Lundi 21 janvier 2019 Sommaire - Ministère de la ...

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Sommaire Lundi 21 janvier 2019 Fonctionnaires Les 8 syndicats de la Cosef-ci annoncent la fermeture des classes, mardi Soir Info - lundi 21 janvier 2019 Des instituteurs réclament le paiement intégral de leurs arriérés de bourse L'Intelligent d'Abidjan - lundi 21 janvier 2019 Politique La Côte d’Ivoire apporte son soutien à Rajoelina Fraternité Matin - lundi 21 janvier 2019 « Il n’y aura pas de privatisation tous azimuts » Fraternité Matin - lundi 21 janvier 2019 Les cadres du RHDP sur le terrain Le Patriote - samedi 19 janvier 2019 Le dialogue pouvoir-opposition commence aujourd’hui La Voie Originale - lundi 21 janvier 2019 Tous droits de reproduction réservés 1/8

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Sommaire

Lundi 21 janvier 2019

Fonctionnaires

Les 8 syndicats de la Cosef-ci annoncent la fermeture des classes, mardiSoir Info - lundi 21 janvier 2019

Des instituteurs réclament le paiement intégral de leurs arriérés de bourseL'Intelligent d'Abidjan - lundi 21 janvier 2019

Politique

La Côte d’Ivoire apporte son soutien à RajoelinaFraternité Matin - lundi 21 janvier 2019

« Il n’y aura pas de privatisation tous azimuts »Fraternité Matin - lundi 21 janvier 2019

Les cadres du RHDP sur le terrainLe Patriote - samedi 19 janvier 2019

Le dialogue pouvoir-opposition commence aujourd’huiLa Voie Originale - lundi 21 janvier 2019

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Date : 21/01/2019Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 12Périodicité : QuotidienSurface : 32 %Nature : Article de fond

ENSEIGNEMENTS PRÉSCOLAIRE, PRIMAIRE, SECONDAIRE GÉNÉRAL,TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL / Les notes des élèves seront retenues

Les 8 syndicats de la Cosef-ciannoncent la fermeture des classes,mardi

’Les classes du préscolaire et du secondaire général,technique et professionnel seront fermées dansl’enseignement public de Côte d’Ivoire, du mardi 22 janvierau vendredi 25 janvier 2019, et aucune note d’évaluation nesera rendue aux élèves du secondaire'’. C’est la substancedu point de presse animé par Pacôme Attaby, porte-parolede la Coalition secteur Education/Formation (Cosef), ledimanche 20 janvier 2019, à Yopougon.‘’A l’issue de cesquatre prochains jours de grève, si le mépris dugouvernement continue, ces classes resteront ferméesjusqu’à ce qu’il apporte les solutions à nos revendications,que nous attendons'’, a menacé Pacôme Attaby qui arappelé leurs exigences : La revalorisation des indemnitésde logement des instituteurs et professeurs du secondaire; la suppression des cours de mercredi matin dans leprimaire ; le relèvement au double de toutes les primesliées aux examens scolaires en Côte d’Ivoire, et larémunération de la surveillance de ces examens ; lepaiement des cinq cent mille (500 000)francs Cfa parenseignant ex-contractuel au titre de ses émoluments nonperçus, de janvier 2014 à mai 2014, et l’intégration à lafonction publique des quatre-vingt- dix-sept d’entre euxradiés en 2014, pour fait de grève ; la suppression del’emploi d’Instituteurs adjoints.‘’Avant et après la grèved’avertissement observée par la Cosef-ci, du 20 au 22novembre der-nier, le gouvernement a fait la sourde oreilleface à nos revendications. Pour l’interpeller une secondefois, la Cosef-ci lui a de nouveau adressé un préavis, le5décembre 2018, pour une grève de quatre jours,

reconductible de facto, à compter du 22 janvier 2019, soitplus d’un mois trois semaines après le dépôt du préavis, ce,en guise de la volonté de la Cosef-ci à privilégier ledialogue.Curieusement, depuis lors, nous n’avons aucuneréaction du gouvernement. C’est pourquoi, les enseignantsentameront cette grève, avec la plus grande détermination,tout en restant disposés à un dialogue constructif'’, nous a-t-il appris.

DOMINIQUE FADEGNON

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Date : 21/01/2019Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 5Périodicité : QuotidienSurface : 11 %Nature : Article de fond

Worodougou / Réunis dans l’enceinte de la trésorerie générale de Séguéla, desinstituteurs titularisés en 2018 ont réclamé le paiement intégral de leursarriérés de bourse qui s’élèvent à 540 000 francs le vendredi.

Des instituteurs réclament le paiementintégral de leurs arriérés de bourse

Réunis dans l’enceinte de la trésorerie générale de Séguéla,des instituteurs titularisés en 2018 ont réclamé le paiementintégral de leurs arriérés de bourse qui s’élèvent à 540 000francs le vendredi. « Dans les autres régions de Côted’Ivoire, nos collègues ont reçu tout leur argent. Ici, après17 mois d’attente, on veut nous donner seulement 180 000francs. On refuse de prendre cette somme. Nous voulonsla totalité de notre argent comme nos collègues d’ailleurs »,a déclaré le porte-parole de ceux-ci venus desdépartements de Séguéla et de Mankono, DiomandéSamouka. Ce montant, à raison de 45 000 francs CFA parmois pendant une année, concerne 213 instituteursnouvellement en service dans la région.

M. O

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Date : 21/01/2019Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 2Périodicité : QuotidienSurface : 115 %Nature : Article de fond

Investiture du nouveau Président malgache / Le vice-Président a représenté,samedi à Antananarivo, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à la cérémonie deprestation de serment et d’investiture du nouveau Numéro un malgache.

La Côte d’Ivoire apporte son soutien àRajoelina

La Côte d’Ivoire était présente, samedi, à la cérémonied’investiture du nouveau président de la républiquemalgache, Andry rajoelina, pour lui apporter son soutien.En effet, le vice-président, Daniel Kablan Duncan, areprésenté, samedi, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, àcette grande fête qui ouvre une nouvelle page pour lepeuple malgache. Il a dit toute sa joie d’être présent à cettecérémonie, ‘’sous un soleil éclatant qui présage de ce quesera le futur du peuple malgache’’. Laquelle cérémonieétait, selon lui, ‘’placée sous le signe du succès’’. 35 pays etorganisations internationales étaient présents. parmi eux,six Chefs d’Etat : nana Akufo Addo du Ghana, Alpha Condéde la Guinée, l’Ethiopienne sahle-Work Zewde, le namibienHage Geingob, celui de la Zambie, Edgar Lungu et leComorien Azali Assoumani. on notait aussi la présenceremarquée de l’ancien président de la république française,Nicolas Sarkozy. tout a commencé aux environs de 10h30heure locale, soit 7h30 Gmt, quand le command-car dunouveau président, Andry Nirina, fait son apparition àl’entrée du stade Mahamanisa plein à craquer. C’est sousles vivats de la population qui est sortie nombreuse que lecommande-car a entamé sa lente progression vers latribune officielle richement décorée pour la circonstance.Quand le président Rajoelina prend place dans la tribuneoù l’attendaient invités et hommes de loi, les juges de lahaute Cour constitutionnelle entrent en scène. Lacérémonie de prestation de serment peut alors

commencer. Le président malgache jure «d’exécuter dansla vertu» sa fonction de président de la république deMadagascar et d’utiliser ses pouvoirs «pour garantir etrenforcer l’unité nationale et les droits de l’homme». Aprèsquoi, il reçoit la plus haute distinction, celle de Grand-Croixde première classe. suivra ensuite son discours. d’aborddans la langue locale, le Malagasy, puis un résumé enfrançais. Ce qu’il faut retenir de son allocution, c’est savolonté d’ouvrir une ère nouvelle pour son pays. dans cepays, les défis sont énormes. Il faut lutter contre lapauvreté en augmentant le pouvoir d’achat despopulations, produire suffisamment d’énergie, construirede nouvelles routes. bref, améliorer le quotidien desMalgaches qui vivent, la plupart, dans un granddénuement. Andry Nirina Rajoelina semble avoir pris lepouls de la situation. «Comme un bateau à voile, le peupleMalagasy vacille. Tangue. Mais jamais il ne sombre. Je seraiun capitaine digne de sa confiance. Je vous conduirai à bonport, le port du développement, de la croissance, del’émergence et de la réussite », a-t-il dit. Il a décliné lesactions clés de son projet Initiative pour l’émergence deMadagascar. doubler la production d’électricité, mais aussila commercialiser à un prix abordable pour tous. Il aégalement indiqué que les terres cultivables serontdoublées et les agriculteurs seront soutenus. AndryRajoelina a précisé que le début des travaux du projet de lanouvelle ville, tanamasoandro, est prévu cette année. Laville abritera les bureaux administratifs. par ailleurs, dansle cadre de la lutte contre l’insécurité, le Chef de l’Etatmalgache a annoncé le renforcement de l’effectif des forcesde l’ordre. Elles seront également équipées de nouveauxmatériels de service. L’une de ses priorités, la lutte contre lacorruption. “Nous ne tolérerons pas les abus de pouvoir,les détournements de deniers publics et les appels d’offrefictifs (…) Personne ne sera au-dessus de la loi. Nous feronsde la lutte contre la corruption une priorité” a-t-il déclaré.‘’TGV’’, c’est son surnom, qui signifie (Tanora malaGasyVonona traduction de ‘’Jeunes Malgaches prêts’’), devenuaujourd’hui train à grande vitesse, veut aller vite. Mais aussiplus loin avec l’ensemble des Malgaches. A cettecérémonie, figuraient en bonne place, les anciensprésidents Hery Rajaonarimampianina, Didier Ratsiraka,Marc Ravalomanana. Après avoir dirigé une transition de2009 à 2014, Andry Rajoelina revient à la présidencemalgache.Duncan : “ L’élection présidentielle àMadagascar est un exemple réussi ’’Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, est rentré

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samedi nuit, de Madagascar où il a représenté le Chef del’Etat, Alassane Ouattara, à la cérémonie d’investiture duprésident élu, Andry Rajoelina. Faisant le point sur samission, à sa descente d’avion, à l’aéroport FélixHouphouët-Boigny de Port-Bouët, il a s’est réjoui de lamaturité politique et de l’avancée démocratique dontviennent de faire preuve les hommes politiques malgaches.«La communauté internationale était à cette fête avec 35délégations dont six Chefs d’Etat. Et cela, parce quel’élection présidentielle à Madagascar est un exempleréussi. Nous avons été heureux d’y prendre part. C’est lapremière fois qu’il y a passation entre un Président élu etun Président non élu. C’était un moment très fort. Certes, ily a eu des craintes à un moment donné, mais finalementtout s’est bien passé. Cela doit servir d’exemple », a-t-ildéclaré. Avant d’ajouter : « Le nouveau Président a été éluavec une majorité de 55, 66%. Et après épuisement desprocédures, ils se sont entendus et ce fut une belle fête. Il yavait 20 000 personnes au stade. Nous souhaiterions quede plus en plus, les élections en Afrique se passent demanière apaisée et que le vaincu adresse ses félicitationsau vainqueur. De sorte à ce qu’ils bâtissent ensemble lepays. Il faut qu’on ait de plus en plus d’exemples de cegenre ». Le vice-président a également affirmé qu’il a mis àprofit son séjour pour échanger avec la communautéivoirienne vivant sur l’île. «On compte une centained’Ivoiriens à Madagascar. Ce sont, pour la plupart, des gensqui occupent des postes de haut niveau dans desorganisations internationales et aussi dans le secteur privé.Leur principale préoccupation était d’avoir un consulhonoraire à Madagascar. Et de pouvoir bénéficier del’assistance du gouvernement ivoirien pour le suivi de leurcarrière et probablement leur retour au pays. Ils avaientaussi quelques appréhensions concernant l’élection de2020 en Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. A cespréoccupations, Daniel Kablan Duncan estime avoir donnédes réponses rassurantes. «Nous leur avons dit que 2020se passera dans de bonnes conditions. Nous leur avonsexpliqué les choses dans les détails et relevé les progrèsfaits par la Côte d’Ivoire». pour cette mission, le vice-président ivoirien était accompagné de Mme la secrétaired’Etat auprès du Garde des sceaux, ministre de la Justice etdes droits de l’homme, chargée des droits de l’homme,Aimée Zebeyoux ; de certains membres de son cabinetainsi que de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Afrique dusud qui couvre Madagascar.

ÉTIENNE ABOUA

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Date : 21/01/2019Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 10Périodicité : QuotidienSurface : 76 %Nature : Article de fond

Sociétés d’État / Le Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé duBudget et du Portefeuille de l’État, s’est prononcé sur une éventuelle cessionde sociétés du portefeuille de l’État, en marge d’une cérémonie organisée le 18janvier, au 20e étage de l’immeuble Sciam.

« Il n’y aura pas de privatisation tousazimuts »

Le gouvernement n’a pas l’intention de procéder à uneprivatisation « tous azimuts » des sociétés du porte- feuillede l’État, a indiqué Moussa Sanogo, Secrétaire d’État auprèsdu Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille del’État. C’était en marge de la cérémonie d’échange de vœuxdu nouvel an avec ses collaborateurs, organisée le 18janvier, au 20e étage de l’immeuble Sciam. « Aucunedécision de privatisation de 82 sociétés d’État n’a été prisepar le Gouvernement, comme le mentionnaient desarticles de presse faisant l’écho du conseil des ministres du9 janvier 2019. Le compte rendu qui a été fait du Conseildes ministres est un peu différent de cela. Il ne s’agit paspour l’État de se retirer de 82 entreprises comme j’ai pu lelire dans la presse. 82 sociétés, c’est le nombred’entreprises du portefeuille de l’État. Il n y a pas uneprétendue privatisation tous azimuts des sociétés d’État »,a-t-il démenti. «Il est cependant possible qu’il y ait descessions de parts de l’État dans certaines entreprises. Maisce sera à la suite de longues réflexions et d’examensminutieux », at-il poursuivi. Moussa Sanogo a expliqué queles prises de participations de l’État dans une entreprisesont liées à plusieurs objectifs : développer un secteurparticulier ; assurer sa présence dans un secteurstratégique ; maintenir une activité pour laquelle il n’y a pasencore de ressources privées, etc. « Selon donc les objectifsassignés, l’État examine les performances de l’entreprise etprend les décisions idoines pour préserver ses intérêts»,explique Moussa Sanogo. Les sociétés à participationfinancière de l’État font l’objet d’une attention particulière

du gouvernement. En 2018, l’État a signé un contrat deperformance avec sept d’entre elles ; Et un mécanismed'anticipation et de gestion des risques financiers et degouvernance des entreprises publiques, impliquant, entreautres, l'implémentation des indicateurs infra-annuels desuivi qui a été également mise en place. En outre, lesavantprojets de textes relatifs à la réforme du cadrejuridique du portefeuille de l’État ont été validés au coursde l’année écoulée. Par ailleurs, en termes de dividendesordonnancés au titre de la gestion 2018, nous avons unmontant de 23,4 milliards de FCfa, contre un montant de16 milliards de FCfa inscrits dans le Tableau des opérationsfinancières de l'État (Tofe), soit une plusvalue 7,4 milliardsde FCfa. «Nous devrions considérer les résultats obtenusen 2018 comme une source de motivation pour les annéesà venir, car le chemin est encore long et les défis à relevervont grandissants », a prévenu le Secrétaire d’État MoussaSanogo, non sans avoir félicité toutes les grandesadministrations (Douanes, Impôts, Direction générale duBudget, etc.,) sous sa tutelle pour les performancesréalisées en 2018. Il a rappelé l’objectif du gouvernementqui est de maintenir, à travers le budget 2019, la marche dela Côte d’Ivoire vers l’émergence avec la consolidation ducadre macroéconomique, l’assainissement des financespubliques et l’accélération de la politique detransformation structurelle de l’économie et ce, par la miseen œuvre des projets structurants contenus dans le Plannational de développement. « Le Gouvernement entendégalement renforcer ses actions dans les secteurs sociauxen vue de réduire davantage la pauvreté et les disparitéssociales », a-t-il ajouté. Aussi a-t-il appelé l’ensemble de sescollaborateurs à œuvre à mettre en place un Plan d’actionsstratégiques basé aussi bien sur les acquis du Programmed’action prioritaire (Pap 2018) que sur l’ensemble desgrandes problématiques telles que : l’amélioration desperformances de l’administration fiscale et du rendementde certains impôts ; le renforcement de la surveillance auxfrontières et de la lutte contre la contrebande ; la mise enplace d’un Budget Programme et la consolidation descapacités d’anticipation des risques budgétaires ; et lerenforcement du cadre de suivi des entreprises àparticipation financière publique, notamment en matièrede gouvernance, d’endettement et d’exploitation.

DAVID YA

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Date : 19/01/2019Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 1, 7Périodicité : QuotidienSurface : 29 %Nature : Une et article de fond

Pré-congrès / Un week-end rythmé par les pré-congrès des houphouëtistes

Les cadres du RHDP sur le terrain

Un week-end rythmé par les pré-congrès deshouphouëtistes. Plusieurs délégations du RHDP vontsillonner aujourd’hui et demain des localités du pays. Leministre d’Etat, ministre de la Défense conduira ladélégation du RHDP à Yopougon. Le président de l’UPCI,Anicet Serge Brou, sera à Marcory. Les ministres MariatouKoné, Adama Koné, Albert Flindé et Jeanne Peuhmondseront respectivement dans le Cavally, le Tchologo, leBafing et à Bingerville. Dansle Bounkani, le ministreLaurent Tchagba dirigera la délégation desHouphouëtistes. Le Folon avec Seka Joseph, le Gbôklè(Jean-Claude Kouassi), les Grands-Ponts (Bruno Koné) , leGuemon (Sanogo Mamadou), le Hambol (Siaka Ouattara) etl’Iffou (Marcel Amon Tanoh)recevront également desmissions de la direction du RHDP. Il est sera de même pourl’Indénié-Djuablin avec pour chef de délégation BandamanMaurice, le Poro(Adama Bictogo), Port-Bouët (Sidi Touré),Songon (Siandou Fofana), le Sud-Comoé (Kandia Camara),le Worodougou (Adama Koné),Yamoussoukro (AlbertFrançois Amichia), le Kabadougou (Sidiki Konaté), laMarahoué (Amedé Kouakou), Anyama (Touré Mamadou), etle Tonkpi avec Anne Ouloto. Ces pré-congrès sedérouleront en deux étapes : les travaux en commission etle meeting de clôture. Ils visent entre autres à échanger surle devenir de l’alliance. Ces pré-congrès permettront ausside relever les observations et les propositions des militantssur les textes fondateurs du RHDP adoptés par l’Assembléegénérale constitutive, de recueillir les observations et lespropositions des militants des régions sur l’animation descoordinations départementales et sous-préfectorales déjàen place. Aussi, les militants seront-ils amenés a faire lebilan de l’alliance dans leur zone et envisager lesperspectives. Non sans faire une proposition politiqued’unification des activités des structures de base des partismembres du RHDP. Les chefs de délégation et les militants

devront envisager une politique commune decommunication adaptée aux objectifs du RHDP, proposerune politique de formation des militants et une politiquegénérale sur les futures échéances électorales. Les travauxse dérouleront dans quatre commissions : commissionstatut et règlement intérieur, commission vie etfonctionnement des structures du RHDP etcommunication, commission politique générale etcommission électorale. Prennent part aux travaux lesresponsables politiques de base du RHDP ainsi que lesjeunes, les femmes et les structures spécialisées des partisqui composent la coalition des houphouétistes. Lesmeetings populaires seront une démonstration de force “ala base avant la grande démonstration du 26 janvier.

THIERY LATT

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Date : 21/01/2019Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 12Périodicité : QuotidienSurface : 23 %Nature : Article de fond

Réforme annoncée de la CEI

Le dialogue pouvoir-oppositioncommence aujourd’huiLe principe de la réforme de la Commission électoraleindépendante (CEI) est désormais un fait acquis. Les débatsdans ce sens commencent ce lundi 21 janvier 2019, selonles dires du Premier ministre, Amadou Gon, qui l’a annoncéen début du mois de janvier 2019. Au moment oùcommencent le débat politique, les Ivoiriens ont deuxpréoccupations en tête. L’une porte sur la qualité desdébats, et l’autre sur l’étendue de la réforme. Les Ivoiriens veulent des débats inclusifs Des débatsinclusifs, c’est le désir profond de tous les Ivoiriens, classepolitique et société civile y compris. En effet, c’est depuis lelendemain de la présidentielle de 2010, précisément en2012, que le Front Populaire Ivoirien (FPI) a déposé sespremières propositions de réforme de la CEI. Le FPI, dansses prétentions a été rejoint par plusieurs partis politiquesde l’échiquier national. Outre les politiques, la société civiles’est inscrite dans la logique de la lutte pour la réforme dela CEI. Des organisations de défense des droits de l’hommeet des libertés sont même allées loin, en saisissant la CourAfricaine des Droits et des Peuples, estimant que la CEIdans sa monture actuelle, ne permettait pas aux citoyensd’exercer leurs droits. La juridiction africaine a pris un Arrêtqui fait injonction à l’Etat ivoirien de procéder à la réformeen profondeur de l’institution. Ainsi, avec le discours du 7aout 2018, par lequel le président du RHDP unifié promet«l’examen de la composition», les sorties du PDCI et l’actionen justice de la société civile en vue de la réforme, on peutdire que le principe de la réforme de la CEI fait l’unanimitédans l’opinion nationale ivoirienne. Concernant lesarguments qui soutiennent cette réforme, tout le mondes’accorde également, qu’il s’agit de trouver un nouveauconsensus, de régulariser le mandat des dirigeant actuelsqui est dépassé, de rendre l’institution conforme auxnormes du droit international et de changer le président decette institution. Bref, il y a mille raisons de réformer la CEI.Et il convient de voir l’étendue de la réforme. La portée de la réforme Dans son intervention du moisd’aout 2018, Alassane Ouattara a évoqué la «compositionde la Cei», comme champ de la réforme. Cependant, quece soit la classe politique ou la société civile, on s’accorde àdire que la réforme doit porter sur toute l’institution aussibien sur sa forme que son fond. De ce point de vue, lesIvoiriens dans l’ensemble exigent que la réforme ne portepas que sur la composition.

AYOUALOU ZIZA

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