ls 60 Revues des applications cliniques possibles avec un laser nd yap en omnipratique

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51 N°60 - novembre 13 L S S I. INTRODUCTION L’utilisation d’un ou plusieurs LASERS selon sa longueur d’onde per- met de potentialiser un certain nombre de traitements en omnipra- tique. Dans cet article sont présentés des cas cliniques réalisés avec le laser Nd YAP d’une longueur d’onde de 1341 nm. II. GENERALITES SUR LES LASERS UTILISES EN DENTISTERIE Qu’est-ce qu’un LASER ? C’est l’acronyme en anglais de Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation qui se traduit en français par une Amplification de Lumière par Emission Stimulée de Radiations. Le laser est un appareil émettant un faisceau lumineux cohérent et en l’utilisant, il y aura des interactions entre les photons (comme des grains de lumière) de ce faisceau et la matière. Chaque laser va être caractérisé par sa longueur d’onde. En dentisterie, plusieurs lasers peuvent être utilisés : laser CO2, laser Erbium, laser Nd YAP, laser Nd YAG, lasers Diodes. (Fig. 1 et Fig. 2) Ainsi selon la longueur d’onde du laser utilisée, le tissu sur lequel le faisceau est dirigé, le réglage de la machine (puissance, fré- quence), temps et distance d’application, les effets du laser ne sont pas les mêmes. La connaissance de tous ces paramètres permet au praticien de moduler l’action du laser utilisé en fonction des effets recherchés et de la pathologie. (...) Laser REVUES DES APPLICATIONS CLINIQUES POSSIBLES AVEC UN LASER Nd YAP EN OMNIPRATIQUE Christine Géronimi Docteur en chirurgie dentaire. Attachée Hospitalo-universi- taire à la Faculté d’Odontologie de Rennes. CES de biomatériaux. Fig.1: Pénétration des différents rayonnements lasers Fig.2: Absorption dans les tissus des rayonnements lasers selon leur lon- gueur d’onde Cette présentation a pour but de montrer le réel intérêt d’adjoindre une technique laser assistée avec un Nd YAP dans différents actes d’omnipratique (dentisterie conservatrice, endodontie, parodontologie, chirurgie, dermatologie buccale, problèmes fonctionnels). L’utilisation de l’énergie photonique permet des résultats incontestables comparés aux techniques sans laser assistées

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Parution Lettre de la Stomatologie 60 - Novembre 2013

Transcript of ls 60 Revues des applications cliniques possibles avec un laser nd yap en omnipratique

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I. INTRODUCTIONL’utilisation d’un ou plusieurs LASERS selon sa longueur d’onde per-met de potentialiser un certain nombre de traitements en omnipra-tique.

Dans cet article sont présentés des cas cliniques réalisés avec lelaser Nd YAP d’une longueur d’onde de 1341 nm.

II. GENERALITES SUR LES LASERSUTILISES EN DENTISTERIEQu’est-ce qu’un LASER ?

C’est l’acronyme en anglais de Light Amplification by StimulatedEmission of Radiation qui se traduit en français par uneAmplification de Lumière par Emission Stimulée de Radiations.

Le laser est un appareil émettant un faisceau lumineux cohérent eten l’utilisant, il y aura des interactions entre les photons (commedes grains de lumière) de ce faisceau et la matière.

Chaque laser va être caractérisé par sa longueur d’onde.

En dentisterie, plusieurs lasers peuvent être utilisés : laser CO2,laser Erbium, laser Nd YAP, laser Nd YAG, lasers Diodes. (Fig. 1 etFig. 2)

Ainsi selon la longueur d’onde du laser utilisée, le tissu sur lequel lefaisceau est dirigé, le réglage de la machine (puissance, fré-quence), temps et distance d’application, les effets du laser ne sontpas les mêmes.

La connaissance de tous ces paramètres permet au praticien demoduler l’action du laser utilisé en fonction des effets recherchés etde la pathologie.

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REVUES DES APPLICATIONS CLINIQUES POSSIBLES

AVEC UN LASER Nd YAP EN OMNIPRATIQUE

Christine Géronimi

Docteur en chirurgie dentaire.

Attachée Hospitalo-universi-

taire à la Faculté

d’Odontologie de Rennes.

CES de biomatériaux.

Fig.1: Pénétration des différents rayonnements lasers Fig.2: Absorption dans les tissus des rayonnements lasers selon leur lon-

gueur d’onde

Cette présentation a pour but de montrer le réel intérêt d’adjoindre une technique laser assistéeavec un Nd YAP dans différents actes d’omnipratique (dentisterie conservatrice, endodontie,parodontologie, chirurgie, dermatologie buccale, problèmes fonctionnels).

L’utilisation de l’énergie photonique permet des résultats incontestables comparés aux techniquessans laser assistées

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LES PRINCIPAUX EFFETS DES LASERS SONT :

- Effets photo-ablatifs

- Effets de coagulation

- Effets de vasodilatation

- Effets mécaniques

- Effets photochimiques

- Effets de biostimulation

III. CARACTERISTIQUES DU NDYAPC’est un laser d’une longueur d’onde de 1341nm donc lumièreinvisible auquel est adjoint un laser de visée rouge de 655 nm.

La transmission se fait avec une fibre optique de 200 µm ou avecune fibre de 320 µm.

Laser pulsé avec une puis-sance de crête de 2.6 Kw etune durée d’impulsion de150µs.

Trois fréquences sont utili-sables : 5-10-30 Hz avecpour chacune d’entre ellestrois possibilités de choix depuissance.

Pour obtenir cette longueurd’onde de 1341 nm il est uti-lisé un cristal YAP (YttriumAluminium Perowskite) dopéau Nd (Néodyme).

IV. REVUE DES APPLICATIONSCLINIQUES POSSIBLES AVEC UNND YAPA. PROTOCOLES UTILISABLES EN DENTISTERIECONSERVATRICE.

1) Traitement des sillons.

2) Traitement des collets.

3) Traitements des cavités après éviction des tissuscariés.

Le but est d’obtenir :

- Une décontamination bactérienne.

- Une augmentation de la micro dureté des tissus durs.

4) Traitement mécanique de l’émail en augmentant lapuissance :

Le faisceau laser permet d’obtenir des micro clavetages afin d’aug-menter l’adhérence mécanique des matériaux de reconstitutiondans les cas extrêmes de collage (bruxisme).

5) Traitement de la pulpe lors d’un coiffage :

Des études montrent :

- A 5 jours : vasodilatation intense.

- A 30 jours : néoformation d’un pont dentinaire.

- A 3 mois : augmentation de l’épaisseur de la dentine, 3 fois plusqu’avec une technique traditionnelle.

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Fig.4: Choix des réglages: D-, D=, D+

Fig. 5: Sillons

Fig.6: Collets

Fig.3: Laser Nd YAP

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B. PROTOCOLES UTILISABLES EN ENDODONTIE.

1) Utilisation après mise en forme canalaire.

Le laser est un outil complémentaire permettant la décontaminationcanalaire par :

- L’effet photomécanique (effet venturi). L’échauffement de l’hypo-chlorite va provoquer des bulles gazeuses dont l’expansion ther-mique provoque la propulsion de la solution dans les canauxaccessoires.

- L’effet photochimique dans le système canalaire complexe.

L’obturation se fait avec de la gutta selon la technique de chaquepraticien.

2) Reprise de traitement.

- Avec l’éviction des matériaux d’obturation en place.

- Avec l’éviction d’instrument fracturé soit par l’effet venturi (effetde souffle qui va mobiliser l’instrument) soit par sublimation (pas-sage d’un corps solide à l’état gazeux).

- Avec le descellement de screw post ou tenon en alternant lesultrasons et l’effet laser qui va agir sur le coefficient de dilatation dumétal.

EXEMPLES DE CAS CLINIQUES AVEC ASSISTANCE DU LASER NdYAP

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Fig.9: Traitement du réseau canalaire de la dent n°24

Fig.10 : Traitement endodontique de la 45 avec obturation d’un canal latéral.

Fig.11 : Traitement endodontique d’une 15 avec double courbure

Fig. .12 : Traitement endodontique du réseau canalaire de la 44

Fig.13: Reprise du traitement endodontique de la 45 après extraction de

la racine résiduelle de la 46 et pose d’un implant

Fig.7: Choix des réglages C-, C=, C+

Fig.8: Effets photothermiques dans un canal avec un laser Nd YAP.

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C. PROTOCOLES UTILISABLES EN PARODONTOLO-GIE ET IMPLANTOLOGIE.

1) Traitement des gingivites hypertrophiques :

Un peeling de la gencive peut être réalisé avec la fibre laser (aprèsanesthésie et surfaçage radiculaire) afin d’éliminer les tissus hyper-trophiques et la cicatrisation sera potentialisée par la biostimulationobtenue en passant la fibre laser en mode défocalisé.

Dans les jours suivants, il est constaté peu ou pas d’inflammationdes tissus traités, une cicatrisation plus rapide, le patient ressentantpeu ou pas de douleur comparativement à la même technique sansutilisation du laser.

2) Traitement des parodontites :

Après la consultation parodontale comprenant l’anamnèse, le bilanmédical, l’examen clinique, radiologique et bactériologique, undiagnostic est établi permettant la classification de la maladie paro-dontale.

Un plan de traitement est proposé, une information des techniquesutilisées, un devis établi.

Comme préalable à tout traitement de parodontologie, il faut s’as-surer que les techniques d’hygiène sont bien assimilées par lepatient.

Surfaçage et débridement aux curettes ultrasoniques jusque dansle fond des poches, selon les méthodes de travail de chaque prati-cien, sur un quadrant, sur une arcade complète ou sur les 2arcades.

Une irrigation à l’eau oxygénée de chaque poche est réalisée.

Puis la fibre laser est déplacée avec un mouvement vertical du fondde la poche vers le haut et avec impactage de l’ensemble de lalésion parodontale, les rafales du rayonnement laser étant entre-coupées de temps de repos.

L’association de H2O2 + Laser permet de produire de l’O2 singu-let, bactéricide. (Protocole Gérard REY)

L’étude par BioMaTech n° 4715 d’octobre 2001 montre que ce pro-tocole H2O2 + Laser est efficace sur certaines bactéries respon-sables des parodontites (Aa, Porphyromonas gingivalis,Micromonas micros, Fusobactérium nucléatum et Bactéroides fory-thus).

Après avoir traité les poches, le laser est utilisé en mode défocaliséau niveau de la gencive pour obtenir une action de biostimulationsur les tissus parodontaux. Ceci est particulièrement efficace enmaintenance parodontale.

En effet, les quanta de lumières absorbées provoquent une prolifé-ration des cellules (macrophages, lymphocytes, fibroblastes, ostéo-blastes, cellules endothéliales, kératinocytes) et une libération desfacteurs de croissance.

Il est constaté une augmentation de la synthèse de l’ATP (adénosinetriphosphate) et cliniquement, on observe après traitement unediminution de la profondeur des poches par formation d’un épithé-lium de jonction et radiologiquement après quelques mois uneminéralisation qui peut être modérée ou plus importante suivant lestatut médical et l’écosystème bucco dentaire des patients.

EXEMPLES DE CAS CLINIQUES :

a) Mr P. 58 ans : consultation en urgence, parodontite aigue,poches de 7 à 9 mm, diabète non stabilisé, supraclusie.

En une séance : dans les poches, débridement, surfaçage, irriga-tion H2O2 avec passage de la fibre laser et biostimulation en modedéfocalisé. Réalisation d’une contention.

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Fig.14: Descellement d’un tenon sur la 33 et retraitement endodontique

Fig.15: Choix des réglages: G-, G=, G+

Fig.16: Rétroalvéolaires Mr P

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3) Traitement de certaines péri-implantites :

De la même façon que l’on agit sur le parodonte autour d’une dentnaturelle, certaines péri-implantites régressent par l’action bactéri-cide du protocole H2O2 + Laser, avec ou sans lambeau d’accès(selon la présence de tissu de granulation) et par la biostimulationen utilisant le laser en mode défocalisé.

EXEMPLES DE CAS CLINIQUES :

Mme F. 38 ans : implant posé depuis 8 mois, douleur, patienteayant des problèmes professionnels. Poches autour de l’implant.

1ière séance: débridement, protocole H2O2 + laser et biostimula-tion en mode défocalisé.

3 séances de biostimulation à 15 jours d’intervalle.

D. PROTOCOLES UTILISABLES EN CHIRURGIE

Certaines interventions de chirurgie sont possibles au Nd YAP:

Par exemple, frénectomies et approfondissement de vestibules. Cesinterventions sont exsangues, sans œdème et la cicatrisation esttrès rapide.

Pour la chirurgie de dissection précise, d’autres lasers sont mieuxadaptés et la chirurgie osseuse n’est possible qu’avec les lasers ErYAG et Er Cr YSGG.

b) cas de Mme P. 48 ans : extraction de la 12 en position palatine.

Poche en mésial de la 13 de 8 mm, une semaine après l’extraction.

En 1 séance : dans la poche, surfaçage, débridement, irrigationH2O2 avec passage de la fibre laser et biostimulation en modedéfocalisé. Réalisation d’un bridge collé.

c) Cas de Mr K. 37 ans : ce patient est atteint d’une parodontiteagressive, et ne présente pas de dépôt de plaque dentaire.

Traitement avec surfaçage, débridement, protocole H2O2 + laser.

Sur la 12, infection aigue avec 2 fistules vestibulaires, pochesextrêmes. Lors de la 1ière séance : irrigation avec de l’eau oxygé-née 10 V dans les fistules, suivi de tirs avec le laser dans les trajetsfistuleux. Biostimulation en mode défocalisé. 2 jours après, traite-ment endodontique assisté au laser, contention.

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Fig.18 :Rétroalvéolaires de Mme P

Fig.20: Rétroalvéolaire Mr K.

Fig.21: Rétroalvéolaires Mme F.

Fig.19: Photos de Mme P.

Fig.17: Photos de Mr P. au 03/10/2011

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E. AUTRES APPLICATIONS EN OMNIPRATIQUE

1) Test de vitalité :

Il est beaucoup plus fiable; en effet la puissance peut être aug-mentée lors des différents impacts et révéler une réaction sur lespulpes peu sensibles aux stimuli thermiques traditionnels.

2) Hémostase :

Après extraction, l’alvéole est décontaminée avec le protocoleH2O2 + laser. Ensuite, l’action du laser dans le saignement va per-mettre l’afflux des facteurs de croissance puis la coagulation.

Lorsque le caillot est formé, on réalise une fermeture de l’alvéoleavec le laser en obtenant une sorte de membrane biologique appa-remment peu perméable aux bactéries.

Une biostimulation par action défocalisante de la fibre laser permetde potentialiser la cicatrisation.

3) Préparation du sulcus avant une empreinte :

En inclinant la fibre de 45° à 60° vers la dent, pour ne pas léserl’attache épithéliale, le ligament et l’os, des balayages rapides sonteffectués.

4) Dermatologie :

- Sur les aphtes par accélération de la cicatrisation.

- Sur le lichen plan en diminuant la douleur dans certains cas.

- Sur les herpès par accélération de la guérison.

EXEMPLE D’UN CAS CLINIQUE :

Une patiente avec un herpès depuis 3 semaines, traitement crèmeantivirale inefficace.

1ière séance en mode défocalisé.

2ième séance 2 jours après.

5) Biostimulation des tissus :

- Avec une action défocalisante de la fibre laser, on constate :

- une cicatrisation plus rapide lors des chirurgies.

- une amélioration d’hypoesthésies post chirurgicales.

- une amélioration des hyposialies.

V. CONCLUSIONSLa connaissance des effets photo-ablatifs, de coagulation, de vaso-dilatation, mécaniques, photodynamiques et de biostimulation, par-ticuliers à chaque laser va permettre d’utiliser l’énergie photoniquedans de nombreux domaines de l’omnipratique.

Le but est d’obtenir une potentialisation ou la réalisation d’un cer-tain nombre d’actes tout en préservant l’environnement buccal, endiminuant la prise d’antibiotiques, d’antalgiques et d’anti-inflam-matoires par voie générale.

BIBLIOGRAPHIE

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vitro efecto bactericida del laser Nd YAP. Avances en Odontostomatologia

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Calas P, Rochd T: Utilisation d’un laser Nd YAP pour la préparation

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Dr Gérard REY - Détermination de l’effet Bactéricide du laser Lokki Dt Nd :

YAP en condition In Vitro.

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Fig.22: Herpès

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