyu (qui a le mugissement d’un bœuf, qui crie fort) m. chacal.
* 4 RT mâ, ml et mi (lat. më-tor, më-tior, μ έ -τ ρ ο ν ). mi-rat-te. Me
surer. mi-ta,' mesuré, modique.
mâ-trâ. F. Mesure. A la fin d’un composé dérivé neutre, ce qui a pour mesure telle ou telle chose, qui consiste seulement en, seulement telle ou telle chose. Dans le sens propre, hroça-
mâtra, qui est à la distance d’un kroça, v. ce mot.
H*T ami. Conclure.
anu-mâna. N. Conclusion. Instr. adv. en concluant d’après.
^ upa. Comparer.
upa-mâ. F. Ressemblance, comparaison. A la fin d’un composé déiâvé, qui a la ressemblance de, semblable à.
f*TR nis. nir-mi-ta, fait, créé. ί-nis. vi-nir-mi-ta, id.
pari. Mesurer.
3T pra . Se faire une idée exacte de.
pra-mâria. R. Autorité, règle, devait,pramânam, «c’est aiiroi de dé
cider». Parfois construit à la façon d’un adjectif avec le genre du mot auquel il s’applique, Dr. 272, 17.
Trfïï prati. Imiter. prati-mâ. F. Ressemblance. A la fin d’un composé dérivé, ayant
la ressemblance de, semblable à.
r t r mamsa. N. Chair.
TfTHF mâtar (μ ή τ η ρ , lat. mater, angl. mother, allem. Mutter). F. Mère.
RT T mâdya, v. mad.
RTR. mâm. Forme pronominale, 178.RTRT maya. F. Illusion, magie.
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— 185
mârga, v. mj-ga.
* TTP*[ marj, v. marj.
marj ara (cf. marj). M. Chat.
Ί Π *Γ Τ màlâ. F. Couronne. — mâl-ya, n. même sens. f î R mitra (cf. mithas). N. Ami. maitr-a, n. amitié; maitrâyana,
v. ayana sous i 2. maitr-î, f. amitié. fiflTîfÇf mithas. Réciproquement.
mithya (cf. mithas, proprement avec échange, confusion). Faussement. En composition avec un substantif, faux.
* f a \ mis, mes. mis-a-ti. Ouvrir les yeux.
f a ni. Cligner de l’œil. ni-mes-a. M. Clin d’œil, instant, ïf fa mina. M. Poisson.
* ï f f a mil. mil-a-ti. Fermer (les yeux).
sam-ud. Se manifester. _ ,
mickula. Μ . N. Bourgeon, bouton. — muhulaya-ti, fermer (à la façon d’un bouton) ; part, passé passif mukul-i-ta.
ïfT=î mûkha. N. Bouche, gueule, ouverture; visage, front (d’une armée). abhi-mukha, tourné vers, se dirigeant vers (dat. ou· acc.). parcuii-mukha, f. I, qui détourne le visage de, qui se détourne de. hhadra-mukha, dont le visage porte bonheur, terme de politesse, hhrukutl-mukha, n. visage où les sourcils sont froncés; sa - bhrukupmukha, f. ï, qui a les sourcils fron
cés. mahâ-mukha, (qui a une grande bouche) nom d’un roi. vi-mukha, ayant le visage tourné, détourné; vi-mukha-tâ, état de celui qui est détourné de. sarvaio-mukha, f. ?, (qui fait face de tous côtés) complet, absolu. — mukha-ra, bavard; mu-
khara-ta, f. bavardage. ■*— mukh-ya, f. a, qui est en avant, le premier, le plus beau, etc.
* mue, moc (cf. lat. müc-us, ά π ο - ύ σ σ ω , μ υ ν .-τ ή ρ ?) mu-Ü-c-a-ti. Lâcher, délier, lancer, quitter, délivrer de (abl.). Avec l’acc.
prânân, délier la vie, faire mourir. Fut. moyen et passif mok- sya-te. muk-ta, lancé, lâché; équivalent k prompt; délivré (qui est parvenu k la délivrance finale des liens de la transmigration); mùktâ, f. (détachée) perle, maukt-ika, n. perle.
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— 186
Infinitif mok-tum. Désidératif mu-muk-s-a-tï, d’où mumuks-u,
qui désire la délivrance (finale).
muk-ti. F. Délivrance; délivrance finale, salut.
vi. Lâcher, dételer, délivrer, séparer, priver de
(instr.).
vi-muk-ti. F. Délivrance, le fait de se tirer d’affaire.
pra-υ ί. Lâcher.
ïPÇ? munda. Qui a la tête rasée. — munda-ya-ti, raser (la tête);
mund-i-ta, qui a la tête rasée.
mud, mod. mod-a-te. Se réjouir, mud-i-ta, joyeux,
mud. F. Joie.Sïï a.
â-mod-a. M. Joie; parfum.
mudrà. F. Anneau portant un cachet, sceau.
muni. M. Ascète, particulièrement celui qui observe le vœu
du silence; au figuré, sage; désigne métaphoriquement la
conscience. — mcmn-α ,- ι. silence; maun-in, qui ne parle pas.
mus (cf. ci-après sous mus), mus-nâ-ti. Voler, piller.-mus (cf. en sanscrit mus, souris, μ υ ς , lat. mus, angl. mouse, allem.
Maus). Qui vole, qui ravit.
*. muh, moh. muh-ya-ti. S’égarer, se tromper, perdre la tête.
Part, passé mug-dha, fou, simple, naïf, charmant, et müdha,
fou, insensé. Causal : affoler, égarer.
moh-n. M. Egarement, folie; évanouissement.
H prq. pra-mûdha, fou, insensé, pra-moh-i-ta, affolé,
égaré.
pra-moh-a. M. Egarement.
sam. Se troubler, se confondre. Causal : égarer.
muhus. A plusieurs reprises,
flyfî mUka (cf. μ ύ , lat. mû-tus). Muet.
* 3TT mûr, v. mar et mürch.©'* 7 murkha (cf. mur ch). Sot. — murkha-tva, n. sottise.
* ïjji? mürch (la vraie racine est peut-être mar[i], mur), mürch-a-ti.
Prendre de la force, de la violence, mürch-i-ta. Rempli de.
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mür-ti. F. Forme. — murti-mant, ayant une forme, incarné.
mürdhan, thème faible mürdhn, murdha. M. Tête : cime.C y N ' ' 7
mürvâ. F. Espèce de chanvre. — maurv-a, fait de chanvre;
maurv-l, f. corde d’arc.
mûla. N. Racine; pied (d’un arbre).
*4»!^ mrkanda. M. Nom du père de Mârkandeya. — mârkand
eya, m. nom d’un ancien sage.
7Π Τ mrga. M. Animal sauvage; gibier; particulièrement gazelle,
antilope, çâkhâ-mrga, m. (animal de branche) singe. — mârg-a,
m. (piste de gazelle) chemin; difi-marga, m. pl. chemins dans
toutes les directions; vi-mârga, m. chemin qui n’est pas le bon. — mrga-ya-ti, -te, chasser; mrgay-â, f. chasse.
mrdanga. M. Espèce de tambour.
% me. Forme pronominale, 178.
medha. M. Sacrifice, grha-medha, m. sacrifice de la maison;
grhamedh-in, (qui accomplit le sacrifice domestique) m. chef
de famille vivant dans le monde (par opposition fi l’ascète
retiré dans la forêt),
ment. M. Nom d’une montagne fabuleuse (en or).
*ïfrvr moks (sorte de désidératif de mue), moks-a-te. Se délivrer de.
moks-a. M. Délivrance.
fW vi.
ί-moks-ana. N. Délivrance.
mauïi. M. Tête.
* mlâ (cf. μ α λ α κ ό ς et β λ ά ξ ?). mlâ-ti. Se flétrir, mlâ-na, alangui.*
y-
ya, f. yâ (8ς f, o). Pronom relatif. Peut s’employer avec le verbe
«être» sous-entendu. Répété : quelque .. . que (avec répétition
correspondante du corrélatif sa, ta). Acc. n. adv. yad, si, lors
que, puisque, pareeque, que; (après une proposition interro
gative) que, pour que; fi savoir que; yat satyam, «pour ce qui
est vrai, fi dire vrai». Instr. adv. yena, où. Abl. adv. yasmâd, puisque, pareeque. — ya-tas, puisque. — ya-tra, où; remplace
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souvent le locatif du pronom. — ya-thâ, comme, de. même
que; puisque. Après un verbe signifiant savoir, que (sans
préjudice de l’emploi de iti, v. ce mot), na . . . yathâ, «non
pas tant . . . que». Au commencement d’un composé adver
bial, selon. — ya-dâ, quand, alors que, puisque. — ya-di, si.
yadi tâvad evam kriyate, «Si on faisait ceci?» Suivi de va,
v. va. S’emploie aussi seul (ou suivi de eva) dans une série
d’interrogations dans le sens de yadi va. — yâ-vant, que (comme
corrélatif de tâvant, aussi grand , aussi nombreux). Acc. n.
adv. yâvat, que (corrélatif de tavat, tant). Seul : tant que.
yâvat . . . na, tant que . . . ne pas, avant que. Se joint aussi
a un verbe, sans fonction relative, pour indiquer que l’action
va avoir lieu (cf. tavat).
yaksa, f. I. Nom d’une classe de génies, formant la suite de Ku-
bera, dieu des richesses.
* ^ i y a j (cf. α ζ ο μ α ι, α γ -ιο ς ). yaj-a-ti. Sacrifier.
yaj-na (cf. ά γ ν ό -ς ). M. Sacrifice.
* yat (cf. ζη τ έ ω ?). yat-a-te. S’efforcer.
yat-na. M. Effort.
TT â. â-yat-ta, dépendant.
îT pra. S’efforcer.
pra-yat-na. M. Effort. — prayatna-tas, avec effort.
•erf^ yadi, v, ya.
* yam, ya (cf. ζ η μ -ία ?). ya-ccha-ti. Tenir, retenu-, refréner. Parf.
moy. yem-e. Causal yam-aya-ti, mêmes sens.
yan-tra. N. Instrument, machine.
yam-a. M. Le fait de se dompter soi-même, austérité; pratique h,
observer toujours. V. en outre yama à part.
a. â-ya-ta, étendu, long, grand.
ud. Lever, ud-ya-ta, levé, prêt à agir.
ud-yam-a. M. Effort.
sam-ud. Soulever. /
^ upa. Epouser.
upa-yan-tar. Epoux.
fa ni. Simple et causal : refréner, retenir.
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ni:yam-a. M. Le fait de se dompter soi-même, austérité; pratique particulière qu’on s’impose par un vœu.
îTfïïf T prati-ni. prati-ni-ya-ta, déterminé, tel et tel.
*rf*r sam-ni. Refréner.
JT pra. Donner.
sam. Retenir, refréner.
sam-yam-a. M. Lien; action de se dompter soi-même, de s’abstenir de (loc. ou abl.). — samyam-in, qui a des liens; qui a dompté ses sens.
*PT yarna (cf. yam). Jumeau. M. Nom du dieu des morts, yama-ja, v. jan. Ne pas confondre avec yama sous yam.
%J«ff iT yavanikâ. F. Rideau (de théâtre).
3JTT yaças. N. Gloire, apa-yaças, n. déshonneur. — yaças-vin, f. vin-î, glorieux.
y asti· F. Bâton; tige (métaphore désignant le corps humain).
* PET yas, y as (ζ έ ω , ζε σ -τ ό ς , allem. gâhren). yas-ya-ti. Bouillir; s’ef
forcer, se fatiguer.
W à. S’efforcer. â-y âs-a . M. Effort; fatigue.
* yâ. yâ-ti. Aller, s’en aller, partir, atteindre, passer (le temps acc.), passer (du temps), s’écouler. Parf. ya-yau, ya-y-ur, fut. auxil. pl. yâ-târ-as. yâ-ta, qui est allé, qui est (à un endroit), qui est tombé (dans tel ou tel état).
yâ-tar. Qui s’en va, qui part.
yâna. N. Le fait d’aller (sur telle ou telle monture). anu. Suivre, imiter.
SPT apa. S’en aller, s’enfuir.
â. Arriver; en venir à tel ou tel état.
3 Τ upa. S’approcher,, arriver; en venir à tel ou tel état. upa-yâ-ta, n. arrivée.
JT pra. Aller, courir ; s’en aller vers (acc.), partir, être en route pour·, s’avancer ; tomber dans tel ou tel état.
sam. Aller, s’avancer vers. ·
φ yâc. yâc-a-te. Demander, supplier.
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— 190
yâc-aka. Celui qui demande.
yajnasenî, v. senâ.
* 1 ^ ÿii. yau-ti. Joindre, yu-ta, attaché ; accompagné de.
* 2 yu, yav (cf. lat. juvo, primitivement écarter le mal), yu-yo-ti.Ecarter, séparer.
υ . Séparer. ava-yOjO-a. M. Partie, membre.
* yuj] y°j (ζ ε ΰ γ -ν υ μ ι, lat. jungo). yu-na-k-ti, yu-n-k-te et yunj- a-te. Joindre(acc.)avec (instr.); atteler; employer quelqu’un, le traiter de telle ou telle manière, yunj-âna, part, présent moy., avec le sens passif : convenable, approprié, Dr. 267, 19. yuk-ta, attelé, lancé par (proprement uni à la corde); con
fie, bon; doué de, muni de. Joue b peu près, comme
second terme d’un composé, le rôle d’un suffixe marquant la possession.
yuk-ti. P. Justesse; convenance; preuve.
yug-a (ζ υ γ ό -ς , lat. jugu-m, angl. yoke, allem. Joch). N. Joug; paire;
nom des quatre âges du monde. yog-a. M. Convenance; union avec l’âme du monde, yogena, instr.
adv. comme il convient. — yog-in, ascète qui pratique l’union mystique avec un dieu identifié a l’âme du monde. — yog-ya, convenant à, utile.
anu. S’adresser k (acc.).
à. à-yuk-ta, employé, âyukta-ka, m. personnage exerçant une charge.
^ upa. Employer quelqu’un, en faire quelque chose. ni. ni-yuk-ta, employé, préposé; m. fonctionnaire.
ni-yog-a. M. Ordre, mission.
JT pra. Employer, accomplir, faire. pra-yoj-ana. N. Motif, but.
TT sam-pra. Exciter. Passif : être uni k, avoir part k. sam-pra-yog-a. M. Union avec (instr.).
vi. Séparer. -
vi-yog-a. M. Séparation.
sam. Unir. N
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— 191 -
sayi-yog-a. M. Union, combinaison, svara-samyoga, (combinaison de notes) accord musical.
* yudh, yodh (cf. ύ σ -μ ίν η ). yudh-ya-ti, -te. Combattre. Fut. act.
yot-sya-ti. yud-dha, n. combat. Désidératif yu-yu-t-s-a-te. yudh. F. Combat, yudhi-sthira (yudh au loc.), v. sthâ. yodh-a. M. Combattant, guerriei·, soldat. yodh-in. Combattant.
â. Combattre (acc.). â-yudh-a. N. Arme. Icusumâyudha, (qui a pour armes des fleui's) m.
l’un des noms du dieu de l’amour. â-yodh-ana. N. Champ de bataille.
F pra . Combattre (acc.). yuvati (cf. yuvan). F. Jeune fille, jeune femme. yuvan (lat. juven-is). M. Jeune .homme. — yauvan-a, n. jeu
nesse.
yuvayos. Forme pronominale, 178.
yuvâm. Id.
^pRT'T yusmân. Id.
yütha (cf. yu 1). Μ . N. Troupeau. yüyam. Forme pronominale, 178.
yoni (cf. yu 1), M. F. Matrice; origine, vihïna-yoni, dont Toiïgine est vile, vil. /
sftfWrî yosit (cf. yuvan). F. Jeune femme; femme." *
yaugapadya, v. pad 1 sous pad. ■ y·'
* T X raies (cf. ά λ [έ ]ξ -ω ). raics-a-ii. Garder, protéger de (abî.), dé
fendre. îï?
-raks-a. Qui protège, pâda-raksa, qui protège les pieds (de l’élé
phant de combat). raks-ana. N. Protection. raks-â. F. Garde, défense. raks-i-tar. Gardien, protecteur.
pari. Garder, protéger, défendre.
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— 212
çikhanda. M. Touffe de poils. — çikhanda-ka, m. id., équi
valent à « queue ».
çikha. F. Toupet; flamme. — panca-cikha, qui a cinq toupets
(coiffure de religieux).ftrf^T çitMla. Lâche, mou. — çithilâya-te, s’amollir, s’affaiblir.
fsffa çibi. M. Nom de peuple. — gaib-ya, m. homme, prince de ce
peuple. 1
çiras(cf.χ ά ρ α , lat. cere-hrum). N. Tête. — a-qiras-ka, sans tête.
ftpSTT çilü. F. Pierre; rocher, svalpagilàya-te, devenir une toute pe
tite pierre. — çail-a, piei’reux; m. montagne.
«HJ çiçu (cf. çva). M. Enfant; petit, (d’un animal). — giçu-tva, n. enfance.
* 1 Π Π Γ gis, v. çâs.
* 2 fir* çïs, ges. çi-na-s-ti. Laisser. Part, passé çis-ta.
çes-a. Μ . N. Reste; na çesam âpnuvanti, «ils n’obtiennent pas de
reste, il n’en reste pas un. » Nom d’un serpent mythique qui
porte la terre, a-çésa, sans reste, entier.
ava. Passif : rester. ava-ges-ci. N. Reste, çïrsâvacesa, (qui a pour reste la tête) qui n’a
plus que la tête.
ud. uc-chis-ta, abandonné, rejeté.
vi. vi-çis-ta. Distingué, noble.
vi-ges-a. M. Différence, particularité, distinction, avantage. Instr.
et abJ. adv. particulièrement, singulièrement, extrêmement.
En composition avec un nom, équivaut a un adjectif : distingué,
extraordinaire, nir-viçesa, qui n’a pas de différence, non dif
férent; qui n’est pas une différence. — vigesa-tas, singulière
ment, extrêmement, principalement, surtout.
* f ^ r gis, v. çâs.
* 1 cl, ce, gay (χ ε Τ -μ α ι, la forme faible gï est partout remplacée
par la forte ce ou gay). çe-te, 3e pl. irrég. çe-rate. Etre couché,
reposer.
çay-ana. N. Lit, couche. — çayan-lya, servant à dormir. çay-yâ. F. Lit, couche.
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— 213 —
sam.
sam-çay-a. M. Doute; danger, na samçayah, « il n’y a pas de doute,
sans aucun doute.» — sarriçay-i-ta, mis en doute, contesté.
* 2 ift çï, v. çyâ. çikara. M. Pluie fine.
’gfVçT çîghra. Rapide. Acc. n. adv. rapidement.
ïfH' çïrsa (cf. ciras). N. Tête.
'ïffat çïla. N. Habitude, caractère.
^ïfàî çukti. F. Coquillage.
eue, çoc. çoc-a-ti. Brûler, briller; s’affliger. Aor. 2 a-çuc-a-t.
çuc-i. Brillant; pur. a-çuci, impur. — çauc:a, n. pureté, purification.
çoJc-a. M. Chagrin.
anu. Pleurer (quelqu’un).
çundâ. F. Rhum. — çaund-a, ivrogne.
* çudh, çodli. çudh-ya-ii, -te. Se purifier, çud-dha, pur, brillant,
correct, çodh-anïya, qui doit être purifié, justifié.
1 çodh-ana. Purifiant.
2 çodh-ana. N. Moyen de purification.
vi. vi-çud-dha, purifié, pur.
vi-çodh-in. Qui nettoie. — vi-çodhi-tva, n. nettoyage.
çm , v. çvan.
* çubh, çobh. çobh-a-te. Briller.
çubh-a. Beau, charmant; heureux, bon. N. Bonheur, bien, a-çubha,
n. mal.
çubh-ra. Brillant, blanc.
çobh-in. Qui brille, qui se distingue dans.* 9U?>9°?> çus-ya-ti. Se dessécher, se flétrir.
çu§-Jca. Sec.A
* 1 ^ çu (cf. κ ύ ρ ο ς , κ ύ ρ ο ς ). Etre puissant, vainqueur.
çû-ra. M. Héros; nom d’homme. — çaur-ya, n. héroïsme.
* 2 ^çw, v. çvâ.
■ atjJ· çüdra. M.Nom des hommes de la quatrième caste (serviteurs).
■ sj*TPsT çrgâla. M. Chacal.
çvno, çrnu, v. cru.
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214 —
çerate, v. çi 1.
çailcya. Damasquiné? Dr. 271, 4. i f W çonci. Rouge. — çon-i-ta, n. sang.
T*JÏÎT*T çmaçâna. N. Cimetièi’e.* TT çyâ, çî. çyâ-yci-ti. Geler, çî-ία , froid, frais; n. le froid; çïta-la,
froid.
çycima. Noir, sombre. Se dit de la peau (c’est un éloge).
5?T«T çyena (cf. ’-κ τ ΐν ο -ς ?). M. Aigle ou faucon.
çram(i), çrûm(i), çrâm. çram-ya-ti. Se fatiguer, être fatigué; pratiquer l’ascétisme, çrân-ta.
çram-a. M. Fatigue, peine, ati-çrama, fatigue extrême. çram-ana. M. Religieux mendiant.W â.
â-çram-ct. Μ . N. Ermitage.
if * . pari, pari-çran-ta, fatigué. pari-çram-a. M. Fatigue.. ,
vi. Se reposer. Passif impersonnel vi-çrâm-ya-te, «l’action de se reposer est faite».
vi-çràm-a. M. Repos.
*f%r çri, çray (κ λ ί-ν ω , lat. in-cli-no, allem. le[h]nen pour hle-nen). çray-a-ti. S’appuyer sur.
â. Avoir recom’s à, reposer sur (ace.)
sam-â. S’appuyer sur, s’en tenir k (ace.). ud. uc-chri-ta, dressé. sam. Se réfugier auprès de.
sayi-çray-a. M. Refuge, séjour.
çrl. F. Prospérité, fortune; nom de la déesse de la fortune, épouse de Visçu; titre honorifique placé devant un nom d’homme ou de livre, ex. : çrî-mahâbhârata, «le vénérable Mahâbhârata». gata-çn-Tca, qui a perdu sa prospérité, sa fortune. — çrî-mant, riche. — çreyams, çrestha, v. à part.
* ^ çru, çro (κ λ ύ -ω , lat. clu-eo, in-clu-tus, angl. loud pour hloud,
allem. laut pour hlaut). çr-no-ti. Ecouter, entendre (gén. de la personne), apprendre (d’un maître). Passif çrü-ya-te. çrit-ta,
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entendu, dont on a entendu parler, connu, célèbre, connu comme étant. . n. action d’entendre; science; a-gruta, ignorant; çruta-vant, qui possède la science, savant, çrav-ya, part. fut. passif, çro-tavya, id.; n. obligation d’entendre. Dé-
sidératif gu-grû-s-a-ti, d’où çu-çrü-s-u, qui désire s’instruire, qui aime l’étude.
çrav-ana. M. Oreille.çru-ti. F. Audition: oreille; science révélée. — çraut-a, conforme
à la science révélée. çro-tar. Qui écoute (gén.). çro-tra. N. Oreille.
çreyams (cf. çri). Comparatif : meilleur, excellent; n. (s. et pl.) salut.
çrestlia (cf. çrî). Supei’latif : le meilleur, excellent, grestha-tama (double superlatif) id.
gronl (cf. κ λ ό ν ις , lat. clîinis). F. Hanche, fesse, sueront, f. qui a de belles hanches, callipyge. glagh, çlâgk-a-te. Louer.
♦ f is* f i t , clés, çlis-ya-ti. Embrasser.
f* vi. Causal : séparer de, priver de (instr.). sam. Embrasser.
ÿarn-çles-a. M. Embrassement.
HÎfaî çlolca (cf. cru). M. (Louange), vers.
çvan, thème très fort çvdn, faible çun. (κ ύ ω ν , cf. lat. canis, allem. Hund). M. Chien.
* çvas(i), çvds (lat. quer-or?). çvasi-ti. Souffler, haleter.
fT â. â-gvas-a-ti. Avoir confiance, être tranquille. ud. Souffler, siffler, haleter. nis. Soupirer.
vi-nis. Soupii'er, haleter.
f* vi. Avoir confiance en. vi-çvâs-a. M. Confiance.
* fT çvà, çü (κ υ -έ ω , lat. in-ci-ens). S’enfler, çû-na, enflé ; çün-ya, vide,vide de, manquant de; çünya-tâ, f. privation de.
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çvâpada, v. pada.
* f ^ çvit, çvet. çvet-a-te. Être blanc. çvet-a. Blanc.
s.v ·
(Chercher par s les racines qui présentent un s initial par suite
d’une modification euphonique.) ,
^ sa, y. sas.
sas (cf. εξ, lat. sex, angl. six, allem. sechs). Six. Nom. (s.) sat.
g. (pl.) san-n-üm. §a pour sas dans panca-sa, nom. pi. paîïca-
sâs, cinq ou six. — sas-ti, soixante. — sas-tha, sixième.
« s.s
1 ^ sa, f. sa. Thème pronominal qui sert h compléter la déclinaisondu pronom ta, 172.
2 ^ sa (lat. sem, sim dans sem-per, sim-plex, ά , à dans ά -λ ο χ ο ς ,ά -π λ ό ο ς ). Forme faible de sam (v. sam), formant plusieurs particules. sa particule copulative (ou exprimant l’unité) en com
position, ex. : sendra, accompagné d’Indra. Le composé peut naturellement se prendre adverbialement à l’accusatif : sa-
smitam, avec un sourire, sârdham, v. ardha. — sa-dâ, toujours. — sa-ha, avec (instr.); saka-deva, v. dm; sahâya, compagnon; sahüya-vant, qui a un (vrai) compagnon ; sah-i-ta, réuni, réunih, accompagné de; pourvu, doué de.
sakhi (cf. lat. socius). M. Ami.
samkata (cf. kata?). Etroit; n. situation difficile, misère.
sac, sâc (lat. sequ-or, ε π -ο μ α ί). sac-a-te. Suivre, atteindre. sac-in. Qui atteint, savya-sâcin (qui atteint même de la main
gauc he) adroit , surnom d ’Arjuna.
Έ Γ 55Τ sajja, v. sanj.
* saiij, saj (cf. lat. seg-nis). Passif sajja-te pour saj-ya-te, être
attaché, sak-ta, attaché h. safig-a. M. Attachement, nih-saûga, désintéressé. — sang-in, attaché
au monde.W â. â-sak-ta, attaché, appliqué à.
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— 217 — '
3JT vy-a.
vy-â-saiig-a. M. Distraction, égarement.
Tf ·α .
pra-sang-a. M. Occasion.
sam. sanri-sajja-te, s’arrêter.
Έ Τ Ζ Τ satâ. F. Tresse.
sad, sâd (lat. sed-eo, ε ζ ο μ α ι, έ δ -ρ α , angl. to sit, allem. sitz-en).
sida-ti pour si-sd-a-ti. S’asseoir. Causal : sâd-aya-ti, abattre,
détruire.
sad-ana. N. Séjour.
sad-as (έ δ -ο ς ). N. Assemblée, réunion. sad-man. N. Demeure, palais.
■ ?P7 apa.
apa-sad-a. M. Rebut (se dit d’un homme).
ava. Succomber, tomber dans le malheur. Causal :
calmer.
m a. â-san-na, voisin, voisin de, prochain. Causal: trou
ver, rencontrer. Le gérondif â-sâd-ya, ayant ren
contré, équivaut souvent à une préposition, par
ex. à cause de, pour.
â-sad-a. Dans dur-âsada, (difficile à rencontrer) inouï.
F pra. pra-san-na, clair, brillant; serein, calme.
pra-sâd-a. M. Clarté, sérénité; faveur, grâce.
vi. Causal : abattre, désespérer.
vi-sâd-a. M. Abattement, désespoir, dégoût.
sam. S’asseoir ensemble.N
sam-sad. F. Assemblée, cour d’un prince.
sadyas (cf. div). Immédiatement.
1<H sanâtana (d’un mot sana, vieux, cf. lat. senex, ε ν η [κ α ί ν έ α ],
franc sini-skalkus d’où sénéchal). Eternel.
if'tT sant, sat, sat-tva, etc. v. as 1.
saptan (lat. septem, ε π τ ά , angl. seven, allem. sieben). Sept;
nom. sapta. — sapta-ti, soixante-dix. sapta-ma, (lat. septimu-s) septième.
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— 218
ifHT sabhâ (cf. allem. Sippe). F. Assemblée, cour d’un prince.
U"*TT5l T sabhâjayci, v. bhâj.
ifTf sam (cf. sa). Préfixe verbal signifiant avec, et particule en com
position (assez rare dans ce second emploi).Έ Π Τ sama (cf. ό μ ό ς , lat. similis, angl. same, allem. zusammen). Sem
blable, égal; égal fi, aussi cher que (instr.); médiocre, ni bon
ni méchant; indifférent. Acc. n. adv. samam avec, en même
temps que (instr.). vi-scma, inégal, difficile; n. situation difficile. — sama-ta, f. similitude.
TJïTT sama (cf. angl. summer, allem. Sommer). F. Année.
Έ Π Τ Τ ’ Ϊ samâna (cf. sama). Egal, pareil, du même âge. — sâmân-ya, commun, ordinaire.
samîc, v. aîlc,
WÎV'T samlpa (cf. sam). Voisin; n. voisinage. Loc. adv. samïpe,
près de.
ijïTfïï samprati, v. prati.
ÇTRÏfi samyaüc, samyac, v. anc.
* iTÇ sar, sàr, sr (cf. ép-μή). sav-a-ti. Courir, couler. sar-it. F. Rivière.
anu. Suivre.
anu-sâr-in. Qui suit.
abhi. S’approcher.
ava.
ava-sar-a. M. Occasion, moment favorable.
upa. S’approcher.
TT pra. Se mettre en mouvement, partir.
pra-sar-a. M. Libre expansion.
f* vi. S’étendre.vi-sâr-in, f. in-î· Qui s’étend, étendu, vaste.
sam. Errer. sam-siïr-a. M. Le monde (où l’on transmigre par opposition fi la
béatitude suprême dans le sein de Brahma), quelquefois sim
plement la vie.
sarala. Honnête.
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219 -
saras (cf. sarT). N. Etang.
sarit, v. sar.
sarÿ, sjÿ. srj-a-ti. Lâcher, lancer, émettre; se dit du créateur,
et équivaut à créer. Part, passé passif srs-ta.SÎÇ-ti. P- Émission, création, nature.
ud. Lancer, vomir, exhaler.
ΊΤ pra. Lancer, lâcher.
f% vi. Id.
sam. Unir.\
sani-sarg-a. M. Contact; commerce avec le monde. sar\isarga-tas,
équivaut à un ablatif.* sarp, srp (lat. serp-o, ε ρ π -ω ). sarp-a-ti. Ramper.
sarp-a. M. Serpent, krsria-sarpa-mt, « comme le serpent noir » (sorte
de serpent très venimeux).
^ upa. S’approcher de (acc.).
sarva (ο δ λ ο -ς , δ λ ο -ς , cf. lat. sollus dans sollennis). Thème pro
nominal. Tout, dans le double sens de lat. omnis et totus. —
sarvar-tas, de toutes parts, de tous côtés. — sarva-tra, partout,
en tout. — sarva-thâ, tout à fait. — sarva-dâ, toujours.
tt faH salila (cf. saras et sar). N. Eau.
savya. Gauche.
* sah, sâh (έ'χ ω , ε -σ χ -ο ν , allem. sieg-en). sah-a-ti, -te. Vaincre; supporter, soutenir. Part, passé passif sodha, infinitif sodhum.
1 - sah-a. Qui supporte, qui triomphe de. Ne pas confondre avec
saha de ses 2.
2 -sah-a. Dans duh-saha, difficile à supporter. — Même observation. sdh-as. N. Force, victoire, sàhas-â, instr. adv. immédiatement, tout
d’un coup. — sâhas-a, n. précipitation, témérité.
ud.ut-sâh-a. M. Résolution.
3T pra. pra-sah-ya, gérondif employé adverbialement :
en employant la violence.
sam. Supporter. saha, v. sa 2. Ne pas confondre avec saha de sah.
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— 220 —
sahakâra. Μ . Nom d’une espèce de manguier très odorant.
scihasra ( sa-hasra, cf. χ ίλ ιο ι, éol. χ έ λ λ ιο ι). M. Mille, millier.
Construit comme adjectif, même précédé d’un nombre qui le
multiplie, Dr. 265, 12.* WT sa, si. s-ya-ti. Le simple est inusité.
WW ava. Cesser.
ava-sàna. N. Fin, terme, extrémité.
WWW adhy-ava. Décider, examiner. ·
WW vy-ava. Se décider, se résoudre a (acc.).
vy-ava-sâ-y-a. M. Détermination, résolution.
vy-ava-sâ-y-in. Résolu.
WTWT sâgara. M. Mer.
* WTWsâdA, sidh. sidh-ya-ti. Réussir, sid-dha, parfait; m. qui a atteint
la perfection, saint, sâdh-ya, pouvant être exécuté; a-sâdhya,
impossible, dont on ne petit venir à bout. Causal : sâdh-aya-ti,
partir (proprement faire ce qu’on a à faire).
sâdh-u, f. stidhv-î. Bon, honnête, vertueux, excellent, capable; m.
homme de bien; n. le bien, l’honnêteté. Acc. n. adv. : bien, a-
sâdlm, n. le mal. sid-dhi. F. Perfection; confection, préparation (des aliments).—
siddhi-mant, qui a atteint la perfection.
WFW sântva. N. (s. et pl.). Bonnes paroles, paroles d’apaisement.
—- sântva-ya-ti, apaiser, calmer. Gérondif irrég. sântv-ya.
Wft pari. Apaiser, calmer.
WTWfï sâmprata, v. prati.
WTW sâya. N. Soir. Acc. adv. sâyam, le soir.*îTT sâra. Μ . N. Partie solide d’un corps; le meilleur, la partie es
sentielle d’une chose; force, antah-sâra, solide a l’intérieur;
sain de cœur.
WTTfW sârathi, v. ratlia.
fihf simha. M. Lion.
fWWüïT sikata (cf. lat. siccus). F. Sable. — sikat-ila., sablonneux.
sic, sec (y/.-μ ς , allem. seih-en et seich-en). si-n-c-a-ti. Verser.
ud. Monter (des liquides), déborder.
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- 221 —
ut-sek-a. M. Orgueil.
sidh, sedh. sedh-a-ti. Pousser, chasser.
"3PT apa. Repousser, écarter.
1 * 5 * sam-ud. sam-ut-sedh-a. M. Hauteur.
* 2 f a v sidh, v. sâdh.
sindhu. F. Nom sanscrit de l'Indus et des pays qu’il baigne
(masc. dans ce second sens); rivière. M. Mer. M. pl. Nom de
peuple (les habitants du Sindhu). — saindhav-a, originaire
du Sindhu; m. homme, prince du Sindhu; saindhava-ka, des
habitants du Sindhu, qui leur est propre.
sida, v. sad.
sümanta. M. Ligne qui partage les cheveux. — svmant-in-î,
f. (qui a les cheveux partagés) femme.
1 ^ sm (cf. ε υ -?). Particule en composition. Bien, très; avec un
substantif, bon, beau. — su-tarâm, très bien.
* 2 su, so (cf. β ε ι?). su-no-ti. Presser, faire couler par le pressu
rage.
so-ma. M. Soma, breuvage sacré; lune; nom d’un dieu représentant
le breuvage sacré et la lune. — saum-ya, m. (au vocatif) mon
cher.
* 3 f su (cf. su). Part, passé passif su-ta, f. a. Fils, fille, dharma-suta,
m. fils de Yama (désigne Yudhisthira).
suka (?) dans utsuka, v. ce mot.
sundara . Beau, sundar- , f. belle, belle femme, loka-sundarï,
connue comme belle dans le monde entier.* Έ Π Τ sup, v. svap. te-
sura. M. Dieu.>*
surabhi. Odoriférant, parfumé.
susthu (cf. sthâ). Bien !
* sw, suv, sav(i) (cf. υ ιό ς , angl. son, alîem. So[h]n). sü-te. Enfanter.
savi-tar. M. Nom d’un dieu; soleil.
sü-ti. F. Enfantement, production. puna?i-süt.i, nouvelle production.■JT pra. Enfanter. .*
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— 222 —
pra-sav-a. M. Enfantement, délivrance; progéniture; fleur.
süJcsma. Petit, étroit.Cs. 7
sücaya. Verbe dénominatif dont la base nominale est incer
taine. sücaya-ti. Annoncer, faire connaître, süc-i-ta , rendu manifeste.
■RW süta. M. Conducteur de char, cocher.CS '
sürya (cf. svar et Σ ε ίρ ιο -ς , lat. sol). M. Soleil.
sena. F. Trait; armée, indra-sena, m. nom du cocher de Yu- dhisthira. bhïma-sena (dont le trait est terrible), m. nom du second des Pândavas. yajna-sena, m. surnom de Drupada, d’où yâjnasen-l, f. patronymique, autre nom de Draupadï, fille de Drupada. — sain-ika, m. soldat; sain -ya, m. id.; n. armée. *
sev. sev-a-te. Habiter, honorer, cultiver, pratiquer. sev-aka. M. Serviteur. sev-â. F. Hommage, service, cour qu’on fait à, quelqu’un.-sev-in. Honorant.
^ 7 υ φ .
upa-sev-â. F. Action d’honorer.fa ni. ni-sev-ci-te. Cultiver, rechercher, visiter, honorer.
slcand (lat. scand-o). shand-a-ti. Sauter.
ÎT pra. Sauter, descendre de.
■ •*7 skandha. M. Epaule.
* skar, skr, v, kar 1 avec upa et sam.
* stan (cf. σ τ έ ν ω , lat. tonat, angl. to thunder, allem. donnern).
stan-a-ti. Tonner. stan-ayitnu. Tonnant; m. tonnerre.
5Çf»T stana. M. Sein de la femme.
stabaka. Μ . N. Touffe, bouquet.
* stambh, stdbh. etabh nà-ti. Etayer. stambh-a. M. Pilier.
fa vi. Causal : arrêter, vi-stambhita.
star (i) r star, s tir, stir (σ τ ό ρ -ν υ -μ ι, lat. ster-no). str-no-ti. Etendre, épandre.
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— 223
Ή pra. Etendre. pra-star-a. M. Pierre.
fa vi. Tendre. Causal : étendre. vi-star-a. M. Extension, développement.
vi-stâr-in, f. -in-ï. S’étendant, vaste.
* stu, stuv, sto. stciu-ti, pl. stuv-anti. Louer.
V pra . Louer, célébrer.
stena. M. Voleur.
^rffaî stoka. Petit. Acc. n. adv. un peu.
strl. F. Femme, femelle (nom. s. s tri), sa-strl-ka, accompagné de femmes.
sthala, n. et sthalï, f. (cf. lat. stlocus, locus, allem. Stelle et sthâ). F. Plateau de montagne; lieu, place.
* t?lT sthâ, sthi ('i-sxYj-gt, ε -σ τ η -ν , lat. sto, angl. to stand, allem. ste-
[h]en). ti-stha-ti, -te (irrég.). Se tenir (debout), être (à un cer
tain endroit) ; être; s’arrêter, rester, attendre; subsister, durer. Parfait ta-sthau. stlii-ta, part, passé; n. action de s’arrêter, de rester.
1 -stha. Qui se tient, qui est dans ou sur. adhvara-stha, qui est dans
le sacrifice, destiné au sacrifice, cf. adhvara-ga. madhycc-stha, (qui se tient au milieu) indifférent, qui ne s’étonne pas. su- stha, qui est à son aise, content, sva-stlia, qui est dans son état naturel, sain, tranquille, hrdi-stha, ( hrdi au loc.) qui est dans le cœur.
2 -stha. Dans go-stha, m. séjour des vaches, puis séjour d’un ani
mal quelconque. sthâna. N. Lieu, place, séjour. Loc. adv. sthâne, k propos, avec
raison, yathâ-sthânam, adv. chacun k sa place. sthâ-y-in, f. in-ï. Qui dure.
sihi-ti. F. Situation, séjour; le fait de rester dans les limites du de
voir. sthityâm sthitah, qui reste dans sa situation, constant. sthi-ra. Ferme, fermement attaché k, patient; n. quelquechose de
durable, yudhi-sthira, (ferme dans le combat, yudhi au loc.) nom du premier des Pàndavas. — sthair-ya, n. qualité de ce qui dure.
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adlii. Se tenir, se placer sur.
adhi-sthâna. N. Ce sur quoi l’on se tient, siège; (au figuré) la per
sonne ou la chose qui sert de soutien.
anu. Exécuter, accomplir; s’occuper de, gouverner. anu-stheya, part. fut. passif; n. (ce qui doit être
exécuté) commission.
anu-sthâna. N. Accomplissement, svânusthâna, n. l’action person
nelle.
ava. Rester.
ava-sthü. F. Situation, état, degré.
W â. Monter sur, se tenir sur ou dans, entrer dans tel
ou tel état (acc.).
â-sthâ. F. Préoccupation, désir.
sam-â. Se tenir.
ud. Se lever; naître, se produire. Part, passé ut-
tlri-ia (pour ut-sthi-ta). Gér. ut-thâ-ya.
ut-tkâna. N. Action de se lever.
sam-ud. Se lever.
'SHTwpa. S’approcher.
ïï pra. Partir, pra-stld-ta, part, passé ; n. départ.
pra-stha. Μ . N. Plateau (de montagne). — Tchândava-prastha, nom
d’une ville fondée par les Pândavas dans la forêt Khândava.
pra-sthâna. N. Départ, le fait de se mettre en marche.
cinu-pra. Partir à la suite.
ïïfcT prciti. Reposer sur.
prati-stha. F. Place, haute dignité.
sam. S’arrêter, sam-sthi-ta, qui est là, qui est sur,
qui est en question.
-sam-stha. Qui se tient dans ou sur.
saip-sthrlna. N. Forme, apparence .
snü (cf. ν ή -χ ο μ α ι , lat. na-to). snâ-tï. Se baigner, se purifier par
des ablutions.
snâmx. N. Action de se baigner, bain. ni. nï-mâ-ta, expérimenté, connaissant.
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— 225 —
WPJ snayu'itî. engl. sinew, allem. Se[h]ne). F. N. Tendon.
*f%f snih, sneh. sneh-a-ti. Etre onctueux, s’attacher; avoir du pen
chant pour, snig-dha, amoureux, aimable.
sneli-a. M. Penchant pour, amour.
* spardh, sprdh. spardh-a-te . Rivaliser.
sparç, sprç. sprç-a-ti, -te. Toucher. Précatif sprç-ya-t. Part,
passé passif sprs-ta. Part. fut. passif sprç-ya.
sparç-a. M. Contact.
-SP1'Ç· Qui touche.
sam. Toucher.
sam-sparç-a. M. Contact.
* sparli, sprh (σ π έ ρ χ -ο μ α ι). sprh-aya-ti. Désirer.
* sphar(i), sphür, sphur (σ π α ίρ ω ). La forme forte est inusitée.
sphur-a-tî. Trembler; papilloter (de l’œil); étinceler.
v i : Trembler; papilloter (de l’œil); étinceler. Gé
rondif vi-sphür-ya.
* WT sphà, sphi (cf. lat. pro-spe-rus). sphâ-ya-te. Engraisser, prospé
rer. sphï-ta, qui est en abondance.
* W î sphut, sphot. sphut-a-ti. Se fendre, éclater, apparaître.
sphut-a. Clair; évident, pari-sphuta, très évident, visible.
* sphür, sphur, v. sphar(i).
sma. Particule qui renforce légèrement, particulièrement après
iti, na, ma. Souvent explétif.
smar, smar, smr (μ έ ρ -μ ε ρ -ο ς , lat. me-mor). smar-a-ti, -te. Se
rappeler, penser à (acc.). smr-ta, h qui l’on pense; qui est déclaré par la tradition être . . ., qui passe pour. Causal :
rappeler; smâr-i-ta, n. action de rappeler,
s mar-a. M. Amour, dieu de l’amour.
smar-ana. N. Pensée, souvenir.
smp-ti. F. Souvenir. — a-smrti, f. impossibilité de se souvenir.
vi. Oublier, vi-smr-ta, qui a oublié et oublié.
vi-smar-ana. N. Oubli.
àbhi-sam. Se souvenir de, penser k.Ιό
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— 226 —
smi, smay (μ ε ι-δ ά , <ρ ιλ ο -μ μ ε ι-δ ή ς , lat. mï-ror, angl. to smile). smay-a-te. Sourire, smi-ta, n. sourire.
may-a . M. Orgueil.
fa m. S’étonner, vi-smi-ta, étonné.vi-smay-a. M. Etonnement, stupeur.
sya, y. sa.
sraj. F. (uom. si ag). Couroune, guirlande.
* ^ sru, sro, srav, srdv (ρ έ , ρ ε ύ -σ , cf. angl. stream, allem. Strom).
srav-a-ti. Couler, s’écouler.
sro-tas. N. Flot, courant.
F f t pari. S’écouler. sruc. F. Grande cuiller employée dans les sacrifices.
srotas, v. sru.
^ sva, f. â (cf. ο ς , lat. suus, allem. sein). Thème pronominal. Son, sa, ses; propre (se dit des trois personnes). Pronom réfléchi en composition, sarva-sva, n. (tout le propre) l’ensemble, le tout. — svâ-min, m. maître. — sv-îya, sien, propre. svad, svad (lat. suad-eo, suavis, ά -ν -δ -ά ν , ή δ -ύ ς , angl. sweet, allem. süss). svad-a-ti, -te. Goûter. Causal : svâd-aya-ti, même sens.
svâd-a. M. Goût.
a. Causal : goûter, jouir de, manger.
* svap (et svapi), svâp, sup ('ύ π -ν ο ς , lat. sop-or, som-nus). svap- a-ti et svapi-ti. Doi’mir. sup-ta, endormi.
svap-na. M. Sommeil.
F pra. pra-sup-ta, endormi. svayam (cf. sva). Indéclinable. Soi-même, moi-même, etc., lui-même, eux-mêmes. De soi-même, par soi-même.
svar, svar (cf. α ΰ ρ -ιγ ξ , lat. su-sur-rus). svar-a-ti. Résonner.
svar-a. M. Son, note musicale.
* 2 ^ < svar (v. sürya). svar-a-ti. Briller.
svar. Indéclinable. Lumière, dans le composé svar-ga, v. gam; ciel. svarga, y. gam. svarna pour su-varna, v. varna.
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— 227 —
*<ïfaT svasti, v. as 1,
^TfTT svâti et svâtï. F. Nom d’un signe du zodiaque lunaire,
çrrfïpr svamin, v. sva.
svid. Avec âho : ou bien. svlya, v. sua.
svaira, v. îr.
f h.
f ha (γ ε ). Particule affirmative; souvent explétif,
îfa hamsa (cf. χ ή ν , lat. anser, angl. goose, allem. Gans). M. Fla
mant. hanisa-vat-î, nom d’une épouse de Duhsanta. hamho. Hé!
han, ghan, glm, ha et gha. han-ti, 2e s. ham-si, 3e pl. ghn-anti.
Frapper, tuer, détruire. Parf. act. ja-ghdn-a, moy. et passif
ja-ghn-e. Passif han-ya-te. ha-ta, tué, abattu, perdu; quelque
fois équivalent a maudit.
-ghn-a. Qui tue, abat, krta-ghna, (qui détruit ce qui a été fait, qui
oublie le bienfait) ingrat.
-han-a. Dans ku-hana, (difficile a tuer) m. nom d’bomme.
han-tar. Qui frappe, tue, nuit à (gén.).
W â. Frapper, tuer.
W[ vy-â. Frapper, fouler.
w r sam-â. Frapper, effleurer. Gérondif sam-â-ha-tya.
ud. ud-dha-ta, élevé, enorgueilli.
upa. upa-ha-ta, atteint de, affecté de, gâté par; em
pêché, contesté, contredit,
fa ni. Frapper, abattre, tuer. Gérondif ni-ha-tya.
Ttfa prati. Arrêter, retenir, écarter; empêcher, affaiblir.
pratihatam ammigalam, « le malheur est écarté»
(formule pour écarter un mauvais présage),
fa vi. Empêcher, arrêter, détruire.
vi-ghn-a. M. Obstacle.
ifïT sam. Réunir. sam-gha. M. Multitude.
15*
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228
* fT har, hâr, hr, hr. har-a-ti, -te. Prendre; enlever, supprimer; porter. Parf. ja-hâr-a, ja-hr-ur. Passif hr-iya-te. Désidératif ji-
hîr-s-a-ti, vouloir enlever.
1 har-a. Qui enlève, ravit, ou qui a enlevé, prâgra-hara, (qui prendpour lui le meilleur) le premier, le meilleur.
2 har-a. Destructeur; m. autre nom du dieu Çiva. har-ana. N. Action de prendre; enlèvement. har-tar. Qui enlève; voleur.
-hâr-ί . Portant, ravissant, mano-harin, (ravissant le cœur) charmant.
"31ÏÏ apa. Prendre, enlever, ravir (au propre et au figuré).
ahhi. Causal : apporter, produire, tad-antaram abhyahàrayat, «il produisit un intervalle entre eux, il les sépara».
abhi-har-tar. Ravisseur.
ô. Prendre. Avec punar, reprendre. à-hdr-a. M. (Ce qu’on prend) nourriture.
TT vy-â. Prononcer, dire, parler. pra-vy-d. Id. ud. Sauver. sam-ud. Prendre.V
ΪΓ pra. Frapper, attaquer, pva-h ara-n t, combattant, guerrier.
pra-hâr-a. M. Coup. pra-hdr-in. Qui frappe; m. guerrier, combattant.
îTfïï prati et pratî . Retenir. pratï-hâr-a, f. î. Grardien, gardienne de la porte.
vi. Se divertir.
sam-pra-vi. Passer à travers, parcourir. upa-sam. Au moy. : retirer, refuser. prati-sam. Retenir.
hari. Bai; m. lion; autre nom du dieu Visnu.
harina, f. i (cf. hari). Bai; m. et f. gazelle. harmya. N. Palais.
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229 —
* hars, hrs (lat. horr-eo pour hors-eo). hars-a-ti. (Eprouver une
horripilation de joie) se réjouir.
hars-a. M. Joie.
TT pra. pra-hrs-fa. Gai, joyeux.* kas, hâs. has-a-ti, -te. Rire.
hàs-a. M. Rire.
pari et pan. Se moquer.
Parï-hàs-a. M. Raillerie, le fait de se moquer de. r
TT pra. Eclater de rire.
f T vi. Rire.
hasta. M. Main; trompe de l’éléphant. — hast-in (qui a une trompe) m. éléphant.
1 ITT hâ. Inteijection, v. dhik. Répété : malheur!
* 2 ha, ht, hi (cf. χη-ρος). ja-hâ-ti. Abandonner, négliger, hî-na,
privé de (instr.); hlna-tva, n. le fait d’être privé de. Géron
dif hi-tvâ.
vi. vi-hi-na, privé de (abl.); vil.
pra-vi. Abandonner, négliger. hâra. M. Collier de perles (descendant entre les seins).
1 fo'. Particule affirmative : certes; (souvent) car. Quelquefois
explétif. Après un interrogatif ou un impératif, donc. Ren
force aussi la négation na. tathâ hi, de même, par exemple,
c’est ainsi que.
* 2 f% hi, ha, hay. hi-no-ti, hi-nu-te. Mettre en mouvement. Au moy.
s’élancer.
hay-a. M. Cheval.
he-tu. M. Cause, moyen, condition. Abl. adv. hetos, h cause de.
* 3 hi, v. dhà.
* f i * kims (sorte de désidératif de han). hims-a-ti. Faire du tort à
(acc.). hirris-i-ta, h, qui on a fait du tort. De la fausse racine
his, M-na-s-ti, faire du tort à.
hinis-â. F. Action de causer du dommage ; dommage causé, a-himsâ,
f. le fait de ne causer de dommage à personne.
hirris-ra. Qui fait du mal, cruel.
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— 230 —
hima (cf. χ ώ ν , χ ε ιμ ώ ν , lat. hiems). M. Froid. N. Neige, hima-
giri, v. giri sous gar 4. —- hima-vant, (neigeux) m. autre nom
de l’Himalaya (v. Zï); haimcivat-a, f. ï, de l’Himâlaya.
hiranya (cf. χ ρ υ σ ό ς? angl. gold, allem. Gold). N. Or. his, fausse racine, v. hims (et cf. han).
* ftT hîr, v. har.
* W 7m, fio, hav (χ έ ω , χ ϊύ -σ ω , lat. fu-ndo, allem. giessen). jw-ho-ti.
Verser (l’offrande), sacrifier, arroser d’offrandes. Passif hü-
ya-te. hu-ta, part, passé passif; n. offrande, hav-ya, part. fut.
passif; n. offrande.
hav-is. N. Offrande.
ho-ma. M. Offrande.
* ^ hü, hav(î). hav-a-te. Appeler.
W ci. Appeler, défier.
â-hav-a. M. Combat.
1F*T Mira. Ab!
hrd. N. Cœur, su-hrd (qui a le cœur bien disposé) m. ami;
sauhrcl-a, n. amitié, affection.
hrdaya (cf. hrd). N. Cœur; intelligence, sa-hrdaya, sage.
% he. O (avec un vocatif).
f£*Hx hemcm (cf. hiranya). N. Or.
%ïT haima (cf. heman). D ’or, doré.
hrasva! Court, petit.
f i lin. F. Honte, pudeur. — hn-mant, f. mata, éprouvant un sen
timent de honte, timide, modeste.
* Mal. hval-a-ti. Aller de travers.
fW vi.
vi-hval-a. Troublé, qui n’est pas maître de soi.
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— 230 —
■ flffl· hma (cf. χ ιώ ν , χ ε ιμ ώ ν , lat. hiems). M. Froid. N. Neige, hima- giri, v. giri sous gar 4. — hima-vant, (neigeux) m. autre nom de l’Himalaya (v. Zï); haimavat-a, f. i, de l’Himâlaya. hiranya (cf. χ ρ υ σ ό ς? angl. gold, allem. Gold). N. Or.
* f s « his, fausse racine, v. hims (et cf. han). hir, v. har.
* jr hu, ho, hav (χ έ ω , χ ε ύ -σ ο ), lat. fu-ndo, allem. giessen). ju -h o-ti.
Verser (l’offrande), sacrifier, arroser d’offrandes. Passif hü- ya-te. hu-ta, part, passé passif; n. offrande. hav-ya, part. fut. passif; n. offrande.
hav-is. N. Offrande. ho-ma. M. Offrande.
* hü, hciv(î). hav-a-te. Appeler.
m a. Appeler, défier. -hav-a. M. Combat.
SjîT hüm. Ah!
hrd. N. Cœur, su-hrd (qui a le cœur bien disposé) m. ami; sauhfd-a, n. amitié, affection.
hrdaya (cf. hrd). N. Cœur; intelligence, sa-hrdaya, sage.% he. O (avec un vocatif).
Ü heman (cf. hiranya). N. Or.
haima (cf. heman). D ’or, doré.
3?^ hrasval Court, petit.
ift hrï. F. Honte, pudeur. — hn-mant, f. rnat-i, éprouvant un sentiment de honte, timide, modeste.
* hval. hval-a-ti. Aller de travers.v i .
vi-hval-a. Troublé, qui n’est pas maître de soi.
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P R I N C I P E S D E G R A M M A I R E .
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P B I N C I P E S D E G r B A M M A IB E .
CHAPITRE PREMIER.
A l p h a b e t e t é c r i t u r e .
1. — La langue sanscrite a 9 voyelles simples, 4 diphthongues,
33 consonnes proprement dites, 2 autres sons d’une nature parti
culière, en tout 48 sons représentés par autant de signes K L ’alphabet sanscrit comprend donc deux fois autant de signes
que l’alphabet grec ou latin. Cette différence est due, en partie à
l’existence dans la langue sanscrite de sons inconnus au grec et au.
latin, en partie à la perfection d’un alphabet qui exprime par des
signes particuliers toutes les nuances de la prononciation.
L ’ordre de cet alphabet est en outre parfaitement méthodique.
Il commence par les voyelles et finit parles consonnes.
Voyelles.
2 . 5 voye l le s b r èv es que nous t r ansc r ivon s , dans l ’o rd ré de
l’alphabet :
a, i, u 2, j’V?·
1. Sans compter les voyelles et semi-voyelles nasales. Voir 4.
2. Prononcez ou.
3. On prononce approximativement cette voyelle et la suivante comme les consonnes r, l, en faisant suivre ces consonnes d’un i très bref.
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— 234 —
4 voyelles longues désignées chacune dans l’écriture indienne par un signe différent de celui qui désigne la brève correspondante :
a, ?, ü, f.
Dans l’ordre alphabétique, chaque longue suit immédiatement la brève correspondante.
4 diphthongues formées de a ou a comme premier élément, de i ouït comme second élément:
Les deux diphthongues formées de a bref ont fondu les deux élé
ments en un son unique (comme ai et au en français dans aimer et aurore). Les deux autres, formées de â long, ont gardé les deux éléments distincts, mais en abrégeant la prononciation de Yâ. En voici les transcriptions :
e = a -|- i o — a -f- u
a i1 = à -|- i au 2 = â -j- u.
L’ordre alphabétique est e, ai, o, au. Les diphthongues viennent immédiatement après les voyelles.
3. — Il ne sera pas inutile aux commençants de connaître les rapports étymologiques les plus ordinaires des voyelles sanscrites avec les voyelles grecques.
A Γ ε et a l’o correspond a , ex. : φ έρ ο ν τ ι (forme dorienne de φ έ- ρ ο υ σ ι) = bharanti, a l’o souvent aussi â, ex. : φ ό ρ ο ς , « tribut » — bhâ-
ras, «fardeau». L’â correspond en outre a 5, rh ω . A l’ab ref orga- ^ligue correspond souvent i ou %, ex. : voc. π ά τ ε ρ = p itar, pre
mières personnes dti pluriel en ν α μ ε ν comme κ ίρ ν α μ ε ν et on nlmas comme badhnïmas, « nous lions ».
A l’t et à Γ υ correspondent régulièrement i et u. Les voyelles r, l, sont représentées en grec par p et λ précédés ou suivis d’un a inorganique3, ex. : εό ρ α κ ο ν (aoriste sans e de δ έρ κ ο μ α ι, comme έπ τ ό μ η ν de π έ τ ο μ α ι) = adrçam4; π λ α τ ύ ς = prtkus.
La diphthongue e correspond a ε ι et ot, quelquefois à «t, ex.: ε ϊμ ι = emi, olca pour Fotoa = veda, φ έ ρ ε τ α ι = bharate. La diph-
1. Prononcez ai.
2. Prononcez aou.
3. Sur un autre a inorganique, correspondant à un a également inorganique du sanscrit, voir 86 et 89.
4. l ro s. supposée par la 3e pl. védique adrçrm.
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— 235
thongue o correspond ordinairement à ευ , ex. : χ ε ύ θ ε τ α ; = bodhate. Les diphthongues ai et au sont purement sanscrites.
4. — Les voyelles sanscrites peuvent devenir animâsika, c’est- à-dire «nasales». Elles sont alors marquées d’un signe particulier
qui sera indiqué plus loin. La même nasalisation, exprimée par le même signe, peut affecter les semi-voyelles 1et particulièrement le l. Nous n’aurons à nous occuper que de celle-là.
5. — L ’accentuation n’est pas marquée dans les textes sanscrits de l’époque dite classique, la seule à laquelle nous ayons emprunté des textes pour la Chrestomathie.
Nous négligerons donc l’accentuation, excepté dans les cas où elle paraît intimement liée à des phénomènes moi'phologiques importants, et le seul accent dont nous aurons à tenir compte pour cet objet est l’accent aigu ou «élevé» (en sanscrit udatta) corres
pondant en général à l’accent aigu du grec.
Consonnes.
6. — Les .muettes sont divisées en cinq ordres, dont trois sont communs au sanscrit et au grec, les gutturales, les dentales et les labiales, et deux autres sont dans un rapport plus ou moins étroit2, les palatales avec les gutturales, le6 cérébrales3avec les dentales. A chacun de ces ordres de muettes est ajoutée la nasale corres
pondante, l’alphabet sanscrit désignant par un signe particulier toutes les nuances de prononciation des consonnes nasales. On ob
tient ainsi le tableau suivant :
Gutturales h
Muettes kh g gh
Nasales
Palatales ·* c ch j f i n
Cérébrales5 t th d dh n
1. Voir ci-après, 6.
2. Ces rapports seront précisés dans le chapitre de l’euphonie.
3. Ce mot absurde a passé dans l ’usage. Nous l ’emploierons sans chercher à le justifier.
4. Prononcez tek pour c, d j pour j , gn (dans digne) pour ft.
5. Prononcez comme les dentales, mais en relevant la langue vers le haut ' du palais. Les cérébrales sont à peu près les dentales anglaises.
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— 236 —
Muettes Nasales
Dentales t th d dh n
Labiales p ph b bh m
Cet ordre est l’ordre alphabétique, les palatales succédant aux
gutturales, etc. Il répond aux situations respectives des organes en commençant par le plus intérieur, pour finir par le plus extérieur.
Comme on le voit, chaque ordre comprend 4 lettres outre la nasale. Les deux premières sont sourdes, c’est-a-dire sans résonnance de la glotte, les deux suivantes sont sonores, c’est-b-dire accompagnées d’une résonnance de la glotte.1 II y a une aspirée sourde et une aspirée sonore dont la prononciation est semblable à celle
de la lettre non aspirée correspondante suivie d’une aspiration2. Les deux sourdes, la non-aspirée et l’aspirée, correspondent généralement à une sourde (forte) non aspirée du grec, ex. : σ τ α τ ό ς = s tin
tas. La sonore non aspirée correspond généralement à la douce, et la sonore aspirée b Y aspirée, plus exactement b la spirante du grec, ex. : oloa pour Ρ ό ιδ α = veda, έθυ =· madhu.
Après les muettes, accompagnées de leurs nasales, viennent les semi-voyelles. La voyelle a, seule, n’a pas de semi-voyelle correspondante. Il y a donc 4 semi-voyelles, rangées dans l’orore suivant:
y, r, l, v.
Ensuite viennent trois sifflantes, correspondant aux trois ordres des palatales, des cérébrales et des dentales3:
ç, s, s.
' La dernière consonne est une aspiration que nous transcrivons :
h.
1. La même qui s’entend dans la prononciation de toutes les voyelles. Pour bien comprendre cette différence, prononcez successivement Γ β sourd ou dur du français et Γ β sonore ou doux (— s).
2. Donc, aucune ressemblance entre la prononciation du Jch par exemple et celle du ch allemand ou du / grec moderne. Évitez particulièrement de prononcer ph comme f : prononcez plutôt p tout simplement.
3. La prononciation de s est celle de l’a dur, c’est-à-dire sourd du français, et celle de s est chuintante ( = ch français). Quant au ç, il est aussi chuin
tant; c’est à tort qu’on le prononce souvent comme un s. Pour les lettres correspondantes en grec et en latin, voir l’euphonie.
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— 237 -
Sons spéciaux.
7. — Entre les voyelles et les diphthongues, l’alphabet comprend
encore deux signes particuliers, celui du visarga, représentant une
aspiration très faible, et celui de Yanusvâra, représentant une résonnance nasale. Nous les transcrivons :
li, ni.
8. — Il importe pour l’application des règles d’euphonie de con- .
naître la distinction des sourdes et des sonores.
Sont sourdes, par définition, les deux premières lettres de chaque
ordre de muettes, et de plus les trois sifflantes. Le visarga li est
également sourd.Sont sonores toutes les autres lettres (c’est-a-dire les voyelles,
Yanusvâra m, les deux dernières lettres de chaque ordre de muettes,
les nasales, les semi-voyelles et l'aspiration h).
r
Ecriture.
9 . — L es t ex t e s s ansc r i ts nous on t é té conse r vés dans un a ssez
grand nombre d’écritures différentes, quoique de même origine.
La seule employée dans les textes publiés en Europe est celle qu’on appelle devanâgarl.
Principes.
10. — Les deux principes essentiels de cette écriture (comme
de toutes les écritures indiennes) consistent :
1° A écrire la phrase comme un seul mot.
2° A découper cette phrase (sans tenir compte du commence
ment et de la fin des mots) en autant de tranches qu’il y a de
voyelles, en s’arrêtant toujours à h* voyelle qui forme, ou l’élément
unique, ou le dernier élément de chaque tranche. Seuls, le visarga
et l’anusL'âra\ sont rattachés h la voyelle qui les précède et font
partie de la même tranche que cette voyelle.
Ainsi la première stance de la Chrestomathie pourrait se trans
crire ainsi :
kântâre vanadurgesu kfcchrâsv âpatsu sarphhranie
udyatem ca çastresu nâsti sattvavatâyi ihayam.
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— 238
Dans cette transcription même tous les mots ne seraient pas sé
parés. Dans la seconde ligne, nâst i est une contraction pour na asti Mais en dehors de ces cas de contraction de voyelles qui peuvent réunir deux mots, même dans la transcription, (comme κ α κ εΐν ο ς pour κ α ι εκ ε ίνο ς en grec,) il en est beaucoup d’autres où l’écriture indienne confond nécessairement deux ou plusieurs mots. En principe, elle devrait confondre tous ceux d’une même phrase, ou, quand il s’agit de vers, d'une même demi-stance, en partageant la phrase ou la demi-stance en tranches d’après les principes posés plus haut.
k â - n t â - r e -v a - n a - d u - rg e - § V r k r -c c h r ô - s v c i -p a - t s u - s a r i i- b h r a - m e
u-dya-te-su-ca-ça-stre-su-nâ-sti-sa-ttva-va-tâni-bha-ya-m.
Mais, pour simplifier la lecture, les éditeurs européens ont intro
duit l’usage de. laisser un blanc après tout mot qui se termine par une voyelle non contractée avec une voyelle initiale, et suivie ou non du visarga ou de Y a n u s v â r a , c’est-à-dire en somme toutes les fois que la fin de la tranche coïncide avec la fin d’un mot:
kântâre vanadurgesu krcchrâsvâpatsu sambhrame udyatesu ca çastresu nâst i sal lvavatâm bhayam.
Cette nouvelle transcription, dont les blancs correspondent exacte
ment à ceux de l’écriture indienne dans la Chrestomathie, ne diffère de la première qu’en un poifit : elle réunit à la première ligne les mots krcchrâsv2 et âpatsu , les consonnes finales du premier mot sv devant faire partie de la même tranche que la voyelle initiale à du second. Partout ailleurs la fin des tranches coïncide avec la fin des mots 3.
Mais souvent le nombre des mots distincts qui se trouvent réunis dans l’écriture indienne est plus considérable. Ainsi la stance 11 de la Chrestomathie,
rmtahsarair akuti lair niçchidraih suparïksi taiJj , m ant r ibh i r dhârya t e râ j yam sustambha i r iva m and i ram.123
1. Voir l ’euphonie des voyelles, 29.
2. krcchrâsv est d’ailleurs une modification euphonique de krc.clirâsu, v. 30.
3. Pour nâsti, voir plus haut.
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— 239 —
devient dans l’écriture indienne :
antahsmnirakutilairmçchidrailj, supariksitaih
mantribhirdhàryate ràjyam sustambhairiva mandiram.
11. — Il faut bien se garder de confondre les mots distincts
réunis, soit par suite de contraction de voyelles (nâsti), soit en vertu
des principes de l’écriture indienne (krcchrâsvâpatsu), avec les composés qui doivent être aussi dissous, pour l’intelligence du texte, en leurs éléments constituants. Ainsi la série de signes qui correspond k antahsârairakutilamiiçchidraili ne représente que trois mots distincts antahsârair, akutilair, niçchidraih, bien que ces mots, en tant que composés, doivent être coupés à leur tour de la façon
suivante : antah-sârair, a-kutilair, niç-chidrâih.
Signes.
12. — Chaque tranche est représentée par un signe simple oupar un signe complexe, appelé groupe. ·
13. — Le signe est simple quand la tranche se compose uniquement d’une voyelle, ou d’une consonne suivie de a bref.
Tranches composées uniquement d’une voyelle :
a W â \ i ù
r 1 T[ e TC. ai o au.
Tranches composées uniquement d’une consonne suivie de a :
'i· fia
( Ό na'1
W lia
•Γ na
ma
1. Les voyelles r, l ne forment ' pas une tranche à elles soûles, non plus quele viseéri/.a e t Varvusvâra. ^ ______ ^
2. La tranche âf ne se rencontre pas en réalité. Mais il était utile de donner
ici la forme du û.
ka *§ kha x ga gha
W ca ëf cha m ja 1T jha
ï ta 'S fha da ¥ d^a
rî ta ’ST tlia da TJ dha
ïï pa TÇ plia ^ ba bha
M ya X ra -'fT la W va .
’SÎ ça ^ sa
1 ha
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— 2 4 0 —
Ces signes ne sont en réalité que les signes des différentes consonnes. L ’a y est sous-entendu1. Mais il l’est toujours, sauf indication contraire (voir plus bas, 16).
14. — Le signe est complexe quand la tranche comprend deux
ou plusieurs consonnes, ou même une seule consonne avec une
voyelle autre que a.
Tranches composées de deux ou plusieurs consonnes suivies de a.
Les signes *1 et % par exemple, placés à la suite l’un de l’autre, <4^, feraient deux tranches, kha-ya. Pour écrire khya il faut combiner les deux signes de façon à, montrer qu’ils ne composent qu’une
seule tranche, avec une seule voyelle. Pour cela on procède de la
façon suivante.
Un grand nombre de signes comprennent un trait vertical à
droite. Ceux-la se combinent d’ordinaire avec le signe qui doit les
suivre en perdant leur trait vertical. Ex. :
*4 kha : khya.
*1 ga : gda, gdha, gbha, gya, gla.
^ ca : ^ ccha, ÏT cma, cya.
5T ja : jja , jjha, W jya , W jva.
na : nta, W ntha, nda, W nya, ^ nva.
rT ta : W tka, FT ttha, r*T tpa, W tma, W tya, W tva, êFT tsa. . .
tha:m thya.
M dha:^R dhma, W dhya, ^ dhva.
«T na : «tT nta, ·® ntha, nda, **ï ndha, nma, ·*! nya,
•3Γ nva, nsa. *
^ pa :W pma, ^ pya, ^ psa.
^ ha : bja, bda, bdha, ^1 bya.
bha : MT bhya.
ma : mpa, mba, mbha, mya.
^ y a yya, yva.
!.. L’raest la voyelle qui sert à prononcer les consonnes dans la récitation de
l’alphabet. Ainsi le nom de la lettre k est Ica. Seule, la lettre v a un nom particulier : repha.
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— 241 —
la : ή Η Ika, W Ipa, Ima, lya.
H va : vya.
If ça : SR çya.
? sa : ’HT ska, W sna, "T spa, "T sma, 9f sya, ^ sva.’Rsa .· W ska, slclia, T sta, Vg stha, Ψ spa, W spha, W sma,
sya, ^ sva.
Quelques-uns des mêmes signes, dans certaines combinaisons, et la plupart des signes qui n’ont pas de trait vertical à droite, prennent au dessous d’eux le signe qui doit les suivre. Le premier signe subit quelquefois de légères modifications. On remarquera
celles du k, du t, et surtout du ç. Le second signe perd son trait horizontal supérieur', s’il en a un.
ka : Tü kka, HT kta, ^ kna, HT Ma, 3T kva.
*ï ga : gna.
na : ^ iika, ^ iikha, ψ figa, If ùgha, iiiia.
H” ca : W cca.
T na : Wüca, ^ iïja.
ta ' % ika, J tta.
da : dga, | | (Ma.
<T ta : vT tta, ÂR tna.
^ d a : sf dga, \ dda, 1T ddha., 1" dna, ^ dhha, Tf dva.
dha : y dhna.
•Tη α : Ή nna.
ïï pa : Ή pta , ^ pna, ^ pla.
ma r^ m n a , ^ mla.
la : W lia.
ça : ^ çca, Ή gna, Ή çla, Ή çva.
H sa : "g sta, ’S stha.
^ sa : W sna.
Wlia .* hna, jT lina, Ida, ^ Jiva.16
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242 —
Les combinaisons de m ou de y , comme second élément d’un
groupe, avec différentes consonnes comme premier élément, doivent
être signalées k part :
W ka et ür fia : W kma, kya, ^ rima, ùya.
IL ta, ~S tha, 'S d et to dh : tya, 51 thya, ^ dya, ST dhya.
^ da .*?T dma, T dya.
^ pha : phya.
^ h a : hma, ψ hya.
Le r prend deux formes très différentes, selon qu’il est le pre
mier ou le dernier élément d’un groupe:
T ra initial : rka, ^ rga, etc.T ra final : kra, ^ gra, ^ jra , tra, dra, ï l dhra, ^ nra,
TT pra, W ira, bhra, Ή mra, Wvra, T gra, ^ sra, j[ lira.
Le double n s’exprime par un n barré:
UT na nna.
Les groupes ks et jn s’expriment par de véritables lettres doubles :
vT ksa, 'W jna.
Les groupes de trois et même quatre consonnes se forment d'après les mêmes principes. La dernière consonne est ordinairement
l’une des semi-voyelles y, r, v.
Wt ktya, ^T ksya, 32T grya, iikhya, ’fïf ûgya, W ttya, rï?T tmya,
■ 3T trya , (ÇT tsya, U ddya, W ddhya, W dhhya, 3Γ dry a, nîf ntya,
■*S2T ndhya, 'ÇT ptya, 5T çcya, ^T stya, ^T sthya, RT smya.,
ktra, ^ ùgra, ^ cchra, t? ttra, 1%dgra, |C ddra, v? ntra, ^
ndra, * T ndhra, *TT mpra, ‘'W skra, ^ stra, ·*5 spra, ^ stra.
p ï ktra, cchva, ttva, ^ ddva, ÿï ddhva, Ç stva:
Ajoutez:
W ksma, ^ fiksa, ^ fiksva, tsna.
Tranches composées d’une ou plusieurs consonnes, et d’une
voyelle autre que a. -
Les voyelles, sous des formes très différentes de celles qu’elles
affectent lorsqu’elles composent une tranche h elles seules, s’écri-
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— 243
vent h droite, k gauche, au dessus ou au dessous du signe, simple
ou complexe, représentant la consonne ou les consonnes du groupe.
fTT tâ, fïï ti, ti, rî tu, ta, W tr, r| tr, ^ k\ ’, % te, % tai,
rft to, tau.
Il faut remarquer :
La place qu’occupent les voyelles u, ü après r; r après k et h :
^ ru, rü, lî ou ^ kr, i | hr.
Les modifications légères de d et h devant les voyelles u, ü, et
de d devant r :
^ du, ^ dû, \ dr, "Whu, Ί χ Ί ΰ .
La forme de ç devant u, ü, r (cf. les groupes plus haut) :
■’ü Çu, "Ί Çû, ^ çr.
Enfin la place du r initial d’un groupe par rapport aux voyelles
ï, a, ai, o, au, finales du même groupe :
«ff rti, ^ rte, rtaî, rto, rtau.
Autre observation : quand la voyelle r est précédée de la con
sonne r, on emploie le signe de la voyelle isolée, en le surmontant
du signe de r initial :
% rr.
15. — Uanusvâra et le visarga, qui occupent toujours la der
nière place d’une tranche, s’expriment, le premier par un point
au-dessus, le second par deux points k droite du groupe :
^ Jcam, kah. .
16. — Quant une consonne forme une tranche k elle seule, ce
qui ne peut arriver en principe qu’k la fin d’une phrase ou d’une
demi-stance, on la marque d’un signe appelévirâma
pour montrer
que la tranche ne contient pas la voyelle a :
3R k. \ 'N
On peut aussi employer le virâma pour simplifier un groupe^
fiksva.
17. — La nasalisation d’une lettre, voyelle ou semi-voyelle, se
marque par un point dans un petit croissant, placé au-dessus du
r ' ; . .
1. La voyelle l ne se rencontre qu’après un k.
16*
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— 244
groupe contenant la voyelle nasalisée ou de celui qui précède la
semi-voyelle nasalisée :
ta plus un l nasalisé ou anunâsika.
18. — Un a élidé dans les conditions qui seront déterminées plus loin (34) se remplace par une apostrophe :
i = ’.
19. — Le seul signe de ponctuation en prose est I. Dans les
stances, I marque la fin de la demi-stance, et II la fin de la stance
entière. Les stances sont ordinairement numérotées, et leur chiffre
est placé entre deux II.
20. — Pour indiquer qu’on supprime un ou plusieurs groupes
avant ou après ceux qu’on écrit, par exemple pour indiquer qu’un mot est le second ou le premier terme d’un composé, on emploie
le signe suivant : °^Jcf -çruta, ou WcT° çruta-.
21. — Voici les chiffres de l’écriture indienne :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
22. — Exercice de lecture sur les préfixes qui peuvent se joindre
aux différentes formes verbales et nominales.I. Préfixes commençant par une consonne et terminés par une
voyelle.
ni, WVT para (π α ρ ά ), WfV pari (trepi), JT pra ( ρ ο ), Jlf({ prati
(π ρ ο ς , π ρ ο τ ί et π ο τ ί), fW vi.
II. Préfixes commençant par une consonne et terminés par une
consonne. ,
nis, sam ou TT satji (62).
III. Préfixes commençant par une voyelle et terminés par une
consonne.
WWT antar (lat. inter), Wif ud (angl. out).
IV. Préfixes commençant par une voyelle et terminés par une
voyelle.
WfW ati (ët i) ,' W fa adhi, WR anu, WW apa (άπό), W fïï api (επί),
Wlf*î abhi (άμ<ρί), WW ava, WT â, WW upa (ΰπό).
Combinaisons des séries II et Ι avec la série IV.
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— 245 —
Ή Ή Π Τ sam-ati, sam-adhi', sam-anu, sam-abhi,
sam-ava, *t+fl sam-â, sam-upa, "·*|«η ^ cmtar-ava, 3
nd-ava, ud-â.
Combinaisons des séries Π et III avec les séries I et II.
sam-vi, sarri-ni, sam-nis, ti 4X.T sam-para,
sam pari, sam-pra, sam-prati, antar-vi,ud-vi.
C H A P I T R E I I .
E u p h o n i e e t o r t h o g r a p h e .
23. — Le principe de l’écriture sanscrite, consistant à écrire la
phrase sans tenir compte du commencement et de la fin des mots,
ert dépit des atténuations qui y ont été apportées, rend la lecture
difficile aux commençants. Leur tâche est encore compliquée par
le principe de Y orthographe sanscrite.
Ce principe consiste a reproduire fidèlement dans l’écriture
toutes les nuances de la prononciation des lettres dans le mot, et
des mots dans la phrase.
La première condition est déjà remplie par un alphabet qui corn-.
prend juste autant de signes qu’il y a de sons dans la langue.
La seconde l’est par un système d’orthographe qui observe
toutes les déformations des mots au contact les uns des autres.
C’est ainsi qu’en grec, par exemple, la préposition επ ί perd son t
final devant un mot commençant par une voyelle, ε π ’ ε ρ γ φ , et
change son π en 9 devant un esprit rude, έ ’ ΐχ π ω . Mais ces modi
fications de l’orthographe, peu nombreuses et peu importantes en
grec, sont à la fois très importantes et très nombreuses en sanscrit.
Elles composent ce que nous appellerons l’euphonie extérieure.
24. — Aux règles de l’euphonie extérieure s’ajoutent celles de
l'euphonie intérieure, ou de la phonétique, c'est-à-dire celles qui per
mettent de reconnaître et d’isoler les éléments constitutifs du mot,
racine, suffixes, désinence, plus ou moins déformés au contact les
uns des autres. C’est ainsi qu’en grec, par exemple, on ne peut com-
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246 —
prendre le rapport des formes ε χ ω , ε ίχ ο ν , ε ξ ω , εσ χ ο ν , sans connaître
les lois : 1° de la substitution de l’esprit rude au σ initial (έ 'ξ ω pour
σ ε ξ ω ) ; 2° de la substitution de l’esprit doux à l’esprit rude quand
la syllabe suivante commence par ime aspirée (ε χ ω pour ε χ ω pour
σ ε χ ω ); 3° de la chute de σ entre deux voyelles et de la contraction
de ε ε en et (ε ίχ ο ν pour έ ε χ ο ν pour έ σ ε χ ο ν ) ·. Mais ici l’avantage ap
partient au sanscrit. Les lois phonétiques suivant lesquelles les
mots se sont déformés intérieurement sont beaucoup plus compli
quées en grec et en latin. Il est vrai que très peu de grammaires
classiques en tiennent compte. Mais elles sont alors réduites a multi
plier les exceptions apparentes dans la conjugaison et même dans
la déclinaison, et h négliger complètement la formation des thèmes
nominaux. Au c on trame la grammaire sanscrite la plus élémentaire
peut et doit pousser l’analyse des formes régulières jusqu’à leurs
derniers éléments. Pour cela, il faut qu’elle commence par une
étude des lois phonétiques. Mais cette complication apparente du
début2 est une simplification pour la suite.
25. — Dans l’intérêt de la brièveté, nous confondrons les lois de
l’euphonie intérieure et de l’euphonie extérieure, sauf à signaler,
quand il y aura lieu, celles de ces lois qui ne sont applicables qu’à l’une ou à l’autre.
26. — Les règles de l’euphonie extérieure sont toutes applicables
aux différents termes des mots composés. L ’euphonie intérieure doit
s’entendre uniquement du mot simple.
27. — Même à l’intérieur du mot simple, il est des éléments qui
sont soumis en principe à toutes les règles de l’euphonie extérieure :
ce sont les désinences de déclinaison -IMs (instr. pl.), -hliyas (dat.
et abl. pl.), -bhyâm (instr. dat. et abl. duel) et -su (loc. pl,), dans leur union avec les thèmes nominaux.
V O Y E L L E S .
28. — En principe l’hiatus est évité : il ne subsiste que lorsqu’il
est produit par l’application d’une autre règle d’euphonie.
1. L e rapport de έ σ ε χ ο ν à Ισ χ ο ν est une question, non de phonétique, mais
de morphologie (v. 86),
2. H est entend u d’ailleurs que n os lec teu rs n ’em brassero nt pas d ’abord
touteB ces lois à la fois, et qu ’ils suivro nt dans le ur étude l’ordre indiqué
po u r l ’ex plication des Sentences morales de la Chrestomathie.
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29. — Deux voyelles simples de même nature, brèves ou lon
gues, se contractent en la longue de même nature : & â = â;
ï -j- ï — l, etc.
On se rappellera en particulier, pour les cas très fréquents où on aura à résoudre un â long en un a final d’un mot et un a initial
d’un mot suivant, que tous les deux peuvent être, soit brefs, soit
longs.
30. — L ’une quelconque des voyelles auxquelles correspondent
des semi-voyelles, qu’elle soit brève ou longue, (ï, u, r, le cas ne se
présentera pas pour f, ni pour ]), devant une voyelle de nature dif
férente ou une diphthongue, se change en la semi-voyelle corres
pondante (y, v, r). Cependant, dans l’euphonie intérieure, il arrive aussi que l, ü se décomposent en iy, uv, et que ï, ü, i, u dévelop
pent après eux la semi-voyelle correspondante, ly, üv, iy, uv.
31. — La cinquième voyelle simple, a, placée devant une voyelle
différente, s’abrège d’abord si elle est longue, puis
1° change en r : S -|- r = ar;
2®forme avec i et u, brefs ou longs, les diphthongues e, o ;
â -f- ï = e; a + ë = o; (quelquefois, dans l’euphonie intérieure, un
y se développe entre â et i) ;3° forme avec les diphthongues e, ai, la diphthongue ai, avec
les diphthongues o, au, la diphthongue au.
32. — Les diphthongues, placées devant une voyelle quelconque,
se décomposent; leur premier élément s’isole et le second se change
en semi-voyelle :
e -j- « — aya; ai -j- a — â ya;
o —(— a — ava; au-\- a ~ âva.
Cependant, dans l’euphonie intérieure, il arrive aussi que la diph
thongue e développe après elle un y. Pour l’euphonie extérieure,
voir 34.
Exercices sur l’euphonie des voyelles.
33. Les nominatifs singuliers -ayali et -àyah (pour
-ayas, âyas, v. 49) des thèmes masculins -aya, -aya (employés en
composition), tirés de la racine i «aller»; emi, Ie pers. sing.
prés. ind. = εψ .ι, imah (pour imas, v. 49), I e pers. pl. = ΐμ ε ν ,
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— 248 —
tirées de la même racine; ces différentes formes combinées avec les préfixes dont la liste a été donnée (22). Le thème -ay-a, en regard de e-mi, offre un exemple de la décomposition de e en ay.
-ayah ou -âyah. apâyah, avâyah, iWTRT) sam-
avâyah, upâyah, 1Τ Τ Φ prâyah, Tf TRT T! abhî-prâyah.
-ayah ou -âyah. âyah.
imah. ^rfl*11 atïmah, Μ Ι γ Π ^< upàtlmah, Sf«rl«S.MIcffar; ant.ar-
upâtïmah, >ÇÎTrrft*T· sam-atïmah, adkïmah, Χ Γ Η 4ΐϊΠ prâdhlmali,
apïmah, Ψ ίΐ·*Τ : abliïmah, sam-abhimah, niviah,
f+i«ftïT abhi-mmak, upa-nïmah, parïmah,
anu-parïmah, abhi-parïmah, Vfh^X\W· prati-parïmah,
vi-parîmah, Φ Π τ ίφ Γ ^Τ Π prati-vi-parïmali, sam-
parïmah, ïïrfVïr pratïmali, ïTîfrfYïT· sam-pratïmah, vïmah, ’SÎ -
anu-vimah, abhi-vimah.
imah. anùd-imali.
-ayah. aty-ayah, «ίΙ Γ ’ vy-aty-ayah,, =Φ 4Ι<Γ vy-apâyah,
Τ Τ 3Γ Φ Γ Φ praty - avâyah, =e|=r I4T vy-avâyah, abhy-ud-ayah,
5Γ Κ Π Γ Γ Φ abhy-upâyali, vfal' . pary - ayah, vi-pary - ayali,
ΪΤ Π Τ : praty-ayah, ίΤ Κ ίΦ sam-praty-ayah, vy-ayali.
-âyah. adhy-âyah, Γ Γ Φ ny-âyali, MÎ 1 1 par y-âyah.
emi. rWTSrf T abhy- a ly-emi, vy-aty-emi, Φ ϊΡ Σ Τ ί*Τ praty-
adhy-emi, sam - adhy - emi, abhy-ud-emi,
praty-ud-emi, ny-emi, abhi-ny-emi, ^St f ïT upa-ny-
emi.
-ayali. anv-ayali, sam-anv-ayah, anv-
avdyah.
emi. anp-aty-emi, anv-emi, ^T^fïT sam-anv- emi.
imah. "3PW apemah, cy-apemah, '!?Î%*T: avemali,
anv-avemali, abhy - avemali, sam - abhy - avemali,
3Φ Γ %*Γ upâvemah, pary - avemali, Φ ?ί%3Τ ! praty - avemali,
vy-avemali, anu-vy-avemali, sam-avemak,
^t^r: upemah, adhy-upemah, fV TfTr: abhy-upemah,
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249 —
« f w : sam-abhy-upemali, Χ Γ τ ^π : praty-upemah, W^W'.sam-vpemah,
VW.premah, anu-premah, apa-premali, Ψ ί^ π π :
abhi-premah, '~4Μ Τ Γ Τ upia -premah, TfTTTï-n pari-pr emah, f TïTffî vi-
premah, sam-premah.
imali. TJTT: emali, aty-emah, anv-emah, abhy-
emali, sam-abhy-emali, ud-emah, anüd-emcdi,
abhy-ud-emah, ny-emah, pary-emah,
anu-pary-emah, ’ Γ ίΐΡ ϊ Ν τ : abhi-pary-emah, Τ Γ % praty-emali, ^f*ï-
Wrtf’fl! abhi-praty-emali, *rîm: sam-emah, f3ï r%?T: abhi-sam-emah,
Γ ϊΤ ϊΓ ϊ up a-sam-emah, ïï^ît: paremah, anu-paremali, abhi-paremah, <*{î upa-paremah, HÎdMTiT· prati-
paremah, ίΗ Τ Γ . vi-paremah.
emi. apod-emi, w r ^ f iT upod-emi, JÎli ^ 1% prod-emi.
imali. upod-emah, abhy-upod-emah.
imah. sam-opemah.
/ emi. apaimi, vy-apaimi, avaimi,
anv-avaimi, abhy-avaimi, sam-abhy-avaimi, ^ T -upavaimi, pary-avaimi, Urtjq f+i praty-avaimi,
vy - avaimi, anu-vy- avaimi, sam-avaimi,
upaimi, adhy-upaimi, abhy-upaimi,
sam-abhy-upaimi, sam-opaimi, TTr^fîT praty-upaimi,
w q f ï T sam-upaimi, pra im i, anu-praimi, •^wfrr
apa-praimi, abhi-praimi, upa-praimi, ïïfrufïT pari-
praimi, vi-praimi, sam-praimi.
emi. w . aimi, STWfïT aty-aimi, anv-aimi, ·3Ι«Ιί*1 abhy-
aimi, sam-abhy -aimi, ud-aimi, anûd-aimi,
abhy-ud-aimi, upod-aimi, w i r ^ f iT abhy-upod-
aimi, ny-aimi, pary-aim i, anu-pary-aimi,
abhi-pary-aimi, JT fTT praty-aimi, ablii-praty-
aimi, ^rtfïT sam-aimi, abhi-sam-aimi, ;31TO%f*Tupa-sam-
aimi, W * par aimi, anu -paraimi, ^rf*n?KfïT abhi-pa-
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250 —
raimi, upa-paraimi, ïïffPTT'fa' prati-paraimi, vi-
paraimi.
34 — Dans l’euphonie extérieure, la diphthongue ai, devant
une Voyelle quelconque, perd son dernier élément et se réduit à à :
l’hiatus subsiste. Ex. : 'Sl'ffî va iti pour % ra i et iti. La diphthongue e, et la diphthongue o quand elle est une première modification de as (48), perdent aussi leur dernier élément et se réduisent toutes deux à a : l’hiatus subsiste également. Toutefois, si la voyelle qui suit est A, les diphthongues e et o subsistent, et c’est air contraire Va suivant qui disparaît : il est remplacé par l’apostrophe. Ex. : SÎÏÏ çruto 'pi, pour çruto (çrutas) et api; yfb çrute
'pi pour çrute et api; çruta iti, pour çruto (çrutas) ou çrute et iti '.
C o n s o n n e s .
Consonnes en général.
35. — Un mot ne peut avoir plusieurs consonnes finales (l’anws- vâra, μ , est compté comme consonne); la première subsiste seule
(et m devient n, v. 149). Ainsi le thème ^TV*rT bodkant « sachant» fait au nominatif singulier mascuhn sans désinence «TtVfïT bodhan.
H arrive pom’tant qu’un mot dans la phrase se termine par deux consonnes. Mais c’est par application d’autres règles d’euphonie (64 et 65).
Muettes en général.
36. — Les modifications euphoniques des muettes se produisent
principalement devant une autre muette, devant une sifflante, et à la fin d’un mot ou d’une phrase (ou demi-stance).37. — Il y a des muettes qui ne peuvent subsister devant une
autre muette, ni devant une sifflante, ni k la fin d’un mot. Ce sont :1° Les palatales. Elles seront l’objet d’une étude spéciale (70 et
suiv.).2° Les aspirées de tous les ordres. Elles perdent leur aspiration.
Pour les exemples, voir 40. Voir en outre 39 et 41.1
1. Comme le montre cet exemple, le nominatif et le locatif singulier d’une même déclinaison (154) se confondent dans une pareille combinaison.
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251
38. — Reste à considérer les muettes suivantes, soit primitives,
soit provenant d'une première modification euphonique.
sou rde s Λ sonores
k cj
t d
t d
p b
Les sourdes se changent en la sonore correspondante devant
une muette sonore. Les sonores se changent en la sourde corres
pondante devant une muette sourde ou une sifflante, et à la fin
d’une phrase ou d’une demi-stance.39. — Si la sonore était primitivement aspirée, l’aspiration qu’elle
perd reparaît dans certains cas sur la lettre initiale de la racine,
ou d’un redoublement.
40. — Exemples :
Sourde non aspirée. sijüd bhüyas, pour TTîT syât, 3e s.
opt. act. as «être» et bhüyas «de nouveau».
Sourde aspirée, perdant en outre son aspiration. ma-
dhumad dure, pour *1^*1 madhumat, nom. s. (sans désinence) du
thème madhumaih, «meurtrier de Madhu», suivi de dure
« loin ».
Sonore non aspirée. «ÇtW chettum, infinitif formé de ched,
forme forte de chid, «fendre», avec le suffixe tum (st. 5).
Sonore aspirée, perdant en outre son aspiration ou la reportant
sur la lettre initiale de la racine, ou d’un redoublement :
bliotsyate, 3e s. fut. moy. formée de bodh, forme forte de hudh,
«s’éveiller, savoir», du suffixe sya et de la désinence te; fVrÇlfrT
dhitsati, 3e s. prés. act. du désidératif de VT dhâ «poser», (pour
di-dhsati).
41. — Exception. — Devant un suffixe ou une désinence com
mençant par t ou th, une aspirée sonore, finale d’une racine, au lieu
de se changer en sourde, détermine au contraire le changement du
t ou th en la sonore d ou dh, et son aspiration se reporte sur le d
ou se confond avec celle du dh, c’est-h-dire en somme que le t et
le th sont égalementremplacés par dh. Exemples : W !- kruddha (st. 7),
*PKT lubdha (ibid.), ^ vrddha (st. 33 et 68), yuddha (st. 80),
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252 —
thèmes de participes passés (pris ou non substantivement), formés
avec le suffixe ta. des racines Jcrudh « s’irriter », lubh « dé-' n / S I \
sirer», vrdh, forme faible de vardh «s’accroître», yudh
« combattre ».42. — Extension de la réglé. — A la fin d’un mot, le changement
de la sourde en sonore a lieu, non seulement devant une muette
sonore, mais devant une sonore quelconque autre qu’une nasale
(v. 43), c’est-à-dire aussi devant les semi-voyelles, devant l’aspira
tion h, et devant les voyelles. Ex. syâd iti, pour syât et iti
« ainsi ».
43. — Devant une nasale, toute muette finale d’un mot, qu’elle
soit sourde ou sonore, se change en la nasale de son propre ordre. Ex. : upasarpen na, pour upasarpet, 3e s. opt. act.
de sarp «ramper», avec le préfixe upa, suivi de la négation na.
44. -— Le même phénomène se produit à l’intérieur d’un mot,
mais il n’a lieu régulièrement que pour un d final d’une racine de
vant le suffixe na. Ex; : bhinna «fendu», de bhid « fendre ».
S et R.
45. — Les sons s et r s’échangent de telle sorte que r peut passer
pour la sourde de s, et s pour la sonore de r, (cf. les phénomènes
dits de rhotacisme en latin, arbos et arbor, arboris; pulvis, pulve-
ris, etc.).
46. — En principe donc, s final se change en r devantles sonores.
I l y a exception dans deux cas, très fréquents d’ail leurs, ceux où
le s est précédé de a ou de â.
47. Quand il est précédé de â, il tombe purement et simplement, et si la sonore qui a déterminé sa chute est une voyelle, l’hiatus
subsiste.
48. — Quand il est précédé de a, ce qui est le cas le plus fré
quent de tous, as se change en o, et si fa sonore qui a déterminé
ce changement est une voyelle, il y a application des règles don
nées à l’euphonie des voyelles (34).
49. :— Devant les sourdes mêmes, le sanscrit ayant trois sif
flantes, toutes les trois sourdes, et correspondant aux ordres des
palatales, des cérébrales et des dentales, le s ne reste dental que
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— 253 —
si la sourde est une muette dentale (t, tli); il devient ç si c’est une
muette palatale (c, ch), et s si c’est une muette cérébrale (t, th). Il ne subsiste même pas devant les autres sourdes, c’est-à-dire devant
les gutturales (le, kh), les labiales (p, pli) et les sifflantes elles- mêmes (ç, s, s), non plus qu’a la fin d’une phrase ou d’une démi- stance. Dans tous ces cas, il se change en visarga, li. Toutefois, devant les sifflantes, le visarga n’est qu’une variante (généralement adoptée d’ailleurs) pour une sifflante identique k la sifflante
suivante, et, dans les dictionnaires, les mots (composés) qui renferment un visarga devant une sifflante sont classés comme s’ils
avaient au lieu du visarga la sifflante en question. Par exemple :
nih-çaùka « qui est sans crainte » doit être cherché1comme s’il était écrit : niç-çahka. Devant la désinence su du locatif pluriel (v. 27), l’orthographe varie entre h et s.
50. — Exercices sur l’euphonie de s final. — Cas en s de la déclinaison des thèmes çruta (154) et çrutâ (150), combinés avec les
particules suivantes :
api «aussi», it i «ainsi», iva «comme», eva
«même», WW khalu «certes», W ca «et», H tu «mais», «T na
«ne pas», H nu «donc», WH TJ punar «de nouveau», TT vâ «ou»,% vai «certes», Wf s ma «certes», f? hi « car».
WHW çrutas tu, WHW çrutaç ca, WH: WW çrutah khalu, wrfr H
çruto na, W H T Î W çruta iti, Wrft r f u çruto ’pi.
W H T W çrutâs tu, W H T W çrutâç ca, W H T : H H T J çrutâh punar, W H T
WifW çruta api.
çrutaïs tu, W H W çrutaiç ca, W çrutaih sma,
çrutair vâ, çrutair iva.
çrutebhyas tu, çrutebhyaç ca, W H W : I çmtebhyah.
WTfaHt % çrutebhyo vai, WWW çrutebhya eva, WHWt Sfïï çmte-
bhyo ’pi. ,
WHWtW çrutayos tu, W.HWTW çrutayoç ca, WHWt: W W çrutayoh
khalu, çrutayor hi, W H W T t r t H çrutayor iti.
1. Ce tte observation est d’ailleurs à peu près sans in térê t po ur no tre lexique,les composés y étant rangés sous leur dernier terme.
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— 254 —
35Π Γ Γ Τ Τ Τ Γ çrutâyâs tu, ·Τ γ Π Τ Τ Τ çrutâyâç ca, cîT^TTt TTÇ çru-
tâyâJi.punar, THTTT T çrutâyâ na, ^jHITT TT çrutâyâ iva.
çrutâbhis tu, TrTrfTTî çrutâbhiç ca, · Τ ϊϊΤ ίΤ TT çrutâ-
bMh sma, Τ Η Τ Τ ίΤ ^ çrutâbldr nu, Τ Τ ΐ ί Τ <Τ çrutâbhir eva.
Τ Τ Γ Γ Τ Τ çrutâbhyas tu, TrTWT çrutâbhyaç ca, 'Τ Τ Γ Ρ Τ I çmtâ-
bliyali. TrTPïfT TT çrutâbhyo va, TfTRT T[fTT çrutâbhya iti, TTTPTt
ifT çrutâbhyo ‘pi.
51. — Le r se change en s, ou subit les mêmes changements que
s lui-même, devant les sourdes et à la fin d’une phrase ou d’une
demi-stance.
52. — Devant une sonore, r ne subit aucun changement, à moins que cette sonore ne soit un autre r. Alors le premier r tombe, et
la voyelle qui le précède, si elle était brève, s’allonge.
53. — Les paêmes phénomènes se produisent pour le s changé
en r devant d Ex. rit-rasa «qui est sans suc, sans saveur»,
de fTT nis, Employé comme particule privative, et TT rasa.
54. — Exercices sur Veuphonie de r final.
La particule punar combinée avec d’autres particules. Τ Τ Τ Γ
punas tu, TTT punaçca, T T punaJikhalu, TT T T punah punaJi,
TT TT punah sma, T T I punaïi. T«T f punar vai, TTfTT punar iva,
TTTfr punar api.
55. — Une voyelle suivie de r, à l’intérieur d’un mot simple,
s’allonge ou paraît s’allonger quand r est lui-même suivi d’une autre
consonne (v. st. 218). Dans la plupart des cas, c’est en réalité une
longue primitive qui subsiste devant r suivi d’une autre consonne,
tandis qu’elle s’abrégerait devant r suivi d’une voyelle (v. 93).
56. — Les règles précédentes, sauf la dernière, ne s’appliquaient
qu’à l’euphonie extérieure1. En voici une, également très impor
tante, qui n’est applicable en principe qu’à l’euphonie intérieure.
57. — Un s se change en s, à l’intérieur d’un mot simple, après
toute voyelle autre que a ou à, et après les consonnes Je et r, à
moins qu’il ne soit final du mot, ou suivi de r. Ex. : f®l%fT bibhesi
(st. 42) 2e s. prés. act. de la racine bhl redoublée, forme forte blie,
avec la désinence fT si.
1. L a règle 51 ne s’app lique mêm e pas à l 'adjon ction de la dêsinenee casuelle -wf(contre 27).
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La règle s’applique également au cas où la voyelle précédente '
est suivie d’un anusvâra' ou d’un visarga : hamrrisi, nom. ace.
pl., et havihsu, loc. pl. de havis (neutre) «offrande»12.
Elle est étendue à certains composés , surtout aux composés de
deux termes dont le premier est un préfixe ou une particule. Ex. :
ms-phala «qui ne produit pas de fruit», tlième composé de
mis, particule privative, et de phala « fruit ».
58. — Un s placé entre deux muettes dentales, t ou th, disparaît
dans certains cas (v. st. 222).
Nasales en général et anusvâra.
59. — A l’intérieur d’un mot, la nasale placée devant une muette
doit être du même ordre que cette muette, et devant les sifflantes
et l’aspiration h il n’y a pas d’autre nasale possible que Y anusvâra.
Les nasales dentale et labiale, n et m, subissent donc, s’il y a lieu,
les modifications nécessaires pour l’application de cette règle. Ex. :
hhunjmas, Ie pl. prés. act. et ijijj bhmikte, 3e s. prés. moy.
(st. 24), en regard de bhunajmi, Ie s. prés. act. de bhuj,
«jouir». — gantum, infinitif de *1*1 gara, « aller» ; çrânta
(st. 2 et 7), ^T«ïï dânta (st. 29), thèmes de participes passés passifs
ou neutres formés avec le suffixe ta de çrâm, dâm, formes
faibles (93) des racines çram «se fatiguer», dam, «dompter».
60. — La nasale dentale n s’assimile même a une muette précé
dente, mais seulement quand cette muette est une palatale. Ex. :
râjnas (st. 33), gén. s. du thème râjan «roi».
61. — Enfin la nasale dentale n, toujours a l’intérieur d’un mot
simple, se change en la nasale cérébrale n, quand elle est précédée,
dans le même mot, des voyelles r, f, de la semi-voyelle correspondante r, ou de la sifflante cérébrale s. Mais il faut pour cela qu’elle
soit immédiatement suivie d’une voyelle ou d’une des lettres m, y,
v, et qu’il n ’y ait entre elle et la lettre qui exerce'sur elle son in
fluence aucune palatale, cérébrale ou dentale (muette, nasale ou
sifflante), ni un l. Ex. : çrâvinï, féminin du thème 3Η Ϊ Γ *Τ
1. Excepté dans la racine anomale him s, et dans le thème faible puin s de
pumams.
2. Peur le changement de s en visarga devant le désinence su, voir 27 et 49.
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256 -
* çrâvin «qui écoute», de la racine cru «entendre», forme très forte
çrâv (et voir st. 13—16). Quand deux n se suivent iinmédiatëment
dans ces conditions, ils se changent tous les deux en n.
La règle est étendue à certains composés, surtout aux composés
de deux termes dont le premier est un préfixe ou une particule.
Ex. : pra-naya « affection » (st. 10), thème formé du préfixe
pra et du thème *1 1 naya, de la racine ni, « conduire », forme forte
ne, nay.
62. — A la fin d’un mot, la nasale labiale m se change en anu-
svâra devant toutes les consonnes (v. les exemples st. 1 et sui
vantes).
Toutefois, devant les muettes et les nasales, Yanusvâra n’est
qu’une variante (généralement adoptée d’ailleurs) pour la nasale
de l’ordre de la consonne suivante, et, dans les dictionnaires, les
mots (composés) qui renferment un anusvâra devant une muette
ou une nasale, sont classés comme s’ils avaient, au lieu de Yanu
svâra, la nasale en question. Par exemple : sam-hhrama doit
être cherché1comme s’il était écrit sam-hhrama.
63. — La nasale dentale n, placée à la fin d’un mot, appelle des
insertions de lettres, se redouble ou se modifie dans les conditions suivantes.
64. — Devant une muette sourde de l’un des trois ordres aux
quels correspondent les trois sifflantes (palatales, c, ch, cérébrales,
t, th, dentales, t, th), le n final se fait suivre d’une sifflante de l’ordre
de la consonne suivante, et lui-même se change en anusvâra. E x. :
^Tïït T çrutütris tu pour pTT*T çnUân et tu. — çrutâmç ca
pour çrutân et ca.
65. — Devant une voyelle, n 2final se redouble s’il est hii-même précédé d’une voyelle brève. Ex. : Wfôfis'f tasminn iva pour tas-
min et iva.
66 . — Devant l et devant les palatales autres que c, ch (voir
ci-dessus 64), la sifflante ç comprise, n final subit des modifica
tions analogues h celles des muettes dentales (voir ci-après 68
et 69).
1. Voir plus haut, p. 253, note 1.•2. Il en est de même des nasales A , n : mais le cas est beaucoup plus rare.
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— 258 -
généralement qu’une modification de s, est traitée dans la plupart
des combinaisons de la même manière que certaines palatales, et,
comme elles, est remplacée dans quelques-unes de ces combinai
sons par une gutturale.71. — Les gutturales indo-européennes primitives d’où viennent
les gutturales, les palatales et le h sanscrits, sont de deux sortes.
Les deux séries de sons se sont confondues dans la série unique
des gutturales sanscrites k g, gli, dans la palatale j '1 et dans l’as
piration h. Elles sont au contraire restées distinctes dans la muette
palatale c 123 opposée à la sifflante ç, et dans certaines combinaisons
phonétiques où la diversité des traitements du j et du h révèle une
diversité d’origine.72. — Devant les voyelles, les semi-voyelles et les nasales, k
l’intérieur d’un mot, le changement des muettes palatales et de h en
gutturales4 n’est pas assujetti à des lois simples. Citons ïft'ti çoka
«chagrin», de çoc} forme forte de çuc «s’affliger»; bha-
gna «brisé», (st. 49) de *T5T Ihaj, forme faible de bhaiïj; me-
gha «nuage», de meh, forme forte de mih « arroser».
73. — Devant le s des formations verbales ou des désinences
personnelles, tous les sons en question se changent régulièrement en un k (après lequel s devient s, v. 57). Ex. : veksyati et
roksyati, 3e s. fut. act. de veç, roh, formes fortes
de viç «entrer», ruh «monter».
74. — Le c se change en gutturale, non seulement dans le cas
précédent, mais toutes les fois qu’il termine le mot, ou qu’il est
suivi dans le même mot d’une lettre autre qu’une voyelle, une semi-
voyelle1ou une nasale. Ex. : samyak (st. 70), acc. n. pris
adverbialement de samyac, forme faible de samyaüc «com
plet».— mK%vaktar «parleur» (st.13), TrJTvaktra «bouche» (st.43),
31iî ukta « dit » (st. 59), vakti «il dit» (st. 19), des deux
formes, forte *rer vac, et faible uc, de la racine signifiant
«parler».
1. L’aspirée kh est hors de cause, cf. 6.
2. L’aspirée jh est presque inusitée.
3. L’aspirée ch est dans le même cas que kh. Voir seulement plus bas, 83.
4. Plus exactement, la conservation du son guttural primitif dans les racines dont la forme normale présente la palatale ou le h.
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75. — Au contraire, ç se change : 1° en s devant t, th qui deviennent eux-mêmes t, th (67); 2° en muette cérébrale devant le dh
des désinences personnelles (qui devient dh, v. 67), a la fin d’un
mot et devant les désinences casuelles dont l’adjonction se fait d'après les règles de l’euphonie extérieure (bhis, bhyas, bhyâm, su,
v. 27). Ex. : msta, participe passé de fT5*! viç «entrer». —vit, vidbhis, nom. s. etinstr. pl. def^T viç «peuple».
76. — Cependant, pour les deux derniers cas, il y a des exceptions. Par exemple, diç «point cardinal» fait au nom. s.
l’intr. pl. digbhis, au loc. pl. f^ T diksu, c’est-à-direqu’il suit l’analogie des mots terminés en c.
77. — Pai-mi les racines terminées en jf, il en est qui sont traitées comme les racines en c, c’est-à-dire qui changent leurj en gut- \ turale à la fin des mots et devant toute lettre autre qu’une voyelle, une semi-voyelle ou une nasale. Ex. bhuJcta (st. 16), participe passé passif, *J^ïT bhuktvâ (st. 76), gérondif de bhuj «jouir . de . . . ». '
78. — T)’autres sont traitées comme les racines en ç, c’est-à-direqu’elles changent leur j en s devant t, th, et en muette cérébrale
devant le dh des désinences verbales, à la fin des mots et devant
les désinences casuelles déjà énumérées. Ex. : srsta, participe:passé passif de W5Î srj, forme faible de sarj « émettre, créer » ;<11 râd, nom. s. de râj «roi».
79. — Même diversité dans le traitement des racines terminéesen h. Les unes sont traitées dans tous les cas1comme si elles étaient en gh, en sorte que par exemple, devant les suffixes et désinences commençant par t, th, elles déterminent le changement de ces
lettres en sonores et transmettent leur aspiration au t ou la confondent avec celle du th (41). Ex. : dagdhum (st. 45), infinitif de dah «brûler», formé avec le suffixe tum.
80. — Les autres subissent le traitement cérébral des racines en ç, et de celles des racines en j qui en suivent l’analogie, avec cette particularité qu’à leur suite, les suffixes commençant par i ou th, — après avoir changé leur sourde en sonore, et aspiré le t
d’après l’analogie des racines terminées par une aspirée, — après avoir aussi changé cette dentale en cérébrale sous l’influence du
1. Autres que ceux qui ont fait l’objet du paragraphe 72.17*
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— 260
traitement cérébral du h, — déterminent la chute de l’élément final de la racine, ordinairement avec allongement ou diphthongaison de la voyelle précédente, si elle était brève. Ex. : rüdha, par
ticipe passé formé de la racine ruh «monter» et du suffixe ta; TÎ<é*T vodhum, infinitif formé de la racine vah « charrier », avec
NA N * ’ V '
le suffixe tum. La combinaison est la même avec le dh des désinences verbales. Ex. lidhve, 2e pl. prés. moy. de lih
«lécher», avec la désinence dhve.
80 iis. — L’aspiration, quand elle ne passe pas à la lettre initiale du suffixe·, est quelquefois reportée sur la lettre initiale de la racine (cf. 39). Ex. : ^Wf<T dhaJcsyati, 3®s. futur actif de dah.
81. — Enfin la sifflante cérébrale s suit dans tous les cas l’analogiedu ç, c’est-à-dire qu’elle subsiste naturellement devant t, th qu’elle change en t, th, qu’elle se change elle-même en le devant le s des formations verbales et des désinences personnelles, et en muette cérébrale devant le dh des désinences personnelles, qui devient dh (67), à la fin des mots et devant les désinences casuelles énumérées plus haut. Ex. : dvelcsi, 2e s. prés. act. et dviddhve, 2e pl. prés,moy., tirées des formes, forte dves, et faible dvis, de la ra
cine signifiant «haïr», avec les désinences si, dhve; dvit, nom.
s. de flrç dvis «ennemi», etc.82. — Quand la sifflante s est précédée d’un h, les combinaisons
phonétiques sont les mêmes, mais le k tombe. Ainsi avec la désinence de la 3e s. prés. moy. te, caks «dire» fait ^T% caste.
Autres 'phénomènes.
83. — Un ch placé après une voyelle brève se double phr un c non aspiré. Y . st. 90.
84. — On a vu (68) le changement de ç en ch après une dentale changée elle-même en palatale.
85. — Le h est sujet à un changement qui n’est pas sans analogie avec celui-là. Placé au commencement d’un mot, après une muette quelconque, il se change en une aspirée de l’ordre de cette muette. V. st. 77 et 78.
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— 261 -
CHAPITRE HL
R a c i n e s e t s u f f i x e s .
86 . L ’analyse étymologique des mots indo-européens (suscep
tibles d’une telle analyse) aboutit aux éléments suivants : racines,
suffixes, désinences.
En grec, par exemple, quand on retranche la désinence casuelle
ou personnelle des formes λ ε ίμ μ α τ ο ς , λ ο ιπ ό ς , -λ ίπ ο ς (dans le composé
α ιγ ίλ ιπ ο ς ), λ ε ίπ ο ν τ ο ς , λ ε ίπ ο μ ε ν , ε λ ε ιψ α , ε λ ιπ ο ν , λ ε λ ο ίπ α σ ι, — τ ό ν , τ ο ΐο ν , on at
teint directement la racine dans -λ ιπ -ο ς , τ ό -ν , et, en négligeant cer
tains faits sur lesquels nous reviendrons plus tard, redoublement,
addition de l’augment avant la première lettre ou d'un a après la
dernière, dans έ -λ ε ι π -σ -α et dans λ ε -λ ο ί π -α σ ι . Mais dans λ ε ί μ -μ α τ -ο ς
(pour λ ε ιπ -μ α τ -ο ς ), λ ο ιπ -ό -ς , λ ε ίπ -ο -μ ε ν , ε -λ ι π -ο -ν , — τ ο -ϊο -ν , entre la
désinence et la racine on trouve un autre élément, μ α τ , o, to; dans
λ ε ί π -0-ν τ -ο ς , on en trouve deux, o et ν τ ; dans d’autres mots, on en
trouverait davantage. Ces éléments sont appelés suffixes. La forme,
avec ou sans suffixes, qui reçoit les désinences, est appelée thème.
Le thème est donc quelquefois identique h la racine ; mais le plus
souvent il en diffère.
Si on néglige h leur tour les suffixes, si on néglige aussi les ra
cines pareilles à τ ο , qui ont une valeur purement indicative et qu’on
appelle ordinairement thèmes pronominaux, on reste en présence
des racines proprement dites, exprimant une action, un état, une
qualité, et qui sont appelées racines verbales.
On voit, par l'exemple choisi, qu’indépendamment des modi
fications extérieures telles que le redoublement, etc., ces racines sont susceptibles de modifications intérieures, et peuvent prendre
trois formes caractérisées, la première par 1’ε , λ ε ίμ μ α τ ο ς , λ ε ίπ ο ν τ ο ς ,
λ ε ί π ο μ ε ν , ε λ ε ι ψ α , la seconde par Γ ο , λ ο ιπ ό ς , λ ε λ ο ίπ α σ ι, la troisième par
l’absence d’e et d'o, α ιγ ίλ ιπ ο ς , ε λ ιπ ο ν . Nous appellerons la première
forme forte, la seconde forme très fo rte', la troisième forme faible.
1. Nous n’entendons pas préjuger par ce terme la question encore pendante
des rapports de la forme en ε et de la forme en o. Quant à la forme faible,
on l’explique aujourd’hui par un affaiblissement réel de la racine, perdant
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— 262 —
Quand la forme forte ne contient pas d’autre voyelle que ε , la
forme faible, en principe, n’en doit contenir aucune, k moins que
la racine ne renferme une consonne (nasale ou liquide) susceptible
de vocalisation. Ainsi, en regard de π έ τ -ο μ α ι, on a è-π τ -ό μ η ν , Mais la racine qui est forte dans π έ ν θ -ο ς , et très forte dans π έ -π ο ν θ -α , a
la forme faible π α θ dans ε -π α θ -ο ν et dans ά σ χ ω pour π α Ο -σ χ ω , par
vocalisation du v en a.
87. — Les trois formes des racines se retrouvent en sanscrit
comme en grec, généralement réparties entre des catégories gram-
► maticales déterminées. La forme forte est caractérisée par un a,
I répondant à l’e grec, la forme très forte, en principe, par un à, ré-
\ pondant h Γ ο , la forme faible par l’absence (l'a et d’â organiques.■ '88. — La forme faible d’une racine peut donc se déduire de la
forme forte par suppression de Γ α . Les diphthongues e (== a -j-1),
o ( = a -f- u) des formes fortes se réduisent ainsi dans les formes
faibles a i, u, et les semi-voyelles y, v, et r, l, placées avant ou après
Va des formes fortes, se vocalisent en i, u, r, l (voir les tableaux, 99
l et 111).
89. — La vocalisation d’une nasale dans la forme faible se fait
par un a inorganique, répondant k Γ α , également inorganique, du
grec. Ex. : tan-tram, «chaîne d’étoffe» (cf. fut. τ ε ν ώ ), cTPPEf
tân-as = τ ό ν -ο ς , <? Β Γ ta-tas = τ α -τ ό ς . De même ga-tas = β α
τ ό ς , de la racine dont la forme forte est gam, «aller». Cepen
dant la vocalisation de n et de m à la fin d’une racine se fait quel
quefois aussi, particulièrement devant y et v, en an, am, et la forme
faible se confond alors avec la forme forte. — Les racines renfer
mant une nasale suivie d’une consonne étendent souvent la forme
forte a des catégories qui demanderaient la forme faible.90. — Les racines contenant dans leur forme forte, outre l’a — e
du grec, un autre a = a, et quelquefois aussi = s ou o, du grec,
combiné avec le premier en un a long, changent, en principe, ce
son ε ou son o. Mais jusqu’à présent, dans les grammaires sanscrites, ce sont
au contraire les formes forte et très forte qui ont été présentées, selon la
méthode indienne, comme des renforcemei^s de la forme faible, appelés, le
premier guij,a, lé second vrddhi. Nous conservons ce dernier terme, mais
pour désigner un renforcement propre au sanscrit, et confondu^ tort avec la forme très forte des racines (121, 197, 223).
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second a en i ou l 1(v. 3) dans leur forme faible. Ex. : a-
etlià-m = ε -σ τ η -ν et sthi-tas = σ τ α -τ ό ς ; ^trrfiT da-dhâ-mi,
cf. τ ί-6η -μ ι, et rW Tii-tas = θ ε -τ ό ς ; pa-tram «vase à boire»,
cf. π ώ -μ α , et ïïYrW pï-tas = χ ο -τ ό ς . Mais les racines ainsi consti
tuées étendent souvent la forme forte aux catégories qui deman
deraient la forme faible12. Ex. : y à-tas « étant allé», comme
Flf*i yâ-mi, «je vais».
91. — Quand la forme forte ne contient, outre Γ a, aucune autre
voyelle et aucune consonne susceptible de vocalisation, la forme
faible conserve plus souvent encore Va de la forme forte, sans le
quel elle serait presque toujours trop difficile à prononcer. Ainsi,
on a bien des formes régulières comme s-mas, « nous sommes »,
en regard de as-mi, «je suis». Mais l’identification de la
forme forte et de la forme faible est très fréquente dans les racines
ainsi constituées : ad -mas, «nous mangeons», comme *rf?r
ad-mi, «je mange».
92. — Dans les racines mêmes où une semi-voyelle y ou v pré
cède l’a de la forme forte (au lieu de le suivre, soit sous forme de
semi-voyelle, soit sous forme de voyelle combinée avec Γ α en une
diphthongue e ou o), cette forme forte remplace quelquefois abu
sivement la forme faible.
93. — Certaines racines renfermant dans leur forme forte un élé-,
ment i, u, (soit voyelle, soit consonne), r, n ou m, final, ont une forme
faible en î, ü, sauf application des lois phonétiques ordinaires de
vant les voyelles, ïr ou ür, â, dm, devant les consonnes, ir ou ur,
an, am, devant les voyelles, au lieu de i, u, r, a. Ces racines, k
l’exception de celles dont la forme faible est en l, offrent une par
ticularité correspondante dans leur forme forte. Cette forme est
dissyllabique devant les suffixes ou désinences consonantiques, et
se termine alors par une voyelle qui devait être primitivement un
a, ainsi qu’on le verra au paragraphe 201, mais qui se présente
ordinairement sous la forme i ou l (plus rarement u, v. 202), et est
par conséquent de même nature- que celle des racines dont la
1. Cet i ou ï disparaît devant les suffixes et les désinences commençant par
une voyelle.
2. En revanche les racines dâ «donner», dkâ «poser», perdent quelquefois leur voyel le entière dans les formes faibles, même devant les consonnes.
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forme forte est en â (90)1. Ex. : bravl-mi «je parle », et âffW brü-mas «nous parlons». — tari-tram «navire», et tïr-tham « gué », d ’une racine signifiant « traverser » (cf. grec έ ρ μ α ) ■
pttri-mœ, «plénitude», et pu?'-us = π ο λ ύ ς , d’une racine signifiant «remplir». — «Tf^TîT jani-tâ (thème ja nitar) = γ ε ν ετ η ρ , lat. genitor, et TTrTFT jâ-tas «né». — dami-tâ, cf. lat. dorni-
tor, et ^T^rf?T dâm-yati «il dompte», etc. Seules, les racines dont la forme faible est en l final n'ont pas de forme forte dissyllabique. Ex. : %ÏÏT ne-td «conducteur», et nï-tas « qui a été conduit ».
94. — Quelques racines monosyllabiques terminées dans leurforme forte par un d précédé de y, r, ont des formes faibles analogues aux précédentes. Ex. : WT pyâ-ye «je m’engraisse », et ddWT
pï-vâ (thème pïvan) — π ίω ν . — {Τ Τ ίΐΓ â-grâ-mi «je cuis » (avec le préfixe â), et ci-çïr-tas « cuit». Mais la plupart des racinesainsi constituées ont généralisé la forme forte.
95. — Les racines dissyllabiques dont la voyelle finale est précédée d’une consonne autre que celles qui sont susceptibles de vocalisation, restent dissyllabiques dans la forme faible, devant les suffixes ou désinences consonantiques. Ex. : grahî-tum,
«saisir», Χ Γ Π Π Ϊ grâh-as, «qui saisit», *pÎYrT\grhï-tas, «saisi». A part l’t qui les suit, elles ne diffèrent dans aucune de leurs formes des racines monosyllabiques.
96. — Il faut ajouter que les racines monosyllabiques, et traitées comme telles dans leur forme faible, prennent quelquefois, sans doute a l’exemple des racines dissyllabiques, et sous l’une quelconque de leurs formes, un i dit de liaison devant les suffixes commençant par une consonne.
97. — La forme, très forte des racines monosyllabiques ne se distingue de la forme forte, par la substitution de â à a, que dans le cas où Va termine la syllabe, c’est-à-dire n’est suivi, ni d’une voyelle i , u, combinée avec lui en une diphthongue e, o, ni de. deux consonnes. Dans le cas contraire, la forme très forte se confond avec la forme forte. Ainsi on a bien ja-jün-a = ,γ έ-γ ο ν -α en regard de
jan-us, «origine», cf. γ ε ν -oc. Mais on a da-darç-a = oé- δ ο ρ κ -α avec Γ α au lieu de l’a pour correspondre à l’o grec, et LCXff
1. Elle disparaît également devant les' suffixes et les désinences commençant par une voyelle.
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— 265 —
ri-rec-a — λ έ -λ ο ι -α avec l’e == d -f- i au lieu de ai — a i pour
correspondre à la diplitliongué grecque ou Cependant la forme très
forte est possible quand la seconde consonne est un y.
98. — Dans les racines dont la formé forte est en à long, la forme très forte ne peut naturellement être distinguée de cette
forme forte dans aucun cas.99. — Suit un tableau de la partie vocalique 1 des différentes
catégories de racines sous leurs trois formes. Pour là forme forte et la forme faible, nous distinguerons : 1° le cas où la partie vocalique
(et semi-vocalique ou nasale) est suivie d'une consonne finale de la
racine, ou d’une ou deux consonnes initiales d’un suffixe, ou à la
fois d’une consonne finale et de consonnes initiales, comme dans hodh-as m., «connaissance», bodh-yas «devant êtreconnu», WtrTr çro-td «auditeur», çro-tram «oreille», ÏÏJîhï
pür-nas « rempli » ; 2° celui où elle est immédiatement suivie d’une
voyelle comme dans çrav-as n., «gloire», pur-us «nombreux». Comme on le voit par les exemples cités, les racines terminées par la partie vocalique peuvent subir devant les voyelles, dans leur forme forte et dans leur forme faible, un traitement diffé
rent de celui qu’elles subissent devant les consonnes, et de celui que subissent, tant devant les voyelles que devant les consonnes, les racines déjà terminées par une consonne. Les formes fortes
peuvent encore subir le même traitement devant y 12, et les formes
faibles des racines en n, m, subissent en outre un traitement particulier devant la même lettre. Quant à la forme très forte, elle ne
peut jamais être distincte de la forme forte que devant les suffixes
ou désinences commençant par une voyelle ou par un y. Cinq colonnes nous suffiront donc. La place des racines en a, ya, va, va,
al, restera en blanc dans la seconde colonne et dans la cinquième
colonne, ces racines étant toutes terminées par une consonne (l’unique racine normcde en al est kalp). Il en sera de même, dans la
cinquième colonne, pour deux autres catégories de racines dont la
partie vocalique ne se rencontre jamais devant une voyelle dans la
1. Ce tableau, utile comme résumé synoptique, sera complété par des exem- · pies à propos de la formation des thèmes en a (111).
2. Dans la plupart des cas, le y remplace un ancien i. C’est ce qui explique p a r oxom plo la décom positi on de e ? o, e n cty} a v ? devant cette lettre (ci*. 32) .
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— 266 —
forme faible. Nous laisserons aussi en blanc dans la seconde et
dans la troisième colonne la place des racines en â, yâ, râ dont la
forme forte donne avec les voyelles qui peuvent suivre des com
binaisons euphoniques diverses (v. le tableau du paragraphe 111), et dont la forme très forte ne peut être en aucun cas distincte de la
forme forte. L ’unique racine normale en al, kaljp, étant terminée par
une consonne, ne peut avoir non plus de forme très forte distincte.
Les catégories de racines sont réparties en groupes d’après les
analogies de leurs formes faibles.
Partie vocalique des formes
Forte, devant les Très forte Faible, devant les
consonnes voyelles ou y devant les voyelles ou y consonnes voyelles
1. a a * » 1
2. â *1,1
e ay ây i y, iy
3. ·
ya ya *i
e ay üy ï iy
yâ * ï
0 av âv u V, UV 4 - va va *u
avï av âv ü uv
ar ar âr r r
5 Ava râ T
■ art ar âr vr, ür ir, ur
Iral
*îr * ir
6. al l
an% an ân a, an% n1. *
[anï an an â an
Q \am2 am âm a, am3 m
O .
1 ami am âm âm am
1. Les guillemets indiquent l ’absence de voyelle. L ’astérisque accompagne
les formes faibles qui, dans un plus ou moins grand nombre de racines, sont
supplantées par les formes fortes.
2. La nasale, quand elle est suivie d’une consonne, s’accommode naturelle
ment à cette consonne dans les formes fortes.
3. Devant les semi-voyelles y et v.
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267
100. — Les racines devraient être toutes rangées dans les lexi
ques, soit sous la forme forte, soit sous la forme faible. Malheu
reusement ni l’un ni l’autre de ces systèmes n’est suivi avec une entière conséquence dans aucun dictionnaire. P oui' que les étudiants qui useront de ce manuel ne se trouvent pas trop dépaysés dans le grand ouvrage qu’ils auront à consulter plus tard, le dic
tionnaire de MM. Bohtlingk etRoth, je me suis cru obligé d’adopter en général le système mixte que ces auteurs ont suivi. Notre lexique rangera donc sous la forme faible les racines renfermant dans leur forme forte un élément i ou u placé après l’a, pouvant se combiner avec lui en e, o, ou se changer en semi-voyelle y, v. Toutes les autres racines, y compris celles en
ya, va, dans lesquelles l’élé
ment i, u précède l’a, seront rangées sous la forme forte. Les ra
cines dissyllabiques seront données sous leur forme monosyllabique forte, avec addition entre parenthèses de la voyelle qui les rend dissyllabiques. Mais toutes les autres formes régulières de chaque racine seront données immédiatement après.
101. — Nous considérerons comme anomales toutes les racines dont la partie vocalique ne répond à aucune des catégories du ta
bleau ci-dessus.102. — Dans plusieurs formations grammaticales, la racine est
redoublée. Les règles du redoublement de la voyelle varient dans ces différentes formations. Celles du redoublement d’une consonne initiale sont au contraire constantes. Les voici :
Quand la racine commence par deux consonnes, on redouble la première. Ex. : Ie! çu-çrâva, 3e s. parf. act. de ^ çru, « en
tendre» (κ λ ύ ω ).
Cependant si la première est une sifflante suivie d’une muette, c’est la seconde qu’on redouble. Ex. : ta-stambh-a, parf. de
starnbh «étayer».
L’aspirée se redouble par la non aspirée correspondante. Ex. : ta-stliau, parf. de WT sthâ «se tenir debout» (ϊσ τ η μ ι).
Les gutturales et l’aspiration h se redoublent par la palatale cor
respondante (non aspirée). Ex. : ^ T i , ja-hâra, parf. de ^ har, «prendre».
103. — L ’addition d’un s à la racine a lieu également dans plu-
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- 268 —
sieurs catégories grammaticales (223, 252, cf. 220). Elle se fait
d’après les lois euphoniques.
103 bis. — Enfin la racine peut recevoir dans la formation du
présent une insertion nasale, forte en na, faible en n (199—202 et 209), et la forme nasalisée faible est quelquefois étendue à d’au
tres formations, ou même se substitue complètement à la racine pri
mitive.
104. — Un bon nombre de suffixes ont, comme les racines, une
forme forte et une forme faible, distinguées par un a qui manque
également à la forme faible, et même une forme très forte, quand
cette forme est possible, c'est-à-dire quand Γ a de la forme forte n’est
suivi, ni d’un i
ou d'un u
combiné avec lui en une diphthongue e, o, ni de deux consonnes (cf. 97). Ainsi le suffixe du mot çru-ti-s,
« audition », a la forme faible ti au nominatif. Il a la même forme,
avec changement de la voyelle en semi-voyelle à l’instr. JcMT çru-
ty-â. Mais il a en outre une forme forte te devant les consonnes,
et tay devant les voyelles, génitif W c R T çru-te-s , datif çru-
tay-e. Le suffixe du mot ^«TT çro-ta, « auditeur », a la forme forte
au locatif qro-tar-i ; la forme très forte h l’accusatif
çro-tcir-am,
et la forme faible, par une consonne à l’instr. sing. cro-tr-â, par une voyelle a l’instr. pl. ^ ft ïï fïw çro-tr-bhis.
Comme pour les racines, nous donnerons les suffixes en i, u sous
leur forme faible, les autres sous leur forme forte.
105. — Le mot simple ne peut comprendre, à proprement parler,
qu’une racine, un ou plusieurs suffixes, et une désinence. Les pré
fixes verbaux, qui peuvent d’ailleurs se placer devant les thèmes
nominaux comme devant les verbes, sont des éléments, non de for
mation, mais de composition. Cependant, cette composition est de
nature si particulière, et les préfixes modifient si intimement le
sens de la racine même, qu’à un point de vue pratique, les mots qui
ne sont composés qu’avec un ou plusieurs de ces éléments peuvent
être assimilés aux mots simples. Nous les considérerons comme tels
dans les chapitres de la formation et de la composition.
La liste des préfixes a été donnée’ (22).
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— 269 —
CHAPITRE IV.
F o r m a t i o n e t d é r i v a t i o n d e s t h è m e s n o m in a u x .
106. — Certains thèmes nominaux sont formés de thèmes pro
nominaux : nous en renvoyons la formation au chapitre des Pro
noms. H ne sera donc question dans ce chapitre que des noms for
més de racines verbales.
107. — Parmi ceux-ci mêmes, il en est qui sont tirés de thèmes de temps. Tels sont les participes du présent, du futur et du par
fait, actifs et moyens. La formation en sera renvoyée au chapitre de la conjugaison. Mais le présent chapitre comprendra les parti
cipes tirés directement de la racine, ainsi que l’infinitif et le géron
dif, qui sont dans le même cas.
108. — Les noms peuvent être : 10 primitifs, c’est-à-dire formés de la racine seule ou de la racine accompagnée d’un seul suffixe;
2° dérivés, c’est-à-dire tirés de thèmes déjà formés. Le nom de fo r
mation sera réservé pour les premiers. Celui de dérivation sera ap
pliqué aux seconds.109. — Pour les adjectifs, et plus généralement pour les noms
qui peuvent prendre les différents genres, tant primitifs que déri
vés, la forme donnée sera toujours celle du thème commun au mas
culin et au neutre. La formation du féminin, pour tous les thèmes, sera indiquée au titre de la dérivation, en même temps que celle du comparatif et du superlatif.
110. — Il y a des primitifs et des dérivés indéclinables. Ils for
meront le sujet de deux appendices placés, l’un après l’énumération
des principaux suffixes de formation, l’autre après celle des suf
fixes de dérivation.
T h è m e s p r i m i t i f s .
111. — Suffixes terminés en a.
Voici la liste des principaux de ces suffixes, avec l’indication des différentes formes de la racine auxquelles ils s’ajoutent, et de la nature des noms qu’ils forment avec elles. a. — Racine ordinairement très forte, quelquefois simplement
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forte, ou faible. — Abstraits masculins, quelquefois neutres. —
Noms d’agent. — Adjectifs et appellatifs.
a. — Racine ordinairement faible. — Abstraits féminins.
ana. — Racine ordinairement forte, quelquefois très forte ou faible. — Abstraits neutres. — Noms d’agent. — Appellatifs.
aka. — Racine très forte. — Noms d’agent.
tra. — Racine forte. — Noms d’instrument et abstraits neutres. trâ. —- Id. féminins.
na. — Racine forte. — Divers substantifs.
ta et na. — Racine faible. — Participe passé passif avec les ra
cines de valeur transitive, et neutre avec les autres.
y a (iya après une racine en à final), tya (après une racine terminée par une voyelle brève), tavya, anîya. — Participe futur pas
sif exprimant l’obligation. — Racine forte avec les deux derniers,
faible avec tya , faible, forte ou très forte avec y a.
ya et iyâ. Racine faible. — Abstraits féminins.
Divers suffixes plus ou moins usités, tha, ma, trima, vara, ra, ura, uka, nâ, etc.
Des exemples de ces diverses formations sont contenus dans le
tableau suivant, qui est disposé de manière h présenter l’application du tableau synoptique des diverses formes des racines donné
au paragraphe 99.
Forme fo r t e F o rm e trè s fo rte F o rm e fa ib le Eac ine
as-lra abhy-âs-a *sam -a8- ta'i ’ S F T as 2 '
dah-a na dâh-a j
dah
dah-y a J
p r r s r sa dh-y a f w $ si d li -ra 3 f l y y sâdh
j f W R ni-dhôna (a na) dh î- ra 1> 3 7 dhâ 1
l ^ r dheya (i ya) f f T T h i- ta 1 I
Iq-prffa p â m y a (anîy a) p î-ta TTT p â 2
Urrr yâ -tr â 5 * r r ï ï *yâ-ta * Π y â
1. Un astérisque indique une forme forte remplaçant la forme faible. — 2. Les
racines homonymes sont distinguées dans notre lexique par des numéros d’ordre.
Nous ne donnons en note que le sens des mots non compris dans le lexique,
et autres que des participes. — 3. «Efficace». — 4. La substitution de h
à dh est un fait exceptionnel. L’étudiant sera toujours averti des faits de ce genre
par les notes de la cbrestomathie ou par les renvois .du lexique. — 5. «Marche ».
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- 271 —
F o r m e f o r t e
ved-a
%7RÎ je-tavya
vi-jay-a
Forme très forte
Ί Γ Ϊ Τ Μ
jay-ya
am v-ay -a '
yaj-ana 2
pra-yat-na
ne-tra
nay-a
L[
roa-a
( ftcR I çro-tavya
çrav-a9
çrav-ya
svap-na
çvas-cma11
bhav-ya
darç-ana
adhy-ay-a
i'iTTW^ yâj-akaA
\ yâj-ya* f
nay-qkci6
çrav-aJca8
Jjffgj çrâv-ya
^THT avap-a 10
vi-çvas-a 1
π*τρ* pra-bhav-a
bhâv-ya
kar-tanga
cÿ) kar-a
j î l ^ d =ij grahï-tavya(9b) y 1
pari-grah-a il Ir î t T * ta ri- tra ,J fTir^î1
a-kar-a
kar-ya
grâh-a
grah-ya
târ-aka13
Forme faible Kaciue
f^^rr v i d - y a m d 1
f w t î j i - t a f t î fi
^JUfî^rî sam-anv-i-ία V i
X W T ÿ - y à 5 ■ qms
y a j
*â -ya t - t a y a t
nïrta n i
f w n p r i y~ a i f t p r ï
■ sftïï w n
çi-ta
* ç y â - n a 7 j w t m
rus- i - ta (96) rua
*çru- ta \»
ç ru
* * sup - t a $vap
* vi-çoas-ta çvos
* J P sam-bhü-
H» bhübhuv -ana
J Ύ
1 * T -drç-a darç
i ra i
f T O
k r - t y a \
k r - i y â J ka r 1
grh.ï-ta 1
g r h - a * î g r a h
R r-th a ta r
HT p u r - a 11 TTÇ p a r 1
W S ftà â-çïr-ta
W f à H a-çir W [ çrâ15
Γ Τ * çrâ-la
1. «Famille», proprement «succession». — 2. «Action de sacrifier». — 3. «Prêtre ».— 4. «Celui au profit duquel est célébré le sacrifice ». — 5. « Sacrifice ». — 6. «Conducteur». — 7. «Sec», proprement «coagulé». — 8. «Bouddhiste», proprement «d isciple».— 9. «Audition». 10. «Sommeil». — 11. «V ent».—12. «Navire».— 1 3 . «Qui fait traverser, sauveur».— 14. «Ville». — 15. «Cuire».
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Forme t r ès fo r te Forme fa ib leRacine
Fo r m e f o r t e
6 . kalp-a
i tNr çams-a1
granth-a
ma/n-tra
7 .
jani-tra t
jan-ana !
(3RT jan-ya f
ni-yam-a
π ι ρ τ pra-çam-a
8 . !
Jcsami-tavya
irfarTJ TTT*r man-a ]
ÎTrî y ■t * T * r man-ya f
a-j an-a ûfTrT
gâm-aka 2
TT rf
k lp - t a
p r a -ç a ï- t a , g a m e
g r a th i- ta (95),
X ff Ç f g r a n tl i
m a -t a f f S f m a h
v y - S r h a -t a |h a n
v i- g h n -a ( 7 2 ) J
j â - t a j a n
u d - y a - ta y a m
ç â n -t a ( 5 9 ) g j ï T ,
f^rm kam-a j cfl 1«tl lcan-ta êflU kami
i SfiTRT kârn-ya J
ksâm-yaf («rt lcsân-ta |
kpam
\ TTfT· kfam-â J
112. — Mots-racines.Les mots formés uniquement de la racine sans suffixe sont pour
la plupart, ou des abstraits féminins, ou des noms d’agent employés
seulement k la fin des composés, le plus souvent avec la signification
d’un participe présent. Toutes les racines sont susceptibles de ce
dernier emploi.La racine a généralement la forme faible. Ex. Formes faibles con-
sonantiques : diç, « direction, point cardinal » (st. 95) de diç,« m on t rer ». — vid, dans le composé dharma-vid , « qui connaît le devoir» (st. 7) de vid, «savoir». — Formes faibles voca- liques : dhi dans jala-dhi, « récipient des eaux, océan » (st. 70)de Γ Γ dhâ, « poser ». — VV dhl, « sagesse » de '** Γ dhyâ, « réfléchir ».
ihu, «terre» de hlm, «être» (primitivement, au sens actif,12
1. Nous rangeons, pour plus de simplicité, dans la catégorie des racines
en n, toutes les racines renferm ant u ne nasale accommodée à la consonne
suivante (59).2. Nom propre, li t téralement «qui refrène».
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î
I — 273 — î
«produire», cf. ®6ω ).— jd dans ΪΓ 51Τ pra-jâ «créature, peuple»
(st. 41) de 5T»T jan (jani) «engendrer». — ga dans dur-ga,
«impraticable, lieu impraticable» (st. 1) de gam «aller».
Les racines terminées sous leur forme forte en d gardent cette
forme dans les abstraits féminins. Ex. : sthd dans dfdWT ava-sthâ
«situation» (st. 52), de sthâ «se tenir debout».
Les mêmes racines, et celles dont la forme faible est terminée
en â, i, û abrègent ordinairement leur voyelle finale à la fin des
composés. Ex. :stha dans < 4 * düra-stha, « qui se tient loin » (st. 20).
— ja dans pâda-vega-ja, littéralement «né de la vitesse
des pieds» (st. 96), pourra de jan (jani). — bhu dans Τ Γ Η pra-bhu
« maître » de bhü « être ».
Laracineest quelquefois redoublée. Ex. daridra «pauvre»
(st. 87) de drâ «courir, errer».
Un petit nombre de racines forment un double thème, repro
duisant leur forme forte ou très forte et leur forme faible. Ex. :
dT T pâd et pad (forme faible confondue avec la forme forte,
v. 91) «pied» de pad «aller». D ’autres n’ont que la forme très
forte. Ex. : bhâj dans d^UTTW phala-bhâj « qui a les fruits en par
tage » (st. 99) de bhaj « partager ».
Les racines terminées sous leur forme faible en i, u, r, ne peuvent
s’employer à la fin des composés qu’avec un suffixe. Mais nous as
similerons aux mots-racines ceux qui sont formés de racines de ces
catégories suivies uniquement du suffixe t. Ex. : bhr-t dans dTdljdïï
prâna-bhr-t « qui porte (qui a) le souffle, être vivant», de bhar,
« porter »,
Peuvent être encore assimilés aux mots-racines les thèmes eonso-
nantiques et les thèmes terminés par un î, un ü ou une diphthongue,
de formation rare, ou sans rapport avec aucune racine verbale con
nue. L ’un de ces derniers a un double thème W d âp et ^Td ap
(ou ad) « eau ».
113. — Thèmes consonantiques proprement dits.
Suffixe as. Il forme principalement des abstraits neutres. Forme
forte de la racine. Ex. : cet-as, « esprit » (st. 3) de fd d cit,
«penser».Suffixes tas, is, us. Ex. hav-is, offrande» n. de hu,
«verser, sacrifier».18
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— 2 74 —
114. — Thèmes en n.
Suffixes an,. van. Forme très forte cm, vân, faible a, va devant
lés consonnes ou à la fin du mot (cf. 89), n, vn ou van (pour éviter
l’accumulation des consonnes, cf. 91) devant les voyelles. — Assez
rares. Ex. : Τ Τ 5Π Τ râj-an «roi» (st. 33) de LTF râj «gouverner».
Thème très fort TI râj an, faible TT T raja et TTvt râjft (60).
Suffixe man. Forme très forte mân, faible ma devant les con
sonnes ou à la fin du mot, mn ou man (pour- éviter l’accumulation
des consonnes) devant les voyelles. La racine a la forme forte.
Noms d’agent, et surtout abstraits neutres. Ex. : kar-man,
«œuvre» (st. 95) de kar, «faire». Thème très fort F ^ T F Icar-
man, faible Fitf karma et karman.Suffixe in. Noms d’agent employés surtout à la fin des composés
dans le sens d’un participe présent. Forme très forte de la racine.
Ex. : FîTfTF kâr-in «qui fait» (st. 95) de FT^ kar «faire».
115. — Thèmes en ar.
Suffixe tar. Forme très forte târ, faible tr devant les consonnes,
tr devant les voyelles. La racine a la forme forte. Ex. : ïTlrt^ çro-
tar «auditeur» (st. 13), de ^ cru «entendre».
H faut rapprocher des mots ainsi formés les autres noms en tar ou en ar dont la plupart sont des noms de parenté, d’origine plus
ou moins obscure. En général, ils n’ont pas de forme très forte. Ex. :
f q pitar «père», TfTïT^ mâtar «mère».
116. — Thèmes en i, forme forte en e (ay).
Suffixe ti. 11 forme surtout des abstraits féminins. La racine a
la forme faible. Ex. : ’F'fïï çru-ti, « audition », de ^ cru, « entendre ».
Suffixes i, ni, ani, mi, ri, vi.E x. : ’TpF çuc-i, «pur» (st. 104) de
T C çuc, «briller».117. — Thèmes en u, forme forte en o (av).
Suffixe u. Il forme surtout des adjectifs. La racine a ordinaire
ment la forme faible. Ex. mrd-u «doux», (st. 62) de mard
«broyer». Beaucoup de ces adjectifs sont formés du thème du dé-
sidératif (262), c’est-à-dire de la racine redoublée et suivie de s. Ils
ont le sens désidératif. Ex. : çuçrüs~u1 « qui désire éntendre,
obéissant » de ^ çru « entendre ».1
1. Sur l’allongement de la voyelle, voir 252.
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- 275 —
Suffixes tu, nu, yu, tyu, ru, tnu, snu. Ex. : jan-tu, « créature,être vivant» (st. 44), de ja n, «engendrer» et «naître».
Appendice.
118. — Infinitif et gérondif.L ’infinitif et le gérondif sont tirés, en principe, non de thèmes
de temps, mais de la racine même des verbes. Ils appartiennent donc de tout point k la formation nominale. Mais d’autre part, ils ne se déclinent pas, comme les participes passés et futurs (111) : ils ont donc été réservés pour cet appendice.
119. — L’infinitif est tiré de la forme forte de la racine avec le
suffixe tum (accusatif d’un suffixe tu). Ex. : IÇtW chet-tum (st. 5)
de fWcT chid, «couper». — grahï-tum de grah (grahl),
«saisir».120. — Le gérondif est tiré de la forme faible de la racine :1° Avec le suffixe tua, quand la racine est employée seule ou
avec l’a privatif. Ex. : ÜWT kr-tvâ, «ayant fait», a-kr-tva,
«n’ayant pas fait», de kar, «faire».2° Avec le suffixe ya , ou tya si la racine se termine sous sa
forme faible par une voyelle brève, quand la racine est précédée
d’un ou de plusieurs préfixes. Ex. : â-dà-ya, «ayant pris»,de dâ , «donner». — sam-â-çri-tya, «s’étant appuyésur . . », de f^r cri, « s’appuyer ».
Thèmes dérivés.
121. — Dans la dérivation, la voyelle finale des primitifs ter
minés en a, à, i, ï, tombe devant les suffixes commençant par une voyelle ou par un y. Quand le primitif a un double thème, c’est généralement la forme faible qui sert de base au dérivé. Il y a exception pour les thèmes en o, v,, qui de plus changent o en av
devant y comme devant les voyelles (cf. p: 265, note 2). La première voyelle du primitif, simple ou composé, est assez souvent frappée de vrddM c’est-k-dire qu’elle est renforcée par un â long qui la précède et se combine avec elle d’après les principes de l’eu-1
1. Voir p. 261,, note 1.18*
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phonie des voyelles, mais sans s’abréger préalablement (contre 31). Les voyelles a, i, u, r sont ainsi remplacées par à, ai, au, âr.
122. — La dérivation a le plus souvent pour effet de changer un substantif en adjectif, ou au contraire de changer un adjectif ou un substantif concret en substantif abstrait. Elle sert aussi à former des patronymiques.
1 2 3 . — Dérivés en a, â.
Suffixe a. Ordinairement, vrddhi de la première voyelle du primitif. Ex. : Hiv! pràjn-a, «sage» (st. 19), de ÏTÜÏT pra-jü â, «sagesse».— WW çail-a, m. «montagne» (st.45), d e f’STWT çilâ, «pierre». — vair-a, n. «hostilité» (st. 19), de MÎT vira, «héros». —
daiv-a, n. «destin» (st. 23), de deva, « dieu ». paur-a,« citoyen » (st. 55) de MT pura, « ville ». — sfH çauc-a, n. « purification » del(fM çuci, «pur». — arjav-a-, n. «droiture» (st.38),de MïW rju, «droit», thème fort rjo ou rjav.
Suffixe ya. Même formation qu’avec le suffixe a, mais très souvent sans vrddhi. Ex. : W fïï’Sf âtith-ya, n. « hospitalité » (st. 5), de
atiihi, « hôte ». — nairaç-ya, n. « absence d’espérance»(st. 4), de ÎffTDl nir-âça, « qui est sans espérance ». — sau-
kh-ya, n. «bonheur», de WW su-kha, «agréable». — WWW manus-ya,
« homme » (st. 6), de +WW manus, « Manus ou Manu, ancêtre de la race humaine». — WW sat-ya, «véridique» de W«rT sant, «étant», forme faible sat. — wNf vlr-ya, n. «héroïsme», de MÎT vira, «héros».
Suffixes iya, ïya, eya. Ex. : indr-iya, n. « sens, primitive
ment force pareille a celle d’Indra» (st. 29), de 1*5?. indra, «le dieu
Indra ».
Suffixe ka. Dérivés de même sens que le primitif, assez souvent avec une valeur diminutive, ou péjorative. Ex. : 4(ΙΜ Μ ΐΜ ί âyukta-lca,
«magistrat» (st. 41) de WnjîM â-yukta (même sens). — WTÎTW
çanra-lca, n. «corps méprisable», de IfTÎT çarïra, «corps».Suffixe ika. Wf*!iWi ksan-ika, « momentané » (st. 34), de MW ksana,
«instant»'. — Avec vyddhi : dhârm-ika, «vertueux», de dharma, «vertu».
Suffixe tva. Abstraits neutres. Ex. : WtH sat-tva, «valeur» (st. 1)
et « être (vivant) » (st. 22, 47), de WW sant, «étant » et «bon », thème
faible sat.
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Suffixe ta. Abstraits féminins. Ex. r^PTïïT sama-tâ, «similitude»
(st. 51) de *TïT sama, «semblable».
Suffixes divers : na, ïna, ma, ima, va, la, etc. Ex. : çlta-la,
«froid» (st. 31), de üffa çîta (même sens).124. — Suffixes vaut et mant. Forme faible vat, mat. Adjectifs
exprimant la possession de l’objet ou de la qualité marquée par
le primitif. Ex. : «Γ <?Η »γΓ bala-vant, « fort » (st. 12), de bala,
«force». buddhi-mant, «intelligent» (st. 20), de «Tfîi buddhi,
« intelligence ».
125. — Le suffixe vaut, vat, ajouté a un participe passé passif
en ta ou na (111), le transforme en un participe passé actif. Ex. :
çruta-vant, «ayant entendu», de çruta, «entendu».126. :— Suffixes in, min, vin. Ils ont le même emploi que ceux
dont il a été question au paragraphe 124. Ex. : H prân-in,
«être vivant» (st. 42), de îïW prâna, «souffle». manas-
vin, «intelligent», de manas, «esprit».
127. — Suffixe i. Vrddhi de la première syllabe. Ex. : ^TKf^T
sârath-i, « cocher», de sa-ratha, «qui est sur le même char».
Formation du féminin des adjectifs, participes et noms d’agent.
128. — Les thèmes en i ne changent pas au féminin. Ex. : fa
çuci, « pur », pour les trois genres.
Les thèmes en a font leur féminin par la substitution à Va final
d’un â ou d’un i.
Tous les participes en a l’ont en â. Ex. : bhâryâ, « épouse »
(st. 58), féminin du participe futur passif bhârya, « qui doit être
entretenu, nourri», pris substantivement.Les noms en alca font leur féminin en ikâ. Ex. : ♦ TTfcl îT nây-ikâ
«l’héroïne (d’un drame)», féminin de nây-aka «le héros»,
pi’oprement «conducteur».
Tous les autres thèmes1forment leur féminin par l’addition de l.
Ex. : I Π Α Τ - cârin-l (st. 54), fém. de -cârin, «qui va».
Quand le thème a une double forme, c’est ordinairement la
forme faible qui sert de base au féminin. Ex. : WrTWffl' çrutavat-î,
1. Ceux en u le font aussi, mais beaucoup plus rarement, en ü.
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fém. de crutavant «ayant entendu». — 5UTMV sadhv-i, fém.de ■FfT’Q sâdhu, « bon ».
Toutefois le féminin des participes présents de la première con
jugaison (194) a le plus souvent la forme forte : bodhan t - ï ,
fém. de ^ R T bodhant, part. prés, de «JVT budh «savoir».
Formation du com paratif et du superla ti f des adjectifs .
129. — Le comparatif et le superlatif se forment ordinairementpar l’addition des suffixes ta ra, tama. Si l’adjectif a un double thème, le suffixe s’ajoute au thème faible. Ex. : rasavat-
tara (st. 90), comparatif, et rasavat-tama, superlatif de rasavant, «succulent, agréable».
130. — Quelques comparatifs sont en î-yams, forme forte, îyâms,
forme très forte, lyas, forme faible. Les superlatifs correspondants sont en istha. Ex. : ÏÏTfftftT pâp-ïyains, l^pâp-lyàrns et t(T-
pâp-ïyas, comparatif; TTf’ï l ï pdp-istha, superlatif, de Ml*4 papa, «mauvais, méchant»1.
Appendice.
• 131. — Dérivations adverbiales.Suffixe vat. Le suffixe vant, à l’accusatif neutre vat, s’ajoute à
un mot quelconque dans le sens de «comme», et le mot auquel il est joint peut être construit dans une relation quelconque avec le verbe de la proposition ou le terme qui en tient lieu. Ex. : fWTTrî visa-vat, « comme le poison » (st. 71), ou « comme par le poison », etc., de visa « poison ».
Suffixe tas. Ce suffixe, joint a un mot quelconque, lui donne la fonction de l’ablatif. Ex. : ^FSJ'd^ mrtyu-tas (st. 44) équivalent a l’ablatif de mrtyu, «mort». Les formes de ce genre peuvent se prendre adverbialement.
1. Le plus souvent ces comparatifs et superlatifs sont tirés, non d’un thème d’adjectif, par dérivation, mais d’une racine (sous sa forme forte) par formation primaire. Us ne se rattachent alors que pour le sens à tel ou tel ad
jectif tiré de la même racine.
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C H A P I T B E Y.
C o m p o s i t i o n
1.
132. — Deux ou plusieurs mots simples peuvent se réunir pour
former un seul mot composé. La langue sanscrite ayant une fa
culté illimitée de composition, les composés ne peuvent être tous
compris dans les dictionnaires. On n’y relève que ceux qui ont pris
un sens spécial. Le sens des autres doit être reconnu d’après la si
gnification des éléments composants.
133. — En principe, les mots entrent en composition sous la forme
du thème (sans désinence). La désinence du composé s’ajoute au
dernier terme. Les mots placés en composition devant un autre
mot y prennent : ceux qui ont un double thème, le thème faible,
sous la forme que ce thème doit prendre a la fin du mot (voir 114
pour les thèmes en »i2); les adjectifs, la forme du thème commun au
masculin et au neutre, quel que soit le genre du terme qu’ils qua
lifient.
134. — Toutefois les pronoms démonstratifs, le pronom relatif
et le pronom interrogatif, placés en composition devant un autre
mot, y prennent la forme de leur accusatif singulier neutre (169,
175, 176, 177), et les pronoms personnels, celle de leur ablatif (sin
gulier ou pluriel).
Composés primitifs.
135. — Nous appelons ainsi les composés de deux termes dont
le premier se place simplement devant le second sans en changer
la forme ni la fonction.Exemples. Un substantif précédé d’un adjectif : an-
tara-pümusa, «âme intérieure» (st. 9).
Un substantif précédé d’un régime, le plus souvent dans la fonc
tion du génitif : jivita - ksaycc, «diminution de la vie»,
(st. 6). — paropakâra «service rendu aux autres».
Un adjectif ou participe précédé d’un régime, dans une fonction
quelconque, ou d’un adjectif pris adverbialement : nr-pa, «qui
1. Sur la composition avec les préfixes verbaux, voir 105.
2. Ceux en in perdent le n final. Cf. la déclinaison de ces thèmes (159).
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protège les hommes, roi» (st. 14). — düra-stha, «qui se tient
loin» (st. 20). Par exception, dans certains de ces composés, le pre
mier terme est fléchi par exemple h l’accusatif, et, par analogie,
la désinence m de l’accusatif est ajoutée quelquefois au premier terme, quelle que soit sa déclinaison ou sa relation avec le second
terme : vasum-dharâ, «qui porte les trésors, terre».
Un mot quelconque précédé d’une particule qui le modifie,,telle
que a ou an privatif, su, «bien», etc. : a-kutila, «non tor
tueux» (st. 11). — su-stambha, «bon poteau» (ibid.).
D ’après la définition même, ces composés se déclinent exacte
ment comme se déclinerait leur dernier terme.
Composés dérivés.
136. — Nous appelons ainsi les composés de deux termes dont
le dernier est un substantif et qui sont eux-mêmes adjectifs par
une dérivation le plus souvent virtuelle, quelquefois exprimée par
un suffixe ka, in.
Exemples. Un substantif précédé d’un adjectif: ’sTEprrRT laghu
cotas (st. o), signifiant, non pas «âme vile», mais «dont l’âme est
vile » ; — ou d’un autre substantif en apposition : dharma- çïla, signifiant, non pas «habitude qui est la vertu», mais «qui a
pour habitude la vertu, vertueux».
Un substantif précédé d’un régime, le plus souvent dans la fonc
tion du génitif. Un thème d’infinitif peut remplacer le substantif :
vaktu-kâma (st. 8), signifiant, non pas « désir de dire », mais
« qui a le désir de dire, qui veut dire ».
Un substantif précédé d’une particule qui le modifie, telle que a
privatif, etc. dur-bala (et. 12) signifiant, non pas «mauvaiseforce», mais «qui a une mauvaise force, faible».
Le composé, étant adjectif, subit, s’il y a lieu, dans sa finale, les
modifications nécessaires pour former les thèmes des différents
genres. Ainsi une voyelle longue finale s’abrège pour former le
thème du masculin et du neutre : Η ’Τ Π Τ bhagnâça, «dont l’espé
rance est bi'isée» (st. 49), de bhagna, «brisé», et WWT âoà, f.
«espérance».
1. Il y a des exemples du même fait dans les autres catégories des com
posés : mais ils y sont plus rares.
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C’est au thème ainsi modifié que s’ajoute, le cas échéant, le nou
veau suffixe destiné à marquer formellement la dérivation : ·*Η - an-asüya-ka, «qui n’a pas d’envie» (st. 29), de asüya,
«envie», précédé de an privatif.Le féminin des composés dérivés se forme du thème commun
au masculin et au neutre d’après les règles générales (128).
Les thèmes de chaque genre, une fois formés, suivent dans leur déclinaison l’analogie des thèmes simples terminés par la même finale.
Les composés dérivés peuvent se prendre adverbialement à l’ac
cusatif singulier neutre, comme tout autre adjectif. Ex. : fj'éW sukham, «agréablement», de su-Jcha, «agréable», proprement« qui a un bon moyeu, qui roule bien ».
Composés copulatifs.
137. — Ce sont ceux dont les termes, si le composé était dissous, seraient réunis par une conjonction « et, ou ». Les termes ainsi réu
nis sont quelquefois des adjectifs, beaucoup plus souvent des subs
tantifs. Les composés de substantifs suivent la déclinaison de leur dernier terme, mais au duel ou au pluriel, selon le nombre résultant de Y addition des individus exprimés par l’ensemble du com
posé.
Cependant un composé de deux termes, surtout lorsque ces deux termes expriment des choses qui s’opposent, peut aussi se cons
truire au singulier neutre, quel que soit le genre du dernier terme. Un tel composé peut être comparé aux composés dérivés. Ex. :
ï ( * i T çiibhâçubiïam acc. neutre (st. 51), «le bien et le mal».
Composés de composés.
138. — Les composés des trois catégories peuvent se combiner de même que les mots simples, soit avec un mot simple, soit avec un autre composé.
Dans la résolution d’un composé de plusieurs termes il faut tou
jours procéder par la division en deux termes, sauf à diviser de nouveau en deux l’un des résultats de la première division, ou tous les deux, en continuant ainsi jusqu’à la résolution complète. Il n’y a d’exception que pour les composés copulatifs qui peuvent com-
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prendre, comme composés du premier degré, un nombre quel
conque de termes.
Ainsi janma-mrtyu-jarâ-duh-kha (st. 44) se divisera d'abord en janma-mrtyu-jarâ et duh-kha. Puis duh-kha se di
visera en dus, particule péjorative, et kha, «moyeu». Ce composé
est dérivé : «qui a un mauvais moyeu», d’où «qui va mal, dés
agréable», et substantivement «douleur». Il est d’ailleurs relevé
dans les dictionnaires comme ayant pris un sens qui ne sort pas
directement de celui des termes composants. Quant au premier
composé, janma-mrtyu-jarâ, comme il est copulatif, il doit être ré
solu d’un seul coup en trois termes : «naissance, mort et vieillesse ».
Le composé total signifie : « douleur de la naissance, de la vieillesse
et de la mort ».
Appendice.
139. — Parmi les composés primitifs, il faut signaler à part les
composés appositifs, formés de deux substantifs dont le second dé
signe par métaphore le même objet que le premier. Ex. :
guna-ratna (st. 142), «joyau qui est une qualité».
140. — Parmi les composés dérivés, sont dignes de remarques
particulières :
1° Ceux dont le second terme est un mot signifiant commence
ment, fin, mesure, etc., un nom de nombre ordinal, ou un adjectif
pronominal pris substantivement. Ex. : ity-âdi (st. 142),
«qui a son commencement ainsi», équivalent à «ceci, etc.». V.
st. 161—163.
141. — 2° Ceux dont le second terme est le nom d’une partie
du corps. Ex. asi-hasta «qui a l’épée a la main», propre
ment « qui a la main (munie, armée) d’une épée ».
141 bis. — 3° Ceux qui, ayant pour premier terme un nom de
nombre, sont pris substantivement, au neutre ou au féminin, dans
le sens d’un collegfcm Ex. tri-loka et tri-lok-i, pro
prement « comprenant les trois mondes », et substantivement « l’en-
semble-^-es trois mondes», de tri «trois» et loka «monde».
142. — 4° Enfin, et surtout, ceux dont le second terme est pré
cédé d’une particule qui le régit. Ex. : Waptt aty-anta (st. 16) signi
fiant, non pas « dont la fin est au-delà», mais « qui va au-delà de la
fin, excessif» ou «extrême».
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Ces composés sont surtout employés adverbialement k l’accusatif neutre. Ex. : yathestam (jjathâ «comme» et ista «désiré»,
pris substantivement), «selon le désir».
143. — Un composé peut, comme un mot simple, former un nom veau mot par déi’ivation. Ex. : H^tVfWrîT tulya-mürti-tâ (st. 14), «le fait d’avoir une forme semblable».
144. — Les formes personnelles des verbes, ceux de leurs parti
cipes qui sont tirés de thèmes de temps, et même l’infinitif (comme second terme) et le gérondif, bien qu’ils soient tirés directement de la racine, ne peuvent en principe se combiner qu’avec les préfixes. Ces catégories n’entrent pas en composition avec un thème nominal.
Ή n’y a d’exception que pour les verbes formés des racines kar «faire» et bhü «devenir, être». Dans leur combinaison avec ces verbes, les thèmes nominaux allongent im i et un u final, et chan
gent un a ou un à final en l. Y. st. 158.
Les thèmes nominaux peuvent subir les mêmes modifications en composition avec les formes nominales des mêmes racines. Ex. :
s v ï - k a r a n a , « action de rendre sien », considéré comme le nom d’ac
tion du verbe composé svl-karoti.
CHAPITRE VI.
D é c l i n a i s o n d e s n o m s .
145. —- La déclinaison sanscrite comprend trois nombres, sin
gulier, pluriel et duel ', et huit cas rangés dans l’ordre suivant : Nominatif,
Vocatif,
Accusatif,
Instrumental,
Datif,
Ablatif,
Génitif,
Locatif.
1. Le duel n’est jamais remplacé par le pluriel.
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146. — Nous composerons la première déclinaison des féminins en â, qui correspondent aux féminins en η et <x bref ou long du
grec, en y ajoutant les féminins dérivés en ï, qui correspondent, pour l’origine, aux féminins grecs en ι , (et quelques féminins en u).
La deuxieme déclinaison comprendra les masculins et neutres en
a (nominatif as, am), correspondant aux masculins en ?ς et aux neutres en ov du grec.
Tous les autres thèmes seront rangés dans la troisième déclinaison,
a l’exception des thèmes en ar, i, u, (nominatif mase. et fém. â, is,
us), correspondant aux mots en η ρ , ις, υ ς du grec : ceux-ci formeront un appendice analogue à celui dont les grammaires grecques font suivre la troisième déclinaison.
147. — Les substantifs, les adjectifs et les participes de mêmeforme se déclinant de même, nous prendrons pour paradigmes des trois déclinaisons principales les trois genres de deux participes, dont l’un d’ailleurs est tiré directement de la racine et l’autre est dérivé du premier :masc. et n. ^Tcf çruta, «entendu», de ^ cru,
«entendre» (111), fém. -^rtl çrutâ (128); masc. et n., thème fort
■ ?Tïï «rT çrutavant, faible çrutavat, «ayant entendu» (125),fém. çrutavatl (128). Les paradigmes de l’Appendice serontformés de thèmes empruntés a la même racine, fort Γ Τ τ Τ ξ çrotar,
très fort çrotâr, faible çrotr et «ÏYfl' çrotr, « auditeur »(115); faible çruti, fort çrute, «audition» (116); faible
çuçrûsu, fort çuçrüso, «désirant entendre» (v. 262).
148. — Dans la transcription des paradigmes, la séparation du
thème et de la désinence ne sera indiquée que dans les cas les plus
simples.149. — L’application des paradigmes de la première et de la se
conde déclinaison ne présente aucune difficulté. La troisième déclinaison est plus compliquée. Un supplément au paradigme relèvera les particularités de la déclinaison de certains thèmes. Mais des observations préliminaires sont nécessaires pour l’application du paradigme même.
D ’abord il ne comprend qu’un thème masculin et neutre. Les
féminins appartenant à la même déclinaison sont très peu nombreux. Us suivent l’analogie du masculin.
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DÉCLINAISON.151. — Féminins dérivés en i.
Thème çruta-vat-l « ayant entendu ».
Singulier.
çrutavatî
V. W T f ïï çrutavati
Acc. ^TrT^rftïI çrutavatï-m
I. çrutavaty-â
D. T O I çrutavaty-ai
-îJcHaMIîI çrutavaty-âs
L. •SJrNcMT'H çrutavaty-âm
D
N. V. Acc. çrutavaty-au
I .D . Ab. °ïft*ïT*T çrutavatï-hhyam
Pluriel.
çrutavaty-as
W^rrTïT çrutavatzs
çrutavatï-bhis
çrutavatî-bhyas%
^rT^rft»TTîI çrutavatïnâm
crutavatï-suM V J a ·
G. L. y'rHréPw çrutavaty-os
çn itava tî, en changeant « en t dans les conditions où î se change
nom. s. vadhü-s, voc. vadhu, acc. vadlm-m, instr. vadhv-a, etc. sième déclinaison (156).
T r o i s i è m e d é c l i n a i s o n .
m . tavat . £ £ , U ,
155. — 'Terminaisons diverses.
Thème masc. et neut., fort çruta-vant, faible qruta-vat, « ayant
entendu ».Singulier. Pluriel.
n . . « srV. M. °*Pî çrutavan
Acc. M. “W T Æ mJ
I.D.Ab.G.L.
M. çrutavaU
. N. çrutcivat-â . N. çrutavad-bhis
çrutavad-bhyas
}
■ 3171 % çrutavat-ev» >
çrutavat-cis
^TtïWfïï crutavat-i
çrutavat-âniVJ 1N
çrutavat-su
Duel.
N.Y. Ac. M. °^fr Züaau N. °ï ïï ÏÏ .Î G. L. . N.I.D . Ab. M.N. °WTïT ç"4“
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Su ppl é m e n t a l a t r o is iè me d é c l i n a is o n .
15G. — Thèmes vocaliques. Les monosyllabes fém. en ï, ü ont la désinence s
au nom. et au voc. sing. et décomposent leur finale en iy, uv devant les voyelles. Ex. : dhï (112), nom. dhî-s, acc. dhiy-am, etc. Ils peuvent en outre suivre l’analogie des thèmes en ï aux dat., ab. gén., loc. sing., et gén. pi. : dliiy-ai, dhiy-âs,
dhiy-âm, dhïnâm.157. — Thèmes consonantiques. L’allongement de la dernière voyelle au
nom. masc. sing. est particulier aux thèmes en vaut, mant et as ( su-çravâs, nom. m. de su-çravas. «qui a une belle gloire»). Les autres thèmes dont la dernière voyelle est brève n’eh changent pas la quantité (voir pourtant 159). Ex. : bodhan, nom. m. sing. du thème bodhant (194).
158. — Les thèmes neutres qui n’ont pas déjà une nasale avant la consonne finale en prennent une au nom. voc. acc. pl. Ceux en as, is, us allongent en outre latvoyelle précédente. Ex. : çramâms-i de çrav-as «gloire».
159. — Thèmes en n. Les masculins en an, van , man perdent le n de la
forme très forte en an (114) au nom. sing., ex. : râjâ. — Les thèmes en in, par analogie avec les thèmes en an, font le nom. m. sing. en ï, le nom. voc. acc. pl. neutre en in-i, et sont sans n devant les désinences consonantiques et à la fin du mot (excepté au voc. m. s.). Ex. : çrâv-in «écoutant», nom. m. sing. çrâvï, n. çrâvi, nom. voc. acc. pl. n. çrâvîn-i, instr. pl. çrâvi-bhis.
A p p e n d i c e .
Terminaison ar.
160. — Mase.7 fort çro-tar, très fort çro-târ, faible çro-tr et çro-tr «auditeur».
Singulier. Pluriel.
çrotâ
çrotar
çrotâr-am
çrotr-â
çrotr-e
4SÏY«H crotur \· X» çrotar-i
Duel.
N.V. Acc. ■ STÎïïrçt çrotar-au
I. D. Ab. TtWïTRT çrotr-hhyâm
161. — Les noms de parenté masculins et féminins se déclinent de même. Mais la plupart n’ont que le thème simplement fort, là où les noms d’agent ont le thème très fort, pitaram, màtaram, etc. (115). Un féminin, comme mâ-
tar, fait à l’acc. pl. mâtfs. — Le neutre des noms d’agent est très peu usité. Il suit l’analogie des neutres en i et en u.
çrotar-as
^fîçpl) crotfn
çrotr-hhis
i î f t W i çrotr-bhyas
«ÎYdlü çrotrnâm
çrotr-su
g . l . crotr-osN ■»
N.y.
AccI.D. Ab.
G
L.M
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Terminaison i.
162. __ Fém., faible çru-ti, fort çru-te, çru-tay «audition».
Singulier. Pluriel.
N. 3 îf7W ç ru ti-s«v. j j. 3JH 'iï*f ç ru ta y -a s
y . 3 m ç ru te J
Acc. 3jf?fïT çru ti-m 3r?fft ï ç ru tîs
I. Ζ Π ç r u ty -â 3Tf7îf*î^ çruti -b his
D. 3 J ë f à çru ta y -e [ çru li-bh yas
*Ab.
G.| 3Γ^Έ Γ çru tes
ηΠ « Π π çru tïn üm
L. ^ d t ç ru ta u
Duel.
3τΠ Τ ί çru ti-su \* NA3
N. V . Acc. Çruti
I. D. Ab. çru ti-bh yâm
G. L. çru ty-o s
163. — Un masculin tel que agni «feu» se déclinera de même, excepté à l’instr. sing. agni-n-a, et à l’ac'c. pl. agnvi. Cf. la déclinaison de gugru.ru.
164. — Les féminins peuvent en outre suivre aux dat., ab. gén. et loc. sing. l’analogie des thèmes en ï (151) : çrutg-ai, çruty-âs, çruty-ûm.
165. — Un neutre tel que vtiri «eau» se décline exactement comme s’il était en in (159), excepté au gén. pl, vâtïnâm, avec l’ï long, comme çruRnüm.
.Terminaison u.
1G6. —
N.
y.
Acc.
I.
D.
Ab.
G.L. }
Masc., faible çuçruç-u,
Singulier.
çuçrusit-sS» (NV* n. 3 3 .
çuçrüso
cuçrûsu-m\ l C v V » N a é
çuçrüsu-n-â
çuçrïisav-e
çuçrüsos
çucrïisau\ » C s 3 J> ·
çuçrûsav-asS> C*N N 5 3
q W f çuçrüsün
çuçrüsu-bhis
çuçrüsu-bhyas
çuçrûsünâm *T3ppï çuçrusu-su
fort çuçruf-o çuçrus-av «désirant entendre».
Pluriel.
Duel.
N. V. Acc. çuçrûsü G. L. çnçrüsv-os
i . d . Ab. çuçrüsu-bhyâm
167. — Un féminin tel que dlienu «vache» se déclinera de même, excepté à l’instr. sing. dhenv-a, et à l’acc. pl. dheriûs. Cf. çruti. pourra aussi suivre aux dat., ab. gén. et loc. sing. l ’analogie des thèmes en ï et en ü (151 et 152).
168. — Un neutre tel que madhu «miel» suivra entièrement l’analogie des neutres en i, c’est-à-dire que, excepté au gén. pl. madhünûm, il suivra la troisième déclinaison avec addition de n devant les désinences vocaliques et allongement de u au nom. voc. acc. pl. : madhüni.
19
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— 290 —
CHAPITRE VII.
P r o n o m s .
Pronoms et adjectifs pronominaux relatifs, interrogatifs,
démonstratifs et indéfinis.
169. — Déclinaison du pronom et adjectif relatif, thème mascu
lin et neutre ya \ féminin yâ. Les formes différentes dé celles
de la déclinaison des noms en a, Ci, sont seules transcrites.
Singulier.
Masculin.et Neutre Féminin
N. m. \ γ 7" > N .' i? yad
m
Acc. M. W Js
I.
D yasmai ^rêr yasyai
Ah. ,2Γ *ΪΙ'Π yasmüd | R yasyâs
G.
L. yasmin
Pluriel.
yasydm
N.M·
Acc. M. J
I. *Πί*ΡΕΓ
D. Ah.
G. yesam. yàsdm
L.
Duel.
N. Acc. M. N. % %
i. D.Ah. errera
G. L.
1. Ce n’est pas ce thème, mais bien la foi-me du nom. .ace. sing. neutre, qui entre en composition avec les thèmes nominaux (134).
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170. — Ainsi se déclinent : HHT ya -tara , «qui» (en parlant de deux), «IdH ya-tama, « qui » (en parlant de plusieurs), comparatif et superlatif du même thème relatif ya; HiïïT ka-tara, «qui?» (en parlant de deux) et HicîH ka-tama «qui?» (en parlant de plusieurs), comparatif et superlatif du thème interrogatif ka (175);
i-tara, « autre », comparatif du thème démonstratif* (176, 3°); anya, « autre »,HRIHT anya-tara, « autre » (en parlant de deux),
comparatif du précédent; — et les féminins correspondants en a.
171. — On ne trouve que quelques cas, d’ailleurs parfaitement réguliers, d’un thème démonstratif Τ Γ Η ma, Ή *Γ Γ enâ, employé sur tout comme pronom de la 3e personne. Les plus usités sont les accusatifs sing. masc. et fém. Τ [«Η Τ . enam, IH1+1 enüm.
172. — Même déclinaison encore pour le pronom et adjectif démonstratif, servant aussi de pronom de la troisième personne, dont le thème est <T ta pour le masculin et le neutre, HT tâ pour le féminin. Le nom. acc. sing. neutre est régulièrement tad h Seulement, au nom. sing. masculin et féminin, le thème ta, tci, fait place à un thème H sa, HT sâ, et le nom. masculin HH sas, perd sa désinence devant les consonnes, contre les lois euphoniques ordinaires, et se réduit à H sa. Les trois nominatifs sa, sa, tad sont identiques
h ceux de l’article grec, ό , ή , τ ό .173. — Les thèmes sa, sâ, ta, ta, combinés avec un e, donnent
un autre pronom et adjectif démonstratif, exprimant le voisinage, qui se décline exactement comme le précédent : nom. TÎHH esas
et T[H esa, etad, TÏHTesâ; acc. TtHH etam, TTHTetad, TÎHTH etâm, etc.
174. — Les pronoms et adjectifs indéfinis ou numérauxH sarva,
« omnis et totus», viçva (mêmes sens), T[Hi eka, «un», et leurs
féminins en â, suivent le paradigme ya, yâ, excepté au nom. acc. sing. neutre qui est en m comme dans les noms : h 4 h sarvam,
viçvam, ekam. D’autres adjectifs tels que HT para,
«autre», pürva «premier, antérieur», etc., ont, tantôt la même déclinaison, tantôt la déclinaison nominale.
175. — Le pronom et adjectif interrogatif Hî ka, HÎT kâ, suit aussi le paradigme ya , yâ, excepté au nom. acc. s. n. : ce cas est tiré1
1. Remplaçant le thème en composition.19*
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— 292 —
d’un thème en i, là, ee qui ne l’empêche pas de prendre la désinence m .· i w i Mm >.
176. — Un thème démonstratif, exprimant ordinairement le voi
sinage, masculin et neutre ^ a,
féminin W à,
suit encore le paradigme donné plus haut. Mais il n’a que le datif, l’ablatif, le génitif et le locatif singulier, asmai, asyai, etc., les mêmes cas du pluriel, plus l’instrumental qui d’ailleurs est HfWI ei/its (cf. ebhyas), au masculin et au neutre, au lieu de aïs, et l’iiistr. dat. abl. duel. Les autres cas sont suppléés par les thèmes suivants :
1° Le thème masc. et n. ima, féminin imâ, qui forme, toujours d’après le même pai’adigme, l’acc. sing. masc. et fém., le nom. et l’acc. pl. et duel des trois genres : T^Kimam, imam,,
•v ime, etc.2° Le thème masc. et n. ana, fém. Γ *Γ Γ anâ, qui forme non
moins régulièrement l’instr. sing. et le gén. loc. duel : anena,
l anayâ, anayos.
3° Le thème ^ i, forme forte ’SHT ay, qui donne avec des désinences nouvelles le nom. sing. masc. ayam, le nom. ace. sing.n. idam, et le nom. sing. fém. iyam.
177. — Le pronom et adjectif démonstratif exprimant l’éloignement a pour thème masculin et neutre amu, pour thème féminin
amu. Il suit la déclinaison de ya, yâ, présentant Vu en regard de Va, Yù en regard de Va (avec la substitution euphonique du s au s, ex. : emusmai, amusyai), excepté aux cas suivants :
1° Le masculin présente les formes particulières à la déclinaison des noms en u k Finstr. sing. amunâ, et au nom. acc. duel
amü. Cette dernière forme est étendue au neutre et au féminin. 2° Le nom. masc. pl. a la forme ami, qui se retrouve, en
regard de ye, et de e (176), comme thème des cas du pluriel communs au masculin et au neutre (arnibMs, amïbhyas, etc.).
3° Àu singulier, le nom. masc. et féminin est^T^ft asau, le nom. acc. n. adas.
Pronoms personnels.
178. — Nous donnons les paradigmes des pronoms de la première et de la seconde personne en regard l’un de l’autre, en les
1. Remplaçant également le thème en composition.
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293 —
disposant de façon h distinguer dans chaque nombre les thèmes complètement différents et les formes enclitiques.
Singulier.Ie Personne : 2° Personne :
Fo rmes
encl i t iques
Formes
encl i t iques
N. Π Π Τ aham <3*1 tvam
Acc. *Γ Τ ϊΤ mâm N
*TT ma ^T*T tvâm N
tvâ
I. 1Π 5Γ Τ maya «*TÏ tvayâ
D. maJiyam % me WPT tubhyam % te
Ab. mad tvad G. ïPT marna
♦«V
3T me TTW tara % te
L. *TfïT mayi tvayi
Pluriel.
N. vayam yùyam
Àcc. asmân «TU nas yusmân vas
I. asmâbhis yusmàbhis
D. asmabhjjam*[\ nas yusmabhyam vas
Ab. 5Γ ίξΓ asmacl yusmad
G. asmâkam «PT nas yusmâkam vas
L. asmasu yusmasu
Duel.
N. Acc. ^TTPT avâm
I. D. Ab. WTPïTPT àvâbhyam
G. L. avayos
(A. D. G.) nau
VTRT yuvam
JTP?TPT yuvâbhyâm
*pT*fPf yuvayos ·
TPT vâm
179. — Pour la 3e personne (cf. 171 et 172), le seul pronom assimilable par sa forme aux pronoms de la 1° et de la 2e est ,
svayam, proprement un nom. sing. signifiant « lui-même » ou « elle- même». Cette forme invariable est d’ailleurs employée pour toutes les personnes et pour tous les nombres, et même pour différents
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cas, comme pronom emphatique. Elle est tirée d’un thème sva, qui est employé comme pronom possessif. Voir le paragraphe suivant.
Adjectifs possessifs, primitifs et dérivés.
180. — Le thème ^ sva (lat. suus) est employé comme adjectif possessif commun à toutes les personnes.
Les pronoms possessifs distincts, assez peu usités d’ailleurs, sont tirés avec un suffixe ïya des formes des pronoms qui remplacent le thème en composition (134), c'est-à-dire de l’ablatif, soit singulier, soit pluriel, des pronoms personnels, et du nom. acc. neutre des pronoms démonstratifs et du relatif. Ex. mad-lya, «mien», tad-iya, « appartenant à celui-ci ». Le thème sva, en tant que thème du pronom emphatique (179), forme lui-même un dérivé
sv-iya «appartenant à soi-même, propre».
Les génitifs marna, tara , forment aussi avec un suffixe Ica et avec vj'ddhi de la première voyelle, mâmaka, « mien »,
tâvaka, «tien».
Tous ces mots suivent la déclinaison des noms. Cependant le thème sva présente quelques formes analogues à celles du para
digme ya, yâ.
Autres dérivés de thèmes pronominaux et de particules.
181. — Les thèmes pronominaux et les particules forment cer
tains dérivés employés comme adjectifs ou comme adverbes.
Dérivés adjectifs. — Ils sont formés :
Ie Avec des suffixes de dérivation pareils à ceux qui sont usités pour les noms. Ex. : TCrfT^H eta-vant, thème faible etâ-vat,«tel». Comme on le voit par cet exemple, le thème pronominal en
a s’allonge en â devant le suffixe vaut. Les mots ainsi formés peuvent, à l’accusatif neutre en vat, former des adverbes et des
conjonctions : tâvat, corrélatif de TT rT yâvat, «pendant----
que, tant. .. .· que ». — ^ ν Π Τ ut-tama, superlatif signifiant « le plus haut, suprême», d e « e n haut». Ce mot, et quelques autres du même genre, suivent à certains cas la déclinaison de ya, yâ. On peut ranger dans la catégorie des dérivés de thèmes pronominaux les noms de nombre ordinaux formés de noms de nombre cardi-
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naux avec le suffixe de superlatif tcvma, comme 3{drW çata-tama, «centième» de ^FT çata, «cent»1.
2° Avec des suffixes spéciaux, tels que tana, tya. Ex. : ίΡ Π Τ Ρ Γ sanâ-tana «éternel» (st. 22, v. le Lexique). — ni-iya, même
sens, de la particule f*t ni.
Dérivés adverbiaux. — Les thèmes pronominaux (et les thèmes nominaux de fonction analogue) forment, selon leur sens, des adverbes ou des conjonctions avec les suffixes suivants.
Suffixe tas. Adverbes et conjonctions répondant à la question unde. Ex. : TÏTTCf ta-tas, «de là». — ya-tas, «d’où» (conjonction). Le thème interrogatif a ici la forme ku: «JrW ku-tas, « d’où?». — Les ablatifs des pronoms personnels (servant de thème en composition) peuvent aussi prendre le sufffixe tas par un véritable pléonasme. Ex. : ArW mat-tas, même sens que mad.
Suffixe tra. Adverbes et conjonctions répondant à la question ubi. Ex. : « ta-tra, là» (st, 13). — ya-tra, « où » (conjonction, st. 13). — Même observation sur le thème interrogatif : ku-tra, «où?».
Suffixe tad. Il s’ajoute à des adverbes de lieu sans en changer le sens. Ex. : adhas-t&d, « en bas » (st. 36), de adhas,
même sens.Suffixes thd, tham. Adverbes et conjonctions de manière. Ex. :
TT rT ta-thâ, «ainsi». — ya-thâ, «comme». — ka-tham, « comment? ».
Suffixe dâ. Adverbes et conjonctions de temps. Ex. : ta-dci,
«alors». — y a -d à , «quand» (conjonction). — ka-dâ, « quand ? ».
Suffixe dhâ. Adverbes marquant la répétition. Ex. baliu-
dha, «beaucoup de fois» (st. 130), de bahu, «nombreux».Suffixe cas. Adverbes marquant la distribution. Ex. :
çata-ças, «par centaines», de çata, «cent».Différents cas des pronoms démonstratifs, relatifs, interrogatifs,
particulièrement l’accusatif et l’ablatif singulier, font aussi fonction d’adverbes ou de conjonctions.
1. Pour les autres noms de nombre ordinaux, et pour les nombres cardinaux, voir le Lexique.
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CHAPITRE VIII.
F o r m a t i o n e t c o n j u g a i s o n d e s v e r b e s .
182. —- Le sanscrit a trois voix, l’actif, le moyen et le passif, sans compter le causal qui peut passer pour une quatrième voix, et deux catégories spéciales, le désidératif et l’intensif. Les verbes tirés de noms, ou dénominatifs, forment une dernière catégorie. Nous ne nous occuperons d’abord que de l’actif, du moyen et du passif.
183. — Le moyen se distingue de l’actif par des désinences spé
ciales, comme en grec : λ ύ ω , λ υ ο -μ α ί· ε λ υ ο -ν , ε λ υ ό -μ .η ν ; λ ύ σ ω , λ ύ σ ο -μ α ι, etc. Le passif a, comme en grec, les désinences du moyen, et ne diffère de lui (parle thème) que dans certains temps, toujours comme en grec. Seulement les temps où le passif et le moyen se confondent ne sont pas tous les mêmes dans les deux langues.
184. — Les temps sont le présent, le futu r et le passé. Le passé est exprimé par trois catégories de formes, qui s’emploient indiffé
remment, mais qui correspondent aux formes de l'imparfait, des aoristes et du parfait grecs. Nous leur donnerons les mêmes noms pour rappeler cette parenté morphologique.
185. — Uimparfait présente, comme en grec, les mêmes parti
cularités de formation que le présent : λ ύ ω , ελ υ ο ν ; λ α μ β ά ν ω , ελ ά μ .- β α ν ο ν , etc. Ces particularités se retrouvent encore dans deux modes, l'impératif et l’optatif, correspondant à l’impératif et à l’optatif du présent en grec, et dans le participe présent.
Nous donnerons a l’ensemble de ces catégories le nom de système du présent, et nous laisserons d’abord de côté les autres temps pour étudier le système du présent dans les trois voix et dans les diffé
rents verbes.
S y s t è m e d u p r é s e n t .
186. — En ce qui concerne les voix, on verra que les catégories composant le système du présent sont précisément celles où le sanscrit, à la différence du grec, distingue le passif du moyen.
187. — Les différents verbes se ramènent tous a deux conju-
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gaisons, correspondant à la conjugaison en ω 1et a la conjugaison
en μ ι du grec. Nous les désignerons par les noms de première et
deuxieme conjugaison. Cette distinction ne s’appliquera pas au pas
sif qui se forme de même dans tous les verbes (210). Ajoutons
qu’une même racine peut former de différentes manières son thème
de présent actif et moyen.
Formation des thèmes de la Première conjugaison.
188. — Ces thèmes sont formés au moyen de suffixes terminés
en â, a, correspondant aux suffixes grecs terminés en o, e, φ έp-o-
μ ε ν , φ έ ρ -ε -τ ε ; λ α μ β -ά ν ο -μ ε ν , λ α μ β -ά ν ε -τ ε . A 1’ε grec correspond,
comme on le verra, l’a, a l’o (ou ω ), l’a, quand la voyelle termine
la syllabe (cf. 3 et 97), c’est-a-dire quand elle n’est pas suivie de
deux consonnes ou d’une consonne finale. Dans le cas contraire,
Fo grec est représenté en sanscrit par a, aussi bien que 1’ε .
189. — Les suffixes sont, sous la forme terminée en a bref : a,
ya (ou iya, cf. 210) et cha (ccha, v. 83), le dernier peu usité. Us s’a
joutent à la forme faible de la racine, à l’exception du suffixe a qui
s’ajoute, tantôt h la forme faible, tantôt, et beaucoup plus souvent,
à la forme forte12. Les thèmes tirés de la forme forte de la racine
avec le suffixe a sont les plus nombreux de toute la première con
jugaison. Ex. : hodh-a de budh, «savoir» (π ε ύ θ -ο -μ α ι ) ] viç-a de viç,
« entrer » ; Tcwp-ya de hup, « être irrité » (lat. cup-io), ga-ccha de gam,
«aller» (β ά -σ ·/.ω ).
Pour quelques autres thèmes suivant aussi la première conjugai
son, voir ci-dessous, paragraphe 209.
190. — Le thème ainsi formé est celui du présent.
191. — L’imparfait a le même thème précédé de l’augment a 3
(grec ε ) : a-bodha, a-viça, a-Jcupya, a-gaccha.
1. A cela près que les verbes sanscrits ont tous la désinence mi à la 1° pers.
sing. ind. prés. act.
2. La racine suivie du suffixe a a la forme forte quand elle est accentuée,
et la forme faible quand elle laisse l’accent au suffixe.
3. Quand le thème commence par une voyelle, l’augment est â et ne s’a
brège pas dans sa combinaison avec cette voyelle (contre 31). Ex. : aik$a-ta,
3e s. imparf. moy. de la racine anomale îks, 3° s. prés, ilcsa-te. — L’augment
prend toujours l’accent.
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192. — L’impératif a le même thème que le présent. Toutefois,
aux premières personnes des trois nombres, Fâ long du thème,
bodhâ, viçâ, kupyâ, gacchâ, correspond, non a un o, mais a un ω du
grec. Car ces premières personnes sont en réalité des restes de-l’an
cien subjonctif dont la conjugaison complète ne s’est conservée que
dans la langue védique. Cf. en grec λ ύ ω , λ ύ ω -μ ε ν , λ ύ ω -μ α t, etc.,
tenant lieu des premières personnes manquant à l’impératif, a côté
de λ ύ ε ,λ ύ ε -τ ε , etc.
193. — Le thème de l’optatif a pour base le thème du présent
en a , auquel il ajoute un ? (cf. 207) qui se combine avec Va final
en e (grec oi) : bodhe, vice, kupye, gacche.
194. — Le participe présent se forme du thème du présent en
a, par l’addition du suffixe nt a l’actif, lodha-nt, viça-nt, kupya-nt,
gaccha-nt, et mâna au moyen, bodha-mâna, viça-mâna, kupya-mâna,
gaccha-mâna.
Le participe présent actif, traitant l’a du thème du présent comme
si c’était Va de la forme forte d’un suffixe en ant, a une forme faible
en ai pour nt : bodhat, viçat, kupyat, gacchat, et suit notre paradigme
de la troisième déclinaison (voir toutefois 157). Il tire son féminin
de la forme forte, bodhant-î, viçant-ï, kupyant-l, gacchant-i, excepté dans quelques verbes du type viça.
Le participe présent moyen fait son féminin en ü, et suit la dé
clinaison régulière des thèmes en a, à.
Formation des thèmes de la Deuxieme conjugaison.
195. — Ces thèmes ne se composent en principe que de la ra
cine pure, ou de la racine redoublée, ou de la racine nasalisée.
196. — Ils ont une double forme, forte et faible1, comme les thèmes correspondants du grec. Ex. : ιίΟ η -μ ι, τ ίθ ε -μ ε ν , τ ίθ ε -μ α ι.
Le thème fort appartient :
1° Aux trois personnes du singulier actif, tant du présent que
de l’imparfait.
2° A la troisième personne du singulier actif de l’impératif.
3° Au thème de l’ancien subjonctif conservé dans les premières
personnes de l’impératif, aux trois nombres des deux voix.
1. Le thème fort est accentué, tandis que le thème faible laisse l’accent à la désinence.
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- 299 —
Tontes les autres formes ont le thème faible.
197. — Racine pure. Le thème fort se compose de la forme forte,
le thème faible de la forme faible de la racine. Ex. : dues et dvis
de dvis, «hair»; bravl et bru de brü, «parler», etc. (cf. ε ΐ-μ ι, t-μ ε ν ).Les racines terminées en u remplacent devant les consonnes la
forme forte régulière en o par une forme anomale en au (cf. 121).
Ex. : stau, stav, et s tu, de stu, «louer».
198. — Racine redoublée. Le redoublement de la consonne se
fait d’après les règles générales (102). La voyelle du redoublement
est i, u, dans les racines dont la forme faible a pour voyelle ï ou n.
Dans les autres, elle est, tantôt i, tantôt a.
Outre le redoublement, le thème fort comprend la forme forte, le thème faible la forme faible de la racine. Ex. : bi-bhar et bi-bhr
de bhar «porter» (cf. τ ί-θ η -μ ι , τ ί-Ο ε -μ ε ν ).
199. — Racine nasalisée. La racine, qui se présente ici toujours
sous sa forme faible, reçoit avant sa dernière lettre une insertion
nasale na, pour- former le thème fort, n pour former le thème faible.
I) peut se présenter trois cas.
200. — 1 aLa racine est monosyllabique et terminée par une con
sonne. Il n’y a qu’a observer la règle de l’accommodation de la nasale a la consonne suivante (59) dans la forme faible. Ex. :yu-na-j,
yu-n-j de yuj, «joindre»; bhi-na-d, bki-n-d de bhid, «fendre», etc.
201. — 2° La racine est dissyllabique et terminée par un î (ou
un i, dans d’autres formations '). Cet ï, primitivement a (93), sera
combiné sous sa forme primitive avec l’a de l’insertion nasale forte
en un à long. Ex. : grh-nâ (61) et grh-n-ï de grah (grahl), « saisir » ;
pu-nâ et pu-n-î de pu (pavï, Vu représente le v de pam, après la
chute de Va) «purifier». L ’ï disparaît, comme il arrive toujours dans les racines dissyllabiques (cf. 93), devant les désinences et les
suffixes commençant par une voyelle. Cf. κ ίρ ν η -μ ι, κ ίρ ν α -μ ε ν .
Certaines racines, ordinairement monosyllabiques, suivent, soit
en vertu d’une forme dissyllabique ancienne, soit par analogie, le
même mode de formation. Ex. : ldiç-nâ, kliç-nï, de Tcliç «tourmen
ter ».
202. — 3° La racine est dissyllabique et terminée par un u, ou
1. Quelle que soit celle de ces deux formes que donne le Lexique, c’est une
forme en î qu’il faut supposer pour expliquer le présent en na, nï.
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— 300 —
même monosyllabique en u. Lût sera combiné avec l ’ a de la forme forte en o. Ex. : va'-no et va-n-u de van (vanu), «aimer»; çr-no et çr-xi-u de çru} «entendre» (exemple unique de racine monosylla
bique).203. — Mais cette dernière formation n’est pas restée limitée
aux racines terminées, au moins dans certaines de leurs formes, par un u, et la classe des thèmes en no, nu , s’est accrue très an
ciennement par voie d’extension analogique. La plupart de ces thèmes, en sanscrit, sont i-éellement formés par l’addition, à la formé faible de la racine (monosyllabique), d’un suffixe qui est, dans le thème fort, no, et dans le thème faible, nu. Ex. : ta-no et ta-
nu de tan «étendre»12. Cf. δ ε ί χ -ν ϋ -μ ί, δ ε ί κ -ν ϋ -μ ε ν .204. — Les thèmes ainsi formés sont des thèmes de présent.
205. — L :imparfait, dans la deuxième comme dans la première conjugaison, a le même thème que le présent, plus Γ α de l’aug- ment3.
206. L ’impératif a également le thème du présent, excepté aux premières personnes où il a le thème de l’ancien subjonctif, tiré du thème fort du présent, avec addition d’un a correspondant h un o grec (par ex. dans le subjonctif homérique Γ ο μ ε ν ).
207. -— Le thème de l’optatif a pour base la forme faible du thème du présent, et a lui-même deux formes, qui ajoutent au thème du présent, la forte un suffixe yâ, la faible un suffixe x4. La forme faible est d’ailleurs réservée au moyen. L’actif a la forme forte au pluriel et au duel comme au singulier. Ex. : dvis-ya et dvis-ï, bibhr-yâ et bibhr-ï, yunj-yâ et yunj-î, grhnî-yâ et grhn-i, tanu- yâ et tanv-x.
208. — Le participe présent se forme du thème faible du présent par l’addition d’un suffixe qui est ant aux cas forts, at aux cas faibles, à l’actif5, et âna au moyen.
1. L 'a représente ici le n de van, vanu, après la chute de l’a de la forme forte (cf. ma-ta de man). La racine van a aussi la forme dissyllabique verni.
2. La racine kar, outre le double thème régulier lcr-no, Jcr-i.iu, en a un autre, irrégulier, seul usité à l’époque classique, karo, kuru.
3. ΰ devant les voyelles (v. p. 297, note 3).
4. Le suffixe porte l’accent à l’actif, et le laisse à la désinence au moyen.ô. Soit par une double vocalisation du n de nt (194) en an et en a, soit
par analogie avec la première conjugaison. Cf. 2 U.
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— 301
Les verbes redoublés étendent aux cas forts la forme faible du participe actif en at.
Le féminin du participe actif se tire de la forme faible : dvisat-î, bibhrat-ï, yunjat-ï, grhnat-ï , tanvat-ï. Celui du participe moyen est en â.
Confusion des deux ordres de formations.
209. — Certains thèmes analogues a ceux de la deuxième con
jugaison ont passé dans la première, soit par addition d’un suffixe a (et â, v. 188), soit par abréviation d’un â final (aux personnes qui dans la première conjugaison prennent le suffixe a). Ex. : muüc-a de mue, «délivrer», présentant la même nasalisation que yunj de
y u j; tistha, de la racine sthâ, «se tenir debout», redoublée.
Formation du passif.
210. — Le thème du présent passif se forme dans tous les verbes par l’addition a la forme faible de la racine d’un suffixe y a ou iya '. Ex. : dvis-ya de dois, «haïr»; icr-iya de Icar, «faire».
Les racines en i, u final, allongent cette voyelle.La formation de l’imparfait et des modes, et la conjugaison sont
parfaitement analogues à celles du moyen de la première conju
gaison.
Désinences.
21 1 . ·— On trouvera' dans les paradigmes ci-après la conjugai
son complète (pour le système du présent) d’un verbe de la pre
mière et d’un verbe de la seconde conjugaison, à l’actif et au moyen. Le passif, dans tous les verbes, se conjuguant comme le moyen de la première conjugaison, pourra être réduit à la 3e personne (sous laquelle les différents temps sont cités dans le Lexique). Entre les diverses catégories de verbes de chacune des deux conjugaisons, comme entre le moyen et le passif d’un verbe de la première, il1
1. Ce suffixe est accentué, tandis que le suffixe ya servant k la formation d’un thème de présent actif et moyen (189) laisse l’accent à la racine. Il a, bien entendu, la finale tour k tour longue et brève.
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— 302 —
n’y a aucune différence dans les désinences : pour les différences
de formation, on se reportera aux paragraphes précédents.
L’étudiant fera de lui-même la comparaison des désinences du
sanscrit avec celles du latin et surtout du grec.
Dans la comparaison des désinences sanscrites entre elles, il dis
tinguera, tant à l’actif qu’au moyen, les désinences du présent de
celles de l’imparfait qui présentent généralement une lettre, ou plus
exactement un son de moins à la fin. Même rapport à peu près
entre les désinences d’un même temps au moyen et h l’actif. Les
désinences de l’optatif sont pour la plupart identiques à celles de
l’imparfait. L’impératif a aussi à plusieurs personnes les désinences
de l’imparfait avec lequel il se confondrait alors, n’était l’absence d’augment : à la 2e du sing. act., il est sans désinence dans la pre
mière conjugaison et dans certains verbes de la seconde; aux autres
personnes, et a cette dernière même dans la seconde conjugaison,
il a des désinences spéciales.
Les désinences sont en principe les mêmes dans les deux con
jugaisons, sauf application des lois phonétiques. La deuxième con
jugaison donne lieu en particulier aux remarques suivantes. Les
désinences m, n, de la Ie sing. et de la 3e pl. imparf. act., se vocalisent en am ', an après les thèmes terminés par une consonne, et
cette forme est étendue aux autres par analogie12. Celles des 3es pl.
prés, et impératif act. vocalisent de même n en an : anti, antu. Au
contraire, le n des 3es pl. prés., imparf. et impératif moy. se voca
lise simplement en a : ate, ata, atâm.
A plusieurs personnes, tant de la première que de la seconde
conjugaison, la désinence ne peut être nettement séparée du suf
fixe de formation.
Nous recommandons a l’étudiant la lecture des observations pla
cées au bas du paradigme de la deuxième conjugaison.
1. Π en est de même à la Ie sing. opt. act.
2. Cf,. 89, et l ’accusatif en am de la 3e déclinaison en regard de l’accu-
satif en m des deux premières, et des thèmes en i et en u.
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Voir au verso les paradigmes du Système du présent.
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A c t i f .
212. — Première
Présent. Imparfait.
S. 1. bodh-â-mi a-bodh-a-m
2. ^YïrfYï bodh-a-si a-bodh-a-s
3. sffsrfîî bodh-a-ti ■ T Y cT a-bodh-a-t
P. 1. bodh-â-mas T Y TW a-bodh-â-ma
2. bodh-a-ika a-bodh-a-ta
3. bodh-a-nti a-bodh-a-n
D. 1. WYVT TN bodh-â-vas ■ f YVT T a-bodh-à-va
2. bodh-a-thas a-bbdh-a-tam
3. bodli-a-tas f tVfTTTT a-bodh-a-tâm
Impératif. Optatif.
S. 1. Wfvrrf T bodhâni Y f TïT bodhey-am (32)
2. WYV bodh-a «Tty?T bodhe-s
3. =fY"Çnj bodh-a-tu ^Y^tT bodhe-t
P. 1. Y*JT?T bodhâ-ma cfYVH bodhe-ma
2 . ^YVcï bodh-a-ta bodhe- α .
3. wYv*ïï bodk-a-ntu bodhey-ur
D. 1. Γ «Γ · bodhâ-va ■ Yvl bodhe-va
2 . YVtT T bodh-a-tam ■ Y rfïT bodhe-tam
3. Υ ΐΓ τ *Τ bodh-a-tâm Υ ν Τ Γ Τ bodhe-tâm
Participe présent.
Thème fort bodli-a-nt, faible ÎtVrT bodh-at; féminin ^Y- bodhant-î.
213. — Passif, sans distinction
Présent. Imparfait.
S. 3. ftfsfpT dvis-ya-te ïf WcT a-dvi.s-ya-ta Participe présent. dvis-ya-mâna.
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conjugaison.M o y e n .
Présent. Imparfait.
«ffè bodh-e a-bodh-e
bodh-a-se
bodh-a-te
bodh-â-mahe
bodh-a-dhve
«Γ Ν Γ % bodh-a-nte
bodh-â-vahe bodh-ethe
bodh-ete
Impératif.
bodhai
bodh-a-sva
«Ti Μ 01 *<N bodh-a-tcim
^ν *Γ % bodhâ-mahai
bodh-a-dhvam
Τ Υ Γ ή Γ Τ bodk-a-ntâm
"<Îit(l =1% bodhâ-vahai
t fYTTU bodh-ethâm
tvTrTTîT bodh-etâm
a-bodh-a-thâs
’ST tVfîî a-bodli-a-ta
■ ?Γ [ΐΓ Γ *Γ ίΐ a-bodh-â-malïi
a-bodh-a-dhvam
a-bodh-a-nta
a-bodh-â-vahi
üPsffà^TPT a-bodh-etliâm
a-bodh-etâm
Optatif.
bodhey-a
bodhe-thâs
sj pjrî bodhe-ta
bodhe-mahi
bodhe-dhvam
bodhe-ran
bodhe-vahi
bodhey-àthâm
τ Τ ^ <Γ Γ *Τ bodliey-âtâm
Participe présent.■ sfÎVRT^ bodh-a-mâna; féminin bodhamana.
des deux conjugaisons.
Impératif.
fctw ïH Γ44 fl .i' ii.R-nn .-tn/m .
Optatif.
f ^ S J r î dvisye-ta
Impératif.
f 3~Er?n*T dvis-ya-tâvi
20
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214> — Deuxième
A c t i f .
Présent. Imparfait.
S. 1. dves-mi sf qiT a-dves-am
2. dvek-si (81 et 57) a-dvet (35 et 81)
3. dves ti (67) a-dvet
P. 1. dvis-mas a-dvis-ma
2. duis-tha a-dvis-ta
3. Γ μ Π τ Τ dms-anti a-dvis-an
D. 1. dvis-vas a-dvis-va
2. ίΪ ζ Ι Π ϊ dvis-thas a-dvis-tam
3. ftfWT dvis-tas a-dvis-tâm.
Impératif. Optatif.
S. 1. dves-âni (61) dvis-yâ-m
2. dvid-dhi (81) (fl dvis-yâ-s
3. 'S dves-tu 1 dvis-yâ-t
P. 1. 1*1 dves-â-ma dvis-ya-ma2. f^S dvis-ta dvis-yâ-ta
3. f3“U«îT dvis-antu dvis-yur
D. 1. dves-à-va ftf(znp4 dvis-yâ-va
2 . dvis-tam f^wi i flfl dvis-yâ-tam
3. f^’STfl dvis-tâm fà(oÎ| 1d i dvis-yâ-tâm
Participe présent.
Thème fort dvis-ant, faible dvis-at; féminin dvisat-l.
O b s e r -
215- — Les désinences a, t, de la 2e et de la 3e sing. imparf. act. reparaissent, là oit elles son t possibles, c’est-à-dire après les thème s term inés pardes voyelles : -yd-s, de yü «al ler»; a-grknâ-t, de grah (grahî) «saisir».
21G. ,— Les thèmes redoublés ont des formes spéciales à la 3° pl. act. : présent ati, bi-bhr-ati, impératif atu, bi-bhr-atu, imparfait ur, dans certains cas avec la forme forte du thème, a-bî-bhar-ur, de bhar «porter». La dernière forme est étendue à certains thèmes formés de la racine pure : a-yur de ya.
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conjugaison.
M o y e n .
Présent.
dvis-e
dvik-§e
fK% dvis-te
dvis-mahe
dvid-dhve
dvis-ate
dvis-vahe dvis-athe
dvis-ate
Impératif.
Y * dves-ai
dvik-sva
dvis-tam
dves-a-mahai
dvid-dhvam
dvis-atâm
dves-â-vahai
dvis-athâm
dvis-âtam
Imparfait.
a-dvis-i
a.-dvis-thas
a-dvis-ta
F r f ^ r f f a-dvis-mahi
^ifïï^'Sïî a-dvid-dhvam' \C| s · ·
a-dvis-ata
W f ^ f f a-dvis-valii a-dvis-âthâm
Srf FTfT'nT a-dms-âtâm
Optatif,
dvis-ïy-a (30)fF'fWTtr dvis-î-thüs
f^ulcï dvis-ï-ta
f tpf fa f î dvis-ï-mahi
dvis-ï-dhvam
dvis-l-ran
f^Î fa fF dvis-ï-vahi
dvis-îy-athâm
f FfaTTrTTF dvis-ïy-âtâm
Participe présent.
f TTW dvis-âna; féminin l*îjT dvisânâ.
VATIONS.
217. — À la 2e sing. impér. aot., la désinence dhi devient hi après une voyelle : bi-bhr-hi, de bhar. Les thèmes en nu sont sans désinence (Ί α -nu, de
tan «étendre»), à moins que le n ne soit précédé d’une consonne (âp-nu-hi de υ ρ «atteindre»). Ceux en nï précédé d’une consonne remplacent m par
ana (sans autre désinence) : grhüna, de grah.218. — Les thèmes en nu perdent souvent leur u devant les désinences
des premières personnes du pluriel et du duel du présent et de l’imparfait, tant actif que moyen : tan-maa, etc. Il en est de même, et régulièrement, de kuru (p. 300, n. 2), qui le perd en outre devant le y de l’optatif.
20*
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— 808 —
FTJTUR, AORISTES .ET PA RFA IT.
219. — En dehors du système du présent, le passif se confond avec Je moyen.
Futur.
220. — Au futu r se rattache un mode très peu usité, qui a' la
fonction d'un conditionnel (fonction ordinairement remplie par l’op
tatif du présent).
On forme mécaniquement le thème du futur en ajoutant sya à
la forme forte de la racine. Ex. : bhot-sya (40), de hudh, bhavi-sya (57J de bhü (bhavi), « être ». Beaucoup de racines monosyllabiques
se font suivre d’un i devant le suffixe sya (cf. 96). Ex. : kar-i-sya
(st. 86) de kar} «faire».
Ce thème se conjugue, tant h l’actif qu’au moyen-passif, exac
tement comme un thème du présent de la première conjugaison.
Il forme avec le suffixe nt, à l’actif, mâna, au moyen, deux par
ticipes qui se déclinent exactement comme les participes du présent.
Le conditionnel est, pour la forme, exactement dans le même rapport avec le futur, que l’imparfait avec le présent dans la pre
mière conjugaison.
221. — Le futur peut être remplacé à la 3e personne par le nomi
natif mase. sing. pl. ou duel d’un nom d’agent en tar (115), comme
boddhâ, boddhâras, boddkârau de hudh. Il peut l’être aussi aux
autres personnes par le nom. masc. sing. du même nom (quel que
soit le nombre et le genre du sujet), accompagné du présent du
verbe « être » (racine as) comme auxiliaire.
Aoristes.
222. — Le sanscrit, comme le grec, a deux aoristes, l'aoriste
premier et l’aoriste second. Tous les deux ont l’augment.
223. — L’aoriste premier, caractérisé par l’addition de s h la ra
cine a le plus souvent deux thèmes, l’un présentant la forme très
forte de la racine ou même une forme renforcée par la vrddhi
(cf. 121), l’autre la forme simplement forte ou faible. Le premier11. Ce 4- disparaît dans certaines combinaisons phonétiques. Voir 238.
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— 309 —
appartient à l’actif1, le second au moyen-passif. Ex. de thèmes de
l’actif : a-raut-s, avec vrddhi, de rudh, « empêcher »5 a-pâvi-s, forme
très forte de pü (pavi), «purifier». Ex. de thèmes du moyen :
a-rut-s, forme faible de rudh , a-pavi-s, forme simplement forte de
pü (pavi).
Certaines racines ontl’i devant s quoique monosyllabiques (cf. 96).
Ex. : a-bodh-i-s de budh.
D ’autres ajoutent is à un premier thème contenant déjà un s.
Ex. : a-yâ-s-is de y à, « aller ». C’est une combinaison des deux for
mations avec et sans i.
Ces différents thèmes se conjuguent comme l’imparfait de la se
conde coniugaison, avec certaines particularités qu’indiquera le paradigme (238).
224. — Enfin le thème faible d’aoriste en s peut prendre un suf
fixe à, a, a-dik-s-ci de die, «montrer», et se conjuguer comme un
imparfait de la première conjugaison, sauf quelques particularités
sans importance.
225. — On peut rattacher à l’aoriste premier un mode appelé vul
gairement précatif. Ce mode est, au moyen, une sorte d’optatif de
l’aoriste, ajoutant le suffixe l h la racine suivie d’un s, par ex., thème bhav-i-s-ï de hhü (bhavi), Ie sing. bhavisly-a, Ie pl. bhamp-mahi, 3e bha-
visï-ran. Mais h, d’autres personnes, un second s se place entre le
suffixe de l’optatif et la désinence : 2e sing. bhavisi-s-thâs, 3e bhavisï-
s-ta. Enfin l’actif n’a de s qu’après le suffixe de l’optatif ya : bhü-yâ-
s-ara. Ce s disparaît k la 3e sing. pour permettre h la désinence t
de se maintenir, bhû-yâ-t; cette personne reste ainsi distincte de la
2e, bhü-yâ-s.
226. — L’aoriste second, en sanscrit comme en g'ree, se conjugue
exactement comme un imparfait, soit de la première, soit de la se
conde conjugaison. Dans le premier-cas, il est formé, toujours comme
en grec, de la forme faible de la racine, précédée de l’augment et
suivie du suffixe à, a, par ex., a-sic-a de sic, «verser». Dans le
second cas, il est formé uniquement de la racine, par ex., a-dâ de
da, «donner», mais sans alternance de formes fortes et faibles, les
aoristes de ce genre étant formés presque exclusivement de racines1
1. La forme vad-t-s, de la st. 132, est irrégulière.
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— 310 —
en â qui étendent abusivement la forme forte (90) ; a-bhü, de bhû, a partout la forme faible.
227. — Le sanscrit a aussi un aoriste second redoublé ; mais cette formation est k peu prés réservée au causal (v. 250).
228. — Il faut signaler k part une 3e personne du singulier de l’aoriste passif, qui ne se rattache k aucun paradigme. Elle se com
pose de la forme très forte de la racine, précédée de l'augment, et suivie de i. Ex. : a-kâr-i de har, «faire»; budh ne pourra avoir na
turellement que la forme forte (97), a-bodh-i. Dans a-jîiâ-y-i (st. 211), àejn â connaître, il y a développement d’un y (31, 2°).
Parfait.
229. — Le thème du parfait se compose de la racine redoublée'.
230. — Le redoublement de la consonne se fait d’après les règles générales (102). La voyelle du redoublement est i, u, dans les ra
cines dont la forme faible a pour voyelle ï ou u. Dans les autres, elle est a. Ces dernières règles sont applicables aux racines commen
çant par une voyelle.
231. — La racine a la forme forte au singulier actif, et même la forme très forte, quand celle-ci est possible, régulièrement k la 3° personne, quelquefois aussi k la Ie. — A certaines personnes, elle peut ou doit être suivie d’un i, dit de liaison (cf. 96)12. Ex. : de
budh, Ie sing. act. bu-bodh-a, 2e bu-bodh-i-tha, 3e bu-bodh-a; de i, «aller», iy-ay-a (30) et iy-ây-a, iy-e-tha et iy-ay-i-tha, iy-ày-a; de vac, « dire », u-vac-a3 et u-vâc-a, etc. Au pluriel et au duel de l’actif, et dans tout le moyen, elle a la forme faible4. Ex. : 3e pl. act. bu-
budh-ur, ly-ur (30), üc-ur.
232. — Les racines qui n’ont dans leur forme forte d’autre voyelle que a, et qui commencent par une consonne unique, autre
1. Il y a cependant un parfait sans redoublement, très usité, Ie s. act. ved-a (— oîôa) de vid, «savoir».
2. Devant cet i, un i ou î final de la racine se change en y (eontre 29). Ex. : ni-ny-i-ma, 2“ pl. act. de nï «conduire».
3. Le redoublement, se faisant d’après la forme faible ne, ne peut conte
nir de consonne.
4. L’accent est sur la racine dans les formes fortes, sur la désinence dans les formes faibles.
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— 311 —
que les aspirées, l’aspiration li, et les gutturales, en un mot par
une consonne qui ne doive pas être remplacée par une non-aspirée
ou par une palatale dans le redoublement (102), fondent la forme
faible et le redoublement de telle sorte que le résultat est identique
à la racine non redoublée, h, cela près que la diphthongue e est subs
tituée à a. Ex. : de man, «penser», 3e pl. moy. men-i-re (st. 213).
233. — A part un certain nombre de désinences spéciales (qui
forment la grande majorité à l’actif), le parfait prend à l’actif les
désinences de l’imparfait et au moyen celles du présent.
234. — De la forme faible du thème du parfait, se tire un par
ticipe actif en vams et vâms dans les formes fortes, en us dans les
formes faibles dont la désinence commence par une voyelle, en vat dans les autres formes faibles. Il suit la 3e déclinaison. Le féminin,
en ï, se tire du thème en us. Ex. : bu-budh-vams et bu-budh-vâins,
bu-budh-us, bu-budli-vcit, bubudhus-ï. Toutefois, quand le thème en
us est dissyllabique *, les autres ont un i avant le suffixe. Ex. : üd-
i-vânis, âd-i-vat, âd-us, de ad, « manger ».
Il y a aussi un participe parfait moyen : il se tire toujours de la
forme faible du thème de l'indicatif, avec un suffixe cma, dont le
féminin est ânâ.235. — Le sanscrit a en outre un parfait périphrastique : cette
formation est surtout usitée pour le causal, le désidératif et les
verbes dénominatifs (voir 249).
Paradigmes.
236. — Suivent les paradigmes du futur, des aoristes et du par
fait, réduits pour le futur et l’aoriste second, à la troisième per
sonne du singulier de chacun de ces temps. Pour l’aoriste premier et le parfait, on tiendra compte des observations.1
1. Π y a exception pour vid-vâms, vid-ux, qui n’est dissyllabique que par
l ’absence du redoublement (cf. p, 3X0, note 1).
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Temps n’appartenant pas
237. — Futur (pour le participe et le conditionnel, v. 220).
Actif. Moyen.
S. 3. bhot-sya-ti bhot-sya-te
et ^ifTWfrî kar-i-sya-ti kar-i-sya-te
ou «Tl'd1 boddhâ
238.-— A o r i s t e p r e m i e r (pour les thèmes en a et leprécatif v. 224et 225).
Actif. Moyen.
S. 1. ^ 0 W *f a-raut-s-am a-rut-s-i
2. ■410 *( a-raut-s-ï-s a-rut-thàs
3. "V Ô ftÎYïî a-raut-s-î-t a-rut-ta
P. 1. 0 rtfl a-raut-s-ma a-rut-s-mahi
2. ^nfTrî a-raut-ta (58) a-rud-dhvam
3. a-raut-s-ur ^T^TcT a-rut-s-ata
D. 1. a-raut-s-va ' TÇr rfW a-rut-s-vahi
2. a-raut-tam (411 1«y a-rut-s-cttham
3. Γ ^ Γ Γ *Γ a-raut-tâm ^TWTrrm a-rut-s-âtam
239. — L es subsiste (sauf les modifications euphoniques) devant les lettres t, th, dh des désinences, quand la racine se termine par une voyelle. Ex. : a-nai-s-ta, 2e pl. act., a-ne-dhvam, pour a-ne-d-
dhvam (81), id. moy. de ni «conduire».240. ·—■ Les thèmes dans lesquels le s est précédé d’un i (après
lequel il se change en s) font la 2e et la 3e sing. act., non en is-ï-s,
is-l-t, mais en ls, ït. Ex. : a-pâv-i-s-am, a-pâvls, a-pâvlt.
241. A o r i s t e s e c o n d (pour une forme particulière de la 3e sing.
passif, v. 228). Actif.
S. 3. a-sic-a-t
et a-dâ-t
Moyen.
a-sic-a-ta
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au système du présent.
242. — P A R F A I T .
* Actif. Moyen.
S. 1. ^eftM bu-bodh-aVJ bu-budh-eSM SM
2. bu-bodh-i-thaVJ bu-budh-i-seSM sm
3. e|<sfpi bu-bodh-a \J bu-budh-eSM SM
P. 1. bu-bicdh-i-mav»V» WyfyîTW bu-budh-i-maheSM SM v
2. y y y bu-budh-aSM S»
y s i f y ^ bu-budh-i-dhveSM SM
3. bu-budh-urVIVIVI N y y f y T bu-budh-i-reSM SM
b . i . «1 «i bu-budh-i-vaVIVI bu-budh-i-vaheSMlsM
2. bu-budh-athusSM VJ V» V y iy bu-budh-àthe
SM SM
3. y H y îjy bu-budh-atusV*V* s» v bu-budh-âteVJVJ
243. — Certaines racines ne prennent pas l’i devant la désinence
tha de la 2e sing. act. Ex. : ta-tan-tha, de tan « tendre ».
244. — Les racines en â final ont la 1c et la 3e sing. act. en au.
Ex. : da-dau, de dû « donner». Elles confondent avec Yi dit de liai
son, aux personnes qui prennent cet i, Yi (ou i) qu’elles devraient
présenter dans la forme faible. Ex. : Ie pl. act. da-d-i-ma. Elles sont
sans voyelle devant les désinences commençant par une voyelle
(v. p. 263, note 1). Ex. : da-d-ur.
245.---
PARTICIPE PARFAIT.
Actif. Moyen.
ÎNom. bubudh-vân bu-budh-âna-s
SM SM N Ml N· 's
Yoc. bu-budh-vanSM SM N
Acc. bu-budh-vâms-amVI VI v
N. Nom. Voc. Acc. bu-budh-vat
Μ . N. Instr. « H bu budh us-à
etc.
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C a u s a l , d é s i d é r a t i f e t i n t e n s i f .
Causal.m
246. — Sous le nom de causal, nous comprendrons, au sens propre, une sorte de voix, exprimant l’idée que l’action est faite, non immédiatement par le sujet, mais par un intermédiaire, puis, par- extension, toutes les formations analogues, qu’elles aient ou non le sens causal.
Le causal prend, tantôt les désinences de l’actif, tantôt celles du moyen, souvent les unes et les autres.
^ j^ e thème du causal se forme par l’addition d’un suffixe ayâ, aya, h la forme très forte, quelquefois seulement à la forme forte, même quand la forme très forte serait possible, très rarement fi la forme faible de la racine. Ex. : mâr-aya (st. 71) de mar, «mourir» ; vardh- aya (st. 83) de vardli, « croître » ; jan-aya (st. 33) de j an, «naître»; sprh-aya (st. 54) de sparh, «désirer». Les trois premières de ces formations ont le sens causal : « faire mourir, accroître, engendrer » ; mais la dernière n’a que le sens de «désirer».
La plupart des racines en â final, et la racine ar «adapter», ajoutent un y? devant le signe du causal : stha-p-aya, de sthâ «se tenir debout»; ar-p-aya.
247. — Ce thème, sans autre modification, sert de thème de présent et suit la première conjugaison.
248. — Le futur s’eÉltire par l’addition du suffixe sya précédé de i, soit isya, devant lequel!’# du suffixe aya disparaît. Ex. : svâd-
aya (st. 109) de svad , «goûter» (sans changement de sens), futur svâday-i-sya. — Même thème avec l’augment pour le conditionnel.Formation analogue pour le nom d’agent qui peut remplacer le futur : 3e sing. svâd-ay-i-tâ.
249. — Le parfait du causal est périphrastique. Il se compose de l’accusatif d’un nom abstrait féminin, formé du thème du causal avec l’os final long, mârayâ-m, qu’on fait suivre du parfait de l’une des racines kar, «faire», as, «être», bhü, «devenir», ca-kâr-a et ca-kr-e, üs-a, ba-bhûv-a '.
1. ba-bhüv-a est un parfait irrégulier, tant pour le redoublement (230) que
pour la forme de la racine (231).
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250. — Le causal a en outre un aoriste second, ruais qui se tire directement de la racine. Il est formé de la racine redoublée et suivie d’un suffixe à, a : il se conjugue donc comme un imparfait de la première conjugaison (212). Le redoublement de la consonne se fait d’après les règles générales (102). Pour la voyelle du redoublement, l’aoriste suit en général l’analogie des présents re
doublés (198) : seulement cette voyelle, quelle qu’elle soit, est su
jette à s’allonger, si la syllabe du redoublement n’est pas déjà longue par position, quand la racine forme une syllabe brève, ce qui est le cas le plus fréquent. Ex. : a-bü-budh-a de budh.
251. — Le passif du causal se forme, dans les temps et modes où cette voix est distincte du moyen, c’est-à-dire dans le système
du présent, par la substitution du suffixe y a au suffixe aya : il reste distinct du passif du simple par la forme de la racine, et, le cas échéant, par le y? qui la suit. Ex. : dhâr-ya (st. 11) de dhar, «sou
tenir » (sans changement de sens), en regard de dhr-iya; sthâ-p-ya, en regard de sthï-ya.
Désidératif.
252. -— Le désidératif substitue à l’idée de l’action exprimée par la racine celle du désir d’accomplir cette action. Il prend les désinences de l’actif ou du moyen.
Le thème du désidératif se forme par l’addition d’un s à la forme faible de la racine, précédée d’un redoublement.
Le redoublement de la consonne se fait d’après les règles géné
rales. La voyelle du redoublement est u dans les racines contenant dans leur forme faible un élément u précédé de Va dans la forme forte (et non suivi de lui); elle est i dans toutes les autres. Ex. : hu-bliut-s de budh; dki-t-s (v. 40 et p. 263, note 2) de dhà « poser».
Certaines racines, particulièrement celles dont la forme faible est en i, u, r, sont traitées d’après l’analogie des racines dissylla
biques correspondantes. Ex. :ji-gï-s (st. 18) de j i «vaincre» (72)- ci-kir-s, de /car, 1er « faire ».
253. — Le thème du système du présent se forme par addition d’un suffixe â, a, et suit la première conjugaison.
254. — Les autres temps, à l’exception du parfait, se tirent du thème en s, comme ils se tireraient d’une racine. Le parfait est
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316 —
périphrastique comme celui du causal (249), et forme le nom d’ac
tion du thème du présent en â long : bubhutsa-m.
255. — Du thème en s, on peut aussi former, comme d’une ra
cine, un passif et même un causal du désidératif.
Intensif.
256. — L ’intensif ajoute à l’idée de l’action celle d’une certaine intensité avec laquelle elle est accomplie.
Le thème de l’intensif se compose essentiellement de la racine redoublée.
La consonne du redoublement suit les règles générales (102) dans le sanscrit classique h Mais au lieu d’une simple voyelle brève, le redoublement de l’intensif peut comprendre, selon la forme de la racine, un â long, une diphthongue e, o, ou même un a suivi de r, l, n12. Ex. : jâ-gar de gar, «veiller»; car-car de car, «aller», etc.
257. — L ’intensif se conjugue de deux manières dans le système du présent. Ou bien, sans rien ajouter à la racine redoublée, il suit la deuxième conjugaison, d’après l’analogie des thèmes redou
blés, et avec alternance de la forme forte et de la forme faible de la racine; ou bien, ajoutant à la forme faible de la racine redou
blée, un suffixe ya, il suit la première conjugaison : dans le pre
mier cas, il prend les désinences de l’actif, dans le second, celles du moyen. Ex. : jâ-gar-ti de gar; bo-budli-ya-te de budh.
Les autres temps de l’intensif sont extrêmement peu usités.
D é n o m i n a t i f s .
258. — En sanscrit, comme dans toutes les langues, un grand nombre de verbes sont tirés de thèmes nominaux. Es peuvent l’être de thèmes composés comme de thèmes simples.
Généralement, le thème verbal se tire du thème nominal par ad
dition du suffixe ya. Ex. : ncimas-ya, «vénérer» (st. 168), de namas, n. «action de s’incliner», racine nam; kavala-ya, «avaler» (st. 74) de Jcavala, m. «bouchée». Dans un assez grand nombre de cas,
1. Il n’en est pas toujours de même dans la langue védique.2. Il peut même être dissyllabique dans la langue védique.
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— 317 —
que l’usage apprendra, une voyelle finale du thème nominal est sup
primée ou plus souvent allongée; un a peut aussi se changer en ï.
259. — Les verbes dénominatifs suivent, dans le système du présent, la première conjugaison, avec les désinences, soit de l’actif, soit du moyen. Us n’ont guère d’autres temps, à l’exception de ceux qui, terminés en aya, peuvent suivre l’analogie du causal. Ces derniers forment en particulier, comme le causal, un parfait périphrastique, et un passif qui substitue ya h aya. Ex. : gana-ya, «compter» de gana, m. «multitude», passif gan-ya (st. 117 et 155).
CHAPITRE IX ET DERNIER.
F o r ma t io n s n o m in a l e s t ir é e s d e t h è me s v e r b a u x .
260. — Les thèmes du causal, du désidératif, de l’intensif et des dénominatifs peuvent, comme les racines elles-mêmes, servir de base k des formations nominales analogues à celles qui ont été étu
diées dans le chapitre IV.
261. — Au premier rang de ces formations, il faut placer les participes non tirés de thèmes de temps (111 et 125), l’infinitif et le gérondif.
A l’infinitif, au gérondif en tvâ et au participe futur passif en ta- vya, Ya seul du thème du présent disparaît, devant un i dont le suffixe se fait précéder. Ex. : karsay-i-tum, karsay-i-tvâ, en regard de kars-aya, « tourmenter », de kars, « entraîner » ; dhits-i-tum (st. 82), en regard de dhi-t-s-a, de dhâ, « poser ».
Au participe passé passif, ou neutre, où le suffixe ta est égale
ment précédé de i, au participe futur passif et au gérondif en ya, le causal et les dénominatifs qui eu suivent l’analogie perdent l’élé
ment aya tout entier : les participes et le gérondif du causal restent distincts de ceux du simple par la forme forte ou très forte de la racine, et de plus par le jo, dans les cas où le causal prend cette lettre. Ex. : varj-i-ta (st. 25), pai’ticipe passif du causal de varj, «écarter», opposé k vrk-ta.; sthâ-p-i-t-a, de sthâ «se tenir debout», opposé à sthi-ta; â-sâd-ya, gérondif du causal de sad, «s’asseoir»,
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précédé de ô, opposé k â-sad-ya. — Les dérivés en -ita peuvent en
général s’expliquer comme des participes de verbes dénominatifs,
usités ou non. Ex. : kshutpipâs-ita (st. 165) «qui a faim et soif»,
du composé Jcshut-pipâsâ «faim et soif».
262. — De la forme qui sert de base au participe passé et au
gérondif en y a, on peut en outre, comme d’une racine, tirer diffé
rentes autres formations nominales. Ex. : câl-aya, «agiter», causal
de cal, « être agité » : câl-ana (st. 96), n. « agitation ». — jâ-gar, inten
sif de gar, «veiller» :pra-jâgar-a, m. «veille». — gana-ya, «compter»,
dénominatif de gana, «multitude» : gan-anâ, f. « calcul ». — Le thème
du désidératif sert particulièrement de base k deux formations très
usitées : 1° un adjectif en u : çuçrüs-u, « qui désire entendre », de
çu-çi'ü-s, désidératif de çru, «entendre»; 2° un abstrait féminin en
â : pipâs-â «désir de boire, soif», de p i-pâ-s, désidératif de pâ
«boire ».
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A P P E N D I C E .
TRADUCTION DES SENTENCES MORALES.
( P r e m i e r s e x e r c i c e s . )
1. Dans une forêt épaisse, dans les fourrés des bois, dans les accidents fâcheux, au milieu du trouble, et quand les épées sont levées, les braves ne connaissent pas la peur.
2. Il faut donner un lit au malade, un siège â celui qui est las, de l’eau
à celui qui a soif, â manger à celui qui a faim. (Cf. 91.)
3. «C’est un des miens» ou «c’est unétranger» : ainsi calculentceux
qui ont rame vile. Mais pour les magnanimes, la famille, c’est la terre
entière.
4. Π a tout appris, tout entendu, tout accompli, celui qui, tournant le
dos à l’espérance, trouve le repos dans l’absence de tout espoir.
5. Quiconque entre dans notre demeure, fût-ce un ennemi, a droit à l’hos
pitalité : l’arbre ne refuse pas son ombre même à celui qui vient l’abattre.
6. Le soleil se lève, et les hommes sont en joie; le jour tombe, et ils sont encore en joie : ils ne voient pas que c’est autant de pris sur leur vie. (Cf. 115 et 214.)
7. L’homme ivre, le négligent, l’égaré, celui qui est las, irrité, affamé, cupide, lâche, pressé ou amoureux, ne connaît pas de loi.
8. «Donne!» Si celui à qui ce mot s’adresse savait la peine qu’il coûte à prononcer, il donnerait au besoin sa propre chair.
9. Celui qui a commis une faute se dit : «Personne ne le sait». Cepen
dant les dieux le savent, et aussi l’Ame qui réside en lui. (Cf. 144.)
10. L’amitié clés magnanimes dure jusqu’à la mort, leur colère ne dure qu’un instant, et leur libéralité est désintéressée.
11. Des conseillers intègres, francs, sans défauts et éprouvés soutiennent un royaume comme de bons piliers (solides, droits, sans trous et bien vé
rifiés1) soutiennent une maison.
12. Les faibles mêmes, quand ils sont défiants, échappent à leurs enne
mis; mais la confiance fait succomber les forts mêmes devant les faibles.
1. Jeux de mots.
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— 320
13. Le lieu où se trouvent un homme pour donner, et un autre pour écouter un conseil, désagréable au premier abord, mais salutaire dans ses conséquences, est celui où la Fortune élit domicile. (Cf. 35, 59 et 148.)
14. Entre les rois et le reste des hommes, nulle différence extérieure : la supériorité d’un roi, c’est la patience, la fermeté, l’autorité, la libéralité, la vaillance.
15. C’est l’effort qui fait le succès des entreprises; le désir n’y suffit pas : les gazelles n'entrent pas d’elles-mêmes dans la gueule du lion endormi.
16. Entre le poison et les plaisirs, la différence est très grande : le poi
son tue celui qui y goûte; les plaisirs tuent ceux-là même qui ne font qu’y penser.
17. Ici-bas, la mort est appelée un malheur : mais la mort est justement ce qui peut mettre un terme au malheur! Dans le malheur comme dans le bonheur, la mort serait un mal? Mais quel est donc le mal particulier qu’on prétend trouver dans la mort? (Cf. 44.)
18. *Le roi qui, sans avoir assuré la securité de son propre royaume, cherche à faire des conquêtes, est pareil à un homme qui aurait la tête enveloppée sous son manteau.
19. L’homme qui dit une flatterie, en cachant dans son cœur la haine, doit être évité par le sage, comme le chasseur par l’antilope.
20. Celui qui a offensé un habile a tort de se rassurer en disant : «Je suis loin!». L’homme habile a les bras longs pour rendre le mal qui lui a été fait.
21. Il faut craindre le danger tant qu’il est loin; mais quand on le voit prés de soi, il faut frapper sans crainte.
22. Renonce à nuire; sois compatissant; observe la loi éternelle, et donne au besoin ta propre vie pour être utile aux autres.
23. Quel est l’homme qui atteint le terme de ses désirs? Puisque tout dépend du destin, contentez-vous de votre part.
24. -Les dieux vous donneront les biens que vous demandez, si vous les honorez par des sacrifices : celui qui jouit de leurs dons sans leur en faire est un voleur.
25. Il ne faut avoir égard qu’aux qualités ; la suffisance ne sert de rien : on ne vend pas pour leurs clochettes les vaches qui n’ont pas de lait.
26. La paix du cœur est la plus méritoire des austérités; la modération
des désirs est le plus sûr des bonheurs; laconcupiscence est la plus funeste des maladies; la pitié est la première des vertus.
27. Voici le devoir en abrégé; hommes, à quoi bon les longs discours? Ce qui est un mérite, c’est de faire du bien aux autres; ce qui est un péché, c’est de leur faire du mal. (Cf. 53.)
28. L’avare, en creusant un trou toujours plus profond dans la terre pour
y enfouir son or, perce d’avance le chemin par où il descendra en enfer.
29. L’homme avisé, prudent, docile, sans envie, bien réglé et maître de ses sens, est à l’abri de la douleur.
30. Sait-on quand viendra pour chacun le moment de la mort? Commen-
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— 321 —
eez aujourd’hui même à pratiquer la vertu : la vie n’est pas éternelle.
(Cf. 48, 117 et 166.)
31. Si le feu devenait rafraîchissant et la lune brûlante, on pourrait aussi
sur cette terre changer le caractère des hommes.
32. Qui n’insulte le fort lui-même quand il a perdu sa force (ou sa flamme ') ;
ne voyez-vous pas que, sur un tas de cendres, ou pose le pied sans crainte?
33. Essuyer les larmes des misérables, de ceux qni sont sans protecteur,
des vieillards, et rendre les hommes heureux, voilà le devoir d’un roi.
34. Quitter ses amis, quitter la vie, quitter son pays : trois maux, dont
deux, le premier et le dernier, causent un long chagrin; la peine que cause
l’autre ne dure qu’un instant. (Cf. 180.)
35. Celui qni, fidèle au devoir, et sans s’inquiéter de ce qui plaît ou dé
plaît à son maître, donne des conseils désagréables, mais salutaires, est le
véritable ami d'un roi. (Cf. 13, 59 et 148.)
36. L’une est au-dessous, l’autre au-dessus : la position des maius de
celui qui demande et de celui qui donne est l’image de leur situation à
eux-mêmes.
37. On n’est accompagné dans l’autre monde ni par son père, ni par sa
mère, ni par ses fils, ni par sa femme, ni par aucun parent : on n’a d’autre
compagnie que celle de ses mérites. (Cf. 78 et 100.)
38. Sache que l’ingrat, l’homme qui ne connaît pas ses devoirs, le ran
cunier et celui qui manque de droiture, sont quatre caridâlas; le canÿàla de
naissance n’est que le cinquième. (Cf. 161 et 207.)
39‘. La femme doit être toujours gaie, adroite aux soins domestiques; elle doit tenir son ménage propre, et n’avoir pas la main ouverte à la dépense.
40. Le bois de l’arc et le méchant sont durs de leur nature; quand ils
ploient, ce n’est pas naturellement, et leur guna même (la corde de l’arc et
le talent du méchant12) ne fait que du mal aux autres.
41. Les fonctionnaires, les voleurs, les ennemis, le favori du roi et l’avi
dité du roi lui-même : cinq causes de terreur pour les sujets. (Cf. 72 et 196.)
42. Enfant, pourquoi crains-tu la mort? Elle ne lâche pas celui'qui fuit
devant elle. Aujourd’hui ou dans cent ans, tout être vivant est sûr de mourir.
43. L’extérieur, les airs, la démarche, le geste, la parole et les mouve
ments des yeux et de la bouche, trahissent le dedans du cœur.44. Dans ce terrible océan du monde, le mal de la naissance, le mal de
la mort, le mal de la vieillesse tourmentent perpétuellement les créatures :
et cependant les hommes ont peur de la mort! (Cf. 17.)
45. Les Brahmanes, quand ils sont irrités, peuvent brûler en un instant
le ciel avec Indra3, la terre avec ses montagnes, l’enfer avec le roi des
serpents4.
1 . Jeu de mot s .
2 . Jeu de mot s .
3. Ce dieu es t roi du c ie l ap pelé svarga. Les Brâ l i raanes , e t su r tou t l e s a scè t e s , l u i causen t
que lque fo i s une grande f rayeur pa r l e pouvoi r surna ture l qu’ i l s do iven t à l eurs aus t é r i t é s .
4 . L e s s e r p e n ts à f a c e h u m a i n e , h a b i t a n t l 'e n f e r .
21
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— 322 —
46. Le sage ne doit pas entreprendre une affaire sans profit, ni celle qui
est interminable, ni celle qui coûte autant qu’elle rapporte, ni celle qui est
impossible.
47. Les bons ne désirent pas jouir eux-mêmes du bonheur; ils désirent
le bonheur de tous les êtres, et le malheur des autres les rend perpé
tuellement malheureux.
48. La vie des êtres est instable comme le reflet de la lune dans l’eau :
puisqu’ou sait qu’elle est telle, il faut toujours pratiquer la vertu. (Cf. 30,
117 et 166.)
49. Un hôte, en s’éloignant d’une maison qui a déçu son espoir, emporte
les mérites du maître et lui laisse ses propres péchés. (Cf. 102.)
50. Quand les sujets sont mal gardés, une moitié de toutes les fautes
qu’ils commettent est à la charge du roi, puisqu’il lève l’impôt (pour les
garder).51. Dans ce monde som bre1, les sages ne séjournent pas dans un lieu ou
on ne fait pas la différence des pierres fines et du verre.
52. Quelque œuvre, bonne ou mauvaise, que fasse un homme dans une
situation quelconque, il en recueille le fruit dans une situation correspon
dante5.
53. Ecoutez que lle est l’essence de la loi, et quand vous l’aurez entendu,
réfléchissez-y : il ne faut pas faire aux autres ce qui vous serait dés
agréable à vous-mêmes. (Cf. 27.)
54. Certes, la fortune est heureuse entre toutes les femmes, e lle que les
plus nobles courtisent malgré son dévergondage. (Cf. 220.)55. Heureux les rois qui reposent tranquillement la nuit, après avoir vu
partout devant eux, comme une famille, leurs sujets heureux!
56. La richesse des avares ne leur cause que de la gêne; elle les tour
mente, les altère, les affole, les tient éveillés; ce n’est plus une richesse,
c’est une maladie de l’âme.
57. 11 ne faut pas faire le mal, et il faut faire le bien, dût-il en coûter
la vie : c’est la loi éternelle.
58. De vrais fils sont dévoués à leur père; un vrai père nourrit ses en
fants.; un véritable ami inspire la confiance; une véritable épouse rend son
mari heureux.59. Les hommes qui donnent des conseils salutaires, même quand ils
sont désagréables, sont les seuls qui soient tenus pour des amis : les autres
n’en ont que le nom. (Cf. 13, 35 et 148.)
60. Vive la richesse seule, grâce à qui les hommes retrouvent dans un
pays lointain une patrie, et dans des étrangers une famille!
61. Le feu , même quand il sort du bois de santal, brûle toujours : en
vain le méchant est-il né d'une noble race; c’est toujours un méchant.
(Cf. 114.)12
1. L 'ép i thè te es t l à pour l e j eu de mots : nirâlolce Jolie·.
2 . En ver tu de la t ransm igra t ion , dans un e au t re v ie .
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62. La bonté, la patience, la véracité, un caractère inoffensif, la posses
sion de soi-même, la droiture, la bienveillance, la sérénité, l’amabilité, la
douceur, voilà les dix austérités par excellence1.
63. Les bons ne se rappellent que le bien qu’on leur a fait, et oublient
le mal; ils rendent service aux autres sans espoir de récompense.
64. Il faut éviter du plus loin qu’on peut l’indiscrétion, la calomnie, la
divulgation des fautes d’autrui, la rudesse et les querelles.
65. La libéralité, l’austérité, l’héroïsme, la science, la modestie, la sagesse
ne doivent pas nous étonner : la terre renferme bien des joyaux.
66. Quand on a une existence indépendante, cela vaut la peine d’être né;
quant à ceux qui dépendent des autres, s’ils vivent, quels seront donc les
morts? (Cf. 74.)
67. Un homme a des talents et de la dignité, tant qu’il ne va pas en
supplier un autre; mais quand il s’est fait mendiant, que deviennent ses
talents et sa dignité?
68. Celui qui est pauvre dans la jeunesse, qui a perdu sa mère en bas-
âge, et qui dans la vieillesse n’a pas de fils, n'aurait pas dû naître.
69. Pour qui a du talent, il n’y a pas de terre étrangère; pour qui est
content de peu, il n’y a pas de chagrin; pour qui a de la fermeté, il n’y
a pas d’accidents; pour qui a de la résolution, il n’y a rien d’impossible.
70. Le peuple, s’il n’avait un roi pour le bien conduire, périrait comme
périt dans l’océan un navire sans timonier.
71. Les richesses de l’avare sont-elles des suppliantes qu’il a accueillies,
ou font-elles mourir comme un poison, pour qu’il ne veuille, ni les lâcher,
ni y goûter?
72. Le roi doit, pareil à un père, garder ses sujets des voleurs, des fonc
tionnaires, des ennemis, de son favori et de sa propre avidité. (Cf. 41
et 196.)
73. L’homme le plus timide et le plus lâche, s’il est au service d’un roi,
n’a à craindre d’humiliation de la part de qui que ce soit.
74. Vivre, c’est mener une vie glorieuse et digne : autrement, le corbeau
aussi vit longtemps,'en avalant ce qu’on lui jette par charité! (Cf. 66.)
75. Je lève les bras pour le proclamer, et personne ne m’écoute : «L’hon
nête est la source de l’utile et de l'agréable; pourquoi n’est-ce pas l’honnête
qu’on cultive?»
76. Comment les rois n’ont-ils pas eu de honte à manger dans les plats
où d’autres ont mangé avant eux? Comment n’ont-ils pas eu du moins l’idée
de les laver?
77. Semer ceci, et récolter cela : voilà qui n’arrive jamais. Quelque grain
qu’on sème, c’est celui-là qui pousse.
78. II n’y a qu’un ami : c’est le mérite moral; car il nous suit jusque
dans la mort; tout, le reste finit avec le corps même. (Cf. 37 et 100.)
79. Au prix de beaucoup d’efforts, en s’imposant de dures austérités, les
21*1. C'est-à-dire «ces dix choses valent mieux que les austér i tés».
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gens avisés gagnent des mérites1; ce n’est pas par le plaisir qu’on acquiert
des droits aux plaisirs.
80. A l’heure du combat, un roi ne doit pas ménager plus que du bois
sec les serviteurs mêmes qu’il chérit comme sa propre vie, et qu’il a tou
jours défendus et choyés.
81. L’acquisition de ce qu’on désire ne donne pas le contentement; la
soif de la concupiscence ne s’apaise pas avec de l’eau : elle ne fait que
brûler davantage, comme un feu qu’on alimente. (Cf. 139.)
82. Le pauvre désire en vain devenir riche; il ne peut y parvenir : il
faut déjà de l’argent pour faire la chasse à l’argent, comme il faut déjà
des éléphants pour faire la chasse aux grands éléphants.
83. Il faut chercher à gagner ce qu’ou n’a pas, bien garder ce qu’on a
gagné, non seulement le garder mais l’accroître, et après l’avoir accru, le
distribuer aux plus méritants.
84. Quand le chef est abattu, tous ceux qu’il faisait vivre périssent avec lui :
comment les branches pourraient-elles vivrequand l’arbre a les racines coupées?
85. Il faut ici-bas se séparer de ceux qu’on aime plus que la vie, et sans
lesquels on ne peut être heureux un instant : l’existence est bien misérable.
86. Qu’importe la colère d’un maître qui ne sait, ni faire peur quand il
est irrité, ni donner quand il est content, et dont il ne faut attendre ni
châtiment ni récompense?
87. Entre ceux qui ont renoncé à la concupiscence, il n’y a plus de dis
tinction de riches et de pauvres; ceux qui lui lâchent les rênes sont plus
que pauvres : ils sont esclaves.
88. Autant l’homme de bien souffre à blâmer le prochain, autant le mé
chant y trouve de plaisir.
89. La paresse fait perdre l’intelligence, la fortune, la vie, la gloire, la
force; le paresseux est une mine où sont enfouis tous les vices.
90. Le plaisir qui naît d’une douleur n’en est que plus doux : c’est sur
tout celui qui a trop chaud qui jouit de l’ombrage avec délices.
91. Il faut donner de l’eau au temps chaud, du feu au temps froid, un
abri au temps des pluies, à manger en tout temps. (Cf. 2.)
92. Comme l’abeille prend le suc des fleurs, le sage sait prendre en toutes
choses ce qu’il y a de meilleur.
93. Ceux qui se conduisent en héros dans les combats, qui donnent leur
vie pour leur maître, qui lui sont dévoués et reconnaissants, ces hommes-
là vont au ciel.
94. La gloire des anciens rois est leur image2, reproduite dans le miroir
des livres, et voyez! quand ils disparaissent, e lle ne disparaît pas avec eux.
95. La première attaque, la protection de l’armée entière et le soin de
nettoyer les routes aux environs, tel est le rôle qu’ou assigne à l’infanterie.
96. Il y a, comme on dit, deux moyens de se tirer d’affaire en présence
de l’ennemi : il faut jouer des mains, ou jouer des pieds.
1. Qui leur vaudront des pla isirs dans une autre existence .
2. Composé appositif : « Γ imag e-gloire des anciens rois». V oir la Gramm aire, paragrap he 139.
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97. Celui qui, avant d’agir, prend conseil des maîtres qu’il doit en effet
consulter et qui veulent son bien, ne rencontre d’obstacles en rien.
98. II faut savoir quelquefois employer un serviteur utile, même quand
on a eu à se plaindre de lui : quand le feu a brûlé la maison, c’est encore à lui qu’on a recours pour cuire son dîner.
99. Le roi dont le s sujets prospèrent comme le lotus dans l’étang, a tous
les fruits en partage, et son éloge est célébré dans le ciel même.
100. Celui qui voy age a pour amis ses compagnons de voyage; celui qui
reste chez lui a sa femme pour amie; l ’ami du malade est son médecin;
l’amie du mourant est sa munificence. (Cf. 87 et 78.)
101. La flèche lancée par l’archer n’atteint qu’un homme, ou même n’at
teint personne : l’idée je tée par un homme habile peut détruire un royaume
et son roi.
102. Celui qui supporte sans s’irriter la colère d’un autre, lui prend ses mérites et se décharge sur lui de ses propres péchés. (Cf. 49.)
103. Entre celui qui mérite vos présents e t celui qui en est indigne, il y
a la même différence qu’entre la vache et le serpent : d’un côté l’herbe'
se change en lait·, de l’autre le lait se change en venin.
104. Ce misérable corps est un réceptacle de toutes les impuretés; il est
périssable et incapable de reconnaître ce qu’on fait pour lui : et c’est pour
lui cependant que des insensés commettent le pêché!
105. Une grande fortune est un lourd fardeau pour les sages; une petite
fortune suffit déjà pour faire perdre la tête aux sots.
106. On peut supporter le contact du feu; on peut supporter le tranchant
cruel du glaive : ce qui est insupportable, ô roi, c’est la douleur que cause
un chagrin intérieur.
107. Le sage doit se pelotonner comme la tortue et recevoir les coups,
puis, quand le moment est propice, se redresser comme le serpent noir.
108. La puissante armée des sens, voilà l’ennemi des hommes ; on connaît
le glaive qui peut en venir à bout : c’est la science.
109. Mène une vie errante sans avoir rien à toi, et tu mangeras volon
tiers; celui qui n’a rien dort tranquillement, et se lève de même.
110. Celui qui, étant le maître, n’empêche pas le mal qu’il connaît et qu’il
peut empêcher, en est responsable.
111. Chaque fois qu’on se crée un nouveau lien d’affection, c ’es t une dou
leur de plus qu’on s’enfonce comme un clou dans le cœur.
112. Celui qui lit échappe à la sottise, celui qui prie, au péché, celui qui
se tait, aux querelles, celui qui veille, au danger.
113. La cohabitation avec ceux qu’on n’aime pas, la séparation de ceux
qu’on aime et le contact des méchants, voilà à quoi sont exposés ceux qui
vivent longtemps.
114. Les bons, quand ils sont irrités, font autant de mal que les mé-1
1 . Les Hindous d i sen t «de l ' her be » , comme nous d i sons «u n fé tu » , pour dés igner une chose
sans va leu r .
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m
chants : le bois de santal, quand il est embrasé, cause les mêmes brûlures qu’une bûche vulgaire. (Cf. 61.)
115. Les jours et les nuits, pareils aux eaux des fleuves, coulent sans cesse pour ne plus revenir, et ils emportent avec eux la vie des hommes. (Cf. 6 et 214.)
116. Un ignorant présomptueux, ou un pauvre orgueilleux, ou un homme qui prétend s’enrichir sans rien faire, c’est ce que les sages appellent un sot.
117. Lca jours s’additionnent et ta vio diminue ·, Indurée de ton existence est fixée : lève-toi donc, et cours! (Cf. 30, 48 et 166.)
118. Celui qui sait contenir l ’emportement de la colère ou de la jo ie sera un vase de prospérité, ô roi, comme aussi celui qui ne perd pas la tête dans le malheur.
119. Ni l’affection, ni les simples, ni l’autorité, ni la condescendance, ni le mérite, ni l’intelligence, ni la famille, ni la force, ni la prière ne peut venir à bout du méchant.
120. Ce que l’homme désire, voit ou fait pendant le jour, il le dit ^u le fait en so'frge par la force de l’habitude.
121. Un maître de maison ne doit jamais repousser un hôte qui lui arrive le soir, amené par le soleil, bien ou mal à propos, ni le laisser sans nour
riture dans sa demeure.
122. On ne doit jamais se présenter les mains vides devant un roi, ni devant un médecin, ni devant son précepteur, ni devant un devin, ni devant un enfant, ni devant un ami : c’est en leur faisant des présents qu’on leur fait comprendre ce qu’on attend d’eux.
123. Le peuple règle sa conduite sur celle du roi : tel roi, tels sujets. (Cf. 169.)
124. 11 est difficile d ’arracher quelque chose aux méchants par un coup
de main : c’est par la ruse qu’on met le pied sur la tête des éléphants furieux. ,
125. Les sens sont comme des chevaux lancés sur une route : il faut de l’énergie pour les conduire; avec de l’énergie on s’en rend maître sûre
ment. (Cf. 205.)
126. Les hommes qui ont fait le mal dans leur jeu ne sse, s’ils se purifient ensuite dans le Gange, arrivent comme d’autres au paradis. (Cf. 131, et opposez 162, 185.)
127. Les mots violents, irritants, lancés par une bouche imprudente, frap
pent un homme aux endroits sensibles aussi cruellement que des épées.
128. Le" sage rit des yeux , l ’homme ordinaire en laissant voir ses dents, l’homme grossier éclate de rire, les princes d’entre les sages ne rient pas.
129. Le sage doit toujours faire son profit d’une parole raisonnable, vînt-elle d’un enfant, et mépriser une parole déraisonnable, vînt-elle d’-un vieillard.
130. Les desseins que forment les sages, après les avoir longtemps agités en eommun et bien examinés, n’échouent jamais. /
131. Un homme, pour purifier son corps, s’impose mille jeûnes, e t l’autre
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boit simplement l’eau du Gange : il y a entre eux égalité de mérite, ou
même inégali té 1. (Cf. 126 et opposez 162, 185.)
132. Celui qui porte un faux témoignage dans une affaire d’argent damne
ses enfants nés et à naître; celui qui porte un faux témoignage dans une
affaire immobilière damne toute sa famille : ne portez donc pas de faux témoignage en matière d’immeubles!
133. Protéger les bons, punir les méchants, voilà le devoir suprême des
rois : en l’accomplissant, ils assurent leur salut dans ce monde et dans
l’autre.
134. Celui qui n’est pas sur son domaine succombe devant le plus faible
ennemi : le crocodile est tout petit, et, dans l’eau, il entraîne le roi des
éléphants.
135. La compassion suprême qui fait qu’on sauve les malheureux doit
être comme une douleur profonde dont le cœur est pénétré.
136. La pointe d’une épée, un serpent sur lequel on a marché, un ennemi
dont la colère ne désarme pas, font moins de mal qu’une âme mal réglée.
137. La douceur est considérée comme le premier des devoirs pour tous
les vivants : le roi doit donc être doux et protéger les misérables.
138. L’esprit de l’homme de bien est aiguisé, mais ne blesse pas; il y a
dans ses actions autant de douceur que de majesté; son cœur est chaud,
mais ne brûle pas; il est éloquent, mais n’a qu’une parole.
139. Le désir ne s’apaise pas par la jouissance : il ne fait que croître,
comme le feu où on verse l’offrande. (Cf. 81.)
UO. Tout ce qu’on retranche du désir est autant d’ajouté au bonheur;
l’homme esclave du désir périt avec l’objet de son désir.
141. L’homme· sans mérite n’apprécie pas celui qui en a, et celui qui en
a est jaloux de ses pareils; l’homme de mérite qui aime le mérite chez les
autres est un honnête homme, et un homme rare.
142. Vertu , gloire, sa gesse, habileté, charme de la parole, de telles qua
lités sont des joyaux, et l’homme qui les réunit ne succombe jamais.
143. Un ennemi rit, cause avec vous, mange à votre plat, et se place à
vos côtés sur le même siè ge : pendant ce temps, il songe à son offense.
144. Tu te crois seul, ami? Mais dans ton cœur est toujours présent le
témoin silencieux de tes bonnes et de tes mauvaises actions. (Cf. 9.)145. Celui qui a la'parole facile, dont les récits sont variés, qui est in
telligent, sagace, et qui explique vite le sens des livres, s’appelle un savant.
146. Personne en ce monde n’est comparable à l’avare pour la libéralité :
il transmet ses biens aux autres sans même y avoir touché. (Cf. 15t.)
147. Fuyez ou combattez : vous vivrez ce que le créateur vous a d’a
vance assigné de vie, et non ce que vous en pouvez désirer.
148. Il est facile, ô roi, de trouver de gens qui ne disent que des choses
agréables. Ce qui est difficile à trouver, c’est un conseiller qui sache don
ner, et un roi qui sache écouter, un avis à la fois salutaire et désagréable.
(Cf. 13, 35 et 59.)
1. Au prof it du second.
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149. Y a-t-il dans le ciel un arbre dont la lune soit le fruit? Maman,
quelles sont les plantes qui produisent les perles?
150. Celui qui contente ses parents, qui se fait aimer de ses amis, et dont
la gloire est partout célébrée, a conquis les trois mondes.151. L’homme libéral est, à mon sens, un avare : il emporte son bien1
dans l’autre monde. C’est l’avare qui est libéral : en quittant ce monde, il abandonne tout le sien. (Cf. 146.)
152. Les hommes les plus instruits, possesseurs d’une science immense,
et capables de trancher toutes les difficultés, ont à pâtir quand ils se laissent égarer par l’amour du gain.
153. Les hommes bienveillants qui donnent aux autres le bienfait de l'ins
truction n’ont pas de malheurs à craindre en ce monde ni dans l’autre.
154. Le bonheur est assuré dans la famille où le mari est toujours con
tent de sa femme, et la femme contente de son mari.155. La naissance, les mœurs, l’instruction, le courage, tout cela est compté
pour rien : celui qu’on aime, fût-il sans mœurs et sans naissance, c’est celui qui donne.
156. La femme doit être soumise, dans l’enfance, à son père, dans la jeu
nesse, à son mari, et après la mort de son mari, à ses fils : elle ne doit
jamais s’appartenir.
157. Le parfum des fleurs ne s’exhale guère contre le vent : le parfum
des vertus humaines s’exhale en tous sens.158. Il faut commencer par se vaincre soi-même pour vaincre ensuite ses
autres ennemis; comment celui qui ne s’est pas vaincu, qui ne se possède
pas lui-même, pourrait-il soumettre les autres à son empire? (Cf. 176.)
159. Le moyeu est supporté par les rayons, et les rayons reposent sur le moyeu : une roue qui roule est l’image des rapports du maître avec ses
serviteurs.160. Le méchant est un serpent pernicieux, à la langue double, et le venin
terrible qu’il vomit est sa parole sur laquelle les formules curatives2sont sans action.
161. Le faux témoin, le menteur, l’ingrat, le rancunier, sont quatre cân-
dâlas de fait : le càndüla de naissance n’est que le cinquième. (Cf. 38
et 207.)162. L’esprit est purifié par la méditation, la bouche par la véracité, le
corps par la chasteté et les autres vertus, sans qu’il soit besoin des eaux
du Gange. (Opposez 126 et 131, et cf. 185.)
163. Le nom de roi est inutile, s’il ne donne pas l’autorité; le fruit de l’ascétisme doit être la chasteté; l’instruction ne sert de rien, si elle ne donne pas la vraie science; l’avantage de la richesse consiste à en jouir
ou à la donner.164. Il faut éviter un ami qui vous nuit par derrière, et, eu face, vous
dit des flatteries : c’est un vase de poison avec du lait sur les bords.
1. Ses mérites.
2. Ou «les bons conseils». Jeu de mots.
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165. Celui qui ne comble pas de soins et d’honneurs un hôte, même in
connu, que la route a fatigu é, et qui a faim et soif, on l’appelle un brah-
micidei.
166. Le sage doit poursuivre la science et la fortune comme s’il ne de
vait jamais vieillir, ni mourir, — et pratiquer la vertu comme s’il était déjà
pris aux cheveux par la mort. (Cf. 30, 48 et 117.)
167. Le serpent est terrible; le méchant est terrible : le serpent est moins
terrible que le méchant. Le serpent est vaincu par les formules et par les
simples : mais qui peut venir à bout du méchant?
168. Le meilleur des rois est celui dont les actes sont encore un objet
de vénération pour les hom mes, citadins, paysans et ministres, quand il
habite déjà le séjour du ciel.
169. C’est quand le roi est bon, qu’il a les meilleurs sujets; quand il est
mauvais, ils sont mauvais; quand il est ordinaire, ils sont ordinaires. Les
sujets imitent le roi : tel roi, tels sujets. (Cf. 123.)
170. Ce qui fait la force des Brâhmanes, c’est leur science; ce qui fait
la force des rois, c’est leur armée; ce qui fait la force des Vaiçyas, c’est
leur richesse; ce qui peut faire la force des Çüdras, c’est la vieillesse5.
171. Celui qui n’a pas dans sa maison une femme vertueuse et aimable,
n’a qu’à partir pour la forê t3 : sa maison est déjà une forêt.
172. 0 langue qui aimes l’amertume, pourquoi ne dis-tu pas des douceurs?
Dis des douceurs, ma chère! Ce sont les douceurs que le monde aime.
173. La vie a un pas difficile : c’est la rivière dont les eaux sont les
cinq sen s, et où les passions de l’amour et de la colère sont embusquées comme des crocodiles; pour traverser cette rivière, fais-toi une barque de ta
fermeté.
174. La terre, quand e lle est bien gardée par le roi, produit les moissons
et l’or, comme une nourrice bien repue donne sans cesse son lait, et pour
les siens et pour les autres.
175. Toujours agréable et contente, habile, honnête et intelligente : avec
de te lles qualités une femme est·, sans contredit, pareille à la Fortune per
sonnifiée.
176. Comment celui qui est incapable de vaincre un ennemi unique, son
propre cœur, pourrait-il conquérir la terre jusqu’à l’Océan qui en baigne les bords? (Cf. 158.)
177. Quand un homme, soit par l’étendue de sa sc ience, soit par ses ri
chesses , soit par sa force, es t à la tête de ceux de sa race, sa mère peut
vraiment dire qu’elle a mis au monde un fils.
178. Sur cet te terre, il n’y a pas de maison, de cour princière, de temple,
de ville ou de forêt, où on ne soit exposé à rencontrer un méchant prêt à
s’irriter sans cause.
179. Il faut trouver un auxiliaire dans la race de son ennemi, pour le
1 . Le m eur t re des Brâ lnnanes e s t l e p lus g rand des c r imes .
2 . E n l e u r d o n n a n t d e s d r o i t s a u r e sp e c t . L a c a s t e d e s Çûclras e s t l a d e r n i è r e d e s q u a t r e .
3 . P o u r y vivre en ascète .
\
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vaincre : sans le joyau qu’on appelle diamant, on ne pourrait couper le joyau qu’on appelle perle.
180. Mieux vaut perdre la vie que l’honneur. La mort est un mal d’un instant : mais on souffre tous les jours de la perte de l’honneur. (Cf. 34.)
181. On appelle sage celui qui ne se laisse détourner de son entreprise, ni par le froid, ni par le chaud, ni par la crainte, ni par le plaisir, ni par les succès, ni par les revers.
182. La fortune est fragile, fragile la vie, fragile le corps, fragile la jeunesse; le monde est la fragilité même : ce qui est durable, c’est la gloire et la vertu.
183. Un roi, même ignorant, s’il honore les savants, prospère comme un arbre au bord de l’eau.
184. D’ordinaire, en ce monde, les riches sont sans appétit, et les pauvres, sire, digèrent même le bois.
185. Un cœur intérieurement corrompu ne peut être purifié par les bains sacrés, non plus qu’un impur vase à liqueurs fortes, quand on le rincerait cent fois avec de l’eau. (Cf. 162 et opposez 126 et 131.)
186. Les combattants doivent se sentir les coudes et se défendre mutuellement; quant aux non-valeurs de l’armée, il faut les placer au centre.
187. On triomphe de l’avare par la libéralité, du menteur par la véracité, du violent par la patience, du méchant par l’honnêteté.
188. Les dieux ne frappent pas à la façon d’un ennemi, en prenant le glaive et sous l’empire de la colère : mais celui qu’ils veulent perdre, ils le privent de sa raison.
189. Le méchant, comme le chat, déchire la main même avec laquelle de braves gens lui donnent la pâture.
190. Celui qui connaît son devoir ne doit publier, ni sa propre gloire et ses exploits, ni les secrets qu’on lui a confiés pour les garder, ni les services qu’il a rendus.
191. Le combat du faible avec le fort finit toujours par la mort du faible : le fort reste inébranlable, comme la pierre, jusqu’à ce qu’elle ait brisé la cruche.
192. Le cœur nous rend esclaves quand il est attaché aux plaisirs, et nous délivre quand il s’en détache; la seule cause de l’esclavage ou de la délivrance· des hommes, c’est le cœur.
193. Un champ trop souvent ensemencé perd de lui-même sa fertilité; il ne peut plus produire, et la semence qu’on y jette périt.
194. Quand on blâme votre précepteur, ou qu’on dit du mal de lui, il faut vous boucher les oreilles ou quitter la place.
195. On ne peut, ni attacher avec des liens le vent qui parcourt l’espace, rapide comme la pensée, ni saisir les flammes immaculées du feu allumé.
196. Les riches ont toujours à craindre le roi, l’eau, le feu, les voleurs, et leur propre famille, comme les vivants la mort. (Cf. 41 et 72.)
197. L’esprit de l’homme ne mûrit que dans un âge avancé; c’est quand l’arbre de santal est vieux, qu’il répand son parfum.
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198. C’est un mauvais moyen, pour avoir du lait, que de couper le pis de la vache : de même, un royaume trop pressuré ne prospère pas.
199. La montagne a la hauteur sans la profondeur; la mer a la profon
deur sans la hauteur; le sage a tout à la fois la hauteur et la profondeur :
aussi est-il infranchissable.200. On désire un ami reconnaissant., vertueux, véridique, noble de cœur,
entièrement dévoué, maître de ses sens, constant et fidèle.
201. Quand il s’agit de conseiller les autres, tout le monde est sage; quand il faut agir pour son compte, les sages mêmes ne le sont pins.
202. La pire de toutes les ivresses, ivresse produite par les liqueurs fortes et autres, c’est l’ivresse du pouvoir. Celui que fivresse du pouvoir égare, ne s’éveille pas avant l’instant de sa chute.
203. Quand un roi est maître de ses sens et suit la route de la sagesse,
sa fortune est brillante, et sa gloire monte jusqu’au ciel.204. De longs fils, quoique minces, quand ils sont réunis en grand nombre,
et pareils, triomphent toujours, par leur nombre même, d’efforts réitérés: il en est de même des honnêtes gens.
205. Les six sens1 sont des chevaux emportés, attelés à l’âme même; le sage qui sait les tenir en bride est le meilleur des cochers. (Cf. 125.)
206. Les animaux aquatiques trouvent leur principale force dans l’eau, les habitants d’une forteresse dans leur forteresse, les animaux carnassiers et autres, chacun dans le domaine qui leur est propre, les rois dans leur armée.
207. Le câ i. id ü la des oiseaux est le corbeau; le c â n d ïd a des animaux do
mestiques est le chien; le c â n d â la des ascètes est celui qui est irritable, et c’est le pire de tous les c â n d â la s . (Cf. 38 et 161.)
208. L’eau, le fou, le poison, l’épée, la faim et la maladie, la chute du haut d’une montagne, telle cause ou telle autre amène la mort des êtres vivants.
209. La vieillesse et la mort sont deux loups qui dévorent les êtres, forts ou faibles, petits ou grands.
210. Le monde ne serait que ténèbres, on n’y distinguerait plus rien, si le roi n’était là pour séparer le bon du mauvais.
211. L’homme passe aux yeux des siens pour leur pareil; ce sont les étrangers qui reconnaissent ses mérites : V im u 12 passe aux yeux des bergers pour un berger; ce sont les dieux qui reconnaissent en lui le maître du monde.
212. Le ciel3 est périssable : ceux qui aspirent à la délivrance ne doivent pas le désirer. £ (force-toi donc, ô ascète, d’atteindre la science en renonçant à ton individualité.
213. Les anciens sages et les dieux n’ont fait cas que de la vérité : celui qui dit la vérité en ce monde arrive au séjour suprême.
1. Les cinq sens et le cœur ou sons intime.
2. Dans son incarnation sous la figure de Κ χ χ , au milieu des bergers.3. Le ciel d'Indra par exemple. Les dieux sont soumis comme les hommes iï la transmigration.
Le salut, c'est l'absorption en Brahma, qui est. le fruit de la science.
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214. Le soleil, qui ne s’use pas, en se levant et en se couchant tous les jours, use les plaisirs et les peines des êtres vivants. (Cf. 6. et 115.)
215. Que le sage exécute telle et telle de ses résolutions : il n’en tirera
pas d’autre fruit que celui qui lui est réservé par le destin.216. Que la mer garde la perle dans ses abîmes, et qu’elle porte un fétu
sur la cime de ses flots, c’est sa faute : mais la perle n’en reste pas moins une perle, et le fétu un fétu.
217. «Où irons-nous? Où nous arrêterons-nous? Que ferons-nous? Que ne
ferons-nous pas?» Telles sont les pensées des hommes sensuels. Celui qui est sans passion est paisible et heureux.
218. La négligence est le plus redoutable des ennemis; la négligence est le plus violent des poisons; la négligence est le voleur de la ville qui s’appelle délivrance1; la négligence est le chemin de l’enfer.
219. II ne faut faire de mal à aucun être vivant; il faut cultiver l’amitié; il ne faut pas, dans l’intérêt de cette vie, entretenir d’inimitié avec qui que ce soit.
220. Il n’y a pas de femme aussi favorisée du sort que la concupiscence :elle nous prend la vie, et elle reste notre bien-aimée. (Cf. 54.)
221. A quoi bon la forêt quand on a dompté ses sens, ô descendant de Bharata7? A quoi bon la forêt si on ne les dompte pas? Quel que soit le lieu qu’on habite après avoir dompté ses sens, ce lieu est une forêt et un
ermitage123.222. Heureux ces hommes, les meilleurs des hommes, qui, lorsque la colère
naît et s’allume dans leur cceur, l’éteignent avec la raison, comme on éteint avec l’eau un feu qui brfile.
1. Ou «salut». Cf. 212.2. Le vers est adressé à l‘un des lieras du Mahlïljhârata.
3. C'est-à-dire celui qui l'habite est un véritable ascète.
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A D D I T I O N S E T C O E R E C T I O N S .
2,1. 2 . ^ . Lisez :3, I. 7. Ajoutez : La césure qui sépare les jct das impairs dos pâdan pairs
peut se trouver entre deux termes d’un même mot composé. 11, 1. 22. âçnt (deux fois). Lisez : açru.
17, 1. 5. Ajoutez : rju v. arj 2.» 1. 23. aile. Lisez : ac.
19, 1. 19. Ajoutez : pâliia , part, passé passif du verbe dénominatif pâ layati,
v. pâla , sous pci 1.
20, 1. 30. “Η Γ ζ ^ · Lisez : ^T iTR T25, 1. 27. v. ud. Ajoutez : 1.
26, i. 7. fèr^fTjn>rr. Lisez27, 1. 27. possessif. Lisez : dérivé.29, 1. 21. rcijyate id. Ajoutez : moyen.37, 1. 17. Supprimez : 109.
» I. 21. Ajoutez : 109.39, 1. 10. Lisez : *aTT5PT«TÎY (lettre cassée).41, 1. 28. auxiliaire. Lisez : à auxiliaire.48, 1. 30. Lisez ; ma ( ü mal venu).
61, 1. 18. % f^?ïT0 . Lisez : % f^rîT 0 ·78, 1. 20. réduite. Lisez : réduit.85, 1. 22. Lisez :
» 1. 28. cj cfj. Lisez t96, 1. 20. adhas-tât. Lisez : adhas-tüd.
107, 1. 5 et 6. Ajoutez l’astérisque.
» 1. 26. St. 48, etc. Lisez : Quelquefois, dans les vers, il se déplace.108, 1. 15. Ajoutez l’astérisque.
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P. 110, 1. 10 et 18. Ajoutez l’astérisque.
» 115, 1. 26. Devant la racine, ajoutez : 1.
» 118, 1. 14. Entraîner. Ajoutez : violenter, dompter.» 120,1. 28. Ajoutez l’astérisque.
» 122,1. 26. Id.
» 125, 1. 4 et 28. Id.
» 130,1. 15. Nœud. Ajoutez : nœud du vêtement, tenant lieu de bourse.
» 154, 1. 4. dke-ya. Lisez : dkeya.
» 165, 1. 4. dureté. Ajoutez : particulièrement en paroles, rudesse, gros
sièreté.
» 177,1. 9. boire. Ajoutez : jouir de.
» 183,1. 3. nlard, mrd. Lisez : nard (i), mrdfij.
» 198,1. 15. lav. Lisez : lav(i).» 204, 1. 24. 2 -vcih-a. Lisez : 2 vâh-a.
» 208, 1. 27. jeune. Lisez : jeune.
» 209, 1. 24. cheville. Ajoutez : clou.
» 222, 1. 30. stambli, stabli. Lisez : sta.mbli(i), stabh(i).
» 224, 1. 26. prati-slha. Lisez : prati-flhâ.
» 230,1. 12. Après cette ligne, intercaler : hum Ah!
» 283, 1. 8. de thèmes de temps, etc. Lisez : de thèmes de temps et même
l’infinitif (comme seconds termes), et le gérondif, bien que celui-ci, comme l’infinitif, soit tiré, etc.
» » 1. 10. qu’avec les préfixes. Ajoutez : Le gérondif (120) et les participes peuvent en outre se combiner avec a, an privatif.
» » 1. 11. Lisez : Aucune de ces catégories n’entre en composition comme
second terme avec un thème nominal.
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T A B L E D E S M A T I È R E S .
P r é f a c e .....................................................................................................................................................................
C h r e s t o m a t h i e
Premières exercices de traduction. — Choix de sentences morales .
Rév ision .........................................................................................................
L'enlèvement de Dra upadï ........................................................................
Stances de Bhartrhari................. ..................... .................... ...... ..............
Çalcuntalâ. Acte V ........................................................................................
L e x i q u e .....................................................................................................................................................................
■ P r i n c i p e s d e g r a m m a i r e .
Chapitre premier. — Alphabet et écriture.............................................
Chapitre IL — Euphonie et orthographe.........................................
Chapitre III. — Racines et suffixes................................ ...................
Chapitre IV. — Formation et dérivation des thèmes nominaux. . .
Chapitre V. — Composition.................. . ................... .................... .....
Chapitre VI. — Déclinaison des noms...........................................
Chapitre VII. — Pronoms....................................................................
Chapitre VIII. — Formation et conjugaison des verbes ...................
Chapitre IX. et dernier. — Formations nominales tirées de thèmes
verbaux .......................... ..................................................................
A p p e n d i c e . Traduction des sentences morales (premiers exercices)...............
A d d i t i o n s e t c o r r e c t i o n s ............................XvWA?1 '
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VIENNE. —TYP. ADOLPHE HOLZHAUSEN.IMPRIMEUR DE LA COUR I & R. ET DK L’UNIVERSITÉ.