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Magazine Panafricain d’information et de partage des connaissances 100% eau • N° 14 • Février 2016 www.eauafrique.com RENDEZ-VOUS NAIROBI 2016 « Nairobi sera pour l’AAE un autre point de départ. » David Babalola, Directeur général de la Soneb

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Magazine EAU AFRIQUE SPÉCIAL CONGRES AAE DE NAIROBI: Lisez l'interview du DG SONEB DAVID BABALOLA "Nairobi sera pour l'AAE un autre point de départ"

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Magazine Panafricain d’information et de partage des connaissances 100% eau • N° 14 • Février 2016 w w w . e a u a f r i q u e . c o m

RENDEZ-VOUSNAIROBI 2016

« Nairobi sera pour l’AAE un autre point de départ. »David Babalola, Directeur général de la Soneb

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forag : de la performance à la référence

SOcIété DES fORAgES DU gOlfE DE gUINéE

La Société des Forages du Golfe de Guinée est présente en Afrique de l’Ouest (Bénin, Togo) et en Afrique Centrale (Gabon).

Bénin : Carré 8, Guinkomè 01 BP 1239/RP Cotonou Tél.: +(229) 21.31.41.30 Fax : +(229) 21.31.05.59 E-mail : [email protected]

Mise en

place de

standards

de qualité

Une tradition de la

et deQUALITÉ

LES SOLUTIONS DE TUYAUX INTERPLAST

L’INNOVATIONIN

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FABRICANTS DE TUYAUX & CADRES FENÊTRES DE QUALITÉ

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forag : de la performance à la référence

Mise en

place de

standards

de qualité

Une tradition de la

et deQUALITÉ

LES SOLUTIONS DE TUYAUX INTERPLAST

L’INNOVATION

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FABRICANTS DE TUYAUX & CADRES FENÊTRES DE QUALITÉ

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Nairobi 2016 appointment

Economie

Histoire

Interview du Dg Soneb, David BabalolalE KENYA

DécOUVRONS

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Avenue du Canada - 01 BP 5407 Cotonou (Bénin)

Canada : (+1) 613 324 29 29Bénin: (229) 95 95 34 30

Site web: www.eauafrique.com e-mail: [email protected]

Directeur des PublicationsGodefroy Chabi

[email protected]: godefroy.chabi

Rédacteur en ChefAlice HOUNDECODJI

PhotosEAU AFRIQUE

Régie PublicitaireIRIS Sarl

S’unir pour l’eau

SommaireN° 14 • Février 2016

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pRIx ORBlEUDélIBéRAtION

D é c O R é SDES ActEURS DE l’EAU

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EAu AFriquE • Avenue du Canada • 01 BP 0507 Cotonou (Bénin) Canada : (+1) 613 324 29 29 • Bénin : (+229) 21 00 43 92 - 95 95 34 30 [email protected] • eauafrique.com

EAU AFRIQUE, s’unir pour l’eau

plateforme Globaled’information et de partage des connaissances 100% eau

Newsletter hebdomadaire du Magazine Panafricain d’Informations 100% eau • 26 octobre 2015 • [email protected]

Des professionnels de l’eau décorés

BÉNIN

Newsletter hebdomadaire du Magazine Panafricain d’Informations 100% eau • 16 novembre 2015 • [email protected]

L’AAE promeut la Gestion et le Partage des connaissances

Magazine Digital Panafricain d’Informations 100% eau • 29 juin 2015 • [email protected]

les populations de douala se rabattent sur les puits et marigots

EAU POTABLE

Magazine Digital Panafricain d’Informations 100% eau • 12 octobre 2015 • [email protected]

Les jeunes s’engagent contre le changement climatique

BÉNIN/WATER SCHOOL 2015

Newsletter panafricaine de partage des connaissances 100% eau • 27 janvier 2016 • [email protected]

Abidjan 2014 revisité

AfWA/AAE

du 22 au 26 février 2016

www.afwa-hq.org

18ème Exposition Internationale de l’Eau et de l’Assainissement

KICC / NAIrobI - KENYA

ACCèS DURABLE à L’EAU ET à

L’ASSAINISSEMENT EN AFRIQUEEquipements en eau et en assainissement •

Métrage • Systèmes de contrôle des équipements

• Automatisation des process de gestion d’eau

et d’assainissement.

Thèmes des conferences :

n PARTENARIATS

n GOUVERNANCE

n SOLUTIONS INTELLIGENTES ET INNOVANTES

n EAU ET ENERGIE

n SERVICES D’ASSAINISSEMENT AUX POPULATIONS

n FINANCEMENT

AfWA /AAE

18ème Exposition Internationale de l’Eau et de l’AssainissementKICC / NAIrobI - KENYA du 22 au 26 février 2016

INformATIoNs géNérAlEs

A - Société dont le siège social est enregistré en Afrique

b - Autres sociétés internationales

C - Frais d’inscription unique par société

D - Frais d’assurance par société

Modules de standLa dimension des stands est indiquée sur les plans.

n stand nu : emplacement délimité, inscription catalogue

n stand aménagé : Prestation surface nue + moquette, cloisons de pourtour, enseigne, signalétique, 1 prise de courant, 3 spots pour un stand de 9 m².

les tarifs

115 rue de Ménilmontant 75020 Paris - FranceTél. standard : +33 (0)1 43 58 88 87 Fax : +33 (0)1 43 58 88 97 - [email protected]

Magenta 45%, jaune 95%

Cyan 18%, Magenta 23%, Jaune 27%, Noir 55%

240 _ /m2

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210 _

110 _

350 _ /m2

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210 _

110 _

AfWA /AAE

Les services de l’exposition A réception du contrat de location, chaque exposant recevra une notice complète des services disponibles.

Le catalogue officiel et le guide de l’acheteurL’inscription au catalogue est gratuite. Des insertions publicitaires à prix limité sont possibles.

Voyage et hôtel clef en mainDes accords particuliers ont été contractés. Merci de contacter le secrétariat du Congrès.

Stand nu Stand aménagé

AAE/AfWA 2016

J - 26

Partenaire média officiel Nairobi 2016

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ALL’EAU

NAIROBI 2016RENDEZ-VOUS

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Rendez-vous Nairobi 2016

Le 18e Congrès et ex-position internatio-nale de l’Association africaine de l’eau (AAE) aura lieu à Nairobi du 22 au 26

février 2016.L’évènement est placé sous le thème général : « accès durable à l’eau et à l’assainissement en Afrique ». Com-me à l’accoutumée, le format du con-grès comporte des sessions techniques, des ateliers, des événements parallèles, des rencontres « B-to-B », « one-to-one » et une exposition internationale. Ce rendez-vous biennal est un forum scientifique et technique destiné à faire l’état des lieux du développement du

secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique.Au cours des trois derniers congrès tenus en 2010, 2012 et 2014, respec-tivement à Kampala, Marrakech et Ab-idjan, les assises ont enregistré un nom-bre record de délégués (1 600, 900 et 2 000) venus d’Afrique et du reste du monde. Les participants aux différents congrès de l’AAE sont pour la plupart des dirigeants de sociétés, des décideurs politiques, des bailleurs de fonds, des universitaires, des chercheurs, des pro-fessionnels, des organismes interna-tionaux de coopération, des étudiants et des Organisations Non Gouver-nementales.■

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ALL’EAU

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Conscient de notre responsabilité envers l’homme et la nature, le respect de l’environnement est pour nous un dé� semblable à la recherche de la qualité de nos produits.C’est pourquoi la SOTICI développe depuis plus de 40 ans des produits innovants répondant �èrement aux exigences des normes internationales. La SOTICI propose une gamme complète de produits, issus de son usine certi�ée ISO 9001version 2008. Des tubes en PVC du diamètre 20 mm au 630mm aux tubes en polyéthylène du diamètre 20 mm au 250mm jusqu’aux raccords et accessoires PVC, la SOTICI a�cheune production annuelle de plus de 22 000 tonnes et exporte vers plus de 26 pays Africains.

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Nairobi 2016 appointment

The 18th congrèss of the African Water Association will be held in Nairobi from

February 22nd to February 26th 2016.The event will focus on this topic: ‘‘sustainable access to water and sanitation in Africa’’. As usual the format of the Congrèss features technical sessions, workshops, parallel events, “B-to-B” and “one-to-one” meetings, and an international exhibition. This biennial event is a scientific and technical forum,

intended to make an assessment of the development of the water sector, sanitation and environment in Africa. During the last three congrèsses held in 2010, 2012 and 2014, respectively in Kampala, Marrakech and Abidjan, the Foundation got a record number of delegates (1,600, 900 and 2,000) from Africa and the rest of the world. The participants to the various congrèsses of the AfWA are mostly company managers, policy makers, funders, academics, researchers, professionals, international cooperation organisations, students and Non-governmental Organisations.■

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ALL’EAU

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Le mot du Président de l’AAE

L ’Association africaine de l’eau, aujourd’hui, s’impose comme une organisation de référence dans les domaines de l’eau et de l’assainissement sur le conti-nent. Elle acquiert, d’année en

année, une notoriété qui va sans cesse croissant. Ce positionnement impose que nous soyons en alerte permanente, et à même de répondre aux préoccupations de nos concitoyens, sur un continent où les défis liés à la problématique de l’eau sont nom-breux. Nous sommes à l’heure du bilan des objectifs du millénaire pour le développement, et force est de constater que pour de nombreux pays africains, les objectifs n’ont pas été at-teints. Ce constat malheureux nous interpelle, nous et nos partenaires, et nous demande plus d’engagement et de solidarité, en même temps qu’il nous indique le chemin à suivre si nous voulons relever les défis à venir. Les congrès de l’AAE revêtent, désormais,

les dimensions des grands sommets interna-tionaux, depuis le succès et le retentissement de son congrès de 2010, tenu à Kampala, suivi de celui de 2012 à Marrakech, au Maroc. Cette dynamique s’est confirmée avec la réussite et l’engouement suscités autour de notre der-nier congrès tenu du 17 au 20 février 2014 à Abidjan. Aussi, je n’ai aucun doute que le ren-dez-vous de 2016 à Nairobi s’inscrira dans la

même lancée, et conti-nuera de rehausser le niveau de nos rassem-blements. J’invite donc, toute la communauté de déve-loppement du secteur de l’eau, de l’assainis-sement et de l’environ-nement, à se joindre à nous, dans ce merveil-

leux pays qu’est le Kenya, afin qu’ensemble, nous nous penchions sur les questions liées à l’amélioration de l’accès durable à l’eau et à l’assainissement sur le continent africain.■

Professeur Hamanth Kasan Président par intérim de l’AAE

J’invite donc, toute la communauté de développement du secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement, à se joindre à nous, dans ce merveilleux pays

qu’est le Kenya...

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ALL’EAU

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les 5 valeursfondatrices de la culture

de la soneb

charte des valeurs de la soneb

1Gestion responsable et citoyenne

2Esprit d’équipe, amour et équité

3Qualité du service et satisfaction du client

4Viabilité et performance

5Proximité, Concertation, Coopération

Siège social : 92, Avenue du Pape Jean Paul II · 01 BP 216 RP Cotonou Bénin Tél.: (+229) 21 31 53 13 / 21 31 22 72 · Fax: (+229) 21 31 11 08

Email: [email protected] · Site Web: www.Soneb.com

Complexe moderne d’Alimentation en Eau Potable de la Soneb à Savè

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Le mot du Président du congrès

En Juillet 2014 au cours du Conseil Scientifique et Tech-nique de l’AAE tenu à Kam-pala, Ouganda, le Comté de Nairobi a été choisi pour ac-cueillir le 18ème Congrès de

l’AAE en 2016 à Nairobi, Kenya. Le 18ème congrès et ex-position est un forum qui vise à créer des op-portunités de partage des bonnes pratiques, de recherche appliquée ainsi que des politiques permettant de relever les défis de l’eau et de l’assainissement en Afrique. Il servira éga-lement de plate-forme d’interaction entre les principaux acteurs opérationnels du secteur de l’eau sur le continent africain, les décideurs poli-tiques et les bailleurs de fonds pour réfléchir sur les moyens de faire face aux défis du secteur eau et assainissement en l’Afrique. Le Congrès se tiendra du 22 au 26 Février 2016

au Kenyatta International Convention Centre (KICC), Nairobi, Kenya.Je vous invite, avec votre entreprise, à prendre part à ce grand rassemblement qui se veut une vitrine de tout un continent en matière d’eau et d’assainissement. Une formidable opportunité de rencontre et d’échanges de bons procédés

entre les profession-nels du secteur, qui sera bénéfique à cha-cun d’entre nous.Au nom de Nairo-bi City Water and Sewerage Company Ltd, je vous invite à ce prochain Congrès pour lequel votre par-ticipation active sera beaucoup appréciée, et qui vous donnera

l’opportunité de visiter notre faune qui fait la réputation du Kenya.

Eng. Philip GICHUKIDirecteur général Nairobi City Water and

Sewerage Compagny Ltd (NCWSC Ltd)

Au nom de Nairobi City Water and Sewerage Company Ltd, je vous

invite à ce prochain Congrès pour lequel votre participation active sera

beaucoup appréciée, et qui vous donnera l’opportunité de visiter notre faune qui fait la réputation du Kenya.

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Magazine Panafricain d’information et de partage des connaissances 100% eau • N° 14 • Février 2016

ALL’EAU

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Monsieur le Directeur Exécutif, quel est le principal thème du 18e Congrès de l’Association africaine de l’eau et qu’est-ce qui justifie ce choix ?

Le 18ème congrès et exposition de l’Association africaine de l’eau (AAE) a pour thème : « L’accès durable à l’eau et à l’assainissement en Afrique ». Il s’inscrit dans la vision des différents objectifs fixés par la communauté internationale, sous l’égide des Nations Unies. Vous savez que la décennie qui vient de s’achever a présenté un bilan plutôt mitigé des progrès enregistrés par le continent africain, en ce qui concerne la cible 7c des objectifs du millénaire. Il est donc question rectifier le tir et de ne pas rater le coach, en ce qui concerne les nouveaux objectifs fixés, et qui concerne le Développement Durable.

Sous quel signe placez-vous ce congrès ?

Nous plaçons ce congrès sous le signe de la maturité. Les congrès passés ont enregistré des taux records de participations, allant jusqu’à 2000 délégués et visiteurs lors du congrès d’Abidjan en 2014. Nous attendons, pour le congrès de Nairobi, plus de 2000 participants. Et au-delà du nombre de participants, nous parlons de maturité, en nous référant aux qualités des personnalités et des communications attendues. L’AAE a atteint un niveau de notoriété qui inspire la confiance des partenaires et ce congrès viendra confirmer ce positionnement.

Quels sont les grands traits du programme de Nairobi ?

Il y aura plusieurs temps forts. D’abord, nous avons les événements d’avant-congrès, avec le Forum des jeunes professionnels qui sera à sa deuxième édition, puis la table ronde des bailleurs qui réunira les opérateurs économiques et autres partenaires au développement autour de la question du financement de la réduction de l’eau non-facturée, et puis surtout, il y aura le lancement du 1er Réseau des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement en Afrique.Toujours en prélude au congrès, l’organisation tiendra ses réunions statutaires, à savoir, le Comité de Direction et l’Assemblée Générale.Enfin, pour le congrès, à proprement dit, il faudra s’attendre à des communications de haut niveau, des side events, des séances B to B et surtout la grande exposition qui réunira plus de 300 exposants sur une superficie de 2000 m2.

Monsieur le Directeur Exécutif, nous vous laissons le soin de conclure cet entretien.

Ce congrès se veut une vitrine de tout un continent en matière d’eau et d’assainissement. C’est une formidable opportunité de rencontre et d’échanges de bons procédés entre les professionnels du secteur, qui sera bénéfique à chacun d’entre nous. Nous invitons donc toute a communauté à se joindre à nous pour cet événement qui se déroulera dans l’un des plus beau pays d’Afrique de l’Est, et qui vous donnera l’opportunité de visiter cette faune si particulière qui fait la réputation du Kenya.■

L’Association africaine de l’eau se positionne comme un partenaire incontournable pour l’amélioration des perfor-mances des sociétés d’eau et d’assainissement. Elle est Composée d’une centaine de sociétés membres réparties sur l’ensemble du continent. Son Directeur Exécutif lève un coin de voile sur le Congrès de Nairobi.

Xavier Dognon

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Magazine Panafricain d’information et de partage des connaissances 100% eau • N° 14 • Février 2016

17ALL’EAU

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PRESENTATION

Leader de l’information 100% eau, EAU AFRIQUE est implanté au Canada mais

son cœur est en Afrique. Il est le seul groupe panafricain de communication

qui propose une offre d’information sans équivalent parmi les médias

internationaux. En effet, sa plateforme multimédia d’information et de partage

de connaissances 100% eau est principalement répartie entre newsletter,

magazine print, magazine tv, portail et chaîne YouTube. Son magazine print

adopte une maquette de 72 pages, rythmée, attractive et faisant la part belle

à l’iconographie, ainsi qu’un contenu agrémenté de rubriques d’enquêtes, de

grands reportages et de décryptage de l’actualité sur l’eau. Chaque semaine,

plus de 2.000.000 d’abonnés reçoivent directement dans leur boite électronique

EAU AFRIQUE qui est un véritable outil d’expression et d’échanges dans tous

les domaines de l’eau : réglementation, recherche, innovation, développement

d’équipements et de process… Depuis sa création en 2008, EAU AFRIQUE a

connu un essor exceptionnel. En 8 ans d’activités, il a su se tailler une place

unique dans le paysage de la communication en Afrique. Son modèle original

qui conjugue proximité et créativité fait l’admiration des acteurs du secteur de

l’eau et de l’assainissement. EAU AFRIQUE est au service des gouvernements,

collectivités locales, partenaires techniques et financiers, entreprises, bureaux

d’études, et usagers. Fidèle à sa vocation de leader de l’information 100%

eau, le groupe panafricain de communication EAU AFRIQUE se positionne

aujourd’hui en partenaire privilégié des professionnels de l’eau.

Canada : (+1) 613 324 29 29 • Bénin : (+229) 95 95 34 30 [email protected] • eauafrique.com

EAU AFRIQUE, s’unir pour l’eau

Page 19: Magazine 014 (web)

PRESENTATION

Leader of the 100% water information, EAU AFRIQUE is located in Canada

but its heart is in Africa. It is the only pan-African Group of communication that

offers a range of unmatched information among international media. In fact, its

multimedia information and 100% water knowledge sharing platform is mainly

divided between newsletter, magazine print, magazine tv, portal and YouTube

channel. Its print magazine adopts a model of 72 pages, rhythmical, attractive

and having a beautiful iconography, as well as a content with investigations,

feature stories and decryption of news on water issues. Every week, more than

2,000,000 subscribers receive directly in their electronic mail box the newsletter

EAU AFRIQUE which is a genuine tool for expression and exchange in all

areas of water: regulation, research, innovation, development of equipment

and process... Since its creation in 2008, EAU AFRIQUE has experienced an

exceptional growth. In 8 years of activity, it has been able to carve out a unique

place in the landscape of communication in Africa. His original model, which

combines proximity and creativity is the admiration of the actors of the sector

of water and sanitation. EAU AFRIQUE is at the service of Governments, local

communities, technical and financial partners, enterprises, engineering offices

and users. Faithful to its vocation of leader of 100% water information, the

Pan-African communication group, EAU AFRIQUE, is positioned today as a

privileged partner of water professionals.

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Le Directeur général de la Soneb est membre du Comité de Direction de l’Association africaine de l’eau. Il conduira une importante délégation au 18e congrès et exposition de l’As-sociation africaine de l’eau. David Babalola s’est entretenu avec EAU AFRIQUE à la veille du Congrès de Nairobi.

Alice Houndécodji

EAU AFRIQUE : Monsieur le Directeur général, en 2014, lors du dernier congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE), vous aviez conduit une forte délégation qui a fait bonne impression à Abidjan ? Qu’est-ce que vous avez prévu cette année au congrès de Nairobi ?

DG BABALOLA : D’entrée, je peux vous garantir que la SONEB sera fortement représentée à Nairobi au cours du 18ème Congrès qui se tient du 22 au 26 février 2016. Je dirigerai une délégation composée d’une quinzaine de personnes. Le Congrès de l’AAE est un rendez-vous de partage d’expériences, et pour moi, le Congrès de Nairobi notamment revêt un cachet spécial.

Il y a quelques mois, le Comité de Direction de l’Association vous a confié une mission de diagnostic de la gestion et de l’administration de l’Association. Vous

avez fini votre mission. Quels en sont les résultats ?

Oui, c’est vrai, j’ai fini ma mission et je dois justement présenter mon rapport à Nairobi au cours de ce congrès de Février. Globalement, j’ai mis l’accent au cours de ma mission sur les points forts, les dysfonctionnements et les points faibles de l’Association. Nous aurons un Comité de direction pour échanger sur ces différents points. Les recommandations seront examinées avec nos collègues, Directeurs généraux des sociétés d’eau mais je peux vous dire qu’après les nombreuses années d’évolution de notre association, nous sommes aujourd’hui

‘‘ Le congrès de l’AAE est un rendez-vous de partages d’expériences, et pour moi, le congrès de Nairobi notamment revêt un cachet spécial.’’

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obligés de prendre des décisions fortes si nous voulons d’une Association forte. Et je ne trahis aucun secret si je vous dis que Nairobi 2016 sera pour l’AAE un autre point de départ, notamment en matière de sa gouvernance et

des règles à fixer pour l’évolution et le futur de l’Association. En effet, aujourd’hui, le point faible de l’Association est le non-respect des règles que nous nous sommes fixées. Nous partons à Nairobi avec des propositions concrètes à ce sujet. Nous prônons le réveil de l’Afrique, le réveil des sociétés africaines d’eau. Nous devons être conscients à ce propos de nos potentialités. Nos sociétés d’eau sont capables de se développer et d’aller au-delà même des niveaux de développement atteints par les sociétés d’eau européennes. Regardez l’expérience que le Benin est en train de faire aujourd’hui avec les sociétés d’eau européennes à travers les partenariats noués avec la SOCIETE WALLONNE des Eaux (SWDE), c’est-à-dire la société d’eau Belge et avec la BRABANT WATER, société d’eau hollandaise. Ces «mariages» nous permettent de savoir que nous pouvons faire beaucoup de choses. Ces sociétés qui ont plus de 100 ans d’ancienneté ne nous dépassent pas pour autant. C’est un défi pour nous, non seulement de les rattraper mais d’aller au-delà de ce qu’elles ont pu faire, parce qu’il faut le dire nous sommes dans un contexte qui s’y prête. Aujourd’hui, nous avons les compétences qu’il faut, nous avons les moyens qu’il faut mais le problème qui se pose est le problème d’organisation, de stabilité et de gouvernance. L’AAE prendra un

nouveau départ sur ces aspects.

La femme sera également au centre des débats au congrès de Nairobi. Il est prévu la mise en place d’un réseau de femmes

africaines pour l’Assainissement et l’eau en Afrique.

Nous voulons mettre au sein de notre Association une structure qui sera pilotée par les femmes des sociétés d’eau. C’est pourquoi, l’Amicale des femmes agents de la Société Nationale des Eaux du Benin (AMIFA) va effectuer le déplacement à Nairobi avec une forte délégation. Par son dynamisme, AMIFA aidait déjà le Directeur général

à accomplir sa mission dans la lutte contre la corruption et contre les fraudes. Les femmes de la SONEB font également des propositions très intéressantes aux membres du Comité de direction de l’entreprise, elles nous accompagnent dans plusieurs domaines de la gestion et nous avons compris que c’est une richesse pour notre société. Nous n’avons pas le droit de la garder pour une seule société, il faut essayer de partager cette expérience avec les autres sociétés d’eau. C’est ce qui est en train d’être fait. Je vous demande de compter sur nous et nous allons réussir à favoriser une réelle prise en compte des femmes et leur meilleure intégration au sein de notre association. Nous reviendrons de Nairobi avec le sourire aux lèvres. Car fiers d’avoir contribué à l’édification d’une association très forte.

Les femmes de la Soneb sont avant-gardistes dans ce domaine. On pourra dire qu’elles ont tracé la voie à leurs consœurs…

C’est un plaisir de voir que ce qu’on a semé, a commencé par germer, je ne peux pas dire que je suis déjà comblé dans mes attentes, mais je peux vous dire que je suis satisfait, satisfait parce que cette idée est partie de Cotonou et de la Soneb. Il faut reconnaitre que ce n’est pas la première fois que la Soneb émet des

‘‘ En effet, aujourd’hui, le point faible de l’Association est le non-respect des règles que nous nous sommes fixées. Nous partons à Nairobi avec

des propositions concrètes à ce sujet. Nous prônons le réveil de l’Afrique, le réveil des sociétés africaines d’eau.’’

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Magazine Panafricain d’information et de partage des connaissances 100% eau • N° 14 • Février 2016

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idées qui prospèrent au sein de l’Association africaine de l’eau. Je n’en veux pour preuve que cette volonté de conquérir aujourd’hui des financements chez les bailleurs de fonds au profit de l’Association. Cette initiative est venue de la Société Nationale des Eaux du Benin. C’est en effet nous qui avons présenté pour la première fois des projets bancables dans ce sens, et nous nous sommes dit que si une seule société peut présenter un projet bancable aux bailleurs et le faire passer auprès d’eux, pourquoi pas l’Association africaine de l’eau. Une mission m’a été confiée à cet effet pour convaincre les partenaires techniques et financiers qui sont aujourd’hui prêts à nous accompagner. Mieux le projet de réduction des pertes d’eaux non facturées initié et piloté par la SONEB est inédit, parce que

pendant longtemps, personne ne pouvait imaginer qu’un bailleur de fonds pouvait venir financer un projet qui ne soit pas un projet de construction d’infrastructure mais plutôt un projet qui contribue à améliorer la viabilité d’une société d’eau, à travers une réduction de perte. C’est au sein de l’Association que nous avons développé ce projet dans le cadre du Water Operator Partnerships –AFRICA (WOP - Africa). C’est ce plan d’actions que la Soneb a «vendu» à la BAD pour avoir 6 milliards de FCFA dans un premier temps. Vous avez évoqué les femmes, mais les jeunes ne seront pas également du reste au cours du Congrès de Nairobi. Depuis un certain moment nous avons commencé par intégrer aussi la jeunesse. Ils sont regroupés au sein de l’Association des

jeunes professionnels, c’est également un projet innovateur. Vous constaterez qu’ensemble, l’énergie de la jeunesse et celle des femmes couplées ne peuvent que donner un bond en avant ; c’est un dynamisme et je suis convaincu que l’Association africaine de l’eau prendra de l’ampleur les années à venir. Le seul réglage qui reste à faire, c’est la gouvernance.

Justement, comment se porte aujourd’hui l’Association africaine de l’eau ?

Tous les Directeurs généraux sont unanimes là-dessus. Il faut faire quelque chose. C’est vrai il y a des dysfonctionnements mais je crois que nous pouvons relever le défi. Je ne vais pas ici étaler les résultats de la mission, parce que je dois d’abord en discuter avec les Directeurs

généraux des sociétés d’eau. Nous aurons un nouveau départ.

Monsieur le Directeur, votre engagement au service de l’Association sera également reconnu à Nairobi ? Vous serez distingué par la haute instance de l’Association africaine de l’eau.

Je n’aime pas parler de moi-même. Il y a un principe qui m’est cher,

c’est « une seule hirondelle ne fait pas le printemps ». J’aime plutôt parler d’équipe. Je suis certainement venu à la tête de l’entreprise à un bon moment, avec une équipe qui était en place que j’ai peut-être galvanisée et ensemble, nous avons des résultats satisfaisants. C’est vrai, le Comité des Directeurs de l’Association a décidé d’une distinction à mon endroit, mais je pourrai vous dire que c’est en l’honneur des travailleurs de la Société Nationale des Eaux du Bénin qui ont compris qu’il faut aimer leur entreprise, et la développer. J’ai l’habitude de leur dire ceci : l’amour est au centre de tout, pour moi l’amour est le mot le plus important du dictionnaire français. J’ai toujours exhorté le personnel de la SONEB à cet amour, en leur disant : «Travaillons avec amour, faisons tout

‘‘ Le Comité des Directeurs de l’Association a décidé d’une distinction à mon endroit, mais je pourrai vous dire que c’est en l’honneur des travailleurs

de la Société nationale des eaux du Bénin qui ont compris qu’il faut aimer leur entreprise, et la développer.’’

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ce que nous faisons dans le cadre professionnel avec amour et nous aurons du succès.» Je crois que c’est cette vision partagée qui nous a hissé et qui nous vaut au niveau interne d’être félicités, et au niveau régional d’être également honorés de distinctions. Mais personnellement, maintenant, je crois que c’est le grand défi. Le défi est non seulement de maintenir les acquis, mais aussi d’aller au-delà de ces acquis. J’ai dit quelque chose à une société qui a été notre mentor, une société sous régionale pour laquelle nous étions le «mentee». Le mentee veut dire de façon caricaturée que nous étions des «élèves» en quelque sorte et cette société était le «maître». J’ai dit à cette société que s’il plait à Dieu, nous, mentee allons les dépasser, et que nous en viendrons à permuter nos places. Je suis heureux de constater que tout récemment, lorsque j’ai pris tous les indicateurs de cette société - qui était pour moi le modèle - je suis heureux dis-je, d’avoir constaté en comparant ses indicateurs avec ceux de ma société, qu’on les a rattrapé, et je me donne trois mois pour les dépasser. Voilà le défi et ce défi que nous avons pour la Soneb, ce serait le même défi que nous aurons pour notre Association. Pour moi l’Association africaine de l’eau doit être l’association la plus forte du monde. Ce défi, je vais le partager avec mes confrères, les Directeurs généraux. Nous allons apprendre à aimer notre Association, chaque Directeur général va donner de lui-même pour être l’architecte, le bâtisseur d’une Association forte, une Association très forte qui va porter peut-être les associations européennes.

Nous sommes au terme de cet entretien ?

L’Association doit renaître. Nous n’avons pas le droit de laisser cette association décliner. Nous devons mettre cette Association dans le cœur des entreprises que nous gérons dans nos pays. Nous devons peut-être toiletter nos textes et respecter rigoureusement les décisions que nous adoptons en Comité de Direction. Qu’est ce qui fait la force d’une Association ?

C’est d’abord le respect des règles établies. L’Association doit profiter de ce Congrès de Nairobi pour clarifier les non-respects, les sanctions qui sont à infliger au cas où il y aurait non-respect des règles que nous nous sommes fixées. Nous avons au niveau de nos pays respectifs une rigueur pour gérer nos sociétés, une rigueur pour gérer nos entreprises, cette rigueur doit être partagée au sein de notre Association. Pour être succinct, je dirais à mes confrères, à mes collègues Directeurs généraux que nous avons des règles qu’il faut respecter. Une fois qu’une société d’eau ne respecte pas les règles, elle doit être sanctionnée. Le débat de Nairobi sera autour de cela. Nous sortirons

avec des décisions fortes.Je dois aussi remercier particulièrement la SODECI qui est le principal bailleur de fonds de notre Association depuis plusieurs années. C’est l’unique société qui fait de la subvention pour l’Association. J’invite aussi les autres sociétés à contribuer aussi un tant soit peu à l’image de la SODECI à ces subventions. Ce sera un point que nous allons sûrement aborder, c’est ensemble qu’on peut être fort. Je dois remercier «EAU AFRIQUE» qui nous accompagne et qui rend visible les activités de l’Association africaine de l’eau. En conclusion je crois que nous allons nous mettre ensemble pour créer une association forte pour une Afrique forte pour que l’objectif final qui est de mettre l’eau à la disposition de toute la population africaine soit un objectif atteint d’ici dix à vingt ans au maximum. C’est le grand défi que nous allons relever. Nous avons tous les moyens à mon avis pour relever ce défi. Je vous remercie.■

‘‘Je dois remercier «EAU AFRIQUE» qui nous accompagne et qui rend visible les activités de l’Association africaine de l’eau.’’

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lE KENYADécOUVRONS

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géNéRAlItéS

Pays d’Afrique de l’Est situé à cheval sur l’équateur, le Kenya est bordé au nord par le Soudan et l’Ethio-pie, au nord-est par la Somalie, à l’est par l’Océan Indien, au sud par la Tanzanie et à l’ouest par l’Ou-

ganda. C’est un état de dimension moyenne qui couvre une superficie d’environ 586.600km2 soit la superficie de la France et de la Belgique réu-nies.Appelé « Berceau de l’humanité » en raison des nombreux squelettes fossiles d’hominidés découverts le long de la Vallée du Grand Rift, cette grande faille géologique qui va du Mozam-bique à la Syrie, c’est un pays de contrastes. A la fois tourné vers la montagne avec les deux plus grands sommets d’Afrique, Mont Kenya (5199m) au nord sur l’équateur et Kilimandja-ro (5892m) au sud-est sur la frontière tanza-nienne, le Kenya offre aussi de belles plages le long de l’Océan Indien (Diani, Malindi Lamu, Mombasa) et bien sûr sa célébrité vient de ses réserves naturelles aux paysages variés et tous enchanteurs où l’on peut voir les fameux Big Five (les 5 plus grands animaux sauvages: élé-phants, girafes, léopards, lions et rhinocéros). Les amoureux des oiseaux doivent savoir que le Kenya est le pays où l’on recense le plus grand nombre d’espèces, notamment sur les rives des lacs qui s’égrainent le long de la Vallée du Rift (lac Magadi, lac Naïvasha, lac Nakuru, lac Bogoria, lac Baringo et au nord lac Turkana).

Sa situation tropicale fait que l’année est rythmée par deux saisons sèches (Janvier-Février-Mars et Juillet-Août-Septembre) et deux saisons des pluies (Avril-Mai-Juin et Octobre-No-vembre-Décembre) mais l’altitude des plateaux du centre, en particulier la région de Nairobi (entre 1600 et 2000m) fait qu’on y jouit d’un cli-mat tempéré très agréable toute l’année. Les mai-sons n’ont besoin ni de chauffage ni de climati-sation. Juste un petit feu de cheminée en saison humide, plus pour le fun que pour se chauffer.Sous domination arabe, portugaise puis britan-nique, le pays acquiert son indépendance le 12 Décembre 1963 et devient République du Kenya avec Jomo Kenyatta pour premier président. Pays de 38,6 millions d’habitants c’est encore un pays de contraste entre ses aspects mo-dernes notamment les infrastructures de sa ca-pitale Nairobi et ses aspects très traditionnels re-trouvés dans les cultures ancestrales ou les mar-chés africains. Même si la vie n’est pas très bon marché, on vit bien, même très bien au Kenya. J’en veux pour preuve ces nombreux expatriés qui, tombés amoureux du pays, s’y sont définiti-vement installés, sans envie de retour dans leur pays d’origine.

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hIStOIRE●● 1895-1963 : Le gouvernement britannique établit l’Afrique Orientale Britannique puis la colonie et le protectorat du Kenya.

●● 12 décembre 1963 : Indépendance du Kenya. Jomo Kenyatta, kikuyu, forme le premier gouvernement.

●● Décembre 1964 : le Kenya devient une république et Jomo Kenyatta son premier président. Il a pour vice-président Jaramogi Oginga Odinga.

●● 22 août 1978 : mort de Kenyatta. Daniel Arap Moi devient président par intérim puis

officiellement président au mois d’octobre.

●● 1992 : Moi est réélu ainsi qu’en 1997.

●● Décembre 2002 : Mwai Kibaki élu président et

sera réélu en décembre 2007.

●● Décembre 2007-Janvier 2008 : suite à

la proclamation des résultats de l’élection

présidentielle, il y a eu un cycle de violences

et de représailles qui ont fait 1.200 morts et

déplacé 600.000 personnes

●● Mars-avril 2013, élections présidentielles:

élection de son Excellence Uhuru. Kenyatta.

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clImAt

D’une façon générale, le climat de Nairobi est tempéré et agréable. Nairobi est en altitude (environ 1700m) et dans l’hémisphère sud. Les saisons sont donc inversées.

●● L’hiver kenyan (juin-aout) est frais, humide, souvent gris et pluvieux. Les températures ne sont pas glaciales, mais on ressent le froid, particulièrement dans les maisons. Une flambée, un gros pull et des chaussettes sont suffisants.●● L’été kenyan (décembre-janvier) est chaud (on est tout près du soleil), mais ne nécessite pas l’usage de la climatisation, sauf en voiture à l’occasion. Un bon ventilateur fait l’affaire, sauf peut-être dans certaines constructions.●● Deux périodes de pluies : précipitations courtes en octobre-novembre ; longues pluies en avril.

Attention, pour toutes autres parties

du pays, les données sont différentes :

●● Au Mont Kenya et dans le massif des Aberdares (pour faire de la randonnée), le climat est le plus agréable du pays (t° entre 10 et 28 °C). Prévoir des affaires chaudes pour les nuits.●● Brousse semi-aride dans le Nord et l’Est, jusqu’à plus de 40°C, et – 20 °C la nuit ; violents orages.●● Région côtière, humide en permanence, températures entre 22 et 35°C. Pluies liées à la mousson.●● Plateaux de l’Ouest : chauds et pluvieux, arrosés toute l’année.●● Nairobi se retrouve dans le fuseau GMT+3, soit +2h par rapport à l’heure d’hiver française, +1h par rapport à l’heure d’été française. A Nairobi, en moyenne sur l’année, le soleil se lève vers 5h45 et se couche vers 18h30.

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écONOmIE●● Agriculture : Patates douces, légumes (choux, oignons, pomme-de-terre, pois, haricots…), fruits (mangues, bananes et autres fruits exotiques), culture biologique, thé, café, horticulture (roses).

●● Industries : Transformations des matières premières agricoles et exportations importantes. Le secteur de la fabrication en développement.

●● Commerce : nombreux commerces de

toutes sortes, tenus essentiellement par la

communauté indienne.

●● La monnaie du Kenya est le kenyan shilling:

1.000 kenyan shilling font un peu moins de 10

euros. Les différents billets: 1.000, 500, 200,

100 et 50 kenyan shilling. Les pièces: 40,

20 ,10, 5 et 1 ksh.

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pOpUlAtION●● Nombre d’habitants : Environ 43

millions (dont 4 à Nairobi) répartis en 42 tribus.

●● Les langues : Les Kenyans parlent le kiswahili et l’anglais, enseignés dans toutes les écoles. Chaque tribu a sa propre langue: kikuyu (22%), luhya (14%), luo (13%), kalenjin (12%), kamba (11%), Kisii (6%), meru (6%) notamment. Sur la côte, l’italien est presque une seconde langue.

●● Les religions : Majorité chrétienne (70%): catholiques, luthériens, pentecôtistes, adventistes du septième jour, disciples de Wesley … Islam (10%; surtout sur la côte) hindouisme (1%), animisme et cultes traditionnels africains.

●● Les fêtes : Le Kenya est un pays chrétien, essentiellement protestant. On trouve donc les fêtes religieuses comme Noël (25 et 26 décembre sont fériés), le vendredi saint, le Lundi de Pâques.

Les jours fériés laïcs sont :

●■ 1er janvier : New Year day

●■ 1er mai : Labour day

●■ 1er juin : Madaraka day (anniversaire du gouvernement autonome)

●■ 20 octobre : Kenyatta day (ancien président)

●■ 12 décembre : Jamhuri day (fête nationale)

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EAU AFRIQUE, s’unir pour l’eau

Leader de l’information 100% eau

EAu AFriquE • Avenue du Canada • 01 BP 0507 Cotonou (Bénin) Canada : (+1) 613 324 29 29 • Bénin : (+229) 21 00 43 92 - 95 95 34 30 [email protected] • eauafrique.com

Alternative aux agences de com-munication généralistes, EAU AFRIQUE est un cabinet pa-

nafricain de communication globale spécialisée, né de la rencontre entre professionnels de l’eau et de la com-munication. Cette fusion unique de talents permet d’unir savoir-faire et créativité pour dé-velopper des solutions innovatrices et efficientes. Créé en 2008, le cabinet EAU AFRIQUE regroupe une équipe de spécialistes jeune et dynamique, qui vous apporte non seulement son expertise, mais aus-si la fraîcheur de ses idées novatrices et sa créativité.Les consultants du cabinet EAU AFRIQUE sont reconnus pour leurs connaissances des acteurs et des en-jeux du secteur de l’eau et du dévelop-

pement durable. Ils savent apprécier les besoins des partenaires techniques et financiers, des décideurs publics et privés ainsi que leur nécessité de s’ins-crire dans une stratégie globale de communication.Par l’intermédiaire de son siège so-cial sis à Cotonou, sa direction de publication installée au canada, ses bureaux régionaux implantés à Casa-blanca, Nairobi, Dakar, Brazzaville et Johannesburg, EAU AFRIQUE vous offre des solutions personnalisées et des services de proximité.Plateforme de partage des connais-sances des acteurs de l’eau et leader de l’information 100 % eau en Afrique, le cabinet EAU AFRIQUE présente les avantages d’une structure souple, cen-trée sur ses domaines spécifiques de compétence.

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pRIx ORBlEUDélIBéRAtION

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Le Prix OrbleuLe prix panafricain des innovations pour l’eau labellisé « ORBLEU » a pour objectif de distinguer et de valoriser chaque année les meilleures initiatives pour la préservation des ressources en eau. Initié par Eau Afrique avec le soutien de son partenaire leader FORAG, cet évènement met à l’honneur une diversité d’acteurs, d’actions et de projets ayant pour objectif commun le développement durable. Les prix sont attribués pour des actions relevant de huit (08) grands domaines à savoir : Approvisionnement en eau potable , Economie de l’eau, Gestion Intégrée des Ressources en eau, Hygiène et assainissement de base, Eau et sécurité alimentaire, Changement climatique, Eau et énergie, Eau et biodiversité. A la fin des travaux de délibération, le Professeur Joseph Tchimbakala a présenté son rapport à la presse.

Xavier Dognon

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Waliyou Boussari, Pdg Forag échangeant avec le Prof. Moussa Boukari, membre du Jury

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Le sommet mondial sur le développement durable tenu à Johannesburg en 2002 en Afrique du Sud avait décidé parmi tant d’autres objectifs à at-

teindre en 2015, celui de réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau.

En Afrique, le taux de maîtrise des ressources hydrauliques est encore inférieur à 4%. Afin de promouvoir les meilleures initiatives de mana-

gement des ressources en eau, il a été institué un prix panafricain dénommé PRIX ORBLEU sur initiative du cabinet Eau Afrique. C’est dans ce cadre que se sont tenus du 13 au 14 juillet 2015 à l’hôtel Azalaï de Cotonou, les travaux du jury de sélection des lauréats du PRIX ORBLEU qui distingue les meilleures innovations dans le domaine de l’eau dans quatre catégories.

Le Jury était composé de cinq membres et trois observateurs. Il s’agit de messieurs :

●● Cheikh Bécaye Gaye, Professeur à l’Uni-versité Cheikh Anta Diop de Dakar et Di-recteur général de la Recherche du Sénégal,

Président du Jury ;

●● Joseph GOMA-TCHIMBAKALA, Maître de Conférences à l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville et Directeur Scientifique de l’Institut National de Re-cherche en Sciences Exactes et Naturelles du Congo, Rapporteur ;

●● Moussa BOUKARI, Professeur Titulaire à l’Université Abomey-Calavi, Institut Natio-nal de l’Eau et Directeur du Laboratoire d’Hy-

drologie Appliquée de l’Institut de Recherche en Sciences de la Terre et de l’Environnement du Centre Béninois de Recherche Scientifique et Technique, Membre ;

●● Akinyeye Olajompo ABAYO-MI, Professeur Titulaire et Doyen de la Faculté de Lettres de l’Univer-sité de Lagos du Nigéria, Membre ;

●● Rachid BEI-AKHY, Directeur de l’Objectif Etudes, Bureau d’études sur les ressources en Eau au Maroc, Membre Ex-cusé ;

●● Waliyou BOUSSARI, PDG FORAG Sa, Partenaire Leader, observateur ;

●● Madame Marie Marguerite TCHIMBAKA-LA, Psychologue Industrielle, Chargée de Communication à la Direction de la Société Nationale de Distribution d’Eau du Congo, Observatrice ;

●● Monsieur Cyprien FABILE, Manager EAU AFRIQUE, Observateur.

‘‘ En Afrique, le taux de maîtrise des ressources hydrauliques est encore inférieur à 4%. Afin de promouvoir les meilleures initiatives de management

des ressources en eau, il a été institué un prix panafricain dénommé PRIX ORBLEU sur initiative du cabinet Eau Afrique.’’

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Le Prof. Cheikh Bécaye Gaye, Président du Jury

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Après un examen minutieux des dossiers des cinq nominés par catégorie et de fructueux débats, le jury a pris les décisions suivantes :

1. cAtégORIE lEADERShIp UNIVERSItAIRECompte tenu du fait que les candidatures reçues n’émanaient pas d’institutions universitaires et ne répondaient pas aux critères de sélection, le prix de cette catégorie n’a pas été attribué.

Ce prix est décerné à une université qui a fait preuve d’un degré élevé de leadership sur le plan panafricain et qui a effectué des travaux de recherches scientifiques ou publié des ouvrages de portée scientifique ayant permis de faire progresser significativement la résolution de problèmes spécifiques à l’un des huit (08) domaines du concours (approvisionnement en eau potable, économie de l’eau, gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), hygiène et assainissement de base, eau et sécurité alimentaire, changement climatique, eau et énergie et eau et biodiversité). Le prix Leadership universitaire est un prix spécial ‘‘Président de la République’’ ou « Président de l’Assemblée nationale » qui a pour objectif de stimuler la recherche dans nos universités. Il est offert par le Chef de l’Etat ou le Président de l’Assemblée nationale du pays hôte de la soirée de remise des trophées.

2. cAtégORIE REchERchES ApplIqUéESUn lauréat a été choisi et son nom sera dévoilé lors de la cérémonie de remise des prix qui aura lieu à Brazzaville.

Ce prix d’excellence récompense la meilleure thèse des universités africaines. Le sujet de cette thèse doit impérativement porter sur l’un des domaines du concours et doit constituer un apport à l’évolution des connaissances scientifiques dans le domaine de l’eau.

3. cAtégORIE écO-INNOVAtIONSUn lauréat a été choisi et son nom sera dévoilé lors de la cérémonie de remise des prix qui aura lieu à Brazzaville.

Ce prix récompense toute personne ou groupe de personnes ayant inventé ou mis sur le marché une innovation en matière de produit, de procédé ou service dans l’un des huit (8) domaines du concours.

4. cAtégORIE lEADERShIp mUNIcIpAlLe nom d’une municipalité a été retenu et sera dévoilé lors de la cérémonie de remise des prix à Brazzaville.

Pour les catégories Recherches Appliquées et Leadership Municipal, considérant les écarts relativement faibles entre les notes obtenues par les deux candidats arrivés en tête, le jury a décidé d’attribuer un deuxième prix dans ces catégories.

Cette catégorie prime une ville africaine qui met en œuvre un système de management de préservation de l’eau ou qui développe en faveur des communautés de meilleures pratiques en matière de protection des ressources en eau.

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Quelques membres du Jury en pleins travaux

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Echanges entre le Prof. Akinyeye Olajompo Abayomi, membre du Jury et Waliyou Boussari, Pdg Forag

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REcOmmANDAtIONSAfin d’affiner les critères de recevabilité des candidatures, le Jury a fait les recommandations ci-après :

1)- que la désignation des membres du jury se fasse au moins un mois avant les dates des délibérations et que les dossiers leur parviennent un mois avant ces dates ;

2)- En ce qui concerne la présentation des dossiers dans les différentes catégories du PRIX ORBLEU :

●● dans la catégorie Leadership Universitaire. Le dossier de candidature doit être présenté par l’institution accompagné d’une lettre officielle. Le dossier doit faire ressortir les aspects relatifs à la formation (mémoires, thèses), la recherche (publications, articles) et l’impact social (aspect de vulgarisation) dans le domaine de l’eau et de l’assainissement ;

●● dans la catégorie Eco-innovations, chaque candidat nominé devra fournir une vidéo qui montre le fonctionnement effectif de son invention. Par ailleurs, le dossier devra également faire ressortir les éléments prouvant sa reproductibilité et son impact social.

●● dans la catégorie Leadership Municipal, les municipalités candidates devront fournir des éléments d’appréciation plus détaillés sur les résultats obtenus sur le management de l’eau et/ou d’assainissement au bénéfice des communautés urbaine ou périurbaine de leurs villes.

Par ailleurs, le jury recommande la création de trois nouvelles catégories de prix:

●● Catégorie Leadership Professionnels de la distribution d’eau, acteurs majeurs de la chaîne de management des ressources en eau ;

●● Catégorie Leadership Jeunes Professionnels de l’eau et de l’assainissement ;

●● Catégorie Leadership Féminin des Professionnels ou de personnes exerçant dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

Fait à Cotonou, le 14 juillet 2015

Le Rapporteur

Pr. Joseph GOMA-TCHIMBAKALA

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Poignée de main entre le Président du Jury et le Prof. Akinyeye Olajompo Abayomi, membre du Jury

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Prof. Cheikh Bécaye GAYE

Docteur d’Etat ès Sciences Naturelles, spécialité Hydrogéologie, Hydrochimie, Hydrologie isotopique, M. Cheikh Bécaye GAYE est Professeur de classe exceptionnelle au Département de Géologie de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar (Sénégal) et membre de l’Académie des sciences du Sénégal .Le Pr. Gaye a fait ses cursus universitaires entre Tunis, Paris et Dakar. Il est l’actuel Directeur général de la Recherche au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Sénégal.

Président du Jury

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Prof. Moussa BOUKARI

Le Professeur Moussa BOUKARI est titulaire d’un Doctorat d’Etat ès Sciences en géologie appliquée, option Hydrogéologie à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar (Sénégal). Consultant auprès de plusieurs bureaux d’étude et organismes internationaux, il a signé plusieurs publications sur des thèmes liés à l’eau. Il a été Conseiller technique aux recherches minières et géologiques du Président de la République Yayi Boni. Il est le Directeur de l’Institut de Recherche en Sciences de la Terre et de l’Environnement du centre Béninois de recherche scientifique (CBRST).

Membre du Jury

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Prof. Joseph GOMA-TCHIMBAKALA

Le Professeur Joseph GOMA-TCHIMBAKALA, Maître de conférences Cames est Docteur en Ecologie, spécialité Ecologie et Microbiologie des Sols. Directeur Scientifique de l’Institut National de Recherche en Sciences Exactes et Naturelles (IRSEN). Enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et de Foresterie (ENSAF) depuis 1992. Ses travaux de recherche sont focalisés sur les problèmes environnementaux et de développement durable. La salubrité des eaux de boisson et d’arrosage dans les exploitations maraîchères sont des programmes prioritaires de recherche sur lesquels il a travaillé.

Rapporteur du Jury

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Monsieur Rachid BENI-AKHY

Monsieur Rachid BENI-AKHY est docteur en ressource en eau de l’université de Tunis II, et consultant directeur du bureau d’études au Maroc OBE (l’Objectif Etudes) spécialisé dans les problématiques de l’eau et de l’environnement. Il dispose d’une expérience de plus de 20 ans au cours desquels il a travaillé au sein d’équipes diverses sur des problématiques touchant la généralisation de l’accès à l’eau potable, la gestion planification des ressources en eau au Maghreb et au Moyen Orient, le dessalement d’eau de mer, les questions de l’impact environnement.

Membre du Jury

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Prof. Akinyeye Olajompo ABAYOMI

Professeur Akinyeye Olajompo ABAYOMI est titulaire d’un Ph.D en histoire. Il est actuellement professeur au département d’Histoire et de Stratégie à l’université de Lagos (Nigéria). Il est membre de plusieurs sociétés savantes dont l’Académie de lettres de son pays. Il est également Expert auprès de plusieurs Institutions internationales (Union Africaine, Cedeao, Unesco…). D’importantes publications sur la géopolitique, la défense et la stratégie sont à son actif.

Membre du Jury

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ImpRESSIONSProfesseur Cheikh Bécaye GAYE, Président du jury

‘‘De ces travaux de délibération je retiendrai d’abord deux choses : la qualité du jury. J’ai eu la chance de travailler avec des collègues venus de pays comme le Congo-Brazzaville, le Nigéria et le Bénin et nous avons très rapidement su accorder nos violons et travailler

dans une symbiose. Je crois que c’est tout à l’honneur du groupe panafricain d’information et partage de connaissances 100% eau EAU AFRIQUE qui a su faire cette sélection et également en l’honneur de nos collègues qui s’investissent quotidiennement pour l’excellence au service de notre pays. Si on veut tirer un bilan, on peut dire qu’il s’effectue d’excellentes choses en Afrique aussi bien dans les universités africaines par elles-mêmes que dans le cadre de la collaboration internationale ; parce qu’on a remarqué qu’il y a eu plusieurs thèses nominées qui étaient faites en co-tutelle avec des universités du Nord. Il est à souhaiter vraiment que tous ces brillants éléments puissent retourner en Afrique et servir l’Afrique. En tant que président du jury, je dirai à mes collègues des universités africaines que le prix ORBLEU est une opportunité excellente de faire valoir les travaux qui se font et qui la plupart du temps restent dans les étagères des bibliothèques. Montrez-nous ce que vous faites et ensemble on essayera de les valoriser et d’innover pour que l’Afrique avance.’’

Joseph GOMA-TCHIMBAKALA, Rapporteur de la séance :

‘‘Nous avons eu des débats fructueux et des candidatures de qualité. L’institution d’un prix panafricain qui récompense les meilleures innovations dans le domaine de l’eau et de l’assainissement est une initiative heureuse pour l’Afrique.’’

Professeur Olajompo ABAYOMI, Membre du jury :

‘‘C’est une bonne initiative qui facilite la gestion de l’eau en Afrique parce que l’accès de l’eau potable en Afrique est très problématique.

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BRAZZA 2016Brazzaville, un lieu d’exception au cœur de l’Afrique centrale

Capitale politique et administrative de la république du Congo, Brazzaville occupe depuis toujours une position stratégique en Afrique centrale. Elle est aussi le centre névralgique des décisions clés pour l’avenir du pays, réunissant les principales administrations et les antennes régionales des plus grandes entreprises. Brazzaville est reliée par de nombreuses compagnies aux capitales internationales et africaines. Agrandi et modernisé, inauguré

en Aout 2010, l’aéroport international Maya-Maya est prévu pour accueillir des avions très gros porteurs et gérer 2 millions de passagers par an. La soirée de remise de prix ORBLEU aura lieu au palais des Congrès de Brazzaville. Lieu emblématique de Brazzaville, le Palais des congrès est idéalement situé au cœur de la capitale entre l’aéroport international et les principaux hôtels de la ville. Site prestigieux, doté d’un équipement ultramoderne, il accueille régulièrement des rencontres internationales.

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pRIx ORBlEUpARtENAIRE lEADER

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REpèRESFORAG, la Société des Forages du Golfe de Guinée est une société anonyme créée en 1991. Son expérience de 24 années pleines et effectives lui permet de faire face à tous les problèmes de forages d’eau souterraine. FORAG-SA est l’une des sociétés permanentes sinon actuellement la « doyenne » des entreprises authentiquement africaines de forage d’eau en Afrique l’Ouest.

Son Président Directeur général est un homme de métier. Après sa thèse en sciences de la terre « option Géologie appliquée » à l’Institut de 3ème cycle de géologie Appliquée de l’université de Besançon (France), il fit ses premiers pas dans les Directions Départementales des Equipement du Doubs et de Seine et Marne en France, avant de rejoindre la grande Société d’Etat naissante FOREXI en République de la Côte d’Ivoire (1975). En 1982, il fut l’un des cinq (5) fondateurs de la Société d’Etat FOREXI privatisée (FOREXI-SA).

Directeur de Projets et Marchés dans la société de Forages d’Exploitation de la Côte d’Ivoire, (FOREXI-SA), Monsieur BOUSSARI a eu à coordonner les projets de marchés de forage d’eau pendant près de deux décennies en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en République de Guinée, en République du Mali, au Libéria, en République du Bénin et en République du Togo.

Dans le cadre de la même fonction, Monsieur BOUSSARI a eu à parcourir à plusieurs reprises les fournisseurs d’Equipement et les Usines des manufacturiers en Europe, aux Etats Unis (USA) et au Canada.

Au rendez-vous de la naissance et du développement de la grande entreprise FOREXI et FOREXI-SA en République de la Côte d’Ivoire, Monsieur BOUSSARI a tiré beaucoup d’enseignements qui lui ont permis de créer FORAG SA au Bénin, l’installation de FORAG-SA au Togo et la contribution à la création de FORAGGABON-SA.

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éqUIpEmENtSFORAG SA dispose d’un parc de matériels et d’équipements

●● Sept (07) Foreuses (marques INGERSOLL- RANG, ATLAS COPCO, types T3W)

●● Cinq (05) Ateliers de pompage

●● Vingt 20 Camions citernes d’accompagnement (Pick-up 4X4)

●● Vingt (20) Véhicules de liaison

●● Quinze (15) Groupes électrogènes (puissances comprise entre 7Kva à 250Kva)

●● Dix (10) groupes à souder

●● Deux (02) Kits complets d’analyse physico-chimique in situ

●● Deux (02) Unités de diagraphie

●● Deux (02) unités de pompage de gros débits (200 à 450 m3/h)

●● Deux (02) ateliers de fracturation hydraulique.

La maintenance de nos matériels et équipements est assurée par des équipes autonomes composées de mécaniciens, des électromécaniciens, soudeurs etc. Ces équipes bénéficient de l’appui des experts canadiens qui interviennent périodiquement.

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RéAlISAtIONSAvec plus de deux (02) décennies d’exercice dans le domaine des forages d’eau, la Société des Forages du Golfe de Guinée - FORAG-SA s’est forgée une expérience solide à travers l’exécution de plus de cinq cents (500) projets d’hydraulique villageoise et urbaine au Bénin, dans la sous- région Ouest Africaine et au Gabon.

FORAG SA totalise plus de vingt mille (20000) forages réalisés dans divers contextes géologiques.

Plus de quatre cent (400) forages en zone de socle cristallin ont fait l’objet de stimulation par fracturation hydraulique avec un taux de succès de 75%.

De par sa technicité et ses équipements, FORAG SA a développé une parfaite maitrise de la réalisation des forages profonds et artésiens.

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mOYENS hUmAINS

INStAllAtIONS

FORAG-SA dispose d’une équipe forte et hautement motivée composée de :

●● Ingénieurs (géologues, hydrogéologues, hydrauliciens, géophysiciens, mécaniciens, électrotechniciens etc.)

●● Techniciens supérieurs (géologues, génie civil, hydrauliciens, etc. )

●● Techniciens spécialisés (foreurs, opérateurs de diagraphie, de fracturation hydraulique, de pompage d’essai, etc.)

●● Ouvriers spécialisés (conducteurs poids lourds, accrocheurs, maçons, ferrailleurs, coffreurs, électriciens, soudeurs etc. …)

BENIN Bureau Cotonou Carré8, Guinkomey01BP 1239/RP CotonouTél. : +(229) 21 31 41 30Tél. : +(229) 21 31 05 59Email : [email protected]

TOGO Bureau Lomé01 BP 3777 Lomé CentreTél. : +(228) 92 44 33 53E-mail: [email protected]

GABONBureau LibrevilleBP : 25 196 Derrière la Station PETRO GABON d’OKALATél. : +(241) 05 48 72 22 +(241) 06 58 96 31Email: [email protected]

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Page 62: Magazine 014 (web)

Prix panafricain d’innovations sur l’eau

Programme d’Education des Jeunes à la Préservation de l’EauApprendre pour agir

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EAU AFRIQUE, s’unir pour l’eau

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évènementiel

anticipons l’avenir

Programme de Marketing Social et de Communication sur l’Eau

gir pour eau

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EAUPLUS

D é c O R é SDES ActEURS DE l’EAU

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Des acteurs de l’eau décorésUn évènement inédit s’est déroulé le Jeudi 1er Octobre 2015 à l’hôtel Azalaï de la Plage de Cotonou. Pour la première fois en Afrique, 17 professionnels de l’eau ont été décorés dans plusieurs ordres nationaux. Les récipiendaires proviennent essentiellement du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Allemagne et de la Chine. Ils ont été reçus aux grades d’Officier de l’Ordre National du Bénin, de Chevalier de l’Ordre National du Bénin, d’Officier de l’Ordre du Mérite et de Chevalier de l’Ordre du Mérite du Bénin. Présidée par la Grande Chancelière de l’ordre national du Bénin et le Directeur général de la Soneb, ladite cérémonie a réuni de nombreuses personnalités et amis des récipiendaires venus de divers horizons.

Alice Houndécodji

La nomination des prestataires de la Soneb par le Président de la Ré-publique est le témoignage de la qualité du travail réalisé par ces professionnels de l’eau. Dans son allocution d’ouverture, la Grande

Chancelière de l’Ordre national du Bénin, Kou-bourath Osséni a présenté chaque récipiendaire et les différents travaux qui ont été exécutés par ceux-ci dans le domaine de l’eau avant d’expliquer les raisons de cette décoration : « elle procède essen-tiellement du professionnalisme et de la diligence

dont chacun des professionnels de l’eau décorés a fait montre dans la mise en œuvre des projets de la Soneb », a-t-elle justifié. Tout en les félicitant pour le travail abattu dans le cadre du projet de renfor-cement et d’extension du système d’approvision-nement en eau potable dans la ville de Cotonou et ses agglomérations, elle les invite à persévérer dans l’effort afin de continuer à mériter cette reconnais-sance : « je vous invite à continuer à comprendre que vous avez la lourde responsabilité de continuer à mériter cette reconnaissance et cet honneur que le peuple béninois vous fait. Ceci est un encoura-

Une récipiendaire décorée par la Grande Chancelière

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gement pour galvaniser vos efforts respectifs en vue de faire du Bénin le pays ouest africain dont les populations ne souffrent plus du manque d’eau potable à l’horizon 2020 probablement », a-t-elle ajouté. Le porte parole des récipiendaires, Heiko Scheiber, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnais-sance au gouvernement béninois pour l’honneur qui leur est fait : « au nom de tous les distingués de ce jour, et en mon nom propre, je voudrais exprimer notre sincère gratitude aux autorités du Bénin pour l’honneur qui nous est fait en ce jour. Cette dis-tinction que nous recevons aujourd’hui témoigne de la confiance que la République du Bénin et son Président, son ex-cellence le Docteur Yayi Boni accorde à chacune de nos modestes person-nalités », a-t-il in-sisté. Il ajoute par ailleurs que cette distinction est pour eux une réelle inci-tation à continuer à persévérer dans le travail bien accompli et à demeurer performant dans chacune de leur profession au Bénin. Quant au Directeur général de la Soneb, David Babalola, il a exprimé sa gratitude à la Grande Chancelière

et au Président de la République pour l’honneur accordé à ses prestataires « Je dois pouvoir expri-mer ici mes profonds remerciements au Président Yayi Boni qui a bien voulu accepter ces encourage-ments, il a bien voulu vous féliciter. Je voudrais éga-lement dire merci à madame la Grande Chancelière qui, malgré son agenda chargé, est effectivement présente à cette cérémonie ». Aussi, invite- t-il tout le peuple béninois à la solidarité afin d’atteindre le sommet dans la mise en œuvre des objectifs de la Soneb. A la fin de la cérémonie, l’émotion se li-sait sur les visages des heureux récipiendaires. « J’ai un sentiment de joie parce que c’est le témoignage

qu’on a fait quelque chose », confie le Président Direc-teur général de la société Forag, Wa-liyou Boussari. « Mes impressions sont visibles parce que aujourd’hui c’est un grand jour pour moi et vous me trouvez profon-

dément ému », se réjouit le Directeur général de Terrabo-Ingénieur conseil. La cérémonie a pris fin par un cocktail offert aux récipiendaires et invités.

‘‘ Ceci est un encouragement pour galvaniser vos efforts respectifs en vue de faire du Bénin le pays Ouest africain dont les populations ne

souffrent plus du manque d’eau potable à l’horizon 2020...’’

Photo de famille de quelques récipiendaires

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Depuis sa prise de fonction, le Directeur général de la Soneb a entrepris la réalisation de grands travaux en partenariat avec plusieurs entreprises africaines et internationales. En Octobre 2015, des acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement ayant réalisé des travaux pour le compte de la soneb ont été décorés par la Grande chancelière de l’Ordre National du Bénin. Explications du Directeur général de la Soneb dans cet entretien.

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EAU AFRIQUE : Monsieur le Directeur général de la Soneb, merci de nous accorder cet entretien. Le 1er Octobre 2015, un évènement inédit s’est produit à l’hôtel Azalaï de Cotonou, 17 acteurs de l’eau ont été décorés sous l’égide de la Société Nationale des Eaux du Bénin (Soneb). Qu’est-ce qui justifie cette récompense ?

DG Soneb : Merci beaucoup, il faut reconnaitre qu’une distinction ne se fait pas par hasard et le cas que vous venez de citer est un processus qui a démarré depuis un moment. Qu’il vous souvienne qu’en Avril 2013, son excellence Monsieur le Chef de l’Etat béninois avait déjà effectué une visite sur les chantiers de la Société Nationale des Eaux du Bénin (Soneb). A cette occasion déjà le Chef de l’Etat avait délivré un satisfecit public non seulement au Directeur général de la Soneb mais aussi à tous les travailleurs de cette entreprise.Le 08 Juin 2013 aussi, il avait été émerveillé par l’ampleur des travaux en cours de réalisation de façon globale à la Soneb et là encore lors d’une visite à Godomey, il a réitéré ses félicitations non seulement au Directeur général mais aussi au personnel. Le samedi 24 Janvier lors de la cérémonie de mise en service officielle des infrastructures de l’un de nos grands projets, le projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Cotonou et de ses agglomérations, la Haute Autorité a encore délivré un message de satisfecit mais cette fois ci pas seulement à la Soneb mais à tous les acteurs du projet. Il faut reconnaitre que ce projet est un grand projet qui a contribué à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement. C’est alors qu’il a voulu connaître les différents acteurs de ce projet inédit. Il y a eu 17 contrats, 17 chantiers étaient donc ouverts avec différents rôles et du début jusqu’à la fin il n’y a pas eu d’incident et mieux les délais qui étaient impartis non seulement ont été scrupuleusement

respectés mais aussi par anticipation, certaines entreprises ont achevé leurs prestations. Les résultats attendus ont été satisfaisants. Nous avons exécuté dans le cadre de ce projet 16 Forages. Généralement quand on exécute les forages il y a ce qu’on appelle le taux d’échec. Le cabinet qui a réalisé les études par rapport aux forages est un cabinet Ivoirien donc africain. L’entreprise qui a réalisé les forages s’appelle

FORAG, elle est béninoise. Et ses forages ont été exécutés selon les règles de l’art dans les délais impartis, sans échec. Les travaux de construction de réseaux d’eau et de réservoir de stockage d’eau ont été exécutés conformément aux règles fixées par les normes internationales. C’est au vu de tout ça, que la Haute Autorité a dit « il faut encourager cette équipe-là » et c’est ce qui justifie que la plupart de ces acteurs qui sont intervenus dans le cadre de ce projet dont l’importance n’est plus à démontrer ont été distingués conformément aux lois de la République du Bénin. Je crois qu’il a bien fait de reconnaitre le mérite de cette équipe qui a été une équipe gagnante. Gagnante non seulement pour le projet mais gagnante aussi pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. En résumé je peux vous dire que c’est un stimulant. Pour cette raison, plusieurs Partenaires Techniques et Financiers (PTF) sont venus à nous pour des appuis, du fait de notre capacité à conduire un projet de plus de 26 milliards de FCFA et avoir une réussite totale après évaluation et audit.

‘‘ Les travaux de construction de réseaux d’eau et de réservoir de stockage d’eau ont été exécutés conformément aux règles fixées par

les normes internationales.’’

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Quels sont les autres chantiers en cours ?

La liste est longue, comme je le disais d’entrée, à peine le projet achevé, la troisième phase a été amorcée. La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union Européenne ont décidé de nous accompagner car ils ont constaté que ce projet a été un succès. 24

milliards ont été mobilisés pour la phase 3 qui n’est qu’une extension de la phase 2. Le projet qui s’est greffé déjà est le projet qui sera financé

par la KFW à hauteur de 10 milliards de FCFA toujours pour compléter l’investissement que la Banque Européenne d’Investissement (BEI) veut faire dans le cadre de la phase 3.La Banque Africaine de Développement (BAD) vient de lancer avec nous, le projet des eaux non comptabilisées c’est à dire des eaux non facturées. C’est un projet de 6 milliards F CFA.

C’est un projet qui est venu galvaniser le système d’alimentation en eau potable de Cotonou, Porto-Novo et d’Abomey Calavi. Vous savez qu’il n’y a pas un système d’alimentation en eau potable sans pertes d’eau. Donc nous allons amorcer d’ici peu la réalisation de ce projet qui permettra aussi de généraliser la télégestion qui a été initiée au cours de la phase 2. Ce projet est très utile pour l’Association africaine de l’eau. Car elle-même promotrice d’un Plan d’Actions de

réduction des pertes d’eau. Un autre projet de 50 milliards FCFA pour les zones hydro géologiquement difficiles est en

‘‘ La Banque Africaine de Développement (BAD) vient de lancer avec nous, le projet des eaux non comptabilisées c’est à dire des eaux non facturées.

C’est un projet de 6 milliards F CFA.’’

Vue partielle de quelques récipiendaires

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cours, il concerne les localités telles que Savè, Dassa, Glazoué et Savalou. Ce projet permettra de réaliser deux grands barrages pour régler les problèmes de manque d’eau dans les collines. L’autre projet que vous connaissez bien, c’est celui qui a été baptisé «Projet de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou». C’est un projet de 15 milliards de Francs CFA, et dont le bouclage du financement a été fait au cours de l’exercice

passé. Entre autres nous avons encore des projets qui sont en gestation pour les villes de Bohicon, Abomey, Nikki, Banikoara et de Ségbana. Je peux vous dire que dans les dix prochaines années nous pourrons donner de l’eau potable pour toutes les populations urbaines, c’est à dire qu’on ne parlera plus de taux de desserte qui serait de 80% ou 87% mais plutôt d’un taux de desserte de 100% en milieu urbain et péri urbain.

Ce qu’il faut aussi ajouter c’est le couplage de l’eau avec l’assainissement. Vous savez que l’assainissement est le maillon faible aujourd’hui en l’Afrique en général et au Bénin en particulier. Les partenaires financiers et techniques sont prêts pour nous accompagner. Nous devons non seulement donner de l’eau potable mais nous devons évacuer aussi les eaux usées. A ce propos, nous avons la KFW de la République

‘‘ Un autre projet de 50 milliards FCFA pour les zones hydro géologiquement difficiles est en cours, il concerne les localités telles que Savè, Dassa,

Glazoué et Savalou.’’

Vue partielle de quelques invités

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Fédérale d’Allemagne et la Banque mondiale qui veulent nous accompagner. La Banque mondiale vient de décider de mettre 60 millions de dollars pour l’évacuation des eaux usées dans les grandes villes du Benin notamment Cotonou, Porto-Novo et Parakou. Je peux vous dire que nous sommes sur la bonne voie, l’espoir est permis. Avec le dynamisme et l’accomplissement que nous avons, et les outils de gestion à notre disposition, notamment le schéma directeur en milieu urbain, le modèle financier de notre entreprise, le document de Plan de développement de l’entreprise, je pense que l’objectif que nous visons sera atteint d’ici dix ans, c’est-à-dire l’eau potable pour tous. L’autre problème qu’il faut aujourd’hui résorber et pour lequel nous cherchons de financement c’est comment sécuriser l’alimentation en eau potable. Une chose est d’avoir le système moderne en place, mais une autre est de pouvoir le pérenniser. Il faut pérenniser l’alimentation en eau potable surtout par rapport à un problème crucial qui est l’énergie électrique : l’énergie est le maillon le plus faible dans le système d’alimentation en eau potable. Elle représente l’intrant principal, incontournable sans laquelle vous n’avez pas d’eau, vous pouvez

avoir toutes les infrastructures pour alimenter, vous pouvez avoir une politique commerciale fiable mais tant que vous n’avez pas l’électricité, vous ne pouvez pas produire l’eau, vous ne pouvez pas transporter l’eau, vous ne pouvez pas distribuer l’eau. Nous venons donc d’avoir un accompagnement de la GIZ, qui à partir de cette année nous permettra de réaliser sur huit sites pilotes, un système d’énergie solaire. Cela signifie que nous allons emmagasiner de l’énergie solaire que nous allons utiliser pour traiter, produire, transporter distribuer de l’eau potable. Voilà les défis qui nous attendent, nous croyons qu’avec le soutien de toute l’équipe actuelle, le soutien du Gouvernement qui a une bonne politique en matière d’eau potable, le soutien des Partenaires techniques et financiers et le soutien de Dieu, nous allons pouvoir accomplir toutes ces missions avec fierté.

‘‘ La Banque mondiale vient de décider de mettre 60 millions de dollars pour l’évacuation des eaux usées dans les grandes villes du Benin notamment

Cotonou, Porto-Novo et Parakou.’’

Echanges entre la Grande Chancelière et le Dirceteur de la Soneb

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Page 71: Magazine 014 (web)

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