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Forum des Chefs d’entreprise Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. Lundi 01 Aout 2016

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Forum des Chefs d’entreprise

Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia,

Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56

[email protected]

www.fce.dz.

Lundi 01 Aout 2016

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SOMMAIRE

A la une ................................................................................................. 4 Accord entre le FCE et le Washington Post pour la promotion

de l’Algérie(TSA) ...................................................................... 4 Omar Bessaoud : «Ce qu’impose l’impératif de la sécurité

alimentaire…»(ELWATAN) ..................................................... 5

.............................................................................. 5 Nouvelles mesures de la CNAS ......................................... 14

Les arrêts de travail soumis au contrôle

systématique(ELWATAN) ...................................................... 14 Subventions : le faux débat(ELWATAN) ............................... 16

CNMA : ............................................................................................. 18 Journée d’information sur les missions de la Maison de

l’agriculteur(ELWATAN) ....................................................... 18 HASSEN KHELIFATI, P-DG D'ALLIANCE

ASSURANCES ET VICE-PRÉSIDENT DE L'UAR, À L'EXPRESSION ............................................................................ 18

"600.000 véhicules immatriculés en 2015"(L’Expression) ..... 18

MALGRÉ UNE CONJONCTURE ÉCONOMIQUE PEU FAVORABLE ................................................................................... 21

Le marché des assurances tient bon (L’Expression) ............... 21 Sonatrach signe deux contrats pour la réalisation d'un gazoduc

(APS) ........................................................................................ 22 Hausse des prix à la production industrielle publique au 1er

trimestre (Aps) ......................................................................... 23 Les mesures de LFC2015 ont eu un "impact positif" sur les

recettes de la CNAS (APS) ...................................................... 24 Gazoduc Reggane-Hassi R’mel : 100% algérien(APS) .......... 25

Algérie Télécom : ...................................................................... 26 «VoLTE» : un nouveau service 4G LTE avec

voix(Elmoudjahid) ................................................................... 26

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M. Tebboune reçoit l’ambassadeur du

Canada(ELMOUDJAHID) ...................................................... 27 Equipement d’énergie solaire : ........................................ 28

Session de formation(ELMOUDJAHID) ................................ 28 Banque/bourse/Assurance................................................................. 28 Commerce extérieur : ............................................................ 28

Simplifications douanières et fiscales(ELMOUDJAHID° ...... 28 Coopération /Partenariat .................................................................. 29 Veille .................................................................................................... 29

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A la une

Accord entre le FCE et le Washington Post pour la promotion de l’Algérie(TSA)

La directrice exécutive du Washington Post – True Media, Veronica Fuentes,

a annoncé la participation du journal, en tant que partenaire média dans la préparation du Forum africain d’investissement et d’affaires. (© FCE.DZ)

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE), principale organisation patronale algérienne, a signé un accord de coopération avec le prestigieux journal

américain The Washington Post (WashPost) et l’agence True Media. L’objectif de cet accord est de promouvoir le marché algérien et encourager

les investisseurs américains à découvrir l’Algérie. « Algeria Investment Report »

Cette association avec le très influent journal de la capitale américaine donnera naissance, en octobre prochain, à un rapport sur le marché algérien

et l’investissement dans le pays, le « Algeria Investment Report ». Ce numéro hors-série du WashPost sera publié et distribué en Octobre, à

l’occasion de la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) qui se tiendra du 7 au 9 octobre prochain à

Washington.

Par ailleurs, en plus d’être publié sur la version imprimée, ce document sera disponible pendant une année sur le site internet du Washington Post. Ce

dernier comptabilise près de 50 millions de visiteurs/lecteurs par mois. Partenaire du forum Algérie – Afrique

Par ailleurs, la directrice exécutive du Washington Post – True Media, Veronica Fuentes, a annoncé la participation du journal, en tant que

partenaire média dans la préparation du Forum africain d’investissement et d’affaires.

Cette manifestation aura lieu en Algérie, du 3 au 5 décembre prochain. Le but affiché de cette rencontre est de nouer des partenariats et promouvoir

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les liens entre les entreprises africaines en général, et algériennes en

particulier.

Omar Bessaoud : «Ce qu’impose l’impératif de la sécurité

alimentaire…»(ELWATAN)

Dans votre étude sur la sécurité alimentaire, il est indiqué que

l’Algérie s’impose sur le haut de la pyramide mondiale en matière d’importations de blé (3e importateur mondial) et de poudre de lait

(2e importateur mondial après la Chine), mais se classe parmi les derniers pays en matière de couverture des importations par les

exportations agroalimentaires. Selon vous, à quoi est due cette envolée des importations ?

C’est exact, mais je voudrais apporter quelques précisions afin de ne pas se

méprendre sur le sens de ce rappel. En premier lieu, je voudrais préciser

que ce n’est pas parce que l’Algérie importe des produits alimentaires que l’on peut parler d’échec agricole, ou plus précisément d’insécurité

alimentaire. L’Europe, grande puissance économique, assurait la sécurité alimentaire de

ses populations en important, de 1850 à 1950, de ses colonies (dont l’Algérie pour la France) une part très élevée de sa consommation. L’Union

européenne (UE des 28) qui accapare 36% des importations mondiales est le premier importateur mondial avec 675 milliards de dollars en 2014 (OMC,

2015). On peut encore citer l’exemple du Japon (4e importateur mondial après

l’Europe, la Chine et les Etats-Unis) qui importait près de 83 milliards en

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2014 (96 milliards en 2011) en produits alimentaires, la Suisse (14 milliards

de dollars d’importations pour moins de 10 millions d’habitants), le royaume d’Arabie Saoudite (25 milliards pour 31 millions d’habitants) ou les Emirats

arabes unis (18 milliards de dollars pour 9 millions d’habitants) qui figurent

également parmi les grands importateurs de produits agricoles dans le monde.

On ne peut parler d’insécurité alimentaire pour ces pays compte tenu, d’une part, de leur puissance économique ou, d’autre part, de leurs capacités

financières à se procurer les rations alimentaires pour leurs populations. De multiples raisons expliquent pour ces pays le niveau des importations. Si

certains de ces pays couvrent aussi une partie de leurs importations par les exportations (cas de l’UE, de la Suisse ou même du Japon), d’autres (les

pays du Golfe) pour des raisons assez évidentes (handicap naturel) dépendent étroitement des marchés mondiaux.

A contrario, le fait d’être exportateur de produits agricoles ne signifie pas que l’agriculture est une réussite et que la sécurité alimentaire est assurée.

De ce point de vue, on peut évoquer le cas d’un pays comme l’Inde qui est le 7e exportateur mondial des produits agricoles avec 43 milliards de

dollars, qui a une balance agricole bénéficiaire de 16 milliards de dollars en

2014, mais qui enregistre un mauvais score sur l’indice global de la faim pour sa population (Global Hunger Index, 2015).

Je précise en second lieu que l’Algérie importe massivement, alors même que le secteur agricole a connu un processus de développement suite à un

programme d’investissement déployé ces dernières années et qui a été inédit. Le rapport 2016 de l’International food policy research institute

(IFPRI) note qu’entre 1991-2000 et la période 2008-2013, comparé aux autres pays du Maghreb, c’est en Algérie que l’on enregistre le plus fort taux

de croissance de la production (de 2,9%/an à 9,2%/an), de même que plus fort taux de croissance de la productivité totale des facteurs (de 1,6%/an à

6,6%/an). La productivité par travailleur agricole est passée de 1334 dollars par travailleur agricole en 2000 à 2541 dollars en 2013 en Algérie. Entre

ces deux dates, la productivité de la terre a progressé de 94 dollars/ha à 208 dollars/ha et le taux de croissance de la productivité totale des facteurs

a été multiplié par plus de 4 fois en se hissant d’un taux de 1,6% à 6,6%

(IFPRI, 2016). Pour en venir à votre question, l’envolée des importations est due

essentiellement à l’augmentation de la population et à des changements liés à la fois à l’urbanisation et à l’amélioration du pouvoir d’achat des

populations. L’offre nationale n’a pu, hélas, – en dépit des progrès enregistrés – couvrir cette demande additionnelle. Au cours de la dernière

décennie 2000-2010, la population algérienne a connu une croissance de 20%. Un seul chiffre pour illustrer ce phénomène : entre 2000 et 2016, la

population a augmenté de 10 millions. C’est, à un million près, la population algérienne à l’indépendance. Le taux

d’urbanisation qui était de 58,3% en 2000 est passé 66,3% en 2011 (ONS), et ce changement social va considérablement influencer les comportements

alimentaires. Il y a enfin l’amélioration des revenus salariaux et non salariaux, de même que les revenus de transfert des ménages aident à

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comprendre les raisons du fort accroissement de la demande d’importation

en dépit des progrès enregistrés dans les productions. L’étude de l’ONS sur la consommation des ménages indique, d’une part, que les dépenses

alimentaires ont été multipliées au niveau national de 2,7 par rapport à la

dernière enquête réalisée en 2000 et que, d’autre part, l’augmentation de ces dépenses alimentaires a été plus forte dans les milieux urbains

(multiplication des dépenses alimentaires par 3). Nous devons faire observer que les volumes d’importations ont été aussi la

conséquence d’une politique publique délibérément libérale qui a tiré profit de l’aisance financière du pays et de divers accords conclus (dont les

accords d’association avec l’UE) qui ont ouvert le marché algérien aux produits étrangers.

L’Algérie a accru non seulement ses importations de céréales, de poudre de lait et autres produits de base... mais a volontairement abandonné sa filière

vitivinicole (le paradoxe est que l’Algérie a importé en 2015 pour 8 millions de dollars de vins ou matières premières pour le produire et a exporté pour

moins de 1 million de dollars) ; elle a consacré aux importations de fruits exotiques (bananes, ananas, mangues...), de pommes, poires, de raisins et

autres fruits secs (pas toujours indispensables aux équilibres

nutritionnels)... une dépense qui approche les 500 millions de dollars en 2015.

Il y a enfin la question des gaspillages et autres détournements internes au pays ainsi que les transactions informelles qui ont profité aux

consommateurs (et spéculateurs) des pays à nos frontières. Le taux de couverture des importations par les exportations a été faible

faute d’excédents de production et de compétitivité des produits algériens sur les marchés extérieurs, et ce ne sont pas les exportations de pomme de

terre ou de fraises (dont on a tant parlé cette année), de dattes ou de sucre qui feront illusion sur nos capacités à l’export. L’Algérie, qui dispose encore

de capacités financières pour acheter la ration alimentaire de la population et subventionner les produits de base consommés, assure jusqu’à ce jour

la sécurité alimentaire de la population. Compte tenu de la dégradation de ses moyens de paiement, l’Algérie est

vulnérable sur le plan alimentaire. Ce qui place l’Algérie dans une situation

de fragilité réelle, c’est sa situation de dépendance exclusive de recettes issues des hydrocarbures pour s’approvisionner sur les marchés mondiaux

pour des produits qui constituent la base alimentaire des populations (blés, lait, sucre et huiles).

Comme nous l’avons souligné dans notre étude, la facture alimentaire - et donc la capacité de financer la ration alimentaire des Algériens - dépend

étroitement d’un marché mondial des hydrocarbures dont les règles de fonctionnement sont dictées par d’autres acteurs qui le dominent, et de

facteurs exogènes (croissance mondiale, géopolitique de l’énergie…) sur lesquels le pays n’a aucune prise.

D’après-vous, comment l’Algérie doit-elle appréhender le défi de la

sécurité alimentaire et pour quel modèle de croissance agricole plaidez-vous ?

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Cette question me permettra de mettre l’accent sur des aspects fondamentaux et qui ont été passés sous silence par la quasi-totalité des

comptes rendus de presse portant sur les conclusions de l’étude que j’ai

faite et présentée au FCE le 13 juillet dernier. J’ai évoqué quatre (4) défis et enjeux imposés par l’impératif de sécurité

alimentaire de l’Algérie : le défi politique, économique, social et démographique et celui de la préservation des ressources naturelles dans

un contexte de changement climatique. Ces facteurs sont connus et je ne m’attarderai pas là-dessus. Je voudrais

revenir et souligner le fait que la sécurité alimentaire ne relève pas des seuls secteurs agricole ou agroalimentaire. Elle est indissociable du

développement économique global du pays et d’un modèle économique fondé sur la diversification des activités, la mobilisation des technologies

modernes, une gestion rationnelle des ressources financières, un recours aux compétences humaines...

Je voudrais dire ensuite que les choix relatifs à l’amélioration de la production agricole doivent en premier lieu prendre la dimension exacte du

potentiel naturel dont l’Algérie dispose. Et pour cela, il convient de mettre

fin à la persistance d’un mythe récurrent faisant de l’Algérie le «grenier à blé de Rome». C’est la littérature coloniale qui a construit ce récit de

«ressources naturelles abondantes mais très mal exploitées» pour justifier l’expropriation de la paysannerie.

Il faut se rendre à l’évidence et se dire que la population n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui (6 à 10 millions au 1er siècle de notre ère, du Maroc

à l’Egypte), et que les exportations de grains à Rome de ce qui constitue aujourd’hui les territoires de la Tunisie et l’Algérie sont évaluées autour de

40 à 42 000 tonnes, ce qui équivaut à peu de chose près aux bonnes années de production de la commune de Rahouia (Tiaret) ou de Aïn Abid dans le

Constantinois ! L’Algérie du nord est un pays pauvre en eau en dépit de la centaine de barrages ou des nappes.

Elle ne dispose que de 8,5 M d’ha de SAU (0, 21 ha/habitant) soumises à de fortes contraintes de relief et de climat qui limitent les potentialités

agricoles. La sécheresse et l’aridité constituent une menace constante pour

les trois quarts des terres consacrés au système céréales-jachère et les paysans comme les décideurs sont toujours attentifs aux conditions

climatiques, et pas seulement eux, puisqu’un simple accident climatique dans les grands bassins de production céréaliers (Etats-Unis, Canada, UE

ou Ukraine) peut être à l’origine des envolées du cours du blé ou des céréales secondaires... Les Bourses des matières premières et les marchés

réagissent aussi ! C’est ce mythe d’une Algérie riche en ressources naturelles qui a fondé le

pari fait sur l’agriculture saharienne depuis les années 1980. Je tiens à rappeler que les réserves en eau sont certes immenses (plus de 30 000

milliards de m3 emmagasinés depuis des millions d’années dans les nappes du complexe terminal et du continental intercalaire qui débordent sur le

Tunisie et la Libye) mais épuisables. Exploitées depuis plus d’un siècle, ces

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nappes sont à l’origine du développement urbain et agricole de la région et

des villes du Sud… Les puits et forages profonds dont certains descendent à plus de 1000

mètres se sont multipliés au cours des trente dernières années, et il y a

aujourd’hui risque d’une surexploitation de ces nappes profondes car chaque ha attribué au Sud s’accompagne d’une affectation/consommation

d’eau comprise en moyenne entre 10 000 et 15 000 m3 d’eau par ha et par an.

Les eaux de l’aquifère sont fortement minéralisées (2 à 5 g/l de sels), sans évoquer d’autres perturbations géologiques en cours (infiltration des eaux

des chotts suite aux affaissements de la nappe, assèchement des sources d’eau...). Biskra et Oued Souf sont menacés à terme. C’est pourquoi il faut

inscrire la durabilité dans la conquête de nouvelles terres au Sud. Si l’on doit poursuivre l’exploitation des ressources du Sud, il faut impérativement

définir les règles d’une gestion raisonnée de l’eau et des cultures à installer, contrôler les débits de pompage, et mettre en place un outil de suivi

environnemental et d’évaluation de l’état des ressources. Vous l’aurez compris, je plaide pour un modèle de croissance agricole qui

prenne en compte la durabilité des ressources naturelles. Quelle agriculture

et quelle alimentation à l’échelle des territoires ruraux à l’horizon 2030 tout en préservant notre capital naturel en bon état ?

Comment concilier sécurité alimentaire et «sécurité de

l’environnement»?

Protéger les ressources rares, les systèmes écologiques et les patrimoines naturels du pays dans un contexte de changement climatique constitue un

défi capital, car ces ressources constituent le déterminant d’une croissance des productions et des productivités du travail et des sols. Ce défi met l’Etat

dans l’obligation d’inscrire la durabilité des modes de production comme un élément clé de sa politique agricole.

Le deuxième axe qui constitue le socle d’un modèle vertueux doit aborder la question du modèle d’organisation sociale de la production agricole et la

question de l’accès à la terre et au sol aux agriculteurs, autrement dit la

question foncière. A qui confier l’avenir alimentaire et agricole de l’Algérie ? L’agriculture

d’entreprise est en plein développement dans le pays, notamment depuis la mise en œuvre des dispositions sur la concession agricole ou l’Accès à la

propriété foncière agricole (APFA). Cette forme sociale est en concurrence (sur l’eau, la terre ou les ressources

financières) avec l’agriculture familiale (qui repose essentiellement sur le travail familial) et paysanne (représentée par les familles paysannes qui

survivent sur des petites structures), c’est-à-dire dans le fond avec les formes sociales qui réunissent la grande majorité des agriculteurs et des

paysans du pays. Les options prises ces dernières années ont été largement en faveur du

modèle de la grande entreprise et le «Plan Filaha 2019» affiche clairement l’objectif de création de fermes intégrées (350 projets) de grande dimension

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avec des concessions de terres qui portent aujourd’hui sur des dizaines de

milliers d’ha. La question est, d’une part, de savoir si ce modèle est la solution pour

résoudre la question de l’offre et de la productivité du secteur, et, d’autre

part, quel avenir réserve-t-on pour la paysannerie ? En d’autres termes, la question posée est de savoir si l’on peut construire

une agriculture sans agriculteurs, et en tirer toutes les conséquences, y compris sur le plan politique. Comment intégrer la diversité des

exploitations agricoles dans les objectifs de politique agricole et de sécurité alimentaire et soutenir équitablement les agriculteurs dans tous les

territoires qui, comme on le sait, assurent la sécurité alimentaire de leurs familles et de régions entières du pays.

Ce sont là des questions fondamentales et vitales pour l’avenir. Pour illustrer mon propos et pour prendre un exemple, je pose la question de

savoir sur quel groupe ou quelle forme parier pour l’avenir de la production laitière ou céréalière : les centaines de milliers de petites et moyennes

exploitations agricoles (ne possédant pas plus de 5 vaches laitières/exploitation ou 10-20 ha de céréales) ou les fermes intégrées et

équipées de 1000 vaches, de fermes de dizaines de milliers d’hectares

données en concession et gérées par des managers ? Peut-être que rien n’interdit ce dernier choix (sur quelles analyses et études se fonde-t-il par

ailleurs ?), mais j’attire l’attention, en me référant à la fois à l’histoire de l’Algérie (qui concerne le sort fait par la colonisation à la paysannerie, le

rôle qu’elle a joué dans la lutte de libération et actuellement dans la stabilité politique du pays), mais aussi aux expériences de pays (y compris

l’expérience malheureuse de la Syrie), qui ont précédé l’Algérie dans cette voie, sur les conséquences sociales et politiques du choix fait en faveur de

ce que j’appelle une «agriculture sans agriculteurs» ou d’entreprises qui ne sont pas des «gens de la terre», comme le disait en son temps A. Berque,

fin connaisseur de l’économie coloniale. Les expériences inaugurées de longue date par des pays comme l’Arabie

Saoudite, l’Egypte, ou plus proche de nous du Maroc montrent que ce pari est risqué. Outre les questions de coûts de production, d’exploitation de

ressources dans une perspective de non durabilité et d’emploi de la main-

d’œuvre, ce modèle dédie en majorité les terres concédées et ses capitaux à la production de cultures de rente qui ne substituent pas aux importations

des produits qui constituent la base de l’alimentation. Un modèle de croissance agricoles fondé sur une exploitation intensive des

ressources en eau et en sol confié à un seul «pôle capitalistique» - et contraignant des milliers de paysans à survivre dans de petites exploitations

- ne pourra faire face ni aux défis des changements climatiques, ni à celui de la protection des ressources naturelles largement dégradées, ni, in fine,

à celui de la sécurité alimentaire. Le pôle de l’agriculture familiale est en attente d’une reconnaissance et

d’une politique forte lui permettant d’améliorer sa contribution à la sécurité alimentaire du pays. L’Etat doit énoncer des mesures de promotion des

petites et moyennes exploitations agricoles familiales par l’appui à la reconversion des cultures, à l’intensification (des céréales), à la

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diversification des activités et au développement des produits de qualité et

des produits de niche dans les différents terroirs du pays. L’on ne peut construire une agriculture sans agriculteurs et l’Etat se doit de

poursuivre un processus de modernisation des exploitations familiales.

Il doit les aider au moyen de dispositions fiscales et réglementaires à se doter d’outils collectifs de proximité (coopératives d’utilisation de matériel,

coopératives de commercialisation...) leur permettant de réaliser les économies d’échelle et de mieux se positionner dans la chaîne de valeur.

Etroitement liée aux formes d’organisation sociale, la question foncière constitue l’une des questions centrales des politiques agricoles.

Quelle forme de propriété ou d’exploitation promouvoir ? Quel droit foncier inventer, ou quels objectifs fixer aux législations foncières ? Ne nous voilons

pas la face, derrière la question foncière il y a toujours eu l’idée de la vente des terres du domaine de l’Etat et de ses partisans qui pensent que

l’appropriation privée est une condition sine qua non de la croissance agricole.

Ni la théorie économique ni l’expérience ne fondent cette thèse. Je me dois de rappeler - en tant que chercheur - que dans les pays industrialisés

capitalistes libéraux, l’objectif premier des législations foncières adoptées

n’était pas tant de favoriser l’accès à la propriété foncière aux exploitants agricoles que de leur assurer la stabilité nécessaire à la modernisation de

l’exploitation et à l’accroissement de leur productivité. Ces pays ont privilégié le renforcement des droits des exploitants agricoles

et ont soumis la propriété foncière à une fiscalité contraignante. Il est utile de signaler qu’en France, le statut du fermage constitue l’un des piliers

centraux de la politique foncière. Il est le mode de faire-valoir le plus répandu, car plus des trois quarts de la surface agricole utilisée sont cultivés

par des agriculteurs qui n’en sont pas propriétaires (recensement général de l’agriculture de 2010).

Ce statut assure un cadre incitatif à l’investissement productif, notamment par l’amélioration de la fertilité du sol. Le statut du fermage a garanti à

l’exploitant fermier la continuité de son activité productive (renouvellement automatique du bail, droit de préemption en cas de vente, encadrement des

prix du fermage...) l’a incité à développer des investissements de

productivité. En Algérie, on sait que la législation définissant les modes d’exploitation des terres du domaine privé de l’Etat reste en effet

incomplète. Des transactions informelles, des ventes spéculatives se sont développées sur ce vide juridique.

Pour le secteur privé comme pour les terres relevant du domaine privé de l’Etat, ce dernier doit combler le vide juridique et afficher clairement les

principes visant, d’une part, à consolider les droits des exploitants agricoles, et, d’autre part, réduire les pratiques informelles, rentières et spéculatives

portant sur ses actifs fonciers et préjudiciables à la production. Qu’attend l’Etat pour définir les règles de la location des terres et encadrer

le marché des droits de location des terres alors que depuis 1987 ce marché est actif et fonctionne au détriment des producteurs de richesses ?

Afin d’éviter le morcellement des terres lié à l’héritage intergénérationnel et à l’indivision, la législation foncière peut inciter les co-exploitants ou co-

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indivisaires à créer des sociétés civiles et/ou des sociétés agricoles

d’exploitation en commun, constituées de parts transmissibles et négociables de manière à maintenir l’unité et la viabilité des terres

agricoles.

Je voudrais enfin aborder la question de la recherche agricole et de la formation qui ne peut laisser indifférent le chercheur. Quand on sait le rôle

que jouent ces secteurs dans la croissance et l’innovation, on regrette que l’Algérie soit à la traîne. La part des dépenses publiques rapportées au PIBA

n’est que de 0,21%, (91 millions de dollars en 2011), soit 10 fois inférieure à la norme de 2% recommandée (rapport de l’IFPRI, 2016). L’Algérie ne

dispose que de 593,4 chercheurs (équivalents plein temps) et ne compte que 17,6 chercheurs (équivalents plein temps) pour 100 000 personnes

engagées dans l’agriculture (Agricultural science and technology indicators, 2016).

Ce bilan est affligeant. Juste pour illustrer le propos, je lisais dans l’un des derniers n° d’El Watan que l’Algérie avait consacré en 2015 près de 500

millions de dollars à l’achat de fruits exotiques (bananes, mangues...), de raisins d’Afrique du Sud ou du Chili, d’agrumes du Maroc ou de fruits secs

de Turquie. C’est 5 fois plus que les dépenses affectées à la recherche ! Une

consolation, le bon score en matière de présence des femmes dans le secteur (51%), qui est l’un des meilleurs.

Ce bilan appelle un plan d’urgence pour réhabiliter la recherche agricole, car l’on ne peut réaliser de progrès significatifs dans la productivité du

secteur de l’agriculture si l’on n’accorde pas à la recherche agricole une place privilégiée : les pouvoirs publics doivent reconsidérer leurs rapports

avec les institutions de recherche et investir davantage dans l’activité de recherche-développement.

L’Etat, formateur attitré pour le secteur agricole, doit se doter d’une vision actualisée du marché du travail et réviser sa politique de formation en

rapport avec les nouveaux référentiels techniques exprimés par le secteur agricole. Les fondements d’un modèle de croissance agricole ajusté aux

besoins de la nation appellent un débat public, sérieux, argumenté, associant tous les acteurs de la vie politique, économique, sociale et même

culturelle (l’alimentation renvoie aussi à un art de vivre).

Pour résumer ma pensée, une politique agricole refondée se doit de construire une agriculture de progrès, plus productive, gérant ses

ressources avec plus d’efficacité, préservant des richesses naturelles rares, sécurisant les droits des exploitants agricoles, améliorant la position des

agriculteurs dans la chaîne des valeurs et s’appuyant sur les formes familiales et paysannes. Il convient aussi de consolider le processus

d’intégration au tissu productif national. Enfin, tous ces secteurs doivent mobiliser davantage les connaissances, la recherche-développement et les

innovations technologiques. Céréales et lait : La moitié de la facture alimentaire

Dans l’étude présentée mardi dernier lors d’une conférence organisée par le FCE, vous avez également parlé de l’évolution de

certaines filières agricoles, mais leurs performances sont loin de répondre à l’enjeu de réduire le déficit et rétablir le déséquilibre

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entre l’offre et la demande. Pouvez-vous nous en parler davantage

?

Là aussi une remarque qui porte sur une distinction à établir entre la notion

de sécurité alimentaire et celle d’autosuffisance alimentaire. Cette dernière notion renvoie à la capacité ou à la nécessité de produire dans le pays tous

les produits qui concourent à la satisfaction des besoins alimentaires des populations.

Si l’autosuffisance peut contribuer à la sécurité alimentaire d’un pays, aucune région du monde, aucun ensemble économique, et a fortiori aucun

pays, n’est en mesure de garantir l’autosuffisance alimentaire. Ni l’Union européenne, ni même la France qui est une grande puissance agricole,

n’assurent leur autosuffisance alimentaire. L’UE importe encore l’essentiel des protéines végétales qu’elle consomme pour l’alimentation de son bétail

et sa production de lait ou de viandes. L’on peut certes réduire le déficit alimentaire dans un certain nombre de

filières que j’ai évoquées (blé dur, lait ou pomme de terre, pour n’évoquer que ces trois produits), mais on ne pourra jamais atteindre l’autosuffisance

ni sur le blé tendre, ni pour le maïs, le riz, le sucre ou les huiles alimentaires.

J’ai en effet évoqué la nécessité d’améliorer les performances d’un certain nombre de filières dans l’objectif de relever un premier défi qui est de nature

politique et qui a trait à la préservation de la souveraineté du pays. La première exigence qui s’impose dans le cadre de l’objectif de réduction

de la vulnérabilité alimentaire de l’Algérie est d’établir un nouvel équilibre entre approvisionnements extérieurs et offre nationale en réalisant l’objectif

d’amélioration du taux d’autosuffisance au sein de trois filières prioritaires dont les produits ont un poids décisif sur le profil nutritionnel et les

habitudes alimentaires des populations : le blé dur, la lait et la pomme de terre. L’Algérie n’est pas à l’abri de conflits politiques ou autres ruptures

liées aux aléas du marché. Elle doit se prémunir des menaces qui peuvent surgir.

Ce sont là quelques arguments qui plaident en faveur d’une stratégie de développement de quelques filières stratégiques. Il y a aussi des arguments

de nature purement économique. Les céréales et le lait absorbent plus de

la moitié de la facture alimentaire et dans «le poste des blés», le blé dur concentre la moitié aussi des achats extérieurs. Compte tenu de nombre de

facteurs (avec moins de 40 MT sur les 750 MT en moyenne, elle ne représente que 5% de la production mondiale de blé), le marché mondial

du blé dur est sous tension permanente car caractérisée par des déséquilibres entre l’offre et la consommation mondiale, ce qui explique

pourquoi la tonne de blé dur est presque deux fois plus chère que celle du blé tendre.

Pour illustrer le propos, dans les dépenses alimentaires annuelles d’un algérien (ONS, 2011), la fraction importée représente 308 dollars/habit/an

: le blé dur (pâtes, couscous, galette) représente 122 dollars de cette «allocation-devises alimentation», le blé tendre (pain...) 77 dollars et le lait

60 dollars. Réduire les importations de blé dur et de lait signifie que l’on

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peut réduire à terme de 60% la facture alimentaire du pays, réduction qui

pourra profiter au secteur productif national. C’est la céréale la plus cultivée en Algérie et son aire d’expansion déborde

les zones agroclimatiques favorables. Elle constitue encore la base de

l’alimentation des villes - tout au moins au sein des couches les plus modestes de la population - et des campagnes.

L’expérience des pays voisins (je pense à la Tunisie) démontre que l’on peut à moyen terme améliorer l’autonomie du pays en matière

d’approvisionnement de lait en levant quelques contraintes qui ne sont pas insurmontables (production de fourrages, amélioration de rendements

laitiers et organisation des producteurs). Je voudrais souligner ici la nécessité de prêter un intérêt aux races locales,

diversifier les sources de production (le pays doit impérativement accroître le troupeau caprin), et poursuivre l’effort de soutien à la filière en intégrant

davantage les petits éleveurs de bovins laitiers qui sont majoritaires. Pour ce qui de la filière pomme de terre, celle-ci est un produit de large

consommation par excellence. L’Algérien qui en consommait en 1988-89 en moyenne 40 kg par an, en

consomme plus de 110 kg aujourd’hui. Cette tendance est le signe d’une

transition alimentaire qui favorisera à terme, à condition que la pomme de terre soit bon marché, une réduction du poids des céréales dans

l’alimentation des ménages. La priorité absolue est l’approvisionnement du marché national à des prix

compatibles avec le pouvoir d’achat des consommateurs. La pomme de terre doit devenir de plus en plus - à condition d’exploiter les gisements de

productivité et de rendements potentiels qu’elle recèle - «le produit bon marché» assurant cette nécessaire transition alimentaire dont nous

parlions.

Nouvelles mesures de la CNAS Les arrêts de travail soumis au contrôle

systématique(ELWATAN)

Le directeur général de la Caisse nationale d’assurances sociales (CNAS), Hassan Tidjani Heddam, lors de son passage hier au forum d’El Moudjahid,

s’est longuement attardé sur le poids que représentent les arrêts de travail.

En termes d’indemnisation, ajoute le responsable, en 2015, la CNAS a payé 18,04 milliards de dinars. «Le montant est important. Il a connu une

progression de 8% par rapport à 2014.» Devant une telle situation, la Caisse a pris des mesures qui, selon son directeur général, devraient donner

des résultats. «Celles-ci consistent en la soumission systématique au contrôle médical de tous les arrêts de travail déposés, quelle que soit leur

durée.

Il est également question de renforcer les contrôles administratifs à domicile pour s’assurer du respect par les malades de leurs obligations, telles que

fixées par la réglementation en vigueur», note M. Tidjani Heddam. Et de

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préciser : «Avant, les arrêts de travail de trois jours ne faisaient pas l’objet

de contrôle, mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Cela va réduire sensiblement, les arrêts de complaisance.»

Le directeur général de la Cnas estime que le système de santé et de protection sociale est «l’un des plus performants et appelle à une refonte

pour corriger certains dysfonctionnements». En matière de soins et de santé, dit-il, «l’essentiel est réalisé par la prise en charge intégrale, dans le

cadre de la convention avec les officines privées et publiques, des frais pharmaceutiques nécessaires au maintien, à la préservation ou à la

réparation de la santé de nos citoyens».

Dans ce domaine, souligne M. Tidjani Heddam, «les dépenses enregistrées traduisent les efforts substantiels réalisés à ce niveau en termes de

facilitation de l’accès aux soins aux bénéficiaires». Néanmoins, relève le responsable, il est constaté une surconsommation de médicaments par les

Algériens.

Abus dans la prescription médicale

Les dépenses liées au remboursement des produits pharmaceutiques, note-t-il, sont passées de 166 milliards de dinars en 2014 à plus de 176 milliards

de dinars pour atteindre 47 milliards de dinars uniquement pour le 1er trimestre 2016. «Il y a des médecins qui prescrivent une liste de 18

médicaments pour une grippe. Je leur lance un appel solennel pour nous aider à limiter le recours abusif aux médicaments. Il y va de la santé

financière de la Caisse et de sa pérennité», déclare le directeur général de la CNAS.

Revenant sur la prise en charge des frais de santé, le responsable précise

qu’«elle est assurée par l’élargissement du dispositif du tiers payant aux cliniques privées spécialisées en cardiovasculaire et en hémodialyse». Selon

lui, en matière de cardiovasculaire, il existe 17 cliniques conventionnées

qui, au 30 avril 2016, ont traité 2122 malades, parmi lesquels 355 enfants, pour un montant de 1 069 368 531 DA. Pour ce qui est de l’hémodialyse,

M. Tidjani Heddam avance le nombre de 155 centres conventionnés qui ont pris en charge 9108 malades pour un montant de 2,44 milliards de dinars.

Pour ce qui est de la couverture des soins, le responsable souligne qu’elle

est assurée par «le versement au profit des structures publiques de santé d’un forfait, en progression permanente et fixé annuellement par la loi de

finances». Il ajoute que ce montant est passé de 57,8 milliards de dinars en 2014 à 65,21 milliards de dinars en 2015 pour atteindre 64,8 milliards

de dinars durant le premier trimestre 2016.

Toujours sur le chapitre de la couverture des soins, le directeur général de la CNAS relève qu’elle est «matérialisée» également par la mise en place et

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la promotion de plusieurs dispositifs, dont celui du médecin traitant «qui

permet aux retraités et à leurs ayants droit de bénéficier des soins dans le cadre d’un système coordonné et hiérarchisé en termes de suivi et de

prévention de l’opticien mis au profit d’enfants ayants droit d’assurés

sociaux souffrant d’affections et ceux du conventionnement avec l’Office national algérien des appareils et prothèses pour handicapés par la prise en

charge de l’appareillage dans ses différentes natures et formes au bénéfice des personnes aux besoins spécifiques».

Enfin, le dernier dispositif concerne le transport sanitaire, pour les assurés

sociaux et leurs ayants droit, nécessaire pour leur traitement et leur suivi médical. Au 30 avril 2016, le nombre de transporteurs conventionnés a

atteint les 289, pour un service qui a coûté 631 millions de dinars. Abordant le volet du recouvrement des cotisations, M. Tidjani Heddam estime qu’«il

revêt une importance particulière pour la préservation et la pérennité du système».

C’est à ce titre, ajoute-t-il, que 2015-2016 ont été déclarées années du

recouvrement et que la loi de finances complémentaire 2015 a consacré

«des mesures incitatives exceptionnelles en direction des employeurs». Dans ce cadre, affirme-t-il, 141 166 employeurs ont bénéficié de

l’annulation des majorations et pénalités de retard, mesure qui leur a permis de s’acquitter de la totalité de leurs dettes vis-à-vis de la CNAS.

La Caisse a par ailleurs octroyé plus de 18 000 échéanciers de paiement

pour les employeurs non à jour de leurs cotisations. En outre, M. Tidjani Heddam a révélé que 16 280 personnes activant dans la sphère de

l’économie informelle se sont affiliées volontairement, «bénéficiant ainsi, en matière de couverture sociale, des prestations en nature de l’assurance

maladie et maternité pour trois années, moyennant une cotisation mensuelle symbolique : 12% du SNMG soit 2160 DA». Pour le directeur

général de la Cnas, ces mesures «ont eu un impact positif sur le niveau des recettes qui ont augmenté de 7% par rapport à l’année 2014 et 11% par

rapport à 2013. Pour le premier trimestre 2016, les recettes ont connu une

hausse de 10% par rapport à celles enregistrées durant la même période de 2015».

Subventions : le faux débat(ELWATAN)

Les allocations budgétaires attribuées au secteur de l’agriculture ont été pour le moins importantes, mais le défi de la sécurité alimentaire reste posé

avec acuité. Quel sera, d’après vous, le meilleur usage de ces subventions dédiées à la fois aux investisseurs et aux consommateurs ?

Il convient en effet de distinguer les deux types de subventions : celles affectées à la production et celles ciblant la consommation.

Partout dans le monde, l’agriculture est subventionnée soit de façon directe, soit indirectement (transport, stockage, assurances, fiscalité). L’Union

européenne (UE) consacre comme on le sait près de la moitié de son budget

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à l’agriculture et aux soutiens aux revenus des agriculteurs. En dépit des

contraintes budgétaires, les interventions publiques doivent continuer à garantir la croissance continue du secteur agricole et des industries

agroalimentaires.

L’Etat doit, par ses aides et investissements directs ou indirects, assurer la pérennité de très nombreuses exploitations agricoles qui sont soumises à

des risques divers pour produire et alimenter les marchés. Il doit appuyer les entreprises (PME et TPME) activant dans les filières stratégiques du pays

(céréales et lait). Il convient aussi de poursuivre l’effort d’investissement et d’équipement des campagnes.

Ces campagnes sont en attente d’activités économiques diversifiées, d’un accroissement de l’emploi par une densification du tissu des entreprises

(TPME de l’agroalimentaire, entreprises commerciales ou industrielles…) et d’un renforcement des processus d’insertion professionnelle et de formation

des jeunes. Quant aux subventions alimentaires, elles visent à corriger en premier lieu

les inégalités dans la répartition des revenus de la nation. Elles ne sont par le fardeau le plus lourd pesant sur les budgets publics puisqu’elles

représentent moins de 0,5% du PIB, mais jouent un rôle essentiel dans

l’accès à l’alimentation et au maintien des équilibres nutritionnels des couches les plus modestes de la population (ONS, enquêtes de dépenses

des ménages, 2011). Elles participent, ne l’oublions pas, à la stabilité sociale et politique du pays. Avant toute réforme du système - on sait

qu’une minorité de riches en profitent -, je recommande que l’on procède à des études plus fines et documentées. Quel produit subventionner

aujourd’hui ? Sur quelle base sociale moduler les aides et transferts ? Quel seuil de

revenus retenir, et pour quel type de de ménage (rural-urbain) ? Quel mode de gestion, de suivi et d’évaluation du système de subventions mettre en

place ? Quelles ressources fiscales mobiliser pour financer le Fonds de compensation ? Un calcul économique rigoureux s’appuyant sur une

exploitation détaillée des données de consommation alimentaire doit précéder toute révision du système de subventions aux produits de base.

N’oublions pas que le prix du pain a une dimension politique, et il serait

suicidaire d’envisager une suppression hâtive au simple motif que les populations favorisées en profitent également. Il y a au passage tant

d’autres gisements de rente et de gaspillages de l’argent public. De grâce, ne regardons pas par commodité ou paresse du côté de l’oiseau

qui picore sur le dos de l’éléphant, intéressons-nous à l’éléphant lui-même qui est le sujet principal.

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CNMA :

Journée d’information sur les missions de la Maison de l’agriculteur(ELWATAN)

La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a organisé, jeudi dernier à Khenchela, une journée d’information et de sensibilisation en direction

des acteurs du secteur agricole concernés par le «centre de formation et de services» baptisé Maison de l’agriculteur, selon un communiqué de la CNMA

parvenu à notre rédaction. Outre le wali, étaient invités à prendre part à cet événement les membres des instituts techniques régionaux, des

directions des services agricoles et vétérinaires, des Chambres de

l’agriculture, des associations d’éleveurs et de producteurs laitiers, de l’UNPA et des experts vétérinaires, représentant les cinq wilayas impliquées

dans le programme Maison de l’agriculteur, à savoir Khenchela, Tébessa, Batna, Souk Ahras et Oum El Bouaghi.

Placée sous la patronage du ministère de l’Agriculture, cette journée a permis de présenter le projet Dar El Fellah et les principales missions du

centre de formation et de services, premier du genre dans la région. La CNMA a fait savoir que le programme, sous forme de «pôle agricole intégré»

est prêt à accueillir les producteurs laitiers et les éleveurs de la région et des wilayas limitrophes en vue de leur faire bénéficier des services gratuits

offerts par la CNMA. Il s’agit, entre autres, d’une assistance technique au profit des agriculteurs,

de la mise en œuvre de plans de formation des éleveurs, de la couverture des risques sanitaires, de la mise en place d’un programme de gestion des

risques pour sécuriser les revenus et de la mise sur pied d’actions de

prévention sanitaire en milieu rural. Pour rappel, la CNMA a réalisé un chiffre d’affaires de 12,4 milliards de

dinars durant l’exercice 2015, contre 11,2 milliards en 2014, soit une progression de 11%.

HASSEN KHELIFATI, P-DG D'ALLIANCE ASSURANCES ET VICE-PRÉSIDENT DE L'UAR, À L'EXPRESSION

"600.000 véhicules immatriculés en 2015"(L’Expression)

Dans cet entretien, Hassen Khelifati répond à nos questions sur les dossiers

de l'heure comme l'emprunt obligataire, l'évolution des introductions en Bourse et l'indemnisation des victimes d'accidents.

L'Expression: Quel est l'impact de la réduction des importations de

véhicules sur l'activité des compagnies d'assurance?

Hassen Khelifati: Au risque de vous surprendre, cela n'a aucun impact réel sur le chiffre d'affaires du secteur. Nous sommes impactés par la diminution

de la commande publique, par la dévaluation de la valeur du dinar et aussi par le dumping et le bradage des prix pratiqués par les acteurs. La

diminution des quotas d'importation des véhicules n'a qu'une portée relative sur le chiffre d'affaires du marché par la faute des compagnies elles-mêmes.

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Le dumping est un problème structurel et la diminution ou l'augmentation

des quotas automobiles n'aura aucun impact. La dévaluation du dinar a un impact direct sur la facture de remboursement des sinistres automobiles

représentant plus de 70% de la facture remboursement. Entre 2014-2015,

les pièces de rechange ont subi une augmentation de plus de 50% cumulés alors que les primes d'assurance ont connu une diminution à cause de la

guerre des tarifs qui met la solvabilité et la viabilité des compagnies en jeu.

Comment, dans ces conditions, les acteurs vont faire face à leurs engagements futurs et avoir les moyens financiers pour rembourser

les sinistres avec de telles pratiques ?

Le régulateur doit agir très vite. En attente d'une action collective au sein de l'UAR (Union des assureurs et réassureurs algériens), nous avons décidé

de prendre des mesures internes de sauvegarde pour mieux maîtriser l'activité de souscription et de règlement de sinistre. Nous avons le plus

petit stock de sinistres à payer avec 10.000 dossiers toutes années confondues alors que la norme nationale est de quelques dizaines sinon de

centaines de milliers de dossiers par compagnie. Mais vous ne pouvez pas

être efficaces et innovants si votre seule préoccupation est de survivre dans un environnement hostile. Il est temps que le régulateur intervienne et

mette un terme à cette situation préjudiciable. Le dumping ne peut pas donner la capacité aux acteurs de faire face à leurs engagements futurs et

payer facilement leurs sinistres. Cette pratique de bradage de prix est à l'origine de l'accumulation de centaines de milliers de dossiers sinistres non

encore payés. Il faut que cela cesse avant de se retrouver en incapacité de payer et de laisser des assurés sans possibilité de recouvrir leur dû.

Fixer un quota de 300.000 véhicules ou de 50.000 n'aura aucun impact. En 2015, l'Algérie a importé environ 300.000 véhicules, avec les stocks

antérieurs, on estime les immatriculations nouvelles en 2015 à 600.000 véhicules, le chiffre d'affaires additionnel possible sur cette seule branche

est de 24 milliards de DA, si on ajoute les autres branches, nous devrions enregistrer environ 30 milliards de DA. Selon les chiffres provisoires

communiqués par le Conseil national des assurances, le marché dans sa

partie «dommages» n'a progressé que de moins de 200 millions de DA, soit 0,2% en progression annuelle. Cela veut dire tout simplement que tout le

potentiel additionnel est dilapidé dans le dumping, le bradage et les prix cassés.

En ces temps de disette, les intérêts du Trésor sont-ils

sauvegardés ?

Il y a 20% d'impôts directs, soit quelque 6 milliards de DA de manque à gagner.

Le régulateur et l'UAR ont la responsabilité morale et politique de prendre leurs responsabilités et de prévenir toute crise systémique future et

protéger les centaines de milliers d'assurés en attente d'indemnisation. Nous pourrons nous entendre sur une feuille de route engageante et

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graduelle pour commencer à redresser la barre dans l'intérêt de tous.

Le secteur des assurances a décidé d'imprimer davantage de

célérité dans la prise en charge des indemnités, quel bilan faites-

vous de ce chantier ?

Depuis 2012, il y a une concertation entre le régulateur et les membres de l'UAR. Depuis septembre 2014, le rythme a été accéléré sous l'impulsion

des responsables de l'UAR, à leur tête le président et le délégué général. Les dossiers antérieurs à 2010 ont été assainis et nous venons d'achever

l'assainissement des dossiers 2011 qui a vu la liquidation de plus de 24.000 dossiers sinistres de 2011 pour un montant de 1 milliard de DA. Cette

opération concerne les compagnies signataires et adhérentes à la convention Arcm (Assainissement des recours au coût moyen). Engagement

a été pris pour achever l'assainissement de 2012 avant août 2016. Pour les autres compagnies non adhérentes, nous souhaitons qu'elles nous

rejoignent afin d'accélérer l'assainissement et régler définitivement ce dossier. Pour les années à venir, nous allons mettre en application une

convention validée par le régulateur: l'Irsam (Indemnisation et règlement

des sinistres autos matériels). Elle définit les délais et le processus de liquidation des dossiers inter-entreprises dans l'aspect responsabilité civile

et dégâts matériels automobiles qui ne doivent pas dépasser deux mois. En dossiers sinistres, le matériel automobile constitue, à notre estimation, 90%

du volume. Certaines sources parlent de moins de 2 millions de dossiers sinistres en stock en attente de règlement toutes compagnies confondues,

toutes branches et toutes années confondues. Ce chiffre doit être conforté par les institutions du secteur CNA, UAR et Dass/MF.

L'emprunt obligataire a-t-il suscité assez d'intérêt auprès des

compagnies et quels sont les autres outils de leur participation à l'économie nationale ?

Les assureurs sont des investisseurs institutionnels par excellence et le

marché financier constitue une bonne opportunité d'investissement des

provisions et réserves financières. La rémunération de cet emprunt est très attractive. Il y a aussi la qualité de signature de l'Etat algérien qui compte.

Alliance va souscrire une première tranche de 1 milliard DA dès juillet et d'autres suivront.

Quelles sont d'après vous les perspectives d'évolution de la Bourse

après l'épisode de la cimenterie de Aïn Kebira (Scaek)?

Le marché financier algérien enregistre avec regret le retrait de l'introduction en Bourse de la Scaek qui n'a pu recueillir que moins de 5%.

Cela est la conséquence de la non-prise en compte de nos alertes et demandes de régler le problème de l'animation et de la liquidité de la place

boursière. Il y a une rupture grave et profonde de la confiance entre les investisseurs et la place et il sera très difficile de la rétablir sans prise de

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décisions audacieuses.

Nous pouvons trouver d'autres raisons à cet échec: mauvais timing du lancement, campagne de communication peu bruyante, manque

d'accompagnement professionnel, non-implication des managers,

lancement simultané de l'emprunt obligataire. Tant qu'il y a un gramme de risque de pénalisation de l'acte de gestion, cela bloquera les initiatives des

managers et les mettra en position de statu quo. Nous avons proposé un chiffre de 1 à 3% du CA des institutions à investir obligatoirement dans

l'animation boursière. Nous ne souhaitons pas un débat stérile, bureaucratique et byzantin des commissions multisectorielles cela ne

servira qu'à diluer les responsabilités, noyer le poisson sans avancer d'un iota. L'échec de l'introduction de Scaek est néfaste sur la place et le

processus d'introduction des sept autres titres publics CPA, Mobilis, Cosider, etc. Quant au titre Alliance, vu l'inertie du marché secondaire, nous

essayons de le soutenir en mettant en place une communication financière permanente et nous essayons d'assurer une issue à toutes offres de ventes

par des offres d'achat équivalentes. Depuis une année aucune offre de vente n'est restée sans réponses adéquates.

MALGRÉ UNE CONJONCTURE ÉCONOMIQUE PEU FAVORABLE

Le marché des assurances tient bon (L’Expression)

Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire permanent du Conseil national des assurances, est convaincu que malgré des restrictions financières et

budgétaires, le marché national des assurances se maintient, cependant, dans la trajectoire positive de son chiffre d'affaires.

Dans le dernier numéro du Bulletin des assurances, Benbouabdellah explique la baisse sensible des prix des hydrocarbures enregistrée ces

dernières années (le prix a de nouveau baissé de deux tiers depuis 18 mois et de moitié depuis mi-2015 avant de remonter légèrement pour osciller

autour de 50 dollars) et de tout ce que cela engendre comme répercussions

directes ou indirectes, «le marché national des assurances se maintient, cependant, dans la trajectoire positive de son chiffre d'affaires».

Selon Baba Ammi Hadji, nouveau ministre des Finances, «le taux de progression du chiffre d'affaires enregistré provisoirement durant le premier

trimestre 2016 est d'environ 7%, ce qui est déjà nettement supérieur au taux annuel enregistré à fin 2015, à savoir près de 2%».

Selon lui, les années «fastes» qui ont vu le marché progresser à deux chiffres sont déjà lointaines, mais il reste que les chiffres des tout récents

exercices sont toujours positifs bien que les réelles capacités et potentiel algériens méritent des résultats nettement meilleurs. Il a ajouté qu'il n'y a

rien de fondamentalement alarmant mais, il n'en demeure pas moins que quand les taux viennent à frôler la stagnation, des efforts supplémentaires

sont à fournir par tous les acteurs du marché afin de mieux capter le maximum du potentiel existant.

Quoi qu'il en soit, et au moment où le secteur productif de biens et de

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services peine à rester dans la tangente du développement, le marché des

assurances, pour sa part, continue son petit bonhomme de chemin bien que cela se fasse avec certaines contraintes et lacunes dans un environnement

marqué par le yo-yo des marchés internationaux des matières premières

énergétiques, en général, et du pétrole, en particulier, écrit-il. Néanmoins, il estime que si cette stagnation venait à s'installer et perdurer,

il n'est pas exclu de voir les chiffres globaux virer de nouveau vers des taux négatifs car, le potentiel est tellement important, notamment en assurances

de personnes, dont les marges de progression permettront de longues années de développement.

Sonatrach signe deux contrats pour la réalisation d'un gazoduc (APS)

La compagnie nationale Sonatrach a signé dimanche à Alger deux contrats avec des entreprises publiques pour la réalisation d'un gazoduc reliant El

Menia (Ghardaia) à Hassi R'Mel (Laghouat) sur une distance de 344 km. D'un coût global de plus de 38,87 milliards de dinars, ce gazoduc GR7

permettra d'assurer l'acheminement de la production additionnelle des nouveaux gisements de Hassi Mouina (nord et sud), Hassi Ba Hamou et

Ahnet, dont l'entrée en production est prévue en 2019, vers le Centre national de dispatching gaz (CNDG) à Hassi R'Mel.

Le premier contrat, signé entre la filiale Activité Transport par canalisation (TRC) de Sonatrach et la société Alfapipe (filiale du groupe public Imetal),

concerne la fourniture des tubes (48 pouces de diamètre) nécessaires pour

la réalisation de ce projet. Le montant de fourniture de ces tubes, qui seront livrés dans 12 mois, est

de près de 17,4 milliards de dinars. Quant aux seconds contrats, signé par TRC et le groupement Cosider-

canalisations et l'ENAC (Entreprise nationale de canalisations, filiale de Sonatrach), il consiste à réaliser les travaux d'Engineering procurment et

construction (EPC) dans un délai de 30 mois. Le montant de ce contrat est de plus de 21,47 milliards de dinars.

Le GR7 va permettre de transporter une production additionnelle de 9,44 milliards m3 de gaz annuellement vers le CNDG après son entrée en service

en 2019, a précisé le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, lors de la cérémonie de signature.

Ce projet sera connecté avec le gazoduc GR5, reliant Reggane (Adrar) à Hassi R'Mel (Lahgouat) sur une distance totale de 765 km, dans le poste

PC04 situé à El Menia et va suivre le même tracé jusqu'au CNDG à Hassi

R'Mel. Le projet du GR5, lancé en 2012, sera partiellement mis en service au cours

du premier semestre 2017. Sa mise en service totale permettra d'évacuer annuellement 8,9 milliards de m3 du gaz des champs de Reggane,

Timimoun et Touat vers Hassi R'mel, a rappelé M. Mazouzi. "Avec la mise en service du GR7 et de la station de compression de Krechba,

dont la construction sera lancée durant le premier semestre 2017, une

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quantité additionnelle de 18,31 milliards de m3 sera évacuée annuellement

vers Hassi R'Mel", a-t-il ajouté. De son côté le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a estimé que ce

le projet "extrêmement important" du GR7 "va contribuer à augmenter la

production de gaz de 21 milliards de m3 à partir de 2020 pour répondre à la demande d'exportation et à la demande locale qui ne cesse de croître".

"Ce projet s'inscrit dans le cadre du programme de Sonatrach pour augmenter sa production d'hydrocarbures de 30% d'ici 2020", a ajouté le

ministre. A cet effet, M. Boutarfa a affiché sa satisfaction de voir la réalisation du

projet confiée à des entreprises algériennes qui "ont montré leurs capacités à participer au programme de Sonatrach".

"Cela montre qu'il y a une capacité et un savoir-faire chez les entreprises algériennes pour mener ce type d'ouvrages dans des délais acceptables",

a-t-il souligné. Interrogé par la presse sur la baisse continue des prix mondiaux du pétrole,

le ministre s'est dit attendre à "une amélioration des cours d'ici fin 2016".

Hausse des prix à la production industrielle publique au

1er trimestre (Aps) Les prix à la production industrielle publique (hors hydrocarbures) ont poursuivi leur hausse au 1er trimestre 2016 de l'ordre de 5,4% par rapport

au même trimestre 2015, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).

L'indice des prix à la production industrielle du secteur public national hors

hydrocarbures mesure l'évolution des prix -sortie d'usine- des biens vendus sur le marché intérieur. Les produits destinés à l'exportation ne sont pas

pris en considération. Par rapport au 4ème trimestre 2015, les prix à la production ont grimpé de

2,4% au 1er trimestre de l'année en cours. Cette hausse s'explique notamment par une augmentation des prix à la

production des produits énergétiques (hors hydrocarbures), des mines et carrières et des industries manufacturières.

Entre janvier et mars 2016, les prix dans le secteur de l'énergie (hors hydrocarbures) ont confirmé leur hausse avec un taux d'évolution de +10%

par rapport au dernier trimestre 2015. Pour ceux des mines et carrières, ils ont haussé de 5,8% entre les deux

périodes de comparaison. A l'exception de l'extraction de sel qui a marqué une stagnation, le reste

des prix à la production dans cette filière a affiché des augmentations,

notamment pour l'extraction du minerai de fer (+5,6%) et de phosphate (+6,3%).

Dans les industries manufacturières, une légère hausse a caractérisé les prix à la production des matériaux de construction de l'ordre de 0,5%.

Cette tendance est induite principalement par une hausse de 4% des prix à la production des produits rouges.

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Pour ce qui concerne les industries chimiques, les prix à la production ont

enregistré une tendance haussière de 0,5% où deux activités sont à l'origine de cette augmentation: la fabrication de peinture (+1%) et celle des autres

produits chimiques (+0,3%).

De leur côté, les prix à la production des industries agroalimentaires, du tabac et allumettes ont poursuivi leur tendance haussière avec une

augmentation de 4,3% au 1er trimestre 2016 par rapport au dernier trimestre 2015.

Mais cette hausse était confinée à l'industrie du tabac manufacturier et allumettes dont les prix à la production ont grimpé de 19,5%, alors que

ceux de la totalité des produits alimentaires se sont stabilisés. Les prix du reste des activités (industries sidérurgiques, métalliques,

mécaniques et électriques, textile et confection, cuirs et chaussures ainsi que bois et papier) se sont stabilisés durant le premier trimestre 2016.

Le secteur public industriel en Algérie compte 390 filiales (de 12 groupes) et entreprises, réparties en 11 secteurs et 50 branches d'activité.

L'enquête de l'ONS intègre l'ensemble de ces entreprises avec les 213 produits inscrits à la nomenclature nationale des produits et activités

industrielles.

Les mesures de LFC2015 ont eu un "impact positif" sur les recettes de la CNAS (APS)

Les mesures incitatives exceptionnelles de la loi de finances

complémentaire (LFC2015), ont eu un "impact positif" sur les recettes de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), a indiqué dimanche à

Alger son directeur général, Tidjani Hassen Haddam. "Ces mesures exceptionnelles ont eu, à ce jour, un impact positif sur les

recettes qui ont augmenté en 2015 de plus de 7% par rapport à l'année 2014 et de 11% par rapport à 2013", a précisé M. Haddam au forum d'El

Moudjahid. Il s'agit de mesures incitatives en direction des employeurs pour le

règlement de leurs cotisations de sécurité sociale et la formalisation de leur situation administrative vis-à-vis de la CNAS.

Ces mesures ont permis l'annulation des majorations et pénalités de retard

pour plus de 141.166 employeurs qui se sont acquittés de la totalité de leur dette vis-à-vis de la CNAS, l'octroi de plus de 18.000 échéanciers de

paiement pour les employeurs qui ne sont pas à jour de leurs cotisations et dont la situation financière ne leur permet pas de s'acquitter totalement

et immédiatement de leurs dettes. Les mesures de la LFC 2015 ont également permis l'affiliation volontaire de

plus de 16.280 personnes activant dans la sphère de l'économie informelle, bénéficiant ainsi, en matière de couverture sociale, des prestations en

nature de l'assurance maladie et maternité pour 3 années, moyennant une cotisation mensuelle symbolique (12% du SNMG, soit 2160 dinars).

Par ailleurs, le DG de la CNAS a indiqué qu'une série de mesures tendant au renforcement du contrôle ont été initiées, notamment en matière des

arrêts de travail afin d"'éliminer toute velléité de recours aux arrêts de travail de complaisance".

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"Ces mesures consistent en la soumission systématique, au contrôle

médical de tous les arrêts de travail déposés quelle que soit leur durée et au renforcement des contrôles administratifs à domicile pour s'assurer du

respect des malades de leurs obligations, telles que fixées par la

réglementation en vigueur", a-t-il précisé. Le même responsable a rappelé que pour l'année 2015, 861.268 arrêts de

travail ont été indemnisés pour un montant remboursé de plus de 18 milliards de dinars, soulignant que cette dépense est en "progression" de

8% par rapport à celle de l'exercice de 2014.

Gazoduc Reggane-Hassi R’mel : 100% algérien(APS)

À partir de 2020, GR7 va permettre de transporter 21,22 milliards m3 de

gaz vers le Centre national de dispatching gaz à Hassi R’mel. Le partenariat public-public vient d’être, une nouvelle fois, concrétisé à

travers la signature par le groupe Sonatrach de deux contrats avec un consortium d’entreprises publiques pour la réalisation d’un gazoduc d’une

longueur de 344 km.

Celui-ci reliera Reggane, dans la wilaya d’Adrar, à Hassi-R’mel, dans la wilaya de Laghouat. Lors d’une cérémonie organisée hier, le groupe

Sonatrach a procédé une seconde fois après l’accord paraphé sur le GR 4, à la signature d'un important contrat avec un consortium d'entreprises

publiques pour la réalisation de l’expansion du GR5, par la construction d’un gazoduc GR7 reliant Reggane (Adrar) à Hassi R'mel (Laghouat).

Le projet du gazoduc GR7 d'une longueur de 344 km et de 48 pouces de diamètre, devrait relier Hassi R'mel à Reggane en passant par la localité de

Kechba (Ghardaïa), permettra d’assurer l’acheminement de la production additionnelle des nouveaux gisements, Hassi Mounia (Nord-Sud), Hassi Ba

Hamou et Ahnet, vers le Centre national de dispatching gaz (CNDG) à Hassi R’mel.

Il a été, ainsi, confié à un consortium composé de Cosider canalisations et des sociétés ENAC, qui se charge de la réalisation de 339 km de tubes dans

un délai de livraison de 30 mois, et ALFAPIPE, qui réalisera le projet GR7

en EPC dans un délai de livraison contractuel de 12 mois. Le montant global du contrat a été estimé à 38.874.054.994,00 DA.

Pour ce qui est des échéances d’entrée en production de ces gisements, en l’occurrence celui de Hassi Mounia et Hassi Rahamou, celles-ci sont

programmées pour avril 2019, tandis que celui d’Ahnet pour juillet 2019. La décision de confier la réalisation de ce projet à des sociétés algériennes

n’a pas laissé indifférents les présents à cette cérémonie, qui ont affiché leur satisfaction. « Je suis heureux que la réalisation de ce projet soit à

100% algérienne. Ce gazoduc servira aussi bien la consommation nationale que l'exportation du gaz naturel. Confier des projets d'une telle envergure

à des entreprises publiques permet non seulement de réduire les coûts de réalisation, mais aussi permet à ces entreprises d'améliorer leurs

performances », a déclaré dans ce contexte, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Noureddine Bouterfa, à l'issue de la signature du contrat, en

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précisant toutefois que ces réalisations entrent dans le cadre de l’objectif

tracé par la tutelle qui vise l’augmentation de la production à 21 milliard de m3 de gaz naturel à l’échéance de 2020 qui seront injectées à Hassi R’mel.

« La signature de ce contrat entre dans le cadre du programme de la

compagnie Sonatrach qui vise l’augmentation de la production des hydrocarbures avec une moyenne de 30% d’ici 2020 », a-t-il précisé, en

ajoutant que « la notion d’intégration nationale est toujours d’actualité et que c’est dans cette conjoncture que le gouvernement essaye de mettre en

place un modèle de croissance économique qui devra faire passer l’Algérie d’une très grande dépendance aux hydrocarbures à une dépendance moins

grande, auquel s’intègre ce projet », a souligné le ministre. Même expression affichée par le patron du groupe Sonatrach, M. Amine

Mazouzi, qui a indiqué pour sa part que « fidèle à sa politique de soutien à l'industrie nationale, Sonatrach a confié la fourniture des tubes à l'entreprise

publique Alfapipe ». Pour sa part, le PDG du groupe Cosider, M. Lakhdar Rekhroukh, s'est montré

confiant quant au respect des délais de réalisation. « Nous allons mettre tous les moyens humains et matériels nécessaires pour être à la hauteur de

cette confiance du groupe Sonatrach. Nous avons déjà réalisé des projets

pareils et dans les mêmes conditions, ce qui nous permet d'aborder ce chantier avec sérénité », s’est-il engagé. Selon des observateurs, ce contrat

signé entre entreprises algériennes est qualifié de véritable exemple de patriotisme économique, bien que celui-ci ait été conclu selon la procédure

du gré à gré. Il est à noter que le gazoduc GR7 et la future station de compression de

Kechba une fois réalisés et mis en service permettront d’augmenter la capacité de transport STC GR5 de 18,31 Gm3/an.

Algérie Télécom : «VoLTE» : un nouveau service 4G LTE avec

voix(Elmoudjahid)

Le groupe Algérie Télécom (AT) va lancer, à partir d’aujourd’hui et pour la

première fois en Algérie, une offre exceptionnelle appelée "VoLTE", un nouveau service 4G LTE avec la voix et le doublement du volume Internet.

"La VoLTE (voix sur LTE) est une nouvelle technologie permettant l'émission et la réception des appels nationaux et internationaux à travers

une connexion 4G LTE. Cette dernière améliore sensiblement la qualité de la voix, mais aussi et surtout le temps de latence", a précisé la même

source. Disponible "immédiatement dans les 48 wilayas", cette nouvelle offre fera bénéficier aux clients d'Algérie Télécom de communications

"gratuites et illimitées en haute définition" (de VoLTE vers VoLTE) ainsi qu'une connexion Internet "Haut débit avec volume Internet doublé" sur

tous types de recharges, a-t-on ajouté. Selon Algérie Télécom, l'offre "4G LTE avec VoLTE" est déclinée en deux

packs : Un "Pack résidentiel comprenant un modem, un téléphone sans fil

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(Mono), 5Go de volume Internet et 500 DA de crédit d'appels pour un tarif

d'acquisition de 6.000 DA". Le second est un "Pack professionnel comprenant un modem Pro, un téléphone sans fil à double combiné, 10 Go

d'Internet et 1.000 DA de crédit d’appels pour un tarif de 10.500 DA".

L'offre "4G LTE avec VoLTE" est valable seulement pour les nouvelles souscriptions, selon la même source.

M. Tebboune reçoit l’ambassadeur du Canada(ELMOUDJAHID)

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid

Tebboune, a reçu, hier, l'ambassadeur du Canada en Algérie, Mme Isabelle Roy.

Lors de la rencontre, qui entre dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale et des liens d'amitié entre les deux peuples, les deux

parties ont souligné leur volonté de «développer la coopération fructueuse» entre les deux pays, a précisé un communiqué du ministère. À cette

occasion, Mme Roy a fait part de «la disponibilité de son pays à développer sa coopération avec l'Algérie». M. Tebboune a, pour sa part, salué «toutes

les formes de coopération entre les deux pays dans le domaine de la construction», a ajouté la même source. 

Cette session, à laquelle prennent part une vingtaine de jeunes apprentis issus de différentes communes de la wilaya, entre dans le cadre de la

stratégie de la CAM visant à répondre aux exigences et aux besoins du marché du travail, dans cette région du sud du pays où le domaine de

l’énergie solaire connaît un nouvel essor, a précisé à l’APS le directeur de cet organisme, Mabrouk Agrine. Encadrée par des spécialistes dans le

domaine, cette session de formation destinée aux jeunes, ayant le niveau de la 1re année secondaire ou plus, sera sanctionnée par un diplôme dans

l’installation et la réparation de matériel et équipements de l’énergie solaire. Elle permettra aux futurs diplômés d’obtenir une carte d’artisan, en plus du

bénéfice de différents dispositifs de soutien à l’emploi de jeunes, a-t-il ajouté. La formation s’étalera sur cinq jours, cette première édition

qu’abrite la maison de la culture Moufdi-Zakaria du chef-lieu de wilaya,

pourra être une occasion pour réfléchir à l’organisation d’une série de sessions similaires, a indiqué le responsable. M. Agrine a fait savoir en outre

et dans le cadre du programme de formation de la CAM pour l’année 2016, qu’un total de 326 jeunes à Ouargla ont bénéficié du programme

international "Groupe d’entraînement et de réflexion au management des entreprises", (GERME), lors de 20 cycles de formation organisés durant la

période allant du 1er janvier au 30 juin dernier. Initié par le Bureau international du travail (BT), ce programme international de formation est

destiné aux porteurs de projets et gérants de petites et moyennes entreprises PME, s’articule autour de différents thèmes liés notamment aux

modes modernes de management et de gestion des PME, a-t-il expliqué. Ce cycle de formation, a pour objectif d’améliorer les aptitudes professionnelles

chez cette catégorie, en matière de gestion des entreprises, a-t-on ajouté

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de même source. Le programme "GERME" en question, est réparti sur trois

volets : "Trouve l’idée de ton entreprise" (TRIE), destiné aux candidats désireux de créer leur entreprise, "Crée ton entreprise" (CREE), pour les

porteurs de projets, et "Gère bien ton entreprise" pour les gestionnaires

d’entreprises, signale-t-on.

Equipement d’énergie solaire : Session de formation(ELMOUDJAHID)

Une session de formation sur l’installation et la réparation de matériel et équipements liés au domaine de l’énergie solaire, a été ouverte hier à

Ouargla, à l’initiative de la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM).

Banque/bourse/Assurance

Commerce Commerce extérieur :

Simplifications douanières et fiscales(ELMOUDJAHID°

La Direction générale des Douanes (DGD) et celle des Impôts (DGI) ont

introduit d’autres nouvelles mesures de simplification et de facilitation des procédures fiscales et douanières pour le développement et la promotion

du commerce extérieur, a indiqué hier la DGD dans un communiqué. Ces deux administrations financières ont amorcé un dialogue avec les

opérateurs économiques pour mieux comprendre leurs préoccupations et

attentes et ont envisagé les mesures adéquates, explique le communiqué. A ce propos, la DGD rappelle tout d’abord que la législation en vigueur

prévoit des avantages fiscaux en matière de TVA, « ce qui représente l’un des mécanismes d’attractivité et d’encouragement au profit des opérateurs

économiques activant dans des domaines multiples ». Toutefois, ces opérateurs bénéficiant des avantages fiscaux sont parfois confrontés à des

problèmes liés notamment aux fluctuations des taux de change, poursuit la même source. Dans cette optique, « ils sont contraints à reprendre le circuit

de délivrance des attestions de franchise de TVA, ce qui engendre bien évidemment beaucoup de désagréments ».

Pour pallier à ces contraintes, les deux institutions ont apporté des allègements à la procédure de délivrance des attestations de franchise de

la TVA, qui consiste en la présentation du promoteur au niveau des services des douanes muni de l’original et de la copie de l’attestation. Les services

des douanes procèdent, après contrôle d’usage, au renseignement des

colonnes réservées à la valeur et au montant de la TVA, apposent le cachet

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sur la partie renseignée, gardent l’original de l’autorisation et restituent la

copie au promoteur. Le champ d’application de cette nouvelle procédure s’étend aux biens et services entrant directement dans l’investissement

réalisé dans le cadre de l’Agence Nationale de Développement de

l’Investissement (ANDI), ainsi que les biens d’équipement utilisés par les porteurs de projets éligibles aux dispositifs de l’aide à l’emploi dont la date

d’éligibilité de projets, reprise dans les décisions d’octroi des avantages, est antérieure au 1er janvier 2015. A travers cette nouvelle procédure, il s’agit

pour la DGD et la DGI de s’engager dans des actions « visant à accompagner la relance économique, à encourager l’investissement et à apporter un

soutien aux entreprises », souligne le communiqué. La DGD explique que cette nouvelle mesure, qui entre dans le cadre des activités des deux

administrations à accomplir leurs rôles d’accompagnement des opérateurs économiques, « offre des gains en matière de temps et de coûts,

notamment ceux en devises étrangères ».

Coopération /Partenariat

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