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    Louis Boutard, savant philologue.

    Sous la plume dArmand HATINGUAIS, collaborateur et ami de Louis BOUTARD, lelecteur trouvera dans les pages qui suivent une biographie sommaire de ce dernier. Elle

    est suivie dun rsum de ses travaux et des trois brevets dinvention, dposs en leurtemps lInstitut National de la Proprit Industrielle.

    Rien ne prouve quune dcouverte, aussi importante soit-elle, apporte une amliorationquelconque au sort de lhumanit dans son ensemble. Toutefois, la laisser dans lombre,est-ce pour autant favoriser une prise de conscience indispensable ?

    ========================

    Louis Boutard, savant philologue.Sa vie, son uvre, ses amis.

    1880-1958-1980.

    Louis Boutard, notre grand savant ami dcd le 8 avril 1958, nous a fait don de travauxconsidrables de recherches philosophiques, non publis, rests inconnus (jusqu ces derniresannes, de par sa modestie et conformment sa volont), bien que poursuivis pendant plus dundemi-sicle et rvls oralement ses proches amis, pntrs dadmiration mais complices de ce

    silence.Louis Boutard est dcd Cannes, aprs toute une vie de labeur solitaire, dans la pauvretdignement accepte de ressources matrielles, mais avec les richesses spirituelles que luiprocuraient ses gniales dcouvertes.

    N le 4 fvrier 1880 Ponc-sur-Loir (Sarthe), an de quatre enfants, il apprcia la vie dunefamille simple et pieuse, dont le pre, sabotier Ponc, natif dun village voisin, ( La ChapelleGauguin ), avait pous Adeline Mnager (fille de tisserands de la Fert Bernard). Il aimaitraconter que cette maman, tant aime, (ne la Fert Bernard , au sein dune maisonnenombreuse), belle brune aux yeux noirs, trs tendres, lendormait tout bb, en lui fredonnant laberceuse de Jocelyn . De son frre pin, Charles, mort lge de cinq ans, quil avait aim etadmir, il disait modestement : il aurait t beaucoup plus intelligent que moi ! . Il reporta cette

    affection sur ses deux surs, (Marie aux yeux bleus, et Thrse aux yeux noirs), quil prit encharge, et quil garda auprs de lui jusqu ses derniers moments, ds la mort de leur mre en 1898,et surtout aprs celle de leur pre en 1919.

    Lui-mme, enfant trs dou, qui lisait couramment avant lge de quatre ans, fut adopt et guidpar labb Toublet, cur de Ponc, vieil-ami dont il partageait les promenades dans la campagneenvironnante, et qui le fit entrer, tout jeune, au sminaire de Prcign (1891), puis au grandsminaire du Mans, en attendant les annes dtudes poursuivies en commun Ponc : languesanciennes (grec et latin), et langues modernes trangres, patois divers et recherches philologiques,agrmentes de promenades botanniques, instructives (collections, herbiers), consacres lobservation des plantes, (minutieuse et personnelle), encourages par labb, admiratif compagnon au visage rude, aux gros traits quvoquait affectueusement grand Louis , en prcisant : il ya la gangue, mais il faut voir ce quil y a dessous !

    En 1901, Louis Boutard, aprs deux mois de service militaire, fut rform pour mauvaise vue,(bless grivement loeil gauche, tout enfant), raison pour laquelle, dj, il avait d renoncer

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    entrer dans les Ordres . Dsireux de sintresser ltude de la langue arabe et du berbre, le philologue prdestin dcida son dpart pour lAlgrie. Il occupa Alger une situation dereprsentant en tissus anglais, aux tablissements Turner (en 1902), ce qui lui permit loisir, devoyager en Afrique-du-Nord et de se livrer ltude approfondie des langues (dialectes anciens ouexpressions populaires courantes, parles dans les villages du bled ), tout en poursuivant sestravaux botaniques et de philologie.

    En 1910, revenu, en visite, en burnous, son village de Ponc, lAlgrien, grand Louis futaccueilli avec sympathie et curiosit. Il en repartit pour Oran et Alger jusquen 1920 et cest en samodeste villa du chemin des Trembles quil emmena, pour y vivre avec lui, ses deux surs Marie etThrse : dsormais insparables, tous les trois, dfinitivement loigns de Ponc et de la petite

    le dont ils avaient hrit (mergeant du Loir, prs de leur foyer familial).Cest en 1923 que jeus le privilge de le connatre, alors que, Directeur des vastes ateliers

    Franco-algriens , je reus sa bonne visite pour me demander de participer ses travaux derecherches ainsi qu la construction dappareillages minutieux, ce que jentrepris avecenthousiasme en lui rservant un petit laboratoire exprimental que jinstallai cet effet.

    Jtais moi-mme cette poque passionn darchologie et piqu de curiosit pour la Sciencede lAntiquit Sacre, caressant lespoir dy trouver quelques rvlations quant la nature de

    llectricit et des nergies magntiques , intrigu et insatisfait par ces mystres non dissips etplutt avivs par mes tudes dingnieur (AM et IEG : Arts et Mtiers, et Institut electro-techniquede Grenoble), et par deux annes de pratique la Compagnie Electro-Mcanique du Havre (exWestinghouse).

    Tel fut le dbut dune amiti constante et fconde durant trente-cinq annes, avec la rdaction demille cinq cents pages de documents indits, palographiques, philologiques, que, plus tard, sur sonlit de mort, Louis Boutard me demanda de faire connatre .

    Jai essay alors den rsumer et condenser les conclusions et les applications souhaitables dansmon volume premier Avec Louis Boutard, Retour aux Sources Mconnues , dpos laBibliothque Nationale en 1966, et suivi du deuxime volume, actuellement en cours dereproduction par photocopie, consacr des exposs sur lEther (A-Ether), et sur quelques

    applications (appareils autognrateurs , amplificateurs ; dfibrage industriel de lalfa misau point durant deux annes, 1930, 1932 conducteurs de flux lectromagntiques, synthseschimico-biologiques, etc) : cf cahiers N 8 12.

    Travaux que je souhaiterais ardemment voir poursuivre avec laide de quelques amis dj initiset de spcialistes de recherches philologiques et palographiques qui je serais dispos confier lesdocuments rdigs par Louis Boutard ( Alger 1924-1933 puis Cannes 1934-1958 ) enses demeures successives la Matacelle, Monterey , aux Tnuis , Champ Fleuri , avecle soutien matriel et moral de ses fidles bienfaiteurs et amis : Lucien et Henri Borgeaud, (snateuret maire du Chragas), Maurice Maris (Directeur lagriculture, au Gouvernement Gnral delAlgrie), Pottier, Garcia, Dlpine, et Cordier (Socit Alpha, fonde Alger en 1932), LouisCros, Jean Vergnon, Mme de Maria, la famille Vagliano (de Cannes), sans omettre ceux de Ponc etde Tours : Mr et Mme Besnard, Mr et Mme Dumont.

    Cest aprs nos expriences poursuivies aux domaines dHenri Borgeaux, la Trappe , deStaouli, pour la mise au point de lducation de la massue hraclenne , et du dfibrage delalpha, afin de raliser lexploitation pratique de cette plante textile, dorigine africaine etdsertique, pour la filer et en tisser des toffes imputrescibles connues et apprcies dans lantiquitsacre, orientale et romaine, en ralisant ainsi une premire application industrielle, exemplaire, delun des travaux dHercule , choisi parmi lensemble des recherches de Louis Boutard.

    Le succs de cette entreprise et celui dautres projets en perspective, ncessita le transfert en1934 du sige social de la Socit Alpha dAlger Cannes, o des soins urgents mdicaux etchirurgicaux taient envisags en raison de ltat de sant de Louis Boutard et de certains de ses

    amis, Administrateurs de la Socit.De mon ct, fin dcembre 1936, alors que jtais ingnieur de MMrs Schneider et Cie aux travaux dextension du Port dAlger , je dus subir une grave opration ( la suite dun accidentde voiture dans le Sud Algrien, Gardaia), avec la rducation mcano-thrapique des jambes,

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    toutes deux sectionnes aux genoux. Miraculeusement soign par le professeur Constantini de laFacult de Mdecine et de Chirurgie dAlger, je pus reprendre mes activits deux mois plus tard surmon chantier algrois, et rejoindre aussi la Cte dAzur, aux vacances dt 1937 et 1938, pour yretrouver les amis de Cannes.

    Cest alors que mon pouse, Directrice des lyces dAlger depuis 1927, ayant t nomme aulyce Racine en septembre 1938, nous sommes devenus parisiens , avec nos deux filles,Jacqueline (16 ans) et Marie-Claude (12 ans). Toutes deux furent dues par l ambiance (prsde la gare St Lazare), compare celle de notre Splendide Mustapha Suprieur , et surtout avecla drle de guerre (1939-1940), malgr la paix relative de la grande banlieue parisienne, connue Neauphle-le-Vieux, Centre de repli du lyce Racine (professeur et lves), o madame EdmeHatinguais parvint crer et diriger un tablissement scolaire idalement prserv de soucis (mmeavec la prsence de parachutistes de lOccupation allemande), avant dtre nomme Directrice delcole Normale Suprieure de Svres.

    Je fus alors engag moi-mme comme ingnieur au Laboratoire Central des FabricationsdArmement , rue St Thomas dAquin, puis, successivement, au Ministre de la ProductionIndustrielle et de lIndustrie. Je pus trouver dans ces fonctions quelques loisirs pour reprendreactivement ma collaboration avec Louis Boutard, et installer un laboratoire Svres.

    Lexprimentation de l alfa textile put tre confie en 1938 Henri Borgeaud et poursuivieen Algrie, bien que dans des circonstances difficiles, car les campagnes exerces cette poquecontre les colons (et la Colonisation en gnral), ne lui furent pas mnages, entravant sesactivits personnelles ainsi que nos projets et espoirs de russite en cette exprience.

    Les rapports entre les Franais de zone occupe , et ceux de la zone dite libre , purent tremaintenus mais trop rduits jusquen 1945, et plus tard, au cours des annes suivantes. Cependantcelles-ci furent consacres par Louis Boutard la rdaction des documents quil nous a laiss, avecde bonnes rencontres des sjours annuels Cannes, des changes de correspondance suivis, pourla prparation, de mes mains, dlments dappareillage destins tre transports Cannes et exprimenter ultrieurement suivant un programme tabli en commun, loccasion de nosprcieuses prises de contact et retrouvailles si fcondes et toujours vivement recherches jusqu

    la dernire, hlas !, celle de la fatale et cruelle sparation dfinitive, au dbut du mois davril 1958,au cours de laquelle me fut confie la mission de continuer et faire connatre notre collaboration de35 annes nos travaux antrieurs de recherches sur lAntiquit Sacre.

    Je pus y consacrer mes loisirs et tous mes moyens de Retrait du Ministre de lIndustrie etrdiger jusquen 1965 le premier volume de notre Retour aux Sources Mconnues (dpt lgalen 1966). La prparation du tome II fut alors brusquement interrompue, pour me permettredentourer de mes soins vigilants et dune prsence de tous les instants, mon pouse frappesubitement dhmiplgie, au terme de sa brillante carrire, comme Directrice du prestigieux Centre International dtudes Pdagogiques de Svres , et ceci jusquen octobre 1972, jour deson dcs accidentel.

    Ce nest quen 1974, install Tours, prs de ma fille ane, professeur la Facult puis auCNTE (Centre national de TlEnseignement), que je pus reprendre louvrage interrompu avec lapublication dun Cahier 7 , de transition entre le tome I et le Tome II, actuellement enprparation, alors quencourag de toutes parts, jenvisage la cration dun Institut LouisBoutard , linstigation de mes enfants, Jacqueline Hatinguais, Marie-Claude et Philippe Nol, etfamille, et de nombreux et nouveaux amis, dsireux de poursuivre les recherches et les travauxdexprimentation scientifique, philologiques et palographiques, prsents par mmoiresdescriptifs et documents manuscrits de Louis Boutard, et par mes ouvrages.

    Armand Hatinguais.

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    Sommaire des travaux exprimentaux de M. Louis Boutard.

    Un savant franais, physicien et en mme temps philologue classique sagace, M. Louis Boutard,a consacr presque toute sa vie, aussi pauvre que laborieuse et silencieuse, porter sesinvestigations dans le mystre lectro-magntique quil sest efforc de pntrer.

    la suite dexpriences sans nombre effectus laide dappareils de toute nature imagins parlui et construits de ses propres mains, il a pu tablir un corps complet de doctrine expriementalequil a condens dans un mmoire descriptif stendant depuis le dpart automatique spontan dumouvement lectro-dynamique jusqu la procration vivante.

    Sans quil soit possible pour le moment dnumrer toutes les dcouvertes auxquelles cesrecherches et ces exprimentations lont conduit, on se bornera indiquer ci-aprs les appareilsfondamentaux quil a conus et constitus, et les expriences dcisives quil a ralises en vue dedmontrer lexactitude et linfaillibilit de la doctrine mise en vidence :

    1 . Gnratrice perptuelle, automatique et autonome, de plusieurs lectricits, de faible

    intensit, dont le fonctionnement nexige ni raction chimique, ni mouvement mcanique,exigeant au contraire quil ny ait ni action ni raction chimique, mais une neutralit entire,de dimensions et de poids rduits, susceptible dtre transporte ou installe au gr desbesoins, et dune dure indfinie.

    Un type de cette gnratrice fluidique fonctionne perptuellement dans le laboratoiremodeste de M. Louis Boutard.

    Elle rvle quelle est la nature mystrieuse du travail dont les flux lectriques trscomplexes sont ladmirable rsultante, entirement diffrent du travail matrielmcanique ou chimique, base de lquation T, faux lemma qui a pour consquence la ruine

    de tout le mathmatisme chafaud faux dans le domaine du mystre jusquici inconnu,mtaphysique, immatriel, de la Vie immortelle lectro-magntique, dont les lois logistiquesde multiplication indfinie, la grande loi de la Nature, pour lesquelles 2x2 ne font pas 4 mais400, sont linverse des lois mathmatiques dperditives de la matire inerte gomtrique etmcanique. Par les complexes conditions requises pour le fonctionnement perptuel de cetteautognratrice 7 voies ncessaires dcoulement, qui dpend de principes ternelsimmuables, sont premptoirement dmontres errones les ides enseignes sur le voltage et lamprage et leurs dfinitions actuelles, quantit et intensit dontla nature distincte et les causes vritables sont pour la premire fois exprimentalementdceles. Les mmes dmonstrations sont faites en outre par M. Boutard au moyendappareils trs simples, qui dsamprent sans dvolter , et ramprent volont,ou qui dvoltent sans dsamprer .

    2. Seconde gnratrice qui a la proprit, par inductions spciales, de multiplier et damplifierdans une proportion constante la quantit et lintensit des flux engendrs par la premiregnratrice, dont infime est la puissance initiale ncessaire et suffisante pour produirelinduction : 22 milli-ampres et 200 milli-volts. Par une suite dinduction successives enplusieurs appareils progressifs en grandeurs et relis en sries, on multiplie linfini (et pourla premire fois est dmontre lorigine historique du signe mathmatique de linfini) laquantit et lintensit ( voltage et amprage ), des courants continus de la gnratriceinitiale, sans aucune alternance de ruptures et de fermetures, sur des donnes polaires

    dmontrant la fausset des thories scientifiques jusquici enseignes, de mme que decelles ayant actuellement cours sur limpossibilit de produire induction par courant continusans ruptures du courant inducteur ; induction par ruptures qui ne donne du reste quuncourant voltage mais priv damprage ; alors que les gnratrices multiplicatrices

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    et amplificatrices ci-dessus engendrent la fois voltage et amprage , et ce volont,origine historique des fluxions diffrentielles et intgrales.

    Bien entendu, cette amplification se fait exactement de mme, dans les mmes conditions,avec un courant inducteur ayant pour origine les dynamos mcaniques actuelles, toutesmal conues et toutes dfectueuses par la mconnaissance de la forme fatidique du Champde Force.

    Des appareils de dmonstration de cette nature, de dimensions rduites, ont t construits parM. Louis Boutard au cours de ses travaux. Il poursuivait la construction et le montage de cesgnratrices amplificatrices caractre industriel lorsque la guerre la priv du concours delingnieur qui le secondait depuis 15 ans pour la prparation technique matrielle deslments constitutifs, spcifiques et complexes de ces appareillages. Celui-ci, affect auLaboratoire Central de Contrle des Fabrications dArmement, actuellement Paris, a pureprendre sa collaboration interrompue, mais on ne peut correspondre et lenvoi deslments indispensables pour la reprise des travaux est toujours impossible.

    3 . Dynamo de volume trs rduit, de forme toute spciale, daprs les mmes principesimmuables, sur des donnes polaires entirement diffrentes de celles connues et errones,tournant sans rsistance au mouvement gyratoire, gnratrices de plusieurs courantslectriques continus, volts et amprs ad libitum, leur tour multipliables etamplifiables dans les mmes conditions que celles sus-indiques, actionne par une forcemcanique motrice quelconque, ou, bien mieux, par la force du courant continu, multiplieset amplifies, de lautognratrice initiale.

    4. Appareils dinduction gnrateurs datomes sexus et cellulaires (oeuf vivant primitif) de lavie vgtale et animale, procrateurs dhypostases organiques, identiques celles de lanature : fcule, glucose, cellulose, acides organiques, nuclines statiques et oliques,

    chromules colorantes.

    5. Appareils dinduction de forme toute aussi spciale, dans le champ de force duquel prendnaissance, entre lectro-magntodes dune conception particulire, un monstrueuxprotozoaire, en sac folliculaire rhopalique (en forme de massue), se dplaant comme unetorpille, bi-sexu (androgyne), et se reproduisant linfini, visible au champ du microscopeau grossissement rduit de 300 diamtres, dont ltude a t entreprise par des tiers endehors de M. Boutard.

    Par laction directe de ce protozoaire herculen sur de lhalfa ( stipa tenacissima, L. ),dont il assimile les parenchymes pour se nourrir et se reproduire, immerg dans des cuves,M. Boutard a rsolu le problme, jusque l considr comme insoluble de lisolementintgral des fibres cellulaires (sclrenchymes) de cette gramine. Un tonnage dhalfa a tainsi dfibr et la filasse a pu en tre file sur des mtiers jute industriels sansmodifications pralables.

    Ce colossal infiniment petit, qui dans leau fait place nette de tous les microorganismesautres que lui, dtruit victorieusement tout ce qui est parasitisme pathogne.

    Par cette rapide et sommaire numration, on voit que le cycle des travaux de M. LouisBoutard stend bien depuis lorigine du mouvement lectro-dynamique automatique

    jusqu celle de la vie.

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    Sommaire des travaux de philologue classique de M. Louis Boutard

    Origine smantique, religieuse et savante, des signes de lcriture (shmata) ; caractres sacrs deslettres, tymologie de littera et de sma (shma)

    Alphabet hellnique kadmen primitif. Mythe fondamental de kadmus. Sens de kadmoisphoinikeos (kadmos foinikeos) : cadmus rouge sang.

    Alphabets drivs de celui-ci : dforms dans le phnicien et lhbraique, peu altr en ti-finarsberbres (tamecheq, dit touareg), transform dans le bengali et le dvanagari sanscrit, lettrescaucasiennes empruntes par le Zend persan.

    Erreur sacerdotale postrieure des dessins dhiroglyphes, partiellement rigs par la suite ensystme dcriture gyptienne, substitue lcriture kuriologique premire, faite populaire parlenseignement public (Clment dAlexandrie) pour transcrire la mme langue dforme par lusagedmotique.

    Explication dtaille de la clbre Table Isiaque . Solution de lnigme de la trilogie :pyramide, oblisque, Sphnix (la Sphinx et non le Sphinx, sottise de lignorance moderne).

    Lois de formation kuriologique, religieuse et savante, smantique et nullement phontique de lalangue hellnique, racines mres des autres langues terrestres.

    Dformation phontique populaire ou corruption de ces langues jusquaux dbris informes desdialectes et des patois actuelles dnomms langues modernes .

    Codes des lois phontiques de ces dformations pour :1. Les peuples europen, dit Japhtiques, puis Indous (et non pas indo-europens, et

    moins encore indo-germaniques, erreurs de la mthode grammaticale germanique de Bopp) ;langues de lIndo-Chine : Annamite (Cochinchine, Annam, Tonkin) ;

    2. Les peuples smitiques : syro-chaldaque, hbreu, arabe ;3 . Les peuples khamitiques : egyptiens, berbres de lAfrique du Nord, Kabyles,

    chaouia, tachellit, tamazirt, tamaheq dit touaregs (uvre du Pre de Foucault) ; langue basque,ibre et celtibre ;

    4. Les peuples du Nouveau Continent : maya du Yucatan ;5. Les peuples de la Polynsie : langue de lle Puynipet (Ascension), langue de Tahiti,

    et la Nouvelle Zlande ; dialectes de Tasmanie ;6. Les peuples ngres de lAfrique : systme Bantou, Saouli de Zangebar ; Malgache

    de Madagascar (Hova et Sakalave).

    Gnse (dorienne) antrieure au Christianisme. Hermneutique. Explication textuelle ethermneutique des dbris latins du Cantique des Frres Arvales (travaux de Marini), et du CantiqueSacr des Prtres Saliens Rome. Traduction de la plus antique inscription latine, religieuse, dite deDuenus.

    Gnse chrtienne. Dchiffrement mthodique des Abraxas gravs (dessins et inscriptions).

    Numration compare :1. Figures des nombres ou chiffres ;

    2. Nom des nombres ;3. Sens tymologiques de ces noms et par consquent de ces nombres. tymologie dearithmos et mathma : processus logique des dix premiers dispositifs du mouvement lectro-dynamique et organique ;

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    Travaux aussi prcieux pour le savoir humain que pour la Vrit ethnique et historique faussepar une fausse science, dune importance plus haute encore, dans lordre spirituel et moral, que lesredcouvertes dordre exprimental, physiques, chimiques et organiques auxquelles se rapportentlautre sommaire ci-joint.

    Armand Hatinguais(ces sommaires datent de 1943).

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    Rpublique franaise

    Ministre du Commerce et de lIndustrieDirection de la Proprit Industrielle

    Brevet dInvention

    XII. Instruments de prcision, lectricit5. Production de llectricit, moteurs lectriques.

    N 591.115

    nergies magntiques.

    M. Louis BOUTARD rsidant en Algrie (dpartement dAlger).

    Demand le 12 novembre 1924, 9h15mn, Alger.

    Dlivr le 2 avril 1925. Publi le 29 juin 1925.

    Lorsquon tudie les corps magntiques, tels que fer-doux, fonte ou acier, on saperoit parlexprience que tous ces corps non aimants au pralable, librement suspendus comme le sont lespendules ou dans la verticale, prsentent naturellement et invariablement les deux plesmagntiques, austral et boral, et quelle que soit, par consquent, leur position par rapport au degrmagntique dinclinaison du lieu, et leur orientation par rapport au plan du mridien magntique dece mme lieu. Leur ple boral est en haut, et le ple austral en bas de la verticale du corps ditmagntique non aimant ainsi considr suivant une ligne znith-nadir, ainsi quon peut sen rendrecompte au moyen de la boussole. Cette position des ples, austral et boral, est toujours invariable,ainsi quon peut le faire voir en renversant soudain, la tte en bas , le fragment magntique

    soumis lexprience.

    Mais si, au lieu dun corps quelconque de forme, on prend un disque de fer, dacier ou de fonte, etquon loriente dans le plan du mridien magntique du lieu, paralllement lui, on saperoit quecette aimantation naturelle intrinsque est le rsultat de deux composantes :

    1. znith-nadir,2. nord-sud terrestre,

    formant croix magntique.

    Seulement, la rsultante de ces deux composantes nest pas, comme on le prsume, un croisementmagntique simple, mais bien un chiasma dempitement lun sur lautre, de telle sorte que pleboral et ple austral ont leur limite quatoriale suivant une diagonale formant un angle de prs de40 par rapport la ligne dquateur idale ; et qui plus est, avec un maximum dintensit en influxmagntique du lieu, vers 65 par rapport cette ligne dquateur idale, ainsi quon peut sen rendrecompte au moyen des boussoles.

    De mme avec un globe.

    Cest ce qui doit tre pour la Terre, sphrode minral, non masse entire de fer, mais simplementferrugineux ; de sorte que les deux points de ses cercles : boral vers 75, austral vers 72,considrs tort comme ses ples magntiques, sont en ralit les deux extrmits de la ligne

    diagonale magntique de maximum dintensit, celle qui suit, rigoureuse, laiguille de la boussole,laquelle sollicite par le flux magntique au maximum dintensit, sy dirige, parallle, en indiquantles deux extrmes de cette intensit, et non, comme on la cru, la ligne mme des vrais plesmagntiques, lesquels concideraient alors avec ceux de rotation.

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    La Terre est donc un aimant naturel, mais non fixe comme est lacier tremp ; car la trempe ainsique laimantation artificielle ont pour effet coercitif de ramener la limite bipolaire magntique auvoisinage de lquateur, et le maximum dintensit vers 45.

    Les fragments magntiques soumis lexprience sont-ils magntiss par linfluence du sphrodeterrestre, soumis lui-mme celle dune immense croix magntique universelle qui laimante,comme elle aimante les mondes, dont elle doit tre laxe ; ou bien ces fragments magntiques sont-ils soumis, tout comme la Terre elle-mme, linfluence directe de cette croix magntique infinie ?Seule pourrait le dmontrer lexprience qui serait faite dans lhmisphre austral, o, dans le casdinfluence par la Terre, le ple austral du fragment magntique soumis lexprience devrait tredans le haut, et son ple boral dans le bas de sa verticale.

    Quoi quil en soit, comme consquence logique tout objet dune matire magntique comme le fer,ayant forme dune croix ou potence deux branches en parfait quilibre, suspendu comme le seraitun pendule, et tournant librement sous son point de suspension, soriente immdiatement et de lui-mme, aprs oscillations, et sans aucune aimantation artificielle, suivant la direction nord-sud. Il en

    est de mme pour un objet en triangle isocle, un disque ou un anneau, obissant aux lois de lapesanteur.

    De cette croix magntique dcoule donc cette ide : solnode immense, magntique vis sans fin, immenses couches de spires, cest--dire de tension, dont laxe ou ligne centrale rpondrait au nord-sud, sa perpendiculaire, constitue par les spires de tension, joignant le znith-nadir (les points znith , tout comme les points nadir , se confondant linfini).

    En consquence, afin datteindre sparment tous ces points de tension (bipolaire etperpendiculaire) sur le fragment influenc, il nest pas dautre forme que la forme du cne, pourchacun des deux ples magntiques, autrement dit du rhombe ou cne double sopposant par les

    bases, ou double pyramide, qui, gyrante, nest quun rhombe. Et lexprience dmontre quil en estbien ainsi. Tout double cne ou pyramide dacier (ou tout objet dune figure drivant soit du cneou pyramide gyrante, soit du rhombe au losange), ltat aimant, prsente, du fait de laconjuguaison de composantes fluides, un maximum dintensit moiti de la hauteur de chaquecne, ou la moiti de son grand rayon (H/2 ou R/2), et ce, mme ltat statique. En mouvementdynamique, les deux forces magntiques composantes doivent se mettre en tension, et leurs flux,variables dintensit, peuvent tre mis en sur-tension au moyen de pointes dacier (elles-mmescnes allongs), fixes diffrentes sections sur le pourtour du rhombe ou double pyramide.

    On voit ds lors pourquoi les aimants les meilleurs, en forme de fer--cheval (par exemple, desmachines dinduction dnommes magntos), finissent toujours par se dsaimanter, la position deleurs ples tant contraire la loi magntique, alors quun rhombe en suspension doit rester aimantpour toujours.

    Chacun de ces cercles de pointes en mouvement rotatoire, diffrentes sections sur le pourtour durhombe, engendre donc variation de flux dune pointe lautre sur le mme cercle, et de flux intensit diffrente dun cercle de pointes lautre cercle de pointes.Si, maintenant, lon mdite sur la croix lectro-magntique dOerstedt, on peut conclure quelon se trouve en prsence dun bicouple quation quadrangulaire : nergtiquement et galementsollicits par lun et lautre ple (positif et ngatif) de la force lectrique, les deux plesmagntiques (austral et boral) de laiguille aimante, se faisant quilibre, tendent rester en croix

    par rapport aux deux ples lectriques : ils se calent mutuellement dans cette pnible position detension nergtique rciproque dans le dsir rciproque. Do il suit que si lon dcouplait ce bi-couple, par la suppression brusque dun des ples magntiques, les deux forces lectriques feraient

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    effort en mme temps sur le ple magntique rest seul, pour sunir avec lui, en formant un seulcouple. Ce que confirme lexprience.

    Soit donc, dune part, un courant lectrique continu, et rendu circulaire par un solnode ; et, dautrepart, un rhombe ou double pyramide dacier fortement aimant ou excit vers sa ligne dquateurpar une ou des bobine dinduction lectrique, muni de pointes acres diffrentes sections de lunet lautre cne ou pyramide, et mis en rotation pouvant atteindre une grande vitesse (par un moteurquelconque) sur un arbre vertical qui le tient en suspension par une bague isolante ou autredispositif.

    Ce rhombe en suspension, fortement aimant, parfaitement bi-polaire, offrira donc tous ses cerclesde pointes, y compris celles fixes ses sommets polaires, des prises de flux unipolaire tensionsdiffrentes.

    Ces cercles de pointes dmontrent donc que lon est en prsence de circuits magntiques dont lesspires circulaires, sembotant lune dans lautre, forment solnodes, ou un solnode multiplescouches de spires ou de tension, magntique vis sans fin dont les flux sont en spires. Do pointes

    en spires pour toutes les prises de flux.

    Pour capter ce flux, unipolaire et magntique, ses cercles de tension diffrente, et le conduire dansle circuit lectrique quil doit intercepter, lexprience nous dmontre que le meilleur, peut-trelunique moyen, est un tube de mercure (simple tuyau de roseau ouvert lune de ses extrmitstaille en bec-de-flte, et ferm par un noeud lautre extrmit, les autres noeuds-cloisons du boisayant t percs au pralable) dispos obliquement devant le rhombe ; tel cercle donn, dont lespointes recourbes viennent passer rapidement en mouvement rotatoire, et presque les frotter, surle bec ou les becs des petits tubes de mercure, dont on voit affleurer la petite bulle suprieure. Ilnest pas ncessaire que ces tubes soient des tubes capillaires. Plus le tube est lourd, mieux, semble-t-il, soprent prise et transport de flux que le mercure canalise. Do le rapport, dj plus haut mis

    en lumire, entre la pesanteur et lattrait magntique dans lattraction universelle.

    Aussi faut-il un cohreur pesant qui soit une rsistance au triple confluent des fluides lectriques etdu flux ou rayon magntique, un cohreur force de cohsion sur la dcohsion intermolculaireduquel ce triode fluidique prend force de cohsion, cest--dire se cohre.

    Cette cohsion du rayon magntique sur les flux lectriques doit toujours avoir lieu labri de lalumire : obscurit, clart lunaire

    Cette cohsion, vraie cause premire de la fcondation sexuelle par la copulation dun couple, estune fcondation, o linflux magntique, vraie force masculine, remplit son rle de mle, o linfluxlectrique est la force femelle, strile sans cette fcondation ; et elle produit en son tat naissant untravail dnergie cratrice organique, que lon peut faire agir :

    1. Quand le courant passe dans leau ;2. Quand le courant, dans un gaz ou un mlange gazeux comme lair, forme un arc sifflant

    ou oscille ple ple du positif au ngatif.

    I. Courant dans leau. Lnergie magntique, par le tube de mercure, doit traverser le courantdu circuit lectrique, quil retarde sous le choc en le faisant tournoyer autour du cohreurassailli dans le remous au confluent des trois fluides, tel lcueil dans le remous au confluentde trois fleuves.

    Leau est dcompose en ses deux lments, dont loxygne va vers lanode et se dgage, ouoxyde cette anode lorsquelle est oxydable : aluminium, zinc ou tain ; et lhydrognevers la cathode. Or si lon alimente lentement dun des gaz carboniques : anhydride ou

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    oxyde, provenant de source quelconque, ou du carbone naissant quon peut appeler fumant,donnant le noir de fume, combinaison sopre entre ces gaz et lhydrogne, et dans lesproportions des vrais corps organiques.

    Il en est de mme avec le gaz des carbonates solubles (potasse, soude), dont la base, surloxyde de lanode, donne un sel insoluble.

    Lorsque la rsistance solide est une masse de fer-doux, la substance organique engendre,aprs passage la lumire ou aux divers rayons : de linfra-rouge jusqu lultra-violet, peuttre mucilage, gomme, dextrine, glucose, fcule ou amidon suivant :

    1. Que la prise de flux, sur le ple boral magntique, est au sommet conique ou la basedu cne, au grand cercle de cette base, ou bien entre eux une section intermdiaire ;

    2. Que la vitesse de rotation du noyau magntique, donc la frquence de variation de sonflux, est plus ou moins rapide ;

    3. Que le flux est plus ou moins intense.

    Il en est de mme avec le ple austral (cne infrieur et renvers du rhombe pyramidal),avec cette diffrence que les corps organiques engendrs vont de lacide gras jusqu laglycrine.

    Pour amorcer les ractions, il est bon demployer une petite quantit deau sucre (glucose etlvulose dissous) mlange leau-mre, ou une dissolution dun carbonate (potasse ousoude, lessive de cendre).

    II. Courant dans un milieu gazeux (air). Le mieux est demployer, pour les ples lectriques,un bon oscillateur boules, rglable volont, et charg par linduit dune bobine frquence suffisante, avec lextrmit du petit tube de mercure place entre les boules, le

    tout fix par des attaches sur un dur cohreur-rsistance parfaitement isol (tenu ensuspension par du fil isolant ou dans quelque corbeille, au-dessous de laquelle ou danslaquelle on peut placer un filtre : peau, feutre, etc.).

    Leau gazeuse doit tomber goutte--goutte sur le point de cohsion magnto-lectrique, dontle cohreur, dgrad graduellement, se dsagrge lentement, donnant naissance, selon sanature physique et sa composition chimique, aux substances organiques naturelles des plussimples aux plus complexes, et selon les conditions sus-indiques de prise polaire de flux, deplus ou moins dintensit, en mme temps que de vitesse et de frquence magnto-lectrique.

    Cest du froid qui se dgage, pouvant aller, suivant lintensit de la puissance magntique,jusqu congeler en givre leau filtrant goutte--goutte, alors que llectricit, destructrice etthermique, ne produit que la chaleur. Cest donc bien lnergie magntique, nergiecratrice, qui engendre du froid ; cest donc du froid, et non des calories, qui se dgage dansle travail crateur. Ce qui explique pourquoi les deux ples magntiques des plantes,comme la Terre, sont constamment glacs. Ce qui explique le dgagement du froid quirsulte de lorage, se rsolvant en pluie, neige, grle et grsil, la foudre (clair avec tonnerre)ntant pas simplement, ainsi quon le croit dans le simple tat de nos connaissancesactuelles, une recombinaison du positif avec le ngatif de llectricit des nuages, mais unerecohsion triangulaire magnto-lectrique, reconstituant lther en son tat statique. Ce que

    lon peut reproduire, en proportions rduites, avec loscillateur et son tube de mercure, si levolume des deux boules et la puissance en dynes donne lappareillage un potentielpuissant.

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    La jonction magntique correspond, en effet, ce que lon fait en mcanique lorsquonconjoint llment choc llment vitesse ; llment magntique est comme un coup de blier quon introduit dans llment vitesse du circuit lectrique : do ilrsulte une force conjugue aux effets prodigieux. Cest un frein trs puissant, qui, frottantdans le circuit, peut arrter le moteur.

    Et ce froid coagule, prend en gele , tel le lait quon y fait dgoutter goutte goutte.

    Les cohreurs peuvent tre minraux (les plus divers ainsi que les plus complexes), vgtaux(tels que le bois), animaux (os, corne, etc.), donnant au flux magnto-lectrique, qui lesanime ou leur redonne la vie, linfinie varit tant physique que chimique des substancesorganiques de la vie. Car la vie, tout ce qui vit, du vgtal lanimal, nest quune effluvedther magnto-lectrique sur de la brute matire. Car cest ainsi que prend corps lnergiemagnto-lectrique.

    On ne peut songer les numrer. Pour en donner ide, lorsque ce cohreur est du quartzferreux avec de la potasse (silicate de potasse color par du fer), cest une vraie chlorophylle

    qui se cre, lorsquon lexpose ensuite la lumire solaire.

    Quand le cohreur est un corps basaltique, la substance organique engendre est un mlangeintime damidon, daleurone et de gluten, vraie farine de froment, lazote de lairatmosphrique tant assimil chaque fois que le cohreur contient du calcium, et lephosphore organique semblant lallotropique du calcium sous la double influence magnto-lectrique et celle de la lumire.

    Suivant les cohreurs divers, ce sont donc de vraies sves vgtales, appropries aux diversvgtaux, leurs engrais par essence, que lon peut procrer, et fournir la vie vgtale, otout se passe comme au cours des prsentes expriences : du travail souterrain et obscur des

    racines et de la graine dans la terre minrale au travail dans la feuille la lumire du ciel.

    Quand le cohreur est un mtal arsenical (arsniure mtallique), on a des colorants vivants la couleur inaltrable.

    H/2 ou R/2 Mais alors ques les flux magntiques austral et boral engendrent en gnral leshydrates de carbone, la prise de flux au maximum dintensit H/2 ou 2/R (cne infrieur durhombe) vient combler ltonnement caus par la merveille quest un cne aimant.

    Sur un cohreur comme le schiste ardois (alumineux ou argileux) les deux gaz carboniques setrouvent dcomposs, et leur carbone uni lhydrogne, formant hydro-carbure, qui ltatnaissant, labri de la lumire, a une extrme puissance dnergie destructrice. Dans son milieu, son contact, la peau vive est pique de vsicules, aucun germe morbide ne peut vivre, les corpsdeviennent imputrescibles.

    Dans un avenir tout proche, cette force pntrante donnera la thrapeutique des moyens sanspareils : celui, entre autres, de dtruire non seulement toute gangrne, mais encore le canceraccessible.

    Dans lordre non thrapeutique, les enveloppes organiques protectrices (parenchymes) des vgtauxtels que lalfa, Stipa tenaciscima L. , la sparte, Lygeum spartum L. , sont entirement

    dtruites, laissant nu la fibre vgtale.Un avenir aussi proche dmontrera comment peuvent prendre naissance les ferments figurs, lesgermes cellulaires, se dveloppant deux-mmes par scissiparit, quand leau gazeuse dgouttant

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    sur un dur cohreur contenant du zinc, du fer et un peu de calcium, port jusqu incandescence,rpandra les sinus magnto-lectriques (les spores tant des spires) dans un dissolution sucre,donnant naissance aux saccharomyces.

    Mais lorsque le cohreur, sous la triple influence magnto-lectrique une trs haute frquenceentre en phosphorescence, et en incandescence donnant chaleur et lumire pures, dont lerayonnement peut tre aussi capt, conduit et tre fait agir dans les milieux appropris, par des tubesde mercure poss comme des antennes au devant du cohreur, il faut prendre bien garde linfluence dangereuse de ces puissants rayons sur la masse encphale, dont le meilleur protecteursemble bien tre un casque en peau rugueuse de squales (chiens-de-mer ou galuchats), en raison deleur silice tant biologique que minrale.

    Voil donc reconnu, rendu son auteur, le tout puissant pourvoir, jusquici mconnu, quonattribuait faux llectricit, la moiti du couple, dont le souverain rle est lautre moiti, estau gnrateur : le fluide magntique, la toute-puissance ou force primordiale qui domine lunivers etle tient en quilibre, celui qui sme la vie !

    Et voil reconnue linanit des thories de la science, qui, fondant la chimie gnrale sur les effetsde la pile dcomposant les minraux lectriquement, malgr que celle-ci fut sans effet sur les corpsorganiques, dun ct concluait, sans souci de la logique, l tat lectrique des corpsinorganiques aussi bien quorganiques, cet tat lectrique ou lionisation devant tout expliquer :les phnomnes vitaux et ceux des matires brutes ; et de lautre ct affirmait, au contraire, avecun illogisme non moins dconcertant, que le chimisme tout seul pouvait tout expliquer, alorsque tout le chimisme tait fond sur ces effets de la pile ! Thories sans logique ! Hypothses sansfondements !

    Dans ce qui prcde, il sagit dun courant lectrique extrieur, pris une source autre que celle durhombe pyramidal gnrateur dnergie magntique. Mais il est clair que ce rhombe pyramidal aux

    vertus magntiques dcouvertes peut tre son propre gnrateur dinduction lectrique. Les anglespyramidaux, crant variation de flux indispensable pour linduction dune force dite lectromotrice,peuvent tre remplacs par des stries ou cannelures, soit en lignes droites, soit en lignes courbes, surla surface du rhombe.

    Linduit sera donc un enroulement en arc, plus ou moins obliquement inclin autour et au plus prsdu rhombe, lune des extrmits de cet arc pouvant tre sur un ple, et lautre sur un autre, maispouvant tre aussi sur un seul et mme ple, la diffrence dintensit fluide sur le mme cnepolaire crant la diffrence de potentiel pour linduction dite lectromotrice.

    Avec un enroulement solnode, on a donc un courant continu, circulaire, et de plus onduleux, dufait que le flux de lun et lautre cne est intensit variable de chaque sommet polaire au grandcercle de la base.

    Pour augmenter la quantit de courant, et pour la transformer en force vive dintensit (voltage etamprage), par induction lectro-lectrique, on emploiera toujours le long cne quest le fuseau,stri ou lisse, droit ou recourb, qui a les mmes proprits mme ltat statique, comme noyaumagntique pour lenroulement, et lenroulement solnode, des fils primaires et des filssecondaires.

    Avec un enroulement appropri, le magntisme naturel dun rhombe dacier suffisamment pesant,

    sans autre aimantation artificielle, peut suffire crer un induit lectrique, sous linfluence duquellintensit de laimant sera excite dautant, jusquaux limites de leur capacit mutuelle, parmutuelle induction rciproque, laimant crant le courant, qui fait crotre laimant, lequel accrot lecourant.

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    Rsum.

    Linvention-dcouverte, formant un tout insparable, peut se rsumer ainsi :

    I. nergie magntique :

    1 . Dcouverte dune puissance magntique formant une composante ayant un champcomplexe aux rayons dfinis, tout autrement que par le vague des expressions massemagntique , flux magntique , champ magntique .

    2. Suspension et mouvement vertical du noyau magntique.3. Proprits spciales, comme puissances magntiques, et inductrices par consquent, des

    cnes et pyramides, et figures drives : rhombe, fuseau, losange, ogive ou arc-de-vote,tant ltat statique quen mouvement dynamique.

    4. Pouvoir des pointes, droites, courbes, en spirale ou hlice, pour sur-tension et pourcaptage des flux.

    5. Tubes de mercure tant pour capter les flux que les conduire au point de la conjonctionout triple confluent du triqutre ou delta magnto-lectrique.

    6. Usage et rle des cohreurs.7. Rle de lobscurit, et celui de la lumire, dans cette tri-cohsion.8. Dgouttement de leau gazeuse.9 . Rle des gaz du carbone, et du carbone naissant, ou de tous autres gaz, dans

    lorganisation molculaire des substances organiques engendres par lnergie fcondemagnto-lectrique.

    II. Force lectromotrice dinduction magntique :

    1. Angles, stries ou cannelures, donnant variation de flux, du noyau magntique.

    2. Induction magnto-lectrique sur enroulement en arc, et sur solnode.3. Proprit du rhombe allong en fuseau, droit ou courbe, stri ou lisse, comme noyau

    magntique du bobinage des enroulements, pour linduction lectro-lectrique par filprimaire et par fil secondaire, pour augmenter la quantit de courant, et le transformer enforce vive dintensit (voltage et amprage).

    4. Solnodes des enroulements pour ces mmes bobinages.

    Quant aux applications elles sont de deux sortes :

    A. Physico-mcaniques :Consistant :

    1. En appareils dorientation, semblables la boussole en ses divers usages ;2. En machines dinduction magnto-lectriques, quelle que puisse tre, quant son mode,

    laimantation du noyau magntique inducteur.

    B. Et physico-chimiques :1 . Productions organiques, selon les donnes ci-dessus : hydro-carbures ; hydro-carbones :

    glucose, fcule, acides gras ; glycrine ; corps azots, colorants vgtaux, latex ou svesvgtatifs

    2. Rduction des matires organiques, comme rouissage des textiles (alfa, sparte, etc.), oudgraissage des suints, et des inorganiques.

    Louis Boutard,Chemin des Trembles, Telemly (Alger).

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    Rpublique franaise

    Ministre du Commerce et de lIndustrieDirection de la Proprit Industrielle

    Brevet dInvention

    XII. Instruments de prcision, lectricit5. Production de llectricit, moteurs lectriques.

    N 630.832

    nergies magntiques (Perfectionnement au brevet n591.115 du 12 novembre 1924).

    M. Louis BOUTARD rsidant en Algrie (dpartement dAlger).

    Demand le 12 novembre 1925, 9h15mn, Alger.Dlivr le 29 aot 1927. Publi le 9 dcembre 1927.

    [Brevet dinvention dont la dlivrance a t ajourne en excution de lart. 11 7 de la loi de juillet1844 modifie par la loi du 7 avril 1902.]

    tant donn quun rhombe, ou double cne base commune, dacier ou de fer, ltat naturel aussibien quaimant, prsente un maximum dintensit magntique rigoureusement la moiti de songrand rayon R/2 sur chacun de ses deux ples, et que son pouvoir magntique est dautant pluspuissant quil prsente des rayures ou des stries formant angles ou des asprits, il sen suit que cerhombe de mtal est un catalyseur dun influx magntique extrieur qui vient choquer ou heurter

    contre, en tension vibratoire, et en pouse la forme, comme il pouse la forme du gond de feranguleux, librement suspendu par le coude et tournant sur lui-mme, qui sans aimantationartificielle aucune forme croix ou potence magntique et soriente de lui-mme au nord-sudmagntique.

    Ce que dmontrent les expriences suivantes :1. Lorsque lon fait passer un courant lectrique continu dans un fil conducteur enroul sur

    un rhombe, non plus de mtal, mais de bois, dont les cnes opposs par les bases sonttrs rigoureusement gaux, on constate, au moyen des boussoles, que lintensit duchamp magntique dvelopp va en croissant depuis le sommet du cne dentre jusquR/2, ensuite dcroissant depuis R/2 jusquau plus grand diamtre au grand cercle de la

    base, ligne de sparation entre ples boral et austral, o linflux devient nul, - pourcrotre de nouveau sur le cne de sortie, cest--dire lautre ple, jusqu R/2, et de ldcrotre jusquau sommet de sortie, - ces variations dintensit de lun et lautre ple sefaisant quilibre. Il y a donc quipollence, avec deux potentiels, tant sur laustral que surle boral.

    2. Avec un enroulement sur un autre rhombe de bois deux cnes ingaux : le grand ayantune hauteur gale au triple du rayon du grand cercle des bases ; le petit, une hauteurgale ce grand rayon, dont le sommet forme donc un angle de 90, ou infrieure cegrand rayon, langle de sommet ayant au-del de 90, la ligne sparatrice entre plesboral et austral est toujours au grand cercle des bases, mais lintensit magntique deR/2 sur ce petit cne ou pyramide gyrante est le double de celle R/2 sur la grandepyramide ou grand cne. Il y a donc rupture de lquilibre entre les variations dintensitde lun lautre ple. Il ny a plus quipollence.

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    3. Il en est de mme, si le petit cne est arrondi en dme, coupole, ogive ; avec un rhombede bois ayant par consquent la forme dune toupie. La rupture dquilibre saccentueplus encore.

    4. Si le rhombe de bois est rduit un cne, comme un sabot--fouet, jouet des enfants, etque lenroulement se poursuive sur le plan de la base mme, formant spirale comme surun disque, la bipolarisation australe et borale est toujours rgulire, avec sa lignesparatrice au grand cercle de la base, et le maximum dintensit R/2 de la spirale decette base.

    5. Si ce cne de bois se creuse en entonnoir, par consquent avec le plus petit cne rentrantdans le grand, et que lenroulement se poursuive dans le mme sens lintrieur de cepetit cne, la bipolarisation australe et borale est toujours au grand cercle de la base, etle maximum dintensit R/2 du petit cne dentonnoir.

    Ce qui dmontre bien que ce champ magntique est un solnode : couches de spires magntiquessembotant concentriques, dont une moiti, axipte, est en tension, sous leffort vibratoire, aveclautre moiti, axifuge, rigoureusement mi-rayon : point fatidique, avec intensit croissante ducentre R/2, et dcroissante de R/2 la priphrie, comme lindique la fig. 1.

    Il y a donc deux flux austraux et deux flux boraux : un flux axial, ainsi quun flux priphrique,austral et boral, accoupls et souds R/2, stirant aussi bien en longueur quen largeur, entension sur ce cercle sous linfluence du choc, du heurt et du cahot, aux spires tournant en senscontraires, que la forme du rhombe ou rhombode permet datteindre en toutes leur couches, commeen rend trs bien compte la structure de loignon. Autrement dir : bi-couple magntiqueparalllement soud en une monade neutre dinflux, qui tend se mettre en croix sous linfluencedu choc ou mouvement vibratoire.

    Si, dautre part, sur un fuseau stri de fer doux ou dacier (double cne allong ou courb encroissant) on enroule formant nappe un fil un dargent fin et dor lor pur, dont les extrmits sont

    laisses libres, et que sur cette nappe de spires de fil dor on roule un fil de cuivre isol (inducteur),au-dessus duquel on superpose plusieurs couches dautre fil isol bien plus fin (fil induit), onconstate, au passage du courant lectrique continu inducteur, qu la rupture et fermeture les induitslectriques se produisent normalement. Mais si les deux extrmits du fil dor magntique, ouparamagntique, fut-il plus fin quun cheveu, sont branchs sur les extrmits du fil de cuivrednud de linduit, la rupture et fermeture du circuit inducteur aucun induit ne passe plus. Nul court-circuit (deus ex machina des techniciens ), car si lon branche seulement lun des boutsdu fil dor, de laustral par exemple (et surtout abrit de la lumire, isol dans de la laine, et deprfrence un fil rugueux, crpu, contourn en volutes ou faisant zigzags), mme absencedinduction. La nappe dor a form nappe de flux condenss, rservoir qui scoule simplement, parsimple gravit, de R/2 la pointe de laustral, de lamont laval, par le canal du fil, potentielsuffisant, potentiel vritable, pour crer un courant, sans quil y ait un circuit, car si tous les coursdeau, au potentiel desquels on a coutume de comparer le potentiel lectrique, scoule bien en effetdu haut niveau damont au bas niveau daval, on ne les voit point former de circuit, cest--direremonter leur source, leur niveau de dpart, de laval lamont, sauf en passant par un tout autretat : de leur tat liquide ltat vaporeux, soit, en fin de compte, volatil, fluidique.

    Do il suit :1. Quun influx magntique peut aussi tre induit, comme linflux lectrique, sur un fil

    magntique ou paramagntique, comme sur le cuivre llectricit ;2 . Quil peut tre conduit, cest--dire mis en marche, sur un de ces conducteurs,

    paralllement avec le fer, et en croix par rapport aux courants lectriques : inducteur etinduit ;

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    3. Quil soppose au passage du courant lectrique de linduit ds quil entre en contact ;quil faut, par consquent, pour quil y ait un induit lectrique locomobile, autrement ditcourant, en sparer linduit ou courant magntique.

    En consquence, si lon remplit ces conditions fondamentales :1. Dcouplement du bi-couple magntique au point R/2 dans le champ solnode dvelopp

    par les chocs vibratoires dun courant lectrique ;2. Et rupture dquilibre entre les variations dintensit de lun lautre ple ;

    laide dun conducteur en or, ou de tout autre corps paramagntique, chacun des deux fluides :axial et priphrique, devra se mettre en marche, et former deux courants.

    Pour la comprhension de cette proposition, il faut avoir prsente la mmoire la figureschmatique 2, dont voici la lgende :

    I et I dsignent les flux axiaux : boral et austral ;O et O dsignent les flux priphriques : boral et austral ;K et K dsignent le flux du cercle R/2 au point daccouplement et de dsaccouplement, desoudure et de tension, des deux flux magntiques bi-polaires.

    Les volutes donnent le sens du tournoiement des fluides sur eux-mmes : la plus grande lemportantsur la petite.

    Et comme les flux de sens contraires sattirent, on peut voir dun coup doeil tous les courantspossibles et leurs combinaisons.

    En raison de la rupture dquilibre entre les variations dintensit de lun lautre ple, les flux semettront en marche du ple la plus grande intensit vers le ple qui dveloppe la plus faible, cest--dire du petit cne vers le grand, autrement dit de R/2 de la coupole du rhombe ou dme de latoupie, ce qui est proprement la clef de vote, et quelle que soit sa polarisation : australe ou borale.

    Lexprience attentive dmontrant que linduction ou cration de rayons et courants fluidiques, commencer par llectrique (rupture et fermeture, rapprochement, loignement, dun courantinducteur), dpend essentiellement et uniquement du choc ou heurt et du brusque mouvement, onprendra donc des conducteurs, tant inducteurs quinduits, tant lectriques que magntiques, ayantdes angles de chocs (non des fils ronds et lisses), quils soient carrs ou bien stris, raboteux en unmot, sur les asprits desquels le courant cahote et sclabousse, tout moment, sur tout son cours,dans tout le champ de linduction.

    Soit donc un conducteur lectrique inducteur : un gros fil de mtal comme le cuivre, stri aupralable, par exemple en hlice, offrant alors laspect dune vis, - ou tresse lche de trois fils stris,- de sections diffrentes et de mtaux ou alliages diffrents, si lon veut. Ensuite, pour conducteursdes induits magntiques, une chanette de fils dor (argent dor, alliage dor et dargent, etc.) fixesur des lanires de cuir enroules en hlice autour du conducteur lectrique inducteur, donc obliqueou en croix constamment avec lui. Lensemble, bien protg par une spire de laine, qui abrite etisole la frise dor, est alors enoul (dextrogyre par exemple : boral lentre du courant) sur le boisde la toupie servant de moule.

    Linduit dor magntique comprend donc trois tronons :1. Premier tronon de I coup R/2 au cercle de K ;2. Deuxime tronon de I coup R/2 au cercle de K. Ces deux tronons sont relis lun

    lautre par galerie ou passage intrieur, mme la forme de bois, au-dessous des cerclesK et K (dans le champ par consquent des flux axiaux I et I), comme le fait voirexactement fig. 3a, formant le circuit DD.

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    3. Troisime tronon allant de R/2 (cercle K) R/2 (cercle K), dans le champ des fluxpriphriques O et O, formant le circuit BB (fig. 3b).

    Enfin R/2, au cercle K daccouplement, donc de dcouplement, par consquent deffortnergtique, on peut intercaler un anneau ou couronne magntique, qui sinduira dun troisime fluximpair, rupture alternative de la soudure des deux autres, mais tournant sur lui-mme, formant lecircuit KK (fig. 4), qui peut tre accoupl avec son identique sur un anneau KK, si lon supprimeBB.

    On a donc trois circuits de trois forces magntiques, dont les fluides doivent toujours circuler sousde la laine, poil ou autres de mme nature, isolants magntiques, labri de toute lumire.

    Les deux extrmits de chacun de ces circuits viennent plonger au milieu dprouvettes contenantavec de leau, comme cohreur et conducteur, une certaine quantit dun corps brut minral : sableordinaire, fragments de marbre, etc., (suivant le corps organique ou seulement les effets quondsire obtenir), dont on recouvre les filons magntiques.

    Quand lappareil fonctionne, un bien faible courant lectrique (par exemple 2 volts) traversantlinducteur, quil soit continu ou bien alternatif, suffit faire induire et mettre en mouvement lestrois flux magntiques, dont les chanes conductrices, sous linfluence comme dune lime invisible,dont bientt irises (circuits II), ou noircies (ddores et argent oxyd : circuit BB et KK) sur toutle cours du contact avec le cohreur, qui est lui-mme lim et petit--petit min, sans dgagementde chaleur, laxial II dgageant mme un froid pouvant devenir intense jusqu conglation, celuide lanneau KK tidissant simplement.

    Nul courant lectrique ne parcourt ces conduits, dont les flux magntiques, vritables atomes, djadou de volont et de dsir, ne savancent que lentement, de maillon en maillon.

    Pour les mesurer, un voltmtre ordinaire suffirait, mais dont les conducteurs ainsi que lesenroulements seraient faits des mmes fils que ci-dessus, pareillement isols.

    Tout ce qui prcde, pour la clart et la simplicit de lexposition. Mais comme les flux de II etOO de ce bi-couple sont tous deux parfaitement bi-polaires, avec une variation dintensit,croissante et dcroissante, ou double potentiel, sur lun et lautre ple, comme on la dit plus haut,et vu avec la fig. 2, ils peuvent se ddoubler, produisant quatre courants :

    1. Courant D de I ;2. Courant D de I ;3. Courant B de O ;4. Courant B de O ;

    Ce qui, avec celui KK impair, produit donc cinq courants.

    Il y a donc cinq puissances dynamiques, cratrices de toute vie organique, de trois forces premires,dont deux sont doubles en tant bi-polaires, dont la troisime, neutre et impaire, est lunion desdeux autres.

    Il est facile de voir que cest R/2, au cercle de la tension K et K, que ce produit, rsultant dutravail dnergie magntique, tout rayon ou courant dnergie lectrique, laquelle nest rien en soi,rien que leffet de la tension des deux forces magntiques unies en une troisime : la monade delther.

    Et, en effet, si sur ces rhombes de bois lon enroule un induit lectrique de fil fin, parallle au grosfil inducteur dont il suit lenroulement, en dedans ou en dehors de lenroulement hlicode de lafrise des fils dor conductrice des fluides BB de OO, il sinduit (que le courant inducteur soit

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    continu ou non) deux courants lectriques continus, qui accompagnent en croix les courantsmagntiques B et B leurs metteurs en mouvement : un sur chaque ple ; partant respectivement descercles mme K et K jusquau grand cercle de base commune, ligne neutre o se neutralisent lesdeux induits allant la rencontre, dont lun dans le sens, et lautre contre-sens du courantlectrique inducteur, - o il faut donc couper le fil conducteur des induits, magntiques aussi bienqulectriques, pour en faire deux circuits : lun sur le ple austral, lautre sur le boral de BB ouO, et rpondant non pas aux positif et ngatif des dnominations usuelles et amphibologiques ducourant lectrique, mais bien lune et lautre des lectricits (rsineuse et vitre) constates enstatique, ayant chacune leur propre positif et propre ngatif : niveau damont, niveau daval, quifont leur potentiel, - et rpondant par consquent aux deux courants contraires de rupture et defermeture des bobines ordinaires dinduction.

    Les variations dintensit des deux flux dynamiques crant les potentiels peuvent donc encore sefigurer dune faon saisissante par le schma de la fig. 5, formant rseau de losanges, forme de lavibration.

    Les mmes lois sappliquant (mmes effets des mmes causes) toute gnration dnergie

    magnto-lectrique, il sen suit que pour avoir une pile dusage indfini et impolarisable , ilsuffit denrouler sur un sabot--fouet, comme celui des enfants, une troite bande de zinc perce aupralable comme une rpe de cuisine dune multitude de petits trous bavures, et dans lesquels onsoude une multitude de trs petites pointes dpingles ou camions (en laiton tam, argent dor,etc.), recourbes crochet vers le bas, partir du cercle R/2 jusqu celui du grand diamtre.

    Plonge dans leau dans un vase en terre cuite, avec au fond un peu de chaux, conductricelectrique, qui se dissout, cette pile fonctionne linstant mme, et sans se dtriorer.

    Sur le zinc conducteur, dont elles pousent la forme, les monades du bi-couple magnto-dynamiqueviennent rper et se briser. Par les pointes qui lcoulent lun des flux magntiques est lanc (B ou

    B de O-O), entranant en travers lnergie lectrique de tension et de rupture du bi-couple :limpulsion est donne, le mouvement est cr, pour ne plus sarrter, - larrte seul au dpart, et enroute le contact, du lent flux magntique qui hsite sopposant au mouvement, et par suite aumouvement lectrique, dont il cause seul larrt, dit polarisation , comme la mise en mouvement.

    Une fois lanc cet influx magntique, il faut donc lcarter, lannuler, sur un corps brut pesant, pluslourd que la chaux de leau, conductrice lectrique : paroi rugueuse du vase, boule dpolie de terrecuite, masse de glaise insoluble avec la chaux du fond, etc. On peut aussi parfaitement le recueilliren circuit laide de deux petits tubes (bois, verre, poterie) contenant un peu de mercure que lonmet en contact avec des conducteurs pareils ceux dcrits. Les autres flux pourraient tre lancset galement conduits, au moyen dautres pointes sur le reste de ltroite bande de zinc perfore.

    Sur les gaz carboniques ils peuvent produire dans leau, avec les cohreurs, les mmes corpsorganiques que peuvent organiser les mmes flux du grand rhombe stri, en acier aimant, arm depointes, tournant basse frquence, par les tubes de mercure gmins qui captent et canalisent, auretour de chaque priode, lcoulement du flux des pointes en mouvement rotatoire, - tandis quhaute frquence sorganisent par II les corps saveur douce, par OO ceux saveur acide. Tubesde mercure, au ras des pointes du rhombe dacier gnrateur dinduction magnto-lectrique, quiremplissent le mme rle que les frises de fils dor conductrices avec le rhombe de bois, gabarit delinduction lectro-magntique qui vient dtre dcrit, dont les effets sont identiques, sauf cependantquavec le rhombe dacier gnrateur les prises de flux par le canal des pointes peuvent tre

    infiniment varies, ces pointes pouvant se fixer tous points de la tension circulaire.Avec la pile, o la frquence est faible, lensemble des grands flux II et OO, en se recombinant,produit une eau gommeuse. De sorte que ces petites piles, dont leau vive, renouvele goutte--

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    goutte, sen coule goutte--goutte par un conduit labri de la lumire, fournissent aux vgtauxune sve incomparable, les principes organiques de la vie.

    Rsum.

    Linvention est donc la dcouverte de la loi qui rgit lorigine des rayons et courants fluidiques, loiunique : choc, heurt, cahot, - pour la mise en tension, tant dans lair que dans le vide, de deux forcesdynamo-magntiques bi-polaires, accouples en bi-couple, paralllement unies, trs intimementsoudes en une troisime, neutre et impaire, constituant la monade de lther, qui vibre et se met encroix sous linfluence du choc, la force en croix qui sest mise en travers (et, partant, en travers desrayons et courants lectriques) sopposant en effort dnergie dynamique au mouvement dedsunion do rsultent deux rayons ou courants dnergie lectrique opposs, qui ne sont rien pareux-mmes que les effets de la tension des deux forces de lther, qui contient en puissance lessept forces premires cinq puissances magntiques, deux puissances lectriques.

    Sans mouvement magntique, pas de mouvement lectrique ; pas dlectricit sans la croixmagntique ou sa tension solnode, dont par le rhombode on atteint toutes les spires, permettant de

    dsunir, librer lune de lautre, au cercle fatidique R/2, les deux forces dynamiques primordialesquattirent la pesanteur, dont elles semblent la cause, - ainsi que les sparer par leursddoublements, labri de la lumire, en cinq forces isoles ayant chacune sparment des vertusdiffrentes, tant mcaniques que physiques et chimiques (inorganiques et organiques), enfinbiologiques, et diffrentes aussi pour une seule et mme force suivant son potentiel en tension etfrquence ; cinq courants dynamo-magntiques dont la lenteur gagne en puissance ce quun courantlectrique consomme en pure vitesse.

    Ce qui implique les conditions dorganes et organismes matriels ci-aprs, comme partiesessentielles intgrantes dcoulant de la prsente dcouverte :

    1. Croix ou potence offices de boussole ;

    2. Rhombodes, tant comme gnrateurs magnto-lectriques, que comme formes-calibresdenroulements dinduction magnto-lectrique aussi bien qulectro-magntique,semblable ceux dcrits :a. En tant que gnrateurs de rayons ou courants magnto-dynamiques ;b. Et multiplicateurs ( survolteurs ) de courants lectriques : alternatifs ou continus ;c. Commutateurs ou redresseurs dalternatifs en continus ;d. Transformateurs en force vive dintensit ( ampreurs ) ;Quils soient de mtal, de bois, de bois ferr ou de toute autre matire, pleins ou creux,avec ou sans galeries ou passages intrieurs, anguleux, arrondis, stris ou lisses ; quilssoient des rhombes parfaits ou seulement rhombodes ou coniques, des sections etsegments de rhombodes ou seulement de conodes, cnes jumeaux gaux et ingaux outronc-de-cnes opposs par sommets, - en un mot drivs de la merveille quest la formedu cne ou pyramide gyrante, rappelant la forme de poire, figue, fruit du lotus antique(tronc-de-pyramide polygonique), fruit de nnuphar (rhopalon des anciens, fruit ddi Hercule, et vrai nom de sa massue ), oeuf enfin, loeuf orphique, oeuf premier de Vita ex ovo , - comme toupie, sabot, pilon ou battant-de-cloche, fuseau droit oucroissant ;

    3. Stries ou cannelures des conducteurs, tant inducteurs quinduits, aussi bien magntiquesqulectriques, quils soient ronds, carrs ou polygones, tisss, maills, tresss, entreillis, en torons, ou aplatis en lames, rubans ou feuilles gaufrs, crps ou estamps, engalons, broderies ou passementeries, - que ces stries soient latrales ou longitudinales, en

    lignes droites ou sinues, ou tournant en hlice, ou simplement rduites des asprits,engendrant en un mot des reliefs ou le toucher raboteux, - et ce, mme pourlappareillage dnergie magnto-lectrique ou lectro-magntique actuellement enusage ;

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    Stries ou cannelures et accroissement des angles de toutes massues ou noyauxmagntiques actuellement en usage dans les machines ou appareils et bobinages magntoou dynamo-lectriques ;

    4. Corps paramagntiques ou diamagntiques pour linduction et la conduite des rayons etcourants magntiques, ainsi que la construction de leurs instruments de mesure, tels quelor, platine, mercure, - argent dor, alliage dor et dargent, dtain et dor, etc., -mtaux pesants en gnral, paraissant dpasser la pesanteur spcifique du zinc ;

    5. Cuirs, peaux et parchemins ; laines, poils, cheveux, crins, duvet de plumes, mls ou nondtoupes, bruts, fils, tisss, draps ou tricots, comme isolants des flux et courantsmagntiques ;

    6. Conducteurs-cohreurs : minraux, vgtaux, animaux, tels que marbre, silice, schisteardois, fer arsnieux, etc., quon ne peut numrer vu leur infinit, chacun deuxexigeant une tude trs complte quant leur dcohsion inorganique par la magntolyseou par une magnto-lectrolyse au moyen des sept forces magnto-lectriques, soitspares, soit en accouplements, - et quant leur rle propre dans les synthsesprocratrices de substances et matires organiques, dans les mmes conditions, tousdegrs soit de tension, soit de frquence ;

    7. Pointes droites ou courbes, canneles ou non, hlice cylindrique ou hlice conode ;8 . Piles de zinc, cadmium, ou tout autre mtal conducteur magntique, en hlicerhombode, conode, etc., perfore comme une rpe, et munie de petites pointes, droitesou courbes, usages magnto-lectriques, avec chaux ou autres corps conducteurslectriques, et masse de glaise, crue ou cuite, ou autre boule pesante, pour les fluxmagntiques ;

    Pour les applications en gnral des cinq forces magnto-dynamiques soit seules, soitcombines entre elles, ou des cinq forces avec les forces lectriques, tout travailnergtique ;Soit dordre mcanique : comme nergies motrices vainquant la force dinertie ;Dordre physique : lumire phosphorescente et lumire sans chaleur, froid congelant,

    traitements thrapeutiques souverains, etc. ;Enfin dordre chimique : en analyses et en synthses, rduction des matires tant organiquesquinorganiques, enfin procration des substances organiques de la vie.

    Louis Boutard,Chemin des Trembles, Telemly. Alger

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    Rpublique franaise

    Ministre du Commerce et de lIndustrieDirection de la Proprit Industrielle

    1re addition au Brevet dInvention n630.832

    XII. Instruments de prcision, lectricit5. Production de llectricit, moteurs lectriques.

    N 33.826

    nergies magntiques. (Perfectionnement au brevet n591.115 du 12 novembre 1924.)

    M. Louis BOUTARD rsidant en Algrie (dpartement dAlger).(brevet principal pris le 12 novembre 1925.)

    Demande le 12 novembre 1926, 8h30mn, Alger.Dlivre le 28 aot 1928. Publie le 25 mars 1929.

    [Certificat daddition dont la dlivrance a t ajourne en excution de lart. 11 7 de la loi du 5juillet 1844 modifie par la loi du 7 avril 1902.]

    Les prcdents brevets franais n591.115 du 12 novembre 1924 et n630.832 du 12 novembre1925 dmontraient que le champ de force magntique est constitu par la monade dther (monadeseule ou en nombre infini) mise en tension de rupture par le choc, le heurt ou le brusquemouvement, en dehors de toute cause intrinsque efficiente imputable aux mtaux ou autres corps

    dits magntiques, montrant une composante ou duel de forces fluidiques opposes, galement bi-polaires, qui tendent se mettre en croix, formant solnode, dont le rhombode-solnode dunetroite bande de zinc, tenant lieu de pile , conduit aux mmes dmonstrations, quelle complteentirement, rvlant tout le complexe mystre du champ de force, avec les consquences qui ensont le corollaire.

    Le point critique de la soudure, donc de rupture, des deux forces fluides opposes en leur duelmagntique est trs exactement au cercle R/2 anciennement figur en coupe par le schma qoppaQ , devenu la lettre Q (supprime de lalphabet cadmen par scrupule religieux, comme tropclairement figurative) ; en plan par le signe schmatiquepi (P), devenu la lettre P, selon fig. 1.

    Ce point critique tant la source originelle de leffet lectrique par tension magntique, il suffit pourcauser cette rupture par tension de chaque monade, produisant un effet lectrique, darmer de petitespointes croches, conductrices magntiques, les deux cercles de tension, austral et boral, au pointcritique R/2.

    Les monades, accroches sans arrt sur les couronnes australe et borale, sont brises par le choc etse sparent en atomes de deux sortes : les uns appartenant laxe, - les autres, la priphrie, - enmme temps quun courant lectrique est produit, passant sur fil de cuivre comme dans les autres piles .

    Or, si lon met en suspens sous cette pile solno-rhombode un poids lourd minral, qui ne soit

    pas du mtal, tel quune pierre non poreuse, on constate le passage dune plus grande quantitlectrique.

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    Le flux de laxe, suivant lattrait du poids, sy est prcipit de lui-mme, constituant latome lourdde la monade brise, dans leau pure du grand vase de terre cuite o cette pile est plonge. Et, eneffet, on ly peut recueillir en mettant en contact avec cette pierre pesante le moindre poids demercure au fond dun tube de verre, dans lequel descend un conducteur dor fin ou simplementdargent dor, isol sous de la laine, que ce conducteur soit une chane continue forme de fils dorcrpels, ou au contraire discontinue, formant comme un chapelet de grains dor ou de boutons enfils dargent dor, sur crin ou fil de laine.

    lautre extrmit de ce conducteur, plongeant en prouvette deau pure, et sans quil y ait circuit ni fermeture quelconques, ces atomes lourds arrivent lentement par bonds, formantune grappe de bulles (oxygne et hydrogne de lanalyse de leau) sur le mtal prcieux, sur lequelle carbone de loxyde et du gaz carbonique est rduit, irisant jusquau noir le brillant du mtal.

    Cette rduction est plus rapide encore si lprouvette contient de leau de chaux au lieu deau pure,- la chaux jouant le rle de fournisseur constant en ces gaz carboniques puiss dans latmosphre.Pour se dbarasser de la chaux, il ny a qu filtrer goutte goutte sur du sable trs fin et en coucheassez dense. Ce qui est dit une fois pour toutes.

    En mme temps, le flux priphrique, atome lger libr de latome lourd, est mont par les pores,en sautant, jusquau rebord du haut vase de terre cuite o lon peut le recueillir par un autreconducteur en mtal diffrent et moins lourd que celui sus-dcrit (laiton, bronze dtain ou bronzedaluminium), discontinu ou continu, dans les mmes conditions que celui du flux daxe.

    On peut encore le dceler sur le bord mme du vase, o lon fait sgoutter un ou deux clous de ferdoux, tremps au pralable jusqu oxydation la surface de leau du vase de pile . Souslinfluence du flux, tout le bord ainsi touch passe lentement au rouge pourpre : colorant carburque lon peut recueillir lorsquil est dessch. Si la touche de loxyde est faite lextrieur au-dessous du bord du vase, la matire colorante carbure qui se produit est jaune dor, - teinte qui se

    dgrade jusquau jaune ple mesure que lon descend les touches au niveau de la couronneinfrieure de la pile , munie seulement de celle-ci.

    Mmes rsultats si lon met le conducteur sur un collier de bouchons (chne-lige, bois-de-lierre,etc.) flottant la surface sur le pourtour du vase.

    Mmes rsultats encore, si ce conducteur se branche sur une couronne de btonnets de frule biensche, Frula communis L., pose comme en corniche sur le haut bord du vase, sans contact avecleau. Ce qui explique pourquoi, dans les pays mditranens, on met au cou des chattes en lait donton noie les chatons, et qui meurent rapidement si on ne leur en laisse aucun allaiter, un petitcollier de bouchons : qui attirent et arrtent au passage, des sinus crbraux aux ganglionsmammaires, par lcoulement des poils, le flux priphrique lger, crateur, au dpens des glycoses,des muclines lactiques, comme il sera dmontr par ailleurs. Do le nom latin du lige : s-ber,littralement avec mamelle . Et aucune chatte ne meurt, en dpit des sourires scientifiques .

    Ce qui explique de mme ltonnant phnomne doxydante catalyse due au platine poreux, etuniquement en cet tat poreux ou divis (mousse ou ponge). Sur lattrayant mtal, le plusminemment conducteur magntique, la multitude thre des monades vient heurter, en tensionvibratoire. Sur lponge de platine qui noircit, le flux priphrique samasse, infatigable et incessantgnrateur des acides organiques. Ltonnant phnomne est donc uniquement magntique, leplatine nagissant que par sa seule prsence , comme les autres mtaux dans tout champ

    magntique.La diffrence de poids entre la pierre pesante et le lger bois poreux a donc facilit lcartlement etla sparation en ses deux lments atomiques de la monade disloque par le heurt sur les pointes.

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    Do le nom dA-tome = section dAlpha, la lettre A tant le signe schmatique de la monadedther en rupture par tension, comme le montre lhistorique de cette lettre savante, - et non pas inscable , contre-sens et non-sens, impossible fiction quon stonne de voir prise commefondement matriel par certain scientifisme. Ce qui rvle la nature des monades : un flux axial etbi-polaire, qui soudain libr dun flux priphrique qui lenveloppe tout autour, se prcipite encercles axiptes verticaux, en chute acclre vers un point dit nadir, mot--mot de celui quidescend , du berbre, emprunt par larabe, ader: aller en bas, descendre, - alors que le fluxpriphrique, galement bi-polaire, monte en cercles axifuges vers le point dit znith, littralement avec le libr , du berbre, emprunt par larabe, par lentremise de lespagnol : c-nit (aveclaccent sur la premire syllabe). Do lquilibre de la monade ltat neutre dans locan demonades, dnomm vide quest locan dEther, - la force znithale impondrable faisant justequilibre la force pondrable nadirale, quelle tient en suspension jusquau choc de rupture.

    Pour cette raison, cest lenroulement en entonnoir qui est ncessairement le meilleur. Cest laforme du cur, laquelle est donc obligatoire pour perptuer le mouvement.

    Lcoulement lectrique tant toujours meilleur si lon enfonce le charbon dlectrode au-dessous

    du bas de la pile , prs de la pierre suspendue, il sensuit que ce courant fluidique, simple effet dela tension magntique son anneau daccouplement et de dsaccouplement R/2 ou qoppa-pi (QP),suit le sort de cet anneau, qui est la cause de cet effet de tension ; et que, par consquent, ce flux delanneau de rupture suit la loi de laxe mme, celle de la pesanteur ; il fond vers le nadir, enmouvement dextrogyre.

    Il en rsulte que le schma 2a, montrant :1 . Le dcouplement, en tension latrale, les librant lun de lautre, des deux flux

    magntiques de laxe et de la priphrie ;2. Le respectif ddoublement, par tension de longitude, en boral et en austral, de chacun

    de ces deux flux dcoupls, devenant uni-polaire : I-O et I-O ;

    Se trouve rduit, dans le cas normal des deux flux dcoupls par rapport lun lautre, maisnon pas ddoubls polairement, la fig. 2b.

    De sorte que, le mouvement des austraux lemportant sur celui des deux autres :1. Le flux daxe, bipolaire, I, rduit un mouvement : celui de gauche droite (sens des

    aiguilles dune montre) ; est dextrogyre ;2. Celui de priphrie, galement bipolaire, O, rduit un mouvement : celui de droite

    gauche (sens contraire des aiguilles de la montre), est laevogyre.(La double croix de Lorraine , traverses ingales, rduite une croix simple .)

    Sans avoir cette figure toujours prsente la mmoire, inutile dentreprendre une tude scientifique.

    Or lexprience dmontre que si lcoulement lectrique suit le sort de son anneau de rupture, lequelsuit la loi de laxe, celle de la pesanteur en mouvement dextrogyre, cet coulement lectrique nepeut jamais atteindre pour le neutraliser le flux axial et nadiral, qui peut par consquentsaccumuler, concomitant et sans dtente, en mme temps que le fluide lectrique, sur un mmecorps pesant, conducteur lectrique : de mtal par exemple. Ce qui se trouve appliqu, mais sansque lon sache pourquoi, dans le champ de force quest l accumulateur .

    Mais si ce dit corps pesant est autre quun mtal conducteur, ou sil nexiste pas, le fluide de tensionlectrique tend toujours suivre dans sa marche et jusqu'en son mouvement lautre flux znithal dela priphrie, lequel, trs lent, se laisse toujours atteindre. Et cest pour cette raison quun courant

    lectrique (pour conserver cette dnomination actuellement en usage, malgr quelle soit fort vague)saccompagne, et toujours, en proportion plus ou moins grande, de linflux znithal de la priphrie.

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    On peut le voir facilement au moyen dune vieille pile ordinaire, dont le poreux horsdusage, narrte plus pour le travail chimique du sel , dit dpolarisant , le flux priphriquelger, qui bondit dans le courant lectrique quil tend annuler, et dont les soubresauts violents sontsi brusques et rapides que laiguille du voltmtre sursaute en bonds dsordonns, comme lecur dun malade atteint de fivre.

    Cest donc bien lui le meneur des fameux sels grimpeurs qui montent par les charbons,franchissent le rebord des vases de pile non enduits de paraffine, pour suivre obstinment le courant , - tendant lannuler, du moins en apparence, mais plus exactement le modifier.

    Lvidence est la mme si avec cette vieille pile ou celle ci-dessus dcrite, on branche le positif,mme sans fermer le circuit, sur un rhombe dinduction prcdemment dcrit. Que le conducteur decuivre, inducteur lectrique, soit continu ou mme discontinu, linduction magntique sur chacundes tronons, discontinus ou continus, se produit normalement.

    Il suit de l que ce sont les fluides magntiques qui conduisent lcoulement de leur tensionlectrique.

    En consquence, dans tout champ de force magntique, le diamtre le plus grand dun poids lourd(comme le fer, par exemple, pour des effets puissants) dtermine la limite de laxe magntique, dontle flux est absorb par le poids de cette masse mme, la surface anguleuse constituant la paroi surlaquelle se produit la tension vibratoire, si on lenroule dun revtement lger, et spcialementporeux : aubier, terre cuite, os secs, - lequel absorbera le flux priphrique, dont il dlimitera lerayon. Vritable coin de bois ct dun coin de fer, et dune puissance gale, qui doubleexactement leffort de la tension, achevant la disjonction totale facile des deux forces dther danslintervalle laiss entre laxe pesant et lentourage lger. Simple fusil dacier dans un tube deroseau.

    Application au redressement dun courant lectrique appel alternatif. Un tel courant comporterellement des tronons diffrents tournant en sens inverse, dont les uns (laevogyres, sur laustral)tranent les autres la remorque (boraux, dextrogyres) attendu que ces derniers ne peuvent devenirlocomobiles que lorsque se mettent eux-mme en marche, en mouvement de translation, lestronons lectriques de laustral au mouvement laevogyre. La fig. 3 en indique le schma.

    On peut soit le redresser tel quel, soit le bifurquer en ddoublant son conducteur de cuivre. Redresser veut donc dire imprimer un mouvement de direction, et de mme direction. Par unencessit fatale, cette direction doit tre laevogyre, car cest le flux bi-polaire laevogyre de lapriphrie qui, au travers du bois du tube sec de roseau, chappant lemprise de lanneaulectrique du champ de force cr, agrippera au passage le courant lectrique inducteur redresser,lui imprimant son unique direction en mouvement laevogyre. Ce qui se trouve efficacement facilitsi le fil de linducteur et courant redresser, dans le trajet du champ de force, est aussi conducteurmagntique znithal, cest--dire sil contient, par exemple, zinc, tain, aluminium, soit en couchemince, soit en alliage.

    Ce sont donc les courants redresser qui sont les crateurs du champ de force redresseur.

    Lenroulement du laiton, sous enveloppe permable linflux magntique (lin, chanvre, etc.), se faitdonc sinistrorse sur la canne de roseau, commenant par le bout infrieur, point dentre du courant,o se cre un austral. La canne doit tre verticale, afin de faciliter lcoulement continuel de laxial

    au nadir par le bas du fusil aiguis en pointe fine. Sur le schma n4, lenroulement inducteur redresser est port dessein ct du champ de force du tube (au lieu dtre enroul autour) afin defaire mieux saisir le dtail de ce qui se passe.

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    Leffort nergtique de la tension bi-magntique, dans le vide laiss entre le bois et lacier, y creun anneau lectrique sans issue, rsistance qui se transforme en chaleur, - appareil effetcomparable celui du sabot denrayage constitu sur une roue par une semelle ou patin de bois surle fer de la jante. Cette chaleur, qui peut tre trs intense, suivant lintensit du champ, pouvantnuire la trempe du fusil employ, il y a lieu de la faire remdier par elle-mme son mal, lafaisant absorber par deux couches disolants : dtrempe de suie dans un peu dhuile de lin sur lacierdu fusil, poudre de gommes et de rsines avec de lhuile de lin remplissant lintervalle. Ainsi dsque la chaleur slve, les rsines, qui labsorbent, tendent fondre en vernis, et la suie fait office decment.

    Ce nest pas autre chose qui se passe dans les redresseurs actuellement en usage, de mme quedans les cohreurs pour les ondes dites hertziennes (tube limaille de fer, fragment degalne, gommes-glatines, etc.), qui ne sont, on le voit, que des redresseurs de courant. Danslampoule de mercure, le courant redresser, au lieu dtre extrieur (comme il pourrait aussi bienltre sur une ampoule clisse) pntre lintrieur, sur vapeur de mercure, y crant un champ deforce, dont laxial se disjoint par lattrait du mercure o il se prcipite, suivi, mais sans effetneutralisant, par lanneau circulaire lectrique du champ de force, sous linfluence desquels

    commence tournoyer le mercure en mouvement dextrogyre, la chaleur rsultante se consommant le faire vaporer, - tandis que le flux priphrique lger, attir par le verre de lampoule et la lgrevapeur du mercure vaporeux, sempare avec violence du courant inducteur redresser, cest--dirediriger, et lentrane en sa valse laevogyre directrice-conductrice.

    Cette canne creuse pe, qui nest autre que le doln hellnique et mythique, comme le roseaudIsis , nest donc, en rduction, que le fascis religieux du Flmen dialis, puis plus tard, parplagiat, du Licteur politique : hache dacier magntique troitement envelopp de brins daubier,tout enlacs de bandelettes conductrices,fasciae, du flux lger priphrique cart par lautre hachede bois quest la fascine dosier, fagot fascinateur. Appareil merveilleux, qui est non pas seulementle symbole, mais lorgane idal de labsolue dsunion.

    Mais lanneau lectrique circulaire du champ de force cr, consomm en pure perte en crant de lachaleur, peut tre recueilli autrement dit induit, et entrer en mouvement de translation (mouvementlocomobile), pourvu quil soit conduit, car il ne peut y avoir coulement lectrique que sil y acoulement magntique, et coulement lectrique dans un sens dfini que sil y a en mme tempscoulement magntique voyageant obliquement avec lautre, quil entrane et quil guide.

    Appareil amplifi. Soit un pivot dacier, toujours angles vifs ou paroi strie, appointi des deuxbouts, pour laccs sur les tours circulaires de laxe bi-polaire magntique, - et recourb en arc, dansle seul but daugmenter la tension, tant latrale que longitudinale, en vitant laffinit mutuelle desdeux axiaux austral et boral, au dsir rciproque.

    Linducteur lectrique qui senroule tout autour en une hlice dextrorse, gros fil de cuivre pur,portera trois tronons de conducteurs magntiques enrouls en hlice lentour de lui-mme, maissans contact aucun :

    1. Un tronon sinistrorse, pour la pointe borale ;2. Tronon dextrorse, sur la paroi de dcouplement que constitue le pivot dacier en son

    plus grand diamtre ;3. Et un troisime, dextrorse, pour la pointe de laustral.

    Linduit, la fois magnto-lectrique, se compose dun fil fin (cuivre pur) et stri en hlice, autour

    duquel senroule en hlice sinistrorse, mais sans aucun contact, le conducteur de linduitmagntique priphrique lger, entraneur de linduit lectrique.

  • 8/3/2019 Louis Boutard .

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    Ces divers conducteurs des induits magntiques sont dtroites bandes de cuir portant et isolant unechane interrompue, discontinue, soit de pointes croches, soit de granules mtalliques (boutons ouperles), anguleux ou stris, de nature diffrent, de poids aussi diffrents, pour chacun des influx delaxe et de la priphrie et de leur anneau daccouple :

    a. Crochets dor, dargent dor, dalliage dor et dun cinquime dargent, damalgame demercure avec or ou argent, etc., ou granules identiques, pour les bandes de laxial et ducercle de rupture sur le pourtour de pi (P), sur lequel des granules ou crocs de ferpourraient tre employs ;

    b . Crochets de laiton, de bronze, de cuivre-aluminium, en granules (perles creuses)identiques, pour les bandes de linflux sur la priphrie.

    En effet, si ces chanes conductrices sont sans interruption, formant ligne continue, lcoulementlectrique du champ de force cr y poursuit les influx : sur le pourtour de qoppa-pi (QP)lalternatif de la rupture qui est cause de leffet lectrique ; et dans linduit sur la priphrie leznithal lger, - et rien ne passe par le fil de linduit lectrique.

    La progression par bonds des atomes magntiques peut mieux se comparer quaux mmes sauts

    vibratoires de lescarbot-sauterelle (genre Elater ), nomm encore taupin, et aussi forgeron-marchal, en raison du petit bruit vibratoire quil produit en sautant, justement compar celui dumarteau sur lenclume, sauts prilleux bien tudis et bien dcrits par les naturalistes.

    Par-dessus linducteur enroul de gauche droite, son induit magnto-lectrique, dispos commesusdit, senroule de droite gauche, les deux pointes borale et australe restant libres.

    Enfin, lensemble est enlac p