MAGAZINE TRIMESTRIEL GRATUIT MARS 2010 n°2 … · dit je t'aime". J'aimerai vivre et vivre...

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Magazine trimestriel du GROUPE DE PRIÈRE ST JEAN-BAPTISTE - http://stj.baptiste.free.fr - N°2 - Mars 2010 PERLES D'ESPÉRANCE Une récollection en Suisse En route vers Pâques EXCLUSIF ! Consécration au Saint Esprit Q uoi de neuf ? L’annonce d’une bonne nouvelle n°2 © Photo - Xavierr ROLAIS MAGAZINE TRIMESTRIEL GRATUIT - MARS 2010 Q uoi de neuf ?

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PERLES D'ESPÉRANCEUne récollection en SuisseEn route vers Pâques

EXCLUSIF !Consécration au Saint Esprit

Quoi de neuf ?L’annonce d’une bonne nouvelle

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N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 3

La Fondation Jérôme Lejeune

37 rue des Volontaires – 75725 Paris cedex 15 Tél. : 01 44 49 73 30

Site internet : www.fondationlejeune.org

À la suite du Pr Jérôme Lejeune, découvreur de la cause de la trisomie 21, la Fondation agit pour les personnes atteintes de maladie génétique de l’intelligence.

Elle poursuit trois objectifs :

● Chercher● Soigner● Défendre

1er financeur en France de la recher-che sur la trisomie 21, la Fondation fi-nance chaque année 100 programmes de recherche dans le monde pour près de 2 millions d’euros.

CHERCHER

Centre de consultations médicales spé-cialisées, l’Institut Jérôme Lejeune, créé par la Fondation, reçoit les patients souffrant d’une déficience intellectuelle d’origine génétique et leur famille.

SOIGNER

La dignité fondamentale des personnes handicapées et de toute vie humaine.

DÉFENDRE

" Nous trouverons.Il est imposible que nous ne trouvions pas.C'est un effort intellectuel beaucoup moins dificile que d'envoyer un homme sur la lune. "

(Dr Jérôme Lejeune)

Avec la Fondation Jérôme Lejeune, soutenez la recherche,Aidez-la par un don !

L’urgence : Trouver un traitementContre la déficience intellec-tuelle de la trisomie 21. Mais la recherche coûte cher.

C’est le 50ème anniversaire de la découverte de la trisomie 21, nous pouvons donner un coup d’accélérateur à la recherche. Les patients attendent plus que jamais ! La Fondation Jérôme Lejeune est uniquement finan-cée par des dons privés.

Vous souhaitez soutenir l'action de la Fondation Jérôme Lejeune pour faire vaincre la trisomie 21 et les autres maladies généti-ques de l'intelligence.

► Vous pouvez envoyer vos dons à l’adresse ci-contre.

" Mon occupation préférée, c'est faire les courses avec maman. Mes parents, c'est ce que j'ai de plus cher. Mes hé-ros dans la vie réelle, ce sont mes frères et mon père, et ma plus grande peur, c'est l'orage dans la nuit.

La qualité que je préfère chez une personne, c'est la gen-tillesse et par-dessus tout, je déteste la vulgarité.

Comme talent, j'aurais aimé avoir la danse classique.

La chanson que je siffle le plus souvent c'est " Mon coeur te dit je t'aime ".

J'aimerai vivre et vivre heu-reuse comme tout le monde. "

Dorothée

Quoi de neuf ?Mars 2010

ÉDITO05 Espoir ou Espérance ?

06 Consécration au Saint Esprit

10 Récollection au Verbe de Vie

12 Votre avis nous intéresse

14 Trésors de la Parole

16 Semences d'espérance

21 Vie de la Communauté de Paroisses

22 En route vers Pâques

24 À découvrir

26 Humour - Jeux - Détente

06 1016

n°2Sommaire

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4 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 5N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

.1 " Je t'ai placé comme un guetteur "

.2 " Je suis la Vigne, vous êtes les sarments "

.3 " Plonge-moi dans ta rivière d’amour "

Faites votre choix ...

Merci de nous retourner la partie ci-dessous après avoir coché la photo de votre choix, avant le prochain numéro (juin 2010)----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

.4 " Le tombeau trouvé vide au matin de Pâques "

.5 " La Largeur, la Longueur, la Hauteur, la Profondeur de l’Amour du Christ pour tout Homme ". Eph. 3,18

.6 " Comme un vaste espace de liberté, le Salut nous est offert "

Toute la Création dit " Dieu " !Certains savent lire la présence de Dieu en elle, ils ont même le don de la prendre en photo...Les photos ci-dessus nous ont été offertes par des gens proches du groupe de prière, elles pourraient servir à illustrer un prochain « Quoi de neuf ? » (page couverture et/ou intérieur du magazine).Lesquelles ? Le choix est difficile !

Nous vous proposons de nous aider, en cochant la case correspondant à la photo qui vous parle le plus... Et pourquoi ne pas rajouter une autre parole, une phrase, un mot biblique ou non, qui vous est suggéré par la contemplation de ces photos ?

□ photo 1 □ photo 2 □ photo 3 □ photo 4 □ photo 5 □ photo 6

Revue trimestrielleTirage à 80 exemplairesÉdition limitée

Équipe de rédactionMarc et Pia FUCHSCourriel : [email protected] et Josiane GUGENBERGERCourriel : [email protected] FUCHSCourriel : [email protected]

MaquettisteEstelle FUCHSPhotosXavier ROLAISFrédéric ROLAISNadia KAPPGérard CAILLEAUDJean-Claude RICHERT-SCHAUBPatrick GUGENBERGERDessinNicolas KAPPPia FUCHS

ImpressionIM’SERSONwww.imserson.frEntreprise d’insertionSiège : 5 rue du RiedZA Jeune Bois 68270 WITTENHEIMTél : 03 89 53 20 70Fax : 03 89 50 02 80Agence : 7 rue Maurice Burrus68160 SAINTE CROIX-AUX-MINESTél : 03 89 58 84 96Fax : 03 89 58 56 61

Remerciements à :Toutes celles et ceux qui ont témoigné d’une foi joyeuse et ont ainsi collaboré à l’élaboration de ce magazine.

Espoir ou ESPÉRANCE ?

Quel espoir y a-t-il pour notre monde ? Telle est, aujourd’hui, la question que se posent bien

des gens. Ont-ils tort ? L’incertitude, quant à l’avenir, engendre une réelle mo-rosité. Dans notre quotidien si souvent agité et angoissé, où tout peut, d’un coup, basculer, qui n’a pas besoin d’espérer pour vivre ? Le proverbe populaire ne dit-il pas avec raison : « L’espoir fait vivre » ?

Or, la définition de l’espoir, selon le dictionnaire, est l’attente d’une chose ardemment désirée mais in-certaine. Idéologies, philosophies, hypothèses peuvent faire naître l’espoir, en rapport avec les désirs de l’homme et ses besoins, attaché au futur matériel, psychologique, émotionnel, etc..., attaché à un bon-heur conditionnel.Lorsque tout ne se passe pas com-me il veut, c’est la colère, la peur, le mal-être et quand tout arrive se-lon ses voeux, c’est le plaisir, voire l’euphorie. Pas étonnant de ressen-tir autant d’angoisse, puisque nous n’avons pas la maîtrise des événe-ments !

En fait, beaucoup de choses diffèrent entre un chrétien et un non chrétien, ne rendant pas le chrétien néces-sairement meilleur, mais différent. À mon sens, une chose essentielle les distingue, c’est l’espérance.

Mais quelle est donc cette espé-rance que chaque chrétien porte en lui, qui lui permet de voir plus loin que l’horizon et qui sera le moteur de toute sa vie ?

Contrairement à l’espoir, l’espé-rance chrétienne n’est pas liée à un bonheur conditionnel. Elle affecte tout le comportement et la vision. L’espérance du chrétien c’est une

personne, c’est Jésus, vrai Dieu et vrai homme, mort sur la Croix et ressuscité au matin de Pâques pour apporter le Salut à tout homme.

Pour le chrétien, voir Jésus et demeu-rer éternellement dans la présence de son Sauveur, quelle perspective ! Une espérance qui l’encourage au quoti-dien et lui donne, selon les paroles de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, de « marcher dans la paix en regar-dant vers le ciel », convaincu d’avoir la paix déjà sur cette terre… et qui l’établit dans la confiance en Dieu, pour ce qu’il ne possède pas enco-re, dans l’attente paisible que Dieu réalise Sa promesse.

Désirer Dieu, c’est aussi désirer tout ce qui le rapproche de Lui. Ainsi, tout ce qui sur terre peut orienter vers le Ciel, peut être objet d’espé-rance chrétienne, et tout désir hu-main légitime peut être habité par une espérance chrétienne. Mais à la différence de l’espoir, qui peut faire naître un désir en l’Homme qui ne lui soit pas adapté, l’espérance por-te le chrétien à donner sa confiance à Jésus, qu’Il soit pour lui le bon Pé-dagogue pour lui inspirer des désirs bons, des désirs ajustés aux Siens, qu’Il Lui plaira d’exaucer... pour le vrai bonheur de l’Homme.

Voilà la source d’allégresse du chré-tien, voilà ce qui le fait avancer cha-que jour...

Puisse-t-elle donc nous être trans-mise, selon la parole de l’apôtre Paul :

« Que le Dieu de l’espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi, la joie et la paix, afin que l’espérance surabonde en vous par la vertu de l’Esprit Saint. »

Romains 15, 13

Édito

Pour l’équipe de rédaction,PIA FUCHS

Concours photos

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6 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 7N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

ÉditoConsécration au Saint Esprit

À l'Homme on se " donne " À DIEU ON SE " CONSACRE "

Saint Séraphim de Sarov n’a-t-il pas enseigné :le baptisé est celui qui fait l’acquisition du Saint Esprit… ?

Quelques mois après avoir été renouvelés dans leur vie de baptisés, à travers

le Parcours de Vie dans l’Esprit et la prière d’Effusion du Saint Esprit, certains membres du groupe de prière avaient à cœur de vivre une Consécration au Saint Esprit.

" Aimer, connaître le Saint-Esprit en tant que troisième personne de la Sainte Trinité et y croire : voilà qui est remarquable et change déjà tou-te une vie. Cependant, l’essentiel n’est pas fait : il faut encore « choi-sir » ce qui est donné par Dieu. Il faut opter pour de bon et complètement pour cette grâce proposée par le Seigneur. Donc, décider et décider librement.

Avec le Saint-Esprit, ce qui nous est librement demandé, ce n’est pas une option préférentielle ni un choix au-delà du don de tout notre être, mais plus encore : c’est une « consécration ». Car à l’homme on se « donne », mais à Dieu on se « consacre » [cf. Père Jacques Marin - La Flamme et la joie p.36 – Ed. des Béatitudes].

Ainsi, ce mercredi 25 novembre 2009, les membres du groupe de prière St Jean Baptiste qui le souhai-taient, ont plongé dans ce fleuve de vie qui sort du côté ouvert de Jésus sur la croix, et en passant d’une rive de ce fleuve sur l’autre rive, comme pour marquer ainsi le passage dans un temps nouveau, ils ont décidé li-brement de vouer leur vie au Saint Esprit en lui promettant fidélité pour toujours.

Ce fut pour certains, comme une prise de conscience qu’il fallait lâ-cher prise de leur volonté propre, de toujours vouloir faire mieux pour Dieu et pour les hommes, et laisser le Saint Esprit les conduire dans les sentiments du Christ (Philippiens 2, 5) et dans le désir de Dieu pour eux, pour les leurs et pour l’humanité tou-te entière. La place pour le Saint Esprit était en-

fin libre. Les chrétiens font bien l’ex-périence, pour certains, de l’aban-don à l’amour miséricordieux du Père, de la consécration au Cœur Sacré de Jésus ou au Cœur Imma-culé de Marie, pourquoi pas celle de la consécration et de l’abandon au Saint Esprit ?... C’est bien cette grâce que Dieu a donnée ce soir-là à celles et ceux dont le cœur est prêt…

Pia FUCHS

Séraphim de Sarov est né le 19 juillet 1759. Prokhore Mochnine entre comme novice au monas-tère de Sarov à 19 ans, et reçoit, huit ans plus tard, avec son ha-bit de moine, un nouveau nom : Séraphim, " Flamboyant ", en hébreu. Ordonné diacre, puis prêtre, il vécut en partageant sa vie entre son ermitage et le mo-nastère de Sarov, en pratiquant une ascèse rigoureuse, faite de jeûne, de solitude, d'humilité et de prière, avec comme objec-tif permanent de se " rappro-cher du Christ ". Ses lectures étaient la Bible, ainsi que les écrits des Pères de l'Église.70 ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le Starets Séraphim était l'objet, " persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Séraphim, et rendant grâce à Dieu, glorifié dans ses saints ", le Saint Synode procé-da à sa canonisation.Homme de prière, profondément spi-rituel, le père Séraphim voyait " au-delà des apparences ".

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Coup de folie !J'ai vu la source du Temple

grandir en un fleuve immenseÉzéchiel 47, 1-12

St Séraphim de Sarov

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8 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 9N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

Il y a 24 ans, j’ai eu la chance de faire une rencontre per-sonnelle avec le Christ, à travers une veillée de prière pour les malades, organisée par le Renouveau Charismatique

que je découvrais à cette occasion-là. Pendant cette veillée de prière, j’ai vraiment vu le Seigneur à l’œuvre et à mon retour à la maison, il n’y avait plus de doute possible, Jésus était réellement vivant et res-suscité au milieu de son peuple.

DIEU est DIEU !

À partir de là, je ne me suis plus adressée au Seigneur comme à un Dieu lointain, inaccessible, qui vit loin du monde et de ses préoccupa-tions mais vraiment comme à une personne vivante et du coup, je le voyais agissant dans ma vie et dans la vie de ceux que je lui confiais. Ce que je savais par mon intelligence, ce que j’avais appris, étant gamine au caté, par la grâce de Dieu, était descendu dans mon cœur en l’es-pace d’une soirée.

Le temps a passé et il y a environ 9 ans, on m’a proposé des enga-gements en paroisse et dans un besoin de reconnaissance, je par-ticipais à beaucoup de réunions, à des temps de formation, ce qui n’était pas mauvais en soi mais tout doucement, sans même que je m’en rende compte, j’étais tombée dans une certaine forme d’activisme.

Je m’épuisais et quelque part au fond de mon cœur, je savais bien que quelque chose ne collait pas, mais en même temps, je n’arrivais pas à stopper la machine et me di-sais que tout cela ne pouvait pas faire de mal puisque je faisais les choses pour Dieu. Aveuglée par la suffisance, je me rassurais en me disant que ma vie de foi était bien, cool, et qu’il n’y avait qu’à se main-tenir à ce niveau-là en attendant des temps meilleurs.

Les seuls moments où je me retrou-vais, c’était les mercredis soirs pour la veillée de prière avec les frères et avec le recul, je peux dire que c’était vraiment un cadeau du Bon Dieu.

Malgré tout, je me suis accoutumée aux choses de Dieu, à lire sa Pa-role, à prier et petit à petit je faisais de façon naturelle, ordinaire, ce que j’aurais dû faire de manière extra-ordinaire et c’est ainsi que ma vie

est devenue, pour reprendre une expression entendue il y a quelques temps :

« Comme une canette de Coca Light, une vie sans calories, une vie diététique ! »

Et quand au groupe de prière, on priait pour que le Seigneur prenne les rennes de notre vie, avec beau-coup d’authenticité je lui disais :

« Bon ! Seigneur ! Maintenant, c’est Toi qui prends le volant, tu vas diri-ger la voiture de ma vie, je te donne les clés, assieds-toi au volant, moi je m’assieds de l’autre côté... ! » Mais en réalité, c’est moi qui gardais la carte en main et je lui disais :

« Vas à gauche, à droite, accélè-res, ralentis… »

Avec le mauvais sens de l’orienta-tion que j’ai, j’aurais dû me douter que je n’irai pas loin ! En fait, je peux le dire aujourd’hui, mais à cette époque-là, je ne m’en rendais pas compte, je voulais contrôler Dieu, je voulais qu’il fasse ce que moi je voulais, qu’il suive les plans que je voulais et qu’il m’aide à faire ce que je pensais être bon, c’était cela ma motivation intérieure, c’est moi qui contrôle, c’est moi qui décide, mais heureusement que Dieu est Dieu et qu’il ne se laisse pas manipuler.

C’est dans cet état d’esprit que je suis allée à un week-end de récollection pro-posé par la Communauté du Verbe de Vie et là, au cours d’une veillée de prière, on nous a proposé de nous consacrer au Saint Esprit. Ce week-end là, je n’ai rien ressenti de particulier si ce n’est un fort désir d’appartenir à l’Esprit Saint…

Mais dans les jours qui ont suivi, je remarquais un changement dans ma prière personnelle ; j’étais de-

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mise à pleurer toutes les larmes de mon corps ; en quelques ins-tants, j’ai vu mon péché, je voyais tout ce que je faisais sous le cou-vert du service alors que c’était pour avoir une bonne estime de moi-même et de la reconnaissance de la part des autres ; je me voyais en train d’imposer le silence à ce-lui qui était l’Hôte très doux de mon âme et bien d’autres choses en-core… Mais ce qui était formidable, dans cet instant qui me semblait être un moment d’éternité, c’est qu’à aucun moment je ne culpabili-sais, j’étais comme enveloppée de la tendresse de Dieu, de sa miséri-corde, de cette douce présence de l’Esprit Saint, de mon cœur coulait des larmes de repentance et je l’en-tendais me dire :

« Tous tes péchés, au nom de Jésus, sont pardonnés »

C’était comme si je venais de subir une opération chirurgicale pour faire tomber la cataracte de mes yeux qui m’empêchait de reconnaître que Dieu est Dieu. C’est une vraie ré-vélation que seul l’Esprit Saint peut donner : « Dieu est Dieu, il est le seul Juste, il est le seul Saint ! » Il a pris l’initiative de ma conversion et comme pour le prophète Jérémy :

« Il m’a séduit et je me suis lais-sée séduire ; il m’a maîtrisée, il a été le plus fort… » Jérémy 20 ,7

Mon cœur s’est mis à brûler d’une manière nouvelle pour la Parole de Dieu, ma vie de prière a totalement changé, j’apprends à travailler avec le Saint Esprit, à me confier en lui, à dire « oui » ou « non » aux différen-tes sollicitations, à m’accueillir telle que je suis avec mes limites mais

parfois aussi, avec la grâce de Dieu, je me découvre des capacités que je ne me connaissais pas jusque là et c’est source d’action de grâce.

Je suis bien consciente que j’aurais toute ma vie à lutter contre la suf-fisance, et contre ce péché de me croire bonne. C’est facile de convertir un pécheur qui sait qu’il est pécheur mais combien difficile de convertir des personnes qui se croient bonnes… Mais rien n’est impossible à Dieu, et ce que le Seigneur a commencé avec moi, ce qu’il a commencé avec chacun, chacune d’entre nous, il le mènera à son accomplissement !

Pia FUCHS

Consécration au Saint Esprit

La Flamme et la JoiePère Jacques MarinEd. des Béatitudes

...Je me découvre des capacités que je ne me connaissais pas jusque là et c’est source d’action de grâce.

venue plus docile, je n’étais plus en train de donner des ordres au Seigneur, de lui commander tout ce qu’il devait faire ou ne pas faire et du coup, le temps de prière devenait un temps de repos, bienfaisant, et un matin, alors que je disais au Seigneur mon désir de lui ap-partenir, tout à fait naturellement, cette prière est montée dans mon cœur :

« Seigneur, rétablis-moi dans la vérité ! »

Ces paroles se sont vraiment imposées à moi comme des paro-les de vie et en même temps, d’autres paroles de St Paul sont montées dans mon coeur :

« L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons que demander pour prier comme il faut, mais l’Esprit Saint lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables et Celui qui sonde les cœurs, sait quel est le désir de l’Esprit et que son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu » (Romains 8,26-27)

Ces paroles ont pris vie en moi, j’ai pris conscience que le Saint Esprit se joignait véritablement à mon esprit pour intercé-der en moi et pour me faire dire la prière agréable à Dieu, la prière juste, celle que je devais présenter au Seigneur aujourd’hui : « Seigneur, rétablis-moi dans la vérité ».

Je l’ai dite plusieurs fois pour m’en imprégner vraiment et je me suis

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10 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 11N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

Ils témoignentRécollection au Verbe de Vie

ESPÉRER contre toute ESPÉRANCE...

Au mois de décembre dernier, quelques membres du groupe de prière ont vécu un week-end de récollection au sein de la Com-

munauté du Verbe de Vie à Pensier, en Suisse.

Thème de la récollection, " Espérer contre toute espérance " animée par le Père Jacques Marin

Quelques graines d'espérance ont été rapportées et semées ici...

Puissent-elles germer et donner du fruit, particulièrement dans le coeur de celles et ceux

qui manquent d'espérance...

‘‘Remède aux angoissesJ’ai retenu la phrase de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, citée par le père Jac-ques :

« Il faut marcher en paix sur cette terre, en regardant vers le Ciel. »

La redire doucement, en méditer chaque mot, me fait du bien, particulièrement lors-que je suis angoissée, et m’aide à retrou-ver la paix.

Josiane GUGENBERGER

Espérant contre toute espérance,

Abraham crut, en sorte qu'il devint

père d'un grand nom-bre de nations, selon

ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. "

Romains 4, 18

‘‘

‘‘Dieu m’aime tel que je suisEn décembre dernier, je me suis rendu à Pensier pour un week-end de retraite sur le thème « Espérant contre toute espé-rance ».

Je vis depuis quelques années une épreu-ve intérieure qui, à certains moments, me mettait dans la désespérance, me faisant même douter de l’amour de Dieu pour moi, de mon salut. Cette retraite tombait vraiment bien. Suite à l’enseignement du père Jacques Marin, j’ai compris que je devais prier davantage l’Esprit Saint, pour pouvoir vivre vraiment de la grâce de l’espérance. Je sais que l’ennemi de nos âmes lutte sans cesse contre nous, pour nous enlever l’espérance.

Le père Jacques nous a exhorté à avoir confiance en l’amour de Dieu. Cette paro-le m’a touché également et j’essaye d’en vivre. Je sais de nouveau que, quelque soit mon état intérieur, DIEU m’aime tel que je suis et me conduit vers le Salut.

Patrick GUGENBERGER

‘‘Un moment privilégiéCe week-end fut pour moi la découverte d’un lieu, d’une Communauté, un moment privilégié de ressourcement spirituel et l’occasion de mieux connaitre les personnes présentes du groupe de prière St Jean Baptiste.

J’ai apprécié la simplicité et la bonne humeur des membres de la Communauté du Verbe de Vie, qui mènent une vie fraternelle, ainsi que les offices où nous étions « portés » par la beauté des chants.

J’ai aimé la bonhomie du père Jacques Marin et tous les témoignages de sa vie partagés avec nous : ils sont le reflet d’une vie toute offerte à Dieu.

Son enseignement portant sur la vertu de l’Espé-rance m’a particulièrement intéressé.

Il a beaucoup parlé de Sainte Thérèse de Lisieux et j’ai surtout retenu que la base de l’amour n’était pas la générosité, mais l’humilité, car la généro-sité peut, parfois, cacher de l’orgueil. Il nous faut, par l’humilité, apprendre à se laisser aimer, et à acquérir la toute – confiance en Dieu.

J’ai compris combien nous devons apprendre à dépasser les doutes, les découragements, les peurs de l’avenir... En théorie, l’abandon à Dieu semble facile, or nous portons en nous de nombreux freins (tristesse, aridité dans la prière, doutes, peurs, découragements, etc…), qui sont en fait, autant d’obstacles à la rencontre du Dieu de l’espérance.

Il nous faut donc, dans notre prière, demander ce don de l’espérance, avec Marie qui est un chemin vers Dieu.

‘‘Un silence bienfaisantDurant ce week-end à la Communauté du Verbe de Vie, j’ai beaucoup apprécié le si-lence, j’en ai retiré un grand bien-être. En effet, pendant le temps d’adoration, tout ce j’ai vécu de mauvais, il y a bien long-temps, est remonté en moi. J’ai été tou-chée de tout l’amour du Christ pour moi, Lui qui m’aime, sans aucun mérite de ma part.

Dans l’enseignement du père Jacques Marin, j’ai retenu que nous étions appelés à « Vivre d’AMOUR, avec la FOI et l’ES-PÉRANCE », les trois vertus théologales qui nous sont données à notre baptême. Le but du chrétien c’est de vivre d’amour, en aimant Dieu d’abord, Lui la Source de l’Amour véritable et en se laissant aimer par Lui... car je ne peux aimer les autres véritablement, qu’en sachant de quel amour je suis aimé(e). J’ai aussi décou-vert que derrière toute tristesse, il y a un manque d’espérance.

Nicole FLORENCEY

‘‘Dieu veut mieux pour nous !Dieu ne veut pas que je me noie, Son dé-sir est de me voir toujours à la surface, il nous faut avoir la certitude que Dieu veut mieux pour nous que ce que nous pou-vons imaginer…

Cette espérance se communique autour de nous parce qu’elle est surabondante comme toute grâce, et cette grâce nous vient de l’Esprit Saint ! Si je ne m’at-tends pas à la surabondance de Dieu et si je n’accueille pas cette surabondance, j’invente un nouveau Bon Dieu et je me plante, car Dieu est surabondant dans ses dons…

L’espérance est un don du Saint Esprit, et le chemin vers l’espérance c’est le Saint Esprit. Les grâces qui découlent de l’es-pérance sont la paix et la joie... et Dieu est capable de nous donner la paix au cœur même de l’épreuve…

Pia FUCHS

Le Verbe de Vie est une Communauté Nouvelle, is-sue du Renouveau Charis-matique Catholique. Fon-dée en France le 17 février 1986 à l'Abbaye d'Aubazine (Corrèze), elle est présente en France, Suisse, Belgique, Italie, Brésil, et Mali.

Située à 5km de Fribourg dans un cadre magnifique avec vue sur les Alpes, la Communauté du Verbe de Vie à Pensier est très heu-reuse de vous accueillir.

Adresse du site internet :www.leverbedevie.net

Le Père Jacques Marin est prêtre de la Mission de France, et exerce son mi-nistère dans la prédication de retraites et l'accompa-gnement spirituel.

À propos du Verbe de Vie

Père Jacques Marin...

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12 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 13N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

Votre avis nous intéresse ► Qu’avez-vous pensé du premier numéro ?

Vos réactionsEN VRAC...Nous avons été

touchés de l’attention que

vous avez portée à la naissance du magazine « Quoi de neuf ? »

Certains nous ont fait part de leurs encouragements et de leur avis, et nous aident ainsi à avancer dans cette nouvelle aventure avec le Seigneur...

‘‘Merci pour vo-tre magazine, il est très beau, je l'ai lu et relu, et j'aime beaucoup les té-moignages.

Est ce qu'il y a unique-ment des témoignages de membres du groupe de prière ou est ce que d'autres peuvent partici-per ?

Ce magazine est artistiquement bien conçu, très varié, très ins-tructif, on le lit avec plaisir et avidité.Les témoignages sont simplement exprimés et en même temps, très forts, très divers, très enrichissants, on peut se reconnaître dans des situations analogues.

Les différents compte rendus des fêtes vécues au sein du groupe de prière sont fidèles dans leur expression, à la beauté et à la profondeur des soirées et rappellent toute la joie ressentie lors de ces soirées de plénitude du « Ciel sur la Terre » et toutes les grâces reçues en abon-dance. L’Esprit Saint était vraiment à l’œuvre !...

... Félicitations à tous les intervenants, à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration et la mise en page de ce merveilleux outil d’évangéli-sation et qui en même temps, suscite la réflexion et rappelle tous ces moments de bonheur, de grâce dans l’onction de l’Esprit Saint !

Courage ! Soyons fous de Dieu ! Espérons en la Puissance de Dieu ! Rien ne lui est impossible ! Alléluia ! Alléluia ! Faisons des vagues !

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Quoi de neuf ?Et bien ! Vous en avez déjà dit pas mal dans votre nouvelle brochure !Nous n'avons pas compris tout de suite d'où elle venait, merci de nous l'avoir envoyée, elle est superbe !Merci pour la très jolie " pub " pour les Maisons d'Alliance.J'ai également beaucoup aimé la parabole des 3 vieillards « Richesse, Bonheur et Amour » et je crois que je vais essayer la recette des petits gâteaux à la noisette.

‘‘Merci !‘‘

Félic

itatio

ns !

‘‘

C'est très beau, ce que vous écrivez, on dirait que vous êtes ins-pirés !‘‘

Je trouve ce magazine super luxueux, du travail de pro ! C’est très beau, mais est-ce nécessaire ? Qui en sup-porte les frais ? Pourrez-vous tenir dans la durée ? Vous devriez fixer un prix car cela me gêne de le prendre sans participer financièrement.

J’apprécie beaucoup les témoignages, cela me fait du bien, et me conforte dans ma foi. C’est merveilleux, non seule-ment pour la personne qui témoigne, mais pour toutes cel-les qui en prennent connaissance.

‘‘

C'est bien qu'il n'y ait pas que des sujets sur la religion !‘‘

C'est pas vrai, c'est vous qui avez fait ça !!?‘‘NOS RÉPONSES...

Merci pour les encouragements, merci aussi pour le souci, légitime, du financement de ce magazine !

C’est dans un abandon à la Providence que nous nous sommes lancés dans l’édition du « Quoi de neuf ? », tant en ce qui concerne le fond et la forme, que son finan-cement. Dès le départ, il nous semblait, en effet, que pour être accessible à tous, il devait rester gratuit, comme la Bonne Nouvelle elle-même. Il fallait aussi qu’il soit beau. Par la grâce de Dieu, nous avons pu compter sur des « Bonnes Volontés », qui nous ont aidé pour la mise en page... Nous n’avons donc pas eu besoin de faire appel à des professionnels, sauf pour l’impression...

« Quoi de neuf ? » est une façon, parmi bien d’autres, de rendre grâce, de louer, d’adorer le Seigneur : nous le Lui offrons comme un parfum de grand prix. Pourrons-nous tenir dans la durée ?

L’avenir nous le dira, car si le financement de ce ma-gazine est précaire, son contenu l’est tout autant, puisqu’il faudra compter sur l’enthousiasme de l’en-semble des membres du groupe de prière pour qu’il puisse continuer à vivre.

Mais, à travers notre petite expérience au contact du Saint Esprit, nous avons appris, que pendant que

nous nous appliquons à ériger des murs de sécurité, Il s’applique, Lui, à les faire tomber un à un, pour que nous apprenions à compter sur Lui seul.

Il y a un autre paramètre, non négligeable, et dont il faut tenir compte également : en fixant un prix, nous serions soumis à des règles strictes concernant l’édi-tion d’un magazine destiné à la vente, qu’il serait trop long d’exposer ici. Nous pouvons donc, tout au plus, diriger ceux qui le souhaitent, vers la cagnotte du groupe de prière, dont une partie pourrait servir au financement de ce magazine, sans avoir à péjorer les parties dédiées aux autres causes, tout aussi loua-bles les unes que les autres…

En tout état de cause, nous nous sommes donnés une année ! Au bout de cette année, nous ferons le bilan mais en attendant, profitons de cette belle aven-ture qui nous est donnée de vivre avec le Seigneur, aventure dont Il est le Maître d’œuvre…

D’avance merci à tous les donateurs, ceux qui partici-peront à l’élaboration des prochains numéros, mem-bres du groupe de prière ou autres, qui nous offriront le cadeau de leur témoignage, ceux qui y pourvoiront financièrement et toutes celles et ceux qui porteront l’avenir du « Quoi de neuf ? » dans leurs prières.

Pour l’équipe de rédactionPia FUCHS

Facile à lire !‘‘

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ÉditoTrésors de la Parole de Dieu

Imitez l'HUMILITÉ de Jésus

Pour mieux comprendre...

Que rendre au SEIGNEUR ?

Voici un commentaire de ce passage biblique,de ST BASILE LE GRAND :

Puis-je vous faire un appel dans le Christ ? Puis-je faire appel à l’amour ? Sommes-nous en communion dans un même

esprit, et y a-t-il chez vous tendresse et com-passion ? Alors donnez-moi cette joie : mettez-vous d’accord, soyez unis dans l’amour, n’ayez qu’une âme avec un même projet, de commu-nion dans l’Esprit, de tendresse compatissan-te, mettez le comble à ma joie par l’accord de vos sentiments : ayez le même amour, une seule âme, un seul sentiment ; n’accordez rien à l’esprit de parti, rien à la vaine gloire, mais que chacun par l’humilité estime les autres supérieurs à soi ; Ne faites rien par rivalité ou pour la gloire ; ayez l’humilité de croire les autres meilleurs que vous-mêmes. Au lieu de penser chacun à son intérêt, que chacun se préoccupe des autres. Que l’on trouve en vous le même projet que chez le Christ Jésus :

Lui qui jouissait de la nature de Dieu, il ne s’est pas attaché à cette égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé, jusqu’à prendre la condition de serviteur, devenu semblable aux humains. Et quand il s’est trouvé comme l’un d’eux, il s’est mis au plus bas, il s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et la mort en croix.

C’est pourquoi Dieu l’a élevé et lui a donné le Nom qui passe tout autre nom afin qu’au Nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre, et en bas chez les morts, et que toute langue proclame :

« Jésus Christ est Seigneur ! », pour la gloire de Dieu le Père !

Philippiens 2, 1-11Traduction de la Bible des Peuples

Parole

Basile de Césarée...Basile de Césarée appelé aussi Basile le Grand est l’un des prin-cipaux Pères de l’Église : Église orthodoxe grecque, Église Ca-tholique, les Églises protestan-tes, etc…). Dès l’origine, il est reconnu également comme Docteur de lÉglise.

On l’honore le 14 juin et le 2 janvier en Occident, et le 1er janvier en Orient. Il est égale-ment fêté lors de la « fête des trois docteurs œcuméniques » le 31 janvier, avec saint Jean Chrysostome et Saint Grégoire de Naziance.

Après avoir offensé notre bien-faiteur par notre indifférence devant les marques de sa

bienveillance, nous ne fûmes ce-pendant pas abandonnés par la bonté du Seigneur, ni retranchés de son amour, mais nous avons été tirés de la mort et rendus à la vie par notre Seigneur Jésus Christ, et la manière dont nous avons été sauvés est digne d’une admiration plus grande encore !

« Bien qu’il fût Dieu, il n’estima pas devoir garder jalousement son égalité avec Dieu, mais il s’abaissa lui-même jusqu’à pren-dre la forme d’esclave. »

Il a pris nos faiblesses, il a porté nos souffrances, il a été meurtri pour nous afin de nous sauver de

nos blessures ; il nous a rachetés de la malédiction en se faisant ma-lédiction pour nous ; il a souffert la mort la plus infamante pour nous conduire à la vie de la gloire.

Et il ne lui a pas suffit de rendre à la vie ceux qui étaient dans la mort, il les a revêtus de la dignité divine et leur a préparé dans l’éternel re-pos une félicité qui dépasse toute imagination humaine.

Que rendrons-nous donc au Sei-gneur pour tout ce qu’Il nous a donné ?

Il est si bon qu’il ne demande rien en compensation de ses bienfaits ; il se contente d’être aimé !

St Basile le Grand

15N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 201014

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16 17

ÉditoSemences d’espérance

Le Christ est réellement vivant et agissant dans l’histoire et dans nos vies. Nous touchons

cette réalité chaque jour à travers le témoignage d’hommes et de femmes qui nous entourent.

Habités par Dieu

► Ils témoignent.............................

Escapade au coeur de la vie...

La surabondance de DieuIl y a quelques temps, j’ai rendu visite à un couple ayant vécu un deuil. Dans mon idée, je resterai simplement sur le seuil de la mai-son, pour ne pas les déranger, mais le temps de leur dire que je n’entre pas, j’étais comme happée à l’inté-rieur par la maîtresse de maison, accueillie comme une reine.

Je suis restée un peu en leur com-pagnie, le temps de prendre de leurs nouvelles, et je suis partie de là-bas les bras chargés de cadeaux : gâteau, Crémant, courge, légumes pour le potage, kiwis et fruits exoti-ques cueillis dans le jardin…etc.

Mais leur générosité ne s’est pas arrêtée là car, avant de rejoindre ma voiture, j’avais gagné un droit de passage et une visite dans ce merveilleux jardin dont le maître des lieux prend soin comme on prendrait soin d’un petit paradis, à se demander d’ailleurs si pareil lieu existe sur terre ou si on n’était pas en train de rêver. J’ai été comme «bluffée» à la vue de l’énorme po-tiron qui nécessiterait un minimum de trois hommes forts pour le dé-placer, ne serait-ce que d’un cen-timètre. Bluffée aussi en décou-vrant, entre autre, un « Euphorbia Milii », cet arbuste appelé aussi « Couronne du Christ ou Épines du Christ », en raison des épines acé-rées d’environ deux cm de long que l’on trouve sur ses branches et qui

rappellent celles de la couronne, confectionnée par les bourreaux de Jésus, mais aussi en raison des fleurs rouges évoquant des gouttes de sang. Dans ce jardin j’ai vu éga-lement des palmiers, des oliviers, un citronnier, bref ! Des plantes qui ont besoin de soleil toute l’année – je précise que nous sommes en Al-sace – je ferme la parenthèse …En l’espace d’une demie heure, j’avais l’impression d’être comme transportée ailleurs, dans un autre monde, non pas seulement par ce que je voyais, mais aussi par ce que je venais de vivre à travers la générosité de ce couple, dont la surabondance me rappelait la su-rabondance de Dieu… D’ailleurs, après avoir raconté aux miens ce que j’avais vécu, on m’a fait re-marquer très justement que toute cette histoire avait un arrière-goût de sainteté… ce jardin, cette famille qui a le cœur sur la main et qui donne non pas en attente d’un mer-ci, mais pour dire merci, merci pour l’amour, merci pour la visite que je venais de leur faire et qui m’a ac-cueillie comme si elle avait accueilli le Christ en personne !

Cette histoire m’a interpellée dans le sens qu’il en faut peu pour ren-dre d’autres heureux, pourvu que « Quoiqu’on puisse dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces au Dieu Père ! » (Colossiens 3, 17)

J’ai été sollicitée pour parler de ma petite famille qui est un peu diffé-rente d’une autre famille, mais il y règne le bonheur, la joie de vivre, et surtout l’amour. Nous avons trois enfants, dont une fille trisomique, Cindy. Elle a 24 ans, elle nous illumine et rayonne de bonheur. Avoir un enfant différent, c’est d’abord le ciel qui vous tombe sur la tête. Il y a deux solutions : se mor-fondre et devenir aigris, ou se serrer les coudes et se dire « Dieu nous l’a confiée, à nous de la rendre la plus heureuse possible ! ». C’est ce qui a été toutes ces années notre cheval de bataille, pas uniquement pour Cindy, mais aussi pour sa sœur et son frère, qui l’aiment de tout leur cœur, et c’est récipro-que. Oui, nous avons une vie de famille tota-lement différente des autres ; ce qui, pour certains, peut être vécu comme un drame, est pour nous un réel bonheur. Ça n’a pas toujours été facile, surtout pour notre fille aînée et notre fils, car les gens peuvent être cruels et igno-rent le mal qu’ils font. Mais mainte-nant que nos enfants sont adultes, et que je regarde derrière moi, je remercie le Seigneur chaque jour

de nous l’avoir confiée, car Cindy est comme un ange, elle ne connaît pas la méchanceté et là, c’est moi qui plaint les personnes qui la dé-daignent, car ils ne savent pas ce qu’ils perdent. Vivre avec Cindy

nous a ouvert le cœur, car mainte-nant qu’elle est grande, nous som-mes devenus famille d’accueil pour des enfants « différents ». Ainsi, il y a huit ans, nous avons accueilli une petite fille sourde, marquée par la vie ; à présent, c’est une jeune fille. J’ai appris le langage des signes et depuis peu, une puce nous a rejoint, aujourd’hui âgée de 2 ans,

et qui est également sourd. D’après les médecins, ce petit n’aurait ja-mais dû se tenir assis ou marcher. Un an après, il marche, court et grimpe.Ce n’est pas toujours facile, loin de là, mais nous sommes heureux car ces enfants nous apportent tant et nous apprennent tellement. Nous les disons différents, « porteurs d’handicap », mais ne sommes-nous pas tous différents et portons tous un handicap, comme la timidité ou l’égoïsme, et tant d’autres ? Où est la normalité, je me le demande.

Nous formons une famille riche d’amour et c’est le plus grand trésor de l’Homme. Ces enfants, dits « dif-férents », nous rendent au centuple tout l’amour que nous leur don-nons. Je suis également très fière de notre fille et de notre fils qui se sont battus dans leurs études et qui ont bien réussis. Je suis également fière de notre gendre et de notre fu-ture belle-fille, qui ont su ouvrir leur cœur à Cindy ainsi qu’aux deux pe-tits.

Par ces quelques lignes, je tenais à dire que ces enfants ont quelque chose en eux de formidable, c’est inexplicable, on se sent bien en leur présence : ils sont habités par Dieu !

Une famille de Kingersheim

… alors, nous expérimentons, que nous recevons le centuple et ceci, dès aujourd’hui, sur cette terre… (Marc 10, 29-31)

Pia FUCHS

NOTRE FOI n’est pas une illusion...

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N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

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18 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

Semences d’espérance

Recevez le centuple...31 octobre 2009 !

Un week-end en perspective…Nous travaillons tous les deux, Christian et moi, jusqu’à 12h pour l’un, 14h30 pour l’autre, et il est prévu de partir en retraite avec les ados que nous avons accompagnés durant 4 années vers la confirma-tion. J’aurais tant apprécié, de pou-voir rester à la maison ce dimanche, faire ce que je n’avais pu faire en semaine, voire me reposer… Mais voilà, le Seigneur nous a comblés différemment. Nous avons vécu un week-end magnifique. Les jeunes nous ont ouvert leur cœur en nous faisant entrer dans leur confidence. Ainsi, un des jeunes de notre grou-pe, nous a partagé des choses très difficiles, qu’il a vécues dans son en-fance, à l’orphelinat, qui ont touché et blessé sa dignité d’enfant, son in-tégrité, et qu’il a enfouies dans son cœur… le Seigneur a commencé son œuvre en lui et c’est une vé-ritable libération qu’il a pu vivre ce week-end là… Merci, Seigneur !

Un autre adolescent, qui ne voulait plus être confirmé a participé quand même au week-end en témoignant qu’il a vécu les 4 années, habité par des doutes, des craintes et des incompréhensions. Je l’ai remercié pour son témoignage en lui disant que ce serait dommage, après tout ce qu’il avait vécu, de ne pas faire sa confirmation, mais de laisser le Seigneur travailler dans son cœur et de Le laisser parler à son cœur. Le lendemain, nous avons eu une agréable surprise… notre Curé nous annonçait que ce jeune avait décidé de demander le sacrement de confirmation !

Merci Seigneur, car ce week-end nous a inondé de joie, merci pour les témoignages de ces jeunes et pour Ta main qui ne cesse de nous guider. Tu utilises nos pauvretés, et Tu les mets à Ton service. Merci, parce que tu nous as comblés au-delà de toute espérance. Amen !

Christian et Isabelle TUGLER

Jean a perdu son papa cette an-née. Quand sa catéchiste apprit la nouvelle, elle se désolait et se lamentait en expliquant à Jean qu’elle, n’arrivait pas à se remet-tre de la mort de son époux. Jean la regarde droit dans les yeux et lui dit : « Oh, vous savez, la mort fait partie de la vie ! » Et ce fut la fin des jérémiades de sa catéchiste ! ■

Une petite fille nous explique com-ment elle comprend les choses !Quand nous faisons des péchés (le mal selon elle), c’est comme des taches qui se déposent dans nos cœurs et quand nous le regrettons, le Père met le nom de Jésus à la place des péchés. ■

Des enfants de nos Communautés de Paroisses

Ces enfants qui nous enseignent !

" Ayons la certitude que Dieu veut mieux pour nous que ce que nous pouvons imaginer... "

cf. Père Jacques Marin

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Edito

21N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

Vie de la Communauté de Paroisses

calendrier du groupe de prièrede mars à juin 2010 inclus !

03/03/2010 Réunion de prière charismatique10/03/2010 Réunion de prière charismatique17/03/2010 École de la Parole

24/03/2010 Veille de la fête de l’Annonciation

31/03/2010 Méditation du Chemin de Croix

07/04/2010 Réunion de prière charismatique Résurrection au groupe de prière14/04/2010 Réunion de prière charismatique21/04/2010 Réunion de prière charismatique28/04/2010 Réunion de prière charismatique

05/05/2010 Réunion de prière charismatique12/05/2010 Réunion de prière charismatique Veille de l'Ascension19/05/2010 Réunion de prière charismatique23/05/2010 Réunion de prière charismatique Pentecôte au groupe de prière

02/06/2010 Réunion de prière charismatique09/06/2010 Réunion de prière charismatique16/06/2010 Réunion de prière charismatique

23/06/2010 Concert de Louange 20h15 Église St Christophe de Wittenheim

* Durant l’hiver et jusqu’en avril 2010, les réunions de prière ont lieu à la Chapelle de l’Institut Don Bosco sauf le mercredi 17 mars 2010 (voir ci-dessus)

« Découvrir une autre manière de prier à partir de la Parole de Dieu »Proposée par l'abbé Hervé Paradis-Murat à toute la Communauté de Paroisses « Sel de la Terre »Lieu : Chapelle de l’église Ste Marie à 20h

Réunion de prière charismatique

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‘‘Flânerie et JOYEUSES FÊTES dans la Communauté

Parmi les nombreuses manifestations, riches en re-lations fraternelles, rendant notre Communauté de Paroisses " Sel de la Terre " vivante, il y en a beau-coup qui mériteraient d'être évoqués ici, et nous en aurons sûrement l'occasion dans un prochain " Quoi de neuf ? " En voici deux, auxquelles l'un ou l'autre d'entre nous, a eu la joie de participer...

‘‘Au mois de novembre dernier, nous avons eu l’honneur de célébrer les 25 ans de prêtrise de l’abbé Michel Picquet, enfant de la cité Fer-nand-Anna et de la pa-roisse St Christophe de Wittenheim. Il se trou-vait que cet anniversai-re coïncidait aussi avec l’année sacerdotale.

Ce jour-là, nous fêtions également les 45 ans de vie religieuse de soeur Marie-Simone, autant de raisons de se réjouir et de faire la fête !

Pendant un mois, la préparation fut intense, animée, mouvemen-tée, avec une très bonne entente, une belle unité entre les différentes équipes, animation, relais, liturgies, chorales, Communauté Polonaise, etc…

La messe était solennelle, avec une assemblée fervente, ce qui nous rappelait la Première Messe de Mi-chel. Que de joies et d’émotions, car ce fut aussi l’occasion de se remé-morer son cheminement, durant le-quel nous étions si proches de lui...

À la sortie de la messe, nous nous sommes tous retrouvés autour du pot de l’amitié qui fut un grand moment de retrouvailles, où les échanges étaient fructueux. Ce fut vraiment un temps fort de partage, de prières, de chants et d’action de grâces… chacun y avait mis son cœur pour que ce soit une belle fête, et ça l’était ! Et pour tout cela, nous disons et chantons :

« Großer Gott, wir loben dich ! » « Grand Dieu, nous te louons ! »

Marianne WEISPISSER

25 ans, Michel, ça se fête !

Prière de l'année sacerdotale

Père Très Saint, en cette année sacerdotale que tu donnes à ton Église, nous te prions pour tous les prêtres du monde ; viens les bénir et rendre fructueux leur ministère. Donne à tes pasteurs, par l’intercession du St Curé d’Ars, un cœur semblable à celui de ton Fils ; suscite par ton Esprit-Saint de nombreuses vocations sacerdotales. Amen.

Je me rendais à mon travail lorsqu’au bord de la route, j’ai remarqué une pancarte « MARCHÉ DE NOËL CA-RITAS ».

« Tiens ! » me suis-je dis, « nous pourrions y faire un petit tour sa-medi après-midi. » Ainsi donc, nous nous sommes rendus, à l’Institut Don Bosco à Wittenheim.

« Chouette »!!! Ça se déroule à l’intérieur d’une salle, donc pas de mains ni de pieds gelés !!! Nous avons tout de suite été impression-nés par le nombre de stands. Je pensais à un petit marché de rien du tout !!! Eh bien, bonne surprise, il y avait de quoi flâner ! Nous avons tout d’abord effectué un petit tour de reconnaissance.

Bougies, bijoux, ornements de sapin et j’en passe, tout du «fait mains». Quel esprit de créativité !!! Le tout à des prix vraiment très abordables, pour ne pas dire «donnés». Je me suis offert un magnifique petit bou-geoir, aspect fer forgé, avec sa bou-gie, pour 3 euros, et une superbe couronne de table à 7 euros. C’est génial de pouvoir se faire plaisir sans se ruiner, et j’éprouvais encore plus de joie dans mon cœur à l’idée que mon geste servait, en plus, la bonne cause, celle des plus démunis.

Une bonne cause, c’est d’ailleurs ce qui me fut confirmé par Jean Paul NOTELET, qui nous exposa ce que représente CARITAS, son rôle en Alsace et même dans le monde en-tier, au travers du Secours Catho-lique, que je connaissais en outre bien mieux.

Un petit regret cependant : à force de flâner, de voir et de revoir ces supers produits, nous n’avons mal-heureusement plus eu le temps de déguster un bon vin chaud, mais ce n’est pas grave ! Qu’à cela ne tien-ne, dans mon agenda j’ai déjà noté le prochain marché de Noël Caritas, et cette fois j’irais beaucoup plus tôt.

Christine H.

Il y avait de quoi flâner !

N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 201020

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22 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 23N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

En route vers Pâques

Article de Yves Boulvin paru dans la revue "Feu et Lu-mière" n° 244 de Novembre 2005.

Adresse du site internet:http://www.feuetlumiere.org

Tu portes la JOIE

Yves Boulvin est écrivain, for-mateur en relations humaines, psychologue et consultant.

Il organise depuis de nombreu-ses années des stages en en-treprise, parallèlement à son activité d'accompagnateur psy-cho-spirituel.

Dieu nous aime et son Coeur de Père saigne de chacune de nos souffrances, de nos

blessures qu’Il embrasse tendre-ment. Il nous accompagne par-tout, à tout moment. En réalisant cela, nous découvrirons Dieu au fond de nos souffrances car, dans la partie la plus pure de nous-mêmes, ce que nous ressentons est peu de chose par rapport à ce qu’Il ressent à notre sujet. Quand une mère, devant son enfant ma-lade, dit : Que fait le Bon Dieu ?Elle le rencontrerait bien davantage si elle comprenait que sa souffrance de mère est, en petit, l’icône de celle, infinie, de Dieu par rapport à nos blessures. Mais Dieu en lui-même est joie, joie parfaite, joie totale.

JE CHOISIS LA JOIE

À trois reprises dans l’évangile de Jean, il est question de joie par-faite : « Telle est ma joie et elle est parfaite » (Jean 3, 30) ; « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite » (Jean 15, 11) ; « Je dis ces paroles dans le monde pour qu’ils aient en eux ma joie dans sa plénitude » (Jean 17, 13). Il est question de la joie tout au long du Nouveau Testament, par exem-ple : « Soyez toujours dans la joie, priez sans cesse, rendez grâce en toute circonstance, car c’est la vo-lonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus » (1 Thessaloniciens 5, 16) ou « Tressaillez d’une joie ineffa-ble et glorieuse » (1 Pierre 1, 8-9). Ai-je conscience de cette joie qui est en moi ? Ai-je conscience que Dieu m’habite et qu’il est ma joie profonde, mais que je l’occulte par mes habitu-des de pensée, mes rouspétances, mes dénigrements, mes insatisfac-tions, mes culpabilités lancinantes ?

Alors, chaque jour, en me levant, je choisis la joie. Pour cela, avec tous mes sens en éveil, je vais entendre, voir, sentir, goûter ce qu’il y a de beau dans cette vie qui s’anime autour de moi pour laisser jaillir ma joie intérieu-re. Je vais m’exercer - et c’est un ap-

prentissage - à chanter, danser, louer, bénir, remercier. Je vais m’émerveiller de tout ce que j’ai et que je pourrais ne pas avoir, plutôt que de me plaindre de ce que je n’ai pas. Et le soir, je vais repasser dans ma tête et dans mon coeur les moments forts et beaux de la journée et remercier Dieu pour cela.

s’émerveilleront devant de tels dégra-dés de gris - je ne me contente pas de les observer, je trouve en plus qu’ils sont « vilains », qu’il fait un sale temps et que je n’ai pas de chance d’être dans cette région «pourrie» alors que d’autres qui n’ont rien à faire se dorent au soleil. Est-ce que je me rends compte que c’est moi et moi seul qui occulte ma joie profonde et en rajoute une couche ?DIX MINUTES DE

BONHEUR

Même si je n’ai repéré qu’une seule bel-le minute dans ma journée, je porterai ma conscience sur elle pour l’amplifier. Demain, ce ne sera pas une minute de joie, mais deux ou trois minutes que je vais à nouveau amplifier en y fixant mon attention. Et le surlendemain, j’aurai peut-être cinq à dix minutes de bon-heur. La joie s’apprend ou plutôt, la joie profonde qui m’habite a besoin que je la découvre un peu plus chaque jour : je retire les différentes couches négatives dans lesquelles je l’ai enfer-mée. Découvrir, c’est retirer ce qui cou-vre. Or, comme les oignons, nous avons en nous quantité de couches protectri-ces et réactionnelles. Comme le dit le langage commun : il en tient une cou-che ! Alors je vais réapprendre à laisser jaillir cette source intérieure. Quand je regarde le ciel et que je me plains des nuages - alors qu’ils répondent au sou-hait des agriculteurs ou d’artistes qui

LE SOLEIL DERRIÈRE LES NUAGES

Retrouver la joie qui m’habite, c’est aussi apprendre à voir autrement : au lieu de me fixer sur ces horribles nuages, j’aurais pu penser que si je les vois, c’est que la lumière du soleil filtre à travers eux et que j’ai la chance d’avoir des yeux. Quel re-tournement si je peux ainsi m’expri-mer : Je te remercie, Dieu de ma vie, pour les yeux que tu m’as donnés et pour la lumière du soleil qui me permet de contempler les nuages. Ce sont les mêmes nuages, mais pas la même attitude intérieure. Le soleil n’arrête jamais de briller, même quand je ne le vois pas, et je réalise cette évidence : le soleil luit toujours, sinon toute vie s’arrê-terait ; or, centré sur moi, j’en oublie que quand il fait nuit ici, il fait jour ailleurs, que quand il y a des nuages,

quelle que soit leur épaisseur, l’avion qui les traverse trouve tou jours au-delà le même ciel éclatant.Je m’enferme moi-même dans ce ré- duit très sombre, sans fenêtre, de ma maison pour ressasser et rumi-ner, alors que dans la pièce voisine, une grande fenêtre laisse passer la lumière. Il en est de même quand je refuse certains éléments de mon passé, que je mets un cadenas sur mes blessures et que je me ferme. Jésus, le charpentier de Nazareth, me propose avec beaucoup de dou-ceur et de tendresse de les rouvrir pour qu’elles deviennent fécondes et me permettent de comprendre les autres. Si je le veux bien, il vient mettre des fenêtres, voire des baies vitrées dans mes blessures pour qu’elles soient traversées par la Lu-mière divine. D’ailleurs, quand Jésus apparaît, ne le fait-il pas le plus sou-vent avec une Lumière trasant ses stigmates ? Ainsi, au fond de moi est le Soleil divin, Il brille et il n’y a pas d’éclipse en Lui. Ce qui le recouvre : les nuages, la lune qui passe devant Lui…, ce sont toutes les couches de mon inconscient lourd que je conti-nue d’alimenter.

UN PETIT CHAMEAU

Nous sommes tous des petits cha-meaux ! On peut reprendre avec hu-mour cette image, car le chameau a reçu une portion d’eau au départ et il va la faire remonter tout au long de la traversée du désert. Grâce à cela, il aidera les voyageurs à le traver-ser. Es-tu heureux d’être un petit cha-meau, une petite chamelle ? Veux-tu aider d’autres à traverser leur dé-sert ? Es-tu prêt comme le chameau à te mettre à genoux pour transporter quelqu’un ?

Pour cela, il te faudra périodiquement te ressourcer, boire l’eau vive et rester dans la conscience de cette joie qui t’habite en profondeur et qui ne t’aban-donnera jamais.

Certains ne jurent que par la souffrance et oublient de partager la joie de Dieu. D’autres ne veulent vivre que dans la joie et oublient l’apprentissage par le creuset de la souffrance. Pourrais-je me souvenir que je suis porteur de joie, être comblé par elle et ainsi mieux traverser les difficultés de la vie en aidant les autres à le faire ? Si Jésus a

connu la Passion, il a d’abord vécu la joie de Noël. N’oublions pas que la Se-maine Sainte vécue parfois de façon si douloureuse dans l’Église commence et se termine par un “ pôle de lumière ” comme disent les orthodoxes : l’entrée triomphale dans Jérusalem et la Ré-surrection glorieuse.

JE PRENDS MON TÉLÉPHONE

Et que dire des souffrances de l’Agonie de Jésus ? Il a choisi de donner sa vie pour sauver l’huma-nité. Quel émerveillement quand j’y pense ! Lui en suis-je reconnais-sant ? Quand je souffre, je peux me refermer sur moi. Je peux aussi penser qu’en ce moment, d’autres souffrent également. C’est le replie-ment sur mon psychisme souffrant qui va occulter ma joie profonde et je ne sentirai plus l’Amour et la Présence de Dieu. Mais si je prends mon téléphone pour appeler, même brièvement si je ne peux faire plus, une autre personne en souffrance, lui disant tout simplement « Tu sais, je pense à toi en ce moment, sois béni », je me décentre alors de moi-même, j’ouvre le canal divin qui va me traverser pour elle et je vais me sentir un peu mieux. C’est en don-nant que l’on reçoit. Ce sont les choix que je vais faire à chaque ins-tant qui vont ouvrir ou refermer les écluses de ma joie intérieure.

Alors, pour moi comme pour les autres,

je choisis la joie ! ●

y’a d’laJoie !!!

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À découvrir

La Bible condamne tout ce qui est voyance, horoscope... car l'attitude chrétienne juste consiste à s’en remet-tre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur, et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos.

(cf. Catéchisme de l'Église Catholique n° 2115-2117)

L'horoscope du CHRÉTIEN

Il tient en main les profondeurs de la terre.

Psaume 94, 4

Entre le 1er janvier et le 31 décembre

« Vous êtes sous le signe de la grâce de Dieu ». Tite 2, 11

« Rien ne peut nous séparer de l’Amour de Dieu,

manifesté en Jésus Christ ». Romains 8, 39

« Le Seigneur gardera tes allées et venues dès

maintenant et pour toujours ». Psaume 121, 8

« La Bonne Nouvelle du Royaume sera procla-

mée dans le monde entier pour servir de témoi-

gnage à toutes les nations ». Matthieu 24, 14

« Toutes choses concourent au bien de ceux qui

aiment Dieu ». Romains 8, 28

En AMOUR

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Votre horoscope chrétien

Un cuore che s'abbandona totalmente in DIO si trasforma in arpa sulle cui corde a DIO piace smarrire le dita.

San Giuseppe da Copertino

Miettes de la SagesseUn cœur qui s'abandonne tota-lement à DIEU se transforme en harpe sur laquelle Dieu se plaît à promener Ses doigts.

St Joseph de Copertino

Briciole di Sapienza

Un peu de poésie...

Pour nos amis italiens ... la traduction

‘‘‘‘

N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 25N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 201024

► Notre sélection.............................

Les maths pour les nuls !÷ √Partager ou comment transformer

la division en multiplication× ⁿ²Les affaires du ciel sont souvent l'objet d'une interprétation différente de celles de la terre, et parfois elles fonctionnement autrement. En voici un exemple assez significatif, s'agissant de la définition du partage, dont le sens du mot a fait l'objet d'une recherche tout à fait anodine au sein de l'équipe de rédaction.

En effet, il a suffit d'être interpellés par un mot, ici en l'occurence le mot " partage ", à la lecture d'une très belle semence d'espérance, pour que

cela en entraîne d'autres vers une réflexion spirituelle, les amenant à faire un nouveau pas dans la foi.

Ainsi donc, d'après le dictionnaire, la définition du mot " partage " est-elle : diviser en plusieurs parts.

Pour nous les hommes, partager c'est diviser en plu-sieurs parts, donc réduire quelque chose d'entier. On s'en aperçoit concrètement, lors du partage d'un hé-ritage entre plusieurs héritiers, ou à la découpe d'un gâteau en vue d'en faire profiter plusieurs convives réunies autour d'un " kafé krantzla " : la part de cha-cun est parfois considérablement réduite par rapport à l'état initial de la chose.

Mais la définition du partage se vérifie également au niveau d'un sentiment, car lorsque nous partageons une peine, une souffrance, une angoisse, un décourage-ment ; il suffit d'en parler, pour que ce sentiment négatif s'amenuise dans notre coeur... Et si on a la chance de pouvoir se confier à une oreille attentive, plus on entre dans l'intimité de cette confidence, plus cette turbulen-ce, en nous s'apaise.

Et quand nous partageons un plaisir, une joie, un es-poir, une amitié ou de l'amour, en cherchant à donner à notre interlocuteur au moins un peu de bonheur qui nous anime... combien de fois cet élan de coeur, cette joie, ne sont-ils pas atténués, par la réaction d'une per-sonne qui, selon ce qu'elle est en train de vivre, n'est pas en mesure de l'accueillir... ou, réduits à néant, par une réaction guidée par la jalousie, l'envie, ou pire, l'in-différence ?

Jésus transforme, multiplie la part à partager.

En effet, quand on partage en s'abandonnant totale-ment à Jésus, quand on lui demande d'envoyer son Esprit Saint pour qu'Il nous inspire dans cette démar-

che de partage, qu'en est-il alors ? Nous le voyons dans l’Évangile, quand Jésus, dans une préfiguration de l’Eucharistie, partage des choses visibles, concrè-tes, en l’occurrence 5 pains et 2 poissons, toute la foule en est rassasiée et de la nourriture, il y en a même en abondance !!! Matthieu 14, 16-21.

L’expérience montre aussi qu’à chaque fois que nous nous sentons poussés à partager des choses maté-rielles, par exemple une rentrée d’argent avec les plus pauvres, le Seigneur nous le rend au centuple d’une façon inattendue !

S’agissant de nos souffrances, de nos épreuves parfois douloureuses, Jésus non seulement console, apaise nos blessures, mais en plus, parfois de manière sur-prenante et imprévisible, il transforme les mauvaises choses qui nous affligent, en choses bonnes, en la meilleure chose pour nous... et en abondance. N’est-ce pas merveilleux ?

Et quand c’est le Seigneur qui nous donne de parta-ger la joie qu’il a mise dans notre cœur, celle-ci est augmentée par la joie de la répandre sur ceux qui la reçoive en partage : Dieu veut notre bonheur à tous et « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20, 35).

De même lorsque nous remettons l’amitié ou l’amour que nous portons à une personne entre les mains du Christ, plus cette amitié ou cet amour est partagé, plus il grandit. Ainsi, plus on expérimente l’Amour infini du Créateur pour nous, plus on s’en émerveille et plus on progresse dans notre amour pour Lui.

N’y a-t-il pas que Dieu pour effectuer une telle multipli-cation, presque arithmétique ?

Oui, vraiment, à Dieu rien n’est impossible, Lui seul peut transformer une division en multiplication !

Daniel FUCHS

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26 N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010 27N° 2 QUOI DE NEUF Magazine - Mars 2010

Humour – Jeux – Détente

L'autre jour, en faisant mes courses au Supermarché, je passais devant le stand de la poissonnerie, tenu par une dame qui est toujours de bonne humeur... Il

n'y a pas à dire, elle a vraiment l'art et la manière d'attirer son petit monde, tant par son allure : charlotte sur la tête, sabots blancs aux pieds, veste bleue, style " Bleu de tra-vail ", que par ses remarques, spontanées et rigolotes, qui semblent couler de source chez elle... elle n'a d'ailleurs, à mon sens, rien à envier aux meilleurs humoristes de notre temps... Ce matin là, donc, la poissonnière, entourée de ses plus beaux atours -des poissons, on ne peut plus frais !-, discu-tait hautement et gaiement avec deux dames qui ne sem-blaient pas pressées pour un sou, à être servies...

Un monsieur vient à se rajouter à elles et dit : " Bonjour madame, est ce que vous vendez du poisson ? "

La poissonnière lui répond, du tac au tac : " Non, monsieur, des cigares !!! "

Tout le monde a pouffé de rire, moi y compris !Comme si elle pouvait vendre autre chose que du poisson ?!

Cette histoire s’est bien terminée, parce que nous sommes en Alsace, et tout le monde sait que l’Alsace est un pays civilisé, avec beaucoup d’humour dans le coeur, mais ima-ginez la même scène, quelques siècles plus tôt... dans un village gaulois... un village de barbares, où tout et rien peut déclencher la plus belle des bagarres ; d’ailleurs, je me suis plu à imaginer la scène avec des personnages bien connus des BD d’Astérix et Obélix...

LA QUESTION qui fait déborder le vase !

Pour la petite histoire

Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gau-le est occupée par les Ro-

mains... Toute ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles Gaulois ré-siste encore et toujours à l’enva-hisseur...

Ce jeudi matin, Ielosubmarine tient le stand de poissons de son mari Ordralphabétix, poissons dont la qualité et la senteur est critiquée pas tous les villageois (Contraire-ment au Supermarché). Madame Agecanonix et Madame Cétauto-matix sont déjà sur place, toutes les trois mènent la conversation de bon train..

Soudain, Assurancetourix, connu pour être le plus mauvais chanteur que la Gaule ait connu, et, de sur-croît, barde du village, fait son ap-parition, avec un nouveau chant à son répertoire, intitulé :

« Est ce que vous vendez du pois-son ? »

À partir de là, tout alla très vite... les images suffisent à elles-mê-mes, quant au dénouement, il était prévisible !

" Non, monsieur, des cigares !!! "

" Tous des ignares !!! "

" Est ce que vous vendez du poisson ? "

© Dessins inspirés de la BD Astérix et Obélix illustrée par Albert Uderzo

TEXT

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RC I S É S

Luc 23, 35-43" Le Roi crucifié "(cf. www.chez.com/riouxlp)

On venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à re-garder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aus-si se moquaient de lui.

S’approchant pour lui don-ner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’inju-

riait : « N’es-tu pas le Mes-sie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Para-dis. »

Parole

VOCABULAIREboisson - croix - crainte de Dieu - crucifier - injuriait - Messie - moquaient - méritons - Règne - roi des juifs - souviens-toi -vinaigrées - élu

À voscrayons !

HORIZONTALEMENT :

01. exécuter par la mort en croix, un supplice romain ;03. (exp. 2 mots) cette demande re-prend une formule de prière de mou-rants fréquente dans le judaïsme ;05. voir 11H ; 07. écopons ce que nos actes nous ont valu ;08. le Serviteur que Dieu a choisi pour son œuvre de salut ;10. (exp. 3 mots) n’a rien à voir avec le frayeur, mais un sentiment de révérence devant Dieu ;11. et 5H. il s’agit d’un breuvage rafraîchissant des soldats romains présenté à Jésus ;12. c-à-d. dignité royale dont Jésus apparaîtra revêtu à son retour ;

VERTICALEMENT :

02. (exp. 3 mots) un type de royauté qu’Israël n’a pas accepté ;04. insultait, blasphémait ;06. bafouaient, se gaussaient ;09. c-à-d. le « Oint », titre donné au Sauveur ;10. instrument de supplice.

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I N V I TAT I O N

Organisation : comité composé de membres du parcours alpha et du groupe de prière du RenouveauMartine Mahieu - responsable03 89 54 23 35 - [email protected]

Ingrid Hazard - modérateur03 89 43 98 24 - [email protected]

Maryse Ridolfi - écoute spirituelle03 89 65 38 28

Stéphane Jeannest - intervenantMarie-Liliane Lemius - louange

Père Sylvère Gschwend - référent catholique28, rue de l’Eglise - 68170 RIXHEIM - 03 89 44 10 92 - [email protected]

Pasteur Pedro Torrejon - référent protestant37, Grand’Rue - 68170 RIXHEIM - 03 89 54 22 23 - [email protected]

Sébastien Hazard - enseignement03 89 43 98 24 - [email protected]

Jean-Marc Faesch - accompagnement musical03 89 65 03 43 - [email protected]

Parcours de préparation à l’Effusion de l’Esprit Saint

proposé par

les Paroisses Catholique et Protestante de Rixheim

et la Communauté de l’Emmanuel

"... En chemin vers l’Effusion de l’Esprit Saint "

9 rencontres entre le 8 mars et 17 mai 2010

à Rixheimpermettant d’aller plus loindans notre relation avec

Dieu, en se laissant conduire par l’Esprit Saint

" Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit Saint, ceux-là sont fils de Dieu " (Romains 8, 14)

Les Paroisses Catholique et Protestante de Rixheim et la Communauté de l’Emmanuel vous invitent au Parcours de

préparation à l’Effusion de l’Esprit Saint.

Chapelle St Pie X de Rixheimles lundis de 20h à 22h

Route de Habsheim, direction Ottmarsheim,puis 2ème à droite au panneau

" Trèfle-Passerelle "

A G E N D A1. lundi 08/3 :

2. lundi 15/3 :

3. lundi 22/3 :

4. lundi 29/3 :

5. lundi 19/4 :

6. lundi 26/4 :

7. lundi 03/5 :

8. lundi 10/5 :

9. lundi 17/5 :

Déroulement :Louange• Enseignement, témoignage• Groupe de partage• Moment fraternel autour d’une tisane et de gâteaux•

Qui est l’Esprit Saint ?

L’Esprit Saint fait de nous des enfants de Dieu : les sacrements

Les 7 dons de l’Esprit Saint

Les fruits de l’Esprit Saint : les charismes

Vacances de Pâques

Le baptême dans le Saint Esprit : qu’est-ce que l’effusion ?

Jésus change nos cœurs (prière de prépara-tion à l’effusion)

Veillée de miséricorde : Jésus pardonne, Jésus guérit

Au cénacle dans l’attente de l’Esprit

L’EFFUSION

Ouvert à toutes et à tous ! - Soyez les bienvenus !