Le Mardi-Gras dans la Régioi?

(SUITE) • • -

A R O U B A I X La journée de mardi c'est montrée parti­

culièrement calme à Roubaix. Aucun cor-tège n'a été remarqué Les masques étaient moins nombreux que dimanche, et les enfanta, sortis en famille pour les voir, n'y ont pas trouvé leur compte... A la fin de la journée, cependant, des groupes plus frê-

Suents ont animé les quartiers du centre, se iriueant avers les établissements du Fres-

nov. La plupart des magasins étaient ouverts.

Les employés des administrations ont eu songé l'après-midi.

A T O U R C O I N G La Journée du Mardi Gras a été fortement

contrarié par le mauvais temps. Les prome­neurs ont. Jusqu'à la tombée du Jour, été moins nombreux que dimanche dernier. Tou­tefois, dans .a soirée, une certaine anima­tion régnait dans les rues et cafés, notam­ment au centre de la ville Les masques, en u u i grande quantité, après avoir fait une

Sromanada, ta sont, pour la majeurs par-e, rendus dans les différents bals organisés

spécialement à l'occasion du carnaval, où Us ont dansé Jusqu'à une heure très avancée de la nuit.

A H A Z E B R O U G K Aux deux premières Journées du Carnaval,

attiédies par le soleil, a succédé un Mardi Gras brumeux, humide, glacial. 11 y a eu beaucoup moins d'animation en ville, d'autant plus qu'un certain nombre de gens masques, •n dépit d'un temps détestable, «étaient ren­dus aux concours des villes voisines.

A D U N K E R Q U E A Dunkwque, la dernière des « Trois

Joyeuses » fut particulièrement, animée. Le fameux bal du théâtre clôtura dignement l'épopée carnavalesque et obtint un triom-ohsl succès. Danseurs et danseuses, exqui-aement parés et costumas 6'en donnèrent è, caur joie jusqu'aux premières lueurs de l'aube puis prirent rendez-vous pour de pro­chaines redoutes, car, à, Dunkerque, le car­naval ne meurt jamais complètement.

A V A L E N C I E N N E 8 Malgré le terai« incertain la ville était

Wer en fête à Valenctennes-Comme dimanche, 11 v avait foule sur la

Place d'Armes. l e s cafés regorgèrent de monde : de nombreux groupes masqué* traversèrent las diverses artères de la ville

Du reste, la fête ne fut troublée pat au­cun incident.

A 8 A I N T - O M E R Malgré lo mauvais temps, la journée du

mardi-cras a présenté dans les rues de gaint-Omer ainsi que dans les principaux eafés beaucoup d'animation. Les groupes de masques (iiverlLisant la foule furent très ïiombreux et obtinrent grand succès,

La soir, a 2.' heuies, avait lieu le grand bal pare et travesti organisé par la Oom[>e-gnie dan sapeurs-pompiers et ce (ut dans une salle invlii-romble erljstement décorée <le fleurs et rie verdures que les groupes évo­luèrent jusqu'à une heure très avancée de­là nurt.

Uo coup d'œil sur le noir Orient

•• •

L e s T u r c s m o b i l i s e n t Paris, 13. — D'après les nouvelles reçues

de Constantiaople par le « Times n, les Turcs, qui sont très nerveux et craignent sans doute une reprise des hostilités, ont ippelé la classe i960 sous las drapeaux.

Mustapha Kemal est à S m y r n e Constaiitlnople, 13. — On confirme l'arri­

vée t Smyrne de Mustapha Kemal, qui est accompagné du ministre de l'Ecole IMatio-nale. Ceui-ci vient assister a un important Congrès économique.

Ismet Pacha s'en remet à Angora

Bucarest 13. — [(met Pacha a déclaré qu'il est animé des meilleures intentions st espéra qu'un arrangement satisfaisant pourra être conclu par lequel la Turquie maintiendra intacte sa souveraineté, mais que la décision est entre les mains de la grande Assamblée d Angora,

La Roumanie parle d'intervenir

Londres, 13. — On mande de Bucarest aux journaux que la Roumanie aurait décidé de renouer incessamment ses relations di­plomatiques avec le Turquie dans le but d'intervenir entre les Alliés et Angora pour la cause de la paix.

eses*

La Journéç Sportïvç — i m

CARNAÏAL EST MORT !

La Chambre s'est occupée des bouilleurs de cru

Malgré les fétee du Carnaval, la Chambre a continué hier la discussion du projet de Jot relatif aux modifications de la réglemen­tation applicable aux bouilleurs de cru.

La disjunctiun de deux contre-projets dépo­sés par MM. GIROD et DESSLIN, fut pro­noncée par le Président, à la demande du ministre des Finances.

M T1XIER souleva l'hilarité de ses coi-lègues en montrant que l'alcoolisme ne sévit eu France que depuis La vente d'alcools chi­mique» frelatés, alors que la consommation des alcools naturels, bus pendant de» siè­cles par les François, n'avait jamais vu que les plus heureux effets, comme le constatait Ambrcise Paré.

La suite de la discussion fut renvoyée à jeudi.

s» _

Pour les petits Cheminots Charles Saint-Venant, député du Nord a

adressé les questions écrites suivantes à M. ie ministre du Travail à propos de l'ap­plication de la loi des retraites des petits cheminots (Cie de tramways, etc.)

1. Aux termes de l'art. 12, il est indiqué : • Pour bénéficier de cet avantage les

agents mobilises doivent avoir repris leur service dans le délai de six maa après leur démobilisation ».

Q. — Comment seront traitée les agents des Compagnies qui, n'ayant pas encore re­mis en complète exploitation leurs reseaux, du fait du retard dans les travaux de re-conttitutlon et reconstruction, ou paiement de dommages de guerre, n'ont pu le» réem­ployer T

2. A l'art. 14, it est dit : « S'1 a moins de 15 ane de service, il aura droit à la re­mise de tous les versements effectuée à son compte majorés de leurs intérêts à 3 % ...

Q. — Cela comprend-ll l'Intégrante dee versements en espèce T

8. N'exUle-t-il pas contradiction avec l'art 17, puisque quittant la Compagnie par causé d'invalidité, l'agent aura droit à ses verse­ments personnels qui seront employés dans des conditions déterminées par la loi T

Ceci dit, en raison de ce que, dans l'ordre actuel des choses, un agent quittant une Compagnie, et cette dernière lui assurant une retraite, il devient possesseur de son livret sur lequel non seulement figure le décompte intégral des vsrsements, mais lui permet aussi de jouir des intérêts jusqu'à J5 ans, et même de continuer les verse­ment* personnels ou avec participation na-tronale ,1e cas échéant . *^

Dut. nuis, .

Le RéVeil Illustré 'plus vivant que jamais publie cette se­maine : L'ETERHELI-S BEAUTt, Ire page Illustrée. LA REHABILITATION DU RÎRI, par Jac­

quet Lantler. OèTUX DE OHEZ NOUS, Rémy Coggne, par

R. Lutlgneaux. ~~ ' " LE CARNAVAL D'AUTREFOIS. LA BIERE DU NORD, chronique patoisante,

par Auguste L a M * . B PLUS TARD, AU POND D l LA NUIT »,

conte, par Henri de Forge. tLLI, fantaisie illustrée, par Marcel Perelle L'AFFAIRE DU COURRIER DE LYON, chro­

nique romanesque, par Léen Poirier, a L'ORQUEIL DE VIVRE >, roman d'amour,

par René Davenay. a LA D I S P A R I T I O N D l OELORA >, roman

(l'aventures par Phlllpp'o Hmn«nh«im. AU PAYS DU FILM, par Psrarl-PItanl. L'HOMME QUI FLEURI, roman d'amour,

par Pierre Rétllnval. LA MODE ET LE FOYER par Oeutine Mette*

Islne. CHRONIQUE GASTRONOMIQUE, par Paul

Annequln. SHOSBS I T AUTRES

Le RéVeil Illustré est en vente partout

16 Page» :: 20 C e n t i m e s t e t f l a l l a l e é é U l é T r »

Le n i d aérien Paris-Tombouctou Parts, 13. — Samedi dernier. M Laurent

Kynac, aous-secrétaire d Etal a l'aéronauti­que, a définitivement arrêté les grandes lignes du raid aérien i'aiis-rombcucïou. qui doit avoir lieu à la fin du mois prochain.

Comme on l'a précédemment indiqué, ce raid sera exécuté par G. Barthélémy, dé­puté du Pas-de-Calais, l-oste, lieutenant au Sée régiment déviation, et Biche, officier aavigateur.

Le trajet choisi comprend lee pointe d'es-oalea intermédiaires : i] passe par Paris, Marseille. Oran, Colomb-Béchar, Tomboue-Icu.

Le désert saharien se trouve donc franohi an une seule étape de 1.600 kilométrée.

Apree quelques jours de repos h I ombouo tou, les aviateurs repartiront pour visiter les principalée villes du Haut-Sénégal-Nige-, notamment Ouagadougou et Bamako, Fort-Etienne et Casablanca. . Le voyage total antre le départ st retour à Paria doit durer une quinzaine ds jours

Le Roi d'Angleterre a discouru sur...

Les réparations Londres, 13. — Voici ls discours que le

Roi a prononcé à l'ouverture du Parlement : Messe)gneurt, Messieurs de ls Chambre les

Communes : ls conférence oui s'elt tenue à Londres au débat du mois de décembre, su sujet du paiement des réparations par l'Al­lemagne, a été irprlse à Paris au mois de janvier.

Mon Gouvernement, désireux de hâter le règlement complet de la question dee répa­rations, s offert aux Gouvernements alités, des eeneessions très lmportsntss sur les det­tes des alliés envers la Grande Bretagne.

Je regrette grandement qu'il eut été im­possible d'arriver S un accord générsl.

Les gouvenementa français et belge oat commencé à mettre à exécution le plan qu'Ile favorisaient et le gouvernement ita­lien a soutenu leur action.

Mon Gouvernement, tout en estimant ne pouvoir ni approuver ni participer à cette opération, s agi de façon S ne pae ajouter aux difficultés de nos alliés.

Et ta question d'Orient Pendant lee trois derniers mois, les plé­

nipotentiaires de mon gouvernement, con­jointement avec ceux des autres puiasaacea alliées, ont fait A Lausanne un effort pa­tient, sincère pour mettre fin tua conditions de l'état de guerre qui pendant plue de huit snnées ont désolé les régions du Proche-Orient.

Je regrette grandement que malgré l'es­prit de conciliation manifesté par lee alliée et lee concessions Immenses qu'ils étaient prêts à faire, le traité lorsqu'il a été sur le point d'être signé, ait été refusé psr la dé­légation turque.

Hais Je nourris l'espoir que lorsque le compte rendu complet des négociations «ara parvenu au gouvernement turc celu'-ci pourra être encore dispesé à accepter le traité et que l'opportunité si sincèrement et Si laborieusement préparée de rétablir la paix en Orient et la stabilité futurs de l'état tore ne sera pse sacrifiée.

Des Voix se sont ensuite élevées en notre faVeur

Apres le dltcou-» du Roi, divers orateurs ont pris la parole.

Le député Samuel Robert» a dit notam­ment au sujet des réparations . c Je e.-uit pouvoir ajouter que la très grande majorité do peuple teritsaeiqae est de -osur avec nos si liés français même ei is raison nous *m-pécne de lea su ive tout à fait ».

De son coté, si. Hugues s déclaré qu'il lai-lait encourager le» relations amiealea fran­co-britanniques et leur donner un caractère plus permanent ai l'on voulait que soient aplanies définitivement lee iifficultés de­vant lesquelles os se trouve e s Europe.

La Causerie du Mercredi l e Football : Ses régla; Ses termes (1)

0 1 L'ARBITRE (SUltS) Mais, bêlas 1 l'arbitre Idéal <ât un oiseau rare I C'est que pour faire un excellent arbitre, il

est nécessaire de posséder de nombreuses qua­lités, qui, difficilement se trouvent conjuguées.

U faut, en effet : t. Uns parfaite connaissance de jeu, de façon

a pouvoir appliquai les règles, sans étroiteste, mais dans I esprit de» règlements.

>. Une grande rapidité de décision, ce qui nécessite une énornx sûreté du coup d'ceil. et une vue précise des événements.

3. Une impartialité complète, qualité indis­pensable car pendant les raatcha». pencher pour un Club plutôt qui pour un autre, c'est trahir la mission qu'on lui a confiée.

4. Etre agile et surtout posséder du souffle. L'arbitre, en effet, doit bans cesse se déplacer, comme le «eu lui-même U doit en avoir la mo­bilité afin ds pouvoir en observer toutes les phases et les péripéties, sans quoi beaucoup d'incidents lui échapperaient, ce qui fausserait son jugement.

5. Etre énergique, et t.vec fermeté appliquer ses décisions. C'est la une condiUoo essentielle pour faire un excellent arbitre ; san* énergie, la rencontre dégénérerai, bientôt en discussion, entre les deux camps, échauffés par l'ardeur du leu. De la à en venir aux mains, U n'y a qu'un pas faoile a franchir

D'ailleurs sur ce point, les règlements don­nent pleins pouvoirs s l'arbitn et, que ce soit sur le terrain ou hors du terrain, il est maître de faire respecter se? décisions, avec l'appui du Comité dont il est le suprême représentant.

O H JUCES DE TOUCHE Avec l'arbitre, ie» luges de touche sont des

régulsteurs de ls partie. Bans les match*.- importants, ils doivent être

neutres. Leur rôle est de signaler l'endroit où le ballon a franchi la ligne di touche. Ils le font d ordinaire au moyen d'un drapeau qu'ils tiennent S la main A défaut ils se servent d'un mouchoir de poche.

Les juges de touche doivent sttirer l'attention de l'arbitre sur tout lés cas de conduite violente ou inconvenante de l'ui des joueurs et. de fa^on générale, l'aider S diriger régulièrement le ieu. Voila une chose que beaucoup de Juge» de tou­che ne savent pas Ils croient généralement que leur rôle ne consiste qv'a agite, drapeau ou mou­choir lorsque lu balle sort en touchr. On voit que leurs fonction sont plus importantes.qu'on ne le croit,

DES PENALITES Les règlements de l'International Board indi­

quent de façon précise le* cas où les |>éna!ités devraient être appliquées. Noue avons déjà eu l'occasion uc le; nommer

Cependant, nous reviendrons sur quelques-unes d'entre elles qui nécessitent quelques ex­plications particulière* et plut, détaillées.

DU HORS-JEU. — Cest fa faute lu plus fré­quente et aussi la plu» difficile S apprécier. Etre hors-jeu est ordinaire pour un Joueur au cours d'un match et tans qu'n y ait préméditation de s« part, ou désir de tromperie. La mobilité de l'action, les déplacements de le balle et des équi-piers. font que souvent le loueur lui-même ne se rond pas bien compte s'i' est hors-jeu.

C'est pourquoi seul, Farbltre. qui suit le jeu avee une extrême attention, peut s'en aperce­voir, et encore trop souvent), U lui est difficile de connaître la vérité.

Combien de fols, sur les divers terrains que nous fn'-'iuentons. n'avons-nous pas entendu une partie du public avertir l'arbitre d'un hors-jeu (off-side) manifeste, fcolex que ce sont toujours les supporters du oemp, qui sont désavantagés, qui poussent les cris d'avertissement.

Ces faits sont constants et s* renouvellent, souvent su cours d'un match. IA suivra

(1) Voir le tournai les 11, 18, l> Janvier, des 1er et 8 février.

Football-Association Racle* Club Ulleâu

Racine-Club d'Arrae t bat la Racing-Club Lillois f. par S buts S 2.

Partie joués à Rnmhln. Le match fut très égal Vingt minutes avant la tin quelques incidents se produisirent : le R. C. A. quitte le terrain, alors qu'il était acculé dans set boit.

La Jeunesse Athlétique Artnentlérolte bat le Racing-Club Lillois S par 4 buts a t. AsseciatiOQ Sportive 4'Hauttnont

L'Association Sportive Hautmonioiee rencon­trait dimanche dernier, sur son terrain, l'Union Sportive de Ferrière-la-Grande, pour jouer le dernier match de championnat série B. L'U. S. de Ferrière fut battue par U buts à 0. Ce résultat donne une idée de la valeur de requise d'Haut-mont qui n'était pas du tout a sa place en sé­rie B. Perrière fit preuve d'un réel courage et chercha è se défendre avec bonne humeur Jus­qu'au bout. L'A. S. Haulmont a gagné tous les matches de championnat et totalise ls coquet résultat de 48 bute rentrés S t Nous suivrons avec Intérêt cette brillante équipe en promotion. Calendrier d'arbitrage du iS février

GBOUPE A Boulogne : U.S.B.-H.C.R. (A. Vailto). Roubaix : S.R.-O.L. (Dejonghe). Calais : R.C.6. U.S.T. (Djbiez). Tourcoing : S.CT--A.CA.R. Détrex), Douai : S.C.D.-CSW. (Théâtre). Amiens : A.AC.-R.CA. (Vanlaton). rtonbaix : C.A.D.R.-S.CA. (Dupres). Tourcoing : A.S.T.-O.S.CB. (G. Beert}.

PROMOTION Halluin : O. S.il.-U.S.R. (H. VaiunJ. Marquette : F.CM -F.C.R. (Lamine;. Ronchin : U.S.R.T.-T. (BoutlaK Armenueres : J.A.Avi.C. Flves (Barbier).

DEUXIEME DIVISION Lille : E.C.L.-A.S.H (MadeUne). Lille : A.S.U-A S.Lo (SmeSihe). Roubaix : A C.P.R -U.S N itlément). Pérenchies : U.S.P.-O (Celle).

TROISIEME DIVISION Lille : R.C.L.* (Cordiar), Saint-André : AS.S.A.-R.CA. (Robitatlle). Lille : CA.S.G.-A S.S.B (Burette!. Croix : A.CC-A.l.B. (Vincent*. Roubaix : S.C.H.-S.O.H. (Jooris'. Les matches commenceront a 15 h.

3oxe Le ftala de i'Acadén)ie des Sparts

de Roubaix LA VINUB OB ORIQUI EST CERTAINE Lorsqu'il y a dix Jours, nous annoncions

que Criqui. malade, ne pouvait effectuer le déplacement de Roubaix. ce fut une décep­tion générale

Après pourparlers, Edouard Dubus reçut enfin la promesse formelle que le champion d'Europe serait présent sur le ring de la salle des fêtes de la rue de l'Hospice le 18 février, au cours du meeting de boxe qu'or­ganise l'Académie des Sports de Roubaix.

Lee amateurs de belles sésnees n'auront rien perdu au chenge, au contraire. Le pro gramme que nous publions ci-dessous est d'un attrait tout particulier et nul doute qu'il ne contente les plus difficiles

En exhibition, nous trouvons Criqui contre DorgusfUe ; Mascart, d'Ansin, celui que l'on qualifie h juste titre d'espoir français, fera quelques rounds avec son dévoué professeur

Nous aurons encore cinq grands combats en io rounds de t minutes.

Orkent de Bruxellet sera opposé a Détré. élève Dubus, champion du Nord.

Blanquart dt Oand, aura sa revanche, an rencontrant Baete, élève Dubus, champion du Nord.

Dtlamarre, de Gand, l'espoir belge, sera vis-avis de Debaer. élève Dubus

Aubefttn. d'Amln. entretneur de Mascart. boxera contre le scientifique Vaneslande, élève Dubus.

Talmant, d'Anzin. élévs Tlôtart, rencon trera Wagnial, élève Dubus.

En é rounds de t minutes Delbauffe.d'An rin, élève Tiétard, sera en présence de 8<jus din. élève Dubus Les rencontres seront ar bitrées par M. Vaisslar, arbitre offielel de

Les Potins de la Semaine Petites nouvelles it partout et d'eiUeers

Nous n'avons pu, retenu par uos occupa­tion» assister au banquet offert par le fia-çing-Club de Roubaix au Stade Roubaisien. Le compte-rendu que nous avons reçu hier, était trop long pour être publié. Retenons toutefois l'amitié et la bonne camaraderie qui ne cessèrent de régner au cours dé ces fraternelles agapes. .— On nous annonce que Mathieu vient

d être uomnié par la Ligue du Nord, profes­seur de l'Association des juge* de t o u c h a i ! leur inculquera la connaissant- de lêWrs devoir» et let règles qu'Ut dotven, appliquer Vraiment, cela noua manquait.

— Les cafetiers, avec une ingéniosité re­marquable, troquent leurs anciennes ensei­gnes contre d'autres plus modernes. C'est ainsi que traversant la Uvand Place de Rou­baix, nous avons lu à la devanture d'un. café : t A l'Académie des Arbitres du Nord • salle pour examens, pratiques et théoriques. inutile ds consommer

— Nous sommes en mesure d'annoncer qus l'équipe première <lu Stade Roubaisien ne te compose pas de voyous, malt de gens très honnêtes qui gagnent leur vie en tra yaillant et leurs matches en les Jouant sur le terrain.

— Le Sporttng-Club Fivols a, d'une part, reçu une carte de condoléances de l u S. Roubaislenne et d'autre part ce dernier club a reçu une superbe gerbe de fleurs a l a quelle était Jointe la carte de 10. S. C Halluin.

Flves a remercié en termes touchants les Roubalsient Ces derniers ont adressé è Hal­luin une longue lettre de remerciements, ao-eompagné dune dédicace du capitaine de

— On dit qu'Edouard Renard, le boxeur bien connu, abandonnerait le ring pour sui­vre les matches de football.

— Nous avons omis de signaler dans le compte-rendu Racing-Stade, qu'après la par­tie; las présidents des deux clubs te sont affectueusement serré les mains et que toute l'équipe du Raclng est venue après le match rendre visite aux Stadlstes. Bravo I Bacing-men I Voilé l'oubli réparé.

— Rencontré le tenancier du vestiaire du F. C. Roubaisien. Cet homme nous faisait

Beine. Que voulez-vous, nous dit-il, lorsque i F. C. R. perd, et cela lui arrive très sou­

vent. Je ne lui vends pas une chope Ne pourrlez-vous pas trouver un moyen pour qu'au moins 11 gagne un match. Je vous don­nerai 10 % «ur la recette. Entendu, nous fe­rons notre possible.

— On dit que Dumortier, mécontent, au­rait signé pour 10Z3 au Stade, pour 1924 au Raclng, 19E5 au stade, 19% au Raclng et ainsi de suite.

— Delhaes a été sérieusement toushé au cours de la partie S. R -R C. R Un bandeau lui cachait la vue, néanmoins ce joueur ac­complit des prodiges, mais le match termina, le bandeau disparut. Seulement, cela faisait bten pour la galerie ractngmen. Effet m v gnétlque peut-être.

- - L e prochain match S. R.-R. C. R. sera intitulé sélection patronale contre repré­sentants de la classe ouvrière. U y aura deux tribunes, l'une réservée aux patrons, l'autre... aux membres du Stade.

— L'A. S. Tourquennolss vient de signer un contrat avec le Racing-Club d'Arrat. le­quel stipule que les Arrageois dorénavant ne pourront plus marquer plus de 11 buts. Ce contrat a été enregistré et les droits de timbre ont été réglés par Arras.

Le terrain ds Billy-Montigny paraît né­faste aux équipes visiteuses. Bruay à Billy, I blaesés dont un grièvement ; Bétfiuae à Billy, t blessée. Est-ce qus les pieds des jop^ursrda Btlly rencontreraient plu» facile­ment l'équlpier adverse que le ballon où serait-ce que le terrain de football serait pavé. U t équipes invitées au ChaBeng» lo­cal feraient bien de se renseigner avant de donner leur adhésion.

— Nous apprenons en dernière heure que les Carabiniers de Billy-Montigny vont échanger leur titre contre celui des Cogneurs de Blrly-Montlgny.

Pmtltm correspondance» Résine. — Non, le poste de commissaire

général n'est pas rétribué. Le titulaire tou­che uns maigre allocation de 1.000 francs par mois, pour fralt de déplacement.

Masqu'au. — Votre cas sera examiné avec bienveillance au court de l'assemblée géné­rale d'octobre 1924. D'icl-là voua pourrez changer de nom.

V. Raghe. — Grave erreur, M. Boulton n'est pas anglais. Voyez état-civil a la mai­rie de Roubaix.

Eaprlt. — D'après notre enquête menée avec diligence ce n'est plus vous qui êtes chargé du service ds Flves. Consolez-vous la perte n'est pss grande.

Un futur boxeur. — 1. Oui, Criqui viendra; t. La Musique sera prétente ; 3. L'entrée sera gratuite pour tous.

Un Oeleltlen. — 1. Le président de la Li­gue du Nord de F. A est en même temps se­crétaire du poste à 1 0 L. ; 2. U peut annu­ler ; H. Non, l'emploi n'est pas rétribué. Cela vous désole. Vous l'auriez désiré. Attendez quelques années

Un amateur. — On vout le répète chaque toit, ls Racing-Club de Roubaix gagnera la Coupe de France, è condition qu'il ne toit pas battu. C'est simple.

On arbitre — Votre lettre est trop longue pour être insérée. Passez nous voir chaque semaine avec" le communiqué officiel dt la même.

Oaudas. — Vous trouverez des ballons usa-

Set dans le» stocks de l'armé» anglaise. Oui, s ont servi a certains matches de water-

polo. 0. Taasez. — Non t le F. C. S. Roubaix n'a

pas vendu son titre 11 l'a échangé contre Un président d'honneur. Vout voila rassuré.

Henri Paille. — Ah 1 non. mon vieux, assez comme çt l Vous répondrai la semaine pro­chaine, si nous avons de la place...

Henri PAREYN.

Football-Rugby L'équipe française a battu

Clarocrftan F. C. Sur le terrain des Ponts Jumeaux, à Tou­

louse, l'équipe représentative française (no­tons que ee titre nout parait un peu exces­sif) a battu le Clamorgan F. C, par 6 points

Le Racioft Club de France bat Leicester

Un accident de chemin de fer

à Baisieux

Le match de rugby, qui mettait en pré­sence a Colombes les équipes représentative»

)ré-

11 du Racing-Club et de Leicester l'est terminé par la victoire du quinze du Racing, qui battu Leicester, psr 19 points 4 0.

Lille-Rufcby-Athlétic-Club Un important groupement Je rugbymen vient

de fonder a Lille un nouveau Club qui traitera le Football-Rugby et l'Athlétisme sur le même pied.

Les membres adhéients, réunis ie 8 février en la salle du « Café oe l'Elysée », en assemblée générale constitutive, ont approuvé a l'unani­mité les statuts du Club qui prend la dénomina­tion de : . Lllle-Rugby-Alhletic-Olub.

Sous la présidence de M. Pingand, doyen d'ase, assiste de MM. Buisson, VVoshaax Lefeb-bre, Devœ, comme scrutateurs, et de NI. Ru-q, comme secrétaire de séance. Il a été procédé a l'élection du Comité pour ta saison 19» \VU

Ont été élus a l'unanimité, moins une voix : prteidimt. M Maurice Segreatan : vice-prési­dents MM André Coupé, Adolphe Bergeaud. Mario Buisson, tecréUure-général. Alphonse Hicq ; membres . ti Leiebvre. P. Hennion, Carlo Wastiaux R Pingand R. d'Amicourt.

• Lille-RugbyAtnietic-Club s'est assuré un joli terrain bien situé, qui deviendra un des plus grands du Nord et sur lequel seront édiliés pro-ehslnement de spacieuses tribunes

VaUtllation aux Fédérations Françaises de

L'express de Bruxelles a pris en écharpe un train de marchandises

IL Y AURAIT QUINZE BLESSES

L'n accident de chemin de fer qui aurait pu se changer en véritable catastrophe, s'est pro­duit, hier soir, vers 20 heures 19, é Baisieux.

UH CHOC VIOLENT

L'express venant de Bruxelles et devant ar­river à Lille è 21 h. U. venait de quitter Blan-dain U était bondé de voyageurs. Le convoi avait franchi la frontière, lortqu avant de rentrer en gare de Baisieux, au kilomètre 77, la locomotive prit en écharpe un train da marchandises qui stationnait.

L'n choc violent te produitit et jeta la pa­nique parmi let voyageurs.

Dans le tracas des vitres brisées et de fer­railles tordues, on entendit les cris de frayeur poussés par kv femmes et les enfants.

La locomotive et le tender étaient sortis des rails et leurs roues furent mites hors d'usage, tandis que le wagon de marchan­dises qui avait été tamponné, était réduit eu miettes, v

Par bonheur, les wagons de l'express n'eu­rent pas trop a. souffrir. Las voyageurs qui s'y trouvaient furent projetés les uns contre les autres et contre les parois.

Let premiers moments d'émoi passée, on constata qu'il n'y avait pas de mort a déplo­rer et qu'une quinzaine de personnes avaient été plus ou moins légèrement blessées.

LIS BLESSES

Aussitôt, un train de secours fut envoyé sur les lieux de l'accident pour procéder au déblaiement de la voie, et a 23 h. 15, le pre­mier train venant de Baitirux rentrait en gare de Lille.

Les blessés qui s'y trouvaient furent aussi­tôt conduits dans uns salle de la gare, où ils reçurent les soins d'un docteur.

Parmi les plus atteints ee trouvaient M. Emile Cauche, de Lille, plate h la tête; Mme Tournaux, 128. rue Roland, S Lille, plaies S la tête et au menton; Scampelier Edmond, de Flves, plaies à la face; Decklermecker Ed­mond, de Houtels (Belgique), blessures aux bras et contusions.

Après avoir été pansées, cet personnes ont pu rc, îgner leur domicile.

Nout n'avons pu avoir aucun renseigne­ment sur les causes de cet accident, qui a pro­duit une grosse émotion en gare de Lille, où des personnes attendaient des parente, se trouvaient dans le train tamponneur.

> O » C H

qui

La carrière mondaine de Serge de Lenz est interrompue

La Cour l'a condamné à 10 ans de réc lus ion L U DERNIERES PLAIDOIRIES

A midi 40, la parole est donnée aux avocats des receleurs.

M* Magnan plaide pour Bracquemont; M* Gauniche, pour Varnlcr; M* Camplncbi pour Jacob Karger.

Ces avocats demandent r acquittement de leurt clients, dont ta culpabilité, disent-ils. n'est pas prouvée.

Ut SUPREME EXCUSE D l • M O I

A 4 heures moins le quart, les plaidoiries étant terminées, le président, ;vant de pro­noncer l s clôture Ses débats, demanda à Serge de Lenz t'H a quelque enoee S ajou­ter oour a défense.

Serge de Lenz ee lève et d'une voix très émue proteste è nouveau contre l'attitude du policier Piguet et ajoute ceci, qui parait plus sincère :

« J'ai agi comme un irresponsable; J'ai abusé des stupéfiants; J'ai toujours été malade et Je regrette les actes qjl me sont repro­chés >.

Le Jury se retire sur cette déclaration. . 1 VERDICT

A son retour, il rend un verdict mitigé et la Cour condamne Serge de Lenz a 10 ans dt réclausio. et 3) ans d'Interdiction de séjour; le receleur Bracquemont A 4 ans de prison et le receleur Karger à 2 ans de prison Les trois condamnés sont également condamnés soli­dairement aux dépens.

Let parties civiles obtiennent les 185.000 francs ou la restitution des bijoux volée qu'elles avaient demandés.

Varnier, inculpé de recel, est acquitté, il est cependant conuamné solidairement à resti­tuer les bijoux volés sux psrties civiles, la Cour estimant que, par son "ait et par sa faute, il a participé aux dommages.

M. de Monzie n'a été chargé d'aucune mission en Russie

(De notre rédaction parisienne) Plusieurs journaux ont annoncé récem­

ment crue M. de Monzie, sénateur, allait être chanté d'une mission d'ordre i .ono-micrue en Russie.

M. de Monzie, oui est actuellement à Cahors n'a nullement été pressenti et il itmore tout de cette prétendue mission ainsi que de son organisation.

L'action du Ministre des régions libérées L,es prestations cm nature

• o n t reprendre (De netre rédaction sarUleaae)

Paris, 13. — Nous apprenons que sur l'inîe tlative de M. Reifcel. le Gouvernement envi» sage la possibilité de reprendre, dans ua avenir qui n'est pas encore déterminé, l e système des prestations en nature.

On sait qu'actuellement, le gouvernement du Seien a suspendu tout jiilsaissrt s u In* dustriels allemands qui BOUS IrsTsseat dee marchandises «u d» matériel s a stère des r*. psrstlons en nature. Le gonvei aesuesit frane cais aurait donc l'intention e s resatvlir tes paletneots sux Industriels a l lumai t s a t a ­pi oy an t pour ee compte les testâtes prose» nent de le perception de rtmpOt e s 40 58 qui frappe lea charbons tartans As l s etiae (Kobleastaner) et le produit des oeuaates.

Ajoutons que le rétabUttttasat As est) paiements est subordonné A fond qui sera ainsi constitaé.

U n e modification au régime dee erancea

(De netre rtdaetlea

Paris. 13. — Mous apprenons ou* le t r t s t t R . L t l'Intention tfabteejer pto-chainement la circulaire du t Jterrier 19S8. dont notre collaborateur Ktagtthtr a récem­ment analysé ie texte. Rappelons que cette circulaire restreignait

le régime des avance» et étabistsait on et* dre de parement pour les différentes ries de dommages.

i aies «

Le Ministre des Finances a déposé us nrojd d'ennrunt de 13 mlartis

(De netre rédaetien psrbdaaae)

Paris, 13. — Le ministre des Financée e> déoosé sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant à émettre un smpBQztt de 13 milliards.

Ce projet a pour objet d'autoriser le minis­tre des Finances a procéder au renouvelle» ment de bons du Trésor, à 6 % émis par ai, Doumer en 1021. Lee conditions de remis-sien seront fixées ultérieurement

DERNIERE HEURE La Ruhr et les Anglais M. Le Trocquer irait à Londres • 'entendre nu sujet du transit

du charbon Paris, 13. — Le rédacteur diplomatique de

l'Agence Hsvsa croit savoir que le gouver­nement envisage d'envoyer a Londres M. Ls Trocquer. afin ds régler déunitivement avso les autorités britanniques compétent*» la question du transit à travers la zone d'oc­cupation britannique du charbon de la Ruhr a destination ds ls Francs.

L e possibilité d'un remaniement ministériel

est démentie - On dament officiellement que leot ait

I<es M e s des prisonniers de guerre seront indemnisées de leurs frais de colis

(De notre Rédaction parisienne)

Paris, 13. — M. de Lasteyrie vient de (aire connaître À ia Commission des Prisonniers de crerre de la Chambre qu'il acceptait te principe de l'indemnité de remboursement aux familles dee (rais eifectués par elles pour envoyer des colis a leurs parents pn sonniers de guerre en Allemagne

Toutefois, c'est sous réserve que las moda lités de paiement seront arrêtées ultérieure ment que le ministre a admis ce principe.

Rugby et d'Athlétisme tara demandée incessam­ment.

Les nouvelles adhésions sont reçues des main­tenant chez M Alphonse Rlcq, secrétaire-géné­ral, Villa Souvenir, 812, Avenue du Bots Lam-bersart.

Hippisme Courses de Vipccnnes

MARDI, ii FEVRIBR Ire COURSE. — t. Tulipe, A. Foreinal, agn..

Gi.U) ; pi., 16.50 ; t. Tanu, Goufion. pi., 15.50 ; 3. Talisman, Untemi pi H.

te COURSE. — 1. Troarn, M. Capelie, gagn., St.59 ; PU 18.50 ; t. Talisman. C. Dupuy, pi., 63.50 ; 3. Tllan, de W aziêres, ni. 18

3e COURSE — 1. Semendria. E. Picard, gagn., 98.50 ; pi., 36 ; t. Sidi bel Abbes, Uuigot, £8 ; 3. Sérieuse Guéroult pi.. *8.

te COURSE. — l. Girot.ee, de Waziêres gagn., 90 ; pi.. 30 ; 8. Klein, E Tamberi, pi., 55 ; 3. Sois. P. Foreinal pi.. 80.

5e COURSE. — 1. Quêteuse, Oougon, 81 : pi., 85 ; 8. Port-Louis, Chrétien, pi 3. Rachel, L. Dufour, pi.. 17.50

6a COURSE — 1 aaujt Pourprée. Veraele, gagn., 17 ; pi.. 13.50 ; t Sablonniêre. Pain, pi., ttJO.

7e COURSE. — 1. Queen oi Arcigny, Uougen, gagn., 45650 ; ni., 73.50 , t. Relida, L. Boudet, PTT53J0 ; ». Reûsbonne. H. Cboistelet, pL, SUO, |

» ;

Parte. 13. le gouvernement ait envisagé la possibilité d'un remaniement ministériel.

Le Mardi-gras à Dusseldorf Dusseldorf. 13 février. — Dusseldorf est

calme. Aujourd'hui Mardi-Gras, qui est tou­jours une (été très suivie par les Allemands, les gens se promènent dnns les rues en grande foule et n'ent pas l'air de manifestée une très gronde inquiétude.

L'incident des gendarmes de GeUenkirchen

L e s sanctions Gelscnkircben, 13 — L'n fort détachement

commandé par plusieurs officiers, est entré oe matin a Gelsenkircben. Le commandant du détachement a sommé le directeur de la polios de lui livrer immédiatement les eix agents impliqués dans l'incident, déjà relaté de la nuit dernière au cours duquel deux gendarmes français ont été blessés. Le chef

e la police s'est exécuté immédiatement et le détachement s'en est retourné avec les eix prisonniers. En chemin, plusieurs agent* de police allemands ont été encore errêU*t a «use ds leur attitude.

A Essen, il faut employer le " S y s t è m e D " pour manger

Dusseldorf, 13. — Hier, le personnel du Kaiterhof et du HendeUhof A Essen rerutrlt — à son corps défendant, nous le tavons,car Il fut terrorisé — ds servir les repas aux ingénieurs et aux officier» français ; il fut expulsé eaot antre forme de procès.

La question des repss donne lieu d'ailleurs S des incidents comiques comme celui-ci : Un sous-officier du Génie demande dans ua rettturtnt d'Essea qu'on lui servit S déjeu­ner. Le maître d'hôtel répondit qu'il avait ordre ds ne pat servir de repas sus fran­çais. Près du tous-officier déjeunait ua alla" mand auquel on avait apporté une esctkye de vesu garnie de légumes. Le sous-officier l'en empara et commence k la manger. L'al­lemand cria, gesticula : < Cent un véritable acte de brigandage que vous commettes e*écris-t-il comme d'ailleurs tous let Fran­çais en commettent. Vent aves violé le) traité de Versailles (sic) sèches bien qae té les hôtelier» refusent de vous servir c'est par ordre du Reicb ! » « Eh bien, répondit le soas-officier français, moi Je mange par ordre de a t Poincsré, président du Contei'!»

U n discours du Président Ebert & Mannheim

Msnnheim, 13. — Le président Ebert est arrivé ce matin a Mannheim et a prononcé un discours è l'Hôtel de Villa

< Il est possible s-t-il déclaré que nos adt vertsiree étendent le main pour se estais' ds Mannheim, car cette ville est ie centré de la vie économique de l'Etat de Bade. ,

Je sens le nécessité de déclarer au aoss em Gouvernement d'Etapira, ans nous tassasses décidés à prêter atèe efOesce à tous eeos qui auront S souffrir de l'Invasion «a la ville de Msnnheim si c'était le cas. Je eroit que l'occupation de la Ruhr qui nous a «Se imposée malgré '•* bonne votante dont aeas svont fait preuve d'exécuter nos obngstkutt dans ia mesure du possible, ointeHosrs la nation allemande et créera une volonté una­nime prête a tous les lacrtfless s-