Magazine tour au pied des tours 2013

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Association Média-Pitchounes Le TOUR Au Pied Des Tours O’ SPORT CITOYEN n°2 Association Média-Pitchounes

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LE MAGAZINE « O’SPORT CITOYEN N°2 » ÉDITION SPÉCIALE LES 100 ANS DU TOUR La 4ème édition du Tour au pied des Tours a commencé le 24 octobre 2012 avec l’annonce officielle du parcours à Paris et s ’achèvera le 21 juillet 2013 pour l’arrivée des coureurs sur les Champs Elysées. Sur 9 mois, environ 30 adhérents âgés de 6 à 18 ans encadrés par 7 bénévoles qui eux seront âgés de 18 à 65 ans, vont participer à différentes actions liées au cyclisme et au Tour de France mises en place par l’association Média-Pitchounes. Cette année 2013, qui met à l’honneur cette 100ème édition, marque pour l’association Média-Pitchounes l’évolution du projet en raison des effectifs bénéficiaires qui ont été multipliés par trois comparé aux années précédentes. Cette très forte augmentation des participants a été en grande partie possible grâce au soutien de la société Amaury Sport Organisation qui nous accrédite pour l’ensemble du Tour.

Transcript of Magazine tour au pied des tours 2013

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Association Média-Pitchounes

Le TOURAu Pied Des Tours

O’ SPORT CITOYEN n°2

Association Média-Pitchounes

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L’association Média - Pitchounes a pour vocation de fédérer, autour de la citoyenneté par le sport, des personnes qui n’ont pas l’occasion de se rencontrer.À travers les projets d’éducation populaire mis en place nous souhaitons créer des espaces

d’échanges entre toutes les personnes passionnées de sport.Nous tenons à transmettre un sport qui rassemble au-delà des différences de chacun.

L’impact de ces différents échanges ne s’arrête pas au monde du sport mais il améliore considérablement les rapports sociaux au sens le plus large.

Au fil du temps, les enfants et adolescents que nous accueillons se positionnent eux-mêmes comme des ambassadeurs du sport citoyen.

L’association Média-Pitchounes est située dans la Zone Urbaine Sensible (Z.U.S.) qui regroupe les quartiers toulousains de Bagatelle, Faourette, Papus, Tabar et Bordelongue.

Elle accueille régulièrement et en majorité des jeunes issus du grand Mirail à Toulouse. Les projets que nous menons envers ce public d’enfants et d’adolescents dits « fragilisés »

permettent d’établir des liens avec des publics très différents et diversifiés.

Contact : E-mail : [email protected]

Site internet : www.media-pitchounes.fr

Média - Pitchounes, Qui sommes nous?

Journalistes - Supporters - Citoyens - Journalistes - Supporters - Citoyens - Journalistes - Supporters - Citoyens

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Média-Pitchounes p. 1Le Top 100 des Pitchounes p. 4En direct du Palais des Congrès p. 8

Un petit vélo dans la tête (Jeux) p.23, 30, 31Nos Partenaires p. 24Liste des Étapes p. 33Points Stratégiques du Tour p. 34

Solutions Jeux p. 50Albums photos p. 51Le Tour au pied des tours p. 52

Sommaire

Au coeur du Tour p. 9 - 22 - Amaury Sport Organisation - Les parrains du Tour au pied des tours - Brèves de Journalistes - V.I.P

Guide du Tour, en Région Midi-Pyrénées p. 35 - 49 - Les Plus Grands Moments Du Tour Dans Les Pyrénées - Interviews des maires - Faire un Tour (idées de sorties) - Étapes en Midi Pyrénées

Comité de rédaction :Les filles : Iméne, Hayet, Au-rélie, Daniela, Ikram, Nawel, Abla, Adjila, Loubna, Yasmi-naLes garçons : Bilel, Justin, Paul, Mounir, Mohamed, Jason, Yamine, Daniel, Calvin, Cheikh, Antar, Souleyman, Théo, Tarek, Abden.

L’équipe d’animation :Laurent, Louise, Émeline, Léa, Eglantine, Pauline, Quentin, Rachid

Conception graphique :Pauline Leboulanger

© media-pitchounes

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TOP

100Des Pitchounes

4 Média-Pitchounes - 2013

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Quoi de mieux qu’un top 100 pour marquer cette 100ème édition du Tour de France ?Comme vous l’aurez compris nous, les pitchounes, avons découvert le Tour de France il y a quatre ans. Nous tenions à faire un classement des 100 personnalités de l’histoire du Tour. Nous nous sommes donc lancés dans nos recherches qui, nous pouvons le dire, furent peu réjouissantes et dont le résultat n’avait en soi rien d’original. C’est alors que tout natu-rellement s’est posée la question : « Quelles sont NOS personnalités du Tour ? ». Tous ces gens connus ou inconnus du grand public mais qui au sein de nos multiples rencontres nous ont séduites par leur gentillesse et leur désir de nous faire partager leur passion et leur propre histoire du Tour de France. Ce top 100 met donc en lumière ces grandes figures de l’histoire du Tour mais aussi celles qui, aujourd’hui et selon nous, en assurent la prospérité pour les 100 années à venir.

Le Podium des Pitchounes

2 - Bernard Hinault 3 - Eddy Merckx

1 - Henry DesgrangesFondateur du Tour

Notre «Zizou» du Vélo Un palmarès inégalé

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1 - Henri Desgranges2 - Bernard Hinault3 - Eddy Merckx4 - Raymond Poulidor5 - Bernard Thévenet6 - Félix Lévitan7 - Christian Pridhomme8 - Jacques Anquetil9 - Laurent fignon10 - Jean-Paul Olivier11 - Jacques Goddet12 - Cyril Guimard13 - Jean-René Bernaudeau14 - Daniel Mangeas15 - Miguel Indurain16 - Greg Lemond17 - Géo Lefebvre18 - Eugène Christophe19 - Fausto Coppi20 - Louison Bobet21 - Luis Ocaña22 - Maurice Garin23 - Alberto Cantador24 - Robert Chapatte25 - Jaap Zoetemelk26 - Henri Pelissier27 - Antoine Blondin28 - Jean-François Pescheux29 - Firmin Lambot30 - Richard Virenque31 - Laurent Jalabert32 - Francesco Moser33 - André Darrigade34 - René Vietto35 - Gino Bartali36 - Bradley Wiggins37 - Philippe Amaury38 - Thomas Voeckler39 - Federico Bahamontes40 - Lucien Petit-Breton41 - Gérerd Holtz42 - Marc Madiot43 - Tom Simpson44 - Ottavio Bottechia45 - Romain Maes46 - Frantz Nicolas47 - Fabio Casartelli48 - Yvette Horner49 - Jean Robic50 - Jan Janssen

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Notre Grande Boucle6 Média-Pitchounes - 2013

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51 - Charly Gaul52 - Lucien Van Impe53 - Marco Pantani54 - Raphaêl Germiniani55 - Luc Leblanc56 - Antoine Magne57 - André Leducq58 - Jean Bernard59 - Roger Walkowiak60 - Général de Gaule61 - Andy Schleck62 - Evans Cadel63 - Vincent Barteau64 - Jean-Marie Leblanc65 - Pedro Delgado66 - Odile Defraye67 - Pierrick Fedrigo68 - Sylvère Maes69 - Fabian Castelli70 - Jan Ullrich71 - Felice Gimondi72 - Roger Pingeon73 - Rudi Altig74 - Lucien Aimar75 - Hugo Koblet76 - Erik Zabel77 - Roger Lapebie78 - Albert Bouvet79 - Jacky Durand80 - Georges Speicher81 - Mark Cavendish82 - Mario Cippolin83 - Philippe Thys84 - Sean Kelly85 - André Leducq86 - Sandy Casar87 - Thierry Adam88 - Le Facteur du Tour89 - Peter Sagan90 - Pierre Rolland91 - Guillaume de Grazia92 - Christophe Paco93 - Thibaut Pinot94 - Octave Lapize95 - Pierre Chassé96 - Brigitte Lapebie97 - Blel Kadri98 - Les Jeunes Reporters du Tour99 - El Diablo100 - Lance Armstrong

Notre Grande Boucle7

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En direct du Palais des Congrès

Une fois installés sur nos fauteuils dans le grand amphithéâtre du palais des Congrès, Jean-Etienne AMAURY (président d’ASO) a ouvert la cérémonie avec un hommage à Bradley Wiggins et le Royaume Uni, gagnant du Tour 2012, pour la première fois. C’est ensuite Christian Prudhomme qui a annon-cé ce parcours inédit et marqué dès le début de l’épreuve par un départ en Corse le 29 juin 2013. Le 21 juillet ce Tour nous fera « entrer dans la légende » en s’achevant par une arrivée de nuit sur la plus belle avenue du monde : les Champs Elysées.

C’est avec une grande fierté que Yamine et Justin ont couvert cet évènement mercredi dernier et c’est désormais avec des étoiles plein les yeux que tous nos Pitchounes attendent de participer à l’ensemble de cette 100ème édi-tion du Tour de France !Rendez-vous très prochainement avec les surprises que vous préparent les Pit-chounes car, cette année, également, l’association Média-Pitchounes mettra à l’honneur le cyclisme tout en l’associant à ses véritables et indénombrables valeurs….

La quatrième édition du projet « Le Tour au pied des Tours » rejoindra le caractère inédit de ce Tour de France 2013 du fait de la présence de 30 jeunes issus de quartiers tou-lousains sur l’ensemble du parcours !Pour la centième édition du Tour de France, l’année 2013 représentera un moment histo-rique du cyclisme et même du sport français. Amaury Sport Organisation nous a réservé de nombreuses surprises et nous offrira en cette année 2013 un Tour plus que somptueux. C’est donc en tant que journalistes mais aussi de fervents spectateurs et passionnés de cyclisme que nous étions invités par la société Amaury Sport Organisation à l’annonce officielle du Tour de France au Palais des Congrès.

Installés aux côtés de nos confrères journalistes c’est donc caméras et micros en mains que nous sommes partis à la chasse aux interviews. RICHARD VIRENQUE a été le premier à nous avoir témoigné ses sentiments sur l’effervescence et la chance qu’il aura de couvrir ce Tour. C’est ensuite VINCENT BARTEAU qui est passé derrière notre caméra et PATRICK CHASSÉ journaliste d’Europe 1 que nous avions déjà rencontré sur les éditions précédentes. Au milieu de la foule des 4000 personnes invitées, nous avons rencontré le directeur sportif d’AG2R VINCENT LAVENUE et son coureur JOHN GADRET. Il nous a été difficile de résister à l’envie de connaître son point de vue sur BLEL KADRI, notre nouveau parrain et coureur de haut niveau au sein de l’équipe d’AG2R, qui n’avait pu se déplacer pour l’évènement.Il fallait jouer des coudes…et des micros pour approcher le plus grand coureur de tous les temps, et c’est Yamine qui a eu l’honneur d’avoir les premières impressions de monsieur EDDY MERCKX sur ce parcours 2013.

Suivez les aventures des Pitchounes sur :www.media-pitchounes.fr

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Au coeur du TourTravail journalistique sur le Tour 2012 des enfants de l’Association Média-Pitchounes

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Ça dépend où tu habites ? A Toulouse.Jean- François Pescheux : A Toulouse, il faut que la ville soit candidate, et après, en fonction de la

candidature de Toulouse, il faut demander à la mairie de privilégier certains axes

pour qu’on puisse passer.

Amaury Sport Organisation est une entreprise créatrice et organisatrice d’événe-ments sportifs internationaux de premier plan qu’elle développe dans le res-pect des valeurs du sport. Elle possède en interne la maîtrise de l’ensemble des métiers liés à l’organisation, à la médiatisation et à la commercialisation de com-pétitions sportives. Sur ses 40 événements totalisant 250 jours de compétition par an, A.S.O. intègre également une di-mension responsable qui se traduit au travers d’actions adaptées en matière d’en-vironnement, de sécurité, de solidarité. Amaury Sport Organisation est une filiale du Groupe Amaury, groupe de presse propriétaire du journal l’Équipe et du Pari-sien-Aujourd’hui en France.

Amaury Sport Organisation :

Jean-François Pescheux

Directeur technique AS0

Jean- François Pescheux : Il passe dans certains quartiers mais ce n’est pas facile parce que le Tour de France doit être sur des routes assez larges

Souvent il y a des obstacles, des ronds-points, des ralentisseurs, des choses comme ça...

On ne regarde pas si on passe dans les quartiers ou pas, on passe où la route est la meilleure.

Jean- François Pescheux : Le Tour de France est un puzzle. C’est le grand départ qui détermine le sens du parcours, on a besoin des Alpes et des

Pyrénées, des montages ! Et puis après on va d’un point à un autre avec des étapes d’environ 200 km. Il y a des villes qui sont candidates et on construit comme ça, en essayant de faire toutes les régions

de France sur les 3 années.

Jean- François Pescheux : Ah je ne sais pas ! Il faut demander à la Direc-tion Générale ! J’étais ancien coureur, le vélo c’est ma passion !

Il faut connaître, comme ça, c’est naturel. J’ai travaillé beaucoup avec les anciens patrons

pour arriver au poste où je suis !

Jean- François Pescheux : L’ensemble, c’est difficile à dire, parce qu’il y a plusieurs facteurs: il y ’a les villes étapes qui participent un peu, la télévison avec les droits télé et les partenaires... Le budget exact du Tour, je ne sais

pas, parce que c’est compris dans le budget global d’ A.S.O. qui organise aussi le Paris Dakar, le marathon de Paris, le Tour de France à la voile, donc c’est difficile à dire.

Média - Pitchounes : Que faut-il faire pour que le Tour passe dans notre quartier ?

Média - Pitchounes : Pourquoi le Tour ne passe-t-il pas dans les quartiers ?

Média - Pitchounes : Comment choisissez vous les villes étapes ?

Média - Pitchounes : Quelles qualités vous ont permis d’être le directeur du Tour ?

Média - Pitchounes : Combien coûte le Tour ?

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Média - Pitchounes : Que faut-il faire pour que le Tour passe dans notre quartier ?Où est ton quartier ?A Toulouse, Bagatelle.Christian Prudhomme : À Toulouse ? On y est allé il y ’a 4 ans... D’abord il faut que vous aimiez le Tour, donc il faut que les villes, les quartiers soient candidats, c’est la première chose. Ensuite forcément, dans le cœur des villes, il doit y avoir des aménagements !

Christian Prudhomme Directeur du Tour

Média - Pitchounes : Pourquoi le Tour ne passe-t-il pas dans les quartiers ?Christian Prudhomme : Un Tour peut passer dans les quartiers mais il y a une vraie difficulté d’aménagements routiers ! Les ronds-points, les dos d’âne, qui sont très utiles dans la ville et pour les piétons, sont extrêmement dangereux pour les coureurs du Tour de France ! Donc quand on peut le faire, on le fait mais on ne peut pas lancer un peloton de 250 coureurs là-dedans, car ils tomberaient tous ; et on n’a pas envie qu’ils soient tous par terre ! C’est déjà suffisamment dangereux dans les descentes de col ! Il y a déjà plusieurs demandes, notamment de la Seine-Saint-Denis, pour avoir un jour une étape du Tour. J’espère qu’on le fera mais il faudra forcément des aménagements routiers.

Média - Pitchounes : Comment choisissez vous les villes étapes ? Christian Prudhomme : On a 250 villes qui sont candidates pour 30 à 35 places par an. On demande aussi à des villes qui ne sont pas candidates et qui en général nous disent oui. Il faut un équilibre entre les étapes de montagne, les étapes de moyenne montagne et de « contre la montre », sachant qu’il y a des règles qui existent au niveau inter-national. Le Tour de France fait au maximum 3500km, il dure 3 semaines, 20 étapes et un prologue donc 21 étapes. Au maximum 2 étapes à plus de 225 km. Il y a plein de règles qui existent et puis il y a plein de figures imposées. Ensuite nous avons très envie que ça se termine tous les ans à Paris sur les Champs-Elysées. Dès lors que tu as choisi ta ville de grand départ, on a une sorte de Tour de France qui se dessine. On ne sait pas si on va passer à 50 km au nord, au sud, à l’est d’un point mais la carte se dessine. On essaye de faire en sorte qu’il y ait le plus de spectacle possible, et le plus de suspens possible !

Média - Pitchounes : Quelles qualités vous ont permis d’être le directeur du Tour ?Christian Prudhomme : Je ne sais pas. J’ai été journaliste, et le directeur du Tour de France a toujours été journaliste : celui qui l’a créé, Henri DESGRANGES ; ensuite Jacques GODET, Félix LEVITAN, et Jean-Marie LEBLANC, à qui j’ai succédé. Sauf que moi j’ai débuté dans l’audiovisuel. J’ai travaillé à France 2, en tant que rédacteur en chef des sports. Je commentais le Tour de France, et c’est ça, sans doute, qui a fait le lien avec le Tour ! Mais il faut être disponible, tu vois. Tout le monde me demande : je suis en train de parler avec toi et on va m’interrompre, donc c’est la première qualité qu’il faut avoir. Il faut aussi avoir un bon coup de fourchette !

Média - Pitchounes : Est-ce que vous venez chaque jour sur le Tour ?Oui, je suis forcément au départ, à l’arrivée, sur l’étape tous les jours. Pour résumer, je suis dans ma voiture rouge qui est en tête de course, juste derrière le vainqueur de l’étape. J’arrive 3h avant le départ de l’étape, avant l’ouverture des villages et je suis l’étape derrière les coureurs et je suis à l’arri-vée. Ensuite, on a des rendez-vous, des diners le soir avec les élus qui veulent nous remercier, ou préparer les étapes du futur.

Média - Pitchounes : Combien coûte le Tour ?Christian Prudhomme : Alors ça dépend de ce que tu veux dire. Il y a des tarifs par ville-étape : le ticket d’entrée pour une ville d’arrivée par exemple c’est 100 000 euros, une ville départ c’est 60 000 euros. Le prix doit te paraître important, mais, pour une collectivité, ce n’est pas très important. Tout le monde peut avoir le Tour, aussi bien une grande ville, évidemment, qu’une ville moyenne, mais aussi une petite commune ! Nous avons des communes de 2000-2500 habitants qui ont le Tour parce qu’elles sont aidées par le département, et l’idée c’est que vraiment que le Tour puisse appartenir à tout le monde. Il faut qu’il aille partout dans toutes sortes de villes, de communes, de villages. Il doit aller partout !

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Interview de Daniel MangeasMédia-Pitchounes : Pour quelle raison le Tour de France est-il si suivi ?Daniel Mangeas : Parce qu'il fait la fierté de la France, il fait partie de l'histoire de la France, il a un siècle ! Il est diffusé dans 188 pays à travers le monde, c'est l'événement mondial numéro 1. Le Tour de France permet de diffuser des images de notre pays dans le monde entier. Ce sont les paysages de la France qui vont dans le monde entier, par le biais du Tour de France. Le Tour de France c'est plus qu'une compétition cycliste, c'est une vraie fête où tout le monde est à pied d'égalité ! C'est un spectacle gratuit. Tout le monde peut aller assister au passage du Tour de France, sans payer un centime. Il y a toutes les générations, toutes les couches sociales sur le bord de la route. En quelque sorte, c'est un 14 juillet dans chaque village. Il n'y a pas des places à 100€, des places à 50€ ou même des places à 10€ : tout le monde peut aller sur le bord de la route, à condition d'être le premier arrivé pour choisir le meilleur endroit ! (rires) Et puis il y a l'effort des coureurs : quand il faut grimper un col, quand ils descendent les cols à 100km/h,… il n'est pas question de passer le ballon au voi-sin, vous êtes tout seul sur votre vélo. Quand vous escaladez le col, vous devez le faire vous-même. Il y a donc des notions d'effort, de courage, d'adresse et c’est pour tout cela qu'il y a tant de gens rassemblés autour du sport cycliste.

Né en 1949 dans la Manche, Daniel Mangeas est un commentateur sportif spécialisé dans les courses cyclistes. Com-mentant des courses cyclistes depuis ses seize ans, repéré par Albert Bouvet, directeur adjoint du Tour de France, il devient en 1974 speaker sur le Tour, officiant au départ pour présenter chacun des coureurs et à l’arrivée de l’étape dont il commente les 50 derniers kilomètres. 1976 marquera l’année de son intronisation en tant que speaker officiel de la Grande Boucle. Il fêtera sa trente-neuvième participation en juillet prochain. Il officie également en tant que spea-ker sur de nombreuses courses et critériums du territoire français ainsi qu’à l’étranger (ex : Belgique avec les classiques ardennaises, Tour du Gabon, Six jours de Grenoble, Critérium du Dauphiné, Route du Sud…).

Daniel Mangeas

Quelle est la différence en tant que cou-reur entre le Tour de France et le Tour d'autres pays ?Dans le Tour de France, tout est multiplié par mille, c'est-à-dire qu'il y a mille fois plus de journalistes, il y a mille fois plus de spectateurs et donc, mille fois plus de pression. Un coureur qui gagne une étape du Tour de France est plus célèbre qu'un coureur qui gagne le Tour de Flandres. C'est l'événement majeur de part la présence, comme je l'ai dit, multipliée par mille des médias.

Quels grands moments du Tour de France avez-vous retenu ?Je commente toutes les étapes, en 2010 j'ai fêté ma 800ème étape et cette année, c'est mon 39ème Tour. Les grands moments que j'ai vécus sur le Tour, il y en a plein ! Le premier au-quel je pense, c'est la première arrivée sur les Champs Élysées en 1975, c'était historique ! Et le deuxième moment, ce sont les victoires françaises de Laurent Fignon, de Bernard Thévenet ou de Bernard Hinault… Je me sou-viens entre autres de l'arrivée à l'Alpe d'Huez de Bernard Hinault et Greg LeMond, main dans la main. Ils dominaient le Tour de France, ils étaient coéquipiers et ils avaient assommé leurs adversaires. Ce sont des images fortes, qui accompagnent votre mémoire pendant des années !

Disputer le Tour de France ,est-ce une consécration pour un coureur ?Oui, tout à fait ! C'est le rêve de tout gamin ! Tout gamin est allé voir un jour le passage des coureurs du Tour de France et a souhaité y participer plus tard. Le Tour de France, c'est la concrétisation des rêves. Comme l'a dit un célèbre journaliste, Antoine Blondin : « le Tour de France, c’est Noël au mois de juillet ! »

Quel est pour vous le plus grand coureur de toute l'histoire du Tour de France ?Pour moi, en tête, je mettrais Eddy Merckx et Bernard Hinault. Ils ont été les deux plus grands champions de l'après-guerre et je pense que, pour le moment, ce sont eux qui restent !

12 Média-Pitchounes - 2013

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Bernard HinaultDate de naissance : 14 novembre 1954Surnom : Le Blaireau

Palmarès :- Vainqueur Tour de France 1978,

1979, 1981, 1982 et 1985- Vainqueur Tour d’Italie 1980,

1982 et 1985- Vainqueur Tour d’Espagne 1978

et 1983- Vainqueur par points Tour de

France 1979- Meilleur grimpeur du Tour de

France 1986- Prix de la combativité du Tour

de France 1981, 1984 et 1986- Champion du monde 1980

- Champion de France sur route 1978

Média - Pitchounes : Bonjour, pou-vez-vous vous présenter en quelques mots ? Bernard Hinault : Bonjour. Je m’apelle Ber-nard Hinault. J’ai été coureur cycliste. J’ai ga-gné 5 fois le Tour de France, 3 fois le Tour d’Italie et 2 fois le Tour d’Espagne, un titre de Champion du Monde et quelques classiques à coté.

Pensez-vous que le Tour peut passer dans les quartiers sensibles ?Oui, pourquoi ça ne passerait pas ? Ce n’est pas réservé simplement aux beaux quartiers. C’est pour tout le monde. C’est d’ailleurs pour ça que le Tour et gratuit, comme ça tout le monde peut venir le voir.

Pourquoi on vous surnomme « le blai-reau » ?Parce qu’à un moment donné, dans le pelo-ton, tous les coureurs s’interpelaient en disant « Qu’est ce que tu fais, blaireau? ». Et un journaliste qui a écrit, et surtout 2 coureurs, qui ont dit « Ça, c’est un blaireau », et ça m’est resté.

Aujourd’hui, comment transmettez vous votre passion ?Je retansmets ma passion du cyclisme par le fait de parler avec vous, déjà. Parler avec des journalistes dans les écoles, ça m’arrive.

Qu’elle est votre palmarès ?Oula mon palmarès, c’est difficile mon palma-rès... Je ne vais pas te le réciter là, parce que j’en oublierai certainement. J’ai gagné environ 180 courses, champion de France, le Dau-phiné, 5 fois le national, la flèche walonne… Ainsi de suite... 2 fois Paris-Nice... Tu les regar-deras sur les hebdomadaires du cyclisme.

As-tu déjà été maillot jaune ?Non jamais maillot jaune, toujours deuxième.

Acceptez vous d’être notre invité pour partager votre passion aux jeunes de notre quartier ?Aujourd’hui? Euh non.Et bien, si on a l’occasion de passer tout près de chez vous, pourquoi pas.

De quelle manière vos victoires ont marqué votre vie ?Ça marque ma vie parce que déjà content de gagner, autrement c’est pas la peine de faire du vélo. Après, tu ne vis plus comme tout le monde: le fait de gagner des courses, tu gagnes de l’argent, et avec l’argent, tu peux vivre différemment. Mais tu n’oublies jamais d’où tu viens, jamais!

Merci !!! Je t’en prie !!!

Comment a évolué le vélo comparé à votre époque ?Le vélo a beaucoup évolué, ne serait-ce qu’au point de vue financier. Maintenant, les équipes ont un budget exceptionnel, main-tenant les voitures ont leur car, ils sont assisté de A a Z.

Quelle est la particularité du Tour de France par rapport aux autres courses ? Ben, le Tour de France c’est le patrimoine Français. Tout le monde nous l’envie. La ca-ravane publicitaire est énorme, les meilleurs coureurs du monde sont là. C’est une clas-sique, tous les jours. Tous le monde veut ga-gner une étape. Celui qui gagne le Tour de France est considéré comme un très grand champion.

Quel a été votre idole?Moi, mon idole, quand, j’étais jeune c’était Bartali.

Raymond PoulidorDate de naissance :

15 avril 1936 Palmarès :

Cycliste professionnel de 1960 à 1977

Champion de France sur route 1961

Vainqueur du Tour d’Espagne 1964

7 victoires d’étapes sur le Tour de France

4 victoires d’étapes sur le Tour d’Espagne

Média - Pitchounes : Qu’est-ce qui vous a incité à faire ce sport ? Raymond Poulidor : Et bien, c’est un sport qui me plaisait. Mes frères en fai-saient avant moi, et puis j’aimais ça.

Interview de Bernard Hinault

Interview de Raymond Poulidor

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Média - Pitchounes : À quel âge avez-vous commencé le cyclisme ? Blel Kadri : À l’âge de 13 ans.

Quel a été votre premier vélo ?J’ai commencé par un VTT, un VTT que ma mère m’avait acheté.

Comment avez vous été sélectionné dans le cyclisme de haut niveau ?Je suis passé par le CREPS sport étude et puis à partir de là j’ai pu faire de belles courses et de beaux résultats. Derrière, j’ai été sélection-né en équipe de France et puis grâce à ça, je suis passé chez les pros. Quelle étape du Tour vous a le plus marqué ?L’année dernière, quand Thomas a gagné le maillot. Celle-là, c’est l’étape où il n’y avait pas un mètre de plat, que des petits cols. Quand c’est comme ça, ça roule toute la journée à bloc. Blel Kadri

Date de naissance : 3 septembre 1986Palmarès : - 2013: Vainqueur de la Roma Maxima- Participation au Tour de France en 2011 et 2012 dans l’équipe AG2R.- Parrain du projet «Le Tour au pied des tours»de l’association Média - Pitchounes.

« On essaye d’être toujours concentré, de tout regarder et d’anticiper. » - Blel Kadri -

Interview de Blel Kadri

Suivez-vous le Tour depuis longtemps ? Oui, depuis longtemps, depuis que j’ai ton âge en fait. Je commençais déjà à regarder le vélo et les champions faire leurs numéros sur les étapes.

Quand viendrez-vous manger du cous-cous à Vestrepain (Bagatelle) Moi ? Je n’aime pas trop le couscous.

Comment faites-vous pipi sur le vélo ?Moi je m’arrête et je fais pipi, mais il y ’en a qui le font sur le vélo.

Pourquoi allez-vous faire du vélo (50km) aujourd’hui alors que c’est votre journée de repos ? Pour essayer d’éliminer les toxines de la se-maine qui vient de passer. On va rouler plus tranquille. On va se balader, pour pas cou-per le rythme, parce que souvent, après une journée de repos, on est un peu bloqué au départ. Surtout que demain, on commence par les cols.

Est-ce que les coureurs ont, comme les footballeurs, des consoles dans leur chambre ?Oui moi je l’amène en stage mais pas en courses. On joue aux jeux de foot !

Est-ce que votre famille vient quelque fois dormir avec vous à l’hôtel ?Non, des fois certains emmènent leurs femmes, leurs enfants mais que sur les journées de repos comme aujourd’hui.

Que mangez-vous le matin avant la course ?Je prends un petit-déjeuner normal et après une assiette de pâtes, quelques fois on essaye de varier mais on en a besoin.

Combien y’a-t-il de types de vélos différents ?Il y ’a les vélos chrono et les vélos de route, donc 2 types de vélos. Certaines équipes ont des vélos avec un cadre spécifique pour le plat mais c’est assez rare.

Pourquoi il n’y a plus de français qui gagnent le tour ? De français ? Je ne sais pas... Ca va peut-être venir.

Vous roulez à combien de km sur le vélo ? Sur le plat des fois c’est 70 km/h et en montée, ça dépend du pourcentage.

Vous n’avez pas peur de vous faire mal en descente ? On fait super attention.

Pourquoi jetez-vous les bidons au lieu de les réutiliser pour la planète ?On ne pollue pas, on les donne au public c’est une façon de communiquer, de faire de la publicité. Il y ’a toujours quelqu’un pour les ramasser. Sinon, quand il y ’a pas grand monde on les remets dans la voiture.Buvez-vous du café ?Oui, moi je bois toujours mon café le matin.

Quand vous êtes malade avez-vous le droit de prendre des médicaments ? Cela dépend lesquels. Ceux à base de cor-ticoïde sont interdits. Les antibiotiques sont possibles.

Combien faites-vous de km par an ?Par an, on en fait à peu près 30.000 km.Votre voiture fait combien de km du coup ?Moins que mon vélo !

Est-ce que pendant les jours de repos vous mangez ce que vous voulez ? On mange plutôt du poulet, des salades. On essaye de ne pas manger des pâtes.

Comment faites-vous pour éviter les risques d’accident à cause de toutes les motos et voitures ?On fait attention à tout. On essaye d’être toujours concentré, de tout regarder et d’an-ticiper. C’est une question d’habitude.

Parrains du Tour au pied des tours - Parrains du Tour au pied des tours

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Est-ce que les familles peuvent dormir avec eux le soir ? Jamais ! Vous avez derrière vous le camping - car de la femme de Thomas (Voeckler). Il veut voir ses enfants. Mais c’est la seule fois ou l’on voit les choses comme ça. Ce n’est pas une colonie de vacance le Tour de France, c’est quelque chose de sérieux. Il faut faire abstraction de tout, on est même dans une bulle. Thomas a besoin de son équilibre pour d’autres raisons et puis, il est tellement exemplaire qu’on n’a pas à le surveiller. C’est le meilleur dans tous les do-maines. Mais par contre pendant les jours de repos nous avons le droit et nous avons be-soin de voir nos familles.

Est-ce que les coureurs font des échanges avec d’autres sportifs ? Pas beaucoup, parce qu’on est tous concur-rents et c’est assez compliqué. Ce n’est pas un milieu très gentil, mais ils ont des copains un peu partout. Un par ci, un par là mais non, pas plus !

Combien il y’a t-il de différents types de vélos ?Il y a deux types de vélos chez nous, enfin trois avec les « contre la montre ». Et 3 mo-dèles de roues, donc 6 configurations pos-sibles.

Média-Pitchounes : Comment faites-vous pour éviter tous les accidents avec les motos et voitures ?Jean - René Bernaudeau : On ne sait pas! On est tous au milieu de la foule, et ça s’écarte... C’est toujours un miracle ! On se dit toujours qu’un jour on peut écraser les pieds de quelqu’un. Peut- être que ça arrive, mais on est prudent. On fait très attention : on ne boit pas, on ne fume pas, on ne fait pas d’excès et on res-pecte le code de la route. Et puis, s’il y ’a un accident malgré tout, c’est qu’il y a eu de l’imprudence, mais nous, nous nous devons de respecter le code de la route pour pas être en infraction au niveau de la loi.

Qu’est-ce que les coureurs mangent ? Ah il faut aller voir les cuisiniers, c’est très varié chez nous. Nous avons un restaurant avec 3 cuisiniers qui nourrissent nos 9 coureurs.

Jean-René BernaudeauDate de naissance : 8 juillet 1956Palmarès : - Directeur sportif depuis 2000 - Cycliste Professionnel de 1978 à 1988- Meilleur jeune du Tour de France en 1979- 1 étape du Tour d’Italie en 1980- 1979 : 5e du classement général du Tour de France: 1er du classement du meilleur jeune et porteur du Maillot Jaune pendant un jour

« Quand j’étais coureur, au Tour de France il y avait 70% du peloton c’était des français, quelques italiens, quelques espagnols » - Jean René Bernaudeau -

Comment les coureurs font pour faire pipi ? Ils se poussent quand ça roule vite. Et si le maillot jaune décide de s’arrêter, ben tout le

peloton s’arrête. C’est spécial.

Pourquoi les coureurs vont rouler, aujourd’hui, alors que c’est un jour de repos ? C’est pour se détendre les jambes. Pour se détendre les muscles qui sont fatigués, parce que c’est une machine qui tourne vite et c’est le métabolisme qui est en jeu. Le repos c’est bon pour les coureurs qui sont très fatigués. C’est difficile à gérer pour les coureurs très en forme parce qu’ils peuvent avoir une rupture du métabolisme qui les rend moins opération-nels le lendemain.

Est-ce que les coureurs ont, comme les footballeurs, des casques et des consoles ? Jamais ! Jamais chez moi. Ce sont de bons garçons, bien élevés et ils doivent donner au public un peu d’émotion ! Donc le travail de tout le monde, c’est du matin quand ils se lèvent jusqu’au soir, quand ils se couchent. Ils doivent être exemplaires ! Et le cyclisme est un sport, et tout ce qu’il y a à coté est important : il faut donner une bonne image. Un footballeur, avec un casque, qui gagne des millions, doit beaucoup aux gens qui le soutiennent. S’il n’y a plus de public, s’il n’y a plus de téléspectateurs, si tout ces gens ne regardent plus la télé, il n’y a plus ce statut de Star. donc on doit donner au public, donc chez nous c’est interdit !

Combien de km les coureurs font par an ? Entre 22.000 et 30.000 km/an.

Pourquoi il n’y a plus de français qui gagnent le tour ?Ben, on a gagné les 4 étapes déjà ! Parce que quand j’étais coureur au Tour de France, 70% du peloton, c’était des français, quelques italiens, quelques espagnols. Aujourd’hui, il y a des australiens, des américains, des russes,... Les cyclistes du monde entier participent au Tour de France, donc aujourd’hui le niveau est mondial, alors qu’avant, le niveau était à peine européen.

Est-ce que les coureurs boivent du café ? Oui le matin.

Pourquoi jetez-vous les bidons au lieu de les réutiliser pour la planète ? On les donne aux enfants sur le bord de la route. Et si possible les enfants qui ont des yeux qui donnent un peu d’amour. Moi, quand j’étais coureur, je les mettais dans la poche vide et j’attendais de voir des familles avec des enfants méritants.

Auriez-vous un maillot à donner pour l’association ? Car on collectionne les maillots dédicacés de plusieurs sports comme le foot... etc.Oui bien sur !

Interview de Jean-René BernaudeauParrains du Tour au pied des tours - Parrains du Tour au pied des tours

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Média - Pitchounes : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Richard Virenque : Je m’appelle Richard Virenque, j’ai fait le Tour de France 12 fois et j’ai gagné 7 fois le maillot à points. J’ai gagné 7 étapes dans le Tour de France et depuis 7 ans je travaille le matin pour Carrefour dans le village, pour Eurosport toujours en live et pour la radio Europe 1.

Pensez-vous que le Tour de France peut passer dans les quartiers sensibles ?Il ne faut pas que ce soit des culs de sac, mais oui le Tour peut passer sur toutes les routes ! Il est ouvert à tous, c’est un sport gratuit qui est destiné à tout le monde donc oui il peut passer mais les routes nationales et les cols il n’y en a pas trop dans les quartiers sensibles…

Aujourd’hui, comment transmettez-vous votre passion ? Ma passion, j’essaie de la transmettre au quotidien avec des jeunes qui sont amateurs ou bien même professionnels ! J’essaie d’être ouvert et de discuter avec différents coureurs. J’ai la chance de pouvoir être à la télévision et de commenter en live sur Eurosport et il est clair que je livre et transmet un peu tout ce qui se passe dans le vélo.

Média - Pitchounes : Qu’est qui vous a incité à faire ce sport ?Luc Leblanc : C’est assez compliqué, j’ai eu un grave accident quand j’étais gamin. J’ai été fauché par une voiture alors que j’étais piéton. En rééducation, j’ai commencé à faire du vélo et voilà je suis devenu un champion. C’est donc à cause d’un accident et avec la rééduca-tion que j’ai été obligé de faire du vélo !

Quel est votre palmarès ?C’est long ! (rires) J’ai à mon actif 38 victoires en pro ! J’ai été champion du monde, champion de France et 2 fois vice-champion. J’ai porté le maillot jaune 1 fois en 1991. Et j’ai terminé 4ème du Tour de France puis 5ème et aussi 6ème. J’ai en plus été le meilleur grimpeur du Tour d’Espagne où j’ai terminé 6ème et voilà !

Comment a évolué le vélo depuis l’époque où vous couriez ? Ah ! Les vélos ont beaucoup évolué ! Il y a tout d’abord l’innovation au niveau de la technologie du cadre, les vélos sont aussi plus légers. Aujourd’hui c’est très différent, notam-ment avec les oreillettes, il y a tout un contexte qui a changé par rapport à mon époque mais bon c’est l’évolution du vélo ! La course aussi a changé, c’est plus du tout la même chose ! On attaquait beaucoup plus à mon époque. Je ne dis pas que les coureurs n’attaquent plus aujourd’hui mais qu’on fonctionnait bien plus à l’instinct. Maintenant, c’est le directeur sportif qui donne les ordres par l’oreillette.

Richard VirenqueDate de naissance : 9 novembre 1969Palmarès : - Cycliste professionnel de 1991 à 2004- 7 fois meilleur grimpeur du Tour de France 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2003 et 2004- 7 victoires d’étape sur le Tour

Quelle est la particularité du Tour de France par rapport aux autres courses ?C’est la plus grande course du monde, c’est l’épreuve la plus populaire et c’est aussi celle qui engraine le plus de journalistes de spectateurs et de téléspectateurs ! Tous, en général c’est vrai que quand on regarde aujourd’hui les postes que ça amène à la télévision, les cars, les bus, la cabine qui a dans la zone technique et c’est vraiment le plus grand évènement au monde !

Quel est votre idole ? Moi (rires) Non,je n’ai pas d’idole. J’apprécie certains jeunes mais je n’en ai pas.

« Maintenant, c’est le directeur sportif qui donne les ordres par l’oreillette. » - Luc Leblanc -

Luc Leblanc

Interview de Richard Virenque

Interview avec Luc Leblanc

Date de naissance : 04 août 1966Palmarès :- Cycliste Professionnel de 1987 à 1998- Champion du monde sur route - 1994- Champion de France sur route 1992 - 1991 : 5e, maillot jaune pendant un jour

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Média-Pitchounes : Pouvez vous vous présentez en quelques mots ?Marion Clignet : Je m’appelle Marion Clignet, j’habite dans le même coin que vous, pas loin de Toulouse. Je fais du vélo depuis l’âge de 22 ans, j’ai commencé très tard, suite à une crise d’épilepsie qui m’a enle-vé mon permis de conduire pendant un an. Pendant cette année, je me suis mise à faire l’aller-retour au travail. C’était à 60 kms de chez moi et j’y ai pris goût. Je me suis mise à courir et 3 ans plus tard, j’ai gagné les champions venus courir en France et j’ai gagné les championnats du monde en 1991. Après, j’ai gagné 6 titres de championne du monde, 2 titres de vice-championne olympique et maintenant, je fais un peu de course à pied, et j’arrive à gagner en course à pied aussi voilà.

Quelle victoire vous a le plus marqué au cour de votre carrière ? Alors, c’était une course masculine toutes ca-tégories donc on était 151 au départ. Je suis partie dans un groupe de 6, il y en a 7 qui nous ont rejoint donc on était 13 devant et après on est parti à 3 et je partis le dernier tour toute seule et j’ai réussi à gagner devant 150 mecs toute seule et franchement c’était une de mes victoires préférées parce que jusque là je n’avais gagné que des petites courses masculines, mais grande comme ça non, donc voilà.

Comment est perçu le cyclisme féminin dans le monde du vélo ? Maintenant que Longo s’est fait battre par deux jeunes de 20 ans peut être que ça va être mieux perçu parce qu’elle a fait beau-coup de mal au vélo féminin et à tous les sports féminins, je dirais.

Interview de Marion Clignet

Que représente pour vous le Tour de France ?Justement il manque un Tour de France fémi-nin donc ça ne représente pas grand-chose. J’ai entrainé l’équipe de Thomas Voeckler pendant 3 ans, c’était Bouygues Télécom à l’époque. Donc j’étais la première femme entraineur, c’était une très bonne expérience. Et cette année, j’entraîne un coureur de Na-mibi qui est qualifié pour la course sur route aux Jeux Olympiques, donc je vais aller avec lui à Londres. Le Tour de France, c’est une très belle épreuve mais ça manque d’une épreuve internationale pour les filles.

Où d’après vous va se jouer l’étape Pau-Luchon (Tour 2012) ? Ca va dépendre de la météo : en montant tu transpires beaucoup mais tu as très froid en descendant et on a pris beaucoup d’eau en descendant, il faut faire attention aux ani-maux aussi il y avait un âne au milieu de la route qui se baladait tranquillement. La ba-garre va commencer sur le Soulor et on va continuer sur le Tourmalet, à mon avis.

Marion ClignetDate de naissance : 21 février 1964Palmarès : - 1989: Championne des États-Unis du contre-la-montre par équipes- Championne de France sur route en 1991 et 1993- Médaille d’or aux Championnats du monde sur piste 1994, 1996, 1999- Record du monde du 3 kilomètres départ arrêté

Le premier Tour de France féminin est organisé en 1955 par Jean Leulliot. Il ne sera reconduit qu’en 1984 par Amaury Sport Organisation, la société du Tour de France.De 1984 à 1989, un Tour de France féminin est donc couru en levé de rideau de l’épreuve masculine. En 1990, cette épreuve change de nom et de for-mat elle devient le Tour de la CEE féminin qui s’arrête en 1993. En 1992 une nouvelle épreuve voit le jour. Le Tour cycliste féminin est organisé au mois d’août. Il change de nom en 1998 pour devenir la Grande Boucle féminine. L’organisateur du Tour fémi-nin ne peut donc plus em-ployer le terme Tour qui est la propriété de la Société du Tour de France.En 2004 la course n’est pas disputée. En 2005, la Grande Boucle féminine in-ternationale est de retour mais à l’échelon national, la compétition n’étant pas classée par l’Union cycliste internationale. Cette épreuve quelque soit son nom ou son format n’est plus disputée depuis 2010.

Historique du Cyclisme Féminin

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Média-Pitchounes : Depuis quand France télévision retransmet le Tour ?Daniel Bilalian : Je pense que le Tour de France a toujours été diffusé par France télévision depuis les années 1980.

Quels sont les dispositifs humains ? Il y a environ 200 personnes : techniciens, journalistes qui jour après jour suivent le tour de France et en assure la diffusion.

Quelles difficultés rencontrez-vous ? Les difficultés sont celles d’une retransmission qui tout les jours change de ville, change de région. C’est un peu comme un cirque ambulant et il faut tous les jours transporter hommes et matériel sur 200 kilomètres, donc la performance, c’est le fait d’être en transhumance en permanence.

Quelle est votre carrière et quels profil faut-il pour être respon-sable des sports ?On ne va pas raconter ma carrière, sinon on sera encore là ce soir. Je suis journaliste de formation, et depuis, quelques années, j’ai pris en charge le département des sports du groupe France télévision. J’assure les négociations des droits pour acquérir des compétitions, et ensuite, j’assure la direction des journalistes qui participent, présentent et com-mentent l’ensemble des épreuves qui sont dans le catalogue de France télévision.

Quels sont vos souvenirs du tour de France ?Mes souvenirs du Tour de France, ce sont des souvenirs qui n’ont rien d’original, comme tous les français. Le Tour de France n’est pas une simple compétition sportive. C’est une fête populaire, tous les ans, au mois de juillet, et pour la majorité des français, ce sont des souvenirs d’enfance : c’est - à - dire votre père ou votre grand-père vous ac-compagnait ; vous avez ensuite, vous-même, accompagné vos enfants... C’est une longue histoire, qui dure maintenant depuis presque un siècle.

Les chiffres clés du Tour (en 2011)

4 500 personnes : organisation - groupes spor-tifs - médias - partenaires - caravane

publicitaire - prestataires 2 400 véhicules (dont 200 véhicules à l’éche-lon course et 130 camions en zone technique

à l’arrivée)

Coureurs198 coureurs au départ (22 équipes de 9

coureurs) 300 accompagnateurs

17 membres du collège des commissaires

Parcours 201139 villes étapes

450 communes traversées en France, 28 communes à l’étranger

34 départements français visités2 pays traversés (France, Italie)

Organisation 100 permanents d’A.S.O.

290 vacataires 1 350 lits réservés chaque jour pour l’organisa-

tion et les groupes sportifs

Médias (Édition 2010) 2 400 journalistes, consultants, photographes

1 600 techniciens ou chauffeurs 650 médias différents représentant

35 pays présents sur l’épreuve 370 journaux, agences de presse ou sites

Internet 120 chaînes de tv

85 agences photos 70 radios dont 50 nationales w

Diffusion dans 190 pays Environ 100 chaînes dont 60 en direct

Nouveaux territoires : Corée du Sud, Thaïlande4222 heures de diffusion (2010)

Partenaires38 marques partenaires dont 7 nouvelles

4 Partenaires Club 10 Partenaires Officiels

1 Partenaire Environnement 1 Partenaire média

17 Fournisseurs Officiels 5 Partenaires Techniques

Caravane Publicitaire 160 véhicules

33 marques 450 personnes

14 millions d’objets distribués 12 km de cortège

35 minutes de spectacle

Interview de Daniel Bilalian :

18 Média-Pitchounes - 2013

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Media-Pitchounes : Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?Pierre Chassé : Ma maman ! Elle a fait des études très tard parce qu’avant, elle nous élevait;. On était une famille nombreuse. Et elle ne savait pas quoi faire ! Il y en a qui ne savent pas quoi faire à 15 ans, ….elle c’était à 40 ans, elle ne savait pas quoi faire après ses études. Alors moi je lui ai dit: « Bah tu n’as qu’à faire journaliste. C’est sympa, ça a l’air cool, on voyage et tout… » Et je l’ai convaincu. Et j’ai vu qu’elle s’éclatait la de-dans, je me suis dit « Moi aussi je vais faire pareil ! ». À l’époque, il y avait un Président de la République qui autorisait les gens à faire des radios libres, donc du coup on pouvait carrément monter une radio libre dans son jardin, ou dans son grenier plutôt. Ça a com-mencé comme ça ! Ce n’était pas du journa-lisme au sens propre, mais c’était déjà une forme de journalisme. Aujourd’hui, des radios libres, il y en a moins, mais des jeune qui font des sites internet. Mes sites internet à moi, ils avaient une antenne sur le toit et un micro dans lequel on parlait !

Thierry Adam : Parce que j’aurais bien voulu être un sportif de haut niveau mais finalement je crois que je ne savais pas faire vraiment grand-chose ni au football ni surtout au cy-clisme. À un moment, faut savoir faire autre chose mais je voulais garder la passion du sport parce que moi j’aime le sport. Journaliste sportif, c’est bien, c’est un bon métier, surtout quand on arrive à faire, comme moi, commen-tateur du Tour.

Jean-René Godart : Ce qui m’a donné envie de faire ce métier, c’est d’abord l’écoute de la radio. Chez moi, quand on était tout petit, nous n’avions pas de télé, mais nous avions une radio. C’était d’ailleurs les premiers di-rects à l’époque, en radio, sur le Tour de France. Donc, j’ai entendu la voix du général de Gaulle dans les années 60. J’ai entendu comme ça tout un tas de voix historiques, de moments historiques qui m’ont donné envie de devenir un jour, peut-être, celui qui, à son tour, ferait l’actualité et la raconterait. Cela m’a vraiment donné envie de devenir journa-liste ! Je suis après entré au collège en 6éme, on m’a demandé ce que je voulais faire plus tard et j’ai répondu journaliste.

Que représente pour vous le Tour de France ?Pierre Chassé : C’est de voir des gens comme vous! Le Tour, ça a l’air très sympa comme ça, mais c’est comme si c’était votre cité ou votre quartier: il y a de tout sur le Tour. On vient pour la course cycliste mais il y a toute une ville qui suit le Tour de France : une ville avec des journalistes, avec des gens qui conduisent les voitures, des gens qui conduisent des camions, des gens qui mettent des barrières, avec des gens qui ont beaucoup de chance, puis d’autres qui en ont moins, des gens qui font plus ou moins un métier difficile donc c’est vraiment comme une ville ! Et ce qui est vraiment plaisant, c’est, à la fin du Tour, de se dire « Bah voilà, j’ai fait la connaissance des coureurs, parce qu’on vient au départ pour ça, mais aussi d’une bande de jeunes de Toulouse, de la jolie demoiselle qui sert le café ou du monsieur qui pose les barrières, de celui qui les dé-monte aussi (ce n’est pas toujours le même), de celui qui fait des bulles dans le village, ou du clown, ou je ne sais pas quoi... » C’est intéressant !

Jean-René Godart : il y a plusieurs choses, déjà c’est une épreuve sportive gigan-tesque. C’est la plus grande épreuve du monde, qui est retransmise dans à peu près 190 pays. C’est véritablement une des rares compétitions que l’on peut qualifier d’univer-selle comme les Jeux Olympiques ou la coupe du monde de football. Le Tour de France est un événement qui est devenu une référence en matière d’organisation. Quand on parle du Tour de France on parle de modèle. Il y a 4500 personnes chaque jour qui travaille sur le Tour! C’est une véritable usine qui se déplace, une usine itinérante ou tout est huilé. Il n’y a pas un centimètre qui dépasse au niveau des positionnements, des camions, des caravanes ! La cerise sur le gâteau, c’est que c’est la meilleure carte postale de la France qui est considérée comme peut-être le plus beau pays du monde ! Qui mieux que le Tour de France montre cette France si di-versifiée, si belle, si joyeuse !

Conseils de Thierry Adam aux fu-turs journalistes :

Premièrement, de travailler à l’école, de bien travailler à l’école, d’apprendre l’Anglais car parler Anglais couramment, c’est indispensable, et après, je dis toujours à tout le monde y compris mes enfants, dans la vie on récolte toujours ce que l’on sème, si tu travailles, si tu as envie de faire des choses, tu en récolteras toujours quelques choses. Quand j’étais jeune je lisais toujours l’équipe, j’ai tou-jours regardé les matchs à la télé, Journaliste est un beau mé-tier on voit du pays, j’ai quasi-ment fait le tour du monde, ce que je n’aurais jamais fait autre-ment si j’avais fait autre chose donc c’est un métier où il n’y a que des avantages.

Brèves de Journalistes - Brèves de Journaliste - Brèves de Journaliste

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Page 20: Magazine tour au pied des tours 2013

Media-pitchounes : Pourquoi êtes vous venu aujourd’hui ? Grichka Bogdanov : On est venu parce que d’abord on est voisin, on habite a quelques 80km d’ici d’une part et d’autre part parce que le Tour de France est quelque chose d’important pour nous. Toulouse est une ville qu’on connait bien de-puis des années et on voulait voir cette étape a Toulouse.

Quel sont vos souvenirs d’enfance du Tour ? Mes souvenirs d’enfance du Tour, ce sont les affrontements entre Poulidor et Anquetil. C’est l’épopée extraordinaire de

l’époque... C’est tout ça...Quel est votre idole ? L’idole, pour moi, c’est Poulidor.

Pourquoi Poulidor ?Parce qu’il a été très près de gagner le Tour mais qu’il n’a jamais porté maillot jaune.

Je trouve ça extraordinaire. Pour son premier Tour, en 64, il est quand même arrivé avec seulement 14 secondes de décalage avec son grand rival Anquetil.

Quel est votre favori ?Mon favori, c’est Wiggins! C’est lui qui va gagner, évidemment !

Média-Pitchounes : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Yohan Maestri : Bonjour, je m’appelle Yohan Maestri. je joue au rugby, au Stade Toulousain.Pourquoi êtes-vous sur le Tour aujourd’hui ? Je suis venu sur le Tour car je ne connaissais pas trop cette organisation. Je voulais voir comment ça fonctionne, voir un peu les couloirs. C’est un ami qui m’a proposé de venir et je le salues.

Quels sont vos souvenirs du Tour de France ? Je viens du même endroit que Richard Virenque, donc les souvenirs que j’ai, ce sont ses victoires sur les grandes étapes de montagne et lorsqu’il a réussi à remporter le fameux maillot.Que pensez-vous des efforts des cyclistes comparer au rugby ? Je pense que ce sont des efforts longs et intenses. C’est un peu comparable au rugby. Après, le rugby, c’est plus un sport de combat et de lutte. Là, il n’y a pas de combat, mais il y a un esprit de dépassement. Il faut donner le meilleur de soi, et ap-prendre aussi à courir avec la douleur.

Média-Pitchounes : Pouvez vous vous présenter en quelques mots ?Maxime Médard : Je m’appelle Maxime Médard, j’ai 25 ans et je joue au Stade Toulousain. Je suis un joueur de rugby international, mais en ce moment je suis blessé et j’ en ai pour un petit moment avant de revenir sur le terrain.

Interview de Yohan Maestri

Interview de Grichka Bogdanov

Interview de Maxime Médard

Pourquoi êtes vous venu aujourd’hui?Je suis venu aujourd’hui parce que je suis né à Blagnac et j’ai passé mon enfance à Toulouse. Le Maire m’a demandé de venir pour représenter la ville et j’ai été honoré de pouvoir être là, et de pouvoir donner le départ.Quels sont vos souvenirs d’enfance du Tour ?Je me souviens juste qu’avec mon frère, on a pris nos vélos pour faire un col, mais finalement, on s’est vite rendu compte que ce n’était pas pour nous.Que pensez-vous des efforts des cyclistes, comparé au rugby?Je pense que c’est complètement différent. Il y ’a autant de travail, autant de rigueur, mais eux, ils sont sur un vélo, nous sur un terrain...

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Média-Pitchounes : Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir aujourd’hui?Manuel Valls, ministre de l’Intérieur : Eh ben j’aime bien le Tour, moi. Je suis venu souvent, c’est une belle épreuve. Il y a beaucoup de monde, il y a des sportifs de très grande qualité et puis je suis le Ministre de l’Intérieur. Il y a treize mille gendarmes, il y a six mille sapeurs-pompiers et ils sont sous mon autorité, donc je suis venu leur dire merci et saluer leur travail. Quel coureur et équipe soutenez-vous ? Uniquement les français! (rires)

Media-Pitchounes : Pouvez –vous vous présenter en quelque mots ?Je m’appelle Fréderic THIRIEZ. Je suis avocat, mais je suis en même temps Président de la Ligue de Football Professionnel en tant que bénévole.

Une personne proche de vous participe-t-elle au Tour? Hélas non, je n’ai pas de coureur dans la famille, mais on est proche de tous les Français qui courent, hein. Peut-être que ça vien-dra : je vais demander ça à un de mes enfants, prendre leur vélo et faire le prochain Tour.Quels sont vos souvenirs du Tour de France ?Eh bien, je l’évoquais tout à l’heure avec Poulidor, c’est pendant mes vacances en Espagne. Le Tour était retransmis aussi sur la télévision espagnole. Et c’est la victoire de Thévenet surtout, avec qui j’étais l’année dernier parce que c’est lui qui me guidait et Hinault, voilà. Moi, les souvenirs, c’est suivre une étape de montagne, sous le soleil ou dans le brouillard.Qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce Tour ?Le monde, la ferveur, les gens au bord de la route, les familles. C’est la 2ème grande manifestation du monde sportif, une manifesta-tion populaire. On est là en famille pour suivre quelque chose que l’on aime. C’est l’idée du Tour, et c’est gratuit donc c’est unique au monde, voilà. Et comme ça, je rencontre des gamins de Toulouse. Ça me plait, ça aussi...

Interview de Manuel Valls

Interview de Frédéric Thiriez

Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir aujourd’hui ?Je suis, depuis tout petit, un fan total du Tour de France. J’ai un souvenir de quand j’avais 5 ans d’avoir vu une étape du tour de France, près de la maison de mes parents, dans le sud-ouest, très précisément sur la nationale 113 entre Toulouse et Carcas-sonne, et pour moi ça a été une découverte magique ! Depuis, je suis fidèle au Tour et, je viens chaque année participer à une étape, si possible en montagne. Quels coureurs ou quelle équipe soutenez - vous ?Cela m’est difficile de donner des bons points et des mauvais points. Pour moi, le phénomène de cette année, c’est Voeckler . Quels sont vos souvenirs du Tour de France ?Comme je te l’ai dit, cela c’est passé quand j’avais 5ans. Avec ma famille, on avait installé notre table de pique-nique et nos chaises pliantes sur le bord de la nationale 113, à Castelnaudary très précisément. On avait passé la journée là, à attendre le passage de la caravane .Est- ce que vous savez qui a gagné cette étape ?Quand j’avais 5 ans ? Non. Moi, j’ai vu des vélos passer à toute vitesse. Je ne comprenais rien mais, je trouvais ça magique ! Qu’est-ce qui vous plait le plus dans le Tour ?Il y a 2 choses qui me plaisent : la première, c’est la proximité avec le public, et c’est une chose dont il faut s’inspirer dans le football ! Le fait que ce soit gratuit et que ce soit une grande fête populaire. Et la 2ème chose, c’est que ça nous permet de découvrir les beautés extraordinaires de notre pays, tous les petits coins de la France qui est le plus beau pays du monde !

Interview complête visible sur

www.media-pitchounes.fr

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Média-Pitchounes: Depuis quand existent les Jeunes Reporteurs ?Fiona : Oula, depuis longtemps.Simon : Les Jeunes Reporteurs, ça a été créé en 1987 par un animateur qui s’appelait Pa-trick Monein. Ça s’est arrêté en 2006 et ça a été relancé par Julien Perrot qui a été jour-naliste à vélo101.com. Depuis cette année, c’est organisé entièrement par Amaury Sport Organisation en partenariat avec «Vision plus», le grand-duché du Luxembourg. Les journalistes sont sélectionnés par La dernière heure, Sport presse Luxembourg et l’Equipe. Voila donc 1987 pour la date offi-cielle et les Jeunes Reporters « modernes », si j’ose dire, c’est 2006.

Comment êtes vous sélectionnés ?Simon : Moi, je ne suis pas sélectionné parce que je suis encadrant.Fiona : Nous, on doit faire un article et une lettre de motivation que l’on envoie au titre de presse. il en sélectionne 15 pour le same-di et 15 pour le dimanche, donc ça fait 30 en tout. Ensuite, on passe des tests de sélec-tion dans leurs locaux où l’on a un article à faire sur un sujet imposé: 2 interviews tirées au sort et une présentation orale.

Quelle est votre journée type ?Fiona : On a pas du tout de journée type. On se lève vers 7h du matin en général. On va prendre notre petit-déjeuner. Une fois au Village Départ, on regarde tous ensemble ce que l’on doit faire. Après la présentation sur le podium, on va aux réactions des cou-reurs, poser des questions pour les articles. On profite du temps de trajet jusqu’à la salle de presse pour dormir ou écrire, avant de travailler nos articles en attendant l’arrivée des coureurs.

De quele reportage êtes-vous le plus fièr?Simon : Je pense qu'elle peut être fière de son dernier reportage. Elle a fait un repor-tage sur la sophrologie, cest à dire la souf-france endurée par les coureurs et dans quel état mental il faut être pour rebondir, après une lourde chute, par exemple.

Que vous apporte cette expérience ?Fiona: C'est vraiment une expérience hu-maine très enrichissante, à tous les points de vue. On rencontre beaucoup de gens qui nous apprennent chacun quelque chose. C'est très difficile à dire, je pense qu'on s'en rendra compte surtout après le Tour de France.

Quelle souvenir garderez-vous de ce Tour ?Fiona : Que des bons souvenirs ! L'ambiance du groupe est vraiment géniale. Ça je m'en rappellerai toujours. Je pense qu'on va tous rester en contact après. Je garderai en tête les contacts que l'on a eu avec les coureurs et les journalistes, et des souvenirs des beaux paysages qu'on a vus tout au long de notre route.

Cette année encore, six adolescents,

âgés de 14 à 16 ans auront le privilège de suivre

le Tour de France en intégralité.

De 1987 à 2000, l’opération appelée « le Tour d’enfance »

a permis à de nombreux adolescents de réaliser des

articles sur la Grande Boucle et de suivre l’épreuve.

Relancée en 2006 sous le nom « Les Jeunes Reporters du Tour »,

l’opération permet à 6 jeunes de suivre le Tour de France comme

de vrais journalistes et de rédiger un journal tous les 2 jours.

Leur mission :- Publier «A notre Tour»,

le journal officiel des Jeunes Reporters du Tour, tous les 2 jours.

Ce journal est tiré à 1000 exemplaires, et sera distribué au

village départ, en salle de presse officielle,

et mis en ligne sur http://www.letour.fr/2011/TDF/COURSE/fr/

jeunes-reporters.html#onglets

Interview d’un autre groupe de jeunes journalistes présents sur le Tour

http://www.facebook.com/les-jeunesreporters?fref=ts

www.letour.fr

22 Média-Pitchounes - 2013

Page 23: Magazine tour au pied des tours 2013

Un p’tit vélo dans la têteLe Jeu des 7 Erreurs

JEU DES EXPRESSIONS CYCLISTESLe cyclisme possède son propre vocabulaire, et le langage au cœur du peloton offre une panoplie d’expres-sions souvent mystérieuses... Pour paraitre ‘in’ dans tes prochaines sorties vélo avec tes copains, retrouve les vraies définitions.

o AUTOBUS

o METTRE LA BARBICHE

o VISSER LA POIGNÉE

o METTRE LE NEZ À LA FENÊTRE

o COURIR EN RAT

o FAIRE CONNAISSANCE DE L’HOMME AU MARTEAU

o MONTER AVEC LA GROSSE

o ROULER À LA PAPA

o AVOIR DE LA LAINE SOUS LES ONGLES

o SUCER LES ROUES

o FAIRE LA LESSIVE

o ÊTRE COLLÉ AU GOUDRON

o FAIRE CONNAISSANCE DE LA SORCIERE AUX DENTS VERTES

Avoir jeté le mauvais œil ou le mauvais sort à un coureurVenir, de temps en temps, en tête du peloton, examiner la

situation, ou tester ses adversaires en effectuant quelques démarrages

Rouler tranquillement, à faible allure, les mains en haut du guidon, le corps bien droit

Augmenter soudainement son allure, et la soutenir comme le ferait le motard en tournant la poignée des gaz

Décider à marquer ses adversaires sans discontinuer, en restant en permanence derrière leurs roues

Désigne un groupe de coureurs attardés qui roulent ensembleUn coureur qui a tenté, lors d’un sprint, de gagner en

s’accrochant délibérément au maillot de son adversaireNe plus avancer, être sans force, et ne pas tenir le rythme imposé

par la courseDécider à marquer ses adversaires sans discontinuer, en restant

en permanence derrière leurs rouesFaire la course sans participer à l’action et

profiter des efforts des autresAvoir une malchance incroyable (crevaisons, chutes,…) dans la

même journée, comme si un être fantasmagorique s’acharnait

Monter un col avec un développement trop grand par rapport à la pente, en utilisant le grand plateau

et un pignon relativement petit. Avoir une défaillance telle, que l’on a l’impression d’avoir

été assommé.

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Plus d’infos sur www.bamboo.fr

8 TOMES ÉGALEMENT DISPONIBLES EN LIBRAIRIES

NOUVEAU TOME 9

AU RAYON BD

LE 05 JUIN 2013

Dans le peloton de l’humour, attendez-vous à une nouvelle échappée victorieuse du Guidon’s Club et de ses Vélomaniacs !

Ça bouge chez les Vélomaniacs ! La nouvelle section VTT vient agrandir la famille du Guidon’s Club ! Désormais, ce sont des arbres, buissons, rochers qui s’of-frent à eux pour élargir le panel de gadins dont ils ont le secret. Et pour nos Vélomaniacs, ça conti-nue, encore et en Corse ! La sieste, le figatellu, la sieste, le fromage corse, la sieste, les jolies petites Corses... La sieste. Bref, un séjour particulièrement corsé !

LA BANDE DESSINÉE QUI NE MANQUE PAS DE SELLE!

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Dans le peloton de l’humour, attendez-vous à une nouvelle échappée victorieuse du Guidon’s Club et de ses Vélomaniacs !

Ça bouge chez les Vélomaniacs ! La nouvelle section VTT vient agrandir la famille du Guidon’s Club ! Désormais, ce sont des arbres, buissons, rochers qui s’of-frent à eux pour élargir le panel de gadins dont ils ont le secret. Et pour nos Vélomaniacs, ça conti-nue, encore et en Corse ! La sieste, le figatellu, la sieste, le fromage corse, la sieste, les jolies petites Corses... La sieste. Bref, un séjour particulièrement corsé !

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Média - Pitchounes : Pouvez-vous vous présenter et quel est votre parcours ?Jean-Luc Garréra : Bonjour. Je m’appelle donc Jean-Luc Garréra. Je suis auteur de BD, et plus précisément scénariste sur les Véloma-niacs. J’ai toujours voulu faire de la BD. Per-sonne ne sait trop d’où ça me vient puisque personne n’était dans le dessin ou la BD dans ma famille, mais c’est la faute aux plus grands que je lisais étant enfant. Franquin, Uderzo, Walthéry, Tillieux, et toute cette gé-nération m’a marqué au fer blanc, et je n’en suis jamais sorti. Je dessinais depuis le plus jeune âge avec mon compère et complice Alain Julié (qui dessine aujourd’hui les Vélo-maniacs) car nous sommes du même village et nous rêvions de percer dans la BD un jour. Suite à quelques concours de BD, quelques rencontres et beaucoup d’acharnement, nous y sommes arrivés l’un et l’autre. Pour ma part, je dessinais déjà pour la presse depuis quelques années, mais je voulais devenir scé-nariste. J’ai eu la chance d’être présenté au grand Raoul Cauvin (Les Tuniques bleues, les femmes en blancs, Cédric, etc...) qui m’a prit sous son aile et m’a formé par correspon-dance, très patiemment à ce dur et beau métier. Le temps a fait le reste...

Comment sont perçues vos histoires auprès des coureurs et entretenez-vous des relations avec certains ?J’ai effectivement pas mal d’amis cyclistes, et maintenant, avec le net et les réseaux so-ciaux, plus encore qu’avant. Beaucoup me racontent des anecdotes ou des souvenirs. Ce n’est pas toujours utilisable en gag, mais c’est incontestablement une source pré-cieuse d’idées et de débuts de pistes pour mes scénarii futurs. J’ai aussi la chance d’en-tretenir des relations amicales avec certains professionnels, anciens ou actuels, et c’est très motivant.

NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRESInterview de Jean-Luc Garréra Scénariste de Vélomaniacs

Pouvez-vous nous présenter les princi-paux personnages ?Aimé dit « Coach ». Grand amateur de stra-tégie de course et de coaching musclé. Il est un peu le « Papa Poule » de ses poussins. Il s’escrime à maintenir un semblant de rigueur et de compétitivité dans le club, mais ce n’est pas toujours évident. Il a sous ses ordres une équipe on ne peut plus éclectique et improbable : « Rustine », le monsieur Ca-tastrophe du groupe. Ne sait pas finir une course sans chuter au moins une fois. « Viagra ». Grimpeur autant sur un vélo qu’auprès de la jante, pardon, la gent féminine. « Pilule ». Hypocondriaque en puissance. Lucien a toujours un petit bobo quelque part qui l’empêche d’avancer. Adémar, le fils du Maire. Le coach est parfois obligé de le mettre en avant pour s’assurer les subventions du club. D’autres personnages viennent compléter le tableau dans le section VTT, les féminines, ou encore les cyclotouristes et l’école de vélo... Le staff technique est assuré par « Louis, tou-jours au chevet du matériel défectueux, Louis vous remonte un vélo avec de la ficelle et un bout de bois. Le Mc Gyver de la petite reine en quelques sortes...

Quels sujets souhaiteriez-vous traiter lors de vos prochains albums ?J’aime beaucoup élargir les sujets à chaque album pour que la série et l’univers des Vé-lomaniacs s’étoffe et s’enrichisse toujours plus. Pour consolider ça, j’aimerais continuer à travailler sur la partie VTT du club qu’on fait émerger dans le dernier opus (Tome 9) et les féminines aussi. Nos amies coureuses me harcèlent (gentiment) en dédicace ou sur le net pour qu’on voit plus de représentantes de leur discipline et c’est normal. Nous avons de magnifiques championnes, dont j’ai la chance et l’honneur d’avoir le soutien pour la suite et je compte bien leur faire un peu plus de place dans nos pages.

D'où vous est venue l'idée de créer les VELOMANIACS ?En fait, nous nous sommes présentés chez Bamboo avec un dossier totalement différent qui n’intéressait pas l’éditeur Olivier Sulpice. Mais il aimait le style et les gags et m’a propo-sé de réfléchir et de lui présenter autre chose, si possible dans le milieu sportif puisqu’il cher-chait à développer sa collection « humour sport ». J’ai donc passé en revue les sports non traités pour l’instant, et le cyclisme m’est apparu comme une évidence pour son côté populaire évident et surtout le fait qu’on ne soit pas « enfermé » pour trouver des idées. En effet, en vélo, on a tout, les décors illimités, les aléas de la météo, les personnalités multi-ples, etc... J’ai donc proposé un nouveau pro-jet et ça a convaincu le boss... Pour l’anec-dote, je me suis fait une joie de proposer à Alain de faire un essai de dessin, et il m’avait lancé d’un ton péremptoire : « Tout ce que tu veux, mais pas des vélos ! C’est l’enfer à des-siner... »... Oup’s... ça fait maintenant 9 albums de vélos qu’il dessine. Mais il ne le regrette pas. Enfin, pas souvent... ;-)

Quels souvenirs d’enfance gardez-vous du Tour de France ?Le rêve... J’ai toujours été passionné par le Tour et sa magie. C’est toujours apparu pour moi comme une évidence. Mon père travail-lait dans une société qui faisait des anima-tions sur le Tour quand j’étais petit et j’ai eu la chance de voir des étapes sur le Tour et à l’époque sur une grande course du « Midi Libre ». Il faisait l’animation avec une vieille Renault 4 avec le micro et haut-parleur et distribuait des pochettes de « Pif Gadget », « Mickey », etc... J’étais donc dans le bain de la BD et du vélo très tôt. Ceci explique peut-être cela...

Allez-vous chercher l’inspiration au cœur du peloton ?Le plus possible. J’essaie de m’immerger dans l’esprit de la course au maximum. La plupart des gags arrivent pendant les périodes de courses quelles qu’elles soient. Même si ce que je vois n’est pas forcément un gag, la situation m’aide à imaginer une blagues ou une chute inattendue qui pourrait se passer. J’aime beaucoup assister à des épreuves pour faire le plein d’idées..

www.bamboo.fr/scenariste-jean-luc-garre-ra-134.html

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Page 26: Magazine tour au pied des tours 2013

NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES

Pouvez-vous présenter votre fondation en quelques mots et quel est son but?La Fondation du Sport Français est née de la volonté de Messieurs Henri Sérandour, Président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), de 1993 à 2009, membre du Comité International Olympique et André Auberger, Président du Comité Pa-ralympique Français, de la Fédération Han-disport, Trésorier du CNOSF, membre du Co-mité Paralympique International.

La Fondation se propose de promouvoir, au bénéfice de l’intérêt général, l’innovation sociale par et dans le sport, de valoriser les liens humains dont le sport offre un terrain pri-vilégié d’exercice, afin de soutenir dévelop-per et faciliter :- l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport- la prévention de la santé par le sport- la promotion du sport pour les handicapés- la prévention de la violence et des incivili-tés en milieu sportif- le soutien aux sportifs de haut niveau dans leur après carrière sportiveNotre fondation a un statut de Fondation abritante et travaille en réseau avec tous ceux qui se sentent concernés par ses priori-tés, les collectivités locales, comme les entre-prises et les associations et fédère pour des actions communes. Son but est de démontrer par des projets concrets et partagés, que la culture sportive peut servir le progrès social.

De quelles actions la fondation est-elle la plus fière ?Nous sommes fiers de l’ensemble des projets que nous soutenons et qui aboutissent, au bénéfice d’un public toujours plus important. Vous en trouverez des résumés sur notre site internet en cliquant sur le lien suivant : http://fondation.franceolympique.com/nos-actions/les-projets-soutenus/

Interview d’Edwige Avice, Présidente de la fondation du

Sport Français

Média - Pitchounes : Qu’est-ce qu’une fondation d’entreprise ?Edwige Avice : Une fondation d’entreprise est une forme de mécénat et doit être créée par une entreprise en vue "de la réalisation d’une œuvre d’intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scien-tifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel, à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises » selon la loi.La fondation d’entreprise est entre autres, un vecteur de communication d’image et éga-lement un outil de communication interne.La Fondation du Sport Français – Henri Sé-randour n’est pas une Fondation d’entreprise mais une Fondation Reconnue d’Utilité Pu-blique. La fondation reconnue d’utilité pu-blique a une durée de vie illimitée, contrai-rement à la Fondation d’entreprise dont la durée de vie est limitée à 5 ans, renouve-lables. Elle fonctionne grâce à des subven-tions publiques ou privées, des dons et legs, et peut faire appel à la générosité publique.

Comment sont choisis les projets dans lesquels vous investissez ?Les projets soutenus par la Fondation du Sport Français œuvrent toujours en faveur de l’innovation sociale avec et par le sport.Nous privilégions les actions exemplaires, ori-ginales et reproductibles.Dans le domaine du sport, de nombreuses initiatives sont actuellement développées, portées par une grande variété d’acteurs. Il est donc important pour la Fondation de tra-vailler à leur mise en cohérence dans le res-pect des spécificités des porteurs de projets afin que ces actions profitent au plus grand nombre.En contre-partie d’un cofinancement ou d’une labellisation de projet, le bénéficiaire s’engage à utiliser l’aide financière exclusive-ment en vue de la réalisation du projet et à remettre à la fin de l’évènement un rapport décrivant l’ensemble des actions entreprises.

Pour quelles raisons soutenez-vous le TOUR AU PIED DES TOURS ?Parce que votre projet est original, reproduc-tible et qu’il s’adresse à un grand nombre de jeunes motivés par cette expérience dans le monde du cyclisme. Il s’inscrit pleinement dans les objectifs et finalités portés par la Fonda-tion. Le caractère pédagogique et innovant de cette initiative a su nous convaincre de vous soutenir.

www.fondation.franceolympique.com

26 Média-Pitchounes - 2013

Page 27: Magazine tour au pied des tours 2013

NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES

Média - Pitchounes : Pouvez vous présen-ter votre fondation en quelques mots et quel est son but ? La Fondation FDJ fête ses 20 ans cette an-née. Elle aide les personnes à réaliser leur potentiel de manières très diverses, avec le sport comme point commun. Son action la plus ancienne est le programme Challenge. Il consiste à aider de jeunes athlètes promet-teurs en leur donnant une bourse de 15 000 € sur 2 ans. Cela leur permet de s’entraîner en continuant leurs études. Nous choisissons vo-lontairement des sportifs dont les disciplines reçoivent peu de subventions. Nous avons aidé 358 athlètes depuis la création du programme Challenge et certains sont de-venus très connus - comme Tony Estanguet (canoé-kayak) ou Lucie Décosse (judo) qui ont tous les deux remporté des médailles d’or aux J.O. de Londres en 2012, et beau-coup d’autres. En plus de la bourse, nous leur permettons de suivre des formations qui les aident à gérer leur carrière en apprenant comment se comporter avec les journalistes, sur les réseaux sociaux, comment gérer leur argent. À part le programme Challenge, la Fondation FDJ ne soutient pas des personnes individuellement, mais des associations. Ainsi, la Fondation FDJ soutient des associations qui viennent en aide à des personnes han-dicapées ou malades. Par exemple, avec l’association «À chacun son Everest» nous finançons des séjours pendant lesquels des enfants gravement malades réalisent un exploit sportif qui, à leur niveau, est aus-si important que de gravir cette montagne pour un alpiniste.Pour les plus jeunes cyclistes de l’équipe FDJ, nous accompagnons un programme qui s’appelle Cycle Formation, de manière à ce qu’ils préparent très tôt leur reconversion, c’est à dire ce qu’il feront après leur carrière sportive. Ce ne sont que quelques exemples. Nous aidons environ une cinquantaine de projets par an, alors j’aurais pu en prendre beaucoup d’autres !

Interview de Nicole Villaeys Déléguée générale de la Fondation FDJ

« Tout d’abord, je voudrais féliciter les jeunes équipiers de Média Pitchounes pour leurs questions, très intéressantes et pertinentes ! Je dois dire que c’est un exercice un peu difficile d’expliquer des choses qui sont un peu com-pliquées avec des mots simples, surtout pour la première question. Je me lance ! »

De quelles actions la fondation est-elle la plus fière ? C’est vraiment très difficile de choisir ; nous les trouvons toutes utiles, bien sûr. On est très fiers du programme Challenge dont j’ai déjà parlé, parce qu’on a pu agir sur une longue durée. Les sportifs qui ont bénéficié du pro-gramme nous disent combien cela a repré-senté une aide pour eux. Non seulement financièrement, mais aussi dans la reconnais-sance que cela leur apporte. En leur appor-tant une bourse, des possibilités de se former à la conduite de leur carrière c’est un vrai accompagnement qu’on leur fournit. Le pre-mier lauréat du programme, Stéphane Dia-gana (champion du monde du 400 m. haies à Athènes en 1997) raconte volontiers que grâce à la bourse, il a pu acheter une voiture d’occasion et gagner énormément de temps de transport pour pouvoir s’entraîner plus longtemps ! En second, je citerais l’ensemble d’actions que nous menons avec le Secours Populaire et la Fédération Française de Cy-clisme dans le domaine du BMX. Chaque an-née, pendant le Tour de France, la Fondation FDJ permet à des enfants qui n’en n’ont jamais fait de s’initier au BMX 4 000 enfants ont déjà bénéficié de ce programme. À partir de cette année, nous allons offrir des licences à des enfants dont les parents n’auraient pas les moyens de les inscrire et, depuis plusieurs années la Fondation contribue à financer des pistes de BMX dans toute la France. Nous en sommes fiers parce que grâce à la Fondation FDJ, beaucoup d’enfants peuvent prendre plaisir à ce sport, même s’il coûte un peu cher parce qu’il faut être bien équipé pour une bonne sécurité.

Comment sont choisis les projets dans lesquels vous investissez ? Comme je l’indiquais, on choisit des projets qui sont en relation avec le sport, parce que c’est un domaine où le rôle de FDJ (la Française des Jeux) est important depuis des année. C’est devenu une caractéristique de la Fondation FDJ dont nous sommes très sa-tisfaits, et il n’y a pas de raison de s’en éloi-gner. Cela peut être le sport de haut niveau ou le sport pour tous. Nous aimons bien ne pas simplement «choisir» des projets, mais les «construire» avec les associations. Nous trouvons cela bien plus efficace que de seu-lement donner de l’argent. Pour les projets qui nous soient proposés, nous avons des comités de sélection où nous vérifions que les projets répondent ou non à des critères dont nous avons fait une liste. Avec plusieurs avis autour de la table dans ces comités de sélection, cela aide à être plus sûrs de ses choix. Evidemment, il nous arrive de dire non, malheureusement.

Pour quelles raisons soutenez-vous le Tour au pied des tours ? Avec toutes mes réponses, vous aurez com-pris déjà : c’est un projet basé sur les valeurs du sport, dans un objectif de partage, de découverte, toutes choses qui sont une ma-nière d’aider les jeunes à «grandir», à réaliser leur potentiel. Et vous aurez compris aussi que le cyclisme, on aime beaucoup !

http://www.groupefdj.com/fr/fondation/pre-

sentation/edito/

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Média - Pitchounes : Qu’est-ce qu’une fondation d’entreprise ? Pierre-Paul Cochet : Être mécène, c’est apporter un soutien à une action ou à une personne qui développe une activi-té d’intéret général, sans en attendre de contrepartie. Une entreprise peut souhaiter être mé-cène. Elle peut créer une fondation d’entreprise. Son engagement doit alors être de 5 ans minimum et porter sur un programme d’activité d’un montant d’au moins 150 000€

Comment sont choisis les projets dans lesquels vous investissez ? Pierre-Paul Cochet : Il faut tout d’abord qu’ils correspondent à nos domaines d’intervention et qu’ils aient lieu en France. Ensuite, l’association ne doit pas être trop importante et avoir «réellement» besoin de notre soutien.

Interview avec :Pierre-Paul Cochet, Directeur des Relations Institutionnelles, Sponsoring et Mécénat Hélène Doury, Déléguéegénérale de la Fondation LCL

NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES

Pouvez-vous présenter votre fonda-tion en quelques mots et quel est son but ? Pierre-Paul Cochet : La Fondation LCL est née en juillet 2012, afin de fédérer, diversifier et développer les actions de mécénat que LCL menait antérieurement. La Fondation LCL accompagne des projets d’intéret général, dès lors qu’ils relèvent de ses deux domaines d’inter-vention : la Solidarité envers les enfants, les jeunes en situation difficile au plan fa-milial, affectif, scolaire, social, et la Santé notamment au travers de la recherche médicale. Précisons qu’elle n’intervient que sur le territoire national.

De quelles actions la Fondation est-elle la plus fière ? Hélène Doury : Davantage qu’une ac-tion, c’est l’engagement dans la durée de LCL dont la Fondation est fière. Elle a ainsi continué le partenariat commen-cé en 1998 avec l’association France Parrainages qui permet à des enfants en difficulté familiale d’être accueillis régu-lièrement par des parrains ou marraines. Autre exemple, LCL, et aujourd’hui sa fondation, soutient la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau depuis sa création en 2000. Nous privilégions ainsi les associations locales aux grandes as-sociations nationales ou internationales. Cela permet en outre aux collaborateurs de LCL qui le souhaitent de s’impliquer.

Comme dans la vie, la qualité du projet, mais aussi la conviction du porteur du projet, la manière dont il le porte et le défend sont des éléments qui font que la Fondation soutiendra ou non.

Pour quelles raisons soutenez-vous le TOUR AU PIED DES TOURS ? Hélène Doury : LCL est partenaire depuis 1981 du Tour de France et depuis 1987 le partenaire officiel du Maillot Jaune. Quand le projet nous a été proposé, il nous a d’emblée intéressés parce qu’il est en lien avec notre présence sur le Tour et en phase avec les axes de la Fondation. Le fait que ce projet s’inscrive dans la durée, qu’il y ait un «avant» et un «après» nous a aussi beaucoup plu, ainsi que l’aspect journalistique. Nous pensons en effet qu’une bonne maitrise de la langue est indispensable pour tout citoyen et ce, dès son plus jeune âge.

http://www.lcl.com/fr/les-enga-gements-lcl/mecenat-solidarite/

28 Média-Pitchounes - 2013

Page 29: Magazine tour au pied des tours 2013

NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES - NOS PARTENAIRES

R P E N T E T F C

G O O B T O U R A

A M S L L L E E P

R U U E S I T L I

O I V L E R A A T

N D S J E D P D O

N O E V O A E E L

E P O T U K S P E

Mots Cachés

Quelle industrie est la principale source d’emploi dans la région de Toulouse ? - la biscuitière Poult - Airbus et ses sous-traitants - La Maison du Cassoulet

Avec quelle fleur fabrique-t-on un bonbon, qui la spécialité de Toulouse (le vrai bonbon : la fleur enrobée de sucre) ?- le coquelicot- la violette- la rose

D’où vient le nom «capitol» ?- c’est un hommage au grand poète et écrivain Victor Hugo- Des Capitouls qui, au Moyen-Âge as-suraient l’ordre et la justice dans la ville - du latin caput donné aux centres de la vie municipale

Quel sport toulousain est réputé pour son excellence ? - la pétanque- le rugby- le football

VERTICALEMENT:1 : Fleuve qui passe par Toulouse 2 : Auteur de la chanson ô Toulouse3 : Nom de la gare de Toulouse4 : L’endroit où se déroulent les matchs de Football5 : Equipe de football de Toulouse6 : Matière première utilisée pour les fabri-cations Toulousaines

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HORIZONTALEMENT:A : Couleur qui caractérise les constructions de ToulouseB : Grande place de Toulouse à proximité de la MairieC : Autrefois utilisé pour le transport de marchandises, il sert aujourd’hui aux tourismes et à la plaisanceD : Créateur du Canal du MidiE : Domaine d'activité principal économique de la ville de Toulouse

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Toulouse Quizz

Merci à la Mairie de Toulouse pour son soutienwww.toulouse.fr

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Page 30: Magazine tour au pied des tours 2013

Le Jeu des Petits VélosQuestion N°1 : L’association Média-Pit-chounes est une association destinée au jeunes passionés par ..... (p. 2)

Réponse :

Question N°2 : Dans le Top 100, quelle place occupe Thomas Voeckler? (p.6)

Réponse :

Question N°3 : Combien de kilomètres environ séparent deux villes étapes du Tour? (p.10)Réponse :

Question N°4 : Depuis quand le Tour n’est-il pas passé à Toulouse? (p.11)

Réponse :

Question N°5 : En quelle année Daniel Mangeas a-t’il fêté sa 800ème étape commentée? (p.12)Réponse :

Question N°6 : Quel est le surnom de Bernard Hinault? (p.13)

Réponse :

Question N°7 : Qui était l’idole de Ray-mond Poulidor? (p.13)

Réponse :

Question N°8 : Combien y’a-t’il de types de vélos? (p.14)

Réponse :

Question N°9 : Combien de kilomètres environ un cycliste parcourt-il en un an? (p.15)Réponse :

Question N°10 : En quelle année Richard Virenque est-il devenu coureur profes-sionnel? (p.16)Réponse :

Question N°11 : Sur le Tour d’Espagne, Luc Leblanc a été Meilleur ................... (p.16)

Réponse :

Question N°12 : En quelle année le Tour de France féminin est-il organisé? (p.17)

Réponse :

Question N°13 : Quel âge a Marion Clignet? (p.17)

Réponse :

Question N°14 : En quelle année les Jeunes Reporters ont-ils été créé? (p.22)

Réponse :

Question N°15 : Par quoi Jean-Luc Garréra a-t’il toujours été passionné? (p.25)

Réponse :

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30 Média-Pitchounes - 2013

Page 31: Magazine tour au pied des tours 2013

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Au quotidien - Au quotidien - Au quotidien

Le TOURAu Pied Des Tours

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32 Média-Pitchounes - 2013

Page 33: Magazine tour au pied des tours 2013

Les Etapes du Tour 2013DATE N° DÉPART ARRIVÉE KM

Samedi 29 Juin

Dimanche 30 Juin

Lundi 1er Juillet

Mardi 2 Juillet

Mercredi 3 Juillet

Jeudi 4 Juillet

Vendredi 5 Juillet

Samedi 6 Juillet

Dimanche 7 Juillet

Mardi 9 Juillet

Mercredi 10 Juillet

Jeudi 11 Juillet

Vendredi 12 Juillet

Samedi 13 Juillet

Dimanche 14 Juillet

Mardi 16 Juillet

Mercredi 17 Juillet

Jeudi 18 Juillet

Vendredi 19 Juillet

Samedi 20 Juillet

Dimanche 21 Juillet

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101112131415161718192021

Porto Vecchio

Bastia

Ajaccio

Nice

Cagne-Sur Mer

Aix-En-Provence

Montpellier

Castres

Saint-Girons

Saint-Gildas-des-Bois

Avranches

Fougères

Tours

Saint-Pourçain-Sur-Sioules

Givors

Vaison-La-Romaine

Embrun

Gap

Bourg-dOisans

Annecy

Versailles

Bastia

Ajaccio

Calvi

Nice

Marseille

Montpellier

Albi

Ax 3 Domaines

Bagnères-de-Bigorre

Saint-Malo

Mont-Saint-Michel

Tours

Saint-Amand-Montrond

Lyon

Mont Ventou

Gap

Chorges

Alpe d’Huez

Le Grand Bornand

Annecy Semnoz

Paris Champs Elysées

212

154

145

25

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165

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168

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Page 34: Magazine tour au pied des tours 2013

PORTO VECCHIO : Étape n°1 Samedi 29 juin La troisième ville de Corse est la première à l’honneur sur le Tour 2013. Por-

to-Vecchio se prépare depuis trois ans à ce rendez-vous en accueillant au prin-temps le Critérium International. Pierrick Fédrigo s’est fait une spécialité de s’imposer

sur le massif de l’Ospedale tandis que le contre-la-montre a notamment été rempor-té par le vainqueur du Tour 2011, Cadel Evans. Avant lui, Raymond Poulidor y avait

gagné, en 1964, une étape de Paris-Nice qui faisait escale en Corse.

MONT – ST MICHEL : Étape n°11 mercredi 10 juilletSi l’îlot rocheux le plus célèbre de France voit passer chaque année trois millions de visiteurs, un seul peut se prévaloir d’y avoir remporté une étape du Tour : Johan Museeuw. C’était en 1990. Depuis, le peloton a eu l’occasion d’y jeter un coup d’œil notamment lors de l’étape Dinan-Lisieux de l’édition 2011. Cette fois-ci, les coureurs auront chacun leur tour le loisir d’admirer ce trésor du patrimoine mondial en donnant leurs derniers coups de pédales sur le premier chrono individuel du Tour 2013.

MONT VENTOUX : Étape n°15 dimanche 14 juilletApparu au programme du Tour en 1951, le Géant de Provence a été retenu pour

la première fois comme arrivée d’étape en 1958 lors d’un contre-la-montre qui permit à Charly Gaul de construire en partie son succès sur le Tour. Pour la première

arrivée d’étape en ligne, c’est Raymond Poulidor qui s’y imposait en 1965, sans parvenir à déposséder Felice Gimondi du Maillot Jaune. On n’a pas oublié non plus

le formidable succès populaire qu’a connu ici le Tour en 2009 lors d’une étape que s’adjugeait Juan Manuel Garate.

ALPE D’HUEZ : ÉTAPE n°18 jeudi 18 juilletC’est Fausto Coppi qui a étrenné, en 1952, le palmarès de « l’Alpe » où il s’empara du Maillot Jaune. Plus tard, les succès à répétition de Joop Zoetemelk, Hennie Kuiper ou Peter Winnen lui ont valu le surnom de « montagne des Hollandais », mais les Italiens, eux aussi, y ont brillé avec Gianni Bugno et Marco Pantani. Côté français, Laurent Fignon, en 1984, y avait marqué de précieux points dans son duel avec Bernard Hinault lui-même vainqueur ici deux ans plus tard. Le dernier maître des lieux, en 2011, s’appelle Pierre Rolland.

CHAMPS ÉLYSEES : Étape n°21 DIMANCHE 21 JUILLETLa ville-lumière accueille depuis 1975 le final du Tour sur l’avenue la plus célèbre

de la planète. Invaincu sur la ligne droite en faux plat montant où il a dominé tous ses rivaux à quatre reprises, Mark Cavendish a un nouveau rendez-vous à honorer

avec les Champs-Élysées. Pour l’occasion, quelle que soit l’identité du vainqueur, le bouquet à aller chercher sur la ligne d’arrivée vaudra à son heureux récipiendaire l’honneur d’achever la 100ème édition du Tour de France sur un podium historique.

Points stratégiques 2013

34 Média-Pitchounes - 2013

Page 35: Magazine tour au pied des tours 2013

Guide du TourEn région Midi-PyrénéesLes Pitchounes vous guident sur les étapes du Tour de la région

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Page 36: Magazine tour au pied des tours 2013

Les Plus Grands Moments Du Tour Dans Les Pyrénées

1910 Pour la première fois, le Tour se lance dans l’ascension des Pyrénées. Qualifiée d’insurmontable par les quelques cou-reurs partis en repérage avant la com-pétition, il y en aura 40 de moins (com-paré à 1909) au départ de ce 6ème Tour de France et 4 abandonneront dans les Pyrénées. C’est donc l’étape du 19 juillet 1910 entre Perpignan et Luchon (289 km) qui fera entrer les Pyrénées dans la légende du Tour avec l’ascen-sion mythique des cols de Port, du Portet d’Aspet et celui des Ares. Ce sera Oc-tave Lapize qui gagnera cette première étape pyrénéenne.

1913Heurté par une voiture dans la descente de l’Aubisque en Ariège, Eugène Christophe chute et casse sa fourche. Il faut savoir que les organisateurs du Tour interdisent à cette époque de recourir à une aide quelconque en cas de problème technique. Le jeune coureur, alors contraint de réparer son vélo, devra marcher près de 15 km pour trouver une forge. Contrô-lé par les organisateurs afin de s’assurer qu’il ne faisait appel d’aucune aide, l’un d’eux lui demandera s’il lui était possible d’aller manger un morceau. Sa réponse sera sans appel «Si vous avez faim, mangez du charbon... Je suis votre prisonnier et vous resterez mes geôliers»

Il prendra alors un retard de 4h sur les premiers coureurs. La forge de Sainte Marie de Cam-pan dans les Hautes-Pyrénées est devenue depuis un des sites historiques du Tour les plus visités et une plaque commémorative rappelle ce fait datant de plus de 100 ans.

Eugène Christophe doit aussi sa notoriété au fait qu’il soit le premier coureur à avoir porté le célèbre maillot jaune le 18 juillet 1919.

1934 René Vietto a marqué le Tour par son esprit d’équipe louable à tous les spor-tifs. Dans la descente du Puymorens, il donne une première fois sa roue à Anto-nin Magne leader de son équipe alors qu’il est en difficulté. Le lendemain, entre Ax-Les-Thermes et Luchon, il est averti par un motard qu’Antonin Magne est en difficulté dans l’ascension des Ares. Il fait donc demi-tour alors qu’il est en tête de course pour rejoindre son leader et lui donner son vélo. La photo de René Viet-to qui attend en larmes que l’on vienne le dépanner marquera à jamais son dé-vouement propre à l’histoire du Tour. ‘

1971À cette époque, le grand favori s’appelait Eddy Merckx mais, cette année-là, le coureur belge n’est pas aussi dominateur que les années précédentes. Luis Ocana en tête du clas-sement s’empare du maillot jaune. Il le portera 3 jours, c’est à dire jusqu’à la première étape pyrénéenne. En effet, le 12 juillet dans l’étape reliant Revel à Luchon (passant par les cols du Portet d’Aspet, de Menté et du Portillon), alors que c’est un véritable déluge qui s’abat sur le peloton, il chute dans la descente du col de Menté. Luis Ocana sévèrement blessé devra se résoudre à l abandon. Le lendemain Eddy Merckx, qui avait ainsi hérité du maillot jaune, décida de ne pas le porter en guise d’hommage à son rival. Ce que l’histoire retiendra c’est que cette année-là, le Cannibale n’était pas invincible...

1995 Le Tour encore récemment a vu certains de ses coureurs connaître des fins tra-giques encore récemment. Fabio Casar-telli a marqué les mémoires de nombreux passionnés du cyclisme mais pas seule-ment. Alors qu’il est lancé dans la des-cente du col du Portet d’Aspet, il meurt lors d’une chute. Le lendemain, le pelo-ton repartira tout de même gravir l’étape après avoir fait une minute de silence.

36 Média-Pitchounes - 2013

Page 37: Magazine tour au pied des tours 2013

« La traversée de l’Hérault et du Tarn présente quelques reliefs susceptibles de donner espoir aux courageux qui prendront place dans une échappée. Il leur faudra toute-fois une forte détermination et de l’inspiration pour contra-rier les plans des équipes de sprinteurs conscientes d’abor-der ensuite une séquence pyrénéenne qui les exclura des premiers rôles. » Christian Prudhomme (source www.letour.fr)

ETAPE 7 : 5 Juillet 2013

MONTPELLIER

ALBI

37

Page 38: Magazine tour au pied des tours 2013

Interview complête visible sur

www.media-pitchounes.fr

Média-Pitchounes : Votre commune s’apprête à accueillir le Tour de France qu’est-ce que cela représente pour la ville ?Michel Franques : Alors tout d’abord il faut savoir que le Tour de France est la troisième manifestation sportive du monde. C’est donc très important car 192 pays dans le monde retransmettent les images du Tour tous les jours. Et, sur ces 192 pays, environ une cen-taine diffusent aux téléspectateurs la course en direct. C'est-à-dire que le 5 juillet, aux alentours de 17h, il y aura une centaine de pays qui montreront l’arrivée du Tour de France à Albi et 90 autres qui eux le montre-rons en différé. Le Tour de France est donc très important sans oublier que c’est une très belle épreuve sportive. Pour les villes comme Albi c’est un bon moyen de se montrer au monde entier. Evidemment une ville à besoin de se faire connaître et par l’intermédiaire du Tour nous allons faire venir des touristes qui eux vont faire en sorte de faire fonctionner l’économie locale comme les commerces, les restaurants, les hôtels, les marchés etc. Le Tour de France est un moyen d’assurer une communication mondiale surtout pour cette année étant donné que le Tour célèbre sa centième édition. C’est pour cela que la ville souhaitait poser sa candidature en tant qu’étape mais aussi pour valoriser son pa-trimoine historique et culturel. Heureusement notre candidature a été retenue pour ses beaux monuments comme la cathédrale d’Al-bi qui fait partie des plus beaux monuments de France.

Michel FRANQUES est l’adjoint au Maire de la ville d’ALBI,dé-légué au sport depuis 2008. Cet homme politique, en plus de gérer l’organisation des manifestations sportives telles que le Tour de France, se charge des 155 associations sportives de sa ville qui proposent 88 disciplines différentes.

Quelle histoire à votre commune avec cet évènement ?C’est ce que je disais à l’instant, cette an-née nous accueillons le Tour pour la 12ème fois. Alors il faut savoir que les villes qui ont accueilli le plus de fois le Tour de France, mis à part Paris qui l’accueille tous les ans, sont Bordeaux et Pau qui ont reçu le passage du Tour 64 ou 65 fois environ. Après il y a des villes qui l’ont accueilli une trentaine de fois et pour nous c’est la douzième. Souvent les étapes d’Albi sont belles vous êtes trop jeunes pour connaître tout cela mais beau-coup de grands champions sont devenus vainqueurs de l’étape à Albi et qui font main-tenant parti de l’histoire du Tour de France. Par exemple, en 1968, il y avait un Français qui devait normalement gagner le Tour de France mais qui est malheureusement tombé pendant l’étape d’Albi et a abandonné le lendemain. Cette histoire restera gravée car ce français devait gagner pour sa première fois mais, à cause d’une mauvaise chute à 10km de l’arrivée, il s’est fracturé le nez. Ce monsieur c’était Poulidor. En revanche, Jan Janssen qui n’a été leader à aucun moment sur toutes les étapes du Tour remporte le maillot jaune lors de la dernière épreuve. Il y a même un livre qui est sorti sur les étapes mythiques du Tour et celle-ci y figure.Une autre histoire c’est en 1953, nous avons assisté à la première victoire d’un coureur français à Albi et qui s’appelait André Dar-riguade. Bien sûr ce ne fut pas la seule car sur 14 Tours environ il a remporté 22 étapes. Mais la première étape qu’il a gagné c’était en 53 à Albi. Pour la dernière petite histoire c’était en 2007, la dernière fois qu’on a ac-cueilli le Tour. Sur un contre - la - montre indi-viduel, Alexandre Vinokourov a gagné cette étape mais, suite à un contrôle anti-dopage qui s’est révélé positif l’a déclassé le len-demain. Finalement, peut-être qu’ à Albi on porte la poisse, enfin je ne sais pas mais il se passe toujours quelque chose !

Comment s’organise la candidature d’une commune pour le passage du Tour ?Chaque année, approximativement 200 villes postulent pour le passage du Tour. Cette an-née il y en a eu davantage compte tenu de l’importance de l’événement car le Tour de France sera encore plus mis en valeur. Cette année on compte 250 candidatures. Entre 30 et 35 villes sont sélectionnées et seront par la suite les villes départs et les villes arri-vées ou les deux à la fois. Nous, à Albi, nous accueillerons le Tour pour la douzième fois.

Quelles sont les festivités mises en place pour honorer le passage du Tour ?Le jour de l’étape je ne sais pas s’il y aura des festivités particulières. Je me souviens par contre qu’en 2005 on avait fait venir des chanteurs et même Michel Drucker pour une soirée lors du passage du Tour. Là, rien n’est encore organisé, on aura simplement une journée le 15 juin qui a été demandée par l’organisation du Tour. Nous organiserons donc une animation et nous ferons aussi parcourir les 10 derniers kilomètres de l’étape par des cyclistes et en particulier des jeunes comme vous qui font partie de l’école de cy-clisme d’Albi qui est d’ailleurs une belle petite école. C’est donc un peleton d’adultes et d’enfants qui parcourrons les dix derniers kilo-mètres de l’étape. Après pour le jour J lorsque le Tour va passer il n’y aura pas d’animation car nous organisons déjà une manifestation musicale et le Tour arrivera en plein milieu du festival qui se déroule du 4 au 8 juillet et fera un break le 5 afin de ne pas créer de concurrence entre ces deux événements.

Qui est votre favori pour le Tour cette année ?Je ne sais pas qui va faire preuve de grandes compétences, ni d’ailleurs celui à qui on va porter malheur cette année (rires) ! Je ne sais pas il y a Andy Shleck qui n’est pas mauvais, de même que Contador ou quelques espa-gnols surement. Je ne pense pas que Cadel Evans soit dans le coup et après ne peut-on pas avoir la surprise d’un français ? Voeckler est pas mal non plus … Donc je pense plutôt soit à un espagnol soit à un français.

38 Média-Pitchounes - 2013

Page 39: Magazine tour au pied des tours 2013

Faire un Tour à

ALBI

Albi est une commune française du sud de la France, chef-lieu du département du Tarn en région Midi-Pyrénées et le siège de l’ar-chevêché. Ses 61 916 habitants sont appelés les Albigeois. Albi est surnommée la « ville rouge » du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre histo-rique. Albi est remarquable par son impressionnante cathédrale for-tifiée Sainte-Cécile et son palais de la Berbie, ancien palais des archevêques d’Albi, qui dominent le centre-ville historique et la ri-vière. Ville natale d’Henri de Tou-louse-Lautrec, elle abrite un mu-sée regroupant la plus importante collection au monde d’œuvres du peintre postimpressionniste. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu histo-rique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une ré-pression violente au XIIIe siècle de la part de l’Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des Albigeois. La cathé-drale Sainte-Cécile fut édifiée par les catholiques pour lutter contre l’hérésie cathare. Le samedi 31 juillet 2010, à Brasilia, la Cité épis-copale d’Albi est ajoutée à la liste du Patrimoine mondial de l’UNES-CO. Elle comprend dans son péri-mètre la cathédrale Sainte-Cécile, le palais de la Berbie, qui abrite le musée Toulouse-Lautrec, l’église Saint-Salvi et son cloître, les rives du Tarn et le pont Vieux ainsi que plusieurs édifices classés monu-ments historiques.

Cathédrale Sainte-CécileAlbi est remarquable par son impression-nante cathédrale fortifiée Sainte-Cécile et son palais de la Berbie, ancien palais des archevêques d'Albi, qui dominent le centre-ville historique et la rivière. Monu-ment emblématique de la ville d'Albi, la cathédrale impose sa puissance. Son clocher culmine à 78m en tour de guet sur la ville et sur la région. Édifiée à par-tir de 1282, elle est la plus grande ca-thédrale de briques au monde : 113 m de long, 35m de large. Elle est la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voûtes sont entièrement peints sur une surface couvrant environ 18 500 m². Il y a deux ans, la majesté de la cathédrale Sainte-Cécile, construite en briques, a valu à la cité épiscopale de rejoindre la liste des prestigieux sites de France ins-crits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Musée Toulouse-LautrecVille natale d’Henri de Toulouse-Lautrec (né à Albi en 1864), Albi abrite un musée regroupant la plus importante collection au monde d’œuvres du peintre postim-pressionniste, parmi lesquelles les 31 cé-lèbres affiches du peintre lithographe. Il est situé dans le palais de la Berbie, l’un des deux monuments majeurs de la Cité épiscopale classée au patrimoine Mon-dial.

Palais de la BerbiePlace Sainte-Cécile 81000 Albi – Tel : 05 63 49 48 70Horaires : du 21 juin au 30 septembre, tous les jours de 9h à 18hTarifs : Plein tarif : 8€ Étudiants : 4€ - de 13 ans : gratuit Famille (2 adultes + 1 enfant) : 17€.

Plus d’infos5, boulevard Sibille 81000 Albi – Tel : 05 63 43 23 43Horaires : de juin à fin septembre, tous les jours de 9h à 18h30Tarif : Gratuit pour les -12 ans, entrée dans le chœur : 2€, entrées combinées chœur + trésor : 3€

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Page 40: Magazine tour au pied des tours 2013

« L’ascension vers le col de Pailhères, l’un des plus redoutables des Pyrénées, marquera le début des grandes ma-noeuvres pour les princi-paux ténors. La plongée sur Ax-les-Thermes puis la montée jusqu’à la station d’Ax 3 Domaines, offrent déjà une opportunité de bousculer la hiérarchie Un grimpeur en veine d’inspiration pourrait y réaliser une belle opé-ration. » Christian Prudhomme (source www.letour.fr)

ETAPE 8 : 6 Juillet

CASTRES

AX3 DOMAINES

40 Média-Pitchounes - 2013

Page 41: Magazine tour au pied des tours 2013

Faire un Tour à

Castres (occitan : Castras) est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées. Les habitants de Castres sont appelés les Castrais. Castres est généralement connu comme le lieu de naissance de Jean Jaurès, célèbre responsable socialiste du tournant des XIXe et XXe siècles. La ville l'est aussi pour son musée consacré au peintre et sculpteur Francisco Goya.L'église de Saint-Benoît, qui fut la cathédrale de Castres, est au-jourd'hui la plus importante des églises de Castres, elle date seu-lement des XVIIe et XVIIIe siècles et est classée monument historique depuis 1953. L'hôtel de ville occupe l'ancien palais épiscopal, conçu au XVIIe siècle par le célèbre architecte Jules Hardouin-Mansart (l'archi-tecte de Versailles), et terminé par le Jardin de l' Évêché conçu par Le Nôtre (concepteur des jar-dins de Versailles). Près du palais, la tour Saint-Benoît d'architecture romane est le seul vestige de la vieille abbaye bénédictine.La ville possède quelques vieux manoirs du XVIe et XVIIe siècles, dont l'hôtel de Nayrac, datant de la Renaissance. La ville est cé-lèbre pour son équipe de rugby le Castres olympique évoluant en Top14, les Laboratoires Pierre Fa-bre, le 8e RPIMA…

CASTRES

Jardin de l’ÉvêchéCe jardin «à la française» a été des-siné par André Le Nôtre dans la pure tradition du classicisme français du 17ème siècle.Véritable vitrine de la ville, il est un passage incontournable pour tout visiteur. Ce havre de verdure, cadeau précieux de l’histoire, est un lieu de vie très apprécié des Castrais. Son em-prise, sa composition d’ensemble et le dessin de ses broderies ont traversé trois siècles sans avoir été fondamen-talement modifiés.

Musée GoyaLe musée Goya est installé dans une partie de l’ancien évêché de Castres dont les plans ont été dessinés par Jules Hardouin-Mansart, l’un des archi-tectes de Versailles.Si le musée existe depuis 1840, c’est le legs Briguiboul de 1894 à la Ville qui détermine sa vocation hispa-nique. Peintre et collectionneur, ébloui par les grands maîtres espagnols, il acquiert de nombreuses œuvres de qualité dont celles de Goya : L’Au-toportrait aux lunettes, Le Portrait de Francisco del Mazo, une série de gra-vures parmi lesquelles Les Caprices et L’Assemblée des Philippines.

Plus d’infosJardin de l’Évêché

Rue de l’Évêché 81100 Castres Tél : 05 63 62 63 62

Hôtel de Ville – 81108 Castres – 05 63 71 59 30

Horaires : juillet et août ouvert tous les jours de 10h à 18h sans interruption –

fermé le 14 juilletTarifs : Tarif normal : 3 € Tarif réduit : 1,50 € (groupe +de 10 personnes,

militaires, étudiants) Pass tourisme en Ville pour 4,50 €,

-de 18 ans, demandeurs d’emploi : gratuit .

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Page 42: Magazine tour au pied des tours 2013

Quelles sont les festivités organi-sées pour honorer le passage du Tour ? Alors il y en a plusieurs, la première animation se déroulera le 15 juin et sera nationale dans le cadre du Tour de France. Ensuite nous avons d’autres évènements qui sont en train de se construire parce que nous fai-sons cela dans le cadre de partena-riats avec le tissu local associatif mais également avec le Conseil Général du Tarn qui est notre partenaire dans cette opération et ce aussi avec la ville d’Albi qui est également ville étape cette année. Donc nous au-rons du réceptif afin de rendre les choses très conviviales parce qu’il ne faut pas oublier que le Tour est avant tout une fête très populaire. C’est un évènement gratuit pour l’ensemble de la population et cela doit le rester. Nous souhaitons aussi additionner une œuvre humanitaire avec l’as-sociation « Mécénat Chirurgie Car-diaque » qui a pour but de soigner des enfants issus d’Afrique ou certains pays défavorisés, donc on va essayer de rendre tout cela très populaire et très efficace.

Les pitchounes ont profi-té des vacances de février pour aller à la rencontre des municipalités de la région accueillant la centième édi-tion du Tour de France. Au-jourd’hui, zoom sur la ville de CASTRES avec l’interview de M. Jacques THOUROUDE Conseiller régional Midi-Pyré-nées, Maire adjoint de la ville et Chargé des sports et de la jeunesse.

Média-Pitchounes : Quelles sont les retombées suite à la mise en avant de votre commune lors de cette 100ème édition ?Jacques Thouroude : Elles sont im-portantes parce que se retrouver dans une 100ème édition. C’est un message très fort que l’on fait passer, je dirais. Dans l’hexagone mais aussi dans le monde entier. On sait que les retombées sont importantes sur le plan touristique notamment parce que c’est une vision à la fois aérienne mais très locale de la ville de Castres. C’est pour nous un symbole de vivre cette 100ème édition. Je me souviens que lors de l’annonce du parcours à Paris en octobre dernier, les villes qui n’ont pas été retenues sont venues me féliciter pour me dire que j’avais vrai-ment de la chance d’avoir été choisi pour accueillir le Tour de France cette année. Donc c’est là que j’ai ressen-ti tout le poids qui retombait sur nos épaules mais aussi tout l’honneur qui nous a été fait.

« C’est pour nous un symbole de vivre cette 100ème édition »

Jacques THOUROUDE

Que va t’il va se passer le 15 Juin ?Le 15 Juin il y a une randonnée cyclo qui doit se passer dans toutes les villes

de France qui accueillent le Tour de France notamment. C’est-à-dire que le départ partira du même endroit que le départ officiel du Tour de France

pour faire une boucle et revenir sur Castres directement. Cet évènement vise surtout à annoncer la 100ème édition du Tour de France

et tout cela va se faire le 15 Juin et dans toutes les villes de France

qui accueillent le Tour cette année.

Quelle histoire a votre commune avec cet évènement ?Alors il faut savoir que dans notre commune nous avons des équipes de vélo depuis très longtemps. Pour ce qui est de l’évènementiel, nous avons la Route du Sud qui est implantée à Castres. C’est une épreuve qui dure environ 3 à 4 jours et qui se déroule dans le Sud de la France avec les équipes professionnelles que nous retrouvons quelques semaines après dans le Tour de France. Ensuite nous avons une course cyclosportive orga-nisée chaque année et qui regroupe 1500 coureurs ce qui n’est pas non plus simple à organiser. Voilà tout ça pour vous dire l’importance du vélo pour notre ville et évidemment nous avons quelques anciens champions comme Jacques Esclassan qui est ha-bitant de Castres. Donc tous ces élé-ments font de Castres une ville spor-tive et qui aime le cyclo et le vélo.

Interview complête visible sur

www.media-pitchounes.fr

42 Média-Pitchounes - 2013

Page 43: Magazine tour au pied des tours 2013

Média-Pitchounes : Votre com-mune s’apprête à accueillir le Tour de France. Qu’est-ce que cela représente pour vous et la ville ?Pierre Péronne : Beaucoup de contraintes d’abord, car pour ac-cueillir un événement de cette na-ture, il faut se préparer longtemps à l’avance. Il faut mobiliser beaucoup de moyens : des moyens physiques des chapiteaux, des barrières, mais aussi beaucoup d’hommes parce qu’il faut tout préparer, il y a 2 km de barrières à poser. Comme en plus c’est une arrivée en montagne, à la fin il faut bien isoler la route, il y a des bar-rières que l’on pose en continu. Donc c’est un travail très important, et je ne parle que du jour de l’arrivée ! Parce qu’après, il y a tout le nettoyage, les gens ne sont pas très conscients de ce qu’ils font, donc parfois ils laissent de tout partout et nous devons tout nettoyer et ça prend beaucoup de temps.

Quelles seront les retombées suite à la mise en avant de votre commune lors de cette 100ème édition du Tour de France ?Il y aura surtout des retombées de notoriété, car grâce au Tour, il y a une exposition médiatique extrê-mement importante, d’ailleurs, vous voyez, vous êtes là aussi ! (rires) Donc Ax-les-Thermes qui une ville assez peu connue, aura une médiatisation nationale voire internationale.

Les pitchounes ont profité des vacances de février pour aller à la rencontre des municipalités de la région accueillant la cen-tième édition du Tour de France. Aujourd’hui, zoom sur la ville de AX - es - THERMES, avec l’interview de M. Pierre PERONNE, maire de la ville depuis mars 2008.

Quelle histoire votre commune a-t-elle avec cet événement ?Il y a eu un certain nombre d’arrivées à Ax, mais ne me demandez surtout pas combien, je ne le sais pas et vous me coinceriez ! (rires) Disons qu’il y en a eu très souvent, la dernière c’était il y a 4 ans et depuis 2000 on a dû en avoir 3 ou 4.

Quelles seront les festivités mises en place pour honorer le passage du Tour ?La mairie n’organise pas particulière-ment de fêtes. Les festivités se feront toutes seules. On va accueillir des milliers de personnes. Juste avant d’ar-rivée à Ax, ils passeront par le col de Pailhères, qui est magnifique et qui culmine à 2000 m. C’est un grand es-pace ouvert, il y aura donc des mil-liers de personnes qui y attendront le passage des coureurs. 3 ou 4 jours avant l’arrivée, des camping-cars et des campeurs commencent à affluer pour attendre les coureurs. Et tous ces gens-là feront la fête, nous ferons la fête aussi avec eux. Les supporters mettront donc assez d’ambiance et animeront suffisamment l’étape. Il y a 4 ans, des supporters basques avaient dansé jusqu’au bout de la nuit sur le plateau de Bonascre.

Comment s’organise une candi-dature d’une commune pour le passage du Tour ?Et bien ce n’est pas vraiment nous qui organisons. C’est le département, le Conseil Général de l’Ariège qui a une convention avec le Tour de France pour des arrivées et des départs en Ariège et donc, chaque année il y a une arrivée et un départ en Ariège. Cette année, l’arrivée sera donc à Bonascre, mais l’an dernier il n’y avait pas eu, ça dépend des années. Mais ce n’est pas la commune directement qui traite avec le Tour de France, c’est le Conseil Général. Ici, on a en-core une petite spécificité, c’est la communauté de communes car on a deux sites d’arrivée sur la commune : le plateau de Beille et la station d’Ax-Bonascre. La communauté de communes organise donc l’arrivée.

«On va accueillir des milliers de personnes»

Pierre PERONNE

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Page 44: Magazine tour au pied des tours 2013

Faire un Tour àAX

3 DOMAINES

Ax 3 Domaines, anciennement appelée « Ax - Bonascre », est une station de sports d’hiver des Pyrénées située en Ariège. La station est implantée à 8 km d’Ax - les - Thermes sur les hau-teurs de la commune, au cœur de la vallée d’Ax, dans la vallée de la Haute-Ariège. Elle est distante de 30 kilomètres de la frontière entre la France et l’Andorre au sud, 30 kilomètres de Tarascon-sur-Ariège au nord-ouest, 20 kilo-mètres du col de Pailhères à l’est et 120 kilomètres de Toulouse au nord. Créée en décembre 1955, Ax 3 Domaines est, en 2008, la neuvième plus importante sta-tion des Pyrénées françaises en termes de chiffre d’affaires. C’est essentiellement une station de ski alpin, avec vingt-neuf pistes ré-parties sur trois domaines skiables, celui de Bonascre à faible alti-tude, celui du Saquet à moyenne altitude, et celui des Campels à haute altitude, soit en tout quatre-vingt kilomètres de pistes damées, protégées, balisées et sécurisées. Il existe également depuis 2009 une piste de ski de fond. Pour pal-lier les aléas climatiques, 205 ca-nons à neige couvrent la station. Depuis l’hiver 2002, la station est reliée au village axéen par une télécabine de seize places. La station ne se limite pas à la seule pratique du ski l’hiver, mais s’ouvre progressivement vers d’autres ho-rizons, à savoir la randonnée ou le VTT l’été.

La maison des loups (à 10 min à l’est d’Ax)Aujourd’hui, le parc de La Maison des Loups, d’une superficie de 7 hectares, vous permet de découvrir les loups sous un angle nouveau. Il accueille chaque année plus de 40.000 visi-teurs.La Maison des Loups offre une autre approche des loups. Le parc abrite plusieurs sous - espèces de loups qui vivent en semi - liberté dans de vastes enclos, et ce dans un environnement naturel exceptionnel. C’est ce qui permet aux visiteurs de découvrir des loups ayant un comportement très si-milaire à celui qu’ils auraient à l’état sauvage. Dans un souci de discré-tion, le parc a mis en place des tours d’affût en bois. Elles permettent de prendre de la hauteur et de voir évo-luer, en silence, les loups dans la forêt. L’objectif du parc est d’apprendre à tous à observer sans déranger.

Parcours d’escaladeLes Vallées d’Ax attirent des gé-nérations de grimpeurs de tous les horizons. Aujourd’hui la pratique de l’escalade se diversifie, s’en-richit de nouveaux défis. Le par-cours de blocs d’Orlu, les 9 sites équipés, éclatés dans toute la vallée, les grandes voies et terrains d’aventure au Quié de Sinsat, à la Dent d’Orlu, dans le massif de l’Aston ou ailleurs en haute mon-tagne, ont acquis au fil du temps une excellente réputation. Guides de montagne et moniteurs d’es-calade sont là pour vous initier ou vous aider à réaliser un rêve : une grande voie.

Plus d’infosOffice de tourisme des Vallées d’Ax

6, avenue Théophile Delcassé 09110 Ax-les-Thermes Tél. : 05 61 64 60 60

Plus d’infosLa maison des loups09110 Orlu – Tél : 05 61 64 02 66Horaires : Juillet et Août, tous les jours de 10h à 19h, nourrissage des loups à 12h, 15h et 17h30Tarifs : Adulte 8,60€ – Jeune (13 à 18 ans) et tarif réduit 8,10€ – En-fant (de 3 à 12 ans) 7,00€ – Moins de 3 ans Gratuit

44 Média-Pitchounes - 2013

Page 45: Magazine tour au pied des tours 2013

«Les attaquants à l’aise en altitude auront ici l’opportunité d’allier le spectacle à l’efficacité. Cinq ascensions figurent au programme du jour. Après l’enchaînement des cols de Portet - d’Aspet et de Menté en début de course, il fau-dra escalader ceux de Peyresourde et de Val Louron-Azet avant de se frotter à l’ultime difficulté, La Hourquette d’Anci-zan. »Christian Prudhomme (source www.letour.fr)

ETAPE 9 : 7 JuilletSAINT - GIRONS

BAGNERES DE - BIGORRE

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Page 46: Magazine tour au pied des tours 2013

Média-Pitchounes : Saint-Girons s’apprête à accueillir le Tour de France, qu’est-ce que cela repré-sente pour votre commune et pour vous d’accueillir un évène-ment sportif de cette envergure ?Pour ce qui est de la commune, c’est le 5ème ou 6ème Tour que nous accueil-lons. Pour mon équipe et mes services, nous avons organisé deux départs et une arrivée en 2009 et nous orga-niserons donc un départ ce 7 juillet 2013. Pour ce que cela représente, il faut déjà savoir qu’il y a 20 villes qui sont sélectionnées et 200 villes qui attendent. Nous avons la chance que le département de l’Ariège soit souvent traversé par le Tour de France. C’est un très grand atout tou-ristique, c’est diffusé dans 150 ou 180 pays, c’est beaucoup de communi-cation qui nous coûte certes et qui est plus ou moins mesurable mais les gens reviennent dans le coin surtout qu’ici c’est un pays assez vélo, il y a de la plaine mais aussi des cols un peu partout.

Les pitchounes ont profité des vacances de février pour aller à la rencontre des municipalités de la région Midi-Pyrénées accueillant la centième édition du Tour de France. Aujourd’hui, zoom sur la ville de SAINT-GIRONS avec l’interview de M. Gerard CAMBUS , adjoint aux sports à la ville de Saint-Girons, âgé de 66 ans, cet élu, enseignant retraité a également pas moins de 50 marathons à son actif.

Quelles sont les retombées suite à la mise en avant de votre commune lors de cette 100ème édition ?Les retombées bien qu’elles ne soient pas vraiment mesurables seront de toute manière considérables. Toutes les télés du monde entier seront bra-quées pour une journée sur cette étape d’autant que ce sera la pre-mière étape des Pyrénées et qui sera diffusée en intégralité soit de 9h30 jusqu’à 16h le soir. Donc on espère des retombées médiatiques très im-portantes !

Quelle histoire a votre commune avec cet évènement ?Alors à Saint Girons depuis 1984, il y a eu 4 ou 5 départs d’étape et 1 arrivée. Malheureusement un de ces départs en 1995 a été marqué par le décès du coureur italien Fabio Ca-sartelli. Il a été champion olympique à Barcelone en 1992 lors des Jeux, il est donc décédé dans le col juste à côté, celui de Portet d’Aspet et depuis 1996 il y a une relation entre Saint Girons et la ville d’Albese en Ita-lie à côté du lac de Côme. Chaque année, il y a une épreuve cycliste qui se fait à Saint Girons le 7 septembre ainsi qu’en Italie à la mémoire de Fa-bio Casartelli. C’est un souvenir un peu malheureux … Nous aurons tous une pensée pour lui au départ de Saint-Girons.

Quelles sont les festivités organi-sées pour honorer le passage du Tour ?On est en train d’y travailler à l’heure actuelle. Le départ de l’étape est le dimanche 7 juillet. Déjà le vendredi soir, un des clubs locaux va organi-ser une randonnée cycliste nocturne en ville de 21h jusqu’à 23h environ. Ensuite le samedi soir on a demandé à tous les bars et cafés d’engager des groupes pour animer la ville et la Mairie nous allons financer des ban-das, des groupes folkloriques. Il y aura des démonstrations de VTT jusqu’à 2 heures du matin il y aura des mini défilés, … Et à 4 heures du matin, les services techniques de la ville et ceux d’A.S.O vont commencer à installer les barrières donc il faut absolument qu’à 2h la fête se termine. Le dimanche matin ce sera le départ et A.S.O pren-dra le relais pour l’animation dans le village départ .

Que va t’il va se passer le 15 juin ?Le 15 juin on est en train de le bos-ser, il va y avoir ce que vous dites, la fête du Tour. Il va y avoir une ran-donnée cycliste dans le coin, qui sera parrainée par des enfants de Mécénat Chirurgie Cardiaque. Cette randonnée traversera 5 ou 6 villes de l’Ariège et donc nous sommes en train de monter ce petit évènement qui est demandé par ASO dans le cadre de la centième du Tour.

« Chaque année, il y a une épreuve cycliste (...)

à la mémoire de Fabio Casartelli. »

Gérard CAMBUS

Interview complête visible sur

www.media-pitchounes.fr

46 Média-Pitchounes - 2013

Page 47: Magazine tour au pied des tours 2013

Faire un Tour à

SAINT - GIRONS

À l’ombre des remparts gallo-ro-mains de l’antique cité épiscopale de Saint-Lizier, la souriante capi-tale du Couserans étire ses rues pittoresques de part et d’autres de deux torrents tumultueux venus du plus haut des montagnes, le Salatet le Lez, qui se rejoignent en son centre.

Ses foires et marchés, qui draînent dans les rues plusieurs fois par mois toute une population mon-tagnarde descendue des hautes vallées pour vendre les produits de l’élevage et faire les achats indispensables à la vie familiale sont particulièrement vivants et pit-toresques et font toujours l’étonne-ment admiratif des touristes.

Sa population, son climat excep-tionnel et sa position stratégique font que la capitale du Couse-rans a aussi une vocation touris-tique indéniable. La présence de la chaîne pyrénéenne avec notamment ses sommets embléma-tiques comme le Mont Valier et le Pic du Crabère (que l’aéroclub de l’Ariège permet de survoler en avion ou planeur) attire les pas-sionnés des sports de montagne. Saint-Girons et le Couserans, c’est aussi tout un folklore qui semble être révolu dans beaucoup d’autres régions et qui ici est toujours vi-vant pour traduire les coutumes ancestrales et pour égayer de ses costumes multicolores les fêtes tra-ditionnelles de nos villages.

La ferme des reptiles (à 25 min à l’est de Saint-Girons)La ferme des reptiles est l’une des plus importantes collections de France : plus de 200 reptiles en extérieurs ou en salles d’acclimatations. La Ferme des Reptiles, c’est une diversité d’animaux : du boa nain (30 cm) au python géant (6m 25 et 100 kg), des lézards dont des iguanes, des varans, des caïmans, plus de 20 espèces de tortues dont l’impres-sionnante tortue hargneuse et les célèbres tortues géantes.

Au pays des traces (à 10 min au nord de Saint-Girons)Découvrez le parc à thème aux portes de la cité historique de St Lizier, conçu pour découvrir l’Ich-nologie, la science des traces. Nous avons aménagé un site naturellement exceptionnel et créé des ateliers variés à la fois actifs et ludiques adaptés aux différents publics.

La ferme des reptilesLieu dit Brouzenac 09240 La Bas-tide de Serou – Tel : 05.61.65.82.13 ou 06.64.84.46.63Horaires : Juillet et Août, tous les jours de 10h à 12h et 14h à 19hTarifs : 12 ans et + : 8€ – jusqu’à 11 ans : 5€ 50 – jusqu’à 3 ans : gratuit

Au pays des traces8 route de Miguet 09190 St Lizier – Tél : 05.61.66.47.98Horaires : juillet et août, lundi au samedi de 10h00 à 19h00, dimanche de 13h30 à 19h00Tarifs : Adulte 10,50€ – Enfant (3 à 12ans) 8,50€ – Tarif réduit 9,50€

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Page 48: Magazine tour au pied des tours 2013

Média-Pitchounes : Votre com-mune s’apprête à accueillir le Tour de France, qu’est-ce que cela représente pour vous d’une part et pour la ville d’une autre part ?Roland Castells : C’est un grand événement car beaucoup de villes françaises souhaiteraient être rete-nues par la société du Tour en tant que Ville d’arrivée ou de départ et donc faire partie de cette grande compétition sportive. Il est important de savoir que le Tour de France est la troisième épreuve sportive la plus regardée après les J.O. et la coupe du monde de football. Cela permet donc aux communes d’être médiati-sées mondialement. De plus l’étape qui nous concerne est une étape de montagne elle est donc retransmise entièrement à la télévision. Pendant ces épreuves divers médias vont ci-ter le nom de notre commune et les journalistes retracent aussi l’historique de la ville et parlent de ses atouts touristiques.

Interview complête visible sur

www.media-pitchounes.fr

Roland CASTELLS est devenu Maire de BAGNERES-DE-BI-GORRE en 1989 soit depuis 24 ans ! Mis à part son engage-ment politique à l’échelle communale, il a aussi la casquette de président de la communauté de commune de la Haute-Bigorre et de conseiller général des Hautes-Pyrénées. Cet homme poli-tique est aussi un passionné de sport (rugby, VTT, vélo de route, ski, randonnée…) C’est donc avec une fierté certaine que Monsieur Rolland Castells prépare l’arrivée du Tour à Bagnères de Bigorre pour le 7 juillet.

Il faut aussi savoir qu’après Bagnères l’étape suivante se trouve du coté de St Nazaire en Loire Atlantique, ce qui veut dire que tout le folklore de la caravane ne restera pas très long-temps sur place. L’animation est donc centrée sur de la musique et de l’ac-cueil. Le budget réservé à l’animation est approximativement de 30 000 euros ce qui pour nous représente une somme importante sachant qu’on est aussi organisateur d’autres évé-nements. Le 14 juillet une compétition appelé la Pyrénéenne est organisée à St Lary, Bagnères et Argeles Gazost pendant laquelle nous accueillons 1 400 cyclistes. Le 15 juin également nous entrons dans la préfiguration de l’étape. La société du Tour a sollicité chaque ville départ ou arrivée pour organiser une fête du Tour. Cette jour-née aura comme objectif de réaliser les derniers kilomètres ou les premiers de l’étape (suivant si on est ville dé-part ou arrivée). C’est donc avec le club de vélo du coin que nous allons le mettre en place et pour les petits, les familles ou autres, nous organi-sons un repas champêtre. Ensuite, le 25 juin la ville de Bagnères accueille une cyclo-sportive qui s’appelle Pa-ris Bayonne où nous sommes à la fois ville d’arrivée et ville de départ. Cette course est organisée par un club de la région parisienne. Nous sommes donc cette année beaucoup sollici-tés par le domaine du cyclisme étant donné notre position géographique et ce qui rend les épreuves d’autant plus intéressantes.

Quelle histoire a votre commune avec cet évènement ?L’histoire de notre commune est en fait très ancienne, par exemple cela fait environ 100 ans que le Tourma-let a été franchi pour la première fois. Le Tourmalet a toujours fait partie de l’étape comme étant un grand col du Tour de France. Je me rappelle même de l’arrivé du Tour étant enfant vers l’âge de 5ans et c’était Raphael Gé-miniani qui avait gagné sur l’étape de Bagnères. On fait parti des communes ayant eu le plus d’arrivées ou de dé-parts du Tour. De plus, les habitants sont fiers d’accueillir le Tour. Bagnères est une ville dont la population ne dépasse pas les 9 000 habitants du coup lorsqu’on parle de cette ville à la télé cela fait toujours plaisir.

Quelles sont les festivités mises en place pour honorer le passage du Tour ?Bien évidemment il y aura des ani-mations sur le vélo avant et après le Tour, notamment des animations cy-clo-sportives et des animations musi-cales le soir sur les places et dans les cafés. Nous travaillons aussi avec les fédérations d’agriculteurs pour mettre en place des villages gourmands afin de valoriser les produits locaux.

48 Média-Pitchounes - 2013

Page 49: Magazine tour au pied des tours 2013

Faire un Tour à

BAGNERES DE - BIGORRE

Bagnères-de-Bigorre est située au coeur des Hautes-Pyrénées, à 550 mètres d'altitude, au pied du Pic du Midi et des légendaires cols d'Aspin et du Tourmalet. À la fois sous-préfecture et chef lieu de canton, la ville couvre 12 600 hectares pour 8702 habitants (chiffre INSEE 2007).C'est la première station thermale du département. Elle accueille plus de 8000 curistes chaque an-née.Bagnères et son architecture ca-ractéristique des villes thermales est entourée d'un écrin de nature préservée. Cet environnement, dans lequel perdure une agricul-ture traditionnelle, réunit de multi-ples possibilités de découvertes à la fois sportives et familiales. Le Grand Tourmalet offre plus de 100 km de pistes. C'est le plus grand domaine skiable des Pyré-nées françaises.Bagnères-de-Bigorre propose chaque année des rendez-vous sportifs et culturels incontour-nables : les festivals A Voix Haute ou Piano Pic, les Rencontres Ly-céennes de Vidéo, les concerts, le théâtre... mais aussi le Tour de France, les Internationaux de ten-nis ou les fameux matchs de rugby.

La Maison de l'Ours (à 50 min au sud de

Bagnères-de-Bigorre)La Maison de l’Ours vous invite à

découvrir l’histoire fabuleuse du symbole le plus fascinant de la

faune sauvage et du patrimoine pyrénéen. Exposition animée

(spots audio) et jeu découverte d’empreintes (atelier de création

d’empreintes) – Film documen-taire vidéo : « L’ours, histoire d’un retour » – Espace de vision avec : Apollon et Bingo les deux ours.

Gouffre d’Esparros(à 40 min à l'est de Bagnères-de-Bi-gorre)Le Gouffre d’Esparros, au cœur de la vallée préservée des Baronnies dans les Pyrénées, compte parmi les plus beaux gouffres à visiter. C'est un site classé qui compte parmi le patrimoine souterrain national le plus exceptionnel. La température est de 13° mais la visite reste très agréable. Durée de la visite : 1h.Départ toutes les 1/2 h.

Plus d'infosLa Maison de l'Ours65170 Saint Lary Soulan – Tél : 05 62 39 50 83Horaires : juillet et août, tous les jours de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30Tarifs : adulte 6,50 € Enfant (5-12 ans) 4,50 €

Réservation à l’accueil ou par téléphone au 05 62 39 11 80, indispensable en juillet et août. Dans le cadre des réservations téléphoniques, se présenter 10 minutes avant la visite. Horaires : juillet et août, tous les jours de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30.Tarifs : Adulte 8 € – Enfant (de 6 à 16ans) 5,50 € – Famille (2 adultes et 2 enfants) 23,50 € (4,50 € / enfant supplémentaire)

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Page 50: Magazine tour au pied des tours 2013

Solution 7 Erreurs (p.24) :1/ Œil Mascotte2/ Queue De Cheval Gendarmette3/ Camera En Haut A Droite4/ Point Du I De Vittel5/ Logos France Television6/ Casquette Bleue7/ Coureur Maillot Jaune Absent Sur Tshirts

Jeu des petits vélos (p.30)

Solution Mots Cachés (p.29)GARONNEETAPESTFCVERTCAPITOLEJOBLELPODIUM

Un p’tit vélo dans la tête

VELOPEDALEROSEPENTEKADRITLSETOUR

p.2 : Le Sport

p.6 : 48

p.10 : 200 km

p.11 : 4 ans

p.12 : 2010

p.13 : Le Blaireau

p.13 : Bartali

p.14 : 2 vélos

p.15 : 22000 à 30000 km

p.16 : 1991

p.16 : Grimpeur

p.17 : 49 ans

p.17 : 1955

p.22 : 1987

p.25 : Le Tour et sa magie

Solutions des Jeux

E

1

2

A

3

B

C

4

6

D5

6

AUTOBUS : désigne un groupe de coureurs attardés qui roulent ensembleAVOIR DE LA LAINE SOUS LES ONGLES : Un coureur qui a tenté, lors d’un sprint, de gagner en s’accrochant délibérément au maillot de son adversaireCOURIR EN RAT : faire la course sans participer à l’action et profiter des efforts des autres.ETRE COLLE AU GOUDRON : ne plus avancer, être sans force, et ne pas tenir le rythme imposé par la course.FAIRE CONNAISSANCE DE L’HOMME AU MARTEAU : avoir une défaillance telle, que l’on a l’impression d’avoir été assommé.FAIRE CONNAISSANCE DE LA SORCIERE AUX DENTS VERTES : avoir une malchance incroyable (crevaisons, chutes,…) dans la même journée, comme si un être fantasmagorique avait jeté le mauvais œil ou le mauvais sort à un coureurFAIRE LA LESSIVE : attaquer sans cesse, pour éliminer le plus possible d’adversaires avant la fin de la course.METTRE LA BARBICHE : battre son adversaire dans les derniers centimètres, avant la ligne d’arrivéeMETTRE LE NEZ A LA FENETRE : venir, de temps en temps, en tête du peloton, examiner la situation, ou tester ses adversaires en effectuant quelques démarragesMONTER AVEC LA GROSSE : monter un col avec un développement trop grand par rapport à la pente, en utilisant le grand plateau et un pignon relativement petit.ROULER A LA PAPA : rouler tranquillement, à faible allure, les mains en haut du guidon, le corps bien droitSUCER LES ROUES : décider à marquer ses adversaires sans discontinuer, en restant en permanence derrière leurs roues VISSER LA POIGNEE : augmenter soudainement son allure, et la soutenir comme le ferait le motard en tournant la poignée des gaz.

Solution Expressions (p.24) :

GARONNE

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50 Média-Pitchounes - 2013

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Le TOURAu Pied Des Tours

L’année 2013 marquera la 100ème édition de cette magnifique compétition et, également pour l’association Média-Pitchounes, mettra à l’honneur le cyclisme tout en l’associant

à ses véritables et indénombrables valeurs !La Société Amaury Sport Organisation (organisateur du Tour de France) a labellisé le projet l’année dernière. Cette

année, en 2013, 30 jeunes sont accrédités et, sous forme de relai, participeront cette fois ci à l’ensemble du Tour de France du départ à Porto-Vecchio en Corse jusqu’à l’arrivée sur

la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées. Pour l’édition du Tour en 2014, nous souhaitons que les bénéficiaires de cette action ne soient plus issus uniquement de quartiers toulousains mais de différents quartiers de France. Le Tour au pied des Tours a pour vo-

cation de transmettre la passion du cyclisme et de développer un sport citoyen sur l’ensemble du territoire français.

Résider dans les quartiers sensibles est souvent un synonyme d’échec ou d’exclusion sociale.La planète entière se passionne durant trois semaines pour le Tour de France, qui outre l’aspect purement sportif est la plus belle vitrine qui relie la France au reste du monde à travers les médias, montrant toutes ses valeurs et ses vertus en faisant découvrir ses sites touristiques, avec ses paysages variés en plaine, en montagne ou en bord de mer.Pour la majorité d’entre eux, ils n’ont jamais dépassé la limite de leurs blocs, ne serait-ce que d’un boyau et n’entendront jamais parler de cette grande boucle ! Mais … Depuis 2010, c’est leur TOUR !

Ce projet d’initiation au journalisme sportif permet à tous ces jeunes d’apporter une nouvelle

vision du cyclisme, discipline qui demeure

quasiment absente dans ces quartiers

dits « fragilisés ». C’est la Française des

Jeux qui a permis aux Pitchounes

d’établir un premier contact avec le

monde du vélo en 2009. Ce premier partenaire

a fondé les bases du projet du Tour au Pied des Tours et a fait

connaître le cyclisme à des jeunes qui ne savaient pas ce qu’est un maillot jaune.

Ces montagnes que l’on aperçoit quand le temps est dégagé du haut des tours du quartier, une carte postale qu’ils n’appréciaient guère avant de se rendre sur le Tour. À présent, on y fait attention, car le mois de juillet, du haut d’un col, on essaiera d’apercevoir notre cité… si le temps est dégagé! Le projet du Tour au pied des Tours est né en 2010 à l’initiative de l’association Média-Pitchounes.Depuis bientôt trois ans, des jeunes issus de quartierssensibles toulousains s’immergent dans la troisième plus grande compétition sportive mondiale : Le Tour de France.

Suivez les aventures des Pitchounes sur : www.media-pitchounes.fr