Maintenance

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Dossier spécial Réaménagement de Locaux avec l’équipe de Construction Albert Jean La gestion des bâtiments Une discipline qui prend de nouvelles dimensions

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Le magazine des gestionnaires de bâtiments

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Dossier spécial

Réaménagement de Locaux avec l’équipe de

Construction Albert Jean

La gestion des bâtiments Une discipline qui prend

de nouvelles dimensions

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Une entreprise nationale de services intégrés de bâtiments.695, 90e Avenue, LaSalle (Québec) H8R 3A4 | www.gdiservices.ca | Tél.: 514 368-1504 | Téléc.: 514 368-1691

1375, rue Frank-Carrel, bureau 16, Québec (Québec) G1N 2E7 | www.gdiservices.ca | Tél.: 418 688-1172 | Téléc.: 418 688-1428

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DE L’ÉDITEUR AUX LECTEURS

Comme le souligne d’entrée de jeu la journaliste Catherine Flores dans sonexcellent reportage sur la gestion des bâtiments, les nouvelles exigences enmatière d’édifices ont élargi et complexifié passablement le rôle des gestion-naires de bâtiments. Ils se doivent à présent d’acquérir et de maintenir à jourleurs connaissances en technologies, énergie, matériaux, législation et gestiondes ressources humaines, tout en veillant à suivre les évolutions de leur domaineet même, à les anticiper. De son côté, le fiscaliste Jean-François Thuot, de la firmeRaymond Chabot Grant Thorton, rappelle au journaliste Charles Allain toutel’importance que prend la gestion fiscale en immobilier.

Marie Gagnon vous a préparé un article, publié en page 39, que vous allez adorer :une journée dans la vie de Martine Thériault, directrice immobilière d’un tout petitédifice… Place du Canada ! Notre collaborateur François Perreault, pour sa part,vous présente un dossier spécial d’une vingtaine de pages, entièrement dédié auréaménagement particulièrement réussi de deux locaux existants.

Alexandre Côté a interviewé pour vous Sylvain Pilon, responsable du comitéÉnergie et gestion technique chez BOMA Québec. Il en a tiré un article trèsinformatif. Le photographe Denis Bernier, avec qui j’ai le plaisir de collaborerdepuis de nombreuses années, a encore une fois utilisé tout son art, commevous pourrez le constater à plusieurs endroits dans ce premier numéro du magazine Maintenance. Carole Bordeleau, notre directrice artistique, a réaliséun véritable tour de force, car elle avait un échéancier très serré pour terminerla mise en page de ce numéro. Son nouveau collègue, Alain Lambert, est arrivé à la rescousse à la toute fin, mais il a eu le temps notamment de vous préparerle jeu des 7 erreurs pour vous divertir (à la pause café…). C’est dans cette pageque la verbicruciste Nicole Hannequart a conçu un mot croisé sur mesure, quevous aurez beaucoup de plaisir à faire, j’en suis certain. Et que dire du travail deZoé Lafond et Audrey Gravel à la publicité ! D’autres personnes encore ont contribué à ce numéro, comme Paul-André Giguère à la révision et Hélène Larue aux corrections d’épreuves.

Comme vous le voyez, le magazine que vous avez devant les yeux est le fruit d’untravail d’équipe formidable, réalisé par un petit groupe de personnes passionnées.Mais avec nos milliers de lecteurs, comme vous, c’est un groupe immense quenous constituons ensemble. J’espère que vous prendrez autant de plaisir à nouslire que nous en prendrons à préparer pour vous chaque numéro de Maintenance.

Bonne lecture !

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Jacques Boisvert Éditeur

PHOTO: MAINTENANCE PAR ROSAIRE TURCOTTE

BEAU TRAVAIL

D’ÉQUIPE

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VOLUME 1 | NUMÉRO 1

Le magazine Maintenance est publié par Jacques Boisvert Communications inc.

599, boulevard Sir-Wilfrid-LaurierBelœil (Québec) J3G 4J1

Téléphone: 450 446-2006 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 446-1442

[email protected] www.immobilier-commercial.ca

PRÉSIDENT ET ÉDITEUR :Jacques Boisvert

ÉQUIPE DE RÉDACTION :Charles Allain, Jacques Boisvert, Alexandre Côté, Catherine Flores, Marie Gagnon et François Perreault

RÉVISION : Paul-André Giguère

CORRECTION D’ÉPREUVES:Hélène Larue

DIRECTRICE ARTISTIQUE :Carole Bordeleau

PUBLICITÉ :Zoé Lafond, directrice des ventesAudrey Gravel, représentante

COORDINATION ET RECHERCHE:Alexandre Côté, adjoint à l’éditeur

PHOTO EN PAGE COUVERTURE :© Vidéotron

IMPRESSION :Imprimeries Transcontinental S.E.N.C.2850, rue Jean-Perrin, Québec (Québec) G2C 2C8

ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS :Convention no PP 41614528

ADRESSE DE RETOUR :599, boulevard Sir-Wilfrid-LaurierBelœil (Québec) J3G 4J1

ABONNEMENTS :450 446-2006, 1 866 446-3185 ou www.immobilier-commercial.ca

Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque nationale du Québec, 2011.

La direction laisse aux auteurs l’entière responsabilité de leurs textes. Elle se dégage de toute responsabilité face au matériel non sollicité. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur.

www.jacquesboisvert.com

3 DE L’ÉDITEUR AUX LECTEURSBeau travail d’équipe !Par Jacques Boisvert

5 GESTION DES BÂTIMENTS La gestion des bâtiments :Une discipline qui prend de nouvelles dimensionsPar Catherine Flores

12 ENTREVUE Technologie et planification :Les secrets de la gestion énergétique et techniquePar Alexandre Côté

15 DOSSIER SPÉCIALCONSTRUCTION ALBERT JEANRéaménagement de locaux existantsPar François Perreault

37 FRAIS DE GESTIONAttention aux frais de gestion !Par Charles Allain

39 ENTREVUEUne journée dans la vie de… Martine ThériaultPar Marie Gagnon

44 LE SAVIEZ-VOUS ?

46 PAUSE CAFÉ

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PLUS DE SÉCURITÉ, PLUS DE CONFORT, PLUS DE VALEUR, MAIS AUSSI PLUS DE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT, EN UN MOT PLUS DE DURABILITÉ... LES EXIGENCES NOUVELLES EN MATIÈRE D’ÉDIFICES ONT RENDU COMPLEXE LE RÔLE DES GESTIONNAIRES DE BÂTIMENTS. POUR EXERCER LEUR DISCIPLINE, ILS ONT SOIN D’ACQUÉRIR ET DE MAINTENIR À JOUR UNE IMPORTANTE SOMME DE CONNAISSANCES EN TECHNOLOGIES, ÉNERGIE, MATÉRIAUX,LÉGISLATION ET GESTION DE RESSOURCES HUMAINES, TOUT EN VEILLANT À SUIVRE LES ÉVOLUTIONS DE LEURDOMAINE, ET MIEUX ENCORE, À LES ANTICIPER.

LA GESTION DES BÂTIMENTS :

Par Catherine Flores

UNE DISCIPLINE QUI PREND DE NOUVELLES DIMENSIONS

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GESTION DES BÂTIMENTS

Par Catherine Flores

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GESTION DES BÂTIMENTS

NTICIPATION DES BESOINS DE LA CLIENTÈLE

« Un immeuble, c’est comme un organismevivant dont il faut prendre soin, tout enveillant en même temps au bien-être deshumains qu’il abrite, le tout avec un cons-tant souci budgétaire », résume DominicGilbert, directeur immobilier chez Canderelet responsable de la gestion de l’édifice dela Cité du commerce électronique, situéau 1350-1360, boulevard René-LévesqueOuest à Montréal. Depuis qu’il a commencésa carrière il y a une quinzaine d’années,M. Gilbert a été témoin de plusieurs chan-gements dans le secteur de l’immobiliercommercial, avec pour conséquence unaccroissement de ses propres responsa-bilités.

Un de ces changements importants a traità la relation avec la clientèle : « Avant, lespropriétaires immobiliers avaient pourobjectif de conserver leur actif à longterme. Aujourd’hui, un immeuble est unactif plus liquide, qui risque se retrouverbeaucoup plus souvent sur le marché.

En conséquence, les propriétaires atten-dent du gestionnaire du bâtiment qu’ilsache maîtriser les données financièresafin de s’assurer que l’édifice conservesa valeur marchande. De ce fait, il n’estplus rare aujourd’hui de voir des gestion-naires d’immeubles diplômés des domainesde la comptabilité ou de la finance, telsque moi, alors qu’ils étaient en grandemajorité issus du domaine techniqueauparavant », témoigne-t-il. Par ailleurs,les occupants de l’édifice, l’autre clien-tèle du gestionnaire, ont également deplus grandes attentes sur le plan du con-fort, de la sécurité et de la vitesse detraitement de leurs demandes. « C’est unde mes plus grands défis, affirme-t-il, deconstamment pouvoir donner des servicesà la hauteur des attentes des clients, voirede les dépasser. Une bonne gestion passepar une bonne anticipation des besoinsdes clients. »

Proche collaborateur de Dominic Gilbert,Joël Gosselin, directeur exploitation chezCanderel et responsable de l’ensemble

des opérations techniques de la Cité ducommerce électronique, souligne que letraitement rapide des demandes desusagers doit beaucoup à l’entrée enforce des hautes technologies. « Les outilsde communication et d’information ontprofondément modifié la façon de tra-vailler de nos équipes techniques. Onest passé en 20 ans aux messages papierremis par les répartiteurs, puis au walkie-talkie et enfin au Blackberry, dont tousnos techniciens sont aujourd’hui équipés.Les nouveaux systèmes de communicationnous permettent de réagir très vite et lesusagers peuvent suivre en temps réel letraitement de leur demande. Mais gérerla communication nous oblige à suivre deprès l’évolution très rapide des technolo-gies, pour repérer la prochaine tendanceen matière d’outils et réfléchir à la meil-leure façon d’employer ceux-ci. Demain,c’est peut-être un outil comme Twitterqui sera privilégié pour communiquer avecnos équipes ? Et dans ce cas, commentbien l’utiliser ? »

L’ENJEU ÉNERGÉTIQUE ET LA RÉVOLUTION DU DÉVELOPPEMENT DURABLECe n’est certes pas d’hier que la maîtrisede l’énergie est une préoccupation pourles gestionnaires de bâtiments, maisjamais elle n’avait représenté un tel degréde contrainte. « Le contrôle des coûts etla pression réglementaire ont fait d’elleaujourd’hui un enjeu majeur, confirmeMichel Bernier, professeur en mécaniquedu bâtiment à l’École Polytechnique deMontréal. Cela favorise l’innovation. Ainsi,on commence à voir apparaître des sys-tèmes géothermiques dans les secteursindustriel et institutionnel. Il y a 15 ans,il n’y en avait pas. Si les tarifs assez bas de

Dominic GilbertDirecteur immobilier chez Canderel et responsable de la gestion de l’édificede la Cité du commerce électronique

Joël GosselinDirecteur exploitation chez Canderel et responsable de l’ensemble des opérations techniques de la Cité du commerce électronique

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PHOTO: IMMOBILIER COMMERCIAL PAR DENIS BERNIER

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l’hydroélectricité au Québec demeurentun frein au développement de solutionsdurables, l’avancée du concept de dévelop-pement durable dans tous les pans de lasociété modifie toutefois en profondeurla gestion énergétique dans les bâtiments.Notamment, l’introduction du conceptLEED a fait réfléchir sur les meilleurespratiques à adopter. »

« Les questions énergétiques représententsans aucun doute la partie la plus impor-tante de mon travail », affirme Yves Gilbert,directeur du Service d’ingénierie et deperformance des immeubles de l’Univer-sité Concordia. M. Gilbert, qui fait partied’une équipe gérant un parc d’édifices d’unesoixantaine de bâtiments, s’est fixé l’ob-jectif d’obtenir une efficacité d’au moins25 % supérieure à que ce que requiert leCode modèle national de l’énergie dansles bâtiments (CMNEB). Ce n’est pas sansfierté qu’il annonce que Concordia est,des six plus importantes universités qué-bécoises, celle qui consomme le moinsd’énergie au mètre carré, et ceci pour les 13 dernières années. Il est vrai quel’Université a lancé au cours des dernièresannées plusieurs projets de rénovationsmajeures et de nouvelles constructionspropices à l’édification de bâtimentsefficaces du point de vue énergétique.

M. Gilbert souligne que la réflexion enmatière de choix énergétiques doit com-mencer dès le stade de la conception etde la construction pour permettre à terme

des économies tangibles, même si celapeut générer un surcoût au moment dela construction. « Pour chaque nouveauprojet de construction de Concordia, monéquipe travaille en étroite collaborationavec les architectes et les ingénieurspour déterminer quelles structure etarchitecture choisir, quels systèmes adopteret comment les gérer pour assurer l’utili-sation la plus efficace possible de l’énergie »,indique-t-il.

M. Gilbert, qui a travaillé de nombreusesannées dans l’industrie avant d’exercer àConcordia, témoigne que dans le secteurindustriel, la vision de la rentabilité desprojets visant l’énergie n’est pas la même que dans le secteur institutionnel. Dans le premier, on demande une période

Michel BernierProfesseur en mécanique du bâtiment à l’École Polytechnique de Montréal

Ouvriers travaillant à la pose des cellules photovoltaïques du mursolaire de l’école degestion John-Molson.

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de recouvrement de l’investissement detrois ans maximum, pour sept ans dansle deuxième. « C’est certain, le secteurinstitutionnel connaît plus de stabilité,il peut donc voir à plus long terme »,commente-t-il.

Donald Simard, directeur corporatif,Approvisionnement MRO, Énergie etEnvironnement chez Imprimerie Trans-continental, souligne par ailleurs que lavague de restructurations qu’ont connuesles entreprises ces dernières années rendplus ardue la gestion de l’énergie dansl’industrie. « Les réorganisations dans lesentreprises ont donné lieu à une libéra-tion d’espace dans les édifices. Ça s’estfait si rapidement que les modificationsdes systèmes de chauffage et de climati-sation n’ont pas suivi. Parvenir à assurerl’adéquation la plus étroite de la dépenseénergétique aux évolutions de l’activitédes quelque 177 bâtiments occupés parTranscontinental en Amérique du Nordreprésente aujourd’hui un de mes plusgrands défis », rapporte-t-il.

Ses propres convictions et son rôle chezTranscontinental ont fait de M. Simardun promoteur important de la démarchecouplant la gestion de l’énergie et ledéveloppement durable. « Bien sûr, onfaisait déjà des choses avant dans le voletenvironnemental, signale-t-il, mais aujour-d’hui la notion est plus large, intégrantéconomie et social. On est toujours à larecherche de l’équilibre. Depuis cinq ans,l’engagement de l’industrie s’est renforcéet le public s’y intéresse. Aucun gestion-naire de bâtiment ne peut ignorer aujour-d’hui cette tendance lourde. » C’est d’autantplus vrai qu’on voit fleurir une profusionde nouvelles réglementations visant lesémissions de CO2, le rejet des eaux usées,les déchets et la performance énergé-tique, que les gestionnaires se doiventde faire respecter.

LA GESTION INTELLIGENTE DES BÂTIMENTSLa poussée du développement durable faitdu choix des équipements techniques unenjeu décisif dans la gestion d’immeuble.

Les installations électriques et thermiquesreprésentent le centre névralgique dubâtiment et leur informatisation condi-tionne les performances de celui-ci. Legestionnaire a maintenant accès à unchoix de plus en plus vaste de technolo-gies visant la performance énergétique etla qualité de l’environnement. Les exem-ples ne manquent pas : ainsi, le serviced’Yves Gilbert vient d’équiper des labo-ratoires de recherche de Concordia desystèmes de ventilation sur demande.Ces dispositifs contenant des analyseursd’air permettent de contrôler en continula qualité de l’air. Dès que celle-ci nerépond plus aux normes, la ventilationaugmente automatiquement. Il est doréna-vant inutile de « surventiler » en permanencepour assurer la sécurité.

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Salle des machines de la Cité du commerce électronique

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Chez Transcontinental, M. Simard men-tionne l’installation de systèmes de gestionénergétique intégrés dans une dizaine debâtiments, qui permettent de traiter desproblèmes en quelques minutes et qui luidonnent accès en temps réel aux donnéesde ces bâtiments situés parfois à des milliersde kilomètres du siège social. « Avec de telssystèmes, on contrôle ce qu’on mesure »,affirme-t-il.

À la Cité du commerce électronique, quia mérité l’an dernier le Prix de l’édifice del’année au Canada décerné par BuildingOwners and Managers Association (BOMA)Canada, deux salles mécaniques filtrentl’air frais, qui est ensuite acheminé vers lesaires de travail où il est diffusé par le plan-cher, tandis que le surplus de chaleur estabsorbé et l’air appauvri évacué par leplafond.

GÉRER LE CAPITAL HUMAINLes nouvelles normes du développementdurable et l’implantation des nouvellestechnologies ne sont pas sans impactsur la façon de travailler du personnelplacé sous la responsabilité des gestion-naires d’immeubles. Ces derniers doiventdonc s’assurer de l’acceptation destechnologies par leurs équipes. « Il nousfaut juger jusqu’où est réalisable lapromesse avancée par une nouvelletechnologie, relève Yves Gilbert. Le sys-tème le plus innovant sera inutile si lesemployés ne savent pas le faire fonction-ner ou l’entretenir. » Veiller à ce que leurpersonnel reçoive régulièrement uneformation adéquate est un autre impé-ratif des gestionnaires, sans oublier lasensibilisation de ce personnel à l’impactde son travail sur le développement

durable, comme le souligne M. Simard.Lorsqu’ils embauchent, les gestionnairesde bâtiment demandent une plus grandequalification des gens de métiers. « Ladétention d’un DEC en mécanique dubâtiment ou en électrotechnique devientla norme », rapporte Yves Gilbert.

En matière d’embauche, les gestionnairesde bâtiments affrontent actuellement undéfi : il leur est difficile de trouver leurrelève. Les finissants des programmesspécialisés en gestion immobilière outechnologie du bâtiment ne sont pas trèsnombreux, ce qui accroît la demande.Le Pr Bernier le confirme, ses étudiantsau baccalauréat de génie mécanique,orientation mécanique du bâtiment, ouceux des cycles supérieurs n’ont aucunedifficulté à se placer. Ils sont souventmême sollicités par les employeurs avant même la fin de leurs études. « Lamécanique du bâtiment est le deuxièmesecteur d’embauche des diplômés dubaccalauréat en génie mécanique àPolytechnique après l’aérospatiale »,mentionne-t-il.

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GESTION DES BÂTIMENTS

Yves GilbertDirecteur du Service d’ingénierie et de performancedes immeubles de l’Université Concordia

Concordia est, des six plus importantes universités québécoises, celle qui consomme le moins d’énergie au mètre carré, et ceci pour les 13 dernières années.

Pavillon integre, Genie, informatique et arts visuels

À cette pénurie de main-d’œuvre s’ajouteune autre difficulté que signale DonaldSimard : « Les jeunes diplômés arrivent surle marché de l’emploi avec des exigencesauxquelles les gens de ma générationn’étaient pas habitués. Par exemple, ilsveulent que leur emploi soit toujoursépanouissant et riche en défis, que

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Donald SimardDirecteur corporatif, Approvisionnement MRO,Énergie et Environnement chez Imprimeries Transcontinental

l’environnement de travail soit agréableet les horaires flexibles. Ils font aussi par-tie de la génération des enfants-rois quia de la difficulté à recevoir les commen-taires... Il faut que nous nous adaptionsà cette nouvelle main-d’œuvre. »

ENRICHIR SES COMPÉTENCESNécessaire pour le personnel, la formationl’est tout autant pour les gestionnaires debâtiments. « Attention à ne pas se limiterau développement de connaissances

techniques, avertit Donald Simard. Onattend du gestionnaire de bâtiment unegrande polyvalence, une vraie ouverturesur les besoins changeants de la société,une capacité d’innovation et du leader-ship, sans oublier un profond sens duservice à la clientèle. »

Plusieurs écoles et facultés de génie offrentdes formations professionnelles axéessur les problématiques de gestion desbâtiments et du développement durable.C’est entre autres le cas du Centre de for-mation continue de l’École Polytechnique,qui offre des cours intensifs et des certi-ficats, dont un en bâtiments durables, del’École de technologie supérieure, quipropose des cours de perfectionnement

et des séminaires, ou encore, du Centreuniversitaire de formation continue del’Université de Sherbrooke à Longueuil,qui présente lui aussi des séminaires etdivers programmes crédités. De plus, uneformation sur les outils financiers del’immobilier est disponible au Centre de perfectionnement ESG UQAM. Ces quatreétablissements proposent par ailleurs desformations sur mesure. Les gestionnairespeuvent également trouver auprès d’or-ganismes de formation privés tels queContech une panoplie de cours spécialisés.

Par surcroît, participer aux conférencesde regroupements professionnels commeBOMA Québec, l’Association québécoisede la maîtrise de l’énergie (AQME) ou lasection québécoise de l’American Societyof Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) estincontournable pour les gestionnairesqui veulent pouvoir partager des connais-sances avec leurs pairs. « Le mieux, c’estmême de s’y impliquer, affirme DominicGilbert, qui est membre du conseil d’administration de BOMA Québec.Cela permet, entre autres, de développerun extraordinaire réseau, lequel nous aideà régler la majorité des problèmes qu’onpeut rencontrer dans nos fonctions. »

Le tout nouveau simulateur solairepeut produire deux fois l’équivalentde la lumière produite par le Soleil,permettant aux chercheurs de faire de nouvelles découvertes sur l’énergie solaire.

PHOTO: PIERRE CHARBONNEAU

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ENTREVUE

L’IMPORTANCE DES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES NE CESSE D’AUGMENTER DANS TOUS LES ASPECTS DE NOS VIES. LAGESTION DES INSTALLATIONS TECHNIQUES DES BÂTIMENTS N’ÉCHAPPE PAS À CETTE VAGUE. NOUS ÉLABORONSQUOTIDIENNEMENT DE NOUVELLES FAÇONS DE FAIRE. POUR CONNAÎTRE CES TENDANCES, LE MAGAZINEMAINTENANCE A RENCONTRÉ L’INGÉNIEUR SYLVAIN PILON, PRÉSIDENT DU COMITÉ « ÉNERGIE ET GESTION TECHNIQUE » DE BOMA QUÉBEC ET VICE-PRÉSIDENT ET DIRECTEUR GÉNÉRAL CHEZ GDI. POUR CE GESTIONNAIRE,LES IMMEUBLES SONT DES NAVIRES QU’IL FAUT SAVOIR PILOTER EN UTILISANT TOUS LES MOYENS TECHNOLOGIQUESET TECHNIQUES À NOTRE DISPOSITION.

TECHNOLOGIE ET PLANIFICATION :

LES SECRETS DE LAGESTION ÉNERGÉTIQUE ET TECHNIQUE

Par Alexandre Côté

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Sans laisser de trace.

nettoyage . menus travaux . après construction

après sinistre 24/7 stsmaintenance.com

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Maintenance. Les gestionnaires de bâti-ments sont sensibles à tout ce qui peutaugmenter la productivité et la longévitéde leurs installations. Quels sont lesincontournables parmi l’éventail detechnologies qui leur sont offertes?

Sylvain Pilon. L’impact sur les frais d’exploi-tation d’un immeuble est directementrelié à la qualité d’intervention des gensqui assurent la gestion technique. Consi-dérant l’effet possible sur la consom-mation énergétique, les électriciens, lesplombiers ou les mécaniciens doiventprendre des décisions cruciales en ce qui concerne les aspects techniques outechnologiques.

Les outils qui vont servir aux employéspour exercer leur rôle dans l’immeubledeviennent alors importants. Par exemple,la gestion de la maintenance assistée parordinateur (GMAO) permet d’exécuterdes tâches planifiées, à partir d’une basede données qui indique à chaque employéce qu’il doit faire quotidiennement.

Le deuxième outil technologique est larégulation automatique ou l’intelligencedes immeubles. On parle ici de tous leséquipements qui permettent de façonautomatique de prendre des décisionsquotidiennes dans les immeubles. Parexemple, à quelle heure on démarre lessystèmes ? Qu’est-ce qu’on fait si unévénement donné se produit ?

M. Vous venez de parler de capital humain.Certains gestionnaires de bâtiments sontparfois tentés de former des employésdans plusieurs domaines techniques pourréduire leurs effectifs. Que suggéreriez-vous à ces gestionnaires?

S.P. Je remarque qu’il y a une certainetendance actuellement. L’erreur que lesgestionnaires font trop souvent, c’est dene pas implanter un bon programme au

préalable. Il y a un minimum de tâches àexécuter dans un immeuble et la premièrechose à faire, c’est de s’assurer qu’on faitle nécessaire à l’aide de l’outil de gestionGMAO. Il faut bien coordonner ce queles employés techniques font et ça com-mence toujours par l’implantation d’unplan d’entretien préventif et d’opérationbasé sur les meilleures pratiques.

Il faut aussi s’adapter à l’environnementtechnologique. Les techniques d’aujour-d’hui nous permettent d’augmenter ladurée de vie des installations et l’intervalleentre les interventions, donc de réduirele nombre d’employés dans l’immeuble.Une fois que ce programme est implanté,on sait exactement de quelle main-d’œuvreon a besoin.

M. Certaines études imputent plus de 50 %des bris d’équipements mécaniques à unmauvais ajustement. Ces réglages devien-nent donc de plus en plus importantslorsqu’il s’agit d’optimiser l’efficacité desimmeubles. Il existe plusieurs techniquespour y arriver. Pourriez-vous nous parlerde ces techniques ?

S.P. La seule technique qui mérite vérita-blement qu’on s’y attarde est le recom-missioning, ou la remise au point des sys-tèmes. On en parle depuis plusieursannées, mais depuis peu, on le fait de façonplus sérieuse parce qu’il existe maintenantdes programmes incitatifs qui permettentd’en diminuer les coûts. Cette méthodeimplique des investissements qui se paientdès la première année. Elle consiste àrevoir les méthodes de fonctionnement

des systèmes, par exemple les horaires dessystèmes de ventilation ou d’éclairage,en fonction de l’occupation et de fairel’ajustement des équipements, tous lesquatre ou cinq ans. On rééquilibre dessondes de température, d’humidité; ons’assure que tous les équipements méca-niques fonctionnent adéquatement. Toutest fait par les gens en place, donc l’in-vestissement se limite souvent aux fraisd’un consultant. En général, il est possiblede générer des économies de l’ordre de 5 à 15% de la consommation totale dubâtiment.

M. Cette technique peut-elle être enrichiepar l’assistance de l’outil de gestion GMAO?

S.P. En ajoutant les fréquences d’ajuste-ment et de calibration dans un systèmede maintenance assisté par ordinateur,on obtient de l’amélioration continue et on maintient nos économies de fraisd’exploitation. Il s’agit de faire l’inventairede tous les équipements dans l’immeubleet d’associer chacun d’eux à une gammed’entretien qui est déjà dans le système.Tous ces logiciels ont des bases de donnéesqui peuvent communiquer entre elles.

Cela dit, il y en a qui se démarquent. Onparle de plus en plus de logiciels quifonctionnent sur une plateforme Webpour qu’il soit possible d’accéder auxinformations de n’importe quel endroit.

Il y a une autre tendance qui est appeléeà devenir très importante, c’est la possi-bilité de greffer à un outil de gestion dela maintenance assistée par ordinateurd’autres logiciels contenant tous les actifstechniques d’un immeuble pour permettreau gestionnaire d’aller un peu plus loindans sa gestion. Par exemple, en fichantl’indice de vétusté d’un appareil, on peutpermettre à un système expert de produireles plans de capitalisation pour plusieursannées.

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ENTREVUE

«Il est possible de générer des économies de l’ordre de 5 à 15 % de la consommationtotale du bâtiment.

– Sylvain Pilon »

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M. Les gestionnaires de petits bâtimentspourraient être tentés de croire qu’ils n’ontpas besoin de systèmes aussi poussés.Ont-ils intérêt à utiliser de telles méthodes?

S.P. C’est une réflexion que j’ai depuisquelque temps et je pense que c’est uneerreur de la part des gestionnaires deplus petits immeubles de penser que cesoutils ne sont pas requis. C’est encoreplus important dans le cas des petitsimmeubles et des petits propriétairesparce qu’ils n’ont pas toujours les outilspour planifier les budgets de capitalisa-tion. Les gestionnaires doivent s’assurer

que la firme qui travaille pour eux estcapable d’alimenter une base de donnéeset de fournir un rapport annuel basé surla connaissance de l’équipement en place. On ne parle pas ici d’investissementfaramineux. Les techniciens reçoivent lesbons de commande sur un « i-Pad », ilsprennent leurs notes et l’informationretourne directement au centre de servicequi nourrit la base de données, laquelletransfère le tout aux systèmes expertsqui vont produire les rapports pour legestionnaire. Que ce soit un petit ou ungrand immeuble, il y a donc moyen d’êtreplus économique que les firmes tradition-nelles d’entretien mécanique et électrique.

M. Selon vous, quelles sont les technolo-gies de l’avenir dans la gestion énergétiqueet technique des bâtiments ?

S.P. Avec le développement durable, onparle beaucoup d’énergie, mais le coût decycle de vie est probablement le conceptde la gestion immobilière qui va prendrele plus de place, puisqu’on voudra gérerle coût d’un actif sur sa durée de vie totaleet la prolonger le plus possible. Une bonne

base de données complète des interven-tions et des infrastructures techniquesde l’immeuble, sera donc nécessaire.

On va aussi de plus en plus travailler avecle Web. Je parlais de « i-Pad », c’est quelquechose qui deviendra un incontournable.

Je pense également aux technologies sansfil dans le domaine de la régulation auto-matique. Les appareils de plusieurs manu-facturiers pourront résider sur une mêmeinfrastructure de communication. Aujour-d’hui, les entreprises ont des équipements fermés qui rendent les clients captifs. Selonla tendance actuelle, on va développerde plus en plus d’équipements qui serontcompatibles entre eux et pourront com-muniquer de l’information technique pourrendre les immeubles moins coûteux etplus efficaces.

La tendance sera de partager beaucoupd’information entre les systèmes expertsdans les immeubles, le système de ges-tion de la maintenance, le système degestion de l’actif, les systèmes de centred’appel et les requêtes de service.

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ENTREVUEPHOTO: ISTOCKPHOTO PAR MBBIRDY

Service complet d’entretien ménager d’édifices offert à travers le CanadaServices techniquesRéparation de premier niveau sur infrastructureNettoyage après construction

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LA TRANSFORMATION COMPLÈTE DE BUREAUX NÉCESSITE EXPERTISE ET DOIGTÉ, TOUT COMME L’AMÉNAGEMENTD’UN NOUVEAU COMMERCE DANS UN BÂTIMENT EXISTANT. EN CONSTRUCTION, LES IMPRÉVUS VIENNENT SOU-VENT COMPLIQUER L’EXÉCUTION ET UNE MAUVAISE COORDINATION ENTRE LES DIFFÉRENTS CORPS DE MÉTIER SURLE CHANTIER PEUT RALENTIR LE PROJET ET S’AVÉRER PROBLÉMATIQUE POUR LES OCCUPANTS. L’ENTREPRENEURGÉNÉRAL MANDATÉ DOIT DONC VEILLER À CE QUE CHAQUE ÉTAPE SE DÉROULE BIEN. C’EST CE QUE LA FIRME MONTRÉALAISE CONSTRUCTION ALBERT JEAN, FORTE DE SES 80 ANS D’EXPÉRIENCE, A DÉMONTRÉ LORS DE DEUXRÉCENTS MANDATS : LA TRANSFORMATION DE QUATRE ÉTAGES POUR LE CABINET D’AVOCATS BORDEN LADNERGERVAIS ET LA MISE EN PLACE DU NOUVEAU MAGASIN PHARE DE VIDÉOTRON AU CENTRE-VILLE DE MONTRÉAL.

RÉAMÉNAGEMENTDE LOCAUX EXISTANTS

Par François Perreault

Mission doublement accomplie par l’équipe de Construction Albert Jean

Été 2011 — 15

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LE RÉAMÉNAGEMENTDE QUATRE ÉTAGESDES BUREAUX DE BLG

16 — Été 2011

PHOTOS DE L’ARTICLE BLG : CONSTRUCTION ALBERT JEAN LTÉE (SAUF INDICATION CONTRAIRE)

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Été 2011 — 17

printemps 2010, face à desbesoins changeants, le bureau

d’avocats Borden Ladner Gervais (BLG)a décidé de regrouper ses employés,jusque-là répartis entre les 8e et 14e étagesde l’édifice montréalais du 1000 de LaGauchetière Ouest, propriété de la SITQ.En plus de conserver ses bureaux des8e, 9e et 10e étages, la firme a loué latotalité du 7e, de façon à rassemblertout son personnel sur quatre étagescontigus.

Question d’optimiser cette réorganisa-tion de son effectif, BLG a aussi choiside modifier l’aménagement de ses locauxet a ainsi confié au cabinet d’architectesLemay & Associés le mandat de redessinerles quatre étages d’environ 22 000 piedscarrés chacun. La firme d’ingénierieretenue a été Dessau.

Ayant remporté l’appel d’offres pour cemandat forfaitaire, Construction AlbertJean a privilégié une approche étage par

étage, estimant devoir consacrer à chacun d’eux une période de 13 ou 14semaines. « Notre client ne pouvait sepermettre de stopper ou même deréduire ses activités pendant lestravaux, indique Pierre-Albert Jean,président et chef de l’exploitation. Parconséquent, nous avons dû fonctionnerun étage à la fois, puis être minutieux surle temps consacré à chaque étape, carnotre entente contractuelle comportaitune date précise de fin des travaux. »

Au

Pierre-Albert Jean Président et chef de l’exploitationde Construction Albert Jean Ltée

PHOTO : M

AINTENANCE PAR DENIS BERNIER

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De plus, il fallait octroyer au client unepériode tampon lorsque chaque étageétait complété afin qu’il y installe dutout nouveau mobilier de bureau ainsique tout son équipement téléphoniqueet informatique. Par conséquent, il s’écoulait chaque fois plusieurs jours etmême quelques semaines entre la find’une étape et le libre-accès à l’étagequ’il fallait transformer.

Pour respecter la continuité des activitésprofessionnelles du client, l’équiped’Albert Jean a dû affronter des contrainteslogistiques et d’horaires. « Il n’était pasquestion de percer des planchers pendantles heures de travail, poursuit Pierre-Albert Jean. Par conséquent, nos ouvriersétaient à l’œuvre dès 5 ou 6 heures dumatin, bien avant l’arrivée des premiersemployés. »

De même, il a fallu consacrer deux semainescomplètes à l’amorce des travaux seu-lement pour déplacer le personnel du10e au 7e étage, ce dernier ayant étéprécédemment occupé par un autrelocataire. En moyenne, une quinzaine depersonnes ont composé le chantier surune base quotidienne, avec des pointesallant jusqu’à 30 ouvriers lors des pério-des plus intenses.

PARFOIS DU NEUF AVEC DU VIEUXAprès avoir analysé à fond le dossier,puis retenu une quinzaine de partenairessous-traitants spécialisés (en électricité,plomberie, etc.), l’équipe s’est attaquée àla démolition du 10e étage, une opération

18 — Été 2011

À l’arrière :Sylvain Hamann, ingénieur – directeur de ce projetPierre-Albert Jean, président et chef d’exploitationSébastien Jean, administrateur et directeur de projetÀ l’avant : Patricia Jean, vice-présidente – Finances

PHOTO : M

AINTENANCE PAR DENIS BERNIER

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Été 2011 — 19

qui a nécessité à elle seule 14 jours detravail. Au départ, l’une des exigences dece projet était que l’équipe d’Albert Jeandevait systématiquement récupérertoutes les matières recyclables (gypse,bois, résidus métalliques, tapis, etc.),calculer les tonnes de déchets ainsirécupérées, puis les acheminer dansdivers centres de tri plutôt que de sedébarrasser du tout.

Cette politique est d’ailleurs désormaisappliquée par le propriétaire SITQ danstous les projets de réaménagement/construction touchant ses édifices. « Certes, cela ralentit un peu le travaildans son ensemble, mais de telles poli-tiques sont appelées à devenir la normedans l’ensemble de notre industrie », croitSébastien Jean, administrateur et directeurde projets de Construction Albert Jean.

Selon les chiffres fournis par SITQ, uni-quement pour les deux premiers étagestransformés, 13 109 kilos de bois, 34 868kilos de gypse, 7642 kilos de métal et

38 000 pieds carrés de tapis au total,ont pu être recyclés. On a aussi pu réu-tiliser 5000 pieds carrés de cloisonsnon démolies et 17 200 pieds carrés delaine insonorisante.

Du décor initial, on a également conservéune soixantaine de cadres et de portes,de même que plus de 22 000 pieds carrésde tuiles acoustiques. À noter que lesdivisions et les cloisons initialementredessinées ont toutefois été modifiéesà quelques reprises pendant les travaux,BLG ayant ajusté certaines demandes dedépart pour répondre à des besoins quivenaient de surgir.

On a ensuite monté les colombagesmétalliques, les entreplafonds ainsi queles cadres de bois. Précédemment, lesouvriers avaient corrigé la suspension deplafond, une opération rendue nécessaireen raison des travaux de démolition,comme l’indique l’ingénieur SylvainHamann, directeur de ce projet pourConstruction Albert Jean.

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20 — Été 2011

Ici, comme dans les semaines qui ont suivi,au moins une réunion et parfois deuxréunions hebdomadaires étaient tenuesentre les diverses parties engagées dansle projet, dont SITQ qui, comme cela arrivesouvent, agissait comme gestionnaire pourle bénéfice de BLG. « Ces réunions sontnécessaires, explique Sylvain Hamann.

Elles servent à déterminer des modifi-cations et des ajustements immédiats àapporter. Dans ce cas-ci, nous avonseffectué plusieurs changements non paspour corriger des erreurs, mais afin derépondre à de nouveaux besoins. Biensouvent, il ne s’agissait que de banalités,comme d’installer des prises électriques

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L’aspect décoratif a également été soigné,notamment avec la peinture et la pose de panneaux debois, puis de tissus muraux.

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Été 2011 — 21

supplémentaires ou d’ajouter des fils, ce qui ne nécessite même pas d’obtenirdes approbations de prix. Cependant,nos rencontres périodiques nous ontévité de devoir recommencer du travailfraîchement accompli. »

DES ENJEUX PROPRES À L’ÉDIFICEÀ l’étape suivante, on a inséré tout lecâblage nécessaire pour les systèmestéléphoniques et informatiques, une opé-ration qui s’est étalée sur 11 jours. « PuisqueBLG avait modifié la totalité de soncâblage informatique peu avant le débutdes travaux, il fallait impérativement con-server les mêmes conduits de communi-cation, explique Paul Bélanger, chargé de projet au service de la construction deSITQ. Ce fut la même chose pour certainesunités de climatisation et leur drain decondensation. Néanmoins, l’ouverture desmurs n’a posé aucun défi majeur. »

Puis, il a fallu percer les trous pour latuyauterie et l’électricité. À cette étape,Sylvain Hamann raconte que le 1000 deLa Gauchetière présentait un défi parti-culier en raison de sa structure. « Nousavons dû faire approuver chaque opéra-tion par un ingénieur en structure pournous assurer de respecter la structuretrès spéciale de ce bâtiment. »

On a ensuite procédé à la pose de gypseet au tirage de joints, en plus de construireun entreplafond. On a également installéles structures d’acier servant à répartirles charges des classeurs mobiles du client,particulièrement volumineux.

À cette étape, celui-ci a de nouveau mani-festé son besoin de réviser quelques plansd’origine, notamment en ajoutant quelquesbureaux et en agrandissant la superficiede certaines salles de conférences ou de

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Le client a démontré une sensibilité

rarement vue envers le facteur écologique.

– Paul Bélanger

« »

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22 — Été 2011

locaux plus vastes (cuisine des employés,salle de reprographie, etc.). Les troissemaines suivantes ont été consacrées àl’aspect plus décoratif, notamment avecla peinture et la pose de panneaux debois, puis de tissus muraux. Après l’in-stallation du vitrage et du parementde bois sur les murs, l’équipe est passéeà la pose de la pierre, du marbre, destapis et des autres finis de plancher.

Puis, après les vérifications d’usageavec les architectes responsables de lafirme Dessau, entre autres concernantles boîtes électriques, on a installé lestuiles de plafond. C’est aussi à cette étapequ’on a vérifié la mécanique électrique,

24/7. C’est notre façon de faire.

Ici, comme nous étions

arrivés à la fermeture

des plafonds, il fallait

s’assurer d’avoir mené

toutes les vérifications

nécessaires.

– Sylvain Hamann

«

»

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Été 2011 — 23

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24 — Été 2011

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Été 2011 — 25

par exemple la sensibilité des détecteursde mouvement. « Ici, comme nous étionsarrivés à la fermeture des plafonds, il fallaits’assurer d’avoir mené toutes les vérifica-tions nécessaires. »

Puisqu’il est question de ces détecteurs(qui permettent de réduire l’éclairageselon le niveau d’activité), Paul Bélangersouligne qu’ils symbolisent bien l’espritenvironnemental ayant été au cœur desdécisions de la direction de BLG. « Ils ontété sensibles au facteur écologique à un degré qu’on observe peu souvent,indique-t-il. Ainsi, ils ont souvent favorisédes éléments d’éclairage à faible consom-mation, des tapis à forte composition enmatières recyclées, etc. »

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Ensuite est venu le temps de travaux de finition variés : câblage téléphonique,finition des portes de bois, éclairage,installations électriques. De plus, on aconsacré les derniers jours à corriger desdéficiences normales dans ce type dechantier : égratignures, joints de tapis,tuiles de plafond abîmées, etc.

Enfin, on a procédé aux tests de balance-ment d’air et de bon fonctionnementdes systèmes (une étape désignée enanglais sous le nom de commissioning).Ici, l’entreprise Cofely s’est chargée desélectionner de manière aléatoire uncertain nombre représentatif de sourcesde ventilation, puis elle a vérifié si chacuned’elles produisait le débit d’air requis selonles plans, confirmant ainsi qu’elles étaienten règle. « La personne responsable nous

PRINCIPAUX PARTICIPANTS AU MANDAT ENTREPRENEUR GÉNÉRAL : Construction Albert Jean LtéeARCHITECTES : Lemay & AssociésINGÉNIEURS : DessauPROPRIÉTAIRE : SITQCLIENT : Borden Ladner Gervais

a avoué que c’était la première fois de sacarrière qu’une mise en marche d’unétage entier se déroulait aussi bien »,indique avec fierté Sylvain Hamann.

Cette précision a d’ailleurs marqué PaulBélanger à toutes les étapes du projet. « J’ai rarement vu une équipe aussidévouée, du contremaître de chantier à la designer en passant par l’ingénieurélectrique, raconte-t-il. Nous avons sentiune qualité de travail exceptionnelle. »

À ce commentaire élogieux, Pierre-AlbertJean répond que BLG a su dès le départcréer un bel esprit de corps. « La clé dusuccès de tout projet repose sur le travaild’équipe et la bonne communicationentre les intervenants », résume-t-il. Larigueur dans l’analyse des plans et desdevis, et la minutie à toutes les étapesont aussi permis à ses travailleurs de bienexécuter ce mandat. Celui-ci se termineraen juin prochain, à l’intérieur des délaisprévus initialement.

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28

LA CONSTRUCTION DU NOUVEAU

MAGASIN PHAREDE VIDÉOTRON

— Été 2011

PHOTOS DE L’ARTICLE : VIDÉOTRON

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lors que le mandat réalisépour BLG était relativement

conventionnel (bureaux fermés, salles deconférences, etc.), celui pour Vidéotron,mené de juin à novembre 2010, néces-sitait nettement plus d’apport en matièrede technologies et d’innovation.

Cliente de l’entrepreneur depuis unedizaine d’années, la direction de Vidéotronavait fait appel à l’équipe d’Albert Jeannotamment pour la construction de

certaines de ses salles de serveurs infor-matiques, où des éléments comme laventilation et le contrôle de la tempéra-ture posent des défis majeurs.

Dans le cas de son futur magasin pharede trois étages et de plus de 4500 piedscarrés, situé au 1192 de la rue Ste-CatherineOuest, le mandat se définissait pratique-ment au moment même où les étapesétaient réalisées, et des solutions étaientsouvent découvertes sur place. Le prési-

dent de Construction Albert Jean lequalifie d’ailleurs de mandat laboratoire.« On ne savait pas vraiment dans quoion s’embarquait, mais ce fut certes l’unde nos plus beaux projets », indiquepour sa part Sylvain Hamann, qui en aassuré la direction.

Dès le départ, un problème majeur estsurvenu : les fondations de cet édificen’étaient pas adéquates. Il a donc fallufaire appel à un ingénieur en structure

A

Été 2011 — 29

Cette réalisation

nous sert aujourd’hui

de carte de visite.

– Pierre-Albert Jean

«»

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pour les solidifier. Alors que les plansauraient dû nécessiter quelques jours,les esquisses étaient produites sur placeafin que les ajustements soient apportésrapidement. Certains empattementsétaient inexistants, explique SylvainHamann. Le mur de moellon n’était pasassez solide pour soutenir la charge dela façade. Il a donc été solidifié à l’aided’une fondation de béton.

Autre pépin survenu tôt dans le processus :on a découvert de l’amiante en ouvrantcertains murs. Par conséquent, il a falludécontaminer l’endroit en isolant unsecteur complet, ce qui a nécessité de

redéployer des équipes sur d’autresniveaux en plus d’ajuster certainséchéanciers.

UN CONCEPT SPECTACULAIRE QUI SE DÉMARQUEDe manière générale, parce que selon le concept de Vidéotron chacune descomposantes devait être unique, il a fallusortir des sentiers battus. Par exemple,quand est venu le temps de déterminerla nature du plancher principal d’environ2000 pieds carrés, il a été brièvementquestion d’opter pour un certain typede céramique. Toutefois, ne voulant passe retrouver avec un matériau existant

30 — Été 2011

Il en est sorti un concept

original : des briques

tranchées et posées sur

leur côté, ce qui a exigé un

assez long travail de coupe,

mais qui, une fois bien en

place, confère à l’ensemble

un coup d’œil unique.

– Sylvain Hamann

«

»

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Été 2011 — 31

déjà ailleurs, la firme Sid Lee Architecturea poussé plus loin ses recherches.

Il en est sorti un concept original : desbriques tranchées et posées sur leurcôté, ce qui a exigé un assez long travailde coupe, mais qui, une fois bien en place,confère à l’ensemble un coup d’œilunique. Ceci dit, les briques en questionnécessitaient un scellant très puissant età fortes émanations. Par conséquent, iln’était pas question d’appliquer celui-cien plein jour, alors que les boutiquesvoisines étaient achalandées. « Il auraitcarrément fallu les faire évacuer en raisonde l’odeur », indique Sylvain Hamann.

Cette quête d’originalité qui a marqué leprojet a évidemment forcé les différentspartenaires engagés dans sa réalisationà déployer moult efforts en recherche.

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Des écrans

de télé forment les

25 contremarches de

cet escalier unique.

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32 — Été 2011

Par exemple, pour former la structure de deux cabines interac-tives d’environ cinq pieds de diamètre, initialement prévue en polycarbonate courbé, il a fallu opter pour du verre étantdonné l’impossibilité d’obtenir une courbure uniforme avec lepolycarbonate.

« Le design était littéralement au cœur du projet, indique SylvainHamann. La vision du client ne nous poussait donc pas vers les solutions les plus rapides ou les plus habituelles, mais verscelles qui allaient respecter le concept de son commerce. »Ainsi, cette volonté ferme a donné lieu à des prouesses de lapart des travailleurs. Par exemple, parce que les décideurs deVidéotron ne voulaient pas de colonnes à l’étage principal, onles a éliminées pour les remplacer par une immense poutred’acier de plus de 40 pieds. Afin de faire rentrer cette vastepièce allongée dans l’édifice, l’on a dû fermer l’achalandée rueSainte-Catherine pendant quelques minutes (le magasin pharede Vidéotron se trouve sur Sainte-Catherine, entre les ruesStanley et Drummond, en plein centre-ville de Montréal).

Le manque d’espace aux abords du chantier a d’ailleurs fait ensorte que Construction Albert Jean a littéralement dû barricaderune portion de l’artère commerciale pour y déployer sonéquipement, ainsi que les conteneurs, impossibles à installerdans la ruelle arrière, trop étroite, qu’il fallait laisser libre pourles camions de livraison des commerces avoisinants.

UN ESCALIER UNIQUE EN AMÉRIQUELa partie la plus spectaculaire du magasin est sans doute son monumental escalier. À l’échelle planétaire, on n’en trouvedes identiques qu’à Rome et à Hong Kong. Chacune de ses 25 contremarches renferme des écrans LED de télé en hautedéfinition d’environ 6 x 6 pouces. Si le coup d’œil final estspectaculaire, il a néanmoins fallu réussir quelques prouessespour y arriver. La contrainte de chaque marche (soit la flexionde celle-ci lorsqu’elle est écrasée sous le poids de quelqu’unqui grimpe) ne devait pas dépasser deux millimètres. Dans lecas contraire, les écrans auraient été écrasés et brisés.

Par conséquent, on a dû renforcer le nez de chaque marcheavec des tiges d’acier. Toutefois, il était impossible de recourirà des pièces robustes qui allaient mal se marier à la délicatessede l’ensemble. On a donc opté pour des tiges minces, mais

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rigides. Puisque ces pièces de soutienoccupaient passablement d’espace dans un endroit aussi restreint qu’unecontremarche, on a dû passer par unpartenaire japonais afin de fabriquer les boîtiers le plus petits possible quiallaient ensuite servir à renfermer lesécrans de télé.

Un tel encombrement caractérise aussi toutce qui se trouve dans le plafond : tuyauxde ventilation, câblage, fils électriques,etc. « La coordination entre les différentscorps de métier a dû être réglée au quartde tour, explique Sylvain Hamann. Nousne pouvions pas tout redéfaire ce quiavait été installé pour permettre à unfournisseur d’y faire passer ses fils. Toutdevait être coordonné pour passer à labonne place. » De fait, l’espace était sirestreint qu’on a même dû percer destrous à travers certaines poutres pour y

faire circuler des conduits plutôt que dedevoir contourner ces obstacles.

En plus du degré de difficulté élevé queprésentait le projet, certains éléments exté-rieurs ont parfois compliqué la tâche del’équipe de Construction Albert Jean. Ainsi,le client a choisi d’avoir un mur-rideauvitré en façade dont les meneaux defenêtres allaient être asymétriques plutôtqu’uniformes. Puis, pour créer l’aspectgivré recherché dans les vitraux, il a fallufaire produire ceux-ci par un fabricantextérieur, lequel les a ensuite montés dansdes unités scellées (thermos). Comblede malheur, l’ensemble des vitraux ontété brisés lors de leur transport vers lechantier. Compte tenu des échéanciersserrés, le fabricant a dû en produire uneseconde série en seulement une semaine,alors qu’il avait dû prendre une vingtainede jours pour la première.

Aujourd’hui, ladite façade se remarquede loin, avec ses 2300 points de lumièredont les schémas d’éclairage varient selonl’achalandage de la rue Ste-Catherine etle moment du jour.

Un autre exemple de solution qu’on a dûélaborer dans un très court délai : lesstructures d’acier servant à retenir d’im-menses appareils de télé avec écrans de 85 pouces que Vidéotron désiraitsuspendre à différents endroits dans soncommerce. « Le plancher de l’étage supé-rieur n’était pas conçu pour pouvoirsoutenir une telle charge, raconteSylvain Hamann. Il a donc fallu qu’uningénieur conçoive un immense boîtierd’acier s’étendant sur plusieurs poutres,lui-même sans doute plus lourd que lesappareils qu’il contient. »

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36 — Été 2011

Heureux partenaire de Construction Albert Jean ltée depuis de nombreuses années.

DÉVELOPPEMENT IMMÉDIAT ET CONTINUEL On le constate, les défis de constructionqui caractérisaient ce projet ont bien sou-vent obligé les experts concernés à fairepreuve d’imagination et de débrouil-lardise. « Il a fréquemment fallu fouiller et dénicher des ressources spécialiséesafin de répondre à certaines demandes,indique Pierre-Albert Jean. Par exemple,le client désirait un éclairage installé en façade afin d’attirer l’attention, mais,en même temps, il exigeait de ne voiraucun fil. Nous avons donc dû trouver unmatériau translucide assez transparentpour laisser passer la lumière, mais justeassez opaque pour camoufler les fils. »

Cet esprit résolument moderne caractérised’ailleurs plusieurs des matériaux retenuspour donner à l’endroit une allure avant-gardiste et très proche de l’image demarque de Vidéotron : verre jaune, laquenoire, chrome, boîtes de verre, etc.

« L’endroit s’inscrit dans une volonté defaire vivre la meilleure expérience et de se différencier », explique d’ailleursl’entreprise dans un communiquéannonçant l’ouverture de son magasin,l’automne dernier.

« Parce que le client souhaitait se démar-quer, le mandat a été caractérisé par undéveloppement continuel, dit Pierre-AlbertJean. Et comme nous fonctionnions avecdes échéances relativement courtes,nous ne pouvions nous permettre d’expérimenter trop longtemps. Il fallait

identifier vite les solutions, puis les mettreen œuvre. Ceci dit, ce fut un mandat trèsvalorisant qui nous sert aujourd’hui desuperbe carte de visite. »

Le dirigeant ajoute que les personnesresponsables chez Vidéotron ont étédes grands contributeurs à la réussite duprojet. « Elles ont été fortement engagésdans les différentes étapes et ont réagitrès rapidement à toutes nos demandes.Leur collaboration et leur disponibilitéen toute circonstance ont rendu notretravail plus facile et agréable. »

PRINCIPAUX PARTICIPANTS AU MANDAT ENTREPRENEUR GÉNÉRAL : Construction Albert JeanARCHITECTES : Sid Lee Architecture / RCAAINGÉNIEUR DE STRUCTURE : DessauINGÉNIEUR MÉCANIQUE ET ÉLECTRIQUE : PlanifitechCLIENT : Vidéotron

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n trouve fréquemment dansle domaine immobilier des

entreprises réunissant des filiales quipossèdent et gèrent séparément plu-sieurs immeubles. Dans les cas où lesquestions administratives sont prises encharge par une ou plusieurs entités liéesdu groupe, comment faire en sorte de bienrépartir le fardeau fiscal afin de réduireles impôts à payer en fin d’année?

« Depuis quelques années, on constate queles gouvernements fédéral et québécoisont doublé le nombre des vérificationstouchant les frais de gestion déduits entreentreprises apparentées ou membres dela même famille, explique Jean-FrançoisThuot, fiscaliste chez Raymond ChabotGrant Thornton. L’erreur la plus couranteest de mal documenter les dépensesdéduites à titre de frais de gestion sous

prétexte que les entreprises appartien-nent au même groupe et que ce n’estpas nécessaire d’entrer dans le détail. Aucontraire, cette caractéristique a pour effetd’attirer de plus en plus l’attention desautorités. » Bref, il est parfaitement légalde vouloir réduire ses charges fiscales,mais encore faut-il le faire en respectantcertaines règles.

Dans ce domaine, les autorités fiscaless’appuient essentiellement sur deuxcritères. Primo, les dépenses déduites auchapitre de la gestion doivent être rai-sonnables et correspondre à la moyennedes dépenses reliées aux services de cetype que l’on retrouve sur le marché. Ce critère de raisonnabilité s’évalueégalement en lien avec la rentabilité del’entreprise. Il n’est pas normal qu’uneentreprise qui génère peu de revenus

Été 2011 — 37

FRAIS DE GESTION

ATTENTION AUX

FRAIS DEGESTION !Par Charles Allain

LES AUTORITÉS FISCALES VÉRIFIENTDE PLUS EN PLUS LES FRAIS DE GES-TION DÉDUITS ENTRE ENTREPRISESAPPARENTÉES. LES GESTIONNAIRESIMMOBILIERS DOIVENT ADOPTERDES PRATIQUES LEUR PERMETTANTDE JUSTIFIER LE COÛT DES SERVI-CES DE GESTION AFIN D’ÉVITER DEDÉSAGRÉABLES SURPRISES EN CASDE VÉRIFICATION.

O

PHOTO: ISTOCKPHOTO PAR DAMIR CUDIC

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déclare des frais de gestion très élevés.Secundo, les dépenses que l’on veutdéduire doivent être suffisamment docu-mentées au moyen d’ententes et de factures qui décrivent bien la nature etl’ampleur des services rendus. Il faut êtreen mesure de justifier les frais de façonprécise et complète si l’on veut éviterdes ennuis.

Prenons le cas d’une entreprise —appelons-la la compagnie A — qui fac-ture des frais de gestion très élevés à lacompagnie B, sa filiale. Si ces services sontfacturés à un taux beaucoup plus élevéque celui que l’on rencontre habituelle-ment sans être appuyés par une ententeou des documents explicatifs, les entre-prises risquent de faire face à une doubleimposition. La compagnie A verra aug-menter ses revenus imposables alors quela compagnie B ne pourra pas déduireces frais de ses revenus. « Ce genre desituation peut entraîner des sommesimportantes à débourser pour le groupeformé de A et B », indique Jean-FrançoisThuot.

La décision rendue en 2009 par la Courcanadienne de l’impôt dans la causeNielsen Development Ltd., Golden KingEnterprises Ltd et Jason Lo c. La Reine esttrès informative à cet égard. Résumonsles faits : les services de gestion facturéspar Mountain Tai, une filiale à part

entière de Golden King, à sa filialeNielsen Development pour la gestiond’un hôtel s’élevaient, pour les années2003 et 2004, à près de 300 000 $par année. Les autorités fédérales,jugeant ces frais trop élevés, n’ont voulules accepter qu’à la hauteur d’un peuplus de 50 000 $ par année. NielsenDevelopment a contesté avec succès ladécision de Revenu Canada. Pourquoi ?Les services de gestion, bien que trèsélevés, avaient été préalablement décritsen détail dans une entente écrite entreles parties; de plus, grâce à leur grandequalité, l’hôtel était très rentable. La Coura donc jugé que l’entente liant les partiesétait raisonnable et correspondait à cequi aurait pu être convenu entre deuxentreprises non liées entre elles.

Pour réduire les charges fiscales, les ges-tionnaires immobiliers peuvent recourirà plusieurs outils comptables, commerevoir les modes de fonctionnemententre filiales afin d’en tirer un meilleurparti. Contrairement à ce qui est possibleaux États-Unis sous certaines conditions,on ne peut pas consolider au Canada auxfins fiscales les résultats des diversesentités appartenant à un même groupe.Toutefois, mentionnons que les autoritésfédérales canadiennes étudient actuelle-ment différentes mesures en ce sens, cequi fait que le paysage est susceptiblede changer. C’est donc à suivre.

FRAIS DE GESTION

Jean-François ThuotFiscaliste, Raymond Chabot Grant Thornton

METTEZ LES CHANCES DE VOTRE CÔTÉ1. Ne sous-estimez pas l’importance de constituer une documentation

solide pour appuyer vos déclarations en matière de frais de gestion.

2. Assurez-vous d’être capable de démontrer, sur une base comparative, la façon dont sont déterminés les services rendus. Précisez également la nature et l’étendue des services en question.

3. Il n’est pas illégal de vouloir répartir le fardeau fiscal entre plusieurs entités apparentées de façon à réduire ses impôts. Faites affaire avec des spécialistes afin de rentabiliser vos pertes et d’améliorer le fonctionnement inter-filiales.

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«Pour réduire les charges fiscales,les gestionnaires immobilierspeuvent recourir à plusieursoutils comptables, comme revoirles modes de fonctionnemententre filiales afin d’en tirer un meilleur parti.»

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Été 2011 — 39

est sept heures. La métropoles’éveille à peine de sa torpeur

nocturne que déjà Martine Thériault estassise à son bureau, un café posé prèsd’elle. Elle n’a que deux heures devantelle pour planifier sa journée et régler lesdétails de régie interne avant l’arrivéedes premiers occupants de Place duCanada, un édifice du centre-ville deMontréal qu’elle gère pour le compte deCanderel, une société de gestion et dedéveloppement immobilier.

« Après, je suis plus ou moins maître de mon temps. J’éteins des feux, tout en gardant un œil sur l’essentiel.Aujourd’hui, par exemple, en plus denotre entrevue, j’ai une rencontre avecl’hôtel Marriott au sujet de l’infrastruc-ture commune, et un entretien télé-phonique avec un locataire d’Ottawa. En après-midi, je prévois achever notredossier de certification LEED-EB (ExistingBuilding). Enfin... si aucun imprévu ne semanifeste », fait-elle en riant.

UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE…

MARTINE THÉRIAULT

RÉUNIONS, RAPPORTS D’ACTIVITÉ,CALENDRIER D’ENTRETIEN… LESOLEIL N’EST PAS ENCORE LEVÉQUE DÉJÀ MARTINE THÉRIAULT SEPRÉPARE À ATTAQUER UNE NOU-VELLE JOURNÉE DE TRAVAIL À TITREDE DIRECTRICE IMMOBILIÈRE DEPLACE CANADA. MALGRÉ UN HORAIRECHARGÉ, ELLE ACCEPTE DE TÉMOI-GNER DE SON CHEMINEMENT, LETEMPS D’UNE ENTREVUE.

Il

ENTREVUE

PHOTO: IMMOBILIER COMMERCIAL PAR DENIS BERNIER

Par Marie Gagnon

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Le rire de Martine Thériault n’a rien defactice. Elle tire une grande satisfactionde ses activités professionnelles, et celase reflète positivement sur son humeur. « Ce qui me plaît le plus dans mon travail,c’est sa diversité, dit-elle. Les défis chan-gent chaque jour, on doit sans cesserevoir nos priorités. Il y a aussi un bondosage entre les activités de gestion etles fonctions administratives, ce qui satisfait à la fois mon goût pour le travailde bureau et mes besoins d’interactionsociale. »

Et les interactions sociales, ce n’est pas cequi manque entre les murs de Place duCanada. Il ne s’écoule pas une journéesans qu’un locataire apparaisse dansl’embrasure de la porte de son bureau,situé au rez-de-chaussée de l’édifice,pour la saluer, tout simplement. Souvent,c’est le représentant d’un locataire quivient lui remettre un chèque ou luisoumettre un problème lié à un équipe-ment de l’immeuble.

« Il y a une bonne part de médiation dansmon travail, souligne-t-elle. On vend del’espace, d’accord. Mais les gens tiennentaussi pour acquis tout l’équipement qu’ily a autour de leurs locaux. Je dois êtrecapable de répondre, dans les limites du

possible, aux besoins de chacun, tout enveillant aux intérêts de Canderel. Le truc,c’est de bien connaître ses locataires etd’être capable d’empathie, une qualitéindispensable à la prestation de services. »

Un exemple? Chaque printemps, uneéquipe procède au nettoyage des com-posantes du système de chauffage parinduction. Tous les locataires de l’im-meuble doivent se prêter au jeu. Tous,sauf un. « Une des principales activitésde ce locataire, c’est la fiscalité, indique-t-elle. On attend donc que la périodedes déclarations de revenu soit ter-minée, avant de faire l’entretien de leursbureaux. »

UNE TRAJECTOIRE PARTICULIÈRESi Martine Thériault sait gérer avecdoigté ses relations avec les locatairesde Place Canada, rien ne la destinait deprime abord à la gestion immobilière.Diplômée en finance du CollègeÉdouard-Montpetit, elle fait ses débutscomme commis à la facturation pour unbureau d’avocats montréalais avantd’entrer au service du Crédit foncier deFrance. Cette première incursion dans le monde de l’immobilier donnera le tonà sa carrière débutante.

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ENTREVUE

Ce qui me plaît le plus dans mon travail, c’est sa diversité, dit-elle. Les défis changent chaque jour, on doit sans cesse revoir nos priorités. Il y a aussi un bon dosage entre les activités de gestion et les fonctions administratives,ce qui satisfait à la fois mongoût pour le travail de bureau et mes besoins d’interaction sociale.

«

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Le parquet de la place duCanada borde le squareDorchester et le magnifiqueédifice de la gare Windsor.

PHOTO: CANDEREL

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« Au départ, je m’occupais d’épargne-retraite et de règlements de succession,relate-t-elle. Puis, la société a vendu certains actifs à Montréal Trust, où j’aiété transférée au service des aménage-ments intérieurs. C’était à l’époque oùMontréal Trust développait son réseaude succursales à travers le Québec. J’y aifait mes premières armes en aménagementimmobilier, en participant notamment audéménagement de 3 000 employés de laPlace-Ville-Marie à la Place-Montréal-Trust. »

Ce déménagement, qui s’est effectué enquatre fins de semaine, nécessitera deuxans de planification rigoureuse. Un coupde maître dont Martine Thériault n’est paspeu fière. Car il ne suffisait pas d’appliquerdes standards d’aménagement, il fallaitégalement rencontrer les gestionnaires

et les membres de leur équipe afin des’assurer que les nouveaux locaux répon-daient bien à leurs besoins.

« Cet exercice m’a permis de voir à quelpoint c’est difficile de satisfaire les attentesde chacun, mentionne-t-elle. Mais ausside comprendre combien la communica-tion est importante lorsqu’on s’apprêteà chambouler le quotidien d’individus auxintérêts divergents. La transparence et leconsensus, voilà les deux maîtres-motsqui caractérisent mon style de gestion.Qu’ils soient locataires ou employés, l’expérience m’a démontré que pour rallier le plus grand nombre d’individus, il faut les intégrer dès le départ dans leprocessus de décision. »

Quelques années plus tard, lorsqu’elle faitle saut chez Rodimax, Martine Thériaultest déjà bien rompue à la gestion de bauxcommerciaux. Bien que la gestion immo-bilière soit embryonnaire au sein dugroupe, elle y poursuit son apprentissagejusqu’en 1997, année où un chasseur detêtes la recrute pour le compte de Canderel.

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ENTREVUE

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Avec son emplacement de choixet ses grands espaces, Place duCanada offre un merveilleuxenvironnement de travail.

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D’abord coordonnatrice budgétaire, elleassure la liaison entre le gestionnaire del’édifice et le directeur immobilier et voità ce que les besoins de l’un concordentavec les objectifs de rendement de l’autre.« La gestion budgétaire, c’est crucial, dit-elle. Toutes les dépenses doivent êtrejustifiées et la rentabilité doit accompa-

gner chaque décision. Par exemple, si unédifice est à moitié occupé, on n’en rem-placera pas les revêtements de sol cetteannée-là, même s’ils ont connu des joursmeilleurs. On préférera atteindre un certaintaux d’occupation avant. »

Deux ans plus tard, à la suite d’une restruc-turation, elle est nommée coordonnatriceet administratrice de cinq propriétés, dontle 555 René-Lévesque. Directrice immo-bilière de Place Canada depuis 2007,elle assure aujourd’hui la gestion quoti-dienne de cet édifice de 398 000 piedscarrés situé en plein cœur de la métro-pole. « La transition s’est faite facilement,car je connaissais bien l’édifice, seslocataires et son propriétaire. Par contre,le fait d’avoir appris au fil des ans àmaîtriser toutes les facettes de la gestion

immobilière, j’avoue que ça me joue par-fois des tours, ça devient difficile dedéléguer, confie-t-elle, sourire en coin.Une difficulté qui prolonge parfois sesjournées de façon indue. Qu’à cela netienne, Martine Thériault profite du tra-jet entre son bureau du centre-ville etson domicile, situé sur la Rive-Sud, pourfaire le vide après une journée de travailbien remplie. La lecture – elle est membredu Montréal Book Buddies – lui offreégalement quelques heures de distrac-tion quotidienne. « Je lis à peu près tout,de l’essai au roman, sauf des histoires àl’eau de rose. La lecture aide à mieuxcomprendre les autres, à décrypter leursmotivations. En bout de ligne, c’est utiledans mon travail, puisque j’interagis constamment avec des gens », dit-elle enconclusion.

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ENTREVUE

Qu’ils soient locataires ou employés, l’expérience m’a démontré que pour rallier le plus grandnombre d’individus, il faut les intégrer dès le départ dans le processus de décision.

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LE SAVIEZ-VOUS ?

Si vous avez de nouveaux produits susceptibles

d’intéresser nos lecteurs,écrivez-nous à

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Certification ISO pour Les ServicesMénagers Roy

Les Services Ménagers Roy, filiale dugroupe SMR, est maintenant détentricede la certification ISO 14001:2004.Par cette certification, elle marque sonengagement et sa participation dansune gestion verte. Cette norme reconnuemondialement repose sur le principed’amélioration continue de la performanceenvironnementale par la maîtrise desimpacts liés aux activités de l’entreprise.

Nomination chez Controlnet

CONTROLNET Services d’Entretiend’Immeubles a le plaisir d’annoncer unenouvelle addition à son équipe. M. AlainNoël est devenu le directeur des ventesle 1er avril dernier. M. Noël a plus de 30années d’expérience dans l’industrie del’entretien ménager et de la conciergerieainsi qu’une expertise des opérations,des produits, des équipements ainsique de la formation du personnel del’entretien.

Une solution écologique à un problème esthétique

Vous en avez assez de fouler un trottoircouvert de résidus de gomme enentrant au bureau, mais vous ne pouvezvous résigner à utiliser les techniquestraditionnelles de dégommage, quiconsomment beaucoup trop d’eau. Il estmaintenant possible d’obtenir le mêmerésultat en utilisant un générateur devapeur développé par l’entreprise ita-lienne Technovap et proposé aux ges-tionnaires de bâtiments du Québec parl’entreprise GUMX.

Cette technologie existe depuis 1985 et est présente depuisprès de 15 ans aux États-Unis, mais elle n’a fait son apparitionau Québec qu'en 2006. Pour le directeur des opérations de GUMX, Anthony Boudreau, « il fallait trouver un savonécologique suffisamment performant avant de prétendre utiliser efficacement cet outil ». Alors qu’une machine tradi-tionnelle engloutit plus de 500 litres/heure, le générateurTechnovap se limite à une famélique consommation de 4 litres/heure. Ne vous trompez pas, cela n’empêche pasl’appareil de pulvériser une gomme en quelque 5 secondes.

Un entretien sur mesurepour vos toitures

Avez-vous fait une vérification de vosmembranes de toiture dernièrement?Soprassistance est un programme demaintenance de l'entreprise Sopremaqui a pour but de détecter les déficiencesexistantes et potentielles. La durée devie d’une toiture dépend de la qualité desmatériaux, de l’installation et aussi deson entretien. Un bon entretien permetde faire des économies de temps etd’argent tout en ayant un effet positifsur l’environnement. Soprassistance estune excellente solution pour prolongerla durée de vie d'une toiture. Pourinformation, il suffit de contacter lesspécialistes de Soprema en composantle 1 800 361-1386.

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Été 2011 — 45

Faites valoir votresavoir-faire québécoisContech sollicite actuellement des candidatures pour la 23e édition desTrophées Innovation et développementdurable. Ce concours s’adresse aux fa-bricants de produits, aux architectes,aux ingénieurs et aux organismes publicset privés travaillant dans un domaine liéà la conception, à la construction ou à lagestion de bâtiments.

Les candidats doivent s’inscrire enBâtiment ICI ou en Habitation et spécifiers’il s’agit d’une technologie ou d’un produit innovateur, ou d’une pratiquenovatrice. Les produits, technologies oupratiques mis en candidature doiventavoir été éprouvés ou commercialisésaprès le 1er janvier 2009. Le formulairede participation et tous les renseigne-ments relatifs au dépôt d’une candida-ture sont disponibles sur Internetau www.contech.qc.ca dans la sectionTROPHÉES.

La date limite de réception des candida-tures est le jeudi 8 septembre 2011 àmidi. Aucuns frais ne sont exigés pourparticiper au concours. Pour des ren-seignements additionnels, contactezMadeleine Lanoix au 450 646-1833 ouà [email protected]

SARRA : un logiciel pour assister les gestionnaires d’immeubles

De nos jours, on parle beaucoup de cer-tification et d’efficacité énergétique,qu’il s’agisse de LEED, de VERT ou deBOMA Best. C’est dans cette conjonc-ture que l’entreprise GES Technologies adéveloppé et mis en marché « un sys-tème d’allocation des ressources et deréhabilitation des actifs » (SARRA),nommé SIMACS, dans le réseau des 3 600 écoles du Québec et en voie

d’implantation dans les 19 centres universitaires de la province. Ce module, composéde tableaux de bord et de données sur les prototypes d’actifs, a été conçu pourfaciliter la gestion d’actifs immobiliers.

Il s’agit d’une technologie novatrice qui permet de prévoir les coûts de réhabilitationet de remplacement stratégiques des actifs d’un parc immobilier. Elle rend possibleune planification des investissements sur une période pouvant aller jusqu’à 25 ans. Ce concept unique d’inventorisation et d’évaluation de l’état des actifs est fondé surla connaissance des durées et des coûts de cycle de vie. Les propriétaires peuventainsi suivre avec précision l’évolution de leurs parcs et mieux planifier les investissementsdans le domaine.

La bibliothèque du système SARRA peut entre autres accueillir tout document tels lesplans, les garanties, les manuels d’utilisation et d’entretien, les certificats de confor-mité, les rapports d’expertise et l’historique des travaux. Le module, conçu selon lestandard de classification Uniformat II d’ASTM, est accessible sur Internet et intègreplus de 4 500 prototypes d’appareils et au-delà de 2 000 tâches d’entretien lorsquelié au module d’entretien préventif MAINT.

Nouvel adhésif de qualité supérieure pour tapis à endos de polyoléfine

Le fabricant de produits chimiques pour le bâtiment MAPEI vient de mettre au point un adhésifpuissant et écologique, l’Ultrabond ECO 885. Le produit, qui contient des « matériaux postcon-sommation » pour des points LEED supplémentaires, a étéconçu spécialement pour offrir des adhérences perma-nentes ou temporaires pour les tapis et carreaux de tapisà endos de polyoléfine, à endos sans PVC et à la plupartdes endos de « type éco ». Sa formulation unique permetune très forte adhérence aux endos de tapis de type polyoléfine, là où les adhésifs traditionnels ne sont pasefficaces. Ultrabond ECO 885 peut aussi être utilisé lorsde constructions en régime accéléré, dans les endroits où

le taux d’émission de vapeur d’eau et l’humidité relative sont respectivement de moins de 3,63 kg (8 lb) et de 90 %, et montrent des résultats à la baisse au fil du temps. À tous cesavantages, s’ajoutent de faibles émissions de COV pour utilisation dans les édifices occupés.

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de les éclairer.

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HORIZONTALEMENT 1. Pdg d’une entreprise de construction établie depuis plus de 80 ans à Montréal.2. C’est sous la direction de ce cabinet d’architectes qu’a été construit en 1971 le pavillon

des sciences de l’éducation de l’Université McGill (…, Aimers & Henderson) – On doit les plans de celui de l’Étoile, à Paris, à l’architecte Jean Chalgrin (arc de ...).

3. Indication du numéro du tome d’un ouvrage composé de plusieurs volumes – L’Égypte a gardé ce nom jusqu’en 1971 – Affluent du Rhin.

4. La chapelle de cet établissement d’enseignement réputé est de style gothique (... College) – Elle constitue le principe odorant de la racine d’iris – Renvoi.

5. On y trouve le cube bleu du Concert Hall de Copenhague, œuvre de l’architecte français Jean Nouvel – Sylvain Pilon est responsable de son comité « Énergie et gestion technique ».

6. Une des façons d’effectuer le ravalement d’une façade – Initiales de l’architecte Gravel, à qui l’on doit l’église Notre-Dame-de-Lourdes, à Verdun – Piquant.

7. Humanoïdes légendaires – Fragrances – Une des tours d’un important complexe immobilier situé à proximité du métro Atwater et signé par Mies van der Rohe.

8. Ils peuvent être faits de claveaux – Il a cours à l’endroit dont il est question en 5 horizontalement – Étant donné – Titane.

9. Mesure itinéraire – Service de messagerie et de livraison exprès – Personnage biblique – Fleuret.

10. Tours de 28 étages pour appartements luxueux et condominiums, situées boulevard de Maisonneuve Ouest, à Montréal – Ville de l’Ontario, dans la municipalité régionale de Niagara.

11. Point de la sphère céleste – Personne passionnée par Internet – Affluent de l’Oubangui. 12. Compagnies ayant longtemps occupé l’édifice Lewis, dans le Vieux-Montréal – Courant.

VERTICALEMENT 1. John James Browne a conçu les plans de cette maison sise sur une pente du mont Royal,

dans le Golden Square Mile. 2. Groupe d’immeubles – Qui semblent insaisissables. 3. Personnage de Sesame Street – Vélo – Progression. 4. Comme le chanteur Corneille – Raymond C. Bouchard en est le pdg. 5. Édifice de Verdun aux influences Art déco (hôpital général du Christ-...)

– Acide gras saturé – Souder. 6. Matière colorante rouge – Pendant neuf ans, l’architecte français Paul Andreu s’est

consacré à la conception et à la construction de celui de Pékin. 7. Aimé passionnément – Métaux précieux. 8. On lui doit les rénovations, en 2001, de l’ensemble Caverhill Block, dans

le Vieux-Montréal (... Architecture) – Important grossiste et distributeur de matériel de plomberie et de chauffage.

9. Initiales de l’architecte Tschumi, à qui l’Université de Montréal a décerné un doctorat honoris causa – Est dans l’embarras – Attachée.

10. Aller sans but – Elles sont parfois transformées en lofts. 11. Vallée fluviale envahie par la mer – Entre 1916 et 1930, il collabore avec Ernest Cormier à

la conception de l’Université de Montréal. 12. Le 31e étage de celle de l’édifice Marie-Guyart accueille, depuis 1998, l’Observatoire

de la Capitale – Lettre grecque. 13. Initiales de l’architecte Morin, à qui l’on doit l’édifice La Presse – Ceinture de soie

– Cette tour du centre-ville de Montréal est l’œuvre du cabinet d’architectes Skidmore, Owings and Merrill.

14. Ébahissons – Il absorbe les irrégularités du sol. 15. Substance utilisée en cosmétique – Foule acharnée contre quelqu’un

– Il sert à donner plus d’ampleur. 16. Empereur romain – Moteur utilisé, entre autres, dans le secteur de la construction.

Le jeu des erreurs !

MOT CROISÉ NO 1 Pause

Avez-vous le sens de l’observation ? Identifiez les 7 erreurs introduites dans les trois images ci-dessous.

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La gestion immobilière est un secteur en pleineévolution. La hausse des coûts de l’énergie, toutcomme les préoccupations environnementales,les nouvelles technologies disponibles et la com-pétition obligent maintenant les administrateursd’édifices à revoir constamment leurs méthodesde travail et leurs processus de gestion, afin de séduire leurs diverses clientèles et de demeurerchefs de file. Pour ce faire, ils doivent être à l’affûtde toute l’information susceptible de les éclairer.C’est pour répondre à ce besoin que nous avonscréé le magazine Maintenance.

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