LOGICIELS DE NAVIGATION: LE BON CHOIX

MEDITERRANEAN YACHTER EDITION

THE YACHTER

version 02 mise à jour novembre 2013

LOGICIELS DE NAVIGA-TION: LE BON CHOIX

La problématique consiste à retenir un logiciel de naviga-tion offrant les meilleurs per-formances, sans rechercher les bidouillages complexes ou les économies de bout de chan-delle; en un mot, à quel logi-ciel faut il confier un bateau de quelques centaines de milliers d’euros ?

On peut aborder ce choix de différentes façons.

Soit on privilégie l’habitude cartographie, soit on recherche une cohérence avec l’électro-nique embarquée afin de pou-voir bénéficier de l’affichage radar en overlay sur la carte de navigation; dans ce cas le bateau équipé en Furuno doit choisir Max Sea et Raytech pour celui qui navigue sous Raymarine.

Il est vrai que la compatibilité Raytech - Raymarine est exem-plaire comme celle de Furuno - Maxsea car le logiciel de l’ordi-nateur devient une composante directe de l’équipement élec-tronique de la timonerie.

Toutefois ceci est une approche intuitive qui n’est rationnelle qu’en apparence, car si on re-pense autrement cette problé-matique, pourquoi recréer un troisième moniteur, presque

identique aux autres, alors qu’il y en a déjà au poste de pilotage et un autre au fly ?

Pour ma part, il me semble en principe préférable de confier la gestion du radar aux inter-faces écran du constructeur car ce sont des outils ergono-miques, que l’on peut manipu-ler les doigts mouillés. Toutefois, le radar de l’ordina-teur peut se revèler plus confor-table, sur mon bateau

Raytech RNS

Une parfaite réplique de l’interface du bord

notamment, mais il faut veiller à l’équiper impérativementd’un filtre anti-reflet.

Mais, si on analyse la démarche consistant à vouloir s’équiper, en supplément, d’un logiciel de cartographie, c’est générale-ment pour avoir un autre outil de gestion de sa navigation, dif-férent de l’équipement actuel.

Ce logiciel doit permettre de rentrer plus facilement des routes, d’avoir des liens météo, de transmettre des infos au pilote et surtout d’avoir une manipulation plus confortable de la carte en situation d’urgence et de stress.

Disons que les répéteurs des systèmes intégrés sont des instruments qui vi-sualisent la navigation et qui sont parfait pour une manipulation rustique et sommaire.

D’un autre coté, qui a essayé de rentrer des marques ou de mo-difier une route sur un plotter par mer formée rêve d’un ordi-nateur de bord pour son noël.

De plus, l’ordinateur de bord peut nous permettre de gérer tout un environnement supplé-mentaire autour de la naviga-tion: on peut ainsi avoir sous la main une bibliothèque d’aide mémoire comme les pavillons de bateau étranger, les marques et les bouées, ainsi qu’un logi-ciel de navigation au sextant.

De même on peut aussi bénéfi-cier des informations du navtex,

de la météo, de Google Earth ou préparer sérieusement son escale avec le guide Michelin.

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C’est cette dimension que peut nous apporter l’ordinateur à bord et cela, avec une inter-face accessible à partir de notre logiciel de cartographie. Une marque, ce peut être aussi une jolie photo souvenir.

2010 Une difficulté ponctuelle résulte de la connexion internet. Ce n’est pas un problème avec une clef 3G, si on reste dans les limites du territoire nationale, mais la mauvaise surprise vient des côtes ita-liennes, grecques, espagnoles ou autres car nos fournisseurs d’accès pratiquent des tarifs dissuasifs dés que le bateau se connecte sur un réseau étranger. 1500 euros de météo pour des vacances, ce n’est peut être pas raisonnable.

Pour remédier à ce désagrément on peut utiliser internet via le satel-lite qui se révèle moins onéreux ou prendre un abonnement 3G illimi-té dans le pays d’accueil. D’ici quelques années un accord européen nous libérera de ces mésaventures à parfum de guet-apens écono-mique.

Aujourd’hui des forfaits extrê-ment intéressants sont propo-sés aux voyageurs, ce qui était vrai il y a 4 ans n’est plus exact en 2014

Pour des raisons d’espace j’uti-lise avec satisfaction un ordina-teur Mac Mini mais qui tourne exclusivement sous windows.

Ainsi donc, nous avons posé le cadre du débat, avec, en sus-pension, le problème du choix des cartes.

L’idéal ce serait un logiciel qui proposerait toutes les grandes marques de carte, malheureu-sement, pour des raisons de protection de leur zone d’acha-landage, les constructeurs ne partagent pas ce point de vue.

Pour ma part je distinguerais trois sources utiles:

Les cartes vectorielles ont sou-vent une meilleure lisibilité des symboles et peuvent s’affran-chir des règles strictes d’affi-chage commandées par plu-sieurs décennies d’accord internationaux et de pratique cartographique.

Les cartes rasters issus des organismes nationaux qui apportent une précision tra-ditionnelle avec l’avantage d’offrir les meilleurs relevés, mais une lecture parfois plus «cartographique» et moins accessible pour le profane.

Enfin, les cartes ENC, véri-tables documents officiels de navigation, avec une mise à jour et une précision quasi-parfaite.

Toutefois, un énorme bémol, le Shom, oubliant que ce sont quelques siècles de nos impôts qui ont permis 85 % des relevés actuels, estime que les plaisan-ciers sont des milliardaires qu’il faut traire à merci. La privati-sation de nos anciens services publiques a en ce sens quelque chose d’aussi surréaliste que si la Stasi montait une agence de

détective privé pour faire des constats d’adultère. Excluons donc momentané-

ment et malheureusement les cartes ENC, tout en le déplo-rant, et en faisant remarquer à nos édiles que les américains mettent gratuitement à la dis-position des plaisanciers les cartes ENC de l’armée pour évi-ter d’avoir à sortir trop souvent leurs canots de sauvetage.

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Pour en revenir à nos logiciels, mis à part Admiral Pro de No-beltec qui ne m’a pas fourni de version d’essai, j’ai testé la plu-part des logiciels de navigation Macenc, Scannav, Noé, Raytech Rns, tous logiciels qui me pa-

raissent pouvoir retenir l’atten-tion des Yachters.

Je ne vais pas entrer dans le détail fastidieux des comparai-sons, car tous remplissent cor-rectement les fonctions de base; il n’y a pas de mauvais logiciel, il y en seulement certains plus aboutis que d’autre.

En apéritif, je distri-bue les mauvais points pour Maxsea et Nobel-tec qui ne proposent pas de logiciel de dé-monstration. Ce sont pourtant les logiciels les plus chers et donc vous devez faire un chèque pour voir; un peu comme au poker.

Un mauvais point de plus pour Nobeltec car on cherche vainement qui distribue ce pro-duit en France; je ne parle pas d’une grande boîte chargé de l’im-port, mais d’un Mon-sieur aimable qui vous réponde au téléphone.

Nobeltec n’est pas beaucoup diffusé en France, on comprend pourquoi.

Un demi mauvais point pour Raytech et Scannav qui pro-pose des versions trop limités en temps (Scannav) ou en fonc-tion (Raytech) Quant à Noé, téléchargement impossible, j’ai du faire mes essais chez un ami.

Sur le plan des services com-merciaux, en tête arrive Scan-nav avec une gentillesse et une amabilité normale et agréable, ce qui est rare et mérite d’être souligné et oh surprise ! Le sav de Maxsea arrive ex aequo.

J’avais eu des rapports assez dédaigneux dans le passé avec Maxsea et je suis totalement re-venu sur mon sentiment tant le sav est attentif et passionné de leur produit;

Tout c’est un peu gâté quand j’ai voulu acheter une carte ras-ter et qu’il m’ont envoyé chez Nauticom où un Monsieur m’a sèchement fait remarquer qu’il connaissait mieux que moi son site internet, ce dont je ne doute pas;

Toutefois, ayant du me rendre à la boutique, quelque temps plus tard, je me suis retrouvé

avec un patron très aimable et un technicien qui connaît bien son affaire et qui se sont mis en quatre pour me satisfaire.

C’est aussi ce qui ressort du contact que j’ai eu avec le com-mercial de SDmarine pour Ray-tech qui a du bout des lèvres répondu à ma question, consis-tant seulement à savoir quand la version compatible avec la nouvelle version de windows était annoncée.

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Enfin, coté accueil, Scannav et MaxSea méritent d’être encou-ragé !

Je disais qu’il n’y a pas de mau-vais logiciel et c’est vrai, car tous savent calculer une route, poser des marques, mesurer une dis-tance ou faire un relevé.

A la limite, choisissez le moins cher, il sera toujours plus que satisfaisant;

En premier prix, je retiens Scan-nav comme le meilleur choix, notamment grâce à la person-nalité passionné de Monsieur Lombard qui fait vivre son logi-ciel et l’améliore régulièrement tout en étant à l’écoute de ses clients.

Je ne suis pas d’accord avec lui sur les cartes ENC, mais c’est une question d’opinion. En effet, pour ma zone de naviga-tion entre Marseille et Rome en passant par la corse, un jeu de cartes ENC me reviendrait à 1260 euros par an; je doute fort que beaucoup de plaisanciers acceptent un tel surcoût par rapport à la concurrence.

Là où je suis encore moins d’ac-cord avec Monsieur Lombard, c’est quand il veut réserver les cartes ENC à la zone habituelle de navigation, c’est à dire pour moi à la rade de Marseille, en hiver.

Chacun se fera sa religion.

Pour résumer, Scannav, a encore quelques petits défauts comme l’insertion difficile d’un nou-veau waypoint sur une route existante; une gestion peu évi-dente des vignettes d’affichages, une molette de souris moins agréable que sur d’autres pro-duits, pas de calcul du temps cumulé et enfin un mauvais affichage des commentaires et symboles des cartes navionics.

Tout cela n’est pas bien mé-chant si on prend en compte dans le futur ces remarques.

Je ne retiens ni Noé ni MacEnc; non pas qu’il déméritent, mais Noé est conforme à un prix d’attaque extrêmement bas et a donc des fonctions limitées et Macenc pourtant solidement épaulé par Monsieur Fustier http://www.francis-fustier.fr/

navigation.html ne se détache pas vraiment, tout en jouant jeu égal avec Scannav, mais avec moins d’add-ons agréables, comme la connexion à Google Earth ou à la cartographie aé-rienne.

En revanche Macenc affiche correctement les cartes Navio-nics et les déplacements souris ne posent pas de problèmes; de plus Macenc offre une ex-cellente gestion des icônes de marque, sous réserve que l’on puisse personnaliser ces icônes.

Macenc est donc aussi un très bon produit que l’on peut adop-ter sans crainte.

Reste en liste, les 3 ténors: Ray-tech RNS, Amiral Pro de Nobeltec et Maxsea Time Zero.

Je regrette de n’avoir pu tester Admi-ral Pro; c’est dommage !

Mais après tout c’est leur pro-blème et je n’aime pas quéman-der avant de faire un test, cela fausse les relations;

J’ai donc, tout d’abord, abon-damment testé la version d’es-sai de Raytech en ne ne com-prenant pas toujours leur façon de brider leur logiciel.

Pourquoi supprimer des fonc-tions comme la météo ou l’ac-cès à des cartes autres que Navionics alors qu’il suffit de bloquer les entrées et la gestion des données NMEA?

Pour Raytech RNS, la difficulté était qu’il n’ y avait pas encore de version qui soit compatible

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avec Windows 7 et qui puisse se positionner, au niveau de l’in-novation, en challenger avec la nouvelle version de Max Sea.

vers. 2010 Si vous devez acheter un nouvel ordina-teur, il faut, impérativement attendre une version compatible Windows 7. Windows 7 est une évolution majeure de Windows et il n’est pas intéressant de se rétrograder en Windows XP qui sera abandonné à

moyen terme. Même si W7 ne vous apportera pas grand chose pour vos logiciels de cartographie, la compatibilité future impose d’acheter des logiciels

compatibles avec le nouvel OS de Microsoft.

En dehors de ce problème qui se résoudra dans le temps, j’aime beaucoup Raytech pour la propreté globale du produit, sa clarté d’utilisation, la bonne lecture des cartes Navionics.

Pour ceux qui sont équipés en Raymarine, l’interface est par-faite avec la lecture du radar en overlay et la gestion des cibles AIS.

La version PC est identique à l’interface des plotters du

bord et le PC devient donc une parfaite prolongation de l’électronique.

Le choix de la cartographie, est beaucoup plus complet que chez Max Sea; il n’y a rien à dire.

Raytech a donc bien failli être mon numéro un et je regrette encore plus l’agacement du service commercial à répondre à mes questions.

Un détail qui peut avoir son im-portance, le prix du logiciel est moyennement élevé.

version 2010 Pour tirer une conclusion, Raytech, excellent logiciel par ailleurs, est momentanément

en panne.

J’avais un grand «à priori», je l’ai dit tout à l’heure, envers Max Sea; un à priori qui résulte de difficultés passées.

Un mauvais rapport avec la clientèle ne s’efface pas facile-ment; une attitude désagréable qui date de quelques années, marque plus profondément qu’un bug d’hier gentiment ré-paré puis oublié.

Tournons la page et intéressons nous de plus près à Max Sea.

Jusque là nous comparions ce qui était comparable, mais les logiciels de cartographie sont arrivés, aujourd’hui, à leur point de perfection.

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Raytech et Maxsea n’avaient guère plus rien à inventer, ni à améliorer dans le cadre de la cartographie traditionnelle.

Toutefois, l’environnement in-formatique propose continuel-lement de nouveaux services et de bonnes surprises: la météo sur internet, Googleearth sont des exemples.

La visualisation 3D est à la mode et, dans peu, nous aurons de vrais écrans 3D. Maxsea aurait pu suivre le train en ajoutant une modélisation 3D à son ancienne version, mais Max Sea a eu la très bonne idée de ne pas seu-lement améliorer son pro-duit mais de le reconsidérer au travers de ce qu’il pense être une nouvelle façon de naviguer.

Je ne suis pas fanatique des gadgets lorsqu’il fait froid dehors, que la nuit tombe et que les vagues se lèvent.

Au salon nautique, je n’étais donc pas enthousiasmé par une vue 3d de l’entrée du port, transformant ma bonne vieille carte du Shom en panorama holywoodien.

vers. 2010 Après quelques semaines de prise en main de Max Sea Time Zero, au chaud et avec une tasse de thé, je suis très séduit par cette visualisation 3D et la nouvelle interface de ce logiciel, plus épurée et plus fonctionnelle que toutes les autres solutions.

Aprés 4 saisons je ne suis pas du tout convaincu par la vue 3D

En revanche beaucoup de très, très bonnes choses:

Tout d’abord plusieurs fe-nêtres, Navigation, Préparation, et Dualnav ce qui permet de ne pas s’embrouiller les pinceaux en navigation; ainsi on peut tra-vailler sur sa route et revenir très vite à la carte de navigation sans avoir à tout effacer ou re-fermer.

Par ailleurs, la fenêtre Dualnav est aussi très intéressante car l’on peut avoir une vue plane et une vue 3D simultanément ce qui peut être intéressant, mais encore plus utile, une carte ras-ter et carte vectorielle.

Je reviens sur la vue 3D quand on se retrouve en terre incon-nue, la vision du réel est parfois utile pour trouver la bonne en-trée du port ou le mouillage sûr en examinant le relief.

Également, c’est un réel plaisir que de naviguer à son bureau sur les prochains site de vacances et ainsi, en plein coeur de l’hiver, l’at-terrissage à Porquerolles adoucit mes rêves.

Dans les améliorations, la gestion des boutons est in-telligente car ceux-ci s’ef-facent automatiquement au bout de quelques secondes d’inactivité, ce qui laisse un écran propre entièrement dédié à la visualisation de la navigation.

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Toutefois, il faut admettre que ce produit est toujours en cours de développement et il reste forcément beaucoup de points à corriger.

Attention, les fonctions de na-vigation sont irréprochables et vous pouvez l’adopter sans crainte pour vos vacances.

Seulement, s’agissant d’une refonte en profondeur, il y a pas mal de bugs mineurs qui traînent, mais qui n’affectent pas l’essentiel.

La bathymétrie est assez bizarre, la 3D parfois étonnante; 4 ans après la première version de cet article, ces fonctions restent inutilisables.

version 2010 Il faut acheter Max Sea, si l’on a envie de s’intéresser a ce que sera la navigation du futur. Faites remonter vos appréciations au support technique et nous aurons, dans quelques mois, un superbe outil. Comme Max Sea est déjà excellent dans la navigation de base, même en regard des offres concurrentes, il ne faut pas hésiter à se faire un plaisir supplémentaire en optant pour la visuali-sation 3D. J’ai fait quelques suggestions au support

de Max Sea, j’espèrent quelles seront écoutées.

Toutefois, on peut exprimer un énorme regret qui s’adresse à tous.

Visiblement les Yachts à moteur sont les mal aimés

des éditeurs; nulle part on ne voit un calcul de la consommation estimée, ni une petite fonction qui, à partir de la trace, calculerait la consommation ho-raire; ne parlons pas d’un routage en fonction de la

hauteur des vagues, là on rêve.

Messieurs, les programmeurs faites un petit effort sur ce point; nous achetons aussi des logiciels pour naviguer et nous ne sommes pas forcément des ma-rins d’opérette. Vous savez, il y a des moments où il est plus facile d’être à l’abri dans un voilier qu’avec deux moteurs qui poussent un pont submergé; dans

ces moments là on apprécierait votre aide.

Avec Max Sea si-mulation météo, en couleurs, pour la pré-paration d’un voyage;

Bilan en 2014 sur Max Sea

S’en aucun doute l’ensemble est très satisfaisant.

J’apprécie le double écran; un pour les cartes, l’autre pour le radar.

Trés bonne Trés grande facilité d’utilisation

Je n’apprécie pas:

la bathymétrie dont le résultat est confus

Le SAV toujours aussi luna-tique; parfois charment parfois agaçant.

Le peu d’écoute des utilisa-teurs : j’ai beaucoup de mal à leur faire comprendre que les traces AIS doivent pouvoir se désactiver car dans les endroits encombrés le résultat donne une carte gribouillée.

De même il n’est pas possible de calibrer la température de l’eau; le sav refuse de comprendre la problématique.

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