Loiret Eco n° 40 - Mai 2011
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L’INNOVATION en action
11 INDUSTRIE
Merck Serono récompensée pour sa politique RH
14 DÉVELOPPEMENT DURABLE
La souris verte d’Evernity
Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret
n°40mai
2011
Igor Dubus, président de Footways
19 CRÉATION
Il était une fois…Princesse Story
Pour vos séminaires, un cadre exotique
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ÉDITO
mai 2011 40 3
LES CCI à l’heure des choix
Depuis bientôt six mois, la nouvelle équipe
que vous avez élue à la CCI du Loiret
travaille avec ardeur à construire et déve-
lopper des programmes d’action au service
de la pérennité des entreprises et du territoire. Les
enjeux sont de taille. En ligne de mire, la réforme
du réseau consulaire, effective au 1er janvier 2013.
Avec ce défi lancé par André Marcon, président de
l’ACFCI (1), de « rendre les CCI incontournables dans
le paysage institutionnel et économique français ».
Il était donc indispensable de formaliser les trois
grandes missions qui guident et guideront nos
perspectives lors de cette mandature, et que nous
avons déclinées en plusieurs programmes opéra-
tionnels. Première d’entre elles : accompagner les
entreprises à chaque étape de leur vie. Il s’agit là par
exemple de stimuler la performance des entreprises
grâce à notre connaissance pointue du territoire, en
capitalisant sur notre expertise et notre capacité à
mettre les acteurs compétents en relation rapide.
Il s’agit aussi d’utiliser cette connaissance fi ne du
territoire pour en extraire de l’information à valeur
ajoutée, que nous savons transformer en outils
d’aide à la décision. Vous accompagner au quotidien,
c’est aussi simplifi er vos formalités, et notre Centre
de Formalités des Entreprises s’y emploie dans de
multiples domaines !
C’est encore vous conseiller et vous former lors d’un
processus de création ou de reprise d’entreprise, au
sein d’une structure dont la qualité est par exemple
labellisée à l’échelon national.
Notre deuxième mission, c’est de transformer
– avec nos quatre agences de Beaugency, Gien,
Montargis et Pithiviers – les projets du territoire en
ri chesses économiques et humaines. Enfi n, nous
avons comme troisième devoir celui de représenter
et défendre vos intérêts à travers des actions d’in-
fl uence et de lobbying.
Le cadre est posé, clair, lisible. Nous vous invi-
tons d’ailleurs à vous connecter à la toute nouvelle
version de notre site Internet (www.loiret.cci.fr) (2),
retravaillée, enrichie… pour vous faciliter la vie !
(1) Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie(2) Lire article pages 32-33.
Yves BroussouxPrésident de la CCI du Loiret
4 40 mai 2011
INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
sept. oct.
Créations
Radiations
déc.nov. jan. 11 fév. marsavril mai juin juillet août
97
113
la Loire
Patay
Orléans
Jargeau
Châteauneufsur Loire
Sullysur Loire
Gien
Briare
ChâtillonColigny
Château-Renard
Lorris
Montargis
Beaunela Rolande
Pithiviers
Malesherbes
Puiseaux
Neuvilleaux Bois Courtenay
Ferrières
Bassin de Vie deSouppes sur Loing
Bassin de Vied'Angerville
Bassin de Viede Toury
Bassin de Viede Châteaudun
Beaugency
La Ferté Saint Aubin
Meungsur Loire
0
5
10
15
20
25
Produits
manufacturés
dont
biens
durables
février 2010
22 868
8 884 9 707 9 800
22 856
évolution sur 1 mois
22 071
janvier 2011 février 2011
évolution sur 1 mois
+0,9 %
évolution sur 1 an +5,5 %
évolution sur 1 an +10,3 %
+1 %
en millions
d’euros
Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL – avril 2011
Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – avril 2011
Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee
Permis de construire commencésSource > Direction Régionale de l’Équipement
3T 2010 4T 2010 Évolution
Logements (nbr) 918 1000 + 9 %
Locaux d’activités (m²) 33 703 240 918 + 615 %
Taux de chômageSource > Insee (*Estimations provisoires)
4e trimestre Variation sur Variation sur 2010* un trimestre un an
Loiret 8,7 % - 0,1 pt - 0,1 pt
Centre 8,4 % - 0,3 pt - 0,3 pt
France 9,2 % - 0,1 pt - 0,3 pt
Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT
Centre Loiret variation sur un an
Taux d’occupation 37,7 % 41,1 % + 0,3 pt
décembre 2010
Fréquentation hôtelière 287 086 78 425 -1 pt
décembre 2010 - nuitées
Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes
en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2010) (T4 - 2010) Loiret
Exportations 3 995 258 1 599 218 40,03 %
Importations 3 623 887 1 338 077 36,92 %
Soldes 371 371 261 141
Beaugency 5
Beaune la Rolande 3
Briare 3
Châteauneuf-sur-Loire 6
Château Renard 8
Chatillon-Coligny 1
Cléry St-André 1
Courtenay 7
Ferrières 3
Gien 13
Jargeau 6
La Ferté St Aubin 5
Lorris 1
Malesherbes 1
Meung-sur-Loire 6
Montargis 29
Neuville-aux-Bois 2
Orléans 113
Patay 1
Pithiviers 14
Puiseaux 4
Sully-sur-Loire 5
TABLEAU DE BORD
12
2019
13
03 ÉDITO
04 TABLEAU DE BORD
06 ACTUALITÉS
08 PERSPECTIVESInnover, une question d’attitude ?
10 MADE IN LOIRET
11 INDUSTRIEMerck Serono récompensée pour sa politique RH
12 COMMERCELa culture à livre ouvert
13 SERVICESVisconti, le nouveau coach des dirigeants
14 DÉVELOPPEMENT DURABLELa souris verte d’Evernity
19 CRÉATIONIl était une fois…Princesse Story
20 À TABLEUne idée balgentienne
22 DOSSIERL’INNOVATION
EN ACTION
Pour renforcer la
compétitivité des
entreprises et l’at-
tractivité du territoire,
l’innovation reste un
facteur déterminant,
tout particulièrement
dans le contexte actuel de mondialisation
et d’accélération des échanges. Dans cette
optique, l’innovation constitue un moyen de
différencier son offre et de se démarquer de
la concurrence, en proposant un nouveau
produit, un nouveau process, une nouvelle
approche marketing, etc. Un objectif porté
par Innov’Action Loiret, programme parte-
narial lancé en février 2011 comme porte
d’entrée sur l’innovation pour les entreprises
du département.
29 PASSÉS COMPOSÉSLe génie d’un ingénieur ingénieux
30 CCI INFOS
mai 2011 40 5
mai 2011
n° 40
Magazine de la CCI du Loiret
ADMINISTRATION
Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Anne Ferreira
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RÉDACTION
Estelle Boutheloup (p.13, 14 et dossier)Gaëlle Lepetit
DIFFUSION
Chantal Legris
CONCEPTION
www.enola-creation.fr
PHOTOS
Didier Depoorter
IMPRESSION
Imprimerie Nouvelle
PUBLICITÉ
Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22
TIRAGE
21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642
CONTACT CCI - RÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 [email protected]
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr
LA CCI SUR INTERNET
www.loiret.cci.fr
L’INNOVATION en action
11 INDUSTRIE
Merck Serono récompensée pour sa politique RH
14 DÉVELOPPEMENT DURABLE
La souris verte d’Evernity
Igor Dubus, président de Footways
19 CRÉATION Il était une fois…Princesse Story
SOMMAIRE
Le CFSA de l’AFTEC d’Orléans est un établissement certifié selon ISO 14001 et ISO 9001Conception et réalisation de formations diplômantes par alternance - Avec le concours du Conseil régional du Centre et du Fonds Social Européen
6 40 février 2011
ACTUALITÉS
C’est le 14 avril dernier que la Jeune Chambre Économique
d’Orléans (JCEO) a inauguré son Club Partenaires, en
présence de Guillaume Frei, président national de la JCE
française. Un club dont la vocation est de regrouper et de mettre
en relation les principales entreprises ayant soutenu l’action de
la JCEO ses dernières années, et dont les premiers signataires
sont la Société Générale, le Cabinet d’expertise Comptable Orcom
et l’agence de communication XCPH. Les 43 membres bénévoles
du Mouvement des Jeunes Citoyens Entrepreneurs, qui devraient
trouver dans ce Club un terrain propice à la réalisation de plusieurs
projets d’envergure, ont vu leur dynamisme reconnu l’an passé.
Élue meilleure Jeune Chambre Économique locale pour l’ensemble
de ses actions en 2010, elle s’est notamment distinguée par
l’organisation de la thermographie aérienne des 22 communes
de l’agglomération orléanaise et de sa restitution lors du Salon
J’isol’où ? au mois d’octobre dernier. Une opération pour laquelle
elle a reçu le Prix Yvon Chotard de l’Association Française des
Sénateurs et le Coup de cœur de la Fondation Nicolas Hulot .
www.jce-orleans.fr
Utiliser les tech niques
les plus récentes d’ima-
gerie pour explorer de
manière très fi ne le corps en
entier en coupe tout en dimi-
nuant l’exposition des patients
aux rayons X : telles sont les
per for mances du scanner
Optima dont vient de se doter
la clinique orléanaise de la
Reine Blanche. Utilisé pour
tous les examens de radiologie
(imagerie des organes et arti-
culations), l’appareil permet
en outre à l’Unité car dio lo gique
– grâce à ses 64 détecteurs
au lieu des 16 qui équipent
les scanners standards – de
réaliser des explorations rapi-
des et fi nes du cœur et d’en
restituer des images haute
résolution. Seul appareil de
ce type dans le Loiret, le scan-
ner Optima présente un autre
intérêt en cardiologie : celui
de mieux « sélectionner »
les patients pour lesquels
une coronarographie s’avère
pertinente ; un examen plus
invasif et plus onéreux, qui
pourrait être évité dans 30 %
des cas. La cli nique, qui a
investi 800 000 € pour l’acqui-
sition du scanner, rejoindra
en 2013 le Pôle Santé Oré-
liance, en construction sur la
ZAC des Portes Loiret Sud. Le
futur Pôle, dont les établisse-
ments sont dirigés par Olivier
Renadeau , regroupera à terme
les cliniques de la Reine Blan-
che et des Longues Allées, le
Centre de Dialyse de la Reine
Blanche, le Centre Orléanais
de Radiothérapie et Onco-
logie Médicale et l’Imagerie
Nucléaire de l’Orléanais et du
Val de Loire.
La JCEO lance son Club
Partenaires
La clinique de la Reine Blanche se dote d’un scanner dernière génération
Lancée le 29 mars dernier, la nouvelle
formule du quotidien régional appar-
tenant au groupe Centre-France La
Montagne depuis 2010 semble avoir déjà
convaincu son lectorat. « Nous avons
conquis 5 000 nouveaux acheteurs lors
de la première semaine de lancement »,
s’est réjoui Christophe Préau, son direc-
teur, tout en notant qu’il fallait maintenant
« stabiliser la situation ». Fruit de huit
mois de concertations avec les lecteurs,
le journal nouvelle version n’a qu’un leit-
motiv : « remettre le lecteur au centre de
la rédaction ». À la clé, une offre en infor-
mations de proximité étoffée sur Orléans
et son agglomération, qui s’applique aussi
à l’actualité économique du département
et de la région, à retrouver désormais du
lundi au vendredi dans la rubrique « Vie
d’entreprise ». Parmi les autres change-
ments pour le journal tiré à un peu plus
de 40 600 exemplaires : un redécoupage
territorial qui donne lieu à quatre édi-
tions. À l’exception de celle de Pithiviers-
Montargis-Gien qui reste inchangée, trois
éditions sont dévolues à l’arrondissement
d’Orléans (Orléans Métropole, Orléans
Beauce, Orléans Val de Loire-Sologne). À
noter é ga lement, toujours « pour être en
phase avec les attentes du territoire » et
satisfaire les quelque 13 000 « navetteurs »
quotidiens, l’introduction de deux pages
dédiées à l’actualité parisienne. Enfi n, le
quotidien, dont le site Internet sera pro-
chainement harmonisé avec les autres
sites du groupe Centre France, commu-
nique également via les réseaux sociaux
à travers sa page Facebook.
www.larep.fr
février 2011 40 7
La République du Centre réussit sa mue
L’enquête BMO de Pôle Emploi disponible
C’est dans un contexte économique encore diffi cile - un taux
de chômage dans le Loiret de 8,7 % au 4ème trimestre 2010,
soit 0,3 point de plus que la moyenne régionale – que Pôle
Emploi Centre a publié les résultats de sa 10ème édition de l’en-
quête Besoins en Main-d’œuvre (BMO) en Région Centre. Décisifs
pour l’orientation des actions de Pôle Emploi en faveur du retour
à l’emploi, au plus près des besoins des entreprises, ces résul-
tats laissent présager malgré tout une amélioration de l’emploi
salarié dans le département. Ainsi, 17,1 % des établissements du
Loiret (18,2 % à Orléans) envisagent 12 522 projets de recrutement
cette année. Plus de deux tiers de ces intentions d’embauche
concernent les services, suivis des industries agro-alimentaires et
de l’agriculture. À l’inverse, c’est dans le secteur de la construc-
tion que les recrutements sont jugés les plus problématiques.
Autre lacune pointée par l’enquête : la diffi culté à recruter dans
les métiers liés à l’aide à domicile et au secteur sanitaire et social,
par exemple respectivement très recherchés dans les bassins de
Montargis et Gien .
Pour consulter les résultats détaillés de l’enquête : www.pole-emploi.fr
Avec un dispositif fi scal qui serait le plus favorable d’Europe depuis la réforme du Crédit Impôt Recherche (CIR) et une densité de chercheurs qui la placerait au 5ème rang (1), la France serait une terre fertile pour l’innovation ?Certes, le Crédit d’Impôt
Recherche s’avère réellement
favorable à l’innovation, mais
si le dispositif est très connu et
plutôt bien maîtrisé des grandes
entreprises, il l’est beaucoup
moins des plus petites. Quant à
résumer la capacité d’innovation
d’un pays à son nombre de
chercheurs, le raisonnement est
trop réducteur. Les innovations
scientifi ques et technologiques
restent primordiales mais
ne sont pas les seules… Plus
que jamais dans le contexte
« d’après crise » actuel, où le
démarrage reste progressif, il
apparaît salutaire de s’interroger
sur la façon d’accroître son
activité en élargissant ses
perspectives.
8 40 mai 2011
PERSPECTIVES
Puisque vous parlez d’innovations au pluriel, comment la notion peut-elle être appréhendée au sein des entreprises ?L’innovation, c’est d’abord une
attitude, un état d’esprit, une
ouverture vers ses marchés. On
peut vite s’épuiser à se demander
uniquement comment être plus
compétitif que ses concurrents…
en revanche, anticiper les besoins
de son marché, les produits et
surtout les services qui vont
intéresser demain ses clients,
c’est une démarche essentielle.
L’innovation n’est plus le pré
carré des départements R&D des
entreprises : elle émane aussi
des services marketing, des
commerciaux, des qualiticiens…,
de toutes les strates de
l’entreprise en fait, dès lors
qu’elles sont vigilantes sur leur
environnement, en contact avec
les clients et qu’elles ont le
réfl exe de faire du benchmark.
Au sein du Groupe Shiseido,
cet impératif de « curiosité
permanente » fait par exemple
partie des objectifs généraux de
tous les managers.
Innover, ce serait donc avant tout être curieux ?J’établirais plutôt une nuance
en distinguant innovation et
créativité, car je pense qu’on
peut cultiver l’esprit créatif
chez chacun de nous et que
c’est surtout un gage de
pérennité pour son entreprise.
Partant de ce constat, j’ai
mis en place à mon arrivée à
la Présidence du Groupe un
système de management basé
sur trois valeurs : la créativité, le
pragmatisme et l’humanisme.
Concrètement, nous donnons la
Investissez sur
les capacités
d’imagination
et les
compétences
de vos salariés,
fournissez-leur
un cadre pour
qu’ils aient
la liberté de
proposer et
d’innover.
INNOVER, une question d’attitude ?
est 1er Vice-Président délégué de la CCI du
Loiret, Vice-Président de la Cosmetic Valley et
P.D-G de Shiseido International France.
Daniel Guillermin
E. M
ange
at
possibilité à chaque salarié qui
détecte un problème, via une
« feuille de contribution », d’en
imaginer la solution possible.
Les idées qui auront pu trouver
des applications concrètes (c’est
là que le pragmatisme entre en
scène !), et indépendamment des
bénéfi ces qui en découlent, sont
récompensées par un même
cadeau. Et le système fonctionne
bien. En résumé : investissez sur
les capacités d’imagination et
les compétences de vos salariés,
fournissez-leur un cadre pour
qu’ils aient la liberté de proposer,
d’innover, tout en leur laissant la
possibilité de se tromper aussi !
Faire émerger des projets collaboratifs et innovants à grande échelle, c’est la vocation de la Cosmetic Valley, à l’instar des autres pôles de compétitivité. Comment concilier cet objectif avec les questions liées à la propriété industrielle ?En tant que Vice-président de
la Cosmetic Valley, je confi rme
que c’est un axe de travail
principal que de favoriser les
synergies entre entreprises,
universités et centres de
recherche. Illustration avec un
projet labellisé par le pôle : sur
une idée de Shiseido - élaborer
un revêtement sur les parois
d’un fl acon de verre, compatible
avec un jus - le verrier SGD a
apporté sa maîtrise des aspects
techniques, et l’ICOA(2) une
validation du nouveau revêtement
« sol-gel ». Je crois beaucoup à
la fertilisation croisée, toutes les
parties prenantes ont quelque
chose à gagner du moment
que les règles sont fi xées.
Les questions de propriété
industrielle ne doivent donc pas
être éludées, mais pas exagérées
non plus.
(1) www.economie.gouv.fr/presse/dossiers_de_presse/110328attractivite.pdf
(2) Institut de Chimie Organique et Analytique de l’Université d’Orléans
Loiret Ecobiz Innovation : passez à l’action avec la CCI du Loiret !
La Communauté Ecobiz Innovation, lancée en octobre dernier par la CCI du Loiret et Orléans Val de Loire Technopole (OVLT), n’a qu’une seule idée en tête : rendre l’innovation plus accessible aux entreprises. Pour accompagner les dirigeants, exit les méthodes dites traditionnelles ! La boîte à outils proposée s’appuie sur l'Open innovation, autrement dit, une innovation qui associe les tiers au processus d’innovation de l’entreprise. Au programme des ateliers organisés jusqu’à la fi n de l’année dans les différentes agences de la CCIL : un passage en revue des différentes ressources disponibles – internes et externes – nécessaires au développement de l’innovation ainsi que l’identifi cation de projet et la mise en place d’un plan d’actions personnalisé. Si la priorité reste de faire surgir l’innovation, les bonnes pratiques venant de l’international et les différentes aides fi nancières seront aussi passées au crible. Le processus de mise sur le marché des innovations et la structuration des stratégies de développement commercial sont également au programme. Envie de tenter votre chance ?
Prochaines dates au 1er semestre 2011 (attention places limitées) :5 mai - Agence locale de la CCI à Beaugency9 juin - Agence locale de la CCI à Pithiviers
Contact : Nathalie Purdom
Chargée de mission Innovation CCIL-OVLT
Tél. : 02 38 69 80 50
C’est d’actualité !
504, Avenue du Loiret45160 OLIVET
Tél : 02 38 24 62 52 - Fax 02 38 24 91 99
mai 2011 40 9
Thin
ksto
ck
10 40 mai 2011
Ils viennent embellir les coiffures des fi lles ou orner leurs poignets : les accessoires écologiques imaginés par Charlotte Palisson (société Autem, Orléans) sont à la fois esthétiques et respectueux de la planète. Les 15 références (barrettes, pinces, bracelets…) sont fabriquées en PLA (ou acide polylactique) soit à 100 % issues de végétaux « compostables, bio-dégradables et même… recyclés ! » : la dirigeante y fait intégrer les déchets de fabrication d’autres produits qu’elle commercialise, comme ses clés USB en PLA. Initialement disponible en coloris vert uniquement, la gamme s’est enrichie d’accessoires caramel, noir et coloris bois (issus de pigments naturels). Mademoiselle Chlorophylle, diffusée via la boutique en ligne et plusieurs points de vente dans toute la France, recherche actuellement de nouveaux distributeurs… Sans oublier qu’elle peut aussi lancer des fabrications spécifi ques à la demande. www.mademoiselle-chlorophylle.fr
Alors qu’ils n’étaient pas encore prisés comme aujourd’hui, les produits pour le nettoyage et l’entretien des voitures fabriqués depuis 10 ans par la société Chimicool de Vitry-aux-Loges avaient déjà de sérieux atouts écologiques. Biodégradable à plus de 80 % et commercialisée sous la marque déposée Predatorauto (plébiscitée plus de 40 fois dans les essais comparatifs réalisés par Autoplus), la gamme de produits s’est étoffée de deux nouvelles venues, pour la maison et la voiture. Leurs caractéristiques ? Une fabrication issue à 100 % de bases végétales, sans colorant ni conservateur, ni parfum chimique. Distribués dans des enseignes comme Les Nouveaux Robinsons (supermarchés coopératifs de produits biologiques et écologiques) en région parisienne, les produits de nettoyage ménagers « Made in Loiret » investissent peu à peu hôtels de luxe au Canada et ceux de l’Île Maurice notamment.
CHAUD le vinaigre !
LA MODEpasse au vert
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ÉCOLO MAIS…puissant
C’est le condiment incontournable pour ceux et celles qui veulent cuisiner vite, sain et bon. Les Sauces vinaigrées à poêler de l’entreprise Martin Pouret (Fleury-les-Aubrais), prêtes à l’emploi, sont conçues pour une utilisation à chaud du vinaigre. Très faiblement caloriques (31 calories pour 100 grammes), elles sont déclinées en trois versions : Campagnarde, Provençale et Épices du Monde. Versées en fi n de cuisson, elles viendront réveiller viandes, volailles, poissons et légumes cuits. Une gamme qui s’inscrit dans un concept cher au dirigeant, Jean-François Martin : élaborer des recettes gastronomiques spécifi ques à partir de produits de tradition et les adapter à la cuisine « de tous les jours ». Dans la même veine, Martin Pouret a aussi créé six références de vinaigres en spray (Parfums de vinaigre) pour agrémenter la cuisson en papillote ou remplacer les marinades lors de nos prochains barbecues. www.martin-pouret.com
mai 2011 40 11
Rémunérations, conditions de tra-
vail, opportunités de carrière et
politiques de formation : c’est sur
ces critères que le CRF Institute
a réalisé son tout dernier classement des
employeurs français, ayant pour point
commun « l’excellence de leur offre en
termes de ressources humaines ». Parmi
eux, Merck Serono, dont le site de Semoy
va produire cette année plus de 4,6 mil-
liards de comprimés et 4,8 millions d’am-
poules et de fl acons. Pour Béatrice Barral,
responsable Ressources Humaines du site
du Loiret, le label est un juste retour des
choses. « Le classement dans ce Top 33
est une belle reconnaissance de la poli-
tique sociale très ambitieuse menée par
Merck Serono et tord le cou aux idées
reçues sur l’image de l’industrie et de ses
métiers ». À côté des pratiques de rému-
nération qui prévoient une part variable
pour ses cadres (de 8 % à 15 %), des régi-
mes de retraite et garanties de prévoyance
pour tous ses salariés ou encore la mise
en œuvre d’une épargne salariale à travers
la participation, la fi liale française s’est
distinguée début 2010 par la signature de
« l’Accord à vivre » avec les partenaires
sociaux. Ses grandes lignes ? Les seniors,
l’égalité homme/femme, l’équilibre vie
professionnelle-vie privée… « L’accord
prévoit par exemple des mesures d’amé-
nagement horaire pour les salariés en fi n
de carrière » illustre la Responsable RH.
Encourager la croissance des salariés aussiAutre motif de satisfaction : la mise en
œuvre de bilans professionnels en interne,
accessibles aux 360 salariés permanents
du site. « Le but est d’encourager les pro-
jets professionnels, d’anticiper son évo-
lution au sein de l’entreprise, de pouvoir
capitaliser sur ses points forts. Nous avons
multiplié par trois le nombre de bilans en
trois ans » constate-t-elle. Avec un âge
moyen de 38 ans, Merck Serono Semoy
s’affiche comme une entreprise jeune,
et qui recrute régulièrement. « Nous
recherchons 10 postes d’opérateurs de
fabrication et conditionnement en CDI, et
sommes souvent à la recherche de pro-
fi ls qualifi és ». Très investie dans le projet
Pharcos aux côtés d’autres entreprises
de la pharmacie et de la cosmétique du
département – qui vise à dispenser des
formations qualifi antes sur les métiers en
tension dans ces secteurs – l’entreprise
mise beaucoup sur l’alternance. « Nous
accueillons actuellement 14 jeunes, du
Bac pro au Master 2. L’alternance les
fait gagner en maturité professionnelle
et permet de transmettre la culture de
l’entreprise » poursuit Béatrice Barral.
Une culture d’entreprise qui se conjugue
autour de six valeurs : performance, cou-
rage, respect, intégrité, transparence et
sens des responsabilités.
www.merckserono.fr
Merck Serono, fi liale française de la division biopharmaceutique de Merck KGaA, dont l’unique usine pharmaceutique est basée à Semoy, fait partie des 33 entreprises du Top Employeurs 2011 reconnues pour leurs performances en matière de ressources humaines.
85 technologies clés pour 2015Défi nir 85 technologies clés parmi sept secteurs économiques qui doivent d’ores et déjà retenir l’attention des chefs d’entreprise : c’est l’objectif des 312 pages de l’étude réalisée par le Ministère de l’industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, en association avec les organismes les plus pertinents dans chacun des domaines investigués. Des technologies en réseau sans fi l à la simulation moléculaire en passant par le comptage intelligent dans le bâtiment ou l’ingénierie du système immunitaire, chaque technologie s’accompagne d’une monographie permettant de préciser les éléments de contexte et les enjeux associés, les grandes tendances d’évolution et les technologies clés et la position de la France sur celles-ci, recommandations des différents groupes d’experts à l’appui.
http://www.industrie.gouv.fr/tc2015/
INDUSTRIE
Béatrice Barral
MERCK SERONO récompensée pour sa politique RH
MARQUAGEINDUSTRIEL
12 40 mai 2011
COMMERCE
Comme on embarque ses lecteurs
dans une histoire, Sylvie Cham-
pagne, gérante de la librairie qui
ouvrira ses portes mi-septembre dans le
centre ancien d’Orléans, a bien l’intention
de transporter ses clients dans son uni-
vers. Ou plutôt, ses univers : car sur les
deux niveaux de 700 m² chacun, ce ne sont
pas moins de 17 ambiances différentes qui
seront créées. « Tous les rayons seront
mis en scène, entre le polar, la littérature
avec une librairie dans la librairie, l’uni-
vers du voyage avec sa part d’imaginaire,
d’autres dédiés aux enfants par tranches
d’âge… » déroule la dirigeante. Mûri de
longue date, le concept qu’elle a pensé
dans ses moindres détails s’apparentera
donc « à un lieu de vie, de rencontres et
d’échanges, un lieu culturel au sens large
du terme ». Passion Culture sera un lieu
riche de 85 000 références que les lecteurs
seront vivement encouragés « à s’appro-
prier », réseaux sociaux et technologies
de l’information et de la communication à
l’appui. Pour les guider dans cette manne
littéraire, 14 collaborateurs seront recru-
tés dans un premier temps, jusqu’à 20
espère-t-elle d’ici deux ans (1). « Je recher-
che des professionnels, avec une bonne
culture générale et une bonne connais-
sance de leur rayon, donc compétents,
passionnés et qui aiment partager » pré-
vient Sylvie Champagne. Dans un second
temps, la librairie accueillera et formera
des étudiants en alternance, via « des par-
tenariats avec les IUT métiers du livre, et
une vraie volonté de les accompagner et
de les former » souligne-t-elle.
La passion comme moteurAvec vue sur la Loire et la cathédrale,
le lieu est fabuleux et la dirigeante s’en
émerveille. « La place de la Loire aussi est
magnifi que, je projette d’y organiser cinq
manifestations d’envergure thématiques
en 2012 ». En attendant, la salle de confé-
rences et d’expositions qui accueillera
chaque mois auteurs, dessinateurs, pho-
tographes, comédiens… sera placée dès
l’ouverture de la librairie – proximité du
Festival de Loire oblige – sous le signe du
projet Niger-Loire porté par l’UNESCO.
C’est une librairie en prise avec son temps que Sylvie Champagne va ouvrir à la rentrée à Orléans. Un lieu culturel en mouvement, façonné pour et par ses clients.
Carnet d’adresses des Vitrines d’Orléans : l’indispensable du shoppingLe nouveau Carnet d’adresses des Vitrines d’Orléans est désormais disponible. Condensé du commerce de proximité orléanais, on y retrouve ses enseignes nationales et artisanales ainsi que ses créateurs, que l’association a réuni dans un même document. « Pratique, facile d’accès, vif dans le ton », comme l’a voulu sa présidente Elisa Pinault, il se décompose en sept rubriques thématiques pour faciliter l’accès au commerce de son choix. On y retrouve également la liste des services des Vitrines d’Orléans, la présentation de son site Internet et du Kiosque place du Martroi, « point stratégique » pour glaner des informations sur l’activité commerçante, événementielle et associative de la ville. Enfi n, l’aspect développement durable de la démarche n’a pas été négligé, en privilégiant un mode de distribution « propre » des Carnets d’adresses grâce aux véhicules électriques de l’entreprise Deret Logistique et Transports. www.vitrines-orleans.com
Sylvie Champagne
LA CULTURE à livre ouvert
L’inauguration officielle, fixée début
octobre, devrait être parrainée par « une
grosse pointure » dont Sylvie Champagne
tait encore le nom. La confi ance qu’elle
place dans le dynamisme économique
du département et le rayonnement de la
capitale régionale, Sylvie Champagne se
réjouit de l’avoir reçue de la Caisse d’Epar-
gne Loire Centre, du Crédit Agricole Cen-
tre Loire et de la Direction Régionale des
Affaires Culturelles du Centre. Consciente
« des enjeux personnels » de cette aven-
ture entrepreneuriale, la dirigeante peut
aussi compter sur une qualité de taille :
« Je suis quelqu’un qui va de l’avant, tout
ce que je fais dans ma vie, je le fais avec
passion ». (1) Rubrique recrutement sur le blog de la librairie.
www.passionculture.fr
http://blog.passionculture.fr
« Avoir un coach, c’est la meilleure
décision que j’ai prise ! » avait lancé
Eric Schmidt, aujourd’hui Executive
chairman de Google. « Les bons dirigeants
sont ceux qui savent évaluer leurs limi-
tes et qui ont conscience que pour être
de plus en plus performant il faut pouvoir
améliorer directement ses compétences
de dirigeant. Un bon moyen consiste à se
faire accompagner d’un autre dirigeant.
C’est le rôle du business coach », affi rme
Benoît Hue, directeur associé de Visconti.
Cette société parisienne opérant dans
toute la France est experte en business
coaching, un nouveau métier venu des
USA. Parmi les coachés de Visconti fi gu-
rent les dirigeants du Club Med, du CIC
ou encore de Microsoft. Le but ? Conseiller
des dirigeants de PME ou managers de
grands groupes, non pas sur les volets
classiques du leadership, mais « avec une
approche globale qui couvre toutes ses
fonctions régaliennes : plan commercial,
suivi de production, R&D, motivation des
é quipes, évolution de la gouvernance via
des levées de fonds… Le tout en fonction
de leurs priorités ». Un moyen d’apporter
une réponse aux différents défi s posés au
dirigeant d’une entreprise : « nous testons
par exemple le partenaire avec qui il va
dialoguer, et ce d’égal à égal car nous
sommes nous-mêmes d’anciens diri-
geants. Ce qui va l’amener à prendre du
recul. Nous le laissons prendre sa déci-
sion : pendant six mois, nous ne sommes
là que pour le conforter ». Visconti aide
aussi le dirigeant à retravailler son emploi
du temps, afi n de se libérer des créneaux
pour ses activités personnelles, pouvoir
prendre le recul que certains ne prennent
plus, et dédier ce temps gagné pour la
réfl exion stratégique.
Le dirigeant reste maître à bordBenoît Hue est l’un des 30 coaches de Vis-
conti, tous issus de secteurs différents.
Lui vient de l’industrie automobile, où il
a passé une trentaine d’années, avant
de devenir secrétaire de Val de France
Angels, un réseau de business angels, au
sein duquel il met à contribution les com-
pétences issues de son parcours. « Ce
business coaching que je faisais de façon
informelle, j’ai eu envie de le faire de façon
concrète », avec une méthodologie basée
sur le coaching sportif : une rencontre
d’une demi-journée tous les 15 jours et
un point téléphonique d’une heure entre
chaque rencontre. « C’est une démarche
constructive, qui instaure un climat de
confi ance. Tout repose sur le bon sens et le
questionnement, ce qui pousse le dirigeant
à trouver lui-même les réponses, même si
parfois on lui souffl e ». Et en cas de gros
problème les dirigeants peuvent même
contacter Visconti 24 h / 24 sur une hot
line. De quoi permettre aux dirigeants de
dormir sur leurs deux oreilles…
www.visconti-coaching.com
Benoît Hue
VISCONTI, le nouveau coach des dirigeants
SERVICES
Développer ses performances et la valeur de son entreprise, être accompagné dans ses défi s et conseillé dans ses prises de décision… À la manière d’un coach sportif, une trentaine d’anciens dirigeants vont suivre des chefs d’entreprise pour les amener à leur meilleur niveau.
mai 2011 40 13
Les entreprises amies de l’Unicef sont citoyennesÀ l’initiative d’Unicef France, le Comité Unicef du Loiret a lancé un programme spécialement destiné aux PME/PMI du département, dans le cadre de leur responsabilité sociétale. « Entreprise Amie de l’Unicef » a pour vocation d’inviter les entreprises à soutenir la campagne « Des écoles pour l’Afrique », menée dans six pays d’Afrique Australe et de l’Est. Au travers de leurs dons, les entreprises contribuent à la fois à la mise en place d’une éducation de qualité dans ces pays et à « affi cher un esprit d’entreprise solidaire en communiquant sur les résultats concrets du terrain, de façon institutionnelle et auprès de leurs collaborateurs ». L’entreprise peut en outre bénéfi cier d’une réduction fi scale à hauteur de 60 % du montant de son don dans le cadre de la législation en vigueur sur le mécénat d’entreprises. www.unicef.fr/entrepriseamie
14 40 mai 2011
« On a longtemps fonctionné dans
un monde à ressources infi nies,
maintenant il faut raisonner avec
des ressources fi nies… » annonce
Jean Guyard. Avec 40 millions de PC en
France, l’informatique, certes levier
économique incontournable, n’en est
pas moins facteur de pollution, avec un
impact environnemental et sociétal non
né gli geable. Pour preuve, le cycle de vie
des produits informatiques : « L’impact
démarre dès la production, poursuit le
directeur associé d’Evernity. Pour fabri-
quer un PC par exemple , il faut 1 500 l
d’eau, 240 kg d’énergie fossile et 22 subs-
tances chimiques. Ils arrivent de Chine
par avion : leur transport génère ainsi
des gaz à effet de serre ; l’informatique
consomme (13,5 % de la consommation
énergétique nationale) ; et en fi n de vie,
les matériels ne sont pas forcément recy-
clés (environ 20 % sont collectés) et donc
insuffisamment valorisés ». Comment
alors répondre aux enjeux économiques,
environnementaux et sociaux quand le
marché, bien que fortement poussé par
la réglementation – directive européenne
D3E, art. 25 et 85 du Grenelle II sur l’obli-
gation, pour les collectivités et sociétés
de plus de 500 salariés, d’établir un bilan
sur leur émission de GES, multiplication
des normes ISO 14 000, 50 000, 26 000,
norme SA 8 000… – ne soit pas vraiment
structuré ? Convaincu de la nécessité
d’une “informatique verte” (Green IT),
Jean Guyard s’est donc lancé dans un
concept innovant : aider les sociétés et les
collectivités à transformer leur Système
d’Information en un SI éco-responsable
s’inscrivant dans la Responsabilité Socié-
tale des Organisations (RSO).
Des bénéfi ces fi nanciers certainsComment ? « En apportant notamment
une veille et un éclairage sur cette
complexi té des SI responsables, explique
Jean Guyard. Evernity va ainsi les accom-
pagner dans la stratégie, la gouvernance
(levier énergétique et carbone, risques,
production d’indicateurs…) et la conduite
de projets : effi cacité énergétique des data
centers, réduction des coûts des postes
de travail via le choix de logiciels et de
produits moins énergivores, ou encore
l’achat de produits éco-conçus… En fai-
sant de bons choix, on prolonge la durée
de vie des matériels ». Autre approche
d’Evernity : proposer des solutions métier
comme l’installation de logiciels faci-
litant la gestion d’achats responsables
et le pilotage du développement durable
(logiciel de comptabilité carbone), déve-
lopper la dématérialisation (télétravail,
visio-conférence…). « Passer au dévelop-
pement durable demande un changement
de maturité, insiste Jean Guyard. Aussi
nous proposons des plans de formation
Cette société de conseil, lancée en janvier, accompagne entreprises et collectivités dans la mise en œuvre de Systèmes d’Information éco-responsables. Un concept novateur dans la région qui vise à promouvoir une informatique durable.
LSDH emballée par le lait bioPréparer et conditionner du lait de vache biologique issu des différentes exploitations regroupées au sein de Biolait(1) pour la marque distributeur « Bio » des Magasins U(2) : voilà à quoi s’est engagée la Laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel (LSDH) lors d’un accord tripartite de partenariat. Moteur commun à la dynamique des trois acteurs, la volonté d’assurer un « développement pérenne de l’agriculture bio et de ses valeurs » et une « valorisation justement partagée du produit de la fi lière ». Qualifi ée à la fois d’éthique, économique et citoyenne, la démarche s’inscrit dans l’innovation industrielle issue de l’intelligence collective de LSDH, spécialisée dans la production de lait de consommation, de jus de fruits et de produits liquides élaborés (500 millions d’emballages produits chaque année). www.lsdh.fr
(1) 1er Groupement français de producteurs indépendants de lait de vache issu de l’Agriculture Biologique
(2) Groupement coopératif de commerçants indépendants
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Jean Guyard
La souris verteD’EVERNITY
et de sensibilisation pour faire évoluer les
mentalités. Et à ce titre, il y a une évan-
gélisation à faire ».
www.evernity.fr
PUBLI-REPORTAGE
La formation à votre goût De toutes les ressources dont dispose l’entreprise, la compétence
des femmes et des hommes qui la composent est la plus importante. Dans un contexte économique sans cesse soumis aux changements,
identifier les aptitudes de chacun est devenu primordial. La formation continue permet de les valoriser et les faire reconnaître
très concrètement.
Le Pôle Enseignement et Formation de la CCI du Loiret a pris l’engagement de la qualité, de l’écoute et de l’adaptation.
Car si la formation est son métier, son devoir est d’aider les chefs d’entreprises à construire et à pérenniser leurs projets, et à
accompagner leurs changements.
Les aptitudes des salariés pourront ainsi être développées, actualisées par la Formation Tout au Long de la Vie, et
confirmées et valorisées par l’obtention, si le salarié en fait le choix, d’un diplôme reconnu par l’Education Nationale,
tel le Bachelor délivré par l’Ecole de Commerce et de Gestion de la CCI du Loiret.
Nos responsables de formation élaborent des
programmes alternant apports théoriques, cas pratiques, partages d’expé-riences et interactivité pour permettre aux participants
d’acquérir un savoir-faire immédiatement applicable. Ces modules sont dispensés par une équipe de formateurs, tous actifs de haut niveau, intervenant dans leur domaine d’expertise.
Exigence, Adaptabilité, Diversité
caractérisent notre offre de formation.
C’est ainsi que nous proposons un vaste programme de formations et d’accompagnements, couvrant l’ensemble des problématiques du monde
de l’entreprise et sachant répondre à ses exigences :
Au titre du plan global de l’entreprise Au titre du D.I.F. (Droit Individuel à la Formation)
Dans le cadre de formations sur mesure
A découvrir, le nouveau catalogue de la formation en ligne www.loiret.cci.fr (rubrique formation)
En septembre, une nouvelle possibilité* sera offer-te aux salariés : obtenir en 12 mois seulement le diplôme de l’Ecole de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans, contre trois ans par la voie estu-diantine classique. ECG Perspectives est spécialement conçu pour les salariés en activité, souhaitant valoriser leurs com-pétences par l’obtention d’un Bac+3 visé par le Ministère de l’Education Nationale. Il sanctionne des connaissances dans les domaines du marke-ting, de la vente et de la gestion.
PUBLI-REPORTAGE
2
Pour le Pôle Enseignement Formation (EFO) de la CCI du Loiret, le principal objectif de la formation continue est clair : développer les compétences pour mieux accroître la performance de l’entreprise. Mais chaque formation ne doit pas se contenter de répondre ponctuellement à un besoin. Elle doit aus-si permettre l’accès du salarié à un niveau d’exper-tise reconnu et validé, le cas échéant par un diplô-me. Ainsi, le Pôle EFO entend inciter les entrepri-ses à envisager la formation, non pas uniquement comme un but en soi, mais bien d’en faire égale-ment un ou t i l au serv ice de la gestion prévisionnelle des emplois et des compé-tences.
La formation à votre goût > Une approche unique de la
formation continue C’est pourquoi, dans la conception même de son offre de formation continue, le Pôle EFO se diffé-rencie en proposant des formations pouvant accompagner le salarié tout au long de sa vie, avec, à la clé, la valeur ajoutée que procure la Vali-dation des Acquis de l’Expérience (VAE). Le salarié peut par exemple choisir d’obtenir le diplôme Ba-chelor de L’ECG en suivant des modules capitalisa-bles dans le temps, de façon très souple. Donnant un nouvel élan pour progresser dans l’en-treprise, et aidant à prendre confiance, la VAE per-met aux salariés de s’impliquer dans une véritable dynamique de progrès : elle complète et étoffe ainsi l’offre de formation proposée par le Pôle EFO de la CCI du Loiret.
> ECG Perspectives : Une nouveauté pour la
rentrée 2011
* Programme accessible sous condition d’éligibili-té : pour être éligible, un salarié doit être titulaire soit d’un Bac+2 avec un minimum de 3 ans d’expé-rience professionnelle significative, soit d’un diplô-me Bac avec un minimum de 5 ans d’expérience professionnelle significative. Toute autre situation fera l’objet d’une étude approfondie par le jury, afin de déterminer la pertinence de la candidature. L’admission sera prononcée après une étude du parcours professionnel et passage d’un entretien de motivation
FREDERIQUE DREUX [email protected] | 02 38 77 89 00
Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), un nouvel élan pour les salariés désirant
progresser
3
> Offensiv’ PME Dirigeants* : Booster les performances de
l’entreprise Identifier les problématiques liées à son entre-prise et trouver des solutions : voici l’objectif d’Offensiv’ PME Dirigeants. Le programme s’applique à une réalité bien connue : totalement absorbé par la gestion de son quotidien, le chef d’entreprise manque de temps pour analyser la situation de son entreprise et envi-sager sereinement les décisions stratégiques qui conditionnent l’avenir. Se poser les questions essentielles et trouver les réponses adaptées, renforcer ses compétences, autant de bonnes pratiques qui, avec Offensiv’ PME Dirigeants, apporteront une réelle valeur ajoutée. Et pour compléter ce dispositif d’accompa-gnement, un réseau animé par d’anciens partici-pants - comptant déjà plus d’une centaine de membres - prolonge l’action au-delà du temps de formation : séminaires, rencontres et déjeuners de travail, plus un site Web dédié (www.reseauoffensivepme.org). De quoi réellement booster sa performance de dirigeant ! * Offensiv’ PME Dirigeants est proposé en relation avec ESCEM Executive (branche formation conti-nue de l’école de management ESCEM) et en par-tenariat avec la CGPME, le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie de la Région Centre et la CCI Touraine.
> Parcours Réussite Gérer le stress, les conflits, le temps ou encore prendre une décision rapide, constituent quelques exemples des attitudes que doit acquérir un chef d’entreprise. C’est pourquoi la Chambre de Com-merce et d’Industrie du Loiret propose un parcours personnalisé, destiné à permettre aux porteurs de projets ou aux dirigeants d’entreprises de prendre du recul sur leurs possibilités et leurs capacités. Par l’intermédiaire du Parcours Réussite, chaque participant bénéficiera :
d’un renforcement de la confiance en soi grâce à un coach spécialiste des entrepreneurs
d’un accompagnement régulier assuré par un référent de la CCI du Loiret avec un accès à un réseau d’experts
d’un tutorat par un chef d’entreprise en activité
> Faire le point sur ses aptitudes professionnelles ? Bilan de compétences : mode d’emploi Mieux se connaître, mieux appréhender son poten-tiel sur le marché du travail, identifier ses acquis, ses savoir-faire et savoir-être, ses motivations, ses centres d’intérêt. Véritable examen de soi dans une optique de définition et de validation rigoureuse du profil et des aptitudes d’une personne, le bilan de compétences permet de favoriser l’émergence de ses projets d’évolution, de les définir, de les hiérarchiser - en fonction de leur pertinence et de leur faisabilité - puis de les valider, tant sur le plan professionnel que personnel. Les bilans de compétences peuvent être réalisés au titre du congé bilan (Fongecif) ou au titre du DIF.
Piloter son entreprise et en assurer la pérennité :
un parcours conçu pour les dirigeants
Pôle Enseignement Formation de la CCI du Loiret
170 intervenants 2 000 stagiaires
60 000 heures de formation réalisées
COLETTE PARIS [email protected] | 02 38 77 89 00
ALAIN BONHOMME [email protected] | 02 38 77 85 95
JEROME GOUSSARD [email protected] | 02 38 77 85 88
4
Intitulé Réf Dates Prix
MANAGEMENT / DEVELOPPEMENT PERSONNEL
Motiver et animer son équipe CCI 290 LE 02-07-20--21 octobre07-08 novembre (42h) 1 790 €
Affirmation de soi CCI 253 LE 06-14-20 juin (21h) 1 100 € Développer ses compétences compor-tementales CCI 424 LE 26-27 mai
09-10 juin (28h) 1 450 €
Gestion du temps CCI 281 LE 22-23-30 septembre (21h) 1 100 €
RELATION ET COMMUNICATION
Gérer les conflits et l’agressivité CCI 224 LE 12-13 mai 21-22 novembre (14h) 720 €
Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire CCI 839 LE
19-20-26-27 septembre03-04-10-11 octobre (1/2 journées, 28h)
1 250 €
Techniques rédactionnelles CCI 838 LE 20-21-28 juin (21h) 1 100 €
De la prise de note aucompte-rendu CCI 412 LE 21-28 juin (14h) 720 €
COMPTABILITE / GESTION Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents CCI 500 LE 23-24-30-31 mai (28h) 910 €
L’essentiel de la gestion CCI 501 LE 19-20-26-27 septembre (28h) 910 € Comptabilité intensive niveau 1 : pratique de la comptabilité journalière CCI 520 LE 06-07-14-15 juin (28h) 830 €
Comptabilité intensive niveau 2 CCI 525 LE 20-21-27-28 juin (28h) 830 €
DROIT DU TRAVAIL / GESTION DU PERSONNEL ET PAIE / GESTION DES COMPETENCES
Gestion du personnel CCI 563 LE 22-23-29 juin (21h) 720 € Gérer la paie et les déclarations sociales CCI 564 LE 07-15-21 juin (21h) 720 € Bilan de compétences (art 900 du CT)
CCI 570 LE 6 rendez-vous de 4 heures (24h) 1 540 €
(Fongecif ou DIF)
INFORMATIQUE / BUREAUTIQUE
L’essentiel de la micro CCI 610 LE 09-10-17-24 juin (28h) 870 €
L’essentiel d’Excel CCI 650 LE 04-05-11 juillet (21h) 800 €
Perfectionnement d’Excel CCI 651 LE 16-23 juin (14h) 600 €
Tout sur Powerpoint CCI 640 LE 27-28 septembre (14h) 600 €
Tout sur l’internet CCI 625 LE 29-30 juin (14h) 600 €
COMMERCE INTERNATIONAL / LANGUES
Les incoterms 2010 CCI 857 LE 13 octobre (7h) 350 € Echanges intracommunautaires DEB & TVA CCI 853 LE 12 octobre (7h) 350 € Documents d’accompagnement import - export CCI 854 LE 15 novembre (7h) 350 € Gestion de crédits documentaires et lettre de crédit stand-by CCI 861 LE 20 octobre (7h) 350 €
> Best-seller des formations Tour d’horizon et dates des prochaines sessions
Anglais, Allemand, Espagnol, Italien CCI 800 LE Formation organisée à la demande Sur devis
CONTACTEZ LE POLE ENSEIGNEMENT FORMATION au 02 38 77 89 00 | [email protected] | [email protected]
mai 2011 40 19
Souvent, lorsqu’elles sont pe tites,
les fi lles rêvent de robes de prin-
cesse. À la faveur d’un congé
parental, Hélène Marsais-Pun-
tis – mère de deux fi lles de 5 et 9 ans – a
donc exaucé leur vœu. Depuis le 15 mars
dernier, c’est en tant que pure player
qu’elle a lancé Princesse Story depuis
son domicile à Santeau, prochainement
agrandi d’un vaste showroom. Après un
accompagnement à la création d’entre-
prise de huit semaines à la CCI du Loiret
(qui lui permet notamment de peaufi ner
la réalisation de son business plan) cette
ancienne assistante au sein des Systèmes
d’Information chez Chanel doit surmonter
son principal obstacle : faire fabriquer en
petites quantités. C’est fi nalement grâce
à la Chambre de Commerce et d’indus-
trie Luso-française de Porto, lors d’un
forum interentreprises, qu’elle noue des
liens avec l’atelier de confection devenu
son actuel partenaire. Et c’est sa sœur
Florence Marsais, ancienne modéliste
pour Louis Vuitton, et associée d’Hélène,
qui conçoit les prototypes. Seize modèles
de robes pour la partie textile, 1 000 pièces
au total à ce jour. « Nous avons imaginé des
robes de princesse haut-de-gamme, pour
nous démarquer sur le marché du dégui-
sement, avec un bon rapport qualité/prix
garanti par notre maîtrise de l’ensemble
de la chaîne de création du produit, avec
des modèles qui vont de 85 € à 179 €, du
18 mois au 12 ans » campe la dirigeante.
Bientôt, des robes personnaliséesDes robes de cérémonie font aussi partie
de l’offre en ligne. Hélène Marsais-Puntis
compte sur la période estivale pour voir
décoller les ventes. « Je suis en contact
avec des wedding planner, Princesse Story
est référencée dans le Guide du mariage du
Loiret et je renforce les ventes en direction
des comités d’entreprise ». Si les robes
sont essentiellement confectionnées en
taffetas ou avec du satin (pour la cape du
Petit Chaperon Rouge par exemple), c’est
le coton organique qu’elle a retenu pour
ses bodies et tee-shirts, « parce qu’ils sont
directement en contact avec la peau ». Pour
compléter la gamme, la chef d’entreprise
a sélectionné une série d’accessoires en
provenance du Royaume-Uni : sacs de
cérémonie en fl eurs en satin, serre-têtes
et diadèmes en plaqué or blanc et cristaux
Swarovski… Avec 1 300 visites enregistrées
sur son site sur les seuls 15 premiers jours
de lancement, Hélène Marsais-Puntis se
veut confiante. D’autant que les pers-
pectives d’avenir ne manquent pas : « j’ai
été sollicitée pour la création d’une ligne
dédiée aux Petits Princes, je prévois d’inté-
grer la personnalisation des produits, avec
la possibilité de choisir la couleur, le type
de manche, les broderies, les sequins… ».
Pour l’heure, c’est une séance photo dans
un décor idéal qui attend Hélène pour valo-
riser ses créations dans la presse natio-
nale : le château de Versailles…
www.princesse-story.com
C’est avec la double volonté de se « réaliser personnellement » et de faire revivre un commerce fermé depuis sept ans que Laurence Menendez a ouvert « Côté vin-cœur » au centre-ville de Fay-aux-Loges. Un challenge pour cette ancienne visiteuse médicale passionnée de vin, formée à l’École du goût de Tours. Dans la boutique ouverte depuis novembre dernier, la cave compte une centaine de références, « avec une large place accordée à la Loire ». Sans prôner le « 100 % bio » comme elle le déclare elle-même, Laurence Menendez est très attentive à la sélection de ses produits, en privilégiant par exemple « les petits domaines et la culture raisonnée ». La commerçante, qui a voulu faire de son enseigne « un lieu de convivialité », a également intégré un rayon épicerie fi ne et arts de la table. Tél. : 02 38 86 16 87
Il était une fois… PRINCESSE STORY
Hélène Marsais-Puntis
Côté vin-cœur, ou le réalisement de soi
CRÉATION
Vendues exclusivement en ligne, les robes de déguisement et de cérémonie imaginées par Hélène Marsais-Puntis et sa sœur Florence Marsais sont positionnées sur un marché haut-de-gamme. Quand le conte de fées devient réalité.
« De bon goût ! » : voilà comment le
restaurateur Franck Huyart défi nit
d’emblée sa cuisine. De bon goût ?
Comprenez « traditionnelle, gour-
mande, à base de produits plutôt nobles »,
mais aussi faite « à l’instinct, selon l’hu-
meur ». S’il récuse l’adjectif gastronomi-
que - trop de contraintes affi rme-t-il - ce
qu’il cherche avant tout, c’est à « procurer
le plaisir de venir manger » ici, à L’Idée.
Formé au lycée hôtelier du Touquet, le
dirigeant égrène un parcours « multi-
compétences » : numéro deux d’hôtels à
Tours et à Orléans, en passant par des
postes à responsabilité au sein de chaî-
nes hôtelières intégrées jusqu’aux murs
d’une grande maison bourgeoise. Il cui-
sine aujourd’hui pour une clientèle de
décideurs et de touristes, dont l’affl ux est
stimulé par la situation du restaurant en
centre-ville, à proximité des hôtels de la
cité médiévale. De l’ancienne charcuterie
qu’il a complètement métamorphosée
il y a un an (pierres et poutres en chêne
mises à nu, cheminée au gaz, vaisselle et
mobilier contemporains), Franck Huyart
a donc donné naissance à une adresse
qu’on se recommande par le seul bou-
che-à-oreille. Et où l’on peut, précise-t-il,
même à 14 heures, encore se faire servir
(son épouse Caroline offi cie en salle).
Le foie gras dans tous ses étatsAvec 32 couverts (plus 25 en terrasse),
l’Idée propose une formule plat/dessert
à 12,50 € le midi, deux menus à 21 € et
28 € (Gourmand et Terroir) avec une carte
qui change tous les deux mois et demi
environ. Dans le premier, on pourra opter
pour le Navarin de pétoncles et coques,
printanière de légumes glacés au beurre
d’algue, et dans le second, se laisser
impressionner par les Noix de Saint-
Jacques dorées à la cazette et ravioles de
foie gras, capuccino aux cèpes. Produit
phare du restaurant, le foie gras maison
se prête à de nombreuses alliances : « au
miel de Sologne, aux quatre épices, à la
vanille, à l’Armagnac, au piment d’Espe-
lette » énumère le chef. En sauce, il vient
adoucir un « magret de canard au cassis,
juste caramélisé, façon hamburger ». S’il
essaye de proposer du poisson trois fois
par semaine, Franck Huyart aime sur-
Guide Michelin 2011 :les satisfactions du LoiretRemarquée dans l’édition 2011 du Guide Michelin, l’étoile attribuée au restaurant orléanais Le Lièvre Gourmand, orchestré par son discret chef William Page. Mérité également le Bib Gourmand décerné à Côté Saveurs (La Chapelle-Saint-Mesmin) et son jeune chef Jean-Charles Dartigues. Réjouissante enfi n l’entrée de La Parenthèse dans le Guide rouge (catégorie menu à moins de 19 €). Une reconnaissance saluée par David et Marie-Laure Sterne, respectivement chef, gérant et responsable de salle, sur leur nouveau site Internet. Un détour sur la Toile permettra de consulter la carte mais aussi de profi ter des recettes que le chef a généreusement publiées dans la rubrique dédiée. www.restaurant-la-parenthese.com
www.cotesaveurs.com
www.lelievregourmand.com
UNE IDÉE balgentienne
À TABLE
Au détour d’une rue pavée du centre-ville de Beaugency, le restaurant ouvert par Franck Huyart il y a un an semble tenir ses promesses. Le bouche-à-oreille a fait le reste.
Franck Huyart
20 40 mai 2011
prendre aussi. Parce qu’il est dit-il actuel-
lement « tendance » dans nos assiettes, le
fi let de maquereau sera donc servi « juste
poêlé au beurre d’ail avec un jus de citron
et une pomme vapeur ». La Marmite de
vivaneau rôti à l’unilatérale, émulsion de
gingembre et carottes, sera l’occasion de
découvrir un bar tropical. Côté desserts,
il évoque « une cuisine d’assemblage »
grâce à une collaboration réussie avec le
boulanger-pâtissier Stéphane Lemercier,
qui fournit, par exemple, les coques de ses
macarons. L’occasion pour le dirigeant de
louer « la solidarité commerçante » dont
il a bénéfi cié depuis son arrivée.
3 place du Petit Marché
45190 Beaugency
Tél. : 02 45 48 24 78
Pour toute information complémentaire :
Tél. 02 38 77 77 22
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L’INNOVATION en action
Dans le domaine de l’aide à l’in-
novation, une dynamique s’est
instaurée à travers la vision
commune d’un grand nombre
d’acteurs institutionnels. Ainsi no tamment,
les orientations partagées entre l’État et
le Conseil régional du Centre ont conduit
à la mise en place d’une stratégie régio-
nale de l’innovation commune. De même,
la volonté du Département de promouvoir
l’innovation sur le territoire s’est traduite
par l’affirmation d’une démarche de
valorisation des pôles d’excellence et du
potentiel universitaire de formation et de
recherche dans le programme d’orienta-
tions stratégiques et prospectives Loiret
2021. Dans ce contexte, un nouveau pro-
gramme spécifi que au Loiret a démarré
en février 2011 : Innov’Action Loiret. S’ins-
crivant dans la lignée de ce qui s’est déjà
développé dans les autres départements
– Trempolinno (Loir-et-Cher), SensInno
(Eure-et-Loir), Berrinnov (Cher et Indre),
Innovia Touraine (Indre-et-Loire) – il a
Pour renforcer la compétitivité des entreprises et l’attractivité du territoire, l’innovation reste un facteur déterminant, tout particulièrement dans le contexte actuel de mondialisation et d’accélération des échanges. Dans cette optique, l’innovation, facteur de compétitivité essentiel, constitue un moyen de différencier son offre et de se démarquer de la concurrence, en proposant un nouveau produit, un nouveau process, une nouvelle approche marketing, etc. Dans tous les cas, l’idée est de se développer et de pérenniser sa croissance. Un objectif porté par Innov’Action Loiret, un programme partenarial lancé en février 2011, qui se veut une porte d’entrée sur l’innovation pour les entreprises du département.
Joël Thomas, dirigeant de B.E.S.T
DOSSIER
22 40 mai 2011
pour objectifs principaux de faire
émerger plus de projets d’innova-
tion et d’en accompagner la mise
en œuvre, ainsi que d’accroître les
capacités des entreprises innovan-
tes, en les aidant à développer des
projets de recherche et d’innova-
tion en coopération avec des labo-
ratoires de recherche ou encore
des pôles de compétitivité. Un pro-
gramme ambitieux, impulsé par
différents partenaires, qui entend
bien ne pas se limiter au constat
selon lequel beaucoup d’entre-
prises ont des idées d’innovation,
mais trop souvent, n’osent pas les
vendre. « Les projets d’innovation
dans les entreprises du Loiret
nécessitent un accompagnement
fort et adapté aux é tapes clés de
leur mise en œuvre. C’est le but
d’Innov’Action Loiret qui, au travers
d’outils fa ciles à mobiliser, permet
aux projets d’innovation de voir le
jour dans les do maines techno-
logiques, marketing ou organisa-
tionnels », in dique Armand Blot-
tin, Président de l’ARITT Centre
(Agence Régionale pour l’Inno-
vation et le Transfert de Techno-
logie), pilote d’Innov’Action Loiret
pour le compte des partenaires de
l’action. Celle-ci a pour but d’ac-
compagner les PME dans leurs
projets d’innovation, au sens large
du terme, c’est-à-dire incluant
les domaines du marketing, du
commercial, de l’organisation et
des services. Car « l’innovation
reste pour une entreprise le levier
majeur du développement futur,
affi rme Patrick Legoff, fondateur
d’Ideovia Design, mettant en avant
dans sa communication une liste
des opportunités essentielles
qu’elle offre selon lui : lutter contre
la concurrence low cost, s’ouvrir à
l’international, se différencier de
Fitpack, l’emballage au millimètre« On reçoit des colis plein de vent avec peu de chose dedans : évitons si possible les cartons pour un porte-clés et les camions sur les routes pour ne rien transporter ! ». Constatant avec indignation cette gabegie, Joël Thomas s’est lancé dans l’invention d’un concept d’emballage innovant, économique et écologique : le Fitpack. « En français “justaucorps”. L’idée est d’avoir un emballage ajusté au plus près au contenu, sans vide ni déperdition », explique l’ingénieur, à la tête depuis 20 ans de la société B.E.S.T, bureau d’études mécaniques orienté systèmes spéciaux basé à Saint-Denis-en-Val. Au fi nal : un produit effi cacement protégé notamment contre la casse. Produit totalement autonome, l’emballage Fitpack ne nécessite que deux matériaux : du carton 100 % Kraft et de la mousse. « Il se présente soit sous forme de plaque format palette (75 x 75 cm), soit en rouleau de 15 m, poursuit Joël Thomas. Plaque et rouleau sont micro-usinés, prédécoupés et revêtus d’une mousse de calage, “post-it” permettant une fonction autocollante pour fermer le paquet. Rapide à mettre en œuvre, écologique et économique, le Fitpack est sans superfl u et optimise le remplissage des camions ». Auto-adaptable à n’importe quel produit que l’on souhaite emballer, le Fitpack est destiné notamment aux logisticiens, grossistes, SAV, e-commerce, sociétés de fournitures industrielle, électrique et mécanique, ainsi qu’aux secteurs impliqués dans l’expédition de petite taille et mono-format, jusqu’à l’ordinateur portable. « J’ai moi-même crée le process de production d’une capacité d’environ 2 500 plaques par jour », souligne Joël Thomas, ajoutant qu’une version personnalisée du Fitpack est possible en fonction du cahier des charges du client. Accompagné et soutenu fi nancièrement par Oséo, le Département, la CCI du Loiret et Orléans Val de Loire Technopole, Fitpack est sur le marché depuis fi n février. « L’aventure ne fait que commencer, le produit est amené à évoluer. C’est un produit de crise, dans l’air du temps… ».
www.fi tpack.fr
la concurrence proche, redresser
des marges malmenées, séduire
de nouveaux clients, éviter la copie
servile, créer un esprit d’entre-
prise et galvaniser ses propres
équipes ».
200 entreprises à rencontrerPour simplifier les démarches
auprès des entreprises, Innov’Ac-
tion Loiret entend constituer une
porte d’entrée unique pour accé-
der à l’innovation. Autres objectifs :
fédérer tous les acteurs du terri-
toire concernés par l’innovation et
aussi impulser l’envie d’innover.
Innov’Action Loiret s’adresse aux
trois grandes cibles qui consti-
tuent conjointement toute la
richesse économique du territoire
et créent son potentiel d’innovation
à travers leurs compétences tech-
nologiques : les entreprises primo-
innovantes, qui seront aidées pour
accéder à l’innovation ; les PME à
fort potentiel d’innovation, déjà
repérées et connues, souhaitant
poursuivre leurs actions in no-
vantes ; enfi n, les grandes entre-
prises du département, qui peu-
vent être amenées à jouer un rôle
de "locomotives", en s’associant
à des PME et à des laboratoires
de recherche du département à
la faveur de projets d’innovation
collaboratifs. Au fi nal, la démar-
che vise à rencontrer sur 3 ans
200 entreprises – déjà en phase
de pré-étude – afi n d’établir des
diagnostics innovation-croissance,
faire le point sur leur situation,
leurs projets d’innovation, de déve-
loppement et de croissance.
À partir de ces diagnostics, l’idée
est de proposer une offre globale
d’accompagnement. Gratuits pour
les entreprises, ceux-ci sont réali-
sés par les différents par te naires
de l’opération : ARITT Centre, la
CCI du Loiret, l’ADEL (Agence
de Développement Économique
du Loiret), OVLT (Orléans Val de
Loire Technopole), la DIRECCTE
(Direction régionale des Entre-
prises, de la Concurrence, de la
Consommation , du Travail et de
l’Emploi) et la Région Centre. Le
diagnostic permet de positionner
l’entreprise par rapport à son mar-
Les projets
d'innovation
nécessitent un
accompagnement
adapté à chaque
étape clé de leur
mise en œuvre.
C'est l'objectif
d'Innov'Action
Loiret.
mai 2011 40 23
ché, par rapport à l’innovation et
à ses possibilités de croissance. À
l’issue du processus, une matrice
forces-faiblesses est établie : elle
servira de base pour proposer
à l’entreprise un parcours d’ac-
compagnement adéquat dans son
développement. C’est justement
la vocation du Pack Innovation
Croissance, créé dans le cadre
d’Innov’Action Loiret : fournir un
accompagnement individuel de
l’entreprise qui se déploie dans dif-
férents domaines tels le diagnos-
tic global du projet par l’expert en
charge de l’accompagnement, le
soutien méthodologique pour la
structuration du projet d’innova-
tion, l’aide à la commercialisation
et à l’identification de nouveaux
marchés, mais aussi le soutien à
l’organisation et à la conduite du
changement, ou encore la réalisa-
tion d’études de marché, de tests,
etc. À l’issue de la validation du
caractère innovant du projet par un
comité technique, une subvention
pouvant aller jusqu’à 80 % du coût
total pourra être attribuée, dans le
cadre soit d’un accompagnement
d’ingénierie de projet d’innovation,
soit d’un accompagnement pour
des études ou des travaux per-
mettant une aide à la décision, ou
encore dans le cadre d’une mise
en relation avec les organismes de
formation pour l’accès à une offre
de formation dédiée.
Une palette de dispositifsParmi les dispositifs d’accom-
pagnement à considérer en plus
des autres ressources existantes,
fi gure notamment la PTR (Pres-
tation Technologique Réseau) :
pilotée par Oséo et l’ARITT, cette
prestation se destine aux PME –
prioritairement de moins de 50
salariés. Celle-ci initie une pre-
mière démarche d’innovation
impliquant le recours à des com-
pétences extérieures, pour une
collaboration sur des pré- é tudes
techniques, des modélisations,
études de marché, dépôts de bre-
vet. Une opération qui permet à
une PME peu familière des proces-
sus d’innovation de mieux intégrer
Greenerb@t construit les maisons intelligentes du futurCe n’est encore qu’un projet. Mais s’il était retenu au titre de l’appel à projet “Plates-formes Mutualisées d’Innovation”, Greenerb@t donnerait naissance à une réalisation unique en son genre. « Un projet issu de trois initiatives qui convergent vers une vision commune, explique Bogdan Rosinski, conseiller technologique au pôle de compétitivité S2E2*. Celle du pôle, celle du BRGM et celle d’Orléans Val de Loire Technopole, le tout sur fond de Grenelle du Bâtiment ». Le but ? « Mettre en avant les différentes compétences orléanaises et régionales autour d’un projet structurant à forte connotation sur l’intelligence des bâtiments et la géothermie » poursuit-il. Et l’enjeu est de taille. Il s’agit « de réduire la consommation électrique des bâtiments, correspondant à 40 % de la consommation globale d’électricité en France ». Ainsi, quatre principaux défi s seront à relever : imaginer de nouveaux concepts de gestion de l’énergie électrique, utiliser l’énergie renouvelable au maximum, aboutir à des solutions industrialisables, et enfi n accompagner la fi lière du bâtiment, c’est-à-dire créer des emplois.Concrètement, ce projet se traduirait par la construction à Orléans-la-Source d’un nouveau bâtiment. Une sorte de laboratoire de test grandeur nature, avec notamment deux halles climatiques pouvant abriter chacune une maison individuelle ou un étage d’immeuble soumis à toutes les conditions météo (froid, chaud, vent, humidité, soleil artifi ciel…) et mettant en œuvre des échangeurs géothermiques. Les différentes données de mesure seraient captées et traitées via un centre serveur. Intégrant aussi un espace formation, le bâtiment serait lui-même à énergie positive. « Un projet ambitieux, porté par la richesse de l’écosystème local – 1 000 chercheurs, 300 industriels, formations en gestion d’énergie et géothermie – et la proactivité de la région Centre, via le PEE**, DREAM*** et S2E2 ». D’un investissement de 20 millions d’euros, soutenu par une vingtaine de partenaires industriels et publics, « Greenerb@t vise une inauguration en 2013 avec l’ambition de rayonner à l’international ». www.s2e2.fr
* Pôle S2E2, Smart Electricity Cluster** Pôle d’Effi cacité Énergétique*** Durabilité de la Ressource en Eau Associée aux Milieux
Bogdan Rosinski, conseiller technologique S2E2
DOSSIER
24 40 mai 2011
Footways, sentinelle des eaux propres« D’un côté, la disponibilité d’eau potable est un enjeu de société majeur. De l’autre, l’utilisation de pesticides par les agriculteurs est nécessaire pour disposer de denrées alimentaires de qualité à un coût intéressant pour le consommateur » explique Igor Dubus, ingénieur agronome et Président de Footways, entreprise spécialisée dans l’évaluation des risques de transfert de pesticides vers les ressources en eau. Comment dès lors concilier agriculture et environnement ? C’est justement le domaine d’étude de cette entreprise créée en 2009. « Il y a environ 350 substances actives sur le marché, notre rôle est d’identifi er molécules, pratiques agricoles, ainsi que lieux, sols et cultures dans lesquels un transfert peut se produire ». L’objectif ? Évaluer les quantités de pesticides quittant les parcelles agricoles : le pesticide présent dans l’eau a un impact sur la production d’eau potable dès que le seuil légal de 0,1 µg/l est dépassé, l’eau potable devenant impropre à la distribution. Footways a ainsi développé des logiciels « intégrant des données sur la météo, les sols, les cultures et l’application de pesticides, et utilisant des modèles numériques pour caractériser les transferts en fonction de la nature du sol, de la pluviométrie et de la percolation » précise Igor Dubus, tout en sachant identifi er les solutions à mettre en œuvre une fois les problèmes cernés. « C’est une technologie de rupture en termes d’innovation. Nous sommes les seuls au monde à la proposer ». Accessibles sur abonnement via une plateforme Web, les outils de Footways ciblent notamment les coopératives agricoles, chambres d’agriculture, etc. L’entreprise conseille aussi les organismes gestionnaires de la qualité de l’eau : collectivités, agences de l’eau, distributeurs privés… Pour sa R&D, Footways a été soutenue fi nancièrement par Oséo et le Département du Loiret. Et grâce à une levée de fonds d’1 M€ obtenue en février, elle va pouvoir accélérer son développement : « il est vital de garder une marge d’avance dans l’innovation par rapport à la venue potentielle de concurrents ». www.footways.eu
Igor Dubus, président de Footways
la dimension technologique dans
sa stratégie, en pouvant nouer
des partenariats utiles avec des
centres de compétences. Une aide
fi nancière est en outre accordée,
jusqu’à un maximum de 10 000 €,
le tout dans un cadre rapide à met-
tre en œuvre grâce à un montage
de dossier simple. L’intérêt du
dispositif apparaît clair aux yeux
de Patrick Legoff : « la tendance
qui semble se dessiner, c’est que
les PME-PMI débloquent à nou-
veau des crédits pour l’innovation.
D’où, selon le fondateur d’Ideovia
Design, le caractère bienvenu de
ces PTR par exemple, pour aider
à l’innovation ».
Autre dispositif proposé : ARDAN
Innovation (Association Régionale
pour le Développement d’Activités
Nouvelles) accompagne pendant
douze mois les PME souhaitant
créer un poste dans le cadre de
leur projet d’innovation. Une offre
qui vient en complément du dispo-
sitif ARDAN, se déroulant lui sur
six mois ; ce dernier portant en
général ses fruits puisque 80 % des
postes ARDAN débouchent sur un
recrutement ferme. Le but du dis-
positif ARDAN Innovation est ainsi
de favoriser le développement de
nouveaux produits, l’intégration de
nouvelles technologies, ou encore
l’élaboration de nouveaux services
ou de nouvelles organisations.
Une vraie dimension collaborativePour disposer d’un véritable relais
sur le terrain, un poste de char-
gée de mission Innovation, fi nancé
par la CCI du Loiret, a été créé à
Orléans Val de Loire Technopole
dès 2010, dans le cadre d’une
démarche commune pour rendre
l’innovation plus accessible. Son
rôle : réaliser, entre autres, des
diagnostics, et accompagner
les entreprises, avec toujours la
même vision à l’esprit : « l’inno-
vation est le moteur essentiel aux
entreprises pour renforcer leur
performance ». Complémentaire,
la communauté Ecobiz Innovation
lancée début octobre 2010 permet
de sortir du cadre de l’entreprise
mai 2011 40 25
DOSSIER
Ecobiz Innovation
est un véritable
écosystème
créateur d'idées
et de processus
innovants.”
M3A voit l’écologie en couleursTables, transats, boules, lampes comptoirs, fauteuils… mais aussi présentoirs, étagères, meubles de métier… autant d’objets de décor et supports de communication s’illuminant de teintes rose, vert, bleu, orange, violet, créant des ambiances chaudes, douces et conviviales. Et si certains sont en plastique mis en forme par rotomoulage, d’autres ont été conçus dans un matériau écologique à base de fi bres de bois issues de forêts gérées durablement, le re-board. Derrière chacun de ces objets, du design et des LED, technologie d’éclairage à faible consommation. Les showrooms de M3A (Ascoux), entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes d’éclairage à LED, affi chent une nouvelle dimension dans l’univers du mobilier événementiel : « le virage a été pris il y a un an et demi pendant la crise, pour avoir d’autres atouts, avec comme idée d’habiller et de maquiller la lumière, pour la sublimer à travers des matériaux écologiques, indique Claire Mattana, dirigeante de M3A. C’est notre cœur de métier que nous emballons ». Pour développer ses produits, Claire Mattana se fait accompagner d’un architecte designer : « il faut avoir des impulsions données par l’extérieur. Sans innovation, on meurt… Ma satisfaction c’est d’avoir pu faire progresser l’entreprise, propulsant M3A de son statut de sous-traitant électronique à celui de concepteur-fabricant de produits lumineux ». M3A dispose en effet d’une maîtrise totale des projets grâce à son bureau d’étude et à de nouvelles machines pour découper, imprimer et plastifi er « pour fabriquer des produits fi nis dans un esprit de développement durable ». Au fi nal, sous la marque PANOLED System, les créations de M3A associent, qualités esthétiques, l’ultra-légèreté, solidité et facilité d’installation. Aujourd’hui destinées aux grandes enseignes de la cosmétique, aux franchisés de tous les secteurs, aux showrooms d’entreprise…, d’ici deux ans les créations de M3A pourraient s’ouvrir aux particuliers avec du mobilier de déco. www.m3a.fr
Claire Mattana, dirigeante M3A
26 40 mai 2011
en prenant de la distance. Plate-
forme collaborative sur laquelle on
peut notamment trouver en ligne
idées, chiffres, ressources, son-
dages, explications, Ecobiz Inno-
vation permet en outre de faire
travailler ensemble les entreprises
sur une réfl exion d’innovation.
« Ecobiz Innovation est un vé ri-
table écosystème créateur d’idées
et de processus innovants »,
affirme Nathalie Purdom sur le
site Internet qu’elle anime dans le
cadre de ce poste.
Mais il s’agit aussi de faire la
chasse aux idées reçues et de
s’ouvrir à de nouvelles approches
dans les processus d’innovation :
« nombreuses sont les en tre-
prises qui revoient leurs mé thodes
de travail pour rendre les pro-
duits innovants plus effi caces et
ren tables », déclarait Nathalie
Purdom en prélude aux ateliers
de novembre 2010 dédiés à "l’open
innovation". Une façon d’ouvrir le
processus d’innovation à des tiers,
avec l’envie de repousser les fron-
tières. D’autres ateliers vont être
organisés, notamment le 5 mai à
Beaugency et le 9 juin à Pithiviers ,
sur le thème cette fois de "la
boîte à outils de l’innovation". Des
conférences "tendances" auront
également lieu pour cerner ce vers
quoi tend à évoluer le marché. Une
autre conférence majeure portera
sur le design.
Viser l’effet d’entraînementAu total, le budget global d’In-
nov’Action Loiret sur 2011 sera
de 352 000 € (avec une estima-
tion à 1,4 M€ sur trois ans), mas-
si vement soutenu notamment
par le Feder (Fonds européen de
développement économique et
régional), l’État, le Conseil régio-
La collaboration
avec une entité
extérieure
est toujours
précieuse,
comme en
témoigne le cas
de Footways.
Ideovia Design ou l’accompagnement pragmatique à l’innovationComment réussir à innover dans tous les domaines ? La question se pose dans les petites et moyennes structures, où en général personne n’est formé à l’innovation. Les PME-PMI vont donc chercher des compétences externes, se posant des questions telles que : “Mon produit ne se vend plus. Pourquoi ? Comment puis-je répondre aux nouvelles tendances ?” A la tête d’Ideovia Design (Chécy), Patrick Legoff répond à ces questions avec une approche pragmatique : « il faut continuellement renouveler les concepts pour être toujours visible sur le marché, répondre aux attentes et satisfaire les clients ». Sa démarche de conduite de projet se construit en six étapes : recherche conceptuelle en amont, rédaction du cahier des charges fonctionnel, puis étude de faisabilité : « à ce stade, une protection des grandes lignes du projet peut s’effectuer par dépôt d’une enveloppe Soleau à l’INPI ». Vient alors l’avant-projet de conception (prototype, maquette, dépôt de brevet), et pour clore la phase d’étude, le développement, la défi nition et la qualifi cation du projet : « c’est le moment de réaliser une pré-série, un prototype fonctionnel, une version bêta. À ce stade, un dépôt de modèle et de marque peut-être envisagé ». Enfi n, phase ultime, le lancement industriel et la commercialisation. Sollicité pour une étude d’innovation sur l’habitat de loisirs, Patrick Legoff s’est rapproché d’OVLT et de l’ARITT Centre pour monter un dossier PTR (Prestation Technologique Réseau). « Un fi nancement de 10 000 € a permis, moyennant un coût net de seulement 2 500 € pour l’entreprise, de couvrir la recherche conceptuelle en amont et la rédaction du cahier des charges ». Ensuite, sur la base du compte rendu de faisabilité d’Ideovia Design, l’entreprise décidera si elle veut aller plus loin. Car sa motivation devra être forte : « lorsqu’on lance un nouveau produit, il faut être pugnace et patient. Promouvoir une innovation de rupture demande du temps et un effort de pédagogie. Ce n’est pas le même cas de fi gure avec une évolution incrémentale à laquelle les clients adhèrent plus facilement ».
Patrice Le Goff
nal, le Conseil général. Outre le
fi nan cement, les partenaires vont
mettre leurs moyens humains à
disposition comme appui au ser-
vice de l’opération. Sur les 200
entreprises qu’il est prévu de
prospecter, l’objectif d’Innov’Action
Loiret est d’identifi er au minimum
35 projets sur les 3 ans que dure le
programme. Par ailleurs, Innov’Ac-
tion Loiret permettra d’élaborer
une carte de visite technologique
du Loiret, valorisant l’offre tech-
nologique du territoire grâce entre
autres à une identifi cation précise
des domaines d’excellence. Cette
carte sera pilotée par Orléans Val
de Loire Technopole. Autre but :
impliquer les grandes entreprises
du Loiret, pour monter des pro-
jets collaboratifs avec des petites
entreprises et des laboratoires qui
mettent à disposition leurs cellules
de recherche et développement.
Car la collaboration avec une
entité extérieure est toujours pré-
cieuse, comme en témoigne le cas
de Footways, entreprise très inno-
vante dans le domaine de l’évalua-
tion des risques de transferts des
pesticides vers les ressources en
eau : « chez Footways, où l’on est
pratiquement tous sur la R&D, on
travaille pour la recherche en par-
tenariat avec d’autres sociétés ou
des centres de recherche comme
le Pôle DREAM » commente Igor
G. Dubus, ingénieur agronome,
co-fondateur et Président de Foo-
tways.
Au terme d’un premier bilan, neuf
diagnostics ont déjà été réalisés.
Et, au bout de trois mois seu-
lement, un projet a été retenu.
Bien qu’encore lié à des exigen-
ces de confidentialité, il est sur
le point d’émerger : l’innovation
est en marche… Mais Innov’Action
mai 2011 40 27
28 40 mai 2011
www.adeloiret.com
www.ardancentre.fr
www.arittcentre.fr
www.centre.direccte.gouv.fr
www.loiret.com
http://innovation.loiret-ecobiz.fr
www.oseo.fr
www.regioncentre.fr
www.tech-orleans.fr
Loiret ne prévoit pas de se limiter
aux 200 entreprises qui vont être
approchées jusqu’à la fin 2013.
En effet, pour que le programme
prenne toute sa dimension et joue
réellement le rôle de catalyseur et
de déclencheur d’initiatives dans
le domaine de l’innovation, la
dynamique devra se prolonger et
se perpétuer. Il sera ainsi néces-
saire de faire connaître le plus lar-
gement possible les principes d’In-
nov’Action Loiret, afi n d’augmenter
son rayonnement, pour susciter
ensuite d’autres demandes. Car
le Loiret, à n’en pas douter, recèle
encore un potentiel important en
terme d’innovation. À bon enten-
deur…
Contact : CCI du Loiret
Nathalie Aminot-Boulley
Tél. : 02 38 77 77 71
DOSSIER
mai 2011 40 29
De l’idée inventive au processus
innovant, il y a un grand pas
qui n’est pas toujours franchi :
l’invention, même géniale, ne se
transforme pas forcément en innovation.
Pour que l’innovation ne reste pas lettre
morte et pour que l’idée utile devienne
utilisable et utilisée, il faut, idéalement, un
génie créatif entreprenant, à la fois auteur
de la recherche, facteur du projet et acteur
socio-économique. Et c’est exactement
ce qu’était Jean-Félix Bapterosses : ce
jeune homme sans formation mais doué
d’un rare sens de l’observation et de la
synthèse pratique, d’une extraordinaire
faculté d’imagination, d’adaptation et
de vision, déposait à 24 ans, en 1837,
ses premiers brevets dont une machine
à vapeur adaptable à une locomotive à
grande vitesse ! Inventeur d’une presse
permettant de fabriquer d’un coup 500
boutons en pâte de céramique (alors
que les usines anglaises ne moulaient
et pressaient qu’un bouton à la fois), il
crée sa première fabrique de boutons
à Belleville en 1845, qui inonde sans
tarder le marché. Il met alors au point un
système de cuisson continue à la houille,
abaissant les temps de cuisson et, par là,
les coûts de fabrication. Pour pouvoir se
développer dans les grandes largeurs, il
vient s’installer en 1851 à Briare, dont le
cœur allait battre pendant des générations
au rythme de la « Manu ».
À la tête d’une entreprise de dimension
désormais internationale, Bapterosses
n’en continue pas moins à innover, battant
à plates coutures tous ses concurrents,
moissonnant les médai l les d’or ,
perfectionnant sans cesse les techniques
de production des boutons, émaux et
perles qui font la renommée mondiale
de la Manufacture de Briare. Ainsi, en
1857, il dépose de nouveaux brevets
d’invention pour fabriquer des boutons à
tige métallique, et, dans la foulée, applique
ses procédés novateurs à la fabrication
de perles manufacturées. Puis en 1869,
après avoir trouvé que le lait permettait
de donner à la pâte de céramique une
meilleure plasticité, il fait établir, près
de l’usine, une ferme d’élevage avec
une centaine de vaches fournissant les
quantités de lait nécessaires à cette
opération. Le génie inventif de Jean-Félix
Bapterosses va alors donner à cette pâte
d’émail de grande qualité une nouvelle
fonction, à la fois utilitaire et artistique,
en développant, à partir des années 1880,
la filière prestigieuse des « Émaux de
Briare ».
« Tous ceux qui ont visité la Manufacture
de Briare sont revenus pleins d’admiration.
– écrivait en 1900 Ardouin-Dumazet – Tout,
dans l’établissement, indique une pensée
créatrice dédaigneuse des sentiers frayés.
Rien de scientifi que, au sens propre du
mot ; machines et procédés sont sortis
d’un cerveau sans cesse en travail, qu’on
pourrait comparer à celui d’Edison.
Bapterosses est parvenu à sa haute
situation par son génie – le mot n’est pas
excessif. »
Cet engrenage remarquable d’innovations
volontaires et toujours parfaitement
finalisées, qui sont toutes l’expression
du génie d’un homme et qui ont fait la
puissance et la gloire d’une entreprise
fl euron du Loiret, montre, s’il était besoin,
que l’engagement délibéré et toujours
renouvelé dans les pratiques innovantes
est, aujourd’hui comme hier, le facteur des
réussites les plus éclatantes.
LE GÉNIE D’UN INGÉNIEUR INGÉNIEUXLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin
L’innovation, aujourd’hui constamment sollicitée dans l’entreprise, est à l’origine même de l’entrepreneur moderne, dont l’une des fi gures les plus exemplaires est un grand capitaine d’industrie du Loiret, qui avait mis au cœur de sa stratégie l’art d’innover, avec un succès fulgurant.
Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.
Anne-Marie Royer-Pantin
PASSÉS COMPOSÉS
30 40 mai 2011
CCI INFOS
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ECOBIZ ENVIRONNEMENT
23 mai 2011
L’éco-conception en pratique : concilier
économies et respect de l’environnement
Intégrer les préoccupations d’environne-
ment dans la conception.
Contact : Sébastien Saint-Chély
Tél. : 02 38 77 77 77
http://environnement.loiret-ecobiz.fr
//////////////////////////////////////////////
/////////////////////////////////////////////
ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE
17 mai
Groupe de travail Lean Loiret chez Hitachi
7 juin
Groupe de Travail Lean Sicem à Briare.
Avec le MEPAG
Contact : Nathalie Aminot-Boulley
Tél. 02 38 77 77 77
http://perfi ndustrielle.loiret-ecobiz.fr
//////////////////////////////////////////////
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ECOBIZ INNOVATION
9 juin 2011
La boîte à outils de l’innovation (agence
locale de la CCI à Beaugency)
Atelier animé par Nathalie PURDOM, char-
gée de mission Innovation CCI-OVLT,
en collaboration avec Nicolas BIENVENU,
chargé de mission ARACT.
Contact : Nathalie Purdom
Tél. 02 38 77 77 77
http://innovation.loiret-ecobiz.fr
//////////////////////////////////////////////
LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr
www.loiret.cci.fr
www.netvibes.com/cci-du-loiret
http://twitter.com/cciloiret
www.facebook.com/cci.loiret
www.slideshare.net/cciloiret
http://issuu.com/cciloiret
Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la
CCI du Loiret sur :
19 mai 2011
Les stratégies du manager
15-16 juin 2011 (Parc des expositions à Tours)
Salon des matières premières
« Être stratège, c’est savoir tirer parti d’une situation, quelle qu’elle soit. Ce qui compte, ce n’est pas la victoire, c’est aboutir au résultat escompté et occuper le terrain. Ce qui compte, c’est de ne jamais cesser d’avancer ». Au cœur de l’atelier-conférence organisé par CAP Team dans le cadre de son cycle « Management, Art et coaching », l’approche du jeu de Go et ses analogies avec le management et les entreprises. Un événement animé par Philippe Vergnet, coach, formateur et consultant, dans les locaux de l’entreprise Shiseido International France à Ormes et complétée par les estampes d’Élise Héricourt. Contact : Michèle Rey – CAP Team – Tél. : 02 38 81 70 10
Exposition, ateliers, conférences : le rendez-vous incontournable des acteurs du recyclage, de leurs partenaires et fournisseurs a choisi la ville de Tours pour la troisième édition de son salon. Au centre des débats cette année, la mesure phare du Grenelle de l’Environnement qui vise un objectif de 75 % de recyclage des déchets des entreprises d’ici 2012. Entrée gratuite, public élargi à tous types d’entreprises. En partenariat avec la CCI du Loiret. www.nouvelles-matieres-premieres.com
ATELIERS PERSPECTIVES COMMERCE
LA VENTE EN LIGNE, UNE OPPORTUNITÉ À SAISIR ?
Selon la Fevad (1), plus de 27,3 millions
de Français ont acheté sur Internet
en 2010, soit plus de 3 millions supplé-
mentaires de cyberacheteurs en un an.
Avec 60 millions de transactions de plus
qu’en 2009, le nombre total de transac-
tions (340 millions) a quant à lui généré
un montant total de ventes de 30 milliards
d’euros. L’offre en ligne, si elle continue de
se diversifi er – notamment grâce à l’arri-
vée de nombreuses enseignes magasins
– reste toutefois concentrée sur les sites
de taille importante (plus de 10 000 com-
mandes mensuelles). Avec ces ateliers
Perspectives Commerce, menés en par-
tenariat avec Oxatis, éditeur de solution
de e-commerce, la CCI du Loiret souhaite
attirer l’attention des commerçants et
des porteurs de projet sur le potentiel du
secteur. Et leur permettre de comprendre
pourquoi, loin d’être une menace, il repré-
sente un canal de distribution supplémen-
taire. Deux demies-journées sont pro-
grammées pour appréhender les notions
essentielles et partir bien armé avant de
construire son site marchand, maîtriser la
logistique et assurer sa démarché com-
merciale.
(1) Fevad- Fédération du e-commerce et de la vente à distance - www.fevad.com
Contact : Pôle Développement des Entreprises
Pascal Hurault
Tél. : 02 38 77 77 90
3 millions de cyberacheteurs et 60 millions de transactions supplémentaires en un an : le bilan annuel 2010 de la Fevad (1) confi rme la croissance continue du secteur de la vente en ligne. Face au potentiel, et avec la volonté d’accompagner les entreprises du commerce à faire face aux mutations de leur environnement, la CCI du Loiret organise deux ateliers sur ce thème dans son agence de Pithiviers.
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16 mai 2011 - 14h00 / 17h30Agence de la CCI à Pithiviers
E – Commerce : pourquoi créer un site ?
6 juin 2011 - 14h00 / 17h30Agence de la CCI à Pithiviers
Comment créer un site marchand effi cace et rentable ?
mai 2011 40 31
Thin
ksto
ck
Répondre aux besoins des
entreprises et du territoire
le plus effi cacement possible,
pour contribuer à leur déve-
loppement : telle est l’ambition
de la CCI du Loiret. Dans cette
logique, elle va mettre en ligne
une offre Internet complète-
ment renouvelée et articulée
autour de deux sites. Un seul
mot d’ordre pour la refonte
de www.loiret.cci.fr : faciliter
la vie des entreprises, mais
aussi celle de leurs salariés,
des porteurs de projets, des
étudiants… ! Pour y parvenir,
la nouvelle vitrine de la cham-
bre consulaire a opté pour une
navigation simple et intuitive
autour de trois volets. Le pre-
mier, intitulé « Vos besoins/nos
services », déroule l’offre de la
CCI du Loiret et ses actions sur
le territoire, des formalités à
la formation en passant par
des informations pratiques
liées à la création et la reprise
d’entreprise. Deuxième volet,
« Connaître la CCI » incarne le
site institutionnel de l’établis-
sement public, où les inter-
nautes pourront par exemple
s’informer sur son historique,
découvrir ses élus, la stratégie
de mandature mise en œuvre…
Enfin, la dernière brique de
l’interface est consacrée aux
réseaux professionnels et
renvoie, après une présen-
tation synthétique, vers la
plateforme Loiret Ecobiz. Un
volet essentiel pour la CCI du
Loiret, positionnée comme
animateur de la vie économi-
que du Loiret au service de la
mise en réseaux des entre-
prises. À noter en page d’ac-
cueil du site, qui s’attachera à
véhiculer une image positive
et dynamique des entreprises
et du territoire, une actualité
mise à jour quotidiennement.
C’est dans cette rubrique que
sont insérées les principales
manifestations économiques
locales.
Un site interactif avec une boutique en ligneParmi les fonctionnalités
innovantes du nouveau site :
un agrégateur de données, un
compte à la carte et une bou-
tique en ligne, pour pouvoir
consulter immédiatement(1) et
acheter l’offre d’é tudes et de
veille économique et juridique
développée par la CCI du Loi-
ret dans le département. Cette
offre d’information économi-
que à valeur ajoutée, la CCI a
fait le choix de la rassembler
au sein d’un site Internet à
part entière, baptisé iD Loiret.
32 40 mai 2011
LA CCI DU LOIRET RENOUVELLE SON OFFRE INTERNET
Fin mai, ce sont de deux nouveaux sites Internet que la CCI du Loiret va mettre en ligne. Si le premier a pour vocation de condenser de manière simple et lisible toutes les informations utiles à la vie des entreprises, le second est entièrement dédié à l’information économique à valeur ajoutée.
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Le site, qui se veut dynamique
et interactif, répond à deux
enjeux fondamentaux pour la
pérennité des entreprises et
du tissu é co no mique : effec-
tuer une veille permanente
d’informations pertinentes sur
l’environnement économique
mais aussi disposer d’études
spécifi ques préalables à tout
projet de création ou d’évolu-
tion de son activité. Au fi nal,
qu’on soit issu du public ou du
privé, entrepreneur, porteur
de projets, chargé d’études ou
promoteur, chacun doit pou-
voir y trouver une solution à
sa problématique de dévelop-
pement.
Avec un trafic en constante
évolution en 2010 (225 000
connexions et 440 000 pages
vues au total), le site de la CCI
du Loiret espère profi ter de sa
rénovation pour conquérir de
nouveaux internautes. Inter-
nautes qui peuvent aussi res-
ter connectés à la CCI du Loiret
via sa page fan Facebook (face-
book.com/cci.loiret), son uni-
vers Netvibes (netvibes.com/
cci-du-loiret) ou encore Twitter
(twitter.com/cciloiret).
(1) Sauf certaines études spécifi ques disponibles sur commande.
iD loiret, toute l’information économique à valeur ajoutée en quelques clics !iD loiret, comme s’informer pour Décider, est le nouveau site d’information économique à valeur ajoutée développé par la CCI du Loiret. Conçu comme un outil interactif d’aide à la décision, il propose aux internautes plusieurs espaces :
Indicateurs : pour réaliser et comparer des panoramas de territoires (de la commune au département) en mobilisant et en agrégeant directement les données chiffrées publiques. Fichiers d’entreprises : pour mener une opération de marketing direct, mieux connaître un marché, les fi chiers d’entreprises sont vendus en ligne et téléchargeables. Veille : pour se tenir informé de l’actualité économique, réglementaire et juridique et des projets de développement qui peuvent impacter son entreprise ou son activité, les articles récents sont accessibles en ligne, les articles archivés le sont sur abonnement au fonds documentaire. Études : pour bénéfi cier d’études sectorielles départementales issues des baromètres trimestriels d’activité du commerce, de l’industrie et des services, ou bien obtenir une étude personnalisée (étude de marché, d’implantation, de ville ou de développement…), à commander en ligne sur devis.
www.loiret.cci.fr, Vos besoins et nos services, rubrique Information
économique ou directement www.id.loiret.cci.fr
mai 2011 40 33
L’ECG D’ORLÉANS JOUE LA CARTE DE L’ALTERNANCE !
Répondant à une demande croissante des entreprises pour des
diplômés opérationnels dès leur prise de poste, l’autorisation
d’ouverture de cette fi lière a été accordée par le Conseil Régio-
nal pour 12 places ; un atout précieux pour les étudiants dans le
développement de leurs compétences et la construction de leur
projet professionnel ! Ce parcours, inauguré en sep tembre 2010,
séduit de plus en plus d’étudiants et d’entreprises pour les quelles
la formule en alternance, en plein essor, est gage de maturité
professionnelle et d’esprit d’initiative. Il vient compléter l’offre
de formation en alternance en 3ème année, durant laquelle les
étudiants peuvent opter pour un contrat de professionnalisa-
tion : 38 semaines sont alors consacrées à l’entreprise, soit 73 %
du temps. Ainsi, c’est le caractère ultra-professionnalisant des
différents cursus proposés par l’ECG d’Orléans qui retient l’at-
tention et constitue l’atout majeur de l’école gérée par la CCI du
Loiret : en effet, à l’ECG, chacun choisit le mode d’alternance qui
lui convient ! Missions commerciales et stages en entreprises se
succèdent, en France et à l’étranger, à un rythme soutenu, avec
une montée en puissance en termes de responsabilités au fi l des 3
années de la formation. Ainsi, sur les 118 semaines de formation,
60 au minimum se déroulent en entreprises.
Autant d’éléments qui portent leurs fruits en termes d’insertion
professionnelle : 93 % des diplômés obtiennent un premier emploi
en moins de 3 mois.
Plus d’informations sur les formules en alternance proposées
sur www.ecgorleans.org
L’Ecole de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans enrichit son cursus d’un parcours en apprentissage pour les 2e et 3e années de formation : un contrat de 20 mois au sein de la même entreprise, à raison de 55% du temps, pour mettre en application les connaissances théoriques acquises en cours.
CCI INFOS
34 40 mai 2011
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L’ECG d’Orléans organise son 2e concours de recrutement le samedi 21 mai 2011! Inscriptions jusqu’au lundi 16 mai. Contact : Matthieu CLAVILIER - Chargé de Promotion et Recrutement
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