Louis Marchildon Michel Toutant Guy Massicotte. Bernard Lemaire s’est vu conférer, par l’UQTR,...

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Volume 3 MAGAZINE DES DIPLÔMÉS ET PARTENAIRES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES MAI 2005 www.energia.uqtr.ca Louis Marchildon un physicien impliqué Michel Toutant le génie humain chez Rolls-Royce Guy Massicotte un aventurier de la mémoire Le couple Roy-Denommé un modèle d’engagement Concours « Avis de recherche » Anne Martin combine l’art et la science COLLABORATION SPÉCIALE : PP40052071 Procter & Gamble

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Volume 3

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www.energia.uqtr.ca

Louis Marchildonun physicien impliqué

Michel Toutantle génie humain chez Rolls-Royce

Guy Massicotteun aventurier de la mémoire

Le couple Roy-Denomméun modèle d’engagement

Concours « Avis de recherche »

Anne Martin combine l’art et la science

COLLABORATION SPÉCIALE :

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Procter & Gamble

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Le magazine des diplômés et partenaires de l’UQTR est publié une fois par année en format papier et distribué par la poste aux diplômés et partenaires de l’UQTR. Une version électronique est aussi distribuée par courriel aux abonnés. L’abonnement à la version électronique est gratuit à l’adresse www.energia.uqtr.ca.

Tirage : 46 000

Éditeur : Direction des communications et des partenariatsJeannine Routhier, directrice

Rédactrice en chef, recherchiste et coordonnatrice : Josée Morin

Collaborateurs : Serge BoudreauFrançoise Descoteaux Danielle GasconHélène Langlois Éveline LapierrePierre Pinsonnault

Révision des textes : Jean-François Fecteau

Photos : Terry Charland, Flageol photoClaude Demers, UQTR

Conception, graphisme etmise en page : MédiaVox

Prépresse et impression : Imprimerie Transcontinental Québec

Distribution : Postes CanadaEnvoi de poste-publications canadienneNuméro de convention 40052071

Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : UQTR - Relations avec les diplômés

Local 1014, pavillon Suzor-CôtéC. P. 500, Trois-Rivières (Québec) G9A 5H7

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Courriel : [email protected]

Téléphone : 1 866 DIP-UQTR (1 866 347-8787)Télécopieur : 1 866 212-UQTR (1 866 212-8787)

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

ISSN : 1499-7592

Note de la rédaction.La reproduction des articles est autorisée pourvu que la source soit mentionnée. Dans le présent magazine, le générique masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte. L’éditeur tient à remercier toutes les personnes, diplômés, employés de l’UQTR, amis et partenaires, qui ont collaboré à la présente publication.

Anne Martincombine l’art et la science chez Procter & Gamble

Ce produit est recyclable là où lesinstallations nécessaires existent.

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Mot du recteur 4à tous les diplômés

Les médailles de l’UQTR 5

Louis Marchildonun physicien aux confins de la science et de l’implication sociale 6

Michel Toutantun agent de changement au style rassembleur 8

Guy Massicotteplonge au cœur du cerveau vieillissant 10

L’internationalisationà l’UQTR : au rythme d’une société en mouvement 12

Prix du partenariat de l’UQTR 14

Madeleine Roy / J.-M. DenomméL’étudiant au cœur des préoccupations du couple Roy-Denommé 20

QUOI DE NEUF à l’UQTR 23

Que devenez-vous?

sommaire

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Chères diplômées,Chers diplômés,

Poursuivant une initiative de madame Claire V. de la Durantaye, c’est avec beaucoup de plaisir et de fierté que je m’adresse à vous àl’occasion de la parution du troisième numéro du journal energia. Je suis honoré de favoriser à mon tour le dialogue enrichissant qui unitl’Université du Québec à Trois-Rivières et ses diplômés. S’ajoutant ausite électronique créé à votre intention (energia.uqtr.ca/abonnement),la version imprimée d’energia est un rendez-vous annuel grâce auquelnous désirons accroître notre présence auprès de vous et encourager leséchanges entre nos anciens étudiants.

Je suis d’ailleurs heureux d’observer que non seulement le réseau desdiplômés de l’UQTR continue de s’étendre, mais aussi que les rapportsnoués entre vous sont toujours plus étroits et plus constructifs. En témoignent, par exemple, les initiatives prises récemment pour réunir les anciens étudiants de notre institution. Il est réjouissant deconstater que vous avez été nombreux à vous impliquer lors de cesactivités de retrouvailles, qui ont connu un franc succès et serontrenouvelées dans l’avenir.

Vous savez peut-être que l’UQTR vient de se donner un tout nouveauPlan stratégique 2004-2007 intitulé L’UQTR mise sur ses forces. Permettez-moi de vous inviter à le consulter sur le site Web del’Université (http://www.uqtr.ca/suivi_plan/). Nous mettons de l’avantde nouvelles actions pour renforcer l’UQTR et affirmer son caractère distinctif dans le réseau des universités québécoises. Une des orientations que nous y poursuivons vous concerne de plus près,puisque nous entendons associer nos diplômés à la réussite de nos étu-diants, par des initiatives menées de concert avec nos départements.Les quelque 50 000 diplômés de l’UQTR représentent une force trèsimportante. Ayant déjà complété le parcours universitaire qu’empruntent nos étudiants, vous êtes bien placés pour développer

des complicités avec eux. Ils aimeront connaître vos expériences etvous pouvez certainement les aider à élargir leur réseautage en vue deleur insertion future dans la vie professionnelle. Je vous convie donc àtisser des liens avec nos étudiants. Celles et ceux que vous accompagnez aujourd’hui suivront demain votre exemple auprès denouvelles générations d’étudiants. C’est ainsi que l’Université grandit,que s’enrichit sa vie intellectuelle et sociale et que le diplôme del’UQTR devient un véritable symbole de réussite.

Je tiens également à vous témoigner aujourd’hui ma plus vive reconnaissance et celle de l’Université pour votre apport essentiel à larécente campagne majeure de souscription de la Fondationde l’UQTR. MERCI de votre générosité, qui nous a aidés à recueillirplus de 18 M $ en dons pour soutenir les projets d’avenir devotre Université.

Je vous souhaite, chères diplômées, chers diplômés, une excellenteannée 2005. Au plaisir de vous voir très bientôt, peut-être à l’occasion du premier Gala des Pythagore, en octobre prochain, un événement quia pour but précisément de mettre à l’honneur les diplômés de l’UQTR.

Ghislain BourqueRecteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières

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Mot du recteur

Garder le contactLe magazine électronique et papier energia permet aux diplômésde l’UQTR de se tenir à jour dans les actualités de l’Université et detisser des liens avec les diplômés. Entre autres, c’est sur le site Webd’energia que s’affichent les annonces des activités de regroupementdes diplômés.

www.energia.uqtr.ca

En plus de ces annonces, il est possible sur ce même site Web de s’abonner à la revue électronique energia, distribuée trois fois par année,et de recevoir le format papier de cette même revue, une fois l’an.

Informez-nous de vos changements d’adresse en utilisant le site Web, l’adresse de courriel ou la boîte vocale réservée à cet effet :

Site Web : www.uqtr.ca/diplomeBoîte vocale : (819) 376-5011, poste 2563Courriel : [email protected]

Les médailles de l’UQTRPar Éveline Lapierre

Au cours de l’année 2004, le conseil d’administration de l’Université du Québec à Trois-Rivières a décerné les plus hautes distinctions universitaires à quatre personnalités de la société.

Normand BourassaM. Normand Bourassa est pour sa part le récipiendaire du Diplôme d’honneur de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Cette distinction a été créée pour honorer des diplômés de l’UQTR qui se distinguent dans leurs activités professionnelles et qui continuent de soutenir le développement de leur alma mater. Cette mention a été remiseà M. Bourassa pour son cheminement hors du commun chez IBM, d’abord à Toronto, New York et Montréal, et actuellement à Paris en tant que vice-président aux Services mondiaux. Le dévouement remarquable de M. Bourassa à titrede président de la Fondation de l’UQTR démontre aussi son attachement et son intérêt à travailler activement pour le développement de l’UQTR.

Jean FournierAprès avoir reçu le Diplôme d’honneur de l’Université du Québec à Trois-Rivières, M. Jean Fournier s’est vuremettre le Prix de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Cette distinction honore des personnes extérieures à l’UQTR qui marquent tout particulièrement le développement régional de la Mauricie et du Centre-du Québec,en concordance avec la mission de l’UQTR. M. Fournier s’est longtemps investi au sein de la Fondation del’UQTR ainsi que dans de grands dossiers institutionnels très importants pour la collectivité, comme celui duCentre intégré de formation et de recherche en pâtes et papiers (CIPP). En plus d’avoir participé à de nombreuses réalisations professionnelles et sociales, M. Fournier s’est beaucoup impliqué dans ledéveloppement de l’éducation, de l’économie et des causes humanitaires de la Mauricie. Ce grand bâtisseur et ambassadeur de la région a joué un rôle clé au sein du conseil d’administration de laFondation de l’UQTR, à titre de premier vice-président, notamment lors de la deuxième campagne majeure de financement.

Louise Gagnon-GaudreauLe Prix de l’Université du Québec à Trois-Rivières a été attribué à la directrice générale de l’École nationale de police du Québec, Mme Louise Gagnon-Gaudreau. Le leadership de Mme Gagnon-Gaudreau dans la création et ledéveloppement de ce lieu majeur de formation policière au Québec a créé un rayonnement qui s’étend à des ententes decoopération avec l’Académie provinciale de police Émilien Vaes en Belgique et L’Escola de policia de Catalunya en Espagne.Le partenariat qui a été établi entre l’École nationale de police du Québec et l’UQTR contribue de façon exemplaire audéveloppement universitaire. Entre autres, Mme Gagnon-Gaudreau a grandement participé au développement des liensparticulièrement fructueux avec l’UQTR, pavant ainsi la voie au projet conjoint d’un baccalauréat en sécurité publique,une première au Québec ! Cette importante réalisation génère d’inestimables retombées dans la région et au Québec.

Bernard LemaireM. Bernard Lemaire s’est vu conférer, par l’UQTR, le titre de docteur honoris causa de l’Université. Cette distinction est attribuée à une personne de grande renommée, extérieure à l’UQTR, qui s’avèrehautement représentative des valeurs éducatives de l’UQTR, et qui se signale par son apport scientifique,social, culturel, artistique ou humanitaire exceptionnel. Ainsi, par l’essor international de la société Cascades inc.,M. Lemaire a contribué de façon remarquable au développement des ressources humaines et à la protection de l’environnement en milieu industriel. En plus de s’être investi dans l’éducation, la recherche, l’innovation technologique et dans le développement du créneau des pâtes et papiers à l’UQTR, il a agi à titrede président de la deuxième campagne majeure de la Fondation de l’UQTR. Son apport au progrès de la sociétéet la notoriété avérée de ses réalisations lui ont également valu des diplômes honorifiques d’autres universités ainsique la distinction de l’Ordre national du Québec et de la France.

à tous les diplômés

avec l’UQTR!

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Ses champs d’intérêt se situant depuis toujours du côté de la physiquethéorique, les dernières années l’ont vu se spécialiser dans le domainede la mécanique quantique. « Depuis le début des années 90, je travaille sur la mécanique quantique, plus spécifiquement sur lesproblèmes liés à l’interprétation de celle-ci », affirme le physicien quiécrit fréquemment sur le sujet dans diverses publications scientifiques.Celui-ci explique qu’en fait, « la mécanique quantique est une théoriequi est utilisée pour décrire les atomes et les particules ; cela représentela théorie de l’infiniment petit. »

D’ailleurs, M. Marchildon a signé un livre sur le sujet qui est le résultat d’une dizaine d’années de travail. Son livre, Mécanique quantique, publié en français aux Éditions De Boeck en 2000, puistraduit en anglais et paru aux Éditions Springer-Verlag en 2002, propose une approche pédagogique qui facilite l’apprentissage desthéories de la mécanique quantique. « J’ai travaillé beaucoup sur celivre. Depuis le début des années 80, je donne, entre autres, des coursde mécanique quantique aux étudiants qui sont au baccalauréat et à lamaîtrise ; j’ai donc amassé un bagage impressionnant de notes de cours. J’ai décidé de les transformer en un livre qui se veut uneexposition générale du thème », mentionne le chercheur passionné.

Son désir de transmettre cette passion de la physique à ses étudiantsest palpable, et pour ce faire il préconise une vision dynamique de l’enseignement. « Pour moi, l’enseignement universitaire a la nécessitéd’ouvrir des perspectives. Il faut amener l’étudiant à situer ce qu’il faitdans un contexte social et historique plus large et lui montrer l’apportde sa discipline au bien commun », assure Louis Marchildon, qui s’intéresse grandement à la philosophie des sciences et ne nie pas nonplus son plaisir à parcourir un bon roman historique de temps à autre.Au-delà de ses responsabilités purement pédagogiques, M. Marchildon s’implique dans diverses associations, notamment à

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Louis Marchildonun physicien aux confins de la science et de l’implication sociale

Par Pierre Pinsonnault

La science est une discipline qui demande rigueur et perspicacité. Lorsque l’ons’entretient avec le physicien Louis Marchildon, il est possible de détecter dansses gènes des semences de ces deux qualités qui forgent un type de personnalitépropre aux scientifiques. De l’enseignement universitaire à la recherche sur la

mécanique quantique en passant par l’engagement social, l’univers bien

particulier dans lequel évolue ce personnage hautement attachant necesse d’impressionner.

Diplômé de l’Université du Québec à Trois-Rivières à la maîtrise en physique(1972), Louis Marchildon se façonnait déjà, à l’époque, une carrière des plus

reluisantes. Il fut d’ailleurs admis à l’Université de Yale aux États-Unis, d’où ildécrocha son doctorat en 1978 avant de se rendre à l’Institut des Hautes ÉtudesScientifiques de Paris en tant que chercheur postdoctoral. Après un séjour de sixmois en France, le physicien poursuit ses études postdoctorales à l’UQTR en utilisant, dans une nouvelle direction, certaines techniques de sa thèse sur lesméthodes de mathématiques appliquées à la théorie des particules. Il est ensuiteembauché au sein de l’université trifluvienne à titre d’attaché de recherche auConseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG)de 1980 à 1985.

Alors associé au Groupe de recherche sur les diélectriques, le précurseur del’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH), le scientifique lance sa carrière de professeur en 1985, profession qu’il exerce encore passionnément aujourd’hui au Département de physique de l’UQTR. En plus d’avoir été le directeur de ce même département de 1997 à2003, d’avoir siégé à la commission des études ainsi qu’au conseil d’administration de l’UQTR, Louis Marchildon n’a jamaisdélaissé ses recherches en physique théorique. Ce qui le motive à poursuivre et à persévérer, c’est « le désir de comprendre la structure de la réalité à son niveau le plus fondamental. En d’autres termes, en quoi les théories physiques

réussissent-elles à nous apporter une compréhensionde la réalité ? »

l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) ainsi qu’à l’AmericanPhysical Society. Aussi, sa complicité avec l’association Science forPeace est un exemple concret de ce que le physicien valorise dans sonenseignement, à savoir l’apport de la science au bien commun. En effet, Science for Peace est un organisme canadien regroupant desscientifiques qui s’intéressent à la façon dont la science peut contribuerà la paix et au bien-être des gens.

Il n’est donc pas surprenant de voir M. Marchildon multiplier les interventions publiques afin de dénoncer le projet américain de bouclier antimissiles. Le chercheur avoue son intérêt de longue datepour les questions d’armement et d’énergie nucléaire ; il était doncnaturel pour lui de s’y intéresser, d’autant plus que l’idée d’un bouclier antimissiles lui apparaît totalement absurde. Le physicien suiten quelque sorte les traces d’Albert Einstein et de Bertrand Russell,ceux qu’il confie être ses « héros intellectuels ». Ceux-ci « ont tous lesdeux réalisé des contributions intellectuelles et scientifiques de premierordre, mais ont aussi été préoccupés par des problématiques sociales »,affirme en toute modestie celui qui a toujours souhaité que le Canadadise non au projet américain de bouclier antimissiles.

Marié à une enseignante qui partage ses préoccupations sociales et père d’un fils de 13 ans, le scientifique ne délaisse pas pour autantses recherches. « Ma problématique de recherche continue à se spécialiser dans l’interprétation de la mécanique quantique, avec uneapproche dans laquelle s’entrecroisent physique et philosophie », soutient le physicien qui s’attaque d’ores et déjà à certaines questionssoulevées par l’informatique quantique. Celui-ci précise que l’informatique quantique « est une discipline scientifique qui se réfèreaux façons possibles de produire, traiter ou manipuler de l’informationse rapportant aux systèmes spécifiquement quantiques. » Le professeurde l’UQTR reconnaît l’intérêt majeur de cette nouvelle avenue derecherche, mais s’interroge sur la capacité de celle-ci à résoudre lesproblèmes d’interprétation.

Là où peu de chercheurs ont encore osé s’aventurer, Louis Marchildon s’efforce de faire la lumière en des territoires encoreteintés d’obscurité. Mais, gageons que d’ici peu, notre diplômé feraune découverte qui révolutionnera son univers bien particulier, celui àl’intérieur duquel la conscience scientifique rejoint la conscience sociale. ❑

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Tous les étudiants qui ont fréquenté l’École d’ingénierie de l’UQTR peuventen témoigner, l’approche humaine se transforme en résultats tangibles au quotidien durant leur baccalauréat. Les rapports professeurs /étudiants sont favorisés par la taille plus restreinte des groupes. Un atoutcertain dans leur réussite académique. Michel Toutant est le premier à lereconnaître. « J’ai bien apprécié cette approche humaine. Il était trèsfacile de pouvoir avoir accès au professeur », mentionne-t-il.

Les professeurs de l’École d’ingénierie ont pris le pari que cette signature académique allait mieux préparer les nouveaux ingénieurs àrelever les nombreux défis de la profession. Ils seraient donc plusenclins à appliquer cette approche gagnante à la résolution deproblématiques complexes. Bien difficile de le mesurer scientifiquement, mais les nombreuses histoires à succès sontautant d’indices qui incitent l’UQTR à poursuivre sur cette voie.Le cas de Michel Toutant est inspirant.

Cheminement

À l’issue de sa formation académique en génie mécanique en 1992,Michel Toutant a occupé un poste technique en ingénierie où il a pugraduellement approfondir les différentes facettes de l’entreprise. « Un peu plus tard, alors que j’étais ingénieur en conception chez ABBà Québec, j’ai pu toucher de plus près aux opérations. J’ai vraiment eula piqûre de la gestion. J’ai par la suite décidé de faire mon MBA touten travaillant », confie celui qui occupe aujourd’hui un postestratégique au sein de l’un des fleurons de l’aérospatiale.

À partir de ce moment, tout est allé très vite pour notre diplômé.Après deux ans, comme ingénieur d’usine, il évolue durant une annéecomme superviseur, pour finalement occuper le poste de directeur desopérations de l’usine de transformateurs de distribution ABB. Trois ansplus tard, en 1999, ABB fait appel à ses services comme directeur,unité d’affaires, à Varennes où lui et son équipe développent, avec succès, un plan d’affaires visant le transfert d’une nouvelle technologied’un centre de recherche et développement à une usine de productionpilote. Outillé d’un important bagage d’expérience, il accepte derelever un nouveau défi, cette fois dans l’industrie de l’aéronautique,chez Rolls-Royce Canada à Lachine. Il passe de directeur des opérations division Aéro, à vice-président, composantes en 2001.Depuis l’automne 2004, il a accédé à ses fonctions actuelles de vice-président et directeur général opérations turbines à gaz, divisionÉnergie. Parmi ses responsabilités, on retrouve principalement lesopérations de production des turbines à gaz de ce groupe dansplusieurs unités au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Deuxcréneaux sont exploités du côté des turbines, soit le marché de la production d’énergie électrique et la compression nécessaire pour l’exploitation de gazoducs. Le groupe Énergie brasse des affaires surtous les continents.

Agent de changement

Au fil des ans, Michel Toutant s’est taillé une solide réputation d’agentde changement. Son arrivée en 1999 au sein de Rolls-Royce Canadan’est pas étrangère à l’ampleur du défi à relever dans le difficile marchéde l’aéronautique. L’usine de Lachine qui regroupe près de 1 500 travailleurs est composée de deux unités d’affaires, la division Aéro quirépare et entretient les moteurs de transporteurs de classe mondiale etla division Énergie qui développe un créneau très prometteur de turbines à usage industriel, un dérivé du moteur traditionnel quipropulse les aéronefs. Au centre du défi, Michel Toutant joue le rôlede rassembleur. Il n’est jamais facile d’amener des organisations à

Michel ToutantPar Serge Boudreau

un agent de changement

traverser des périodes de changementpour atteindre de nouveaux objectifs. C’est à ce moment, que la validité de l’approche du génie humain s’est imposée.

Du génie humain

Le leader sait qu’il peut miser sur son approche humainepour maximiser les résultats, dans un contexte où l’entreprise doit composer avec de nombreux défis initiéspar les conditions changeantes du marché. « Je suis unepersonne qui est très axée sur les résultats. Au fil de mesexpériences, j’ai rapidement compris qu’un leader devaitjouer le rôle de rassembleur et motiver son équipe, de façon à atteindre les résultats escomptés. Pour moi, la cléconsiste à aller chercher le maximum d’informations au sein del’équipe durant tout le processus de changement », explique celuiqui se fait un devoir d’aller échanger quotidiennement avec les membres de l’équipe sur le terrain.

Jusqu’ici, Michel Toutant a prouvé qu’il avait le flair nécessaire pour identifier les problématiques majeures et ensuite construire leséquipes qui vont permettre à l’organisation d’atteindre les objectifs quiont été fixés. « Je valorise le travail d’équipe. Les problématiquesdoivent se gérer en groupe où chacun a la marge de manœuvre nécessaire pour nous mettre au défi, mais toujours de façon positive. Les membres de notre équipe doivent avoir une vision d’affaires, c’est-à-dire être en mesure de démontrer comment ils peuvent contribuer aux résultats de l’entreprise », mentionne l’ingénieur originaire de Trois-Rivières. Un message qu’il n’a pas hésité à communiquer lors d’une conférence tenue l’automne dernier sur lecampus de l’UQTR, devant un groupe de 150 étudiants de l’Écoled’ingénierie. Il avait alors répondu à l’invitation du professeur de géniemécanique Luc Laperrière (génie mécanique 1987).

Fidèle à son alma mater et à sa ville natale, Michel Toutant n’a pashésité une minute lorsque le professeur Laperrière l’a invité à prononcer une conférence à l’UQTR. « Si je suis capable de redonnerun peu à mon alma mater, je n’hésiterai pas à le refaire. » ❑

au style rassembleur « Une inspiration pour les étudiants de l’École d’ingénierie »

Ils sont nombreux les ingénieurs diplômés de l’UQTR àtémoigner des effets positifs du génie humain sur leurcarrière. Cette signature académique unique qui leura été transmise par l’équipe professorale de l’Écoled’ingénierie a contribué à mieux les outiller pourrelever les nombreux défis qui façonnent leur quotidien. Michel Toutant, est l’un de ceux-là. À 37 ans, ce diplômé de génie mécanique (1992)est reconnu comme un agent de changementayant un style rassembleur. Il est vice-présidentet directeur général opérations turbines à gaz,division Énergie, chez Rolls-Royce.

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Étudier le fonctionnement et le dysfonctionnementdu cerveau est une sphère de recherche quidemande beaucoup de persévérance, surtoutlorsque l’on s’attaque à la compréhension de lamaladie d’Alzheimer. C’est ainsi que, malgrél’avancement particulièrement laborieux desprogrès scientifiques dans ce domaine, le Dr Guy Massicotte, accompagné de sesétudiants, examine inlassablement le cerveau enquête de connaissances qui aideront à contrer lesravages de cette terrible maladie. Anatomie d’unparcours des plus distinctifs.

Natif de Joliette et diplômé en biologie médicale (1983) à l’Universitédu Québec à Trois-Rivières, où il fut pour la première fois exposé auxaspects expérimentaux de la recherche en sciences de la santé, Guy Massicotte entreprend de facto ses études supérieures à la Facultéde médecine de l’Université de Montréal. Alors qu’il y fait sa maîtriseet son doctorat en sciences cliniques, domaine dans lequel il se démarquera par son intérêt pour la physiologie cardiovasculaire chez la femme enceinte, l’imminent chercheur goûte à sa premièrepublication dans une revue scientifique et obtient plusieurs boursesd’études, notamment de l’Association canadienne des maladies du cœur.

Guy Massicotte bifurque alors vers l’étude des mécanismes de lamémoire, un créneau de recherche en pleine expansion qui, en 1988,avec son doctorat fraîchement acquis, le mènera à l’Université de laCalifornie à Irvine. Il y passera deux années à travailler au Laboratoirede Neurobiology of Learning and Memory, avec les professeurs Gary Lynch et Michel Baudry, sur les mécanismes biochimiques de lamémoire, à savoir ce qui se passe dans le cerveau lorsque l’on yimprègne de l’information. Plus particulièrement, il s’intéresse auxbases chimiques de la mémoire avec un intérêt pour l’implication duglutamate, la principale substance impliquée dans la transmissiond’information dans le cerveau. Ces travaux ont amené les troischercheurs à produire une nouvelle hypothèse sur les processusbiochimiques de la mémoire, dont ils présentent les articulationsdans la publication de l’Académie des sciences des États-Unisd’Amérique, la Proceeding National Academy of Sciences, organisme oùsiègent de nombreux prix Nobel. « Après avoir fait ma marque dans ledomaine de la neurobiologie, j’ai eu l’opportunité de joindre l’UQTRen 1990, pour venir y enseigner la physiologie humaine », souligne le professeur.

Guy MassicottePar Pierre Pinsonnault

L’UQTR comme milieu de recherche

Il fonde alors, à l’aide d’une première subvention de rechercheattribuée par le Conseil de recherche en sciences naturelles et génie(CRSNG), son propre Laboratoire de neurobiologie de la mémoire,aujourd’hui affilié au Groupe de recherche en neurosciences del’UQTR. Il y poursuit ses travaux sur le cerveau, plus particulièrementsur les mécanismes de la mémoire avec un intérêt marqué pour lestroubles de la mémoire lors du vieillissement prématuré, notamment lamaladie d’Alzheimer. À son retour au Québec en 1990,Guy Massicotte avait développé une expertise unique dans le domainede l’électrophysiologie acquise lors de son séjour aux États-Unis. Cette technique consiste à utiliser de petits capteurs, des électrodes,afin de mesurer la communication électrique entre les neurones dansle cerveau. « Avec cette technique unique, nous sommes en mesure devoir ce qui se produit lorsque l’humain mémorise, et ainsi d’observerl’installation des procédés de mémoire », explique le Dr Massicotte.

Ainsi, en 1997, son équipe devient la première au monde àdémontrer qu’une protéine anormale produite dans le cerveau dessujets Alzheimer, soit la protéine amyloïde, engage des troublesneurophysiologiques susceptibles d’affecter la formation des souvenirs.Le professeur explique que « cette découverte a été faite chez unesouris modifiée génétiquement capable d’accumuler dans son cerveaucette protéine anormale caractéristique de la maladie d’Alzheimer.En fait, nous démontrions pour la première fois que l’effet néfaste dela protéine amyloïde découlait d’une atteinte à la communication entreles neurones du cerveau. » Les résultats de cette recherche ont étépubliés dans la très prestigieuse revue britannique Nature, ce qui aamené la revue Québec Science à reconnaître la découverte commel’une des plus importantes en 1997, une première pour un chercheurde l’UQTR. « C’est comme avoir marqué un but dans un septième

match de la coupe Stanley, image le chercheur. Cela m’a donné,de même qu’à l’institution, un rayonnement international en tantqu’expert dans le domaine de la neurobiologie du vieillissement. »

La recherche sur l’Alzheimer : une lutte à finir

La maladie d’Alzheimer, qui attaque actuellement le cerveau d’environ500000 Canadiens âgés de 80 ans et plus, en atteindra plus d’unmillion d’ici l’an 2030. Même si les causes exactes de la maladiedemeurent à ce jour inconnues, le Dr Massicotte affirme que « dansmoins de 5 % des cas, la maladie dépendrait d’une prédispositiongénétique, alors que dans la majorité des sujets, l’influence du bagagegénétique semble relativement moins importante. » Plusieurshypothèses ont été avancées à ce sujet et il n’est pas exclu que le modede vie soit directement impliqué dans le développement de la maladie.À ce titre, le professeur souligne certaines constatations intéressantes :« Il faut savoir que les communautés religieuses vieillissantes n’ont quetrès peu de cas d’Alzheimer, ce qui nous pousse à dire que le fait devieillir ne semble pas être le seul facteur de la maladie. Cela nousquestionne sur nos habitudes de vie, notamment en ce qui concerne lagestion du stress, la spiritualité et l’alimentation, qui influencentgrandement l’intégrité du cerveau. »

« C’est une maladie qui est diagnostiquée avec certitude lors del’examen pathologique du cerveau », affirme Guy Massicotte, qui a agicomme coordonnateur de l’axe démence - maladie d’Alzheimer duRéseau de santé mentale du Québec entre 2000 et 2002. Il expliqueque « lors du diagnostic, le médecin pathologiste recherche deuxmarqueurs particuliers, soit la présence des plaques séniles, c’est-à-dired’amas à forte concentration de la protéine amyloïde, de même quela présence de neurones dits “ en boule de feu ”, qui se caractérisent parune dégénérescence de type neurofibrillaire. » Lors de son importantedécouverte en 1997, le professeur de l’UQTR a observé que l’amyloïdeétait en mesure d’endommager le fonctionnement des neurones ducerveau et génère par le fait même des troubles de la mémoire.Ses recherches se sont donc orientées sur les façons d’empêcher cetteprotéine destructrice d’endommager le cerveau : « Ce que nousespérons toujours trouver, c’est une approche thérapeutiquesusceptible de limiter les dommages au cerveau causés par l’amyloïdetout en conservant l’intégrité des mécanismes de défense del’organisme », souligne le chercheur.

Celui-ci avoue par ailleurs que les progrès se font très lentement. SelonGuy Massicotte, les recherches sont rendues à un stade où l’on essaie

et si le tout s’articule comme prévu, nous pourrions,d’ici quelques années, établir un tout nouveau modèlebiochimique de la maladie et de son traitement. »

« Les résultatspréliminairesobtenus dans notre laboratoiresont des plusencourageants,

11CERVEAU NORMAL CERVEAU ATTEINT DE L’ALZHEIMER

Photo: G. van der Meulen Source : www.brainbank.nl

plonge au cœur du cerveau vieillissant

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d’enlever les plaques séniles du cerveau. D’ailleurs, une étude récentefaite par la compagnie américaine Elan s’est soldée par le développe-ment d’un vaccin anti-amyloïde, pour lequel l’organisme produit desanticorps capables d’enrayer la formation des plaques séniles. « Or,bien que le vaccin ait été en mesure d’enrayer la formation de plaquesséniles, certains patients sont malheureusement décédés à la suited’une réaction inflammatoire inhabituelle du cerveau », mentionne lechercheur. Celui-ci conclut « qu’il n’est peut-être pas intéressant d’empêcher la formation de plaques séniles parce qu’il s’agit probablement d’un outil que le cerveau a développé afin de limiter lesdommages de l’amyloïde. Les études fondamentales s’avèrent doncnécessaires afin d’établir avec précision les bases biologiques de la neurodégénérescence Alzheimer. »

De nouvelles pistes de recherche

Dans cette optique, les efforts du Dr Massicotte se tournent main-tenant vers les processus initiateurs de la maladie. « Les recherchestendent très bien à démontrer que les étapes initiales de la maladiesont fort probablement indépendantes de l’accumulation d’amyloïdes,ce qui engage une nouvelle réflexion quant aux mécanismes précocesengagés dans la neurodégénérescence de type Alzheimer, indique lechercheur. À notre grand étonnement, nous avons constaté que la littérature scientifique est riche d’informations sur le rôle potentiel deslipides dans l’apparition de la maladie. » Les recherches du professeurMassicotte sont actuellement dirigées vers l’implication de certainesenzymes dans le métabolisme lipidique comme mécanismes initiateursde la neurodégénérescence. « Les résultats préliminaires obtenus dansnotre laboratoire sont des plus encourageants, et si le tout s’articulecomme prévu, nous pourrions, d’ici quelques années, établir un toutnouveau modèle biochimique de la maladie et de son traitement »,lance avec enthousiasme le professeur Massicotte.

Les motivations

Bien que les recherches dans ce domaine avancent très lentement, Guy Massicotte a confiance de pouvoir un jour « mettre le doigt surle bobo, c’est-à-dire comprendre ce qui est l’initiateur de cette maladie. » Il est aussi entouré d’étudiants qui partagent sa passion,une autre très grande motivation dont il ne saurait se passer. « Mesétudiants, c’est ma plus grande fierté sur le plan professionnel. Je lesrecrute à la maîtrise et au doctorat, et ils deviennent les piliers de larecherche que j’effectue. Ils se démarquent de toutes les universitésquébécoises et remportent des prix convoités par plusieurs », lance leprofesseur qui louange sans retenue l’excellent travail des étudiants quil’entourent.

Si avoir réussi à accomplir ce que des chercheurs dans de grandes universités avec de gros moyens n’ont pas accompli apporte son lot desatisfactions, le professeur de l’UQTR n’aurait pu être comblé sans sonépouse et ses deux enfants. « Présentement, mon plus grand bonheur,c’est de voir grandir mes deux garçons âgés de trois et sept ans, et departager avec eux leur émerveillement. Pour moi, la plus granderichesse d’être chercheur, c’est d’offrir cela à mes enfants », conclutGuy Massicotte, animé d’un regard pétillant. ❑

L’internationalisation à l’Université du Québec à Trois-Rivières ne cesse d’évoluer depuis la création duBureau de la coopération internationale en 1984.Vingt ans plus tard, le contexte de la mondialisationdes marchés entraîne des effets d’ordres social, environnemental, économique et politique sur notresociété. C’est dans la foulée du dépôt du Plan stratégique2004-2007 qu’un groupe de travail a été mis sur pied afinde tenir compte de cette nouvelle réalité sociale à traversles tâches fondamentales de l’Université en matière d’internationalisation.

En guise de rappel…

Rappelons que c’est la dimension aide au développement qui a suscité, en 1984, la création du Bureau de la coopération internationale à l’UQTR. Il était devenu nécessaire de réunir dans un même lieu la gestion detrois nouveaux projets confiés à l’institution universitaire par l’Agencecanadienne de développement international (l’ACDI).

D’abord en 1983, la Section des sciences comptables démarrait un appui au Centre de formation en comptabilité à Madagascar. Dès janvier 1984, les premiers étudiants malgaches arrivaient à l’UQTRpour entreprendre leur baccalauréat en sciences comptables.

En 1984, vient l’engagement du Centre de recherche en pâtes etpapiers de mener un projet en Chine portant sur la fabrication de lapâte mécanique et la fabrication du papier à partir de ressources végétales.

Finalement en 1984, le Département des sciences de l’éducationamorçait une coopération aux Seychelles visant la formation du personnel de la direction des écoles du pays à partir d’un modèle d’enseignement à distance.

Pour l’automne 2005, le groupe devra par la suite réaliser un bilan etproduire une réflexion sur les orientations stratégiques de l’UQTR enmatière de coopération internationale, en vue de configurer le positionnement stratégique des activités d’internationalisation del’UQTR. Rappelons que l’internationalisation est une dimension transversale intégrant des activités internationales aux missions de formation, de recherche et de services à la collectivité.

Le recrutement : une facette importante de l’internationalisation

Le recrutement des étudiants provenant d’autres pays est aussi unefaçon d’internationaliser l’UQTR. À ce sujet, plusieurs activités sontorganisées pour faire valoir le potentiel et l’image de l’UQTR à l’étranger. Entre autres, nos représentants ont participé à laDélégation générale du Québec à Paris du 6 au 15 janvier 2004.Par de nouvelles rencontres, cette activité avait pour but decréer un réseautage pour attirer les étudiants français à venirétudier au Québec, au sein du plus grand réseau universitaireau Canada. À cette occasion, l’UQTR a pu promouvoirauprès de ces étudiants français la région de la Mauricie, la ville de Trois-Rivières et le dynamisme de son Université.

De plus, en octobre dernier, l’UQTR s’est rendue pourune quatrième fois à l’île de la Réunion pour promouvoir la venue d’étudiants. Également, les 11 et12 mar s de rn ie r, un Sa lon des é tudes du2e et 3e cycle s’est tenu de nouveau à Paris où nosreprésentants y participaient pour une seconde fois.

Finalement, on peut dire que l’internationalisationà l’UQTR ne cesse de progresser et d’innover aurythme de notre société en mouvement. ❑

Un tournant majeur en 2005 : la projection d’une vision renouvelée

À la suite de consultations menées à l’interne et d’une étude réaliséepar un comité international d’experts, l’UQTR a proposé le Planstratégique 2004-2007, intitulé « L’UQTR mise sur ses forces ». Cet outil dirige les projets de l’UQTR vers une même direction, versles mêmes objectifs pour orienter l’Université qui a connu, l’an passé, un moment historique : ses 35 ans de maturité. En conséquence,l’UQTR veut faire de son institution une Université distincte et reconnue pour son engagement en matière d’internationalisation deses programmes de formation et de reconnaissance dans les grandsréseaux internationaux de la recherche.

Pour ce faire, la Commission des études a procédé en décembre 2004à la création et à la composition d’un groupe de travail sur les activités d’internationalisation. Le mandat de ce groupe consiste àtracer le portrait actuel de la situation de l’internationalisation à l’UQTR et à projeter une vision renouvelée pour l’avenir. Les membres du groupe de travail doivent minutieusement examinerles quatre dimensions des activités d’internationalisation :

• l’internationalisation des programmes ;• la mobilité des personnes ;• la mobilité des savoirs et des expertises ;• la mise en réseau et le développement de partenariats.

à l’UQTR : au rythme d’unesociété en mouvement

L’internati onalisation

Membres du groupe de travail sur les activités d’internationalisation de l’UQTR. 1re rangée : Didier Édoukoi, Fernand Caron (président), Stéphanie Bouillon et Denis N. Tremblay. 2e rangée : Benoît-Mario Papillon, Jacques E. Brisoux, Suzanne Foisy, René Rochette, Jacques Boisvert, Denis Mayrand et Pierre Tremblay. Était absente au moment de la photographie : Jeannine Routhier.

Par Éveline Lapierre

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Le Prix du partenariat de l’Universitédu Québec à Trois-Rivières 2003-2004a été remis, le jeudi 20 janvier 2005,aux commiss ions sco la i res duChemin-du-Roy, de l’Énergie, de laRiveraine, des Chênes, des Bois-Francset des Samares, à l’occasion d’une rencontre des commissions scolaires desrégions du Centre-du-Québec et de laMauricie, tenue à l’hôtel Delta de Trois-Rivières.

Par l’attribution de ce prix, l’Université a voulu souligner la contribution exceptionnelle de ce groupe de six commissions scolaires,depuis une décennie, à la formation pratique professionnelle des étudiants en enseignement de l’UQTR (formation des maîtres).

Toute nouvelle distinction honorifique, le Prix du partenariat a été crééafin de rendre hommage à des partenaires socioéconomiques et culturels jouant un rôle important dans la réalisation des objectifs deformation et de recherche de l’Université. « Je suis très heureux que lestout premiers récipiendaires de ce prix soient des institutions d’éducation qui, depuis la fondation de l’UQTR, ont été des ambassadrices du partenariat en accueillant, en appuyant et en accompagnant nos étudiants et nos activités. Le défi d’offrir une formation pratique professionnelle de haut niveau à nos étudiants n’aurait pu être relevé sans l’implication soutenue et l’engagementexemplaire des commissions scolaires, de leurs écoles et des maîtresassociés », de commenter M. André Paradis, recteur par intérim del’UQTR. En souhaitant longue vie à ce partenariat, M. Paradis a également mentionné « qu’il s’agit d’un véritable exemple de lacapacité du milieu, des institutions et des maîtres à faire équipeensemble dans l’affirmation et le développement de l’éducation. »

Une collaboration essentielle

Partenaires de longue date de l’UQTR, les commissions scolaires duChemin-du-Roy, de l’Énergie, de la Riveraine, des Chênes, des Bois-Francs et des Samares accueillent, chaque année, 70 % des 1 700placements de stages en enseignement de l’Université. Depuis 1994,

une 4e année de formation pratique professionnelle a été ajoutée auxprogrammes de baccalauréat en enseignement de l’UQTR, afin que lesétudiants participent à des enseignements dans les écoles aux différentes étapes de leur cheminement, ainsi qu’à un internat de 12 semaines. Un tel défi n’aurait pu être relevé sans l’établissementd’un véritable système de coformation avec les commissions scolaires, qui participent activement à la formation pratique professionnelle desfuturs enseignants.

La pierre d’assise de cette coformation est la présence, dans les écoles,de maîtres associés, c’est-à-dire d’enseignants responsables de l’encadrement des étudiants durant leur stage de formation pratique.La supervision des stages est assurée par l’Université, mais ce sont lesmaîtres associés qui accompagnent les étudiants, évaluent leur prestation en classe et contribuent au développement de leurshabiletés pratiques (relation pédagogique avec les élèves et gestion declasse). À ce jour, les six commissions scolaires récipiendaires du Prixdu partenariat de l’UQTR ont favorisé la formation, dans leurs écoles,de 1 350 maîtres associés, auxquels elles accordent des dégagementspour qu’ils puissent être formés à leur rôle par l’Université et consacrer du temps à l’encadrement des stagiaires. Il faut d’ailleurssouligner, à cet égard, la très grande disponibilité et l’ouverture desdirigeants des commissions scolaires et des écoles, ainsi que desmaîtres associés.

Le système de coformation établi entre l’Université et les commissionsscolaires demeure un élément fondamental de la qualité des diplômésformés en enseignement à l’UQTR et représente une contribution depremier plan au développement de l’éducation dans le grand milieurégional. Les commissions scolaires collaborent également au développement des approches pédagogiques de formation pratique, notamment lors d’activités de recherche-action menées encollaboration avec l’UQTR.

Ensemble, les commissions scolaires du Chemin-du-Roy, de l’Énergie,de la Riveraine, des Chênes, des Bois-Francs et des Samares constituent un réseau de 97900 élèves, répartis dans 339 établissements.La collaboration active de ces commissions scolaires avec l’UQTRreprésente donc une force de synergie considérable, permettant de soutenir et développer la qualité de la formation pratique professionnelle des étudiants en enseignement. ❑

Six commissions scolaires reçoivent le

Par Françoise Descoteaux

Prix du

de l’UQTRpartenariat

Le Prix du partenariat de l’UQTR 2003-2004 a été remis, le 20 janvier dernier, aux commissions scolaires duChemin-du-Roy, de l’Énergie, de la Riveraine, des Chênes, des Bois-Francs et des Samares, afin de reconnaître

leur contribution exceptionnelle, depuis une décennie, à la formation pratique professionnelle des étudiants enenseignement de l’UQTR (formation des maîtres). Sur la photo, en première rangée : Mme Marjolaine Arseneault,

présidente de la Commission scolaire de la Riveraine, Mme Estelle Luneau, présidente de la Commission scolaire desBois-Francs, M. Pierre Reid, ministre de l’Éducation, M. Richard Boucher, président du conseil d’administration de

l’UQTR, M. André Paradis, recteur par intérim de l’UQTR, et M. Jean Jetté, président de la Commission scolaire desSamares. En deuxième rangée : M. Alain Meloche, président de la Commission scolaire des Chênes, Mme Louise Savard,

directrice générale de la Commission scolaire des Bois-Francs, M. Yvon Lemire, président de la Commission scolaire duChemin-du-Roy, et M. Richard Fiset, directeur général de la Commission scolaire des Samares. En troisième rangée :

M. Jean-Yves Laforest, président de la Commission scolaire de l’Énergie, M. Michel Morin, directeur général de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy, M. Yvan Aubé, directeur général de la Commission scolaire des Chênes,

M. Gérald Dauphinais, directeur général de la Commission scolaire de la Riveraine, et M. Jean-Pierre Hogue, directeur généralde la Commission scolaire de l’Énergie.

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L’UQTR salue quelques partenairesLa ville de Trois- RivièresNécessairement, quand on parle d’une université, on parle de sa ville et quand on parle d’une ville, on parle aussi de son université!Bref, une ville est indissociable de son université et le contraire est tout aussi vrai.

« Trois-Rivières, ville d’histoire et de culture » reflète bien la philosophie de la ville à travers son université. Ayant environ 10000inscriptions d’étudiants annuellement, dont 400 provenant de 37 paysdifférents, la Ville de Trois-Rivières mise beaucoup sur ces jeunes pourgénérer de nouveaux emplois en les encourageant à rester dans la ville.Le milieu universitaire et sa génération d’étudiants fait contrepoids à lapopulation vieillissante de Trois-Rivières.

De manière plus concrète, la municipalité de Trois-Rivières a toujoursinvesti dans son université. Depuis la création de la nouvelle ville deTrois-Rivières en janvier 2002, plus de 2000000 $ ont été distribuéssur le campus de l’UQTR sur une période de cinq ans. Cette somme aété attribuée à la Fondation de l’UQTR qui, à chaque année, financedes projets de recherche à l’université. Notamment, cet argent serviraà financer le bateau-laboratoire du Département de biologie-chimiequi devrait être mis à l’eau au printemps 2005 pour débuter des étudessur les écosystèmes d’eau douce dans les lacs fluviaux.

Mis à part les projets de recherche, le financement de la Ville de Trois-Rivières a aussi servi à la construction du terrain de soccer synthétique que l’on peut déjà apercevoir aux abords des nouvelles structures du Centre de l’activité physique et sportive(CAPS). En fait, 600000 $ ont été investis sur trois ans pour ce nouveau projet qui dorera, une fois de plus, l’image de l’UQTR.

La Jeune Chambre de commerce de laMauricieLa Jeune Chambre de commerce de la Mauricie (JCCM) est un organisme à but non lucratif qui a pour objectif de développer unréseautage d’affaires répondant aux besoins des 40 ans et moins. Sa mission est de promouvoir les entreprises régionales, favoriser ledéveloppement du jeune entrepreneur dans le milieu des affaires,favoriser l’échange de biens et de services entre ses membres, favoriser l’entrepreneuriat et donner à chaque membre l’occasion de sefaire connaître personnellement ainsi que son entreprise. Aujourd’hui,près de 400 membres, professionnels et entrepreneurs sont membresde la JCCM.

Les universitaires étant une source de main-d’œuvre qualifiée, la JCCMtend à les garder en région. Par le biais des associations étudiantes, la JCCM organise, depuis plusieurs années, des activités pour informeret réseauter les étudiants de l’UQTR. Entre autres, l’organisme profitedu printemps pour réseauter les étudiants avant qu’ils terminent leursession ou obtiennent leur diplôme. Également, la JCCM organise àl’occasion la visite d’un entrepreneur à l’Université pour sensibiliser lesétudiants et leur permettre d’envisager l’entrepreneuriat comme uneperspective de carrière.

La JCCM a produit le Guide de la route de l’entrepreneur, un outil desoutien aux futurs et nouveaux entrepreneurs. De plus, en septembreprochain, la JCCM diffusera les résultats d’un sondage sur l’érosion dela main-d’œuvre en Mauricie. Cette étude aura été réalisée auprès de900 entreprises de la région. Elle annoncera les professions endemande et la formation demandée par les employeurs pour comblerles postes vacants d’ici 2011.

Pour devenir membre de la JCCM ou pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web de la JCCM :http://www.jccm.qc.ca/.

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Groupement deschefs d’entrepriseLe Groupement des chefs d’entreprise est un lieu qui permet aux chefsd’entreprise passionnés de mieux réussir et de progresser en partageant avec plus de 1 000 chefs de PME leurs connaissances. Il a pour mission de faire vivre l’esprit d’entraide dans leurs rassemblements, par l’échange de « comment faire », pour que leschefs et aspirants chefs d’entreprise progressent dans leur mission.

Depuis sept ans, l’UQTR et le Groupement des chefs d’entreprisepartagent conjointement les valeurs de l’entraide, la compétence, l’innovation, la réussite et le développement despersonnes et des groupes. C’est par cette philosophie que lesdeux partenaires trouvent leur compte. L’UQTR profite desaptitudes du Groupement pour recevoir les outils nécessairespour les groupes de recherche sur les PME, tandis que leGroupement apprend, par les chercheurs, à structurer scientifiquement des outils pour la recherche dans lescentres de PME.

Avec ses 126 clubs à travers le Québec, ses 112 partenaires reconnus par les chefs d’entreprise et ses 1 000 propriétaires de PME,le Groupement tend continuellement à améliorer lesoutils et assurer leur diffusion, notamment, ausein de l’institution universitaire de Trois-Rivières. ❑

L’Ordre des sages-femmesLe Conseil de l’Ordre des sages-femmes a la responsabilité de préparer le code de déontologie des sages-femmes, de l’adapter auxévolutions techniques, économiques et sociales de la profession et dele faire progresser dans l’intérêt des patientes et des nouveau-nés.L’Ordre national des sages-femmes groupe obligatoirement toutes lessages-femmes habilitées à exercer, quel que soit leur mode d’exercice(cabinet privé, cliniques, hôpitaux, PMI (Pension Management Institute), etc.)

Présentement, 77 sages-femmes font partie de l’Ordre au Québec.Leur rôle dans leur pratique professionnelle est de veiller aux règlescontenues dans le code de déontologie en privilégiant en toute circonstance le respect et l’intérêt de la patiente et du nouveau-né.Dans ce cadre, l’Ordre des sages-femmes maintient les principes demoralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensablesà l’exercice de la profession de sage-femme et à l’observation, par tousses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des règles édictéespar le code de déontologie.

En lien avec l’UQTR, l’Ordre des sages-femmes a vu le jour en mêmetemps que le programme de premier cycle de sages-femmes. Au Québec, ce baccalauréat est seulement offert à l’UQTR. Il compteactuellement 18 étudiantes. L’Ordre et l’UQTR sont donc de fierspartenaires puisqu’ils adhèrent conjointement à la même philosophie etau code de déontologie dans le but de former les étudiantes à devenirdes sages-femmes compétentes. À long terme, l’Ordre et l’UQTR tentent de faire rayonner la profession en introduisant, notamment, lesservices des sages-femmes dans les maisons de naissances partoutau Québec.

Par Éveline Lapierre

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Arrivée au sein de l’entreprise américaine Procter & Gamble à la fin juillet 1985, elle a gravi,avec une force de caractère peu commune, les échelons de cette prestigieuse compagnie poury occuper deux des postes les plus convoités, soit Vice-President Global Cosmetics Marketing etChief Marketing Officer for Procter & Gamble Beauty, obtenus simultanément en 2002 et 2004.Portrait d’une femme audacieuse.

De Londres à Moscou, de Genève à Istanbul, en passant par Bangkok où elle sera jurée pourle prochain concours Miss Univers, Anne Martin parcourt le globe et vit au pouls d’uneindustrie en constante ébullition : celle des cosmétiques. « Cela bouge beaucoup parce que laconsommatrice veut toujours des nouveaux produits, affirme la femme d’affaires. Nous lançons de 15 à 20 nouveaux produits par année, et s’ajoute à cela ma responsabilitéglobale selon laquelle je dois me rendre dans différents pays d’Europe et d’Asie pour ouvrir denouveaux marchés. » Pensée stratégique et analytique, leadership et innovation se côtoient àun rythme effréné, là où la science et l’art se marient dans l’univers de cette diplômée aubaccalauréat en administration (1983) de l’UQTR.

Des fonctions de prestige

Originaire de Trois-Rivières, Anne Martin travaille à la division beauté de la compagnie Procter & Gamble, à Baltimore. Depuis 2002, elle occupe le poste de Vice-President GlobalCosmetics Marketing, ce qui la rend responsable de l’innovation, c’est-à-dire des programmesde marketing découlant de la conception du produit jusqu’à l’exécution sur le marché, en plusde superviser les équipes de beauté, de s’assurer d’atteindre les objectifs de vente sur tous lesproduits cosmétiques de Procter & Gamble et d’ouvrir de nouveaux marchés internationaux.Cette même année, Mme Martin a reçu le titre de Harley Procter, une distinction honorifiquedont seulement six personnes ont pu jouir depuis la création de Procter & Gamble en 1949.

Au cours de l’année 2003, Anne Martin a récolté plusieurs prixattribués par l’industrie de la beauté et, l’année suivante, elle estpromue au poste de Chief Marketing Officer for Procter & Gamble Beauty.En plus de ses tâches relatives au titre de vice-présidente, elle s’occupedes portions publishing et éditorial des programmes que la compagnielance en collaboration avec les magazines, et doit avoir une présencevisible dans l’industrie de la beauté à New York. Elle siège donc commevice-chairman pour le Cosmetic Executive Women à New York, et enseigneun cours de marketing et un autre de strategy à la Fashion Institute ofTechnology de New York. Pour en arriver à ce statut plutôt privilégié, la trifluvienne a saisi toutes les opportunités qui se sont offertes depuisla fin de ses études.

De l’UQTR à Procter & Gamble

L’aventure débute alors qu’elle s’inscrit au baccalauréat en administra-tion à l’UQTR après avoir terminé ses études collégiales au CollègeLaflèche. Sa décision d’étudier au sein de l’institution trifluvienneprovient, entre autres, du fait que « l’UQTR est très bien cotée pourl’administration. Nous faisions un peu de tout, soit de la finance, dumarketing, des affaires internationales et des ressources humaines.Cette base m’a beaucoup aidée », confirme Anne Martin. Celle-ci faitpar ailleurs allusion à M. Jean-Paul Bellemare, enseignant retraité del’UQTR, qu’elle décrit comme « son mentor ». En effet, la diplôméesouligne que c’est lui qui l’a aidée à déterminer où elle devait aller après l’UQTR : « Il a beaucoup à voir avec ce que je suis devenueaujourd’hui. »

Son baccalauréat en poche, Anne Martin décide de poursuivre sesétudes en anglais à l’Université McGill, où elle décroche un MBA enmarketing au printemps 1985. « Dès le premier cours de marketing, lalumière s’est allumée et j’ai su que c’était exactement ce que je voulaisfaire. Pour moi, le marketing est la combinaison entre la science etl’art, la balance parfaite », soutient Mme Martin. Par la suite, ellesoumet sa candidature à plusieurs entreprises, dont Procter & Gamblequi la convoquera pour une première entrevue, puis une deuxième.À l’issue de la deuxième entrevue, la compagnie lui offre un postepermanent sur-le-champ. « J’étais tellement émue que je me suis miseà pleurer. J’ai accepté tout de suite. En 1984-1985, Procter & Gamble était reconnue comme étant LA place où aller », raconte lafemme d’affaires.

Elle commence ainsi à travailler à Toronto à la fin du mois de juillet1985 en tant que Brand Assistant pour la pâte dentifrice Crest, et sonpremier accomplissement aura été le lancement de la pompe Crest. La compagnie n’a pas mis beaucoup de temps pour s’apercevoirqu’Anne Martin serait une étoile montante au sein de Procter &Gamble. Les promotions se sont succédé et la possibilité lui a étéofferte de déménager à Cincinnati en août 1989, où elle occupera un

emploi en tant que chef de produit pour le savon Zest. Mariée à Luc Vachon, un trifluvien qui la suit à travers le déménagement aux États-Unis, Mme Martin est promue en 1991 au poste d’AssociateAdvertising Manager pour toutes les marques de savons de Procter & Gamble, puis au poste de Marketing Director en 1994.

« À partir de là, j’ai fait savoir que j’aimerais aller du côté international », souligne la diplômée de l’UQTR, qui se fait aussitôtoffrir la possibilité d’aller en Allemagne. Alors qu’elle s’apprête à ydéménager avec son conjoint et Luc Junior, leur premier enfant né en1990, le patron de Mme Martin l’informe d’une ouverture à Baltimorepour le poste de Marketing Cosmetic Director pour Cover Girl USA. De Cincinnati, elle accepte le poste au siège social mondial descosmétiques de Procter & Gamble et déménage à Baltimore avec safamille en 1995. Puis, au fil des années, la compagnie lui assigned’autres territoires à desservir en Amérique du Nord pour Cover Girl etlui ajoute les produits Max Factor et Olay. En 1999, elle détient le titrede Marketing Director Global Cover Girl, et s’occupe des produits Max Factor et Olay pour l’Amérique du Nord.

En 2001, la trifluvienne est promue au poste de General Manager GlobalCosmetics pour les produits Cover Girl et Max Factor, pour ensuite seretrouver systématiquement en 2002 et 2004 dans les deux fonctionsqu’elle occupe actuellement, soit Vice-President Global CosmeticsMarketing et Chief Marketing Officer for Procter & Gamble Beauty. Pourexercer cette carrière de prestige, Anne Martin a dû cheminer au seinde la compagnie durant plusieurs années. « J’ai travaillé fort pour enarriver là, mais lorsque l’on aime ce que l’on fait, il n’y a pas de problème », lance la femme qui avoue sa « grande passion pour le marketing et l’industrie de la beauté. »

Concilier travail et famille

Avec un horaire du temps très chargé et des déplacements fréquents,Anne Martin réussit malgré tout à trouver du temps à passer avec sonconjoint et ses deux enfants, Luc Junior et Alexandre, ce dernier étantvenu au monde en 1998. La conciliation travail-famille se fait doncbien, d’autant plus que son mari est un « papa à la maison ». Mais lafemme d’affaires ne néglige pas pour autant ses enfants : « Je me lèveà 4 h le matin, pour travailler jusqu’à 6 h et faire mes appels en Chineet au Japon. Ensuite, de 6 h à 7 h 15, je m’occupe des enfants, puis jeme rends au bureau, qui est à 15 minutes de chez moi, pour 7 h 30. J’y travaille jusqu’à 18 h 30, et je retourne à la maison pour voir lesenfants et passer du temps avec mon mari », explique celle qui trouveaussi le temps de venir faire son petit tour à Trois-Rivières de temps àautre pour visiter ses parents. ❑

Anne Martincombine l’art et la science chez Procter & Gamble

Par Pierre Pinsonnault

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Anne Martin est le symbole de cetteself-made woman qui inspire la femmenord-américaine contemporaine.

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Jean-Marc Denommé et Madeleine Roy sontdeux fiers professeurs retraités de l’UQTR. En plus d’être ambassadeurs de l’institution trifluvienne au Vietnam, le couple investitannuellement dans le Fonds Roy-Denommé,leur propre fonds créé conjointement au sein dela Fondation de l’UQTR. Sympathiques bonsvivants, ils nous parlent de leur incomparableexpérience à l’étranger et de leur attachementà l’Université.

Jean-Marc Denommé était directeur du Département de pédagogie / psychologie à l’époque de la fondation de l’établissement universitaire de Trois-Rivières en 1969.Celui-ci, dont les intérêts se situent quelque part entrela philosophie et la pédagogie, procédait alors à l’embauche des professeurs lorsqu’il rencontraMadeleine Roy, une brillante chercheuse œuvrantdans les domaines des sciences biologiques et de la neuropsychologie. Il n’aura pas fallu longtempspour que ces deux âmes sœurs unissent leurs destinées et entreprennent une vie communeproactive teintée d’effervescence.

Les professeurs Jean-Marc Denommé et Madeleine Roy en compagnie de M. Thong, directeur du Collège de Nha Trang (à gauche), et Duc, l’indispensable interprète (à droite).

Madeleine Roy J.-M. DenomméL’étudiant au cœur des préoccupationsdu couple Roy-DenomméLeur générosité envers la Fondation de l’UQTR en témoigne

En 1986, alors qu’ils prenaient conjointement

leur retraite, les deux professeurs entamaient ce

qu’ils appellent maintenant« leur seconde carrière. »

Mariant chacun leurs intérêts pourdes domaines de recherche

particuliers, le couple développa, au fil des ans, une approche

pédagogique interactive en neurosciences centrée sur l’élève.

Cette nouvelle approche trouva écho auRwanda, où le couple se rendit à quatre

reprises entre 1992 et 1994 pour y faire laformation pédagogique des enseignants.

Cette nouvelle vocation correspondait parfaitement aux intérêts et valeurs du couple:

« Nous voulions, tous les deux, faire de lacoopération internationale », soutient M. Denommé.

Puis, la guerre éclata au Rwanda et les deuxretraités durent revenir au Québec, où ils se

concentrèrent sur la rédaction d’un livre qui, en 1998,fut publié aux Éditions Gaétan Morin. L’ouvrage,

intitulé Pour une pédagogie interactive : la triade étudiant-enseignant-environnement, suscita beaucoup d’intérêt au

Vietnam, alors en pleine réforme de l’éducation. Puis, en2000, le livre était traduit dans la langue vietnamienne.

Cet intérêt des Vietnamiens pour l’approche pédagogiquedéveloppée par le couple trifluvien entraîna une nouvelle

envolée pour leurs projets. M. Denommé et Mme Royfurent invités, par l’intermédiaire de l’Institut national de

l’éducation à Hanoi, au Vietnam, à un colloque sur l’éducationcoïncidant avec le lancement de la version vietnamienne

de leur livre.

Depuis, les deux professeurs retraités de l’UQTR s’y sont rendus à quatre reprises, avec l’aide d’un financement de soutien du ministèredes Relations extérieures du Québec, afin de donner des conférences

et des sessions de formation aux enseignants vietnamiens. Lors deleur plus récent périple, les deux retraités, toujours associés auDépartement de psychoéducation de l’UQTR, se rendaientà l’Université de Hanoi pour initier des représentants de 22 universités vietnamiennes à leur approche pédagogique.

Infatigables malgré leur âge, les deux personnages parcourent leVietnam, de Hanoi à Ho Chi Minh-ville en passant par Nha Trang, se réjouissant de ces expériences qui enrichissent considérablementleur vie. « Comme professeurs retraités, nous avons trouvé la belleoccasion nous permettant de partager notre savoir. C’est valorisantet cela nous permet de travailler sur le plan intellectuel », admetJean-Marc Denommé. « Pour nous, c’est la fontaine deJouvence », ajoute Madeleine Roy, nostalgique de ses intrusionsparmi les Vietnamiens, louangeant « ce peuple d’une délicatesseet d’une générosité exceptionnelles. »

D’ailleurs, leur prochain voyage au Vietnam ne se fera pas atten-dre puisque le couple y retournera à l’automne 2005. Les deux trifluviens s’y rendront afin de souligner la réédition de leur livre etd’aider à la création d’un centre de mathématiques pour le développement de la recherche dans les sciences de l’apprentissage. « Ce sera notre point culminant puisque nousallons former des formateurs vietnamiens qui vont prendre notrerelève », indique Mme Roy.

Si la contribution du couple Roy-Denommé au rayonnement del’UQTR sur le plan international est indéniable, leur soutien financier à l’institution est tout aussi louable. En effet, les professeurs retraités versent chaque année depuis maintenant cinqans, et ce, jusqu’à leur décès, un généreux montant à la Fondationde l’UQTR sous forme d’un don planifié. « C’est une autre façonde partager, affirme Madeleine Roy. Nous avons reçu beaucoup del’UQTR et nous y avons gagné notre vie, c’est donc là où nousdésirons investir. »

Ainsi, ceux-ci ont créé le Fonds Roy-Denommé, orienté vers les étudiants de deuxième cycle en éducation et en psychologie (orientation gérontologie). Le Fonds privilégie d’ailleurs cettedernière discipline, et cela contribue aux recherches afin d’améliorer le bien-être des personnes âgées qui, de plus en plus,se comptent en grand nombre. D’ailleurs, une des particularités dudon planifié est qu’il permet de créer des fonds qui répondent auxspécificités des donateurs. Leur investissement dans la Fondationde l’UQTR est donc une façon concrète de contribuer à l’avancement de la recherche dans notre région. « Par cela, nousespérons aider les gens à prendre conscience de ce qu’ils ontreçu de l’UQTR. Celle-ci est importante à Trois-Rivières, et il estnécessaire de la supporter », convient le couple, qui entretientencore d’étroits liens avec l’institution au sein de laquelle ils ontfait carrière. ❑

Photo de groupe : Jean-Marc Denommé et Madeleine Roy donnent une formation à un groupe d’enseignants vietnamiens.

Par Pierre Pinsonnault

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QUOI DE NEUFÀ L’UQTR?Nouveaux programmes

Depuis l’automne 2004, les étudiants peuvent désormais faire leur année préparatoireen médecine à l’UQTR. C’est grâce à l’initiative de l’Université de Montréal et à la collaboration des différents établissements de santé de la région que ce projet a pris naissance. Ils sont actuellement 24 étudiants à suivre les cours du programme préparatoire enmédecine de l’Université de Montréal. Ainsi, l’UQTR verra à l’automne 2005, un tout premiergroupe d’étudiants inscrits au doctorat en médecine de l’Université de Montréal. Cette entente exemplaire de collaboration entre les universités et le milieu de la santé aidera sans aucun doute à pallier la grave pénurie demédecins dont souffrent la Mauricie et la société québécoise.

Toujours dans le domaine de la santé, l’UQTR a fait une première au Canada et dans la francophonie en lançant, à l’automne 2004, son nouveau programme de doctorat de premier cycle en podiatrie. L’UQTR a eu recours à la collaboration d’un collège universitaire américain spécialisé en médecine podiatrique, le New York College ofPodiatric Medicine. D’ailleurs, cet établissement contribuera à l’enseignement d’une dizaine de coursthéoriques et supervisera les 25 premiers étudiants de la cohorte pendant leur externat à la Foot Clinics de NewYork. Par ce nouveau programme, l’accès à l’exercice de la podiatrie pour les jeunes Québécois sera désormaisfacilité et remédiera à la pénurie sérieuse de podiatres dans la province.

Également, l’UQTR a démarré le nouveau programme de baccalauréat en sécurité publique en janvier 2005. Ce programme novateur et sans précédent repose sur un partenariat unique entre l’UQTR et l’École nationale de police duQuébec (ENPQ), qui en sont les maîtres d’œuvre, et les universités francophones québécoises. Ce programme formera lespoliciers désirant poursuivre leur formation en vue de se perfectionner ou d’accéder à un nouveau poste. Le programme a pourbut de répondre aux changements qui ont transformé la société québécoise depuis 20 ans dans le domaine. Notamment, lesétudiants pourront se mettre à jour sur le plan de l’évolution récente des connaissances et des technologies ainsi que sur lesréformes amorcées par le gouvernement québécois pour moderniser les organisations policières.

2004-2005 est une période nouvelle pour leDépartement des sciencesde la gestion de l’ UQTR.

En effet, après mûres réflexions, lesprofesseurs du Département ont décidé dedévelopper un programme de maîtrise enadministration des affaires (MBA) pourrépondre aux besoins exprimés par les

acteurs du milieu socio-économique. Deux profils s’articulent autour de cettenouveauté : le profil professionnel avec essai

(pour tous les bacheliers ayant 3 années d’expérience profess ionnel le et une moyenne

cumulative égale ou supérieure à 3.2 sur 4.3) et le profil recherche avecmémoire (pour les bacheliers en sciences de la gestion ayant aussi unemoyenne égale ou supérieure à 3.2 sur 4.3).

Le Département des sciences comptables s’est joint au projet pourlancer 2 autres volets au nouveau programme MBA. Le premier voletde ce programme s’adresse aux comptables en management accrédités(CMA) tandis que l’autre volet s’adresse aux comptables agréés (CA).

Diplômés CA

Des mesures transitoires ont été prévues pour les diplômés qui ontobtenu entre 1998 et 2002 un diplôme d’études supérieures etspécialisées en sciences comptables (DESS). Ces mesures transitoiresprévoient la reconnaissance de 30 crédits sur les 45 exigés pourl’obtention d’un MBA. Ainsi, il ne manque que 15 crédits pour que cesdiplômés obtiennent les 3 lettres reconnues du monde des affaires, MBA.

La répartition de ces crédits se fait de la façon suivante :

- Scolarité – 3 cours de 3 crédits (9 crédits dans les cours du tronccommun qui se donnent généralement le soir à temps complet ou àtemps partiel);

- Essai – 6 crédits de recherche (pendant 6 semaines de travail àtemps complet, l’étudiant intègre ses connaissances à une situationréelle qu’il vit dans une organisation professionnelle qui peut être sonmilieu de travail actuel).

Un souffle nouveaupour les sciences comptableset ses diplômés…

Diplômés CMA

Pour décrocher un MBA, les détenteurs d’un titre CMA doiventcompléter 26 des 45 crédits du diplôme. En effet, l’UQTR reconnaît19 crédits au CMA puisqu’ils ont déjà complété le Programme deleadership stratégique CMA (PLS), équivalant à 13 crédits, et ont uneexpérience pratique de 2 années valant 6 crédits. Les 26 créditsrestants sont répartis de la façon suivante :

- Scolarité – 20 crédits (4 cours de 3 crédits et 8 crédits pour lasimulation d’un cabinet virtuel ***) ;

- Essai – 6 crédits de recherche (pendant 6 semaines de travail àtemps complet, l’étudiant intègre ses connaissances à une situationréelle qu’il vit dans une organisation professionnelle qui peut être sonmilieu de travail actuel).

Bien que ce nouveau programme soit encore embryonnaire, plusieursCMA se sont inscrits pour la première ébauche du nouveau programmede MBA qui débuterait en juillet 2005. Si vous vous sentez interpelléspar cette nouveauté et que vous désirez obtenir de plus amplesinformations au sujet du nouveau programme MBA – CA et CMA,n’hésitez pas à communiquer avec Mme Hélène Bergeron([email protected]). Pour obtenir des renseignements sur leprofil recherche et le profil professionnel du programme MBA, veuillezprendre contact avec M. Said Zouiten ([email protected]).

*** Il est à noter que le cabinet virtuel se déroule sur une période estivale à temps plein. Cette simulation estd’une durée de 2 mois, du lundi au vendredi, de 8 h à 18 h. Aucun travail n’est exigé à l’extérieur des heuresde ce cabinet virtuel.

Par Éveline Lapierre

Par Éveline Lapierre

Chaire de recherche du Canada en rhétorique

Une Chaire de recherche du Canada en rhétorique a été attribuée à l’UQTR par le Programmedes chaires de recherche du Canada. Le titulaire de la nouvelle chaire est le professeur Marc-André Bernier, du Département de français de l’Université. Grâce à cette attribution,l’UQTR bénéficiera, pour le fonctionnement de la chaire, d’un financement de 500000 $ surcinq ans, renouvelable à échéance. Très heureux de l’obtention de cette chaire, M. Bernieraffirme qu’elle « s’inscrit dans le prolongement de travaux et de collaborations déjà en cours,depuis plusieurs années. Il s’agit d’un appui significatif qui viendra affermir et donner une envergure accrue à notre réseau de collaborations. » Notons que le programme de recherchede la nouvelle chaire s’articule autour de trois principaux axes. Le premier s’intéresse à l’enseignement de la rhétorique au Québec, afin de remettre au jour un art de dire qui aformé les premiers lettrés québécois à l’exercice de la parole. Le deuxième axe a pour objetde recherche le rapport entre la rhétorique et l’écriture romanesque en France, au Siècledes lumières. Enfin, le dernier axe de recherche est centré sur la rhétorique et l’écriturede l’histoire au XVIIIe siècle, en France.

DIPLÔMÉS CA

Scolarité :3 cours de 3 crédits ;

Essai :6 crédits à réaliser en milieu de travail.

DIPLÔMÉS CMA

Scolarité :4 cours de 3 crédits ;

Scolarité à travers un concept de cabinet virtuel:8 crédits à temps complet à la session d’été ;

Essai :6 crédits à réaliser en milieu de travail.

DÉCROCHER UN MBA

M. Jean Bragagnolo, directeur général du Centrehospitalier régional de Trois-Rivières,M. Philippe Couillard, ministre de la Santé,Mme Maryse Rinfret-Raynor, vice-rectrice à l’enseignement de 1er cycle et à la formation continue, M. Pierre Reid, ministre de l’Éducation et M. André Paradis,recteur par intérim de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

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Le CentrePME veut aussi faciliter les relations entre les entreprises du Centre-du-Québec et les différents services del’Université en assurant le lien et le suivi des demandes. Par exemple, un service de référence et de suivi pour les stages en entreprise est offert. Une salle de formation entièrement équipée et biensituée est aussi disponible pour les organismes qui souhaitent planifier desrencontres à Drummondville.

L’automne dernier, le CentrePME a accueilli ses premiers participantspour des formations touchant les PME familiales et le leadership.Louise Cadieux et Normand Pettersen, deux spécialistes bien connus à l’UQTR et dans le milieu, ont été les premiers formateurs à profiterdes nouvelles infrastructures du Centre pour accompagner des gens dudomaine des affaires dans leur perfectionnement. Plusieurs de ces premiers clients ont choisi de se soumettre à une évaluation leur permettant de recevoir une attestation officielle comprenant des unitésd’éducation continue (UEC). D’autres formations sont présentementen développement et le CentrePME peut déjà compter sur un premier portfolio d’une trentaine de formations axées sur le perfectionnement des intervenants qui œuvrent dans ou près de la PME.

Le CentrePME est situé à Drummondville, dans les locaux duCarrefour de la nouvelle économie (CNÉ). Il est sous la direction deJosée St-Pierre Ph. D., membre actif de l’INRPME, et de Marc Boivin(Recherche opérationnelle 1984), à la coordination des relations avecles entreprises.

(819) 473-9797www.uqtr.ca/CentrePME

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On agrandit !

En plus de son nouveau terrain de soccer extérieur synthétique,l’UQTR a amorcé, au cours de l’automne dernier, l’importante construction de trois nouveaux gymnases à son Centre de l’activitéphysique et sportive (CAPS). Cette superficie additionnelle totaliseprès de 2 250 mètres carrés. Étant donné que le nombre d’étudiantsest en hausse, que la pratique sportive est plus fréquente chez la clientèle du CAPS et que l’émergence de nouvelles disciplines sportivesattire de nouveaux utilisateurs, l’UQTR promouvoit ainsi un mode devie laissant une place accrue à la pratique de l’activité physique etsportive. Les coûts de ces nouvelles installations s’élèvent à 4,8 millionsde dollars et elles seront mises à la disposition de la clientèle àcompter de cet été.

Pour combler les nouveaux arrivants dans le domaine de la podiatrie, un 4e étage au pavillon Albert-Tessier est présentementen construction. C’est en septembre 2005 que les locaux serontmis à la disposition de cette nouvelle cohorte. De plus, lestravaux de construction d’une clinique de podiatrie viennenttout juste de débuter au premier étage de ce même pavillon.Tout comme la clinique chiropratique de l’UQTR, ce serontles étudiants, professeurs et professionnels qui offriront lesservices de podiatrie à la population. Cette nouvelle clinique sera en fonction à compter du mois d’aoûtprochain.

Dans son Plan stratégique 2004-2007, l’UQTR a choisi, parmi sessix orientations, de favoriser une attitude de collaboration etde soutien au développement des divers milieux régionaux en s’appuyant sur ses secteurs d’excellence en formation et enrecherche. Le principal moyen retenu à cet égard est l’institution de projets multidisciplinaires d’interventiondans le cadre de cours crédités. Ainsi, les étudiants s’inscriront et participeront en équipe à de tels projets à incidence sociale et communautaire. Ces équipesréaliseront dans le milieu social un Projet d’intervention communautaire (PICOM).

Ce projet permettra aux étudiants de s’ouvrirà plusieurs horizons disciplinaires en lienavec leur domaine de formation, de même qu’aux nouvelles réalités socioprofessionnelles. Quatre universités sur 41 universités canadiennes, qui ont manifestéun intérêt à contribuer au renforcement descapacités d’organismes communautaires, ontreçu une subvention de la FondationMcConnell. Parmi ces universités, l’UQTRs’est vue recevoir une subvention de800000 $. Elle est la seule université auQuébec à obtenir ce privilège.

Projet d’intervention communautaire (PICOM)

C’est en octobre 2004 que l’UQTR a inauguré les nouveaux locauxd’un point de service en support aux organisations de la région duCentre-du-Québec. Le Centre universitaire PME du Centre-du-Québec (CentrePME) est en fait un prolongement de

l’Institut de recherche sur les PME de l’UQTR, un organisme qui regroupe une vingtaine de chercheurs universitaires qui ont commeobjectif de favoriser l’avancement

des connaissances sur les PME pourcontribuer à leur développement.

L’expertise de l’Institut de recherche, reconnue mondialement, s’appuie sur

plus de 20 ans de recherche sur les PME.

Le CentrePME dessert principalement larégion du Centre-du-Québec en

proposant aux organismes, aux entreprisesainsi qu’aux divers intervenants économiques

une gamme de services :

de la FORMATION créditée ou non, séminaires,dîners-conférences ; des INTERVENTIONS en

entreprise pour poser un diagnostic et élaborer un plan stratégique d’actionen vue de résoudre des problèmes complexes et de la RECHERCHEen entreprise pour rendre disponibles l’expertise et le savoir de chercheurs réputés.

Comme le CentrePME a son propre comité d’orientation formé departenaires du milieu des affaires, il reste bien branché sur les réalitéset les besoins des organisations de la région. Au niveau des experts quiinterviennent dans les différents services offerts, le Centre travaille enétroite collaboration avec les départements qui sont impliqués dans lestravaux de l’Institut. Il s’agit des départements de sciences de la gestion, sciences comptables, génie industriel et mathématiques/informatique. Cette collaboration permet d’offrir une expertise quitouche les préoccupations les plus fréquentes dans les organisations. Le Centre peut donc intervenir sur des thèmes tels que la production, les ressources humaines, le management, la finance, l’innovation, le réseautage, le marketing, le génie industriel, les affaires électroniques, etc.

L’Institut de recherche sur les PME se rapprochedes entreprises et organismes du Centre-du-Québec

M. Normand Pettersen profitant des installations du CentrePME avec un groupe d’étudiants du doctorat en administration desaffaires. Le DBA professionnel, unique auQuébec, est offert conjointement par l’UQTR et l’Université de Sherbrooke.

Finalement, les deux paliers gouvernementaux ont investi lamajestueuse somme de 47000000 $ dans la construction d’un Centreintégré en pâtes et papiers (CIPP). L’UQTR et le cégeps de la régionont donné 25 000 000 $ en matériaux et machineries ainsi que les entreprises papetières de la Mauricie 8 000 000 $. Les travaux de cettenouvelle structure ont récemment débuté pour qu’elle puisse être à ladisposition des personnes concernées à l’automne 2006. Le CIPP, qui mesurera 3 000 mètres carrés, sera édifié derrière les résidencesMichel-Sarrazin. En plus de répondre aux besoins en pâtes et papiersde la région de la Mauricie, ce nouveau centre permettra aux entreprises privées d’avancer leursrecherches et offrira un enseignement aux étudiants collégiaux et universitaires.

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L’Associationdes diplômées et diplômés

L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR est fière de souligner son troisième anniversaire d’existence en concrétisant sonmandat, qui est de favoriser le rayonnement des diplômés, de leur alma mater et de consolider le réseautage des anciens, par la tenuede son premier gala des Pythagore qui se tiendra le 14 octobre 2005.

Cette cérémonie sera l’occasion d’honorer ceux et celles qui, par leurs réussites professionnelles et leur implication sociale, ont particulièrement fait leur marque et ont continué à rayonner dans leur milieu après avoir été diplômés de l’Université duQuébec à Trois-Rivières.

Le conseil d’administration a tout mis en œuvre pour que cet événement biennal soit couronné de succès et devienne le rendez-vous parfait pour vous retrouver entre anciens, renouer de belles complicités et célébrer les accomplissements exceptionnels de vos pairs.

Nous vous convions donc à venir exprimer en grand nombre votre sentiment d’appartenance envers votre Université et votre domaine d’études lors de ce premier gala des Pythagore.

Nous anticipons le plaisir de vous compter parmi nos invités lors decette grande fête.

Georges-Martin CaronInformatique 2000Président de l’Association des diplômées et diplômés

Comité d’organisation du gala des Pythagore : À l'avant :Louise Bourassa, Josée Morin, Marleen Baker. À l'arrière :Hélène Milette, Louisette Lord-Bolduc. Absent de la photo:Claude Laroche.

Voici les membres du nouveau conseil d’administration élus lors de l’assemblée générale de novembre dernier.À l’avant : Josée Morin, représentante de l’UQTR, Georges-Martin Caron, président, Marleen Baker, trésorière. À l’arrière : Claude Laroche, conseiller,Louise Bourassa, conseillère, Alain Rivard, vice-président, Marc Boivin, conseiller externe, Hélène Milette, secrétaire, Rénald Lavoie, conseiller.

Des centaines de diplômés de l’UQTR fraternisentgrâce à de nombreuses activités orchestrées par lesmembres de l’Association des diplômées etdiplômés de l’UQTR. Des regroupements sontprésentement formés dans trois régions duQuébec : Montréal, le Centre-du-Québec et laMauricie. Voici un aperçu des activités qui onteu lieu cette année dans les trois régions.

En Mauricie

Le regroupement de la Mauricie a débuté l’année 2005 en force eninvitant l’humoriste Mario Jean, diplômé de l’UQTR (récréologie 1989), à présenter son spectacle « Simplement…Mario Jean ». Une centaine de personnes ont participé à cette formule spectacle et cocktail privilège. L’humoriste a même pris letemps de s’entretenir avec les diplômés de son expérience à l’UQTR.Le regroupement a beaucoup apprécié l’implication chaleureuse etentière de Mario Jean à cette activité. Une conférence de Mme Louise Masson intitulée « Recevoir et être reçu dans la vie sociale »sera présenté le 17 mai. Une activité est aussi prévue pendantl’International de l’art vocal.

À Montréal

Quelques spectacles se sont également tenus à Montréal pour lesdiplômés de l’UQTR. Parmi eux, notons une fois de plus la généreuseparticipation de Mario Jean. Dans le cadre d’une autre activitéreliée au domaine de l’humour, le tout nouveau spectacle de FrançoisMassicotte, intitulé « Massicotte craque », sera présenté au Théâtre St-Denis le 18 mai prochain.

Par ailleurs, le regroupement des diplômés de l’UQTR de la région deMontréal organisera cet été un 5 à 7 lors du Grand Prix de Montréal.L’invitation sera bientôt lancée…

Au Centre-du-Québec

La venue de Marc Boivin (Recherche opérationnelle 1984), en novembre 2004, en tant que coordonnateur au Centre universitairePME du Centre-du-Québec à Drummondville, a généré un soufflenouveau. C’est avec la générosité qu’on lui connaît que M. Boivin alancé des activités de regroupement pour les diplômés dans cetterégion. Parmi ces activités, l’Association des diplômées et diplômés del’UQTR, en collaboration avec les associations de diplômés des universités de Sherbrooke et Laval, a invité ses diplômés à assister auconcert du Quatuor Claudel au Centre culturel de Drummondville ennovembre dernier de même qu’au spectacle « Prêtez-moi une oreille àtentative » du populaire humoriste Sol.

SSooyyeezz aatttteennttiiffss aauuxx iinnvviittaattiioonnss ppoouurr lleess aaccttiivviittééss qquuee lleess rreessppoonnssaabblleess ddeecchhaaccuunn ddeess rreeggrroouuppeemmeennttss ssoonntt pprréésseenntteemmeenntt àà oorrggaanniisseerr.. NNootteezz qquueelleess iinnvviittaattiioonnss ssoonntt aacchheemmiinnééeess ppaarr ccoouurrrriieerr éélleeccttrroonniiqquuee.. IIll eesstt ddoonncciimmppoorrttaanntt qquuee vvoottrree aaddrreessssee ccoouurrrriieell ssooiitt mmiissee àà jjoouurr aaffiinn qquuee nnoouuss ppuuiissssiioonnss vvoouuss ffaaiirree ppaarrvveenniirr lleess iinnffoorrmmaattiioonnss nnéécceessssaaiirreess ppoouurr ppaarrttiicciippeerr àà cceess aaccttiivviittééss.. PPoouurr nnoouuss aavviisseerr dd’’uunn cchhaannggeemmeenntt dd’’aaddrreessssee éélleeccttrroonniiqquuee oouu ppoouurr ccoonnssuulltteerr llee ccaalleennddrriieerr ddeess aaccttiivviittééss,,rreennddeezz--vvoouuss ssuurr llee ssiittee WWeebb dd’’eenneerrggiiaa wwwwww..eenneerrggiiaa..uuqqttrr..ccaa ssoouuss llaarruubbrriiqquuee «« CChhaannggeemmeenntt dd’’aaddrreessssee ccoouurrrriieell »»..

Retrouvailles

Des retrouvailles sont prévues pour les diplômés en biologie de 1972-1973 le samedi 12 novembre sur le campus de l'UQTR. Pour ensavoir davantage, consultez le site www.energia.uqtr.ca/retrouvailles.

Par Éveline Lapierre

Regroupementsdes diplômés

Entourant Mario Jean : Chantal Hallé, présidente du regroupement de la Mauricie, SarahSt-Amand, Isabelle Hallé, Josée Morin, responsable du réseau des diplômés et Alain Rivard.

Regroupement de Montréal : René Albert (président du regroupement et associé,PricewaterhouseCoopers), Hélène Messier (vice-présidente, Bijouterie Birks), Sylvain Magny(directeur, Russel Stover) et Jenny Johnson, conseillère comptabilité financière et de gestion, Hydro-Québec).

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communauté, siégeant sur de nombreux conseils d’administration. Il est par ailleurs toujours très près deson alma mater : il siège sur le comitéconsultatif de l’AIESEC et a participéactivement aux campagnes definancement de la Fondation.

1982Johanne Soucy-Camire

PPssyycchhooéédduuccaattiioonn 11998822est déménagée aux États-Unis en1983. Johanne a suivi des cours àl’Université du Maine afin d’obtenirsa certification en special education.Elle est maintenant consultante àl’école publique de son district(niveau maternelle à la 12e année)spécialisée en autisme. Mme Soucy-Camire aimerait bienavoir des nouvelles de ses collèguesde psychoéducation. Vous vous reconnaissez ? Transmettez-nous voscoordonnées à l’adresse [email protected] et nous les transmettrons à Mme Soucy-Camire.

1987Jean Laroche

AAddmmiinniissttrraattiioonn 11998877a acquis du Collège Laflèche, Télé-services Mauricie qui est devenue Groupe TSM, firme spécialisée en sondage et étude de marché.

1988René Albert

SScciieenncceess ccoommppttaabblleess 11998888a été nommé associé au groupe defiscalité au bureau de Montréal de

Que devenez-vous? Vous occupez de nouvelles fonctions ? Un collègue ou ami diplômé de l’UQTR a reçu un prix ou unemention ? Faites-nous en part en utilisant l’adresse électronique du magazine : [email protected] diplômés sont présentés par ordre chronologique de promotion.

1995Luc Martin

EEnnffaannccee iinnaaddaappttééee 11999955Enseignement en études françaises 1988est enseignant à l’École secondaire des Pionniers à Trois-Rivières. Il a publié un livre : LeCiel de Windigo, son premier romanpour adultes. Il a auparavant publié unlivre pour la jeunesse, du matériel pédagogique et quelques nouvelles.

Nadia Tremblay

GGéénniiee iinndduussttrriieell 11999955est directrice d’usine pour la

compagnie SNF Canada, une divisionde SNF Floerger, fabricant de produits chimiques destinés aux pâteset papiers.

1997Rufin Djaozandry

MMaaîîttrriissee pphhyyssiiqquuee 11999977travaille à la Technopole Vallée duSaint-Maurice comme directeur desprojets technologiques.

Dominic Mailhot

IInnffoorrmmaattiiqquuee 11999977a choisi de quitter un emploi chezIBM aux États-Unis pour débuter unpériple touristique qui l’a menéjusqu’ici à Cuba, au Mexique ainsiqu’au Guatemala. Tombé en amouravec le Guatemala, il a décidé de louerun appartement à Antigua et

1994David Brodeur

ÉÉdduuccaattiioonn 11999944a remporté le troisième prix catégorie-jeunesse des Grands Prix du livre de laMontérégie en 2004, pour son romanBec-de-Rat (Éditions Pierre Tisseyre).Le roman, très apprécié des jeunes,raconte les mésaventures de deux amisqui ont décidé de passer la nuit à labelle étoile afin de se procurer lesmeilleurs billets pour un spectacle rock.

Guy Lambert

SScciieenncceess ccoommppttaabblleess 11999944déjà copropriétaire du bar Le Temple, il s’est porté acquéreur avec ses associés de L’Embuscade dont ils ontcomplètement refait la décoration.Entrepreneur infatigable, il a maintenant un projet sur le plateauMont-Royal; à suivre…

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1976Doris Labonté

RRééccrrééoollooggiiee 11997766est directeur-gérant des opérations-hockey pour l’Océanic de Rimouski.Originaire de Rimouski, ce diplômé aune vaste expérience du hockey juniormajeur au Québec, ayant notammentœuvré pour les Castors de Sherbrooke,les Cataractes et les Draveurs.

Charlotte Guilbert

LLiinngguuiissttiiqquuee 11997766vient d’être nommée directrice duCentre régional des opérations (programmes de la Sécurité durevenu), région du Québec.

1980Marc Pronovost

AAddmmiinniissttrraattiioonn 11998800occupe depuis mai 2003 le poste de vice-président à La Presse.

Guy Richard

SScciieenncceess ccoommppttaabblleess 11998800a été nommé en mai dernier nouvel argentier au diocèse de Trois-Rivières. Premier laïc à occuperla fonction d’économe diocésain, M. Richard a été comptable dansdiverses entreprises avant de prendrela relève de Mgr Paul Guay à ce poste.

1981Jean Poliquin

AAddmmiinniissttrraattiioonn 11998811a été nommé directeur de la succursale de la Financière BanqueNationale à Trois-Rivières. Malgré sesnouvelles fonctions, il reste toujours fort impliqué dans sa

PriceWaterhouse Coopers où il estresponsable de la planification fiscale auprès des sociétés canadiennes. Il est le président duconseil d’administration duregroupement des diplômés del’UQTR dans la région deMontréal. C’est à lui et son équipeque l’on doit les activités organisées pour nos anciensà Montréal.

Roland Marchand

AAddmmiinniissttrraattiioonn 11998888occupe le poste de directeur principal du Service d’arbitrage àrisque de Bear Stearns au siègesocial de la firme à Wall Street.L’entreprise de calibre internationalavec 10 500 employés dans lemonde, est spécialisée dans ledomaine des finances et des placements.

Jean Bergeron

IInnffoorrmmaattiiqquuee 11998888est responsable du recrutementchez Wataniya Télécommunicationen Algérie, une entreprise multinationale qui œuvre dans lemarché de la téléphonie mobile.

1989François Roy

MMaaîîttrriissee ééttuuddeess qquuéébbééccooiisseess 11998899Lettres (littérature québécoise) 1974a reçu le prix Distinction del ’ ACMQ (A s s o c i a t i o n d e scommunicateurs municipaux duQuébec) à titre de communicateurayant su se démarquer ; non paspour un évènement en particulier,mais pour l’ensemble de sa carrière.

1991Papa Beye

GGeessttiioonn ddee pprroojjeett 11999911enseigne la gestion de projet et lamicrofinance à l’École nationale d’économie appliquée (ENEA) deDakar au Sénégal. Il est aussi consultant en chef en évaluation deprojet en planification locale et enmicrofinance.

1992Christine Dufresne

SScciieenncceess ddeess ppââtteess eett ppaappiieerrss 11999922est directrice technique à l’usineSmurfit-Stone de La Tuque. Cettefirme, qui possède de nombreusesusines en Amérique du Nord et enAsie, est spécialisée dans les pâtes etpapiers.

1993Francine Clermont

MMaaîîttrriissee eenn ééccoonnoommiiee eett ggeessttiioonn ddeessssyyssttèèmmeess ddee ppeettiitteess eett mmooyyeennnneessddiimmeennssiioonnss 11999933AAddmmiinniissttrraattiioonn 11998833est présidente-directrice générale desIndustries Pro-Tac inc., compagniequ’el le a fondée en 1993.Son entreprise, qui s’est imposée rapi-dement comme un chef de file dansson domaine, se spécialise dans la fabrication et la distribution de produits d'étanchéité.

Patrick Charlebois

AAddmmiinniissttrraattiioonn 11999933est conseiller en placements à RBCDominion valeurs mobilières à Trois-Rivières. Personnalité bien connue à Trois-Rivières, il est aussiprésident de l’Office du tourisme etdes congrès de Trois-Rivières.

d’enseigner bénévolement l’informa-tique aux enfants défavorisés.

Annie Villemure

AAddmmiinniissttrraattiioonn 11999977est associée de bureau chez DupontCourtier immobilier agréé. Trèsimpliquée dans la communauté, elle a reçu le Radisson Personnalité « Relève » lors du dernier GalaRadisson présenté par la Chambre decommerce et d’industries deTrois-Rivières.

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« AVIS DE RECHERCHE »

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Offre également disponible dans les salles participantes : salle Pierre-Mercure de Montréal, Grand Théâtre de Québec, salleAlbert-Rousseau de Sainte-Foy, salle Maurice-O’Bready de Sherbrooke,salle André-Mathieu de Laval et salle Pratt & Whitney Canada de Longueuil. Pour vous prévaloir de cette offre, contactez le service à la

clientèle au (514) 521-1002 ou de l’extérieur au 1 800 558-1002.Mentionnez l’offre numéro 90.

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Parlez-nous de vos nouvelles fonctions, des bons coups quevous avez faits, des prix ou mentions que vous avez reçus,etc. ou encore de confrères diplômés que vous côtoyez.

Nous aimerions partager ces nouvelles avec les autres diplômés de l’UQTR.

En nous communiquant des informations, vous courrez la chancede gagner une caméra numérique d’une valeur de plus de 300 $gracieuseté de La Personnelle.

Certaines conditions s’appliquent. Consultez le règlement complet du concours publicitaire à l’adresse Internet : energia.uqtr.ca/concours

1998France Vandal

EEnnsseeiiggnneemmeenntt eenn ééttuuddeess aannggllaaiisseess 11999988est maintenant éditrice adjointe chezChenelière/McGraw-Hill à Montréal.Elle travaille au niveau des livres et manuelsscolaires de la section Gaétan Morin.

Frédéric Julien

Maîtrise gestion des PME et de leur environnement 1998ÉÉccoonnoommiiee 11999944M. Julien travaille au CLD deShawinigan comme commissaireindustriel. M. Julien a à son actif pourconseiller les PME de la région uneexpérience d’entrepreneur-dirigeant,en développement de stratégies de diversification régionale, enalliances stratégiques entre PME et endiagnostic organisationnel.

1999Florence Colinet

SScciieenncceess iinnffiirrmmiièèrreess 11999999est de retour au Canada après avoirtravaillé pendant une année en Suisse.Infirmière au CLSC Petite-Nation enOutaouais, elle est impliquée dans les services courants et dans l’enseignement à la population.

Jocelyne Murray

DDooccttoorraatt ééttuuddeess qquuéébbééccooiisseess 11999999MMaaîîttrriissee ééttuuddeess qquuéébbééccooiisseess 11998888 AAddmmiinniissttrraattiioonn 11998833a écrit un volume intitulé Apprendre à lire et à compter : école et société enMauricie 1850-1900. Elle a reconstitué, à partir de documentsd’époque, comment, dans les localitésrurales de la Mauricie et dans la villede Trois-Rivières, le système scolaires’est mis en place dans le quotidien aufil des ans et des décennies.

2000Sylvie Legendre

DDooccttoorraatt eenn ggéénniiee éélleeccttrriiqquuee 22000000MMaaîîttrriissee eenn éélleeccttrroonniiqquuee iinndduussttrriieellllee 11999944chercheuse au Laboratoire des technologies de l’énergie (LTE)d’Hydro-Québec, ses activités derecherche sont principalement enqualité de l’alimentation électrique ettechnologies de l’information pourl’efficacité énergétique.

2001Martin Provencher

MMaaîîttrriissee ggeessttiioonn ddeess PPMMEEeett ddee lleeuurr eennvviirroonnnneemmeenntt 22000011PPssyycchhoollooggiiee 11999933vient de lancer un deuxième livre

intitulé Comment acheter ma première propriété qui en est d’ailleursa sa deuxième impression.

Jenny Johnson

SScciieenncceess ccoommppttaabblleess 22000011occupe un nouveau poste commeconseillère en comptabilité financièreet de gestion chez Hydro-Québec.Elle est aussi fort impliquée dans l’organisation des activités duregroupement des diplômés del’UQTR dans la région de Montréal.

2003Jason Luckerhoff

CCoommmmuunniiccaattiioonn ssoocciiaallee 22000033enseigne présentement lemanagement à HEC Montréal. Il demeure toujours très impliqué dansla région surtout au conseil d’administration du Comité de protection des œuvres d’Ozias Leduc(www.eglisendp.qc.ca).

30

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3332

MESSAGE IMPORTANT AUX DIPLÔMÉSconcernant la protection des renseignements personnels dans le secteur privé

L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR regroupe maintenant près de 50000 membres. Elle est donc en mesure d’établir des ententes avec des fournisseurs de services qui consentent à vous accorder des avantages particuliers ou préférentiels.

Dans certaines situations, l’Association choisira elle-même de vous transmettre l’information concernant les services et privilèges. Dans d’autres cas, elle transmettra voscoordonnées téléphoniques et postales pour que le partenaire puisse vous offrir ses services. Les renseignements transmis seront utilisés uniquement pour vous offrir les services et privilèges négociés pour vous et en aucun temps ils ne seront loués, vendus ou transmis à d’autres personnes ou organismes.

L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR s’assure, en tout temps, de la qualité des interventions qui visent les diplômés. En ce sens, elle accorde unegrande importance au choix de ses partenaires.

Vous pouvez, en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé, refuser que votre nom et vos coordonnées (adresse personnelle, date d’anniversaire et numéro de téléphone) soient transmis à nos partenaires. À défaut de nous informer de votre désir de ne pas être contacté, nouscomprenons que vous acceptez les présentes modalités et que nous pouvons transmettre votre nom et coordonnées à nos partenaires.

Si vous préférez ne pas être contacté par nos partenaires, transmettez-nous un avis écrit soit par la poste, soit par courriel, aux coordonnées suivantes : Associationdes diplômées et diplômés de l’UQTR, Réf. : Renseignements personnels, C. P. 500, Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7 ; ou par courriel : [email protected].

Même si votre Association vous suggère de prendre connaissance des offres avant de prendre une décision, notez qu’en tout temps vous pourrez aussi signaler à un partenaire que vous souhaitez que votre nom soit retiré de ses listes.

Voici l’information à nous transmettre pour nous signifier votre souhait de ne pas être contacté :

Nom/prénom, adresse résidentielle, code postal, téléphone (résidence et bureau), la date, votre signature, de même qu’un court texte qui précise votre choix.

Les lauréats :

à l’Hôtel Gouverneur Trois-Rivières975, rue Hart, Trois-Rivières

L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR honorera pour une première année ses membres

dans chacun des six grands secteurs d’études de l’Université.Vous êtes invités à venir célébrer!

le vendredi 14 octobre 2005, à 18 h

Éducation, lettres et languesGaston Bellemare (études françaises 1971),président et fondateur du Festival international de la poésie de Trois-Rivières

Sciences administrativesRichard Halley (sciences comptables 1972),premier vice-président-directeur,administration et exploitation de la Confédération des caisses populaires et d’économie du Québec, Montréal

Sciences et génieYves Beauchamp (M. sécurité et hygièneindustrielle 1985),directeur général, École de technologie supérieure, Montréal

Sciences de la santéFrancine Boulé (sciences infirmières 1993),responsable de la clinique d’arythmie et de cardiostimulation au Centre hospitalierrégional de Trois-Rivières

Sciences socialesGuy Julien (génagogie 1978),relationnisteVille de Shawinigan

Arts et sciences humainesBenoît Gauthier (M. études québécoises 1984),directeur général du Musée québécoisde culture populaire de Trois-Rivières

Prix du billet : 100 $ par personne

Tables corporatives disponiblesRéservations : 1 866 347-8787

L’Association des diplômées et diplômés de l’Université du Québec à Trois-Rivières est fière de compter comme partenaire Bell Mobilité à l’occasion de son premier gala des Pythagore qui souligne les accomplissements remarquablesde certains diplômés tant au niveau professionnel que social. En effet, en plus d’offrir des forfaits à nos diplômés, Bell Mobilité a accepté de s’impliquer dans la réalisation du gala reconnaissance des diplômés de l’UQTR.

Bell, la plus grande entreprise de communications au Canada, a toujours cultivé au sein de son organisation le souci du travail bien fait, l’innovation et l’engagement social. Tout comme les nominés au gala des Pythagore, Bell encourage le professionnalisme et l’investissement dans la communauté par ses actions et ses réalisations humaines et corporatives.

L’évolution de notre société est la résultante de l’implication de ceux et celles qui, comme nos diplômées et diplômés, mettent leurs connaissances et leurs aptitudes au service du développement des forces de la collectivité.

Bell Mobilité se joint au gala des Pythagore pour saluer le dévouement et les réalisations des diplômés de l’UQTR.

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• Science & NatureAu Québec 9 nos 29,95 $ 27,95 $ 62,55 $Ciel & Espace 12 nos (1 an) 75,00 $ 73,00 $ 95,40 $Découvrir 5 nos (1 an) 37,95 $ 35,95 $ 49,75 $Géo 12 nos (1 an) 67,00 $ 65,00 $ 119,40 $La Recherche 11 nos (1 an) 64,95 $ 62,95 $ 87,45 $National Geographic 12 nos (1 an) 59,95 $ 57,95 $ 83,40 $Pays de Provence 8 nos (1 an) 44,95 $ 42,95 $ 63,60 $Quatre Temps 4 nos (1 an) 23,47 $ 21,47 $ 27,80 $Québec Oiseaux 4 nos (1 an) 15,50 $ 13,50 $ 19,80 $Québec Science 10 nos (1 an) 34,95 $ 32,95 $ 49,50 $Science & Vie 12 nos (1 an) 69,95 $ 67,95 $ 71,40 $Terre Sauvage 11 nos (1 an) 49,95 $ 47,95 $ 98,45 $Popular Science 12 nos (1 an) 26,95 $ 24,95 $ 59,88 $

• Autos & MotosAutomag 6 nos (1 an) 11,95 $ 9,95 $ 29,70 $F1 Racing 12 nos (1 an) 69,00 $ 67,00 $ 107,40 $Le Monde de l’Auto 6 nos (1 an) 12,00 $ 10,00 $ 29,70 $Moto Journal 10 nos (1 an) 17,34 $ 15,34 $ 45,00 $Motomag 6 nos (1 an) 14,95 $ 12,95 $ 29,70 $Pole Position 8 nos (1 an) 22,95 $ 20,95 $ 39,12 $Québec Tuning 6 nos (1 an) 14,95 $ 12,95 $ 35,53 $Car and Driver 12 nos (1 an) 22,95 $ 20,95 $ 59,88 $

• Sports & Santé Géo Plein Air 7 nos (1 an) 19,50 $ 17,50 $ 29,75 $Sentier Chasse-Pêche 11 nos (1 an) 29,95 $ 27,95 $ 49,50 $Tennis 12 nos (1 an) 65,00 $ 63,00 $ 81,00 $Vélo Mag 6 nos (1 an) 20,95 $ 18,95 $ 29,70 $Bicycling 11 nos (1 an) 17,95 $ 15,95 $ 65,89 $Golf 12 nos (1 an) 26,95 $ 24,95 $ 66,00 $Sports Illustrated 28 nos 25,00 $ 23,00 $ 139,72 $

• Arts • Culture & Divers7 Jours 26 nos 79,30 $ 77,30 $ 106,34 $Connaissance des Arts 11 nos (1 an) 74,95 $ 72,95 $ 109,45 $Délire 12 nos (2 ans) 26,95 $ 24,95 $ 47,40 $Le Bel Âge 11 nos (1 an) 19,95 $ 17,95 $ 35,75 $Le Bulletin des Agriculteurs12 nos (1 an) 37,30 $ 35,30 $ NDLe Lundi 25 nos 28,98 $ 26,98 $ 77,25 $Nuit Blanche 4 nos (1 an) 21,95 $ 19,95 $ 27,00 $Paris Match 26 nos 93,00 $ 91,00 $ 102,70 $Photo Sélection 6 nos (1 an) 17,50 $ 15,50 $ 27,00 $Poils & Compagnie 8 nos 25,95 $ 23,95 $ 34,00 $Première ( France ) 12 nos (1 an) 39,45 $ 37,45 $ 47,40 $Psychologies 11 nos (1 an) 67,00 $ 65,00 $ 98,45 $Québec Audio Vidéo 6 nos (1 an) 19,30 $ 17,30 $ 33,00 $Safarir 6 nos 14,95 $ 12,95 $ 25,50 $Star Inc. 12 nos (1 an) 30,44 $ 28,44 $ 51,00 $TV Hebdo 26 nos 30,63 $ 28,63 $ 58,50 $Vie des Arts 4 nos (1 an) 17,34 $ 15,34 $ 30,00 $Vous 12 nos 21,66 $ 19,66 $ 47,40 $Entertainment Weekly 27 nos 29,95 $ 27,95 $ 121,50 $Rolling Stone 26 nos (1 an) 29,95 $ 27,95 $ 128,70 $

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• Nouvelles & ActualitésL’Actualité 35$-2$ de Rabais Campus (avec ren. aut.)

20 nos (1 an) 33,00 $ 31,00 $ 95,00 $Le Courrier International 26 nos 105,00 $ 103,00 $ 143,00 $Le Monde Diplômatique 12 nos (1 an) 59,00 $ 57,00 $ 66,00 $Le Trente 10 nos (1 an) 29,95 $ 27,95 $ 39,10 $L’Express 13 nos 34,50 $ 32,50 $ 58,50 $Protégez-Vous ( avec version Internet )15 nos 32,95 $ 30,95 $ 64,25 $Time 20 nos 19,96 $ 17,96 $ 99,00 $• Affaires • Finance & InformatiqueAffaires Plus (A+) 12 nos (1 an) 17,34 $ 15,34 $ 45,00 $Commerce 12 nos (1 an) 15,00 $ 13,00 $ 51,00 $Entreprendre 10 nos (1 an) 24,95 $ 22,95 $ 49,50 $Les Affaires 52 nos (1 an) 39,95 $ 37,95 $ 104,00 $Les Affaires & A+ 136 nos (2 ans) 74,95 $ 72,95 $ 329,60 $Québec Inc. 10 nos (1 an) 13,50 $ 11,50 $ 29,50 $Votre Argent* 26 sem. 26,00 $ 24,00 $ 52,00 $Business Week 27 nos 43,34 $ 41,34 $ 160,65 $PC Magazine 22 nos (1 an) 44,97 $ 42,97 $ 197,78 $*Livré avec Le Journal de Montréal du samedi

• Maison • Décoration & JardinageAtelier Maison 6 nos (1 an) 16,99 $ 14,99 $ 27,00 $Côté Jardin Collection 8 nos 26,60 $ 24,60 $ 39,92 $Décoration Chez-Soi 13 nos 31,99 $ 29,99 $ 56,55 $DécorMag 10 nos (1 an) 15,00 $ 13,00 $ 37,50 $Fleurs Plantes et Jardins 9 nos (1 an) 24,95 $ 22,95 $ 35,33 $L’Architecture d’Aujourd’hui 6 nos (1 an) 149,95 $ 147,95 $ 240,00 $Les Idées de ma Maison 13 nos 31,99 $ 29,99 $ 56,55 $Mon Chalet 4 nos (1 an) 10,43 $ 8,43 $ 18,00 $Plans de Maisons du Québec 12 nos (3 ans) 31,35 $ 29,35 $ 71,40 $Rénovation Bricolage 10 nos 30,12 $ 28,12 $ 45,50 $Technique et Architecture 6 nos (1 an) 149,95 $ 147,95 $ 240,00 $• Famille • Adolescents & EnfantsBelles Histoires 12 nos (1 an) 39,95 $ 37,95 $ 90,00 $Cool! 12 nos (1 an) 27,36 $ 25,36 $ 47,88 $D-Lire 12 nos (1 an) 33,95 $ 31,95 $ 47,40 $Elle Québec Girl 4 nos (1 an) 9,95 $ 7,95 $ 14,76 $Enfants Québec 12 nos 14,95 $ 12,95 $ 47,40 $Filles : Clin D’Oeil 12 nos (1 an) 22,69 $ 20,69 $ 47,88 $Full Fille 12 nos (1 an) 26,95 $ 24,95 $ 47,50 $I Love English 10 nos (1 an) 39,95 $ 37,95 $ 79,50 $Image Doc 12 nos (1 an) 38,95 $ 36,95 $ NDJ’Aime Lire 10 nos (1 an) 31,95 $ 29,95 $ 69,50 $Les Débrouillards 10 nos (1 an) 25,95 $ 23,95 $ 39,50 $Les Explorateurs 10 nos (1 an) 19,95 $ 17,95 $ 29,50 $Parents 12 nos (1 an) 35,00 $ 33,00 $ 51,00 $Pomme d’Api 10 nos (1 an) 28,95 $ 26,95 $ 49,50 $Popi 12 nos (1 an) 32,95 $ 30,95 $ 75,96 $Youpi 12 nos (1 an) 39,95 $ 37,95 $ 68,28 $

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