Plomberie sanitaire

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dimensionnement réseau d'alimentation intérieurs du bâtiment.

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  • REPUBLIQUE DU SENEGAL

    ECOLE POLYTECHNIQUE DE TH lESUNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP

    DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX D'ALIMENTATIONEN EAU POTABLE ET D'EVACUATION DES EAUX

    USEES DANS UN LOGEMENT(Conception assiste par ordinateur)

    Projet de fin d'tude en vue de l'obtention du diplme d'ingnieude conception

    Dpartement du gnie Electromcanique

    JUILLEf92 AUTEUR

    DIRECTEUR

    Razaki BALLE

    Paul DEMBA

  • ,',

    REMERCIEMENTS11===]Je remercie particulirement mon directeur de projet

    Mr PAUL DEMBA ing M.SC.A pour son entire disponibilit , sa

    confiance et l'aide importante accordes tout au long du projet.Mes remerciements Mr KANGNI KIDJA ingnieur pour ses

    conseils aviss, la constante sollicitude et la disponibilit dont

    il a fait preuve mon endroit au cours de cette tude

    Mes remerciements vont aussi l'entroit de tous ceux

    qui de prs ou de loin m'ont accord leur aide bnvole en

    particulier :

    Mr Simplice Gaga lve - ingnieur ,

    Mr Vladimir okey lve - ingnieur ,

    Mme Anne - marie . N secrtaire / EPT

    Ma vive gratitude tous nos encadreurs de l' EPT pour

    les sacrifices qu'ils ne cessent de consentir pour notre formation.

    r

  • DEDICACE1~1===11A mes parents ,

    A ma future pouse ,

    Aux amis.

    II

  • IlSOMMAIRE

    Il

    Chaque util isation d'eau dans la plomberie ncessite une

    alimentation qui se fait sous pression partir de l'aqueduc, et

    d'une vacuation qui se fait en gnral par gravit en direction

    de l'gout.

    Ce projet se veut un instrument prcieux de travail, decontrle; trs efficace pour ceux qui l'emploieront. Il s'agit:

    de rechercher des solutions pratiques pour une alimentation en eau

    potable dans les limites conomiques et pour l'amnagement

    rationnel d'un rseau d'vacuation d'eaux uses d'un logement.

    Le rapport comprend deux parties :

    - une premiere, rserve l'approvisionnement en eau potable

    d'un logement o seront valus les besoins en appareillage et

    le dimensionnement des canalisations intrieures.

    - une seconde consacre l'vacuation des eaux uses et

    pluviales.

    Une tude est faite sur les diffrents matriaux utiliss dans les

    rseaux de distribution et d'vacuation tant donn qu'ils se

    diffrencient par leurs qualits chimiques mcaniques et

    esthtiques ainsi que leurs cots

    Un logiciel accompagne ce rapport pour viter des rptitions

    et des pertes de temps. Un exemple de calcul et le mode opratoire

    se situe en annexe3.Le projet sera limit la descente intrieuredes logements.

    III

  • Il TABLE DES MATIERES Il

    Page

    Remerciements ................................................. iDdicace 6 i iSommaire iii

    Introduction ............................................. 1

    Premire partie RESEAU D'ALIMENTATION

    ChaD 1 Besoins en appareillage dans un logement

    1.1 - Les dbits de base des appareils ................ 41.2 - Les rgles gnrales concernant les appareils

    sanitaires 51.3 - Choi.x des matriaux pour un logement 5

    ChaD 2 Les canalisations

    2.1 - Les diffrents types de tuyaux etesoints .......... 82.2 - Avantages et inconvnients .................... 9

    ChaD 3 Les appareils

    3.13.23.33.4

    - Les- Les- Les- Les

    appareilsappareilslimiteurs

    systmes de

    de sectionnement 13de scurit 16de pression 16surpression d'eau et des rservoirs.17

    Lns rseaux intrieurs de distribution d' eau froide.

    4.1 -Terminologie ................................. 194.2 - Dimensionnement des canalisations .................. 20

    ( assist par ordinateur )1- La pression origine de l'eau ..................... 202- Le dbit ......................................... 213- la vitesse........................................ 224- les pertes de charge.

    a- Les pertes de charges linaires ............ 22b- Les pertes de charges locales 23

    IV

  • 5- Calcul du diamtre des canalisations intrieureset branchement gnral.

    a -:- Dterminat ion des dbits , 24b- Dtermination des diamtres ..,........... 24c Dtermination des pressions dans les

    branchementssecondaires 254.3 - Systme de surpression d'eau et de rservoirs 26

    1- Calcul de la pression minimum pour hauteurmanomtr iquetota1e ........................... 26

    2- Condition d'aspiration 263- Dtermination des pompes ........................ 274- Calcul et choix des rservoirs 27

    L'eau chaude

    5.1 - Les chauffes-bains ................................ 295.2 - Chauffe-eau 30

    Deuxime partie: Rseau d'vacuation des eaux uses dans unlogement.

    Chap 1 Besoins en appareillages

    1.1 - Besoins en appareillages ...................... 351.2 - Principes gnraux............................... 371.3 - Chutes et descentes d'eaux mnagres ............ 391.4 - ventilations .................................... 39

    1- Ventilation primaire ........................... 392- Ventilation secondaire 41

    Types d'ouvrages utiliss dans la concession.

    Chap 3

    2.1 - Fosse chimique................................... 422.2 - Fosse fixe ....................................... 422 . 3 - Fosses scept iques ............................... 432.4 - Epuration de l'ensemble des eaux uses

    domestiques pour maison individuelle ............. 452.5 - Les gouts ...................................... 462.6 - Les regards ..................................... 47

    Natilre des canalisations pour l' llvacuationdes eaux uses et leur mise en oeuvre

    3.13.23.33.43.53.6

    - Canalisation en fonte 49- Canalisation en amiante ciment .............. 50- Canalisation en plomb ........................ 52- Canalisation en acier ....................... 53- Canalisation en grs vernisse ..................... 53- Canalisation en pvc ......................... 54

    V

  • chap 4. Dimensionnement des canalisations d'vacuation.(calcul assist par ordinateur)

    4.1 - Evacuation des eaux uses .................. 57

    1- Dtermination des chutes et des descentes ... 572- Dtermination des diamtres des collecteurs .... 58

    4.2 - Evacuation des eaux pluviales .................. 601- Les gouttires 602- Les chneaux 61

    Conclusion et recommandation 63

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 65ANNEXE 1ANNEXE 2ANNEXE 3ANNEXE 4

    Abaque de DarisDiamtres normaliss des tuyaux exemple de calcul et le mode opratoire.Plomberie sanitaire et installation ( cots

    LISTE DES TABLEAUX

    l lAlII 5AlII 5A2II 5Bl

    Les dbits de base des appareils .................. 3Diamtres des tuyaux de chute et des descentes 57Diamtres des collecteurs 59Diamtres des tuyaux: Chneaux et gouttires 62

    VI

  • INTRODUCTION

    Les progrs de plus en plus importants des sciences et

    des techniques ont eu pour effet, au-del mme de leur domaine

    d'application directe, d'atteindre l'homme dans tous les aspects de

    sa vie sociale et personnelle, dans son travail comme dans sa vie

    familiale et ses loisirs.

    Les conditions de vie ayant volu les modes de

    constructions et les impratifs du logement ont conduit aux

    conceptions des grands ensembles et des "immeubles-tours" avec

    toutes les consquences qu'ils impliquent.

    L'appareillage, les matriels, se sont perfectionns et

    compliqus. Il n'est donc plus pensable de raliser, ou encore

    moins de concevoir dans le pragmatisme et l'empirisme.

    Les installations sanitaires, donc, en premier lieu, les

    rseaux de distribution d'eau, doivent tre bien calcules et dans

    le respect des normes et des rglements en vigueur, mais le

    problme de la distribution de l'eau ne se rsout pas de faon

    mathmatique rigoureuse Les lments sont trs variables.

    Les dbits des appareils et notamment des robinetteries sont

    diffrents les uns des autres suivant les fabrications et leurs

    pertes de charge les pressions de distribution ne sont pas

    constantes et montrent des carts trs grands aux diffrentes

    heures de la journe , la nature des tuyaux , les accidents deparcours , les coudes , les rtrcissements accidentels dus des

    robinets mal calibrs , des dfauts de montage , les piquages

    1

  • ultrieurs qui viennent modifier le plan initial , enfin le rgime

    d'habitation qui fait varier dans des proportions quelquefois

    considrable le nombre de prises fonctionnant ensemble tout

    concourt fournir au problme un ensemble de donnes qui varient

    avec le temps et avec l'usage.

    Le sujet qui fera l'objet de notre tude est:Le dimensionnement des rseaux d'alimentation en eau potable

    et d'vacuation des eaux uses dans le logement.

    ( conception assiste par ordinateur ).

    2

  • PREMIERE PARTIE LES RESEAUX D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE

    CHAPITRE l BESOINS EN APPAREILS SANITAIRES

    L'homme, pour satisfaire ses besoins hyginiques ou

    culinaires dans le logement a besoin d'eau.

    Il est ainsi mis sa disposition plusieurs appareils qui

    se diffrencient par leur forme, mais surtout par la sensation de

    confort qu'on prouvera quand on a envie de faire une activit

    prcise.

    L'eau est un facteur de confort dans un logement et toute

    installation sanitaire comprend les lments suivants

    - dans la cuisine vier, lave-vaisselle

    - dans le cabinet d'aisance w.c.

    - dans la salle d'eau lavabo, bain, bidet, etc.

    Cependant, tous ces appareils sont soumis des

    rglementations dfinies par la norme.

    (voir les valeurs des dbits de base dans le tableau ci-dessous).

    3

  • 1.1 - LES DEBITS DE BASE DES APPAREILS

    T 1 lAI

    Dsignation de. l'appareil Dbit/base Dbit/base

    norme NF P.4l 204 Eau froide Eau chaude

    litre/sec litre/sec

    vier timbre d'office 0.2 0.2

    Lavabo 0.1 0.1

    Lavabo collectif par jet 0.05 0.05

    Bidet 0.1 0.1

    Baignoire/service d'eau chaude 0.35 0.35

    Baignoire/ chauffe bains 0.25 0.25-

    Douche (eau froide ou mlange) 0.25 0.25

    Poste d'eau 0.15 -

    W.C avec rserloir de chasse 0.1 -

    W.C avec robinet de chasse 1.5-

    Urinoir avec rservoir de chasse 0.005-

    Urinoir avec robinet de chasse 0.1-

    Stalle d'urinoir 0.5-

    Pierre laver ( buanderie ) 0.4-

    robinet de cours/ bouche d'arro 0.71

    -

    1 1 _.

    4

  • 1.2 - LES REGLES GENERALES CONCERNANT L'INSTALLATION DES APPAREILS

    SANITAIRES

    - L'installation doit tre telle que la rparation ou la

    transformation d'une de ses sections apporte un minimum de

    troubles au fonctionnement de l'ensemble.

    1.3 - CHOIX DES MATERIAUX POUR UN RESEAU

    - Pour l'installation d'un rseau, le choix des matriaux

    requiert une attention toute particulire car le bon

    fonctionnement du rseau en dpend en grande partie.

    - Certains paramtres sont impratifs au choix des matriaux,

    entre autre les proprits mcaniques, une rsistance

    l'action de l'eau, le prix de revient et Ja facilit de mise

    en oeuvre en fonction du trac, enfin la temprature de l'eau.

    Rappelons que le contact de l'eau chaude ou froide avec

    certains matriaux peut donner naissance des sels nocifs pour la

    consommation.

    - Les matriaux les plus couramment utiliss dans les rseaux de

    distribution de l'eau sanitaire dans le logement sont: le fer, le

    cuivre, l'acier, FYc etc.

    5

  • Le fer

    Il prsente une forte corrosion grce la prsence d'oxygne

    dans l'eau et ceci est acclre par l'anhydride carbonique -

    Cependant les sels ferreux qui se forment ne sont pas nocifs

    pour l'organisme.

    Les principaux inconvnients rsident dans la saveur

    particulirement marque et une coloration rougetre qui tache

    l'mail des appareils sanitaires.

    Les tubes d'acier galvanis sont utiliss pour palier ces

    inconvnients.

    Le cuivre

    Le principal agent de corrosion est l'oxygne en solution dans

    l'eau, mais, avec les eaux normalement minralises, il se

    forme l'intrieur et ds les premiers contacts, un carbonate

    de cuivre qui protge le tube et permet d'utiliser ce mtal

    pour les conduites d'eau potable.

    Le plomb

    Mtal trs mallable, trs rsistant aux acides, il se laisse

    nanmoins attaquer par l'acide carbonique de l'air, rendant

    son contact. l'eau dangereuse comme boisson.

    Notons que des prcautions srieuses sont prendre dans le

    choix des matriaux d'une canalisation afin de mettre l'utilisateur

    contre l'emploi de certains matriaux.

    6

  • Le choix des matriaux est aussi fonction de la

    temprature de l'eau transporter.

    Dans les installations, la temprature de l'eau peut provoquer des

    dgts par suite de modification et de l'affaiblissement des

    caractristiques du matriau.

    Le plomb et les matires plastiques sont les matriaux

    les plus sensibles ces effets.

    Ainsi , du point de vue chimique. l'eau chaude est susceptible

    d'augmenter la solubilit des sels protecteurs qui se dposent

    l'intrieur du tuyau.

    Le choix des matriaux se fait gnralement en se basant

    sur le trac du rseau.

    La complication d'un trac peut faire adopter des tubes de grande

    longueur qui prsentent une certaine mallabilit. Ces

    canalisations se faonnent sans difficult sur le chantier avec un

    outillage rduit.

    Pour une question d'esthtique, l'utilisateur apprciera

    mieux les tubes en mtal qui donnent des sections rduites, un

    aspect agrable et ne ncessitent presque pas d'entretien.

    7

  • CHAPITRE 2 : LES CANALISATIONS

    La canalisation constitue l'ouvrage principal d'un

    rseau. Elle peut tre cylindrique ou ovode, p::fabrique le plus

    souvent. Les parties de la canalisation exposes aux chocs doivent

    tre protges ou excutes en matriaux rsistants.

    Les tuyaux sont souvent de diffrentes natures : en

    acier, en cuivre, en bton arm ou non, en amiante-ciment, en PVC

    et parfois en fonte.

    Toutes les prcautions doivent tre prises pour que les

    tubes conservent, aprs leur mise en oeuvre, leur section

    circulaire.

    Chaque type est soumis des esslis rigoureux qui

    conditionnent sa fiabilit. Les variables fondamentales leur

    utilisation sont l'tanchit, la porosit, la rsistance

    mcanique et la corrosion.

    Les diffrents tuyaux, raccords et accessoires employs

    ainsi que leurs mises en oeuvre: types de joints, etc., doiventtre fixs par des supports permettant leur dmontage.

    2.1 - Les diffrents types de tuyaux et les jointsLes tuyaux en acier

    Les conduites en acier sont les plus utilises dans le rseau

    de distribut:ion d'un logement. On d i s t Lnque plusieurs types:

    Les tuyaux en acier pour l'extrieur

    Les tuyaux en acier peuvent tre livrs en grandes longueurs

    (jusqu' 12 ml permettant de rduire le nombre de joints.

    8

  • On peut utiliser des tubes lisses avec joints flexibles ou bridessoudes ou rives. Il est aussi possible d'employer des tubes

    embotement forg pour assemblage avec joint de caoutchouc. Lesassemblages se font par joints souds au chalumeau. On pourraemployer ceux-ci en terrains mous, mais condition de recourir aux

    joints onduls lastiques souds simple ou double bourrelet,selon les amplitudes prvisibles des mouvements de terrain.

    Les canalisations en acier sont protges par un ruban de

    fonte tremp dans du bitume chaud et enroul autour du tuyau.

    La protection des conduites non enterres peut se faire par

    peinture spciale.

    Les tuyaux en acier filetable

    Ces tubes sont les plus utiliss pour les canalisations

    intrieures. La jonction de ces tubes se fait par raccordsfilets.

    Tubes en acier tir mince non filetable

    Ils s'assemblent par brides ou soudure ou bien par raccords

    spciaux souder par brasure.

    La protection de ces tubes en acier pour les installations

    intrieures sera ralise par galvanisation chaud ou froid

    pour les locaux humides.

    Les diffrents types de jointsDiffrents types de joints peuvent tre utiliss pourl'assemblage des tubes en acier. Parmi les plus utiliss on

    peut citer ':

    9

  • Les joints mcaniques : ils rsistent des pressions allantjusqu' 25 bars et permettent dans n'importe quel angle unedviation de 4 5' des tubes assembls.

    Les joints ~ouds.L'assemblage par brides : cet assemblage est ncessaire pour

    relier aux tubes d'acier des tuyaux ou des pices de raccords

    brides, ou des appareils de robinetterie ou de fonderie.

    Cs brides sont soit en fonte, soit en acier.

    Les joints perplexes permettent d'assembler deux picestermines l'une par une bride et l'autre par un bout sans

    bride.

    Avantages

    Les aciers ont l'avantage de pouvoir supporter une pression de

    60 bars po~r des diamtres infrieurs 150 mm et leur

    flexibilit leur permet de suivre la sinuosit des tracs.

    Les tuyaux en cuivre

    Pour les installations soignes, l'emploi du cuivre est assez

    rpandu. On distingue : le cuivre rouge croui et le cuivre

    rouge recuit qui se diffrencient surtout par leur facilit de

    faonnage. Le cuivre rouge recuit est indiqu pour les

    parcours sinueux, tandis que le cuivre croui, plus rigide,

    pouse mieux les tracs rectilignes. Ils peuvent rsister

    une pression de la bars.

    la

  • Assemblages

    Les tuyaux en cuivre peuvent s'assembler par:

    faonnage direct : la jonction des deux tubes en cuivre bout bout est ralisable sans l'adjonction de pices de raccord.

    - raccords : ce sont les plus courants car faciles et offrant la

    possibilit d'tre dmonts. Leur ralisation s'effectue par des

    pices en bronze qui comportent des crous oprant par compression

    ou serrage.

    Avantages et inconvnients

    Les tuyaux en cuivre se travaillent plus facilement, sont

    rsistants, lgers et peuvent tre peints extrieurement. De

    part leur mallabilit, ces tuyaux offrent des possibilits de

    faonnage intressantes qui peuvent viter l'utilisation de

    raccords par cintrage.

    Cependant, ils se ternissent facilement l'air.

    Les tuyaux en fonte

    Les tuyaux en fonte se distinguent par la faon dont le jointest excut. On relve deux catgories principales de joint:- Les joints embotement - Les tuyaux sont dissymtriques et

    le joint est ralis en corde mate dans laquelle est coule duplomb fondu. Actuellement l'tanchit est assure par une bague

    lvres en "caoutchouc".

    - Les j oints souples avec des rondelles d' tanchit. unecontrebride en forme de U et des boulons en fonte spciale pour

    viter la corrosion.

    11

  • Avantages et inconvnients

    Le principal avantage est leur remarquable rsistance la

    pression de l'eau. Une bonne rsistance aux chocs d'o la

    facilit de son transport.

    Le principal inconvnient est l'importance de prix.

    12

  • CHAPITRE 3 : LES APPAREILS

    3.1 - LES APPAREILS DE SECTIONNEMENT

    Ce sont les organes libres ou recommands, prenant appui

    sur une surface, destins interrompre l'coulement d'un fluide.

    C'est un obstacle au dplacement du fluide. Il fait natre des

    rsistances ou pertes de charges variable avec la vitesse, la forme

    et la fraction d'obturation, qui augmentent d'autant la force

    motrice ncessaire au mouvement du fluide.

    Les conditions suivantes sont runies dans la

    construction des appareils de sectionnement povr une fiabilit.

    - tanchitRsistance l'attaque du fluide

    - Forme favorable l'coulement;

    - Indformabilit sous la pression ;

    - Surface de contact assez faible pour faciliter le rodage, mais

    suffisante pour ne pas tre mate ;

    - Poids minimum pour rduire l'effort d'ouverture automatique.

    - Rapidit et facilit de manoeuvre.

    Caractristiques des diffrents appareils

    Terminologie ei: classification

    (Appareils de robinetterie, comportant un obturateurprincipal, pour modifier ou interrompre le dbit).

    II - Robinet soupape

    Caractres techniques

    - l'tanchit est bonne, mais ncessite un rodage;

    13

  • - les pertes de charge sont leves ;

    - la manoeuvre est assez rapide au moyen d'une tige

    - l'tranglement de la section est facile;

    conviennent pour de faibles ou moyens dbits pressions

    moyennes.

    Les robinets et leurs caractres techniques

    - Les robinets vannes: manoeuvrs en gnral l'aide d'un

    volant, ils sont rservs aux conduites d'un diamtre

    suprieur 0,04 m.

    - Les robinets clapet : ils portent un disque obturateur

    plastique. Ils sont rservs pour les canalisations dont le

    diamtre est infrieur 1,5 cm.

    - Les clapets de retenue ils sont utiliss en gnral

    lorsque le rseau comprend un systme de suppression, tendant

    refouler l'eau. Ils sont placs en aval du robinet d'arrt,1

    et sont destins retenir l'eau contenue dans une

    canalisation aprs ouverture de ce dernier.

    - Les robinets de puisage : plusieurs types sont utiliss dans

    un logement suivant leurs qualits et leur forme. Cependant

    les plus utiliss sont les robinets soupape.

    Les robinets intermittents dbit limit pour ces

    robinets, quelque soit le moyen employ pour maintenir ouvert

    (action constante sur le levier) ce robinet se ferme seulaprs un dbit dtermin obtenu par rglage pralable de la

    vis.

    14

  • Les robinets commande distance le principe de

    fonctionnement est le mme que celui des robinets fermeture

    automatique ou dbit limit. La manoeuvre peut se faire

    une distance allant jusqu' 100 m par un robinet secondaire.Ce type de robinet peut tre d'un grand apport en cas

    d'incendie.

    2) - Robinet vanneCaractres techniques

    - L'tanchit est excellente, auto-entretenue ;

    - Les pertes de charge sont trs faibles, le fluide ne

    subissant pas de dviation ;

    - La manoeuvre par vis commande est gnralement lente ;

    - Convient pour tous dbits et tous fluides.

    3) - Robinets tournantCaractres techniques

    L'tanchit est mdiocre, non persistants par suite de

    l'usure et de la pousse axiale du tournant;

    - Les pertes de charge sont rduites.

    - La manoeuvre est rapide et se fait au quart de tour ;

    - Ils s'emploient pour faibles dbits et pressions modres.

    4) - Robinets papillon

    Caractres techniques

    - L'tanchit est gnralement mdiocre

    - Les pertes de charge sont faibles

    - La manoeuvre est rapide.

    15

  • 3.2 Les appareils de scurit

    Comme leur nom l'indique, ils permettent de protger le

    rseau de canalisation contre les vibrations et les coups de

    blier. Ces derniers sont provoqus en gnral par la prsence des

    poches d'air dans les points haut des canalisations.

    Le dplacement de ces bulles d'air provoque de brusques appels

    d'air formant des coups de blier. Lors d'une pression ou

    dpression provoque par une brusque fermeture ou ouverture d'un

    robinet, on assiste galement ces inconvnients. Afin de

    remdier ces inconvnients, il est recommand d'utiliser des

    ventouses chaque point haut des canalisations. Ces ventouses

    automatiques son': montes sur des canalisations dont le diamtre

    excde 40 mm.

    3.3 Les limiteurs de pression

    Les logements comprenant un grand nombre d'appareils,

    trs souvent au niveau des tous premiers tronons, on dispose d'une

    pression trop forte pour les appareils de puisage en l'occurrence,

    les robinets.

    Il est indiqu d'utiliser les limiteurs de pression qui ont

    pour rle de palier cet inconvnient. Ce sont des appareils

    dlicats dont le fonctionnement dpend beaucoup je la constance despressions rduire.

    conception gnrale

    Un systme de surpression comporte gnralement une ou

    plusieurs pompes centrifuges dont le fonctionnement est asservi

    pour chacune un contacteur manomtrique.

    16

  • Un ou plusieurs rservoirs galvaniss ou vessie dont le volume

    total, et donc le volume utile, est fonction du dbit demand et du

    nombre de dmarrages horaires maximum.

    choisi pour les pompes dans le cas des rservoirs

    galvaniss, il est prvu un alimenteur d'air automatique ou un

    compresseur

    - Des clapets de retenue.

    - Un contacteur manomtrique par pompe.

    - Une armoire lectrique de commande et de protection des

    pompes.

    Les surpresseurs ont en gnral un dbit de 0,5 6 m3/h et une

    pression de refoulement de 20 60 mce.

    3.4 Systmes de surpression d'eau et rservoirs

    Pour les immeubles grande hauteur ou comportant un

    important nombre d'appareils, il peut arriver que la pression

    disponible au niveau du branchement gnral sur le rseau public

    soit insuffisant~ pour le bon fonctionnement du rseau intrieur.

    Ainsi des surpresseurs sont ncessaires pour ramener cette pression

    au niveau adquat, et un rservoir pour stocker l'eau refoule par

    ces surpresseurs qui pourra servir aux heures de pointe. Les

    systmes de surpression ou d'alimentation en eau comportent une ou

    plusieurs pompes alimentes.

    - En aspiration : par puits ou forage.

    En charge : par bche ou rservoir de stockage ou par rseau

    de distribution publique.

    17

  • Le choix d'un systme est avant tout le choix d'une pompe

    en fonction des performances raliser.

    - Un dbit d'eau assurer.

    - Une hauteur manomtrique (ou pression de refoulement).

    18

  • CHAPITRE 4 : LES RESEAUX INTERIEURS DE DISTRIBUTION D'EAU

    4.1 - TERMINOLOGIE

    1" Branchement d'eau gnral condui te amenant l'eau du

    rseau public jusqu'au compteur gnral ou robinet d'arrt gnral.2" Compteur gnral: compteur plac sur le branchement d'eau

    gnral enregistrant la totalit de la ccnsommation de ce

    branchement.

    3" Ceinture principale ou conduite principale / Tuyauterie

    d'allure horizontale partant du compteur gnral , gnralement

    place au plafond du sous-sol et sur laquelle sont raccordes les

    prises partielles d'alimentation des divers services .

    4" Colonne montante : tuyauterie verticale desservant les

    tages .

    5" Rampe d'alimentation : tuyauterie horizontale partant de

    la colonne montante et alimentant les appareils sanitaires ,

    Dans les Lmmeub Lns collectifs le compteur d Lv Ls.Lonna Lre est plac

    l'origine de cette canalisation.

    6"1

    Robinet d'arrt gnral robinet placs sur le

    branchement d'eau gnral et commandant l'arrive de l'eau de1

    tous les btiments desservis

    7" Robinet d'arrt : Robinets placs sur les diffrents

    lments dcrits ci-dessus

    diffrentes parties d'installation

    Ils permettent d'isoler les

    Les robinets d'arrt doivent tre placs aux endroits suivants,

    - origine de la ceinture principale

    19

  • - pieds des colonnes montantes

    - dpart de rampe d'alimentation

    - ct et avant le compteur gnral.

    8'i Conduite d'alimentation: tout tuyau transportant l'eau du1

    compteur ou du robinet d'arrt gnral jusqu' un appareil1

    d'util~sationNourrice

    ,,

    d'alimentation d'eau

    renforcement du diamtre d'une tuyauterie

    sur lequel sont gr',lUpes des prises

    partielles d'alimentation des divers services, ainsi que leurs1

    robinets d'arrt et de vidange, afin de centraliser en un point la1

    manoeuvre des robinets d'arrt et de dpart.

    10' Anti-blier: dispositif situ gnralement au point le,

    plus lev d'une colonne montante en vue d' attnuer les chocs

    produit's par les brusques variations de pression de l'eau.,

    1

    ".2 -1) -

    ,

    DIMENSIONNEMENT DES CANALISATIONS1

    ,

    La pression origine de l'eau ). ~Elle d.perrd du niveau et de l'loignement du point de

    piquage par rapport la source. En rgIe gnrale, la valeur de la

    pression origine est fournie par la socit des Distribution (en\

    l'occurrence la SONEES au Sngal).si la pression est trop faible, il devient ncessaire de

    faire appel un ou plusieurs surpresseurs.

    si la pression est trop forte, il devient ncessaire. '.d'1ntrodu1re dans le rseau un ou plusieurs rducteurs de pression

    (cas des tages infrieurs des immeubles grande hauteur).

    20

  • Enfin, pour un bon fonctionnement du rseau, il est

    consign une pression comprise entre 2 ou 3 bars dans les

    canalisations. Ce qui signifie que l'installation disposera de,

    cette marge pour quilibrer les pertes de charge et conserver comme

    le prescrit le code, une pression rsiduelle de 2 mce ou de 5 mce

    au-dessus du dernier robinet, suivant que celui-ci sera un puisage1

    ordinaire ou une valve de chasse.

    2) - Le dbitDans les canalisations intrieures beaucoup de

    considrations doivent tre prises en compte : le dbit de puisage

    ou dbit de soutirage des diffrents btiments, le nombre

    d'appareils qui s'y trouvent et susceptibles de fonctionner en mme

    temps.1

    Dans un projet de rseau, pour la dtermination ducalibre du compteur et du diamtre de branchement, il est vident

    ,

    que le dbit de pointe servira d'hypothse de calcul.

    Cependant, pour des raisons conomiques, on doit tenir

    compte du nombre d'appareils susceptibles de fonctionner en

    simultanit.

    La norme franaise NF 41-204 fixe la valeur de ce

    coefficient de simultanit

    ly =

    J (X - 1)Le dbit probable est obtenu par : le produit du dbit

    total de l'ensemble des points de puisage et du coefficient de

    simultanit.

    21

  • Dans le cas gnral, c'est dire o une mme colonne

    dessert la fois la colonne des robinets de chasse et celle des

    autres appareils, on applique chaque catgorie d'appareils son

    coefficient de simultanit propre.

    Le dbit de calcul est la somme des deux rsultats

    obtenus.

    3 - La vitesse

    Les canalisations intrieures et extrieures (jusqu'aubranchement), tant en gnral, de diamtre faible, la vitesse,pour un bon fonctionnement, doit tre comprise entre 0,5 et

    1,5 mis. La vitesse doit tre le plus possible maintenue constante

    l'intrieur des canalisations pour viter certaines anomalies

    dont le plus important est le "coup de blier".

    4 - Pertes de charge

    Un rseau de distribution est form par un ensemble de

    canalisations de raccords, de robinets de puisage et leurs

    accessoires. Ils influent sur le rseau de par leurs

    particularits.

    Ainsi distinguera-t-on les pertes de charge linaires

    (canalisations) et les pertes de charge singulires (coudes, ts,robinetterie, compteurs, opercules).a) - Les pertes de charge linaires

    Tout dplacement de matire en contact avec un contenant immobilencessite une dpense d'nergie pour vaincre les rsistances defrottement :

    - entre le fluide et les parois qui le contiennent,- entre les filets du fluide.

    Elles sont fonction de la rugosit des canalisations et de leur

    22

  • les pertes defictives qui

    (sauf pour deshauteur d'eau.

    longueur. Elles peuvent tre values l'aide de la formule deFlamant.

    Pe - Pa= X*UA(1.7S)* DA-(1.2S)Les valeurs de K qui ont t adoptes sont

    - Eau froide 0,00092- Eau chaude 0,00046

    U vitesse de conception - misD Diamtre - m

    Le coefficient K tient compte :- De la rugosit- De la viscosit (relative)- Des units.

    LES PERTES DE CHARGES LOCALES.Pour dterminer les pertes de charges totales,charges locales sont values en longueurss' aj outeront la longueur totale de conduitecompteurs adoucisseur o elles seront values en

    ( tableau : voir annexe )5') CALCUL DU DIAMETRE DES CANALISATIONS INTERIEURES

    ET BRANCHEMENT GENERALLe calcul des diamtres d'un rseau est bas sur:

    - le schma du rseau (ventuellement ses accessoires etaccidents de parcours)

    - les longueurs des tronons

    - les niveaux des extrmits des tronons

    - les dbits assurer (dbits probables)- les caractristiques du rseau qui doit alimenter

    l'installation, savoir

    :a) - pression disponible pour le dbit maximalde l'installation,

    23

  • b) - niveau du point de branchement.On appellera extrmit amont de la canalisation son origine sur la

    conduite publique et extrmit aval, le point le plus loign de

    cette conduite.

    aO) DETERMINATION DES DEBITS

    Le dbit est obtenu en faisant la somme des dbits de tous les

    appareils situs en aval et en tenant compte des coefficients de

    simultanit et en appliquant la formule :

    Qp = y * Qiy : coefficient probable de simultanit de tous les appareils

    situs en aval.

    Qi = dbit brute ( somme des dbits de base ).Qp = dbit probable.Il est donn par le graphique N.F.P : 41-201 bas sur la formule

    y = 11J (x-1) et valable pour X>=2 nombre d' appareils quecomporte la partie de l'installation.

    bOl DETERMINATION DES DIAMETRE

    Le diamtre est donn par l'abaque de oaris, mais il faut utiliser

    le dbit probable obtenu et choisir une vitesse de conception

    adquate.

    Le but prcis de ce calcul peut se dfinir comme suit : connaissant

    la pression dans ta distribution publique, dterminer les diamtres

    des tuyaux pour qu'aprs dduction de toutes les pertes de charge

    qui se produisent sur leur longueur, la pression rsiduelle Pr

    subsistant au raccord de tout robinet ou appareil soit au moins

    gale au minimum Pr ncessaire pour assurer le dbit normal (il

    24

  • subsistant au raccord de tout robinet ou appareil soit au moins

    gale au minimum Pr ncessaire pour assurer le dbit normal (ils'agit de l'appareil que l'on supposera le plus dfavoris, pour un

    robinet de puisage Pr = 2 m de charge d'eau.

    robinet de chasse Pr = 5 m de charge d'eau.

    Le diamtre peut tre obtenu par la formule suivante

    D = j(4Qp/IlVi)avec Qp dbit probable

    V vitesse de conception choisie.

    4.3 DETERMINATION DES PRESSIONS DANS LES BRANCHEMENTS SECONDAIRES

    Les lments dterminants pour l'tude des pressions dans un

    rseau:

    1 - Somme des pertes de charge ~Ij

    2 - Les diffrences de niveau Dh

    3 - Les pertes de charges locales ~Jl

    4 - Les pressions rsiduelles Pro

    Il faut donc que la pression au branchement soit gale ou

    suprieure la somme des termes ci-dessus.

    Pe >= ( ~Ij + Dh + ~Jl + Pr )Et lorsqu'on admet que les pertes de charges locales reprsentent

    15 % des pertes en tuyauteries :

    Pe >= ~Il.15j + Dh + ~jl + Pr

    ici ~jl correspond aux pertes de charges locales particulires

    telles que compteurs ou appareils divers.

    e - systme de surpression d'eau et de rservoir.

    25

  • C - Systme de surpression d'eau et de rservoir"

    1 0 ) CALCUL DE LA PRESSION MINIMALE OU HAUTEUR MANOMETRIOUE TOTALE

    La pression minimale ou hauteur manomtrique totale de refoulement

    permettent d'assurer une alimentation convenable des appareils

    sanitaires situs la partie haute de l'immeuble et est gale la

    somme de

    la hauteur gomtrique ou diffrence de niveau entre les

    robinets les plus levs.

    - la perte de charges dans le circuit de distribution

    pour le dbit calcul.

    2") CONDITIONS D'ASPIRATION

    L'aspiration se fait en gnral directement sur l'arrive d'eau de

    ville. La Compagnie de distribution d'eau (SONEES ou SBEE : SocitBninoise d'lectricit et d'Eau) doit tre toujours consulte poursolliciter son autorisation de branchement direct et connatre la

    pression minimum garantie par le lieu d'installation.

    Dans le cas o le branchement direct n'est pas possible, la bche

    relais sera prvue de telle faon que l'aspiration des pompes soit

    de prfrence en charge.

    Il faut noter galement que la construction d'une bche relais

    destine recevoir l'eau potable est subordonnes l'autorisation

    du Service d'Hygine et doit tre conforme un certain nombre de

    prcautions (trop plein, vent, prcautions sanitaires, etc ..... ).

    26

  • 3') DETERMINATION DES POMPES

    Les pompes sont dtermines de la faon suivante :

    La hauteur manomtrique totale (H.M.T.) dbit nominal correspondau point de fonctionnement de la pompe tel qu'on peut le choisir

    sur la courbe dbit-pression fourni en gnral par le fabricant de

    la marque choisie).Deux cas de figure se prsentent

    - Aspiration en bche

    HMT : hauteur manomtrique d'aspiration + hauteur

    manomtrique de refoulement.

    - Aspiration sur le rseau de ville :

    HMT hauteur manomtrique de refoulement diminue la

    pression minimum garantie de la ville.

    4') CHOIX ET CALCUL DES RESERVOIRSUn rservoir est un organe rgulateur entre l'arrive de l'eau, qui

    a toujours lieu uniformment, et sa consommation, qui varie suivantl'heure de la journe. Un rservoir permet de raliser une liaisonentre le rgime constant de l'adduction ou du refoulement et celui

    essentiellement variable de la distribution.

    L'eau stocke dans le rservoir peut provenir des conduites de

    refoulement partir des stations de pompage ou par gravit

    partir du rseau public.

    Dans les deux cas, l'eau emmagasine dans le rservoir doit tre

    suffisante pour permettre une distribution correcte des locaux aux

    heures de pointe (arrive d'eau infrieure la consommation) outout simplement en cas de rparation de la conduite de refoulement.

    27

  • La capacit d'un rservoir varie suivant le cas o il est aliment

    par refoulement partir d'une station de pompage, ou par gravit

    partir d'un rservoir de distribution publique, ou d'une faon

    gnrale, d'une source d'eau.

    Dans la pratique, en tenant compte des ventualits de panne des

    moteurs ou de rparation de la conduite de refoulement, on adopte

    une rserve d'eau dont le volume varie entre 1,5 2 fois la

    consommation journalire

    CAS D'UNE ADDUCTION PAR GRAVITE

    L'eau tant toujours en permanence remonte, elle aura tendance stagner dans le rservoir. Le problme de sa qualit hyginique se

    pose. L'eau stocke dans ce cas ne servira uniquement qu'en cas de

    rparations. Une capacit d'eau stocke gale au 2/5 de la

    consommation journalire est recommande.PRESSION D'EPREUVE DU RESERVOIR

    Dans le cas d'une adduction par refoulement, la pression d'preuve

    du rservoir doit tre gale 1,5 fois la pression maximum

    d'utilisation (pression de dclenchement) .

    28

  • CHAPITRE 5 : L'EAU CHAUDE

    La production de l'eau chaude sanitaire est trs limite dans

    les pays en voie de dveloppement et plus particulirement dans

    les pays au sud du sahara cause du climat

    Le besoin en chaude sanitaire est variable suivant les

    usagers , mais l'eau chaude est apprcie quand elle est

    disponible et en quantit suffisante . La production est lie

    aux facteurs conomiques que sont les achats d'lectricit ou de

    gaz. Pour la production individuelle de l'eau chaude, on emploie

    cette fin

    des appareils gaz ,

    des accumulateurs lectriques,

    des appareils spciaux chauffge solaire.

    Notons que ~es appareils production instantane permettent

    un chauffage des eaux en frquence variable . Quant aux appareils accumulation , ils peuvent assurer des puisages importants , mais

    de courte dure

    5.1 Les chauffe-bains

    Ce sont les appareils production instantane dont la

    puissance utile est suprieure 125 mth et au plus gale 30 000

    mt.h , Ces appareils conviennent prLncLpaLement: aux baignoires.

    Cependant , suivant leur mode de construction et leur gamme de

    puisage , ils peuvent rendre possible le puisage plusieurs postes

    baignoire, douche, lavabo, vier ...

    29

  • Fcnctionnement

    L'eau f r'o Ld a sanitaire arrive la partie infrieure d'un

    serpentin en cuivre rouge ou d'un tube enroul en spirale et sort

    de l'autre extrmit aprs avoir t rchauffe au moyen du

    brleur. Deux observations sont faites en ce qui

    l'vacuation et la rcupration des vapeurs.

    concerne

    En un , le corps de chauffe est constitu par un serpentin de

    dveloppement relativement rduit, qui entoure un corps de chauffe

    formant la chambre de combustion A la parie suprieure un

    radiateur ailettes fonctionne comme rcuprateur de chaleur

    Ce type d:~ chauffe-bain offre l'avantage d' viter la

    condensation de la vapeur d'eau contenue dans les produits de la

    combustion grce au corps de chauffe qui est port trs vite une

    haute temprature . Ces chauffe-bains condensation prsentent

    l'avantage d'amliorer leur rendement en rcuprant partiellement

    la chaleur de formation de la vapeur d'eau par la combustion degaz.

    5.2 CHAUFFE EAU

    Ce sont des appareils production instantane qui ne

    diffrent des chauffe-bains que par leur puissance plus faible. Ils

    sont particulin,ment indiqus pour les dbits faibles; c'est le

    cas des besoins que l'on trouve dans les installations domestiques:

    cuisine (poste d'vier) , lavabo, dans le cas d'une productioncentrale d'eau chaude (comme dans certains htels).

    On distingue deux types de chauffe-eau:

    -chauffe-eau coulement libre,

    -chauffe-eau pression.

    30

  • Dans le cas du chauffe-eau coulement libre, l'appareil

    se place l'endroit mme du puisage et le robinet avant

    l'appareil, si bien que celui-ci n'est pas soumis la pression de

    l'eau du rseau d'alimentation.

    Dans le second cas, l'intrieur de l'appareil, le corps

    de chauffe est soumis une pression du rseau d'alimentation,

    tant reli directement celui-ci sans robinet de puisage

    interpos.

    Notons que le chauffe-eau pression , comme le chauffe-

    bain peut donc desservir un ou plusieurs postes.

    LES APPAREILS A ACCUMULATIONS

    Ces appareils fonctionnent comme une rserve d'eau

    importante chauffe en permanence par une faible source de chaleur

    qui lvent lentement la temprature ,permettant ainsi d'avoir de

    l'eau haute temprature ou la temprature d'utilisation.

    Le chauffage de l'eau est indpendant du puisage. L'eau

    chaude peut tre obtenue avec des appareils fonctionnant au gaz ou

    l'lectricit.

    Les appareils accumulation gaz:

    L'levation progressive de la temprature de l'eau est

    assure par un brleur faible dbit dont le rendement est accru

    au moyen d'un corps de chauffe ailettes plac dans la chemine

    centrale d'vacuation. Un thermostat rgle le dbit du brleur en

    fonction de la temprature de l'eau, elle mme variable avec la

    frquence et l'importance des puisages.1

    31

  • En effet, dans les appareils accumulation, l'eau chaude puise

    est remplace par une mme quantit d'eau froide; sous l'effet de

    l'abaissement de la temprature, le thermostat agit sur le brleur

    en augmentant son dbit jusqu' ce que l'eau atteigne nouveau satemprature de rglage. Ainsi, le brleur est remis automatiquement

    en veilleuse pour compenser les dperditions calorifiques de l'eau.

    Les appareils accumulation lectriques:

    Ces appareils se composent principalement d'un rservoir

    calorifug, d'un corps de chauffe et d'un thermostat. Le rservoir

    est en tle, en acier galvanis ou en cuivre lorsque l'appareil

    est susceptible d'emmagasiner des eaux lgrement agressives (eauxdouces, trs pures etc ... ).

    Notons que le chauffage de l'eau par

    l'nergie lectrique est intressant parce qu'il est simple et

    qu'il n'exige pas de dispositions spciales du gros oeuvre.

    L'absence de tout dgagement de gaz en fait le mode de chauffage le

    plus hyginique.

    L'ENERGIE SOLAIRE ET LA PRODUCTION D'EAU CHAUDE:

    L'exploitation la plus rpandue de l'nergie solaire est

    la production d'eau chaude sanitaire qui se fera travers trois

    lments principaux. Il s'agit:

    - des capteurs solaires

    - des canalisations'1

    - et du stockage .

    Le capteur convertit l'nergie solaire en chaleur qu'il

    transmet au fluide qu'il contient

    32

  • Cette chaleur devra tre utilise des priodes souvent

    indpendantes des heures ensoleilles; il s'agira de stocker cette

    nergie dans un volume de stockage , ballon ou piscine. L'nergie

    sera vhicule partir des capteurs vers le stockage par

    l'intermdiaire de canalisation. On distingue quelques modes de

    fonctionnement.

    1/ Fonctionnement par thermosiphon:

    (circulation naturelle)Lorsque l'eau s'chauffe dans le capteur, tant plus

    lgre que l'eau froide volume gale, l'eau chaude monte; tandis

    que l'eau froide descend. Ainsi la circulation de l'eau se fait

    d'elle mme .

    Pertes de charge:

    Des rsistances s'opposant au passage de l'eau dans

    le circuit sont de deux sortes:

    -Les frottements de l'eau sur la paroi interne de la

    tuyauterie.

    -La rsistance l'coulement provoque par les

    accidents de parcours: coudes , raccordements de tubes de sections

    diffrentes, raccordements de plusieurs canalisations, accessoires

    diverses de rglage ou de scurit.

    L'installation devra donc tre suffisamment puissante pour vaincre

    ces pertes de charge.

    33

  • capteur solaire:

    Ce capteur comprend essentiellement une couverture qui

    peut tre un vit~:age , une couche d'air, une aurr ace absorbante,

    une canalisation 'ou circule l'eau, une isolation, un coffre.

    Notons que: dans le cas d'une canalisation naturelle

    (thermosiphon) , le fluide circule par convection naturelle due la diffrence de densit de l'eau chaude et de l'eau froide. Les

    capteurs devront tre placs en dessous du ballon.

    Notons qu'en annexe 3 , nous avons un exemple de calcul d'un

    rseau d'alimentation avec quelques schmas montrant les types de

    tracs.

    34

  • DEUXIEME PARTIE: RESEAU D'EVACUATION DES EAUX USESchapapitre 1 besoins en appareillage

    1.1 - BESOINS EN APPAREILLAGES,

    Le rseau d'vacuation intrieur les lments ci-aprs

    Le branchement de chaque appareil d'utilisation (lediamtre varie avec l'appareil, mais dpasse 50 mm pour

    les water-closets).Les collecteurs d'appareils canalisation d'allures

    horizontales recueillant les eaux uses et raccordant les

    diffrents appareils sanitaires aux tuyaux de chute.

    Les canalisations verticales qui font suite aux

    collecteurs.

    Les de 3centes d'eaux uses canalisations verticales

    recevant les dcharges d'viers,

    baignoires, bidets et urinoirs.

    lavabos, douches,

    Les chutes desservant uniquement des water-closets.

    Les chutes uniques assurant la fois les fonctions de

    descentes et de chutes (dans ce cas la ventilationsecondaire est obligatoire) voir ci-dessous.Les collecteurs principaux canalisations d'allure

    horizontale recueillant, en cave, les descentes et les

    chutes

    La ventilation partie de tuyauterie prolongeant les

    tuyaux d'vacuation verticaux en

    35

    les mettant en

  • La ventilation secondaire : tuyau amenant l'air ncessaire

    pendant les vacuations et empchant l'aspiration de la garde

    d'eau des siphons.

    Siphons ce sont des dispositifs obturateurs

    hydrauliques qui doivent former la solution de continuit

    indispensable entre l'air vici des canalisations et

    l'air des locaux. Ils doivent avoir la plus faible perte

    de charge possible, ne possder ni arrtes, ni rugosit

    susceptibles de retenir les corps trangers et rsidus

    vacus avec les eaux uses. La garde d'eau observer

    dans tous les siphons sera d'au moins 5 cm.

    L'coulement de tout appareil sanitaire doit tre muni

    d'un siphon de dimension approprie plac immdiatement

    la sortie de l'appareil.

    Les dimensions minimales des siphons et orifices

    d'coulement des appareils sanitaires ainsi que leur

    dbit et le diamtre des amorces de ventilation

    secondaire correspondantes sont fixs

    En aucun cas, l'coulement d'un appareil sanitaire

    quelconque ne pourra se faire dans la tubulure d'un

    siphon de w.c. ou dans le branchement des w.c.

    Tous les siphons qui ne sont pas dmontables doivent

    avoir un bouchon de dgorgement ou tampon hermtique

    suffisant pour le nettoyage.

    36

  • Les siphons et ouvertures de nettoyage enterrs, qu'ils

    soient placs l'intrieur ou l'extrieur d'un

    btiment, doivent tre accessibles et protgs par un

    regard maonn de dimensions appropries avec chassies et

    tampon de fermeture.

    Les ouvertures recueillant les coulements du sol doivent

    tre munies d'une grille dmontable et d'un siphon

    nettoyable. Ce siphon doit tre capable d'un large

    dbit, l'entre de la grille doit tre toujours visible; ces ouvertures doivent galement tre munies d'un

    panier amovible ne pouvant pas tre entran par les

    eaux.

    Lorsqu'un branchement doit vacuer des eaux charges

    d'une quantit anormale de graisses pouvant obstruer les

    canalisations, les siphons doivent tre pourvus d'une

    bote graisse.

    Ces appareils doivent tre placs dans un endroit

    facilement accessible et aussi prs que possible des

    appareils qu'ils vidangent.

    Garde d'eau : hauteur d'eau tenue en rserve dans les

    siphons et formant obturateur hydraulique.

    B - PRINCIPEBGENERAUX

    L'gout est la canalisation recevant les eaux

    pluviales, mnagres et les vacuations des water-closets de

    l'intrieur des immeubles.

    Au niveau de la collecte dans une fosse des produits

    37

  • 1.2 - PRINCIPES GENERAUX

    L'gout est la canalisation recevant les eaux

    pluviales, mnagres et les vacuations des water-closets de

    l'intrieur des immeubles.

    Au niveau de la collecte dans une fosse des produits

    des W.C., la diffrence absolue entre chutes et descentes d'eaux

    mnagres se justifie.Le nombre de canalisations verticales, parfois gnantes

    et toujours coteuses est rduit par l'emploi des chutes uniques.La norme franaise NF P 41-202 pose la condition suivante

    l'adoption de la chute unique raliser la ventilation

    secondaire des vacuations de tous les appace.t s autres que les

    W.C.

    Les rglements sanitaires n'admettent pas l'vacuation des eaux

    mnagres dans les descentes d'eaux pluviales situes sur la faade

    de la voie publique.

    les chutes, les chutes uniques et descentes d'eaux mnagres

    s'tablissent en gnral l'intrieur des immeubles.

    Afin d'viter la difficult d'interrompre l'utilisation des

    appareils desservis, de grandes prcautions s'imposent leur

    gard :

    utilisation de certains matriaux comme les tuyaux en

    fonte, en plomb, amiante-ciment, acier etc ...

    . Adoption de tracs bien tudis, sans coudes brusques, ni

    parties sinueuses.

    Eviter de faon absolue l'encastrement d'un joint dans

    38

  • l'paisseur d'un mur ou d'un plancher.

    Remarquons que l'adoption de diamtres suprieurs ceux

    rsultant de l'application du tableau extrait de la norme NF

    P 41-202, -n'augmenterait pas la scurit vis--vis des

    obstruction~ accidentelles.

    1.3 - CHUTES ET DESCENTES D'EAUX MENAGERES DES IMMEUBLES DE

    GRANDE HAUTEUR

    La garde d'eau des siphons au rez de chausse et des

    tages infrieurs des grands immeubles n'est pas toujours assure.Deux dispositifs capables d'carter de faon absolue le risque en

    cause

    Premire solution amliorer la ventilation primaire des

    chutes et descentes en forant lgrement leurs diamtres.

    Adopter pour maximum de diamtre 125 mm al' lieu de 100 mm.

    Deuxime so:-_ution : raliser la ventilation secondaire des

    appareils installs dans les tages infrieurs.

    1.4 - VENTILATIONS PRIMAIRE ET SECONDAIRE

    l - VENTILATION PRIMAIRE DES CANALISATIONS VERTICALES

    D'EVACUATION

    La ventilation primaire des canalisations verticales

    d'vacuation permet aux tuyaux de chute et de descente d'eaux

    mnagres d'tre prolongs dans leur diamtre jusqu' l'air libreet au - dessus des locaux habits.

    Ceci prsente un avantage principal savoir:

    l'acclration du mouvement de l'eau, d'o diminution des risques

    d'obstruction. Quand il y a formation d'un piston hydraulique,

    39

  • qui se produirait en cas de non communication avec l'atmosphre,

    autrement dit, en l'absence d'une ventilation primaire.

    La ventilation primaire apparat donc indispensable au

    bon fonctionnement des vacuations verticales.

    La circulation de l'eau sous la forme d'un piston

    hydraulique provoque un vritable ramonage de la conduite ; cela

    est d'ailleurs vrai, non seulement pour les conduites verticales,

    mais d'une faon absolument gnrale. Aussi, convient-il, pour

    maintenir l'intrieur des canalisations sans dpts adhrents, de

    favoriser la formation du piston hydraulique.

    On doit donc bien se garder, par crainte des obstructions,

    d'augmenter inconsidrablement le diamtre d'une canalisation.

    La ventilation primaire des chutes et des descentes

    d'eaux mnagres prsente encore un avantage hyginique important,

    celui de contribuer ventiler l'gout public.

    Dans les immeubles trs levs, il peut se produire des

    dpressions importantes dans la chute, mme si elle est ventile en

    partie haute et en partie basse. Pour rduire l'effet des

    dpressions qui risquent de prendre naissance dans cette chute, on

    double alors cette dernire ventilation verticale parallle.

    Celle-ci dbouche en partie haute de la chute formant la

    ventilation primaire.

    40

  • 2 - VENTILATION SECONDAIRE DES BRANCHEMENTS D'EVACUATION

    La ventilation secondaire des branchements d'vacuation

    l'intrieur des immeubles permet au siphon pos la sortie de

    chaque appareil d'empcher normalement la communication entre

    l'atmosphre des locaux et l'air vici des canalisations.

    Cependant, l'efficacit d'un siphon rside dans sa garde d'eau. Il

    convient donc de combattre les causes susceptibles de provoquer la

    disparition de cette dernire :

    vaporation de l'eau, souvent constate aprs unelongue priode de non occupation des locaux.

    L'introduction dans chaque siphon avant l'abandon des locaux, d'un

    peu d'huile recouvrant l'eau viterait l'vaporation de cette

    dernire.

    41

  • Chap2 TYPE D'OUVRAGES D'EVACUATION UTILISES

    DANS LA CONCESSION

    2. 1 - FOSSE CH):MIQUE

    Le fonctionnement d'une fosse chimique repose sur le fait

    que les lessives alcalines concentres strilisent les matires

    fcales sans dgagement d'odeurs. Un litre des matires fluides

    rclame, pour tre dsinfect en 24 heures, 12 grammes de soude.

    La cuvette chute directe communique avec la fosse par

    une pipe verticale sur laquelle est branch le tuyau de

    ventilation.

    Une poigne permet d'actionner un agitateur p.:ac dans la fosse.

    Il existe pour certaines constructions provisoires des cuvettes

    chimiques qui runissent en un seul appareil la cuvette et la

    fosse. Ces appareils ne peuvent tre placs qu'en sous-sol et font

    l'objet de contrle.2.2 - FOSSE FIXE

    La ralisation d'une fosse fixe doit faire l'objet d'unedclaration l' autorit sanitaire puisque le recueil des eaux

    vannes est prohib dans toute la mesure du possible.

    Il ne .oi t y tre fait appel que lorsq;l'il est absolument

    impossible d t adopt.e r un autre mode. Les conditions auxquelles doit

    satisfaire une fosse fixe sont les suivantes :

    - La fosse ne doit recevoir que les eaux vannes provenant

    de w.C. sans effet d'eau, l'exclusion des eaux

    mnagres ;

    42

  • La fosse doit tre construite indpendamment de

    l'immeuble desservi et avoir une profondeur minimale de

    2, 00 m : la capacit prvoir est ,ie 1 m3 par usager

    pour un vidange annuel ;

    - Elle doit tre revtue intrieurement d'un enduit

    tanche ;

    - Elle doit tre ferme par un tampon de regard tanche

    ayant au minimum 1,00 x 0,70 m

    - Enfin elle doit tre pourvue, pour l'chappement des

    gaz, d'un tuyau montant au-dessus du toit et protg par

    une toile mtallique contre la pntration des insectes

    (mouches en particulier).

    2.3 - FOSSES SCEPTIQUESPRINCIPE GENERAL

    Elles sont destines assurer le traitement des eaux

    vannes en provenance des W.C. pour qu'elles puissent tre rejetesdans des drains ou des puits absorbants sans risquer de contaminer

    la nappe souterraine. Ce traitement s'opre en deux compartiments:

    Dans un premier compartiment appel "liqufacteur", il se

    produit une fermentation anarobie (par des microbes vivant l'abri de l'air) laquelle produit du gaz ce rbon.vque , de l'azote etdu mthane, les boues restant lgrement alcalines.

    L'effluent sortant la partie haute de ce premier

    compartiment doit avant d'tre vacu, tre dirig sur un lment

    purateur qui, d'aprs les textes en vigueur, peut tre ralis

    43

  • par: - un lit bactrien

    - un pandage souterrain faible profondeur

    - un plateau absorbant.

    Les lits bactriens sont constitus par accumulation de

    matriaux poreux tels que les scories, puzzolanes, cokes,

    mchefers. Ces matriaux arross avec l'eau en provenance du

    liqufacteur, se recouvrent, aprs quelques semaines de maturation,

    de pellicules membraneuses, trs riches en colonies microbiennes,

    qui assurent l'puration des eaux.

    Dans un pandage souterrain, l'effluent distribu dans le

    sol faible profondeur est pur par l'action nitrifiante des

    bactries qui se trouvent dans la couche de terre vgtale.

    L'effluent tant ensuite absorb par le sol le problme de

    l'vacuation se trouve rgl en mme temps.

    - REALISATION ET SCHEMAS DE PRINCIPE

    Les fosses tant un endroit o mouches et moustiques

    pondent volontiers, les orifices des tuyaux de ventilation doivent

    tre munis d'un grillage protecteur.

    - EXPLOITATION

    Ne doivent pas tre envoyes dans la fosse septique

    - les eaux pluviales ou de lavage des cours

    - les eaux de bains et de lessive.

    En ce qui concerne les eaux de toilette et de cuisine,

    les textes rglementaires prvoient que si celles-ci sont

    introduites en sus des eaux vannes, le volume de la fosse doit tre

    doubl. Dans ce cas, les eaux de cuisine doivent tre

    44

  • convenablement dgraisses et introduites, de prfrence, dans le

    second compartiment de la fosse ou les graisses restantes pourront

    tre oxydes en ~urface.

    Les pl ateaux absorbants peuvent recavoir, directement

    sans transit par la fosse septique, les eaux de cuisine, de

    toilette et de lessive sous rserve que les corps gras qu'elles

    contiennent soient pralablement limins par passage dans une

    bote graisse.

    2.4 - EPURATION DE L'ENSEMBLE DES EAUX USEES DOMESTIQUES POURMAISON INDIVIDUELLE

    Pour l'puration des eaux uses domestiques une formule

    nouvelle est le "Dcanteur digestif" avec un systme d'pandage

    souterrain par "8eptorpartiteur" est de plus e:'. plus utilis mais

    ncessite un entretien bien soign.

    DESCRIPTION

    Cet appareil est destin assurer le traitement de

    l'ensemble des eaux uses domestiques (eaux vannes + eauxmnagres) d'une rsidence caractre unifamilial. il comprend uncompartiment suprieur ou zone de dcantation dont les parois

    prsentent une forte dclivit et aboutissent des couvertures

    travers lesquelles les matires dcantables passent dans le

    compartiment infrieur ou zone de digestion.

    PRINCIPE DE FONC~~IONNEMENT

    Par le volume, la dcantation a pour objet d'assurer un tempsde sjour limit de l'effluent dans la zone de dcantation pourpermettre la sparation des matires dcantables contenues dans

    45

  • l'effluent tout en lui conservant les caractristiques d'un

    effluent frais et non putride. La digestion assure, par une

    fermentation anarobie, la transformation des lments

    biodgradables .en boues digres, qu'il faut extraire

    priodiquement.

    Des prcations indispensables sont prendre au moment de

    cette pose ;

    - aussi, rappelons que le sol rivalise avec les meilleurs

    systmes d'puration et que si l'on dispose d'un terrain, les

    eaux uses seront traites gratuitement par les systmes les

    plus simples.

    2.5 - LES EGOUTS

    Normalement dans la plupart des communes urbaines, il

    doit exister un rseau d'gout en maonnerie ou de canalisations

    enterres faisant office d'gouts. Les gouts el maonnerie ont de

    1,05 1,90 m de largeur pour les ordinaires, et de 2,50 4,00 m

    pour les collecteurs. (dimensions retrouves dans les grandesvilles) .

    - BRANCHEMENTS D'GOUTSDans certaines communes, chaque immeuble doit avoir un

    branchement d'gout particulier qui va du mur de faade de

    l'immeuble l'gout public auquel il se raccorde le long du

    pidroit. Ce branchement d'gout public doit tre mur du ct de

    l'gout public. C' est l'intrieur que l'on dispose le tuyau

    d'vacuation gnrale de l'immeuble ainsi que le plus souvent, les

    conduits d'arrive d'eau avec leurs compteurs.

    46

  • 2.6 -

    - RELEVEMENT DES EAUX

    Dans le cas gnral, l'vacuation des eaux uses se fait

    par gravit, grce la pente donne aux canalisations depuis les

    appareils JUSqu'il l'gout.

    Il existe pourtant des cas o le point bas du circuit

    d'vacuation d'un immeuble se trouve au-dessous de l'gout. On est

    alors oblig de remonter les eaux uses du point bas l'gout. Il

    existe pour cela diffrents procds :

    relvement par air comprim command main

    - aro-jecteurs appareils utilisant l'air comprim etcommands par un flotteur assurant le fonctionnement

    automatique

    - hydrQ-jecteurs : dans ce systme, la force motrice estl'eau sous pression. L'eau potable ne pouvant tre

    utilise dans de telles installations (possibilits depollution), il faut donc disposer d' une distributiond'eau non potable. Le rendement est en outre assez

    faible

    LES REGARDS

    Le regard reprsente une partie importante des ouvrages

    annexes des rseaux d'vacuation. Leurs dimensions modestes et

    leur caractre racl ne doivent pas tre nglig"; mais traits avec

    la plus grande attention. De leur qualit d'excution dpendent le

    bon fonctionnement et la dure de vie du rseau.

    Les canalisations d'vacuation pour des btiments de

    moyen standing n' ayant pas des dimensions trs importantes, les

    47

  • regards prfabriqus suffiront pour la ralisation du rseau.

    Ceux-ci prsentent videmment des inconvnients qui ne

    nuiraient pas beaucoup la qualit du logement soient :

    - problme d'tanchit

    - le cot.

    L'excution des regards en maonnerie (parpaings, btonarm, etc ... ) n'est pas pour autant exclue.

    Il existe plusieurs sortes de regards dont nous citons

    les principales et leurs fonctions.

    . Les regards de facade

    - siphode pour les eaux uses et non siphode pour les

    eaux pluviales (de prfrence sans tampons pour les eauxuses)- ils jouent un rle de siphon.

    Les regards de branchement pour descentes d'eaux pluviales

    - reoivent les eaux de pluies issues des descentes et

    sont le plus souvent faits de P V C.

    Regards de visite

    Excuts en rseau public ils permettent l'accs au

    rseau pour l'entretien et la surveillance.

    - position des regards

    Aux raccordements de 2 collecteurs et aux changements de

    direction

    48

  • Chap 3 NATURE DES CANALISATION POUR L'EVAUATIONDEn EAUX USEES ET LEUR MISE EN OEUVRE

    1 - CANALISATION EN FONTE

    elles sont actuellement exclusivement ralises par

    centrifugation qui donne une fonte plus fine et plus rsistante que

    la fonte moule. Les tuyaux en fonte se distinguent par la faon

    dont le joint est excut, et dont il existe deux catgoriesprincipales :

    - Les joints embotement dont la gamme des diamtres utilesva de 60 :25 mm.

    - les joint~ souples dont il existe deux types :

    le joint express les tuyaux sont embotement. Le jointcomprend, en sus de la rondelle d'tanchit, une contre-bride en

    forme de U et des boulons en fonte spciale pour viter la

    corrosion .

    . le joint Gilbault : les tuyaux sont bouts unis. Le joint estconstitu par une bague en fonte recouvrant les deux extrmits des

    tuyaux assembler .

    La fonte constitue depuis prs d'un sicle le matriau le

    plus employ. K.le prsente de nombreux avant.rqes :

    1 - Scuri~ vis vis des ruptures et des fuites,

    consquence de la rsistance du mtal et des procds de

    confections de joints2 - facilit d'adaptation tous les tracs, grce la

    diversit des raccords existants ;

    49

  • 3 - inaltrabilit relative vis vis de l'oxydation.

    Le type gnralement utilis aujourd'hui pour lescanalisations d'vacuations intrieures est celui cit ci-dessus et

    qui s'assemble par embotement.

    Les tuyaux et raccords sont livrs protgs par une

    couche de peinture d'apprt.

    Les tuyaux et raccords ont des dimensions d'embotage

    permettant de les utiliser avec les tuyaux de l'ancienne srie.

    Les tuyaux joint caoutchouc s'imposent de plus en plusen raison de leur rsistance mcanique, de leur facilit de mise en

    oeuvre, de l'orientation volont des raccords, de l'tanchit du

    joint, de la mobilit du joint (dviation jusqu' 5', mouvements,possibilits de dilatation ou de retrait).

    On pose gnralement un support pour chaque lment de

    chute ou de descente d'eaux mnagres, exception faite cependant a

    pour les petits lments droits de longueur infrieures 0,050 m,

    maintenus suffisamment par leurs voisins.

    Pour le repiquage de l'vacuation d'un nouvel appareil

    sur une chute en fonte, on utilise parfois des raccords spciaux.

    2 - CANALISATIONS EN AMIANTE-CIMENT

    Au lieu d'utiliser la srie lourde comme pour l'eau sous

    pression, on emploie la srie normale pouvant servir aux usages

    suivants

    - descentes d'eaux pluviales

    - descentes d'eaux uses

    50

  • chutes d'ordures mnagres

    - collecteurs et conduites d'assainissement

    - branchements d'gout particulier

    conduits de fume (diamtre 0,300 0,800)- conduits de ventilation.

    Les tuyaux pour les chutes et descentes d'eaux mnagres

    sont choisis dans la srie assainissement, qui correspond une

    fabrication plus robuste, et avec un revtement intrieur en vernis

    bitumeux anti-acide.

    La norme dfinit les lments de canalisations en

    amiante-ciment pour canalisations sans pression.

    Le mastic garnissant l'embotement au dessus de la corde

    est souvent un mastic bitumeux plastique froid. Par conomie, on

    emploie aussi quelque fois un mastic bitumeux coul chaud.

    Comme les tuyaux en fonte, ceux en amiante-ciment

    comportent une grande diversit de raccords embotement.

    Le branchement est reli la conduite verticale par

    l'intermdiaire d'une manchette mtallique (en fonte ou en bronze)maintenue au moyen d'une bretelle en acier, embrassant la chute ou

    descente sur laquelle prennent appui une ou deux vis de tension.

    La chute ou la descente se presse une fois pose, aprs avoir

    dtermin, alors sans risque d'erreur, l'emplacement de la

    manchette l'tanchit est assure par une rondelle en

    caoutchouc.

    Le raccord vido trouve son emploi aussi bien pendant la

    construction d'un btiment que lorsqu'il s'agit, dans un

    51

  • immeuble ancien, de raccorder un nouvel appareil sur une chute ou

    sur une descente.existante.

    Les supports des canalisations en amiante-ciment sont

    identiques ceux des appareils en fonte.

    3 - CANALISATIONS EN PLOMB

    Dans l'tablissement des vacuations, le tuyau de plomb

    constitue un matriau du premier ordre. Tout d'abord, il prsente

    une surface lisse, et qu'il conserve telle en raison de

    l'inaltrabilit du mtal vis vis des eaux uses.

    Utilis en canalisations de vidange, le plomb a

    l'avantage de ne pas se corroder et d'tre insonore, ce qui est

    particulirement intressant pour les chasses de W.C., les vidanges

    d'vier et de lavabos, sources frquentes de bruits gnants.

    A ct des tuyaux de plomb classique, on utilise parfois

    des tuyaux en plomb antimonis durcis qui peuvent tre employs en

    plus faibles paisseurs mais doivent tre travaills avec certaines

    prcautions. De plus, les joints raliss par soudure prsententune tanchit excellente et durable ; les jonctions sontd'ailleurs largement espaces.

    Enfin la mallabilit du mtal permet l'excution aise

    des coudes et dvoiements. Cependant, en raison des cots levs

    du plomb, son emploi dans l'tablissement des chutes et des

    descentes reste exceptionnel et gnralement limit des

    installations particulirement soignes o l'on cherche rduire

    les bruits au maximum. Le plomb, mtal lourd et trs absorbant,

    convient particulirement bien dans ce cas.

    52

  • 4 - CANALISATIONS EN ACIER

    Les tubes en acier conviennent aussi bien que les

    matriaux prcdent pour tablir les chutes et les descentes d'eaux

    mnagres.

    Les joints s'effectuent, soit au moyen de manchons enfonte soit au moyen des raccords filets utiliss couramment dans

    les installations de chauffage central.

    La parois intrieure des chutes et des descentes d'eaux

    mnagres se revt rapidement d'un film glatineux pour les

    premires, gras, pour les secondes, film qui constitue une

    protection efficace contre l'oxydation. On peut donc utiliser des

    tubes "noirs", c'est dire "non galvaniss". Une protection

    extrieure s'impose, qu'il s'agisse d'ailleurs de tubes galvaniss

    ou noirs, la traverse des maonneries Bordes en pltre.

    5 - CANALISATIONS EN GRES VERNISSE

    Les tuyaux en grs verniss, poss verticalement, se

    brisent parfois au voisinage des embotements, sous l'influence des

    tassements du mur auquel s'adosse la canalisation, ou sous celle

    des vibrations transmises par lui. Aussi leur emploi comme chutes

    ou descentes doit-il tre vit.

    Ces tuyaux s'obtiennent par tirage la fil ire et

    cuisson d'une pte bien corroye d'argiles slectionnes. Il en

    rsulte un produit impermable l'eau et qui rsiste parfaitement

    aux acides.

    53

  • Les produits grs doivent leur aspect brillant la mince

    couche de verre qui les recouvre ; elle se forme la fin de la

    cuisson, aprs introduction dans le four de sel de cuisine. Du

    point de vue utilitaire, ce vernis, supprime la rugosit et

    facilite l'coulement de l'eau.

    Des recherches ont permis de simplifier le travail de

    raccordement des tuyaux en grs.

    Le systme a pour objet de ramener aux difficultsd'excution des procds courants en ralisant un joint pour leraccordement bout bout d'lments de canalisations ne devant

    supporter que de faibles pressions comme les coulements d'eaux

    uses. Le joint comporte deux parties :une bande d'tanchit en matire plastique ou

    lastique destine entourer la jonctionun collier de serrage en acier inoxydable, dont

    l'action s'exerce grce un dispositif de verrouillage.

    6 - CANALISATIONS EN PVC

    Leur faible rsistance aux variations thermiques freinait

    l'utilisation des tuyaux en PVC. Actuellement leur faible prix et

    l'amlioration de leurs qualits ont dvelopp considrablement

    leur emploi.

    Le polychlorure de vinyle, actuellement trs rpandu, est

    un excellent isolent lectrique et thermique. Il ne se consume pas

    (se carbonise sans brler). Il se ramolli la chaleur, pointcritique: 70'.

    54

  • Son utilisation pour le transport de fluides chauds n'est donc

    pas indique. La densit est de 1,35 < d < 1,40 et le

    coefficient de dilatation linaire

    60 x 10-6< C > 80 x 10-6

    Ce coefficient est lev si on le compare celui des

    mtaux, soit 3 4 fois plus grand. Cette caractristique impose

    quelques prcautions dans la pose pour les canalisations trs

    longues .

    Le polych1orure de vinyle est insensible des nombreux

    agents chimiques : acides, bases, sels (sauf les acides nitriqueset actiques concentrs ).

    Les rsistances mcaniques sont moins leves que celles

    des mtaux, mais en calculant plus largement les dimensions, on

    peut satisfaire aux servitudes demandes dans des conditions encore

    intressantes, le poids et le prix tant moindres que ceux des

    mtaux.

    Dans l'emploi des tubes rigides, il faut tenir compte de

    la fragilit relative du produit.

    D'une faon gnrale les tubes en PVC s'assemblent par

    embotements colls. Antrieurement les embotements taient

    confectionns sur le chantier on ramolissait par chauffage

    l' extrmit d'un autre tube. Auj ourd 'hui, les tubes comportent, defabrication, un embotement et leur assemblage se rduit aux

    oprations suivantes :

    1 - Chanfreiner la lime les extrmits des tubes ;

    2 - Prparer les surfaces devant venir en contact, c'est

    55

  • dire les nettoyer, les dcaper avec le dcapant

    spcial, les enduire de colle spciale;

    3 - Enfoncer le bout mle dans l'embotement. Ne pas

    oprer auprs d'un feu nu, les colles utilises tant

    trs inflammables.

    L'emploi des raccords de jonction en fonte mallable,laiton, bronze, polystyrne, permet d'tablir des tuyauteries

    dmontables. D'autres types de raccords sont utiliss aux

    approches de la robinetterie.

    Les tubes en polythylne sont plus spcialement

    raccords suivant les procds ci-aprs d'ailleurs galement

    utilisables pour les autres tuyaux rigides en matire plastique.

    Les filetages des tuyaux et des raccords sont garnis

    d'un produit hermtique et, si besoin est, de filasse .

    . Les embouts, enduits de pte joint, sont adapts surles ts, coudes, manchons d'union, etc.

    Le tuyau pralablement ramolli l'eau bouillante

    reoit l'embout qui est serr au moyen d'un collier en

    mtal inoxydable.

    Trs souvent, les tubes en matire plastique utiliss

    l'intrieur des btiments, sont appels tre peints. Pour

    obtenir une bonne adhrence, il est recommand d'utiliser des

    peintures drive du produit plastique.

    56

  • chap4 Dimensionnement des canalisations d'vacuation

    4.1 -Evacuation des eaux uses

    1) DETERMINATION DES DIAMETRES DES TUYAUX DE CHUTE ET DE DESCENTES

    Les diamtres des chutes et descentes, ainsi que ceux des

    conduits de ventilation secondaire sont dtermins, conformment

    aux indications fournies par le tableau ci-aprs, en fonction du

    nombre rel des appareils desservis (norme N.F.P. 41-202).T II 5Al

    Chute/Des chute/Des Colonne deAPPAREILS cente cente ventilatio

    -jventilo +jventilow.c chasse directe:

    -jusqu' 3 appareils 90 90 40-plus de 3 appareils 100 100 50

    Baignoire:-jusqu' 3 appareils 80 60 40- de 4 7 appareils 80 80 40- de 8 15 appareils 90 80 40- plus de 15 appareils 100 90 50

    LAVABOS OU BIDETS-jusqu' 3 appareils 50 50 20- de 4 7 apl?areils 60 50 20- de 8 15 a:~pareils 80 60 30- plus de 15 appareils 90 80 40

    EVIERS OU TIMBRES-jusqu' 3 appareils 80 80 30- de 3 12 appareils 90 80 30

    - plus de 15 appareils 100 90 40

    Chute unique dont tous lesappareils autres que les W.C 100sont ventils secondairement

    57

  • 2) DETERMINATION DES DIAMETRES DES TUYAUX COLLECTEURS

    Le code fournit cet gard les prcisions suivantes (NormeN.F.P. 41-201).

    Le dbit des. eaux uses vacuer sera dtermin en faisant la

    somme des dbits individuels des appareils et en leur affectant un

    coefficient de simultanit calcul, sauf indications spciales,

    conformment aux directives fournies la norme N.F.P. 41-204.

    La hauteur maximum d'eau admettre dans la canal isation

    principale d'vacuation d'eaux uses doit tre au plus gale la

    moiti du diamtre de cette canalisation.

    Toutefois, et pour tenir compte de l'vacuation des eaux

    pluviales en cas de violent orage, on pourra admettre une hauteur

    d'eau maximum gale aux 7/10 du diamtre du collecteur.

    Les diamtres seront choisis conformment aux indications

    fournies par le tableau ci-aprs.

    58

  • T II 5A2 Diamtre des collecteursDiamtre 0.01% 0.02% 0.03% 0.04% 0.05%

    ( mm ) 181 1. 59 2.26 3.01 3.2 3.58

    95 2.3 3.36 3.99 4.61 5.16

    100 2.68 3.80 4.65 5.36 5.99108 3.27 4.72 5.75 6.63 7.41

    120 4.42 6.27 7.67 8.87 9.89

    135 6.08 8.67 10.56 12.23 13.66150 8.17 11.54 14.16 16.30 18.20

    162 10.04 14.23 17.47 20.12 22.36

    180 13.37 18.92 23.22 26.74 29.00200 17.86 25.27 26.49 30.58 34.14

    216 21. 88 31. 04 30.85 35.64 39.87220 23. 2 32.76 38.02 43.86 49.05243 30.08 42.81 40.06 46.27 51. 71

    250 32.55 45.97 52.22 60.27 67.38

    300 53.04 75.10 91. 74 106.1 118.45

    Ces dbits sont ceux des tuyaux coulant demi-pleins. Ils

    sont calculs d'aprs la formule de Bazin et pour un coefficient de

    frottement gal 0,16.

    Le dbit d'un tuyau rempli jusqu'au 7/10 de son diamtre estapproximativement gal au dbit ci-dessus multipli par 1,5.

    59

  • 4.2 - Evacuation des eaux pluviales

    DIAMETRES DES DESCENTES D'EAUX PLUVIALES

    En vue de recueillir et de canaliser les eaux pluviales vers les

    tuyaux de descente / on tabl i t au bas de chaque versant d'une

    toiture des ouvrages spciaux, gnralement mtalliques, parfois

    encore en amiante-ciment, prsentant une lgre inclinaison ou

    pente. Ce sont les gouttires et les chneaux.

    l' ) Les gouttii,res

    Les gouttires sont des ouvrages en zinc, cuivre ou tle

    galvanise, dont le profil diffr selon le mode de pose. On

    distingue en particulier la gouttire pendante et la gouttire

    havraise ou nantaise. Ces deux types de gouttires prsentent

    chacun un profil transversal identique d'une extrmit l'autre de

    l'ouvrage. Il existe galement un type de gouttire dit "

    l'anglaise" dont le profil transversal dveloppe davantage la

    basse pente qu' la haute pente. Toutes les gouttires reposent sur

    des supports mtalliques : crochets ou support.s. spciaux.

    60

  • 2 ) Les chneauxLes chneaux sont des ouvrages analogues aux gouttires, reposant

    non sur des supports mtalliques mais sur une forme en bois,

    prsentant une lgre pente, tablie sur l"entablement du mur de

    goutte.' Ils sont gnralement encastrs entre deux parois en

    maonnerie ou en charpente.

    En ce qui concerne les descentes d'eaux pluviales, le diamtre

    des canalisations est dtermin en fonction de la surface, calcule

    en projection horizontale, des combles desservir. Les chiffresfigurant au tableau ci-aprs ont t tablis tant admis un dbit

    maximum gal 3 l la minute et par mtre carr de surface

    calcule en plan (soit 0,05 Ils) (Norme N.F.P. 30 201).Selon NFP 41-201, seules les descentes recevant exclusivement des

    eaux pluviales peuvent dboucher proximit des fentres, ou

    portes des locaux habits ou de terrasses o on sjournenormalement. Elles seront, dans ce cas, obligatoirement siphonnes

    au pied. Il est recommand d'tablir un rseau de descentes

    pluviales spar des tuyaux de chute et de descente d'eaux

    mnagres.

    61

  • Tuyau raccord au Tuyau raccord parDiamtre des chneau ou la un larqe cne outuyaux en ( cm ) qouttire/un une cuvette.

    moiqnon cylindrique ( surface)( surface)

    7 38 55

    9 64 91

    10 79 113

    11 95 13612 113 161

    13 133 190

    14 154 22015 177 25316 201 287

    17 227 324

    18 254 363

    19 287 410

    20 314 44921 346 49422 380 54323 415 593

    T II SB1 Diamtres des tuyaux : chneaux et qouttires

    (1) Un cm2 de section de tuyau de descente vacue un m2 desurface de couverture en plan.

    (2) 0,07 cm2 de section de tuyau de descente vacue un m2 desurface de couverture en plan.

    62

  • CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

    Dans la mcanique du btiment , le volet plomberie revt un

    caractre exceptionnel

    La satisfaction des exigences du confort et de l'hygine

    s'intensifie1

    et conduit le matre d'oeuvre prvoir des

    extensions de l'installation d'alimentation et de distribution ds

    le dbut de l'tude pour rsoudre de manire efficace les

    multiples problmes: hyginiques , techniques , esthtiques et

    conomiques qui se posent La rsolution de ces diffrents

    problmes passe par une conception efficace du rseau et un

    meilleur choix des matriaux qui le constitue . Il devient donc

    ncessaire de bien connatre cette multitude de matriaux

    identiques par leur fonction , mais qui se diffrencient par leurs

    qualits chimiques , mcaniques et esthtiques ainsi que par leurs

    cots L'ultime proccupation est de solutionner les

    difficults techniques ( les exigences du cahier de charge ) touten respectant strictement les normes en vigueur

    Aussi l'entretien des rseaux de distribution et

    d'vacuation des eaux requiert une attention toute particulire,

    car c'est lui qui conditionne l'exploitation future du rseau et

    son comportement au cours du temps .

    63

  • En dfinitive le problme essentiel d'une installation

    est l'alimentation correcte de tous les postes. Ce qui signifie

    qu' l'entre de chaque point d'utilisation. le dbit demand sera

    assur ainsi que la pression de fonctionnement

    Les calculs sont faits en fonction des postes les plus

    dfavoriss

    Les diffrents aspects abords sont consigns dans le menu en

    annexe

    - Eau froide Eau chaude permettent de dterminer les

    diamtres normaliss des diffrents tronons de chaque conduite .

    - Compteur : donne la possibilit de placer des compteurs

    divisionnaires l'entre de chaque conduite.

    - rservoir en cas d'insuffisance de la quantit d'eau aux

    heures de pointe un rservoir peut tre dimensionn pour rgler

    ces problmes qui peuvent s'avrer grave dans une certaine mesure.

    - Gnrateur: Permet de choisir les gnrateurs d'eau chaude

    qui conviennent le mieux pour fournir l'nergie ncessaire.

    - etc.

    Une valuation du cot de l'ouvrage raliser est possible

    dans l': option Cot d'installation.

    Les rseaux boucls n'ont pas t abord dans le cadre de

    cette tude .f.

    64

  • BIBLIOGRAPHIQUES~REFERENCES[,,===============;]II============!I

    1) Henri Charlent1

    Trait de plomberie

    Garnier Technique, (1984) 14 dition,860 pages.1

    2) R Delebecque1

    i -Calcul des diamtres et pressionsdes installations

    tomeI,

    1

    1

    1

    1

    3)1,

    - Dimmimsionnement des installations.

    d'eau chaude sanitaire

    tome III SDTBTP (1969),110 pages- Elements de construction

    l'usage de l'ingnieur

    Dunod F.BERNARD - A.L.TOURANCHEAU - L.VIVIER

    Tome VI (Organes pour fluide) 4 dition (1969)237 pages

    65

  • ANNEXE 1

    Abaque de Daris

  • Dbit en Litrespar seconde

    1000900~800 -700

    600~500

    400

    300

    200

    Diamtre2,00_

    Perte cl," charqc[Jar metre

    ".0,0000 1..=:1

    Vitessecn mtres

    parseconde

    0.050,060,070.08 __0,09_0,10

    1.00_0,9u,e

    100 0,-,90 0.680_ 0,5

    70~60_ O,l~50 .: 0.3'tO

    30_ 0,2

    ZO_

    0.10 __-

    O,W] ._O.Oli _

    la C.079 O.OG _8. 0.0576 D,QI.5_

    o.oa

    3 __ 0,02 _

    2

    0,01

    O,OOOJ __

    0,001=

    0.01':: _

    O,l~

    L::

    10-::-

    100

    0,20__

    0,1.00.500.60'0.700,800,90l,DO

    3

    4

    567'39

    10

    1 __

    /1.9 _o.a.,0.70.6

    o,~,

    O.'f.

    0.3

    0.2 _

    0,1

    1"111 11111, -_. il ""'1'" d,. IJflrf;'~ 1'1111,. If' rll/ri" (Ir. rnlldulit'. f'nul rtJ'll\\rf~ ln rorll'I.le,1,. FI,p/l'IIIIl. Emploi : ('ollllnl~sJ\llt ,1,-11\ ,'h 1lI1'111!!, Jnlllllrl" l\ l'ul!,' .1'1111(" r .... ~11I"1", Il,,1111,, ,('~ rr.pr~~('I1IRnl ~lIr kilt!! f('hrJlt's. t., dru," Ru'r~~ "1~IIHl1t.. ~~ liront ill'lnll... ',l'lIo11 ,Ir ln rt..~,P. E't. : t'our \lll Mhil t1('I1.~ Ht . eec, l'Illne vttesee e lm (lOouHra : dIA",?-lrr, "...- :1:, ln 1 ... rI l'l'fil! dl" chafll.t~

  • ANNEXE 2

    ======:!IIDIAMETRES DES TUYAUX NORMALIS~S

  • ,LA DTERMINATION DES DIAMTRES!! ~J6m"'U connus de l'ineull.tion :,

    - Trac6 li! quipement (sct*nlll.- D6bi1s probables (voir pages 20 li! 211.

    (1). ~J""ents " dite""iner :" 14.00 me. (J. s'il y a - Pressions de sortie (1). ~ARRIVEEcompteur divisionnaire,

    - Diamtres.10.00 dans les autres cas(en premire approxlma~ tion).

    '1 DPART J pe-pe:pert. de pr...ioft~ "(pr'- ...,t..".,.,}.. e.leul. "= pert. de " ...ioft+pe.

    '- ... pa (p,....,,., .,.t~ J

    @ r h.

    L-

    :""'fClE

    .....!! (pr iOft d".ntr ptOUr le r .i tudier)

    Problme et mthode. de calcul 1J ,[!] ,@] ).OEPART < DIFFRENTES ALTRATIONS DE PRESSION lmc.e.l ~ ARRiVE

    Pertes de char;e Dnivel

    P. - ( partiCtllirasCrl + liniilir + locele. + h ) = P._ Compteur. j.L

    .1 0.15 j.L tSuppo.e _ Filtre. , v , Fonction.connue et _ Traitement rn 1,15 j- L de. uflioente d eaux . j.L

    .1 j.L. .ppereil., ,_ etc ... v h aliment.

    Conaulter 121 jIL+L.lle rvice VOir 1 ~ U~ Voir Frdes eau. catalogue. j.L 2; page 31

    131 deux calcul. diffrent. p. = r fi + p, + !J~' ~

    connue t 1...... , IcMbIf:Iclul~m) '"",,--

    '2)....-

    Peur habitations et instal, [TI p.= (r+ h+p,) + 1,15i.L (2)arlans tradirionnelles, [1] p. = (r + h + P,) + 1 (L + Lw) (3)'3). rn p. = (r + h + p,) +1.L + ; ~~ (4) .Pcue gaz- et installationsndusrnelles,

    V.r.ur moyenne dej U.) d.pr. 1'6quation rn4J- p. - (r + h + p,) P. - (r + h + p.l:lour bouclage d'eau i; :=1 1,15/. ~:haud. et chauffage cen- 1.15 L L'al.

    - si i. " 0,05 - P. est insuffisant (voir p8lles 35 37 Tome 1).- si i. '" 0.10 - calculer au i .- si 1. '" 0.15 - calculer " 1. IlitllSSll.

    -30-

  • PERTES DE CHARGE LOCALESLONGUEURS QUIVALENTES (L.)

    S ~, , ~

    ,

    .--.....~ , ,

    , , 1.>:~/~A ', i , ,

    FICHE N03-007b

    o~0,302 .--, v--::::;.~

    0,''0 20

    ........., 1

    1

    30 .. 50

    ,

    1 1 il, 1

    1

    io (lftlft) 1

    100 200 JOO ...

    Cl Coude 6 'S- 6bndes ou saud'

    1

    i 1JOO ...200,..

    ,

    I( j

    1 \ \ ,11 \

    1 1o (mm] \

    0,5

    R"POOrt .!.o

    07 0 05~O~

    3D 40 51

    -"''''-

  • TUBES MTALUQUESEN CUIVRE. EN PLOMB. EN ZINC

    CUlYtf. (1) ..,....- ~LOM. NF'" 55-571 (2J

    2_ ~.. ,.. "....t,..... ..... _

    -

    lU ,.Q '.2 '.. U U U ... -ulU 15 ... 5..

    AR 11. ,.. lU 213-X IXX ,. (muM, en Ilg''''1 2.00 2.570.'" o.," o.m ...,. Q.J3lI

    ex '3 .>: >< .>, 2." >< >< ].7"Q.2!l' Q..3CI Q.3I2 o...s O.... .....

    17" e>< ass i 4.55 : 5.28 X

    20.. J8 .. 501

    iIJ 110 ,.. 1 '88 lm J5 J." 4,06 : '." 1 5.55 IX0,-4.23 0.531 0.531 0.8:23 1.!Xl7 '.223 1.4.25 ,uu1 IX .. >< ".50 , 5.4J i 8.27 3.02Z2.a 30& .. 53 7' 07 ". ) l55 X x 1>,... 20 J3 ., 50 73 .. '200.008 0.7" '.PO '.181 '.... 1,782 2.007 ,. 4.71 >< >< >< >< >< >< >< 105 1 0.19925 2.0 >< 58 >< >< 56 >< >< >< >< 0.203

    J.2 >< >< 105 >< >< 105 >< >< 105 0.30732 2.6 >< il6 >< :>< 58 >< >< >< ':>< 0.336

    J.2 >< >< >< >< >< >< as >< 85 1 0.406',0 :>< >< 105 :>< >< 105 >< >< 0.093