Loriol - 1875 - Échinidés Tertiaires de la Suisse, Part 1

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• MEMOIRES

DE LA

SOOIETE PALEONTOLOGIQUE SUISSE

V O L U M E II. t875

D E S O R I P T I O N

DES

E C H I N I D E S T E R T I A I R E S D E L A S U I S S E

PAR

P . DE L O R IO L

GENEVE

IMPRIMERIE RAMBOZ ET SCHUCHARDT

D :£CEMBRE 1875

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E C H IN O L O G IE H E L V E T IQ U E

DESCRIPTION

DES

OURS IN S FO SS ILES DE LA SU IS SE

TROISIEME PARTIE

E C H I N I D E S D E L A P E R I O D E T E R T IA I R E

PAR

P . D E L O R IO L

1875

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AVER T ISSEMENT

A pres avoir puhlie la description des O u rsins jurassiques de la Suisse, avec M . D esor,

puis cello des O u rsins cretaces dans les « M ateriaux» de P iotet, je suis heureux de pou-

voir term iner ici l'E chinologie helvetique par la description des O ursins de la form ation

tertiaire. L e nom bre des especes que j'ai decrites dans cette troisiem e partie est relative-

men t p eu co nsid erab le . E t cep en da nt, comme p reced emmen t, les co llectio ns p articu liereset les m usees de la Suisse m 'ont ete ouverts avec une obligeance dont je ne saurais me

m ontrer assez reconnaissant. L a presque totalite des especes etait deja connue, m ais plu-

sieurs d 'entre elles l'etaient m al, et seulem ent d 'aprcs de courtes diagnoses. C e sont les

couches num mulitiques des A lpes du canton de Schw ytz qui m 'ont fourni les m ateriaux

les plus abondants. U n tres-petit nom bre d'E chinides ont ete recueillis jusqu'ici dans les

couches de la periode m iocene, et il est assez rare d'y rencontrer de bons exem plaires.

, Je dois citer en prem iere ligne Ie M usee de Zurich parm i les collections auxquelles je

dois les elements de mon travail, et M . C h. M ayer a bien voulu me communiquer, enparticulier, une serie m agnifique et tres nom breuse d'E chinides du num mulitique du

canton de Schw ytz, choisie parm i des m ateriaux im m enses proven a nt de fouilles entre-

prises et poursuivies depuis de longues annees, aux environs d'Y berg. J'ai obtenu aussi

du M usee de B erne, par la bienveillante entrem ise de M . B achm ann, la com munication

des exem plaires originaux figures dans l'ouvrage de M . O o ster, intitule: « Synop sis d es

E ch in id es fo ss ile s d es A lp es su iss es . » M . M erian a continue a m 'envoyer les especes du

M u see de B ate, et M . R enevier celles du M u see de L ausanne. C elestin N icolet, dont

nous deplorons la perte, m 'avait fourni celles de la m ollasse des V e rrieres et de la C haux-

de-Fonds.

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6 AV E R T I S S E M E NT .

L es planches ont ete, com me les precedentes, executees par M . Schlotterbeck, qui s'estapplique 11rendre les caracteres des originaux avec une grande fidelite. J'ai suivi la clas-

sification que j'ai adoptee dans la D escription des O ursins cretaces, et dont j'ai expose

les elements, en detail, dans l'Introduction de ce dernier ouvrage. II etait inutile de

reproduire ici ces developpem ents, d'autant plus que je n'avais rien 11ajouter 11ce que j'ai

ecrit precedem ment sur ce sujet.

Oc to br e 1 87 5.

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DESORIPTION DES ESPEOES

fer S O U S - O R D R E

E"HIlVIDES ElVDO"."LIQIJES

Test circulaire ou subpentagonal, rarement elliptique.

Zones poriferes composees de pores se continuant sans se modifier du

sommet a la base.

Peristome situe au centre de la face inferieure, pourvu d'un appareil

masticateur et ferme par une membrane. Periprocte toujours renferme

entre les organes de la vision et de la generation, pas toujours situe aucentre de l'appareil, mais cependant toujours oppose au peristome.

FAMILLE DES CIDARIDEES

Test circulaire, souvent subglohuleux.

. Pores disposes par paires formant nne ou deux rangees,Aires ambulacraires etroites, plus ou moins flexueuses, garnies de gra-

nules de meme nature du sommet a la base.

Appareil apicial compose de cinq plaques ocellaires et de cinq plaques

genitales dont l'une, percee de trous, a un aspect madreporiforme.

Peristome non entaille. Dans tous les genres connus a l'etat vivant, la

membrane buccale est couverte d'ecailles imbriquees, entre lesquelles les

pores ambulacraires se prolongent jusqu'a l'ouverture buccale ..Periprocte central.

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8 DESCRIPTION

GENRECIDARIS, Lamarck.

Test ciroulaire, deprime en dessus et en dessous.

Zones poriferes onduleuses. Pores disposes par simples paires .

.Aires ambulacraires etroites et suivant dans leurs ondulations les zones

poriferes; ellessont garnies de deux ou de plusieurs rangees de granules,toujours de meme nature.

Aires interambulacraires larges, avec deux rangees de tubercules scro-

hicules, toujours tres-developpes, mamelounes, perfores, lisses ou creneles

a la base.

Appareil apicial grand, circulaire, rarement conserve dans les especes

fossiles.

Peristome subcirculaire. Appareil masticateur tres-puissant.Radioles robustes, de formes diverses.

RAPPORTSTDIFFERENCES.e genre Cidaris comptait probablement deja

des representants a l'epoque paleozoique, parce qu'il me parait fort possi-

ble que, parmi les radioles rapportes a des Echinodermes Tesselles, ilen soit

qui peuvent tres-hien avoir appartenu a de vrais Cidaris. II s'est conserve,

a travers toutes les periodes geologiques, jusqu'a l'epoque actuelle; on en

connait un certain nombre d'especes dans nos mers. M. AI. Agassiz avaitopere, dans ce genre, quelques demembrements qu'il n'a pas. conserves.

Dans son nouvel ouvrage classique « Revision of the Echini,» il ne laisse

subsister qu'une seule de ces coupes, le genre Doroc idar is , dont le Cidaris

pap illa ta (hyst r ix ) est le type et en meme temps la seule espece vivante.

Le principal caractere de ce genre est tire des radioles qui sont fort longs,

greles, cylindriques, granuleux. Je ne pense pas, pour rna part, que cette

coupe, dans laquelle il faudrait ranger plusieurs especes tertiaires, doiveetre maintenue; si l'on veut l'admettre, it faudrait alors etablir aussi, et

avec tout autant de raison, plusieurs autres coupes parmi les especes fos-

siles, qui certainement ne seraient pas heureuses. Le genre Stephanocidaris ,

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D E SO U RSINSTE RT IAIRE SD E L A SU ISSE. 9

( maintenu egalement par M . A. Agassiz dans « R evision of the E chini, »

doit eire considere comme synonyme du genre Rhabdocidaris .

Repartition stratigraphique des espeees decrites.

L es couches tertiaires de la Suisse m 'ont presente six especes de Cularis .

Q uatre d'entre elles, C id. m espilum , C id . Sab ar ate ntis, C id . Ilaye ri, C id.

pseudoserrata, appartiennent aux couches eocenes m oyennes ou etage pari-

sien. U ne espece, Cid . int e r l iuea ta, d 'A rchiac, a e l e trouvee dans une couche

des Alpes vaudoises, que M . R enevier rapporte a l'O l igocene inferieur ou

etage tongrien. U n e espece enfin, Cid. aoen ionensis , p rovient des mollasses

du canton de N euchatel, qui appartiennent a l'e tage helvetien.

U n tres-petit radiole des Alpes de Schwytz, (M erit par M. O oster sous Ie

nom de Cidar i s Ens iede l ensi s, n'est, selon toute apparence, qu'un radiole de

C yphosome. II en est probablement de meme du petit radiole rapporte par

Ie meme auteur au Cidar is ac ieu la r is , d'Arehiac.

CID AR ISM E SPIL U M(Desor), P. de L oriol.

Pl. I,jig. 1, 2, 3.

SYNONYMIE.

Hem ic id ar is m e sp ilum , Desor, 1856, Synopsis des Echin. foss., p, 57.

Id, Ooster, 1865, Synopsis des Echin. des Alpes Suisses, p. 39.

DIMENSIONS.

Diametre ..

Hauteur par rapport au diametre ....

. 32 mm.

. 0,81

Form e circulaire, elevee, relativem ent peu renflee au pourtour,

Zones porife re s a sse z larg es, d ro ites, u n peu enfoncees. P ores petits, tr es -a llonges : ils

lie sont pas unis par un sillon, mais ils ne sont point non plus separes par un granule;

( I n . , clo ison s rlistin ctes sep arent les p airC3 do pores.

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. '

10 DESCRIPTION

A ires am bulacraires assez larges, droites, pourvues de deux ran gees tout 11fait m argi-

nales de granules serres, tres-hom ogenes, tres-petits, m ais cependant m am elonnes ; l'es-

pace intermediaire est un peu deprime et garni de granules encore plus fins, epars,. mais formant cependant une ranges assez vague aupres de chacune des deux rangees

principales.

A ires interambu lacraires avec deux rang ees d e sep t 1 1h uit tu bercu les fo rtement creneles,

dont les mam elons perfores sont petits, mais portes par une base coni q ue tres-elevee. C es

tubercules sont relativem ent tres-saillants, sans etre tres-volum ineux, ils croissentgra-

duellement depuis le peristom e jusqu'a la face superieure; ceux qui entourent l'appareil

apicial ne sont pas sensiblem ent affaihlis. L es scrobicules sont circulaires, a peine dep ri-

m eg, rapproches, sans etre toutefoistout a fait confluents, entoures d'un cercle presquecom plet de petits granules mamelounes, espaoes.Zone miliaire etroite, un peu deprim ee

au milieu, garnie de petits granules ecartes, 'epars, plus fins que les granules scrobicu-

la ire s, L e s c ercles scrobicu laire s to uch en t a peu pres les zones poriferes, le long desquelles

se trouvent seulem ent quelques petits granules.

L 'appareil apicialet le peristome paraissent relativement peu etendus, m ais je ne puis

le s mesu rer ex actemen t.

RAPPO RTSET DIFFER ENCE S.e Cidaris mespilum ne peut etre confondu avec aucune des

especes tertiaires connues et se reconnalt faeilem ent a sa forme elevee et a ses tubercu les

tres-nombreux, fortem ent creneles et tres-saillants. O n ne saurait gueres en rapproeher

que Ie Cid. Me zz oana L aube dont la forme est egalement haute et dont les tubercules sont

nombreux; le .C id . me sp ilum s'en distingue par ses tubercules ereneles, ses scrobicules

tres-peu enfonces, mais entoures d'un cercle scrobiculaire distinct, par ses zones pori-

feres droites .et ses aires ambulacraires plus etroites. C ' est par erreur que l' espece a ete

classee dans le genre Hemicidaris; j'en ai quatre exemplaires sous les yeux et j'ai pu m'as-

surer qu'il n 'existe aucune trace de semi-tuhercules etque l'especeest un vrai C idaris.

LOCALITES .Allen B langg, pres W aag, environs d'Yberg, Sauerbrunn, pres G schwend,

Unterheohen (Schwytz).

E o cene. Nummu litiq ue. P arisien I.

COL LECT ION . usee d e Zurich .

Explication des figures.

Pl. I.Fig. 1, 1 a. Gidaris mespilum, De grandeur naturelle. Altenblangg.

Fig. 2 Grossissements pris sur un autre exemplaire de.Ia meme localite,

Fig. 3 Autre exemplaire de grandeur naturelle, vu sur la face inferieure. Sauerbrunn.

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DES OURSINS TERTIA IRES DE LA SUISSE. ' 1 J

CIDARIS SABARATENSIS, Cotteau.

Pl. 1, f ig. 4.

SYNONYMIE.

Oidaris Sabaratensis, Cotteau, 1863, Descr, des Echin, des Pyrenees, p. 74, pI. 8, f. 8-9.

DIMENSIONS;

Diametre .._Hauteur par rapport .au diametre ..

.............. 24mm.. : 0,62

Form e assez deprim ee, renflee au pourtour, aplatie en desssus et en dessous.

Zones porife re s e tro ite s, o nduleuses.

A ires am bulacraires etroites, flexueuses, pourvues de deux rangees m arginales de pe-

tits granules m am elonnes, serres, asset hom ogenes, aocom pagnes de granules beaucoup

p lu s p etits, fo rman t d eu x ran g ees in tern es irreg ulieres.

A ires interam bulacraires avec cinq on six tubercules peu saillants, qui ne paraissentn ullemen t cre neles, L e s scro bicu les so nt circu laires, p eu p ro fo nd s, n on co nflu en ts, en to ures

d'un cercle com plet de granules m am elonnes distincts des autres ; les cercles sont separes

par quelques petits granules. Zone m iliaire assez large, un peu deprim ee au m ilieu, cou-

v erte d e p etits g ran ules tres-serres, fins et homogenes,

RAPPORTS ET DIFFEHENCES. L ' exernplaire unique, que je rapporte au Cid. Sabaratensis,

est m alheureusem ent assez fruste et il est difficile de preciser tous les details de son test

avec assez d'exactitude, cependant il m e paralt bien appartenir au Cid . . Sabaratensis par

tous ses caracteres appreciables et je n 'ai pu voir aucune trace de crenelures aux tuber-cules ; il est de plus petite taille que l'individu figure par M . C otteau. O n pourrait Ie rap-

procher aussi du Cid. me li tensis, Forbes, mais sa forme est plus deprimee, plus renflee au

m ilieu et sa zone m iliaire est bien plus large, O n ne saurait le confondre avec Ie Cid.

mespilum. .

LOCAL ITE . A lten B langg, pres W a ag (environs d 'Y berg) (Schw ytz).

E o ce ne. Nummulitiq ue. P arisien I.

C O L L E C T I O N . M usee de Z urich .

Explication des figures.

Pl. I.Fig. 4. Oidaris Sabaratensis. De grandeur naturelle. Fig. 4 a, une plaque grossie.

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12 DESCRIPTION

CIDARIS MAYERI, P. de Lqriol, 1875.

Pl. I, fig.5.

Je ne connais qu'un seul fragm ent appartenant a cette espece , les dim ensions du test

ne sauraient etre donnees. L es aires interam bulacraires sont fort larges: les tubercules, peu

saillants, ont des m am elons petits, perfores et tres-fortem ent creneles aupourtour de leur

base. Scrobicules grands, profondem ent creuses, elliptiques, la plupart, au moins, con-

fluents, point entoures d'un cercle de granules scrobiculaires distincts. Z one m iliaire tres-

large, nullem ent deprim ee au m ilieu, couverte de granules rnarnelonnes, assez gros, tres-

hom ogenes, serres, egalem ent espaces, vaguem ent disposes en lignes longitudinales, dont

on compte au moins huit. E ntre les granules se trouvent encore de nombreuses petites

verrues.

L es aires am bulacraires et les zones poriferes m e sont inconnues.

RAPPORTSET DIFFERENCES.e n' ai pas balance 11donner un nom an fragment interes-

sant que je viens de decrire, car il appartient certainement a une espece nouvelle qui se

distingue de to utes les autres especes tertiaires par ses tubercules peu saillants, tres-pro-

fond ement et un iformement creneles et pal' ses pro fonds scrobicules ellip tiqu es. C e dernier

caraotere, en particulier, la separe im mediatem ent du Cid . me sp ilum , don t elle se distin gue

aussi par la largeur extreme de Ia zone miliaire. L e Cid. pseudo-j ttrassica L aube et Ie Cid.

Verneuili d' A rchiac ont aussi une large zone m iliaire, .m ais leurs tubercules 'sont lisses et

leurs scrobicules ronds et entoures d'un cercle scrohiculaire distinct. II n'estpas mem e

necessaire de com parer le C id . Maye ri au Cid. nummuli ti ca , Sism onda, tant ils paraissent

differer, .

L O C AU T E .Unterbachen (Schwytz).

E o cen e. Nummulitiq ue. P arisien I.

COL LECT ION . usee de Zurich .

Exp lic a tio n d e s fig ur e s.

Pl. I.Fig. 5. Oidaris Mayer i . Fragment de grandeur naturelle.

CIDARIS PSEUDOSERRATA,Cotteau.

Pl. I, fig. 6.

SYNONYlUE.

Oidar is pseudoserra ta , Cotteau, 1863, Echinides des Pyrenees, p, 75, pI. II, fig. 17-22.

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. 13

Oidar is pseudos e r ra ta , Laube, 1867, Ech. der Vicent. Tert, Geb. Sitzungsberichte der Wiener Acat}.,

t. LVI, t=p., p. 240.

ld. Laube, 1868, Echinod. der Vicent. Tert. Geb. Denkschriften der Wiener Acad.,

p.l0.

Id. (pars) Pavay, J874,Die fossilen Seeigel desOefner Mergels, p, 67, pl.8, fig. 4.

DIMENSIONS.

(Radioles.)

Diametre . . . 5 mm.

Longueur du fragment decrit 25 ,.

Radiole comprime, assez large, allonge. Tige garnie sur ses cotes tranchants de fortes

epines en forme de dents de scie, inegales, algues. L 'une des faces, la seule visible, est. couverte d'epines beaucoup plus petites, formant trois ou quatre series longitudinales plus

ou moins regulieres: la surface etant assez usee, on ne distingue pas de cotes proprement

dites. Je n'ai pu obse rver la collerette, nonplus que Ie bouton.

R APPOR T SET D IFFERENC ES.L e seul fragment de rarliole qui soit venu 11rna counais-

sance est bien incomplet, cependant il me parait pouvoir etre rapporte avec certitude au

Cid. pseudoserrata quecaracterisent si nettement sa forme comprimee, les fortes epines

qui couvrent ses deux angles, et les petites cotes epineusea qui oroent la surface. O n ne

peut confondre ce radiole avec ceux du Porocidaris serra ta , dont les bordssontfinementdenteles au lieu d'etre munis de solides aiguillons, et dont la surface est couverte de tres-

fines granulations. .

Je ne sais s 'il faut rapporter au Cid. pseudoserrata, tous les radioles figures SOllS ce nom

par M. Pavay, ilen est dans Ie nombre dont Ie bouton et l'ornementation me paraissent

bien differents de ceux de eette espeee.

LO CAIJTE .Weesen (S t-Ga ll).

E ocene. Nummulitique. P arisien I.

COLLECT ION .M usee de Zurich.

Explication des figures.

Pl. 1. Fig. 6. Cidaris pseuiloserra ta . Fragment de radiole, de grandeur naturelle.

CIDARIS INTERLINEATA, d'Archiac.

Pl. I, fig. r.

SYNONYMIE.

Cidar is int e rl in ea ta , d' Archiac, 1850, Mem. Soc. geol, de France, 2m• serie, t, Ill, p, -120,pl. 10, fig. 10.

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14 DESCRIPTION

OidO/ris inter l ineata, Desor, 1856, Synopsis des Ech. foss., p. 87, pI. 7, fig. 19.

Id. Leymerie et Cotteau, 1856, Catalogue des Echin. des Pyrenees, Bull. 'Soc, geol, de

France, 2m• serie, t. XIII, p. 322.

Id. Cotteau, 1863, Echinides des Pyrenees, p. 77.

Id, Cotteau, 1864, Bull. Soc. geol, de France, 2m• serie, t. XXI, p. 85.

Id. Taramelli, 1869, Echinidi cretacei e terziarii del Frioul, Atti del Teale Istituto

Veneto', t. XIV, ser. III, p. 2164.

Id. Taramelli, 1874, Di alcuni Echinidi eoceni d'Istria, Atti del reale Istituto Veneto,

t. III, ser. IV, p. 959.

DIMENSIONS.

(Radiole.)

Longueur du seul fragment connu .

Diametre de la tige ..'

. ~8mm.

............... 3,5

Je ne connais qu'un fragm ent de radiole appartenant 11cette espece. L a tige.paran sub-

fusiform e; elle est couverte de granules com prim es, ou plutot de denticulations disposees

en series longitudinales qui sont separees par des intervalles paraissant plus larges qu'elles-

memes. L es granules semblent plus serres et disposes en series moins ecartees aux envi-

rons du bouton, que vers l'extrem ite, L e radiole est brise au point ou cessent les granules,mais on ne saurait dire si la collerette etait courte ou longue; il me paratt plus probable

qu'elle etait fort cou rte.

R AP PO R TSE T D IFFE R E NC E S.e fragm ent de radiole fruste etincom plet que je viens de

decrire ne saurait etre determ ine avec certitude. Je n'ai cependant pas vouln Ie negligee, acause de la rarete des fossiles dans Ill.localite d 'ou il provient. II etait etiquete sous Ie nom

de Cia. ecioulori». dans la collection du M usee de Zurich: mais il me parait differer des

radioles de cette espece par sa forme moins cylindrique, sa granulation plus grsssiere et

moins serree, et en fin par sa collerette probablem ent tres-courte. L 'espece que M . Schau-roth a d'ecrite sous le nom de Cid . interl ineua est differente de celle de d'Archiac, II est du

reste certain que, lorsque des m ateriaux suffisants auront pu etre reunis, de grandesre-

ductions devront etre faites dans, le nombre des radioles de C idaris tertiaires qui ont ete

distingues specifiquement,

L O C AU T E .L a M osse, entre le Sepey et R ionsettaz (V aud).

O ligocene. Tongrien,

C O L L E C T IO N . u see de Zurich ..

E:»plication d e l } figum.

P l. 1 . Fig. 7 , • • Oidaris inte i- lineata. De grandeur naturelle.

Fig. 7 a. Fragment du meme exemplaire, grossi.

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. 15

CIDARIS AVENIONENSIS, Desmoulins .

Pl. I, fig. 8-13.

SYNONYM1E.

Oidam avenionensis, Desmonlins, 1837, Tableau des Eehinides, p, 336.

, O i dar is s temmacantha , Agassiz, 1840, Descr, des Eehin. foss. de la Suisse, II, p. 73, pI. 21 a, fig. 4.

u.Oidar is avenionensi s,

I d .

u.

I d .

I d .

Agassiz, 1840, Catal. Ectyp. foss. Mus. neoc., p. 10.

Agassiz et Desor, 1847, Catalogue raisonne des Echinides, p. 31.

d'Orbigny, 1850, Prodrome, t. III, p. 142.

Desor. 1858, Synopsis des Echin. foss., p. 17, pI. 7. f. 7-8.

Tournouer, 1868, Note sur le jerr, tert. de Dinan en Bretagne. Bull. Socvgeol.

de France, 2m• serie, t, XXV, p. 381.

Greppin, 1870, Descr, geol. du Jura Bernois, p. 181, Materiaux pour la carte

geol, de la Suisse, gme livr.

Kaufmann, 1872, Rigi und Mollasse-Gebiet der Mittel-Schweiz, Mat. pour la carte

geol, de la Suisse, 11m• livr., p. 489.

Manzoni, 1873, II monte Titano, p. 17.

I d .

I d .

DIMENSIONS.

(Badioles. )

Longueur totale inconnue.

Diametre de la tige ... moyenne 6 mm.

Je n'ai vu que des plaques isolees trouvees avec les radioles pour lesquels on a etabli

l 'e spece: e lle s appar teua ient it des individus de grande taille, m ais elles sont malheureuse-

m ent tree-frustes: le scrobicule est grand et elliptique, on ne voit pas le detail.

L es radioles devaient etre fort longs. L a tige est cylindrique ou un peu aplatie, s'effi-Jant graduellem ent et reguJiill'em ent depuis la base au som met, m ais nullem ent retreeie au

C ol, oil se trouve au contraire la plus grande epaisseur, L a surface est couverte de granules

arrondis, serres, form ant des series longitudinales tres-rapprochees, toujours m oins ac-

centuees sur l'une des faces que SUI' l'autre ; quelquefois les series de granules tendent a

s'unir pour form er des cotes, m ais ce sont des cas rares. L es intervalles entre les series gra-

nuleuses sont couverts d'une granulation extrem em ent fine et serree. -Vers l'extrem ite du

radiole les granules s'espacent, deviennent irreguliers et plus on moins epars, la tige s'evase,

et form e nne cupule plus ou m oins reguliere et plus ou m oins profonde, couverte exterieu-rement de carenes nombrenses, epaisses, qui forment une conronne tout autour. D ans

certains exem plaires les granules, deja pen ecartes pres du col, sont irregulierem ent dispo-

ses, at form ent des series m al definies.

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16 DESCR IPT ION

Collerette etroite, B outon pen developpe, rapidem ent retreci vers la surface articulaire,

qui parait crenelee. L 'anneau est peu saillant.

RApPORTSET DIFFER ENCE S.LeCidaris Avenionens is ressemble un peu all Cid. pseudopis-tiltum, dont Ie sommet est aussi cupuliforme, mais il s'en distingue par sa granulation

beaucoup plus fine, sa tige epaisse au col et graduellem ent attenuee.

L e Gidar is calamus L aube, a la tigecouverte, non de granules, mais de nodosites et

d'epines qui se reunissent pour former des cotes tranchantes s'etalant un peu en verticille

au sommet ; celui-ci ne se dilate pas en cupule ..

LOCALITES .L a Chaux-de-Fonds. - Ste-C roix (V aud).

M ollasse . M iocene . Etage helvetien.

COLLECTIONS .Musee de B ale. Nicolet. P. de L oriol. G reppin. M usee de L ausanne (C oli.Campiche). .

Explication des figures.

Pl. I. Fig. 8,8 a..•.. Radiole du Cidaris avenionensis. Sommet. Fig. 8 b, fragment grossi.

Fig. 10, 10 a.... Fragment de radiole de la meme espece, vu sur les deux faces.

pig. 9, 11, 12, 13. Fragments de radioles de la meme espece, diversement ornementes. Fig. 13 a,

fragment de 13 b, grossi.

Tous ces radioles proviennent de la mollasse ·de la Chaux-de-Fonds (colI. P. de Loriol) et sont repre-sentes de grandeur naturelle, sauffig. 8 b et 13 a.

FAMILLE DES GLYPHOSTOMES

Forme plus ou moins hemispherique.

Pores tantot disposes par simples paires, tantot par paires multiples.

Aires ambulacraires le plus souvent larges et garnies de tubercules ma-

melonnes, lisses ou creneles, perfores O U imperfores. II arrive cependant

aussi que les aires ambulacraires ne portent que des granules.

Aires interambulacraires portanl ordinairement des tubercules sembla-

bles a ceux des aires ambulacraires, mais toujours plus developpes.

Peristome central, decagonal, entaille, Membrane buccale plus ou moins

nue, couverte seulement de petites ecailles isolees, plus ou moins ecartees,

mais ne portant ni ecailles imhriquees, III zones poriferes.Un.e branchie

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DES OURSINS TERTIAIRES DE T,A SUISSE. 17

buceale sort par chacune des entailles du peristom e. A ppareil m asticatoire

puissant.

A ppareil apicial com pose de cinq plaques genitales perforees, dont l'an-te.ri-eurede droite porte le corps madreporiforme, et de cinq plaques ocel-

laires egalemenf perforees ; a ces plaques viennent parfois s'adjoindraun

nom bre variable de plaques suranales toujours im perforees,

OBSERVATIONS. L es G lyphostomesont une forme toujours plus hem i-

spherique que les C idaridees. lis s'en distinguentessenliellem ent par l'ah-

sence d'ecailles im hriquees etde pores sur la m em brane buccale, et parla

-presence de dix branchies huccales qui sortent par les entailles du peri-

stom e, L es especes de la fam ille des E chinothuridees, interm ediaire entre

la fam ille des C idaridees et celie des G lyphostom es, tout ~n se rapprochant

par plusieurs caracteres des G lyphostom es, s'en distinguent sans peine par

leur test flexible et par leur m em brane buccale portant des eeailles im bri-

quees et des pores com me les C idaridees.

ire Tribu.-. . DIADEMATIDEES

L es caracteres de cette tribu sont ceux de la fam ille, mats, dans les

especes qui la composent, le s po re s so nt to ujo urs dispo se s sur tine seule rangee

» er ticale dans une par tie ) to ut au mo ins, de s zones po r ife re s .

... e SeetIOD.

G enres dans lesquels l'appareil apicial est depourvu de plaques sur-.

anales.

GENRE HEBERTIA , M ichelin.

Forme circulaire, hem ispheriq ue co rd in airemen t asse z renflee.

'Z ones 'poriferes droites.P ores disposes par sim ples paires.lIBK. soc. PAl" SUISSE. 3 .

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18 DESCRIPTION

Tubercules flns.. relativement petits, creneles ·et perferes, a · peu.pres

egaux dans les aires am bulacraires et interam bulaoraires.

P eristom e faiblem ent entaille.RAPPOUTS ET IHFFERENCES. L e genre l lebert ia ne eomprendeneore qu'urr

petit nom bre d'especesde l'epoque tertiaire; il est extremement voisin du

genre Pseudodiadema; ilen ales principaux caracteres, mais se distiague

par un facies assez special. D 'apres 'M . C ottean, dans les Heberl ia , les ' pla-

ques poriferes sont « droites.egales et regulieres.: landis qu'elles sontine-

gales et irregulieres dans les Pseudodiadema. Je n 'ai pas eu l'oceasion de

verifier ceU e particularite, car l'unique exemplaire de l'espece que j'aiildecrire, (lui est aussi la seule que je connaisse en' nature.ne se 'prele mal-

heureusem ent pas a ceU e ohservation ..

HEBERTJA SENTI SlANA (D esor), P . de L oriol,

Pl. 11, fig. 4.

SYNONYMIE.

Echi nop id s s enU idana, Desor, 1857, Synopsis des Eehinides foss., p. 99.

Id, Ooster, 1865, Synopsis des Echirrides des Alpes suisses, p. 45.

• H e b e r tia s en iis ia na, P. de Loriol, 1875, Conp d'reil d'cnsl'mble snr Ill. Faune eehinitique de Ill.Suisse,

p. 8. Archives des Be. natureUcs, ]875.

DIMENSIONS.

Diametre ..... 23mm.

Hauteur par rapport au diametre 0,56

F orme circulaire, subh em ispheriq ue, assez ren flee au pon rtour, aplatie en-dessous,

Zones p oriferes tout n fait droites, it flenr du test. P ores disposes par sim ples paires re-

gulierem ent superposees: chacun est entoure d'un petit rebord, et scparc de son voisin

par un petit granule.

A ires am bulacraires plus etroites que lu m oitie des aires interam bulacraires ; elles por-

tent deux rangees de tubercules petits, serres, finem ent creneles ct perfores, places tout

pres d es zon es p oriferes, dim in uant tres g rad uellement en s'espacan t a la fa ce superieure ,

T out l'espace interm ediaire est occupe par des granules finaabondants et tres serres,A ires interam bulacraires larges avec deux rangees de tubercules principaux, un pen

plus volum ineux que les tubercules am hulacraires, m ais plus espaces,tJu pen scrob ieuies

et ne dim inuant que faiblem ent it l a f ace super ieure . O n d istingue en outre qua tre rangee s

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. . 19

(deux internes et O OU Xextemes), de petits tubercules secondaires, tres espaces, qui ne

depassent pas beaucoup l'amb itu s, L e teste de la surface est couvert de granules fins,

se,rres, homogen es, tres abond an ts, 'q ui sont egalement repandu s partout,

P eristome ouv ert it fleur du test; son diametre est d 'en viro n 0 ,3 5 de celui de l'oursin.

R !PPOHTS ET D IFFER ENC ES.1.'lI eb e r t ia s ent is iana se distingue nettement de l'Heb . pa ri-

siensii et de I'/ le b . me r idan ens i« par sa granulation fine, ahondante et serree et par la pre-

sence de tubercules secondaires dans leg aires interarnbularraires.

LO CALITE.Sentis (Appenzell).

Eocene. Nummulitique,

COLLECTION.Museede Zurich.

Exp lic a tio n d e s fig ur e s.

PI, If. Fig. 4, 4 a, 4 b. Hebcrt ia seniisiana. De grandeur nature lie.

Fig. 4 e, 4 (Z .. Grossissements du rneme exemplaire.

GENRE C YPH O SO M A, Agassiz.

Forme subcircula ire .

Zones poriferes tantot droites, tantO t onduleuses, Pores disposes par

sim ples paires it l'am hitus, souvent bigernines it Ia face superieure et a la

face in fe rieure .

A ires ambulacraires avec deux rangees de tubercules principaux crene-

l~s, m ais non perfores.

A ires interambulacraires pourvues de deux rangees de tubercules prin-

cipaux, de meme nature que cenx des aires ambulacraires, ordinairement

a pen pres de m em e taille et aecom pagnes souvent de tubercules secondaires,

Appareil apicial tres m ince, toujours detruit dans les especes fossiles.

D ans l'espece vivante il est compose de cinq plaques genitales pl'esque ega-

les, granuleuses, et de cinq plaques ocellaires assez grandes, dont les deux

posterieures atteignent Ie periprocte.

P eristom e subdecagonal, entaille,R adioles allonges, greles, cylindriques ou comprimes, finement stries en

long.

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2 0 DESCRIPTION

Le s prem ieres especes du genre ont fait leu r apparitio n dans l 'etage

Sequanien ; elles sont rares jusqu'a l'etage Cenomanien, mais se continuenl

a peu pres sans interruption a travers tous les etages, jusqu'a J'epoque

actuelle. M . A. Agassiz en a decrit une des mel's du Japon.

R APPO R TS E T D IFFE RE NC ES.L es C yphosomes fie se distinguent des Pseu-

dodiadema que par leurs tuhercules imperfores; ils ont heaucoup de rap:-

ports avec eux et, comme eux, peuvent se divisor en deux groupes, dans

l'un desquels les pores sont bigemines a la face superieure, tandis qu'ils

ne le sont pas dans l'autre, L es especes tertiaires avaient e l e groupees par

M . D esor dans un meme genre, auquel il.avait donne le nom de Coptosoma,

et qu'i l carac terisa it par des zones poriferes tout a fait simples, (me granu-

lation plus forte et des entailles sur la base des tubercules.

Ces caracteres n'ont pas en realite une valeur suffisante pour etre envi-

sages eomme des caracteres generiques, d'autant plus que plusieurs passa-

ges viennent relier sans peine l'espece type, le Coptosoma cribrum, aux

Cypbosomes les m ieux caracte ris es . J e pense done, avec M . C otteau (E chin .

. nouveaux, p. 44), qu'il vant mieux laisser dans le genre Cyphosoma Ie Cop-

to soma c rib rum et les esp ece s voisines

Repartition stratigraphique des especesdecrites.

E lles sont au nombre de trois: C ypho soma b lanqqanum , C yph.c rib ru,m ,

Cyph. a ta cic um ; toutes les trois proviennent des couches nummulitiques

des Alpes de Schwytz.

CYPH O SO M A BL ANGGIANU M(Desor) , P. de L oriol.

Pl. I, jig. 14 Ilt 15.

SYNONYMIE.

Diadema b la ng gia num , Desor, 1853, Archives des se. phys. et nat. de Geneve, t,XXIV,p. 143.

Id. Desor, 1853. Acta de la Soc. helv. des sciences naturelles, 38m• session,

page 277.P s eud o dia dema b la nq q ia num , Desor, 1857. Synopsis des Ech. foss., p. 74 (non Coploso rna b langg ianum,

Desor, 1857, Synopsis, p. 92).

Id, Ooster, 1865, Synopsis des Echinides des Alpes suisses, p. 43.

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DES OURSINS FOSSILES DE LA SUISSE. 21

DIMENSIONS.

Diametre

Hauteur par rapport au diametre ...

de 35 mm. it 50 mm,

0,40

"

Forme circulaire, deprimee, convexe en dessus, aplatie en dessous, pen renfleeau

pourtonr .

Zonesporiferes it peu pres droites, a fleur du lest. P ores disposes pal' paires assez ecar-

tees, non dedonbles vers l'appareil apicial,

Aires am bulacraires etroites ; leurs tubercules, qui form ent deux ran gees, sont assez

volum ineux, mats fa ib lemen t mamelo nn es, leg eremen t cren eles, imperfo re s ; ils dim inuent

rapidement it la face superieure, Q uelques-una de ces tuhercules sont m arques de sillons

rayonnants, Sill' leur base, du cote externe. L e milieu de l'aire est large et bien garni de

granulesnom breux, serres et assez hom ogenes, qui form ent deux rangees presque regulie-

res, et sont accom pagnes de nom breuses petites verm es. O n voit aussi quelques granules

qui form ent de petites ran gees transverses entre les tubercules, a la face superieure ; a la

face inferieure les tubercules sont confluents, m ais quelques-una des granules m iliaires, au

m ilieu de l'aire, sont m am elonnes et assez gros,

A ires interambulacraires pourvues de deux ran gees de tubercules sembl abies am tuber-

cules am bulacraires, un peu plus developpes a l'am bitus, m oins affaiblis, et un peu plusecartes ala face superieure. L a zone m iliaire et l'espace assez large qui separe les tuber-

cules des zones poriferes sont garnis de granules nom hreux, fins, serres, presque hom o-

genes. O n rem arque de chaque c6te line petite ran gee de granules m am elonnes, plus forts

que les aut.res, qui arrivent au-dessus de l'am bitus, et jouent Ie 1'61ede tubercules secon-

daires. Q uelques forts granules m am elonnes, sem blables, se voient encore. dans la zone

m iliaire, qui est un peu enfoncee au som met, m ais pas degarnie, Tous les tubercules sont

b ien developpes it la face inferieure, mais moins apparents a l a face superieu re .

, Peristome assez ouvert ; son diametre ne peut etre donne avec une exactitude par-faite; il ne depasse pas 0,42 du diam etre de l'oursin.

. RAPPORTS ET DIFFERENCES. L 'espece dont il s'agit ici a ete deerite prim itivem ent par

M . D esor dans les Acta de la Soc. helv. des Sciences naturelles, comme appartenant au

genre Pseudodiaderna. P ins tard, M . D esor ayant reconnu qu'une autre espece, apparte-

nant aux Coptosoma, se rencontrait avec celle-ci, donna acette derniere Ie nom de Copto-

soma blanggianmn, et la decrivit dans le Synopsis. D epuis lors, il a ete trouve quelques

exemplaires nouveaux du P s eu do d . b la nggia num , et j'ai pu me convainere que les tuber-

cutes ne sont point perfores et que l'espece appartient certainem ent au genre Cyphosoma.Il y aurait done deux Cyph. b langgianum , si, eomme cela me parait necessaire, on fait

ren tre r le s ( h p t o s o m a dans les Cypiwsoma. Je conserve le nom specifique au Pseudod. b lang-

. .

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DESCRIPTION

.gianum; quant a l'espece indiquee dans Ie Synopsis sous Ie nom de Coptosoma blanggianum,

elle ne me paratt pas pouvoir etre distinguee de Cyph . t uac icum , L e Cyph . b i llnggianum est

tre s voisin du Cyph. P e lla ti, Cottean, dont M . P ellat a bien voulu me confler Ie type uni-

que, qu'il possede ; une comparaison.attentive avec cet individu bien eonservem'a montre

une grande analogie entre ces deux eSpe(~e~,mais Ie Cyph. b langgianum differe certa ine-

ment du Cyph. P e lk tti pal' sa granulation miliaire partout beaucoup plus abondante et

plus serree. O n ne peut, dans l'etat actuel des choses, reunir les deux especes , mais ,

. comme O n ne connatt encore qu'un seul exemplaire du Cyph. P e l/ali et tres peu d'exem-

plaires d eterm iu ab le s d u' Cyph. b langgiant lm , je su is tre s porte a 'croire que, lo rsq ue le s

deux especes seront connues par des series sufflsantes, 011 flnira par trouver des pas~ages

qui ameneront leur reunion. Dans Ie CypltosomaNoguesi,

C otteau, qui ressemble aussibeaucoup, pour la forme, au Cyph. b langgianum, il y a quatre ran gees de' tubereules se-

oondaires tres prononcees, deux internes et une externe de chaque cote. L es granules sont

abondants comme ceuxdu Cyph . b langgianum. Je ne snis pas tres certain non plus de la

neeessite de separer ces deux especes, car il se pourrait fort bien que les tubercules seC O B-

daire s I ussent en realite pins forts dans Ie Cyph . b lang.gia fwm qu'ils.ne se montrent sur

les exemplaires un peu uses que nous possedons. L e Gyph. c fib r llm est trop different pour

qu 'une comparaison s nit n ecessa ire , L e Cyph. b langgianum, sans etre tres rare, ne 'lie

trouve cependant pas souvent, et, malb eu reu semen t, au cun des exemplaires conn u s n'estparfaitement conserve, tous sont un pen uses.

I . .OCALITES.Streckweid, pres W aag, Blangg, pres Yberg (canton de Schwytz). W eesen

CSt-Gail).

E ocene. j\\llnmu! itique. P arisien I.

COLLECTIONS .M u sce de Zurich. M u ~ee de Neuchatel.

. Exp li cat ion d e s f igures.

P l. 1. Fig. 14; •....• Cyphoso l lla b langgian .U1n . De grandeur naturelle. Blangg. Musee de Zurich.Fig. 14 a ....• Lo meme individu grossi.

c Pl. I. Fig. 15., 15 II, 15 b. Autre" exemplaire de la meme especs, degrandeur naturelle. Blangg. Musee

de Zurich. Fig. 1.5 c, Fragment du meme, grossi,

CYPHOSOMA CRIBRUM, Agassiz,

Pl. 11, f ig. 1.

SYNONy¥IE.

Cyp lw smna c rib r um , Agassiz, 1840, Catal. Ectyp. mus, neoc., p. 11.

rd , Sismonda, 1843, Echiu. foss, del contado di Nizza., p; 62, pl. 2, fig. '14-16,

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DES OURSINS F.08S'LES DE LA SUISSE./'

u.

Agassiz etDesor, 1847, Ca.talogue r~s. des Echinides, p. 48.

Desor, 1858. Synopsis des Echinides foss., p. 91, pl. 15, fig. 8-10.

Cotteau, 1863, :f~chinides des Pyrenees, p. 68.

Cotteau, 1864, Bull. Soc. geol. de France, 2m• serle, yolo 21, p. 85.

Laube, 18G7, Erhin. du Vicenrin (SitZtlugsberichte' der Wirner Aca!1., vol: 56,page 241) •

•Lauhe, 18G~, Echin. dn Vierutin [Denkschriften der Wiener Acml., p, 12, pI. I,

fig. 4).

Taramelli, 1869, Eehini. del Frmli, Atti del R. Istituto veneto, 3,ue serie, t. XIV,

page 2166.

Bayan, 1870, Terr. tert. de la Vrnetie, Bull. Soc. geol. de France, 2 ' U 6 serio,

t. XXVII, p, 46.

Taramelli, 1874, OJ alcnni Echinidi eocenicidellIstrla, Atti lid, R. Istitnto veneto,

4me serie, t. III, p. 91iI.

Quenstedt, 1874, nie Echiniden, p. 329, pl. 7:3, fig. 1-5.,

C yphc Nto _ .~

Oop to soma c rib r um ,

CypoosQlna crib"um,

u.

u.

Ill.

u.

I d .

DiadC'l1UI'crib"lIm,

DIMENSIONS.

Diametre .

Hauteur par rapport an diametre .

32 mm,

. 0,47

Forme cireu la ire, 011 un pen pentagonale, convexe en dessus, assez renflee au pourtour .

.Zones.porifer_es onduleuses, assez larges, com posees de pores disP Q& es.,par paires

ecartees.Aires am bulaoraires pourvues de deux ran gees de tubercules volum ineux, tres appa-'

rents, creneles et imperfores, L e mamelon en lui-meme n'est pas tres gros, maisla base

qui Ie p~)I'teest tres sai IIante ; elle est marquee.viri et la, de que lques sillons, du c o t e ex-

terne. L 'intervalle entre les rangees est etroit, avec quelques granules inegaux. L es tuber-

cules dim inuent relativement pella Ill.face superieure,

Aires interam bulaoraires larges; leurs tubercnles, sur deux ran gees, sent un peu plus

volumineux que ceux des aires amhulacraires, mais du reste de me m e nature et con-

fluents, L a zone m iliaire est. o ccupee par des granules inegaux, form ant deux series; plu-

sieurs sont mamelounes. L e long des zones poriferes se trouve encore, de chaque cote,

une ran gee de granules, dont quelques-unssont marnelnnnes et assez forts pour joner Ie

I;ole de tubercules secoudaires. D ans un grand exem plaire, dont il n'existe plusqu'un

Iragm ent.tm ais qui devait avoirplus de 50mm de diametre, les grannies m iljaii~ es des aires

interam bulaeraires sont assez nom breux, et s'alignent sur deux rangees bien distinctes:

plusieurssont m am elonnes et assez gros; Ie long dela Iigne suturale m ediane se tronvent

eneored'autres petits granules epars et norsbreux: il y a une ligne de vrais tubereules

secendaires le long des zones poriferes, avec d'autres petits granules,

Le peristom e est grand, m ais je n'ai pn Ie m esurer exactem ent dans nos eehantillons.

RAPPQRTS ET DIFFERENCES; 1Al3 deux exemplaires que je viens de deerire sont tout a

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bESCRIPTION

fa it semblable s aux indiYidusa ssez nombreux, provenant du V i c . t 1 n t l n , q u e rafpuc~mpa~

rer, etje n 'ai pas de doute sur leur determination. ! \ t . L~llbe·.a. decrit . ~ n C y p / y J s ( J f ! ! ! l " " J u l "

chrum, qui ressemble assez a u grand exemplaire dont j'ai pad~ pJus haut, mais sagril.llu~ ..

lation est encore plus abondanteet bien plus homogene, L e C U p I t . Ci'Wrllm est bim f carne- .

terise par ses tubercules volum ineux, peu affaiblis it la fa ce guperj~ure .

LOCA L ITE . H oh-G utsch et Streck weide, pres W aag (cantonde Schwytz):

Eocene. Nummulitique. Parisien I.

COLLECT ION . M u see de Zurich.

E . 1 J p l i e a t i o n de.~iqure«,

Pl. 11. Fig. 1. Cyphosoma c l 'ib ru71 l. De grandeur naturelle.

CVPHOSOMA A T A C I C U M , Cot teau.

Pl. 11, fig. 2.

Coptoson la a tacicum, Cotteau, 1856, in Cotteau et Leymerie, Catal, des Echin. dell Pyrenees, Bull.

Soc. geol, de France, 2m• serie, vol. 13, p. 325.

l1 Copto soliaa blanggianum, Desor, 1857, Synopsis des Echin.foss., p. 9 2 ..

C y p h o s o r t & a atacicum, Cotteau, 1863, Echinides f08!liles des Pyrenees, p..66, pl. 2, fig. 6~1l(non

C y p h . : a _ ta c i c u m , Cotteau, f~cbin.. nouv., p, 43) .

? Jd Ooster, 1865, Syn. des Echhl.des Alpes suisses, p.44.

? Oyphosoma b langgianum, Ooste~,. 1865, 'Id. id. p.45

DIMENSIONS.

D iametre . 25mm.

Hauteur par rapport au diametre .

Forme e ircu la ire , n ssezelevee, a sses renRee. an pourtour :

Zones poriferes onduleuses, eom posees de p o r e s disposes par paires eeartees et formant..

des arcs peu accentues autourdes tubercules.

Aires ambu laerair es e troite s; avec deux range es de tube rcu les rapproeM s,fortement

m am elonnes, legerem ent creneles, im perfores, dim inuant asses rapidem enfk la facesllpe-

rieere, L e milieu de l'aire est etroit et 'gatni de quelques granules ecartes, ineganx,'filr"-'

mant une seule Iigne en zigzag sur.chaque plaque. Q uelques-nns d e s tabereules por tent ',su r leur base que lque s entaillesou siUonsrayonnants semblables aeenx dt)SAcrociia"i~.

Aires interambulaeraires 'avec deux ran gee s de. tnbercules semblable s it ceux des aires

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. 25

amhulacraires, a pein e un peu p lu s.vo lumin eux a l'ambitus, m ais dim inuant moins sen-

siblement a la face superieure, L a zone m iliaire est occupee par quelques petits granules

formant a peu pres deux lignees longitudinales; de chaque cote, Ie long des zones pori-Ieres, on voit une ran gee de gros granules jouant Ie role de petits tubercules secondaires,

P eristom e un peu enfonce, plutot petit, SOil diametre ne depasse pas 0,40 de celui de

l'oursin,

R APPO R TSE T D IFFE R ENC E S. es deux exem plaires, un peu frustes, que je rap porte au

Cyphosoma tuac icum, presentent bien les caracteres de cette espece, seulem ent ils ont une

form e m oins elevee. Je ne crois pas qu'il faille voir' lit une difference specifique, cal', dans

une serie d'individus du Cyph. cr ibrum, j'en vois qui presentent des differences assez gran-

des relativement a leur hauteur proportiounelle. L e Cyph. auicicum d iffere du Cyph. cr ibrum

par ses tubercules relativem ent plus petits et surtout dim inuant beaucoup plus fortem eut

a la face superieure ; SOil peristom e est en outre proportionnellem ent m oins ouvert. Je

suppose que c'est cette espece que M . D esor a decrite dans Ie Synopsis SOilS Ie nom de

Coptosoma blanggianum, et qui est bien differente du Pseudo blanggianum; ce dernier est

aussi un C yphosome et se trouve decrit plus haul. L e Gyp'" auic ic um s'en distingue par

ses aires am bulacraires et interam bulacraires beaucoup m oins fournies de granules et par

ses tubercules portes sur une base conique bien plus large; il en resulte que Ie milieu de

l'aire est plus resserre. D ans Ie M usee de Zurich les etiquettes donneut indifferem ment Ie

nom de P s . blanggianum aux deux especes,

L O C A L IT E ,B langg, pres Y berg. Streck weid, pres W a ag (canton de Schw ytz).

E o cene . Nummulitiqu e. P arisien I.

CO L L E CT IO N .M usee de Z urich.

Explication des figures.

Pl. II. Fig. 2, 2 a, 2 b. {)yphosomaatacicllm.De grandeur naturelle. Fig. 2 c, fragment du meme

exemplaire, grossi.

? RADIOLE DE CVPHOSOMA.

Pl. II, fig. 3.

DIMENSIONS,

Longueur approximative __

Diametre

20mm.

__ 3 »

Rad io le a llonge, Tige non resserree au col, cylindrique dans Ie tiers inferieur, puis gl'a-

duellem ent com prim ee, et enfin tout a fait aplatie et tres mince a son extrem ite, Surface

couverte de tres tines stries, peu distinctes dans l'echantillon. L a collerette n'est pas sen-KEM. soc. PAL. SUISSE, 'r. II. 4

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26 DESCRIPT ION

sible. Anneau peu saillant, crenele. L e bouton est epais relativement au diametre de la

tige; on ne peut voir si la surface articulaire est lisse ou crenelee. Ce radiole ressemble

pal' sa form e a ceux de certains C yphosom es cretaces, c'est .po urquo i je Ie rapp orte a une

espece de ce genre, peut-etre appartient-il au Cyphosornacribrum, ou au Cyph. b langgianurn .

L e Cidar is ince r ta d'A rchiac pourrait bien appartenir aussi a que lque Cyphosome.

LOC A L IT ES.Stein w ang, pres M asbach (canton de L ucerne).

E ocene. N um mulitique, P arisien.

COLLECT ION .M usee de B ale.

G ENR E M IC RO PSIS, C otteau.

F orm e circu laire, subhernispherique , ou souvent renflee, concave en

dessous,

Zones poriferes droites ou presque droites. Pores disposes par simples

pal res.

Tubercules des aires ambulacraires et interam bulacraires creneles, im -

perfores, relativem ent tres-petits, fins, ahondants.

Appareil apicial peu etendu.

P eristom e circulaire, peu ouvert, entaille.

R AP PO R T S E T D IFFE R E NC E S.L e genre Aficropsis- cree par M . C oU eau en

1856, n'est au - fond qu'un demembrement des C yphosomes, dont l'oppor-

tunite peut etre contestee. C ependant it faut dire que les especes qui Ie

com posent doivent

aleurs tubercules fins et nombreux et

aleur petit pe-

ristome un facies particulier, et qu'elles n'ont pas l'apparence ordinaire des

C yphosomes. C ela sufflt-il pour etablir une coupe nouvelle '! C 'esl une

affaire d 'appreciation. L es jJJicropsis ressemblent aux Orlhopsis par leur

facies, mais ces derniers ont des tubercules lisses et perfores.

M I C R O P S I S L U S S E R I (Desor), P . de L oriol.

Pl. II, fig. 5.

SYNONYMIE.

Echinus Luseeri, Desor, 1853, Archives des sc. phys. et nat. de Geneva, t. XXIV, p. 143.

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DES OURSINS TERTIAIRES_ DE LA SUISSE. 2 7Ech ino c ida ri s h e lv e ti ana , Desor, 1853, Arch. des sc. phys. et nat. de Geneve, t. XXIV, p. 143.

Pseudodiad ema Luss e ri , Desor, 1853, Acta de la Soc. helv. des sc, naturelles, 38m• session, p. 277.

Id, Desor, 1857, Synopsis des Echinides fossiles, p. 75.

u.Mic r o ps is Lus se r i,

Ooster, 1865, Synopsis des Ecbin. foss. des Alpes suisses, p. 42.

P. de Loriol, 1875, Coup d'ooil d'ensemble sur la faune echi~. de la Suisse.

Archives des sc. naturelles de Geneve, 1875, p. 8.

DIMENSIONS.

Diametre

Hauteur par rapport au diarnetre

26 mm. a 47 mm.

0,43 a 0.45

Forme circulaire, un peu sui baissee, subhem ispherique et regulierem eut convexe it laface superieure ; face inferieure concave et suhpulvinee.

Zones pori feres droites , it fleur dn test. P ores disposes par paires simples, serr ees, r egu-

lierement superposees; dans chaque paire les pores sont rapproches et separes par un

peti t g ranu le .

Aires ambulacraires pourvues de deux rangees de tuhe rcule s re la tiv ement tre s petits,

ayant l'a pparence de gros granules, nombreux , s erre s, c re nele s, imperfo re s et tres peu

saillants; ils sont separes par une lignee transverse de tres petits granuleset ils ne s'af-

faib liss en t que tres g radu ellemen t it la face superieure, C es deux rangees etant placees tres

pres des zones poriferes, l'espace interrnediaire est reJativement fort large; il est oocupe

entierement par de nombreux granules tres fins, Ires serres et presque. hornogenes; on

remarque seulement, au milieu de l'aire, deux vagues lignees de granules un peu plus

saillants q ue les, au tres et p articu lierement sensih les it la face in fe rieure .

Aires iuterambulacraires larges, aver deux rangees de tubercules principaux, de merne

nature que ceux des aires ambulacraires, et it peine un peu plus developpes; elles sont

flanquees de quatre ran gees de tubercules secondaires, deux internes et une externe de

chaque cote, qui rem ontent assez haut au-dessus de I'am bitus; 'ces tubercules secondaires

sont a peine plus petits que les tuberculespr inc ipaux. L a zone miliaire et tout l'espace

intermediaire entre les tu be rc ule s so nt c onve rts de gmnules abond an ts , tre s fins, tres ser-e;

res et homogenes,

A ppareil apicial fort petit, it en juger par Ie vide qu'il a la is se .

Peristome enfonce, profondernent entaille, pen ouvert; son diametre ne depasse pas

0,32 du diametre de l'ours in .

RAPPORTS ET DIFFERENCES. L e M ic ro psis L usse ri est nne espece parfaitem ent distincte

qui ne saurait etre confondue avec aucune autre. E lle differe un peu des especes cretacees

du genre Micropsis par sa forme plus hemispherique, et moins renflee all pourtour, m ais

elle ap partien t b ien certain emen t it ce genre par tous ses autres caracteres. L 'oursin au-

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28 DESCRIPTION

quel M . D esor avait autrefois donne Ie nom d'Echinoc idar is I te lv (~ t iarw ,n'est autre chose

qu'un exem plaire incom plet du Micropsis Lus se r i.

LOCAL ITES . G itzifliihli pres Studeu, Stmckweid et H oh-G utsch pres W aag, Satellegg

am Albthal, Sauerbrunn pres G schwend, B langg pres Yberg, Steinbriickli pres Yberg

(canton de S chw ytz).

E o cen e. Nummulitiq ue. P arisien I.

C O L L E C T I O N S . M usee de Zurich. M usee de N euchatel.

Explication des figures.

P-l. II. Fig. 5, 5 a, 5 b. lIficropsis Lusseri. De grandeur naturelle. Steinbriickli pres Yberg. Musee de

Zurich. Fig. 5 c., fragment du msme individu, pris a la face superieure, grossi.

2me Tribu. - E C H I N I D E E S

Les genres appartenant a cette trihu presentent les caracteres generaux

de la famille des Glyphostomes, mais ils torment un g-roupe dans lequel,

le s po res on bien sont disposes par arcs transverses composes de trois

paires au moins, ou bien forment plusieurs rangees verticales sur toute la

longueur des zones poriferes,

GENRE PSAMMECHINUS, Agassiz.

Forme circulaire, 8ubhemispherique.

Zones poriferes droites. Pores disposes par triples paires.

Aires amhulacraires avec deux rangees principales de tubercules imper-

Iores et non creneles, flanquees de rangees de tubercules secondaires plus

petits, mais identiques.

Aires interambulacraires avec deux rangees .de tubercules principaux,

sembIabIes a ceux des aires ambulacraires, et des tubercules secondairesformant souvent de nombreuses rangees.

Peristome muni de tres-faibles ehtailles. Membrane buccale ecailleuse.

Appareil apicial annulaire, solide.

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DES OURSINS TERTIAJRES DE LA SUISSE.

RAPPORTS ET DIFFERE~CES. L es Psammechinus d iffe rent des Echinus par

leur m em brane buccale couverte d'ecailles, M . A t A gassiz (R evision of the

E chini), reunit de nouveau les deux genres distingues pal' son perc. Sansdoute ces deux genres possedent en com mun plusieurs caracteres, m ais il

me paratt naturel de grouper en un genre distinct les grandes especes, a

tube rcule s ra re s, a m em brane buccale tout a fait lisse, auxqueU es Agassiz

reservait Ie nom d'Ecnin us , en les separant des petites especes a tubercules

nom breux et serres, a m em brane buccale couverte d'ecailles, souvent tout

:\ fait im briquees, qui sont les vrais Psammechinus.

PSAMMECHINUS DUBIUS, Agassiz.

Pl. II, f ig. 6 et 7

SYNONYMIE.

Echinus dubiu», Agassiz, 184-0, CataI. Ectyp. mus, neoc., p. 12.

Echinomeira mal'gat'itijt-ru, Nicolet, 1840, in id, p. 12.Echinu« dubius, Agassiz, 184-0, Echinoderllles foss. de la Suisse, p. 84, pI. 22, fig. 4-6.

Psammechinus dubius,

Echinus dubius,

Echinu* obliquus,

Psammechinus mirabilis,

ld.

ld.

I d .

Id.

u.

Echinus dubius,

Agassiz et Desor, lA4-8,Catalogue rafsonne des Echinides, p. 65.

D'Orbigny, 1850, Prodrome, t. JII, p. 142.

D'Orbigny, 1850, id. id.

Desor, 1857, Synopsis des Echin. foss., p. 120.

Dujardin et Hupe, 1862, Suites it Buffon, Echinod., p. 528.

O. Heer, 1865, Die Urwelt der Schweiz, p. 440.

Greppin, 1870, Descr. geol, du Jura bernois, p. 181 (Materiaux pour la

carte geologique de la Suisse, s= livraison).

Laube, 1871, Echiniden der Oest, ung. Tertiarform. Abhandl. d. k. k. GeoI.

Reichsanstalt, t. V, p. 59.

Kaufmann, 1872, Rigi und Molassegehiet der Mittelschweiz, p. 489 (Beitr.

zur geol. Karte del' Schweiz, 11me livr.},

Quenstedt, 1874, Petrefacten-Kunde, Echinodermen, p. 345, pI. 74, fig. 7.

DIMENSIONS.

Diametro

Hauteur par rapport au diametre

10 mm, it 34 mm.

.... 0,60

Forme c ir cu la ir e, subhemispherique, assez renflee au pour tour, pulvinee en dessous.

Zones po rife re s d ro ite s, a fleur du test. P ores disposes par triples paires, form ant de

p etits arc s tres p eu o bliq ue s.

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30 DESCRIPTION

Aires ambulacraires elroites, portant deux rangees marginales detubercules serres,

nomhreux, lisses et imperfores qui ne diminuent que faiblement, soil en-dessus, soit en-

des sous . L ' espa ceiuterm ediaire est occupe pal' des granules grossiers, tres apparents,

ecartes, qui ferm ent a . l'am bitus, dans les grands individus, quatre lignees longitudinales

assez regulieres; deux d'entre elles pourraient presque etre envisagees com me des tuber-

cules secondaires .

Aires interambulacraires avec deux rangees de tubercules principaux, un peu plus \'0-

lumineux et bien plus espaces que les tubercules arnbulacraires ; et diminuant egalement

fort pen a . la face superieure. D ans les grands exem plaires les tubercules secondaires for-

ment, a l'ambitus, huit rangees assez irregu lieres; elles disparaissent pell a peu avant d'ar-

river au sommet ; ces tubercules sont notahlement plus petits que lestubercules princi-paux, m ais toujours apparents. D es granules fort petits garnissent les intervalles.

Peristome enfonce, assez ouvert, tres legel'ement entaille; son diametre egale o , a 5 a0,40 de celui de l'oursin.

RAPPORTSET DIFFERENCES .e P sasnme chinu s d lt bi1 .ts differe du P sam . Se rr esii par ses

quatre rangees internes de granules am bulacraires et par ses tubercules m oins homogenes,

les ran gees principales etant toujours bien plus apparentes que les autres. L e Ps . Caillaud i

est plus egalement tuberculeux et il a ses pores disposes pal' arcs plus oblique". Je n'ai

pas cru devoir conserver Ie nom adopte pO U I'cette espece par M . D esor, E n effet, Ie nom

d' Ech in omet ro m ir ab ilis u'a jamais ele public par M . Nicolet, s'll a reellement ete donne al'espece: elle est indiquee dans Ie catalogue des moules du musee de Neuchatel, p. 12 , SOli"

Ie nom d' Ech in omet ro m '1 l'g ar it ifem, et il fut reconnu depuis, que les exemplaires allouges

I'etaient accidentellem ent, et que cette espece etait identique a I 'E ch in u« d ub ius. Ces deux

noms ont ete donnes en meme temps dans Ie catalogue des monies d'E chinides du museu

de Neuchatel, il m 'a semble preferable de conserver celui d' A gassiz qui, l'annee suivante,

decrivit et fit figurer l'espece. L e nom donne pal' Nicolet est reste comme une simple cita-

tion. D ans tous les cas l'espece devrait se nornmer Psamm; rnargat'ittferus et non Psams»,

rnirabilis, car on ne retrouve aucune trace imprimce de ce dernier nom. L ' Echinus m ira-

bilis Ag. indique par erreur de Ia craie blanche dans Ie catalogue des rnoules du musee

de Neuchatel, est devenu Ie P h . y m e c h i 1 l 1 l s rnirabllis.

L O C AL ITE S.C haux-de-Fonds, V errieres (canton de N euchatel). Ste-C roix (V aud).

M iocene. H elvetien II. M ollasse,

COLLECT IONS .M usee de Zurich, M usee de L ausanne, M usee de Bale, M usee de Neu-

chate l, G reppin , P . de Loriol,

Explication des figures.

Pl. 11.. Fig. 6, Ga. . . Psammechinus dubius. Jeune individn, de _grandeur natnrelle, Chaux de Fonds.

Collection P. de Lorio!' Fig. 6 b, 6 c, grossissements du meme exemplaire.

Fig. 7, 7 a, 7 b. Exemplaire tres adulte de la meme espece. Meme gisement. Meme collection.

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DE SO U RSINSTE R.TJAIRE SE J~ASU ISSE. 31

G E N R E L E IO P E D IN A, Cotteau, 1866.

Forme renflee, elevee,

Zones poriferes droites. Pores petits, arrondis, formant trois series ver-

ticales de paires simples, regulierem ent superposees et accompagnees de

petits tubercules.

Aires ambulacraires etroites, avec deux rangees de tres petits tubercules

perfores, non creneles,

Aires interambulacraircs avec deux rangees de tuhercules semblables aceux des aires ambulacraires, pas plus developpes,

Appareil apicial etroit, anguleux sur les bords.

Peristome petit, snbcirculaire.

RAPPO R .TSET DIFFERE NCES .L es Leiopedina, voisins des Codechinus parleur forme, ainsi que par la disposition de leurs pores, en different par leurs

tnbercules perfores: lis se distinguent des Pedina par leurs paires de pores

Sill' trois lignes verticales, leur forme, et leurs petits tubercules, des Trip-

neustes enfin par leurs tuhercules perfores et leurs series de pores plus re-

gulieres. L e type du genre avait ete prim itivem ent decrit sous Ie nom de

Code ch imus Talla vig ne s1 ', c'est en 1866 que M. C otteau a cree pour lui Ie

genre Leiopedina, et, une annee plus tard, M . Laube etablissait pour lameme espece Ie genre Chrysomelon .

On ne connait encore des Leiopedina que dans les terrains tertiaires.

LE IOPEDINASAMUSI ,Pavay .

Pl. II, fig. 8.

SYNONYMIE.

Leiopedina Samusi, Pavay, 1871, Kolozvar Geologiaja, p. 67.

Id, Pavay, 1873, Geologie Klausenburgs, Mem Soc. geol, de Hongrie, p. 393

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32 DESCRIPTION

DIMENSIONS.

Diametre

Hauteur approximative .

.......... 66 mm. a 75 mm.

.GO»a80.

Aucun exemplaire n'etant com pIet, on ne peut se faire une idee parfaitement exacte de

la forme de l'espeoe : elle parart avoir tite tres haute, subspherique, tres retrecie vers la

base qui est plane, arrondie au pourtour.

Zones poriferes largos, droites, placees dans une depression assez prononcee. Pores

ovales, disposes par paires form ant trois rangees longitudinales, l'egulieres, et parfaite-

ment distinctes ; les pores de la raugee externe sont plus allonges en travers que lesautres: les paires de la rangee medians lie se trouvent pas sur la meme ligne horizontale

que celles des deux autres. L es paires de la ran gee interne sont separees pal' un petit gra-

nule; celles de la rangee mediane par' deux granule, en ligne horizon tale, et celles de la

rangee exlerne pal' trois ou quatre plus petits que les autres: entre ces granules 011 dis- .

tingue encore de nom breuses petites verrues.

A ires am bulacraires nullem ent renflees et fort etroites : leur largeur ne depassant pas

0,34 de la largeur des aires interambulacraires. D e chaque cote, bordant les zones pod-

Ieres, se trouve une rangee de tubercules relativernent forts, lisses et perfores, qui liesont pas superposes d'une maniere reguliere et paraissent former deux ran gees, bien

qu'en realite il n'y ait qu'un tuhercule Sill' chaque plaque: derm is la base jusqu'a I'am hi-

tus ils sont tres serres, mais ils s'espacent en s'approchani du sommet. L es granules mi-

liaires sont petits et abondants sur toute la surface.

A ires interam bulacraires legerem ent deprim ees au m ilieu, portant deux rangees prin-

c ipale s de tube rcule s semblable s a ceux des aires ambulacraires, mais un peu plus deve-

loppes. Chacune des plaques porte un tubercule qui se trouve place un peu plus loin de

la suture mediane que Ie point median de la largeur de la plaque. C es deux rangees prin-cipales sont flanquees de chaque cote de deux ran gees externes de tubercules secondaires it

pen pres aussi developpees q~e les autres, m oins regulierem ent superposees, m ais persis-

tant sans s'affaiblir jusque bien au-dessus de l'nmbitus: je u'ai pu m'assurer exactem ent

a quelle distance de l'appareil ils disparaissaient. L a zone m iliaire est com pletem ent de-

pourvue de tubercules, mais elle est, couverte de granules fins et nom breux, de me m e que

l'espace qui reste libre entre les tubercules. L es sutures des plaques sont bien distinctes.

L e peristom e paratt fort petit, je n'ai pu le degager entierem ent.

RApPORTS ET DIFFERENCES. L 'espece interessante que je viens de decrire se rapprochepar beaucoup de caracteres du- Le io p ed ina Ta lla v ignes i; elle s'en distin gue cep endant, apremiere vue, par la presence de six ran gees de tuhercules a peu pres egaux, dans les

aires interam bulacraires, par ses zones poriferes deprim ees et pal' ses aims ambulacraires

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DES OURSINS TERTIA IRES DE LA SUISSE. 33

non renllees: on peut ajouter encore que, dans le Leiopedina Samusi, les tubercules sont

reiativem ent plus volum ineux et que probablem ent son ensem ble etait plus spherique. J'ai

eo l'oecasion d'exam iner plusieurs exem plaires tres bien conserves, et de grande taille, du

Leiopedina Tallavignesi, provenant du V icentiu, d'ou M . L aube l'avait decrit sons le nomde Chrysomelon Vicent im, ton s sont pa rfaitemen t id en tiqu es a l'individu figure par M . Cot-

teau, leurs aires interam bulacraires n'ont que deux ran gees de tres petits tubercules, leurs

zones poriferes sont a fleur du test et leurs aires ambulacraires renflees ; aucun d'entre

eux ne m'a presente la moindre trace de tubercules secondaires ; il me parait done indis-

pensable , comme a M . de Pavay; d'en separer l'espece dont il est 'ici questio n. L 'e xem-

plaire que j'a i decrit est tout 11 fait semblable 11la descr ip tion que donne l'auteur hongrois

de l'unique individu du Leioped. Sa-musi qu'il a rencontre'; il en differe seulement en ce

que ses aires interam bulacraires presentent de chaque cole trois rangees de tubercules,

ce qui fait pour chaque aire six rangoes au lieu de quatre, ceue modification peut s'ex-

pliquer par une variation indlviduelle et n'a ancune importance re elle , tand is que Ie fait

d 'avo ir d es rangee s secondaire s, 01 1 de n'en point avoir du tout, constitu e certa inernen t

un ca racte re sp ec ifiq ue,

LOCALITE. Co rd az (A lp es vaudoise s).

Nummulitiqu e superie ur. Tongrien.

CoLLECTION. Renevier,

2 me S O U S - O R D R E

Test de forme eJliptique ou irreguliere, plus rarement circulaire,

Zones poriferes composees de pores arrondis ou allonges, tan t O t identi-

ques dans un merne ambulacre, tantot arrondis dans les rangees internes

et allonges dans les rangees externes.

Amhulacres simples, on plus ou moins petaloides. L'ambulacre impair

est toujours semblable aux autres.Appareil apicial toujours it la face superieure; le plus souvent central,

tres rarement un peu excentrique; il est compose de quatre ou cinq.pIa-I

Jib. soc. PAL. snSSE,. T. U. 5

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34 DESCR.IPTION

ques genitales perforees et de cinq plaques ocellaires perforees. La plaque

genitale anterieure de droite porte le corps madreporiforme.

Periprocte toujours en dehors de l'appareil apicial et non oppose au pe-ristome. Il est ouvert, tantot a la face inferieure, tantot a la face superieure,

tantot sur Ie bord posterieur du test.

Peristorne decagonal ou pentagonal, toujours place au centre-de la face

inferieure et toujours muni d'un appareil masticateur,

Tubercules tres-petits, ordinairement serres, plus ou moins reguliere-

ment disposes sur toute la surfacedu test.

Radioles en forme de soies courtes, greles et striees, Ceux de quelquesgenres fossiles ne sont pas encore connus. '

OBSERVATIONS. Le deuxieme sous-ordre de l'ordre des Echinides com-

prend tous les oursins dont Ie periprocte est situe en dehors de l'appareil

apicial, et qui sont rnunis de machoires. Ce dernier caractere relic etroite-

ment aux Echinides endocycliques les genres qui Ie composent. Un passage

tout naturel entre ces deux sous-ordres s'etablit pal' les Holecfypus et les

Discoidea dont la forme hemispherique, Ie pourtour circulaire, les poresexactement arrondis, rappellent tout a fait les Diadematidees.

Les Echinides exocyeliques gnathostomes comprennent deux famiJIes.

La famille des Echinoconidees dont les ambulacres sont simples.

La famille des Clypeaslroi'dees,dont les ambulacres sont petaloides ou

subpetaloides.

Les Echinoconidees, dont aucune espece, a rna connaissance du moins,

n'a encore e l e trouvee dans la formation tertiaire, se rapprochent beaucoup

des Echinides endocycliques par leur forme presque toujours circulaire et

reguliere, et par leurs pores arrondis, Les Pygaster , parmi lesquels quel-

ques especes ont leurs zones poriferes composees de pores internes arron-

dis et de pores externes allonges, tendent ales reliera ,Ia famille des Cly-

peastroidees.

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DES OURSINS TERTIAIRES DE I.A SUISSE. 35

FAMILLE DES CLYPEASTROIDEES

Forme ordinairement eUiptique et deprimee, rarement subcirculaire.

Zones poriferes composees de pores arrondis dans les rangees internes,

plus ou moins allonges dans les rangees externes.

Ambulacres petaloides ou subpetaloides.Appareil apicial ordinairement saillant; presque toujours le corps rna-

dreporiforrne l'occupe en entier ; les autres plaques sont alors extreme-

ment petites et leurs sutures sont it peine distinctes.

Peristome relativernent petit, subcirculaire, situe au milieu de la face in-

Ierieure.

Periprocte relativement petit, presque toujours inframarginal ou mar-

ginal.Dans un grand nombre d'especes la cavite interne du lest est divisee par

des cloisons plus ou moins cornpliquees.

OBSERVATIO~S. La Iamille des Clypeastroldees comprend tous les oursins

gnathostomes endocycIiques dont les arnbulacres sont pelaloi 'des. II n'est

pas facile d'etablir des tribus ou des sections parmi les genres qui la com':

posent, car its se relient tous tres etroitement les uns aux autres, et je ne

vois pas de caracteres propres a les grouper d'une maniere rationnelle. Au

premier abord.Ies Echinocyamus et les Fibularia paraissent bien distincts

des autres genres par leur petite taille et leurs ambulacres subpetaloides,

mais M. AI.Agassiz a montre que les Clypeaster passent par une phase de

developpement dans laquelle ils sont extremement voisins des Echinocya-

mus et des Fibularia; ilne serait done pas naturel de les separer,

Les Clypeastroldees commencent it apparaltre dans les etages superieurs

de la formation cretacee par quelques petites especes; ils prennent un

grand developpement dans la formation tertiaire et, d'apres le dernier re-

censement deM.AI.Agassiz,011 en compte 38 especes dans les mel'Sactuelles.

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, 36 DESCRIPT ION

G E NR E E C H INO C YAM U S, V an Phelsum.

Forme deprimee, ova le , plus ou moins retrecie en arriere, non echan-

cree en avant.

Sommet ambulacraire central.

Ambu lacres peu apparen ts, a peine petalo ides, tou jou rs ouverts a leur ex-

tremite, Zones poriferes composees de pores peu nombreux, formant un

petit nom bre de paires, et non conjugues pal' un sillon.

A ppareil apicial compacte. Quatre pores geni taux; cinq pores' ocellaires.

.Peristome subpentagonal, central, enloure en dedan s d'au ricules hautes

e t Iarges.

P eriprocte arrondi, ouvert a la face inferieure, entre Ie peristome et Ie

pourtour.

Tubercules petits, epars, hornogenes, enfonces dans de profonds scro-

, hicules.

Test de petite taille, epais, soutenu a l'interieur par dix cloisons sim ples

disposees par paires dans les aires interambulacraires.

RAPPO RTSE T DIFFER E NCE S.es Echinocyamus d ifferen t des Fibularia par

leur forme aplatie et par la presence des cloisons interieures, des Scutell ina

par leurs cIoisons allant de la face superieure a la face inferieure et par

leur periprocteinframarginal et non marginal; ils se distinguent des Sis-

mondia par leurs pores non conjugues et leurs cloisons interieures sim ples.

L a premiere apparition constatee du genre a lieu dans les couches ere-tacees superieures, on en compte plusieurs especes dans les terrains ter-

tiaires, dont le nom bre devra etre certainem ent reduit, de meme que celu i

des especes des m ers actuelles I'a ete par M . AI. Agassiz.

E CH INO CYM U SAL PINU S,Agass iz .

Pl. 111, fig. 1.

SYNONYMlE.

Fibularia alpina, Agassiz, 1839, Deser. des Echin. fossiles delaSulsse, I, p. 74, pl. 12, fig. 1-3.

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DES OURSINS TERTIA IRES DE I.A SUISSE. 37.

Ec1tMocgamu8 alpinus, Agassiz, 1841, Monographie des Scntelles, p, 135,pI. 27, fig. 41-43.

Id.. Agassiz et Desor, 1848, Catalogue raisonne des Echinides, p, 83.

Id, Desor, 1853, Acta Soc. helv, des sc ..nat., ss= session, Porrentruy, p. 272.

Id: Desor, 1857, Synopsis des Ech. foss" p. 219.

Id; Dujardin et Hnpe, 1862, Suites 1 1 . Buffon, Echinodermes, p. 557.

Id. Ooster, '1865, Synopsis des Echin. des Alpes suisses, p. 61.

DIMEN.8ION8.

Longueur ..· ..

Largeur par rapport 1 1 . la longueur .

Hauteur id. id,

,...............

. ..9 mm.

. 0,77

. 0,59

Form e rogulierem ent ovale, peu elevee, arrondie en avant, i t peine retrecie en arriere.

Face superieure convexe, deprim ee. Face iuferieure un pou concave autour du peristom e.

Pourtourarrondi,

L es ambulacres ne sont pas visibles.

P eristom e petit, un pen enfonce.

P eriprocte petit, ouvert plus pres du bord que du peristom e,

RAPPORTS ET DIFFEREN'CES. J'ai eu a rna disposition deux seuls exem plaires apparte-

nant a cette espeee, C e sont lesmemes qui ont e t C deja deerits et figures par Agassiz;

leur face superieure est tres mal eonservee et l'on ne saurait distinguer les am bulacres ..

Je ne puis done donner aucun detail nouveau sur ce petit Echinocyamus, qui paratt se

distinguer des autres par sa form e regulierem ent ovalo et son periprocte relativem ent assez

rapproche du borrl, D u reste.Jes Eohinocyames varient assez dans leur form e generale.

M . A I. Agassiz estim e que toutes les especes des m ers actuelles, qui ont ete decrites, doivent

e tl 'e reduites a ' une seule: nne forte reduction dans Ie nombre des especes fossiles serait

certainem ent Ie resultat d'un travail m onographique opere a l'aide de m ateriaux etendus.

• l.OCALITE. Bu rzen stock , pres Stanz.

E o cen e. Nummulitiqu e. P arisien.

COLLECTION, M usee de B erne.

Explication de s jigu4'es.

Pl. III. Fig. 1. Echinocyamllsa~pinlls.De grandeur naturelle.

GENRE SCUTELLA, Lamarck.

Forme discoidale, trescomprimee, souvent tronquee en arriere, convexe

en dessus, plate en dessous. .

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38 DESCRIPTION

A mhulaeres petaloides, bien developpes, plus ou m oins ferm es al'extre-

m ite. Pores externes en fente etroite.

Appareil apicial petit; le corps madreporiform e en occupe toute lapartiecentrale. Q uatre pores genitaux et cinq pores ocellaires.

P eristome central, tres petit, circulaire.

Periprocte infra-marginal, tres petit, circulaire, ouvert a une distance

plus ou moins grande du bord posterieur. Sillons amhulacraires a la face

inferieure plusieurs fois anastomoses.

L a cavite interne n'est pas divisee par' des cloisons.

Tubercules tres petits et tres nombreux,RAPPOHTSET D IFFERENCES.L es Scutelles se distinguent facilement des

M ellites, des E ncopes et des genres voisins pal' l'absence de lunules ou

d'entailles au pourtour.l\1. A I. Agassiz incline it croire .que les Echinarach-

nius ne sont qu'une sons-division des Scutelles; je n'ai pas d'objection it

cette maniere de voir, car, au fond, les deux. genres ne different que par Ie

degre de ram ification des sillons amhulacraires a la face inferieure, et ce

caractere varie suivant lesespeces.

Distribution stratigraphique des especes decrites.

Je n'ai que deux especes a citer ici: Ie Scul.pauiensis Agassiz, ct le Scut ,

he lve t ica M ayer, toutes deux proviennent des terrains tertiaires miocenes

de l'etage helvelien.

SCU TEL L APAU LE NSIS,Agassiz.

Pl. Ill,ig. 4.

SYNONYMIE.

Scutella paulensis, Agassiz, lS·H, Monogr. des Scutelles, p. 83, pl. 19, fig. 8-10.

Id. Agassiz et Desor, 1847, Catalogue raisonne des Echinides, p. 77.

'[d. D'Orbigny, 1850, Prodrome, p. 141.

Id, Leymerie et Cotteau, 1856, Echin. foss. des Pyrenees, Bull. Soc, geo!. de France,

'2m• serie, vol. XIII, p. 329.

Id, Desor, 1857, Synopsis des Echinides fossiles, p, 233.

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DES OURSINS TERTIAIRES DE. J.A SUISSE. 39

&tddla f J tW 1 e n B i s , Dujardin et Hupe, 1862, Hist, des Echin. Suites a Buffon, p. 564.

Id, Mcesch, 1867, Der Aargauer Jura, p. 230 et 231 (Beitragc zur geol, Karte del'

Schweiz, 4'e Lief.).Id. Greppin, 1870, Descr. du Jura Beruois, p. 181 (Materiaux pour Ja carte geologique

de la Suisse, 8me livr.].

DIMENSIONS.

Longueur

Largeur par rapport a la longueur

Epaisseul' approximative

.. 62 mm,

1,14

11 mm,

Forme discoldale, plus large que longue, tres deprimee, un peu tronquee en arriere.

Pourtour peu onduleux, tres aminci. Face superieure formant une courbe a~sez regu-

liere, depuis Ie bord jusqu'au som met am bulacraire, O U se trouve Ie point culminant. L a

face inferieure est entierem ent m asquee par la roche dans l'individu deerit.

Som met am bulacraire excentrique en arriere, A mbulacres larges, arrondis et entiere-

m ent Ierm es a leur extrem ite : ils sont relativem eut long", carla longueur des posterieurs

egale 0,32 de la longueur totale de l'onrsin. L 'espace interporifere est un peu plus etroit

que les zones poriferes.

RAPPORTS ET DIFF~RENCES •• Ce n'est pas sans quelque hesitation qlle je rapporte au

Scut e lla paule t ts is l'exemplaire unique et un peu incomplet que je viens de decrire, dont

jUl'ai pu m alheureusem ent degager la face inferieure. C ependant sa form e generale, son

pourtour peu onduleux, sa largeur bien superieure it .la longueur, et ses longs petales,

me font rapprocher eet echanti llon t i l l Sc, paulensis, avec line assez grande probab.lite .

. LOCAUTE. R iedwyl (canton de B erne) .

.M iocene . Helvetian . .

COLLECTION. Greppin.

Explicatioll des figures .

•Pl. III. Fig. 4. Scutella pauletlSis. De grandeur naturelle,

SCUTELLA HEI.VETlCA, C . M ayer.

Pl. III, fig. 2 et 3.

SYNONYMIE.

Scutella helvetica, C. Mayer, in Sched. mus. tig.

Id, Kaufmann, 1872, Rigi und Mollasse-Gebiet del' l\Iittel.Schweiz (Beitrage z, geol.

Karte der Schweiz, 11t• Lief.).

Id. Mresch, 1874, der Siidliche Aargauer Jura, p. 89 (Beitrage, etc., lOt. Lief.}.

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DESCRIPTION

DIMENSIONS.

Longueur .

. Largeur par rapport a . la longueur .....

Hauteur approximative par rapport a . la longueur

...·37 mm•

. 1,10

" 0,13

Forme discoldale, un peu plus large que longue, tres aplatie, arrondie en avant, un peu

tronquee et legerement lobee en arriere, Face superieure Iaiblement mais presque regu-

lie rement convexe .

Pourtour tres mince et un pen onduleux.

Sommet ambulacraire central.Ambulacresbien developpes, petales Iarge~, tres arrondis et presque fermesa leur ex-

tre rn ite ; leur longueur depasse notablement la moitie de la d is tancedu sommet apicial

au bord, elle est egale : 1 0,33 de In longueur de l'oursin ; la largeur des petales egale

0,4.1 de leur longueur, L e petale anterieur est un peu plus etroit et un peu plus court que

les autres. Zones porife re s au ssi larg es que l 'e space interporifere. Pores des ran gees ex-

ternes tres etroits et tres longs.

Apparei I apicial relativement bien developpe.

Peristome et perip rocte inconnus: la fa ce in fe rie ure n 'a yant pu e tre d eg ag ee dans au-cun exempla ire .

RAPPORTSET DIFFERENCES .C ette jolie petite Scutelle, dont on connait plusieurs exem-

plaires, et dont la taille parait toujours rester fort au-dessous de la moyenne de cello de

ses eongeneres, me parait bien caracterisee. E lle ressemble surtout au &ute lla paulensis ,

en diminutif, ses petales sont relativement encore plus longs et SO R sommet ambulacraire

est plus central. II serait a desirer que la connaissance de laface mferieure vint comple-

ter ce que nons savons de ceU e interessante espece, E lle se distingne a premiere vue du

Scute l l« Caiuoud; par la forme de ses petales,L O C AU T E S. W urenlos, K illwangen, Schreftland, O thm assingen (canton d 'Argovie),

M iocene . Helvetien I.

COLLECT ION .M usee de Zurich.

Explication des figures.

Pl. III. Pig. 2~ .' Scutella helvetica. De grandeur naturelle. De Wurenlos (Argovie).

Fig. 3.. Autre exemplaire de la meme espece, dont Ie ponrtoll,r est un peu masque par la

roche. Grandeur naturelle. Killwangen.

Fig. 3 a. Un petale grossi.

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE.

s= S O U S - O R D R E

EVDINIDES EXOVYVLIQIJES .£.TELOSTOlllES

. Test de forme elliptiqueou cordi forme, tres rarement subcirculaire.

Zones poriferes composees de pores arrondis ou allonges, tantot identi-

q~e~·dans un meme ambulacre, tantot arrondis dans les rangees internes

et allonges dans les rangees externes.

Ambulacres simples, ou plus ou moins petaloides, L'ambulacre impair

est souvent different des autres par sa forme et la structure de ses pores.

Appareil apicial it la face superieure, tantot central, tan tot excentrique. II

est compose d'un nombre variable de plaques genitales perforees, ne depas-

sAlltP;lS quatre, et de cinq plaques ocellaires perforees, La plaque genitale

anterieure de droite porte le corps madreporiforrne.

Periprocte toujours en dehors de l'appareil apicial et non oppose au

peristome; il est tantot inframarginal, tantot marginal, tantet supramar-

ginal. -

Peristome plus ou moins irregulier dans son pour tour, ou bien distinc-

tement bilabie, rarement pentagonal ou subdecagonal, II est toujours de-

. pourvu d'un appareil masticateur.Tubercules petits, plus ou moins abondants, irregulierement dissemines

sur toute la surface du test.

. Radioles en forme de soies greles et striees.

, Les Echinides exocycliques atelostomes comprennent tous les oursins

dont Ie periprocte est situe en dehors de l'appareil apicial et qui ne posse-

dent point d'appareil masticateur.

)lEll. 80'1:_P~L. SUISSE, T. II. 6

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42 DESCRIPTION

FAMILLE DES CASSIDULIDEES

Forme elliptique ou tres rarement subcirculaire.

Ambulacres simples ou petaloides. Sauf dans de ires rares exceptions

l'anterieur est semblable aux autres.

Appareil apicial compose de quatre plaques genitales perforees et de cinq

plaques ocellaires. Le corps madreporiforme est toujours attache a la pla-que anterieure de droite, mais il occupe'souvent le milieu de l'appareil.

Peristorne central, ou du moins subcentral. Sa forme est ovale ou trans-

verse; parfois aussi ilest decagonal, mais alors il affecte une forme irregu-

liere, parce que ses angles sont effaces et ses coMsinegaux; iln'est [amais

hilabie, mais souvent entoure d'un floscelle.

Periprocte tres variable de forme et de position.

Tubercules tres petits, serres, epars a la surface du test.La famille des Cassidulidees comprend tousles oursins exocycliques

atelostomes dont Ie peristome est-central ou subcentral; sauf dans la petite

section des Archt 'acidees, eomposee de deux genres, l'ambulaere impair est

toujours semblable aux autres.

2 m e Tribu. - E C H I N O L A M P I D E E S

Je reunis danscette tribu to us le s ge nre s de La fam ille de s C assidulide es

d on t le s ambuiac re s so nt p etalo i'd es.Les Caratomus les relient a la tribu des

Echinoneidees . D'un autre cote, les deux genres formant la section des A r-

chiacidees tendent a se rapprocher de la famille des Spatangidees par leur

peristome un peu excentrique en avant et leur ambulacre impair different

des autres, ils en different cependant par leurs caracteres generaux et prin-

cipalement par la presence d'un floscelte.

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DES OURSINS TERTIAIBES DE LA SUISSE. 43

GENRE A,M BL YPYGU S , Aga ssiz .

Form e deprim ee, plus ou m oins orbiculaire.

A m bulacres petaloides, m ais restant toujours tres ouverts a leur extre-

m ite, et atteignant a peu pres le bordo Pores internes petits et arrondis.

P ores externes allonges et tres fins; un sillon les reunit aux pores internes.

Au pourtour eta la face inferieure les pores sont tres petits, disposes parpaires tres ecartees, logees dans un etroit sillon et ne se dedouhlant nulle-

m entaux approches du peristom e.

Sommet ambulac ra ire subc en tra l.

A ppareil apicial tres petit, en form e de bouton. Q uatre pores genitaux.

P laque m adreporiform e occupant tout Ie centre de l'appareil.

P eristom e subcentral, oblique, form ant un pentagone a cote s in egaux.

00 ne distingue auteur r H phy llodes n i bourrele ts ,P eriproete ovale, fort grand, occupant une partie de l'espace com pris en-

tre le peristom e et le bord posterieur, T ubercules ires petits, scrobicules.:

creneles et perfores, uniformem ent repandus sur to ute la surface du test.

Tout l'espace intermediaire est. occupe par des granules d'une grande

finesse.

RAPPORTS ET DlFFERE...~CES. L es Amhlypygus sont fac ilemen t reconnais-

sablesa leur form e deprim ee, a leur grand periprocte infram arginal et it. l'absence complete de floscelle autour du peristome qui est oblique. C es

caracteres les separent nettem ent des Conoclypus, dont ils se rapprochent

par leurs grands am hulacres, et des Echinolampas dont ils ont a peu pres

la form e, m ais dont les am bulacres sont aussi p lus e ff ile s it leur extremi te .

L es Pygaulus ont un floscelle tout a fait rudim entaire, m ais ils se distin-

guent facilem ent des Amblypygus par leur form e et leur periprocte,

O n D e connait qu 'un petit nom bre d'especes appartenantau genreAm-

blypygus; eU es proviennent toutes de la form ation tertiaire. U ne seule a ete

trouvee en Suisse.

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DESCRIPTION

AMBLYPYGUS DILATATUS, Agassiz.

Pl. III, fig. 8. Pl. IVet Pl. V, fig. 1.

SYNONYMIE.

Amb lypygu s d ila ta tu s,

u.Id.

Id.

u.

u.m.Amb ly py gus a ph ele s,

u.ld.

Amb7ypygu$ d il at a tu 8 ,

Agassiz, 181,0, Catal. Ectyp. foss. mus, neoc., p. o .

Agassiz et Desor, 1847, Catalogue raisonnc des Echin., p. 109.

d'Orbigny, 1850, Prodrome, t. II, p. 330.

Desor, 1853, Arch. des Se. phys. et nat. de Geneve, t. XXIV, p. 143.

Desor, 1853, Acta Soc. helv. Sc, nat., Porrentruy., 38me session, p. 272.

Desor, 1857, Synopsis des Echin. foss., p. 256.

Ooster, 1865, Synopsis-des Echin. foss. des Alpes suisses, p. 65,' pl. 11, fig. 7.

. Ooster, 1865, id, id, p. 66.

Laube, 1867, Sitzungsberichte der Wiener Acad., t. LVI, Ire partie, p~ 243.

Laube, 1868, Echinod. d. Vicent. Tertiargeb. Denkschr, der Wiener Acad.,p. 20.

Taramelli, 1874, Di alcuni Echinidi eocenici dell'Istria, Atti del R. Istituto Ve-

neto, t. III, 8. 4, p. 962.

DIMENSIONS.

Longueur

Largeur par rapport it la longueur .

Hauteur id.

47 mm. it 67 mm.

0,91 it 0,93

0,35

Forme suborbiculaire, un peu plus longue que large, deprim ee. Face superieure regu-

lierem ent convexe. F ace inferieure pulvinee, tres enfoncee autour du peristom e. P ourtour

arrondi et epais ..

Som met amhulacraire un peu excentrique en avant.

A mbulacres larges, atteignant 11peu pres le bordo Z ones poriferes relativem ent larges,

11pen pres aussi larges que la moitie de l'espace interporifere. L es pores des rangees in-

ternes sont ronds et tres petits; ceux des rangees externes sont allonges, tres fins, et reu-

nis 11ceux des rangees internes par un sillon assez large; Sur le pourtour.iet 11la.face in-

ferieure, les pores sont egaux, tres petits, et disposes par paires ecartees: ils se continuent

en suivant un sillon etroit, mais distinct, jusqu'au peristome, pres duquel ils n'ont au- ,

c un e tend ance 11se mu ltip lie r.

P eristome in distin ct d an s n os ex emplaires a cause de la durete de la gangue qui n'a pu

etre en levee. D ans un exemplaire du V icentin, tres bien conserve, on voit qu'il est tres

enfonce.ohlique, en form e de pentagone ac6tes inegaux.

P eriprocte tres grand, orale, allonge, occupant la plus grande partie de l'espaee com-

pris entre Ie peristom e et Ie bord posterieur,

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DES OURSINS TERTlAIRES DE L A SUISSE.

Tubercules tres petits , ecartes, a peu pres d'egalegrosseur it la face superieure at 11la

face inferieure. G ranules interm ediaires extrem em ent fins, tendant a form er des oereles

auteur des serob icules.

RAPPORTS ET D IFFE R ENC ES. 'ai pu comparer entre eux huit exemplaires des Alpes du

canton de Schwytz, deux exem plaires du V icentin d'une conservation parfaite, et l'exem -

plaire de C rimee, type de l 'Amblypyglt s d ilatatns d'Agassiz, conserve au musee de Zurich;

j'ai constate la parfaite identite de ces divers echantillons.

L 'Amh lypygus aphe le s, dont l'original provient de V erone, me paralt, a en juger d'a-

pres Ie moule en platre, n'etre qu'un exemplaire de l'Ambl . d ila ta tus a llo nge par accident.

Je n'ai pas voulu cependant reunir les deux especes sans avoir examine des exemplaires

bien certains. J'ai cru devoir donner une figure exacte du moule en platre de l 'Ambly-

pyg us ap he le s type, on verra que les differences ne sont pas bien sensibles. M . L aube cite

l' Amhlypygus aphe le s' dans Ie V icentin, mes exemplaires, quiproviennent comme Ie sien

de « G ran C roce di San G iovanni lIIarione » e t app artie nnen t certainemen t a la meme es -~

pece, sont en 'tons points identiques au type de l'Ambl . d iiata tl ls . C 'est par erreur qu 'Agas-

s iz att ribuait a I 'Amb l . dila ta t lt~ un bord t rancham, car, dans l'exem plaire original, Ie bord

est arrondi et epais,' sauf dans une partie qui a evidemmeot subi une deform ation par

eerasement, ainsi qu 'on pent s'en assurer par l'examen de la figure que fen ai donnee,

laquelle rend t res e u c&emeo t la pbysionomie de ce1 .echa.nlillon type .

, L o cA I.l'fK .~Sih" bal (canton de S cbwytz).

Eo cen e. N timmulitique . P arisien I.

COLLECT ION .M u see de Zurich. M u ;;ee de B erne.

Exp lic a tio n d e s f ig ur e s.

Pl. III. Fig. 8. . Amb ly py gu s d ila ta tu s, exemplaire original de Crimee; sa face auperieure est entiere-

ment usee et iIa epronve en outre des deformations.

Pl. IV. Fig. 1 .. Amb l ypygu$ d ila ta tu s. Exemplaire d'Yberg(Schwytz). Musee de Zurich.Fig. 2•. Aut~e exemplaire un peu plus epais. Meme gisement, meme collection.

• Fig. :1. . Am b lyp yg us a ph ele s. Copie dn moule en platre.

Pl. V. Fig. 1.• AmblyjJggwl( j i l tJ , to . tus. De Gran Croce di San Giovanni Ilarione. Ma collection.

Fig. 1 c. Fragment de sa face inferieure, grossi.

(Toutee ces figures, sauf pl, V, fig. 1 c, sont de grandeur naturelle.)

GENRE NUCLEOLITES, Lamarck.

Forme ovale, oblongue, ordinairement convexe en dessus et plus ou

moins concave en dessous,

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DESCRlPl'ION

A~bul~cres petaloides. D ans chaque zone porifsre les pores des deux

rangees sont egalem ent arrondis et ne paraissent pas relies par un-sillon.

A laface inferieure les pores sont tres petits; les 'Zones poriferes se conti-nuent bien jusqu'au peristom e, m ais eU e s res tent a peine dis tinc tes.

Som m et am bulacraire excentrique en avant. A ppareilapicial com pacte,

com pose de quatre plaquesgenitales perforees et de cinq plaques ocellaires

egalem ent perforees. L e corps m adreporiform e occupele centre de 1'appa-

reil.

P eristom e ovale ou subpentagonal, un peu excentrique en avant, entoure

d'un floscelle plus ou moins distinct.P eriprocte ovale, allonge, ordinairement ouvert SUI' I ,a face superieure ,

p lu s raremen t situesur la fa ce pos te rieure ,

Je ne connais aucune espece de Nucleol i tes anterieure a l'epoque creta-

cee. L es terrains tertiaires en renferrnent quelques-unes. L e N uc leo lue s e pi-

gonus se trouve dans la mer' des Indes, c'est la seule espece connue dans

les mers actu elles.

RAPPORTS ET DIIWERENCES. L es Nucleol i tes ne different des Echinobrissusque par un seul caractere; les pores des rangees externes de leurs zones po-

riferes sont arrondis com me ceux des rangees internes et les pores des deux

rangees ne sont pas relies par un sillon. n· est douteux que ce caractere,

qui n'est observable que sur des individus tres bien conserves, soit suffi-

sant pour separer ces deux genres, car on trouve des exem plaires offrant

certains passages de run a I 'autre; ainsi je distingue fort bien, sur des

echantillons tres bien conserves du Nuc le o lit es t es tudinar iu s, que, ici et la,quelques pores sont conjugues, lors meme qu'ils sont tous egaux et sem-

b lables, d an s les rang ees externes d es zo nesp oriferes. cornme dans les ran-

gees internes, M . A I. A gassiz a observe la meme chose dans l'especevivante;

cette derniere, du reste, differe des Nucleol i tes typiques par son periprocte

ouvert sur la face posterieure, ce qui lui donne, avec des ambulacres de

Nucleol i tes , le facies des Phyllobrissus,

II y a evidemment, ainsi que Ie fait tres bien remarquer M . AI. Agassiz,d e nouvelles d ecouvertes a faire po ur arriv er a attribuer a cesgenres, et aleursvoisins, leur veritable valeur, et il y a des earacteres, tels .que la.struc-

ture duperistome par exem ple, auxquels on' n 'apas encore attache toute

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. 47

l'im portance 'qu 'ils m eriteraient, Il convient done d'attendre encore avant

de proposer des modifications au groupement generalement admis, '

NUCLEOLITES SANCTI MEINRADI, Desor.

Pl. III, fig. 7•

.SYNONYMIE.

Nucleolites S. Meinradi, 'Desor, 1857, Synopsis des Echinides fossiles, p. 261.

Id. Ooster, 1865, Synopsis des Echinodermes des Alpes suisses, p. 67.

DIMENSIONS.

Longueur . . .

Largeur par rapport a la longueur .

Hauteur id.

..16 mm.

..0,81

. 0,50

Forme allongee, suhquadraugulaire, arrondie en avant, tronquee en arriere oil elle est

a .peine elargie: Face superieure peu eleveo, convexe, deprinWe en arriere, Face inferieure

concave au miliel1,pulvinee sur les hords, legerement deprimee dans Ie sens de la lon-

gueur et un peu relevee en arrieraPourtour epais et renfle,

Som met am bulacraire tres excentrique en avant.

A mbulaeres tres peu apparents, etroits, tres inegaux, les posterieurs sont notablem ent

plus longs que les anterieurs et un peu inflechis en dehors. L'espace interpo rifere est apeine plus large que les zones poriferes, L es pores ne paraissent nullem ent eonjugues,

m ais je dois dire que les exem plaires que j'ai vus ne sont pas assez bien conserves pour

qn'iI~eme Foote aucun doute a cat egard; en revanche, je suis a peu pres certain qu'ils, etaient arrondis dans les zones poriferes externes com me dans les internes.

P eristom e subpentagonal, enfonce, peu exeentrique, bien m oins que le som met am bu-

laeraire. O n ne distingue point de floscelle. '

P eriprocte ov ale, ou vert a la face su perie ure, a l'origine d'un silIon quioccupe pres

des deux tiers de la distance qui separe le sommet ambulacraire du bord posterieur ; it

ech ancre legeremen t ce dern ier.

T ubercules serres, tres enfonces dans leurs scrohicules, assez hom ogenes a la face su-

perieure, pins ecartes et inegaux a la face inferieure,RApPORTS ET DIFFERENCES. L e N uc l. sanc ti M einradi est tout a fait distinct du Nuel ,

teshldinaritlS B rgr. par sou periproete place plus pres du sommet, mais notablement plus

loin cependant que dansle Nu cl. a pp ro xim at us G aleotti, ou dans Je Nu c l. p ap illlJ su s Zittel.

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DESCR IPT ION

II /$i r~proclle .un peu de l'Echinobrif lsus ·Scheuchzeri, par s a 'formeet sa fae8 inferieure

enfoncee, mais eette deeniere espece est plus haute, plus carree, son periprocte est plus

. rapproohe du bord et ses ambulacres sont tout differents, L es exemplaires que j'ai decrits

proviennent du canton. d' Appenzell,et ont ete determines et etiquetes par M .D esor; leur

region posterieure n'est pas aussi elargie, par rapport a l'anterieure, que la description de

l'espece dans le Synopsis,faite d'apres un exemplaire de B langg, le .ferait supposer. Je

n'ai sous les yeux qu'un seul eohantillon de B langg, il est un peu moins tronque en ar-

riere que ceux d' Appenzell, mais il n' est pas plus elargi: a cela pres les earacteres sont

identiques, M . Cotteau a decrit sous le nom de Nucl . Belf(jrtriei une espece bien voisine du

Nue l. sanc ti Me in radi, elle parait cependant s'en distinguer par sa face superieure plus en

forme de toit, par son sillon anal carene sur les bords, et par son prom different, plus re-

lere a lit face inferieure en avant et en arriere, .

LOCAL ITE .Frehnern (Appenzell). B langg, pres Yberg (Schwytz),

E ocene. Nummulitique, P arisien I.

COLLECTION.M usee de Zurich,

Explication des figures.

Pl. III. Fig. 'I, i' a, 7 b, '7 c. Nucleolites Sancti MeilIl'U(li. De grandeur naturelle. de Frehnern. Les

pores sont peu distincts, ce qui m'a empeche d'en donner un gressis-

sement.

G E N R E CASSIDULUS, Lamarck.

Forme ovale oblongue, ordinairement deprimee; face inferieure le plus

souvent plane ou deprimee dans le sens de la longueur.

Ambulacres tres petaloides, mais courts. Pores un peu plus allonges dans

les rangees externes que dans les rangees internes, relies d'une rangee a

l'autre par un sillon plus ou moins profond.

Sommet ambulacraire generalement excentrique en avant. Appareil api-

cial compose de quatre pores genitaux et de cinq pores ocellaires.

Peristome subpentagonal, plus ou moins excentrique en avant,entoure

d'unfloscelle tres accentue,

Periprocte ovale, sitae a la face superieure. a l'origine d'un sillonqui

n'echanere p,as Ie bord, et reste toujours fort court.

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DES OURSINS TERTfAIRES DE LA SUISSE. 4 9

Tuhercnles entoures d'un scrobicule profond, petits et assez homogenes

ala face superieure, bien plus gros a la face inferieure, sauf sur une bande

long itud in ale median e ou ils sonl beauco up plus faibles, o u meme remplaces

par de simples granules.

RAPPORTS E1' DIFFERENCES. L es Cassidulus se d is tinguentdes Rhyncho-

pygus par la form e de leur periproete qui n'est ni transversal, ni surm onte

d'un hourrelet, par leurs ambulacres tres petaloides, et par la presence,

a laface inferieure, d 'une hande longitudinale, dont les tubercules sont

beaucoupplus petits queles autres ou m em e reduits a de simp les g ranule s.

lIs ressem blent assez, par leur form e et la position de leur periprocte, aux

Echinobrissus, m ais iis en different par le floscelle tres accentue qui entoure

leur' peristom e, par leurs petales plus form es, et par la disposition de leurs

tubercules a la face inferieure. O n trouve des Cassidulus dans les form a-

tions cretacees et dans les formations tertiaires; on avail rapporte a ce

genre une espece vivante, mais on a reconnu depuis qu'elle appartienl au

genre Rhynchopygus .

CASSIDULUS AMYGDALA, Desor .

Pl. III, fig. 5 et 6.

SYNONYMIE.

CMsidulu8 amygdala, Desor, 1853, Archives des Sc. phys. et nat., t, XXIV, p. 143.

Id: Desor, 1853, Acta Soc. helv. des se. nat., 38m• session, p. 277.

Id. Desor, 1857, Synopsis, p. 290.Id. Ooster, 1865, Synopsis des Echinides:des Alpes suisses, p. 72.

DIMENSIONS.

Longueur ,.... .

Largeur par rapport a la longueur .

Hauteur id.

.. .., ,..28 mm. a 40 mm.

. 0,61 a 0,69

. 0,38 a 0,41

Forme o rale, allon gee, tres regu liere, arro nd ie et faiblement retrecie e n avant, arron-

die aussi en. arriere. Face superieure tres uniform em ent convexe; dans le profil unelegeredepression mar-que Ia position du periprocte, Face .inferi.eure tout. a fait pfa.Ii~.

Pourtour un pen tranchant.

lIlill. soc. PAL. SUISSE, T. II. 7

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50 D E S C R I P T I O N

Som met am hulacraire assez excentrique en avant, situe anx 0,43 de la longueur.

A mbulacres bien m arques, tres petaloides, presque ferm es a leur extremi te , a peu pres

egaux. L es petales sont termines bien avant d'arriver au bordo L es pores des ran gees ex-

ternes ne sont pas beaucoup plus longs que ceux des ran gees internes, m ais un sillon bienaccentue relie les pores des deux rangees.

Peristome a peu pres aussi excentrique en avant que Ie sommet.ambulacraire, a fleur du

test, subpentagonal, entoure de cinq bourrelets tres prononces ; les phyllodes interm e-

diaires sont profonds, m ais leurs pores ne sont pas dedoubll~s._

Periprocte ovale, beaucoup plus rapproche du bord posterieur que du sommet ambu-

lacraire, Ie si:llon est large et assez profond, m ais ils'evanouit bien avant le bord, en ne

donnant lieu qu'a une faible depression du test. _

T ubercules petits, serres et homogenes a la face superieure, notablem ent plus develop-pes a la face inferieure, sauf sur une bande longitudinale m ediane qui parait com me po-

reuse sur un individu un peu use; Ie dessin l'a mal rendu, •

RAPPORTSET D IFFERENCES. e Cassidul't ts amygdala, dont j'ai sous les yeux plusieurs

exem plaires, se distingue bien' des autres especes du genre par sa face superieure tres

uniform em ent convexe, et pen deprim ee a l'endroit du periprocte; sous ce rapport son

profil se rapproche de celui du Casso aquoreus M orton, m ais son ensem ble est bien m oins

large et son peristome est plus excentrique en avant. Sa face inferieure n'est point de-

prim ee longitudinalem ent com me dans Ie Casso Benedic ti Cotteau.LO CALITE .Yberg (Schwytz ).

Eocene. Nummulitique . Pa ris ien I.

COL l . ECT ION .M usee de Zurich.

Explicat ion de s figures.

Pl. III. Fig. 5,5 a, 5 b. Cassidulusamygdala, d'Yberg.

Fig. 6, 6 a •.• Autre exemplaire de la meme espece, relativement plus etroit, M~melocalite,

Cesfigures sont de grandeur naturelle.

G E N R E ' " P Y G O R H Y N C H U S , Agassiz.

Forme oblongue, plus ou moins renflee,

Ambulacres petaloides, jamais entierement Iermes a l'extremite , ordi-

nairement longs et inegaux, Pores inegaux, les externes etant plus allonges

que les internes; ils sont relies par un sillon.

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DES OURSINS TERTIA IRES DE I.A SUISSE. 51

Sommet ambulacraire excentrique en avant. Appareil apicial compacte,

Ie corps madreporiforme en occupe tout le centre. Quatre pores genitaux.

Cinq pores ocellaires.

Peristome un peu exentrique en avant, pentagonal, transversal, entoure

.d'un flosceHedistinct, mais peu accuse.

Periprocte transversal, ouvert surla face posterieure, souvent recouvert .

par nne saillie.

Tubercules petits, serres, homogenes, entoures de pro fonds scrobicnles.

A la face inferieure une bande longitudinale, s'etendant du peristome au

bord posterieur, est depourvue de tubercules, mais en revanche elle se

trouve couverle de granules d'une extreme finesse.

RAPPORTS ET DIFFERENCES. Le genre Pygorhynchus , tel qu'il a e M

limite tres rationnellement par ~1.Desor dans Ie « Synopsis, » se distingne

du genre Echinanthlls par un periprocte transverse, et du genre Echinolam-

pas par un periprocte situe sur la face posterieure ou supra-marginaIe; il

differe en outre de tous les deux par la presence a Ia face inferieure d'une

bande Iongitudinale lisse, ou plutot flnement granuleuse, mais depourvue

de tubercules. La presence de cette bande rapproche 1es Pygorhynchus des

Cassidulus, mais ils s'en distinguent par leurs petales plus longs etplus ou-

verts, par leur periprocte ,transverse, et leur floscelle bien moins saillant.

Jusqu'ici on n'a trouve aucune espece de Pygorhynchus en dehors des ter-

rains tertiaires.

PYGORHYNCHUS MAYERI, P. de Loriol, 1875.Pl. V,jig. 2, 3, 4et5.

SYNONYMIE.

Pygo rhynchus g r ignonen sis , Desor, 1853, Arch. des Sc, phys. et nat. de Geneve, t. XXIV, p. 143.

Id. Desor, 1853, Acta de la Soc. helv. des Sc, nat., 38m• session, Porrentruy,

p.272.

ld. Ooster, 1865, Synopsis des Echin. des Alpes suisses, p. 74, pl. 12, fig. 7.

DIMENSIONS.

Longueur. . 30 mm. it 43 mm.

Largeur par rapport it la longueur.v.o.... 0,81

Hauteur id. . " 0,53 a . 0,66'

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5 2 DESCRIPTION

Forme ovale, allongee, arrondieen avant, un peu retrecie en.arriere. Face superieure

plus ou m oins renflee et plus on m oins uniform em entconvese, en gent\ral assez dt~prim ee.

Face inferieure presque plane, legerement pulvinee, et un peu evidee autour du peris-:

tome. P ou rto ur arrond i.Sornm et am bulacraire excentrique en avant, situe aux 0,37 il.0.40 d e la lo ngu eur.

Ambulacres netternen t petaloides, assez formes, in egaux ; I 'impair est un peu plus etroit

que les anterieurs pairs, et les posterieursjpairs sont en revanche plus longs. L es zones

poriferes sont etroites, plus etroites que la m oitie de l'espace interporifere qui est legere-

ment renfle,

P eristom e pentagonal, transverse, excentrique en avant, a peu pres comme Ie sommet

. ambulacraire. .

P erip ro cte transverse, ou vert sur la face posterieu re, tres pres.relativement du hordin-ferieur. .

Tubercules hom ogenes, petits, entoures de profonds scrobicules. L a surface interm e-

diaire est couverte de tres petits granules. D ans un exemplaire on distingue tres nette-

ment, en arriere, une bande Iongitudinale lisse, comme dansles autres especes du genre.

V A R IA TIO N S. l les sont peu nom breuses et ont trait surtout a la forme generate qui est

plus haute dans certains exemplaires que dans d'autres; la face snperieure est le plus

souvent surbaissee et uniformement convexe, d'autrefois aussi assez haute, et unpeu

relevee an som met am hnlacraire. O n observe aussi quelques variations legeres dansI'ex-cen tricite du sommet amhu lao raire.

L es individus que je viens de decrire proviennent des conches nummulitiques des

Alpes et la plupart sont a I 'etat de moule interieur, deux seulement ont conserve leur

test. L es moules, du reste, sont bien conserves,

Je possede des exem plaires d'un Pygorhynchus non decrit, provenant des couches num -

m ulitiques de San G iovanni Ilarione dans Ie V icentin, qui appartiennent certainem ent a

la meme espece, et je ne balance pas a les identifier. C es individus sont adm irablem ent

conserves et perm ettent d'apprecier quelques details delicats qu'il n'est pas possible d'ob-server sur les exemplaires des Alpes. L e corps madreporiforme, qui occupe presque tout

l'appareil apicial, est relativem ent grand et couvert de nombreuses plaquettes percees de

petits trous. L es zones poriferes sont composees de pores peu inegaux, mais reunis par

un profond sillon; les paires sont separees par des cloisons d'une largeur egale, couvertes

de petits granules. L e peristom e, exactem ent pentagonal, m ais transverse, est entoure d'un

floscelle peu.distinct, les hourrelets sont cependant sensibles. L e periprocte, place pres du

bord inferieur, est un peu reconvert, et l'area anale, .assez profonde, oblique un peu vel'S

le bord inferieur, de m aniere a echancrer le pourtour; ce detail ne peut point etre appre-cie dans les moules qui offrent encore cependant la trace de l'area, A' Ia faceinferieure

les tubercules sont un pen plus ecartes qu'a la face superieure; la bande lisse est assez

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J)ES OURS[NS TERTIAIRES DE I"A·SUISSE. 53

large et eouverte de granule" tres fins et tres serres. D u reste les individus du V icentin sont

exactement semblables it ceux des Alpes suisses pal' leur forme generals et par tous leurs

caraeteres: leur face superieure est assez deprim ee, presque uniform em el:t convexe et le-

gerement relevee dans l'aire interambulacraire posterieure impaire : leur longueur est

de 34 it 42 mm., leur largeur de 0,83 et leur hauteur de 0,53 de la longueur. L eur som-

m et am bulacraire est it 0,36 de la longueur.

RAPPORTSET DIFF ltRENCES . e P ygo rhync hus Mayeri est voisin du Pyg. Gr ignonenlfis,

et il a meme ete cite quelquefois sous Ie nom de cette derniere espece. II s' en distingue

neanmoins Iacilement par sa forme plus regulierement ovale, non tronquee en arriere,

par son periprocte ouvert bien plus bas, et au sommet d'une area rentrante ; il en resulte

que, dans Ie Pyg . Mayeri, Ie periprocte est visible d'en bas et non d'en haut, le contraire

a lieu dans le p Y , q . Grignonensis; en outre, dans la premiere de ces especes.Ies ambula-

ores sont plus f e rmese ; les tubercules m oins petits et m oins serres, C 'est au Pyg. M ayeri

que doit etre rapports l'individu figure par M . O oster sous Ie nom de P yg. G rigno ne n-

sis, ainsi que j'ai pu m 'en assurer pal' une comparaison immediate. L e Pyg. Desori es t

b ien p lu s n rb icu laire.

L O CAU TE S.G ross, Steinbach pres d'E insiedeln ; B langg pres d'Yberg; Stockweide

(Schwytz),

E o cene. Nummu litique; P arisien r ,COLLECTIONS .M usee de Zurich. M usee de B erne (C olt. O oster) . P , de L oriol,

Explication des f iqures.

Pl. V. Pig. 2, 2 a, 2 b, 2 c. Pygol'hynchltS Mayeri. De grandeur naturelle, De Gran Croce di San

Giovanni IJarione (Vicentin). ColI. P. de Loriol. Pig. 2 a , grossissement

d'une portion detest a la face superieure. Fig. 2 e, grossissernent d'une

portion de test a la face inferieure, prise sur la bande mediane qui n'est

pas lisse en realite, mais couverte de tres petits granules qu'un fortgrossissement permet seul d'apprccier. Flig. 2 j, appareil apicial grossi,

Autre exernplaire de la meme espece, un peu plus arrondi et un peu plus

.releve en arriere, Meme localite. .Coll. P. de Loriol.

Autre exemplaire de Ia meme espece, de grandeur naturelle, de Stockweide

pres Yberg (Schwytz). Cet exernplaire a deja ete figure par M. Ooster.

Fig. 3,3a, 3 b.

.Fig. 4, 4 a,4 b.

l\'[usee de Berne.

Fig. 5, 5 a, 5 b, 5 c. Moule interieur de la meme espece, paraissant un peu releve au sornrnet

arnbulacraire. Grandeur naturelle. Gross (Schwytz). Coil. P. de Loriol.

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54 DESCRIPTION

GENRE ECHINANTHUS, Breynius (Desor em.).

,

Forme ovale oblongue, plus ou moins renflee a la face superieure.

Sommet ambulacraire excentrique en avant.

Amhulacres relativement assez courts, mais formant generalement des

petales bien definis. Pores des rangees extemes allonges.unis par un sillon

aux pores des rangees internes. Appareil apicial compacte, compose dequatre plaques genitales (dont quelquefois trois seulement sont perforees)

et de cinq plaques ocellaires perforees. Le corps madreporiforme occupe

lout Ie centre de l'appareil.

Peristome a laface inferieure, toujours plus on moins excentrique en

avant, pentagonal, presque toujours entoure d'un floscelle tres distinct.

Periprocte ovale, marginal, ou quelquefois supramarginal, ouvert au

"sommet d'une area plus on moins fortement accusee.

Tubercules petits, serres, tres finement perfores, lisses, entoures d'nn

scrohicule profond.

RAPPORTS ET DIFFERENCES. Le genre Echinanthus a ete cree primitive-

ment par Breynius, mais cet auteur ne lui donna point delimites precises,

et la breve diagnose qu'i1 lui a consacree (« Echinanthus e st E c hinus c ujus

ape r tura pro o re e st prope centrum , pro ano in, ve l ad marginem"lo ngissime

ab o re distante m » ) pent s'appliqueren meme temps a plusieurs autres gen-

res. D'Orbigny, dans son zele pour remettre en honneur les genres de

Breynius, proposa de supprimer le genre Echinolampas (dont les especes

pouvaient rentrer dans cet ancien genre Echinanthus, comme tous Ies P y-

gorhynchus, les Botryopygus , etc.), et puis de reunir sous Ie nom donne par

Breynius les especes a periprocte inframarginal, en laissant dans Ie genre.

Pygorhynchus Ies especes a periprocte supramarginal. M. Desor, par con-

tre, estimant avec raison .la suppression du genre Echinolampas comme

etant tres-facheuse, a propose de reunir, sous le nom d'Echinarl thus; les es-peces du genre Pygorhynchu~ d'Agassiz se rattachant au type du P yg. scu-

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. 55

tella, de laisser dans le genre Pygorhynchus les especes du type du Pygor~

Grignonensis avec une bande lisse it la face iuferieure, et de conserver Ie

genre Echinolampas tel qu'il avait ete etahli par M . G ray; C e parti, de beau-coup le plus sage, a ete generalem ent adopte, et ilm erite d 'autant plus de

l'etre que c'est celui qui fait le m ieux colnclder Ie genre Echitumthus avec

l'idee que B reynius s'en etait faite; en effet, ce dernier auteur figure trois

especes com me types de son genre, or l'une d'elles est l'E ch in an th us sc ute lla ,

et une autre l'E chinanthlls C uvie ri, quant a la troisiem e figure je ne sau-

rais d ire ex actemen t a queU e espece elle appartient. "

M . G ray, en 182 5 deja, avait interprete tout autrement le genre Echi-nanthus de B reynius, suivant en cela l'exem ple de L eske. II I 'envisageait

com me devant renferm er les Clypeaster de L am arck , parce que B reynius

dit, apres avoir explique les figures de sa planche, qu'il faut aussi rapporter

a son genre une espece flguree par Sloane, qui est le C lype asle r r osa ce us.

M . G ray, dans Ie catalogue des E chinides endocycliques du M usee B rltan-

nique, ne s'est pas departi de eette maniere de voir, M . A I. Agassiz. dans

son bel ouvrage intitnle « R evision of the E chini, » a , ma lheureusement a

m on avis, adopte en partie cette interpretation et il reserve le nom d'Echi-

nanthu» a une coupe nouvelle, demembree de genre Clypeaster, dont le

C lype aste r r osae eus est le type.

C esdivergences de vues, qui se produisent tout naturellem ent en pre-

sence du vague avec lequel B reynius avait caracterise ses groupes, sont

loin de contrihuer aux progres de la science, dans laquelle elles n 'am enent

qu'une confusion aussi facheuse qu'inutile. E lles prouvent une fois de plusI 'inconvenient m anifeste qui resulte de l'exhum ation des coupes etablies si

im parfaitem ent par les anciens auteurs que, en realite, elles ne m eritent .

p as d 'etre p rises en consid eration.

O n ne connait encore qu'une seule espece d'Echinanthus appartenant aI 'ep oqu e cretacee, et il n'en existe aucune dans les m el'S actuelles; toutes

les especes sont tertiaires et partieulierem ent abondantes dans les couches

nummulitiques. L e s Echinanthus se distinguent des Echinolampas p ar leu rperiprocte m arginal, ou supram arginal, par leurs am bulacres plus courts,

plus nettem ent petaloides, plus efflles, en outre pal' leur peristom e m oins

transverse et le plus souvent entoured'un tloscelle tres-accuse. lIs different

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56 .DESCRIPTION

. des Pygorhynchus par leur periprocte non transversal, et par l'absence

d'une bande longiludinale li sse a la fa ce in ferieu re .

Repartition stratigraphique des espeees decrrtes..

.Jeconnaisq uatre esp eces d'Echinanthus dans la form ation tertiaire de la

S. ?

uisse.

T ro is d 'entre elles, Ech , Cuvie ri) E ch. P e l/ali et Ech. O o ste ri proviennent

des couches num mulitiques des Alpes de Schwytz.

L a qnatriem e.-que je ne rapporte qu'avec un certain doute al'Echinan-

t hus B rongn ia r li, a e t e trouvee dans des couches des Alpes bernoises rap-

porteespar M . M ayer a son tHage bartonien.

ECHINANTHUS CUVIERI, D esoi(M tinster).

P l. V II, fig . 2 .

SYNONYMIE.

J iJchinanthu8, Breynius, 1732, Schediasma de Echinis, p. 59, pt. 4, fig. 4-5 (d'Yssy pres Paris).

Clyp eas te r Cuv ie r i, Munster, 1829, Goldfuss. Petref. Germ., p. 133,pt42,1ig.2.

Echin o lampa s Cu vie r i, Agassiz, 1836~ Prodrome, Mem. Soc. Sc. nat. de Neuchatsl, t. I, p.18.7.,

ld. Desmoulins, 1838, Tableau des Echinides; p. 348. . .

Id. Dujardin in Lamarck, 1840, Anim. Sa. vert., 2m• ed., i:III, p. 297.

Pygo r hy nc h us Cu vie r i, Agassiz, 1840, Cdtal, Ectyp. foss., Mus. Neoc.,p. 5.

ld. Agassiz et Desor, 1847, Catalogue raisonne des Echinides, p. 102.

ld. d'Orbigny, 1850, Prodrome, t. II, p. 399.

ld. Schafhautl, 1852, der Kresseuberg in Bayern, in Leonh, und Bronn. Neues Jahr-

buch pr 1852, p. 151.

Id.

u.,Id.

ld.

Echin an th us Cu vie r i,

u.Id.

Id.

Id.

old.

d'Orbigny, 1853, Paleoritologie francaise, Terr. cretaces, t. VI, p. 321•.

Desor, 1853, 4.cta Soc. helv. Sc. nat., 38m• session, p. 272.

Desor, 1853, Archives des Sc. phys, et nat. de Geneve, t.XXIV, p. 143.

Pictet, 1857, 'I'raite de Paleontologie, 2m• ed., t. IV, p. 213.

Desor, 1858, Synopsis des Ech. foss., p; ~92, pI. 34, fig. 17-18.

Goubert, 1860, Bull. Soc. geol. de France, 2m• serie, t. XVII, p. 147.

Dujardin et Hupe, 1862; Suites Ii Buffon, Echfnodermes, p, 583.

Schafhautl, 1863, Sud-Bayerns Lethes geognostica, p. 118, pl. 17, fig, 2.

Ooster, 1865, Synopsis des Echinides des 'Alpes Suisses, p. 72.

Matheron, 1867, Note sur les depots tertiaires du Medoc, Bull. Soc. geol. de-

France, 2m• serie, t. XXIV, p. 202.

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DES OURSINS TERTIA IRES DE I.A SUISSE.

DIMENSIONS •

. Longueur ...

Largeur par rapport a la longueur.

Hauteur id.

57

. .... 43 mm.

.0,90

. ..... 0,43

Forme largement ovale, tres retrecie en avant et unpeu tronquee a l'extrem ite ante-

rieure, graduellem ent elargie jusqu'aux deux. tiers posterieurs de la longueur, environ; la

Ie contour forme un angle plus on moins prononce et se retrecit ensuite plus ou moins

rapidement vel'S l'extremite posterieure qui est ordinairement un peu emarginee par

l'area anale, Face superieure assez elevee, en form e de toit, m ais variant un peu dans son

profil. Face inferieure fortement creusee dans Ie sens de la longueur, surtout en avant,avec deux renflem ents lateraux assez prononces. P ourtour arrondi, assez epais,

Som met am bulacraire exoentrique en avant, situe aux 0,37 de la longueur totale.

Ambu lacre s cou rts, e tro its, a peu pres egaux, formant des petales bien definis, dans

lesquels l'espace interporifere est un peu renfle ; les zones poriferes sont un peu plus lar-

ges que la m oitie de la zone interporifere,

Peristome a peu pres aussi escentrique en avant que Ie sommet ambulacraire, penta-

gonal, entoure d'un tlosc.elle dont les bourrelets sont tres saillants dans les exem plaires

bien intacts .Periproete petit, orale, allonge, non transverse, ollv~rt au sommet de la face poste-

rieure, a l'origine d'un sillon prononce qui atteint Ie bord en echancrant un peu Ie pour-

tour.

T ubercules tres petits, enfonces dans de profonds scrobicules, tres serres a la face su-

perieure, un peu plus ecartes en dessous.

RAPPORTS ET DIFFERENCES. L ' Echinan thu« Cuv ie r i est bien caracterise par son ensem -

ble elargi en arriere, par sa face superieure en form e de toit, par sa face inferieure creusee

longitudinalement et par ses petits petales, II ne saurait guere etre confondu avec les au-o tres especes du genre. Je n'en connais que peu d'exem plaires, m ais ils appartiennent sans

nul doute a l'espece duK ressenberg et du bassin de Paris.

LUCALITES. Streck weid pres Y berg, B langg (Schw ytz), Flybach pres W e esen (St-G all).

Rare.

E ocene. Num mulitique. P arisien I.

COLLECTIONS. M usee de Zurich. M usee de B erne.

Explication d e s figm·es.

Pl. VII. Fig. 2, 2 a, 2 b. Echinanthus Cuoieri , De grandeur naturelle. Flybach (St.-Gall). Musee de

Zurich. Dans la fig. 2 a, le dessinateur a omis d'indiquer les bourrelets

peristomaux, visibles cependant dans eet individu.

»i:1I. soc. PAL. SUSSI', T. II. 8

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58 DESCRIPTION

ECHINANTHUS PELLATI, Cotteau.

Pl. VI et pl. VII, fig. 1.

SYNONYMIE.

Echinanthus Pellati, Cotteau, 1863, Echinides fossilesdes Pyrenees, p. 99, pl. 9, fig. 1.

Id, Cotteau, 1864, Bull. Soc. geol. de France, 2m• serie, t. XXI, p. 85.

Echinanthus Biarritzensis, Ooster , 1865, Synopsis des Echinodermes des Alpes suisses, p. 73, pl. 12,

fig. 4 et 5.

DIMENSIONS.

Longueur . . 70 mm. a 85 mm.

Largeur par rapport a la longueur................... ... 0,78 a 0;83Hauteur id, . 0,31 a 0,34

Forme presque regulierement ovale, arrondie en avant, un peu elargie en arriere : la

plus grande largeur se trouve v e l ' S Ie tiers p osterieu r O U elle est marquee par un angle

fort leger; le bord posterieur est un peu retreci en forme de rostre. Face superieure tres

deprim ee, presque regulierem ent .convexe, faiblem ent carenee dans I'aire .interam bula-

craire posterieure im paire. Face inferieure relativem ent tres plate, m ais form ant cepen-

dant une concavite pen prononcee qui s:elend depuis Ie bord jusqu'au peristorne. O n re-m arque quelques renflem ents dans les aires interam bulacsaires postecieures paires et au-

pres de l'area anale.

P ourtour arrondi, un peu onduleux.

Sommet ambulacraire relativement peu excentrique en avant, situeen moyenne aux

0,44. de Ia longueur totale (aux 0,46 dans le grand exemplaire figure par M . C otteau);

H est plus excentrique dans les petits individus que dans les grands.

Ambulacres Iarges, egaux entre eux, formant des petales bien limites, relativement

tres ferrnes a . leur extremite qui se trouve rapprochee du bordo L es pores des rangees ex-ternes sont relativem ent tres longs. L es zones poriferes sont presque a . tleur du test, leur

largeur egale environ le tiers de l'espace interporifere qui n'est pas renfle, O n observe

quelques variations dans Ia largeur relative des petales, suivant les individus.

P eristom e plus excentrique en avant que le som met am bulacraire, pentagonal, entoure

d 'u n flo scelle b ien accu se.

P eriprocte ovalo, ouvert sur la face posterieure qu'il echancre assez fortem ent; on dis-

tingue de chaque cote, a . la face inferieure, un rentlem ent prononce,

T ub ercu les tres p etits, tres serres a . la face superieure, un peu plus gros et plus ecartesa la face inferieure ; Ia granulation interm ediaire est extrem em ent fine.

RApPORTS ET DIFFERENCES. Je crois pouvoir rapporter sans hesitation a I 'Ech. P e lla ti,

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. 59

la belle e s p e r . e que je YieM de deaire; eU e se distingue bien des autres par sa forme re-

~l oaIe. t res cJeprimee, relath'ement ires plate eo dessous, par ses grands pe-

tales, el SOIl SOIIIIIIII! l aDlbalaaaire r ela til" emenl peu excen tr ique . L'Ec h. P ouec hi Cotteau,

am ~ ad plus large. ses petales sont m oins developpes et m oins ferm es: Ie som met

a.IJuJamaire est plus eseentriqne en avan t. L'E ch . B r o ng nia rti est bien p lus orb iculaire.

JL 00stIr. SOlIS Ie DOnl d' Ech. BiarrilzeuU. a figure un exem plaire que je ne sais com ment

~ de l 'Edia. 1 W I a 1 i , il est on pen plus renfle que les quatre autres individus que

fai SOlIS Ies yem. mais il est probablement nn peu deform e, car ses am bulacres peste-

~ Be soot pas norm aux; du reste, eeue forme un peu epaisse, allongee et rostree se

reIie fo r t b ien , p ar le s esemp la ire s que j'a i SODS les yeux, au graod exem plaire large (fig. 2 )

el je De teoure point de caractere pour en separer non plus l'individu plus petit, figure

par M . O oster, qui se rap proche egalem ent beauooop de l'Eehin . b ia rr it zem is ; c e d ern ie r

exem plaire se reliant au grand par des passage8, la distinction specifique de I'Ec hin. b iar-

n'lzemis et de l'Ech, P ellati m' echappe: cependant je ne voudrais pas encore reunir ces

deux especes dont les types uniques sem blent au prem ier abord si differents l'un de l'au-

tre, surtout par la taille.

LOCALITEs. Steeckweid, Gitz ischrre tli, B langg, C s ehwend , env iro ns d 'Ybe rg (Schwytz ).

Eo cene . N rimmulitiq ue . P arisie n I.

C O L L E C T I O N .M usee de Zurich. M usee de B erne.

Explication de s figures.

Pl. VI. Fig. 1 a, 1 b, 1 c • Echinllnthus Pellati. Individu it ambulacres relativement etroits, Sti:ickweid.

Musee de Zurich.

Fig. 2 •...•.• Autre grand exemplaire de la meme espece, Sti:ickweid. Musee de Zurich.

Fig. 3 a, 3 b, 3 c. Autre exemplaire de la meme espece, plus renfle que les autres. Type figure

par M. Ooster. Sti:ickweid. Musee de Berne.

Pl. VII. Fig. 1•..••.. Autre exemplaire de la meme espece, it ambulacres larges. Gitzischrretli.

Musee de Zurich .

. Toutes ces figures sont de grandeur naturelle.

ECHINANTHUS oOSTERI , P. de Loriol, 1875.

Pl. VII, f ig. 3·5.

SYNONYMIE.

Ed&iaanthus Wrightii, Ooster, 1865, Synopsis des Echinides foss. des Alpes suisses, p. 73, pI. 12, fig. 3.

DIMENSIONS.

Longueur. . 25 mm. it 42 mm.

Largeur par rapport. it la longueur.... .. _ 0,84

Hauteur id. ..__._ _.__ _ _ 0,62

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60 DESCRIPTION

Forme allongee, ovale, arrondie et retrecie en avant, retrecie vel's la face posterieure ;

la plus grande largeur se trouve un pen avant l'extremite de:; ambulacres posterieurs.

Face superieure elevee et renflee ; elle est declive en arriere a partir du point ciilm inant,

qui se trouve au som met am bulacraire, jusqu'au periproete.Face inferieure plane, un peu excavee autour du peristom e, P ourtour relativem ent assez

tranchant.\

Sommet ambulacraire tres excentrique en avant, situe au 0,42 de la longueur de

J'oursin.

Ambulacre s pe ta lolde s a ssez lo ng a In eg au s, les posterieurs un peu plus longs.

Z ones poriferes bien plus etroites que l'espace interporifere,

P eristom e pentagonal, relativem ent tres excentrique en avant.

Periprocte assez large, subcirculaire, situe sur la face posterieure, at} bas de la decli-

vite de la face superieure,

Tuhercules tres petits et serres.

RAPPORTSET D IFFERENCES.C e petit Echinanthus, dont j'ai trois exemplaires sous les

yeux, ne me parait pas avoir ete deerit ; il differe de l'Echin. Wrightii, Co tteau , 11qui

M . O oster l'avait rapports, par sa face superieure declive en arriere, son pourtour non

renfle, presque tranchant, et son periprocte place plus bas. Je ne vois pas d'espece avec

laquelle il puisse etre confondu.

L O C A L ITE S .Steinberg pres G ross, B langg pres Y herg (Schw ytz).

Eocene . Nummulitiqne . Etage parisien I.

COLLECT IONS . usee de'B erne (C olI. O oster). P . de L oriol.

Explication de s figures.

Pl. VII. Ji1ig.3, 3 a, 3 b, 3 c. Echinanthus Oosteri. Steinberg. ColI. P. de Loriol.

Fig. 4, 4 a ...•.. Moule interieur de la meme espece ; le pourtour de sa base, un peu

altere, est trop arrondi dans le dessin. Meme gisement, meme collect.

Fig. 5, 5 a Autre exemplaire de la meme espece, Blangg. Musee de Berne. Type

figure par M. Ooster.

Toutes ces figures sont de grandeur naturelle.

? ECHINANTHUS BRONGNIARTI (Munster), Desor.

SYNONYMIE.

Olypeaster Brongniarti, Munster, 1829, in Goldfuss, Petref. Germ., p. 133, pl. 42, fig. 3.

Echinolampas Brongniarti, 1836, Mem. Soc. Sc. nat. de Neuchatel, t. I, p. 187, Prodrome.Pygorhynchus Brongniarti, Agassiz, 1847, Catalogue raisonne des Echinides, p. 103.

Echinanthus Brongniarti, Desor, 1857, Synopsis des Echin. foss., p. 295.

ld. Ooster, 1865, Synopsis des Echin. fOS8.des Alpes suisses, p. 74, pl. 13, f. 1·3.

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DES OURSINS TERTIAIRES J)E tA SUISSE.

DIMENSIONS.

Longueur .

Largeur par rapport it la longueur

Hauteur.

61

..68 mm.

.... 0,88

... 0,38

Forme largement ovale, arrondie et retrecie ell avant, dilatee et un pen tronquee en

arriere. F ace su perieu re assez elev ee, a p eu pres regu lierem ent convexe et declive en avant

et en arriere. Pourtour arrondi, mais peu renfle,

P eriprocte tont a fait m arginal, ouvert sur Ie bord posterieur, de m aniere a l'echan-

crer un peu, et a n'etre visible ni d'en haut ni d'en bas.

RAPPORTS ET DIFFRRENCES. .Je ne connais aucun exemplaire de eette espece assez

complet pour pouvoir etre decrit d 'une maniere suffisante. M . O oster a ern devoir la

rapproeher de I'E ch in , B r ongn ia r ti, avec doute cependant. .Je crois aussi qu'il est fort

douteux que ce soit bien la l'E ch inant hu s B rongn ia r li du K ressenberg ; la form e generate

m e parait m oins orbiculaire, plus retrecie en avant, plus dilatee en arriere, la face supe-

rieure est aussi plus elevee et plus convexe. J'ai le sentiment qu'il s'agit ici d 'une espece

nouvelle, mais il est impossible de rien preciser a cet egard avant d'avoir trouve des in-

dividus en etat de conservation suffisante. E n attendant je prefere conserver la denom ina-

tion don nee par M . O oster, et jerenvoie pour la figure a son outrage, O U se tro uv e rep re-

sente tres exactem en t Ie m eilleur exem pJaire connu .

LOCAUTE. Balligstceke, Su lzbach (Alpes berno ises ).

E o cen e. N um mulitiqu e. P arisien superieu r. B artonian.

COLLECTIONS. M usee de B erne.

GENRE E C H I N O L A M P A S , Gray.

Form e ovoide, parfois subdiscolde, plus ou m oins renflee,

Am bulacres petaloides, mais pen efflles et don fermes it l 'extremite,

P ores des rangees externes allonges, unis aux pores arrondis des rangees

internes par un sillon distinct.

Som m et am bulacraire ordinairem ent excentrique en avant.

Appareil apicial compose de quatre plaques genitales perforees et decinq plaques ocellaires. L e corps m adreporiform e occupe Ie centre de l'ap-

pueil.

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62 DESCR I PT ION

Pe ristome ouvert a peu pres au centre de la face inferieure, plus central

que Ie som m et am bulacraire; ilest transverse, pentagonal et entoure d'un

floscelle distinct, bien que parfois peu accentue.

P e rip ro cte ova le , tra nsv erse , to ut a fait infram arginal, m ais rapproche du

bord pos te rieur.

T ub ercules petits, abo ndants, perfores, non cren eles, enfo nces d ans leurs

scrobicules, a peupres egaux sur toute la surface du test.

RAPPORTSTD IFFERENCES . e s Echinolampas ne se distinguent guere

des Eehinanthus que par leur periprocte infram arginal; en revanche on les

separera toujours sans peine des Pygurus do nt les petales am~ulacl> aires

sont beaucoup plus efflles a leur extrem ite, dont le peristorne et Ie peri-

procte ne sont point transverses, et dont Ie floscelle est bien plus developpe.

U n e espece d'Eehinolampas des environs d 'O rglande, Ech. Franei i , a ete

decrite d'abord com me provenant du calcaire grossier, puis ensuite elle a

. e te a ttribuee a l'etage senonien. O n a reconnu m ain tenant que le veritable

gisement de rEe h. Frane ii est, un calcaire noduleux superieur au calcaire aB aculites et form ant la base de la form ation tertiaire (B ull. Soc. geol. de'

France, 3e serie, 1 . III, p. 465). II resulte de cette rectification que toutes les

e sp ece s fo ssile s dug en re E ch inolampa s, c onnues ju squ'ici, ap partiennen t ala form ation tertiaire. II en est trois qui vivent dans les m ers actuelles. O n

trouvcra d 'interessants details sur le developpem ent des Eehinolampasdans

l'ouvrage de M . A I. A gassiz « The R evision of the E chini. »

Repartition stratigraphique des especes decrites.

P arm i les sept especes d 'E chinolam pas decrites plus loin, il en est six

E ehino l. e ur ysomus, alfinis, S tude ri, E sc he ri, sub e ylindr ie us, S,:le nsis qui

proviennent des couches nummulitiques des A lpes; l'une d'entre elles,

rEch, sub e y lind rieu s, se retrouve dans le V icentin, et n 'est probablem ent

pas a distinguer de l'E ch . F ran cii.

U ne espece, Eehino l. s cut ifo rmis, caracterise la m ollasse m arine ou etage

helvetien, .

M . D esor cite encore dans son « Synopsis » quelques especes d'Echino-

lampas des couches tertiaires de la Suisse; ce sont :

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DES OURSINS TERTIAIRES DE LA SUISSE. 63

Echino l. pu lv ina tus. .J'ai reussi a degager Ie peristome et Ie periprocte de

l'echantillon unique conserve au m usee de Zurich, et j'ai reconnu que c'est

un exem plaire du Pygaulus Desmoulinsii, ilprovient de I 'U rgonien d'E b en-Alp.

Ech ino l. b r e vis, D esor. Je n'ai pu reussir a m e procurer en com m unica-

tion l'exem plaire decrit, je ne puis donner aucun detail a son su jet.

Echinol . subacutus . L 'exemplaire original ne s'est pas retrouve au

m usee de Zurich, ilest probable que c'etait un individu deform e.

J'ai eu a m a disposition de nom breuscs series d'Echinolampas du num -

m ulitique des A lpes de Schwytz, mais, m alheureusem ent, la plupart desechautillons sont tres frustes. J'eprouve un certain em barras, je l'avoue,

au sujet des Iim ites de quelques-unes des especes, et je crois qu'une etude

m onographique soignee du genre E chinolam pas aurait pour resultat d 'en

redu ire Ie n omb re.

ECHISOLAMPAS EURYSOMUS, Agassiz.

Pl. VIll,"/ig. 2-4.

SYNONYMIE.

Echinolampas eurysomus, Agassiz, 1839, Descr. des Echinod. foss. de la Suisse, I, p. 60, pl. 9, fig. 1-3.

ld. Agassiz, 1840, Catal. Ectyp., Mus. neoc., p. 5 (P. 39).

u.Echinolampas O/finis,

Echinanthus eurysomus,

u.Echillolampas afji1lN,

u.

Agassiz et Desor, 1847, Catal. raisonne des Echinides, p. 108.

(pars), Desor, 1853, Acta Soc. helv. Sc. nat., 38m• session, p. 272.

d'Orbigny, 1854, Revile zoologique, 2m• serie, t. VI, p.23.

d'Orbigny, 1855, Paleontologie franeaise, Terr. cretaces, t. VI, p. 294.

(pars), Desor, 1857, Synopsis des Ecbinides foss., p. 301.

(pars), var. Eurysmnus, Ooster, 1865, Synopsis des Echinides foss. des Alpes

suisses, p, 75, pI. 13, fig. 4.

Echioolampas eurysomus, Ch. Desmoullns, 1870, Specific. de six especes d'Echinolampas, p. 16.

DIMENSIONS.

Longueur ..

Largeur par rapport it la longueur .

IIaoteur id.

.. 32 mm. it 41 mm.

.. 0,85 it 0,88

. 0,44

F..-e deprim ee, orale, large, arrondie en avant, arrondie ou parfois legerement ros-... _ aI'I 'iere.

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64 DESCRIPTION

Face superieure tres peu elevee, m ais tres uniform em ent convexe, de sorte que le profil

forme une courbe peu prononcee, m ais tres reguliere ; I e po in t culm in an t, apeine sensi-

ble, est a peu pres central. Face inferieure renflee et pulvinee sur les bords, concave, au-

tour du peristom e seulem ent. P ourtour arrondi et renfle.Sommet ambulacraire exceutrique en avant, situe a 0,39 de la largeur totale.

Am bulacres etroits, inegaux, les anterieurs etant notablem ent plus courts que les pos-

terieurs, Zones poriferes un peu enfoncees, relativem ent etroites, car les pores des rangeos

externes sontpeu allonges. E space interporifere plane, non renfle, sa largeur ne de passe

pas deux fois et dem ie celie des zones poriferes, L es petales, tres ouverts a leur extremite,

cessent d'etre distincts a une assez grande distance du bordo

P eristom e presque central, pentagonal, transverse, relativem ent petit. Floscelle peu

accuse.

P eriprocte tres transverse, ouvert tout pres du bordo

Tubercu le s tr es petits et tre s s erre s.

RAPPORTSET D IFFERENCES. L e nom d'E chino lam pas c ur ysm nus a e te primitivemenl

donne par M . Agassiz a un exemp laire du nummulitique d'E insiedeln, bien mal conserve,

ainsi qu'on peut en juger par Ie moule en platre. D epuis lors, cette espece a ete rennie it

I'Ech, affinis par la plus grande partie des auteurs. M. M athel'on d'abord, puis M . D es-

moulins (Ioc. cit.) ont fait voir que l'oursin du bassin de P aris, auquel on donnait gene-

ra lern en t le nom d' Echino l. a ffin is , n'est pas la m em e espece que I 'Echlno l, a ffin is , type de

G oldfuss ; M . D esmoulins a propose de donner Ie nom d 'Echino lampa .~ Ma the r oni it l'espece

du bassin de P aris (il aurait peut-etre m ieux vulu conserver Ie nom de Chaumontt 'anus,

Oll plutot Calvimontanus quelui avait deja donne K lein). II m 'a paru necessaire d'en sepa-

rer de nouveau I'Echin o l, e ur ysomus, en revenant ala maniere de voir de M . Agassiz. IIse

distingue en effet de I'E ch. M a l/te ro ni, dont j'ai p lu sieu rs exemplaires sons les yeux, pal'

ses am bulacres non costules, par son som met apicial .moins excentrique, 'par sa forme ge-

nerale b ien p lu s arro ndie et moins rostree en ' arriere, enfin par sa face superieure beau-

coup plus uniformement convexe, car, dans tous les exemplaires de I'E ch . M 'a th er on i, Ie

point culm inant se trouve au som met ambulacraire et il est assezeleve ; les am bulacres

sont relativement etroits dans les deux especes. Q uant a I'E ch. affinis de Go ld fu ss, auque l

il me semble, comme aM . D esmoulins, que les exemplaires de B laye correspondent par-

faitem ent, il se d is tin gu e tre s bien de I'E ch . e ur ysomus par ses ambulacres beaucoup plus

l arges, a in si, dans un individu de B laye, Ia largeur de I 'espace interpori fe re egale au

moins quatre foisla largeur des zones poriferes, au lieu de deux fois et demie au plus

dans l'E ch . e ur ysomus; le s ambulac re s de l' Ech , affinis s'avancent en outre plus pres du

pourtour et son peristome est plus central.

LOCALITES .Stockwetd pres W aag, Gi tz isch rre tli, B langg, Saue rb runn, dans le a envi-

rons d'Y herg (Schw ytz).

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