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RÉNOVATION DU REZ DE JARDIN DE L’ANCIENNE GENDARMERIE DE CASAGLIONE AGENCE OLLIVIER ARCHITECTES LOT N°07 PLOMBERIE VMC DCE – OCTOBRE 2014 1 Nota : Les entreprises répondant au présent appel d’offres sont tenues d’avoir pris connaissance de l’intégralité du présent C.C.T.P. LOT N° 07 PLOMBERIE VENTILATION

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RÉNOVATION DU REZ DE JARDIN DE L’ANCIENNE GENDARMERIE DE CASAGLIONE AGENCE OLLIVIER ARCHITECTES LOT N°07 PLOMBERIE VMC

DCE – OCTOBRE 2014 1

Nota : Les entreprises répondant au présent appel d’offres sont tenues d’avoir pris connaissance de

l’intégralité du présent C.C.T.P.

LOT N° 07

PLOMBERIE VENTILATION

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SOMMAIRE

7. LOT N° 07 PLOMBERIE VENTILATION 7.1. GÉNÉRALITÉS

7.1.1. Objet du présent lot 7.1.2. Étendue des travaux 7.1.3. Prestations générales 7.1.4. Règlements et normes 7.1.5. Documents de référence 7.1.6. Études et plans d’exécution 7.1.7. Coordination 7.1.8. Échantillons 7.1.9. Choix des matériaux 7.1.10. Marquage des matériaux 7.1.11. Prescriptions acoustiques 7.1.12. Transport Stockage 7.1.13. Protection temporaire 7.1.14. Réservations, trous, saignées 7.1.14.1.0 Réservations 7.1.14.1.1 Fourreaux 7.1.14.1.2 Rebouchage des réservations et des trous 7.1.14.1.3 Saignées 7.1.15. Rapport avec les services publics 7.1.16. Réception – documents techniques 7.1.16.1 Essais 7.1.17. Rinçage et Désinfection des réseaux 7.1.18. Limites de prestations 7.1.18.1 avec les compagnies publiques 7.2. DESCRIPTION DES TRAVAUX

7.2.1. PLOMBERIE 7.2.1.1 ARRIVÉE GÉNÉRALE EF 7.2.1.2 COLONNE MONTANTE EF 7.2.1.3 COMPTAGE LOGEMENT 7.2.1.4 ALIMENTATION EAU FROIDE JARDIN 7.2.1.5 ALIMENTATION EAU FROIDE LOGEMENT 7.2.1.6 DISTRIBUTION EAU FROIDE LOGEMENT 7.2.1.7 DISTRIBUTION EAU CHAUDE SANITAIRE 7.2.1.8 PRODUCTION ECS LOGEMENT 7.2.1.9 ISOLATION ACOUSTIQUE 7.2.1.10 ÉVACUATION DES APPAREILS 7.2.1.11 APPAREILS SANITAIRES 7.2.2. VENTILATION MÉCANIQUE CONTRÔLÉ 7.2.2.1 Étendue des travaux 7.2.2.2 Principe de ventilation 7.2.2.3 Admission d’air neuf 7.2.2.4 Passage de transit 7.2.2.5 Bouches d’extraction 7.2.2.6 Réseaux d’extraction 7.2.2.7 Groupe d’extraction 7.2.2.8 DIMENSIONNEMENT 7.2.2.9 Raccordement électrique 7.2.2.10 contrôle DE RÉCEPTION

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7.1. GÉNÉRALITÉS

7.1.1. OBJET DU PRÉSENT LOT Le présent CCTP a pour objet la description des travaux de plomberie, ventilation pour la rénovation d’une ancienne gendarmerie en logements à CASAGLIONE. L’opération devra être conforme à la règlementation thermique RT élément par élément et respecter les exigences de l’arrête du 3 mai 2007.

7.1.2. ÉTENDUE DES TRAVAUX Les travaux du présent lot comprennent la fourniture et la pose des ouvrages suivants : Les réseaux de distribution eau froide et ECS La production d’eau chaude sanitaire par ballon électrique La fourniture et pose des appareils sanitaires Branchement aux réseaux d’évacuation d’eaux usées, eaux vannes existants La ventilation mécanique

7.1.3. PRESTATIONS GÉNÉRALES D'une manière générale, l’entreprise devra l'ensemble des fournitures, matériels et main d’œuvre nécessaires à la réalisation d'installations capables de répondre aux besoins en fonctionnement normal et dans toutes les conditions requises de sécurité et de régularité, sans qu'il puisse se prévaloir d'une erreur ou d'une omission dans le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) ou sur les documents graphiques annexés. Cela implique, en particulier, sans pour autant que cette liste soit limitative, la réalisation des prestations et ouvrages suivants : . L’établissement et la fourniture des plans d'exécution complets de tous les ouvrages proposés et, les plans de réservations, les plans de détails d'exécution, les plans de récolement, les consignes de montage et d'exploitation, les notices de fonctionnement et de sécurité, . la présentation des appareils sanitaires et des robinetteries, des accessoires au maître d'ouvrage et au maître d'œuvre, la pose ne pouvant débuter qu'après acceptation de ceux-ci, . la fabrication, la fourniture, le transport sur le site, l'entreposage provisoire du matériel, . L’amenée, l’établissement et l'enlèvement de tous les appareils, engins, étais et échafaudages nécessaires, ainsi que de tous les dispositifs de protection du personnel, . Le nettoyage journalier du chantier, y compris l'enlèvement des gravois et déchets provenant des travaux de sa spécialité, . La présentation, la pose et les raccordements des ouvrages objets du présent lot, . Les fourreaux, fixations et ouvrages annexes nécessités par l'installation, . La protection de ses ouvrages contre toute dégradation, . Le contrôle des dispositions de génie civil intéressant l'installation des réseaux et des appareils, ainsi que la liste des réservations nécessaires à l'exécution des travaux. Toutefois, il est entendu que les percements, scellements et rebouchages dans la maçonnerie pour les canalisations de faible importance ou les réservations communiquées trop tard ou de façon erronée restent entièrement à la charge de l'entreprise du présent lot, . Les sujétions techniques et frais correspondants relatifs à la coordination et aux dispositions diverses à prévoir auprès des services publics intéressés. Sont également prévus, les travaux annexes tels que : . Les essais et contrôles des ouvrages en vue d'obtenir les certificats de conformité ou attestations de bonne exécution des travaux, . La peinture antirouille de toutes les parties métalliques non protégées, les peintures de repérage . Les protections et raccordements électriques des appareillages, . La désinfection des réseaux eau froide et eau chaude sanitaire, . Le nettoyage des appareils en fin de chantier.

7.1.4. RÈGLEMENTS ET NORMES Les installations seront conformes aux lois, règlements et normes en vigueur à la date de leur exécution. En conséquence, l'entreprise ne pourra refuser, dans le cas où au moment de l'exécution des travaux, un des textes visés au présent document serait remplacé par un texte plus exigeant mais rendu obligatoire, à exécuter les travaux conformément à ces nouvelles dispositions. Ces textes seront appliqués à la fourniture du matériel et à sa mise en œuvre, en tenant compte des répercussions au niveau de l'exploitation. Il sera apporté un soin particulier aux domaines suivants : . Nuisances (bruits, pollutions...), . Règlements sanitaires, . Sécurité des équipements, . Travaux d'électricité, . Protection incendie correspondant au matériel installé.

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7.1.5. DOCUMENTS DE REFERENCE Outre les prescriptions techniques prévues dans le présent CCTP, le calcul des installations et l'exécution des travaux seront conformes aux exigences des textes administratifs et/ou législatifs qui leur sont applicables, aux DTU, aux Cahiers des Prescriptions Techniques, aux Documents et Spécifications Techniques, aux normes et règlements en vigueur, applicables aux présents travaux, ainsi qu'aux règles de l'art en vigueur et notamment :

- Décret du 14 juin 1969 et arrêtés ultérieurs: arrêté du 6 octobre 1978 modifié et complété par l'arrêté du 23 février 1983, relatifs au règlement de construction, notamment pour ce qui concerne l'isolation acoustique dans les bâtiments d'habitation,

- L’arrêté du 28 octobre 1994 relatif à la nouvelle réglementation acoustique (NRA), Les normes françaises, notamment: celles de la classe A, relatives aux tuyauteries, celles de la classe D, relatives aux appareils sanitaires, celles de la classe E, relatives à la robinetterie de bâtiment, celles de la classe S, relatives aux dispositions acoustiques, la NFC 15.100 concernant les travaux d'électricité, les documents du CSTB et notamment: le DTU n° 60.1 et additifs constituant

- le cahier des charges relatif aux travaux de plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation, - les DTU n° 60.31, 60.32 et 60.33, relatifs aux canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié, - le DTU n° 60.41 relatif aux canalisations de polychlorure de vinyle chloré, - le DTU n° 60.4 relatif aux travaux de canalisation en fonte, - le DTU n° 60.5 Travaux de canalisations en cuivre, - le DTU n° 60.11 Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux

pluviales, d'évacuation des EU et EP à l'intérieur des bâtiments. Règles générales de mise en œuvre, - le DTU n° 68.1 ou NFX P50.410 : installations de VMC, règles de conception et de dimensionnement - le DTU n° 68.2 relatif aux installations de ventilation mécanique - le DTU n° 70.1 relatif aux travaux d'électricité - les notices techniques et règles d'emploi des fabricants, - le règlement sanitaire départemental type, - le règlement sanitaire départemental dans sa dernière édition, - l'arrêté et circulaire du 15 mars 1962 concernant la désinfection des réseaux, à l'arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la

protection contre l'incendie des bâtiments à usage d'habitation, à l'arrêté du 24 mars 1982 concernant la ventilation des logements, au décret n° 88.319 du 5 avril 1988 concernant l'aération des logements, aux règles professionnelles UCH 24/79, au décret du 14 novembre 1962 concernant la protection des travailleurs, au « code du travail », décret du 10 juillet 1913 « Mesures générales de protection et de salubrité applicables à tous les établissements assujettis » et textes modificatifs d'application, au recueil des éléments utiles à l'établissement et à l'exécution des projets et marchés de bâtiment de France (REEF), édité par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), aux consignes de montage données par les constructeurs, aux prescriptions des décrets, arrêtés, règlements et normalisations complétant ou modifiant les documents cidessus en vigueur à la date de l'offre.

La mise en œuvre éventuelle des techniques nouvelles non couvertes par un DTU doit se faire en suivant les prescriptions d'un avis technique du CSTB ou d'un avis motivé d'un bureau de contrôle agréé par la section « Construction » de l'Assemblée Générale des compagnies d'assurances. Tous les travaux seront exécutés suivant les règles de l'art.

7.1.6. ÉTUDES ET PLANS D’EXÉCUTION L'entreprise est tenue de fournir à l'architecte, avant toute mise en œuvre, tous les éléments d'études techniques, tels que notes explicatives et plans détaillés de ses ouvrages. Pour les prestations d'ouvrages approvisionnés auprès de fournisseurs, l'entreprise devra fournir les fiches techniques du fabricant et les avis techniques du CSTB. Le nombre d'exemplaires des documents produits doit permettre les transmissions, à titre provisoire et définitif, ainsi que les archivages. Il est stipulé que les plans d'études doivent être établis en collaboration étroite avec les autres entreprises Les plans définitifs, dits de récolement, sont à remettre au Maître d'Ouvrage et à l'architecte, en nombre suivant CPS, ainsi que les notices techniques des matériels mis en place. Les transmissions des documents se feront par l'intermédiaire de l'architecte qui en tiendra le registre. Il est spécifié que les frais d'établissement et de transmission de ces documents sont à la charge de l'entreprise.

7.1.7. COORDINATION L'entrepreneur est tenu de respecter les conditions stipulées par l'architecte pour ce qui concerne : - la remise des éléments des tâches et des états des moyens mis en œuvre, - les programmes des approvisionnements en matériaux et matériels, - les impératifs d'exécution, - les plannings (l'entrepreneur devra fournir son planning prévisionnel pour permettre l’établissement du planning général de l'opération). - La réception des locaux par l'entreprise du présent lot sera faite contradictoirement et fera l'objet d'un procès-verbal rédigé par l'entrepreneur intervenant et communiqué à l'architecte.

7.1.8. ÉCHANTILLONS L'entrepreneur doit soumettre à l'approbation du maître d'œuvre un échantillon de chaque matériel qu'il se propose d'utiliser. Il doit accompagner chaque échantillon des justifications suivantes : origine et marque, description technique détaillée, procès-

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verbaux d'essais.

7.1.9. CHOIX DES MATÉRIAUX Préalablement à toute exécution, l'entreprise doit remettre au maître d'œuvre toutes fiches techniques ou agréments justifiant des qualités et de la provenance des matériaux. Les échantillons sont présentés et soumis à l'acceptation lors des séances de coordination, d'études ou d'exécution. Le choix des matériaux appartient au maître d'oeuvre; L'entreprise est tenue de fournir des matériaux et des ensembles fabriqués, répondant aux stipulations des documents énumérés ci-dessus, Si pour une fourniture déterminée, il n'existe pas de réglementation, de normes, d'avis techniques du CSTB ou que la fourniture soit équivalente à celle demandée au devis descriptif, l'entrepreneur doit justifier de l'équivalence en qualité et en prix. Le maître d'œuvre est seul juge de la similitude ou de l'équivalence. Le refus d'un matériau proposé ne pourra en aucun cas entraîner de la part des entrepreneurs la moindre demande d'indemnité ou plus-value de quelque nature que ce soit.

7.1.10. MARQUAGE DES MATÉRIAUX Les matériaux mis en œuvre doivent porter les sigles de qualité et marques de fabrique, tels que NF Normes Françaises, etc. Les signes et marques sont ceux normalisés. Il n'est pas fait obligation de marquage de chacune des pièces, sauf stipulation contraire figurant au descriptif.

7.1.11. PRESCRIPTIONS ACOUSTIQUES Le niveau de bruit reçu en pièces principales et en cuisine, en provenance des installations en fonctionnement du présent lot , ne dépassera pas: 30 dB(A) en pièces principales, 35 dB(A) dans les cuisines et locaux de service. En vue de l'obtention de ces résultats, les entreprises s'engagent :

- à sélectionner leurs appareils compte tenu des réductions de niveau de pression acoustique entre ceux-ci et les locaux les plus défavorisés en tenant compte des réverbérations; on considère que les fenêtres des locaux sont ouvertes,

- à exécuter les réglages nécessaires au fonctionnement silencieux des appareils, à fournir tout dispositif atténuateur acoustique rendu nécessaire.

7.1.12. TRANSPORT STOCKAGE Pour tous les ouvrages de son lot, l'entrepreneur doit :

- les transports à pied d'œuvre des matériels et matériaux, - les manutentions et le montage des matériaux, compris matériels de manutention et de levage, - les stockages avec aménagement des magasins des zones affectées, compris démontage et enlèvement des

aménagements des zones de stockage à l'achèvement de ses travaux, - la conservation des matériaux avec précautions et protections contre l'humidité, les intempéries, contre l'incendie et le

vol, contre les chocs, - les préservations des ouvrages des autres corps d'état, indépendamment des protections mises en œuvre par ces derniers.

7.1.13. PROTECTION TEMPORAIRE Les protections temporaires éventuellement mises en place en usine doivent être, si nécessaire, réparées ou renforcées après mise en œuvre et avant exécution des travaux pouvant endommager les ouvrages. Des protections locales plus résistantes seront exécutées sur le chantier, dans les zones particulièrement exposées aux chocs, pour des ouvrages fragiles ou comportant leur revêtement de finition, Le titulaire du présent lot doit assurer la maintenance des protections jusqu'à la réception.

7.1.14. RÉSERVATIONS, TROUS, SAIGNÉES 7.1.14.1.0 RÉSERVATIONS

L'entreprise du lot Gros œuvre réservera lors du coulage des ouvrages en béton armé et dans les maçonneries, les réservations, trous et feuillures nécessaires aux passages des canalisations, gaines, fileries, etc. 7.1.14.1.1 FOURREAUX

Les fourreaux nécessaires au passage des canalisations seront fournis et posés dans les réservations livrées par l'entreprise du présent lot. 7.1.14.1.2 REBOUCHAGE DES RÉSERVATIONS ET DES TROUS

Le rebouchage des réservations et des trous sera réalisé par le titulaire du lot Gros oeuvre, sous la surveillance du titulaire du présent lot qui en assumera la responsabilité. Le degré coupe-feu sera reconstitué au droit des rebouchages. 7.1.14.1.3 SAIGNÉES

Les saignées dans les cloisons minces, nécessaires à l'encastrement des canalisations et boîtiers d'appareillage, seront à la charge de l'entreprise titulaire du présent lot. Celle-ci devra la fixation complète et définitive des boîtiers d'appareillage et la fixation provisoire des conduits. Le rebouchage complet et définitif sera réalisé par l'entreprise du lot Gros Œuvre.

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7.1.15. RAPPORT AVEC LES SERVICES PUBLICS L'entrepreneur doit se mettre en rapport avec les services de distribution pour se procurer tous les renseignements utiles à l’exécution de ses travaux. Il en sera de même pour tous les problèmes concernant la sécurité incendie des bâtiments pour lesquels l'entrepreneur devra se mettre en rapport avec la commission de sécurité locale. Il doit se soumettre à toutes les vérifications et visites des agents de ces services et fournir tous les documents et pièces justificatives demandés. Il doit transmettre au maître de l'ouvrage tous les renseignements qu'il a recueillis au cours de ses contacts et qui concernent, soit la conception des installations, soit l'exécution des travaux qui ne sont pas à sa charge. L'entrepreneur doit, au moment opportun et de son propre chef, effectuer toutes les démarches nécessaires auprès des services compétents, afin d'obtenir en temps voulu, la mise en service des installations. Il doit, à cet effet, se procurer et remplir les formulaires nécessaires, les faire signer par le maître de l'ouvrage et les remettre aux services intéressés.

7.1.16. RÉCEPTION – DOCUMENTS TECHNIQUES L'entreprise est tenue de remettre au Maître d'Ouvrage les documents suivants :

- Procès-verbal de réception, - dossier constructeur complet composé de: - tous les plans d'ensembles, de sous-ensembles et de détails, relatifs à la fourniture, objet du présent lot et portant la

mention 'tel que construit", - les notices particulières des composants spécifiques, - les schémas électriques, - les consignes d'exploitation, les notices descriptives d'exploitation de maintenance des divers matériels et équipements,

comportant la nomenclature de leurs composants. - Les plans de récolement tels que définis dans le CCAP.

7.1.16.1 ESSAIS

Outre les essais définis par le DTU et les règlements, les entreprises concernées devront procéder au minimum aux essais et vérifications de fonctionnement figurant dans le Document Technique COPREC n° 1 publié dans le Moniteur du 28 Mai 1979 (supplément Spécial n" 79.22 bis). Les résultats seront transcrits sur des procès-verbaux établis suivant les modèles figurant dans le Document Technique COPREC n° 2 publié dans le Moniteur du 23.7.1979 (supplément spécial n° 79.30 bis) et communiqués au BET et Contrôleur Technique (Fiches PB, RE, RA). Après que les résultats d'essais effectués par l'entreprise aient donné satisfaction et qu'un rapport ait été adressé au Bureau de Contrôle, il sera procédé à une vérification contradictoire des installations et à un contrôle de certains résultats. L'entreprise disposera d'un délai de 15 jours pour remédier aux défectuosités éventuelles ou pour mettre son installation en conformité avec les documents du marché ou les Règles de l’Art. La réception des installations sera prononcée conformément à la réglementation en vigueur. L'entreprise devra la garantie des installations pendant une période d'une année à compter du jour de la réception ainsi que la mise au courant du personnel responsable. La garantie des matériels éventuellement remplacés pendant la période probatoire, sera prolongée pendant un an de fonctionnement normal.

7.1.17. – RINÇAGE ET DÉSINFECTION DES RÉSEAUX

Un rinçage de l’installation sera réalisé juste après sa mise en œuvre et au plus tard avant la mise en place des robinetteries selon les procédures décrites par le guide technique du CSTB ou équivalent. L'entreprise devra prévoir dans son offre, toutes les prestations concernant la désinfection des tuyauteries eau froide et eau chaude sanitaire de l'installation, en application du règlement sanitaire. Ces mesures d'hygiène s'effectueront avant la mise en service de l'installation, en relation avec les services de contrôle des eaux , afin d'obtenir le certificat de conformité correspondant. Après avoir été éprouvées, les conduites doivent être lavées intérieurement. Ces lavages doivent être répétés afin de faire disparaître toute trace de goût et d’odeur. Il sera ensuite procédé à la désinfection des canalisations, conformément aux instructions de la circulaire du ministre de la santé publique et de la population en date du 15 mars 1962. L’opération comprendra : - Le rinçage préalable (durée 2 heures) des canalisations - L’injection sous pression de la solution de permanganate de potassium dans le réseau, proportionnellement au débit et jusqu’à l’apparition de la solution désinfectante aux points de puisage. Temps de contact 48 heures. - Le rinçage définitif, s’effectuera en vidangeant d’aval en amont, puis en remplissant à nouveau et en laissant couler pendant 24 heures à débit suffisant. - Le contrôle sera effectué par le laboratoire d’hygiène de la D.D.A.S.S

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La réception ne sera prononcée que lorsque les résultats positifs seront donnés par le laboratoire.

7.1.18. LIMITES DE PRESTATIONS

7.1.18.1 AVEC LES COMPAGNIES PUBLIQUES

Avant d’exécuter ses raccordements avec les différentes compagnies publiques desservant l’opération, l’entrepreneur est tenu de se mettre en rapport avec :

Le service des eaux Le service des égouts Le service de sécurité Les services d’hygiène

Il doit obtenir, de leur part, tous les renseignements techniques nécessaires à l’exécution de ses travaux, se soumettre à toutes vérifications et visites des agents représentant ces services publics et fournir tous documents et pièces justificatives demandées. Il doit transmettre au maître d’ouvrage tous les renseignements qu’il a recueillis au cours de ses contacts et qui concernent , soit la construction, soit l’exécution, soit l’exécution des travaux qui ne sont pas des installations. L’entrepreneur se réfèrera aux plans pour l’exécution et l’emplacement de l’ensemble de la protection incendie. Il devra se soumettre aux exigences des sapeurs-pompiers et des services locaux.

7.2. DESCRIPTION DES TRAVAUX

7.2.1. PLOMBERIE

7.2.1.1 ARRIVÉE GÉNÉRALE EF

Celle-ci est existante. Raccordement à réaliser à partir du placard technique au rez de chaussée du bâtiment 7.2.1.2 COLONNE MONTANTE EF

Colonne montante implantée dans gaine technique palière spécifique en tube cuivre et calorifugée au moyen d’armaflex épaisseur 25mm, et équipé de : Un dispositif antibélier en tête de colonne Té de raccordement à chaque niveau avec vanne d’isolement D ispositif de vidange en pied de colonne

Localisation : dans le local technique en fond du local rangement niveau rez de jardin 7.2.1.3 COMPTAGE LOGEMENT

Chaque logements sera équipé de : Vanne d’isolement avant compteur Manchette de raccordement Compteur 3m3 Vanne d’isolement après compteur Clapet antipollution type EA 7.2.1.4 ALIMENTATION EF JARDIN

Il sera prévu deux robinets d’arrosage dans le jardin à partir du local de rangement réservé à la commune. Le comptage sera effectué sur le comptage existant des parties communes 7.2.1.5 ALIMENTATION EAU FROIDE LOGEMENT

A partir de la gaine technique dans le local de rangement de la commune au niveau rez de jardin, l’alimentation eau froide sera réalisée en apparent dans le local technique puis dans la contre cloison de fond des studios pour la distributiond e chaque studio jusqu’au droit du ballon ECS, avec mise en place d’une vanne d’isolement. Les canalisations seront en cuivre recuit normalisé NFA 51.103, pour les parties derrière la contre-cloison, sous protection cintroplast et ne comporteront aucun raccordement sur les parties inaccessibles. 7.2.1.6 DISTRIBUTION EAU FROIDE LOGEMENT

Le dimensionnement des canalisations d’alimentation en eau des appareils sanitaires respectera les dispositions du DTU 60.11 plomberie. D’une façon générale, depuis l’arrivée au droit du ballon ECS, réalisation d’une nourrice comprenant les départs suivants : 1 départ ballon ECS 1 départ cuisine 1 départ salle de bain 1 départ WC Depuis la nourrice, les canalisations seront en cuivre recuit normalisé NFA 51.103, encastré dans la chappe sous protection cintroplast (le passage dans les formes de pose du carrelage est prohibé) et ne comporteront aucun raccordement sur les parties inaccessibles. Ces canalisations déboucheront :

Sous le lavabo pour la salle de bain. Sous l’évier pour la cuisine Au droit de chaque WC Les parties visibles en plinthe (alimentation lavabo, LL, LV et WC) seront réalisées en cuivre écroui avec rosaces d’écartement. Dans les traversées des parois, un fourreau permettra la libre dilatation de la tuyauterie. Pression d'alimentation = 2,5 bars. Ces canalisations seront raccordées aux robinetteries des appareils sanitaires (y compris les éviers et robinets pour lave-linge et lave-vaisselle). Les diamètres de raccordement aux appareils seront les suivants : . Douche D 14/16

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. Lavabo, D 12/14 . Évier D 12/14 WC D 10/12 . Lave-linge D 14/16 . Lave-vaisselle D 14/16 . Robinet de puisage D 14/16 7.2.1.7 DISTRIBUTION EAU CHAUDE SANITAIRE

Depuis le ballon ECS, alimentation encastrée dans la chappe sous fourreau Cintroplast ( jeu 30%) débouchant sous le lavabo et sous l’évier. Les diamètres minimums d’alimentation des appareils sont : . douche D 14/16 . Lavabo, D 12/14 . Évier D 12/14 La température de l’ECS devra être comprise entre 55 et 60°C au point de puisage. Pour les réseaux de distribution d’ECS encastrés, ils devront être installés sous fourreau jeu 30% (jeu entre tube et fourreau supérieur à 30%) 7.2.1.8 PRODUCTION ECS LOGEMENT

Production d'eau chaude sanitaire assurée par ballon ECS électrique, avec groupe de sécurité : 100 L Depuis le ballon ECS, alimentation encastrée sous fourreau Cintroplast (jeu 30%) débouchant sous le lavabo ou au droit de la douche, et sous l’évier. 7.2.1.9 ISOLATION ACOUSTIQUE

Toutes les chutes verticales EU, EV, existantes passant dans les gaines techniques intérieures aux logements seront revêtues d'un isolant phonique réalisé par deux ½ coquilles rigides de laine de roche de 50 mm d'épaisseur, avec revêtement protecteur en PVC (atténuation 5 dB). 7.2.1.10 ÉVACUATION DES APPAREILS

Les collecteurs d'évacuation desservant les appareils sanitaires seront en PVC Ml. Ils partiront des siphons des appareils pour être raccordés aux chutes avec une pente de 1 à 2 %. Tous les raccords d'évacuation des appareils (y compris les éviers) sur les collecteurs seront réalisés dans le sens de l'écoulement. Il sera installé tous manchons de dilatation et bouchons de dégorgement nécessaires aux installations, conformément au DTU. Les diamètres intérieurs utiles des canalisations de vidange seront les suivants : D 50 douche

D 40 lavabo

D 40 évier

D 40 siphon bouchonné en attente pour lave-linge et lave-vaisselle

D 100 WC Pour les cuvettes, le raccordement aux chutes sera exécuté en chlorure de polyvinyle. L'Entrepreneur du présent lot devra fournir toutes les garanties sur la réalisation de ces raccordements et ne devra utiliser que des matériaux agréés par le CSTB. Il sera prévu 2 attentes siphonnées pour machine à laver : 1 attente lave-vaisselle 1 attente lave-linge Il sera prévu une attente siphonnée au droit de chaque groupe de VMC pour évacuation des condensats. 7.2.1.11 APPAREILS SANITAIRES

● GÉNÉRALITÉS

Le titulaire du présent lot doit la fourniture et la pose des appareils sanitaires suivants, complets et en état de fonctionnement. Il en assurera la protection jusqu'à la réception des travaux. Au droit des appareils sanitaires, un joint silicone est coulé à la pompe après pose du revêtement mural, à charge du présent lot. La largeur du joint sera comprise entre 5 et 8 m/m maximum. Les appareils sanitaires sont de choix A. Robinetterie sanitaire à mécanisme hors d'eau bénéficiant des labels NF et acoustique avec têtes 3/4 de tour à plaques céramique.

Classement minimal :

Évier NF – robinetterie sanitaire 1 classe S ou B

Lavabo, NF – robinetterie sanitaire 1 classe S ou B

Douche NF – robinetterie sanitaire 1 classe C ou D

WC Classement NF1 pour le robinet à flotteur

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Les croisillons sont en ABS chromé. Tous les siphons mis en œuvre doivent avoir une garde d'eau de 50 m/m au moins pour éviter tout désiphonnage intempestif. Position des appareils sanitaires : suivant plans ● WC

Ensemble WC de marque ROCA, type VICTORIA, ou équivalent comprenant : une cuvette à sortie horizontale un réservoir avec mécanisme silencieux double chasse 3/6 litres et bouton poussoir 1 robinet arrêt en laiton chromé (classement robinet flotteur : NF1) un abattant double, rigide, en polypropylène avec charnières individuelles réglables, coloris blanc fixation par vis à tête cachée 1 pipe de raccordement

● DOUCHE

Bac à douche surélevé 90x90 marque ROCA ou équivalent. 1 mitigeur mural avec raccords type GALEO de chez ALLIA ou équivalent. 1 ensemble de douche avec support et flexible métallique 1,50 m ● CABINE DE DOUCHE

Ensemble cabine de douche adaptée au bac avec portes battantes et tous accessoires de fonctionnement. Modèle LEDA Jazz ¼ de rond portes pivotantes 90*90 vitrage transparent, profilés blancs, ou équivalent. joint d’étanchéité contre le mur et entre le bac et les parties fixes de la cabine

● LAVABO

Ensemble lavabo sur colonne de marque ROCA, type VICTORIA, ou équivalent comprenant : lavabo de 60 avec colonne en céramique mitigeur monocommande à cartouche céramique marque ROCA type Victoria Plus ou équivalent, avec vidage et tirette,

classement minimum de la robinetterie NF robinetterie sanitaire 1 classe S ou B siphon PVC, vidage avec tirette et trop plein joint d’étanchéité contre le mur

● ÉVIER

Ensemble en inox 18/10, 1 bacs, 1 égouttoir marque ROCA à encastrer, 1,00 x 0,60, ou équivalent comprenant : Mitigeur monocommande à cartouche et disque céramique avec bec tube orientable marque ROCA type Victoria Plus ou équivalent, classement minimum de la robinetterie NF robinetterie sanitaire 1 classe S ou B. Vidanges complètes en polypropylène, bouchon caoutchouc avec enjoliveur inox et chaînette par bac, grille chromée par bac, siphon.

● ATTENTE LAVE LINGE ET LAVE VAISSELLE

Les attentes EU et EF pour lave-vaisselle seront positionnées à proximité de l’évier et comporteront : 1 robinet ¼ de tour, raccord fileté pour le raccordement EF une crosse siphon bouchonné pour raccordement des EU Dans les studios où les lave-linges sont dans les salles de bain, positionner les attentes EU et EF sous le lavabo. ● ROBINETS JARDIN

Mise en place d’un robinet d’arrosage à clé.

7.2.2. VENTILATION MÉCANIQUE CONTRÔLÉE

7.2.2.1 ÉTENDUE DES TRAVAUX

L'installation de ventilation mécanique contrôlée comprend les éléments suivants : L'extraction des cuisines, salle de bains, WC et contre cloison d’étanchéité d’isolation (en fond de cave), Les bouches d'entrée d'air (fourniture par le présent lot, pose lot menuiserie) Les bouches d'extraction Les gaines d'extraction Les ventilateurs d'extraction Le rejet air vicié en façade Contraintes acoustiques :

La réglementation fixe les exigences concernant le niveau de bruit des équipements techniques, et en particulier de l'installation de ventilation mécanique contrôlée comme suit : dans les pièces principales Ln AT < 30 dB(A) / dans les cuisines Ln AT < 35 dB(A) L'entrepreneur sera tenu de fournir les PV précisant les caractéristiques acoustiques et aérauliques des matériels. 7.2.2.2 PRINCIPE DE VENTILATION

Le principe de ventilation est celui de la ventilation générale et permanente des logements par extraction mécanique. La circulation de l’air doit pouvoir se faire des entrées d’air placées dans les pièces principales vers les bouches d’extraction mises en œuvre dans les pièces de service. Afin de respecter cette exigence, des passages de transit seront réalisés.

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Le fonctionnement des bouches d’extraction est entièrement automatique : - bouches hygroréglables en cuisine et en salle de bains : elles déterminent le débit global extrait du logement en mesurant l’humidité de la pièce technique où elles se trouvent. - bouches à détection de présence en WC : une bouche d’extraction à détection de présence minutée 20 minutes permet l’évacuation des pollutions momentanées. Les entrées d’air hygroréglables asservies à l’hygrométrie ambiante déterminent, selon le taux d’humidité de chaque chambre et séjour, la répartition du débit imposé par les bouches d’extraction. Le système de ventilation hygroréglable de type B Hygro Bahia, fait l’objet d’un Avis Technique portant le numéro n° 14/071193*V1.

Pour le calcul des déperditions par renouvellement d’air du coefficient C, il convient de retenir, pour le système de ventilation hygroréglable Hygro Bahia B, les valeurs de débits spécifiques (Qvarepspec) pour Cdep=1, et la somme des modules des

entrées d’air (Smea).

Type de logement Configuration Cdep

Calcul Débit Qvrepspec (donné pour Cd=1) m3/h

Smea m3/h

F1 1 SDB avec WC 1.1 25.3 68.0

F1 1 SDB, 1 WC 27.1 68.0

7.2.2.3 ADMISSION D’AIR NEUF L’admission d’air neuf dans les pièces principales (chambres et séjour) se fera par des entrées d’air hygroréglables type EHB 645 (entrée d’air Hygro Bahia standard) ou EHA 645 (entrée d’air Hygro Bahia acoustique) ou EHT 645 (entrée d’air acoustique de traversé de mur), ou par des entrées d’air fixes type EFB 34 ou EFA 34 ou EFT 34 dans le cas de studios ou F1. Leur section de

passage, variable en fonction du taux d’humidité (EHB ou EHA ou EHT 645), permet de répartir judicieusement le débit d’air entrant en fonction de l’occupation de chaque pièce principale. Il sera installé au minimum une entrée d’air par pièce principale. Afin d’éviter les courants d’air, elles seront installées en partie haute de la pièce avec jets d’air orientés vers le plafond. Dans le cas de mise en œuvre en menuiserie, le percement sera réalisé lors de la fabrication des menuiseries, de façon à ne pas dégrader les performances aérauliques et acoustiques de l’ensemble (entrée d’air + menuiserie) ; cf. NP XP P410 (DTU 68.1) §

5.1.6.b. Pour les menuiseries PVC/Alu, la fente normalisée par l’UFPVC est de 2 * (172 * 12) mm. Pour les menuiseries bois, la fente conventionnelle est de (250*15) mm. Le type de montage (en menuiserie, en haut de fenêtre, en maçonnerie, ...) ainsi que la composition des entrées d’air hygroréglables seront choisis en fonction de la configuration et des besoins d’affaiblissement acoustique. Pour des raisons esthétiques, on utilisera des entrées d’air de couleurs adaptées aux menuiseries. Le nombre et le dimensionnement des entrées d’air hygroréglables Hygro Bahia seront conformes à ceux indiqués dans l’Avis Technique n° 14/071193*V1 :

Nombre de pièces principales

Séjour Chambre

1 2 EFA / EFB / EFT 34

2 1 EHA / EHB / EHT 645 1 EHA / EHB / EHT 645

De plus, les entrées d’air hygroréglables devront répondre aux exigences d’isolement aux bruits extérieurs fixées par la réglementation acoustique. Elles seront donc caractérisées par un indice d’affaiblissement acoustique pondéré Dnew(Ctr), évalué selon la norme NF S

310321, et exprimé en dB. L’indice requis sera tel que l’indice d’affaiblissement de la façade (prenant en compte le bâti, la menuiserie, le coffre de volet roulant et l’entrée d’air) soit au moins égal à 30 dB. Pour répondre à ces exigences, deux méthodes pourront être utilisées : Pour tous les classements de façade : l’indice Dnew(Ctr) des entrées d’air devra vérifier les résultats de la méthode de calcul décrite dans le cahier CSTB 1855 de juin 1983, qui permet d’estimer, par le calcul, l’isolement des façades à partir de l’évaluation de l’énergie transmise de façon directe (paroi et menuiserie), de façon indirecte et à travers les équipements, dont les entrées d’air.

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Pour les classements de façade à 30 dB : l’indice Dnew(Ctr) des entrées d’air pourra vérifier les exemples de solutions acoustiques (ESA) du CSTB qui classe les entrées d’air : -ESA 4 (ex AC1) : l’entrée d’air EHA standard vérifie un Dnew (Ctr ≥36 dB pour les pièces où S/n ≥ 10 * -ESA 5 (ex AC2) : l’entrée d’air EHA avec entretoise ou auvent acoustique vérifie un Dnew(Ctr)≥39 dB pour les pièces où S/n < 10 * * : (Surface de la pièce équipée / nombre d’entrées d’air dans la pièce) 7.2.2.4 PASSAGE DE TRANSIT

Ils seront réalisés selon l’une des méthodes ci-après (cf. norme XP P 50410 (DTU 68.1)) : rehaussement des huisseries de porte, de façon à ménager un passage d’air de 1 cm sous les portes des pièces principales, salles de bain et WC, et de 2 cm sous les portes des cuisines,

utilisation de blocs portes présentant de construction, des passages d’air sur leur périphérie, utilisation de bouches de transfert répondant aux exigences de dépression suivante : 2,5 Pa pour les pièces principales

(soit une surface de passage de 60 cm2)

, et 5 Pa pour les pièces techniques (soit une surface de passage de 8 à 215 cm2

selon la pièce technique considérée 7.2.2.5 BOUCHES D’EXTRACTION La bouche d’extraction située en cuisine (C Elec ou cord) sera hygroréglable de type Bahia ou BH, avec commande du débit de

pointe cuisine temporisé. Le débit de pointe sera actionné : - par commande électrique (Elec) par bouton poussoir, la temporisation est alors électronique et l’alimentation par pile 9V type

6LR 61, - ou par commande par cordelette (Cord) avec temporisation pneumatique et commande mécanique.

La (ou les) bouche d’extraction située en salle de bains (B) sera hygroréglable de type Bahia ou BH.

Lorsque la salle de bain et WC sont communs, celle-ci pourra être équipée d’une bouche BW bouche hygroréglable avec débit de pointe temporisé. -Bouche type Bahia BW à détection de présence intégrée qui ne nécessitera pas de câblage électrique (alimentation par pile 9 V type 6LR 61), -Ou bouche à commande par cordelette type BH BW (temporisation pneumatique).

Chaque WC sera équipé d’une bouche minutée (20 minutes) : Bouche à détection de présence intégrée type Bahia WC présence qui ne nécessitera pas de câblage électrique (alimentation

par pile 9 V type 6LR 61), Ou bouche à commande par cordelette type BH BWC (temporisation pneumatique).

La plage de fonctionnement des bouches BAHIA et BH sera de 80 à 160 Pa. Les bouches d’extraction seront placées en partie haute des pièces de service, au minimum à 1,80 m du sol et à 10 cm de toute paroi ou obstacle comme l’exige le DTU 68.2 § 5.3 .et le DTU 68.1 § 3.2.2. Leur implantation sera conduite, à l’étude, pour que leur accès soit aisé par l’utilisateur, quelque soit l’implantation des futurs meubles. Afin de garantir la tenue et l’étanchéité de la liaison bouche/colonne, les bouches seront fixées par simple emboîture sur une liaison terminale étanche type RT Flex intégrant à son extrémité une manchette de raccordement clipée dans la cloison de gaine

technique. L’étanchéité bouche/flexible sera assurée par un joint à lèvre placé sur le fût de la bouche. Les bouches d’extraction seront très faciles à entretenir (nettoyage au lave-vaisselle) et devront comporter une notice d’information et d’entretien pour l’utilisateur.

Le type de bouche à installer est fonction du nombre de pièces principales du logement :

Nombre de pièces principales

Cuisine Salle de bains WC Salle de bains /WC

Salle d’eau

1 C11 B13 ou BW15 B11

1 C11 B11 W13 B11

2 C12 B14 ou BW15 B11

2 C12 B13 W13 B11

Les bouches d’extraction devront satisfaire aux exigences acoustiques de l’arrêté du 30/06/99 :

➫ Le niveau de pression acoustique engendré par l’installation de VMC en position de débit minimal doit être tel que :❑

LnAT ≤ 30 dB(A) en pièce principale,

❑ LnAT ≤ 35 dB(A) en pièce technique,

où LnAT est le niveau de pression acoustique résultant dans la pièce considérée, L’isolement aux bruits aériens entre pièces techniques DnT,A doit être supérieur à 50 dB. 7.2.2.6 – RÉSEAUX D’EXTRACTION Le réseau rigide sera réalisé soit en accessoires à joint, qui garantissent l’étanchéité des liaisons rigides sans ajout de mastic ou

bande adhésive supplémentaire, soit en accessoires standard, où l’étanchéité doit être rajoutée par du mastic et/ou la bande adhésive. Dans le cas d’une utilisation d’accessoires à joint, le débit de fuite de l’installation pourra être ramené de 10% à 5%.

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De plus, l’utilisation d’accessoires à joint classe C permet d’avoir un réseau à la référence dans le RT2005 (coeff référence de 1,05, coeff par défaut 1,10). L’implantation du réseau doit permettre les opérations normales d’entretien de ce réseau Les conduits devront respecter les tracés et dimensions indiqués sur les plans (sinon, l’entrepreneur prendra contact avec le bureau d’études). Les conduits seront circulaires, en tôle d’acier galvanisé, agrafés en spirale et conformes à la NF P 50 401. La résistance et l’épaisseur des conduits seront conformes aux normes EN 12 237 et/ou XP E 51 620. La qualité de galvanisation sera conforme à la norme EN 10142. Les conduits seront fixés à l’aide de colliers et de feuillards, raccordés par des pièces de raccordement livrées d’usine. Les bouches d’extraction seront raccordées aux colonnes verticales par une liaison terminale M0 d125 type RT flex si la longueur

est inférieure à 1,2 m ou rigide dans le cas contraire, et par un collecteur d’étage. Les piquages express seront à proscrire pour des raisons aérauliques et acoustiques. Dans le cas d’utilisation de liaisons terminales RT flex, le prolongement de l’étanchéité classe C d’un réseau à joint sera garanti. Le débit de fuite total de l’installation, ramené de 10% à 5% par l’utilisation d’accessoires à joint, pourra alors être réduit à 1% dans le cas d’un réseau à joint + RT flex. Dans le cas où une colonne, à un même niveau, dessert plusieurs logements, on utilisera un collecteur multi logement type CRE multilogement (Protection diaphonie incorporée AT du CSTB N° 14/01647).

Lorsque les conduits de liaison comportent des dévoiements, on utilisera des coudes et conduits rigides, avec présence d’une ou plusieurs trappes de visite si la longueur est supérieure à 2 m ; cf DTU 68.1 § 3.2. La section des colonnes verticales sera si possible constante sur toute la hauteur. En traversée de dalles, la liaison bétonconduit sera assurée par un joint de traversée de dalle, permettant d’amortir les vibrations dans les structures et les émissions d’ondes sonores. Les colonnes verticales seront placées en gaine technique de degré coupe feu fonction de la famille du bâtiment. En pied de colonne, prévoir un tampon de ramonage amovible et accessible par une trappe de visite (400*400 mm mini).Si la distance Bouche Colonne est faible, le nettoyage pourra être pratiqué par la bouche. Au sommet de chaque colonne, prévoir un dispositif Tésouche type CP2A garantissant l’accessibilité à la colonne, une forte

réduction de la perte de charge par rapport à un Tésouche standard et une atténuation acoustique supplémentaire. La pose de registres ou organes de réglage en tête de colonne sera proscrite (cf.: DTU 68.2 & 68.1) en raison des importantes variations des débits, de leurs fortes générations de bruits et capacité à l’encrassement rapide. Le réseau horizontal collecte les différentes colonnes verticales par l’intermédiaire de Té dont la géométrie et le dimensionnement seront calés sur les exigences du DTU 68.1. Les augmentations de diamètre seront coniques. Dans le respect de la norme EN 12 297, il sera prévu, à chaque changement de direction, un moyen de ramonage type trappes Smart access, de même que tous les 7,5m sur les sections droites.

Le support des conduits sera assuré par des colliers avec résiliant, et piétements tous les 2 mètres environ. Les piétements porteront sur un plot en béton ou élément de surface ≥ 900cm² ; cf. DTU 68.2 7.2.2.7 GROUPE D’EXTRACTION

Le groupe d’extraction sera conforme à la norme XP P 50410, en particulier, le débit sera réglable manuellement grâce à des poulies à diamètre variable et courroie ou via commande sur boîtier électronique, pré câblé en usine. Le groupe d’extraction sera classée au feu catégorie 4 (400°C ½ heure) seront constitués de : Un motoventilateur avec moteur asynchrone « non glissant ». un caisson en tôle galvanisé avec panneau latéral facilement manoeuvrable pour visite du groupe motoventilateur. Un système permettant le réglage de l’installation sur site, calculé par ailleurs lors de l’étude sur Conceptor H. un caisson largement dimensionné pour permettre un bon fonctionnement aéraulique, et pour assurer une chambre de détente autorisant de bonnes performances acoustiques ; Un motoventilateur caractérisé par une courbe caractéristique débitpression plate. Une Alimentation électrique en monophasé 230V jusqu’à 9000 m3/h, triphasé au delà, Un Motoventilateur, monté sur rails, coulissant pour faciliter la maintenance et fixé sur des plots élastiques (dans le cas des moteurs à transmission pouliecourroie), Une courroie de transmission de rechange (dans le cas des moteurs à transmission pouliecourroie), Un coffret électrique avec interrupteur monté et cadenassable et pressostat monté raccordé. Un ventilateur sera équipé d'un pressostat monté en usine pour le report du signal d'alarme. De connections électriques déportées à l'extérieur du caisson. Un interrupteur de proximité sera monté en usine Dans le cadre de la recherche d’une excellente performance aéraulique, et de fait un fort abaissement des consommations électriques, il sera mis en œuvre un caisson MICROWATT ou MICROWATT +. (Cf calculs consommation des auxiliaires suivant RT 2005). • Réglage ∗ par potentiomètre intégré sur un boitier extérieur incorporant un ensemble de variation de fréquence, avec

potentiomètre de réglage manuel, ensemble asservi à une mesure dépressostatique de consigne pour les versions Microwatt ∗ par clavier de commande intégré sur le groupe sur les versions Microwatt +.

Régulation permanente de la pression via potentiomètre inclus dans les versions microwatt et Microwatt+ avec possibilité de réglage de courbe montante pour les versions Microwatt+.

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Maîtrise acoustique accrue Le système de ventilation mécanique sera équipé d’un motoventilateur dont la puissance exprimée en W Th – C (au sens de la réglementation thermique) est : P ≤ à la puissance de référence [P – 10%].

Le caisson sera posé sur une dalle antivibratile (DTU 68.2). en général de masse 3 fois celle du ventilateur. Les liaisons entre le caisson ventilateur et le réseau d’aspiration (et de refoulement si installation dans le local technique au niveau rez de jardin) se feront par manchettes souple MO. L’alimentation électrique sera réalisée conformément à la norme NF C 15100, avec une protection calibrée. Un piège à son circulaire, OCTA simple ou à baffle, sera installé si le bruit rayonné du ventilateur dans le réseau le nécessite. A justifier par calcul prévisionnel acoustique. Le rejet de l’air extrait s’effectuera de façon à ce que le vent ne crée pas de surpression dans le réseau (conduit de refoulement ou éjecteur de l’extracteur situé dans un plan horizontal, distances minimales à respecter par rapport aux émergences) cf. DTU 68.1 § 3.2.9. afin de garantir les caractéristiques du caisson, une manchette tôle – éjecteur sera positionnée au refoulement si celui-ci n’est pas raccordé. 7.2.2.8 DIMENSIONNEMENT

Le ventilateur et le réseau seront dimensionnés conformément au paragraphe 4.3 et à l’annexe D du CPT 3615 Systèmes de ventilation hygroréglable. Extrait : 4.3.2.2 Débits maximaux de l’installation Afin de tenir compte de la non simultanéité d’utilisation des bouches d’extraction d’air à variation automatique situées dans toutes les pièces et dans tous les logements et raccordées à un même réseau et groupe d’extraction (foisonnement), le débit maximal de l’installation à prendre en compte pour le dimensionnement est calculé comme suit : Qmax INST = [somme des débits éventuellement foisonnés des colonnes du réseau] tels que définis au paragraphe 4.3.2.4 ; où F : taux de foisonnement selon : F = Min (100 ;Max (1000 / N ;60)) en %. Avec N = nombre de bouches d’extraction raccordées hors bouches d’extraction thermomodulantes. Note : ce taux est donc compris entre 60 % et 100 %. Valeurs de débit maximum par bouche d’extraction à prendre en compte pour le dimensionnement:

Type de logement Cuisine

Salle de Bains WC

Q temp QHR=60% QHR=60% Q temp Q min

F1, 1SDB WC 75 20 36

F1, 1SDB, 1WC 75 20 20 30 2

F2, 1SDB WC 90 20 45

Valeurs de débit minimum par bouche d’extraction à prendre en compte pour le dimensionnement :

Type de logement Cuisine Salle de Bains WC

F1, 1SDB WC 6 11

F1, 1SDB, 1WC 6 6 5

F2, 1SDB WC 10 20

F2, 1SDB, 1WC 10 11 5

F3, 1SDB WC 20 20

F3 10 11 5

F4, 1SDB WC 20 20

Débit de fuite

Les défauts d'étanchéité du réseau doivent être pris en compte en supposant qu'ils sont localisés au droit de chaque bouche d'extraction. Dans le cas d’un réseau standard avec raccordement terminaux standards, on considère alors que le taux de fuite du réseau correspond à 10 %. Dans le cas d’un réseau standard avec raccordement terminaux type RT flex, on considère alors que le taux de fuite du réseau correspond à 6 %.

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Dans le cas d’un réseau à joint avec raccordement terminaux standards, on considère alors que le taux de fuite du réseau correspond à 5 %. Dans le cas d’un réseau à joint avec raccordement terminaux type RT flex, on considère alors que le taux de fuite du réseau

correspond à 1 %. 7.2.2.9 RACCORDEMENT ÉLECTRIQUE

L’Entrepreneur du présent lot prévoira le raccordement électrique du ventilateur à partir de l’attente laissée par l’électric ien à proximité de l’extracteur, avec boîtier de coupure de proximité. L’alimentation jusqu’à proximité du ventilateur est à la charge du lot électricité. 7.2.2.10 – CONTRÔLE DE RÉCEPTION

Le contrôle de réception sera effectué conformément au paragraphe 6 du CPT 3615 Systèmes de ventilation hygroréglables. Il est important de vérifier la conformité des produits à l’avis technique ainsi que leur bonne localisation dans les logements, comme indiqué dans le CCTP