Livre : Mieux connaitre la bourse

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Mieux connaître la Bourse

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Mieux connaîtrela Bourse

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La Bourse est toutsauf un jeu

Avoir consciencedu niveau de risque pris

Prendre le tempsde s’informer

Evaluer combienvous pouvez investiren Bourse

Ne pas mettretous ses œufsdans le même panier

Utiliser au mieuxla fiscalité

Savoir gérer ses gainscomme ses pertes

Organiser la gestionde son portefeuille

Ne pas gelerson portefeuille

N’acquérirque des produitsdont on a comprisle fonctionnement

Les mots à connaître14

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La Bourse est tout sauf un jeu a fortiori tout sauf un jeu de hasard. L’abus de langagequi consiste à utiliser l’expression “jouer en bourse” marque assez clairement laméconnaissance de la plupart des media, des mécanismes, des règles et des usages dece qui se présente d’abord comme un vaste marché. Que ce marché soit un marché oùla denrée principale est l’argent lui confère une image souvent opaque que le grandpublic ne perçoit le plus souvent que lorsque le scandale vient souligner la déconfiturede telle ou telle entreprise avec son cortège de petits porteurs mécontents et déçus.

La bourse est un marché organisé où convergent des apporteurs de capitaux (ménages,entreprises, investisseurs institutionnels…) et des sociétés recherchant des ressourcesnouvelles pour financer leur développement futur.Du niveau de l’offre et de la demandeva dépendre un prix comme dans n’importe quelle forme de marché. Le mécanisme estsimple et transparent dans son fonctionnement. Ce marché est sécurisé par différentesinstances (Commission des Opérations de Bourse, Conseil des marchés financiers…)chargées d’en définir les règles de fonctionnement et de conduite (déontologie), d’enassurer la liquidité et d’en faire respecter les principes voire d’en sanctionner lesmanquements.

Sur une longue période, le placement en valeurs mobilières s’avère l’un des plusrentables qui soit. Alors pourquoi les marchés connaissent-ils actuellement une chuteaussi vertigineuse ? Pourquoi, tout d’un coup, la confiance parfois béate des épargnantsa-t-elle fait place à une prévention tout aussi disproportionnée entraînant desmécomptes sinon des drames personnels ?

Il serait présomptueux d’apporter une réponse catégorique à une telle interrogation.Cependant, il convient de bien intégrer que, comme toutes les activités humaines, lecommerce de l’argent est soumis à des paramètres que la simple mécanique financièreest incapable d’intégrer et de modéliser. Que l’écho de telles ou telles déclarations,réelles ou imaginaires, d’un “expert” ou d’un “gourou” de Wall Street puisse provoquerune réaction en chaîne d’ampleur mondiale marque bien, qu’au-delà de la seule logiqueéconomique, le facteur psychologique revêt une importance souvent disproportionnée.Phénomène accentué si besoin était par l’accélération constante de l’information. Nierces pratiques serait “angélique” ; les surestimer serait absurde !

La présente plaquette souhaite remettre en situation les principes fondamentaux d’uneapproche raisonnée des marchés financiers. Qu’ils soient locaux, régionaux oumondiaux, ils restent risqués par nature et toujours liés aux évolutions économiques,sociales sinon culturelles. C’est pourquoi, nous vous proposons non pas un manuel degestion de votre portefeuille, ce manuel n’existe pas, mais plus humblement que le bonsens et respect des principes de prudence demeurent, dans la durée, les plus sûrsgarants d’une gestion équilibrée et gagnante de votre relation à la Bourse.

La Bourse est tout sauf un jeu...

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De nombreux facteurs sont susceptibles d’avoirun impact positif ou négatif sur le chiffre d’affaires :des facteurs internes comme la faculté des diri-geants à faire les bons choix stratégiques, maisaussi des facteurs externes sur lesquels l’entre-prise n’a pas de prise. Un été pluvieux fait baisserle cours des actions des “limonadiers”,des craintesde conflit armé font flamber le cours des minesd’or, valeurs refuges traditionnelles,… Mais il nepleut pas tous les étés, les risques de conflits sontlimités,… et le retour du soleil fera remonter lecours des titres des limonadiers.

C’est pourquoi il faut avoir le temps d’attendre desjours meilleurs pour revendre les titres de lasociété dans laquelle on a choisi d’investir.

COMMENT DÉTERMINER SA NATURE FACEAU RISQUE?

Votre personnalité est un élément important qu’ilne faut pas occulter avant d’opérer un placementnotamment, lorsqu’il s’agit d’un placement envaleurs mobilières. Inutile de forcer votre natureen investissant dans des valeurs hautementspéculatives si vous ne rêvez par tempéramentque de sécurité. Vous iriez de déception… eninsomnies.

De nombreux professionnels des marchés boursiers n’aiment pasque l’on utilise l’expression “jouer en bourse” pour qualifierles investissements en valeurs mobilières. Pourtant, l’évolutiondes marchés financiers depuis deux ans a rappelé de façonspectaculaire que ce type d’investissement comporte des risquesà court terme. La gestion boursière est en fait une gestiondes risques. Il ne faut pas l’oublier si on veut profiter pleinementdes opportunités qu’offrent les valeurs mobilières.

du niveau de risque prisAvoir conscience

QUELLES SONT LESRÈGLES FONDAMENTALESÀ CONNAÎTRE?

Quel que soit le placement choisi, le rendementde celui-ci dépend toujours du niveau de risqueaccepté. Les placements sans risque comme, parexemple, les SICAV monétaires rapportent moinsde 2,5% aujourd’hui. Pour obtenir un rendementsupérieur en investissant en Bourse, il faut obliga-toirement accepter une part de risque.

Toutefois, les fluctuations boursières ne sont dan-gereuses que si vous investissez à court terme ousi vous devez respecter une échéance précise.Vous courrez alors le risque de devoir vendre vosactifs au creux du marché. En revanche, si votrehorizon d’investissement est à long terme, vosrisques sont plus limités car vous pourrez choisir lemoment de votre sortie.

De plus, en diversifiant vos positions, vous réduisezl’effet de la chute du cours d’un titre sur l’en-semble de vos investissements, les actions dessociétés réagissant différemment aux aléas écono-miques.

POURQUOI NE PEUT-ONINVESTIR EN BOURSE POURUNE DURÉE PRÉCISE?

L’évolution des cours des actions prend encompte trop de paramètres pour qu’il soitpossible, même aux meilleurs gestionnaires deportefeuille, de prédire avec certitude l’évolutiond’une société ou d’un secteur sur une duréedéterminée.

L’adage à ne pas oublier“La seule manière de gagner en Bourseest de n’être jamais pressé”Ce conseil résume bien l’attitude à avoir faceà des investissements boursiers : rechercherun profit dans un temps limité est la meilleuremanière de faire des pertes car on ne peutpas alors choisir le moment de vendre, onest contraint de le faire.

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Un portefeuille boursier ne ressembleen rien à un Livret A. Pas questionde laisser dormir en paix ses actionscomme on le fait avec l’épargne deprécaution placée sur son livret A.Il faut suivre, voire anticiper,l’évolution des titres qu’il contient.

POURQUOIFAUT-IL SUIVREL’ÉVOLUTIONDE SON PORTEFEUILLE?

Comme nous l’avons déjà dit, de nombreux para-mètres peuvent influencer le cours d’un titre,mieux vaut anticiper leur impact sur les actionsdes sociétés dont vous êtes devenu coproprié-taire que le constater, un jour, en vérifiant la valeurde votre portefeuille. Anticiper permet d’agir etnon de subir.

De plus, la vie d’une société n’est pas un longfleuve tranquille. Elle peut faire l’objet d’opérationsfinancières comme par exemple une OPA (OffrePublique d’Achat) ou être vendue à une autresociété. Mieux vaut en être informé rapidementque de se retrouver un matin avec une ligne detitres qui ne vaut plus rien.

QUELLES SONTLES DONNÉES À SUIVRE?

Le suivi d’une société se fait à plusieurs niveaux :

•En premier lieu, il faut régulièrement s’intéresserau développement de la société proprement dite :évolution de son chiffre d’affaires, stratégies suiviespar ses dirigeants, politique sociale, lancementréussi ou non de nouveaux produits…

•Mais cette société évolue dans un secteur d’acti-vité dont il faut connaître les tendances : possibilitéou non de développement, secteur de pointe ouen retrait par rapport à l’activité du moment…

•Et il faut également tenir compte de la conjonc-ture nationale et internationale. Par exemple, uneuro fort pénalise les sociétés vendant aux USA,unattentat dans un pays touristique est néfaste pourles voyagistes spécialisés sur cette destination…

Prendre le temps de s’informer

A ne pas oublier“Quand Wall Street éternue,Paris s’enrhume”Ce proverbe signifie que l’épargnant français nedoit pas oublier que les Américains détiennent40% des actions françaises. S’ils décident derapatrier aux USA une partie des capitauxinvestis en France, ils feront baisser la Boursede Paris sans que les opérateurs françaispuisent contrecarrer ce mouvement.

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OÙ TROUVERLES INFORMATIONSÀ CONNAÎTRE?

Auprès des sociétés elles-mêmes

Tout d’abord, toutes les sociétés cotées commu-niquent régulièrement des informations sous laforme de communiqués de presse dans les jour-naux spécialisés. Elles publient également chaqueannée leur rapport annuel qui est le documentessentiel de leur information financière. Tout lemonde peut se le procurer.

De plus, depuis quelques années, chaque société adéveloppé un site internet où tout le monde peuttrouver de nombreux renseignements.

En lisant la presse spécialisée

Il existe en France deux types de journaux finan-ciers : ceux d’information pure et ceux d’analysequi donnent des conseils d’achat ou de vente. Lespremiers, plus généralistes, ont de ce fait tendanceà privilégier le suivi des grandes valeurs cotées. Lesseconds dénichent souvent de petites valeurs etont accès à des informations privilégiées.

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COMMENT AMÉLIORERSES CONNAISSANCES?

Trouver des informations est facile, les comprendreet surtout savoir les utiliser au mieux de sesintérêts est plus difficile. Pourquoi donc ne pasapprendre comment améliorer l’utilisation del’information ? Les possibilités offertes sontnombreuses :

Les Clubs d’investissement

Les Clubs d’investissement constituent uneexcellente école de la Bourse. Ils permettent àun petit groupe (entre 5 et 20 personnes) deréunir des fonds pour les investir en Bourse etde partager leurs connaissances et leurs infor-mations sous la tutelle d’un conseiller financier.

Les Salons d’actionnaires

Chaque année ont lieu dans de nombreusesvilles de France, les journées de l’actionnaireindividuel. Le but de ces manifestations est deprouver que “la Bourse, ce n’est pas si compli-qué mais ça ne s’improvise pas, ça s’apprend”.C’est pourquoi de nombreuses conférences et rencontres avec des professionnels sontorganisées.

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COMMENT PROCÉDER?Le principe à respecter est simple. Il est importantd’investir en Bourse seulement l’épargne donton n’a pas besoin rapidement à court voire mêmeà moyen terme ou pour une date précise.

Il faut donc faire le point sur vos besoins deliquidités pour le quotidien, d’épargne pour faireface aux coups durs (la chaudière à changer enurgence par exemple) et aux dépenses prévuesdans les deux ans à venir (une nouvelle voiture,des vacances d’hiver…). Si vos placements à courtet moyen terme suffisent à en assurer le finance-ment, vous pouvez investir le solde de vos éco-nomies dans des placements à long terme etnotamment en Bourse.

Lorsque l’on a déterminé la part de son épargneque l’on peut investir en bourse, il est possible soitd’en verser la globalité en une seule fois soit plu-tôt d’effectuer des versements réguliers. De nom-breux établissements bancaires proposentd’ailleurs des formules d’“abonnement”.

POURQUOI LIMITERSES INVESTISSEMENTSBOURSIERS?

Lorsque l’on décide de se constituer un porte-feuille boursier, il ne faut pas oublier que ce typede placement comporte des risques. On peutd’ailleurs le constater depuis mars 2001. De plus,il n’est jamais prudent de placer toutes ses éco-nomies sur un seul type de placement.

Par conséquent, même si, sur une période de 5 à10 ans, malgré les remous actuels, l’investissementboursier demeure celui qui assure le rendement leplus important, il faut panacher la composition deson patrimoine entre produits sécuritaires – mêmes’ils rapportent moins – et placements plus risqués.

LA GESTION COLLECTIVESi vous ne pouvez investir des sommes impor-tantes en bourse ou si vous connaissez encore malses mécanismes, mieux vaut vous tourner vers lagestion collective et souscrire des parts d’OPCVM(Organismes de placement collectif en valeursmobilières) c’est-à-dire de SICAV et/ou de FondsCommun de Placements (FCP). Vous bénéficierezainsi d’une gestion professionnelle quel que soit lemontant de votre investissement.

Evaluer combienvous pouvez investir en BourseOn n’investit pas de la même façon l’épargne que l’on destine

au paiement de ses impôts ou de ses prochaines vacances,…

et celle que l’on souhaite faire fructifier sans affectation précise.

La première doit être placée dans des produits sûrs et dont

la disponibilité peut être immédiate et sans pénalités, alors que

la seconde peut être investie à plus long terme.

Deuxième étape donc avant de se lancer

dans des achats boursiers, déterminer avec

précision la part de son épargne que l’on peut

immobiliser pour une durée à la fois longue

et indéterminée.

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POURQUOI FAUT-ILDIVERSIFIER SONPORTEFEUILLE?

La stratégie la plus prudente est une répartitionéquilibrée au sein de son portefeuille entre actionset obligations. En effet, les obligations protègent etrapportent en fonction d’un taux d’intérêt alorsque les actions permettent la croissance du capital.De plus, très souvent, la baisse du cours desactions est compensée par une hausse de celuides obligations.

Au sein des actions, il est bon également dediversifier ses achats en n’investissant pas dans unseul secteur d’activité. Il est également prudentd’effectuer une diversification de son portefeuilleau niveau géographique. Les économies des paysne réagissent pas de la même façon à un événe-ment donné. L’attentat du 11 septembre a restreintles désirs de vacances exotiques des européens etles sociétés proposant des vacances en résidencesde tourisme en Europe en ont profité.

QUELS SONTLES PIÈGES À ÉVITER?

En voulant trop diversifier son portefeuille, onaboutit très souvent à un éparpillement importantde ses investissements, avec pour corollaire ungrand nombre de lignes.

Il ne faut pas transformer son portefeuille en“Grand Bazar” sous prétexte que la répartitiondes investissements réduit les risques. Gérer untrop grand nombre de lignes oblige à multiplier lesbesoins d’informations et réduit les possibilités degestion de ses achats !

COMMENT RÉALISER CETTE DIVERSIFICATION?

A titre d’exemple on peut utiliser deux types deméthodes pour diversifier un portefeuille boursier :

•Celle qui consiste à bâtir un portefeuille enéquilibrant les zones géographiques, les secteursd’intervention et les types de valeurs. En fonctionde l’évolution du contexte car il est alors possibled’adapter cet équilibre.

Si on considère les USA en pleine expansion maisà la veille de marquer une pause, l’Asie en coursde sortie d’une grave crise et l’Europe en redé-marrage, on renforcera dans le portefeuille la partdes valeurs européennes au détriment des amé-ricaines et on restera prudent sur celles d’origineasiatique.

•Celle que pratiquent de nombreux épargnantssans le savoir, “le stock-picking” que l’on peuttraduire par le “ligne à ligne” : on choisit les valeurspour elles-mêmes et rien que pour elles-mêmessans distinction du secteur ou du pays d’origine.Cette pratique oblige néanmoins à prendre gardeà ne pas sur-représenter un secteur en choisissantpar exemple 3 valeurs de l’agro-alimentaire sur untotal de 10 lignes.

La diversification est peut-être la seule règle admise par tous les gestionnaires. Elle permet en effet de limiter le risque inhérent àune seule valeur. Mais la diversification a sa limite : l’éparpillement.

Attention aux bons tuyauxLes bons tuyaux aboutissent en général àune multiplication des petites lignes d’unportefeuille mais rarement à des gains im-portants.C’est d’ailleurs ce qui avait amenéPeter Lynch, gérant d’une importantesociété d’investissement à conseiller devendre quand les amateurs commençaientà donner leur avis!

dans le même panier”tous ses œufs

Ne pas “mettre

Ce qu’il ne faut pas faireAcheter régulièrement les deux ou troistitres recommandés par sa revuehabituelle.Au bout de quelques investisse-ments de ce type, vous vous retrouverezavec un portefeuille comprenant un nombreimportant de lignes de trop faible valeur.

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QUELS AVANTAGESFISCAUX POUR UN PEA?

Si aucun retrait n’est effectué sur un PEA avant5 ans, les produits (dividendes et avoirs fiscaux) etles plus-values de cession sont exonérés d'impôts(mais pas de prélèvements sociaux).

En revanche, en cas de clôture ou de retrait avantle terme des 5 ans, les gains nets réalisés sont im-posables mais seulement si le seuil de cession devaleurs mobilières de 15 000€ est dépassé.

QUELS SONT LES PLUSFISCAUX D’UN CONTRAT D’ASSURANCE-VIEMULTISUPPORT?

La détermination du régime d’imposition des pro-duits des contrats d’assurance-vie dépend de leurdurée, de leur date de souscription, de l’âge dusouscripteur au moment des versements mais enaucun cas de leur composition (une exception, lescontrats DSK). Donc si vous détenez des actionsà travers un contrat d’assurance-vie multisupport,vous bénéficiez de la fiscalité de l’assurance-vie.

QUEL EST LE STATUTFISCAL DE L’ÉPARGNESALARIALE?

Le PEE (Plan d'Epargne Entreprise) est un systèmed'épargne collective facultatif, alimenté par laparticipation, l’intéressement, et les versementsvolontaires du salarié auquel peut s’ajouter unversement de l’entreprise appelé “abondement”.

Le Plan doit être conservé 5 ans pour que lesgains réalisés soient exonérés d’impôt sur lerevenu et les plus-values (mais pas de prélève-ments sociaux).Toutefois, la loi permet des sortiesanticipées en cas de mariage, achat de sa rési-dence principale…

QUELLE FISCALITÉPOUR UN COMPTE-TITRES?

Depuis la dématérialisation des titres en 1984, lesvaleurs mobilières (actions, obligations, SICAV,FCP, etc) dont vous faites l’acquisition sontinscrites, sauf décision contraire de votre part, surun compte titres.

La fiscalité applicable aux revenus perçusdiffère selon la valeur concernée :

Les actions :Les dividendes distribués sont soumis à l’impôt surle revenu des personnes physiques. Ils bénéficienttoutefois de deux avantages :

- Un avoir fiscal égal à 50% du dividende ;

- Un abattement de 1220€ pour une personneseule et de 2 440€ pour un couple marié. Cetabattement est opéré sur le coupon brut, c’est àdire après prise en compte de l’avoir fiscal.

Les obligations :Les intérêts perçus sont aussi soumis à l’impôt surle revenu des personnes physiques mais avecpossibilité d’opter pour le Prélèvement ForfaitaireLibératoire au taux de 25%.

l’imposition des plus-values

Les plus-values réalisées sont exonérées d’impôtet de prélèvements sociaux tant que le montanttotal des cessions de l’année, tous établissementsconfondus,ne dépasse pas 15 000 euros (en 2003).Si ce montant est atteint ou dépassé, les plus-values constatées sont taxées au taux de 26 %(prélèvements sociaux inclus) à compter du 1er euro.

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Il est possible d’acquérir des valeurs mobilières (actions et/oudes obligations) soit directement, soit indirectement au traversd’OPCVM (SICAV et Fonds Commun de Placement).Ensuite ces titres peuvent être logés dans un compte-titres oudans un Plan d’Epargne en Actions (PEA). Mais on peut égalementdétenir indirectement des titres dans un contrat d’assurance-vie,un Plan d’Epargne Populaire (PEP boursier par exemple) oudans un Plan d’épargne ou d’actionnariat salarial.Chacun de ces produits bénéficie d’un régime fiscal propre.

Utiliser au mieux la fiscalité

Quid de lafiscalité des

titres de SICAV etdes parts de FCP ?Les souscripteurs d’actionsde sociétés d’investissementà capital variable (SICAV)ou de parts de fondscommuns de placement(FCP) sont imposés commesi ils détenaient directementune partie du portefeuillede la Sicav ou du FCP.

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comme ses pertesSavoir gérer ses gains

A PARTIR DE QUEL NIVEAU DE GAIN FAUT-IL PRENDRE SES BÉNÉFICES?

Il n’existe pas de règle d’or en la matière. Toutdépend de la volatilité du marché, de son orienta-tion haussière ou baissière, de l’importance destaux d’intérêt servis sur les produits sans risque, duniveau de l’inflation et des frais de transactions quisont devenus variables d’un établissement à l’autreet surtout au final de l’appréciation de l’épargnant.

POURQUOI VAUT-IL MIEUX DES PRISES DE GAINSRÉPÉTÉS?

De nombreux titres enregistrent fréquemmentdes écarts importants surtout lorsque les mar-chés financiers sont incertains. En revanche, raressont les valeurs qui s’envolent dans une telleconjoncture.

De plus,comme vous effectuerez des prises partiellesde bénéfice sur ce titre, vous vous laissez la possi-bilité de profiter d’une opération exceptionnelleavec les titres restants.

QUE FAIRE LORSQUE L’ON EST EN PERTE?

En ce qui concerne les ventes à perte, les boursierssont unanimes : “il vaut mieux se couper le brasque la tête”. Concrètement, cela signifie qu’il vautmieux reconnaître son erreur que s’entêter. Il nefaut pas oublier que pour effacer une perte, il fautregagner beaucoup plus que l’on a perdu.

Ainsi, si vous aviez acheté des actions à 100 euroset qu’elles cotent aujourd’hui 50 euros soit uneperte de 50%, pour revenir au prix d’acquisitionde 100 euros, le cours de vos titres devra doublerc’est-à-dire afficher 100% de hausse !

Toute la difficulté consiste à faire la distinctionentre les sociétés dont les actifs ont définitivementperdu de la valeur et les sociétés qui connaissentun “trou d’air” passager.

Lors d’une baisse de la bourse,la plupart des épargnants qui sont“plantés” avec des valeurs dont les cours ne retrouveront jamais leursniveaux antérieurs sont des investisseurs qui ont cru lors de l’envolée de leurstitres que l’on pouvait gagner encoreplus. Savoir gérer, c’est savoir vendre au bon moment.

Deux adagesà méditer :

“Un tien vaut mieux que deux tu l’auras” :devise des pragmatiques qui ont pour religion deprendre leur profit dès que cela est possible etpour eux,mieux vaut un petit profit assuré qu’ungros gain qui peut ne jamais arriver.

“Les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel” :le cours d’une action ne peut grimper indéfini-ment sans qu’il y ait une justification économiqueà sa hausse.

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La gestion de valeurs mobilières entraînele paiement de frais. Les uns sont ponctuels(lors d’un achat ou d’une vente), les autressont récurrents (facturés à l'année ou parsemestre sur le montant du portefeuille).Leur montant global varie de façonconséquente en fonction du mode de gestion.

COMMENTSE DÉCOMPOSENTLES FRAIS DE GESTION?

Certains frais sont occasionnés par les opérationselles-mêmes : droits de courtage ou commissionsdes banques dont le montant peut être librementnégocié (s'y ajoute la TVA au taux normal de19,6%).

Les autres frais sont des frais de gestion (ou detenue de compte) :

• frais de passation d'ordres,

•droits de garde perçus au titre de la conserva-tion en compte des valeurs mobilières (montantproportionnel augmenté d'un minimum forfaitairevariable selon la nature des titres, la valeur duportefeuille, etc),

•commissions de gestion (montant variable selonles intermédiaires),

•commissions d'encaissement des coupons (libre-ment fixées par l'établissement).

Fiscalement, les courtages doivent être pris encompte pour le calcul de la plus -ou moins -value.Les droits de garde sont déductibles des revenusfinanciers déclarés : dividendes (avoir fiscal inclus)et revenus obligataires non soumis au prélève-ment libératoire de 25%. Par conséquent, les fraisde garde payés pour la tenue de votre PEA nesont pas déductibles car les revenus perçus sontexonérés d’impôt.

Organiser la gestion

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QUAND DOIT-ON PAYER EN SUS L'IMPÔTDE BOURSE?

Vous êtes redevable de cet impôt lors de l'achatou de la vente de certains titres comme notam-ment :

• les actions, et les produits assimilés lorsque cestitres sont cotés sur le premier marché ou le secondmarché ;

• les obligations échangeables ou convertibles enactions, ou assorties d'une clause d'indexation oude participation.

En revanche, cet impôt n’est pas dû lors des tran-sactions sur des valeurs négociées au NouveauMarché, ainsi que pour les opérations portant surdes actions de SICAV.

L'impôt de Bourse est calculé au taux de 3 ‰ jus-qu'à 153 000€ et 1,5 ‰ au-delà. Le montant desdroits dus à l'occasion de chaque opération quevous effectuez est :

•diminué d'un abattement de 23 € (les opéra-tions d'un montant inférieur ou égal à 7 667 €sont donc exonérées) ;

•et plafonné à 610€.

QUEL EST L’IMPACTDU MODE DE GESTION SUR LE MONTANTDES FRAIS ?

L´impact de ces frais affecte, plus ou moins, larentabilité d´un portefeuille. Leur montant diffèreen effet selon la fréquence des opérations effectuéeset le mode de transmission des ordres.

Depuis le développement de la banque à distance,les frais prélevés varient selon le mode choisi detransmission des ordres : ordre donné à l’agenceou par courrier, fax, Minitel ou via Internet.

De plus, si vous êtes un bon client du service titres,celui-ci vous concédera certainement des tarifsattractifs. En revanche, si vos ordres ne portentque sur quelques valeurs, vous serez pénalisé parle minimum de courtage appliqué aux petitsordres.

Lors d'une augmentation de capital, les actionnairesqui achètent ou cèdent des droits de souscriptionsubissent également ces minima de frais.De mêmepour ceux qui participent aux introductions enBourse, puisque seulement quelques actions peu-vent être obtenues. Il existe aussi des minima dedroits de garde.

EXEMPLE DE CALCUL DE L'IMPÔT DE BOURSE

Vous réalisez une opération d'un montant de 150 000€Impôt brut 150 000 x 3 ‰ = 450€

Impôt brutaprès abattement 450€ - 23€ = 427€

Plafonnement sans objet, dans le cas présent

Impôt dû 427€

de son portefeuille

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QUELLES NOUVELLESDOIVENT ME FAIRE RÉAGIR?

Le rêve de tout investisseur est d’acheter au plus baset de revendre au plus haut. Encore faut-il savoirdéterminer quand le cours est au plus bas et quandil est au plus haut. Plus facile à dire qu’à faire!

Toutefois, certaines nouvelles doivent vous faireréagir :

•La variation du dollar : si vous avez en porte-feuille des entreprises présentes aux USA oudont les produits de base se négocient en dollars,mieux vaut les vendre quand le dollar monte etles acheter sur une baisse de celui-ci.

•Un pays connaît une crise financière : ce sontles banques qui sont alors les plus menacées. Etmême si aucune des banques françaises n’est vé-ritablement engagée dans la zone touchée, il nefaut pas oublier que toute tension financière dansun pays fait peser des risques pour ces entre-prises à travers ses clients.

•Une crise monétaire dans un pays : ce sontalors toutes les entreprises (et plus seulement lesbanques) présentes dans le pays qui sont mena-cées. En effet, si la monnaie locale se déprécie, lesbénéfices réalisés seront diminués d’autant quandils seront convertis en euros pour la consolidationdes comptes de l’entreprise.

•La consommation varie en France : les valeurssensibles à la reprise et réciproquement au ralen-tissement de la consommation sont entre autres,les sociétés fabricant des produits de consommationà la baisse courante ou les commercialisant.A surveiller donc !

• Le marché semble durablement à la baisse :plutôt que de liquider tout votre portefeuille, il estplus judicieux de vous reporter sur certaines valeursqui résistent assez bien aux turbulences boursièrescomme par exemple, les valeurs liées à l’immobilier.

COMMENT GÉRERUN PORTEFEUILLE DEVALEURS MOBILIÈRES?

Il faut choisir une stratégie et s’y tenir. Deux possi-bilités de gestion vous sont offertes :

•Si vous optez pour une gestion de long terme,l’objectif sera d’abaisser le prix de revient deslignes afin d’obtenir le meilleur rendement possible.Vous n’aurez pas à vous préoccuper des variationsau jour le jour de vos actions. Il suffira que vous ven-diez quand vous avez besoin de liquidités ou quandles marchés sont hauts, pour sécuriser vos gains.

•En tout état de cause, il est de bonne gestion dese fixer des limites tant à la hausse quà la baisse.Ainsi on reste à l’abri d’un “collage” sur telle ou tellevaleur qui viendrait à se déprécier rapidement.

Attention ! il faudra prendre des décisions en vousdisant que “les cours ne sont jamais trop hauts pouracheter, ni trop bas pour vendre” ce qui signifiequ’une bonne société finira toujours par justifierson cours d’achat et le dépasser tandis qu’une mau-vaise société sera toujours trop chère et apporteradéception sur déception.

QUE FAIREEN CAS D’ERREUR?

La Bourse est le temple des regrets ! Mais regarderen arrière peut être une attitude saine si elle vouspermet de comprendre votre erreur et d’améliorervotre technique de gestion. En revanche, ne vousretournez pas sur le passé si cela doit vousconduire à avoir des regrets et surtout à vousparalyser face à toute nouvelle décision.

Aucune opération ne doit être regrettée sauf bienentendu, s’il s’agit d’une erreur fatale et complète-ment irraisonnée.Votre unique objectif doit êtrede faire fructifier régulièrement votre portefeuille.

Encore une fois, les boursiers ont réussi à transcrire ce conseil, enune phrase percutante :“Ne tombez jamais amoureux de vos actions”.Ce n’est pas sous prétexte que vous avez réalisé de belles plus-valuessur une action qu’il ne faut pas la céder un jour. La gestion d’unportefeuille boursier s’adapte à l’évolution des cours.

Ne pas gelerson portefeuille

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NE PAS SE TROMPERDE FONDS À FORMULE

De nombreuses formes de fonds dits protégés sesont développés au cours de ces deux dernièresannées. Ils ont pour objectif d’atteindre à terme lemontant de capital ou de performance déterminélors de la souscription. Mais contrairement à ceque pensent les nombreux souscripteurs de cesproduits, un “objectif ” n’est nullement une “garantiede résultat”et de plus, tous n’assurent pas au sous-cripteur qu’il retrouvera à terme, le capital investi.

Même si la COB (commission des opérations deBourse) a décidé de limiter l’usage du mot“garanti” aux seuls fonds garantissant la restitutiontotale du capital investi (hors frais) à l’échéance,mieux vaut bien lire la plaquette donnée par votreconseiller avant de souscrire.

De plus, n’oubliez pas qu’une garantie se paie etque le rendement servi sera inversement propor-tionnel au niveau de risque accepté sur le capital.Ne cherchez pas le fonds garanti qui va vous fairegagner 30% par an, il n’est pas encore inventé ! ! !

LAISSER LES PRODUITSDÉRIVÉS AUXPROFESSIONNELS :EXEMPLE LES WARRANTS

De nombreux journaux conseillent aujourd’huide protéger son portefeuille boursier face à la tour-mente actuelle qui secoue les marchés boursiersen faisant l’acquisition de warrants.

Or un warrant est un produit complexe dont ilfaut connaître parfaitement les caractéristiques etqui demande de réelles connaissances du fonc-tionnement des marchés boursiers.

En effet, un warrant est un contrat qui donne ledroit de vendre ou d’acheter un sous-jacent. Unsous-jacent peut être une action mais aussi un in-dice,un taux d’intérêt, une devise ou un groupe devaleurs à un prix déterminé pendant un laps detemps précis.

Un warrant ne représente pas un actiffinancier comme une action, c’est seulement uninstrument financier, une option dont l’évolutionest liée à celle de son sous-jacent.

Le warrant peut être soit une option d’achat(on parle alors de call) ou une option de vente(put). Un call est le droit d’acheter un sous-jacentà un prix déterminé à l’avance (prix d’exercice oustrike pour les initiés) jusqu’à une échéance don-née (maturité). On prend donc le pari d’unehausse du sous-jacent supérieure à celle fixéeavant le terme.

ATTENTION : un warrant à une durée de vielimitée, une fois l’échéance arrivée, il ne vaut plusrien. De plus, l’achat d’un warrant demande debien connaître l’évolution du sous-jacent auquel ilse rattache. La différence entre le prix d’exerciceet le cours du sous-jacent doit être valable sinonil suffirait d’acheter directement le sous-jacent. Unproduit de plus, à suivre chaque jour !

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Pour inciter lesépargnants à investiren Bourse,Euronext Paris SAcomme les établissementsfinanciers ne cessentde proposer des produitsnouveaux.Au gré des années,le fonctionnement de cesproduits s’est compliqué.De ce fait, ceux qui lessouscrivent aujourd’hui,investissent dansdes placements dont ilsméconnaissent souventtotalement les règlesde fonctionnement.Certains ne leur fontcourir que des risquesfinanciers limités commeles Fonds à formulealors que d’autrespeuvent leur faire perdrela totalité de leur miseinitiale comme leswarrants. Prudence donc !

dont on a compris le fonctionnementque des produitsN’acquérir

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Action : une action est une part du capitald’une société. En faisant l’acquisition d’uneaction, vous devenez copropriétaire de cettesociété. Si la société est cotée en Bourse, lecours à un moment donné de ses actionsest le prix sur lequel le plus d’acheteurs etde vendeurs se sont accordés pour réaliserl’opération souhaitée (achat ou vente). Lerevenu distribué par une action s’appelle undividende. Son montant est variable car fixéen fonction des bénéfices de la société.

Obligation : une obligation est émise encontrepartie d’un emprunt contracté parune société ou par l’Etat pour un montantet une durée limitée. C’est un titre decréance. Une obligation, en règle générale,donne lieu au versement régulier d’un revenuappelé intérêt dont le montant ou lesmodalités de calcul sont fixés lors dulancement de l’emprunt. OPCVM(Organismes de Placement Collectif enValeurs Mobilières) : c’est le nom légal donnéaux SICAV et aux FCP. Soumis à l’agrémentde la COB (Commission des Opérations deBourse), leur actif peut comprendre desvaleurs mobilières françaises ou étrangères,négociées ou non sur un marché réglementé,et à titre accessoire, des liquidités. Cettecomposition dépend de “l’orientation”, c’est-à-dire de la stratégie d’investissement et degestion choisie par le gestionnaire. On parlede souscription et non d’achat d’une actiond’OPCVM et de rachat au lieu de vente. Lenombre d’actions d’une SICAV ou de partsd’un FCP varie en fonction des souscriptionset des rachats émanant des épargnants.

Ligne : ensemble de titres identiquescomme par exemple une ligne de 100 partssociales.

SICAV (société d’investissement àcapital variable) : une SICAV est unesociété dont le capital est composé d’actionset dont l’objet est la constitution et la gestiond’un portefeuille de valeurs mobilières.Contrairement à de nombreuses sociétés,les actions de SICAV ne sont pas cotées enBourse, leur valeur dépend uniquement del’évaluation du portefeuille géré.

FCP (Fonds Commun de Placement) :un FCP est une copropriété de valeursmobilières gérée par un professionnel pourle compte des porteurs de parts. A ladifférence des SICAV, les FCP n’ont pas depersonnalité juridique.

Valeur mobilière : titre négocié sur lesdifférents compartiments des marchésfinanciers (actions, obligations, empruntsd’Etat, Bons du Trésor, contrats optionnels)

Portefeuille : ensemble de valeursmobilières et de titres détenus par unépargnant.

Montant de cession : total des ventes devaleurs mobilières (SICAV, FCP, actions etobligations détenues en direct) sur l’ensembledes établissements financiers, à ne pasdépasser si on ne veut pas acquitter d’impôtsur les plus-values. Ce montant est fixé lorsdu vote de la loi de finances.

Les mots à connaître

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Fédération Nationale des Caisses d’Épargne - 5 rue Masseran, 75007 Paris — Tél. : 0144 38 50 50 - Fax : 0144 38 50 99A collaboré à ce numéro : M. C. Barbier

Conception / réalisation : Kazak — Impression : Desbouis Grésil — Dépôt légal : 2e trimestre 2003

Plus ou moins-value : gain ou perteenregistrés sur la vente d’un titre

Prélèvement Forfaitaire Libératoire(PFL) :c’est une option fiscale. Elle permetà un épargnant d’être imposé forfaitairementsur les revenus des placements à revenu fixe(obligations, titres du marché monétaire). Iln’a de ce fait pas à les intégrer à son revenuimposable et évite ainsi la progressivité del'impôt. L’Etat prélève directement l’impôtforfaitaire (15 % + prélèvements sociaux)sur le revenu versé.

Euronext :c’est la société née de l’alliancede la Bourse de Paris (Paris-Bourse) et dansun premier temps, des places de Bruxelleset d’Amsterdam.

Euronext-Paris SA est une société deservices cotée en Bourse qui assure le bonfonctionnement des marchés parisiens, leursécurité, leur développement et leurpromotion. Elle décide de l’admission et dela radiation des valeurs ; elle gère le systèmeinformatique de cotation et assure la publicitéet la diffusion de l’information boursière.

Seuil de cession : reprendre la définitiondonnée sous le vocable “MONTANT deCESSION” car c’est la même chose

Premier marché : autrefois appelé la“Cote officielle” ou le “Marché Officiel”, ilrassemble les plus grandes sociétés cotéesde la place de Paris (en terme de taille etde diffusion de leurs titres dans le public).

Second marché : marché de la place deParis créé en 1983 pour permettre auxsociétés de taille moyenne d’accéder aumarché boursier. Les entreprises quisouhaitent accéder à ce marché doiventproposer au moins 10% de leur capital auxinvestisseurs.

Nouveau marché : marché créé en 1996selon des principes similaires au Secondmarché pour accueillir des entreprises à fortpotentiel de croissance.

Bons à formule : nouveau termegénérique imposé par la Commission desOpérations de Bourse pour désigner lesFonds Commun de Placement proposant àleurs souscripteurs de prendre un risque surle capital investi, plus ou moins limité selonle montage proposé.

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