Loto-Québec

Reflet fidèle des préoccupations économiques et sociales des Québécois depuis 40 ans, Loto-Québec, une société d’État, poursuit aujourd’hui sa mission d’origine : gérer les jeux de hasard et d’argent dans l’ordre et la mesure, pour le bénéfice de toute la population.

Au cours des 15 dernières années, Loto-Québec a redonné plus de 21 milliards de dollars à l’État. Elle génère aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel de 3,9 milliards de dollars et procure un emploi à plus de 7 000 personnes. Sa contribution sociale rayonne dans des domaines aussi variés que la lutte contre le jeu excessif, l’appui à de multiples organismes sans buts lucratifs, les services aux personnes âgées en perte d’autonomie, l’aide humanitaire internationale et l’investissement dans les arts et la culture.

Du simple billet de loterie des débuts à l’offre de jeu en ligne, Loto-Québec a grandi en étroite harmonie avec l’évolution technologique. Celle-ci pose sans cesse de nouveaux défis, les plus récents étant liés à la complexité de l’encadrement des activités de jeu. Dans ce contexte, la vision d’avenir du président et chef de la direction de la Société, Alain Cousineau, est ambitieuse : « Loto-Québec doit être reconnue comme un modèle de performance globale d’entreprise citoyenne. Son positionnement comme chef de file mondial en commercialisation responsable des jeux de hasard et d’argent est notre but ultime. Nous y arriverons, je suis confiant. »

REPORTAGE PROMOTIONNEL

Loto-Québec : 40 ans de jeu au service des Québécois

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2 DOSSIER PROMOTIONNEL | 40 ANS LOTO-QUÉBE


Jouer, dans l’ordre et la mesureLa création de Loto-Québec répondait au désir de récupérer les millions de dollars dépensés, au cours des années 1960, dans des loteries illicites ou des sweepstakes tout azimut. Alain Cousineau rappelle l’ambiance de l’époque : « L’intégrité de ces loteries était sérieuse-ment mise en doute, et, chose certaine, leurs promoteurs étaient loin de placer le bien commun en tête de leurs priorités. Le gou-vernement est inter-venu en implantant Loto-Québec. »

Lancée dans le cadre du Carnaval de Québec en février 1970, Loto-Québec dévoilera le gagnant du premier gros lot mensuel de 125 000 $ de l’Inter-Loto un mois plus tard. S’ajou-teront rapidement en cours d’année des ti-rages hebdomadaires de la Mini-Loto et tri-mestriels de la Super-Loto. En un an, les ventes atteignent 51 millions, et 15 millions sont dis-

tribués en lots. Première du genre au Canada et troisième en Amérique du Nord, la Société d’ex-ploitation des loteries et des courses du Québec vient d’amorcer une histoire qui s’imbriquera inti-mement avec celle de la société québécoise. Cinq ans plus tard, le nombre de gagnants, y compris ceux de la nouvelle Loto-Perfecta, basée sur les courses de chevaux, dépasse le million.

La Société des casinos du Québec, créée en 1993, était investie de la même mission d’origine : encadrer le jeu et récupérer les sommes importantes jouées par les Québécois à l’étranger. Les casinos devaient aussi participer au développement économique du Québec à travers de nouveaux marchés touristiques internationaux. En 2009-2010, 19 % des quelque 830 millions de dollars de revenus de jeu provenaient de la clientèle hors Québec. La même année, les quatre casinos, soit Montréal, Charlevoix, Lac-Leamy et Mont-Tremblant, ont procuré du travail à 5 800 personnes – des emplois directs – compté plus de 10,8 millions de visites, généré un chiffre d’affaires de 953,3 millions de dollars et réalisé un bénéfice net de 271,5 millions. Par ailleurs, les travaux de modernisation en cours au casino de Montréal, qui visent à le distinguer de ses concurrents du Nord-Est américain, représentent un investissement de 305,7 millions de dollars sur quatre ans et per-mettront la création de 3 400 emplois - année, directs et indirects.

Au rythme des technologiesÀ partir des années 1980, les activités de la Société se déroulent sous le signe de la technologie. Loto-Québec se dote d’ordinateurs et de termi-naux pour exploiter des loteries en temps réel. La 6/36 est informatisée. Puis, en 1982, a lieu le tirage du premier jeu pancanadien vendu sur terminal, celui de la Lotto 6/49, qui deviendra rapidement le jeu le plus populaire au Canada.


Exposition 5e anniversaireLa TOHU

Logo AQUACentre des Sciences de MontréalFondation One Drop

Borne explicativeMoulin Charron

Exposition 5e anniversaireBibliothèque et Archives nationales

Place Loto-QuébecLoto-Québec

Événement caritatif

2330, RUE MASSON, MONTRÉAL (QC) H2G 2A6


EN CHIFFRES : LES RETOMBÉES SOCIALES DE LOTO-QUÉBEC, 2009-2010 (DOLLARS CANADIENS)

> Sommes consacrées à la lutte au jeu excessif : 31,2 millions Ministère de la Santé et des Services sociaux : 25 millions Fondation Mise sur toi : 6,1 millions> Contributions versées à des organismes sans but lucratif : 18 millions> Fonds d’aide à l’action communautaire autonome : 15,8 millions> Fonds d’aide à l’action humanitaire internationale : 3,2 millions> Versements au ministère de la Santé et des Services sociaux pour les personnes âgées en perte d’autonomie : 30 millions> Versements au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation : 14,2 millions> Commandites : 14,2 millions> Collection Loto-Québec : 0,4 million

L’offre de jeu se diver-sifie rapidement. Aux tirages classiques s’ajou-tent les gratteux et les loteries instantanées. Les jeux télévisés entrent dans les foyers. Loto-Quiz, un jeu téléactif où l’on remet des prix à des participants à la télé-vision et à des auditeurs à la maison, est une première mondiale. Un autre, La poule aux œufs d’or, reprend le concept d’une émission de télé-vision du même nom, très populaire dans les années 1960, où le joueur doit choisir entre l’œuf ou l’enveloppe. En 1995, Loto-Québec célèbre son 25e anniversaire avec un grand gala-tirage télé-diffusé et, dès l’année

suivante, les internautes trouvent les résultats des tirages sur le tout nouveau site Internet de la Société.

Une nouvelle étape s’amorce en 1998 avec la cré-ation d’Ingenio, une filiale de Loto-Québec vouée à la R-D, la première du genre au monde. Sa mission est originale : développer des loteries instantanées basées sur les technologies multimédias. Deux ans plus tard, la mise en marché de Trésor de la tour, une loterie avec cédérom, secoue le marché tradi-tionnel. Ce type de jeu séduit rapidement les marchés américain et européen.

Une alliance stratégique conclue en 2006 avec une entreprise technologique de Las Vegas, Bally Technology, porte fruit. Récemment, l’équipe d’experts en conception, interactivité, modélisa-tion mathématique, programmation et visuel 3D a repris la thématique de La poule aux œufs d’or pour créer un jeu de machines à sous électronique divertissant et coloré. Celui-ci se retrouve aujourd’hui dans plus de 167 casinos dans le monde, jusqu’à Macao en Chine. Dernier-né des jeux de casino, Chien académie est lui aussi promis à un bel avenir commercial. Au début de 2010, les retombées

économiques d’Ingenio pour Loto-Québec s’éle-vaient à 86 millions.

Consciente de l’impor-tance de l’innovation pour le développement éco-nomique, Ingenio remet annuellement un prix enR-D dans le cadre du Concours québécois enentrepreneuriat ainsi que des bourses d’ex-cellence à des finissants du programme Design et animation 3D.

Les avancées technolo-giques des années 2000côtoient un courant socialqui s’intensifie au Québec : le jeu responsable modu-lera l’orientation de la mission de Loto-Québec pour les années à venir.


Heureux de souligner l’apport de Loto-Québec à l’économie et à la collectivité québécoise,

nous sommes prêts à relever leurs défis des 40 prochaines années !

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Au début des années 2000, au-delà des retombées financières, les Québécois se préoccupent de plus en plus des effets des jeux d’argent et de hasard sur la société. Dès son arrivée à la tête de Loto-Québec, il y a sept ans, Alain Cousineau prend conscience de la volonté de la société québécoise de réfléchir et d’agir concrètement : « Le jeu responsable faisait régulièrement les manchettes des médias, rappelle-t-il. Le développement commercial n’occupait plus seul le haut du pavé. » Une nouvelle ère débutait pour la société d’État, et le président et chef de la direction allait s’y engager avec ardeur.

Conscience sociale et économie : la nouvelle alliance

tutions avait toujours été une question cruciale pour moi. J’avais par ailleurs acquis une solide connais-sance de l’industrie touristique et je voyais le casino davantage comme une attraction susceptible de générer des retombées économiques par la venue d’une clientèle externe.

Q. Comment avez-vous évalué cette situation?

R. J’ai constaté que l’évolution de Loto-Québec se trouvait à un tournant. La Société s’était organisée dès le départ autour d’un consensus social très clair : faire cesser les activités des loteries illégales, qui foisonnaient, et récupérer les sommes qui y étaient englouties. Plus tard, on a voulu contrer le crime organisé autour des appareils illégaux de jeux vidéo. La même philosophie a aussi prévalu pour les casinos. Au tournant des années 2000, cette logique commençait toutefois à s’effriter. Les Québécois voulaient que Loto-Québec s’implique davantage dans la société. Au défi économique s’ajoutait un défi social majeur.

Q. À votre arrivée à Loto-Québec, en 2003, étiez-vous préparé à composer avec cet inté-rêt croissant pour les effets du jeu sur les per-sonnes et sur la société?

R. J’étais au fait de ces préoccupations, mais je ne m’attendais peut-être pas à affronter une remise en question aussi fondamentale. Mon ex-périence professionnelle a toutefois été très utile. Que ce soit à des postes de direction à l’Univer-sité de Sherbrooke ou au sein de la firme de consul-tants Secor, l’impact social des activités des insti- ALAIN COUSINEAU

Entrevue avec Alain Cousineau, président et chef de la direction de Loto-Québec

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Votre apport à l’économie et à la collectivité québécoise

mérite d’être souligné et nous sommes fiers d’y contribuer à notre façon.

Que les 40 prochaines années soient à l’image de vos succès actuels !

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Q. Comment cette prise de conscience s’est-elle incarnée dans vos actions?

R. Dès mon arrivée, l’équilibre souhaité entre mission économique et responsabilité sociale a été au cœur de mes interventions, notam-ment avec la prépara-tion du premier plan de développement de Loto-Québec. Deux me-sures importantes s’y retrouvaient. La pre-mière, la réduction de l’offre de jeu des appa-reils de loterie vidéo, a été mise en place au début de 2005. Elle a abouti l’an dernier avec une diminution de 36 % du nombre de sites abri-tant ces appareils qui sont désormais au nom-bre de 12 000. Il s’agit d’une offre optimale : elle n’encourage pas le jeu excessif et décourage

la création de sites clandestins qui, à l’époque des réseaux illicites, comptaient plus de 35 000 appareils.

L’autre mesure visait à intensifier les actions en matière de jeu responsable. À cette fin, nous avons créé de nombreux programmes extrêmement ambitieux. Notre souhait d’être un chef de file mondial en commercialisation responsable des jeux de hasard et d’argent est en train de se réaliser.

Nous avons par ailleurs augmenté les contribu-tions sociales de toutes sortes. Au cours des 12 dernières années, le bingo en réseau a suscité des profits de près de 120 millions de dollars que nous avons entièrement remis à plus de 1000 organis-mes sans buts lucratifs. De plus, une part des bénéfices des casinos est consacrée à l’aide humanitaire internationale et permet d’appuyer des centaines d’organismes communautaires. Loto-Québec est aussi partenaire d’une multitude de festivals et d’activités artistiques et culturelles.

Q. Quel est le rôle de Loto-Québec sur la scène internationale?

R. Loto-Québec sait gérer des établissements de jeu comme les casinos et, parallèlement, elle a dé-veloppé un savoir-faire de grande qualité en gestion hôtelière et en restauration. Deux restaurants, Nuances au casino de Montréal et Le Baccara au casino de Lac-Leamy, reçoivent depuis plusieurs

années la prestigieuse mention Cinq diamantsdécernée par le guide CAA/AAA. Comme le nombre de casinos est limité, nous avons décidé d’exporter ce savoir-faire. Avec un partenaire an-glais, nous avons investi en France et acquis une société propriétaire de 20 casinos. La conjonc-ture de départ a été dif-ficile : entrée en vigueur d’une loi pour le contrôled’identité à l’entrée de l’établissement, d’une autre sur l’interdiction de tabac, et déclenche-ment de la crise écono-mique mondiale. Mais la situation s’est stabi-lisée. Loto-Québec accu-mule par ailleurs les prix et les reconnais-sances, sur la scène internationale, en matière d‘élaboration de produits, d’initiatives marketing, de création de jeux et de loteries.

EN CHIFFRES : LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DE LOTO-QUÉBEC, 2009-2010 (DOLLARS CANADIENS)

> Revenus totaux : 3,810 milliards > Bénéfices nets : 1,340 milliard > Dividendes au gouvernement du Québec : 1,252 milliard > Lots attribués aux gagnants : 994,1 millions > Commissions et compensations aux partenaires des réseaux de loterie, de loterie vidéo et de bingo : 360,5 millions > Achats de biens et services à des fournisseurs faisant affaire au Québec : 399,4 millions > Salaires et avantages sociaux des employés : 413,1 millions > Taxes aux gouvernements : 132,5 millions > Contributions spéciales aux gouvernements : 104,3 millions


À l’occasion de votre 40e anniversaire, un seul mot :

Bravo !Nous sommes fiers de vous servir et souhaitons vous accompagner

encore pendant de nombreuses années !

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Nous venons de gagner le concours du jeu le plus populaire avec Lotto-Max, développé avec tous nos parte-naires canadiens, qui offre une pluie de mil-lions lorsque la cagnotte dépasse les 50 millions de dollars.

Q. Quels sont les défis de Loto-Québec en 2010?

R. Le souci du jeu res-ponsable s’affirme de plus en plus et l’évolution technologique amène de nouvelles formes de jeu. Dans ce contexte, certaines orientations ne tiennent plus la route. Il devient impossible, par exemple, de main-tenir le niveau de divi-dendes versés au gou-vernement alors que les coûts d’exploitation

augmentent et que le marché est arrivé à maturité. Cela nous obligerait à prendre des mesures plus agressives sur le plan du marketing, ce qui irait à l’encontre de la promotion du jeu responsable.

Dans le secteur des casinos, pour tirer notre épingle du jeu, nous avons choisi de miser sur la qualité du service et de l’offre de jeu. Nous avons amélioré l’efficacité des opérations et investi massivement dans la technologie et dans la formation du personnel. Des rénovations majeures sont en cours au casino de Montréal. Les gens qui recherchent une expérience hors de l’ordinaire peu-vent la trouver dans les quatre casinos du Québec.

Une autre contradiction apparaît avec l’arrivée des jeux en ligne : il ne nous est plus possible de limiter l’offre de jeu. Celle-ci augmente, que nous le voulions ou pas, et nous ne pouvons pas la contrôler. Au Canada, la croissance annuelle moyenne a été de 30 % entre 2002 et 2008. Alors nous revenons à la logique initiale, celle de canaliser l’offre et de récupérer les 100 millions de dollars que les Qué-bécois dispersent dans l’un ou l’autre des quelque 2000 sites illégaux de jeu en ligne. Notre propre site, lancé cet automne, est organisé de façon à favoriser un encadrement maximal. C’est le plus avancé au monde à cet égard.

Q. Pouvons-nous prévoir les prochains changements techno-logiques dans votre secteur?

R. Nous anticipons déjà les nouveautés, en par-ticulier le jeu sur les appareils mobiles, tels les téléphones intelli-gents, que l’on voit poin-dre à l’échelle mondiale. Bientôt, les gens choi-siront de jouer quand ils veulent et où ils le veulent. Nous pouvons nous mettre la tête dansle sable et nier cette réalité, mais nous pou-vons aussi essayer de l’encadrer.

Q. À la lumière de cette évolution, la mis-sion de Loto-Québec doit-elle changer?

Depuis 1979, Loto-Québec a acquis plus de 4 200 œuvres d’art réalisées par un millier d’artistes québécois. Chaque employé de la Société en a une dans son espace de travail. Situé au siège social de Loto-Québec rue Sherbrooke à Montréal, Espace Création, inauguré en 2005, est un lieu de diffusion et d’animation multidisciplinaire privilégié. De plus, des œuvres de la Collection Loto-Québec voyagent à travers le Québec, et plusieurs sont exposées au Musée des beaux-arts de Montréal et au Musée national des beaux-arts du Québec.

Terrain vague 2 (huille et acrylique sur toile) par Alexis Lavoie.


JOUER, PAR PUR PLAISIR

R. Les nouvelles tech-nologies transcendent les frontières et il n’y a aucun moyen d’arrêter le courant. C’est dans cet esprit que nous avons revu les orien-tations de Loto-Québec dans notre plan stra-tégique 2010-2013, publié cet automne. La mission s’articule dé-sormais de manière légèrement différente. Elle consiste à « gérer l’offre de jeux de hasard et d’argent de façon responsable en favori-sant l’ordre, la mesure et l’intérêt de la collecti-

vité québécoise ». Nous devons garder en perspective qu’il y aura sans cesse des défis – technologiques, concurrentiels ou de marketing – et que nous devrons toujours tenir compte de la volonté sociale d’encadrer au mieux les activités de jeu.

Q. Quelle est votre vision de l’univers des jeux d’argent et de hasard pour le Québec du 21e siècle? Nous devons toujours rester conscients de l’évo-lution des demandes de la société. Ses attentes dépassent la question de la profitabilité finan-cière. Notre politique de développement durable, par exemple, met à contribution l’ensemble des employés et des gestionnaires, et même nos partenaires d’affaires. En 2009-2010 uniquement, nous avons reçu sept distinctions en gestion immobilière environnementale. Loto-Québec est une société d’État qui doit se révéler un citoyen corporatif modèle et cette réalité doit s’étendre à l’ensemble des organisations.

Cette exigence impli-que des transforma-tions fondamentales dans les organisations en termes de valeurs, d’attitudes et de con-duite des affaires. Loto-Québec s’est résolu-ment engagée dans cette direction.

Une réalisation de

www.jacquesboisvert.com

Illustrations : IstockPhoto par A-Digit et Mecaleha

Pour les joueurs pathologiques, le plaisir de jouer peut se transformer en un véritable cauchemar. Cette préoccupa-tion, clairement exprimée par la société québécoise, a été prise au sérieux par Loto-Québec. Depuis 1981, la Société offre des bourses et des subventions aux étudiants et aux chercheurs qui se penchent sur le phénomène du jeu en général et du jeu pathologique en particulier.

Au cours des huit dernières années,Loto-Québec a con-sacré plus de 211 millions de dollars au jeu responsable, dont 28 millions à la fondation Mise sur toi, créée en 2002 pour promouvoir des habitudes et des comportements responsables auprès des joueurs, des détaillants et des exploitants de jeux.

Très attentive à cette question, Loto-Québec a mis en place un programme de prévention rigoureux. Ainsi, les tenan-ciers de bars et brasseries qui ont un permis de loterie-vidéo doivent respecter un code de commercialisation responsable envers les joueurs. Les interdictions de lais-ser jouer une personne en état d’ébriété, d’autoriser le jeu sur deux appareils simultanément et d’installer des machines distributrices d’argent à proximité des aires de jeu s’ajoutent à l’obligation d’avoir sur place au moins

une personne formée en matière de jeu responsable et de se soumettre à des contrôles réguliers par des ins-pecteurs-visiteurs anonymes. Dans les casinos de Montréal et du Lac-Leamy, des centres d’informations appelés « Au Centre du hasard » renseignent les clients désireux de mieux comprendre les probabilités de gagner et de se responsabiliser face au jeu.

Quelque 4000 joueurs ont choisi de s’inscrire au pro-gramme d’exclusion volontaire et les joueurs en difficulté peuvent être référés à des centres d’aide de différen-tes villes. Les résultats de ces mesures sont encoura-geants : la proportion des joueurs pathologiques parmi l’ensemble des joueurs au Québec est en décroissance. On en compte quelque 60 000 actuellement : « Pour 99 % des gens, rappelle Alain Cousineau, le jeu est avant tout un plaisir. » Mais Loto-Québec prend les moyens pour encadrer efficacement la consommation des jeux de hasard et d’argent… pour toute sa clientèle.

Il faut savoir qu’en 2009, Loto-Québec a été la première société à obtenir le plus haut niveau de certification res-ponsable décerné par la World Lottery Association, qui regroupe 140 sociétés de loterie dans le monde.

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