LUCARNE - Cliniques universitaires Saint-Luc · efficace contre l’obésité et le diabète ......
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Bulletin dinformation des Cliniques universitaires Saint-Luc septembre - octobre 2010 Trimestriel
Belgique - Belgi P.P. - P.B.Bruxelles Brussel
BC 10553
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s o m m a i r e
Prise en charge du patient
Le systme de soins coordonn prend son envol
Magazine dinformation destin aux mdecins rfrents
Expditeur:CliniquesuniversitairesSaint-Luc,10av.Hippocrate1200Bruxelles.Bureaudedpt:BruxellesX-Agration:P501195
LUCARNE
Recherche 3Les prbiotiques, un remde naturel et efficace contre lobsit et le diabte Bientt un vaccin contre le mlanome ?
Echosdesservices 5LEspace Bien-tre sagrandit
Nouveaut dans le traitement des pathologies de la colonne vertbrale
Un nouveau jeu ducatif sur lhygine urinaire et digestive
Grandangle8Saint-Luc en plein lan
FondationSaint-Luc 10Les boursiers et cliniciens-chercheurs 2010
Actualitmdicale 12Nos ennemies les MRSA
News 13Un jardin dans la villeLa fantastique histoire du violonNouveau guide pour les consultations
Agenda14
Officiel 16
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Page 2 septembre - octobre 2010
Edito
Le paysage hospitalier belge est
en mouvement : de plus en plus
dinstitutions tablissent des
partenariats, se rapprochent
voire fusionnent. Lobjectif de
ces mouvements stratgiques
tant bien videmment de rester
concurrentiel
Dans le respect de leur plan stratgique Elan 2012,
les Cliniques universitaires Saint-Luc ont choisi de
sceller des collaborations secteur par secteur en adop-
tant une vision davantage centre sur le parcours du
patient. Cette option stratgique (baptise SYSCO
pour Systme de soins coordonn) vise offrir une
prise en charge dun bout lautre de lpisode de
soins, de lhospitalisation aigu la revalidation dans
une institution partenaire. Un systme solide qui
sappuie sur des partenariats forts avec des tablis-
sements tels que Valida, la Clinique psychiatrique
Sanatia ou le Centre neurologique William Lennox.
Les Cliniques Saint-Luc apportent galement avec
SYSCO une rponse aux situations difficiles induites
par une dure de sjour de plus en plus rduite,
contrainte lie au mode de financement des hpitaux.
Les mdecins traitants ne sont pas laisss de ct, ils
demeurent le maillon fort de ce systme qui intgre
le mdecin traitant qui reste lacteur principal du
parcours de soin global.
Bonne lecture !
Pr Jacques MelinCoordonnateur gnral-Mdecin chef
Lucarne : Bulletin dinformations destin aux mdecins rfrents.
Lucarne est une publication du Service decommunication des Cliniques universtaires Saint-Luc.
diteur responsableJacques Melin, Mdecin-chef, Coordonnateur gnral, Avenue Hippocrate, 10 1200 Bruxelles
CoordinationCaroline Bleus([email protected])Tl. 02 764 11 99Fax. 02 764 89 02
Supervision Thomas De Nayer (TDN)
RdactionService de communicationGraldine Fontaine (GF)Caroline Bleus (CB)Thomas De Nayer (TDN)
SecrtariatVronique Dansart([email protected])Tl : 02 764 11 58Fax : 02 764 89 02
PhotosCouverture : Hugues Depasse/CAVIntrieur : Hugues Depasse/CAV
DR (Document Reu)
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Si vous avez des ides darticles ou des sugges-tions pour amliorer cette publication, nhsitez pas contacter la rdaction.Toute reproduction, mme partielle, est interdite sauf accord pralable de la rdaction.
Les dfis de la concurrence
Soutenez notre Fondationwww.fondationsaintluc.be
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Le projet de recherche de lquipe du Pr Delzenne, chercheuse au Louvain Drug Research Institute de lUCL, est particulirement dactualit puisquil concerne lobsit et le diabte. Les tudes cliniques en cours pourraient dvoiler, dans les cinq annes venir, une approche innovante pour faire face ces deux problmes majeurs de sant publique , annonce Natha-lie Delzenne. Cette approche consiste agir sur les problmes dobsit et/ou de diabte via lalimentation, en adoptant une mthode trs similaire celle dveloppe pour la dcouverte de nouveaux mdicaments ou cibles thrapeutiques.
Nous travaillons sur la nutrition, sous un angle un peu particulier. Notre philosophie de recherche vise dcouvrir dans lalimentation certains constituants qui pourraient gnrer des effets bnfiques, sur la sant, en agissant sur une cible particulire : la flore intestinale, ou plus prcis-ment les bactries qui peuplent notre colon. Notre tche nest pas aise car il existe plus de bact-ries dans lintestin que de cellules qui constituent notre organisme, soit 100 000 milliards. Nous sa-vons que ces bactries se modifient, en cas dob-sit par exemple. Nous en avons ds lors dduit quil tait peut-tre possible dagir par lalimenta-tion sur certaines dentre elles pour diminuer les problmes dobsit, mais aussi de diabte. Et en changeant le profil bactrien par lalimentation, nous nous sommes galement aperus quil tait possible de modifier la production des hormones de lintestin. Ce qui peut constituer un relais avec le fonctionnement de lorganisme.
Les prbiotiques, le remde miracle ?Au bout de nombreuses annes de recherche exploratoire, les chercheurs du groupe Mta-bolisme et Nutrition du Pr Delzenne ont d-couvert que certains drivs alimentaires (les prbiotiques) pourraient intervenir dans un traitement thrapeutique contre lobsit ou la dnutrition (en cas de cancer par exemple). Les prbiotiques sont gnralement des oligosac-charides ou des polysaccharides qui chappent la digestion dans lintestin grle et sont des substrats potentiels pour la fermentation par
les bactries intestinales.La collaboration avec les Cliniques universitaires Saint-LucNathalie Delzenne collabore troitement avec le Pr Jean-Paul Thissen, endocrinologue et nutri-tionniste Saint-Luc. Ensemble, ils testent lac-tion des prbiotiques sur des patients obses et diabtiques, tous volontaires pour participer cette tude clinique. Ils mesurent leffet des pr-biotiques sur le profil de glycmie, ainsi que sur la rponse inflammatoire associe lobsit.
Si cette recherche porte ses fruits, une avance significative pour les patients souffrant dobsit et/ou de diabte insulino-dpendant sera propo-se , se rjouit Nathalie Delzenne. [GF]
Lucarne # 14
Obsit et diabte
Pr Nathalie Delzenne, Facult de pharmacie et des sciences biomdicales de lUCL et Louvain Drug Research Institute (LDRI)Tl. 02 764 73 67, [email protected]
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Les prbiotiques, un remde naturel et efficaceTrouver des
nutriments qui, en modifiant
la flore intestinale,
amliorent le fonctionnement
de lorganisme et, pourquoi pas,
contribuent au traitement
de lobsit et le diabte Une quipe de
l'UCL travaille sur ce projet depuis de nombreuses
annes.
Recherche
Un projet collaboratifLes recherches menes par lquipe des Prs Nathalie Delzenne et Patrice Cani (rcemment nomm chercheur qualifi FNRS) sont transversales et impliquent de nombreux scientifiques dhorizons diff-rents. Outre le LDRI, elles sont menes en collaboration avec les chercheurs de lIREC (lire la Lucarne n13), et du Christian de Duve Institute of Cellular Pathology.
Le Louvain Drug Research Institute (LDRI) pour des mdicaments srs et efficaces
Le groupe Mtabolisme et nutrition du Pr Delzenne fait partie du Louvain Drug Research Institute (LDRI). Les chercheurs du LDRI, dirig par le Pr Marie-Paule Mingeot, dveloppent de nombreux projets de recherche (fondamentale et clinique) dans le domaine des mdicaments. Concrtement, il sagit de dvelopper de nouvelles molcules actives, dtudier leur profil pharmacolo-gique, leur mtabolisme, leur toxicit, leur formula-tion et loptimalisation de leur utilisation.
Tous les projets de recherche mens au sein du LDRI sappuient sur deux plateformes technologiques : les analyses par spectromtrie de masse et la rsonance magntique pr-clinique.
Le Pr Nathalie Delzenne
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Le mlanome, la forme la plus agressive de can-cer de la peau, constitue un vritable problme de sant publique. Il peut tre guri par chirurgie quand il est dpist prcocement, mais dtect un stade plus avanc, les risques de rcidives sont importants et il ny a pas encore de bon moyen de les prvenir. Les mdecins manquent en outre de mdicaments pour traiter la maladie mtastatique.
Mais que font les chercheurs ?Les projets de recherche sont nombreux, mais nont pas encore dbouch sur un mdicament pour gurir de ce cancer. Depuis plusieurs annes, nous sommes convaincus que la modulation du systme immunitaire est une piste pleine despoir dans le trai-tement des cancers, et en particulier du mlanome , indique le Dr Jean-Franois Baurain, chercheur au Centre du Cancer et Responsable de la Clinique du mlanome (Service doncologie mdicale).Dans ce domaine, les chercheurs de lInstitut Lud-wig de lUCL ont rcemment dcouvert un nou-veau mcanisme responsable dune rsistance des tumeurs au systme immunitaire. Une tude clinique impliquant des patients dmarre Saint-Luc en septembre, sur la base de cette dcouverte.Trs rcemment, les rsultats dune autre tude clinique multicentrique ont t prsents au Congrs amricain doncologie (ASCO). Il a t montr que ladministration dune molcule levant linhibition des lymphocytes (anticorps anti-CTLA-4) permet daugmenter la survie des patients. Cette molcule est dj disponible Saint-Luc et le sera bientt dans dautres centres.
Dialogue entre le laboratoire et le chevet du patient : la cl de la russiteLe dialogue entre la recherche fondamentale et la recherche clinique constitue la clef de la rus-site. Cest ce que lon appelle la recherche trans-lationnelle , qui nest autre que des allers-retours constants entre le laboratoire et le lit du malade.Les chercheurs des Cliniques universitaires Saint-Luc et de la Facult de mdecine de lUCL collabo-rent depuis plusieurs annes dans le domaine du mlanome pour dvelopper de nouveaux traite-ments. Dans le cas prcis de la recherche sur le m-lanome, les chercheurs de lInstitut Ludwig ont mis au point des vaccins exprimentaux aprs avoir d-couvert que les cellules tumorales exprimaient des antignes qui pouvaient tre reconnus par des lym-phocytes du patient. Un antigne est la combinai-son dun peptide antignique spcifique dune tu-meur et dune molcule HLA spcifique du patient. Nous avons alors vaccin des patients atteints dun mlanome avec ces antignes, dans le cadre dun protocole dtude clinique , explique le Dr Baurain.Les rsultats sont certainement encourageants, mais il reste encore trop de patients qui ne rpondent pas ce traitement. Pour comprendre ce phnomne, nous avons pratiqu des biopsies tumorales chez les patients recevant des vaccina-tions et les avons envoyes au laboratoire qui ana-lyse minutieusement la relation entre le systme immunitaire des patients et leurs tumeurs .
La prvention et le dpistage prcoce restent indispensablesMme si aucun vaccin ne sera commercialis avant quelques annes, les recherches se pour-suivent et chaque anne de nouvelles connais-sances permettent de proposer des amliorations ces vaccins. Dans le domaine du mlanome, la prvention et le dpistage prcoce restent les meilleures armes pour sen protger. [GF]
La recherche sur le mlanome avance
Bientt un vaccin ?
Le soleil grille ses adorateurs
imprudents, en particulier ceux qui sy exposent sans protection. Consquence : le
nombre de cas de mlanome a doubl
en dix ans. Et si rien ne change, le
mlanomes sera la quatrime cause
de cancer en 2050. C'est d'autant plus
alarmant qu'il touche des adultes jeunes.
Dr Jean-Franois Baurain, Chercheur au Centre du Cancer et Responsable de la Clinique du mlanome (Service doncologie mdicale), tl. 02 764 54 73, [email protected]
Pr Pierre Coulie, de Duve Institute (Institut Ludwig), UCL, tl. 02 764 75 81, [email protected]
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Lucarne # 14
Une claircie dans la maladieLEspace Bien-tre sagrandit
Lorsquil est atteint dun cancer, le patient subit des traitements lourds comme la chimiothrapie ou la radiothrapie; il voit son corps changer et se sent faible, explique Yvette Vermeersch, Res-ponsable du Volontariat et de la Promotion de la sant. Grce au nouvel Espace Bien-tre, nous pouvons dsormais lui proposer plus de soins afin quil maintienne une bonne image de soi et garde le moral.
Ancien Espace Bien-tre versus nouvel EspaceOutre les soins esthtiques et les conseils pour pallier la chute des cheveux, les patients du Centre du Cancer peuvent dsormais se dtendre entre les mains dune massothrapeute.Des foulards et des chapeaux sont galement disposition des patients. Plus grand, le nouvel Espace se compose de deux pices (une pour les massages, lautre pour les soins esthtiques), dune salle dattente et dun coin bibliothque. Les tons choisis sont sobres, la dcoration est cosy et relaxante.
Des soins adapts la situation mdicale de chaque patientLes patients qui viennent lEspace sont tous en cours de traitement, il faut donc rester attentif leur tat de sant. Les esthticiennes ne font par exemple pas dpilation des sourcils. Cette zone est trs sensible et il ne faut pas y toucher, explique Yvette Vermeersch, les esthticiennes leur appren-nent plutt comment retracer leurs sourcils.
Premier bilanDepuis son ouverture en mars 2009, lEspace Bien-tre rencontre un franc succs. Les patients apprcient ces soins, se rjouit Yvette Vermeersch. Les esthticiennes et la massothrapeute tablis-sent une relation avec les patients, et jouent un rle de confidentes; elles aident les malades re-trouver confiance en eux. Ils reviennent dailleurs souvent leur dire bonjour et les remercier. Les chiffres parlent deux-mmes : les trois esth-ticiennes prodiguent en moyenne septante soins esthtiques par semaine; la massothrapeute (prsente temps partiel) assure quinze mas-sages d1h15 par semaine.
Grce au soutien des FondationsLe financement de la Fondation Mimi, en com-plment de celui de la Fondation Saint-Luc (projet Xiane), a permis de renforcer lquipe desthti-ciennes (elles sont trois aujourdhui) et dengager une massothrapeute ( temps partiel, tous les ma-tins). Un espace pour les psychologues a galement t amnag et financ par la Fondation Mimi. [GFetAF]
En mars 2009, lEspace Bien-tre ouvrait ses portes
aux patients du Centre du Cancer grce au soutien de la Fondation
Saint-Luc (projet Xiane). Un an
plus tard, grce un partenariat
avec la Fondation Mimi, les patients
sont accueillis dans un nouvel
Espace, plus grand et offrant
davantage de services.
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Echosdesservices
Yvette Vermeersch, Responsable du Volontariat et de la promotion de la sant, tl. 02 764 13 65, [email protected] Bien-tre (4me tage des Cliniques, la sor-tie des ascenseurs, vers lUnit de soins 42) est rserv aux patients du Centre du Cancer de Saint-Luc. Les soins et les conseils sont gratuits.
Plusdinformations
Des soins esthtiques pour donner bonne mine et permettre, le temps dune sance, doublier un peu la maladie.
LEspace Bien-tre a t inaugur en prsence de Laurette Onkelinx, Ministre sortante de la Sant publique et des Affaires sociales.
XIANEProjet
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Le Pr Christian Raftopoulos et son quipe oprent rgulirement des patients souffrant de patholo-gies dgnratives ou traumatiques de la colonne vertbrale (les lombalgies sur instabilit vertbrale par exemple). Ces interventions chirurgicales trs dlicates sont pratiques par des incisions cutanes minimales (2 cm) de part et dautre de la colonne ver-tbrale. Ce type de chirurgie mini invasive prsente de multiples avantages (une agression minimalise des masses musculaires rachidiennes notamment), mais comment sassurer que les implants ainsi placs (des vis par exemple) sont parfaitement positionns ?
Un robot en salle doprationCest ce stade de lintervention que lquipe de neu-rochirurgiens utilise une technique dimagerie de pointe (de type Artis Zeego, Siemens). Il sagit dun bras robotis install en salle dopration qui dlivre des images radiologiques comparables celles dun CT Scan. Cet appareil trs impressionnant est com-mand du bout des doigts par les chirurgiens. Cette technique permet un contrle maximalis en cours dintervention et donne aux neurochirurgiens un contrle de qualit immdiat de leurs gestes et la possibilit, si ncessaire, de parfaire leur travail.Il sagit dun gain majeur aussi bien pour les patients que pour les chirurgiens.Cette progression a t possible grce une troite collaboration du Service de neurochirurgie avec le Service de chirurgie cardiovasculaire des Cliniques universitaires Saint-Luc. [GF]
Pathologies de la colonne vertbrale
La neurochirurgie a bon dosPratiquer une intervention chirurgicale de la colonne vertbrale est dlicat. Les gestes du chirurgien doivent tre prcis, sous peine de devoir roprer le patient. Pour se prmunir au maximum de ce type de complication, le Pr Christian Raftopoulos, Chef du Service de neurochirurgie, et son quipe utilisent une technique dimagerie de pointe (fluorescence 3D robotise) pour vrifier, durant lopration, la prcision de leurs gestes.
Pr Christian Raftopoulos, Chef du Service de neurochirurgie, tl. 02 764 10 88, [email protected]
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Le robot tourne autour du patient et dlivre des images radiologiques comparables celles dun CT Scan.
Cette technique offre aux neurochirurgiens un contrle de qualit immdiat de leurs gestes.
Les neurochirurgiens oprent les pathologies traumatiques de la colonne vertbrale en pratiquant de petites incisions
cutanes de part et dautre de la colonne vertbrale du patient.
Actualitmdicale
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Lucarne # 14
A laise au petit coinHygine urinaire et digestive
Lucarne # 14Autourdupatient
Les mdecins et les infirmires de la consulta-tion durologie et de chirurgie digestive voient rgulirement des patients jeunes et moins jeunes se plaignant dinfections urinaires rp-tition, dincontinence, ou de constipation, raconte Marie-Pierre Damiens, infirmire-ressource en urologie. En interrogeant ces patients, nous nous sommes rendu compte que bon nombre de ces problmes trouvaient leur origine dans la petite enfance lcole. Lhygine dplo-rable des lieux daisance dans les coles, le manque dintimit et, parfois, labsence de psy-chologie de certains enseignants auraient-ils induit chez ces patients des comportements urinaires dltres ? Certains ont pris lhabi-tude, ds la petite enfance, de se retenir toute la journe, ce qui est trs mauvais car la vessie se dilate et les muscles distendus narrivent plus se contracter pour la vider entirement. Les rsidus durine stagnant gnrent alors des infections.
Mieux vaut prvenir que gurirLa sphre uro-gnitale est souvent un sujet tabou chez lenfant, mais aussi chez ladulte. Comment ds lors aborder ce thme dlicat ? Le jeu ddramatise bon nombre de situations et permet de faire passer beaucoup de messages, note linfirmire-ressource. Le jeu de loie, avec ses gages et ses questions-rponses nous a sem-bl la formule la plus adapte.
Baptis Mon petit coin , ce nouveau jeu de loie ducatif fonctionne sur la base de cartes colo-res thmatiques : les cartes rouges amnent un gage, les vertes portent sur lhygine et la dittique, les bleues sur le systme digestif et les jaunes sur le systme urinaire. Les enfants rpartis en petits groupes avancent dans les cases du jeu laide dun pion. Tout est ludique, note Marie-Pierre. Le pion, par exemple, est une petite carte colorier illustre soit dun petit gar-on soit dune petite fille.
Un jeu et des accessoiresPour que cet outil remplisse pleinement sa fonction dducation et de sensibilisation, deux infirmires et une stomathrapeute (lire encar-dr) ont galement conu diffrents supports : une fiche Dix commandements et un poster pour lenseignant, un stop-porte (qui signale que la toilette est occupe) et un diplme colo-rier pour lenfant, un dpliant avec des conseils pour les parents.
Mon petit coin sera prsent et distribu dans les coles de la Communaut franaise partir doctobre 2010 par les infirmires sco-laires, pralablement formes par les infir-mires-ressource en urologie de Saint-Luc. [GF]
Uriner et aller la selle
rgulirement et dans de bonnes
conditions est essentiel pour la sant. Dans
le cas contraire, des infections ou
dautres problmes urinaires et/ou
digestifs peuvent survenir. Pour
sensibiliser les enfants et leur
famille, mais aussi les enseignants,
voici Mon petit coin , un jeu de loie amusant et
ducatif.
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seBien comprendre limportance d'uriner et daller la selle rgulirement
et dans de bonnes conditions est important.
Un outil bien pensLe jeu a t conu par Marie-Pierre Damiens et Anne-Franoise Meurisse, infirmires-res-source en urologie Saint-Luc, en collaboration avec Brigitte Crispin, stomathrapeute et une quipe pluridisciplinaire de Saint-Luc compo-se de mdecins, dinfirmires, de psycholo-gues, de kinsithrapeutes, de ditticiennes, mais aussi avec une institutrice, une infirmire et un mdecin du PSE (Service de promotion de la sant lcole) de Watermael-Boitsfort et la PIPSA (pdagogie interactive en promotion de la sant). Le projet a galement t soutenu par lONE, la Communaut franaise, le Dlgu gnral aux droits de lenfant, BNP Paribas- Fortis et le KIWANIS.
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Dans le contexte hospitalier actuel, les hpitaux se rapprochent les uns des autres. Soit ils tablis-sent des partenariats pouvant aller jusqu la fu-sion de deux ou plusieurs institutions. Soit ils scel-lent des collaborations plus originales, secteur par secteur, en adoptant une vision davantage cen-tre sur le parcours du patient. Cest loptique que nous avons choisie Saint-Luc, explique le Pr Guy Durant, Administrateur gnral. Nous mettons sur pied un Systme de soins coordonn, que lon appelle SYSCO, qui vise coordonner les soins et donc accom-pagner le patient dun bout lautre de son hospitalisation . De lhospitalisation aigu de plus en plus courte la revalidation dans une institution partenaire : le fil est main-tenu tout au long de lpisode de soins lhpital. Nous parlons ici de lhospitalisation, tient prci-ser le Pr.Durant. La volont des Cliniques est dopti-maliser la prise en charge qui est de son ressort. Le
patient et son mdecin traitant restent les acteurs principaux du parcours de soin global .
Notre systme de soins coordonn grandit
La cration de SYSCO est galement une rponse la contrainte vcue par tous les hpitaux : les dures de sjour qui influencent une partie
consquente du finan-cement des hpitaux en dpend. A Saint-Luc, la dure moyenne de sjour dcrot danne en an-ne. En 2009, elle tait de six jours environ. Cest une bonne chose pour le financement de lhpital. Pour le patient, par contre, et nous en sommes bien conscients, cest parfois un peu court , poursuit le Pr
Durant. Paul van Vyve, Administrateur gnral adjoint enchane : Pour ne pnaliser ni lhpital, ni le patient, nous voulons offrir une poursuite des soins, dans un cadre diffrent, mais avec le mme niveau de qualit, grce des partenariats forts . Cest pourquoi Saint-Luc peut dsormais compter sur des partenariats solides avec, par exemple, le Centre Neurologique William Lennox (Ottignies), la Clinique psychiatrique Sanatia (Saint-Josse et Ixelles) ou encore Valida, ancien-nement Centre Albert Laurent qui dveloppe ses activits dans les anciens locaux de lHpital franais, Berchem-Sainte-Agathe.
Un nouvel tat desprit
Le projet du Service de griatrie des Cliniques Saint-Luc, plac sous la responsabilit du Dr Pascale Cornette, illustre parfaitement lesprit SYSCO : hospitalisation classique en unit de soin (US
23) ou lInstitut Albert Ier et Reine Elisabeth (UA1) intgr aux Cliniques.
Une quipe de griatrie de liaison aide les quipes des autres units de soins qui accueillent des patients griatriques prendre en compte les particularits du patient g
Stratgie
Saint-Luc en plein lan
Elan 2012, cest le nom du plan
stratgique des Cliniques
universitaires Saint-Luc. Entre projets internes
et partenariats externes, les
innovations sont en route. Au
niveau externe, les partenariats
ont pour but dassurer la prise
en charge des patients tout au
long de lpisode de soins.
Actualitmdicale
Le Systme de soins coordonn Saint-LucLe Systme de soins coordonn Saint-Luc
Le systme de soins coordonn offre
une prise en charge dun bout lautre de
lpisode de soins nos patients
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Lhpital de jour griatrique ralise des bilans de sant, demands par le mdecin traitant, en un jour, vitant au patient et lhpital des hospitalisations inutiles.
Collaborations avec Valida et le Centre de Mdecine griatrique ( La Charrette ), ins-
Elan 2012, ce sont aussi des projets pour renforcer et rendre plus efficiente notre institution.
Les Cliniques universitaires Saint-Luc assurent une prise en charge de proximit, globale,
fiable et de qualit. Elles sont un centre de rfrence belge pour certaines pathologies
complexes et prennent en charge des missions universitaires qui assurent le rayonnement
international de lUCL
Projet Principaux Objectifs
Qualit Poursuivre, tous les niveaux de linstitution, la dmarche qualit
Quartier Opratoire Amliorer lorganisation et lefficience du bloc opratoire Ajuster les ressources humaines au programme opratoire Optimaliser les processus logistiques Innover en matire de politique de recrutement et de formation Amliorer la concertation interdisciplinaire
Accessibilit des patients
Amliorer le flux des vhicules aux entres de lhpital Diminuer les dlais de rendez-vous Diminuer le temps dattente au tlphone et dvelopper de modes de contact
alternatifs
Posthospitalier Organiser la sortie des patients. Pour ce faire : dvelopper des partenariats solides avec des institutions daval
Intgrer nos partenaires daval dans le systme de soins coordonn (lire ci-contre, SYSCO)
Institut de Recherche Clinique (IREC)
Disposer dune structure organisationnelle et juridique pour la recherche Construire un systme dinformation orient vers la gestion des activits de la
recherche
Rallocation des lits / Axes mdicaux prioritaires
La rallocation des lits ncessite la dfinition daxes mdicaux prioritaires au niveau de linstitution. Ce sont des axes de prise en charge de pathologies particulires dans lesquelles les Cliniques vont investir de manire prioritaire
titutions de moyen sjour, ainsi quavec des maison de repos, avec ou sans soins.
Hospitalisation de jour, activits ambulatoires, hospitalisation aigu, revalidation : ce sont l les ingrdients dun systme de soins coordonn que nous souhaitons largir dautres spcialits lavenir , conclut Paul van Vyve. [TDN]
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Les boursiers et cliniciens-chercheurs 2010
Bourses mdecins
Dr Andrea Penaloza Baeza
Chef de clinique adjoint, Service des urgences
Vers une prise en charge
optimale aux urgences
des patients suspects
dembolie pulmonaire
Mon projet vise analyser la dmarche qualit mise en place autour de la sus-picion et du diagnostic de lembolie pul-monaire aux Urgences. De cette analyse ressortiront des pistes pour tenter de loptimaliser.Il sagit donc dun double dfi : mdi-cal dune part, avec le souci majeur damliorer la qualit des soins aux pa-tients par une pratique clinique rigou-reuse en salle durgence, conomique dautre part en promouvant la rationa-lisation et le bon usage des examens complmentaires.
Dr Gregory Schmit
Mdecin assistant clinicien candidat spcialiste, Service de mdecine lgale
Dvelopper la mdecine
lgale Saint-Luc
Le Dr Schmit effectuera un sjour dun an au Centre Universitaire Romand de Mdecine Lgale (Suisse), dans le Service du Pr Patrice Mangin. Ce stage me per-mettra dapprofondir mes connaissances en mdecine lgale, mais aussi dacqurir une exprience pratique de lanalyse g-ntique dans le domaine judiciaire.Le Dr Schmit a pour objectif de dve-
lopper un ple dexpertise gntique au sein du projet dUnit de mdecine l-gale Saint-Luc et de mettre sur pied un centre de rfrence dans les principaux domaines de lexpertise gntique.Bourses pour le personnel infirmier
Jolle Durbecq, Anne-Franoise
Gadisseux & Laurence Hallaux
Cadres infirmiers de dpartement
Optimiser la gestion des ressources
humaines pour les quipes mobiles
La mobilit au sein du Dpartement in-firmier a considrablement volu ces derniers mois. Il est ds lors trs im-portant de grer ce processus laide doutils performants. Le projet de Jolle Durbecq, Anne-Franoise Gadisseux et Laurence Hallaux vise activer de nou-veaux processus pour dvelopper des interfaces informatiques via le logiciel horaires dj implment aux Cliniques.
Virginie Douillet
Sage-femme et infirmire-chef la Ma-ternit et lUnit des grossesses risqueSabine Peckel
Sage-femme dans lquipe mobile (Bloc daccouchement, Maternit et Unit des
grossesses risque)
Lhypnose en
obsttrique
Virginie Douillet et Sabine Peckel se sp-cialiseront en hypnose, douleur aigu et anesthsie et en communication thrapeutique auprs dEmergences, Institut de Recherche et de Formation en Communication Thrapeutique Rennes (France).Fortes de cette formation, les sages-femmes visiteront deux maternits franaises qui pratiquent lhypnose en quipe multidisciplinaire dans diff-rentes disciplines obsttricales. Virginie Douillet et Sabine Peckel se rendront la Clinique Sainte-Anne (Strasbourg) et au Centre Hospitalier Priv Saint-Gr-goire (Rennes).
Martine Delre
Comdienne-clown et responsable de lanimation pdiatriquePaolo Doss
Clown
Des clowns pour tous les enfants
Martine Delre et Paolo Doss souhai-tent gayer le quotidien des enfants hospitaliss Saint-Luc par la pr-sence de clowns. Grce au soutien de la Fondation Saint-Luc, Trotinette et Payoyo, deux clowns drles, tendres et attachants, passeront une journe avec les enfants pendant quarante-cinq se-maines par an. Ils rpartiront ces jour-nes entre tous les services de pdiatrie, ce qui assurera en moyenne un passage tous les quinze jours dans chaque unit de soins.
FondationSaint-Luc
Comme chaque anne, la Fondation Saint-Luc a remis des bourses des membres du personnel des Cliniques Saint-Luc. Dcouvrez-les.
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Lucarne # 14FondationSaint-Luc
Bourse uvre du Calvaire-Malte
Dr Marianne Desmedt
Mdecin, Chef clinique, Unit de soins continus
Une exposition pour
prsenter les soins
palliatifs au grand
public
A travers une exposition sur les soins palliatifs, le Dr Marianne Des-medt poursuit quatre objectifs : faire connatre les soins palliatifs au grand public et aux professionnels de la san-t, susciter un questionnement sur la fin de vie, renforcer la visibilit et limage de marque de lUnit des soins continus et des Cliniques, et enfin dve-lopper un projet de service permettant de consolider les liens professionnels au sein de lUnit.Cette exposition se tiendra Bruxelles dans le courant du premier trimestre 2011 et durera quatre six semaines.
Les mandats de cliniciens-chercheurs
Dr Isabelle Scheers
Mdecin assistant spcialiste nonatologie, Service de pdiatrie
Utiliser des cellules
souches en toute
scurit
Les maladies mtaboliques du foie chez lenfant se caractrisent par un dficit en une seule protine. Ce dficit suffit drgler la fonction dun, voire plu-sieurs organes. Des tudes nous ont permis de montrer que 10 15% de cellules fonctionnelles taient suffi-santes pour palier au dficit et rendre une vie quasi normale ces patients. Le Laboratoire dhpatologie et de th-rapie cellulaire a mis en vidence une cellule souche prognitrice issue du foie humain adulte ou du cordon om-bilical, qui peut tre multiplie in vitro
et qui possde la fonction mtabolique recherche.Le Dr Scheers tudie diffrents aspects de la scurit dutilisation de ces cel-lules destines la mdecine rgnra-tive du foie en clinique humaine. La bourse octroye par la Fondation Saint-Luc permettra au Dr Scheers de poursuivre ses recherches pendant un an mi-temps.
Dr Thomas Schubert
Mdecin assistant clinicien candidat spcialiste, Service de chirurgie orthop-dique et traumatologique Banque de tissus de lappareil locomoteur
Etude de la capacit
dune greffe de
cellules souches
dorigine graisseuse
Le Dr Thomas Schubert tudie la capaci-t dune greffe de cellules souches dori-gine graisseuse combler une perte de substance osseuse. Le but de ces re-cherches vise solutionner la problma-tique des non consolidations osseuses. Il sagit de parvenir combler une perte de substance, quelle soit post-trauma-tique ou suite un geste chirurgical; par exemple de rsection dune tumeur.Les travaux pr-cliniques sur le modle animal permettront rapidement de d-boucher sur une tude clinique dauto-transplantation de cellules souches adi-peuses en chirurgie orthopdique. La Fondation octroie au Dr Schubert une bourse de recherche pour un an temps plein.
Dr Clo Hupin
Mdecin assistant clinicien candidat sp-cialiste, Service doto-rhino-laryngologie
Chercher des nouveaux
traitements pour les
pathologies chroniques
des muqueuses du nez
et des sinus
Le Dr Hupin tudiera limmunit s-crtoire de la muqueuse respiratoire suprieure dans diffrents phnotypes
de pathologies naso-sinusiennes, avec pour hypothse que le transport dim-munoglobuline A (lIgA est un anti-corps qui tapisse les muqueuses du nez et des voies respiratoires suprieures et contribue nos dfenses de premire ligne aux agents toxiques, infectieux ou allergisants que nous respirons conti-nuellement) pourrait tre dficitaire dans la sinusite chronique. Cette hypo-thse sera explore in vivo et in vitro.Le Dr Hupin a reu une bourse de la Fondation Saint-Luc pour poursuivre ses travaux de recherche pendant un an mi-temps.
Dr Sandra Schmitz
Rsidente dans lUnit de chirurgie cervico-faciale et rhinologie du Service doto-rhino-laryngologie
Les thrapies
molculaires cibles
pour traiter le cancer
Les thrapies cibles sont des nou-veaux mdicaments anti-cancreux plus slectifs que la chimiothrapie pour les cellules cancreuses. Cependant, seule une minorit des patients rpond ces nouveaux traitements efficaces et moins toxiques, et il nexiste, lheure actuelle, aucun marqueur capable didentifier les patients qui vont en bnficier. Nous allons mener une tude clinique chez des patients atteints dun cancer de la tte et du cou pour tudier les facteurs prdictifs de rponse et de rsistance cette nou-velle thrapie. Cette tude aura un impact clinique important permettant de rorienter ra-pidement les patients non-rpondeurs vers dautres thrapies plus adaptes. Outre le bnfice vident pour nos patients, ceci permettra galement de limiter les cots lis lutilisation inadquate de ces nouveaux traite-ments. Nous contribuerons ainsi au dveloppement dune mdecine plus responsable et dite personnalise.La Fondation Saint-Luc soutient la recherche du Dr Schmitz pendant un an mi-temps.
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Page 12 septembre - octobre 2010
Les MRSA, cest quoi ? Qui est
concern et comment les
dpister ? Le point avec le Dr Anne
Simon, mdecin hyginiste et
responsable de lhygine
hospitalire.
Les bactries multirsistantes aux antibiotiques
Nos ennemies les MRSA
Les MRSA dsignent les staphylocoques dors rsistants la mthicil-line (un antibiotique de la famille des pnicil-lines) et pour lesquels le nombre dantibiotiques actifs est trs rduit. Cette bactrie au nom barbare possde une grande capa-
cit provoquer des infections graves car beau-coup plus difficiles traiter que les infections staphylocoques dors dits sensibles.
Lucarne : Quels sont les lieux de prdilection
des MRSA ?
Dr Anne Simon : Les staphylocoques dors, quils soient sensibles ou non la mthicilline, affec-tionnent tout particulirement le nez, la gorge, les mains, les aisselles, le cuir chevelu... Les sites dinfections possibles lies aux staphylocoques dors sont trs diversifis et concernent trs
souvent la peau, mais aussi les voies respiratoires et les infections profondes et gnralises.
Lucarne : Pourquoi faire un dpistage lors de
ladmission ?
A.S. : Les dpistages lors de ladmission dun patient sont ncessaires en cas dpidmie pour diffrencier les cas acquis des cas imports, et en cas dadmission dans des services haut risque comme les Soins intensifs, la Chirurgie cardiaque, la transplantation dorganes... Il faut galement considrer les critres relatifs aux patients.
Lucarne : Y a-t-il un profil-type du patient
dpister ?
A.S. : Le patient-type qui doit tre soumis au d-pistage pour les MRSA a plus de 80 ans, prsente un pass hospitalier rcent (six mois), a sjourn en maison de repos ou en maison de repos et de soins, prsente des lsions cutanes chroniques (escarres, ulcres de jambes), porte du mat-riel de type trachotomie ou sonde urinaire, est connu comme porteur de MRSA, appartient la catgorie professionnels de la sant (infir-mires, mdecins, aides soignantes, techniciens de labo, etc.) ou est leveur danimaux (cochons surtout) ou vtrinaire.
Lucarne : O faire le prlvement ?
A.S. : Le prlvement dchantillon doit se faire dans le nez et la gorge. Il faut galement le faire au niveau dventuelles lsions cutanes chro-niques, cathter, sonde, site suspect ou ancien-nement positif. Une petite prcision, dans le nez, son endroit de prdilection, il se loge surtout dans le fond, il faut donc veiller diriger lcouvillon vers le bout du nez et pas vers le haut. Il nest pas inutile de rappeler que la premire mesure de prvention est de se frictionner les mains la solution hydroalcoolique avant et aprs chaque contact patient. Des prcautions additionnelles sont aussi ncessaires pour viter la transmission.
[ProposrecueillisparGF]
Plusdinformations
Dr Anne Simon, Mdecin hyginiste,tl. 02 764 67 33, [email protected]
Une brochure dinformation sur les MRSA est disponible pour les patients.
Le nombre de MRSA imports aux Cliniques (colonnes beiges) reste relativement constant. Les MRSA acquis dans notre institution
diminuent chaque anne (ligne rouge).
Information sur les bactries multirsistantes
aux antibiotiques pour le patient
et sa famille
Ce document complte linformation orale qui vous a t donne.Le personnel soignant est votre disposition pour toute explication complmentaire
Quest ce quune bactrie multirsistante aux antibiotiques ?
Quelles prcautions prendre ? o dans linstitution de soins o lors de votre retour domicile
Que faire en cas de nouvelle hospitalisation ?
solutio
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2005 2006
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2007
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2008
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85
2009
249
79
147
Actualitmdicale
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Page 13septembre - octobre 2010
Lucarne # 14Lucarne # 14
Des sculptures dans un jardinDes parcs mconnus
News
Le jardin des plantes est situ entre l'avenue E. Mounier et l'avenue de l'Idal Woluwe-Saint-LambertAccs gratuitVisites guides : sur rservation
Tl. 02 764 41 28 ou 96 99E-mail : [email protected]/jardin-plantes.html Avenue E. Mounier, 1200 Bruxelles
Accs permanent et gratuitwww.uclouvain.be/jardin-sculptures.html
Nouveau Guide des consultations
Le Guide des consul-tations Saint-Luc a t mis jour. Vous pouvez le tl-charger sur la page daccueil de www.saintluc.be, rubrique Consultations . Un outil pratique, gar-der sous la main.
Plusdinformations
Plusdinformations
Charlotte De Valkeneer, Project Manager au Centre du Cancer, tl. 02 764 13 19, [email protected] Groutars, Secrtaire gnral de lasbl Cerf-Volant, tl. 0476 41 40 54, [email protected], www.cerfvolantasbl.be
Plusdinformations
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H. D
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Le Jardin des plantes mdicinales Paul Moens (du nom de son fondateur) se compose de deux parties : le parc et len-clos. Dans le parc, une centaine darbres et arbustes usage mdicinal ainsi que des plantes ornementales sont intgrs dans un espace paysager. Lenclos runit 400 parcelles de plantes mdicinales, condimentaires, alimen-taires, toxiques, terrestres et aquatiques. Les plantes sont disposes selon le classe-ment systmatique des flores modernes dans 43 parterres numrots. Des plantes hygrophiles ou aquatiques sont regrou-pes autour ou dans le vivier.
Niches dans un parc plant darbres aux essences nobles, des sculptures contem-poraines se ctoient. Lamateur dart pour-ra ainsi dcouvrir les uvres de Bo Allison, Tristan Cassamajor, Pierre Culot, Grald Dederen, Dodeigne, Andr Eijberg, Phi-lippe Jacques, Anne Jones, Lambert Rocour et Michel Smolders.
Un jardin dans la ville
DLa fantastique histoire du violonSoucieux dapporter des moments de dtente et de bien-tre ses patients, le Centre du Cancer des Cliniques sest associ lasbl Cerf-Volant, pour proposer des concerts de musique classique aux patients. Le premier concert, un conte musical prsent par le violoniste Claude Vonin, sest droul dans la chapelle. Nous sommes convaincus que la mu-sique est le mode dexpression par ex-cellence qui touche au plus profond de ltre, explique Paul Groutars, Se-crtaire gnral de lasbl Cerf-Volant. Elle aide se ressourcer, retrouver des forces et lnergie pour vivre.
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Page 14 septembre - octobre 2010
Agenda
PFIZER
s.a.A lattention de Vanessa D
esmedt
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Cette runion ducative est organise avec le soutien de
Le GRAPA (Groupe de Rflexion consacr A la Prvention de lAthrothrombose)
a le plaisir de vous inviter la runion
AUTOMESURE ET MESURES A DOMICILE CHEZ LE PATIENT
A RISQUE CARDIOVASCULAIRE: RAPPORT COT-BNFICE?
Samedi 20 Novembre 20108h30-13h00
Cliniques Universitaires Saint LucAuditoire Central C(voir plan daccs au verso)
Pour toute information concernant la runion scientifique :
e-mail : [email protected]
Une accrditation en thique et conomie a t demande.
Le GRAPA remercie ses sponsors
Sponsors MajeursBoehringer Ingelheim
Daiichi-SankyoPfizer
SoutienAbbott
Astra-ZenecaMSD
Sanofi-AventisServier
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Les objectifs prioritaires du GR
APA sont les suivants :
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mandations de bonne pratique concernant
la prise en charge du risque cardiovasculaire, en particulier dans ses aspects m
ultidisciplinaires
Organisation de runions destines aux m
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esure, types dappareil recom
mands, ducation du patient, sites
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Nous esprons vous voir nom
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du GR
APA
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Prof. Alexandre PERS
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Service de Pathologie CardiovasculaireCliniques U
niversitaires Saint Lucpour le G
RAPA
Program
me
08h30-08h45 Accueil
08h45-08h50 Introduction ( A. Persu)
Automesures et m
esures domicile : rapport cot-bnfice
08h50-09h10 Surpoids et m
asse graisseuse (M. H
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09h10-09h30 Condition physique et exercice (H
. Nielens)
09h30-09h50 Equilibre glycm
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09h50-10h10 Cholestrol au doigt (O
. Descam
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10h10-10h30 Tension artrielle (A. Persu)
10h30-11h00pausecaf
11h00-11h20 Apnes du som
meil (G
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11h20-11h40 IN
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11h40-12h00 Rythm
e cardiaque (C. Scave)
12h00-12h20 Point de vue du gnraliste (A prciser)
12h20-12h30 Synthse (A. Persu)
12h30-13h00 Panel discussion
13h00
walkingdinner
Veuillez renvoyer la carte-rponse lattention de Vanessa Desmedt,la faxer au 02/554 67 88 ou confirmer votre prsence par email : [email protected]
Participera la runion Participera au Walking dinner Ne participera pas la runion Ne participera pas au Walking dinner
Nom ....................................................................................................................
Titre ....................................................................................................................
Adresse ....................................................................................................................
....................................................................................................................
Tlphone ............................................ Fax ..............................................................
Signature ....................................................................................................................
R.S.V.P. avant le 15 Novembre 2010
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Le GRAPA (Groupe de Rflexion consacr A la Prvention de lAthrothrombose), cr en Juin 2007 aux Cliniques Universitaires Saint Luc runit des spcialistes de lUCL intresss par le risque cardio-vasculaire.
Les objectifs prioritaires du GRAPA sont les suivants :
Diffusion de recommandations de bonne pratique concernant la prise en charge du risque cardiovasculaire, en particulier dans ses aspects multidisciplinaires
Organisation de runions destines aux mdecins gnralistes et spcialistes concernant des aspects brlants ou complexes de la gestion du risque cardiovasculaire
Aprs une premire runion consacre la prise en charge du syndrome mtabolique et une seconde aux marqueurs de risque cardiovasculaire, nous vous proposons cette anne une rflexion sur lapport des diffrentes techniques dautomesure dans le dpistage et lvaluation du risque cardiovasculaire.
Comme les annes prcdentes, les participants recevront un manuel reprenant les principaux thmes de la runion avec des informations pour la pratique quotidienne (indications et fiabilit des diffrentes techniques dautomesure, types dappareil recommands, ducation du patient, sites web utiles)
Nous esprons vous voir nombreux cette troisime runion du GRAPA !
Prof. Alexandre PERSU Service de Pathologie CardiovasculaireCliniques Universitaires Saint Lucpour le GRAPA
Programme
08h30-08h45 Accueil
08h45-08h50 Introduction ( A. Persu)
Automesure et mesures domicile : rapport cot-bnfice
08h50-09h10 Surpoids et composition corporelle (M. Hermans)
09h10-09h30 Condition physique et exercice (H. Nielens)
09h30-09h50 Equilibre glycmique (M. Hermans)
09h50-10h10 Cholestrol au bout du doigt (O. Descamps)
10h10-10h30 Tension artrielle (A. Persu)
10h30-11h00 pause caf
11h00-11h20 Apnes du sommeil (G. Liistro)
11h20-11h40 INR (C. Hermans)
11h40-12h00 Rythme cardiaque (C. Scave)
12h00-12h20 Point de vue du gnraliste
12h20-12h30 Synthse (A. Persu)
12h30-13h00 Panel discussion
13h00 walking dinner
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AUTOMESURE ET MESURES A DOMICILE CHEZ LE PATIENT A RISQUE CARDIOVASCULAIRE:
RAPPORT COT-BNFICE?
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Page 15septembre - octobre 2010
Lucarne # 14
Programme scientifique
8h45 : Accueil - inscriptions
9h15 : Allocution de bienvenue : L. Lefebvre (SSMG), M. Hamoir (CdC, Saint-Luc, Bruxelles)
9h25 : Pourquoi Eurocancer Bruxelles ? M. Symann (Fondation contre le Cancer)
9h00 : Lecture inaugurale : Les grandes avances de la cancrologie l'aube du 21e sicle. M. Marty (Hpital Saint-Louis, Paris)
10h15 : Pause
10h45 : Session 1. Le cancer du sein.Discussion de cas cliniques pr-sentation similaire mais volution diffrente
Modrateur : M. Marty (Hpital Saint-Louis, Paris)Participants : M. Berlire (CdC, Saint-Luc, Bruxelles), P. Scalliet (CdC, Saint-Luc, Bruxelles), F. Duhoux (CdC, Saint-Luc, Bruxelles), I. Leconte (CdC, Saint-Luc, Bruxelles), J. Kerger (Mont-Godinne).
12h00 : Discussion.
12h15 : Walking lunch.
13h30 : Session 2. Prvention et Dpistage.Modrateur : P. Jonckheer (SSMG) Cancer de la prostate : B. Tombal (CdC, Saint-Luc, Bruxelles) Cancer du col de l'utrus : JL Squifflet (CdC, Saint-Luc, Bruxelles)Cancer colorectal : M. Van den Eynde(CdC, Saint-Luc, Bruxelles)
14h45 : Discussion
15h00 : Pause
15h30 : Session 3. La place du mde-cin gnraliste dans la prise en charge du patient cancreux. Cration d'un outil de travail entre mdecins gnralistes et spcialistes.
Rapport du groupe de travail : T. Orban (SSMG), M. Vanhalewyn (SSMG), F. Belche (SSMG), C. Lietaer (ECU-UCL), M. Berlire, Y. Humblet, F. Maddalena (CSO) et D. Ogez (psycho-oncolo-gue) (CdC Saint-Luc, Bruxelles) Table ronde
16h30 : Conclusions et take home message M. Hamoir (CdC Saint-Luc, Bruxelles) + Luc Lefebvre (SSMG)
Informations pratiques
Lieu : Sodehotel Woluwe - 5, av Mounier - 1200 Bruxelles
Public : les mdecins gnralistesFrais (lunch) : 15 eurosN compte : 001-3120481-67 (mention : Eurocancer 2010 - Nom + Prnom)Accrditation demande
Inscriptions
Rponses envoyer pour le 25 septembre 2010 au plus tard :Cristina GarciaTel : 02 533 09 84 - Fax : 02 533 09 90e-mail : [email protected]
Congrs Eurocancer
Le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc (CdC), en collaboration avec la SSMG et l'ECU-UCL, organise le premier congrs EUROCANCER Bruxelles l'attention des mdecins gnralistes, le samedi 16 octobre de 9h 17h.
Agenda
Medically Refractory
Epilepsy
Congrs organis aux Cliniques Saint-Luc loccasion des 10 ans du Centre de rfrence pour lpilepsie rfractaire, les 25 et 26 novembre 2010
Invit dhonneur : O. Delalande
Organisation : Service de neurochirurgie
(Pr C. Raftopoulos)Centre de rfrence pour lpilepsie rfractaire
(Pr K. van Rijckevorsel)
Programme :
Jeudi 25/11,de 13h 18h : ethical & socio-econo-mic aspects
Vendredi 26/11,de 8h30 13h : current practicede 14h00 17h30 : controversial present and future
Plus dinformations :
Le programme dtaill de lvnement est disponible sur www.saintluc.be > Professionnels > agenda scientifiqueJosiane Mester : 02 764 10 85 [email protected] Ribeiro Vaz : [email protected] Finet :[email protected]
Inscriptions :
jusqu la fin octobre
Save the date !Le Centre de Rfrence Neuromusculaire des Cliniques universitaires Saint-Luc (UCL) fte ses dix ans. A cette occasion un symposium sera organis le samedi 20 novembre 2010. Des orateurs belges et trangers seront prsents.
Plus dinformations :Pr Peter Van den Bergh, tl. 02 764 13 11, Pete[email protected],www.saintluc.be/services/medicaux/ neuromusculaire/index.php
Journe dinformation sur la prvention et le dpistage du cancer 2 octobre 2010 de 10h 13h
Le Centre du Cancer de Saint-Luc organise une journe portes ouvertes consacre la prvention et au dpistage du cancer. Les visiteurs pourront dcouvrir de nom-breuses informations sur la prvention et le dpistage du cancer du sein, du col de lutrus, du clon et de la peau.Des stands seront installs dans le hall den-tre de Saint-Luc (niveau 0) et des visites des installations et des quipements du Centre du Cancer sont galement prvues.
Plus dinformations :www. [email protected]
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Page 16 septembre - octobre 2010
Nominations
Officiel
Chef de service adjointPr Bernard VANDERCAM, Service de mdecine interne gnrale, depuis le 01/06/2010Pr Olivier BARBIER, Service dorthopdie et de traumatologie de lappareil locomoteur, depuis le 01/06/2010Dr Hubert PIESSEVAUX, Service de gastro-entrologie, depuis le 01/05/2010
Chef de cliniqueDr Hlne ANTOINE-POIREL, Centre de Gntique Humaine, partir du 01/10/2010Pr Agns PASQUET, Service de pathologie cardiovasculaire, partir du 01/10/2010Pr Thierry LEJEUNE, Service de mdecine physique et radaptation, depuis le 01/04/2010Pr Demet YUKSEL, Service dophtalmologie, partir du 01/10/2010
Chef de clinique associPr Jean-Franois BAURAIN, Unit doncologie mdicale, partir du 01/10/2010Dr Anne RENDERS, Service de mdecine physique et radaptation, partir du 01/10/2010
Chef de clinique adjointDr Adrien NZEUSSEU TOUKAP, Service de rhumatologie, partir du 01/10/2010Dr Jean-Benot le POLAIN de WAROUX, Service de pathologie cardiovasculaire, partir du 01/10/2010Dr Anne-Catherine POULEUR, Service de pathologie cardiovasculaire, partir du 01/10/2010Dr Graham HUTCHINGS, Service dobsttrique, partir du 01/10/2010Dr Xavier STEPHENNE, Service de pdiatrie gnrale, partir du 01/10/2010
Praticien hospitalierDr Alexandra KOZYREFF, Service dophtalmologie, depuis le 10/06/2010Dr Barbara BRUI, Service danesthsiologie, depuis le 31/08/2010Dr Julie VAN DER MONDE, Service dobsttrique, depuis le 01/02/2010Dr Jean LOCQUET, Service dorthopdie et de traumatologie de lappareil locomoteur, partir du 01/10/2010
Prix et distinctionsRecognition Award Investigator Driven StudiesLe Pr Jan Lerut, responsable de lUnit de transplantation abdominale et directeur du Centre de transplantation de lUCL a reu le Recognition Award Investigator Driven Studies de la Transplantation Society (Socit Mondiale de Transplantation) lors du congrs mondial de transplantation Vancouver. Il sagit dune reconnaissance majeure dans le monde de la transplantation. Cette distinction a t attribue au Pr Lerut pour la recherche mene depuis vingt ans en immunologie clinique de transplantation hpatique. Cette recherche vise obtenir une immunosuppression minimale. Cela afin doptimaliser la qualit de vie des patients transplants hpatiques en rduisant au maximum les effets secondaires souvent dltres d'une immunosuppression chronique et forte.
L'Acadmie royale de mdecine a lu en octobre 2009 au titre de membres ordinaires : le Pr Debarati Guha Sapir (pidmiologie, mdecine des catastrophes, 4e section), le Pr Frdric Lemaigre et le Pr Jean-Christophe Renaud (sciences biomdicales fondamentales, 1e section), ainsi que le Pr Marc Hamoir (chirurgie cervico-faciale, 3e section). Ont t simultanment promus membres titulaires : le Pr Jean-Luc Balligand et le Pr Jean-Claude Henquin (sciences biomdicales fondamentales, 1e section).
Prix Galien de pharmacologieLe Pr Pierre Sonveaux (FASB - IREC) a reu le prix Galien de pharmacologie au titre belge. Ce prix franais a pour but dencourager, dune part, la recherche pharmaceutique et, dautre part, la recherche en pharmacologie clinique et fondamentale.
Conseil suprieur de la santLe Pr Jaroslaw Kolanowski (Facult de mdecine) a t nomm membre honoraire du Conseil suprieur de la sant. Cette nomination lui a t accorde en reconnaissance de son apport scientifique aux travaux de l'ancien Conseil suprieur d'hygine de Belgique, devenu rcemment le Conseil suprieur de la sant.
A la pointe en endoscopie digestive
Saint-Luc est devenu un des 14 centres agrs par lESGE (European Society of Gas-trointestinal Endoscopy) comme centre de rfrence dans le monde pour la for-mation postgradue en en-doscopie digestive.
Plus dinformations :Pr Pierre Deprez, Chef du Ser-vice de gastro-entrologie, tl. 02 764 28 49, [email protected]
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