Loiret Eco n°32 - Juin 2010

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HÔTELLERIE-RESTAURATION : la carte du renouveau n°32 juin 2010 14 COMMERCE Amani, la mixité rend belle 17 SERVICES Procomm aide à la transmission 18 DÉVELOPPEMENT DURABLE Ensemble pour le développement durable Jean-Louis Jama, président de l’UMIH du Loiret

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Magazine économique de la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret n° 32 de juin 2010

Transcript of Loiret Eco n°32 - Juin 2010

HÔTELLERIE-RESTAURATION : la carte du renouveau

n°32juin

2010

14 COMMERCE

Amani,

la mixité rend

belle

17 SERVICES

Procomm aide

à la transmission

18 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Ensemble pour le

développement durable

Jean-Louis Jama, président de l’UMIH du Loiret

édito

juin 2010 32 3

EURODÉPRÉCIÉcherche exportations à doper

Je vous le dis sans détour : arrêtons de nous lamenter

sur la dépréciation de l’euro ! Certes, il y a eu spécula-

tion fi nancière, que le G20 aurait bien aimé réussir à

refréner. Mais vous connaissez je crois la philosophie

qui est la mienne : il y a, dans toute situation, aussi

catastrophique soit-elle, des aspects positifs à valori-

ser. Je pense en l’occurrence à l’actuelle parité euro/

dollar.

Après avoir enregistré un taux historique de

1 EUR = 1,5120 USD en décembre dernier, l’euro affi -

che au jour où nous bouclons ce magazine un taux de

1,23 $. Et, c’est mécanique, la baisse de l’euro dope

la compétitivité des produits européens, même si le

constat devrait être plus fl agrant pour des pays comme

l’Allemagne et l’Italie, dont le volume d’échanges est

plus important hors de la zone euro.

Cette parité peut donc doper la compétitivité des

produits européens vers le « grand export », en per-

mettant aux entreprises françaises de proposer des

produits moins chers que ceux de leurs concurrents.

Pour mémoire, la compétitivité-prix à l’exportation

se mesure par le rapport entre le prix à l’exportation

du pays de référence et les prix à l’exportation de ses

concurrents, convertis dans une monnaie commune.

Voilà peut-être une bouffée d’oxygène dont les PME

pourraient profi ter, dans un contexte national qui a vu

l’export renouer avec la croissance au 1er trimestre

2010 (+ 5,2 % après -1,0 % au trimestre précédent).

En région Centre, les exportations se sont élevées

à 3 691 millions d’euros sur cette même période

(3 500 millions d’euros au cours du trimestre précé-

dent). Le Loiret, quant à lui, affi chait pour ce trimestre

un montant à l’export de 1 304 millions d’euros (contre

1 272 M€ au 4T 2009) et à l’import de 1 262 M€, soit un

solde positif de 42 M€.

Votre entreprise est-elle impactée par les fl uctuations

de l’euro/dollar ? Dans quelle proportion ? Avez-vous

pris des mesures pour vous en mettre à l’abri ? Venez

poster vos commentaires sur mon blog !

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Faites avancer le débat économique !

www.blogdupresident.loiret.cci.fr

tableau de bord

4 32 juin 2010

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

juill. août

Créations

Radiations

oct.sept nov. déc. jan. 10 fév. mars avrilmai juin

133

29

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

biens

durables

avril 2009

21 699

8 5879 099 8 701

22 275

évolution sur 1 mois

21 997

mars 2010 avril 2010

évolution sur 1 mois

-1,2 %

évolution sur 1 an 1,1 %

évolution sur 1 an 1,8 %

-4,4 %

en millions

d’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – avril 2010

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement

4e trimestre 2007 2008 Évolution

Logements (nbr) 1 352 1 712 27 %

Locaux d’activités (m²) 220 787 276 043 25 %

Taux de chômageSource > Insee

4e trimestre Variation sur Variation sur 2009 un trimestre un an

Loiret 8,8 % 0,7 pt + 2,1 pt

Centre 8,8 % 0,5 pt + 1,8 pt

France 9,6 % 0,5 pt + 1,8 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 38,2 % 43,2 % 0,13 pt

décembre 2009

Fréquentation hôtelière 302 595 85 917 - 0,72 %

décembre 2009 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T1 - 2010) (T1 - 2010) Loiret

Exportations 3 690 851 1 304 054 35,33 %

Importations 3 466 651 1 262 295 36,41 %

Soldes 224 200 41 759 –

Beaugency 3

Châteauneuf-sur-Loire 4

Château Renard 1

Châtillon sur Loire 1

Courtenay 4

Ferrières 2

Gien 6

Jargeau 2

La Ferté Saint-Aubin 2

Lorris 2

Meung-sur-Loire 3

Montargis 12

Neuville aux Bois 3

Orléans 78

Pithiviers 4

Puiseaux 1

Sully sur Loire 3

03 édito04 tableau de bord06 actualités

08 perspectives

10 élections consulaires12 made in Loiret13 industrie

ISI ELEC : le courant passe depuis 10 ans

14 commerceAMANI, la mixité rend belle

17 servicesPROCOMM aide à la transmission

18 développement durableEnsemble pour le développement durable

19 repriseDu gel au béton

20 à tableAtelier Magic’ cuisine : en direct de l’École de la table

22 dossierHÔTELLERIE-

RESTAURATION : la

carte du renouveau

Secteur économique

essentiel, les profes-

sions de la restauration

et de l’hôtellerie ont

récemment entamé,

sur la lancée de leurs

états généraux, une mutation dont l’abaisse-

ment du taux à 5,5% n’est que la partie visible

de l’iceberg. Modernisation, animation, forma-

tion, le secteur se mobilise pour s’adapter

aux nouveaux modes de consommation et se

redonner un second souffl e. Sur tout le ter-

ritoire du Loiret, les initiatives se multiplient,

soutenues par la CCI du Loiret.

29 passés composésLe talent d’accueillir et de régaler

31 CCI infos

sommaire

juin 2010 32 5

n° 32juin 2010Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Gaëlle LepetitRédaction, Estelle Boutheloup (p.13, 17, 18, 19 et 22 à 28)

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS

Didier Depoorter

IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

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Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

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HÔTELLERIE-RESTAURATION : la carte du renouveau

n°32juin

2010

14 COMMERCE

Amani,

la mixité rend

belle

17 SERVICES

PROCOMM aide à

la transmission

18 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Ensemble pour le

développement durable

Jean-Louis Jama, président de l’UMIH du Loiret

13

2018

19

Le centre de ville d’Orléans compte de

nombreuses entreprises et administra-

tions, dont les salariés regrettent parfois

de ne pas pouvoir « valoriser » leur temps

de pause-déjeuner. Les commerçants du

même centre-ville aimeraient, pour une

bonne part, pouvoir adapter leur activité

aux fl ux de clientèle. Pour répondre à ces

préoc cu pa tions convergentes, la Jeune

Chambre Économique d’Orléans (JCEO) a

créé une commission intitulée « Ouvrons

notre cœur de ville ». Son but ? Détermi-

ner, en fonction des résultats de l’enquête

menée en avril, comment favoriser l’ouver-

ture des commerces orléanais du centre-

ville en semaine, entre 12 et 14 heures.

Près de 300 commerçants ont été sollici-

tés afi n de bien cibler les motivations qui

les incitent à ouvrir leur boutique sur ce

créneau, ainsi que des passants. Globale-

ment, il apparaît que 79 % des commer-

çants interrogés se déclarent satisfaits,

voire très satisfaits pour un quart d’entre

eux, d’une ouverture entre midi et deux. Un

choix qui fait écho aux nouveaux modes de

consommation des clients dont le compor-

tement adopte d’autres rythmes. Si l’idée

première de la JCEO, présidée par Aline

Bonsergent, est de contribuer à dynamiser

le commerce et le tourisme, l’objectif sera

de « proposer des solutions d’incitation à

l’ouverture, entre 12 et 14 heures pendant

la semaine ». L’action est menée avec le

soutien des Vitrines d’Orléans ainsi que

celui de la ville d’Orléans.

Contact JCEO : Claire Martinet

Tél. 06 68 09 50 66 – clairemartinet@carefi l.fr

www.jce-orleans.fr

6 32 juin 2010

actualités

La JCEO se penche sur les horaires d’ouverture

des commerçants du centre-ville d’Orléans

Programmé tous les quatre ans au profi t

de la Fondation des Œuvres Sociales

de l’Air, le meeting aérien d’Orléans-Bricy

aura lieu les 19 et 20 juin prochains. Près

de 50 000 personnes sont attendues au

cours de ces deux journées (10 h/18 h)

pour assister à un spectacle avec un pla-

teau aérien exceptionnel : avions de voltige,

avions anciens, patrouilles civiles et mili-

taires (notamment la Patrouille de France,

les Frecce Tricolori, la patrouille Suisse…),

mais aussi les principaux appareils en

service des armées de l’air française

et alliées… Au programme également :

lar gages de personnel et de matériels,

posers d’assaut et évacuation de ressor-

tissants. L’A400 M a été également invité

à participer à ce meeting et la base fonde

de grands espoirs sur sa probable venue.

La fl otte de 50 appareils commandée par

la France sera entièrement stationnée à

Bricy. Aussi, dans la perspective de cette

livraison, la base aérienne engage de

nombreuses transformations, notamment

de nouvelles infrastructures qui seront par

ailleurs respectueuses de l’environnement

(centres de formation, de maintenance,

nouvelles chaussées aéronautiques…).

En marge de ces travaux, d’autres projets

sont à l’œuvre, comme une nouvelle tour

de contrôle ultra moderne qui culminera

à près de 30 mètres de haut. Autre évé-

nement majeur : la base accueillera début

2011 le « groupe de maintien en condition

opérationnelle des formations aériennes

de la gendarmerie ». Un hangar de 10 000

m², destiné à l’entretien des hélicoptères

« Écureuils » est en cours de construc-

tion. Une actualité dense pour cette base

majeure de l’armée de l’air et du transport

militaire aérien, qui regroupe 2 650 per-

sonnes et leurs familles dans le départe-

ment du Loiret.

www.meetingorleans2010.com

19-20 JUIN 2010

La base aérienne 123 d’Orléans-Bricy

ouvre ses portes au public

7èmes Ateliers du développement durable :

Chantal Jouanno à Orléans

wwwwww.me.meetietingongorlerleansans2012010.c0.comom

Les 7èmes ateliers du développement durable, et la 2ème édition d’Envipro au

Centre de conférences d’Orléans les 26 et 27 mai derniers étaient placés sous le signe

de l’échange et du partage d’expériences. 120 intervenants, 26 conférences, 750

inscrits aux ateliers au service d’un développement durable générateur de

croissance, de performance économique et d’innovation. L’événement, organisé par Ideal connaissances en partenariat

avec la Ville d’Orléans, la CCI du Loiret, le Conseil régional du Centre et la

DIRECCTE Centre, a bénéfi cié de la présence et des interventions remarquées

de Chantal Jouanno, Secrétaire d’État chargée de l’Écologie et de Michel

Mercier, ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire. Diaporama disponible sur le blog du président de la

CCI, Yves Broussoux. www.blogdupresident.loiret.cci.fr

juin 2010 32 7

actualités

« S’engager en faveur de la diversité, c’est ouvrir son

entreprise à tous les candidats sur la seule base des

compétences »

FONDATEUR ET PRÉSIDENT D’HONNEUR D’AXA, PRÉSIDENT DE L’INSTITUT MONTAIGNE, CLAUDE BÉBÉAR A

CO-FONDÉ LA CHARTE DE LA DIVERSITÉ EN 2004. LE MOUVEMENT, QUI RÉUNIT AUJOURD’HUI PLUS DE 2 700

ENTREPRISES ET COLLECTIVITÉS, IRA À LA RENCONTRE DES ENTREPRISES LORS D’UN TOUR DE FRANCE

DU 21 SEPTEMBRE AU 17 DÉCEMBRE PROCHAINS, EN PARTENARIAT AVEC L’ACFCI. INTERVIEW.

Qu’est-ce que la Charte de la Diversité ?La Charte de la Diversité est un texte

d’engagement proposé à la signature de

toute structure souhaitant agir pour lut-

ter contre les discriminations à l’emploi

et favoriser la diversité en son sein. C’est

en octobre 2004 que j’ai lancé la Charte

de la Diversité aux côtés de Yazid Sabeg,

actuellement Commissaire à la diversité

et à l’égalité des chances. Face à un pro-

blème de société grandissant concernant

les populations des quartiers défavorisés,

victimes de discrimination sociale ou eth-

nique, il me semblait nécessaire d’aler-

ter l’entreprise et la collectivité dans son

ensemble sur l’ampleur de ce phénomène,

pour qu’elles prennent en compte tous les

potentiels et les talents et ne laissent per-

sonne au bord de la route arbitrairement.

D’une trentaine d’entreprises signataires à

l’origine, ce sont aujourd’hui plus de 2 700

entreprises, collectivités, associations et

autres structures qui ont signé la Charte

de la Diversité. La majorité des signataires

sont des PME.

Comment la Charte de la Diversité se fait-elle connaître des entreprises ?Nous soutenons régulièrement des évé-

nements qui rassemblent des entreprises

pour les amener à échanger sur la ques-

tion de la diversité dans l’emploi. Des diri-

geants d’entreprises y présentent leurs

ex pé riences, les bénéfi ces qu’ils retirent de

leur engagement en faveur de la diversité.

À la rentrée prochaine nous organiserons

le Tour de France 2010 de la Charte de la

diversité. Du 21 septembre au 17 décem-

bre, la Charte de la diversité ira à la ren-

contre des entreprises de France. Je serai

accompagné par Laurent Wauquiez, Secré-

taire d’État en charge de l’emploi ou encore

Yazid Sabeg, Commissaire à la diversité et

à l’égalité des chances. À chacune des 15

étapes prévues, des séances de signature

de la Charte de la Diversité seront organi-

sées afi n que les entreprises puissent s’en-

gager à lutter contre les discriminations.

L’ACFCI est partenaire du tour de France.

Nous travaillons ensemble depuis le 1er

tour de France de la diversité en 2006.

Quels avantages a une entreprise à s’engager en faveur de la diversité ?S’engager en faveur de la diversité, c’est

avant tout ouvrir son entreprise à tous les

candidats sur la seule base des compé-

tences. C’est donner sa chance à chacun

qu’il/elle soit homme, femme, senior, en

situation de handicap ou encore d’ori-

gine étrangère et voir ce que chacun

peut apporter à l’entreprise. L’entreprise

recrute les meilleurs et devient ainsi plus

performante. Elle est également plus

vi sible au travers de son engagement. Cela

peut devenir un atout concurrentiel en ces

temps difficiles… Enfin elle di minue le

risque juridique de faire face à des plaintes

pour discrimination.

Cette réfl exion peut-elle s’intégrer dans une démarche RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) de l’entreprise ?Bien entendu une politique diversité fait

entièrement partie d’une démarche de

responsabilité sociale de l’entreprise. Il est

important que l’entreprise d’aujourd’hui

soit à l’écoute de ses différentes parties

prenantes : clients, fournisseurs, collecti-

vités publiques, candidats etc. Toutes ont

des attentes vis-à-vis de l’entreprise. La

diversité en fait partie.

www.charte-diversite.com

Claude Bébéar

Une initiative d’entreprises

La Charte de la diversité est un texte d’engagement proposé à la

signature de toute entreprise, quelle que soit sa taille, qui condamne les

discriminations dans le domaine de l’emploi et décide d’œuvrer en faveur de la diversité. Articulée autour de six

articles, la Charte guide l’entreprise dans la mise en place de nouvelles

pratiques, en y associant l’ensemble de ses collaborateurs et partenaires. Elle les incite à mettre en œuvre une

politique de gestion des ressources humaines centrée sur la reconnaissance

et la valorisation des compétences individuelles. L’entreprise favorise ainsi

la cohésion et l’équité sociale, tout en augmentant sa performance.

Les États généraux de l’industrie ont permis de dégager de grands leviers d’action. Que pensez-vous de la nouvelle stratégie industrielle française ?Les États Généraux ont mis en lumière

quelques évidences. Pas de nouveauté,

certes, mais des vérités qu’il était utile

de graver dans le marbre. L’industrie

française est créatrice de valeur et de

croissance, génératrice d’emploi et

d’innovation. 80 % des travaux menés en

R&D le sont dans le secteur industriel !

L’industrie est étroitement liée aux

services, dont elle soutient l’activité.

Vous l’avez compris, sans industrie,

pas de dynamisme économique et pas

de compétitivité internationale. Une

stratégie industrielle est ébauchée,

mais il va falloir se battre si nous

voulons une industrie française forte

d’ici 10 ans ! Bien sûr il faut faire de

l’innovation une priorité nationale,

encourager la mutualisation et le

regroupement de PME, identifi er

les fi lières les plus porteuses

avec notamment les technologies

électroniques et numériques. Oui il

faut renforcer l’emploi et la gestion

prévisionnelle des compétences, par

le biais de l’apprentissage et de la

formation tout au long de la vie. Il

faut aussi repenser le fi nancement de

l’industrie. La question de l’accès au

crédit ou du renforcement des fonds

propres me paraît d’ailleurs essentielle ;

l’UIMM vient d’ailleurs de créer un

dispositif de capital développement doté

de 50 M€ qui va dans ce sens.

Le caractère indispensable de l’industrie française a donc été réaffi rmé. Et ses patrons, comment abordent-ils ces mutations ?Les dirigeants ont la tâche délicate de

reconquérir l’opinion publique, l’industrie

est hélas encore « mal notée » dans

l’inconscient collectif. Il nous faut

démontrer que le mot « usine » n’a pas

qu’une connotation négative, qu’il n’est

pas synonyme de production de gaz à

effet de serre ou de licenciements, mais

qu’il signifi e aussi création de richesse.

La campagne médiatique lancée par

l’UIMM en novembre 2009 a d’ailleurs

contribué à rendre à l’industrie le visage

qui est vraiment le sien.

Redorer le blason de l’industrie : la mission ne passe-t-elle pas aussi par une meilleure lisibilité au niveau des organisations patronales ?C’est un point fondamental, qui a été

soulevé lors de la convention annuelle

de la métallurgie le 18 mars dernier.

Nous souhaitons ardemment que les

luttes fratricides entre organisations

interprofessionnelles cessent pour une

effi cacité maximale dans le discours

comme dans les actions. Davantage de

lisibilité sous-entend aussi davantage

de collégialité. Nous voulons que les

intérêts des TPE et PME soient aussi pris

en compte par les pouvoirs publics.

perspectives

8 32 juin 2010

INDUSTRIE FRANÇAISE : de la stratégie à l’action

PDG de l’entreprise Klac Industrie (Saint-Cyr-en-Val), spécialisée

dans les accessoires innovants pour engins de travaux publics,

membre du bureau de la CCI du Loiret et du Bureau de

l’UIMM 45(1), Christian Morin passe en revue quelques sujets

brûlants : États généraux de l’industrie, manque de lisibilité et

de cohésion des organisations patronales, projet de loi sur la

représentativité syndicale dans les TPE.(1) Union des Industries et Métiers de la Métallurgie du Loiret

Christian Morin

Un projet de réforme est à l’étude concernant la représentation syndicale des salariés dans les TPE. Que vous inspire-t-il ?Le texte a pour vocation de conférer

aux entreprises de moins de onze

salariés une représentation syndicale.

Il permettrait également que des

négociateurs patronaux et syndicaux

puissent créer des commissions

paritaires afi n de veiller au respect de

l’application des accords de branches

dans les TPE. Mon point de vue, qui

est aussi celui de la CGPME, est le

suivant : pourquoi institutionnaliser

une régulation sociale informelle ? Les

patrons, surtout dans les TPE, jouissent

d’une proximité avec leurs salariés qui

rend ce dialogue possible. Pourquoi

déduire qu’en l’absence de représentant

syndical il n’y a pas de dialogue social

? En outre, l’actualité récente a montré

que la représentativité syndicale n’était

pas toujours garante de relations

apaisées ! Il existe déjà un processus,

l’inspecteur du travail est présent pour

cela, et les entreprises ont l’obligation

d’affi cher ses coordonnées. Enfi n, le

futur dispositif, qui permettrait de

mutualiser des représentants syndicaux

extérieurs à l’entreprise, serait fi nancé

par une nouvelle taxe. Est-ce de

cela dont on besoin les entreprises

aujourd’hui ?

Poursuivez le débat sur www.loiret.cci.fr !

(Cliquez sur Loiret Eco et postez vos

commentaires !)

juin 2010 32 9

C’est d’actualité !

Nous

attendons

des pouvoirs

publics qu’ils

s’intéressent

davantage au

devenir des

TPE et PME .

États généraux de l’industrie : 23 mesures déclinées autour de 5 leviers d’actions

1 Mettre l’industrie au cœur d’un grand projet commun > Créer d’une « Équipe de France de l’industrie », rassemblant l’ensemble des acteurs concernés, valoriser le Made in France, impulser un pacte pour une Europe industrielle, renforcer les liens entre industrie/éducation nationale et enseignement supérieur…

2 Développer l’emploi et les compétences sur les territoires > aider les entreprises à réaliser leur investissement productif en France et à relocaliser, instituer un dispositif de tutorat seniors/juniors pour encourager la transmission des savoirs, adopter une GPEC au niveau des bassins d’emploi…

3 Consolider la structuration de fi lières industrielles françaises, développer les emplois de demain et accompagner les mutations > créer des comités stratégiques fi lières, désigner un médiateur de la sous-traitance, lancer un appel à projets structurants en région.

4 Renforcer la compétitivité des entreprises et l’innovation > mettre en place des place une procédure unifi ée d’information et d’orientation des PME en région sous l’impulsion des DIRECCTE en lien avec les acteurs locaux, dont les CCI, simplifi er la réglementation, créer un fonds « start up /universités /grandes écoles », instaurer une fi scalité incitative à l’exploitation en France des brevets…

5 Assurer le fi nancement de l’industrie > orienter l’épargne des Français et le crédit bancaire vers l’industrie, créer un observatoire du fi nancement de l’industrie rattaché au Médiateur du crédit, assurer le fi nancement de l’industrie par les établissements bancaires en phase de sortie de crise…

Conclusion des États généraux de l’industrie : http://tinyurl.com/37tmfza

Présentation de la nouvelle stratégie industrielle de la France, vidéo de

Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie : http://conference.bercy.gouv.fr/

direct/20100518

En quoi consiste votre action ?Je suis engagé pour promouvoir la po li tique

de la CCI en matière de dé ve lop pement

durable, essentiellement auprès des chefs

d’entreprise, mais aussi en interne, c’est

une évidence. Je suis impliqué dans des

réunions de travail qui permettent de décli-

ner et d’affi ner cette stratégie, identifi er les

moyens à mettre en œuvre pour atteindre

les objectifs fi xés. Je suis amené à interve-

nir lors de manifestations extérieures pour

représenter la CCI sur ces questions.

Qu’est-ce qui a motivé votre engagement ?Je préfère être actif que passif ! Sur le

terrain, on s’aperçoit qu’il faut parfois

déployer beaucoup d’énergie pour des

résultats somme toute assez minces

mais ce qui compte, c’est que les cho-

ses progressent, même pas à pas… C’est

pour cela que c’est une mission à abor-

der avec humilité et qu’on ne doit pas se

fi xer des objectifs trop ambitieux. Mais ce

dont je suis vraiment heureux, ce sont les

ren contres que je n’aurais jamais faites

autrement.

10 32 juin 2010

Elections consulaires

En quoi a consisté votre action ?J’ai été vice-président pendant 12 ans,

avec une fonction de représentation terri-

toriale sur les bassins de Montargis, Gien

et Briare. Je me souviens de ces années

comme d’une époque passionnante, j’ai

beaucoup aimé ce mandat. À l’époque,

les missions d’une CCI étaient assez dif-

fé rentes de celles d’aujourd’hui, alors très

tournées vers l’aménagement du territoire.

Comme j’étais en charge des questions

liées aux infrastructures, j’ai participé à

la campagne en faveur de l’A19 mais aussi

d’Arboria, la zone d’activités de Montargis.

Je trouve d’ailleurs que Citévolia est un

beau projet, qui ouvre des perspectives de

développement fantastiques.

Qu’est-ce qui a motivé votre engagement ?L’engagement, c’est naturel pour moi !

J’ai été représentant du Syndicat national

de la confi serie, président des commer-

çants de Montargis, je suis aujourd’hui

adjoint au Maire dans cette ville, chargé

de l’urbanisme, des travaux, du logement,

de l’environnement et de la sécurité. Aux

discussions éthérées, je préfère l’action.

J’ai toujours eu l’envie de faire bouger

l’économie locale, la ville… et c’est aussi

l’occasion de rencontrer des gens formi-

dables.

S’ENGAGER À LA CHAMBRE DE COMMERCE

ET D’INDUSTRIE : ils témoignent !

Réforme des CCI : le point sur l’actualité

Le 4 mai dernier, le projet de loi relatif aux réseaux consulaires,

au commerce, à l’artisanat et aux services, a été adopté par l’Assemblée Nationale. Il sera

examiné par le Sénat les 9 et 10 juin.

Pour consulter le texte adopté en 1ère

lecture à l’Assemblée Nationale :

http://www.assemblee-nationale.fr/

13/ta/ta0454.asp

MEMBRE ÉLU À LA CCI DU LOIRET DEPUIS LA MANDATURE DE FRANÇOIS

HUVELIN (1998-2003), PUIS TRÉSORIER-ADJOINT AU BUREAU, AUJOURD’HUI PLUS

PARTICULIÈREMENT CHARGÉ DU DÉVELOPPEMENT DURABLE.

MEMBRE ASSOCIÉ, PUIS VICE-PRÉSIDENT

DE LA CCI DU LOIRET DE 1992 À 2004.

Antoine Metz Entreprise Metz(fi nition des métiers du bâtiment à Orléans)

Benoît Digeon Mazet confi seur (confi serie de luxe à Montargis)

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12 32 juin 2010

Après avoir été récompensée d’une médaille de bronze en 2007, La Johannique Blanche ,

bière artisanale régionale de fermentation haute, vient de remporter la médaille d’or au

Concours général agricole de Paris 2010. Née à Orléans dans la cuisine de Pascal Poton-

nier, prothésiste dentaire passionné de bières et amateur de vin, la bière blanche est

brassée par l’ESAT Les Râteliers à Amilly. Son malt est issu de Pithiviers et sa 2ème fermen-

tation en bouteille faite au miel du Parc fl oral à Orléans (entreprise Lapicole). Les levures

proviennent quant à elles de l’Abbaye catholique de Louvain en Belgique, ce qui confère

au breuvage son côté « bière trappiste de garde belge ». La société Médiéval (production

annuelle : 15 000 bouteilles, distribuées en grandes et moyennes surfaces) a également

décliné une version blonde et une autre, ambrée, de sa bière. À déguster bien fraîche, et

avec modération bien sûr. Contact : 02 38 54 93 13

Symboles d’ « une confi serie de luxe à la française », les Pras-

lines Mazet n’en fi nissent pas de surprendre nos papilles ! Les

fameuses amandes grillées caramélisées (fabriquées artisana-

lement à Amilly et aujourd’hui exportées dans près de 40 pays),

accueillent une nouvelle venue : la Prasline au caramel salé. Ses

créateurs l’ont voulue originale et inattendue, pariant sur l’alliance

du croquant de l’amande (des longuettes, le nec plus ultra des

amandes d’Espagne) à la douceur du caramel salé. Une saveur

supplémentaire qui vient étoffer la gamme étendue de la marque :

passions, amandas, lyettes, mirabos… Depuis l’ouverture en 1902

de la boutique montargoise par le grand-père de l’actuel dirigeant,

Benoît Digeon, la maison Mazet innove sans cesse et accorde la

plus grande attention à ses boîtes et étuis. Designés par une créa-

trice, ils sont fabriqués par la même entreprise depuis 108 ans.

www.mazetconfi seur.com

Le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), dont le Centre technique et

scientifi que est basé à Orléans, vient de lancer la version mobile et simplifi ée du portail

InfoTerreTM. Ainsi, l’application i-InfoTerreTM, disponible sur l’iPhone et téléchargeable

gratuitement sur l’App Store, est le visualiseur de données géoscientifi ques du BRGM.

Elle utilise les données scientifi ques produites ou coproduites par le BRGM et diffusées

gratuitement par l’établissement. L’accès cartographique en ligne permet d’accéder à de

nombreuses informations actualisées régulièrement : ouvrages sur la nature du sous-sol,

forages d’eau, anciens sites industriels, mouvements de terrain, cavités souterraines,

aléa retrait-gonfl ement des argiles et cartographie géologique au 1/50 000. Des fi ches

documentées sur l’histoire de tous les anciens sites industriels, depuis leur création, sont

également accessibles. http://video.brgm.fr/video/?fi le=i_infoterre_com.fl v

UN BREUVAGEcouvert d’or

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Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant,

original, particulier ? Adressez une photo haute défi nition du produit/service ainsi que toute documentation

relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à [email protected] – Objet :

Made in Loiret.

juin 2010 32 13

C’est l’exemple typique d’une petite

entreprise qui a réussi à grandir tout

en conservant son indépendance : de 3

salariés à l’origine, ISI ELEC (CA 6 M€)

en compte aujourd’hui 43. Intervenant

à l’échelle régionale, l’entreprise a pour

activité principale l’électricité générale.

Un vaste périmètre allant des courants

faibles à la haute tension, de la détection

incendie aux réseaux informatiques…

Travaillant aussi bien pour le tertiaire que

pour l’industrie, ISI ELEC peut intervenir

de A à Z : « elle a ainsi réalisé tout l’a mé na-

gement électrique du nouveau bâtiment de

Wirecom Technologies, premier bâtiment

privé basse consommation », note Hervé

Allard. Parmi ses spécialités, l’éclairage

public, de l’aménagement des voiries à

la mise en valeur des bâtiments histo-

riques classés. Un domaine pour lequel

ISI ELEC s’est montrée innovante : « nous

avons développé en interne notre propre

logiciel de gestion du patrimoine d’éclai-

rage public, pour constituer un inventaire

précis des mâts et des éclairages dans les

communes : chaque mât est numéroté, un

relevé informatique de sa lanterne et du

réseau auquel il appartient est effectué.

Les informations sont acheminées vers

un serveur dédié et les points GPS trans-

férés sur Google Earth pour une implan-

tation des points lumineux à 10 m près ».

Intérêt pour la collectivité : elle peut à tout

moment consulter les interventions réali-

sées, et ainsi intervenir plus rapidement

sur les points lumineux.

Du développement durable avant l’heureDiminution de l’intensité lumineuse, ins-

tallation d’un éclairage homogène, ISI

ELEC avait su anticiper : « avant même le

Grenelle de l’environnement, nous a vions

implanté dans les armoires d’éclairage

public des réducteurs-régulateurs : on

baisse la tension pour éviter de trop

consommer et favoriser la durée de vie

des lampes, avec une économie de 40 %

obtenue sur la facture énergie » ex plique

Hervé Allard. Quant à l’éclairage par LED,

ISI ELEC enregistre de plus en plus de

demandes, notamment pour les bâtiments

extérieurs : « de 3000 à 4000 W avec éclai-

rage classique, on passe à 1 000 W seu-

lement » poursuit-il. Toujours à l’affût

de nouvelles opportunités, l’entreprise a

créé ISI METAL, l’activité de serrurerie et

ferronnerie étant très complémentaire de

l’électricité. ISI ELEC a par ailleurs fait le

choix de se diversifi er dans les énergies

renouvelables : « nous réalisons l’étude

et l’installation de dispositifs photovol-

taïques pour les collectivités et les par-

ticuliers. Nous pouvons aussi recenser

les zones néfastes en termes de pollu-

tion lumineuse ». Comme quoi, ISI ELEC

peut aussi bien contribuer à la qualité de

l’éclairage public qu’au respect du ciel

nocturne, désormais considéré comme un

élément important de la qualité de l’envi-

ronnement.

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8-10 juillet 2010

4ème marché des régions françaises

à BudapestAgro-alimentaire, arts de la table,

décoration, cosmétique : ces secteurs restent à conquérir en Hongrie, dont les échanges commerciaux ont connu une impulsion depuis son adhésion à l’UE en 2004. Grâce à l’intervention de la mission économique Ubifrance

de Budapest, de la CCI franco-hongroise, la Sopexa, des conseillers

du commerce extérieur de la France et d’Initiative Hongrie, les PME trouvent

là une occasion unique de prospecter le marché hongrois et de rencontrer

importateurs-distributeurs, GMS et détaillants. Le 10 juillet, un test

grandeur nature permet d’évaluer les produits des PME inscrites grâce à la

participation au marché des régions au cœur du Budapest, où 30 000 à

50 000 personnes sont attendues. Contact : Ubifrance -

[email protected]

CCI franco-hongroise –

[email protected]

industrie

Hervé Allard

ISI ELEC :le courant passe depuis 10 ans

14 32 juin 2010

commerce

Amani, en swahili, signifi e « paix ». « Je

voulais mettre l’accent sur la sérénité,

faire un trait d’union entre les beautés

du monde et les réunir dans un même

univers » explique Kenneth Bourienne,

gérante du centre de beauté afro-ethni-

que ouvert à Orléans en octobre dernier.

Métissées, black ou blondes : toutes les

femmes sont ici bienvenues. À l’origine

du projet, le constat suivant : l’absence

d’instituts de beauté et salons de coiffure

mixant toutes les populations. « Nous pro-

posons une trentaine de marques haut-de-

gamme, comme Carita, Décléor, Black up,

Arsène Valère ou encore Nacara, adaptées

à chaque type de peau, de la plus claire

à la plus foncée : les peaux noires seront

par exemple sujettes à des problèmes de

pigmentation, les peaux blanches auront

quant à elles tendance à rougir en hiver »

illustre la dirigeante. Amani fonctionne

comme un institut traditionnel et y pro-

pose des prestations classiques. Sur ce

segment, la clientèle « afro » représente

60 %, et s’équilibre côté salon de coif-

fure. Kenneth Bourienne emploie quatre

salariés, « une équipe mixte » elle aussi.

« Quand j’ai recruté des coiffeuses, j’ai

réalisé que paradoxalement, celles qui

savaient à la fois coiffer les cheveux euro-

péens et africains étaient toutes noires…

car à côté du cursus professionnel suivi,

elles ont appris, de mère en fi lle, à tresser

les cheveux ». Cette faille dans les forma-

tions diplômantes, Kenneth Bourienne a la

volonté d’y remédier en créant une école

spécialisée. « Mon projet consiste à pro-

poser une formation spécialisée, en coif-

fure et esthétique, avec un enseignement

partagé à parts égales entre les soins pour

peaux blanches et noires, cheveux euro-

péens et afro ».

Un métissage revendiquéSoutenue dans cette démarche par l’Es-

pace Entreprendre de la CCI du Loiret, la

jeune femme croit au potentiel de la future

école : « le marché européen est saturé,

il y a encore des parts à prendre ! ». Le

sous-sol, d’une superfi cie de 150 m², égale

à celle de la boutique, pourrait l’accueillir

après travaux. Mais Kenneth Bourienne

reste prudente. « Nous n’avons que six

mois de recul, le chiffre d’affaires est

bon. J’ai bénéfi cié d’un prêt Loiret Initia-

tive, j’ai mis beaucoup de ma poche donc

aujourd’hui, je continue à rembourser mes

dettes. Mais j’éprouve une grande fi erté

d’avoir relevé le challenge » confi e-t-elle.

Sans désarmer, forte de son parcours de

responsable commerciale puis de diri-

geante d’agences immobilières, elle a fi ni

par vaincre les refus des banques « qui ne

croyaient pas au concept de la mixité sur ce

secteur d’activité ». Atout de taille – qu’elle

ne met pas elle-même en avant – Kenneth

Bourienne possède cette double culture

afro et européenne. « Je suis l’exemple

même de la femme française venue très

jeune du Congo-Brazzaville. Mon mari est

breton, mes enfants métisses, je refuse

d’être cloisonnée. Je suis aussi blanche

que vous ! ».

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Promouvoir et valoriser les 104 marchés du département : c’est l’objectif du programme d’actions déployé par la CCI du Loiret en partenariat avec le Syndicat des marchés du Loiret, le Conseil général du Loiret, le Conseil régional du Centre et le FEDER. Lors d’un point presse à la Halle de Jargeau en avril dernier, Yves Broussoux, président de la CCIL, a souligné « le rôle essentiel des marchés pour faire face à la fragilisation du tissu commercial sédentaire, pour répondre aux besoins et attentes d’une population vieillissante, mais également l’importance de leurs dimensions sociale, festive, voire même identitaire ». Parmi les actions mises en œuvre, le lancement fi n 2010 de

Géomarché.com et l’ouverture de l’École des marchés. Le dépliant, édité à plus de 50 000 exemplaires, est quant à lui disponible dans les offi ces de tourisme, mairies et sur les marchés.

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juin 2010 32 17

Dans le Loiret, on estime actuellement

que plus d’un millier d’entreprises sont

en recherche de transmission. Un chiffre

qui montre l’importance du phénomène :

« aujourd’hui, la pyramide des âges fait

qu’il y a beaucoup de chefs d’entreprise et

de petits patrons qui arrivent à la retraite.

Il y a un réel manque d’anticipation dans la

transmission de leur entreprise, ces diri-

geants étant trop absorbés par leur métier

pour se préoccuper de cet aspect des cho-

ses », constate Eric Péron. Un constat qui a

amené cet ancien commerçant, bénéfi ciant

d’une expérience de 20 ans sur Pithiviers

et Montargis, à céder ses affaires pour se

développer grâce au réseau de franchises

PROCOMM (une trentaine en France, dont

50 % en province), dont il fait partie depuis

janvier 2010. « Je mets en œuvre mes com-

pétences de gestion pour accompagner les

gens, l’activité portant sur les biens com-

merciaux, la cession et transmission de

fonds de commerces, droit au bail, murs,

entrepôts, etc. Nous traitons surtout des

commerces et TPE ».

Évaluer son bien en ligneComme dans bien d’autres domaines, Inter-

net a joué un rôle d’accélérateur : « nous

sommes sollicités spontanément sur notre

site Web par des gens qui cherchent des

affaires à reprendre. Ce site présente la par-

ticularité de disposer d’un logiciel de ges-

tion qui permet à un commerçant d’évaluer

son bien en ligne. Nous sommes les seuls

à proposer cet outil en libre accès et gra-

tuitement », souligne Éric Peron. Le Net ne

l’empêche toutefois pas de démarcher com-

mercialement de manière classique, recher-

chant des affaires correspondant aux désirs

des repreneurs qui souhaitent évoluer ou

s’agrandir. Et lorsque l’affaire se présente,

« nous faisons le rapprochement entre

acquéreurs et repreneurs, puis négocions

en préservant les intérêts de chacun », note

Eric Péron, avant de préciser : « c’est une

démarche éthique : on ne laisse pas les gens

s’embarquer dans des affaires où ils seront

ric-rac fi nancièrement, ou si l’on voit qu’ils

sont juste en compétences ». Pour complé-

ter ce travail en amont, des prévisionnels de

business plan sur 3 ans sont réalisés avant

d’aller plus loin. Quant à savoir si certains

secteurs sont plus recherchés que d’autres,

Eric Péron répond qu’il existe plutôt « des

activités où l’habitude est de revendre au

bout de 5 à 6 ans pour acheter une affaire

plus importante, comme dans la restau-

ration, où le mouvement est perpétuel ».

Au fi nal, comment caractériser une bonne

affaire ? « C’est une affaire saine qui fi nan-

cièrement dégage assez de résultats pour

assurer des revenus et les remboursements

du prêt et qui peut avoir un développement

qui permet de dégager une plus-value à la

sortie », résume Eric Péron. À bon enten-

deur…

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Yes Production sur les Champs Elysées

Après avoir lancé la 1ère webtv pour les passionnés du monde de la route et de la compétition moteur www.tvroute.com, les créateurs de www.misterdemenagement.com, site grand public n°1 de déménagement en ligne, développent de nouveaux services. Leur dernière idée ? Proposer à la location un camion américain avec technicien/chauffeur, soit bâché comme véhicule publicitaire pour sillonner les routes, soit comme podium avec sonorisation et lumière pour des événements. Comme l’explique Karen Money, gérante : «nous sommes en train de faire une tournée des centres routiers avec des partenaires tels que Renault Trucks et France Routes. Nous fi lmons la Coupe de France Camions et le Championnat de la Racecar (voitures de sport américaines)». TvRoute propose aux sociétés en quête de notoriété bannières ou mini-clips sur la web tv et s’appuie sur une base de données de 20 000 adresses mail liées au monde du transport pour des mailings ciblés. Déjà très sollicités, Karen Money et Frédéric Morlet annoncent que leur camion remontera les Champs Elysées pour l’arrivée du Tour de France. www.misterdemenagement.com

www.tvroute.com

www.yes-production.com

services

Éric Peron

PROCOMMaide à la transmissionPOUR FAIRE FACE AUX DEMANDES D’ACCOMPAGNEMENT DANS LE DÉLICAT

PROCESSUS DE CESSION OU DE TRANSMISSION D’UNE ENTREPRISE, L’AIDE

D’UN PROFESSIONNEL EST PRÉCIEUSE. C’EST CETTE VOIE QU’A CHOISIE

ÉRIC PERON EN REJOIGNANT LE RÉSEAU PROCOMM.

Sur un site privilégié, en plein centre-

ville et au bord de la Loire, une bonne

entente prospère entre l’hypermarché

Auchan et la galerie marchande voisine.

Dans quel but ? « Faire évoluer les menta-

lités et apporter une pierre supplémentaire

à l’édifice du développement du rable »

indiquent de concert Vincent Wadoux,

responsable du magasin Auchan de Gien

et Alain Séguret, président de l’Union

commer ciale de la galerie marchande

d’Auchan (22 commerçants) où il tient le

commerce Virgule presse. « Auchan était

déjà engagé dans le tri des déchets », rap-

pelle Vincent Wadoux. « Nous nous som-

mes dit : pourquoi pas aussi dans la gale-

rie ? Aujourd’hui, nous sommes une des

rares galeries marchandes à œuvrer pour

éviter de polluer et donner une seconde vie

aux produits carton ». Et le résultat est là :

377 t de cartons d’emballage recyclés en

2009, ou encore 16,6 t de plastiques d’em-

ballage récupérés (rappelons qu’Auchan

a été en 2005 la première enseigne de la

grande distribution du Giennois à arrêter

de distribuer des sacs plastiques). Si la

démarche se veut pragmatique, elle ne

néglige pas la communication pour sen-

sibiliser le public. Ainsi en octobre 2009,

à l’initiative d’Alain Séguret, une exposi-

tion sur la récupération des déchets a été

mise en place dans la galerie marchande.

« C’était une volonté d’information sur le

thème : comment récupérer et valoriser

les déchets ? ». Une démarche qui sera

renouvelée cet été avec une nouvelle

exposition ciblée vers les touristes pour

sensibiliser au site naturel de Gien, éviter

que les gens jettent n’importe où, etc.

Échange incandescence contre basse consommationMais la démarche au sein de la galerie

marchande ne s’est pas arrêtée là : « la CCI

cherchait des grands distributeurs pour

reprendre les ampoules à incandescence

et vendre à prix coûtant des ampoules

basse consommation », commente Vincent

Wadoux. « L’opération a bien fonctionné :

plusieurs centaines d’ampoules ont été

récupérées » poursuit-il. Quant à la récu-

pération des papiers, une réfl exion est en

cours, même si « c’est plus délicat, car

chaque type de papier a une fi lière de trai-

tement différente » souligne Alain Ségu-

ret. En attendant, 80 % du volume global

de déchets issu du magasin Auchan et de

la galerie sont triés, grâce à l’emploi d’une

personne rémunérée par Auchan pour un

travail dédié de 30 h par semaine sur l’en-

semble du site. Et début 2010, la démarche

s’est encore plus structurée, avec la créa-

tion d’un comité de 8 personnes, composé

de membres de la galerie marchande et

de personnels d’Auchan. Au programme :

actions communes de communication,

développement du tourisme vert, actions

avec les écoles… La galerie n’a pas fi ni de

faire parler d’elle.

développement durable

ENSEMBLE pour le développement durable

Écotaxe PL en sursisL’écotaxe poids lourds était initialement prévue pour fi n 2011, elle sera reportée (au plus tôt) mi-2012 excepté en Alsace où elle sera expérimentée début 2012. Issue de la loi Grenelle 1 (article 10), la taxe doit rendre payante la circulation des poids lourds de plus de 3 ,5 tonnes sur le réseau routier national non concédé ainsi que sur certaines routes départementales capables d’absorber un report de trafi c. Parmi les facteurs qui expliqueraient le retard de mise en œuvre du dispositif : la gestion des nouveaux systèmes électroniques embarqués dont seront équipés les transporteurs (environ 800 000 véhicules dont 200 000 étrangers). Dans un communiqué de presse publié le 19 avril dernier, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, et Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des Transports, ont annoncé « une concertation avec les Conseils généraux afi n de préciser les routes départementales sur lesquelles l’éco-redevance sera perçue ». Le choix de l’entreprise qui mettra en œuvre le système de perception de la taxe est lui aussi en cours. http://tinyurl.com/2uwtmch

EN ÉTROITE RELATION AVEC LE MAGASIN AUCHAN DE GIEN,

C’EST TOUT UNE GALERIE MARCHANDE QUI S’EST MOBILISÉE

POUR ACCOMPLIR UNE SÉRIE D’ACTIONS RESPECTUEUSES DE

L’ENVIRONNEMENT : UNE BONNE ENTENTE OÙ LES COMMERÇANTS

FONT L’EFFORT D’UNE DÉMARCHE ÉCOCITOYENNE.

Vincent Wadoux et Alain Séguret

18 32 juin 2010

DU GEL AU BÉTONFORT D’UN PARCOURS RICHE EN EXPÉRIENCES D’ENTREPRISE,

MAX ANDRÉ S’EST LANCÉ EN MARS 2010 DANS LA REPRISE DE V.F.

CONDITIONNEMENT : UNE TOUTE PETITE ENTREPRISE SITUÉE À

ESTOUY ET DOTÉE D’UN IMPORTANT POTENTIEL VIA LES PRODUITS

QU’ELLE CONDITIONNE.

L’homme a assurément, selon la for-

mule, des kilomètres au compteur…

passé pendant 20 ans par les grands

groupes du secteur pétrolier en France

et à l’étranger (Exxon, Fuchs, Unil Opal,

Condat lubrifi ants, pour lequel il a parti-

cipé au démarrage d’une usine en Asie),

il est revenu en France il y a deux ans.

Pas pour se mettre au vert… Max André

n’aime pas la monotonie : il se met aus-

sitôt à son compte pour créer une entre-

prise de conseil et gestion, en TPE d’abord

à Nyons (Drôme) puis au Blanc (Indre)… et

parallèlement monte une sandwicherie.

Puis, cherchant une entreprise à repren-

dre à proximité, il acquiert en 2009 51 %

d’une SARL de boulangerie proche de la

liquidation : « en 9 mois, elle est passée

de – 17 000 € à + 105 000 € ». Il revend

ensuite ses parts, laisse la société de ges-

tion et enfi n arrête la sandwicherie début

2010. Mais l’aventure ne s’arrête pas là…

« En recherchant sur le Net (www.pmi-

contact.net), j’ai découvert une annonce

pour reprendre cette société spécialisée

dans la fabrication et le conditionnement à

façon de gels réfrigérants en briquettes et

sachets pour les grands groupes français

et étrangers : laboratoires pharmaceuti-

ques, services vétérinaires, entreprises

agroalimentaires ». Petite entreprise

(l’effectif n’est que de 2 salariés plus le

gérant), V.F. Conditionnement produit entre

400 000 et 500 000 unités par an, fournis-

sant également en sous-traitance pour

des grands groupes (essentiellement du

bâtiment) des adjuvants pour le béton.

Motivation maximalePour un repreneur, l’essentiel, c’est le

succès de la reprise. Et ici, il a été au

rendez-vous : « quand j’ai repris, c’était

une entreprise saine qui était certes

en baisse mais qui s’en sortait ho no ra-

blement fi nancièrement. Aujourd’hui, la

société fait 150 000 € de CA, alors qu’il y a

5 ans elle en faisait le double. Le but est

ainsi d’augmenter le CA et d’augmenter

ou de maintenir la marge. Ma priorité c’est

donc le commercial : gagner de nouveaux

clients (je n’en ai pas perdu un seul, j’en

ai même gagné) et chercher comment

faire plus avec les clients actuels ». Une

volonté cependant tempérée par le cli-

mat actuel : « le souci aujourd’hui c’est la

faible activité du secteur bâtiment : je dois

compenser avec l’activité gel. L’idée serait

d’essayer d’avoir accès aux formulations

pour proposer un produit clé en mains à

des prospects et clients que j’ai déjà et qui

ne fabriquent pas. Parallèlement, je cher-

che à recruter un réseau d’agents com-

merciaux indépendants ». Toujours plein

d’idées, Max André voudrait aussi dévelop-

per une gamme de produits du bâtiment

écologiques, mais en attendant, il conclut

(en plaisantant ?) : « si ça ne marche pas

ici, je repars en Asie où pour moi c’est la

liberté d’entreprendre ! »

Loiret Initiative soutient l’activité

économiqueLoiret Initiative était en Assemblée

générale le 27 avril dernier et a livré son bilan sur l’exercice précédent.

En 2009, 202 prêts ont été accordés à 176 entreprises, soit 11 % de

plus qu’en 2008, pour un montant global de 1 672 050 €. À ce jour, ce

sont 147 entreprises qui bénéfi cient d’un prêt à taux zéro d’un montant

moyen de 9 757 €. Concrètement celles-ci ont généré (ou maintenu) 479

emplois. Il s’agit à 61 % de créations d’entreprises, par une majorité de

demandeurs d’emploi (60 %). À noter que 58 % des bénéfi ciaires d’un prêt

Loiret Initiative ont bénéfi cié d’un suivi par un « parrain » pendant leurs

trois premières années d’activités. Depuis sa création en 2001, Loiret

Initiative a accordé plus de 800 prêts à 658 entreprises, pour un total de

5,9 M€. Une effi cacité reconnue (certifi cat qualité Afnor renouvelé en 2009) qui repose sur l’implication de nombreux partenaires, d’une équipe

de bénévoles, de conseillers auprès des porteurs de projets et des principaux

partenaires fi nanciers. www.loiret-initiative.loiret.cci.fr

reprise

Max André

juin 2010 32 19

Elles sont douze personnes, ce soir du

20 avril, autour de l’imposant îlot cen-

tral. Des habitués, des novices - un seul

homme cette fois -, cordons bleus qui

viennent parfaire leurs techniques, cuisi-

niers occasionnels à qui l’on a offert un

atelier comme cadeau d’anniversaire ou

de départ à la retraite. 19 h 30 : les mains

lavées (étape immuable, Sylvie, salariée de

l’entreprise, y veille scrupuleusement), le

tablier enfi lé, la recette sous les yeux et les

plaques chauffantes prêtes : Arnaud Bour-

reau annonce les grandes lignes des deux

recettes qui vont suivre. Gérant de la bou-

tique Hédiard à Orléans, cuisinier de for-

mation, 10 années d’activité traiteur à son

actif, « il fait partie des intervenants de la

première heure » glisse Sylvie. C’est parti

pour une papillote de moules de bouchot

citron/coriandre plutôt atypique. « C’est

une recette assez simple avec un résultat

bluffant, que vous pouvez refaire et décli-

ner. C’est souvent la cuisine la plus simple

la meilleure » prévient-il. « Ceux qui sont

dans le fond, venez gratter les moules ! ».

Avec humour, Arnaud Bourreau répartit

les tâches. Pendant ce temps, d’autres

sont mis à contribution pour la recette sui-

vante. Ici on enlève la partie la plus dure

des tiges de roquette et de pousses d’épi-

nards. Là, on fait déjà précuire les moules

dans une russe (une casserole, dans le jar-

gon professionnel) pour en récupérer le

jus de cuisson. Arnaud Bourreau cisèle les

échalotes. « Le taillage dépend du résultat

qu’on veut obtenir, si on ne veut pas les

récupérer après, les émincer suffi t ».

Une étrange papilloteJetées avec l’ail dans le beurre, les écha-

lotes sont vite déglacées avec le jus de

cuisson des moules. Le tout passé au

chinois. Réduction, incorporation de la

crème, réduction à nouveau. La papillote

magique entre en scène. Arnaud Bourreau

saisit un sac de congélation, y dépose les

moules avec le jus, « attention à ne pas en

mettre sur les bords », ajoute quelques

ron delles de citron et des feuilles de

coriandre concassées. Il souffl e dans le

sac, le ferme avec du bolduc puis le met

à frémir au bain-marie quatre minutes.

Suit la dégustation. Certains sortent leur

smartphone pour immortaliser la papillote

- qui assurément, a de l’allure - et le joyeux

brouhaha fait place à un silence religieux.

« C’est très très bon ». « C’est excellent ! ».

Sylvie propose un verre de Menetou-Salon.

Astuce supplémentaire : « vous pouvez

préparer la recette à l’avance et la mettre

au congélateur ». 21 h. Il est temps d’atta-

quer la seconde recette : un fi let d’églefi n

entre deux assiettes. « C’est une techni-

que que connaissaient nos grands-mères,

c’est ludique et la cuisson du poisson est

impeccable » promet-il. Et d’enchaîner :

« J’en fais un, après c’est votre tour ! ».

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Le Relais du Miel en fête autour du

cochonLe Relais du Miel, construit en

1965 à Mormant-sur-Vernisson par la famille Villeneuve, propose une

animation spécifi que les week-ends du 31 juillet/1er août et du

7/8 août. Au programme de 12 h à 18 h : un menu terroir à volonté à 28 € (apéritif et vin inclus) pour fêter la Saint-Cochon. L’animal,

rôti devant les convives, sera aussi décliné en rillettes, boudin

et terrines. Emmanuel Pinto, repreneur et cogérant du Relais

du Miel, a également programmé la venue d’un groupe folklorique

berrichon. En dépit d’une grande capacité d’accueil (environ 750

couverts, « ce que nous avions fait l’an passé »), seuls ceux qui auront

pris la précaution de réserver leur place sous le fameux de toit

de chaume de l’établissement pourront en profi ter.

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20 32 juin 2010

Arnaud Bourreau

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22 32 juin 2010

dossier

HÔTELLERIE-RESTAURATION :la carte du renouveau

S’il évoque la convivialité, les bons

moments et la gastronomie dans l’es-

prit de chacun d’entre nous, le secteur de

l’hôtellerie et de la restauration reste un

domaine majeur de l’activité économique

française. Diversifié, présent sur tout

le territoire et générateur d’emplois, ce

secteur joue un rôle prépondérant dans la

position de la France parmi les acteurs de

tout premier plan du tourisme à l’échelle

mondiale. Mais ce tableau optimiste s’est

quelque peu noirci en 2009, année de crise

ayant causé un net fl échissement de la

fréquentation touristique au plan natio-

nal : -6 %. Et ce, malgré une évolution qui

reste régulière, avec une augmentation

des voyages, des repas et des nuitées.

Le secteur bénéficie d’ailleurs d’effets

de croissance rapide via notamment les

chaînes hôtelières qui s’appuient sur des

concepts à succès portés par de gros bud-

gets de communication. Arrivées dans le

paysage de la restauration au cours des

années 80, alors qu’elles avaient fait leur

apparition dans l’hôtellerie dès les années

60, les chaînes ont marqué un tournant

dans la profession : la restauration était

auparavant considérée comme la partie

noble du métier, l’hôtellerie n’étant vue

que comme une simple activité annexe,

attirant de ce fait moins le professionnel.

Aujourd’hui, qu’elles soient franchisées ou

contrôlées en direct par le siège, ces chaî-

SECTEUR ÉCONOMIQUE ESSENTIEL, LES PROFESSIONS DE LA RESTAURATION ET DE L’HÔTELLERIE ONT

RÉCEMMENT ENTAMÉ, SUR LA LANCÉE DE LEURS ÉTATS GÉNÉRAUX, UNE MUTATION DONT L’ABAISSEMENT

DU TAUX À 5,5% N’EST QUE LA PARTIE VISIBLE DE L’ICEBERG. MODERNISATION, ANIMATION, FORMATION, LE

SECTEUR SE MOBILISE POUR S’ADAPTER AUX NOUVEAUX MODES DE CONSOMMATION ET SE REDONNER UN

SECOND SOUFFLE. SUR TOUT LE TERRITOIRE DU LOIRET, LES INITIATIVES SE MULTIPLIENT, QU’IL S’AGISSE

D’INNOVER DANS L’OFFRE COMMERCIALE, DE SE FORMER OU ENCORE DE REPRENDRE UN ÉTABLISSEMENT.

DES INITIATIVES QUE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE N’HÉSITE PAS À SOUTENIR.

Jean-Louis Jama, président de l’UMIH du Loiret

nes intégrant hôtel et restaurant (Novotel,

Ibis, Campanile, etc.) représentent envi-

ron 40 % du total des chambres en France.

Pour les indépendants, 30 % relèvent de

réseaux volontaires, tandis que les 30 %

restant sont de purs indépendants à la tête

d’établissements très haut de gamme ou

bénéfi ciant de la proximité d’un site d’ex-

ception comme Chambord par exemple.

Les indépendants résistentFace au succès grandissant des chaînes

(même si dans la restauration, elles ne

contrôlent qu’une minorité du marché),

les indépendants ne sont pas demeurés

immobiles : un réseau comme Logis de

France (son enseigne se résume désor-

mais au seul mot Logis) a réussi à s’impo-

ser comme une référence. Autre élément

important du secteur, les cafés subissent

une baisse régulière de leurs effectifs,

plusieurs centaines d’entre eux dispa-

raissant chaque année en France. Il faut

dire que les attentes des clients ont énor-

mément changé et qu’il a été diffi cile pour

les cafetiers de suivre. Pourtant, les pro-

fessionnels font aujourd’hui preuve d’une

volonté de réhabiliter le café, pour en faire

un véritable lieu de vie, rappelant le temps

pas si lointain où le mot était synonyme de

restauration sympathique, de sandwiches

de qualité, avec un service attentionné

dans un lieu accueillant. Ainsi la Fédéra-

tion Nationale des Bistrots de Pays s’est

donné pour but de développement la mar-

que Bistrot de Pays, pour « contribuer à

la conservation et à l’animation du tissu

économique et social en milieu rural par

le maintien d’un lieu de vie du village ».

Encadrée par une charte rigoureuse, pré-

voyant notamment que l’établissement

doit se situer dans une commune rurale

de moins de 2000 habitants, être ouvert

toute l’année, promouvoir les produits du

terroir, etc., la démarche revêt une forte

dimension de convivialité : « Poussez la

porte d’un bistrot pour y glaner quelques

renseignements sur les curiosités lo cales,

s’y faire conseiller sur les spécialités culi-

naires du crû ou bien venir se joindre aux

gens du pays à l’occasion d’une veillée

autour d’un conteur… », peut-on lire sur

le site www.bistrotdepays.com. Souvent

considéré comme le pilier principal de la

vie économique d’une commune, le café

bénéficie aussi de soutiens à l’échelle

locale. Lorsque celui-ci disparaît, l’impli-

cation des élus pour qu’un nouveau café

redémarre est accompagnée de manière

très concrète par la CCI : étude de faisabi-

lité, étude de marché, et de rentabilité, etc.

Sur le territoire du Loiret, plusieurs dos-

siers sont actuellement en cours comme

par exemple à Quiers-sur-Bezonde ou à

Bazoches-sur-le-Betz.

Le Loiret : un potentiel à valoriserSur le terrain, les acteurs s’impliquent et

ne ménagent pas leurs efforts : proprié-

taires de lieux de caractères (châteaux,

jardins privés, hôtels de charme, manoirs

et autres domaines…), mais aussi loueurs

de vélo, acteurs du tourisme fl uvial, clubs

d’équitation ou encore les golfs qui pro-

posent des forfaits comprenant un héber-

gement, les prestataires de sorties en

montgolfières… Le Loiret est une terre

truffée de lieux propices au développe-

ment du tourisme, avec des cadres sym-

pathiques, particulièrement dépaysants

pour certains et parfois même résolu-

ment luxueux. Tout un art de vivre y est à

cultiver et à faire connaître. Pour ce faire,

les manifestations restent un excellent

moyen d’attirer l’attention et de déclen-

cher ensuite un mouvement de fi délisation

de la clientèle. C’est pourquoi beaucoup

de professionnels se lancent dans l’événe-

mentiel : du classique accueil de réunions

de travail et autres séminaires dans les

orangeries des châteaux à la tendance très

porteuse de l’incentive, pour l’organisation

de sessions de motivation de managers ou

de forces de vente. Toutefois, autant les

propriétaires de lieux d’accueil n’hésitent

pas à s’impliquer dans de telles i ni tia-

tives, autant il demeure encore un défi cit

juin 2010 32 23

« Les entreprises ont pris sur elles pour sauvegarder les emplois »Jean-Louis Jama sait de quoi il parle : président de l’UMIH45 (Union des métiers de l’industrie et de l’hôtellerie), il a repris la pizzeria Le 443, qu’il a rebaptisée “Bistro, le 443” (ouvert à Saran depuis le 11 mai). « La baisse de la TVA a eu un effet très positif. Elle a permis à beaucoup de ne pas tomber et donc de sauver des emplois : au niveau national, 50 000 entreprises ont ainsi été maintenues. Malgré une crise très diffi cile et une baisse moyenne du chiffres d’affaires de -20 %, la situation de l’emploi est positive ». Un bon résultat qui selon lui n’a toutefois pas été obtenu sans sacrifi ces : « les entreprises ont pris sur elles pour sauvegarder les emplois en se rémunérant moins voire pas du tout en ce qui concerne les patrons ». Secteur connu pour être en manque de main-d’œuvre chronique, la restauration doit maintenir son effort de recrutement, « car si la crise vient à se terminer, on sera encore plus en manque d’emplois qualifi és » fait remarquer Jean-Louis Jama. C’est pourquoi l’UMIH45 travaille avec la CCI du Loiret à la mise en place d’une formation de 5 mois par la base (plonge-commis de salle et plonge-commis de cuisine), ouverte aux demandeurs d’emploi, et menée avec l’aide du Pôle Emploi, de l’AFPA et de la Préfecture. Revenant à la TVA, le président de l’UMIH45 considère malgré tout que sa baisse « a compensé la hausse des matières premières mais n’a fait que contrer l’effet crise, celui-ci ayant entraîné une chute de la fréquentation surtout en province et en campagne », même si Jean-Louis Jama indique que les brasseries et les restaurants gastronomiques ont moins souffert. Globalement, les chiffres d’affaires sont cependant bien en baisse, sous les effets conjugués de la crise et du poids des réglementations concernant l’alcool et le tabac. Et selon une étude réalisée par KPMG, il ne reste à un restaurateur du Loiret, lorsqu’il a tout payé, qu’entre 1 et 1,50 € sur un menu à 12 €... www.umih45.umih.fr

en termes d’offre de packages tou ris-

tiques de forfait : l’offre est pourtant riche

et diversifi ée, mais certains profession-

nels du Loiret regrettent le nombre insuf-

fi sant d’agences de voyages réceptives à

l’idée de faire du montage de produits. Un

modèle qui serait selon eux plus développé

sur le Blésois et en Touraine. Or le Loiret

peut jouer la carte du prolongement de

la vallée de la Loire et de ses châteaux.

Il peut également bénéfi cier de la proxi-

mité parisienne, à la fois pour alimenter le

tourisme d’affaire et celui de loisirs, avec

une multiplication des séjours de courte

durée. Autre facteur favorable : le nombre

d’entreprises implantées dans le Loiret,

qui constitue un gisement potentiel d’op-

portunités. Dans le même ordre d’idées,

Orléans a aussi la chance d’avoir un sec-

teur économique bien portant, avec une

hôtellerie-restauration considérée comme

fonctionnant plutôt bien. Globalement, le

Loiret fi gure en bonne position pour les

locations de gîtes (28 semaines par an

contre 17 en moyenne nationale), tandis

que côté hôtellerie, le taux d’occupation

est de 52 % en moyenne, soit 4 points

au-dessus de la moyenne nationale, fai-

sant du Loiret le deuxième département

de la région Centre sur ce seul critère du

nombre de chambre louées par rapport au

nombre de chambres disponibles.

L’importance de l’accompagnementPour aider la profession à atteindre ses

objectifs de modernisation et de renou-

veau, la Chambre de Commerce et d’In-

dustrie du Loiret a prévu un certain nombre

de mesures d’accompagnement. Celles-ci

incluent 350 rendez-vous réguliers par an

avec des repreneurs-créateurs d’en tre-

prises du secteur de l’hôtellerie-restau-

ration et du tourisme. En complément de

la mise en place de réunions d’informa-

tion, le dispositif Transcommerce assure

une mise en relation de professionnels

cédants et repreneurs grâce au réseau des

Chambres de commerce et d’industrie et

des Chambres de Métiers et de l’Artisanat,

agissant en partenariat avec des profes-

sionnels pour la partie transmission d’en-

treprise (notaires, experts comptables,

agents immobilier). Le site Internet www.

transcommerce.com se présente ainsi

comme diffusant près de 11 000 offres,

comme étant référencé par 3 700 sites et

24 32 juin 2010

dossier

Pour Marc Langmann, président du Club Hôtelier Orléanais et gérant de l’hôtel des Cèdres à Orléans, il manquait un site pour optimiser les réservations de chambres sur Internet. C’est désormais chose faite avec www.orleans-hotels.fr. Créé en juillet 2009 (avec le soutien de la CCIL à hauteur de 2 500 €), le site enregistre 1 500 connexions par mois. « J’ai proposé de mettre en place un échange de disponibilités entre hôtels sur un modèle qui a fait ses preuves à Mâcon où j’ai été hôtelier-restaurateur pendant 7 ans », explique Marc Langmann. Et l’interface se veut simple et effi cace, avec une liste des 31 hôtels sur les 50 de l’agglomération orléanaise affi chant le nombre de chambres disponibles sur 10 jours : « pour une information la plus fi able possible, le dernier hôtel qui a fait sa mise à jour apparaît en tête. Chaque hôtel est localisable sur une carte Google qui s’affi che en pied de page ». En cliquant sur le nom de l’hôtel, on accède à une fi che descriptive et la réservation est possible en ligne.

« L’internaute établit ainsi un lien direct avec l’hôtel : le client a plus de chances de trouver une chambre au meilleur prix et l’hôtelier gagne 15 à 30 % de commission environ par rapport au système de centrales de réservation en ligne ». D’autant que les hôtels restent les premiers prescripteurs pour les autres hôtels, dirigeant le client vers un confrère lorsqu’ils affi chent complet. Sur le plan local, Marc Langmann juge qu’« Orléans est avant tout une ville d’affaires : les demandes de chambres se concentrent donc les mardi, mercredi et jeudi, avec une majorité de sollicitations le mardi et le mercredi ». Prochainement traduit en 5 langues (anglais, allemand, espagnol, italien et néerlandais) et prévoyant un module recrutement, le site est pour Marc Langmann « un outil à disposition des entreprises qui ont quelqu’un à loger ». Un message bien reçu à Montargis où le site a fait des émules avec la création récente d’un Club Hôtelier.

www.orleans-hotels.fr

Marc Langmann, pdt du Club Hôtelier Orléanais,

gérant de l’Hôtel des Cèdres à Orléans

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un lieu d’échange d’informations d’autant

plus important pour le secteur que « les

changements d’affaires en matière de

tourisme, restauration et hôtellerie repré-

sentent plus de 30 % des offres du dispo-

sitif Transcommerce », rappelle-t-on à la

CCI du Loiret. Un secteur qui reste donc

particulièrement dynamique, « un repre-

neur sur deux passant les portes de la CCI

souhaite s’implanter dans l’hôtellerie-res-

tauration ou le tourisme ». Même constat

du côté des dossiers Loiret Initiative pré-

sentés par la CCI (pour les créateurs et

repreneurs d’entreprises inscrites au

Registre du commerce et des sociétés ou

au Registre des métiers désireux d’obte-

nir un prêt d’honneur sans garantie per-

sonnelle) : la moitié des demandes relève

du tourisme. C’est pourquoi la Chambre

de Commerce et d’Industrie du Loiret se

montre particulièrement attentive aux ini-

tiatives locales et fait preuve d’un soutien

actif en accompagnant par exemple les

Toques du Loiret, ou encore le Club Hôte-

lier d’Orléans, mais également en jouant

un rôle de conseil auprès des en tre prises

en matière de marketing ou de veille

réglementaire. Il est aussi à noter qu’une

cinquantaine d’entreprises a pu bénéfi cier

d’actions de promotion cofi nancées par la

CCI et le CDT (Comité départemental du

tourisme), ce dernier éditant notamment

en partenariat avec la CCI le Guide des

réunions et séminaires dans le Loiret : un

outil indispensable pour l’organisation de

séjours résidentiels ou de réunions à la

journée. Cette brochure de 36 pages pré-

sente en effet une sélection rigoureuse

d’établissements répondant à des cri-

tères précis pour garantir l’assurance

d’une prestation de qualité.

Passage par la case formationDans l’optique de modernisation de

la profession, l’aspect formation est

incontournable. Sur le thème par ti cu liè-

rement sensible des méthodes et prin-

cipes de gestion de la sécurité sanitaire

des aliments, la CCI du Loiret a mis en

place, à la demande de nombreux pro-

26 32 juin 2010

dossier

Les Cuivres : un restaurant savoureusement orchestré

À 30 ans, Céline Piters vient de réaliser son rêve : ouvrir un établissement. Situé rue du faubourg Bannier à Orléans, « Les Cuivres » remplacent désormais « L’Aviation » depuis le 3 avril. « La restauration est un secteur stable qui a besoin de repartir. Il faut donc se démarquer quand on ouvre ». Pour Céline, l’idée fut vite trouvée. « Je voulais un établissement qui lie mes deux passions. J’ai donc choisi « Les Cuivres » en référence aux cuivres de cuisine mais aussi aux instruments de jazz, le jazz des années 1950 que j’adore. Avec une ambition : organiser des repas-concerts dans la salle des banquets, peut-être pour la rentrée ? Mais avant il faut que je me fasse ma clientèle ». Pour cela, Céline a choisi de miser sur une cuisine traditionnelle mêlée d’originalité. « Je ne travaille qu’avec des produits frais et de saison. Et tout est maison, jusqu’au nappage de mes tables ! ». Ainsi par exemple : roquette aux tomates confi tes, mozzarella et chips de magret fumé ; classique tête de veau ; bricks de chèvre au miel de colza (produit par les parents de Céline) avec lardons sur lit de batavia ; Saint-Jacques à la vanille ; joue de bœuf braisée à l’orange confi te ; pommes de terre salardaises (en clin d’œil à ses origines du Sud-Ouest) ou encore de la purée ! « Que l’on ne fait plus au restaurant ! » s’exclame Céline. Le tout servi dans une ambiance musicale jazzy avec évidemment quelques cuivres accrochés aux murs. Aidée d’une serveuse, d’un apprenti et bientôt d’un cuisinier, Céline Piters établit tous les menus et orchestre la préparation des plats. « Je fais beaucoup de choses moi-même (travaux, compta…) pour économiser au maximum. La formation « Reprise-création café-hôtel-restaurant » que j’ai suivie à la CCI m’aide beaucoup : elle éclaire sur la gestion d’un restaurant ». 2000e bénéfi ciaire de l’aide de Loiret Initiative, Céline a reçu un prêt à taux zéro de 12 000 €. De quoi partir sur de bonnes bases. Tél. : 02 38 73 91 88

Céline Piters, gérante du restaurant

« Les Cuivres » à Orléans

juin 2010 32 27

fessionnels, une formation sur le thème

de l’hygiène alimentaire dans les entre-

prises de restauration. Il s’agit d’un pro-

gramme spécifi quement conçu pour les

professionnels souhaitant acquérir ou

approfondir des connaissances dans le

domaine HACCP*/Paquet Hygiène. Cette

formation s’adresse aussi bien aux exploi-

tants d’entreprises qu’à leur personnel et

répond notamment aux dispositions de

la réglementation sur le Paquet Hygiène,

applicable depuis janvier 2006 : elle revêt

ainsi un caractère obligatoire pour tous les

métiers de bouche (restaurants, traiteurs,

bouchers-charcutiers, industries agro-ali-

mentaires). Dispensée dans les locaux de

la Chambre de Commerce et d’Industrie

du Loiret, elle se déroule sur une journée

plus une demi-journée non consécutive

consacrée aux retours d’expérience et aux

préconisations individualisées. Deux ses-

sions sont prévues en septembre-octobre

à Ormes et en novembre à Montargis (la

session de juin à Pithiviers affi chant d’ores

et déjà complet). Le coût d’inscription est

de 350 € (net de TVA) par personne, avec

possibilité de prise en charge par les fonds

de formation (Fafi h, Agefi ce). Autre axe de

formation majeur : la reprise ou la créa-

tion d’un café, hôtel, restaurant. Un stage

de 10 jours y est consacré : organisé pour

un groupe de 15 personnes au maximum,

ce stage a pour objectif d’optimiser les

chances de réussite tant dans le choix des

locaux que dans l’exploitation future de

l’établissement. Sur 70 heures de cours,

le programme aborde des notions aussi

essentielles que l’approche commerciale,

les structures juridiques, les différentes

réglementations, le plan de fi nancement,

la comptabilité, etc. Animé par des inter-

venants expérimentés, ce stage dispensé

au Pôle Formation de la CCI à Orléans a

pour objectif fi nal de permettre à chaque

participant d’acquérir son futur établis-

sement dans de bonnes conditions et de

pouvoir être en mesure de l’exploiter. Il

constitue une aide précieuse pour tout

porteur d’un projet dans le domaine de

l’hôtellerie-restauration, qu’il soit deman-

deur d’emploi, salarié ou bénéfi ciaire d’un

dispositif de reconversion : les participants

apprécient notamment l’apport des inter-

venants et la possibilité d’échanger avec

eux comme avec les autres porteurs de

projets. Un stage qui s’avère effi cace au

Des projets plein les toquesCertes, le Loiret n’est pas connu pour un plat gastronomique emblématique mais il possède des produits qui méritent d’être connus : escargots de Chaingy, safran et miel du Gâtinais, praslines Mazet de Montargis, volaille de Beauce et du Perche, asperges de Tigy… Partant de ce constat, 11 chefs se sont engagés sous la bannière des Toques du Loiret, avec une philosophie très simple : « toute personne qui souhaite valoriser le Loiret est la bienvenue chez nous, car c’est le premier but de l’association », lance Pascal Bouffety, à la tête du restaurant gastronomique La Grande Tour à Saint-Ay et vice-président des Toques du Loiret. « Nous devenons un acteur du territoire grâce au CDT du Loiret avec lequel nous collaborons » poursuit-il. Les Toques participent ainsi au Salon de la Gastronomie, à la Bourse touristique via le CDT et organisent depuis 3 ans Toques en fête : en juin, chaque chef propose un menu du terroir à 41 €. Autre initiative : des cartes cadeaux de 50 € valables dans tous les restaurants membres de l’association, « avec pour but de faire circuler la clientèle ». Et si l’association fait preuve d’imagination, elle sait aussi se montrer généreuse. Elle a en effet souhaité s’impliquer aux côtés de la Croix Rouge dans une action baptisée « Les Toques ont du cœur » : dès le mois de juin et tous les 1ers lundis de chaque trimestre, les Toques prépareront des plats (crudités, desserts, vraies soupes de légumes…). « La Croix Rouge ne donne que des sandwiches et des soupes lyophilisées. On veut compléter l’apport nutritionnel et apporter un peu de bonheur avec un gâteau au chocolat par exemple ». On peut le voir, l’association ne manque pas d’idées. En projet dans ses cartons : une grande Garden Party et pourquoi pas, un jour, Les Toques du Centre… En attendant, la devise est claire : « nous sommes une bande de copains soudés et ensemble on avance beaucoup mieux ». Foi de Toques ! www.lestoquesduloiret.fr

Pascal Bouffety, vice-pdt des Toques du Loiret,

gérant de la Grande Tour à Saint Ay

plan de la concrétisation, puisque « 75 %

des personnes l’ayant suivi se sont instal-

lées dans les 18 mois qui suivent » com-

mente-t-on à la CCI. À noter que, côté

fi nancement, les demandeurs d’emploi

peuvent bénéfi cier d’une prise en charge

par le Conseil régional, les frais de forma-

tion étant par ailleurs de 400 € pour les

salariés et de 200 € pour les individuels.

Une profession tournée vers l’avenirEn tenant ses états généraux, la pro-

fession s’est interrogée à la fois sur les

nouveaux modes de consommation et les

produits, mais également sur les profi ls

de hommes et des femmes qui chaque

jour font vivre le secteur. Certes, le grand

public n’a probablement retenu comme

message essentiel que la baisse du taux

de TVA à 5,5 % dans la restauration à

compter de juillet 2009. Une baisse bien-

venue pour les professionnels, « sans

laquelle une bonne partie des restaura-

teurs serait passée à la trappe » souli-

gne Pascal Bouffety, patron du restaurant

gastronomique La Grande Tour à Saint-Ay

et vice-président des Toques du Loiret.

Pourtant, la loi de développement et de

modernisation des services touristiques

ne s’est pas arrêtée là, lançant entre

autres mesures majeures la réforme de la

procédure de classifi cation hôtelière, avec

entre autres la fameuse cinquième étoile.

Car, à travers la signature du Contrat

d’Avenir de la restauration, les profession-

nels se sont engagés à créer des emplois

et à moderniser le secteur. Une remise en

question qui, dès aujourd’hui, fait le pari

de se réinventer, pour satisfaire un client

qui a lui aussi beaucoup changé…

* Hazard Analysis Critical Control Point : système d’analyse des dangers et des points critiques pour leur maîtrise.

dossier

28 32 juin 2010

Dans une maison discrète face à la Loire sur le quai du Châtelet à Orléans, William Page a ouvert début avril Le Lièvre Gourmand. Murs blancs et anthracite, style épuré contemporain… La prise de commandes se fait à l’étage, on y sert l’apéritif si on le souhaite dans des canapés club. Retour au rez-de-chaussée, avec une salle à manger de quelques tables et une autre privée qui donne sur un patio avec mur végétal. À côté, une cuisine ouverte où les gens peuvent venir voir le chef. Car il ne faut pas compter sur lui pour faire un tour en salle… ce n’est pas son truc (il n’aime pas se montrer ni être pris en photo). Australien d’origine, ce chef autodidacte avait déjà tenu, à Vailly-sur-Sauldre dans le Cher, un restaurant du même nom qui lui a valu une étoile Michelin. Pour lui, proposer un lieu où les gens peuvent se détendre est primordial : « les gens ne viennent pas forcément ici parce qu’ils ont faim mais pour le plaisir ». Côté cuisine, c’est vraiment lui qui décide : « on mange ce que

moi j’ai envie de manger… » Une cuisine avec des infl uences asiatiques (William est né et a vécu jusqu’à 16 ans en Papouasie-Nouvelle-Guinée), que l’on retrouve dans des menus à 35 € (le midi), 45 et 55 €. Et côté prix, justement, il s’indigne à propos de la baisse de la TVA : « ça me fait rager d’entendre que c’est un cadeau fi scal ! Ce n’est que justice fi scale. Cela a été très mal expliqué au public. On était le seul secteur où on achetait à 5,5 % pour être taxé à 19,6 % ensuite ». Avant de poursuivre : « on est le dernier bastion de l’artisanat où la main-d’œuvre coûte cher. C’est un métier passion ». Une profession que William Page analyse sous l’angle de sa propre philosophie : « l’atout de la restauration, c’est la partie éphémère : les gens viennent, consomment et repartent sans rien. C’est un moment de plaisir. Et pour retrouver cette sensation il faut revenir. Notre force et notre faiblesse aussi c’est le souvenir ».

Restaurant Le Lièvre Gourmand à Orléans

Un chef discret s’ancre à Orléans

Terre de passage, de tout temps vouée

aux échanges économiques, culturels,

touristiques, le Loiret est, depuis l’aube de

son histoire géopolitique, situé au cœur

d’un faisceau de voies de circulation

majeures, sillonnées par les hommes, à

pied, à cheval, en voiture, et en bateau à

voile. Et à ces innombrables voyageurs de

tout poil, marchands, pèlerins, touristes,

fonctionnaires en transit ou militaires en

goguette, on a toujours volontiers offert

le gîte et le couvert, bonne cuisine et bon

vin, à l’ombre de la tonnelle, au bord de

l’eau ou au coin de l’âtre. Au fi l des siècles

s’est développée, aux quatre coins de la

province, toute une tradition hôtelière et

gastronomique, qui a laissé de savoureux

et célèbres souvenirs.

Ainsi Proust se souvient-il d’agapes fabu-

leuses à Orléans, au Café du Loiret, où

défi laient sous ses yeux éblouis « des pois-

sons, des poulardes, des coqs de bruyère,

des bécasses, des pigeons, apportés tout

décorés et fumants par des garçons hors

d’haleine… ». Genevoix, lui, retrouvait ses

amis chez Feuillaubois, le fameux maître

queux de Châteauneuf-sur-Loire, dont il

parle avec émotion : « Feuillaubois était un

hôtelier de Châteauneuf, cuisinier inspiré

du poulet aux morilles et du zampone ita-

lien, pied de porc désossé, énorme et rose,

distendu jusqu’à la monstruosité par une

farce aux inépuisables arômes. » Le savant

gastronome Curnonsky adorait les guin-

guettes d’Olivet dont il écrivait en 1925 :

« Elles ont acquis une telle célébrité que

les Parisiens même y viennent le diman-

che. On trouve, dans toutes, la même

réception cordiale et bon enfant, la même

cuisine simple et saine, les mêmes vins

de Loire allègres et pétillants, la bonne

franquette et le rond de saucisson… ».

Le chroniqueur parisien Henri Gault,

en 1963, recommandait chaudement le

Chaumont à Poilly-lez-Gien, « hôtel-res-

taurant calme aux nourritures délicates,

où l’on se gave de terrine, de crêpes de

langouste, de rognons berrichonne et de

tarte fraîche. » Tandis que l’écrivain Fran-

cis Amunategui avait un doux penchant

pour l’Auberge Saint-Jacques, rue au Lin

à Orléans, l’une des plus vieilles auber-

ges de France, qui était le rendez-vous des

amateurs de vraies spécialités régionales,

où l’on trouvait « la friture, la délicieuse

friture de Loire, la hure des sangliers

de la toute proche forêt, les aloses, les

brochets, les matelotes, le coq au vin, et

surtout le saumon. De janvier à avril, on

célèbre ici avec science et enthousiasme

le culte du merveilleux saumon de Loire,

que le restaurateur va acheter lui-même

aux pêcheurs, non loin de là ». Voilà toute

une littérature qui met l’eau à la bouche et

invite à parcourir notre beau département

à la carte et par le menu.

Les « toqués » d’aujourd’hui, chefs et

cordons-bleus, maintiennent ces valeurs

d’accueil et de gourmandise, et illustrent

l’excellence simple ou recherchée d’une

cuisine où priment la fraîcheur et la qua-

lité des produits locaux. C’est qu’il y a,

dans nos terroirs, tout ce qu’il faut pour

mettre un petit supplément de bonheur

dans nos assiettes.

Donc, si le cœur vous en dit, le Loiret saura

à merveille vous convier à ces fêtes de la

table et de l’hospitalité : ses mille chemins

divers conduisent à des lieux à aimer, à

des havres de paix à découvrir, et à des

instants à savourer avec délices, au gré

de votre appétit, de votre itinéraire, de vos

envies.

passés composés

LE TALENT D’ACCUEILLIR ET DE RÉGALERLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

ACCUEILLIR ET RÉGALER SONT DEUX ASPECTS SUBTILS DE L’ART DE

VIVRE. ET IL FAUT RECONNAÎTRE QUE LE LOIRET CONJUGUE CES DEUX

VERBES AVEC BONHEUR, ENTRE BONNES TABLES ET LOGIS PLEINS

DE CHARME, ENTRE TRADITIONS REVISITÉES, BEAUX PRODUITS DU

TERROIR ET DÉLICES AU GOÛT DU JOUR. AVIS AUX AMATEURS, AUX

FLÂNEURS, AUX GOURMANDS, AUX SENSIBLES…

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

Anne-Marie Royer-Pantin

juin 2010 32 29

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ECOBIZ ENVIRONNEMENT-SÉCURITÉ

Mardi 15 juin 2010 (à 14 h – lieu précisé

après inscription auprès de l’Afnor)

Management de l’énergie : réduisez votre

facture énergétique !

Le Groupe AFNOR, en partenariat avec la CCI

du Loiret, vous invite à découvrir la norme

européenne de management de l’énergie

EN 16 001 et à partager vos pratiques pour

mettre en œuvre une politique de maîtrise

de l’énergie au sein de votre organisation.

Déployer un système de management de

l’énergie est à ce jour la solution la plus sûre

de pilotage de la performance énergétique,

pour réaliser des économies d’énergie et

réduire vos coûts.

Quels sont les enjeux pour les entreprises ?

Que disent les premiers retours

d’expériences ? Quelles sont les démarches

pour diminuer durablement votre facture

énergétique ? La norme EN 16 001 : l’outil

indispensable pour piloter votre démarche

et valoriser vos engagements ?

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 19

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

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ECOBIZ MOBILITÉ-DÉPLACEMENTS

Mardi 22 juin 2010 (à partir de 11 h 30)

« Essayez SimplyCity, le véhicule

électrique acquis par Vauban Humanis »

Site de Vauban Humanis, avenue de

Flandres-Dunkerque à Olivet

Avec moins d’1 euro les 100 km en facture

d’énergie, SimplyCity, véhicule 100 %

électrique, représente un moyen réel de

diminuer les coûts des déplacements.

Chez Vauban Humanis, les déplacements

intra-sites et les déplacements dans l’AgglO

seront désormais réalisés avec ce véhicule.

Une occasion pour les entreprises et les

collectivités intéressées par la démarche

d’en savoir plus et d’essayer SimplyCity.

Présentation de la démarche de l’entreprise

par Jean-François Escudier, Vauban

Humanis,

Présentation de l’offre complète (véhicules

et vélos électriques, vélo-station…) par

Eco&Mobilité, fournisseur de SimplyCity,

Quelles subventions pour l’acquisition

de véhicules propres ? Sous quelles

conditions ? Par Manuel Léger, chargé des

Transports, ADEME Centre,

Découverte et essai des véhicules

d’Eco&Mobilités.

Contact : Karine Gauluet

Tél. 02 38 77 77 81

http://mobilite.loiret-ecobiz.fr

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

15 juin 2010 – 18 hCCI du Loiret à Orléans

« Entreprendre au féminin : lever les freins et réussir »

En 2010, la Semaine Européenne des PME pour ambition d’améliorer l’approche générale en matière d’entrepreneuriat, d’ancrer le principe « penser aux PME d’abord » tant dans le processus législatif que dans le comportement des administrations, et de promouvoir la croissance des PME.Dans le cadre de cette semaine, la CCI du Loiret organise une table ronde le 15 juin prochain, en partenariat avec FAME (Femmes ambassadrices de l’entreprenariat). Objectif de la rencontre, avec témoignages de créatrices d’entreprises et partenaires de la création : encourager l’entreprenariat féminin et transformer les freins en leviers.

Animation : Eve

CHEGARAY, coach

d’entrepreneurs et

décideurs, animatrice sur

BFM Radio.

Inscriptions :

http://entreprendreaufeminin.loiret.cci.fr

juin 2010 32 31

CCI infosagenda

Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr !

http://www.netvibes.com/cci-du-loiret

Suivez la CCIL sur

http://twitter.com/cciloiret

et sur

www.facebook.com

32 32 juin 2010

CCI infos

LA COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ

PERFORMANCE INDUSTRIELLE s’agrandit

Véritable outil qui permet aux en tre-

prises de gagner en performance et

en compétitivité, le Lean est au cœur de

la communauté Loiret Ecobiz Performance

industrielle lancée par la CCI du Loiret en

février 2009. Elle fédère aujourd’hui deux

groupes fermés(*) de huit entreprises

chacun, et programme l’ouverture d’un

troisième groupe à l’automne 2010. « Ces

groupes sont très hétérogènes, explique

Romain Soulé, animateur de la commu-

nauté, la plus grande entreprise emploie

plus de 1 000 salariés et la plus petite une

quinzaine ». Cette hétérogénéité, c’est jus-

tement le point fort des entreprises qui se

réunissent à un rythme quasi mensuel, à

tour de rôle dans les locaux de chacune

d’elles. Comme l’explique Eric Tauzi, res-

ponsable Lean-Supports techniques chez

Mars PF France à Saint-Denis-de-l’Hôtel,

« nous essayons de trouver des solutions

par rapport à une problématique donnée,

avec un œil neuf ».

Éliminer les gaspillagesCes rencontres favorisent l’émergence

d’idées, mais aussi le partage d’ex pé-

riences autour d’un objectif commun, fon-

dement du Lean : la recherche de la per-

formance par l’élimination des gaspillages

et l’amélioration continue. En s’inscrivant

dans une démarche Lean, chaque pro-

blème devient une opportunité d’amélio-

ration, avec quelques préalables essen-

tiels : défi nir la valeur de chaque produit

ou service, identifi er la chaîne de valeur,

créer des fl ux de valeur continue et viser

la perfection. Et les bénéfices attendus

« Trouver des solutions, avoir un œil neuf sur une situation donnée »Eric Tauzi, responsable Lean Supports techniques chez

Mars PF France à Saint-Denis-de-l’Hôtel (production

d’aliments préparés pour chiens et pour chats en boîtes

et en pochons, 850 salariés), est adhérent à la communauté Loiret Ecobiz Perfor-

mance Industrielle mise en place par la CCI du Loiret.

Comment votre entreprise aborde-t-elle la question de l’amélioration des performances ?C’est une question à laquelle nous sommes bien rompus. Nous avons mis en place un MOS, Manufacturing Operating System, qui nous permet de traiter des points précis selon le processus suivant : nous avons des points quotidiens de 10 minutes pour faire remonter d’éventuels problèmes ou dysfonctionnements. Si aucune solution n’est trouvée, on réunit alors tous les chefs de services. Et, cas très rare, si le problème n’est toujours pas résolu, la question est traitée en comité de direction. Actuellement, je m’intéresse plus particulièrement aux démarrages de lignes, pour éviter les pertes de temps et leur impact sur le TRS (taux de rendement synthétique).

Un autre exemple de ce que peut permettre une démarche Lean ?Il me semble que bon nombre d’entreprises négligent de mesurer l’engagement de leurs collaborateurs. Chez Mars PF France, nous posons systématiquement chaque année, à l’ensemble de nos salariés, une douzaine de questions permettant d’évaluer leur satisfaction et leur niveau d’implication. Les résultats sont ensuite partagés en équipe et suivis d’un plan d’actions pour essayer d’améliorer la performance. Nous savons qu’une équipe engagée est une équipe plus performante…

Qu’attendez-vous de votre implication dans la communauté Loiret Ecobiz Performance industrielle ?Qu’on réfl échisse ensemble à des problématiques, qu’on essaye d’y trouver des solutions et surtout d’avoir un œil neuf sur une situation donnée. L’investissement n’est pas chronophage, cela vaut la peine.

LANCÉE EN FÉVRIER 2009 PAR LA CCI DU LOIRET, LA COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ PERFORMANCE

INDUSTRIELLE COMPTE AUJOURD’HUI 310 ADHÉRENTS. GRÂCE À SES CLUBS PRODUCTION, ACHATS ET LEAN,

ELLE STIMULE LA MISE EN RELATION DES ENTREPRISES DU TERRITOIRE. ELLE COMPTE AUJOURD’HUI DEUX

GROUPES DE HUIT ENTREPRISES ET S’APPRÊTE À EN ACCUEILLIR UN TROISIÈME À L’AUTOMNE PROCHAIN.

juin 2010 32 33

CCI infos

« Une ouverture vers l’extérieur et un regard des autres sur notre structure »Pierre-Arnaud Texier, chef des travaux chez Astaf (Éta-

blissement de Service et d’Aide par le Travail fondé en

1973, 97 personnes en situation de handicap accueillies

pour la réalisation d’opérations de sous-traitance indus-

trielle) à Fontenay-sur-Loing, adhère à la Communauté Loiret Ecobiz Performance

Industrielle mise en place par la CCI du Loiret.

Comment votre entreprise aborde-t-elle la question de l’amélioration des performances ?Notre stratégie de déploiement du LEAN est axée sur le management visuel et la formation. Le but étant de faire toucher du doigt à notre public les répercutions liées aux problématiques d’organisation et les possibilités offertes par la résolution de problèmes par réfl exions mutualisées, vecteur premier de l’implication et de la motivation. Nous avons d’ores et déjà obtenu de bons résultats sur la réorganisation de la section pilote et la forte implication d’une grande part de l’atelier ; la phase de formation quant à elle vient de commencer.

Qu’attendez-vous de votre implication dans la communauté Loiret Ecobiz Performance industrielle ?L’objectif principal recherché dans la participation au groupe de Gemba-walk est d’apprendre à identifi er les gaspillages et de chercher par une réfl exion mutuelle à proposer des pistes de solutions à des problématiques intrinsèques à l’entreprise visitée. Nos attentes dans la participation à ce groupe sont la cooptation qui en résulte : une ouverture vers l’extérieur pour notre encadrement et un regard industriel des autres participants sur notre structure.

Un message aux entreprises qui veulent démarrer une démarche Lean ?Si des doutes subsistent, un seul mot d’ordre : « aller au contact ». Le fait d’éveiller les consciences aux problèmes d’organisation fait naître ou renaître le dialogue bien trop souvent rompu avec les opérateurs et impulse le désir de « régler » les problèmes. Quelle que soit la stratégie retenue le meilleur apport reste selon nous l’implication des équipes à « faire ensemble ». Très personnellement je dirais qu’il faut bien garder en tête que c’est l’opérateur qui fait la valeur ajoutée et qu’à ce titre, outre le fait d’être particulièrement bien placé pour remonter les problèmes, c’est lui qui doit bénéfi cier en premier lieu des gains de performance dans ses conditions de travail. C’est à ce prix qu’on pourra prétendre à des gains durables et une progression exponentielle de ces derniers.

« Chéquier commerce » : la

CCIL recherche prestataires

Six heures de conseil à utiliser par tranches de deux heures auprès d’un

cabinet spécialisé : c’est le nouveau dispositif initié et mis en œuvre par

la CCI du Loiret dans le cadre de l’ORAC (1) du Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais. Déployé à la rentrée dans les 96 communes du périmètre

concerné, le chéquier commerce permettra aux commerçants et artisans

d’être soutenus fi nancièrement dans la stratégie de développement

commercial de leur entreprise. Adapter son offre, aménager son point

de vente, améliorer sa qualité sont quelques-unes des actions éligibles, dès

lors que les entreprises sont inscrites au répertoire des métiers et/ou au

registre du commerce et des sociétés, qu’elles sont à jour de leurs obligations

sociales et fi scales et dont le CA est inférieur à 800 000 €HT.

Si vous êtes consultant, apte à assurer ce type de prestations auprès des

commerçants et d’artisans, contactez la CCI du Loiret.

(1) Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce

Contact : Pascal Hurault

Pôle Expertises Économiques

Tél. : 02 38 77 77 77

[email protected]

sont de taille : implication du personnel,

nouvelles méthodes de travail, amélio-

ration de la qualité produit et service. Si

vous souhaitez démarrer, poursuivre ou

approfondir une démarche Lean, rejoignez

la communauté Loiret Ecobiz Performance

Industrielle.

(*) Ces groupes peuvent réunir des entreprises concurrentes dont les représentants s’engagent

à signer une charte de confi dentialité.

Contact : Romain Soulé

Tél. : 02 38 77 77 71

[email protected]

Retrouvez les actions Lean menées dans

le Loiret : http://www.loiret-ecobiz.fr (per-

formance industrielle - onglet ressources

documentaires)

C’est l’une des nombreuses dispositions

issues de la Loi de Modernisation de

l’Économie, entrée en vigueur au 1er janvier

2009 (1) : la taxe locale sur la publicité exté-

rieure (TLPE) remplace depuis cette date

la taxe sur les affi chages publicitaires et

celle sur les emplacements publicitaires,

et y inclut désormais les enseignes. Est

donc également concernée par la nouvelle

taxe « toute inscription, forme ou image

apposée au bâtiment ou présente sur le

terrain d’un commerçant (supports fi xes

visibles de toutes voies ouvertes à la cir-

culation publique) ». Suite à une enquête

menée par la CCI du Loiret en février 2010

auprès de 2000 entreprises du Loiret, deux

constats émergent clairement : 59 % des

entreprises interrogées ignorent la mise

en place possible de ce nouvel impôt et

55 % d’entre elles ne savent pas non plus

si leur commune applique la TLPE. Parmi

les secteurs d’activités redevables les

plus touchés fi gurent par ordre décrois-

sant l’hôtellerie (29 %), le commerce de

culture de loisirs (22 %), les concession-

naires et réparateurs automobiles (21 %),

l’équipement de la personne (14 %) et

l’équipement de la maison (10 %). Ces

secteurs, qui s’appuient sur l’affichage

pour communiquer, sont essentiellement

de grandes enseignes ; à l’inverse, 90 %

des commerces de moins de 300 m² dis-

poseraient d’une surface publicitaire infé-

rieure à 7 m², les exonérant alors de cette

taxe. Support le plus répandu, et le plus

taxé, l’enseigne sur le bâtiment, suivi des

panneaux publicitaires, équivaudrait à une

surface moyenne de 32 m², pour une taxe

d’un montant moyen de 1 250 €. Celui-ci

varie d’ailleurs considérablement d’un

établissement à l’autre, puisque l’impôt

est proportionnel à la superfi cie déclarée

et à la taille de la commune.

Un moratoire en attendant la publication du décret d’applicationAlors que seulement 7 % des entrepri-

ses sollicitées pour l’enquête déclarent

avoir payé la TLPE en 2009, ce nombre

devrait croître en 2010 avec un déploie-

ment dans un plus grand nombre de

communes. Quant aux vertus potentiel-

les de la taxe, telle la réduction de la

pollution visuelle, à l’origine de son vote,

peu d’entrepreneurs y sont sensibles. Ils

y voient plutôt un impôt supplémentaire

qui « pénalise les entreprises déjà en dif-

fi culté » et par ricochet les entreprises

du réseau d’affi chage. Outre le fl ou qui

entoure le nouvel impôt, son texte d’ap-

plication semble ajouter à la confusion.

À tel point que le Conseil du Commerce

de France (CCF), qui regroupe près de 40

fédérations du commerce, a demandé

un moratoire sur l’application de la taxe.

Les conclusions de l’enquête, présen-

tées aux parlementaires du Loiret à la

CCI le 29 mars dernier, vont aussi dans

ce sens, dans l’attente de la publication

du décret d’application. Il devra préciser

quels sont les supports concernés et exo-

nérés, le calcul des surfaces et la tarifi -

cation retenue. En attendant, les entre-

prises souhaiteraient que les collectivités

utilisent leur droit d’exonération ou de

réfaction. Et qu’au fi nal, une partie des

recettes engrangées soient redistribuées

vers les groupements de commerçants et

d’artisans pour la promotion des espaces

marchands ou encore pour la réalisation

d’aménagements favorisant l’en vi ron-

nement commercial. (1) Article 171 de la LME

Contact : Raphaële Cousin

Pôle Relations institutionnelles/Elus

Tél. : 02 38 77 77 75

[email protected]

ISSUE DE LA LOI DE MODERNISATION DE L’ÉCONOMIE, LA TAXE LOCALE

SUR LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE (TLPE) EST ENTRÉE EN VIGUEUR

DÉBUT 2009. SELON UNE ENQUÊTE MENÉE PAR LA CCI DU LOIRET EN

FÉVRIER 2010 ET PRÉSENTÉE AUX PARLEMENTAIRES FIN MARS, LE

DISPOSITIF RESTE TRÈS LARGEMENT MÉCONNU DES ENTREPRENEURS.

34 32 juin 2010

CCI infos

Thi

nkst

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TAXE LOCALE SUR LA PUBLICITÉ EXTÉRIEURE : un dispositif méconnu des entreprises

Qu’est ce qu’une enseigne ? Il s’agit de

toute inscription, forme ou image, apposée

sur un immeuble et relative à une activité

qui s’exerce (art. L581-3, alinéa 2, du code

de l’environnement).

NOUVEAU !

L’agence de la CCI à Montargis accueille une permanence du RSI (Régime Social des Indépendants) chaque 3ème mercredi du mois, de

9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30. Les commerçants et artisans peuvent

y rencontrer sur rendez-vous Madame Florèle Jallet, conseillère,

qui répondra à leurs questions concernant les retraites et cotisations

sociales des entrepreneurs indépendants.

N’hésitez pas à nous contacter au

02 38 77 89 22 pour tous renseigne-

ments concernant cette nouvelle

permanence.

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BILAN DE L’ACTIVITÉ DE L’ADEL POUR 2009. > 123 M€ d’investissements > 58 000 m2 construits > 350 emplois

Implantation de l’Italien ICT à Montargis et construction du nouveau centre R&D de LVMH à St Jean de Braye.

Autres exemples : MPP (Puiseaux), Taillardat (St Cyr en Val), Pajon (St Denis de l’Hôtel) Bulle de Linge (Pannes Arboria), Nanosynthèse (Orléans), Solénove (St Denis en Val), Teo Jasmin (Beaugency), LIFAN (motocycles) à Ingré : 1ère implantation chinoise.

Succès confirmé pour la 2ème édition de COSM’Innov, qui s’est tenu les 30 & 31 mars 2010 à Orléans dans le cadre des évènements de la Cosmetic Valley.> 330 congressistes > 21 nationalités > 92 entreprises > 51 Universités

L’emploi est une priorité : le portail-emploi de l’ADEL - 654 offres mises en ligne en 2009 et 1389 candidatures - 45 000 connexions annuelles.

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