Lundi 1 juin 2016 - fce.dz · en 2015, précise la Conférence des Nations unies pour le commerce...

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Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . Lundi 1 juin 2016

Transcript of Lundi 1 juin 2016 - fce.dz · en 2015, précise la Conférence des Nations unies pour le commerce...

Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10

94 / 023 37 12 51

Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91

Mobile: 0770 88 90 80

L’adresse : Villa N°69 ;

Lot said Benhaddadi.

Cheraga Alger.

.

Lundi 1 juin 2016

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Algérie : le stock d’IDE à plus de 26 mds de dollars à fin 2015 (APS) ..................... 3

Abdelhak Lamiri, expert et consultant en économie à Algérie-Eco : « Les décideurs

ont commencé à faire des efforts pour l’économie du pays » (Algérie Eco) .............. 4 Lancement des travaux de la cimenterie de Béchar : Une meilleure exploitation des

richesses (APS) ........................................................................................................... 5 Importations : L'Algérie veut réduire d'un milliard de dollars sa facture de

médicaments (Le quotidien d’Oran) ........................................................................... 7 Exportations hors hydrocarbures : Seulement 14 milliards de dollars en 10 ans (El

Watan) ......................................................................................................................... 9 ROJETS DE RÉALISATION DE L'AXE AUTOROUTIER LA CHIFFA-

BERROUAGHIA : Talai insiste sur les délais de livraison (L’Expression) ............ 10 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 11

MARCHÉS DE FRUITS ET LÉGUMES : 1600 mandataires approvisionnent la

capitale (L’Expression) ............................................................................................. 11 Coopération ......................................................................................................................................................... 13

Accord d'association Algérie-UE : Infime hausse des exportations hors

hydrocarbures depuis 2005 ....................................................................................... 13

Investissement algéro-chinois de 54 millions usd pour la production de manganèse

(APS) ......................................................................................................................... 15 Veille ..................................................................................................................................................................... 15

Sellal a mis fin à leur fonctions : Les directeurs des Domaines, SAIDAL et l’ARPT

limogés (Algérie Eco) ............................................................................................... 15

Domaine national : Djamel Khaznadji, nouveau directeur général (APS) ............... 16 Sellal demain à Tiaret (Le Quotidien d’Oran) .......................................................... 17

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A la une

Algérie : le stock d’IDE à plus de 26 mds de dollars à fin 2015

(APS)

Le stock d’investissements directs étrangers (IDE) en Algérie a progressé à

26,2 milliards de dollars (mds usd) à fin 2015 contre 19,5 mds usd à fin 2010, selon le rapport 2016 de la Cnuced sur l’investissement dans le

monde, publié mardi par les Nations unies. Le stock d’IDE entrants, qui représente le total des investissements directs

étrangers captés par l’Algérie, a nettement progressé en 15 ans, passant de 3,3 mds usd à fin 2000 à 19,5 mds usd à fin 2010 et à 26,2 mds usds

en 2015, précise la Conférence des Nations unies pour le commerce et l’investissement (Cnuced) dans son rapport.

Le stock d’IDE sortants se sont chiffrés à 1,8 milliard usd à fin 2015 contre 1,5 milliard usd en 2010, représentant principalement des investissements

du groupe Sonatrach à l’étranger, précise la Cnuced. Le groupe Sonatrach détient des participations en Europe ainsi que dans

plusieurs pays africains comme le Mali, le Niger, la Libye et l’Egypte, rappelle la Cnuced qui s’attend à une hausse des flux d’investissements à

destination de l’Algérie avec la cession d’actions dans 20 champs pétroliers

et gaziers envisagée par Sonatrach. Le changement de cap en matière de politiques d’investissements et la

reconfiguration du capital des entreprises d’Etat devraient conduire à une amélioration des IDE dans plusieurs pays africains, prévoit l’organisation

qui cite, à ce titre, l’exemple de l’Algérie. L’année 2015 a marqué, cependant, un recul en termes de flux

d’investissements étrangers en Algérie à -587 millions de dollars contre 1,5 milliard de dollars en 2014, selon les mêmes chiffres.

Durant le même exercice, le flux d’IDE sortants a progressé à 103 millions de dollars contre -18 millions de dollars.

Forte reprise des IDE en 2015 dans le monde

Le rapport fait état, par ailleurs, d’une hausse importante des flux d’IDE dans le monde en 2015 qui ont atteint 1,76 trillion de dollars, un plus haut

jamais enregistré depuis la crise financière.

"Un rebond de 38% à 1,76 trillion de dollars donne l’espoir que les IDE dans le monde vont enfin revenir à une trajectoire de croissance", commente

Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la Cnuced.

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Cette hausse a été essentiellement tirée par l’augmentation des fusions

acquisitions dans le monde qui se sont établies à 721 mds de dollars en 2015 contre 432 mds de dollars l’année d’avant.

Ces acquisitions ont été le résultat des grandes reconfigurations des

multinationales, principalement aux Etats-Unis et en Europe, qui ont transféré leurs sièges pour échapper à une forte taxation dans leur pays

d’origine. Sans ces reconfigurations, la hausse des flux d’IDE aurait été moins

importante oscillant autour de 15%, avance l’organisation onusienne. Les flux d’IDE entrants captés par les pays développés ont presque doublé

en 2015 dernière pour atteindre 961 mds de dollars. Comme conséquence la part de ces pays dans les flux mondiaux a bondi de 41% en 2014 à 55%

en 2015, inversant une tendance de cinq ans durant lesquelles les économies en développement ont été les principaux récepteurs

d’investissements directs dans le monde.

Afrique : les flux d’IDE en baisse Dans les économies en développement, les Flux d’IDE entrant ont atteint

un Nouveau record à 765 mds de dollars, en hausse de 9%, selon les

mêmes données, principalement tirés par l’Asie qui a drainé 500 mds de dollars d’investissements étrangers.

En parallèle les flux captés par l’Afrique, l’Amérique Latine et les caraïbes se sont réduits en 2015.

En Afrique les investissements directs étrangers ont chuté de 7% en 2015 à 54 mds de dollars, indique la Cnuced en expliquant que la hausse des IDE

enregistrée en Afrique du nord a été compensée par la diminution des flux en Afrique subsaharienne.

La Cnuced s’attend à une progression modérée des investissements dans le continent qui sera soutenue par les mesures de libéralisation et les

privatisations prévues pour plusieurs entreprises publiques. Pour 2016, la Cnuced anticipe déjà une contraction des flux mondiaux entre

10 et 15%, qui sera le résultat de la fragilité de l’économie mondiale, une baisse qui pourrait s’amplifier avec les risques géopolitiques et les tensions

régionales, prévient-elle.

Abdelhak Lamiri, expert et consultant en économie à Algérie-Eco :

« Les décideurs ont commencé à faire des efforts pour l’économie du pays » (Algérie Eco)

Algérie-Eco : L'économie algérienne est "forte" et "stable" comparée aux autres économies des pays de la région, a estimé

récemment la journaliste américaine, Kaitlin Lavinder, mettant en exergue les efforts des pouvoirs publics en vue de sa diversification.

Quel commentaire faites-vous à cet article ?

MLamiri : Pour ce qui est de l'économie algérienne, il ne faut être ni alarmiste ni trop optimiste. Les décideurs ont commencé à faire les efforts

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qu'il faut pour éviter une propagation de la crise. Elle est donc contenue.

Des efforts de la part des citoyens et de l'état sont encore nécessaires. Mais les dispositions budgétaires préliminaires vont dans le bon sens : arrêter de

financer des infrastructures tout azimut, mettre plus de ressources dans la

diversification économique etc. Mais cela ne sera pas suffisant pour être une économie émergente. Cela veut dire qu'avec les mesures actuelles nous

seront une économie moyenne, nous éviterons l'approfondissement de la crise et la paupérisation. Mais il faut d'autres mesures pour rattraper les

pays émergents. Que pensez-vous également du dernier rapport du FMI qui a appelé les pays

exportateurs de pétrole comme l'Algérie à plus de rigueur budgétaire ? C'est une évidence. Ce serait la même chose que lorsqu'un médecin

préconise une saine alimentation, pas d'alcool et pas de tabac. Nous avons besoin de rigueur budgétaire à tout moment et spécialement maintenant

que les ressources sont rares. C'est une tautologie.

Le Fonds Monétaire International signe et persiste : L’Algérie doit s’endetter pour s’en sortir face à la crise financière qui la frappe de

plein fouet. Quel commentaire faites-vous dans ce sens ?

Pour ce qui de l'endettement il y lieu de séparer la question en deux blocs. Vu le poids du passé et l'inertie de beaucoup de dépenses notre pays ne

peut pas éviter de recourir à l'endettement interne. Ce qui a déjà commencé avec les bons publics. On ne peut l'éviter. Tandis que l'endettement externe

n'est pas inévitable. On peut ne pas y recourir si on réduit drastiquement les dépenses d'équipement (par budget public) financées par le trésor. Il

faut que l'essentiel des financements soit hors budget. On peut financer une deux entreprises seulement par l'extérieur (Sonatrach et Sonelgaz).

L'endettement extérieur peut être évité et si on y recourt il doit être minimal.

Pensez-vous que le nouveau code des investissements pourrait

apporter un plus dans la nouvelle stratégie économique de l'Algérie ?

Le code des investissements introduit un léger mieux mais pas des mesures

extraordinaires. Il ne faut pas s'attendre à ce que la solution vienne des IDE ou du code des investissements. Il faut que l'état joue sur les leviers

principaux pour booster l'investissement (le crédit, la bureaucratie, le foncier, l'économie numérique etc.).

Lancement des travaux de la cimenterie de Béchar : Une meilleure exploitation des richesses (APS)

«Les projets du secteur de l’Industrie lancés dans la wilaya de Béchar

s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement de l’industrie nationale», a affirmé hier le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdessalem Bouchouareb.

«Le lancement, ce jour, des travaux de réalisation de la première cimenterie dans le sud du pays vient confirmer cette démarche qui vise une meilleure

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exploitation des richesses minières du pays et aussi pour répondre aux

besoins du marché en ciment", a déclaré le ministre, lors d’une visite de travail dans cette wilaya. Ce projet, dont M. Bouchouareb a donné le coup

d’envoi de son chantier et qui a nécessité un investissement public de 34

milliards DA, s’étend sur une superficie de plus de 100 hectares, avec une production annuelle prévue d’un million de tonnes de ciment, selon sa fiche

technique. Cette cimenterie, qui sera mise en service en 2019, permettra le renforcement de la production nationale pour la porter à hauteur de 23

millions de tonnes par an, signalent des responsables du groupe public industriel du ciment d’Algérie (GICA). Cette entité industrielle, qui relève de

l’entreprise Saoura-ciment (filiale de la Gica), permettra, une fois en phase d’exploitation en 2019, la création de 500 emplois directs et quelque 800

autres indirects, selon les mêmes responsables. Sur le site de ce projet industriel, le ministre de l’Industrie et des Mines a présidé la cérémonie de

signature d’une convention de partenariat entre un groupement d’entreprises industrielles publiques et une compagnie chinoise pour

l’exploitation, dès 2017, du gisement de manganèse de la région de Guettara (250 km au sud de Bechar).

Ce gisement, dont la réserve est estimée à plus de deux millions de tonnes,

va permettre dans sa phase d’exploitation une production de 80.000 tonnes de minerais tout venant et de 20.000 tonnes de métal. Cette dernière

production sera destinée à une future usine de métallurgie prévue également à Bechar, avec à la clé la création de 405 nouveaux emplois dans

ce segment industriel, signalent des cadres des mêmes entreprises industrielles publiques de forage, de travaux aux puits et de services aux

puits (ENAFOR, ENTP, ENSP). M. Bouchouareb s’est rendu par la suite à une briqueterie qui produit

annuellement 100.000 tonnes de briques de différents calibres, où il s’est enquis, en compagnie des autorités locales, du processus de fabrication de

ce matériaux de construction. Sur place, le membre du gouvernement a également pris connaissance du

projet d’une unité de céramique pouvant produire plus de 2,5 millions mètres carrés (m2) de céramique, dont un million de m2 destinés au

marché local et national et autant à l’exportation, selon les responsables du

groupe Hammadi qui gère cette briqueterie. A la zone industrielle de Bechar, le ministre a pris connaissance de l’opération d’assainissement du foncier

industriel dans cette zone, entamé depuis quelques mois par la wilaya. Actuellement, 97 mises en demeure ont été adressées à des bénéficiaires

de foncier industriel au niveau de cette zone pour qu’ils entament la réalisation de leur projet, tandis que 13 actions en justice pour la

récupération du foncier ont été entamées par la wilaya, a signalé le directeur local du secteur de l’Industrie et des Mines. La zone industrielle

de Bechar, qui s’étend sur plus de 200 ha, sera renforcée par le lancement, en octobre prochain, du chantier de réalisation du nouveau parc industriel

de cette commune et ce, sur une superficie de 187 ha, comme l’a annoncée officiellement le ministre de l’Industrie et des Mines. Au terme de sa visite

de travail dans la wilaya, M. Abdessalem Bouchouareb a inspecté une nouvelle unité d’aliments de bétails qui produit 37.000 tonnes d’aliments,

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ainsi que le projet en voie d’achèvement d’une laiterie dont l’entrée en

production est prévue au septembre prochain, avec une capacité de production annuelle de 700.000 litres de lait.

Importations : L'Algérie veut réduire d'un milliard de dollars sa facture de médicaments (Le quotidien d’Oran)

L'Algérie ambitionne de réduire de près d'un milliard de dollars sa facture de médicaments dans le moyen terme, a annoncé, hier mardi, sur les ondes

de la radio nationale, le président du Syndicat national des pharmaciens d'officines (SNAPO), Messaoud Belambri. «On peut réduire la facture des

importations de médicaments (actuellement de deux milliards de dollars, Ndlr) à un milliard de dollars à moyen terme», «c'est un objectif qu'on peut

atteindre, si on fait le bilan de tout ce qui a été fait avec les nouvelles unités de fabrication et celles à venir». Le ministère de la Santé a donné 120

autorisations pour la réalisation d'unités de production de médicaments et

140 unités sont en instance de finalisation. «Même les unités de fabrication améliorent leur production et la diversifient», estime-t-il.

Pour autant, le retard reste important entre la valeur des médicaments produits localement et la production nationale. «Nous sommes en valeur à

un taux de 45% de la production nationale. Si dans trois ans on atteint les 70%, on pourra économiser la moitié de la facture d'importation actuelle »,

affirme M. Belambri. Même en cas de hausse des unités de fabrication de médicaments sur le territoire national, « il n'y aura pas de saturation du

marché avec l'émergence de nouveaux producteurs de médicaments, et l'industrie pharmaceutique ne doit pas profiter au marché local, mais aussi

à l'exportation », fait remarquer le président du Snapo pour qui « il faut être plus ambitieux en investissant dans la matière première ». Mais, pour

réaliser cet objectif, « il faut lever des barrières et trouver des solutions,

dont la formation, puisque la filière n'existe pas à l'université, outre un partenariat entre université et industrie pharmaceutique et recherche

développement ».

Pour M. Belambri, « il faut mettre en place maintenant ces mécanismes, sinon on ne peut atteindre les objectifs de réduction de la facture des

importations ». Par ailleurs, il estime qu'il faut décloisonner les importations de certains médicaments, car « 50 ans d'indépendance, c'est 50 ans

d'importation. Cette culture, il faut travailler pour l'inverser et imposer de nouvelles habitudes. Il faut changer de mentalité dans l'importation de

médicaments », préconise-t-il. Il revient cependant sur le fait que le taux de production de médicaments localement de 45% en valeur et 55% en

volume « est satisfaisant, mais pas suffisant par rapport à des pays arabes voisins ou comme la Jordanie et la Syrie, avant la guerre civile ». Il ajoute,

dépité: « c'est malheureux d'être à un taux de 45% en valeur dans la

production localement de médicaments car nous sommes loin des objectifs et du niveau dans lequel doit être notre pays ». Déès lors, il appelle de ses

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vœux à ce que « les opérateurs soient encouragés et il faut aller vers

l'épanouissement de la production nationale, qui doit être accompagnée de mesures spécifiques ».

Sur le problème des marges bénéficiaires pour les pharmaciens d'officine, il estime qu'il faut « adopter de nouveaux dispositifs pour encourager le

générique et la production nationale, qui sont menacés par la politique de rationalisation opérée par la CNAS dans le cadre du tiers payant ». « Car

s'il y a des problèmes, il faut aller vers des solutions globales et multisectorielles, et ne pas adopter des décisions hâtives, qui peuvent avoir

des conséquences lourdes sur les investissements dans l'industrie pharmaceutique ». Pour lui, par ailleurs, le cabas pharmaceutique « existe,

mais reste un phénomène minime et limité dans un pays qui a une facture de deux milliards de dollars et 55% en volume, et des outils de contrôle. Il

n'y a pas de place pour les produits cabas ». Sur la question des 10.000 tonnes de médicaments périmés stockés dans les officines et les hôpitaux,

M. Belambri indique que le problème est en voie d'être réglé après la signature d'un partenariat avec des investisseurs nationaux et un opérateur

étranger pour la destruction de ces stocks. Pour autant, il relativise le

problème en estimant que « le phénomène des médicaments périmés est normal, il existe partout, c'est inévitable, on ne peut gérer du médicament

sans avoir du périmé, et puis il y a des lois, qui interdisent l'incinération des produits périmés depuis 4 ans pour respecter l'environnement ».

Les officines de l'ANDIMED au rebut ?

C'est également une question de sous, puisque le coût de l'incinération a

été ramené pour les pharmaciens d'officine à 75 DA/kg en TTC contre 250 DA/kg en TTC. « Il y a un accord pour incinérer à grande échelle, on est

arrivé à la vitesse de croisière, 140 tonnes sur les 10.000 ont été déjà éliminées, le problème aujourd'hui est en voie d'être réglé». D'autre part,

sur le cas des pharmacies publiques détenues par l'Andimed et qui devaient être cédées aux professionnels depuis 2007, et qui sont au nombre de 960,

il a confirmé que seulement 450 ont été effectivement mises en vente et

l'opération a été ensuite stoppée. « Tout récemment, le PM a même ordonné de céder ces officines aux professionnels, mais cela stagne. Ce n'est pas

crédible que 1.000 pharmacies fonctionnent sans pharmaciens, alors qu'il y a un programme du gouvernement pour que ces agences soient affectées

aux professionnels. Continuer comme cela, c'est mettre en danger la santé des citoyens », estime Belambri qui s'interroge sur les raisons de ce

blocage, puisque la décision de liquidation de ces officines a été prise en 2007. « Le processus est mis aux oubliettes à chaque fois », est le

commentaire du président du Snapo. Actuellement, il y a en Algérie 9600 pharmacies privées et 960 de l'Andimed, soit une officine pour 5.000

habitants, et près de 3500 officines ont été créées depuis quatre ans dans les zones enclavées du pays.

Enfin, il estime que les périodes d'indisponibilité du médicament sont moins

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longues qu'avant, ainsi que les listes de médicaments, et sur les « 500 à

600 grossistes sur le marché, 20 seulement sont opérationnels ».

Exportations hors hydrocarbures : Seulement 14 milliards de

dollars en 10 ans (El Watan)

Une étude de l’Algex révèle que l’Algérie ne consomme pas, dans leur

totalité, les contingents qui lui sont accordés avec l’avantage 0% de droits

de douane. Depuis la tenue de la 9e session du Conseil d’association Algérie-Union

européenne, en juin 2015, l’Algérie n’a pas cessé d’appeler à une nouvelle évaluation de l’Accord d’association Algérie-UE, en vigueur depuis

septembre 2005. S’appuyant sur les statistiques reflétant les échanges commerciaux entre les deux parties, les pouvoirs publics ont fini par

s’apercevoir que l’Accord en question a beaucoup plus profité à la partie européenne.

En effet, une étude réalisée par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) montre qu’entre 2005 et 2015, les importations

de l’Algérie auprès de l’UE sont passées de 10,7 milliards de dollars en 2005 à 29,7 milliards de dollars en 2014, puis à 25,3 milliards de dollars en 2015.

Quant aux exportations, sur dix années, la valeur des produits algériens hors hydrocarbures exportés vers l’UE a atteint près de 14 milliards de

dollars, alors que les importations se sont chiffrées à 220 milliards de

dollars, avec une moyenne annuelle de 22 milliards de dollars. Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers les pays de l’UE sont

passées de 597 millions de dollars en 2005 à 2,3 milliards de dollars en 2014, avant de baisser à 1,6 milliard de dollars en 2015. Par secteur, les

produits industriels (exportés en exonération totale vers l’UE) ont représenté 90% des exportations hors hydrocarbures, mais plus de 75%

sont des dérivés d’hydrocarbures. L’étude de l’Algex révèle, par ailleurs, que l’Algérie ne consomme pas, dans leur totalité, les contingents qui lui

sont accordés avec l’avantage de 0% de droits de douane, notamment pour les produits agricoles et agroalimentaires, où il est observé une

consommation quasi nulle. A titre d’exemple, en 2015, les exportations de pomme de terre se sont

établies à 24 tonnes pour un montant de 11 500 dollars, alors que le contingent accordé au pays par l’UE est de 5000 tonnes, soit une

consommation de 0,5% du contingent. Quant à l’huile d’olive, dont la valeur

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a enregistré en 2015 une hausse à 134 000 dollars contre 50 000 dollars

en 2014, les exportations ont été de 35 tonnes sur un contingent de 1000 tonnes, soit une consommation de seulement 3,5%. La consommation du

contingent de pâtes alimentaires et couscous, fixé à 2000 tonnes, n’a été

que de 0,44% et de 12,5%, respectivement pour une valeur de 9000 et 210 000 dollars.

Hors contingent, l’Algérie exporte vers les pays de l’UE du sucre, des dattes, des boissons gazeuses, des graines de caroube et du beurre de cacao. Les

pouvoirs publics insistent, aujourd’hui, sur le fait que l’Accord d’association a comme principal objectif de promouvoir les exportations algériennes hors

hydrocarbures vers l’Europe et de développer les investissements européens en Algérie. Un Conseil des ministres, tenu il y a quelques mois,

avait considéré nécessaire de réévaluer les volets économique et commercial de l’Accord «qui n’a pas réalisé les objectifs attendus en matière

d’investissements européens en Algérie».

ROJETS DE RÉALISATION DE L'AXE AUTOROUTIER LA CHIFFA-

BERROUAGHIA : Talai insiste sur les délais de livraison

(L’Expression)

Il est d'une importance stratégique d'où la nécessité de sa mise en oeuvre

dans les plus brefs délais. Fraîchement installé à la tête du ministère des Travaux publics et des

Transports, M.Boudjema Talai, a effectué, hier, une visite de travail dans les wilayas de Médéa et de Blida où il s'est enquis de l'état d'avancement

du projet de dédoublement de la Route nationale1. La réalisation de l'axe autoroutier Chiffa-Berrouaghia, 53 km, est considéré comme l'un des

tronçons les plus complexes de la Route nationale N°1, reliant le Nord au Sud, dont la livraison du projet est prévue pour la fin de l'année en cours,

est à 57%. Lors d'un point de presse sanctionnant sa visite dans ces deux wilayas le ministre des Travaux publics a mis l'accent sur l'impératif de la

réception du projet dans les délais fixés. Pour M. Talai, «cet axe routier est

l'un des segments les plus complexes de l'autoroute Nord-Sud, du fait qu'une bonne partie de son tracé passe au milieu d'un massif forestier, très

accidenté, nécessitant un traitement particulier et la réalisation d'un ensemble d'ouvrages d'art à même de

surmonter les difficultés techniques qu'impose le relief si particulier de la région», a-t-il souligné. Qualifié de porte de l'autoroute Nord-Sud, cet axe

autoroutier est d'une importance stratégique pour le développement

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économique du pays d'où la nécessité de sa mise en oeuvre dans les plus

brefs délais. «Outre le désenclavement des régions et les grandes villes situées sur cet

axe routier qui reliera les nouvelles villes de Boughezoul et de Menéa, dans

la wilaya de Ghardaïa, soit une distance de plus de 800 km, elle sera également la route de voie de l'Algérie sur le continent africain car elle sera

reliée à la route transsaharienne», a-t-il expliqué. Le ministre des Travaux publics estime que le gouvernement a fixé comme

priorité le développement de cette infrastructure de base dans le cadre de sa nouvelle stratégie économique, avec comme cible l'ouverture sur le

marché africain. Un objectif difficile à réaliser sans l'amélioration du réseau autoroutier.

En effet, pour appuyer cette nouvelle démarche de modernisation du réseau autoroutier, le ministère des Travaux publics et des transports a annoncé le

lancement prochainement du projet de réalisation d'une autoroute de 40km reliant le port de Cherchell, d'une capacité de 28 million de tonnes, à celui

d'El Affroun. Un projet important, qui «va non seulement contribuer à l'essor

socioéconomique de nombreuses localités qui vont profiter des avantages

que leur apportera cette nouvelle voie expresse», mais «de relier les ports d'Algérie au continent africain». D'ailleurs, c'est l'objectif principal attendu

dans le lancement d'un tel projet par les autorités. Enfin, M.Talai, n'a pas manqué cette occasion pour évoquer les objectifs

escomptés, derrière le lancement des grands projets de réalisation des autoroutes, mais cette fois-ci, c'est sous sa casquette de ministre des

Transports qu'il a abordé l'avantage de l'amélioration du réseau autoroutier dans la lutte contre les accidents de la route, et de faciliter le déplacement

des citoyens à travers la mise en service de ces nouvelles voies expresses.

Banque/bourse/Assurance

Commerce

MARCHÉS DE FRUITS ET LÉGUMES : 1600 mandataires

approvisionnent la capitale (L’Expression)

De nombreux intermédiaires profitent de la hausse de

la demande alors que l'offre ne suit pas toujours

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A propos de la hausse des prix des fruits et légumes après le 15ème jour

du Ramadhan, le président de l'Ugcaa a imputé ce phénomène aux «habitudes de consommation des citoyens».

L'ensemble des marchés de fruits et légumes situés à Alger, qu'ils soient

officiels ou informels, sont approvisionnés par environ 1600 mandataires répartis à travers cinq marchés de gros, a indiqué hier, Achour Mustapha,

président de la Fédération nationale des marchés de gros en fruits et légumes auprès de l'Union générale des commerçants et artisans algériens

(Ugcaa). «Les données dont dispose l'Ugcaa font état de seulement 83 mandataires aux Eucalyptus dans la wilaya d'Alger alors que 400 grossistes

sont établis à Bougara et 370 autres à Boufarik dans la wilaya de Blida auxquels s'ajoutent 350 à Khemis El Khachna (wilaya de Boumerdès) et 350

à Attatba (wilaya de Tipasa), soit environ 1600 mandataires. Selon M. Achour, «les marchés de gros entourant Alger sont suffisants pour

approvisionner les détaillants et répondre à la demande des consommateurs, mais cela ne signifie pas nécessairement que les prix

seront bas car il faut attendre la fin du Ramadhan pour qu'ils puissent atteindre des proportions raisonnables». A propos de la hausse des prix des

fruits et légumes après le 15ème jour du Ramadhan, le président de la

Fédération a imputé ce phénomène aux «habitudes de consommation des citoyens algériens du fait que l'augmentation de la consommation crée une

tension sur le marché ce qui tire les prix vers le haut». Le même responsable a ajouté qu'«il y a de nombreux intermédiaires qui profitent de la hausse

de la demande alors que l'offre ne suit pas toujours pour l'ensemble des produits demandés ce qui concourt à l'augmentation des prix». Il donne

l'exemple des fruits dont l'offre est qualifiée de «rare» à cause de nombreux problèmes dans le domaine agricole du fait que «la floraison des arbres

fruitiers ne s'est pas déroulée dans de bonnes conditions en raison des perturbations climatiques ce qui a conduit à une récolte faible». «D'ailleurs,

même s'il y a une production abondante, les prix sont négociables et il n'y a pas automatiquement une tendance à la baisse», a-t-il ajouté. «En cette

période où le Ramadhan est à mi-terme, la pêche est cédée au marché de gros des Eucalyptus entre 150 et 250 DA et l'abricot entre 50 DA et 90 DA

alors que la pastèque est cédée entre 40 et 50 DA contrairement aux

premiers jours du Ramadhan lorsqu'elle était à 150 DA», a-t-il précisé. Pour ce fruit, les prix vont encore baisser «car il y a la production de l'Ouest

algérien comme Tlemcen et Saïda ou encore Aïn Témouchent qui va entrer sur le marché, ce qui est aussi le cas pour le melon qui est à 65 dinars en

moyenne», a-t-il souligné. Quant aux pommes et aux poires, les quantités disponibles sont importées car la production nationale n'est pas encore sur

le marché, selon son témoignage. En ce qui concerne les légumes, c'est l'oignon et la pomme de terre qui ont battu des records à la baisse avec

moins de 20 dinars/kg. Quant à la tomate et au concombre, il n'y a que la production des serres et «il faut attendre la production saisonnière après le

Ramadhan pour voir leurs prix tendre vers la baisse». Pour les autres légumes, la courgette est cédée aux environs de 50 dinars

alors que les haricots verts sont à 70 dinars et la laitue entre 25 et 40 DA «même si son prix atteint 100 dinars chez le détaillant», regrette-t-il.

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Coopération

Accord d'association Algérie-UE : Infime hausse des exportations

hors hydrocarbures depuis 2005

Une évaluation de l'impact de l'Accord d'association Algérie-UE sur le commerce extérieur depuis sa signature en 2005 jusqu'à 2015 montre une

maigre amélioration des exportations hors hydrocarbures du pays contrairement à ses importations auprès de cette zone.

Sur dix (10) années, le cumul des exportations algériennes hors hydrocarbures (HH) vers l'UE n'a même pas atteint les 14 milliards de

dollars alors que le cumul des importations se sont chiffrées à 220 milliards de dollars avec une moyenne annuelle de 22 milliards de dollars, a appris

l'APS auprès de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex).

Les exportations algériennes HH vers les pays de l'UE sont passées de 597

millions de dollars en 2005 à 2,3 milliards de dollars en 2014 avant de baisser à 1,6 milliard de dollars en 2015.

Par secteur, les produits industriels (exportés en exonération totale vers l'UE) ont représenté 90% des exportations hors hydrocarbures mais dont

plus de 75% sont des dérivés d'hydrocarbures. Les exportations de ces dérivés, constitués essentiellement du solvant-

naphta, de l'ammoniac, des engrais, du méthanol et de l'hélium, sont passées de 551,2 millions de dollars en 2005 à 1,5 milliard de dollars en

2015.

Faible consommation des contingents agricole S'agissant des exportations algériennes des produits admis sous contingent

(0% de droits de douanes) qui concernent les produits agricoles et agroalimentaires, il est observé une consommation quasi nulle.

A titre d'exemple, en 2015, l'exportation de la pomme de terre s'est établie

à 24 tonnes pour un montant de 11.500 dollars alors que le contingent accordé au pays par l'UE est de 5.000 tonnes, soit une consommation de

0,5% du contingent. Quant à l'huile d'olive, dont la valeur a enregistré en 2015 une hausse à

134.000 dollars contre 50.000 dollars en 2014, les exportations ont été de 35 tonnes sur un contingent de 1.000 tonnes, soit une consommation de

seulement 3,5%.

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La consommation du contingent des pâtes alimentaires et de couscous, fixé

à 2.000 tonnes, n'a été que de 0,44% et de 12,5%, respectivement, pour une valeur de 9.000 dollars et de 210.000 dollars.

Hors contingent, l'Algérie exporte vers les pays de l'UE du sucre, des dattes,

des boissons gazeuses, des graines de caroube et du beurre de cacao.

Plus de 50% des importations algériennes réalisées avec l'UE Entre 2005 et 2015, les importations de l'Algérie auprès de l'UE ont

représenté une moyenne de 52% des importations globales du pays. Elles sont passées de 10,7 milliards de dollars en 2005 à 29,7 milliards de

dollars en 2014 puis à 25,3 milliards de dollars en 2015. "Avant la signature de l'Accord d'association, l'UE était déjà un partenaire

important de l'Algérie (plus de 50% du marché). Après l'entrée en vigueur de l'Accord, la part de l'Algérie dans les exportations de chacun des pays

membres de l'UE a relativement augmenté notamment pour l'Espagne, l'Italie et la France", constatent les auteurs de l'étude d'Algex.

Pour ces trois pays européens, poursuivent-ils, "la hausse n'est donc pas uniquement en termes de parts mais aussi et surtout en valeur puisqu'ils

ressortent parmi les principaux fournisseurs de l'Algérie".

La valeur des importations des produits industriels en provenance de l'UE a sensiblement augmenté durant cette période notamment pour les

véhicules, les médicaments et les matériaux de construction. S'agissant de la consommation des contingents à l'importation par l'Algérie

pour les produits agricoles et agroalimentaires européens, il est relevé que ces contingents sont pratiquement épuisés et dépassent, parfois, largement

les quantités fixées, notamment en ce qui concerne le blé dur, les semences de la pomme de terre, l'orge et d'autres produits.

Entré en vigueur en 2005, l'Accord d'association a, pourtant, comme principal objectif de promouvoir les exportations algériennes hors

hydrocarbures vers l'Europe et de développer les investissements européens en Algérie.

Un Conseil des ministres, tenu en octobre 2015, avait entendu et débattu une communication sur le partenariat entre l'Algérie et l'UE, présentée par

le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

internationale, Ramtane Lamamra. Le Conseil des ministres avait, alors, considéré nécessaire de réévaluer les

volets économique et commercial de l'accord d'association avec l'UE qui n'a pas réalisé les objectifs attendus. D'autant plus que la chute de près de la

moitié des revenus extérieurs du pays, du fait de la crise du marché pétrolier, a rendu davantage nécessaire cette évaluation.

Lors du premier round formel de réévaluation tenu en mars dernier à Bruxelles, plusieurs motifs appuyant la décision algérienne de révision de

l'Accord ont été présentés à la partie européenne. Le constat présenté par l'Algérie a été partagé par la partie européenne qui

a affirmé sa disposition à apporter les correctifs à cet accord. Pour rappel, les deux parties se sont entendues à travailler ensemble, à

faire une évaluation en commun et à voir tous les correctifs à apporter à l'accord lequel doit répondre aux objectifs d'augmenter les investissements

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directs européens en Algérie et de promouvoir les exportations algériennes

vers le marché européen afin d'atténuer le déséquilibre structurel des échanges.

Investissement algéro-chinois de 54 millions usd pour la production de manganèse (APS)

Un accord de partenariat algéro-chinois a été signé mardi à Bechar portant

sur l’exploitation d'un gisement de manganèse à Guettara et la construction d’une usine de production de manganèse métallique, pour un

investissement de 54 millions de dollars. Ce partenariat, réalisé conformément à la règle 51-49%, est réparti entre

le Groupe minier MANAL Spa (26%) et le groupe industriel IMETAL (25%) pour la partie algérienne, et la société chinoise Shaolin Mines (49%), a

indiqué le ministère de l'Industrie et des mines dans un communiqué. Le projet, dont le début de réalisation est prévu en 2017 et l'entrée en

production en 2019 dans la wilaya de Béchar, devrait permettre la création de 513 emplois dont 405 emplois par l'usine métallurgique et 108 emplois

grâce à l'exploitation du gisement de Guettara.

Le gisement produira 80.000 tonnes/an de minerai de manganèse, 51.710 t/an de concentré de manganèse à 44% Mn, 20.000 t/an de métal de

manganèse électrolytique (Mn à 99,8%) et 492 t/an de farine d’arsenic. Le manganèse métal est utilisé à 95% dans l’industrie sidérurgique,

notamment en alliage pour les rails de chemins de fer, et à 5% dans les industries chimiques, précise-t-on.

Avec des ressources de minerai de manganèse estimées à 2,972 millions de tonnes avec une teneur moyenne de 35% en manganèse et des réserves

de métal estimées à 1.047.564 t, le gisement de Guettara recèle un minerai de manganèse constitué principalement de braunite, de pyrolusite et de

psilomélane, détaille encore le ministère. Découvert en 1953 et évalué en 1955, le gisement de 5 km2 est situé à 250

kms au sud-ouest de la ville de Béchar, à 100 kms de la ville de Zeghamra, à 130 kms de Beni-Abbes et à 155 kms d'Abadla.

Un tel investissement permettra "une remontée totale de la filière sur

l’ensemble de la chaîne de valeurs allant de la mine au produit fini qu’est le manganèse métal", note le ministère.

La signature de cet accord de partenariat a été présidée par le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, qui a effectué mardi une

visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Béchar, consacrée essentiellement au secteur minier et celui des matériaux de construction.

Veille

Sellal a mis fin à leur fonctions : Les directeurs des Domaines, SAIDAL et l’ARPT limogés (Algérie Eco)

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Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a procédé ce mardi au limogeage de

plusieurs hauts fonctionnaires à la tête d’entreprises et d’établissements publics dans les secteurs des télécommunications, la santé et les domaines.

Selon des sources concordantes, d’autres changements toucheront d’autres secteurs qui font suite au remaniement ministériel partiel opéré récemment.

Selon les premières informations, les limogeages opérés par le premier ministre sont dus à la mauvaise gestion des responsables à la tête de ces

établissements concernés par cette série d’éviction. C’est ainsi et c’est suite à la gestion chaotique du blocage des réseaux

sociaux qui a touché tous les réseaux Internet à la veille de la session partielle du baccalauréat et qui a occasionné des pertes financières et des

désagréments aux usagers, que M’hamed Toufik Bessai à la tête de

l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a été mis fin à ses fonctions.

Il est reproché à M. Bessai d’avoir « bâclé » sa mission et mal géré la restriction à l’accès à Internet qu’a connu le pays depuis samedi soir. Selon

les mêmes sources, Il sera remplacé par un membre du conseil d’administration de l’ARPT.

Quant à Mohamed Himour, à la tête de la direction générale du Domaine national (DGDN) depuis 6 ans, il a été licencié et remplacé par Djamel

Khaznadji, un ancien de la boite. Enfin, le Premier ministre a également procédé à l’éviction de Mohamed Hammouche, à la tête du groupe

pharmaceutique Saidal, et la désignation par intérim de Yacine Tounsi. Pour sa part Hocine Kerboub a été nommé président du Conseil d’administration

de Saidal.

Domaine national : Djamel Khaznadji, nouveau directeur général

(APS)

M. Djamel Khaznadji a été installé hier à la tête de la direction générale du Domaine national (DGDN) en remplacement de M. Mohamed Himour qui

occupait ce poste depuis six ans. La cérémonie de passation des pouvoirs s'est déroulée en présence du ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi,

et du ministre délégué auprès du ministère des Finances, chargé de l'Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, M.

Mouatassem Boudiaf, ainsi que des cadres du secteur. Né en 1959 à Alger et titulaire d'une licence en droit (promotion 1980) de l'Université d'Alger,

M. Khaznadji avait exercé de 1983 à 2011 dans plusieurs services du

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ministère des Finances, dont 22 ans passés à la DGDN. Par la suite, il a

occupé le poste de chef de cabinet des ministères, respectivement, de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement (2011-2012),

du Tourisme et de l'Artisanat (2012-2013) et du Travail, de l'Emploi et de

la Sécurité sociale (2013-2015). Dans une brève allocution prononcée lors de cette cérémonie, M. Baba Ammi a fait part de la nécessité de parachever

la modernisation de l'administration des domaines dans le but de centraliser l'information et de faciliter ainsi sa gestion. Il a indiqué dans ce sens que la

DGDN veillait à l'amélioration du service public en réduisant notamment le délai de délivrance des documents. Pour rappel, la DGDN a pour missions

principales de valoriser et de sauvegarder les biens de l'Etat et de contrôler les conditions de leur utilisation, de gérer les biens relevant du domaine

privé de l'Etat et de rédiger et de conserver les actes d'acquisition, de vente, de concession ou de location portant sur les biens appartenant à l'Etat.

Cette structure est également chargée du recouvrement des produits domaniaux et de la réalisation d'opérations immobilières (cession des biens

de l'Etat, liquidation des entreprises publiques dissoutes, assainissement du patrimoine des EPE et EPIC...). La DGDN joue aussi le rôle d'expert

immobilier public du fait qu'elle donne son avis sur le prix en matière

d'acquisition, de cession, de location et d’expropriations poursuivies par les services et organismes publics. En matière de conservation foncière, la

DGDN procède notamment à l'achèvement des opérations cadastrales dans une commune, à l'institution du livre foncier et à l'immatriculation foncière

des immeubles cadastrés.

Sellal demain à Tiaret (Le Quotidien d’Oran)

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est attendu ce jeudi dans la capitale

des Hauts-Plateaux de l'ouest pour une visite de travail et d'inspection, apprend-on du cabinet du wali. Sellal revient donc à Tiaret par une journée

de ramadhan, comme il y a trois ans, le 1er août 2013. L'un des projets phares que visitera Abdelmalek Sellal sera la pose de la première pierre de

la future raffinerie de pétrole, implantée dans la zone de Sid El Abed, à une

dizaine de kilomètres au sud de Tiaret. Les travaux de réalisation de la raffinerie devraient débuter dès cette semaine, après la fin des travaux de

génie civil et de terrassement, nous a indiqué une source au cabinet du wali. D'un coût initial d'investissement de trois milliards de dollars, cette

installation stratégique, appelée à renforcer l'approvisionnement du marché national en produits pétroliers, emploiera 1500 travailleurs à la phase de

réalisation et 800 emplois directs et mille autres indirects à son entrée en exploitation prévue, sauf imprévu, au premier trimestre 2018. Le Premier

ministre se rendra également sur le site de l'usine automobile, fruit d'un partenariat privé algéro-iranien. Implanté dans la zone industrielle de

Zaâroura, l'usine de montage de véhicules de marque « Saïpa », d'un coût d'investissement global de 300 millions de dollars, fabriquera 100.000

véhicules/an et offrira quelque 1.500 postes d'emploi. Ce projet qui vient renforcer le parc industriel automobile de Tiaret, qui dispose d'une usine de

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véhicules industriels et une autre de Mercedes Benz, est inscrit dans le cadre

de la règle 51/49, et prévoit, dans une première phase, le montage avec un taux d'intégration de 30% avant d'ouvrir le champ à la sous-traitance. Sellal

visitera également plusieurs projets liés à l'agriculture, l'hydraulique et

l'habitat.