Lucien 2

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BESNARD Lucien Auteur dramatique

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Auteur dramatique

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François Certain, 13 octobre 2012, l’Aunay, près de Sées (61) : - Un jour, j’étais invité chez mes amis Bozo. Ils me font vi-siter leur propriété et me parle de Lucien Besnard, l’ancien propriétaire des lieux...

- Je me suis souvenu que ma mère accompagnée de la sienne voyageait par le train jusqu’à Sainte-Gauburge, là, une voi-ture les attendait pour les em-mener jusqu’à la maison de campagne de notre cousin.

- Ma mère ne nous a parlé de lui, qu’après sa mort...

Après nos recherches sur Marguerite et César Ceribelli-Jollivet, voici une autre célébrité familiale, Lucien Besnard (1872-1955).

Voici quelques pistes pour comprendre qui était Lucien Besnard, l’ami de Léon Tolstoï, Sarah Bernhardt, Romain Rolland, Léon-Paul Fargue, auteur à succès, créateur d’une revue littéraire, d’un théâtre, joué au Français et... oublié* ? Olivier Certain

* En tout cas, pour la Sacd (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), Lucien Besnard n’est pas oublié par ses ayants-droits.

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Wikipedia Lucien Besnard (1872-1955) est un auteur dramatique français.Il est enterré au cimetière de Vaugirard à Paris.En 1932, il a adapté en français L’Auberge du Cheval-Blanc, opérette allemande de Ralph Benatzky.

Principales pièces Le Glas (1896) Papa Dollivet (1898) Les Chiens du maître (1899) La Fronde (1900) Le Domaine (1902) L’Affaire Grisel (1904) La Plus Amoureuse (1906) Mon ami Teddy (1908) Le Diable ermite (1909) La Folle enchère (1910) Je veux revoir ma Normandie (1913) L’homme qui n’est plus de ce monde (1924) Le Cœur partagé (1926) Dans l’ombre du harem (1927)

Lucien Besnard sur le web

Autographe de Romain Rolland

Humour

Lucien Besnard (?)

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Recherche à la Bibliothèque de la Comédie Française le 17/09/12.

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Décor de la pièce à la Comédie Française en 1926

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Visite de l’Aunay le 13/10/12 avec François Certain en l’absence des propriétaires, monsieur et madame Bozo (un grand merci à eux).

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La grande allée de platane

Le théâtre de verdure

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La bibliothèqueLa bibliothèque

avec Gaël, François, Anna et Amandine

Qui est cette femme dans ce cadre dédicacé?

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Article de “Paris Normandie du 31 mai 1955 trouvé dans la bibliothèque de l’Aunay

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Le cimetière de Vaugirard à Paris, la dernière demeure de Lucien Besnard.

Il est enterré avec sa femme, sa fille et son gendre

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Charles Sanlaville, le gendre architecte-décorateur avec ses créations

1, bd du Montparnasse, Paris(1934)

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Texte de la pièce

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Les critiques

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Les critiques à propos du Coeur partagé à la Comédie Française

«Nous avons eu une belle peur!... La Nature, et même la hors-Nature, des sujets traités au théâtre depuis quelques temps nous a fait craindre un moment que l’auteur de la pièce nouvelle présentée à la Comédie-française représentée hier ne se fût proposé de peindre l’amour d’une fille pour son père... Mais le nom de Lucien Besnard, écrivain qui se respecte trop pour ne pas respecter le public, nous a tout de suite rassurés. Grâces lui soient rendues : il n’y a pas de ver dans le fruit qu’il nous met dans la bouche !» ( l’intransigeant - Lucien Descaves)«C’est une pièce composite qui débute en drame hardi et finit en comédie charmante. Les ama-teurs du hardi sont un peu déçus vers la fin ; les amateurs du charmant sont un peu effrayés au début. Mais dans l’ensemble tout le monde est content. C’est un spectacle rapide et ramassé qui ne laisse point de place à l’ennui. (Fortunat Strowski dans le «Paris-midi»)

«Gaston Baty fut mobilisé comme interprète en 1914 à Bron. En 1919, il assista Firmin Gémier au Cirque d’hi-ver de Paris, et commença à monter des pièces de théâtre (décor et mise en scène) en 1921, avec L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel et la pièce pacifiste La Grande Boucherie de René Iché. Il créa ensuite la troupe des Compagnons de la Chimère (1921), qui s’installa dans une baraque en bois qu’il avait fait construire au 143 boulevard Saint-Germain (Paris 6°), tout près de Saint-Germain-des-Prés, la « Baraque de la Chimère »Source : http://www.facebook.com/johndorbigny

La Chimère, 143, boulevard Saint-Germain. En décembre 1921 parut un manifeste signé des compagnons de la Chimère, groupe de travail théâtral récemment constitué et rassemblant, autour du metteur en scène Gaston Baty, le compositeur André Cadou, l’auteur dramatique Simon Gantillon, le dessinateur Boris Mestcherski et le décorateur Charles Sanlaville. « La Chimère, expliquait Baty, c’est la femme oiseau des contes du Nord. Ses ailes robustes l’emportent en

plein ciel, mais elle a des serres qui s’ancrent bien dans le sol... symbole d’un art épris d’universalité et d’équilibre. La Chimère n’est pas une affaire, mais une oeuvre. La Chimère n’a pas de capitaux, mais une foi. La Chimère n’a pas de nid, mais elle ne se laisse pas mettre en cage. » A ce premier groupe s’adjoignirent bientôt douze dramaturges, qui formèrent le premier comité de lecture de la société : Denys Amiel, Jean-Jacques Bernard, Lucien Besnard, Saint-Georges de Bou-hélier, Edmond Fleg, Henri René Lenormand, Ga-briel Marcel, Emile Mazaud, Adolphe Orna, Jean-Victor Pellerin, Jean Sarment, Auguste Villeroy...Manquait un théâtre. Baty voulait un lieu stable, bien à lui, mais les compagnons de la Chimère n’avaient pas d’argent. Décision fut prise. Ils construiraient leur lieu de représentations, mo-deste, n’importe, pourvu que l’on soit chez soi. Boulevard Saint-Germain, justement, un écriteau indiquait : « Terrain à louer ». En cinquante-six jours s’éleva la baraque fameuse, toute simple, en bois, d’aspect forain. Une façade blanche, ornée d’éléments décoratifs peints par Mestcherski. La

La baraque de la Chimère

Source : http://www.lesarchivesduspectacle.net/http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Organisme=12904&Saison=1923

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salle, aux murs tendus de jute, n’avait ni loges ni balcon, mais 340 bons fauteuils. Baty s’était appliqué à la scène : « [...] Grâce aux formidables projecteurs dont je dispose, j’arrive à donner complètement l’illusion du plein air... Quant aux décors, ils sont construits par tous ces cubes et ces blocs qui, juxtaposés et assemblés, forment des inté-rieurs de toutes sortes. Avec mon théâtre, tel qu’il est, je prétends pouvoir jouer Shakespeare ou Labiche. » La baraque ouvrit le 3 mai 1923. Au programme : « Le voyageur », long acte de Denys Amiel, suivi de « Je veux revoir ma Normandie », trois actes paysans de Lucien Bes-nard.Les interprètes, nombreux, étaient : Marcel Delaître, Habib Benglia, Gabriel Vierge, Jacques Chahine, Geor-ges Carpentier, Marc Lhomon, Henri Crémieux, Lucas Gridoux, Marguerite Jamois, Madeleine Geoffroy, Hilda Roberska, Sylvette Fillacier, Yahne Lambray et Yvonne Sérac. On applaudit ensuite (29 mai) « Cyclone », action maritime de Simon Gantillon, pour laquelle Baty réussit des prouesses d’éclairage, puis (30 mai) « L’aube et le soir de sainte Geneviève », mystère qui valut à son auteur, Marie Diémer, le prix Capuran, décerné par l’Académie française au meilleur poème écrit sur un sujet moral et re-ligieux. Ces créations ne furent pas sans retentissement, et le succès public fut un encouragement. Malheureusement, quelques représentations suffirent à absorber l’intégralité des moyens financiers. Par ailleurs, les dettes accumulées lors de la construction, tous les devis ayant été largement dépassés, représentaient des sommes à ce point élevées que les compagnons de la Chimère ne pouvaient faire face dans les délais. Fermée fin juin et mise aussitôt en adjudi-cation, la baraque fut vendue le 19 février 1924 pour 60 800 francs. Après démolition, on construisit sur son emplacement l’hôtel Madison, encore existantSource le point.fr : Les théâtres disparus Anne-Cécile Sanchez

A noter un très bon site sur le vieux Paris http://www.paris-unplugged.com/

143 bd St Germain, à l’emplacement de la “Chimère”.

20 décembre 2012

A suivre