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L’ESSENTIEL Spécialiste des articles pour dosage des liquides (compte-gouttes) pour les secteurs de la santé et de la beauté, RR Plastiques est installé depuis 1972 à Corveissiat, à mi-chemin entre Bourg-en-Bresse et Oyonnax. L’entreprise emploie 16 salariés, réalise un c.a. de 3.2 millions d’eu- ros et est l’une des quatre filiales du groupe Medicos, dirigé par Cédric Marmonier. Très tôt certifiée ISO 9001, elle exploite une usine de 1 500 m² couverts, équipée de 10 presses Arburg et Billion de 80 à 140 t, dont une partie est installée en salle blanche ISO 8. Intégrée en conception, développement et indus- trialisation (50 % produits propres, 50 % produits sur cahier des charges), elle dispose de son laboratoire pour réaliser les tests, essais et contrôles, pouvant aller jusqu’à la compatibilité de la matière moulée avec le liquide dosé. Suite page 7 C’est à une présentation hors du com- mun, surtout en France, à laquelle ont assis- tés plusieurs dizaines de plasturgistes et don- neurs d’ordres conviés en juin dernier aux journées techniques organisées à Chaleins dans l’Ain par le mouliste DPI International. Elles avaient en effet pour but de présenter en production, avant livraison chez son utili- sateur, un moule-cube 4 x 48 empreintes pro- duisant sur une presse bi-matière KraussMaffei de 550 t des bouchages à char- nières, en PP surmoulé par un élastomère thermoplastique, faisant partie d’un nouveau dispositif de rebouchage de canettes de bois- sons en aluminium développé chez DPI. Suite page 8 lire page 15 Mecasonic reste un constructeur référent en soudage des plastiques. Soudage Septembre 2016 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix de vente : 12 France métropolitaine Numéro 070 - 16 e année 20 pages SERVICE LECTEUR 1 Outillages à haute productivité, les moules-cubes restent l’apanage de quelques rares spécialistes. Le mouliste français DPI International a relevé avec panache ce défi technologique. THERMORÉGULATEURS Votre partenaire depuis 40 ans pour les solutions de régulation Appareil à eau surpressée TT DW160 - 9kW REFROIDISSEURS jusqu’à 160°C extrême réctivité pompe à accouplement magnétique avec décharge de pression très compact TOOL-TEMP France SAS - 7, avenue Christian Doppler - 77700 Serris - Tél. +33 (0)1 60 43 56 56 - Fax +33 (0)1 60 43 56 55 E-mail : [email protected] - wwww.tool-temp.fr SWISS MADE NOUVEAUTÉ ! Hall 11 stand G25 Plastiques compostables : les industriels français s’y mettent Profession Un salon Formnext prometteur 4 Plasturgie Plastic Omnium devra céder sept sites 5 SPPP lance l’Ecochrome 5 Empreintes Barnes rachète Foboha 8 RJG et le moulage découplé 8 Véricut passe en Force 9 Matières La Peugeot 208 se pare de styréniques 12 Equipements & procédés Engel présente le Decoject 14 Krauss-Maffei injecte en tandem 14 Les solutions Sesotec 15 Tableau synoptique des presses à injecter 16-17 Rubriques Nominations p.2/3 Agenda p.3/4 Annonces classées p.19 Recruter p.18/19 - Vendre p.19 RR Plastiques : une usine documentée sans papier DPI développe un moule-cube 4 x 48 empreintes En plasturgie, l’usine 100 % numérique est en passe de devenir une réalité. Grâce à son système de supervision d’atelier, RR Plastiques est l’un des tout premiers plasturgistes français à mettre en œuvre la GED. L’interdiction prochaine de l’utilisation des plastiques fossiles pour nombre d’applications éphémères devrait profiter aux extrudeurs français et à la filière du biodégradable. Après l’interdiction des plastiques oxodé- gradables en 2015 dans la production de sacs sortie de caisse, la loi de transition énergé- tique et de croissance verte a banni au 1er juillet 2016 l’usage dans la distribution des sacs en plastique non biodégradable, de moins de 50 microns d’épaisseur. La prochai- ne étape verra en janvier prochain l’interdic- tion des sacs plastiques aux rayons fruits et légumes, viandes et poissons. Puis ce sera le tour en 2020 de la vaisselle jetable et des cotons-tiges en plastiques non-biodégra- dable. Pour toutes ces applications, le maté- riau utilisé devra être à l’avenir biodégra- dable et pour partie biosourcé. Celle-ci devra de plus croître au cours des années, en démarrant à 30 % en janvier 2017, pour atteindre 40 % en janvier 2018, 50 % en janvier 2020 (la vaisselle à usage unique sera alors aussi concernée), puis 60 % en janvier 2025. Ce marché de plusieurs milliards de sacs, gobelets, cotons-tiges, représentant de 30 à 40 000 t/an de polymères spécifiques est une réelle opportunité pour la constitution d’une véritable filière du biodégradable en France avec ses plasturgistes spécialisés dont les producteurs de sacs. Suite page 2 La presse KraussMaffei de 550 t avec son moule-cube en place. lire page 6 Prix de l’entreprise innovante, journée portes ouvertes, MIHB a occupé cet été le devant de la scène plasturgique. Rhône-Alpes lire page 11 Fruit de nombreux regroupements et acquisitions, Elasto fête ses 40 ans d’existence. TPE L’usine de Corveissiat est équipée de 10 presses Arburg et Billion de 80 à 140 t.

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  • L’ESSENTIEL

    Spécialiste des articlespour dosage des liquides(compte-gouttes) pour lessecteurs de la santé et de labeauté, RR Plastiques estinstallé depuis 1972 àCorveissiat, à mi-cheminentre Bourg-en-Bresse etOyonnax. L’entrepriseemploie 16 salariés, réaliseun c.a. de 3.2 millions d’eu-ros et est l’une des quatre filiales du groupeMedicos, dirigé par Cédric Marmonier.Très tôt certifiée ISO 9001, elle exploiteune usine de 1 500 m² couverts, équipée de

    10 presses Arburg etBillion de 80 à 140 t, dontune partie est installée ensalle blanche ISO 8.Intégrée en conception,développement et indus-trialisation (50 % produitspropres, 50 % produits surcahier des charges), elledispose de son laboratoirepour réaliser les tests,

    essais et contrôles, pouvant aller jusqu’à lacompatibilité de la matière moulée avec leliquide dosé.

    Suite page 7

    C’est à une présentation hors du com-mun, surtout en France, à laquelle ont assis-tés plusieurs dizaines de plasturgistes et don-neurs d’ordres conviés en juin dernier auxjournées techniques organisées à Chaleinsdans l’Ain par le mouliste DPI International.Elles avaient en effet pour but de présenteren production, avant livraison chez son utili-sateur, un moule-cube 4 x 48 empreintes pro-duisant sur une presse bi-matièreKraussMaffei de 550 t des bouchages à char-nières, en PP surmoulé par un élastomèrethermoplastique, faisant partie d’un nouveau

    dispositif de rebouchage de canettes de bois-sons en aluminium développé chez DPI.

    Suite page 8

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    Mecasonic reste un constructeurréférent en soudage des plastiques.

    Soudage

    Septembre 2016

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    a relevé avec panache ce défi technologique.

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    NOUVEAUTÉ ! Hall 11

    stand G25

    Plastiques compostables :les industriels

    français s’y mettent

    Profession

    Un salon Formnext

    prometteur 4

    Plasturgie

    Plastic Omnium

    devra céder sept sites 5

    SPPP lance l’Ecochrome 5

    Empreintes

    Barnes rachète Foboha 8

    RJG et le moulage découplé 8

    Véricut passe en Force 9

    Matières

    La Peugeot 208

    se pare de styréniques 12

    Equipements & procédés

    Engel présente

    le Decoject 14

    Krauss-Maffei

    injecte en tandem 14

    Les solutions Sesotec 15

    Tableau synoptique

    des presses

    à injecter 16-17

    RubriquesNominations p.2/3

    Agenda p.3/4

    Annonces classées p.19

    Recruter p.18/19 - Vendre p.19

    RR Plastiques : une usinedocumentée sans papier

    DPI développe un moule-cube 4 x 48 empreintes

    En plasturgie, l’usine 100 % numérique est en passe de devenir une réalité. Grâce à son système de supervision d’atelier, RR Plastiques est l’un des tout premiers plasturgistes français à mettre en œuvre la GED.

    L’interdiction prochainede l’utilisation des plastiques fossiles

    pour nombre d’applicationséphémères devrait profiteraux extrudeurs français

    et à la filière du biodégradable.

    Après l’interdiction des plastiques oxodé-gradables en 2015 dans la production de sacssortie de caisse, la loi de transition énergé-tique et de croissance verte a banni au 1erjuillet 2016 l’usage dans la distribution dessacs en plastique non biodégradable, demoins de 50 microns d’épaisseur. La prochai-ne étape verra en janvier prochain l’interdic-tion des sacs plastiques aux rayons fruits etlégumes, viandes et poissons. Puis ce sera letour en 2020 de la vaisselle jetable et descotons-tiges en plastiques non-biodégra-dable. Pour toutes ces applications, le maté-riau utilisé devra être à l’avenir biodégra-dable et pour partie biosourcé. Celle-ci devrade plus croître au cours des années, endémarrant à 30 % en janvier 2017, pouratteindre 40 % en janvier 2018, 50 % en janvier2020 (la vaisselle à usage unique sera alorsaussi concernée), puis 60 % en janvier 2025.

    Ce marché de plusieurs milliards de sacs,gobelets, cotons-tiges, représentant de 30 à40 000 t/an de polymères spécifiques est uneréelle opportunité pour la constitution d’unevéritable filière du biodégradable en Franceavec ses plasturgistes spécialisés dont lesproducteurs de sacs.

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    La presse KraussMaffei de 550 t avec son moule-cube en place.

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    Prix de l’entrepriseinnovante, journéeportes ouvertes,MIHB a occupé cet étéle devant de la scèneplasturgique.

    Rhône-Alpes

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    Fruit de nombreuxregroupementset acquisitions, Elasto fête ses 40 ansd’existence.

    TPE

    L’usine de Corveissiat est équipéede 10 presses Arburg et Billion de 80 à 140 t.

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:14 Page1

  • PROFESSION2 SEPTEMBRE 2016

    NOMINATIONSPierre Burelli, ingénieur

    diplômé de l’Ecole Supérieure deChimie de Marseille et titulaired’une maîtrise en marketingindustriel des Arts & Métiers deParis, est depuis le 1er juillet lenouveau président de DowFrance. Il succède à RamonMelgarejo qui a passé cinq ans àla tête de l’entité de ce groupechimique qui emploie 1 300 sala-riés en France sur 7 sites.P. Burelli assure également ladirection commerciale Europe del’activité Polyurethane Solutions.

    Entré chez Dow en 1990, ilprend la direction des ventes desPSE Styrofoam en 1994, avant degérer l’intégration européenne dela coentreprise DuPont DowElastomers à partir de 1998.Directeur commercial Europe decette entité de 1999 à 2001, il aété directeur des ventes pourl’Amérique du Nord, avant dedevenir directeur commercialMonde. Suite au rachat completde cette activité par Dow, il a diri-gé le marketing et la stratégie deDow Elastomers.

    Il prend ses fonctions alorsque Dow et Dow France viennentde finaliser la reprise complètedes activités de Rohm and Haas,initiées en 2009, et d’entamerl’acquisition du spécialiste dessilicones Dow Corning. Parailleurs, Dow est en voie defusion avec son ex-concurrentDuPont de Nemours avec pourobjectif la création de trois entitésde taille mondiale dans la sciencedes matériaux (dont les plas-tiques et silicones), l’agricultureet les spécialités chimiques.

    François Monnet, directeur dela plateforme de Recherche &Innovation Chimie du renouve-lable du groupe Solvay a été élupour trois ans président de l’as-sociation Chimie du Végétal(ACDV). Il succède à ChristopheRupp-Dahlem, le vice-présidentR&D chimie du groupe nordisteRoquette, qui a présidé cetteassociation de 2008 à 2016.

    L’ACDV a également renouve-lé son conseil d’administration ennommant notamment deux nou-veaux vice-présidents, CamilleBurel de la société Roquette, etThierry Stadler du Pôle de

    Compétitivité Industries &Agro-Ressources. Des représen-tants des sociétés Arkema, Total,PPG, BASF, ainsi que de l’Uniondes Syndicats des Industries desProduits Amylacés et de leursdérivés, Union des IndustriesChimiques et du Pôle Agro-indus-trie Recherches et Développementsont également présents dans ceconseil.

    Benoît Roulleau, 44 ans,détenteur d’un BTS Plasturgie etd’un master en optimisation deprocess du MIT, a été nommé d.g.du mouliste normand Seropa

    SERVICE LECTEUR n° 2

    François Monnet, présidentde l’association Chimie duVégétal.

    Pierre Burelli, présidentde Dow France.

    Suite de la page 2Très tôt, le chimiste allemand BASF a

    appuyé toutes les initiatives françaises pourproduire des articles en plastiques biodégra-dables. Avec l’Ecovio produit à partir de PLAet de copolyester aliphatique-aromatiqueEcoflex, BASF a été à l’origine des sacs plas-tiques constitués pour un tiers de composantsbiosourcés. Cette teneur pourra être ajustéejusqu’à 70 % en variant le taux de PLA, obtenuen partie à partir du 1,4-butanediol par fer-mentation de sucre et en augmentant ainsi lebiocontenu de l’Ecoflex. Produire des sacsbiodégradables 100% biosourcés sera un jourpossible, à condition de disposer de bio-res-sources en quantités industrielles. Ayant déjàinvesti plus de 100 millions d’euros dans sarecherche sur les biopolymères, BASF estimequ’il faudra encore une décennie pouratteindre cet objectif. Ce groupe n’est pas leseul chimiste à s’intéresser à ce marché. Denombreuses autres solutions devraient émer-ger dans les années qui viennent, d’autant plusque les mêmes matériaux pourront produireles gobelets et de la vaisselle éphémère.

    Associant le spécialiste de la chimie verte,Carbios, au groupe Limagrain CéréalesIngrédients, la co-entreprise auvergnateCarbiolice devrait faire partie des chefs de filede cette nouvelle filière. Le premier associéapporte dans la corbeille sa technologie enzy-matique rendant biodégradables les poly-mères, le second amène son expérience deplus de 15 ans dans la production des granulésbioplastiques Biolice, issus de grains de maïsentiers broyés ainsi qu’un site de production.Le fonds d’investissement SPI, Société deProjets Industriels, financé par le programmed’investissements d’avenir, géré par Bpifrance,appuiera la co-entreprise dans ses développe-ments. La société reprend ainsi l’activitéBiolice en y intégrant les innovations deCarbios. Elle va ainsi produire des granulés de

    plastiques biosourcés et biodégradables per-mettant d’extruder des films destinés àdiverses applications : sacs pour collecte dedéchets verts, films de paillage, sacs pourfruits et légumes, films industriels ou encorefilms de routage, répondant aux exigences encontenu biosourcé. La future entreprise devraitcréer à terme une cinquantaine d’emplois etconstituer l’un des premiers sites industrielsdédiés à la plasturgie verte en France.

    Pour sa part, le groupe Barbier, 1er extru-deur de films en France et 6e européen, avec135 000 t/an transformées, s’est associé au chi-miste italien Novamont pour créer le Ma-Ter-Bio, un bioplastique produit à partir d’amidonet d’huile végétale de tourne-sol d’origine française permet-tant de fabriquer des sacscompostables en compostagedomestique 2. La part biosour-cée du Ma-Ter-Bio qui est aumoins de 35 %, pourra êtrefacilement portée à plus de 50%. Producteur de films en PEdestinés à l’agriculture, à l’em-ballage et à l’industrie ainsique de sacs pour la distribu-tion, Barbier ajoute ainsi unecorde à son engagement envi-ronnemental.

    Leader européen desemballages ménagers produi-sant 150 000 tonnes de sacspar an, le groupe françaisSphere (1 100 salariés sur12 unités de production enEurope) a pour sa part crééVégéos, une co-entrepriseavec Publi-Embal et Artemballe n°1 français (égalementprésent au Benelux) de la dis-tribution de produits d’embal-lages à destination des profes-sionnels (4 000 produits distri-bués, 3 milliards de sacs fruitset légumes écoulés) censédétenir plus de 50 % de partsdu marché. Les deux parte-naires ont investi chacun 50millions d’euros dans cettestructure chargée de la pro-duction, la commercialisationet la promotion d’écoproduitsdont une nouvelle gamme desacs de plus de 50 µm d’épais-seur répondant à norme NF T51-800 et au label

    OK Compost Home. Il est fabriqué dans unedes six usines françaises du groupe Sphere àpartir de Bioplast, résine plastique issue defécule de pommes de terre non OGM et non-alimentaires produite par sa filiale Biotec.Développant des compounds biosourcésdepuis plus de 10 ans, elle propose déjà plu-sieurs grades de Bioplast comprenant de 30 à50 % de matières renouvelables.

    Après Grenoble en 2014, le centre Valexpod’Oyonnax abritera les 12 et 13 octobre pro-chains les rencontres d’affaires internationalesMecatronic Connection (8e édition) etPlastronic Connection (2e édition). Ces évène-ments qui conjuguent rencontres d’affaires etconférences techniques connaissent un succèsgrandissant. Plus de 180 PME, startups etgrands groupes industriels européens y serontprésents. Ils n’étaient que 140 en 2014. Ilsreprésenteront le large spectre des industriesintéressés par ces technologies de pointe, allantde l’automobile, à l’aéronautique, en passant

    par la défense, le ferroviaire, lemédical et les biens d’équipe-ments industriels. Une quinzai-ne de conférences traiterontde sujets comme l’électro-nique organique, l’électro-nique imprimée, la bioméca-tronique, la mécatroniqueconnectée et les 3D MID. Contact : Chloé Venosino01 49 12 09 70www.mecatronic-connection.com.

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    L’interdiction prochaine de l’utilisation des plastiques fossiles pour nombred’applications éphémères devrait profiter aux extrudeurs français et à la filière du biodégradable.

    Jusqu’à présent, près de 13 milliards de sacs en PEpour emballer les fruits et légumes sont consomméschaque année en France. (photo Barbier)

    La gamme de sacs compostables Végéos couvrel’ensemble des utilisations alimentaires en magasinset grandes surfaces.

    Hall 9

    Stand C64

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:14 Page2

  • PROFESSIONSEPTEMBRE 2016 3

    Industries basé dans la banlieuede Caen.

    Il apporte à cette filiale dugroupe PlastiFrance son expérien-ce de plus de 20 ans en plasturgie,avec des compétences en injec-tion et fabrication de moules tech-niques à hautes cadences acquiseau sein d’acteurs majeurs del’agroalimentaire, l’automobile, latéléphonie et du médical, commeBericap et Nypro notamment, où ila occupé des fonctions de direc-teur technique et responsabledéveloppement & industrialisation.

    Homme de terrain, B. Roulleaupossède également une solidecompétence en étude & concep-tion et en mise au point de mouleset de pièces plastiques injectées.

    Gérard Chekherdemian etBertrand Germain viennent d’êtrenommés vice-présidents de cer-taines activités européennes duspécialiste des matériaux compo-sites de structure hautes-perfor-mances Hexcel. Présent depuis 34ans dans l’entreprise, directeur desventes dans la zone Asie-paci-fique, G. Chekherdemian, ingé-nieur matériaux de l’UniversitéClaude Bernard et chimie del’INSA, devient vice-président desventes Europe et maîtrise d’ouvra-ge pour l’aéronautique.

    B. Germain devient pour sapart vice-président MarketingEurope pour ce même secteur.Ingénieur INSA, il a successive-ment occupé pendant 25 ans lespostes d’ingénieur R&T, ingénieurVentes France, ManagerProgrammes Airbus et DirecteurMarketing Europe au sein du grou-pe. Il a notamment joué un rôlemajeur dans le développementdes ventes d’Hexcel pour lesgrands programmes Airbus telsque l’A380 ou l’A350XWB.

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    Index des entreprises citées A.Schulman 12Arburg 6Arkema 11Axium Group 5Barbier Groupe 2Battenfeld-Cincinnati 15Biesterfeld France 12Branson Ultrasons 14Carbiolice 2Chem-Trend 12Covestro 12DPI International 1-8EDM Service 10Elasto 11

    ElringKlinger 6Engel 14-15Foboha 8FormNext 4Geka 5HPC 5IBM 12IKV 11Ineos Styrolution 12Krauss-Maffei 14Krones 15Lanxess 11Linpac 6Mecasonic 15

    Meusburger 9MIHB 6MSM Poly 11NGR 14Nurel 12Phillips-Medisize 5Plasticolor 15Plastivaloire 5PolyOne 11PSE Europe 4RJG 9Röchling 6RR Plastiques 1-7Sandretto 14

    Sepro 14Sesotec 15SIMP 5Sise 7Snetor 12Sphere 2Stadal 15Staübli 18Sulzer 5Végéos 2Vericut 1 0Wittmann 14-18

    Du 19 au 26 octobre 2016

    K 201624e Salon internationalpour la transformationdes plastiquesParc des expositions deDüsseldorf - Allemagnewww.k-online.de218 000 visiteurs en 20133 200 exposants sur 170 000 m²Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

    B. Roulleau, nouveaudirigeant de SeropaIndustries.

    G. Chekherdemian, vice-président des ventesEurope d’Hexcel.

    B. Germain, vice-présidentMarketing Europe d’Hexcel.

    AG E N DA

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    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:14 Page3

  • 4 SEPTEMBRE 2016

    PROFESSION

    SERVICE LECTEUR n° 4

    Du 25 au 27 octobre 2016

    EUROMOLD23e salon mondial de laproduction des moules etoutillagesParc des expositionsde Münich - Allemagnewww.euromold.com11 160 visiteurs en 2015 425 exposants Contact : Demat GmbHP.O. Box 110 61160041 Frankfurt am MainTél. +49 69 27 40 [email protected]

    Du 14 au 17 nov. 2016

    ALL4PACK PARISSalon de l’emballage et dela manutentionParc des expositions deParis-Nord Villepintewww.all4pack.fr96 500 visiteurs en 20141 570 exposants sur100 000 m² en 2014Contact : Comexposium70 avenue du Général de Gaulle92058 Paris La Défense CedexTel: +33 (0)1 76 77 11 [email protected]

    Du 15 au 18 nov. 2016

    FORMNEXT2e Exposition et conférencesur les technologies defabrication de nouvellegénérationParc des expositionsde Francfortwww.formnext.com8 982 visiteurs en 2015266 exposants sur 14 000 m²Contact : S.E.M.E 72 Rue Louis Blanc - 75010 Paris Tél : +33 (1) 44 89 67 73 [email protected]

    Du 14 au 17 nov. 2016

    MEDICA +COMPAMEDForum mondial de médecine+ Salon international dessolutions high-tech pour latechnologie médicaleParc des expositionsde Düsseldorf - Allemagnewww.medica-tradefair.com130 000 + 18 000 visiteurs en2015Medica : 4 977 exposants sur116 738 m²Compamed : 18 800 exposantssur 13 000 m²Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

    Du 15 au 18 nov.2016

    MIDEST45e Salon mondial de lasous-traitance industrielleParis-Nord Villepintewww.midest.com42 000 visiteurs en 2014 1 678 exposants sur 50 000 m²Contact : Reed Expositions France52-54, quai de Dion Bouton –CS 80001 92806 Puteaux CedexTél. +33 (0)1 47 56 50 [email protected]

    Du 24 au 27 janv. 2017

    INTERPLASTICA20e Salon international desplastiques et du caoutchoucCentre des expositions ZaoExpocentr – Moscouwww.interplastica.deCo-organisateur : MesseDüsseldorf 20 900 visiteurs en 2016 616 exposants sur 14 000 m² Contact pour la France : Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

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    À force de rogner les marges, de dicter lesstratégies et d’organiser les fusions à courtevue, l’industrie automobile se retrouve avecnombre de sous-traitants usés, désabusés, demoins en moins enclins à l’innovation maisparfois prêts à tout pour faire valoir leursdroits de survivre indépendants. La mésaventure récente de Volkswagendevrait l’inciter à réfléchir. Englué dans lescandale des logiciels truqueurs, et donc obli-gé de passer des milliards d’euros de provi-sions pour payer de futurs amendes et dom-mages et intérêts divers, le groupe automobi-le allemand a subi au mois d’août un camou-flet inédit de la part de l’un de ses sous-trai-tants, le groupe Prevent, basé en Bosnie-Herzégovine. Dirigé par l’un des hommes les plus riches dece petit pays, Nijaz Hastor, Prevent est entré enconflit ouvert avec VW suite à la décision de cedernier d’interrompre brutalement un contratde fourniture supposé durer plusieurs annéeset de refuser de payer certaines dettes asso-

    ciées au contrat. Fort mécontent, Hastor aordonné à deux de ses filiales allemandes,basées à Wolfsburg, Car Trim et ESAutomobilguss, fournissant respectivementdes composants de sièges et des pièces detransmission métalliques (le groupe produitaussi des pièces plastiques, mais cette activitén’a pas été impliquée dans le conflit) de cessertoute livraison à VW. Face à cet arrêt brutal, leconstructeur a rapidement dû mettre en chô-mage technique six de ses usines (plus de 25000 ouvriers, sans compter les répercussionsen cascade chez les sous-traitants) produisantnotamment des Golf et des Passat. Ne trouvantpas d’autre issue que la négociation, leconstructeur a mis fin aux poursuites judi-ciaires qu’il avait engagées, et aux termes detractations expresses, il aurait accepté depayer ses dettes tout en s’engageant à conti-nuer à acheter des pièces à ces sites dePrevent durant les six ans à venir.Presse, syndicats et patronat allemands sesont montrés très critiques à l’égard du

    sous-traitant. A l’opposé, les journaux bos-niaques ont traité cette affaire sur le modeDavid contre Goliath. Goliath étant supposévouloir refaire une partie de sa trésoreriesur le dos de ses sous-traitants. MaisGoliath n’est pas mort et n’est pas unique.Aussi, Nijaz Hastor est toujours en conflit auBrésil avec VW pour des problèmes de non-qualité, et s’est heurté il y a peu à Daimlersuite à la non-reconduction de certainscontrats de sous-traitance. Ce conflit a en tout cas suscité beaucoup deréactions dans la filière automobile. Si tous lessous-traitants mécontents ne sont pas prêts àimiter ce franc-tireur bosniaque aux affaires unpeu opaques, il faut souhaiter que cet incidentincite les constructeurs à reconsidérerquelque peu la brutalité de leurs stratégiesachats. Des stratégies en grande partie initiéesil y a plus de 20 ans par un certain JoséIgnacio Lopez, responsable à l’époque desachats chez VW, et qu’il serait temps de rangerau placard.

    VW hisse le drapeau blanc avec Prevent

    Sous-traitance

    Dans un environnement de salons profession-nels très concurrentiel, notamment pour ce quiconcerne ceux liés aux industries du moules etde la machine-outil en Allemagne, Formnext àFrancfort semble trouver une bonne place.Après une première édition très satisfaisanteen novembre 2015, environ 9 000 visiteurs etplus de 230 exposants avec une phase de com-mercialisation de quelques mois seulement, laseconde édition qui va se tenir du 15 au 18novembre prochains marque une indéniablemontée en puissance. Elle comptera près de150 % de surface de stand supplémentaires etplus de 80 nouveaux exposants. Plutôt satis-faits, la plupart des participants de 2015 ontrenouvelé, voire accru, leur présence en 2016. Formnext s’affirme notamment dans le sec-teur de la fabrication additive. L’élite desconstructeurs mondiaux d’équipements etprestataires de services d’impression 3D plas-tiques et métaux est représentée, avec desfirmes comme Additive Industries, Alphacam,Arburg, Arcam, Citim, Concept-Laser, 3D

    Systems, DSM-Somos, EOS, EnvisionTec,FIT, HP, Keyence, Materialise, Prodways,Realizer, Renishaw, Ricoh, Sisma, SLMSolutions, Stratasys, Trumpf, Voxeljet et deuxnouveaux arrivants, Canon et XJet.D’autres secteurs de l’industrie seront égale-ment présents en force: GF,grand constructeur demachines-outils, possèdedésormais son propre stand,

    tout comme Hermle et Sauer (filiale de DMG).Aux côtés d’entreprises spécialisées dans lestechnologies conventionnelles (AntoniusKöster, Bikar Metalle, Heraeus, KäferWerkzeugbau, Kegelmann, Knarr, Lamy,Listemann, et Werth Messtechnik, etc.), le sec-teur du logiciel est très bien représenté avecdes sociétés comme Altair, Autodesk, DassaultSystemes, IKOffice et MachineWorks-Polygonica. Siemens exposera également pourla première fois.Formnext a séduit bon nombre d’industrielsfrançais. Ils représentent près de 17 % desexposants dans un large éventail de spéciali-tés, industries additives (3D Ceram, 3DShape, Fives Machining, Multistation,Polyshape, Prodways, Spartacus, etc.), maté-riaux (Erasteel, Poudres Hermillon,Synthene, Tekna Plasma) et logiciels (Axis).

    Un salon Formnext 2016 prometteur

    Parallèlement au salon, Formnext propose unprogramme étoffé de conférences techniques,débats et animations.

    Manifestation

    La première édition du salon des polyuré-thanes PSE Europe qui se tiendra du 27 au29 juin 2017 au centre des expositions deMunich reçoit un écho favorable de la filièrePU. Une cinquantaine de producteurs, for-mulateurs, transformateurs et constructeursd’équipements et systèmes de moussage ontd’ores et déjà retenu un stand. Des sociétéscomme Concentrol (Espagne), FoamSupplies (USA), Impianti Oms (Italie), JiahuaChemicals (Chine), Frimo Group etKraussMaffei (Allemagne) font partie despremiers inscrits. Organisée par le groupebritannique Mack Brooks Exhibitions quisupervise de nombreux salons profession-nels en Europe, cette manifestation vise à

    dynamiser les échanges àl’intérieur de la filière PUen facilitant la découvertedes évolutions technolo-giques et à lui offrir unvitrine véritablement inter-nationale capable d’attirerdes représentants des trèsnombreuses industries uti-lisatrices, automobile ettransports, bâtiment, lite-rie, applications élec-triques, chaussure, embal-lage et fabrication additive. (contact : www.pse-europe.com).

    PSE Europe 2017 trouve ses marques

    Manifestation

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:14 Page4

  • 5SEPTEMBRE 2016

    Emballage rigide

    Axium acquiert KKTBasé à Andrézieux-Bouthéon dans la Loire, le

    groupe Axium a fait l’acquisition de la sociétéallemande Kaller Kunststoff Technik (KKT) afin derenforcer sa présence industrielle et commercia-le locale et affirmer son statut de fournisseurpan-européen de pots et flacons PET.Appartenant au groupe Heinz Glass & Plastic,cette unité installée à Kall entre Aix-la-Chapelleet Bonn a réalisé en 2015 un c.a. de 17 millionsd’euros en produisant des gammes standard depetits flaconnages par injection-soufflage avecbi-orientation, extrusion et coextrusion-soufflage,destinées aux industries agroalimentaires, cos-métiques et chimiques.

    Tout en renforçant les capacités d’Axium en fla-connages PET, cette unité lui apporte des gammescomplémentaires d’emballages en PEhd et PP.

    Possédant deux sites en France, Acti-Pack etLoire Plastic Industrie, et une usine en Tchéquie,Axium, dirigé par Éric Bertain, réalise un c.a. de 30millions d’euros avec 75 salariés en proposantdes solutions d’emballage complètes comprenantdes bouchages standard ou spécifiques injectéset une large gamme de pots et flacons PET réali-sés par injection-soufflage avec bi-orientation.

    Cosmétiques

    SIMP filiale d’HPCLe producteur chinois d’emballages primaires

    pour la santé, l’hygiène et la cosmétique HPCdirigé par Eddy Wu, vient d’acquérir 100 % ducapital de la PME française SIMP. Réalisant unc.a. proche de 15 millions d’euros avec plus d’unetrentaine de salariés, elle est spécialisée dans lemoulage de brosses à mascaras en TPE et d’es-soreurs en élastomères, et de petites piècestechniques souples. Disposant d’une quarantainede presses à injecter à Draveil dans l’Essone, ellepossède aussi une usine au Mexique, près deGuadalajara. HPC et SIMP collaboraient depuisde nombreuses années, ce qui a permis au grou-pe chinois d’apprécier la technicité et la capacitéd’innovation du français. SIMP va ainsi s’insérerdans le dispositif mondial de ce fournisseurd’emballages cosmétiques standard et spéciaux(tubes, pots et flacons, capots et bouchages pourrouges à lèvres, mascaras, crèmes, parfums,etc.), déjà installé en Chine et en Amérique duNord. Alain Blondel restera président de SIMP,secondé par Eric de Bardonnèche, directeur dudéveloppement et des ventes. Propriété du fondsd’investissement TPG depuis 2012, HPC a lui-même été racheté en 2016 par le fonds BaringPrivate Equity Asia.

    Sulzer s’offre GekaLe groupe suisse Sulzer, 3 milliards de francs

    suisses de c.a., spécialiste des pompes pour l’ex-ploitation pétrolière et minière, mais égalementfournisseur de l’industrie cosmétique, a récem-ment bouclé pour 260 millions d’euros auprès dufonds d’investissement 3i Group l’acquisition dufabricant allemand de brosses pour mascaraGeka. Cet achat induira en 2017 un doublementde taille de la division Sulzer Mixpac Systemsdans laquelle Geka va être intégré. Avec deuxsites de production en Allemagne, un aux États-Unis et un au Brésil, Geka emploie environ 900salariés. Son c.a. 2015 a atteint 150 millions d’eu-ros avec un résultat après-impôt de 27 millions.

    Médical

    Molex va acquérirPhillips-Medisize

    Spécialiste des connecteurs, composantsélectroniques pour les produits et systèmes d’in-terconnexion électrique et de fibre optique, com-mutateurs, circuits intégrés, et autres, le groupeaméricain Molex est entré en négociation avec lefonds d’investissement californien Golden GateCapital afin de lui racheter le plasturgiste médicalPhillips-Medisize, repris en 2014 pour 800 mil-lions de dollars.

    Connu en France pour avoir fermé son usinede Villemur-sur-Tarn en 2009 et employant prèsde 40 000 salariés dans une quarantaine de pays,Molex (filiale du conglomérat Koch Industriesdepuis 2013) a réalisé en 2015 un c.a. de plus de3,6 milliards de dollars en fournissant des équi-pements de connectique à une grande variété desecteurs industriels, automobile, informatique,téléphonie mobile, électronique grand-public,équipements industriels. Molex entend associerson expertise dans l’interconnexion avec cellesde Phillips-Medisize pour renforcer sa position endéveloppant de nouveaux dispositifs médicaux.

    PLASTURGIE

    SERVICE LECTEUR n° 5

    SERVICE LECTEUR n° 101

    SERVICE LECTEUR n° 102

    Plasturgie

    Le groupe Plastivaloire aannoncé pour la premièremoitié de son exercice, closfin mars, une progression de24,2 %, à 285,3 millions d'eu-ros, de ses ventes, avec unbénéfice net qui a plus quedoublé, passant de 6,3 mil-lions d’euros sur la mêmepériode en 2014-2015 à 14,2millions et un résultat opéra-tionnel de 19,7 millions. Cesexcellents résultats sont por-tés par les usines polonaiseset slovaques, mais égalementla plupart des sites françaisqui ont su nettement redres-ser leur situation et améliorerleur rentabilité. Par ailleurs,

    la société allemande KarlHess, acquise en 2015, s’in-tègre parfaitement et contri-bue déjà à la croissance dugroupe et à l’amélioration deses résultats. Pour son exer-cice 2015-2016, Plastivaloirea pour objectif d’atteindre unc.a. consolidé de plus de 540millions d’euros, avec unemarge supérieure à 10%.

    Fort de ces perfor-mances, le groupe a décidéde franchir l’Atlantique et des’installer au Mexique. Situéeà San Luis Potosí au nord deMexico, Plastivaloire Mexicodevrait démarrer dansquelques semaines et sera

    destinée prin-cipalement àl ’ i n d u s t r i eautomobi le .Elle s’inscritdans la volon-té du groupede s’implanterau plus prèsdes donneursd’ordres. Or, le Mexique estdevenu le 2e producteur amé-ricain d’automobiles aprèsles États-Unis. La région deSan Luis Potosí est un lieud’implantation privilégié avecChrysler, Fiat, Ford, GeneralMotors, Nissan, Volkswagen,qui y sont déjà présents, etAudi, Mercedes-Benz etBMW en approche à courtterme. Désormais 7e produc-teur mondial d’automobiles,le Mexique va voir sa produc-tion passer de 3 à 7 millionsd’unités entre 2015 et 2020.Cette région accueille égale-ment de grands groupesindustriels opérant dans

    d’autres secteurs d’activité,ce qui générera des opportu-nités hors-automobile.

    Fournisseur des sec-teurs de l’automobile, dumultimédia, de l’industrieélectrique et de l’électromé-nager, le groupe dirigé parPatrick Findeling disposaitavant cette ultime créationde 26 sites industriels répar-tis entre la France,l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal,la Pologne, la Roumanie,la Slovaquie, la Turquie etla Tunisie.

    Plastivaloire collectionne les succès

    Automobile

    Les sept usines produi-sant des pièces plastiques etcomposites automobiles quicomposaient jusqu’en 2012 legroupe Sora Composites deJean Py connaissent des for-tunes diverses. Cellesreprises par Faurecia pourconstituer sa divisionComposites voient leur effec-tif fondre peu à peu, notam-ment à Saint-Méloir-des-Ondes (Île-et-Vilaine) et auTheillay (Loir-et-Cher.L’américain ContinentalStructural Plastics (CSP) quiemploie depuis 2013 unedizaine de salariés à Pouancé(Maine-et-Loire), après avoirpromis au moment de lareprise de créer 175 emploisdans les trois ans, est encours de cession au groupejaponais Teijin. Nul deconnaît pour l’heure lesconséquences éventuelles decette cession sur sa pérenni-té. Seul site conservé parJean Py, Sotira au Meslay-de-Maine n’est jamais sorti desdifficultés. Gérault Verny, lerepreneur de Sotira 73 àChambéry rebaptisé MontBlanc Composites (qui n’em-ploie plus qu’une trentainede salariés sur plus de 150autrefois) qui étudiait unéventuel rachat ne semblepas vouloir donné suite.

    Seul SPPP, spécialiséedans la peinture et le décordes pièces automobiles, reprispar M. Jean-Romain Py,

    semble sortie d’affaire. Lasociété vient de faire entrerdans son capital deux nou-veaux investisseurs, GérardChochoy et Jean Brunol(anciens cadres de FederalMogul) et leurs fonds CitaInvestissement, venus rem-placer Isatis Capital (ex-BNPParibas Private Equity) quiavait été sollicité parBpifrance, via le Fonds AvenirAutomobile (FAA) Rang 2,pour cofinancer le MBO dereprise en 2012, suite à ladéconfiture du groupe créerpar Jean Py.

    Réalisant 25 millionsd’euros de c.a. en travaillantpour le compte de sous-trai-tants automobiles de rang 1,SPPP croit à son avenir,notamment grâce à sa tech-nologie de chromageEcochrome. Non polluante,et répondant à tous les cri-tères des cahiers descharges des pièces exté-rieures automobiles, elle sepose comme alternative auxtraitements électrolytiquesusuels. Elle devrait prochai-nement entrer en phaseindustrielle et sera dispo-nible sur les deux sites dontdispose SPPP, à Laval(Mayenne), et à Bánovce(Slovaquie), où un double-ment des capacités de pro-duction est en cours d’instal-lation.

    Évolution contrastéepour les ex-sites Sora

    L’automobile représente environ 80 % des ventesdu groupe PVL.

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    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:14 Page5

  • 6

    PLASTURGIESEPTEMBRE 2016

    SERVICE LECTEUR n° 103

    Phillips-Medisize emploie plus de 3 800 sala-riés sur 14 sites de production et centres de R&Den Amérique du Nord, Europe et Chine. Son c.a. aatteint 620 millions d’euros en 2015, issu à 75 %de dispositifs médicaux, emballages pharmaceu-tiques, systèmes de diagnostic et de délivrancede médicaments. Cette entreprise moule égale-ment des pièces et composants plastiques pourl’armement et les produits de grande consomma-tion. Elle va rééquilibrer les ventes du groupeMolex afin de les rendre moins dépendantes desmarchés asiatiques. Elle devrait également per-mettre de créer un pôle santé au sein du groupe.

    Röchling investitIntégrée début 2015 à la division médicale du

    groupe Röchling, l’usine HPT HochwertigePharmatechnik de Neuhaus am Rennweg au nordde Nuremberg, rebaptisée Röchling-HPT, va béné-ficier d’un plan d’investissement de 35 millionsd’euros dans les sept années qui viennent. Cefabricant d’emballages primaires (flacons et bou-chages, dispositifs d’administration en polyolé-fines) de produits pharmaceutiques et de dia-gnostic va ainsi monter progressivement en puis-sance. Une fois l’extension des bâtiments réalisée(la première pierre a été posée il y a quelquessemaines), le groupe a prévu d’investir dans denouvelles machines d’extrusion-soufflage,presses à injecter et systèmes d’assemblagesautomatisés, en salles blanches ou non. Plusieursvagues d’embauches sont prévues qui porterontl’effectif de ce site à plus de 350 salariés en 2023.

    Dans son ensemble, le groupe Röchling pos-sède 77 filiales qui emploient environ 8 500 sala-riés dans 22 pays. Ses trois grandes divisions,Industrie (demi-produits et composites),Automobile (composants structurels, piècessous-capots, circuits de fluides en thermoplas-tiques ou thermodurs injecté ou compressés) et

    Médical ont réalisé en 2015 un c.a. consolidéde 1,6 milliard d’euros.

    Emballage souple

    Linpac veut fermer Dalidet

    Selon le quotidien breton Ouest-France, legroupe britannique Linpac a l’intention de fermersa filiale Linpac Packaging Dalidet qui emploie unetrentaine de salariés à Ballée en Mayenne.Produisant des films étirables en PE et des filmsde spécialité pour des applications non-alimen-taires, cette société fondée dans les années 1970a réalisé un c.a. de 11 millions d’euros en 2015 (enbaisse de 7,5 % par rapport à 2014), avec un résul-tat net négatif de - 770 000 euros (contre – 409 000euros en 2014). Arguant de ces mauvais résultats,et globalement d’un secteur du film plastique encrise, la direction du site a informé les salariés decette décision le 8 juillet, et a entamé des discus-sions avec les représentants syndicaux du groupequi mettent pour leur part en avant un manqued’investissement productif depuis 30 ans.

    Le groupe proposerait notamment aux sala-riés de Ballée un reclassement sur le site LinpacPackaging de Noyal-Pontivy dans le Morbihan quiproduit 45 000 t/an de films plastiques emploieprès de 400 personnes et réalise un c.a. supé-rieur à 140 millions d’euros.

    Automobile

    ElringKlinger reprend Maier

    L’équipementier automobile allemandElringKlinger a racheté les actifs du mouliste, alle-mand lui-aussi, Maier Formenbau. Basé àBissingen an der Teck près de Francfort, ce spé-cialiste de la conception, réalisation et répara-tion/maintenance des gros outillages complexesqui emploie 42 salariés a réalisé en 2015 un c.a.de 6 millions d’euros. Employant pour sa part 8000 salariés sur 45 sites industriels dans lemonde, ElringKlinger avait également racheté lemouliste Hummel-Formen en 2011. De ses spé-cialités d’origine, production de joints de culasseset autres éléments d’étanchéité de blocs moteursen élastomères, ce groupe s’est diversifié dans laplasturgie en développant des composants allé-gés, des pièces d’isolation thermique et acous-tique, et plus récemment, des batteries au lithiumpour véhicules électriques et hybrides. Le résultat2015 consolidé du groupe a dépassé les 1,5 mil-liard d’euros. Il vise 1,9 milliard en 2019.

    ElringKlinger a notamment repris en 2011l’équipementier français Meillor à Nantiat en Haute-Vienne. Ce groupe a réussi à redynamiser sa fabri-cation de joints de culasses et joints spéciaux et ila investi plus de 5 millions d’euros dans une nou-velle ligne de production d’écrans thermiques qui adémarré fin 2015.

    Créée en 1968, la sociétéoyonnaxienne MIHB(Moulages Industriels duHaut-Bugey) est exemplaireà de nombreux titres. Soncapital est 100 % familial.Elle choisit de maintenir100 % de sa production enFrance avec des moules réa-lisés à 100 % en France etmène pour y parvenir unestratégie dynamique tour-née vers l’innovation.

    Dirigée par FrédéricJullien, fils du fondateur, l’en-treprise se développe autourde trois pôles : la sous-trai-tance automobile de rang 2en co-conception et moulage(télécommandes d’ouvertu-re, façades de console, trans-ferts de fluides et transfertsde mouvements) ; le dévelop-pement et la distribution deproduits propres en plastur-gie ; et la mise au point et latransformation de matériauxnon-issus du pétrole. Malgrécette politique, l’automobilereprésente plus de 70 % des25 millions de c.a. attenduscette année, mais la sociétéespère beaucoup de sarécente diversification dansla parfumerie-cosmétique,également en rang 2.

    Autrefois éparpillées surplusieurs sites, l’entreprisea regroupée en 2012 ses acti-vités sur un site uniquede 20 000 m² couverts dont5 000 m² d’ateliers, àGroissiat, dans la PlasticsVallée. Cette usine a nécessi-té pour son acquisition et sonadaptation à la plasturgie dehaut niveau un investisse-ment de plus de 5 millionsd’euros. Elle y emploie 170salariés et dispose d’un parc

    de 70 presses à injecter de25 à 600 t essentiellement demarques Arburg et Billion,dont 12 bi-matière et 3 tri-matière. Depuis l’origine,MIHB met en œuvre des pro-cédés de transformationavancés, et elle continue à lefaire en développant nombred’applications en IMF (in-Mold-Forming, surmoulageavec ajout d’un film, d’unvisuel ou d’une couche com-posite sur la pièce), IMA(assemblage dans le moule,pour la fabrication de réser-voirs de petites tailles, jus-qu’à 2 l), injection gaz et sur-moulages sur inserts métalou plastique. Ses produc-tions nécessitent parfoisdes opérations d’assembla-ge. Une vingtaine d’opéra-

    teurs partici-pent aux productionsmanuelles etsemi-automa-tiques, tandisque le parcde robots6 axes necesse degrandir pourautomatisertoujours plusde tâches.

    Certifiée ISO 9001, ISOTS 16949 et ISO 14001,MIHB investit chaque annéeplus de 4 % de son c.a. enR&D. Pour ses développe-ments propres, la sociétés’appuie sur une équipe com-prenant un designer, un ingé-nieur chimie & process et untechnicien d’application.Parallèlement, les co-déve-loppements sont gérés parun BE de quatre personnes.La production des moules

    est majoritairement confiée àdes outilleurs du Rhône-Alpes, la proximité restant lasolution la plus économiquepour les applications com-plexes.

    Dans le cadre de sa diver-sification, MIHB a développéle composite Dragonskal àmatrice 100 % minéral dédiéà la protection anti-feu. Non-inflammable, ne générant nifumées ni COV ni goutteschaudes, il lui a permis deremporter le Concours dePitch des EntreprisesInnovantes organisé fin juinà Lyon dans le cadre du6e Forum Plastipolis. Pare-flamme certifié A1/M0 etcoupe-feu certifié EI120,les panneaux compositesDragonskal sont disponiblesdans une large gamme definitions (couleur, texture,aspect, traite-ment) etniveaux der é s i s t a n c emécanique etd’épaisseur.Ils sontcoupe-feu engrand format(format stan-dard 2 500 x1 200 mm) enépaisseurs de1 à 40 mm.U t i l i s a b l e sdans la construction, la réha-bilitation ou l’aménagement,ils trouvent aussi des applica-tions dans l’aéronautique, lemaritime et le ferroviaire. Leprix Entreprises Innovantesa également salué le faitqu’ils ne soient pas issus dela filière pétrole et qu’ilscontribuent à promouvoir le« Made in France ».

    Quelques jours aprèsavoir reçu son prix de l’inno-vation, MIHB a égalementaccueilli à Groissiat en parte-

    nariat avec le constructeurde presses Arburg et EDF 45visiteurs invités à découvrirla nouvelle presse GoldenElectric d’Arburg et assisterà plusieurs conférencesayant pour thème l’efficacitéénergétique. MIHB qui pos-sède 55 machines AllrounderArburg dans son atelier estun client fidèle du construc-teur allemand.

    A l’image des GoldenEdition servo-hydrauliques,les Golden Electric sont desmodèles économiques desti-nés à rendre plus acces-sibles les entraînementsélectriques. Ils bénéficientde moteurs électriquesrefroidis par eau et de servo-variateurs et sont dispo-nibles en 60,100, 150 et 200 tde force de fermeture.Comme l’a souligné MarcSchuh, d.g. d’ArburgFrance, durant la présenta-tion, ces modèles consom-ment jusqu’à 55 % moinsd’énergie qu’une pressehydraulique conventionnellede même tonnage, et ilsoffrent des niveaux de préci-sion et de répétabilité incom-parables. Le partenariat éta-bli avec EDF permet de plusde valider des certificatsd’économie d’énergie (CEE)qui donne droit à une primefinancière à l’achat dont lemontant dépend du type depresse, de sa puissance ins-tallée et de ses conditionsd’exploitation. Lors de la visi-te guidée de l’usine, les invi-tés ont pu assister à unedémonstration d’injection deboîtes empilables sur une100 t Allrounder 470 EGolden Electric. Un robotlinéaire Arburg Multilift était

    utilisé pour évacuer lespièces, moulées dans untemps de cycle de 20 s.

    Dans le cadre de sesrécents investissements,MIHB achète presque exclu-sivement des machineshybrides ou tout-électrique.Outre leur moindre consom-mation énergétique, l’entre-prise oyonnaxienne apprécieleur parfaite complémentaritéavec ses robots numériques.

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    L’automobile représente encore plus de 70 %du c.a. de l’entreprise.

    Le composite minéralDragonskal bénéficie de nombreux atouts, dont la résistance au feu.

    Durant la journée portes-ouvertes, Arburgprésentait une Allrounder 470 E Golden Electric.

    MIHB dispose d’un parc de 70 presses à injecter de 25 à 600 t,essentiellement de marques Arburg et Billion.

    L’usine MIHB de Groissiat s’étend sur plus de 4 ha.

    Prix de l’entreprise innovante, décerné lors du Forum Plastipolis, journée portes ouvertes pour la présentation d’une nouvelle presse Arburg,MIHB a occupé cet été le devant de la scène.

    MIHB fait l’actualité

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:14 Page6

  • 7SEPTEMBRE 2016

    PLASTURGIE

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    Suite de la page 1RR Plastiques transforme une

    grande variété de polymères, enparticulier les plastiques souplescomme les SEBS, EVA, TPU,et PVC plastifié dont elle s’est faitune spécialité. Elle dispose égale-ment d’un éventail d’équipe-ments d’assemblage assurant lejointage, le montage des diffé-rents composants et le condition-nement final en ligne des articlesproduits. Dans ce domaine,RR Plastiques collabore avecdes spécialistes des machinesspéciales comme DMA et LAS(Lean Assembly SystemsGmbH), mais réalise égalementcertains de ses équipements. Ellea de plus doté la plupart de seslignes de production de systèmesde contrôle qualité par caméraafin de garantir le zéro défautavant conditionnement. Des opé-rations de marquage à chaudsont également réalisées.

    Son c.a. est réalisé à 60 %dans le domaine médical, avecpour produits principaux descapsules, compte-gouttes(tétines en TPE avec pipettes,capsules, avec ou sans bagued’inviolabilité en PP ou PE) pourapplications ophtalmiques ouauriculaires, ainsi que des acces-soires pour le diagnostic. Le por-

    tefeuille clients compte degrands noms comme Biocodex,Schering-Plough ou MSD, BioRad… Avec l’appui des autresfiliales du groupe Medicos, RRPlastiques peut fournir despipettes en verre ou plastiqueavec ou sans marquage offrant lapossibilité de doser différentscalibres de gouttes, de 35 à 50 µl.

    Les autres marchés de l’entre-prise sont l’industrie du diagnos-tic (10 % des ventes) et la parfu-merie-cosmétique (30 % avec desclients comme Clarins, Caudalie,Diptyque, Esthederm…) quiconstitue l’un des axes de déve-loppement de Medicos. RRPlastiques prend toute sa placedans cette stratégie grâce à sescompétences conjuguées en mou-lage de pièces techniques et d’as-

    pect avec des outillages à grandnombre d’empreintes. La sociétése positionne comme un acteurfort avec sa gamme standard decompte-gouttes cosmétique etroll-on, et développe aussi desproduits spécifiques, tels que desbouchons de parfums pourenfants en Surlyn et des tubeséchantillons pour parfum.

    Pour répondre aux exi-gences documentaires crois-santes de l’industrie médicaleen matière de traçabilité, qualitéet sécurité, mais aussi pour amé-liorer la productivité, RRPlastiques s’est doté au début del’année d’un système de super-vision de la production MESCyclades intégrant la gestionélectronique de documents(GED). Cette société est ainsi lepremier client Sise à exploiterce nouveau développement quiassure la gestion automatisée,rapide et réactive de la docu-mentation liée aux différentesproductions.

    L’atelier de Corveissiat dispo-se ainsi d’une dalle tactile de 15”par presse et machine spéciale

    (une versioni n d u s t r i e l l erenforcée, ven-tilée notam-ment, dévelop-pée par Sise)permettant à

    l’opérateur de visualiser les docu-ments (formats Microsoft Office,PDF, JPEG, PNG, etc.) néces-saires à l’ordre de fabrication(machine, moule, article, fabrica-tion, montage), de les remplir demanière interactive, de les vali-der, puis de les sauvegarder enmême temps que les données deproduction.

    Un module logiciel spécialpermet aussi d’imprimer des éti-quettes personnalisées répon-dant aux exigences de traçabilitéspécifiques à chaque client. Cettegestion directe, sans papier, avectransfert automatique des don-nées dans l’informatique centralede la société garantit une traçabi-lité complète des productions etun suivi qualité effectif en évitantles erreurs humaines liées auxprocédures manuelles et en sim-plifiant la tâche des opérateurs. Il est notamment possible d’inter-dire le démarrage d’une produc-tion tant que les documents associés ne sont pas validés parl’opérateur.

    RR Plastiques mettant enœuvre une politique soutenue

    d’investissement (plus de 10 %de son c.a. en moyenne chaqueannée), elle cherche en perma-nence à améliorer sa réactivitéen termes de réponse aux mar-chés, de délai de conception, deprise en compte des normes etdes réglementations, et de com-munication. La mise en place duMES a largement contribué àcette démarche et si elle n’estpas encore une entreprise « zéropapier », elle s’en approche etparticipe aujourd’hui à unedémarche écologique qui vadans le sens de l’histoire.

    RR Plastiques : une usine documentée sans papierMédical

    SERVICE LECTEUR n° 6

    SERVICE LECTEUR n° 104

    En plasturgie, l’usine 100 % numérique est en passe de devenir une réalité. Grâce à son système de supervisiond’atelier, RR Plastiques est l’un des tout premiers plasturgistes français à mettre en œuvre la GED.

    SISE, PIONNIER DE L’INFORMATIQUE D’ATELIERPionnier depuis les années 80 de la régulation de température multizone pour systèmes d’in-jection à canaux chauds, Sise fut également précurseur de la supervision d’atelier avec sonsystème Cyclades. Bénéficiant de progrès constants, suscités par les partenariats instaurésdepuis des années avec de grands groupes de plasturgie, cette offre est devenue MESCyclades (Manufacturing Execution System) pour traduire les capacités de gestion avancéede processus industriel qu’elle a acquises au fil de son quart de siècle de développement.La version actuelle de Cyclades conserve ses modules traditionnels de supervision, mainte-nance outillage et machine, ordonnancement, gestion des ordres de fabrication et desconsommables, actions opérateurs et changements d’équipes, analyse de résultats paréquipe et ordre de fabrication, et génération d’états personnalisés. Mais les utilisateurs peu-vent s’ils le souhaitent intégrer en complément un large choix de modules optionnelsouvrant sur une traçabilité et une disponibilité totale des informations relatives à la produc-tion : ressources humaines (calcul de temps de pré-sence et rentabilité des opérateurs), suivi des opéra-tions de reprises manuelles, montage, soudage et tripar exemple, module énergie (consommation réellepar machine ou l’ensemble d’un parc machine),module SPC opérant le suivi des cartes de contrôlede chaque article produit, module consommationmatière, modules lecture de codes-barres et impres-sion d’étiquette. Un module Web encore optimiséoffre la possibilité à l’encadrement d’une entreprisede consulter à distance l’état d’un parc machine surun smartphone ou une tablette. Sise développe aussi avec son système Easy-PSP l’acquisition de données (températureset pressions dans le moule notamment) pour aider l’optimisation des procédés d’injection.L’interfaçage de MES Cyclades avec Easy-PSP est possible. Il tend d’ailleurs à se déve-lopper. Sise travaille aussi avec les principaux constructeurs de presses à injecter à l’op-timisation des échanges de paramètres selon le protocole Euromap 63 qui se généraliseavec le développement des technologies d’usines connectées Industrie 4.0. Utilisé dans des ateliers situés dans un nombre croissant de pays (Mexique, États-Unis,Russie, etc .), Cyclades répond par ailleurs aux besoins d’autres industries que la plas-turgie, notamment de la métallurgie.

    L’usine s’étend sur 1 500 m² couverts.

    Les opérateurs doivent valider chaqueélément d’un OF sur l’écran tactile.

    Chaque presse et machine spécialeest dotée d’une dalle tactilepermettant à l’opérateurde visualiser les documentsnécessaires à l’OF, de les remplir,de les valider, et de les sauvegarder.

    Un échantillon des fabricationsmoulées chez RR Plastiques.

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:14 Page7

  • Suite de la page 1Les moules-cubes consti-

    tuent l’un des summums techno-logiques des outillages d’injec-tion plastique. Il faut en effet inté-grer de multiples circuits d’injec-tion et de refroidissement dansun espace réduit, et rendre cetoutillage capable de recentrersuccessivement quatre faces por-tant un grand nombre d’em-preintes pour permettre injec-tion, surmoulage et éventuelle-ment, assemblages intégré.

    Le moule-cube 4 x 48 em -preintes présenté par DPI faitpartie d’un projet comprenantégalement deux autres moules48 et 32 empreintes à injectionlatérale destinés à produire lesautres composants, capots et

    bras, de ce système de referme-ture. Après avoir consulté plu-sieurs constructeurs qui ontdécliné toute offre pour cetteapplication, le poids de TPE utili-sé pour le surmoulage du PPétant inférieur à 0,10 g, DPI enest venu à concevoir lui-mêmeses propres systèmes canauxchauds à injection latérale et àobturateurs pour les équiper.

    Pourquoi s’être orienté verscette technologie complexe ?Jean-Benoît Langlois expliqueque le moule-cube 4 faces a d’au-tant plus de sens que le tempsde refroidissement des piècesest long. Ce qui est le cas danscette application. De plus, ceprincipe laissant une face librepour effectuer un assemblage, ilpeut remplacer une partie deséquipements d’assemblage aval.Dans le cas de l’application mon-trée par DPI, ce concept a per-mis de remplacer quatre mouleset quatre presses, si bien que laproductivité d’une telle installa-tion compense très largement lesurcoût de l’outillage.

    Par rapport au premiermoule prototype conventionnel,un outil à deux postes monté surplateau rotatif, le moule-cube apermis de diviser par quatre letemps de refroidissement. Lemoule-cube a permis de réduirede moitié le temps de cycle,passé de 20 à 10 s seulement. Lapresse bimatière KM de 550 test équipée d’un système élec-tronique contrôlant le parallélis-

    me des plateaux. En cas de déri-ve, la presse peut être arrêtéeavant que le moule ne soitendommagé. Le moule-cube aen outre été conçu pour per-mettre le démontage de toutesles pièces interchangeablesdirectement sur presse, sansdépose de l’outillage.

    Dans le cadre de son serviced’industrialisation complet, DPIa également intégré la ligned’assemblage final des disposi-tifs de refermeture de canettescomprenant trois pièces plas-tiques et un composant en alu-minium.

    Animée par Jean-BenoîtLanglois, DPI a réalisé en 2015un c.a. de 7 millions d’euros.La société emploie une soixantai-ne de salariés sur deux sites, àChaleins où elle dispose de deuxbâtiments abritant ses pôles deR&D/ mise au point, protos et demaintenance-réparation, etArbent, où DPI Moules, ex-Antonin, réalise les gros travaux

    d’usinage, rectifi-cation et élec-troérosion desmoules. DPI apour activitéprincipale ledéveloppementcomplet, pièceset outillages jus-qu’à l’industri -alisation, d’appli-cations dans lessecteurs de l’em-ballage agro-ali-

    mentaire, du médical, de la cos-métique et de l’hygiène. Son pôleR&D est équipé de six pressesà injecter mono et bimatière

    KraussMaffei, Netstal et Billionde 50 à 550 t qui lui permettentde tester les outillages, d’optimi-ser leur process, et de réaliserl’industrialisation et l’automatisa-tion finale de l’application. Enseptembre prochain, une presseKraussMaffei tout-électrique de180 t dotée d’un bloc de puissan-ce hydraulique pour les mouve-ments rapides des noyaux vien-dra compléter ce dispositif. Cetatelier est également apte à rece-voir temporairement des pressesde clients pour effectuer desmises au point finales.

    8 SEPTEMBRE 2016

    EMPREINTES

    SERVICE LECTEUR n° 106

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    Le moule vu du dessus : uneingénierie complexe.

    Le moule-cube 4 x 48 empreintes en rotation selon son axe vertical.

    SERVICE LECTEUR n° 105

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    Le conglomérat américainBarnes devient décidément unpoids lourd de la filière moules etoutillages plastiques. Déjà pro-priétaire des constructeurs desystèmes à canaux chaudsSynventive Molding Solution(acquis en 2012 pour 335 millionsde dollars), Otto Männer (en2013, pour 275 millions d’euros)et Thermoplay (en 2015, pour50 millions d’euros), le groupedirigé par Patrick Dempsey esten train de se constituer parallè-lement un pôle mouliste à hautetechnicité. Outre l’activité deconstruction d’outillages pouremballage et injection PET

    d’Otto Männer, Barnes a en effetannoncé à la mi-juillet qu’il venaitde boucler l’acquisition du mou-liste allemand Foboha, filiale dugroupe suisse Adval Tech, pourenviron 135 millions d’euros.Utilisant cette somme pour sedésendetter, Adval Tech va se

    recentrer surses activitésde productionde compo-sants et sous-e n s e m b l e sautomobi lesen métal, plas-tiques et com-p o s i t e s .Foboha seraintégré avecS y n v e n t i v e ,Mânner et

    Thermoplay à l’activité Solutionsde Moulage de la divisionIndustrie de Barnes.

    Basé à Haslach au nord-estde Fribourg, Foboha est un spé-cialiste des moules complexespour production en très grandvolume d’emballages, articles desoins et d’hygiène, mais aussipièces médicales et automo-biles. C’est notamment unexpert en outillages d’injectionde pièces à paroi minces avecIML et l’un des principaux pour-voyeurs mondiaux de moules àétages, moules sur bases rota-tives et moules-cubes simples etdoubles avec moulage, surmou-lage et assemblage intégré.Foboha emploie 370 salariés enAllemagne, Suisse, États-Uniset Chine.

    Fondé en 1857, Barnesemploie pour sa part mondiale-ment près de 6 000 salariés surune soixantaine de sites indus-triels. Il a réalisé en 2015 un c.a.de 1,20 milliards de dollars princi-palement en tant qu’équipemen-tier aéronautique et automobile.

    Barnes achète FobohaStratégie

    DPI développe un moule-cube 4 x 48 empreintesRhône-Alpes Outillages à haute productivité, les moules-cubes restent l’apanage de quelques rares spécialistes.

    Le mouliste français DPI International a relevé avec panache ce défi technologique.

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    Les moules-cubes sont l’une des spécialités de Foboha.

    Foboha dispose à Haslachen Allemagne de 1 500 m² de locauxavec des ateliers entièrementclimatisés.

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:15 Page8

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    9SEPTEMBRE 2016

    EMPREINTES

    SERVICE LECTEUR n° 8

    Le spécialiste américain del’instrumentation des moulesd’injection plastiques RJG arécemment organisé une journéetechnique à l’ISPA d’Alençon àlaquelle participait une trentainede responsables techniquesd’ateliers de moulage et techni-ciens moulistes. Cette journéecomportait deux volets, le matin,une présentation de Denis Fecci,directeur de RJG France, etl’après-midi une démonstrationconcrète des apports des techno-logies RJG avec un moule appa-reillé monté sur l’une des pressesde l’atelier de l’ISPA.

    L’essentiel de la présentationde D. Fecci portait sur leMoulage Découplé (en anglaisDecoupled Molding), la métho-dologie de réglage de presse àinjecter développée par RodGroleau qui fonda RJG en 1985.Permettant selon lui d’utiliser àplein le potentiel des pressesmodernes, mais aussi d’améliorerles capacités des machines plusanciennes, le Moulage Découplé(MD) comprend trois méthodes,I, II et III, proposant des métho-dologies de sophistications crois-santes, assez éloignées des prin-cipes de réglages conventionnels.Le MD prend en compte deuxphénomènes physiques princi-paux, l’écoulement non-newto-

    nien et l’injection sous pressionlimitée. Le premier prend encompte le changement de viscosi-té important du polymère exposéau cisaillement lors de son écou-lement dans le système de moula-ge. Plus la vitesse d’injection estélevée (et donc plus fort est lecisaillement), plus il perd en vis-cosité. Les méthodes tradition-nelles de réglage ne prennent passuffisamment en compte ce com-portement new-newtonien. EnMoulage Découplé, il est considé-ré comme une variable essentiel-le, ce qui conduit à vouloir contrô-ler étroitement la vitesse d’injec-tion lors de la phase de remplis-sage du moule. Aux débuts del’injection plastique, les machinesne possédaient pas de régulationde vitesse, ceci induisant un para-doxe. Si on utilise juste la pres-sion nécessaire pour remplir le

    moule, cette der-nière n’est passuffisante poureffectuer un rem-plissage rapide.En d’autrestermes, la vitessede remplissageest limitée par leniveau de com-pactage, ce quicréé une condi-tion de pression

    sur le remplissage. De ce fait, lesdeux premières phases de moula-ge, le remplissage et le compacta-ge de la matière sont couplées, cequi empêche de pouvoir lescontrôler indépendamment. Etpire, si on règle un seul niveau depression pour tout le cycle d’in-jection, les trois phases, remplis-sage, compactage et maintien,sont alors couplées.

    Sa société proposant descapteurs de pression et tempé-rature installés dans les moules,et des technologies de traite-ment des données acquises parces instruments, Rod Groleau adéveloppé son concept deMoulage Découplé pour les uti-liser au mieux en étant capabled’analyser et de contrôler sépa-rément les paramètres lors destrois phases d’un process demoulage. Il l’a perfectionné au

    fur et à mesure de l’évolutiondes machines d’injection. Laversion III de ce concept exploi-te à fond les capacités despresses modernes. Dans le pro-cess Découplé II, le remplissagese termine à une certaine posi-tion de la vis, le compactage etle maintien étant liés par l’utili-sation de la seconde pressiond’injection (maintien presse)pour compacter la matière dansle moule. Ce principe de com-mutation et de compactage estaujourd’hui le plus utilisé dansl’industrie.

    En découplé III, le remplissa-ge se termine à une certaine posi-tion de la vis, puis on utilise uneseconde vitesse de remplissagepour compacter la matière dans lemoule jusqu’à l’obtention d'unepression donnée dans l’emprein-te. On enclenche ensuite unmaintien jusqu’au gel du seuil.Les avantages du Découplé IIreposent sur un choix de vitessed’injection en adéquation avec lesbesoins du couple moule/matièreet les performances de la presse,ce qui permet de compenser lesvariations de la viscosité matièredurant le remplissage du moule.On réduit ainsi les variations deremplissage des empreintes et onaméliore l’équilibrage du moule.Les limites de ce mode II sontque le compactage et le maintien

    restent liés en terme de rhéolo-gie, alors que le compactage varieen fonction de la viscosité.Garantissant une meilleure répé-tabilité de moulage, le mode deréglage Découplé III offre lesmêmes avantages, avec en plusun contrôle indépendant de lavitesse de compactage. Ainsi, lapresse est autorisée à prendreplus ou moins de pression pourcontinuer à pressuriser l’emprein-te dans les mêmes conditionsquelle que soit la résistance ren-contrée. Cette phase de compac-tage se termine lorsque la pres-

    sion désirée dansl’empreinte estatteinte. En pilo-tant sur la basede la pressionmatière dansl’empreinte à l’ai-de des capteursRJG et de systè-me de comman-de eDart, cettedernière ne varieplus en fonctionde la viscosité. Laquantité dematière compac-tée dans la ou les

    empreintes est précisémentcontrôlée du fait d’effets d’inertiebien moindres. Le Découplé 3 nepeut s’envisager sans capteurs depression dans l’empreinte. Unecommutation en position vis pro-duirait plus de variations lors d’unchangement de viscosité matièreou de performances du clapetfluctuantes. Le système RJG per-met de s’affranchir des variationsde caractéristiques matières quiinfluent sur la qualité de remplis-sage des pièces. Avec un mouleappareillé dialoguant avec la pres-se, les variations de lots matièresn'ont plus d'influence, et il n'estainsi plus nécessaire de modifieréventuellement les paramètres dela presse.

    RJG et le moulage découplé

    SERVICE LECTEUR n° 108

    SERVICE LECTEUR n° 107

    Instrumentation

    Exemple d’une même pièce moulée en matière viergeà gauche, et recyclée, à droite, sans faire intervenirun système RJG. Si on enclenche le système, les piècesmoulées restent bonnes quelle que soit la qualité dela matière.

    Denis Fecci démontrant les avantages du mode deréglage Découplé III sur une presse de l’atelier del’ISPA.

    Le refroidissement des presses etdes moules étant un élément incon-tournable dans le processus d'in-jection plastique, celui-ci est sou-vent trop gourmand en électricité etinflue directement sur les coûts deproduction.

    Pionnier de la thermorégulation desoutillages et équipements de trans-formation plastique, développeurdes premiers refroidisseurs à free-cooling intégré, Eurochiller est tou-jours très attentif au respect desconditions énergétiques les plusstrictes lors de l'élaboration de sesnouvelles gammes de produits.A l'écoute permanente des

    demandes du marché et des évolu-tions dans le domaine des C2E,Eurochiller à conçu en collaborationavec plusieurs clients des équipe-ments qui permettent de réaliserdes économies d'énergie trèssignificatives.

    Gamme AD COOLEREurochiller souhaite contribuer tou-jours plus à la réduction de laconsommation d'énergie dans leséquipements de réfrigération etainsi qu’à celle des émissions deCO2 dans l'environnement. La socié-té répond aujourd’hui à cette exigen-ce avec une machine dénommée ADCOOLER (Adiabatic Cooler), quicombine l'économie énergétiquegénérée par une batterie aéro-réfri-gérante avec l'efficacité thermiquepropre à un système adiabatique.Grâce à ce système de refroidisse-ment, il est possible de garantir destempératures proches de la valeurdu bulbe humide. Ce refroidisseur se

    situe hors rubri-que ICPE 2921concernant lalégionnelle.

    Exemple : Pourune puissancede refroidisse-ment de 200 kWpour le circuithuile hydrau-lique d’une pres-se à injecter, ilfaut normale-ment compter40 à 45 kW deconsommation

    électrique moyenne pour un groupefroid conventionnel. Avec l'ADCOOLER, la consommation élec-trique est ramenée à 6,75 kW.

    Gamme AX EVO

    Cette gamme de refroidisseursd'eau de process intègre en uneseule solution les technologiesexpérimentales les plus récentesd'Eurochiller, assurant des niveauxd'efficacité et de rentabilité énergé-tiques de haute performance.Présenté comme une évolution, AXEVO est le résultat d'un procédé dedéveloppement combinant larecherche du design, la fonctionnali-té, la performance et une gammevariée d'options telles que :

    - Free-cooling intégré permettantpour une température d'eau de 15°Cde réaliser jusqu'à 50% d'économied'énergie pour l'eau des moules (AXEVO FC).

    - Système adiabatique (ADX EVO)qui permet lors de période chaudeen été d'éviter de sur-dimensionnerl'appareil. L'humidification des médiaplacés devant l'appareil abaisse defaçon significative la température del'air de condensation du gaz.

    Eurochiller

    Pionnier du free-cooling,Eurochiller a pour objectif

    prioritaire l’optimisation dela consommation d’énergie

    dans les ateliers.

    PUBLI-REPORTAGETHERMORÉGULATION

    Une philosophie : l’économie d’énergie

    La gamme AX EVO combine design, fonctionnalité etperformance en réduisant de jusqu’à 50 % l’électricitéconsommée pour refroidir l’eau des outillages.

    ECF Eurochiller France - BP 90001 - Neuve-Eglise - 67220 Villé - Tél. +33 (3) 88 58 00 23 - [email protected] - Via Miiano 69 - I-27030 Castello d’Agnone - Tél. +39 03 84 298 985 - www.eurochiller.com

    Les systèmes de refroidissementAD Cooler réduisent drastiquementla consommation énergétique deséquipements de plasturgie.

    La gamme du fabricantautrichien d’éléments standardMeusburger incluse désormaisdes vérins hydrauliques. Lemodèle E 7055 est un vérin defermeture (force de maintiendisponibles de 40 à 500 kN) des-tiné à équiper des tirants denoyaux ou des tiroirs de moulesd'injection ou de fonderie. Pourréduire la taille nécessaire pourfaire face aux forces élevéesauxquelles il est exposé, il estdoté d’un système de blocagemécanique en fin de course. Cevérin flasquable est doté d’uncapteur de fin de course quigarantit la sécurité. Si la pièceplastique est ouverte, le vérin

    est monté avec une précontrain-te pour éviter la formation debavures. Si le noyau est posi-tionné librement dans la pièce àinjecter, le vérin est alors montésans précontrainte.

    Des vérins MeusburgerHydraulique

    Vérin Meusburger autobloquanttype E 7055.

    Hall 10

    Stand A80

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:15 Page9

  • 10 SEPTEMBRE 2016

    EMPREINTES

    SERVICE LECTEUR n° 9

    Le logiciel d’analyse des par-cours d’outils Vericut disposedésormais d’un nouveau moduleoptionnel baptisé Force qui offreune capacité d’optimisation auto-matisée des vitesses d'usinagedes pièces encore supérieure.

    Disposant déjà avec son appli-cation inté-grée OptiPathd’une fortecapacité d’op-timisation desparcours d’ou-tils d’usinage,l ’ é d i t e u rCGTech a ren-

    forcé son offre en intégrant àVericut des technologies de modé-lisation physiques et mathéma-tiques développées par le groupeindustriel américain UTC. UnitedTechnologies Corp., plus de 55 mil-liards de dollars de c.a. en 2015avec 210 000 salariés, est un grandconglomérat basé à Hartford dansle Connecticut qui exploite cinqactivités principales, dont les plusconnues sont les systèmes dechauffage et climatisation Carrier,les ascenseurs et escalators Otis,et surtout, Pratt & Whitney, 4émeéquipementier aéronautique mon-dial. C’est notamment pour lesbesoins de ce dernier qu’UTC adéveloppé un logiciel de prédictiondes efforts de coupe permettant

    d'optimiser les vitesses d'usinagede pièces complexes par comman-de numérique jusqu’à 5 axes. Viaun accord de licence, CGTech aintégré les principales fonctionnali-tés de ce logiciel dans son nouveaumodule Force qui repousse encoreles possibilités d’optimisation desparcours d’outils proposées par lemodule OptiPath.

    Vericut Force constitue la4éme génération de procédés d’op-timisation. Jusqu’à la fin desannées 80, l’optimisation manuelleétait de rigueur. Puis OptiPath,lancé en 1991, a apporté au fraisa-ge son premier procédé d’optimi-sation logicielle, basé sur destables de profondeur et de largeurd’avance des outils coupants. En

    1998, Vericut a apporté encore plusde pertinence en permettant detravailler à épaisseurs et débits decopeaux constants, vitesses decoupe constantes et en prenant encompte des passes dans le vide.Avec la nouvelle simulation Force,Vericut propose d’utiliser le coupleoutil-matière (sa base de donnéesintègre les principaux matériauxutilisés industriellement, alu, tita-ne, aciers…) pour analyser les par-cours d’outils et définir desvitesses d’avance et d’approcheoptimisées. Pour l’instant adaptéau fraisage, il sera prochainementdisponible pour le perçage et letournage.

    En détectant d’éventuelleserreurs, risques de collisions et

    zones de faible efficacité d’usina-ge, en analysant les efforts decoupe, la puissance et le couple dela broche et l’épaisseur descopeaux de matière, en réduisantla durée de mise au point, puis lestemps de cycle, Vericut Force peutaméliorer la productivité d’unemachine-outil de près de 50 % (tauxconstaté par UTC sur une trentai-ne de ses sites et ceux de 180 sous-traitants), tout en réduisant l’usuredes outillages et en améliorant laqualité finale des pièces usinées. Ilréalise tout cela sans remettre encause les gammes d’usinage, ni leschoix d’outils, ni les stratégiesd’usinage. Conçu prioritairementpour les besoins haut-de-gammede l’aéronautique, il répond parfai-tement à ceux de la filière automo-bile et de l’industrie du moule quiutilisent elles-aussi des procédésd’usinage par c.n. automatisés.

    Vericut passe en ForceFAO

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    SERVICE LECTEUR n° 109

    SERVICE LECTEUR n° 110

    Le module OptiPath inclut uncalculateur des gains générés par son utilisation.

    Son nouveau module Force confère à Vericut une capacité encore accrued’optimisation automatique des parcours d’usinage.

    Commercialisées par EDMService spécialiste des consom-mables et outils d’électroérosionet d’usinage installé à Jouy-le-Moutiers dans le Val d’Oise, lesmicro-broches-outils BO Bleue etVerte atteignent la première, desvitesses de rotation d’outils de70 000 tr/mn avec entraînementpar le fluide d’arrosage (huileentière ou soluble) et la seconde,de 55 000 tr/mn avec entraîne-ment par de l’air comprimé. Ellespermettent de réaliser rapide-ment des usinages de précisionavec de petits outils tournant àdes vitesses élevées. Le fluidepasse par l’intérieur du porte-outildans lequel est montée la broche,puis passe par la turbine situéesur la queue de l’outil. Un disposi-tif de mesure affiche la pressiondans le porte-outil. De petitesdimensions, diamètre 25 x lon-gueur 40 mm, la broche-outil semonte dans n’importe quel porteoutil Weldon, porte pince de dia-mètre 25 ou porte outil de tour.Une réduction existe pour passerde diamètre 25 à 20mm dans lecas où la machine n’est pas équi-pée en 25 mm. La version renvoid’angle est montée sur une queuede diamètre 16 mm.

    L’outil constitue l’axe de labroche. Les roulements et la tur-bine sont montés directementsur la queue de l’outil. Il y a ainsimoins de pièces intermédiaireset donc, moins de faux rond. Leskits, composés de deux roule-

    ments et une turbine, se chan-gent quand l’outil est usé. Ilsexistent pour des queues d’outilde diamètre 3, 4 et 6. Le kit demontage sert à monter l’outil àl’aide d’une mini-presse ou d’uneperceuse à colonne dans l’en-semble roulements turbine.

    Alimenté par une pressiond’arrosage de 15 bar, l’outil tour-nera à 50 000 tr/mn. En aug-mentant la pression du liquided’arrosage jusqu’à 70 bar lavitesse pourra atteindre 70 000tr/mn. En augmentant la pres-sion on augmente également lapuissance délivrée par la turbi-ne, environ 200 W à 25 bars,600 W à 60 bar. Avec de l’aircomprimé à 7 bar la BO vertetourne à 55 000 tr/mn avec unepuissance de 250 w.

    Cette nouveauté existe en ver-sion broche droite ou renvoid’angle à 90°. Dans le dernier cas,il n’y a pas de pignon. La BrocheOutil BO est simplement montéeà 90° sur une tige de 16 mm. Lerenvoi d’angle ainsi constitué fait40 mm de long et peut tourner à lamême vitesse que les brochesdroites (50 000 à 70 000 tr/mn) cequi est unique. Une fois montéesdans un porte- outil standard, lesbroches sont disponibles dans lechangeur d’outil ou sur la tourellede la machine sans raccordementparticulier. En complément, laBroche-Outil BO verte fonctionneavec de l’air comprimé à 6 – 10bars si du liquide d’arrosage n’estpas disponible.

    Pour un budget d’environ900 €, la Broche Outil BO permetd’utiliser les petits outils de dia-mètre inférieurs à 3 mm à lavitesse de rotation qui leur

    convient. Quel que soit la matièreà usiner, la machine peut alorsavancer à des vitesses élevées,sans vibration, sans bruit, sanséchauffement. Cela garantit un

    bon état de surface et des tempsde cycle réduits en usinage dansl’axe ou à 90°.

    Les micro-broches-outils : solution pratique et économiqueUsinage

    Les broches-outils BO Bleue etVerte sont de conception simple.

    Toutes sortes d’outils peuvent êtremontés sur ces broches.

    Les broches-outils distribuées par EDM Service génèrent des vitesses d’usinage élevées et donnent accès aux renvoisd’angle dans tous les porte-outils de tours ou de centres d’usinage.

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    La gamme SUMMIT-SERIES de Mold-Masters représente un nouveau sommet technologique pour les systèmes à canaux chauds « premium ».Réunissant une précision et une performance sans précédent, le système d’injection en acier inoxydable fonctionne avec une stabilité thermique quatre fois supérieure à celle d’un système conventionnel.Idéal pour des résines sensibles au cisaillement et à la température (PC, POM ou PBT), et particulièrement bien adapté au marché médical, le SUMMIT-SERIES est puissant et polyvalent.Etes-vous prêts à porter vos processus d’injection vers de nouveaux sommets ? Contactez-nous ou visitez www.milacron.com pour en savoir plus.

    19e-26e Octobre 2016, Hall 15/C06 et Hall 01/A39

    L’AVENIR PREND FORME

    Journal n°70-06_Plastiques Flash n° 70 27/09/16 15:15 Page10

  • 11SEPTEMBRE 2016

    MATIÈRES

    SERVICE LECTEUR n° 10

    SERVICE LECTEUR n° 111

    SERVICE LECTEUR n° 112

    TransparentsLe Barex, suite et fin

    Le feuilleton du polyacrylonitrile Barex n’enfinit pas de rebondir.

    En discussion avancées pour la reprise desactivités de production, développement et com-mercialisation de ce polymère transparent trèsapprécié dans l’emballage pharmaceutique et ali-mentaire, le groupe Ineos et la société américai-ne MSM Poly, créée et dirigée par Patrick Mickle,ne sont finalement pas parvenus à un accord.Suite à cette rupture, le groupe Ineos arrêteradéfinitivement tous les approvisionnements enBarex fin 2016.

    Créée pour rechercher des solutions de rem-placement, la société MSM Poly avait entamé desdiscussions avec le chimiste européen pourreprendre les brevets et certains actifs du site deLima (Ohio). Entre temps, la société a mis au pointun copolymère acrylonitrile-méthyl acrylate (AMAC)qu’elle fait fabriquer par Tiarco Chemical dans sonunité de Greenville (Caroline du Sud), qu’elle com-mercialise sous la marque Anobex et qui sembleoffrir des propriétés très équivalentes au Barex210. La proximité de ses caractéristiques sembleêtre la principale raison de l’échec des discussions.

    AdditifsLanxess achète Chemtura

    Après avoir épongé la majorité d’une dette quia culminé à près d’1,7 milliards d’euros en 2013, lechimiste allemand Lanxess (7,9 milliards de dol-lars de c.a. – 16 700 employés dans 29 pays aannoncé l’acquisition prochaine du groupe améri-cain Chemtura (c.a. équivalent à 1,5 milliards d’eu-ros, avec 1 600 employés), lui-même en difficultéchronique depuis sa création en 2005. Cette tran-saction qui devrait être close à la mi-2017 aprèsles validations de rigueur valorisera ce spécialistedes additifs retardants de flamme et lubrifiants 2,4milliards d’euros, soit environ 7 fois son EBITDAactuelle, dans la fourchette basse des conditionsd’acquisition souhaitées par le groupe allemand.Tout en recréant de la dette, cette acquisition ren-forcera les positions de la division additifs RheinChemie de Lanxess par des produits destinés auxapplications plastiques et caoutchoucs, ainsi quedes additifs lubrifiants et des lubrifiants synthé-tiques industriels. De bonnes synergies existententre Chemtura, spécialiste des retardants deflammes bromés et Rhein Chemie, producteur deproduits à base de phosphore rouge. Chemturaapportera en outre ses productions de prépoly-mères et polyols pour PU et d’organo-métauxpour catalyses polymères.

    PolyamidesArkema monte en capacités

    Pour accompagner la croissance mondiale desapplications polyamides dans le sport, l’électro-nique grand public et l’automobile, Arkema pour-suit un programme mondial d’augmentation decapacités. En 2017, le groupe français va ainsi aug-menter ses capacités de compoundage et démar-rer deux nouvelles lignes de PA11 (en plus du PA10 déjà produit sur place) sur son site deZhangjiagang (province de Suzhou) spécialisédans les polyamides de spécialités biosourcésRilsan. Aux Etats-Unis, un nouvel investissementsur le site de Birdsboro en Pennsylvanie permettrade produire de nouveaux grades de TPE Pebaxbio-sourcés pour les marchés du sport et de l’élec-tronique.

    CompositesPolyOne investit dans les composites

    Après avoir renforcé par de nombreuses acqui-sitions ses activités de production de mélanges-maîtres, de compoundage de plastiques techniqueset élastomères thermoplastiques (rachat de KratonPerformance Polymers en février 2016 notamment),le groupe américain PolyOne vient d’investir plus de85 millions de dollars dans le rachat de deux spé-cialistes des matériaux composites. GordonComposites produit des profilés et des laminés,pour équipements sportifs et mobiliers de bureaunotamment, tandis que Polystrand fabrique descomposites thermoplastiques renforcés.

    Toutes deux basées à Englewood (Colorado)où elles emploient chacune une soixantaine de

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    Devenu l’un des leadersmondiaux des compoundsTPE, Elasto, désormais filialedu groupe suédois Hexpol, aconnu une belle réussite, mal-gré une histoire compliquée.Tout commence en 1976 par lafondation de la sociétéElastoteknik AB à Halmstaden Suède par LadislavKubicka, un ingénieur chimis-te tchèque spécialiste descaoutchoucs. Son but était deproduire des élastomères ther-moplastiques pour l’injectionet l’extrusion. Ses premièresfabrications furent dévelop-pées pour des applications deproduits ménagers et des pro-tections et garde-boues pourVolvo et Scania. Cette sociétéfut rachetée en 1984 parWermia qui déménage les sixsalariés et les machines àÅmål. Développant des TPEinnovants et investissant dansses premières extrudeusesbivis corotatives, la sociétéaccélère sa croissance à la findes années 1980. Elle estrachetée par le groupe suédoisNolato en 1993 et devientNolato Elastoteknik. Avec lesoutien financier de ce groupe,elle investit dans de nouvelleslignes de compoundage, dans

    une ligne de production piloteet un nouveau laboratoire. Peuà peu le site d’Åmål se spéciali-se dans la production de TPEpour le médical. Il est certifiéeISO 14001 en 2000, avantd’être acquis par le groupe bri-tannique British Vita en 2002pour devenir VTCElastoteknik flanqué d’unesociété sœur, VitaThermoplastic Polymers,basée près de Manchester enGrande-Bretagne.

    Persévérant dans les déve-loppements médicaux, VTClance en 2004 la gammeMediprene qui bénéficie dansles années suivantes de puis-sants investissements, nouvel-le ligne de production en salleblanche et systèmes périphé-riques automatisés, permet-tant de fabriquer des com-pounds ultra-propres, desgrades transparents, desgrades alimentaires, répon-dant aux plus hautes spécifi-cations. Le site suédoisdevient en 2007 la premièreusine européenne certifiéeISO 13485 pour la productionde compounds TPE médi-caux.

    Dernière péripétie endate, la société redevient sué-doise suite au rachat en 2010de ses deux sites par le spé-cialiste des caoutchoucsHexpol. Ils sont rejoints en2012 par le compoundeur alle-mand Müller Kunststoffe, tan-dis qu’une implantation chi-noise est mis