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O F F R E P U B L I C I T A I R E 2 0 1 8

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Journal hebdomadaire régional, Le Messager est un journal riche de deux cantons, centré avant tout sur le district fribourgeois de la Veveyse et le district vaudois de Lavaux-Oron. En plus de cet ancrage local, la rédaction désire orienter le journal dans une optique de magazine et se positionner clairement par rapport à l’actualité, en mettant en perspective des problématiques plus générales avec le régional.

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STRUCTURE GÉNÉRALE

MANIFESTATION ATTALENS

La Société de développementd’Attalens (SDA) fête ses 50 ans. Pour l’occasion, unetonne de charbon sera fabri-quée et les Attalensiades se-ront remises au goût du jour.Même la fête nationale est auprogramme.

Dès ce soir et jusqu’à samedi prochain,la Société de développement d’Atta-

lens (SDA) sera en fête. A l’occasion de ses50 ans, elle a en effet organisé différentesactivités. Fil rouge de ce jubilé, une meulede charbon sera allumée ce soir vers 18 h,à la place de fête sise à l’orée du bois deMontessinge. «Nous voulions une anima-tion peu courante, qui incite les gens àvenir. Il y a trois ans, alors que pratiquementtous les membres du comité étions à Pré-vonloup, nous avons assisté à une fabri-cation de charbon. L’idée nous a plu. Nousavons donc immédiatement pris contactavec le charbonnier Dominique Paccaud»,explique le président du comité PhilippeDumas.

En tout, environ 10 m3 de bois serontainsi transformés pour obtenir unetonne de charbon. «Nous ouvrirons lameule jeudi, et la laisserons refroidirpendant au moins vingt-quatre heures.Puis le résultat de tout ce travail seravendu en sacs de 10 kg, le samedi», com-mente le président. A noter que l’expertcharbonnier Dominique Paccaud resteratoute la semaine sur place, pour surveil-ler la meule. «En fonction du temps, del’humidité et d’autres facteurs, il fautpar exemple ajuster le tirage. Il y a toutle temps quelque chose à faire», prévientPhilippe Dumas.

Dimanche, la SDA prépare sa journée«rétrospective». Si d’un côté il s’agira ef-fectivement de se remémorer les étapesclefs de ces cinquante années d’histoire,le comité souhaite surtout qu’elle s’ins-crive sous le signe des familles et de labonne humeur. Pour ce faire, les jeuxd’antan seront ressortis des tiroirs.«Entre 1970 et 1984, chaque année, lesvillageois se livraient à des joutes parti-culières: les Attalensiades. On faisait dela course d’orientation, du tir ou encoredu tir à la corde. Le but était surtout derire et de passer une belle journée», se

souvient Paul Emonet, vice-présidentactuel et membre du comité depuis cin-quante ans.

A l’occasion des Attalensiades – version2016 – petits et grands pourront semesurer au «jeu marin». «On utilise uneplanche de bois de 1,20 m sur 1,20 m. Puisil s’agit de lancer des palets en caoutchoucet de faire un maximum de points. Là oùc’est très drôle, c’est que la planche est lamême que celle qui était utilisée à l’époque.Et les prix sont encore affichés dessus!»sourit Philippe Dumas.

Le deuxième jeu rescapé des oubliettesse nomme la Carattale. Sur une planchede 6 m de long et 50 cm de large, il fautfaire avancer une boule de pétanque enplastique, à l’aide d’un maillet. «C’est unesorte de croquet, finalement», souligne leprésident. La lancer du capet complétera

le tableau. Assis sur une chaise à traire, lesparticipants devront lancer des capets (lepetit chapeau que portent les armaillis)sur des crochets. «Rien que s’asseoir nesera pas facile pour tout le monde. On vabien rigoler», pronostique Paul Emonet.

Lundi, place au 1erAoût. En collaborationavec la commune, la SDA a prévu un petitcortège, au son de la fanfare. La soiréesera complétée par l’allocution du préfetMichel Chevalley, un feu de joie et un feud’artifice. «Il y aura de quoi se restaurersur place», souligne Philippe Dumas. Enoutre, le bar de la meule sera ouvert tousles soirs, dès 17 h. «On espère que les gensviendront nombreux!» ajoute le prési-dent. Xavier Fernandez

Plus d’infos sur www.sda-attalens.ch

Point fortVendredi 29 juillet 2016 3

POLITIQUE COMMUNALELE FLON

Ludovic Fragnière fait partiedes trois nouveaux conseillerscommunaux du Flon. Ce poli-cier endosse pour la premièrefois l’uniforme de milicien. Ins-tallé à Bouloz, il est désormaischargé des routes, de l’aména-gement et du tir, un nouveauchallenge pour lui. Interview.

Etiez-vous déjà impliqué en poli-tique avant de devenir conseillercommunal?

Ludovic Fragnière: Non, c’est la pre-mière fois. J’ai cependant toujours été in-vesti dans des sociétés locales. Lorsque jerésidais en Valais, je faisais partie de lafanfare. Puis, quand je me suis installé à

Bouloz, j’ai rejoint la fanfare de Porsel etje fais désormais partie de son comité. Jeme suis intégré à la commune de cette fa-çon. C’est pour cette raison, je pense, quel’actuelle syndique, Evelyne Cardinaux,est venue me demander si je voulais par-ticiper aux élections de février dernier.

Vous êtes policier, n’avez-vous paseu peur d’avoir trop de travail?

Nous en avons longtemps parlé avecma fiancée, car avec mon métier je fais lestrois huit. Il fallait donc que mes activitésprofessionnelles et annexes ne prétéritentpas ma vie de famille. Nous avons rapide-ment vu que c’était compatible, étantdonné qu’un conseiller est un milicientravaillant à 10% ou 15%, selon le dicastère.J’ai aussi l’occasion de découvrir quelquechose de nouveau et de m’intégrer encoreplus à mon village.

Après quelques mois passés au seindu Conseil communal (CC), com-

ment gérez-vous votre emploi dutemps?

Il n’est pas beaucoup plus chargé, maisj’ai moins de loisirs. Etant chargé du di-castère des routes, j’ai eu jusqu’à présentune séance par semaine concernant la ré-fection du chemin du Clos. Nous avonsdes réunions du CC chaque mardi, mêmesi c’est plus calme en ce moment à causedes vacances. Il faut parfois que je regardeavec mon commandant pour prendrecongé pour aller sur des chantiers ou à desréunions. Bien sûr, j’ai aussi dû expliquerà mes deux enfants pourquoi je passaismoins de temps avec eux.

Quels sont les objectifs à venir pourle dicastère des routes?

Nous avons terminé les travaux au che-min du Clos lundi dernier. Il s’agissait sû-rement du plus gros projet que nous avionsà mener. Nous avons encore des choses ensuspens comme la modification du carre-four de Bouloz. Ce dernier est bordé par

les terrains de nombreux riverains. Or,pour améliorer la praticité et la sécuritéde ce tronçon, nous devrions prendre duterrain à ces habitants. C’est donc unsujet délicat. De plus, nous avons aussid’autres acteurs qui interviennent commele canton et un bureau d’ingénieurs. C’esttoujours plus difficile d’arriver à un accordquand il y a autant de parties impliquées.Mais nous sommes au tout début de cedossier et nous essayons de faire au mieux.

Vous êtes également responsablede l’aménagement et du tir.Quelles sont les perspectives pour les cinq prochaines années de ce côté?

J’ai la chance qu’Evelyne Cardinaux, aumême poste que moi durant la gère pré-cédente, ait déjà traité les gros cas tels queles améliorations foncières et le Pland’aménagement local. Celui-ci a d’ailleursété accepté, avec quelques petites modifi-cations. En ce qui concerne le tir, je n’aipas beaucoup de responsabilités à partprésider le groupement de la société de tirde la commune et venir aux manifestions.

Quels sont selon vousles challenges du Flon pour cette législature?

Le CC a accueilli trois nouveaux mem-bres. Il faut donc trouver un équilibreavec les quatre vétérans afin de tendrevers la meilleure collégialité possible.

Que représente le Flon pour vous?Il s’agit d’un retour aux sources. Je suis

fribourgeois d’origine, mais j’ai vécu enValais pendant vingt-deux ans. Je neconnaissais pas du tout Bouloz et ses en-virons avant de m’y installer, c’est doncaussi une découverte de la région.

Propos recueillis par Céline Sidler

Philippe Dumas (à g.) et Paul Emonet se réjouissent de fêter le 50e anniversaire de la SDA. XF

Meule de charbon et feux d’artifice pour le 50e!

Trouver un équilibre entre vétérans et nouveaux

La modification du carrefour de Bouloz est le prochain gros dossier que Ludovic Fragnière traitera. CS

La SDA aujourd’hui et dans le futurActuellement, la SDA compte environ 290 mem-bres. Parmi ses activités, elle s’occupe notammentde planter et d’entretenir les 2200 fleurs qui gar-nissent les rues de la localité. «On fait tout, saufl’arrosage», se réjouit le président PhilippeDumas. Elle organise aussi trois concerts par an, àla salle des Blés. Elle gère les locations de la ca-bane la Budzilyère, au cœur de la forêt de Vuarat,ainsi que le caravaning de la Faye. En outre, elles’occupe du sentier botanique, à la Jaqua. «Mais,d’une manière générale, il est toujours plus diffi-cile de trouver des bénévoles», déplore PhilippeDumas. Si, pour les années à venir, différents pro-jets sont actuellement en préparation, la SDA sedonne néanmoins pour mission principale d’inté-grer au mieux les nouveaux arrivants. «Notre vo-cation n’a pas changé en cinquante ans. Animeret embellir Attalens restent notre priorité. Mais, àl’époque, il n’y avait que 1000 habitants, contre3500 aujourd’hui. Et les Attalensois ont un vastepanel de choix à disposition. Nous allons doncdevoir trouver de bonnes idées pour les faire veniret les accueillir dans les sociétés locales ou lesmanifestations», estime le président. XF

Les 50 ans de la SDA passés en revueLa SDA est née officiellement le 21 mars 1966, date de la 1re assemblée, sous l’impulsion du fondateur Roger Chevalley.«C’était le boulanger du village et le secrétaire communal. Et,en tant que tel, il connaissait tout le monde et avait à cœurd’embellir Attalens. A l’époque déjà, les liens avec le canton deVaud, surtout la Riviera, commençaient à prendre de l’impor-tance. Roger Chevalley considérait donc qu’il fallait développerle village afin qu’il soit connu loin à la ronde», se souvient levice-président Paul Emonet.

1966. Dès cette première année, les bases de la SDA étaient po-sées. On parle de mettre des bancs publics pour les randonneurs,d’illuminer le château, d’organiser un concours floral et même de

créer un caravaning. Autant de projets qui verront tous le jour aufil des années. Quant aux membres de ce premier comité, il s’agis-sait de: Roger Chevalley, François Genoud, Bernard Paschoud,Paul Emonet, Francis Perroud, Marcel Savoy et Michel Suard.1967. La deuxième assemblée réunit déjà 82 membres.1968. Organisation du premier loto.1969. Ouverture du caravaning de la Faye.1970. Première édition des Attalensiades.1972. Première St-Nicolas.1979. Une vingtaine de sociétés participent auxAttalensiades. La SDA compte 129 membres.1981. Construction d’un char pour le Giron des musiques de laVeveyse. Il sera ensuite repris dans le cadre des festivités pourles 500 ans de l’entrée de Fribourg dans la Confédération.

En outre, Attalens obtient le 1er prix au concours de l’embellis-sement des communes rurales.

1982. Edition du livre sur Attalens, signé Roger Chevalley.

1984. Inauguration de la cabane forestière.

1985. Inauguration du sentier pédestre reliant Palézieux et Les Paccots.

1986. Premier marché artisanal et premier concert au châ-teau. A noter que les concerts se sont ensuite poursuivis à rai-son de trois ou quatre soirées par an, jusqu’en 2011, année oùle château a été mis en vente. «La famille Maillard a toujoursbien joué le jeu. D’ailleurs, le château nous avait permis d’atti-rer quelques grosses pointures de la musique classique et cer-tains concerts étaient même retransmis en direct à la radio»,rappelle Philippe Dumas.

1987. Inauguration du sentier botanique.

1989. Première pièce de théâtre.

1991. Célébration du 25e anniversaire. Pour l’occasion, lesmembres ont participé à l’assemblée en habit de la «BelleEpoque» et les rapports des commissions ont été chantés.

1995. Illumination du château.

1997. Dernier concours floral, après une trentaine d’années.«Les jardins et balcons étaient magnifiques. Mais il y avaitaussi une part de surenchère. A un moment donné, il a fallumettre le holà», rappelle Paul Emonet.

2001. Fête médiévale d’Attalens. Le village a été reconstituéen bourgade médiévale, avec ses artisans et chevaliers.

2007. Premier petit Nouvel-An, sous la forme d’une soiréehumoristique.

Le programme en bref

Ce soir. 18 h: allumage de la meule de charbon

Dimanche. Dès 10 h: Attalensiades - 11 h: rétrospective

Lundi. 20 h: fête nationale

Samedi 6 août. 10 h: vente du charbon

Tous les soirs. 17 h: ouverture du bar de la meule

POLITIQUE VEVEYSE

Le Parti socialiste de la Ve-veyse a trouvé son candidatpour l’élection à la préfectureen la personne de GaétanEmonet. Le Remaufensois, actuellement député au GrandConseil et enseignant, envi-sage le rôle de préfet commeétant un moteur pour le dis-trict.

Qu’est-ce qui vous a donné envie devous présenter à cette élection?

Gaétan Emonet: C’est un amalgamede plusieurs facteurs. Tout d’abord, j’aimeme rendre utile et tout ce qui a trait à lachose publique. Faire avancer les choseset participer à la vie de la communauté…cela a toujours été au fond de moi. Je meconsidère comme quelqu’un sachant êtreà l’écoute des besoins des autres et partagerleurs inquiétudes. Je ne me présente paspar ambition personnelle, bien aucontraire. D’ailleurs c’est aussi pour lebien de la démocratie que je le fais, afin

que les électeurs puissent avoir un choix.Le Parti socialiste se devait de présenterquelqu’un. J’ai néanmoins longuementhésité avant de me mettre à disposition,mais les nombreux encouragements etcommentaires que j’ai entendus autourde moi m’ont finalement décidé. En outre,j’en ai aussi beaucoup discuté avec ma fa-mille, car la fonction de préfet est très exi-geante.

On dit souvent que, pour être unbon préfet, il faut avoir une forma-tion de juriste. Qu’en pensez-vous?

Il est vrai qu’avec le comité du PS Veveyse nous avons recherché, dans un premier temps, un candidat avec ce profil-là. Mais les personnes pres-senties ne se considéraient finalementpas prêtes pour se lancer dans une telleélection. Dès lors, comme les autres par-tis, nous nous sommes dit qu’il s’agiraitsurtout d’être bien entourés, notam-ment avec un lieutenant de préfet qui,lui, serait issu du domaine du droit.D’ailleurs, ne l’oublions pas, l’actuel pré-fet Michel Chevalley était lui aussi unenseignant.

En cas d’élection, que ferez-vous entant que préfet?

Quelle que soit son étiquette partisane,le préfet se doit avant tout d’être rassem-bleur. Il est le lien entre, d’un côté, le gou-vernement cantonal et, de l’autre, les com-munes et les citoyens de son district. Sonrôle est donc celui d’un moteur. Un préfetne peut pas être un révolutionnaire, maisen revanche il peut donner des impulsions.La Veveyse a de nombreux atouts et unfort potentiel. Il s’agira donc de continuerà construire sur l’existant, d’autant plusque de grands projets sont en marche,

que ce soit pour les EMS, le CO ou encorele CMV. Les communes ont bien travailléjusqu’ici, mais il faudra rester attentif àleur situation financière.

N’y a-t-il donc aucune différence entreun préfet de gauche ou de droite?

Bonne question! Oui, bien sûr, il y en a.Si les impératifs sont les mêmes, on noteraune différence certainement dans les prio-rités. Personnellement, si les électeursme choisissent, il est certain que je défen-drai les PME qui sont la base de notre éco-nomie, ainsi que les intérêts de la jeunesseet des seniors.

Durant la prochaine législature, il sera certainement question de fusions. Quelle est votre position?

Il y a actuellement un processus qui esten marche entre Bossonnens, Attalens etGranges. Comme préfet, je pourrais ac-compagner et encourager ces démarches.Mais je suis totalement opposé à unefusion à 9, regroupant toutes les communesdu district. Pour la simple et bonne raisonque les Veveysans ne sont pas prêts et,quoi que l’on en dise, c’est à eux de faire cegenre de choix. C’est la même chose quepour les fusions de districts. Je suis contreune imposition qui viendrait par le haut.Par contre, je suis totalement favorable àun renforcement des collaborations in-tercommunales et interrégionales, surdes sujets bien précis. Par exemple, la Ré-gion Glâne-Veveyse (RGV) a fait un excel-lent boulot avec son rapport sur les trans-ports. Parfois, nous devons faire frontcommun avec nos voisins si nous voulonsêtre entendus et écoutés.

Propos recueillis par Xavier Fernandez

TRANSPORTS VEVEYSE

Les députés veveysans Roland Mesot et Denis Grandjeanont déposé une question auprès du Conseil d’Etat pourdemander la cadence à la demi-heure entre Palézieux etFribourg, aux heures de pointe. Décryptage.

Vendredi dernier, la Chancellerie d’Etat fribourgeoise enregistrait unequestion déposée par deux députés veveysans. Roland Mesot (UDC) et

Denis Grandjean (PDC) souhaitent savoir si le Conseil d’Etat est prêt à sou-tenir une cadence à la demi-heure durant les heures de pointe (par exemplede 6 h 30 à 8 h 30 ainsi que de 16 h 30 à 18 h 30), entre les gares de Palézieuxet de Fribourg.

Dans leur argumentaire, ils avancent que «la quasi-totalité du canton estdesservie par des cadences des transports ferroviaires à la demi-heure». Deplus, les usagers de la gare de Palézieux ont jusqu’à quatre possibilités parheure pour les trajets vers ou depuis Lausanne. Mais, en revanche, pour serendre à Fribourg, il n’y a qu’une variante possible. «On nous répète tout le temps qu’il n’y a pas assez de fréquentation pour justifier une deuxième cadence. Mais, aux heures de pointe, il y a pas mal de monde», affirme Roland Mesot. Et son collègue Denis Grandjean d’ajouter: «On a l’impressionque tout est fait pour que les Veveysans se tournent davantage vers le cantonde Vaud et la Riviera. Créons l’offre également pour Fri-bourg et la demande suivra. J’en suis convaincu.»

Pas sur le court termeLes deux députés n’espèrent toutefois pas

que leur question débouchera sur de grandessolutions à court terme. Mais ils ne perdent pasespoir. «Il y a des dossiers comme celui-ci qu’ilfaut constamment relancer, pour qu’ils ne tom-bent pas dans un tiroir. Cela fait presque quinze ansque je suis député. Je suis donc bien placé pour savoirque cela fonctionne ainsi», partage Denis Grandjean. Ce que confirme aussiRoland Mesot: «Cette question n’engage en rien, mais le Conseil d’Etat devrase déterminer. Et, même s’il accepte de soutenir notre demande, il faudraplusieurs années pour la voir se réaliser.»

Lorsqu’ils abordent la thématique des transports, tous deux parlent en connaissance de cause, mais pour des raisons bien différentes. Le Châtelois Roland Mesot utilise fréquemment les trains pour se rendre à Fribourg. «Que ce soit pour les séances du Grand Conseil ou les réunions decommission, c’est presque systématique. Du coup, je vois bien que, si je ratede peu un train pour rentrer, je suis coincé à Fribourg pendant une heure. Aufinal, quand je monte dans le train, je m’aperçois qu’en voiture je serais déjà àla maison.» Et Denis Grandjean, du Crêt, de partager son expérience. «Vu oùj’habite, je n’ai pas le choix. Je suis obligé de prendre la voiture. Je remarqueque les connexions en transports publics entre les grandes villes fonction-nent très bien, mais pas pour nous. Il est temps que l’on commence à consi-dérer la Veveyse comme une région de 18000 habitants et plus uniquementcomme un amas de petits villages isolés.» Xavier Fernandez

Actualité4 Vendredi 29 juillet 2016

POLITIQUE COMMUNALECHÂTEL-ST-DENIS

Les syndics de Châtel-St-Denis, Bulle et Romont se sontrencontrés pour tirer le bilande leurs 100 jours à la tête deleur commune respective. A l’avenir, les trois syndics des chefs-lieux du Sud fribour-geois désirent davantage par-tager leurs expériences et problèmes.

Les syndics de Châtel-St-Denis DamienColliard (UDC-PAI), de Romont Do-

minique Butty (PDC) et de Bulle JacquesMorand (PLR) partageront à l’avenir da-vantage leurs expériences lors de rencon-tres, ont-il annoncé mercredi dernier enconférence de presse à Châtel-St-Denis.

Réunis à l’occasion du bilan de leurs100 premiers jours à la tête de leur com-

mune respective, les trois syndics deschefs-lieux du Sud fribourgeois y voientun moyen d’évoquer leurs soucis communsou inhérents à leur cité. Depuis quinze se-maines, ils sont en effet à la tête de leurlocalité. Une fonction qu’aucun d’entreeux n’avait occupée par le passé.

S’ils sont tous membres de l’Associationdes communes fribourgeoises – présidéepar Dominique Butty – ou de la Conférencedes syndics de leur district respectif, ilsestiment que la fonction et les questionssont différentes. «A l’image d’un chefd’entreprise, le syndic est devant», souligneJacques Morand. Et Damien Colliardd’ajouter: «En tant que chef-lieu, nousavons souvent d’autres préoccupations.D’avoir un contact avec nos pairs est ainsiprimordial. Il est souvent plus simple dediscuter à trois qu’à vingt-sept.»

Echanger pour faire face aux problèmes

D’élément purement pratiques, commela gestion de leur agenda, à des dossiersplus sensibles, les trois élus se sont d’ores

et déjà penchés sur certaines affaires.«C’est aussi un moyen de résoudre diffé-remment les problèmes», certifie le syndicdu chef-lieu glânois. La relation avec l’Etaten lien avec l’aménagement du territoirepose selon les trois syndics un certainnombre de problèmes. «Les procéduressont longues, note Damien Colliard. Cesdernières sont source de difficultés pouravancer dans l’avenir.» La gestion de lamobilité et la sécurité qui en découle estégalement un élément qui inquiète lessyndics des chefs-lieux du Sud fribourgeois.

Les trois syndics ne se sont pourtant pasfixé d’objectifs. Ils respectent l’identité pro-pre à chacune des trois communes. «Pourl’instant, nous n’avons pas évoqué de col-laborations interdistricts. Nous ne savonspas encore quand nous allons nous rencon-trer», explique Jacques Morand. Les syndicss’accordent cependant sur le fait qu’il y ades synergies à développer entre les com-munes. «Nous nous épuisons souvent àtrouver des solutions alors qu’elles se trou-vent dans le village d’à côté», constate Do-minique Butty. Valentin Jordil

Emonet souhaite relever le défi du château Gaétan Emonet considère que la Veveyse

doit se tourner vers l’avenir. XF

Les syndics de Châtel-St-Denis Damien Colliard, de Romont Dominique Butty et de Bulle Jacques Morand (de g. à dr.). VJ

Les syndics du Sud confrontent leurs expériences

Ils demandent la cadence à la demi-heure

«Créons l’offre également pour

Fribourg et la demande suivra»Denis Grandjean

L’hebdomadaire Le Messager paraît chaque vendredi, dont une fois par mois dans sa version tout-ménage. En tirage normal, il se compose de huit pages. La une présente l’édition du jour et contient également les articles d’opinion. Le point fort de la semaine est mis en lumière en page 3. Les pages 4 et 5 sont consacrées à l’actualité de la région (Veveyse, Oron, Jorat). Les avis mortuaires, les nécrologies et le cinéma sont regroupés sur la page 6. Les sports, en particulier le football, trouvent leur place en page 7. Pour fi nir, la dernière page, est un recueil en images des manifestations et autres événements marquants de la semaine.

Les tirages augmentés, composés de 16 à 20 pages selon les éditions, se concentrent sur une région ou une thématique bien précise. Ces tirages sont aussi agrémentés de jeux-concours, de recettes de cuisines, de conseils littéraires et botaniques, ou encore de vignettes humoristiques.

Comme de coutume, la rédaction du Messager res-tera fermée les deux premières semaines d’août.Le temps des vacances est donc enfin arrivé! Mais,avant de plier les bagages, il n’est pas inutile deprendre quelques instants pour dresser le bilan.Après tout, si les syndics sud fribourgeois le font(lire en page 4), pourquoi pas nous?La présente s’avère d’ailleurs être la 30e édition del’année. Certaines étaient plus denses que d’au-tres, et c’est bien normal. Nous ne sommes jamaismaîtres de l’actualité. Maisentre les premières éditionset celle d’aujourd’hui, il y aune très grande différence. Eneffet, durant la première moi-tié de l’année, Le Messager s’est offert unrelooking. C’était précisément à l’occasionde son 100e anniversaire.Vu de l’extérieur, cela peut sembler anodin. Mais, àvivre de l’intérieur, c’est une tout autre histoire.Pour la rédaction et tous ses collaborateurs, c’étaitune petite révolution. Nous avons dû nous familia-riser avec ce nouvel outil. Afin que, chaque ven-dredi, les lecteurs puissent trouver un Messagerdans leur boîte aux lettres, ce sont parfois des

nuits entières que nous y avons passées. S’il est vraiqu’elle ne fait pas totalement l’unanimité, la nou-velle maquette a – pour le moins – reçu des échostrès positifs. Et c’est le principal. Beaucoup de lec-teurs ont compris la démarche et apprécient lerendu final.Cela dit, n’hésitez pas à continuer à nous donnervos avis. Que ce soit sur l’aspect du journal ou soncontenu. De la même manière que nous vous en-courageons à nous écrire pour nous parler de vos

humeurs, découvertes, réussitessportives, nouveautés, manifes-tations, ou de tout autre sujet.Entre article, photo-légende oules idées de sorties, nous avons

plusieurs possibilités pour parler de vous. Car c’est bien ici l’une des spécificités du

Messager, ses lecteurs en sont aussi les acteurs.Tout le monde dans cette région, un jour ou l’autre,peut être amené à se retrouver dans lespages de cet hebdomadaire. Prochedes gens et des sociétés locales, il leurouvre ses colonnes. Alors dites-nous,que faites-vous?

XAVIER FERNANDEZ

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Entre ce soir et samedi prochain, la Société de développement d’Attalens (SDA) fête ses 50 ans. Entre meule de charbonet Attalensiades, elle fera la part belle aux souvenirs et anecdotes du bon vieux temps. Au programme de la manifesta-tion également, les festivités du 1er Août ne seront pas en reste.

La SDA s’offre une belle brochette de souvenirs pour ses 50 ans

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ÉQUITATIONDes meneurs d’attelagefouleront à nouveau le paddock du Concourshippique de Palézieux.Page 7

MÉMENTOCINÉMAAVIS MORTUAIRESPage 6

CHÂTEL-ST-DENISLes syndics des chefs-lieux du Sud fribourgeoispartagent leur expé-rience des 100 jours.

JAA1618 Châtel-St-Denis

Poste CH S.A.

VEVEYSEDéputé au GrandConseil, le socialisteGaétan Emonet bri-guera la préfecture.Page 4

Phénomène de société, la récup offre une alternativeintéressante au gaspillage. Phénomène politique,elle surfe sur les événements qui font l’actualité. Elleoffre à l’opportuniste l’occasion de faire le buzz et debooster ainsi son image médiatique.Alors, non, je ne ferai pas de la récup! Certes, jepenserai à Paris, à Nice, à Würzburg, Munich ou Ans-bach. Ou encore au curé de Saint-Etienne-du-Rou -vray. Silence!Je veux, pour rendre hommage àtous ces innocents, respecter la mi-nute de silence propice au recueil-lement. Une minute de silence quin’enlève rien à l’envie de crier, crierau fou.Alors, avouer son impuissance, rester enfermé chezsoi, les bras ballants, astiquer nerveusement le vieuxflobert de grand-père? Non!Agir! Se donner les moyens de surveiller les frontières,de redoubler de vigilance aux douanes, de refusertout immigrant qui, potentiellement, pourrait poserun problème.Mais, ne nous berçons pas d’illusions: le renforcementde la sécurité n’est pas non plus la panacée. Ma conviction: nous devons impérativement combattre

l’oisiveté, mère de tous les vices. En d’autres termes,offrir à chacune, à chacun, la chance de se former,de suffisamment bien se former, pour pouvoir seréaliser dans la société, y trouver une place, uneperspective, un avenir.Un peu comme on trouve sa place, toute proportiongardée, dans la vie associative, si riche chez nous,terreau fertile s’il en est, pour cultiver l’envie de vivreensemble.

J’emprunte ma conclusion à JacquesAttali. En parlant du terrorisme, ildit: «Est-il uniquement source dechagrins personnels et de malheurscollectifs? Va-t-il détruire nos âmes

et nos démocraties, en nous poussant à la vengeanceabsurde et à la renonciation à tous nos principes? Ou bien peut-on imaginer que la réponse qu’on luidonnera aidera nos sociétés, et chacun de nous, à résoudre de grands problèmes troplongtemps négligés?»Tout un programme! Mais je veux y croire. Avons-nous le choix?

MICHEL CHEVALLEY, préfet de la Veveyse

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HUMEUR

PAROLE À L’INVITÉ

29 juillet 2016 | No 30 | Fr. 2.– | www.lemessager.ch VEVEYSE – RÉGION D’ORON – JORAT

Les vacances, le bilan

La récup

vous souhaite de bonnes vacances et vous retrouve le 19 août.vous souhaite de bonnes vacances et vous retrouve le 19 août.

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Proportion du tirage de Le Messager par district

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CHÂTEL-ST-DENISLes syndics des chefs-lieux du Sud fribourgeoispartagent leur expé-rience des 100 jours.Page 4


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Cette semaine dans la région12 Vendredi 28 octobre 2016

MÉT

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SAMEDIMin. 2°Max. 13°

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LUNDIMin. 2°Max. 14°

MARDIMin. 2°Max. 12°

MERCREDIMin. 2°Max. 9°

JEUDIMin. -1°Max. 9°

Av. de la Gare 36, C.P. 112, 1618 Châtel-St-Denis IMPRESSUM: HEBDOMADAIRE DE LA VEVEYSE, DE LA RÉGION D’ORON ET DU JORAT | Tirage contrôlé REMP 2016: 3435 exemplaires | © Tous droits réservés - Fondé le 4 mars 1916 | Editeur responsable: Glasson Imprimeurs Editeurs SA, Philippe ClémentAdministration: [email protected] | Rédacteur en chef: Xavier Fernandez (XF) / Tél. 021 948 20 28 / [email protected] | Stagiaire: Valentin Jordil (VJ) / Tél. 021 948 20 20 / [email protected] de publicité: Régie media f, boulevard de Pérolles 38, C.P. 221, 1705 Fribourg / Site web: www.media-f.ch / Mail: [email protected]. Tél. 026 426 42 42 | Guichets media f: boulevard de Pérolles 38, 1700 Fribourg. Tél. 026 426 42 42 / Glassonprint, rue de Vevey 255, 1630 Bulle. Tél. 026 919 88 44

CHÂTEL-ST-DENIS

CONCERT DE MUSIQUE ÉCOSSAISELa musique écossaise sera à l’honneur, de-main à 20 h, à la salle Univers@lle à Châtel-St-Denis. Le Traditional pipeband of Lausan -ne & pipes et drums of Geneva proposera eneffet un concert sur la scène châteloise. Pre-mière partie assurée par l’Association culturalgalega Lausanne. Plus d’infos et organisationsur www.traditional-pipe-band-lausanne.ch.

LES NUITS D’HALLOWEENLe cinéma Sirius de Châtel-St-Denis organise,ce week-end, la 17e édition des nuits d’Hallo-ween, sous le thème: le 154e spectateur. Huitfilms d’horreur et fantastiques seront proje-tés. La journée de demain sera dédiée auxplus jeunes. Plus d’infos, réservations et pro-gramme complets sur www.cinema-sirius.ch.

CONCERT AU SMUGGLER’S BARLe groupe Malicious Dog se produira, demainà 21 h 30, au Smuggler’s Bar à Châtel-St-Denis. Le bar châtelois arborera des couleursd’Halloween pour l’occasion avec des bièreset caramels. Entrée libre. Plus d’infos surwww.smugglersbar.ch.

ATELIERS JEUX À LA LUDOTHÈQUELa Trottinette à Châtel-St-Denis met à dispo-sition environ cinq cents jeux de sociétés. La ludothèque offre ainsi, mercredi de 14 h à16 h, aux adultes, adolescents et familles unaprès-midi jeux. Plus d’infos et organisationau 079 642 37 21 ou sur www.ludo-chatel.ch.

LES PACCOTS

SWISS ICE HOCKEYDimanche de 9 h à 14 h, à l’occasion du SwissIce Hockey, la patinoire des Paccots accueil-lera des joueurs de LNA qui viendront parta-ger un moment sur la glace avec les joueursdu HC Veveyse et tous les enfants de 4 à 10 ans souhaitant participer. De 14 h 30 à 17 h, l’entrée sera gratuite pour tout le monde. Plus d’infos et organisation au 021 510 29 90 ou sur www.hcveveyse.ch.

SEMSALES

CONCERT DU CHŒUR ÉVASIONSous la direction de Frédéric Jochum, lechœur Evasion de Semsales interprétera, cesoir et demain à 20 h 15 à la salle polyvalen -te de Semsales, les chansons d’hier et d’au-jourd’hui et les morceaux de Walt Disney.Plus d’infos et réservations au 079 288 36 33ou sur www.evasion-semsales.ch.

FIAUGÈRES

HALLOWEEN AVEC TENDRES PATTESL’association Tendres Pattes organise demainplusieurs animations à l’occasion d’Hallo -ween: canirando (15 h 30, 16 h 30, 17 h 30,19 h 30 et 20 h 30), bricolages et petite res-tauration. Plus d’infos et organisation au 078 718 48 57 ou sur www.tendrespattes.ch.

PALÉZIEUX-VILLAGE

CRESCENDO CHANTE LES COMÉDIES MUSICALESLes Misérables, Notre-Dame de Paris ou encoreRoméo et Juliette, le chœur mixte Crescendoréinterprète les grands classiques des comé-dies musicales. Les représentations: demain à 20 h, dimanche à 17 h à la salle polyvalentede Palézieux-Village. Entrée libre. Plus d’infos et organisation sur www.choeur-crescendo.ch.

AGENDA

www.lemessager.chToutes nos galeries photos surRetrouvez-nous

sur

Le week-end passé Maya Chollet a participé au Kilomètre vertical de Fully. La spécialité de cette épreuveréside dans le fait que les concurrents montent plus de 1000 mètres de dénivelé sur à peine 1920 mètresde course. Il s’agit du kilomètre vertical le plus rapide au monde. Cette année, le très célèbre coureur Kilian Jornet avait décidé d'essayer de battre le record du monde, un exploit qu’il a réussi. «Le parcourslongeait une ancienne crémaillère, bordée par un public survolté, raconte la sportive palézienne. Surtout les Italiens venus exprès de la vallée d'Aoste.» Maya Chollet est arrivée au sommet en 40 minuteset 37 secondes. Elle a obtenu la cinquième place du classement général. C'est la championne du mondede la discipline, Christel Dewalle, qui l'a emporté. Mess.

Châtel-St-Denis: quand les Veveysans émigraient

Jeudi 20 octobre, à la Maison St-Joseph à Châtel-St-Denis, l’historien Martin Nicoulin a donné la confé-rence intitulée A la conquête du «désert» argentin. L’ancien directeur de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg y a parlé de l’émigration des habitants de la région veveysanne en terres argentines en 1856. A l’époque, le district, alors sous la houlette du préfet Jean Chaperon, favorisa les épopées familiales des Genoud, Cardinaux, Liaudat, Currat ou encore Colliard. C’est l’envie d’échapperà la misère qui a poussé ces pionniers à s’aventurer sur le continent sud-américain. Mess.

Samedi passé, la Coop a inauguré son nouveau magasin provisoire à Châtel-St-Denis. Le conseillerd’Etat Georges Godel a prononcé un discours durant la partie officielle de la manifestaion. Diversstands de sociétés locales ont été montés pour l’occasion. L’animation musicale de la journée a quant à elle été assurée par le Cor des Alpes de Nendaz et Carole Riche. Pour rappel, 4,1 millions de francs

ont été nécessaires à l’édification de cette succursale. C’est en partie pour maintenir sur place les 43emplois liés à la structure mais aussi pour répondre aux désirs des clients de la région que le bâtimenta été construit. Il est en effet prévu que la Coop retourne à nouveau dans deux ans sur son site originelqui aura été refait à neuf. Mess.

Palézieux: la montée de l’enfer!

BRÈVES� CHÂTEL-ST-DENIS VOLS À L’ÉTALAGE. Le 19 octo bre dernier vers 15 h 30, la gérante d’unmagasin de Châtel-St-Denis sollicitait l’interven-tion de la police suite à un vol à l’étalage qui venaitde se produire. Plusieurs bouteilles de spiritueuxavaient été emportées. Là encore, le signalementdonné a conduit à l’interpellation de l’auteur engare de Châtel-St-Denis. Il a été identifié commeétant un homme de 21 ans, géorgien d’origine.L’enquête a également permis de le confondrepour deux autres vols à l’étalage dans descommerces du lieu, commis durant l’après-midi. Il avait notamment dérobé un parfum et une bouteille de spiritueux. Il sera dénoncé à l’autoritécompétente. Mess

� LAVAUX-ORON REFONDATION DE LA SEC-TION POP. Réunis le 19 octobre dernier, à l’occa-sion d’une assemblée générale constitutive, lesmembres du POP de Lavaux-Oron et Riviera ontdécidé de la refondation de la section, après plu-sieurs années d’inactivité. «Conscient que notrecombat ne doit pas s’arrêter aux frontières de Lau-sanne et de son agglomération, le POP vaudois metun accent particulier sur les régions périphériques»,indique le parti dans un communiqué. Mess.

� PALÉZIEUX PINCÉ POUR UN VOL AVORTÉ.Le 17 octobre dernier, aux alentours de 4 h 30,un homme a été mis en fuite après avoir tentéde s’introduire dans une villa située à Palézieux.La victime ayant entendu un bruit de vitre briséea immédiate ment averti la police vaudoise. Cettedernière a rapidement mis en place le dispositifde recherche. En collaboration avec le concoursde la brigade canine, il a pu être interpellé peuaprès. L’un des chiens des deux patrouilles de la gendarmerie cantonale a débusquél’homme âgé de 35 ans alors qu’il tentait de se cacher dans un jardin du voisinage. Le voleurest connu des forces de l’ordre dans plusieurscantons. Il y est mis en cause pour des délitscontre le patrimoine. Le malfrat a été mis à la disposition de la justice pour la suite des investigations. Mess.

� RECTIFICATIF. Dans l’édition du Messager devendredi dernier, une erreur s’est malencontreu-sement glissée dans l’article au sujet des 90 ansde Thérèse Dévaud. Il était indiqué que cette dernière était châteloise, or elle est originairede la commune du Flon. Toutes nos excuses auxintéressés. Mess.

Châtel-St-Denis: la Coop en fête

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12 x par année Le Messager fait bénéficier ses lecteurs et ses annonceurs de tirages augmentés touchant l’ensemble des ménages du district de la Veveyse et dans certaines communes du district de Lavaux-Oron.26 janvier, 23 février, 23 mars, 27 avril, 25 mai, 22 juin, 13 juillet, 24 août, 14 septembre, 12 octobre, 9 novembre, 14 décembre

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EDITION NORMALE (TN) 3’435 EXEMPLAIRES

Le Messager paraît 1 x par semaine, le vendredi sauf jours fériés et vacances 5 janvier (vacances), 30 mars (Vendredi-Saint), 3, 10 août et 28 décembre (vacances)

Date de remplacement: jeudi 29 mars

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Annonces mercredi, 12 h

Réalisation graphique 3 jours ouvrables, 12 h

Avis mortuaires Veille de parution, 16 h à media f

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Il est nécessaire de réserver les emplacements spéciaux, les panoramiques, les encarts et les annonces en page rédactionnelle.

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Annonces de plus de 400 mm de haut : facturation de la hauteur totale = 440 mm

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Ueli Maurer très fier de son bilanDéfense L La stabilisation du budget de l’armée permet de nouveaux investissements. Le Département de la défense.

Ueli Maurer en sauveur de la nation? C’est l’image projetée hier par le conseiller fédéral qui avait invité la presse dans l’Ober-land bernois pour un ultime bi-lan avant son passage aux Fi-nances. «Quand j’ai pris la tête du Département de la défense, en 2009, l’armée était dans un état déplorable, affirme-t-il. La logis-t ique éta it défa i l la nte, les hommes mal cières insuffisantes. Aujourd’hui, nous avons redres-sé la barre. Je peux me consacrer à ma nouvelle fonction avec le sentiment du devoir accompli.» Ce satisfecit est une pierre dans le jardin de son prédécesseur Samuel Schmid qui avait été qua-lifié de demi-conseiller fédéral UDC par le parti. Ueli Maurer n’a pas souffert d’un tel désamour, mais une tache salit son bilan: le rejet par le peuple du nouvel avion de combat, en 2014.

«Nous étions dans une impasse financière, explique-t-il. Après la chute du mur de Berlin, le bud-get de l’armée a subi des coupes incessantes alors que les coûts augmentaient. Il ne restait plus de marge pour un investissement aussi important. Le Conseil fédé-ral a proposé de créer un fonds spécial pour l’acquisition des Gripen. Le peuple n’en a pas voulu. L’erreur est d’avoir lancé

ce projet trop tôt, à un moment où les conditions n’étaient pas remplies.» Dix-huit mois plus tard, la situation se présente sous un jour plus favorable.

L’ombre du Gripen «Nous avons stabilisé le budget de l’armée à 5 milliards de francs par an, avec une planification sur quatre ans qui permet une plus grande souplesse, et nous avons réduit notre parc immobi-lier qui était trop coûteux, in-dique Ueli Maurer. Cela permet-tra, à terme, d’investir dans un nouvel avion de combat.» Cette tâche reviendra à Guy Parmelin, mais le nouveau grand argentier pourrait bien lui jouer un mau-vais tour. En tant que ministre des Finances, il sera en effet ap-pelé à défendre un programme d’économies qui affectera aussi l’armée. Interrogé à ce sujet, Ueli Maurer ne se laisse pas déstabi-liser: «Des économies sont néces-saires, mais il faut définir des priimmobilier qui était trop coû-teux, indique Ueli Maurer. Cela

permetorités. La sécurité en est une leure du monde. permet une plus grande souplesse, et nous avons réduit notre parc «Depuis quelqlui, la réforme de l’ planifi-cation sur quatre ans qui permet une plus grande souplesse, et nous avons réduit notre parc immobilier qui était trop coû-teux, indique Ueli Maurer. Cela permettra, à terme, d’investir dans un nouvel avion de com-bat.» Cette tâche reviendra à G priimmobilier qui était trop coû-teux, indique Ueli Maurer. Cela lorem ipsum at uy Parmelin, mais le nouveau grand argentier pourrait bien lui jouer un mau-vais tour lorem ipsum dolor sit amet.

En des Finances, il sera en effet appelé à défendre un programme rable, affirme-t-il. La logistique d’économies qui affectera aussi l’armée. Interrogé à ce sujet, Ueli Maurer ne se laisse pasont néces-saires, train d’être fiat corpore d extn meilleure armée qu’au-jourd’hui le plus rapidement. L

CHRISTIANE IMSAND, ADELBODEN

Ueli Maurer s’est offert une balade hivernale dans l’Oberland bernois. Keystone

Rallonge de 874 millions pour l’arméeConseil national L Près le refus de l’achat du Gripen, l’armée de-vrait obtenir une rallonge de 874 millions de francs. Par 138 voix contre 53, le Conseil national a accepté le programme d’armement complémentaire 2015 lorem ipsum at corpo, qui s’ajoute aux 542 millions.

Il s’agit de combler des lacunes d’équipement avérées, a expliqué Beat Flach (pvl/AG) au nom de la commission. Un avis pas du tout partagé par la gauche, qui a pro-posé de ne pas entrer en matière pour des raisons financières. «Les finances de la Confédération montrent des signes de fléchisse-ment et une cure d’amaigrisse-ment a été lancée», a argumenté Pierre-Alain Fridez (ps/JU).

Il a aussi accusé la droite d’avoir mal digéré l’échec du jet suédois Gripen et de vouloir coûte que notamment parce que tant l’UDC que le PLR étaient divisés sur la pertinence de cette opération. La majorité de la commission prépartoire a ainsi proposé en

vain d’amputer cette somme de 100 millions. Conseil fédéral ni même des militaires, mais de la droite du parlement. La proposi-tion de non-entrée en matière a toutefois été balayée par 136 voix contre 50. La modernisation de 2220 camions légers tout-terrain forme la plus grosse dépense, devisée à 558 millions de francs. Elle a donné lieu à des passes d’armes nourries et parfois très technique lorem ipsum at corpore deus faux lorem ipsum at corpore deus faux lorem ipsum at corpore.

Le but du pPierre-Alain Fridez (ps/JU). Il a aussi accusé la droite d’avoir mal digéré l’échec du jet suédois Gripen et de vouloir coûte que notamment parce que tant l’UDC que le PLR étaient divisés sur la pertinence de cette opéra-tion. La majorité de la commis-sion préparrojet est de prolonger la durée d’utilisation de ces 4x4 «Duro I» jusqu’en 2040. Acquis dans les années 1990, ils officient depuis qodcumque com me moyen de transport. L ATS

GENÈVETITRE A VENIRLa transmission de données d’employés aux Etats-Unis par Credit Suisse est illicite, a tranché en appel la Cour de justice de Genève. Les juges confirment que les intérêts personnels d’une ex-employée prévalent sur ceux de la banque à transmettre des données. ATS

GENÈVETITRE A VENIRLa transmission de données d’employés aux Etats-Unis par Credit Suisse est illicite, a tranché en appel la Cour de justice de Genève. Les juges confirment que les intérêts personnels d’une ex-em-ployée prévalent sur ceux de la banque à transmettre des données. ATS

BERNETITRE A VENIRLa transmission de données d’employés aux Etats-Unis par Credit Suisse est illicite, a tranché en appel la Cour de justice de Genève. Les juges confirment que les intérêts employée prévalent sur ceux de la banque. Les juges confirment que les intérêts employée prévalent.

SUISSELA FONCTION PUBLIQUEElle genevoise a suivi hier son septième jour de grève depuis un mois pour protester contre les économies annoncées dans un contexte budgétaire. difficile. Le mouvement est suspendu aujourd’hui afin que le Conseil d’Etat puisse répondre aux revendications.

JURALA FONCTION PUBLIQUEFinies les subventions du canton du Jura pour l’ex-portation des chevaux Franches-Montagnes. Celles-ci seront abolies sans délai transitoire suite aux déci-sions prises samedi par l’Or-ganisation mondiale du commerce. Idem des donne en revanche cinq ans à la Suisse pour en finir avec la «loi chocolatière».

Accord sur les frontaliersSuisse-Italie L Près le refus de l’achat du Gripen, l’armée devrait obtenir une rallonge de 874 mil-lions de francs. Par 138 voix contre 53, le Conseil national a accepté le programme d’arme-ment complémentaire 2015, qui s’ajoute aux 542 millions déjà libérés. Il s’agit de combler des dération montrent des signes de fléchissement et une cure d’amai lacunes d’équipement avérées, a expliqué Beat Flach (pvl/AG) au nom de la commission. Un avis pas du tout partagé par la gauche, qui a proposé de ne pas entrer en matière pour des raisons finan-cières. «Les finances de la Confé-dération montrent des signes de fléchissement et une cure d’amai-grissement a été lancée», a argu-menté Pierre-Alain Fridez.

Il a aussi accusé la droite d’avoir mal digéré l’échec du jet suédois Gripen et de vouloir coûte que coûte attribuer l’argent ainsi éco-nomisé – 800 millions – à l’armée. Même son de cloche de la part de Balthasar Glättli (vert/ZH), qui estime que ces dépenses «n’au-raient pas été proposées sans le refus du Gripen». L ATS

Démission surpriseBerne L Pour l’écologiste, la population a refusé de dépenser cet argent. Accorder cette ral-longe, c’est donc faire fi de la vo-lonté populaire. Et le Zurichois de rappeler que cette proposition n’est pas venue du Conseil fédéral ni même des, mais de la droite du. La proposition de non-entrée en matière a dération montrent des signes de toutefois été balayée par 136 voix contre 50.La moderni-sation de 2220 camions légers tout-terrain forme la plus grosse dépense, devisée à 558 millions de francs. Elle niques, notamment parce que tant l’UDC que le PLR de cette opération. La majorité de la commission prépartoire a ain-si proposé en vain ni même des militaires, mais de la drproposi-tion de non-entrée en me lore-même des militaires, mais de la droite du parlede prolonger la durée d’utilisation de ces 4x4 «Duro I» jusqu’en 2040. Acquis dans les années 1990, ils officient depuis comme moyen de lorem ipsum transport. L ATS

JEUDI 3 MARS 2016 7SUISSE

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