Orion, Luc (pseud. de M. Tallet). Tout le monde astrologue. L'Astrologie dvoile, par Luc Orion. Connaissance pratique de sa destine d'aprs la tradition et la science. (1906).

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L'ASTROLOGIE

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Lisez

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L'ASTROLOGIE

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AVANT-PROPOS

L'homme a deux dsirs : Etre heureux, et savoir sHl le sera. De tout temps, en tous lieux, chez les peuples les plus civiliss et dans les tribus sauvages, tous, et ignorants, savants mes simples et esprits cherch dchirer le voile raffins, ont galement qui nous drobe la destine, et se rendre propices les forces mystrieuses qui y prsident. Ce double but peut-il tre atteint ? Un premier et simple raisonnement nous permet de rpondre par l'affirmative. La logique veut que, par cela mme qu'un instinct existe dans l'me de chaque individu, cet instinct soit prsum lgitime, corresponde des fins connues ou mystrieuses et doive tre satisfait.

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r La en effet, est une bonne nature, mre; des besoins nombreux, elle a soumis l'homme d'eux a son et divers, mais chacun imprieux utilit et elle a plac notre porte les moyens de le satisfaire. Elle nous fait subir la faim ; c'est pour nous alimenter cette' machine inciter thermique, et elle nous met humain; qu'est l'organisme sous la main l'infinie varit des produits de l'air, des eaux et de la terre, pour fournir notre nourriture. Elle nous rend sensibles aux rudes atteintes du froid ; c'est pour nous contraindre au tra et de progrs; vail, source de civilisation et elle nous permet d'arracher des entrailles de la terre les granits et les marbres, d'o seront construites nos habitations ou comsomptueuses modes ; elle nous a appris prparer des vtements, qui, en mme temps qu'une protection, seront pour nous une parure et parfois un orgueil. Elle nous soumet aux ardeurs de la passion et l'attraction des sexes ; c'est pour nous forcer d'obir la grande loi de perptuit des elle nous offre les joies de la famille, races;et les frissons de la volupt et les attraits de l'Amour. Elle a mis en nous le besoin de connatre la raison suprme des choses; c'est parce qu'il dans ses vues que l'homme la entrait domptt

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matire ; et elle nous a ouvert tout grand le livre, o sont crits ses mystres et, de loin en loin, travers les ges, elle enfante des gnies qui en tournent pour nous les feuillets. un dsir pas^ Si donc, elle nous fait ressentir l'Avenir ; c'est parce que sionn d'apprendre nous pouvons le connatre et parce qu'il est utile afin de sans doute, que nous le connaissions, dans la marche pouvoir le modifier, et combiner, des choses humaines, le raisonnement clair la force aveugle, la volont la Fatalit. Quels sont les moyens employer pour cela ? ont t proposs et essays. Beaucoup Certains n'taient que des divertissements o se berait de notre esprit ; l'impatience d'autres constituaient des appts, trop souvent o se prenait la crdulit humaine. Mais il doit en exister qui se basent uniquement sur la raison claire par la Science. Celle-ci, en effet, a donn l'homme le pass ; elle lui a permis les socits et les d'voquer mondes et disparus ; elle lui donne le prsent lui dvoile les mystres de la nature ; elle doit, son oeuvre, lui permettre de pour complter sonder d'un oeil investigateur les tnbres de l'avenir. Grce elle, l'homme a pu faire des forces naturelles des auxiliaires et des esclaves : la

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et le vent le transportent ; la foudre vapeur transmet sa pense, la terre lui offre libralement ses trsors ; il perce les montagnes, runit les ocans. Pourquoi donc, toujours grce elle, ne pourrait-il pas tendre son empire sur les forces mmes qui prsident notre destine. C'est donc elle que nous demanderons de nous aider dans l'tude c'est en qui va suivre; nous clairant des lumires que nous fourniront la philosophie, les sciences natul'astronomie, relles et mathmatiques, l'histoire : c'est en nous sur la rigueur des dductions, appuyant que nous le triple problme rsoudrons qui se pose dans ce livre. Y-a-t-il des forces mystrieuses et fatales qui la destine des hommes et quelles rgissent sont-elles ? Est-il d'arriver dcouvrir la clef possible du destin et par suite de dterminer scientifiquement l'avenir de chacun de nous ? Une fois cet avenir le connu, pouvons-nous modifier et par quels moyens ? # Nous la tche ne mconnaissons de pas la difficult ainsi dlimite, et elle est d'autant plus crire un ouvrage grande que, si nous entendons de science, c'est--dire destin rpondre aux

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objections des sceptiques, nous souhaitons aussi, et avant tout, faire oeuvre de vulgarisation. Nous voulons que chacun de nos lecteurs puisse, l'aide d'une opration les insimple, dterminer fluences qui prsident son existence, prvoir les et accidents et les vnements l'attendent, qui en mme temps les moyens d'viter connatre les dangers une qui le menacent, d'chapper destine malheureuse, d'orienter sa vie sa guise, et de raliser cet idal humain: Le Bonheur. Ainsi conu, notre livre sera, croyons-no us, un ouvrage utile ; en tous cas, nous pouvons affirmer qu'il est une oeuvre de conscience, de science et de vrit !

INTRODUCTION rtud

PHILOSOPHIQUE de l'Astrologie SOMMAIRE (1)

Ingalit choquante dans le lot de bonheur des divers individus Loi de constance dans chaque destine Les divers lments de bonheur et Cause des leur indpendance ingalits du sort Impossibilit de les expliquer par une ide de justice providentielle Impuissance de la volont ignorante Exemples et hypothses En changeant de trottoir, on peut de destine Histoire d'un charretier changer brutal et d'un cheval peureux, et leur influence sur l solution des questions sociales Une peau d'orange qui sauve des amants coupables ou assure la paix du monde Le hasard n'existe mme dans la loterie Les clmnes de pas, causalit La Puissance qui mne le monde La gravitation universelle Etude matrielle Etude intellec~ des phnomnes sidraux tuele L'Astrologie. Si nous jetons un regard autour de noS pour examiner et comparer les destines de ceux qui il nous sera facile de constater nous entourent, (1) Cette introductionsfcdestine ceux qui, avant de croire veulent comprendre; elleest par moments un peu abstraite et, malgr nos efforts, ncessairement obscure; ceux qui ne veulent que des rsultats pratiques peuvent la ngliger.

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d'entre elles sont rgies par que la plupart dans* des rgles constantes, qui les enferment un cercle, dont elles ne semblent pas pouvoir sortir. les hommes, certains conParmi paraissent damns une irrmdiable infortune : En vain, ils s'puisent en efforts courageux pour chapper leur sort ; la main de fer de la destine continue s'abattre sur eux avec une persvrante et inlassable cruaut. l'esi La lgende des Atrides, chef-d'oeuvre'de prit grec et du gnie humain, est le cri poignant, l'aide duquel l'humanit antique a tent de protester contre cette loi fatale, aussi vieille que l'homme lui-mme. D'autres dans existences sont emprisonnes une mdiocrit terne. Elles demeurent l'abri des grandes catastrophes, mais en revanche, les grandes joies leur sont interdites; elles sont rduites ce strict minimum de jouissances et de plaisirs, consquence ncessaire de la vie. Le langage courant caractrise cette situation, en disant qu'il est des gens qui il n'arrive jamais rien. Il y a enfin des personnes auxquelles tout russit et dont la chance est insolente. Les imprudences et les folies qu'elles commettent leur tournent avantage.

L'ASTROLOGIE DEVOILEE La vrit

U

avait traduit cette sagesse antique dans la lgende de Polycrate. constant Celui-ci, comme effray du bonheur voulut se condamner un qui le poursuivait, sacrifice et s'infliger lui-mme une souffrance; il jeta la mer un anneau prcieux, qui tait de - toutes ses celle laquelle il tenait richesses, le plus. instants des pcheurs lui Quelques aprs, un norme poisson, qu'ils venaient de apportent prendre dans leurs filets. Il l'accepte ; ses esclaves l'ouvrent et trouvent dans ses entrailles l'anneau que le monstre avait aval, au moment mme o il tombait dans les flots. # *# Si ce premier point une fois acquis, nous continuons nos observations, nous constaterons facilement se compose de divers que le bonheur lments distincts : Sant, fortune, rputation, joies du coeur ou de la famille, jouissances passionnelles, etc., etc., et que Ces lpuissance, ments, confondus parfois dans la mme destine sont souvent spars, comme par l'effet d'une justice compensatrice. C'est ainsi favorise que telle personne l'excs par la fortune, sera au contraire forte-

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ment prouve du ct des joies du coeur ou de la famille ; que tel vagabond mpris, de tous, jouit d'une sant honni, abandonn faire envie au plus heureux; que tel homme, arriv au fate des honneurs, matre de son pays et du monde, est lui-mme l'esclave d'une obscure et douloureuse infirmit qui le ronge et le rend plus malheureux que le plus malheureux des hommes, qui plient sous son pouvoir. ne faut Les proverbes, qu'il pas toujours prendre la lettre, mais dont il est raisonnable de tenir grand compte, car ils sont la crisles sicles, du bon faite travers tallisation, sens populaire,traduisent cette loi du destin : Heureux au jeu, malheureux en amour dit l'un des plus connus. donc tenir Nous pouvons pour dmontr, que chacun de nous est soumis une influence aux divers lments qui consquij par rapport le bonheur, dtermine tituent son avenir. Quelle est cette influence ?

Peut-tre expression Certes, puissance blable

serions-nous tents de la justice immanente consolant de il serait veille sur providentielle un pre de famille sage

d'y voir une des choses ? penser qu'une nous et, semet affectionn,

L'ASTROLOGIE DVOILE nous distribue nos mrites. joies et peines en proportion

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autroubler Mais, hlas* sans vouloir cune (Croyance, sans les pntrer mystres de l'au-del, sans nier ou affirmer l'existence, et de rdans une seconde vie, de punitions le compenses, spectacle que nous fournit le monde* ne dmontre qu'avec trop d'vidence que ce n'est pas la justice, qui rgle nos destines. de l'efSans doute, et heureusement, l'nergie fort est frquemment rcompense par le succs, le cas. mais ce n'est pas toujours le travailleur modeste et sobre, Trop souvent, et vaillant, ne recueille de son courainfatigable tandis que s'enrichit geux labeur que ruine, le spculateur inutile et mme ses dpens ! dangereux l'homme de gnie, l'inventeur, Trop souvent, dont l'esprit ses exploiteurs fournit, puissant luile moyen d'entasser des millions, meurt mme de misre ! la fortune se drobe aux pourTrop souvent, la mrite, suites de ceux dont l'effort persvrant aux audacieux et se prostitue sans^scrupules qui la violentent. les coeUrs fidles sont, trahis Trop souvent, sont aims. et ceux qui trahissent

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la gloire, les honTrop souvent, la rputation, neurs, le pouvoir vont aux indignes ! n'est pas : Non, le mot de l'nigme terrestre Justice !

vont dire quelques esprits orgueilleux, ce qui mne le monde, c'est la, volont de l'homme aux vnements, qui se taille fort, qui commande humaines la part qui lui dans les jouissances et ne laisse aux faibles que celles qu'il convient, Mais, ddaigne. Ici une distinction dont l'importance s'impose, au cours de cette tude. apparatra. Il faut mettfe part la Volont consciente. Nous appelons ainsi celle de l'homme, qui a sond de l'avenir, sait quelles et perc les tnbres et vers quel but sont les forces qui l'entranent elles le mnent. Nous verrons plus loin que cette volont l de la Destine, en ce sens peut tre un facteur qu'elle peut la modifier. Celui qui sait peut donc tre la cause de son bonheur et de son malheur Mais le plus souvent la volont est inconsciente. Nous marchons dans la nuit et sans savoir o nous conduit notre course incertaine. Pour claircir ce, raisonnement par une comtire du sport la mode, nous dirons paraison

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semblable un ennous apparat que l'homme d'une automobile d'une fant plac au volant vitesse sur et lance toute force incalculable une route inconnue. comSans doute, il a sa porte les rouages de ralentir d'acclrer, qui permettent pliqus la puissante mao il convient et de conduire chine. s'il Mais il n'en connat pas le mcanisme; il ignore va tre la main, quelle y porte de son mouvement la rsultante ; il peut aussi une catason salut, que courir bien assurer ou lui le but qu'il poursuit atteindre strophe, le dos. tourner est libre de sa Dirons-nous que cet enfant volont et de sa route? de nous. En apIl en est de mme de chacun matres de en gnral, nous sommes, parence, sont les mais nous ignorons nos actes, quelles du plus simple d'entre eux. consquences

Voyez ce bon jeune homme qui va tranquillede la rue, il ment son bureau : au tournant de droite et faut qu'il choisisse entre le trottoir celui de gauche ; la dcision lui parat peu imporet nous aussi. tante C'est cependant sa destine qui se joue.

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sans encombre P" S'il reste droite, il arrivera et mnera une vie tranquille, honore, exempte de passions; s'il passe gauche, il va croiser une femme, changer avec elle un regard, la suivre, lui parler et l'aimer; pour la conserver, il dvorera la caisse de son patron, sa fortune, empruntera fera des faux, chouera en cour d'assises, si, pour fuir le dshonneur, il ne se fait sauter la cervelle. Voil des parents, des annes qui pendant rflchi et lutt pour assurer avaient dans un de leur fils, sens dtermin l'avenir tranquille un enfant qui avait appris tre honnte et tait fortement rsolu le rester:tout ce concours de volonts, de prcaution, de rsolutions se trouve mis en chec, parce que notre jeune homme a pris un ct de la rue au lieu de l'autre.

les exemples de ce On pourrait en multiplier genre. avocat Un homme politique considrable, clbre, orateur minent, dont la parole a souvent du pays, auquel nous dcid des destines qu'il avait exerce parlions un jour de l'influence de notre histoire, nous rpondit: sur l'orientation C'est possible, mais tout cela est arriv, parce qu'un jour dans une rue de X... un charretier contre son cheval. ivre s'emportait

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Comme nous nous il raconta tonnions, l'anecdote l'exacsuivante, dont nous garantissons ' titude: J'tais au lyce de X...; dit-il, pensionnaire mes parents me destinaient l'Ecole Polytechnique, et, dfaut de vocation spciale, je leur obissais sans plaisir et sans peine. J'tais de force moyenne t reu en rang hono; j'aurais rable, mais non cependant parmi les premiers; de telle sorte que, si les choses eussent suivi leur cours normal, selon toutes je serais aujourd'hui, en premier ou commanprobabilits, capitaine dant d'artillerie. Or, un jeudi, j'tais sorti, et comme les rglements dfendaient de quitter l'uniforme de collde me mettre en gien, je n'avais pas manqu civil. Trs fier de mon veston, symbole de courte sous je ne sais quel prmancipation, j'avais, lch la famille et me htais vers une texte, entre camarades. partie combine Voici qu' un carrefour, en face je me trouve de deux chevaux, une charrette qui tranaient lourdement Le conducteur charge. s'puisait en efforts pour les faire avancer, mena^ jurant, de. son mieux. ant, tapant A un juron, sans doute mieux accentu que les autres, le cheval de tte prend peur, s'broue, monte sur le trottoir fort troit que je suivais ;

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tout naturellement je passe de l'autre ct de la rue. Ce mouvement me fait apercevoir instinctif dans le lointain, le surveillant gnral en personne dans ma direction. Vive motion ! qui venait Car si j'tais vu, je n'y coupais pas d'une privation de sortie pour la semaine suivante, Je rebrousse vivement chemin, mais le guignon, ou ce que j'appelais ainsi, me poursuivait, je tombe sur mon pre qui, avec quelques amis, entendre X., l'avocat allait la Cour d'Assises alors clbre. Adieu mes projets et ma partie ! l'autorit et. bon gr, mal intervient, paternelle gr, je vais moi aussi au Palais de justice. J'y entre en rechignant, et j*en sors transform. En entendant la merveilleuse du plaidoirie la magie et la matre, je compris la sduction, et me sentis aus-.. du verbe humain, puissance au moins la vocasitt, sinon le temprament, tion de l'orateur. Je ne voulus plus entendre parler de l'Ecole et insistai pour faire mon droit. Polytechnique Vous connaissez mes dbuts au barreau et le reste de mon histoire. J'ai donc raison de dire que si j'ai obtenu quelet fait quelque bien, si j'ai proque rputation, pos et fait voter telle ou telle loi ; si, grce

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moi, la France a fait un grand pas vers la solution des questions sociales, la cause en est un charretier brutal et un cheval peureux, qui ont t ce jour-l les messagers du bien certainement destin . }': Ici encore, quel avait t le rle de la volont et mise en mou^dirige, contrainte provoque, vement par un geste irrflchi,

Mais ce n'est pas seulement sa propre destine, en accomplisque chacun de nous, peut changer sant un acte insignifiant et inconscient, c'est celle des autres. Un caillou l'eau produit petit jet dans dont les toute une srie de cercles concentriques, circonfrences vont et s'tendent s'largissant au loin ; de mme notre plus simple mouvement les une srie de rpercussions, entraner peut unes bienfaisantes, les autres tragiques, qui feront et ressentir leurs effets dans l'infini des temps des espaces. ces deux Voyez dans cette voiture dcouverte, tres tendrement presss, les yeux plongs dans les yeux, perdus dans leur bonheur, trangers tout ce qui n'est pas eux-mmes. la mort plane sur eux ; car la femme U Cependant est une femme adultre et le mari jaloux, violent, 2

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est quelques pas ; il va les voir ; ils sont perdus,,,,, sa manne sur tranquillement, Cependant, en cotte blanche s'avance ; sa tte, un mitron il est fort occup plucher une orange et dans ne voit pas le vieux Monsieur sa proccupation, celui-ci se retourne, se fche ; qu'il heurte; ce temps la voiture passe,,,, les amants pendant sont sauvs. ne Mais nous pouvons supposer que l'histoire finit pas l,,. Un groupe se forme, et, dans ce perdu de groupe, le mari aperoit un camarade vue depuis ; ils se reconnaissent, longtemps Par aventure, s'en \vont ensemble. causent, un spculateur retrouv est et Pami hardi la saute sur victime, scrupuleux, qui peu livre, et la dter^ qui lui est ainsi inopinment dans une entreprise sa fortune mine mettre qui le ruine..... Cette ruine provoque une rupture de mnage, etc., etc..,.. est reste Mais la peau de l'orange pluche Voici venir de loin un homme sur le trottoir... d'Etat qui rejoint sa voiture ; il est pensif, car la guerre, un acte qui peut amener il mdite et bouleverser la face du monde... Son pied rencontre la peau, il glisse, son crne heurte le pav sont La paix et l'Europe on l'emporte vanoui... sauves

L'ASTROLOGIE DVOILE cependant, Tranquille, du lui sans se douter le mitron rle colossal rentre qu'il

19 chez vient;

de jouer, dans le Mais il n'est pas besoin de s'enfermer domaine de l'hypothse pour trouver des exemples en fourmille. de ce genre ; L'histoire d'eau mal quilibr Un verre par un valet la main de la Duchesse de chambre, chappant de Marlborough, pour glisser sur la robe de la reine au dix-huitime sicle, la sauve, Anne, France affaiblie et amne la paix avec l'Angleterre. Un grain de sable dans la vessie de Napolon III le dsastre de Sedan. entrane Dans ces enchanements de quel d'vnements, humaine ? poids pse donc la volont

le Monde ? Est-ce donc le hasard qui conduit tre le jouet nous rsigner Devons-nous la succession aucune d'vnements desquels ne prside et que nous ne pouvons ni logique ni modifier ? prvoir, La perspective serait vritablement effrayante. nous n'en sommes Heureusement, pas l; et nous devons au contraire, bien haut proclamer que le hasard n'existe pas / C'est le nom que nous donnons des causes

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leur mme, qui, par multiplicit chappent notre esprit, En tudiant les conditions dans lesquelles volue ce que notre orgueil appelle la volont humaine, nous avons remarqu, que les actes des indiffrents ou graves, inconscients ou hommes, relis entre eux sont le plus souvent rflchis, par des rapports de causalit, dont notre ignorance ne peroit pas toujours la succession et l'origine, mais dont la raison et l'exprience sont d'accord pour nous affirmer l'existence. il est facile de consAvec un peu d'attention, d'une loi plus tater que c'est l l'application et que, toujours, un fait a pour cause gnrale un ou plusieurs autres faits, de telle sorte que les forment entre eux comme une sorte vnements d'immense chane, qui prend naissance dans l'infini du pass, pour se prolonger dans l'infini des avenirs. < Par cela seul que l'un des chanons est en moutous les autres doivent ncessairement vement, suivre et apparatre. Chacun facilement peut s'en rendre compte propos de ces mille incidents de la vie courante, attribue la production dont le prjug vulgaire la consquence au hasard et qui sont cependant les unes aux autres, logique de causes s'amorant depuis un long temps, sinon depuis toujours.

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Voici deux camarades, dont l'un habite Lille et l'autre Marseille et qui, sans s'tre donns le en un point quelconque de mot, se rencontrent Paris. Quel hasard! vont-ils s'crier ensemble, et si, de leur rencontre, surgit quelque consc'est au hasard que l'opinion notable, quence humaine va l'attribuer. si nous examinons la situation Cependant,, d'un peu prs, nous verrons que chacun d'eux a t conduit au mme endroit et la mme heure par une srie de causes logiques. Les unes se rapportent Paris : la venue un hritage et les raisons par exemple, qui cet lui-mme remontent hritage expliquent bien loin dans le pass. D'autres motivent l'endroit o il se trouve ; son notaire habite en face ; mais pourquoi y habite-t-il ? Il y a l encore une chane de causalit logiquement interrgle et sans aucune vention du hasard. Nous pourrions faire la mme constatation, l'instant de la rencontre et l'autre par rapport voyageur. Donc, une srie de causes, existant en germe depuis un temps infini, ont converg pour l'incident dont nous parlons. produire toute

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Pour complter la dmonstration, prenons un autre exemple, et choisissons prcisment l'hypothse qui, suivant l'opinion commune, dpend du hasard qu'elle symbolise mme ; spcialement la Loterie. De petits en mtal contenant les cylindres numros sont placs dans une grande bote ronde en cristal, monte sur armature et suspendue sur pivots de cuivre, Un violent mouvement et par une oude rotation lui est imprim un enfant retire le numro verture latrale , gagnant. Evidemment, dit-on, celui-ci est dsign par le hasard, le phnomne de prs. Examinons cependant ici comme le reprsentant L'enfant qui apparat du sort, a t choisi en vertu de certaines et connues ; sa main a, considrations prcises sa tension suivant sa grandeur, musculaire, le caractre dcid ou hsitant du sujet, .pris, de tout autre, l'un des numros qui prfrence taient sa porte ! La position de ceux-ci dans leur prison de cristal tait dtermine d'un trs par le concours d'lments ! Elasticit grand nombre respective des deux mtaux et du verre, angles de rpercusde l'appareil, sion, coefficient de rotation vigueur de sa mise en marche, poids sensiblement pareil

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mais non identique de chacun des cylindres, force centrifuge, etc., etc, Il est impossible d'numrer toutes les causes, la sortie du numro gagnant; qui ont dtermin celles qui prcdent, il faudrait celles joindre de la loterie, la cration qui ont dtermin aux ouvriers celles relatives de constructeurs la machine, l'homme fait fonctionqui l'a ner, etc., etc. Leur nombre est tel, que notre esprit ne saurait ni les concevoir, ni les noncer, mais nous existent et comprenons parfaitement qu'elles de causalits reque leurs chanes respectives montent dans le pass. Un mme raisonnement nous amnerait dcomle gagnant poser les raisons, qui avaient dtermin prendre un billet et choisir prcisment celui qui a gagn. f Donc, les faits qUe noUS avons choisis coinm exemple, comme du reste, tous ceux qui se produisent dans le vaste univers sont la rsultante de causes innombrables, prcises, fatales, dont la chane de causalit se perd dans l'infini. Notre pense, impuissante les dnombre^ les le dsigne d'une faon globale par ce mot: Hasard. Mais sinoussupposonsthoriquementun homme dou d'une intelligence assez vaste et assez puis-

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leur ensemble, dduire et sant, pour embrasser combiner les effets lointains de chacune d'elles,. celui-l aurait pu, il y a un, deux, trois sicles, prvoir chacun des faits actuels et pourrait audterminer ceux qui se passeront dans jourd'hui deux ou trois cerits ans. de chacun de nous Donc, comme l'existence se compose d'un certain nombre, d'vnementsrsultant de causes prexistantes, on peut dire que chaque destine est en germe dans le pass et se trouve dtermine l'avance, sous rserve ' de modifications v que nous tudierons plus tard. * ** Mais si nous avons dmontr que les faits, les actes et les existences sont le dveloppement des de causalits, ne faut-il pas, au moins, chanes avouer se mettent que ces chanes s'amorcent, en mouvement, s'enchevtrent sans qu'aucune pense logique et constante prside leur fonctionnement et leurs manifestations ? S'il en tait ainsi, nous devrions en revenir sous une forme particulire, l'interadmettre, vention du hasard dans la marche des affaires humaines. Une telle pense est contredite par notre secret instinct. Elle serait en opposition avec la loi natu-

. *

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relie qui rgit l'immense Dans le monde univers, ' aucun n'est inutile ou promatriel, phnomne *duit au hasard ; tous se manifestent des suivant et tendent nlnvt rgles logiques par imparti > . *". la nature, % Une traditionnelle le spectacle exprience, quotidien que nous fournit l'existence sociale, nous " et prouvent qu'il en est de mme pour l'homme les oprations de la vie humaine, "-. # .Nous avons constat au dbut de ce chapitre, destine est domine pie chaque par une loi, chacun sa part de bonheur ou qui dpartit de souffrance, Cette vrit apparat mieux encore dans l'histoire des peuples, qui n'est que le total et l'enchanement de l'histoire des individus. La vie des nations se dveloppe suivant une euxconception logique, que les hommes d'Etats mmes ignorent tout en la subissant. quelquefois, Tous les faits voulus ou imprvus, mme ceux dont la signification d'abord, chappe tendent la diriger dans le sens d'une volution constante. Il serait intressant et facile d'en multiplier les exemples. Mais cela nous entranerait trop loin. Il apparat donc avec une vidence, qui dispense de plus ample dmonstration, que l'existence

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des nations et de chaque individu est rgle par des chemins une Force qui la dirige, travers - rudes ou faciles, directs ou tortueux, divers, > vers un but mais dtermins ou dterminables mystrieux. Ici nous sommes d'accord avec la tradition et l'universel de l'humanit, universelle instinct * * encore L'esprit grec si lucide et qui projette sur l monde les lumires de sa merveilleuse le gnie romain, et si pratique philosophie, ont notre civilisation actuelle, qui a construit tous deux reconnu cette puissance. des Grecs, le Fatum des Romains, UAnank le Destin, commande dieux c'est--dire aux le Grand Jupiter, est forc eux-mmes et Jupiter, de lui obir. ininLes peuples Indous, dont les traditions remontent aux premiers ges du terrompues moins monde, et dont les esprits contemplatifs, matrielle, occups que les ntres de la civilisation ont pntr plus avant dans le domaine du Mysdans tous leurs constatent trieux, galement livres sacrs la loi de la prdestination. au Fatalisme Cette loi a abouti mahomtn, vrai au point de vue qui noUs occupe principe reconnat la prexistence en ce moment,puisqu'il

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del destine; mais qui, sous un aspect que nous car verrons plus loin, est erron et dangereux; il n'admet pas que la Volont CONSCIENTE puisse se combiner avec la Fatalit aveugle et modifier le Destin, i I Donc, de l'assentiment unanime des presque hommes et des peuples, il existe une Force qui dtermine l'avance de chacun de la destine la dcouvrir et dternoUs, et, si nous pouvons miner les conditions et le sens dans lequel elle s'exerce, nous aurons perc le mystre de l'avenir. Quelle est donc cette force ? # * Elle doit tre UNE, puisqu'elle avec s'applique ds caractres communs tous les hommes, et qu'elle a un but unique le bonheur ou le malheur ; elle doit tre en mme DIVERSE, temps les situations humaines varient l'infini puisque et que les lments, dont la destine bonne ou mauvaise se compose, et diffsont multiples rents. Elle doit dominer non seulement l'homme, ruais l'Univers entier, puisqu'il y a une solidarit troite, ici, qUe nous n'avons pa dmontrer entre l vie humaine et les manifestations d l'activit de la matire. La seule force qui runisse un degr minnt

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ces caractres, c'est la gravitation universelle, en effet, qui C'est la gravitation universelle, du monde solaire ; c'est a prsid la formation autour du parcourent par elle que les plantes soleil leur orbite harmonieuse ; c'est par elle sa chaleur et que la vie se qu'elles participent leur surface. dveloppe Elle est par excellence la force primordiale, de la matire inorqui dirige les mouvements viaussi bien que les manifestations ganique, tales de la matire les phnomnes organise, les mondes, ainsi formidables qui bouleversent frmissements, que les imperceptibles qui consl'existence de l'homme tituent La logique scientifique nous incite croire que la Force qui commande l'infiniment grand, commande aussi l'infiniment petit et qu'aprs de l'univers, elle orgaavoir organis l'volution nise galement la destine de chacun de nous. La gravitation universelle est une parce qu'elle suivant la mme formule ; se dveloppe partout elle est diverse, puisque ses effets varient, suivant des masses d'o elle mane. l'importance dans l'imChacun des astres qui rayonnent exerce sur les autres une mensit des espaces, dont le total l'harmonie constitue influence, sidrale. Il n'est donc pas tmraire de penser que chacun

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d'eux exerce sur chacun des hommes une influence, la dont le total et la combinaison constituent destine, du systme C'est donc bien l'tude plantaire, qui doit nous rvler le secret de l'avenir,

sous deux aspects, Cette tude se prsente les mouvements le savant dtermine Tantt des astres, calcule leurs courbes, leurs volumes, les exercent leurs masses, les attractions qu'ils uns par rapport aux autres, C'est l'astronomie. en partant des donnes ainsi obteTantt, il s'efforce de dterminer les influences nues, astrales sur la destine des hommes et des peuples, C'est l'astrologie. Dans les pages qui vont suivre, c'est de celle-ci que nous allons nous occuper. Une rigoureuse nous a conduit dduction voir en elle la science matresse des hommes et des une exprience choses ; la pratique, sculaire, des plus grands la tradition, l'opinion gnies, l'histoire nous dans le chapitre permettront, d'affirmer est prochain, plus fort encore, qu'elle bien ce que les sages d'autrefois ont appel : Le Grand Arcane.

PREMIERE

PARTIE

Notions

Gnrales

CHAPITRE

PREMIER

L'Astrologie

tablie

par

l'histoire

et les faits

SOMMAIRE Vox Populi ! de M. Tout-le-Monde L'esprit Force des locutions populaires probante Natre sous une bonne toile. Histoire Son influence sur sommaire de l'astrologie Nostradamus les religions L'opinion des hommes de gnie Dcadence momentane Les monastres du Thibet et de l'Inde Renaissance de Le cas de Lord Findsbury et sa confirmation par les donnes l'astrologie modernes de la science. Il y a quelqu'un que Volqui a plus d'esprit a dit un homme c'est Monsieur taire, d'esprit, Tout-le-Monde. boutade Sous une forme cette spirituelle, une vrit profonde. exprime parfaitement Quelque suprieur que soit le gnie d'un homme-, 3

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L'ASTROLOGIE DVOILE

sa pense n'est que le rsultat d'une opration intelnon contrle, et qui peut tre vicie lectuelle, circonstances personnelles. par de nombreuses L'avis de Tout-le-Monde, c'est--dire l'opinion de la est au contraire commune, l'expression conscience et celle-ci n'est autre chose humaine, que le guide naturel, plac en nous par la Puissance cratrice de l'homme et de l'univers et, ce titre, elle est infaillible. Qu'on ne lui reproche pas d'tre ignorante. et Sans doute, nul plus que nous ne reconnat bienfaisante et la puisproclame l'omnipotence sance cratrice de la science, mais il est un doen sait maine o le plus ignorant des hommes autant que le plus savant. il s'agit de ces perceptions inC'est quand ternes, sorte, comme la qui sont, en quelque trace laisse par la matrice o notre esprit a t form. les Peut-tre les natures est-ce dans mme, plus frustes, celles qui sont le plus prs de la nature et moins modifies par une civilisation infaillible , de l'instinct artificielle, que la voix se fait entendre avec plus de nettet. C'est ce que le Christ exprimait lorsqu'il disait : Bienheureux les pauvres le royaume d'esprit, des cieux est eux. Cette doit s'entendre en ce sens parole

L'ASTROLOGIE DVOILE

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dans ce domaine du Mystrieux, qui que, et aux investigations aux instruments chappe et croyant, voit de la science, simple l'esprit mieux que les esprits raffins mieux et comprend et sceptiques. formule : Vox Populi, La vieille Vox Dei, la voix du peuple, c'est la voix de Dieu, n'at-elle pas travers les sicles et prsid aux plus des manifestations sociales. importantes Rousseau et, aprs lui, la plupart Jean-Jacques des constitutions des philosophes et les auteurs n'ont-ils modernes, pas considr, comme constituant la Souverainet suprme , la volont reconnaissant c'est--dire l'opinion gnrale, par l que, quand il s'agit des questions primordiales la vie, la destine de l'homme et relatives au fonctionnement des socits, la foule voit, sait et ne se trompe pas. Aussi le savant ne doit-il pas craindre d'hucomme base de milier ici sa science et d'accepter, la pense des masses populaires. ses raisonnements, dans le Cette se manifeste surtout pense courantes et les locutions o, langage vulgaire en quelque sorte, elle se cristallise. est heureux Or, pour exprimer que quelqu'un ou" malheureux, la foule dit couramment qu'il est n sous une bonne ou une mauvaise toile, instinctive un par l sa croyance exprimant

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lien entre les mouvements des astres et la destine humaine. Du reste, qu'il soit savant ou ignorant, l'homme d'une nuit toile, qui assiste aux splendeurs une motion qui n'est pas seulement prouve mais o se mle une crainte relide l'admiration, volupt. gieuse et je ne sais quelle mystrieuse Il sent son tre se dissoudre dans l'infini. immensit Il comprend externe que cette se lie son moi interne, qu'il est une partie intde ce vaste univers et comme le miroir grante o il reflte. mme parmi les plus scepIl n'est personne, spectacle, tiques, qui, en face de ce troublant cherch la lueur amie n'ait tout naturellement et protectrice d'une toile qui soit plus particulirement la sienne propre. La dmonstration de la vrit astrologique se trouverait toute entire dans cet instinct, s'il en tait besoin et si elle n'tait surabondamet les constatament tablie par le raisonnement tions scientifiques. Dans les pages qui prcdent, une dduction l'astronous a conduit, considrer rigoureuse logie, comme la science qui tient et peut donner et de l'avenir ; la clef des destines humaines et des faits, va nous amener l'tude de l'histoire des conclusions identiques.

L'ASTROLOGIE DVOILE

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C'est en Asie, la fois en Chalde et sur les plade l'Astrologie de l'Inde, teaux que la Science a vraisemblablement pris naissance. l'honen attribuer On a voulu quelquefois Il est, en effet, neur aux Chaldens. ptres dans la solivivant possible que des bergers et obsertude et, par cela mme imaginatifs les mou noter aient t amens vateurs, ces mou rapprocher vements des astres, et des incidents de la vie humaine vements entre eux. constater un rapport Mais bientt l'art nouveau passa entre les mains de la des prtres, dpositaires presqu'uniques science antique. la de vue du monde matriel, Si, au point a pris un merveilleux science moderne essor, avec le pass, qui ne permet pas de comparaison d'avoir lui reprocher on peut, sans tre injuste, immatriels des l'tude ddaign phnomnes d'autrefois les savants et, sur ce point, l'emporsur ceux d'aujourd'hui. taient de beaucoup Tandis vivent de la vie sociale, que ceux-ci ses proccupations, se laissent distraire par drober les secrets de la nas'attachent surtout le biendirectement ture visible, augmenter une civilisation et dvelopper tre de l'homme

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les autres vivaient dans les temples, des phnomnes plongs dans la contemplation inaccesssibles aux dsirs invisibles, humains, d'autre n'ayant passion que celle de Savoir. C'est dans ces conditionsdes que pendant milliers s'est dveloppe d'annes, l'Astrologie dans le mystre, se formant par la puissance du raisonnement, se dveloppant, se corrigeant, se garantissant contre les erreurs possibles l'aide d'un nombre incalculable d'expriences. A une poque qu'il n'est pas loisible de praux vraisemblablement ciser, mais antrieure la science nouvelle connues, chronologies passe encore d'Asie en Egypte, et l elle se perfectionne et d'innombrables millnaires par des tudes vrifications exprimentales. Il semble ait ainsi atteint un degr qu'elle d'absolue elle n'est malheureusement certitude; communique qu' de rares initis. Par suite d'indiscrtions fragments quelques en furent connus en Grce, ds le temps d'Homre et d'Hsiode. Plus tard, Brose de Babylone apporta Athnes et Cos un aperu plus complet des mthodes tandis Chaldennes, que Manethon mais ils introduisait les pratiques gyptiennes, l'un et l'autre, n'taient, croyons-nous, que des du dernier adeptes degr.

L'ASTROLOGIE DVOILE Du tence

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l'exisreste, ds longtemps auparavant, de l'Astrologie et l'influence se sont mane sont que nifestes, car les religions antiques de ses lois. des traductions symboliques En dehors mme du culte direct du Soleil, de Zoroastre, les divinits du et de la Doctrine comme les reprsentapaganisme apparaissent tions matrialises des influences et la astrales, les noms terminologie, qui donne aux plantes des dieux de l'Olympe, est un rappel, voulu ou de cette vrit. involontaire de la Grce, l'art nouveau Lors de la conqute mais l'esprit passe Rome, peu scientifique des Romains tait peu fait pour le faire progresser. le combattit avec acharneLe christianisme la vrit. ment, mais, sans en contester Si rarement il l'accuse d'imposture, le plus soud'tre d'essence dmoniaque vent, il lui reproche au dogme de la toute-puissance et contraire divine ; ce qui, en fait, est une erreur. un instant au L'Astrologie disparat pour et des grandes moment des invasions convulsions sociales qui amnent les tnbres du moyense conservent en ge ; ses traditions cependant au xiv sicle et arrive son Italie ; elle reparat apoge au xvie ; son existence dans cette priode se manifeste de ce personpar l'intermdiaire dont les que fut Nostradamus, nage nigmatique

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L'ASTROLOGIE DVOILE

Centuries, prdictions qui embrassent plusieurs sicles, ont toujours t vrifies parles vnements et le sont encore aujourd'hui en maintes cir' constances. Elle obtint l'adhsion des plus puissants gnies, d'autrefois : Hippocrate, jaallien, Tacite, PtolSt-Thomas me, Porphyre, d'Aquin,Kepler; plus prs de nous, de Spinosa et de beaucoup parmi les modernes. Dans son Dictionnaire Voltaire, philosophique, l'ternel railleur, s'en moque un peu, mais sous ses plaisanteries, il n'est pas difficile de deviner, sinon la foi, au moins l'hsitation. propos d'Astrologie, l'imMalheureusement, mle la science et posture s'est trop souvent a diminu un temps son influence en pendant Europe. dans l'Inde, elle a continu fleurir, Cependant mais les prtres, des anciennes dpositaires en sont en mme temps les gardiens traditions, jaloux et parfois froces. A diffrentes et des reprises des explorateurs se sont efforcs, sous un dguisement, savants de pntrer le secret de cet enseignement mystrieux. Les uns sont tombs victimes de leur amour de la science, d'autres ont obtenu l'inide cette vie mystiation, mais, sduits par l'attrait la poursuite de la et la dcouverte trieuse,

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L'ASTROLOGIE DVOILE

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vrit, ont renonc leur, famile, notre socit et volontairement :et l'Europe, sont rests dans . ds hauts plateaux les monastres du Thibet. ' Mais il est certain, qu'il y a l un centre sciend'une faon possdent, tifique dont les adeptes avec une prcision et une certitude complte, pour les profanes, le secret de l'Avestupfiantes nir et des destines humaines.

A ce sujet, il nous revient l'esprit une anecdans les mdote assez significative rapporte et publie moires de Lord Findsbury dans la Review. Century tait alors un de ces offiLe pre de l'crivain ciers qu'on appelle de fortune, prcisment parce n'en ont pas. Il appartenait une faqu'ils mille de l'aristocratie mais il tait anglaise, le dernier enfant d'une branche cadette. des Indes, Entr au service de la compagnie du sicle dernier, au commencement il comavec le grade modeste de lieutenant mandait un poste avanc dans le Pendjab. Les alertes taient frquentes, mais dans l'inil s'ennuyait ferme. tervalle, il achevait Un soir, tandis que, sous sa vrandah, ou trois camarades, des de dner avec deux lui amenrent un Hindou appartenant claireurs

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L'ASTROLOGIE DVOILE

le signe la caste leve, ainsi que l'indiquait bleu qu'il portait au front. habiter un sanctuaire dclara Ce prisonnier taient dont les prtres clbres par loign, en Astrologie et se diriger vers leurs connaissances un lieu voisin. rien d suspect et le lieutenant Il ne prsentait de le relcher, allait donner l'ordre quand une aux conide lui vint, qui allait permettre une leur de trouver distraction vives pour soire. Brahmane? lui dit-il, tu vas tre libre; tu tires notre horoscope mais je veux qu'avant tous. Prends l'Hindou. garde ! Sabib, rpondit Indra n'aime pas qu'un profane viole ses mystres, les et qu'on feuillette avec un esprit incrdule pages du livre cleste. Prends garde ! Bah ! avec Indra. Quant je m'arrangerai toi, choisis : l'obissance ou la prison. J'obirai! savoir, Que ceux qui veulent me donnent la date de leur naissance, et laissemoi consulter le ciel. les circonstances, Impressionns par l'heure, du prtre, le ton solennel et la relle majest sous divers les invits se rcusrent, prsents et seul Findsbury voulut tenter l'avenprtextes, ture jusqu'au bout.-

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L'Hindou s'loigna et revint quelques instants aprs. Sa voix tait grave. Tu as voulu savoir, coute dit-il. Encore dix de lune, rvolutions de soleil et trois rvolutions dit-il, et tu seras riche et grand seigneur ! la fortune par une chelle faite Tu monteras de onze cadavres. Encore trois rvolutions de soleil et deux rvolutions de lune et la soie causera ta mort. Les astres ont parl ! Et il disparut dans la nuit. et lugubre de Malgr le caractre mystrieux la prdiction, ne fit qu'en rire. Findsbury jours aprs, il apprenait Cependant quelques la mort du chef de sa famille, pair d'Angleterre. Cette nouvelle ne l'attrista pas, car il connaissait peine le dfunt ; elle ne le rjouit pas davantage, le sparaient car trop de parents plus proches de l'hritage et du titre de celui-ci, pour qu'il put y penser srieusement. la mort s'abattit onze fois sur la Cependant du famille, et dix ans trois mois aprs la rencontre Brahmane, hritait, et pair et millionFindsbury le service et s'embarquait naire -quittait pour l'Angleterre. Mais la premire de l'oracle sidral, partie s'tait trop bien ralise, pour qu'il ne redoutt pas la seconde.

L'ASTROLOGIE DVOILE i Celle-ci tait les circonstances mystrieuse; si lugubrement l'claircir qui devaient depuis, ne s'taient pas encore produites. la prendre Fallait-il au pied de la lettre et un touffement redouter par la soie ? ou bien l'Hindou avait-il voulu par cette expression et les jouissances l'oisivet du luxe, symboliser est-il que Findsbury eut soin de Toujours de son chteau et de son vtement les proscrire toffes de soie. Comme l'on commenait parler de nouveaux troubles dans il reprit du l'Inde, service, de la vie des camps esprant que les privations lui feraient viter le danger prdit, A peine avait-il rejoint son poste, que la rvolte connue dans l'histoire sous le nom de Rvolte des Thugs , clatait et qu'il tait frapp le premier. Il y avait exactement treize ans, cinq mois que la prdiction avait t faite. ou trangleurs Les Thugs leurs tranglaient victimes avec un lacet de soie. Ces faits sont authentiques ; ils ont t tablis au cours du procs, qui suivit la rpression de et il a t galement l'insurrection, dmontr c'est--dire au l'attentat, que, treize ans avant moment de. l'horoscope, les Thugs n'avaient pas enc ore adopt leur arme redoutable.

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L'ASTROLOGIE DVOILE

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On ne pouvait donc pas voir l une vague menace et une simple concidence. en remplir Nous pourrions multiplier jusqu' plusieurs volumes, les exemples de lucidit astrale des Hindous nous est mesur et ; mais l'espace nous devons nous arrter l,

en terminant constaterons simplement de l'astrologie ce chapitre, la renaissance qui se en ce moment, produit Elle est due l'action d'crivains et de savants de rendre hom qui il convient distingus Nous noul'attribuer aussi des dcouvertes confirmer velles, qui tendent thoriquement ainsi et pratiquement que nous allons le voir dans le prochain chapitre la part prpondrante et des astres, dans l'volution de la vie humaine de la vie sociale. Par ainsi le domaine de la science contemporaine s'largit et l'Astrologie est le Pont par o elle change de domaine, aprs avoir tudi les effets, passe aux causes, aprs s'tre borne l'examen de la matire et du fini, du prsent et du pass, va explorer le champ immense de l'immatriel et de l'infini et plonger dans les mystres de l'Avenir. mage. Il faut

CHAPITRE

II

Les

principes

et

les

forces

de l'Astrologie

SOMMAIRE L'chelle loi de Lagrange de l'univers et la solidarit des mondes La correspon'. dame sidrale ETUDE DE SYSTME CLESTE et de l'influence spciale de chaque astre Notre et nos sources documentation d'informations sur ce point Constellations et plantes Liste Les constellations zodiacales Signes Attributs Les Plantes Caractres et influence de chacune d'elle particulire Vnus Mercure Le Soleil Jupiter Saturne. La Lune Mars La dont le gnie puisLagrange, est un de sant, disciplin par les mathmatiques, ceux dont doit surtout la science s'enorgueillir due la formule moderne, clbre, qu'est C'est l'illustre

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tous les jours vrifie davantage, et qui rattache la doctrine la science gnrale. astrologique Il pose en principe que tout tre est cellule (1) dans un tre suprieur et que toute cellule est, en mme temps, des cellules un tre comprenant infrieures et ainsi de suite, et dans les deux sens, l'infini. jusqu' l'homme est un compos Prenons un exemple: de cellules ; il est lui-mme une cellule dans la l'humanit celle-ci dans l'humanit; est nation, la terre qui, son tour, un fragment par rapport est un des lments dont se compose le systme ce dernier n'est solaire, et, malgr son immensit, atome dans un systme suprieur, qu'un et Lagrange pousse fort loin son raisonnement il considre qu'un grain de poivre, vu sous un groscomme un vrisissement suffisant, apparatrait table univers semblable au monde solaire et aussi complexe que lui. de cette hypohardiesse Malgr l'effrayante de la science tend thse, chacune des dcouvertes la confirmer. Par en bas, des instruments plus puissants le monde d'observation ont permis de connatre des colonies des infiniment petits, qui constituent (1) Le mot cellule est pris ici, bien entendu, dans son sens scientifique de fragment lmentaire.

L'ASTROLOGIE DVOILE

49.

du corps humain, au dtriment entires vivant comme nous-mmes le travaillant, le fouillant, vivons aux dpens de la terre, en l'exploitant. rcentes permetPar en haut, des dcouvertes tent d'affirmer que le soleil, que nous considrions l'immobile comme constituant pivot du monde, parcourt lui-mme avec les plantes qu'il entrane une orbite, qui par son immensit chappe autour d'un astre nos tlescopes, plus considrable et encore inconnu. admettre Ds lors, on peut sans tmrit, comme une vrit scientifique la loi de Lagrange avec ses consquences.

La plus importante de celles-ci est le principe, en vertu duquel les mondes placs chacun des de cette chelle infinie, immensment degrs diffrents quant leur grandeur, sont semblables leur organisme et leurs dans leur fonctionnement, lments. Ces tres successifs sont donc logiquement solidaires entre eux et, chaque tage, c'est le commande, systme qui par l'insuprieur fluence de sa masse et par une application les de la loi de gravitation universelle, systmes infrieurs. Faisons une application de cette thorie gn4

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L'ASTROLOGIE DVOILE

comme exemple trois chelons raie, en choisissant successifs de l'chelle universelle : 1 Le Monde 2 L'humanit 3 L'homme, solaire; la Nation;

Que nous dit la loi de Lagrange ? Que ces trois systmes doivent tre composs des mmes parties et fonctionner de la mme manire, principales Le monde solaire se compose du soleil et des qui, chacune par leur masse, ont leurs plantes, propres, qualits qui se fondent pour qualits Ces plantes voaboutir l'harmonie cleste. luent, se croisent, agissent les unes sur les autres les phnomnes et produisent clestes. son influence sur l'huChaque astre exercera certaines manit, inspirant plus particulirement d'actions humaines et dominant cercatgories tains individus sous son inplacs spcialement fluence, de telle sorte que la vie sociale se produira, calque sur la vie plantaire. l'individu* Chacune Le mme effet s'tendra de ses qualits des parties de son corps, chacune une soumise morales sera particulirement de telle sorte que la vie indiplante quelconque, demeurera viduelle galement par les guide sidraux. mouvements sont la rsultante Ces diverses consquences

L'ASTROLOGIE DVOILE

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logique du principe gnral ; or, elles constituent en mme temps un expos succinct de la doctrine astrologique. des temps, Herms Spars par l'immensit au nom de la science de l'occulte, et parlant de la science moderne Lagrange reprsentant et prcise par excellence : les mathmatiques se sont rencontrs pour formuler ce principe fondamental : Tout est dans tout. dmonstration Quelle plus clatante pouvait-on de l'Astrologie. exiger de la vrit scientifique Le principe que nous venons d'exposer et, en commande un vertu duquel, chaque plante certain nombre d'actes, un certain nombre d'individus et dans le corps humain certaines morales ou physiques, a reu dans la fonctions science astrologique divers noms. On l'appelle ou solidarit sidrale sidrale, correspondance universelle. homognie Nous n'entrerons pas ce sujet dans de plus ; nos lecteurs le comprendront amples explications de son dans l'examen mieux, en nous suivant fonctionnement.

nous commencerons Logiquement par tudier l systme sidral astrologique, considr au point

52 de

L'ASTROLOGIE DVOILE

et des forces diverses vue de sa composition qu'il dgage, d'abord sur des consiIci nous nous appuierons relatives la masse des drations scientifiques astres, leur position et leur orbite par rapport sur les observations mais surtout la terre, bases sur une exprience des anciens astrologues, fois millnaire. plusieurs Jusqu' la fin du sicle dernier, nous en tions rduits sur ce point aux traditions, quinous avaient du moyen-ge, t transmises par les occultistes des et quelques fragments peu authentiques Zend, livres sacrs des Perses, ou des crits de Manthon l'Egyptien. plus parfaite que nous \h Mais la connaissance des Vdas, les fouilles d'Egypte, avons aujourd'hui trouves dans les les inscriptions hiroglyphiques et runies au Muse et les tombeaux, pyramides le document et surtout de Boulacq, connu, sous de Memphis, nous permettent le nom de Papyrus la science astrologique de rattacher dsormais aux recherches et de antiques contemporaine de rsultats, sans doute, bnficier empiriques vrifis par l'exprience, mais tellement qu'on comme d'absolues certitudes. peut les considrer * Le systme cleste, c'est--dire l'ensemble

L'ASTROLOGIE DVOILE des

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mondes les jets dans l'espace, comprend fixes et les Plantes, Nous parlerons Etpiles d'abord de celles-ci, Ainsi que nous le verrons plus loin, l'influence de chaque plante se modifie sociale ou humaine en intensit et mme parfois en direction, suivant la position dans laquelle elle se trouve et les forces elle se combine, externes avec lesquelles au moou de l'vnement ment de la naissance propos duquel elle agit. il importe naturellement de conCependant natre toutes choses avant l'action simple et directe particulire chacune d'elles.

LE

SOLEIL

(1)

Le soleil est la source de toute chaleur et de toute vie, le rgulateur et sans doute le gnrateur des plantes. de l'ordre Il rgit les sentiments levs les manifestations de la conscience ; moral, (1) Nous avons expliqu pourquoi les astrologues considraient le soleil comme une plante. En effet, au point de vue astrologique, il se comporte vis--vis dejious comme s'il_Ftait_rellement. uy.

54 il

L'ASTROLOGIE DVOILE

assure les hautes de l'intelligence, qualits surtout celles qui prdestinent au gouvernement des hommes, Suivant sera heureuse ou que son influence il prsidera aux grands progrs sociaux funeste, aux gnreuses ou aux dangereuses ractions, aux rvoou aux guerres injustes, entreprises aux de libert ou aux coups d'Etat, lutions la ou aux dfaites, victoires ou puissance la ruine. Il sera l'Histoire. le grand facteur de l'volution de

Il inspirera les grandes penses ou les dangereuses ambitions l'homme au fate ; il lvera des Grandeurs, ou le prcipitera aux gmonies.

JUPITER

C'est la plante favorable : son par excellence action s'exerce dans le sens de la justice,' du droit et de l'honneur. Elle prside aux aux traits, contrats aux justes lois. quitables, Son influence, en fait le facteur principal, pour l'individu - du bonheur dans le devoir, et de la paix pour la socit, de l'harmonie sociales.

L'ASTROLOGIE DVOILE

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VENUS Vnus avec l'honntet, galement reprsente et moins de rigidit plus de faiblesse la tendresse, bienveillance, mais que

Jupiter. C'est la douceur, une Elle inspire universelle, pour tre trop imprvoyante,

prcieuse, pour tre efficace,

la gaiet, un peu trop une gnrosit

MERCURE crbrale Mercure correspond l'activit pousse l'excs, avec plus de vivacit que de pro* vitale se manifestant l'intensit plus fondeur, en mouvement qu'en force. et la facult de persuader, Il donne l'loquence l'invention. l'intuition, l'imagination, ont un caractre Mais ces qualits superficiel ou fusera heureuse et, suivant que l'influence ou dantre bienfaisant neste, leur rle pourra gereux. LA LUNE de sa masse la faiblesse relative Malgr cause de sa proximit, la lune exerce t une et in-

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*

L'ASTROLOGIE DVOILE

flueice considrable sur la terre et ses habitants*; elle dtermine, les mares et influe sur les mens, truations, Il est hors de doute qu'elle produit une sorte d'exaltation, et.exere une pour partie physique, sur certains attraction cerveaux. trange Ces divers' phnomnes tre invoqus . peuvent comme une dmonstration de la vrit astrolo: une manifestation car ils constituent gique, de l puissance et par l, plantaire, physique ils rendent vraisemblables et .probables les manifestations de celles-ci, ... psychiques La lune, a-t-on dit, est un rflecteur qui renvoie la terre la lumire du soleil, mais quj dverse aussi sur elle les forces sidrales ; aussi son action.est-elle complexe. comme matresse de Quand on la rencontre il faut avoir un soin l'heure dans un horoscope, tout spcial de dterminer les forces concomitantes se combiner elle. qui peuvent A cause de son orbite qui la maintient autour de la terre toujours voisine, mais toujours diffrente, son influence prsente un caractre particulier. Elle exalte le systme nerveux et l'imagination et par suite peut avoir des consquences extrmement constituent diverses, qui tantt cette excitation de la sensibilit qui cre les potes

r

L'ASTROLOGIE DVOILE

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-et les artistes, et tantt ces affections nerveuses qui vont de,la nvrose la folie. Elle fait les ima! les inventeurs, les ambitieux, ginajifs,

MARS *. Mars , de la est, en dehors satellite, celle qui lui .'plante la plus proche de la terre, ressemble le plus ; c'est peut-tre pour cela qu'elle est un astre hostile, Elle reprsente la force brutale, ncessaire la marclie du monde, mais redoutable gnrale pour qui la doit subir. Il prside aux tremblements de terre, aux aux ouragans, aux ruptions volcanitemptes, et civiles, aux meuques, aux guerres trangres tes et toutes les catastrophes naturelles ou sociales. trop souvent, il inspire les violences, les crimes, les excs qu'entrane l'orgueil et l'abus de la force physique. Son influence, en gnral hostile, peut tre parfois bienfaisante. La force brutale, bien dirige et double de la force morale, le courage, devient la virilit, etc., etc. l'esprit d'entreprise, Dans un horoscope, suivant les circonstances, * notre

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L'ASTROLOGIE DVOILE

il signifie aussi bien la blessure qui peut donner la mort, qu'une opration c'est--dire chirurgicale, la blessure qui gurit.

SATURNE est plus redoutable Saturne encore que Mars. Le mal qu'il fait n'est pas violent : il est sournois. C'est lui qui cause la maladie, qui lentement ronge l'homme et le mine, qui amne les divers flaux destructeurs de la fcondit de la terre, les geles, l'humidit, les scheresses excessives. Il rend les femmes striles ou les frappe dans leur maternit contre l'enfant ; il dchane l'essaim mortel des maladies ; qui le menacent il souffle au jeune homme et l'adulte les tentations qui conduisent aux vices honteux et dvastent l'me et le corps ; il conseille les crimes les vols, les faux, lches, les empoisonnements, la calomnie, etc., etc. Il est d'autant plus dangereux, que pour ac toutes les complir son oeuvre, il sait recourir illusions et aux sductions de l'hypocrisie. tout dans l'univers a son utilit, SaPuisque turne au gnie de la destruction ; correspond c'est de lui qu'mane la force redoutable qui doit liminer les individus faibles ou ma trop

L'ASTROLOGIE DVOILE et empcher les populations constitus, l'excs. tres de se dvelopper Telles sont

59 et les

les diverses ou forces favorables ou opposes, dont l'action funestes, convergentes ou la combinaison commandent aux manifestations de la vie sociale et individuelle et constituent la destine.

CHAPITRE

III

Influences

directes sur

et

fixes

des

Constellations

Zodiacales

l'humanit

et l'homme.

SOMMAIRE TABLEAU Les toiles fixes Le zodiaque des prvisions et provisoires, approximatives de la naisque l'on peut tirer du rapport Les sance aux du signes zodiaque Tableau constellations et le corps humain Absence donn par les anciens occultistes il de certitudes en cette matire ^Comment considrer les indications faut fournies par les constellations et les plantes confluentes. Le nombre des toiles fixes est infini, mais le raisonnement et l'exprience nous dmontrent, exercer une influence senque toutes ne peuvent sible sur la destine et l'on ne s'occupe humaine, se notre point de vue, que de celles qui trouvent dans la zone zodiacale.

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t L'ASTROLOGIE DVOILE

Le Zodiaque est la rgion du ciel, dans laquelle se meuvent les plantes et que le soleil semble dans son mouvement annuel. parcourir en passant, l'erreur des anciens asRappelons tronomes, qui considraient que le soleil tournait autour de la terre immobile ; personne n'ignore le contraire aujourd'hui, que c'est prcisment qui se passe. comme ce changement de conception Cependant, ne modifie en rien les rapports intersidraux et nous conpar suite les thories astrologiques, serverons l'ancienne non seulement terminologie, mais encore parce parce qu'elle est traditionnelle, qu'elle est plus commode. Les astres fixes placs sur le Zodiaque, se en douze constellations divisent consappeles dont le total tellations correszodiacales, c'est--dire solaire, pond une rvolution l'anne. Chacune d'elle a un rle propre et une influence et la vie huparticulire, qui agit sur l'homme avec l'action maine, en se combinant plantaire. En voici la liste, avec l'indication des signes on les dsigne gnralement, et la par lesquels le soleil sjourne dans priode pendant laquelle chacune d'elles. La sagesse antique, une exprience prolonge pendant plusieurs milliers d'annes* ont tabli

L'ASTROLOGIE DVOILE

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un des douze facteurs que chacune correspondait de la vie sociale. subisAussi, suivant la date de notre naissance, une influence sons-nous qui se manifeste par dans notre vie de l'un de ces la prdominance lments. Il faut remarquer galement que, d'une faon nous le constellation est, gnrale, chaque verrons d'une faon particuplus loin, rattache se combine lire une plante dont l'action la sienne (1). de ces deux observations, En tenant compte ainsi obtenus et en remarquant que les rsultats nous ont un caractre simplement approximatif, dresser le tableau ci-contre qu'il faudra pouvons consulter avec prudence. Il indique comment d'une faon gnrale agit l'influence sur les manifesdes constellations tations de la vie sociale, c'est--dire sur l'homme considr comme une cellule du corps social. de la loi Pour poursuivre le dveloppement de Lagrange il nous et des similitudes sidrales, reste dterminer de solidarit les rapports entre les constellations considr et l'individu, comme unit vitale. (1) Nous fournirons plus loin dans la thorie des Trnes et des ]Maison3 sidrales, Fexpliation et la mesure de cette corrlation.

CONSTELLATIONS SIGNIFICATIONS PRVISIONS SIGNES GNRALES NAISSANCE L'HOROSCOPE confidentes DASS APPROXIMATIVES ETSUBORDONNES Plantes AL'HOROSCOPE Dll21 Mars au ,. 19 Avril rin nous apparatra comme extrmement elle dirigera en favorable; effet sur le consultant des influences cumules, dont chacune est un haut degr, bienfaisante, D'une faon gnrale, la modelle'signifiera ration dans le triomphe ; le succs par la loyaut et le devoir ; la bont dans le pouvoir. Le signe sera + Lune) (Jupiter 7^ + 3 encore bnfique, un degr moindre quoiqu'avec et une moindre certitude. C'est encore ici Jupiter qui se conjugue avec la Lune. La premire influence est toujours bonne, la seconde l'est aussi en gdvenir dangereuse. nral, mais peut quelquefois L'action orientera Vaction lunaire jupitrienne dans le sens le meilleur et nous aurons les qualits sduisantes de l'imagination utilises diriges, du bon sens, et le sentiment du par la fermet devoir et de l'honneur. . La formule d* + fort \ [Mars + Saturne) sera des

en revanche,

mauvaise*

L'association

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143

deux astres malfiques que sont Mars et Saturne avoir que des consquences redoune pourra ou pasElle entranera soit activement tables. le mal la fois brutal et sournois. sivement se conjugue avec un astre Si un astre bienfaisant ce sera en gnral le bien qui l'emmalfaisant, portera : i Ainsi # +- d (Soleil + Mars) reprsentera la victoire, le courage militaire, qui conduit et la conqute. au pouvoir + Mars); c'est la sagesse, la Hl^ + d (Jupiter la force brutale, et le devoir employant loyaut, ce signe prsagera les circonstances, et, suivant ou bien la lutte pour la dfense de la patrie ou de ou bien encore, dans Un autre ordre l'honneur, salutaire. d'ides, chirurgicale l'opration tels que La conjonction de deux astres douteux, et Vnus, ? + 9 donnera des rsultats Mercure elle annoncera une destine oscillante, douteux; et qui pourra s'orien la merci des circonstances ter galement et le bien, ou vers le bonheur l souffrance et le mal. elle dnoncera une bienveillance Frquemment, exhubrante et banale, le dsir excessif de plaire et de sduire, la facilit promettre et oublier ses mais fugitifs des sentiments promesses, gnreux et changeants et qui se traduisent plutt par de l'acte; du discours que par l'nergie l'loquence

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L'ASTROLOGIE DVOILE

et le carr sont toujours mauvais ; L'opposition moins mais naturellement avec les mauvaises plantes qu'avec les bonnes. Deux plantes malfaisantes, opposes ou qua peu prs le mme effet que drantes, produisent ces mmes plantes conjointes:

bonnes en opposition ou en plantes contrarieront mutuellement leurs quadrature, effets favorables, qui ne disparatront peut-tre pas tout fait, mais seront fort diminus. Les Egyptiens prtendaient que l'influence plantaire des astres favorables opposs se rduisait en effet, dans les Nous trouvons, au septime. de Tth une formule, qui peut se inscriptions ainsi : traduire

Deux

Une mauvaise ou quadrante plante oppose une bonne l'emporte avec une lgre attnuation. Ainsi vais d^ffl (Mars Jupiter ) sera un mau-

l'influence marsienne signe; l'emportera, le Marsien demeurera dans ces condicependant tions mme dans excs ses pires accessible,

'

L'ASTROLOGIE DVOILE

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de l'honneur. Il sera par exemple, au sentiment violent, mais loyal, un phnomne les mmes Dans conditions, douteuses. se produira analogue pour les plantes malfaisants au dtriLes lments l'emporteront ment des bons. les effets de Le trine et le sextile reproduisent une avec la conjonction attnuation, lgre soit en bien, soit en mal. * * de l'Ede l'Inde, astrologues d'observaau cours Chalde, gypte et qui, tions indpendantes suite, se conpar des rsultats, ont obtenu trlaient mutuellement, d'abord s'tre dont ils semblent peu quelque tonns. en premier Ils ont remarqu, lieu, que certaines sentir leur action particulire faisaient plantes alors qu'elles ne s'y dans certaines constellations, Les premiers et de la pas cependant. o Que, d'autre part, dans les constellations elles taient leur influence rellement, respective variait. elle tait exalte ; l, dimiIci, nue ; ailleurs favorables enfin, les lments taient dentravs et les lments funestes velopps. 10 trouvaient *

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L'ASTROLOGIE DVOILE

>'>>

Ptolme et divers auteurs sa suite, ont cherch cet tat de choses une explication^ ne l'ont mais trouve ; d'autres, impas fournir une raison logique, se sont puissants contents de s'appuyer sur la seule exprience. Nous comprenons trs bien que ce phnomne ait pu embarrasser les anciens qui, en l'tat de leurs connaissances, constataient l'effet des actions en dmontrer sidrales, sans pouvoir scientifiquement l'existence et surtout en expliquer l'origine, Mais, nous, qui avons bas la vrit astrologique sur la gravitation nous trouvons universelle, tout fait naturel c'est-que les constellations, dire des groupes de mondes, dont beaucoup nous demeurent exercer sur la inconnus, puissent une action forc, qui mane de chaque plante, qui, tantt agit dans le mme sens et l'exalte, tantt se dveloppe en sens contraire et la pase combine avec elle et la ralyse, -r- tantt transforme! en soit, les anciens ont prsent le Quoiqu'il sous une forme phnomne fictive, originale et commode. Ils ont compar les plantes des personnages endroits qui, dans les diffrents qu'ils visitent, trouvent un accueil une inexercent diffrent, fluence variable, et parfois mme n'en ont pas du tout, ou en ont une malfaisante.

"

'

L'ASTROLOGIE DVOILE t ces divers tats, le nom

147 de Di~

On donne

gnits, Danslaconstellationochaqueplantepermane, on considre qu'elle est chez elle et on dit qu'elle de maison a dignit ou de trne ; la premire de minuit midi; la expression s'appliquant seconde de midi minuit, Voici le tableau des localisations plantaires :

PMNETES

MAISONS ou TRONES

Saturne Jupiter Mars Vnus Mercure Soleil Lune

Capricorne Sagittaire Blier Taureau Gmeaux Lion Cancer

Poissons (1) Verseau (2) Scorpion Balances Vierge

lo donnent Jupiterles poissons, Saturne ver C a (1.-2.) ertains strologues et desimilitudexistant ntre actionsplantaires e e les des seau; cause rapports de nous croyonsprfrable les actionszodiacales, d'adopterla classification Tth. a dignit On dit qu'une plante o sa puissance dans la constellation en mal se trouve surexcite. 'exaltation en bien ou

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L'ASTROLOGIE DVOILE Tableau des exaltations CONSTELLATIONS EXALTANTE9 it... , ,,.,.,, Balances Cancer Capricorne BUer Poissons Vierge Taureau son exaldforme ; son action

PLANETES Saturne,.,,.,,,.,,,,,. Jupiter Mars Soleil Vnus Mercure Lune.

Quand il est dans le signe oppos l'action de l'astre se trouve tation, son influence bnfique est diminue, malfique augmente. Les astrologues disent Tableau

alors qu'il est en chute. des Chutes CONSTELLATIONS DE CHUTE Blier Capricorne Cancer Balances Vierge Poissons Scorpion

PLANETES Saturne Jupiter Mars Soleil Vnus. Mercure Lune

L'ASTROLOGIE DVOILE est dite en dtriment plante quand elle est dans le signe oppos la maison; son action, en quelque se trouve alors affaiblie. s'exerce, Tableau des Dtriments ou Une

149 ou en exil, au trne ou sens qu'elle

exils

PLANETES

DETRIMENTS ou EXILS

Saturne., Jupiter Mars Vnus Mercure Soleil Lune ,

Cancer Gmeaux Taureau Blier Sagittaire Verseau Capricorne

Vierge (1) Lion (2) Balances Scorpion Poissons

M n (1.-2.) me otequ'au tableaudedomiciliation plantaire. Il n'est pas besoin de faire observer des lecde maison teurs dj avertis, que ces expressions de chute ou de dtriment de trne, d'exaltation, ne sont que des fictions traditionnelles, que nous sont commodes, conservons, pitparce qu'elles elles et classiques, et, qu'au toresques surplus, les modifications fort exactement expriment font subir l'action pla-^ que les forces zodiacales ntaire.

CHAPITRE

XI

De

l'interprtation SOMMAIRE

du

Thme

Deux

: Mthode mthodes d'interprtation empi Metho.de Supriorique philosophique prendre rit de la seconde Prcautions Lecture du thme ~ Conseils l'tudiant Exercice prparatoire ments plantaires. : Analyse des groupe-

du thme consiste traduire L'interprtation la destine d'un du ciel et en dduire l'aspect des vnements. ou l'orientation homme tre employs dans ce Deux procds peuvent but. L'un tablir Il consiste est purement mcanique. des diffrentes un tableau combinaisons dans un horosastrales, qui peuvent se rencontrer dans un classement mthocope, les grouper le sens l'avance. dique et en dterminer

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L'ASTROLOGIE DVOILE

Puis, le thme une fois tabli, on a recours de l'horoscope, cette table pour l'interprtation comme on feuilleterait un dictionnaire pour l'lud'un texte. cidation A premire vue, cette faon de faire, parat excellente. et n'exige ni perspicacit Elle est commode ni effort intellectuel soutenu. extraordinaire, cause de son caractre, En outre, prcisment elle met l'oprateur l'abri de toute tentation d'imade complaisance et de tout entranement gination. Mais ces avantages, si, tant est qu'ils soient rels, sont compenss par de graves inconvnients. asTout d'abord, le nombre des combinaisons estitrales est considrable auteurs ; quelques mables et patients en ont traduit et class un millier ; c'est beaucoup comme travail et cepenSi l'on voulait, dant ils sont loin de compte. diffrents en effet, numrer tous les groupements en et toutes les orientations des forces astrales, des aspects des dignits et des tenant compte un total, on arriverait variations diverses, de beaucoup centaines qui dpasserait plusieurs de mille. Ce ne serait plus un tableau, mais un dictionnaire en plusieurs volumes, peu commode consulter. Et puis qui se chargera de le dresser ?

L'ASTROLOGIE DVOILE

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Le rsultat, ne serait pas du reste en rapport avec l'immensit de la tche, Ces traductions dresses astrologiques l'avance, quels que soient leur nombre et leur am ne sauraient embrasser plitude de comprhension, les aspects innombrables et multiformes de la vie. n'est pas un tourniquet prdicL'astrologie la fatalit tion ; elle est la science qui combine la conscience universelle humaine ; elle est le lien qui relie la matire et ses forces avec la pense et ses lumires. Par un de ses aspects, elle est une branche de l'astronomie; elle touche la par l'autre, ce caractre mixte et aprs que tabli ses donnes avec une il faudra faire intervenir rigueur mathmatique, l'intelligence pour les interprter. Mais n'est-il si l'on donne la pas craindre, ' au raisonnement, que ce ne soit l'imaparole gination qui parle sa place? De mme que nous croyons voir dans les nuages mille figures bizarres, cration de notre cerveau, de mme ne verrons-nous pas dans le livre cleste cequ'il nous conviendra d'y voir, et tandis que nous croirons entendre la voix du destin, ne prteronsnous pas une oreille complaisante celle de l'inou de la haine? trt, de la passion, des affections psychologie. Il faut lui laisser la science aura

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L'ASTROLOGIE DVOILE

Nous ne nions du danger; pas l'existence mais il n'est pas aussi grandqu'il peut tout d'abord le paratre, et il est possible de le conjurer.

il n'est pas inutile de rappeler, [;' Tout d'abord, que celui, dont la main hardie soulve le voile, aux regards humains, drobe la destine qui ou par excepqu'il le fasse d'une faon habituelle tion, pour la foule ou seulement pour lui-mme et les siens ; qu'il soit un astrologue ou expert un tudiant timide, celui-l doit avoir le sende sa responsabilit et ne pas oublier timent qu'il exerce un sacerdoce. Les matres avant de consulter les d'autrefois, astres ou de lire l'horoscope, soin de s'y avaient et la contemplaprparer par le recueillement tion cleste ; ils mettaient un intervalle de temps de leur vie individuelle entre les actes courants de et les oprations faon se astrologiques, de toute proccupation personnelle, prserver qui la srnit de leur esprit. eut pu troubler Ceux qui avaient commis quelque faute, subi de la souffrance ou du malheur, les atteintes prouv quelque maladie, taient dclars impurs et devaient pendant un temps dtermin s'abstenir c'tait de toute recherche; parce qu'il tait craindre, que leur esprit troubl par une corn-

^ASTROLOGIE

DVOILE

155

motion physique ou morale n'eut perdu de sa puissance et de sa lucidit, ne se mlait pas la vie du monde ; L'astrologue il vivait dans le fond des temples et des sanctuaide l'infini. res, abm dans la contemplation Par l, sa pense s'abstrayait des contingences, de l'humanit, au-dessus se dgageait s'levait des intrts passions faillible terrestres des qui l'alourdissent, et son intelligence qui la troublent se haussait se confondre avec jusqu'

infaillible. Yesprit Il en est encore ainsi chez les astrologues de l'Inde. C'est grce cette conception svre du devoir a pu crer l'astrologie, scientifique, que l'homme science plus qu'humaine. nous bnficions de l'effort cinAujourd'hui, fois sculaire de nos devanciers ; nous quante et les rgles sommes guids par leur exprience, Aussi notre tche sages qu'ils nous ont laisses. est plus facile et nous n'avons pas nous astreindre aux prcautions multiples, qui leur paraissaient alors ncessaires. il faudrait nous garder de procder Cependant, la lgre. est une science srieuse et il ne L'astrologie faut l'aborder que srieusement. Rien n'est plus dangereux que l'erreur en cette

156

L'ASTROLOGIE DVOILE

matire et la vrit elle-mme n'est pas sans inconvnients. Ne tirez votre propre horoscope, que si vous tes assez srs de votre courage pour envisager sans crainte l'avenir quel qu'il soit. Ne dressez l'horoscope des autres, que lorsque vous serez assez srs de votre science pour ne plus redouter d'erreurs. dans Soyez exacts dans les calculs, prudents l'interprtation. Mme quand vous aurez dcouvert la vrit, sachez ne la dire qu'avec prcaution, en tenant de l'tat de l'intellectualit, compte d'esprit, et surtout de la nervosit de du consultant, l'utilit, qu'il peut y avoir pour lui savoir. Si vous n'avez pas le droit de cacher la menace d'un malheur qui peut tre vit, vous avez encore moins celui d'effrayer inutilement ou tort. En rsum, la science que vous allez acqurir met entre vos mains un redoutable pouvoir; n'en faites usage qu'avec et prudence. certitude Du reste, les rgles que nous allons indiquer et qui jalonneront votre votre route rendront tche plus facile. * * L'interprtation . parties : d'un thme comprend deux #

L'ASTROLOGIE DVOILE La lecture; L'interprtation proprement dite.

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dgager consiste La lecture simplement les diffrents plantaires, qui figugroupements rent sur le thme, en tenant compte des aspects et des dignits. vous aurez acquis une certaine expLorsque rience, vous n'en ferez pas une opration parvous lirez tout en interprtant. ticulire;

158

L'ASfRdLOG

DVOILE

'

Mais pour plus de clart, nous procderons en dcomposant. et Remarquons que, dans le thme classique, les procds les plus ordinaires, suivant toutes les plantes se trouvent sur la figure. Dans le thme de Tth, il n'y en-a que six au plus et, moins. par suite des doublements, quelquefois Cela entrane diffrence dans l'interquelque en a aucune dans la ; mais il n'y prtation lecture. Revenons la figure du thme prcdemment tabli : Relevons d'abord les aspects. Il y en a trois mauvais. en opposition L'influence saturnienne lgre amlioration. IL-Saturne I. Saturne avec le soleil, l'emporte oo J / Caractre lourd, silencieux; pas de I qualits brillantes; pas d'loquence; -.- M....I~ / pas d'aptitude aux affaires; sera CarenceMercurlenne... I fabri ^ dfauts qui entranent, lea qualits; ne sera pas victime de tromperies. # ** Dans le thme que nous ntes sont en carence : examinons, trois pla-

L'ASTROLOGIE DVOiL La Lune Jupiter Mars.

171

nous n'avons Pour clore notre horoscope, qu' fourtranscrire les indications correspondantes, ci-dessus. nies par le tableau Pas de lunaire. Carence qualit d'imagination. Bon sens vulgaire. Caractre sans fermet, Carence jupitrienne. facile entraner. Ni brutalit, Carence marsienne. ni vaillance. Timidit. * * Le lecteur, qui nous a suivis dans notre opraa pu se convaincre de notre tion d'interprtation, d'exactitude. proccupation de chaque combinaison Les traductions sont en avec les renseignements concordance rigoureuse inscrits aux divers tableaux constitus par la et tradition et l'exprience, que nous avons antrieurement donns. Mais il a galement pu remarquer que, tout en se conformant aux rgles rigoureusement il est le plus souvent possible de donclassiques, der un groupement considr isolment plusieurs interprtations. Nous en avons exemples. rencontr et soulign divers *

172

L'ASTROLOGIE DVOILE

C'est ainsi, avons-nous en vu, que Saturne deuxime maison, en mauvais aspect et dans les Poissons, peut signifier que le sujet commettra, pour conqurir la richesse, un crime sournois comme un faux, une escroquerie et qu'il sera pris et condamn ; Ou, au contraire, qu'il sera victime du mme dlit et ruin par lui. En pareil cas, le choix entre les diffrentes il est inspir par n'est pas arbitraire, hypothses le reste de l'horoscope. C'est ainsi que dans notre cas, nous rencontrons en maison IV, et par consquent au foyer, Le le travail c'est--dire et Taureau, persvrant, l'amour Vnus en bon aspect, c'est--dire noble. la logique nous commande Dans ces conditions de choisir la deuxime solution. * * observation nous conduit donner une rgle, celle qui nous servira faire la preuve de l'Horoscope. doit tre logique. L'interprtation astrologique L'existence humaine est en gnral une; son volution est dtermine suivant une formule. Nous avons proclam et tabli cette vrit ds les premires lignes de ce travail. De mme l'horoscope, s'il est vrai, doit-tre un; il ne contient celles qu'il prsente ne pas de contradictions: Cette dernire *

L'ASTROLOGIE DVOILE

173

sont qu'apparentes et se concilieront un jour dans une finale harmonie. A travers les renseignements multiples qu'il nous devons voir s'esquisser l'existence contient, du sujet. Sans doute les contingences certaines vitales, circonstances externes n'aurons que nous pu les contours du dessin, saisir, pourront prciser mais nous devons entrevoir cependant la vie future dans son ensemble. Jetez en effet, un coup d'ceil sur les multiples dans renseignements que nous avons recueillis notre thme, et vous verrez s'en dgager une vritable et complte biographie astrologique. Ecrivons-la ensemble.

Notre

hros

maison). fragile (Cancer Des des bienfaiteurs personnes trangres, lui donnent des soins et permettent sa constitution de se fortifier. (Verseau en premire maison). Il a des difficults avec des frres ou des collavraisemblablement un partage. traux, pour (Blier en troisime maison). Mais s'il se spare de sa famille naturelle, il

apporte en VIe

en

naissant

une

sant

174

L'ASTROLOGIE DVOILE

"

'

s'en cre une, et fait un mariage d'amour. (Lion en septime maison). Il reconstitue ainsi son foyer, aime sa femme et en est aim ; il est laborieux, nergique, persvrant, ^et son bonheur semble assur par cette formule : le travail rcompens par la fortune et l'amour profond et' lgitime. (Vnus en bon aspect et en double influence dans le Taureau et en quatrime maison). Il a des enfants qu'il aime. (Gmeaux en cinquime maison). La destine s'annonce donc modeste, mais

prospre. Il possde du reste ce qu'il faut pour tre heureux et vivre tranquille. Son caractre est timide (Carence de Mars), tolrant et modr. (Balance en neuvime maison). des qualits brillantes de l'imagiDpourvu au moins un gros bon sens. nation, il a tout (Carence lunaire). de fermet il manque et Malheureusement, il est enclin se laisser entraner. d'nergie, (Carence de Jupiter). Parmi ses relations se trouve un de ces hommes , brillants, qui sduisent au premier abord, causeur il a mille invenvive; agrable, imagination tions nouvelles, mille projets qui doivent conduire

L'ASTROLOGIE: DVOILE

175

g,la fortune; notre homme se laisse blouir et conou financire une entreprise sent s'intresser industrielle. aspect dans le (Mercure en mauvais et en onzime maison). Sagittaire chevalier d'inami n'est Or, cet qu'un ne sont que des escrodustrie ; ses entreprises en ruin (Saturne queries, et le sujet se trouve et en deuxime mauvais aspect dans les Poissons maison). Mais ce n'est pas seulement sa fortune qui est trouv moyen de sans doute le dupeura perdue; les sa dupe et la correctionnelle compromettre est menaguette tous les deux. Sa considration ce par un procs (Scorpion en dixime maison). Des ennemis jaloux de ses succs et de la conde sa vie lui a acquise sidration que la rgularit leur revanche. et prennent (Capris'agitent corne en douzime maison). russissent Leurs manoeuvres ; le procs tourne contre lui ; c'est la perte de ce qu'il possde amass ; c'est l'irret qu'il a laborieusement ruine. mdiable par (Soleil en mauvais aspect Saturne et Mercure, dans la Vierge et en huitime maison). de sa femme lui reste fidle, Mais l'affection en double influence) (Vnus par ses conseils, la catastrophe elle s'est efforce d'viter (Vnus sextile avec Saturne) ; par son amour, elle adoucit

176

L'ASTROLOGIE DVOILE avec le

les tristesses de la ruine. (Vnus trine Soleil en mauvais aspect). Nous avons voulu donner un exemple

de bio-

graphie astrologique. et la faon la C'est le couronnement del'horoscope de le prsenter. plus complte et la plus frappante On peut l'tablir ainsi, lorsque le sujet est adulte, et lorsque les premiers incidents de sa vie viennent les indications sidrales. prciser il s'agit d'un thme de nativit Mais, quand et, surtout dit, il serait imprudent proprement de procder de cette manire. Nous ne dangereux devons chercher prvoir l'avenir, que dans la mesure, o il est utile de le connatre. Or, que faut-il pour un enfant qui nat : savoir d'une faon gnrale les influences qui le menacent, afin de pouvoir les conjurer; en son l'horoscope deuxime tat suffira pour cela. C'est lui qui permettra de diriger l'ducation, la carrire de l'enfant, dans le sens qui d'orienter convient. le sujet Puis, plus tard, aux heures dlicates, consultera conserv, l'horoscope pour prvoir les dangers qu'il a redouter et chercher le moyen au comme le navigateur d'y chapper, perdu astromilieu de l'Ocan tudie les pronostics de diriger afin de prvoir la tempte, nomiques, sa course, et d'viter le naufrage.

CHAPITRE

XIII

Exercices Du

astrologiques

un horoscope sans tre suffidanger d'tablir Exemple de ce danger samment expriment Une histoire vraie Ncessit pous l'oprateur^ novice de se faire la main, en dressant et le thme de personnages historiques interprtant Horoscope de de Bonaparte Horoscope l'Empereur d'Allemagne.

au cours de cette tude, Nous avons quelquefois, des et non sans raison, les astrologues compar mdecins. Or ceux-ci, avant de faire leurs oprations s'exercent sur des corps sur des tres vivants, de nos lecteurs morts. Nous recommanderons faire de mme. Nous leur avons fait observer, qu'il y avait la un horoscope tablir quelques dangers une exprience d'avoir lgre et avant acquis suffisante. Les erreurs, en pareil cas, peuvent 12

178

1/ASTROLOGIE DVOILE

V

avoir de fcheuses consquences, surtout l'gard faciles impressionner. d'esprits - A ce propos, il nous revient l'esprit une anecdote, qu'il n'est pas inutile de raconter. Un de nos amis avait eu, dans son voisinage immdiat et dans sa propre famille, des exemples tellement de la vrit des prcaractristiques dictions astrologiques, qu'il devait avoir en elles une foi absolue. C'est dans