lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE...

32
L’ESSENTIEL La course au gigantisme des fonds d’in- vestissements anglo-saxons n’est pas infaillible. Loin de là… une nouvelle preuve en est donnée par le groupe américain Coveris. Plombé par une dette de près d’1,5 milliard de dollars, ce producteur d’emballages (créé en 2013 à partir de la fusion des sociétés Britton Group, Kobusch, Paccor et Paragon au sein d’Exopack, rebaptisé ensuite Coveris) s’est ainsi vu contraint par son financier, le fonds américain Sun Capital Partners, de réduire drastiquement la voilure en vendant une grosse part de ses activités. Il a ainsi annon- cé en novembre 2017 le recentrage de ses activités sur l’Europe d’une part, et sur la production d’emballages souples d’autre part. Cette annonce s’est concrétisée ces derniers mois par deux importantes opéra- tions de cession qui lui ont permis de quit- ter totalement le marché américain et de se désengager de la production d’embal- lages rigides. Suite page 5 Forts de leur puissance financière, les géants de la distribution ont les moyens de dupliquer à bon compte sur tous les seg- ments des produits de spécialité, dont font partie les plastiques techniques et les com- posites, afin de valoriser leur savoir-faire et leurs implantations géographiques. Reste à disposer des bonnes cartes. Dans cette logique, le distributeur hol- landais de spécialités chimiques et alimen- taires IMCD (c.a. : 1,9 milliard d’euros – 2 200 salariés dans le monde) a annoncé fin août le rachat (à valider par les autorités de la concurrence) du distributeur allemand Velox. Basée à Hambourg, cette société a constitué en 25 ans un important réseau en Europe de distribution pour les plastiques techniques (notamment PA et PBT Pentac, Sumitomo Chemicals, TPV Elastorsa, TPU Lubrizol, ABS et PC Trinseo, PPE Asahi Kasei, etc.), les composites, les additifs, les caoutchoucs et les composants pour peintu- re. Elle bénéficie notamment d’une offre étendue et structurée dans les polymères à usage médical et les plastiques transparents. Employant près de 220 salariés dans 18 pays (dont la France), Velox a réalisé en 2017 un c.a. de 155 millions d’euros, avec un résultat avant impôts de 5,4 millions. Selon Piet van der Slikke, le p.-d.g. d’IMCD, cette opération va renforcer la position de son groupe dans la chimie de spécialité et les plastiques du fait de la complémentarité des gammes distribuées. Francois Minec, d.g. et actionnaire de Velox, a pour sa part esti- mé que le fait de rejoindre le groupe IMCD allait faciliter la stratégie de son entreprise pour accéder à de nouveaux marchés dans les plastiques et les composites. lire page 23 Grâce à la technologie Helibar, Komax connaît un succès européen grandissant. Extrusion Août 2018 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix de vente : 15 France métropolitaine Numéro 079 - 18 e année 32 pages SERVICE LECTEUR 1 La distribution européenne des plastiques n’est ni la lune ni la mer de la tranquillité, cette récente opération en est la preuve. Les plastiques dans le viseur des politiciens Profession Les caoutchoucs se mettent au vert 2 Formnext en pleine croissance 4 Plasturgie Amcor à l’achat de Bemis 5 Dossier Extrudeurs de profilés 6-8 La nouvelle dynamique de Gaillon 10 Empreintes Engel crée un réseau d’experts en outillage 12 BASF investit dans Materialise 13 Matières Faire face à l’idéologie anti-plastiques 15 Snetor sur tous les fronts 19 KD Feddersen, partenaire fidèle 19 Equipements & procédés Sikora : des lots matières irréprochables 25 Compeo, le co-malaxage modulaire 26 Les Discovery Days 2018 d’Erema 28 Rubriques Nominations p.2 Annonces classées p. 31 Recruter p. 31 - Vendre p. 31 Coveris quitte les États-Unis… et l’emballage rigide IMCD prend le contrôle de Velox Pour rembourser sa dette, ce conglomérat, propriété de Sun Capital, est contraint de céder une grande part de ses activités. PlasticsEurope s’inquiète des critiques et projets réglementaires visant l’industrie plastique. Fédérant une centaine de chimiste pro- duisant plus de 90 % des polymères prove- nant des 28 états membres de l’UE, ainsi que Norvège, Suisse et Turquie, PlasticsEurope a une vision panoramique de la situation de la filière plastique entre l’Atlantique et l’Oural. Et, bien que cette dernière connaisse une croissance régulière depuis une cinquantai- ne d’années, atteignant des sommets en termes de tonnages produits et consommés, PlasticsEurope se prépare à livrer une impor- tante bataille juridico-médiatique face aux critiques environnementales et aux projets réglementaires qui s’accumulent. Lors de sa présentation des statistiques de production et consommation de poly- mères en 2017, le directeur des affaires tech- niques et règlementaires de PlasticsEurope, région Ouest, Hervé Millet n’a pas hésité à déclarer que l’industrie plastique se trouve « à un moment charnière de son histoire… Affichant toujours un essor inégalé, les plas- tiques paient peut-être aujourd’hui la ran- çon de leur succès. Alors que la demande continue de progresser mondialement, les plastiques sont critiqués de toutes parts, pour leurs effets supposés sur la santé et leur impact sur l’environnement. Face à des produits aux performances remarquables et à une indus- trie de plus en plus engagée pour trouver des solutions aux défis de la planète, les contraintes réglementaires et les interdictions font florès en Europe. Dans une société où il est plus facile d’interdire que d’éduquer, le rationnel est souvent occulté. » Suite page 14 lire page 11 Comme sa société- sœur Ceisa Packaging, SemoPackaging recouvre une santé financière équilibrée. Extrusion de films lire page 17 Principal compoundeur français indépendant, Polytechs prévoit plus de 6 millions d’euros d’investissements. Compounds

Transcript of lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE...

Page 1: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

L’ESSENTIEL

La course au gigantisme des fonds d’in-vestissements anglo-saxons n’est pasinfaillible. Loin de là… une nouvelle preuveen est donnée par le groupe américainCoveris. Plombé par une dette de prèsd’1,5 milliard de dollars, ce producteurd’emballages (créé en 2013 à partir de lafusion des sociétés Britton Group,Kobusch, Paccor et Paragon au seind’Exopack, rebaptisé ensuite Coveris) s’estainsi vu contraint par son financier, le fondsaméricain Sun Capital Partners, de réduire

drastiquement la voilure en vendant unegrosse part de ses activités. Il a ainsi annon-cé en novembre 2017 le recentrage de sesactivités sur l’Europe d’une part, et sur laproduction d’emballages souples d’autrepart. Cette annonce s’est concrétisée cesderniers mois par deux importantes opéra-tions de cession qui lui ont permis de quit-ter totalement le marché américain et dese désengager de la production d’embal-lages rigides.

Suite page 5

Forts de leur puissance financière, lesgéants de la distribution ont les moyens dedupliquer à bon compte sur tous les seg-ments des produits de spécialité, dont fontpartie les plastiques techniques et les com-posites, afin de valoriser leur savoir-faire etleurs implantations géographiques. Reste àdisposer des bonnes cartes.

Dans cette logique, le distributeur hol-landais de spécialités chimiques et alimen-taires IMCD (c.a. : 1,9 milliard d’euros –2 200 salariés dans le monde) a annoncé finaoût le rachat (à valider par les autorités dela concurrence) du distributeur allemandVelox.

Basée à Hambourg, cette société aconstitué en 25 ans un important réseau enEurope de distribution pour les plastiquestechniques (notamment PA et PBT Pentac,Sumitomo Chemicals, TPV Elastorsa, TPU

Lubrizol, ABS et PC Trinseo, PPE AsahiKasei, etc.), les composites, les additifs, lescaoutchoucs et les composants pour peintu-re. Elle bénéficie notamment d’une offreétendue et structurée dans les polymères àusage médical et les plastiques transparents.

Employant près de 220 salariés dans 18pays (dont la France), Velox a réalisé en2017 un c.a. de 155 millions d’euros, avec unrésultat avant impôts de 5,4 millions. SelonPiet van der Slikke, le p.-d.g. d’IMCD, cetteopération va renforcer la position de songroupe dans la chimie de spécialité et lesplastiques du fait de la complémentarité desgammes distribuées. Francois Minec, d.g.et actionnaire de Velox, a pour sa part esti-mé que le fait de rejoindre le groupe IMCDallait faciliter la stratégie de son entreprisepour accéder à de nouveaux marchés dansles plastiques et les composites.

lire page 23

Grâce à la technologieHelibar, Komax connaîtun succès européengrandissant.

Extrusion

Août 2018

ISSN 1620 - [email protected]

Prix de vente : 15 €France métropolitaineNuméro 079 - 18e année32 pages

SERVICE LECTEUR n° 1

La distribution européenne des plastiques n’est ni la lune ni la mer de la tranquillité, cette récente opération en est la preuve.

Les plastiquesdans le viseurdes politiciens

ProfessionLes caoutchoucs

se mettent au vert 2

Formnext

en pleine croissance 4

PlasturgieAmcor à l’achat de Bemis 5

Dossier Extrudeurs

de profilés 6-8

La nouvelle dynamique

de Gaillon 10

EmpreintesEngel crée un réseau

d’experts en outillage 12

BASF investit

dans Materialise 13

MatièresFaire face à l’idéologie

anti-plastiques 15

Snetor sur tous les fronts 19

KD Feddersen,

partenaire fidèle 19

Equipements & procédésSikora : des lots matières

irréprochables 25

Compeo, le co-malaxage

modulaire 26

Les Discovery Days 2018

d’Erema 28

RubriquesNominations p.2

Annonces classées p. 31

Recruter p. 31 - Vendre p. 31

Coveris quitte les États-Unis… et l’emballage rigide

IMCD prend le contrôle de Velox

Pour rembourser sa dette, ce conglomérat, propriété de Sun Capital, est contraint de céder une grande part de ses activités.

PlasticsEurope s’inquiète des critiqueset projets réglementaires visant

l’industrie plastique.

Fédérant une centaine de chimiste pro-duisant plus de 90 % des polymères prove-nant des 28 états membres de l’UE, ainsi queNorvège, Suisse et Turquie, PlasticsEuropea une vision panoramique de la situation dela filière plastique entre l’Atlantique et l’Oural.Et, bien que cette dernière connaisse unecroissance régulière depuis une cinquantai-ne d’années, atteignant des sommets entermes de tonnages produits et consommés,PlasticsEurope se prépare à livrer une impor-tante bataille juridico-médiatique face auxcritiques environnementales et aux projetsréglementaires qui s’accumulent.

Lors de sa présentation des statistiquesde production et consommation de poly-mères en 2017, le directeur des affaires tech-niques et règlementaires de PlasticsEurope,région Ouest, Hervé Millet n’a pas hésité àdéclarer que l’industrie plastique se trouve« à un moment charnière de son histoire…Af fichant toujours un essor inégalé, les plas-tiques paient peut-être aujourd’hui la ran-çon de leur succès. Alors que la demandecontinue de progresser mondialement, lesplastiques sont critiqués de toutes parts, pourleurs effets supposés sur la santé et leur impactsur l’environnement. Face à des produits auxper formances remarquables et à une indus-trie de plus en plus engagée pour trouver dessolutions aux défis de la planète, lescontraintes réglementaires et les interdictionsfont florès en Europe. Dans une société où ilest plus facile d’interdire que d’éduquer, lerationnel est souvent occulté. »

Suite page 14

lire page 11

Comme sa société-sœur Ceisa Packaging,SemoPackagingrecouvre une santéfinancière équilibrée.

Extrusion de films

lire page 17

Principalcompoundeur françaisindépendant,Polytechs prévoit plusde 6 millions d’eurosd’investissements.

Compounds

Page 2: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

PROFESSION2 AOÛT 2018

SERVICE LECTEUR n° 2

NOMINATIONSLaetitia Le Gall, 38 ans, titulai-

re d’un DESCF de Paris 9Dauphine. d.g. adjoint depuis 2014,succède à Jérôme Empereur à ladirection générale du plasturgistepharma/médical StiplasticsHealthcaring. Cette nominationdécoule de l’accession deJ. Empereur à la présidence dunouveau groupe SGHHealthcaring constitué au débutde cette année par MérieuxDéveloppement et le fonds belgeGimv. Après Stiplastics, SGH a faitl’acquisition en juin de Rovipharmet RR Plastiques, et d’autres acqui-sitions devraient suivre.

D’abord auditrice chez PWC,L. Le Gall a occupé plusieurspostes à responsabilité finan-cières chez Multibase, compoun-deur et formulateurs de plastiquefiliale de Dow Corning. Elle acontribué à créer une filiale enChine et a occupé la fonction deBusiness Developer pour lesapplications médicales.

Éric Quenet, 56 ans, diplôméd’HEC, est devenu le directeurrégional pour l’Europe de l’Ouestde l’organisation professionnellePlasticsEurope. Il succéde àMichel Loubry, décédé suite à unelongue maladie.

Ayant fait toute sa carrièredans la pétrochimie et les poly-mères, il a débuté chez ElfAtochem en Chine, puis en France,où il occupe la tête de la brancheStyrène et aromatiques Monde.

Il rejoint ensuite le groupeTotal, occupant entre 2000 et2005 la présidence de sa filialeAtofina Korea, avant de devenirdirecteur de la stratégie du grou-pe puis, depuis 2016, le représen-tant de la branche RaffinageChimie en Iran. À son arrivée ausein de Plastics Europe, il a décla-ré vouloir apporter son expérien-ce des polymères et contribuer àla mise en place d’une économiecirculaire des plastiques.

Stefan Kruppa, ingénieurdiplômé de l’université deDuisburg-Essen a été appelé àla direction de la nouvelle entité« Smart machines/Machinesintelligentes » du groupeKraussMaffei. Présent au seindu groupe depuis 2010, il diri-geait auparavant les développe-

L. Le Gall, d.g. deStiplastics Healthcaring.

Etablissement public industriel et commer-cial (EPIC), le Laboratoire National d’Essais(LNE) a filialisé son activité de certificationmédicale en créant la société anonymeGMED. Jusque-là simple pôle au sein de ladirection Certification du LNE, le GMED estdevenu depuis le 1er août une filiale à 100%du LNE sous la forme d’une société à actionssimplifiée (SAS).Cet unique organisme français de certifica-tion des dispositifs médicaux, pourra ainsiaccélérer son développement et répondre auxbesoins croissants exprimés par le marché.Depuis cinq ans, la certification des disposi-tifs médicaux doit faire face à des exigences

normatives et règlementaires croissantes quigénèrent une forte activité pour les orga-nismes notifiés en Europe. Les nouvellesréglementations européennes sur les disposi-tifs médicaux (DM) et sur les dispositifsmédicaux de diagnostic in vitro (DMDIV),dont les mises en applications sont respecti-vement prévues pour 2020 et 2022, fixent desnormes élevées de qualité et de sécurité pourles fabricants de dispositifs médicaux. Cesnouvelles règles nécessiteront des évalua-tions supplémentaires, notamment dans lecadre de la documentation technique et desactivités suivant la mise sur le marché.Par cette filialisation, le GMED (désormaisprésidé par Lionel Dreux qui dirigea durant10 ans la métrologie scientifique et industriel-

le du LNE) plus autonome et réactif, pourrafinancer plus facilement sa croissance. Ilpourra aussi réduire les délais de qualifica-tion de ses collaborateurs, de les fidéliser etde recruter plus facilement. En anticipationde cette filialisation, les effectifs du GMEDont déjà été augmentés de 20% depuis ledébut de l’année 2018. Cette entité emploiedéjà plus de 140 collaborateurs, dont plus de30 dans sa filiale GMED North America auxEtats-Unis. L’effectif devrait monter à 200 per-sonnes d’ici 3 ans. Servant plus de 850 clients dans le monde etdisposant de plus de 3 500 certificats actifs, leGMED devrait réaliser cette année un c.a.supérieur à 19 millions d’euros, dont 13,7 enFrance et 5.7 aux Etats-Unis.

Services Le LNE filialise sa certification médicale

Pour une industrie de transformation telleque celle du caoutchouc, les matières pre-mières demeurent une ressource essentielleaux plans économiques (prix et sécurisationdes approvisionnements) et techniques (desmatériaux de qualité pour répondre à l’exi-gence croissante des cahiers des charges).Très conscients de la raréfaction à terme desressources, les industriels de cette filièresouhaitent diversifier leurs sources d’appro-visionnement en introduisant des biomaté-riaux et en recyclant les déchets et produitsen fin de vie. Pour trouver des alternatives aux matériauxexistants, et apprécier le potentiel de maté-riaux biosourcés et de produits recyclésdans les formulations de caoutchouc afind’en accroitre l’usage, une dizaine d’entre-prises de la filière (EFJM, Emac, Geficca,ITC Élastomères, KSB, Sacred, Hutchinsonet Michelin, notamment) ont lancé en 2013le projet de R&D Bioproof dans le cadre del'appel à projet « Structuration de FilièresIndustrielles Stratégiques du GrandEmprunt ». Il s’est conclu en juin dernier.Bénéficiant d’un budget de 4,6 millions d’eu-ros et soutenu par Bpifrance, Bioproof a per-mis de dégager de précieux enseignements.En cinq ans, les équipes du LRCCP(Laboratoire de Recherches et de Contrôledu Caoutchouc et des Plastiques) chargés

de le développer ont évalué plus d’une cen-taine de matériaux biosourcés et de produitsrecyclés. Les élastomères peuvent être totalement oupartiellement biosourcés. L’amidon, la cellu-lose ou encore la lignine, qui constituent unesource d’origine végétale quasiment inépui-sable offrent d’intéressantes solutions entant que charges substituables aux noirs decarbone pétrosourcés. L’utilisation d’huilesvégétales comme plastifiants est égalementprometteuse. Le recyclage des pneus en fin de vie est unenjeu considérable. Chaque année, environ17 millions de t de pneus usagés sont pro-duites dans le monde. Une fois dévulcaniséset régénérés, ils constituent une matière pre-mière secondaire intéressante pour de nom-breuses applications. Jusqu’à 10 % de cettecharge peuvent être réintroduit sans pertur-ber les propriétés du matériau à transformer.Il en est de même pour les autres articles encaoutchouc en fin de vie et pour les déchetset rebuts de production. L’objectif de Bioproof était de repérer desproduits pouvant se substituer, dans desconditions techniques et économiques satis-faisantes, à des matières premières d’originefossile. La substitution visée, dans la logiquede la formulation des caoutchoucs, est avanttout partielle. Cette approche très pragma-

tique permet de verdir progressivement lesformules utilisées. Conformément aux engagements pris par leLRCCP auprès des financeurs de Bioproof,les résultats des tests effectués pour lecompte des fournisseurs de matières bio-sourcés ou recyclés, tomberont dans ledomaine public au bout de deux ans.L’intégralité des résultats sera donc dispo-nible au printemps 2020. Sur la base des connaissances acquises, lespartenaires du projet sont déjà passés auxtravaux pratiques sous de multiples aspects.On peut citer la substitution partielle outotale de noirs de carbone d’origine pétro-lière par des noirs de carbone recyclés(rCB), mes développement d’un élastomèresouple conducteur protégeant des connec-teurs aéronautiques des décharges électro-statiques, le développement de formules àbase de noirs recyclés, d’huiles naturelles etde micronisats pour la production de piècesd’étanchéité air & eau, l’industrialisation deformules biosourcées pour des piècesd’étanchéité de robinets et pompes , des pis-tons servant au dosage volumétrique de pro-duits alimentaires sur des machines deconditionnement. 45 rapports d’essais téléchargeables sontactuellement accessibles sur le sitewww.lrccp.com.

Caoutchoucs

Bioproof : les caoutchoucsse mettent au vert

EXTRUDEUSE BI VIS COROTATIVE simple et robuste

POUVANT PRODUIRE de 1 kg/h à 1 T/h

VENEZ ESSAYER LA NOUVELLE GAMME « HIGH TORQUE » TT

pour les compounds exigeants

Henri SautelAgent Exclusif France

06 62 18 11 [email protected]

h.saut

A

[email protected]@[email protected] 62 18 11 22

h.saut06 62 18 11 2206 62 18 11 22

gent Exclusif Fr eancclusif FrHenri Saut

gent ExHenri SautelHenri Saut

VVVVENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSAVVVVVVVVVVVVVVVVENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSAENEZ ESSA

pour les cpour les cpour les cpour les cpour les c

TRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI V

pour les cpour les cpour les cpour les cpour les c

TRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI V

ENEZ ESSAENEZ ESSA

pour les c

ER LYER L

TRUDEUSE BI V

ER LENEZ ESSAENEZ ESSAYENEZ ESSAENEZ ESSAYVVV

TRUDEUSE BI V

V

TRUDEUSE BI VXXTRUDEUSE BI VE

POUVPOUV

ompounds eompounds eompounds eompounds exigeants

de 1 k

xigeants

g/h à 1 T/h

xigeantsxigeants

A NOUVde 1 kde 1 k

ompounds eompounds eompounds eompounds eompounds eompounds e

ELLE GAMMEg/h à 1 T/hg/h à 1 T/h

IS CIS CIS CTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VIS CIS C

RODUIRE ANT PRODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE ANT PRODUIRE simple et robust

de 1 k

simple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustIS COROOROIS C

simple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robust

ANT PANT Psimple et robustIS C

simple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robust

ANT Psimple et robustsimple et robust

ANT PANT PPOUVANT PPOUVPOUVPOUVPOUVsimple et robust

ANT Psimple et robust

ANT Pg/h à 1 T/h

VVTIVeeesimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustesimple et robust

g/h à 1 T/hg/h à 1 T/hRODUIRE g/h à 1 T/hg/h à 1 T/hg/h à 1 T/hg/h à 1 T/hRODUIRE g/h à 1 T/hg/h à 1 T/hg/h à 1 T/h

TRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI V

de 1 kde 1 k

xigeantsompounds eompounds eORQUE » T

ompounds epour les c « HIGH T T ORQUE » T

pour les c

de 1 k

T « HIGH TORQUE » TELLE GAMME

« HIGH T « HIGH TA NOUVELLE GAMMEELLE GAMMEELLE GAMMEA NOUVA NOUV

g/h à 1 T/h

A NOUVg/h à 1 T/hg/h à 1 T/h

ER Lg/h à 1 T/hde 1 kde 1 kRODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE RODUIRE

de 1 kRODUIRE POUVANT PANT PANT PANT PRODUIRE ANT PANT P

simple et robustV

simple et robust

ANT Pe

POUVsimple et robustsimple et robustsimple et robust

POUVPOUVPOUVsimple et robustsimple et robust

TRUDEUSE BI V

POUVPOUVPOUVANT PPOUVANT PPOUVANT PPOUVANT PPOUVANT Psimple et robustsimple et robustsimple et robustesimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robustsimple et robust

E TRUDEUSE BI V OROIS CIS CIS CIS CIS C VATIVVTIIS C E IS C VTITITITITITITIAAAAAATIATIATIATIATITTAOROIS CIS CIS CIS CTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI VTRUDEUSE BI V

Bien avant la feuille de route française de l’économie circulaire, la filière du caoutchouc a lancé en 2013 un projet de R&D matériaux qui a permis de dégager des résultats prometteurs.

Éric Quenet, directeur régional de PlasticsEurope.

Stefan Kruppa,responsable de l’entitémachines intelligentesde KM.

Page 3: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

PROFESSIONAOÛT 2018 3

SERVICE LECTEUR n° 3

PRESSE À INJECTER 100% ÉLECTRIQUE POUR UNE PLUS GRANDE PRÉCISION

annéesde technologie ROBOSHOT

années

ogieechnolde tTROBOSHO

• ANUC tackage F P• ANUC: mot 100% F

ous labrique tf

ANUCF INJEC ÀSEPRES

obot 6 axse + resout en un : prANUC tANUC cs,.... Feurariats, veurANUC: mot

oduitséments de ses pres élous l

T ROBOSHOANUC HAUTETRIQUE ÉLECTER INJEC

esobot 6 axoit etonçANUC c

oduits

PRÉCISION HAUTE

abrique t• Consommation él• es50 000 pr

monde

UE.CUANF.WWW

éments de ses pre au mondeaiblectrique la plus f Consommation él

T inser ROBOSHOses à injectes

e au mondeeées dans lalltT ins

ments technologiques desmachines.

Il est chargé de développerde nouvelles fonctionnalités ettechnologies susceptibles d’équi-per tous les types de machinesconstruites par le groupe KM,presses à injecter, extrudeuses,machines de transformation descomposites, machines de mous-sage PU, etc.

Pour le groupe allemand, cetteentité s’appuie sur 3 piliers,Technologies Machines (machinesintelligentes donc), solutionsconnectées (l’Internet des Objets)et collection et traitement des don-nées (Big-data).

Le comité exécutif du groupeBASF a récemment procédé àplusieurs nominations.

Fried-Walter Münstermann(54 ans), jusqu’alors présidentdes Achats de BASF SE dirigeraà partir du 1er janvier 2019 uneéquipe d’intervention renforcéedédiée à la simplification des pro-cédés de production du groupe.

Kenneth T. Lane (50 ans),président de l’activité Catalyse deBASF Corp. aux États-Unis prési-dera pour sa part la divisionMonomères dont le siège seratransféré de Ludwigshafen àWaterloo en Belgique dans lecourant de l’année 2019.

Dr. Peter Schuhmacher (53ans), président de l’entité ProcessResearch & Chemical Engineeringde BASF SE prendra la directionde la division Catalyse au 1erdécembre prochain. Il sera rem-placé par le Dr. Detlef Kratz (56ans), actuellement Senior VicePrésident, Corporate Technology& Operational Excellence deBASF SE.

Richard Altice, ingénieur diplô-mé es-sciences et technologies del’université du Missouri, est le nou-veau p.d.-g. du producteur d’acidepolylactique et biopolymèresNature Works. Il a remplacé MarcVerbruggen, parti à la retraite.

Il occupait précédemment leposte de vice-président de lasociété Hexion, spécialisée dabnsla formulation des résines époxy.

REP SUR DATADOCK

Base de données unique per-mettant de regrouper les preuvesde la bonne application des cri-tères fixés par le décret qualitén°2015-790 du 30 juin 2015,DataDock permet de faire finan-cer par les OPCA les formationsdes salariés. Le constructeurfrançais de presses à injecter lescaoutchoucs REP y est désor-mais référencé, ayant fait la preu-ve que ses formations étaient enconformité vis-à-vis des 21 indi-cateurs et 6 critères qualité défi-nis par le décret qualité. Il propo-se toute l’année des formationsdispensées par ses servicesDéveloppement Process ouAprès-Vente pour opérateurs,régleurs, techniciens de mainte-nance, concepteurs de moules,projeteurs BE ou responsablesméthodes. Les clients bénéficientd’une formation pointue dispen-sée dans leur langue en petitsgroupes. Les stages prennent encompte toutes les générations ettoutes les configurations demachines (Gammes G7 / G8, G9/ G10), alternant les explicationsthéoriques et la pratique. (informations sur www.repinjec-tion.fr/services/formation)

Index des entreprises citées ABI Profils 8Akro-Plastic 14-15Amcor 5Aptar 5A.Schulman 16Battenfeld-Cincinnati 23Bemis 5Biesterfeld 18Bio-Fed 16Borealis 14Buss 26CJ Plast 7ContiTech 7Coveris 1CSP Technologies 5Cycl-Add 16Desma 23

Duqueine 7Engel 12EOS 12Erema 23-28Eurexma 27ExcelRise 11Fanuc 26FKur 14Folioplast 7Friul Filiere 24Gabriel Chemie 15Gaillon 10Gazechim 18Greiner 6Groupe MEP 6Hasco 12IMCD 1

Ineos 15KraussMaffei Berstorff 30KD Feddersen 19Kimya 13Komax 23Krones 24Macchi 23Mat technologic 24Materialise 13Moss 24Movacolor 29Nora Systems 6Polytechs 17Pronix 27Pro-Spare 18Raumedic 6RCP 17

Reifenhäuser 27Sanner 6Senoplast 9SGT 9Sidel 24Siemens 24Sikora 25SIPA 12Snetor Distribution 19Stratus 5-6TSA 25United Caps 7Universal Robots 23Vecoplan 29Velox 1-18Vero Software 13Wittmann 30

FO R MATI O N

Page 4: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

4 AOÛT 2018

PROFESSION

Depuis 2015, où 203 exposants avaientreçu près de 9 000 visiteurs, Formnext agagné une centaine d’exposants supplémen-taires à chaque de ses éditions : 307 expo-sants et 13 383 visiteurs en 2016, 470 et21 492 en 2017. Portée par un secteur del’impression 3D et de la fabrication additiveen pleine ébullition, la 4éme édition qui setiendra du 13 au 16 novembre prochain avecprès de 540 exposants (dont 165 nouveauxarrivants) pourrait dépasser les 25 000 visi-teurs, dont plus de la moitié non-allemands.Entre 2015 et 2018, les surfaces de standsauront plus que doublées, passant de 14 000à 36 000 m². La demande est telle (le hallprincipal, le 3, est archicomble) que l’organi-sateur du salon, Mesago, filiale de MesseFrankfurt a dû établir une liste d’attentecomme cela se pratique dans les manifesta-tions les plus réputées, la K de Düsseldorfpar exemple. Messe Frankfurt a prisconscience du potentiel important de ce sec-teur en prévoyant d’installer l’édition 2019dans les nouveaux halls 11 et 12 (encore enconstruction) qui offriront 58 000 m² de sur-faces d’exposition.

16 exposants français directs seront pré-sents : 3D Ceram (impression 3D céra-mique), AddUp, Beam, Prodways,Multistation et Tekna (machines d’impres-sion), Alliance MIM (injection métaux),ANSYS (logiciels de simulation), Armor,Synthene et Poudres Hermillon (matériaux),Aubert et Duval (métaux), Axis et Poly

Shape (prototypiste), GMP Additiv (fusionlaser), TCN (systèmes de teinture),

Lors de sondages réalisés lors de l’édi-tion de 2017, 95 % des exposants et 98 % desvisiteurs se sont déclaréssatisfaits ou très satisfaits deleur participation à ce salon.Les solutions de fabricationadditive (54 %), la R&D(52 les matériaux et compo-sants (45 %), la conception etdéveloppement de produits(42 %) sont les thématiquesles plus appréciées des visi-teurs, loin devant les solu-tions de fabrication (39 %) etla production de moules(21 % seulement) qui ne sontpas les plus décisives dans ladécision de visite. Ces deuxderniers domaines sont lar-

gement couverts par d’autres salons profes-sionnels, dont AMB et Moulding Exponotamment en Allemagne.

Formnext étant très orienté sur le futurde l’impression 3D, la partie exposition estcomplétée par un important volet de mani-festation et animations parallèles. Outrel’éditeur britannique TCT associé à l’organi-sation, qui possède une importante expé-rience en animation de débats et de col-loques, Formnext 2018 bénéficiera de la par-ticipation d’ACAM, Aachen Center forAdditive Manufacturing, qui proposera unprogramme de conférences exhaustif surtoute la chaîne de processus de la fabricationadditive avec le concours des organismes derecherches avec lesquels il collabore.

Francfort

La troisième édition de MouldingExpo (MEX) à Stuttgart se tiendradu 21 au 24 mai 2019.L’augmentation du nombre d’expo-sants et la présence ces mêmes datesdans les halls 2, 4, 6 et 10 des salonsautomobiles Global AutomotiveComponents & Suppliers Expo etEngine Expo (ce qui en fait un équi-valent du salon Equip Auto de Paris)organisés par la société britanniqueUKi Media & Events a obligé MesseStuttgart à modifier l’ordonnance-ment de son salon du moule et desoutillages.

Au final, Moulding Expo se tien-dra dans les halls 3, 5, 7, 9, toussitués du même côté du parc desexpositions, ce qui facilitera lesdéplacements des visiteurs qui n’au-ront plus à traverser le patio central.Les halls 3 et 5 seront réservés aux

moulistes, modélistes et prototy-pistes, et les deux halls suivants (7 et9) accueilleront leurs différents four-nisseurs de machines-outils, logi-ciels, éléments standards et acces-soires, et services divers.

Le hall d’entrée Est sera égale-ment le théâtre d’une manifestationparallèle, le Forum des ProduitsPlastiques organisé par l’associationallemande des produits plastiquestechniques (GKV/TecPart), qui yregroupera 80 exposants sur 1 400m².

Avec la tenue simultanée de ceforum et des salons d’équipementsautomobiles, Moulding Expo devraitbénéficier d’une excellente synergieet voir son visitorat (près de 15 000lors de la précédente édition en mai2017) et son nombre d’exposants(763 en 2017) augmenter à nouveau.

Manifestation

Moulding Expos’organise

Également organisé par Mesago,la filiale de Messe Frankfurt, maissur le parc des expositions deNuremberg, le salon des technologiesd’automatisation Sps Ipc Drives setiendra du 27 au 29 novembre 2018. Ils’agit là d’un salon renommé qui enest à sa 29e édition et qui a attiré plus

de 70 000 visiteurs en 2017. 1 700exposants sont attendus, pratique-ment tous présenteront des services,logiciels et technologies liés àl’Industrie 4.0, la transformationnumérique et la cybersécurité.(contact France : SEME - 72 rue LouisBlanc - 75010 Paris – Tél. 01 44 89 67 70)

Nuremberg

Sps Ipc Drives

Formnext en pleine croissance

SERVICE LECTEUR n° 4

Presses à injecter

Thermoformage et Moulage

Installations d’extrusion

Moules et outillages

Matériaux et composants

26ème Fakuma ! Plus de 1700 exposants internationaux

présenteront sur 12 halls les dernières nouveautés

mondiales en matière de technologies, procédés et

produits de plasturgie, ainsi que d’équipements et

de moules pour la transformation des plastiques.

D DU 16 AU 20 OCT. 2018

a FRIEDRICHSHAFEN

Tout l’univers de la plasturgie

Salon International de la Plasturgie

+49 (0) 7025 9206-0 [email protected]

Organisateur: P. E. SCHALL GmbH & Co. KG

Vous trouverez à Fakuma des solutions fl exibles sur

mesure pour relever les défi s de l’automatisation et

de la globalisation.

www.fakuma-messe.de g

Lancé en 2015 à Frankfort, suite au départ d’Euromold, ce salon a pleinementrencontré son marché, si l’on en juge par ses statistiques éloquentes.

L’engouement pour les technologiesd’impression 3D ne cesse de croître.

Du 25 au 28 septembre2018

MICRONORABiennale desmicrotechniques et de la précisionwww.micronora.comBesançon16 000 visiteurs en 2016884 exposants sur 25 000 m²

Contact : MicronoraCS 6212525052 Besançon CedexTél. +33 (0)3 81 52 17 [email protected]

Du 16 au 20 octobre2018

FAKUMA26e Salon international pour latransformation des plastiquesCentre des Expositions -Friedrichshafenwww.fakuma-messe.de45 721 visiteurs en 20151 780 exposants sur 85 000 m²

Contact : P.E. Schall GmbHGustav-Werner-Straße 6D-72636 FrickenhausenTél. +49 7025 92 06 [email protected]

Du 12 au 15 novembre2018

MEDICA+ COMPAMED 2018Solutions high-tech pour tech-nologies médicalesDüsseldorfOrganisateur : Messe Düsseldorf www.compamed-tradefair.com19 000 visiteurs en 2016 750 exposants sur 11 000 m²

Contact pour la France :Promessa3, rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél. +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 15 au 18 novembre2018

FORMNEXT3e Exposition et conférencesur les technologies defabrication de nouvellegénérationParc des expositions deFrancfortwww.formnext.com13 384 visiteurs en 2016307 exposants sur 18 700 m²Contact : S.E.M.E 72 Rue Louis Blanc - 75010 Paris Tél : +33 (1) 44 89 67 73 [email protected]

Du 26 au 29 novembre2018

ALL4PACKSalon de l'Emballage et dela manutentionParis-Nord Villepintewww.all4pack.fr87 815 visiteurs en 2016 1500 exposants sur 100 000 m²

Contact : Comexposium70 avenue du Général deGaulleF - 92058 Paris-La DéfenseCedexTél. + 33 (0)1 76 77 14 [email protected]

AG E N DA

Page 5: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

5AOÛT 2018

PLASTURGIE

Suite de la page 1La première transaction

réalisée fin avril a vu la ces-sion pour l’équivalent de1,07 milliard d’euros des uni-tés de production et detransformation d’emballagessouples de Coveris Americaau groupe canadien TCTranscontinental. Annoncéefin juillet, la seconde a portésur la vente (estimée à 700millions de dollars) detoutes les activités de pro-duction d’emballages rigides(gobelets, barquettes, pla-teaux, etc.) au fonds d’inves-tissement Lindsay Goldberg.Les 18 sites européens etaméricains concernés(notamment les usines fran-çaises d’Auneau (Eure-et-Loir) et de Soustons(Landes), qui généraient unrevenu de 560 millions d’eu-ros, continueront leurs acti-

vités sous la bannièrePaccor. Le montant de cesdeux cessions devrait assu-rer le remboursement de laquasi-totalité de la detteaccumulée depuis 2013.

Avec un c.a. de 2,2 mil-liards de dollars (réalisé à60 % en Europe) et ses 11 000salariés sur 65 sites implantésdans 20 pays, Coveris occu-pait en 2017 la 6e place mon-diale dans la production d’em-ballages plastiques. Dans sanouvelle configuration, il

devrait réaliserun c.a. un peuinférieur à 700millions d’eu-ros et rétrogra-der fortementdans ce classe-ment mondial.Il conserve plu-sieurs sites enFrance, les 3

sites d’extrusion, transforma-tion et impression de films deHaute-Loire, situés à Firminy,Montfaucon-en-Velay et Saint-Pal-de-Mons, ainsi que l’acti-vité Coveris Decorative quiproduit notamment des éti-quettes pour IML à L’Isle-d’Espagnac (Charente). Trèsorientés vers la productiond’emballages imprimés pourl’alimentaire, les sites deHaute-Loire ont bénéficié cesdernières années de 10 mil-lions d’euros d’investisse-

ments qui ont permis d’y ins-taller de nouvelles extru-deuses, une imprimeuse, unéquipement de découpelaser ainsi que plusieurs nou-velles machines de soudagede sacs.

Après un an de pourpar-lers plus ou moins discrets,les deux géants de l’emballa-ge, plus que centenaires,l’australo-suisse Amcor etl’américain Bemis se sontmis d’accord pour que le pre-mier rachète le second afinde créer une méga-entrepri-se générant un c.a. de 13 mil-liards de dollars et un bénéfi-ce avant impôts de 2,2 mil-liards. La transaction se feraen bourse via un échanged’actions, 5,1 actions Amcorcontre une action Bemis,représentant un transfert devaleur de 6,8 milliards de dol-lars. A l’issue de l’opération,

la nouvelle entité sera déte-nue à 71 % par les action-naires d’Amcor et 29 % parceux de Bemis.

Les actionnaires deBemis vont bénéficier d’uneplus-value de près de 25 %par rapport à la valeur de l’ac-tion au 2 août, veille de l’an-nonce du rachat. Cela devraitles satisfaire, après desannées de sous-performanceboursière par rapport à lamoyenne des fabricantsd’emballages.

Amcor achète une entre-prise employant plus de17 000 salariés dans60 usines. Endettée de plus

d’1,5 milliard de dollars,Bemis a réalisé en 2017 unc.a. d’environ 4 milliards dedollars, principalement enproduisant des emballagessouples pour les produits desanté et d’hygiène, et del’agroalimentaire (fromages,viandes et charcuterienotamment). Après plusieurscampagnes de réduction decoûts, licenciements et fer-metures de sites, Bemis avaitretrouvé une certaine profi-tabilité ces derniers mois.

Amcor a pour sa part réa-lisé en 2017 un c.a. de 9,1 mil-liards de dollars, avec prèsde 35 000 salariés employés

sur 200 sites dans 43 pays.Ce groupe produit à la foisdes emballages rigides (plusde 30 % du c.a., avec notam-ment des flacons et bou-teilles en PET soufflés, maisaussi des dosettes à café) etflexibles (près de 70 % du c.a.avec des bag-in-box, despoches, des étiquettes, desfilms pour le médical, etc.).

L’acquisition de Bemisrenforcera notablement lesactivités de production d’em-ballages souples du nouveauconglomérat constitué, notam-ment en Amérique du Nord.

Manifestation

Emballage souple

Coveris quitte les États-Unis…et l’emballage rigide

Amcor à l’achat de Bemis

SERVICE LECTEUR n° 5

PharmacieAptar acquiertCSP Technologies

Le groupe américain Aptar poursuit sa straté-gie de croissance externe, en particulier en France.Après avoir pris le contrôle en mai dernier pour 14millions d’euros du fabricant de mécanismes derouge à lèvres Reboul à Annecy, il a conclu cet étéavec le fonds d’investissement Wendel l’acquisi-tion pour 555 millions de dollars de sa filiale CSPTechnologies, producteur d’emballages (flacons,tubes, blisters, etc.) étanches et anti-humidité ouanti-oxygène pour produits pharmaceutiques, sys-tèmes de diagnostic médical, produits alimentaireset électroniques sensibles.

Société fabricant à l’origine des équipementspour le conditionnement et la distribution du lait,fondée en 1928, CSP Technologies s’est tournéevers la production de différents types de conte-nants pour diagnostic et d’emballages spéciauxen plastiques, au début des années 80. Elle pos-sède deux sites de production, l’un à Auburn enAlabama, et l’autre à Niederbronn-les-Bains enAlsace (près de 35 millions d’euros de c.a.), aux-quels s’ajoute une unité d’assemblage à Atlantaen Géorgie.

Employant plus de 450 salariés, et disposantd’un portefeuille de plus de 400 brevets mondiaux,CSP Technologies est une société très profitable quia réalisée en 2017 un c.a. consolidé de 136 mil-lions d’euros. Le prix d’acquisition offert par Aptardevrait générer dans les comptes du groupe Wendelune plus-value d’environ 140 millions de dollars.

Films BOPPTreofan devient indien

Le groupe allemand Treofan, spécialiste de l’ex-trusion de BOPP, vient de faire l’objet de deux tran-sactions successives marquant le désengagementde son actionnaire principal le groupe financier ita-lien M&C. Tout d’abord, Treofan a conclu débutjuillet la vente pour 255 millions de dollars la ces-sion de ses activités nord-américaines, compre-nant un bureau commercial aux États-Unis et unsite de production au Mexique, au spécialiste cana-dien de l’impression d’étiquettes CLL Industries.Ces deux entités seront intégrées à l’activité Innoviaacquise début 2017. CLL acquiert ainsi des com-pétences complémentaires aux siennes (étiquettessensibles à la pression), notamment les films pourétiquettes IML et étiquettes enveloppantes. Le d.g.de Treofan, Walter Bickel, a indiqué que son grou-pe allait profiter de cette cession pour renforcerses sites européens, notamment pour la produc-tion de films techniques.

Et début août, M&C a annoncé avoir cédé sesparts dans Treofan Europe au puissant groupeindien Jindal Films. Considéré comme l’un des plusimportants producteurs mondiaux de films BOPP,d’étiquettes et emballages métallisés, Jindalemploie près de 3 000 salariés en Asie, Europe(3 sites en Italie, Belgique et Hollande) etAmériques du Nord et du Sud.

SRF s’implante en Europe

Conglomérat indien, producteur de textilestechniques, de spécialités chimiques, fluorés, com-poundeur de plastiques techniques et extrudeursde films BOPET et BOPP, la société SRF Ltd (860millions de dollars de c.a., 6 300 salariés) est entrain d’investir 60 millions d’euros dans la créationen Hongrie d’une unité d’extrusion d’une capacitéde 40 000 t/an. Lorsque cette dernière démarre-ra, vers la fin 2019, ce groupe disposera de220 000 t/an de capacités d’extrusion dans 4 pays,Inde, Thaïlande, Afrique du Sud… et Hongrie. Cetteusine européenne sera notamment dotée d’uneligne de production de film de PET biorienté extru-dant en laize de plus de 10 m. Le segment pro-duction de films connaît actuellement une crois-sance de près de 40 % au sein des ventes dugroupe.

ImpressionStratus lève l’encre

L’utilisation d’encres à faible taux de migrationsera bientôt obligatoire dans l’industrie de l’im-pression. En effet, les composés chimiques desencres et vernis migrent spontanément à traversles emballages papier ou plastique avec le risquede venir au contact des aliments, ce qui pose unproblème sanitaire évident. C’est pourquoi la socié-té Stratus Packaging, spécialiste de l’impressiond’étiquettes, a d’ores et déjà décidé d’utiliser surces 5 sites de production (dont 2 sont déjà certi-fiés BRC IOP double grade A - certification pour la

Pour rembourser sa dette, ce conglomérat, propriété de Sun Capital, est contraint de céder une grande part de ses activités.

L’alimentation animale est un important marchépour Coveris.

Coveris produit notammentdes films multicouche barrièredestinés au conditionnementdes fromages.

www.maag.com

POMPES À ENGRENAGE, CHANGEURS DE FILTRE, SYSTÈMES DE GRANULATION ET MICRONISEURSMAAG – 4 LONGUEURS D’AVANCE POUR VOTRE SUCCÈS

SERVICE LECTEUR n° 101

SERVICE LECTEUR n° 102

Page 6: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

6

PLASTURGIEAOÛT 2018

La société Matériaux et Équi-pements Plastiques (MEP) aété créée en 1983 en régionparisienne avec pour spéciali-té la distribution d’avant-toitset gouttières en PVC. Portéepar le développement dessolutions plastiques dans lebâtiment, elle s’est dévelop-pée en étoffant au fil desannées ses gammes de pro-duits. En 2000, elle emploieune vingtaine de salariés,lorsque Laurent Massotteintègre l’équipe dirigeante,avant de reprendre l’entrepri-se pour son compte en 2005 àla suite du décès de son diri-geant-propriétaire. À l’époque, elle n’est que dis-tributeur. Elle conçoit ses pro-duits et confie son parc defilières à des extrudeurs sous-traitants. Cherchant plus deréactivité et de flexibilité, queseules des productions inté-grées pourraient fournir, L.Massotte saisit en 2007 l’op-portunité de reprendre l’usi-ne Tecnoprofils à Ravières enBourgogne. Ce fabricant deprofilés PVC et MDF (pan-neau de fibres à densitémoyenne) imprimés pour ladécoration intérieure est équi-pée de 3 extrudeuses, ce quipermet à MEP de franchir unpremier pas vers son statutactuel d’extrudeur-gammisteà part entière. Deux rachatscomplémentaires en 2012 et2014, ceux d’Omniplast àAlbert (Somme) et de RJRHexaprofils à Rieux (Oise),tous deux spécialistes de l’ex-trusion à façon de profilés,

donnent finalement au grou-pe une taille significative avecune quarantaine de lignestransformant plus de 4 000t/an de polymères divers.Outre son parc d’extrudeuses,MEP dispose de trois moulu-rières, quatre enrobeusespour le profilage de panneauxMDF et d’une plaxeuse PVCpour la finition.Avec ses trois sites de pro-duction, son bureau d’études,ses quatre dépôts en France,le groupe MEP emploie 150salariés et réalise un c.a.consolidé de 40 millions d’eu-ros. Ce c.a. repose sur troisactivités complémentaires, lafabrication et la distribution

auprès d’uneclientèle den é g o c i a n t sd’une gammeétendue de pro-filés PVC pourle bâtiment, lafabrication et lad i s t r i bu t i onauprès degrandes sur-faces spéciali-

sées dans le bricolage de pro-duits en PVC et MDF revêtuspour la décoration et l’amé-nagement intérieur, et l’ex-trusion à façon de profiléstechniques en matières plas-tiques souples ou rigides.Pour couvrir ces trois mar-chés, MEP dispose de3 équipes commerciales, cha-cune spécialisée sur sondomaine.Omniplast et RJR constituentun atout important dans ledéveloppement du groupe.Leurs capacités et compé-tences cumulées leur donnentune place significative dansl’offre en profilés techniques,un marché toujours dyna-

mique en France et enEurope. L’équipe commercia-le chargée de l’activité sous-traitance industrielle travailleen étroite collaboration avecla direction technique uniquequi gère les deux sites. Lesnouveaux projets sont affec-tés à l’une ou l’autre usine enfonction des disponibilitésexistantes et des capacitésnécessaires.Depuis leur intégration, lesdeux usines ont bénéficié d’in-vestissements significatifs.Disposant du parc le plusimportant, dans une largeplage de capacités horaires,Omniplast a rentré plusieurslignes neuves et rénové plu-sieurs autres ces dernièresannées. Quant à RJRHexprofils, c’est désormais,comme se plaît à le rappelerLaurent Massotte, « une entre-prise toute neuve » abritéedans des locaux ultra-propreset modernes, et disposant d’unparc machine plutôt moderne.Une nouvelle extrudeuse y aencore été installée il y aquelques mois.

SERVICE LECTEUR n° 104

sécurité et l’hygiène des emballages alimentaireset non-alimentaires) les nouvelles gammes d’encresrépondant aux nouveaux critères définis par lanorme CE 10/2011 (règlement CE n°1934/2004)sans que soient perdus les critères fondamentauxde tenue à la lumière, de gamme de couleurs et deréduction des odeurs.

MédicalUne filiale Raumedicen France

L’allemand Raumedic, filiale dédiée au médicalet à la pharmacie du groupe Rehau AG, vient detransformer son bureau commercial de Voiron(Isère), installé depuis 2004, en une filiale char-gée non seulement des ventes en France, maisaussi de celles dans une zone plus étendue com-prenant le Benelux, la Suisse, l’Europe du Sud,ainsi que l’Amérique du Sud et le Maghreb.

Injecteur, extrudeur et assembleur, Raumedic(800 salariés) possède des filiales commercialesaux États-Unis, en Autriche, Irlande du Nord, Italieet à Singapour. Il dispose de 3 sites de produc-tion en Allemagne et un aux États-Unis (implantéen 2016, pour un investissement programmé de 27millions de dollars sur une période de 5 ans) dotésau total de près de 10 000 m² de salles blanchesISO 7. Ce groupe produit des systèmes completsde tubes et cathéters, ainsi que des systèmes demesure de pression sanguine de haute précisionincorporant des microcomposants plastiques etélectroniques, et toute une gamme d’accessoiresdestinés au monitorage d’activité cérébrale et à latraumatologie.

Alpla acquiert Argo

Souhaitant renforcer son dispositif industriel enEurope du Sud, le puissant producteur autrichiend’emballages Alpla (19 300 salariés sur 176 sitesde production dans le monde) a investi pour lapremière fois en Grèce en rachetant Argo SA, fabri-cant de conditionnements et bouchages pharma-ceutiques, vétérinaires, chimiques, alimentaires etd’hygiène.

Basé à Koropi au sud d’Athènes, et possédantaussi d’une usine près de Bucarest en Roumanie,cette société fondée en 1970 dispose d’équipe-ments d’extrusion et injection-soufflage, de pressesà injecter et de systèmes de production de tubes,le tout complété par des moyens d’impression, éti-quetage et assemblage. Elle produit en salleblanche depuis 1994. Ce rachat fait suite à celuidéjà opéré par Alpla fin 2015 de la filiale dont Argodisposait en Égypte et qui fournit des emballagesplastiques dans toute l’Afrique du Nord.

EmballageGreiner dégraisse

Le producteur autrichien d’emballages rigidesGreiner Packaging a fait part de son intention defermer d’ici la mi-2019 deux sites de productiondéficitaires depuis plusieurs années (malgré plu-sieurs tentatives de restructuration), situés àWernberg en Autriche et Rastatt en Allemagne. Les110 salariés concernés se sont vu proposer dessolutions de continuité au sein de GreinerPackaging et de sa maison-mère Greiner Group. Lesproductions de corps creux réalisées sur ses deuxsites seront transférées à l’usine autrichienne deKremsmünster.

Réalisant un c.a. de plus de 580 millions d’eu-ros, Greiner Packaging emploie près de 4 400 sala-riés sur 30 sites installés dans 19 pays. Le grou-pe Greiner qui célèbre cette année ses 150 annéesd’existence a pour sa part réalisé en 2016 un c.a.consolidé de 1,58 milliard d’euros, avec 10 000salariés dans 33 pays.

Revêtements de solsInterface rachèteNora Systems

Leader mondial en conception et productionde dalles de moquette éco-responsable, le grou-pe américain Interface Inc. (c.a. 2017 proche dumilliard de dollars, avec un peu plus de 3 000 sala-riés) vient de racheter la société allemande NoraSystems, considérée pour sa part comme l’un desleaders mondiaux des revêtements de sol résis-tants en élastomère.

Propriété du fonds d’investissement ICG, ellea été cédée pour environ 420 millions de dollars,alors que son c.a. ne s’élève qu’à 280 millions. Maisce prix traduit aussi tout l’intérêt qu’elle représen-te pour Interface en intervenant sur un marchémondial (présence actuelle dans 80 pays) des solsrésilients en forte croissance, estimé à au moinsà 1 milliard de dollars/an. Les revêtements de solen élastomère conviennent parfaitement aux appli-

Extrusion de profilés Distributeur de produits plastiques pour le bâtiment, cette entreprisea décidé il y a 10 ans d’ajouter l’extrusion à ses compétences.

MEP : une intégration amont réussie

Omniplast est basé à Albert dans la Somme.

L’usine d’Hexaprofils a été entièrement rénovée

Profilés de bardage simples.

SERVICE LECTEUR n° 103

Groupe allemand cente-naire, concepteur il y a 60ans des premiers bouchagesdessiccants pour produitseffervescents, Sanner pour-suit une stratégie de déve-loppement mêlant acquisi-tions et créations de capaci-tés. Basé à Bensheim, ausud de Darmstad, actuelle-ment dirigé par la 4e généra-tion de la famille Mähr, cegroupe développe sixgammes principales d’em-ballages pharmaceutiques etmédicaux.

Il emploie environ 550personnes en Allemagne,France, Hongrie, ainsiqu’aux États-Unis, Chine etIndonésie. L’ensemble réali-se un c.a. proche de 80 mil-lions d’euros.

Le rachat en juin 2017 dePlastina Holding, la sociétémère de la firme françaiseJaco, basée à Kirchheimdans le bas-Rhin, producteurde tubes pour comprimés ettablettes effervescents, lui aapporté un complément de13 millions d’euros et a pro-pulsé l’ensemble en position

de leader mon-dial des embal-lages pour pro-duits efferves-cents. Suite àcette acquisi-tion, Jaco a étér e b a p t i s é eSanner France,dirigée parT h a r c i s s eDecker. Maisla marque

commerciale Jaco reste envigueur sur les marchés tra-ditionnels de la filiale françai-se, c’est-à-dire la France etl’Afrique du Nord.

Installé depuis 1995 enHongrie, Sanner continue d’in-vestir sur son site de Budapestqui est devenu le second dugroupe en taille industrielle.

Une extension de bâtimentdésormais réalisée va per-mettre d’installer de nouvellescapacités d’injection. Cetteusine doublera notammentBensheim en produisant éga-lement des capsules dessic-cantes AdCap. Ces lignes defabrication bénéfieront desmêmes systèmes de contrôlequalité par caméras vidéo déjàinstallés sur le site allemand.Avant son agrandissement, cesite réalisait un c.a. annuelproche de 5 millions d’euros,exporté aux 2/3 vers les paysde l’Union Européenne.Globalement, Sanner produitdeux milliards de produits enplastiques livrés à un millierde clients dans le monde.

Sanner poursuit sa croissance

Nouvelle filiale de Sanner, Jaco injecte, décoreet imprime des tubes plastiques.

Emballage

Page 7: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

7AOÛT 2018

EXTRUSION DE PROFILÉScations nécessitant hygiène, sécurité et résistan-ce aux produits chimiques. De plus, le position-nement plutôt écologique de Nora Systems cor-respond parfaitement à la démarche d’Interfacequi s’est engagé dans le développement durabledès les années 90 dans le cadre d’un projet à l’ho-rizon 2020 baptisé « Mission Zéro » dont les objec-tifs sont presque atteints.

BouchagesUnited Caps investit

Le producteur luxembourgeois de bouchagesUnited Caps a investi 20 millions d’euros dans laconstruction d’une nouvelle unité de productionprès de Sheffield en Grande-Bretagne. Avec undémarrage prévu fin 2019, elle disposera dans unpremier temps de 5 000 m² de locaux, pouvantmonter jusqu’à 20 000 m² si la demande l’imposeultérieurement. Produisant des bouchons pourboissons et produits laitiers, elle devrait permettreau groupe d’augmenter de 15 % son c.a., qui dépas-se actuellement les 130 millions d’euros avec 500salariés sur 7 sites en Europe. Une autre usine vapar ailleurs démarrer à la fin de cette année enMalaisie.

Enfin, la société a annoncé la fin de l’exten-sion de son centre de R&D de Messia (Ain) qui dis-pose désormais de 30 % de surfaces supplé-mentaires (600 m² désormais). Équipé d’unenouvelle machine d’impression 3D et ayant béné-ficié d’embauches supplémentaires, ce centre avocation à aider le groupe dans sa stratégie demaintien d’un certain équilibre entre bouchagesstandards et spéciaux.

CompositesDuqueine ouvre son capital

Dans un marché des composites en pleineébullition, le sous-traitant aéronautiques DuqueineComposites a récemment effectué une opérationde reclassement de son capital en faisant rentrercomme actionnaires les fonds Idia Capital etCarvest en relais d’ACE Management qui dispo-sait de près d’un tiers du capital depuis 2007 etdevrait descendre à 15 % seulement. Cette recom-position avec augmentation du capital de 8 mil-lions d’euros valorise l’entreprise lyonnaise à plusde 100 millions d’euros. Au terme de cette opé-ration financière, Gilles Duqueine qui fonda l’en-treprise en 1982 reste actionnaire majoritaire.

Duqueine réalise un c.a. d’environ 80 millionsd’euros et exploite 5 sites industriels en France,Roumanie et Mexique qui emploient environ 800salariés. Dépendant à 90 % de l’aéronautique, legroupe a défini une stratégie visant d’une part àdiversifier plus sa clientèle dans ce secteur (en déve-loppant des liens avec d’autres constructeursqu’Airbus, ainsi que certains motoristes), et d’autrepart à accroître ses productions dans les secteurs dessport et loisirs, du médical et de l’industrie qui nereprésente pour l’heure moins de 10 % de son c.a.

Automobile

Faurecia se renforceaux États-Unis

L’équipementier français Faurecia a programméplusieurs vagues d’investissement aux États-Unis,afin de créer et équiper plusieurs nouveaux sitesde production qui viendront renforcer sa divisionSystèmes Intérieurs. Au printemps dernier, il aannoncé la création d’une unité de près de 25 000m²à Blue Springs dans le Missouri, destinée à pro-duire des panneaux de portières et des tableaux debord, qui représentera un investissement d’aumoins 60 millions de dollars. Devant démarrer en2020, elle emploiera plus de 300 salariés. Faureciaemploie déjà plus de 600 personnes dans leMissouri sur ses sites de Dexter (activité Mobilitédurable) et Wentzville (production de sièges).

En juillet, c’est un investissement de plus de 10millions de dollars qui a été rendu public. Il concer-ne la construction d’un site de production de planchesde bord à Toledo dans l’Ohio devant démarrer auprintemps 2019 avec une centaine de salariés.

Et fin août, le lancement d’un programme deplus de 25 millions d’euros a été initié en vue dela création d’une usine à Spring Hill dans leTennessee. Il produira des panneaux de portespour de proches usines General Motors etMercedes Benz. Pour implanter cette unité d’in-jection et assemblage de près de 14 000 m² quidevrait démarrer en juillet 2019 avec plus de 140salariés, Faurecia a obtenu de la part de la com-mune de Spring Hill un dégrèvement fiscal signi-ficatif qui devrait lui permettre d‘économiser plusde 700 000 dollars dans les 5 ans à venir.

L’équipementier possède déjà 50 usines enAmérique du Nord qui réalisent un c.a. de 4,7 mil-liards d’euros.

Extrudeur à façon deprofilés, installé depuis 1994à Loriol (Drôme), CJ Plast adémarré en janvier dernierun nouveau site de produc-tion à La Bazoge, près duMans. Nécessitant un inves-tissement de plus de 4 mil-lions d’euros, cette usineéquipée de sept lignes Amuta permis à CJ Plast de se rap-procher d’un certain nombrede ses clients et d’être plusréactif pour servir les mar-chés du Grand Ouest où iln’était pas présent jus-qu’alors.

Appartenant précédem-ment à la société HydraSystems, cliente de CJ Plast,(reprise par le spécialiste dela piscine NextPool, qui atransféré ses activités sur

son usine sarthoise deSpay), le nouveau siteemploie 13 personnes, dont

8 drômois quiont accepté ded émén a g e r.Travaillant en3x8, il devraitréaliser un c.a.de 3 millionsd’euros en2019. L’usinede Loriol étantl a r g e m e n tsaturée (elleest équipée de22 lignes d’ex-

trusion, mais peut difficile-ment en accepter d’autres),la nouvelle usine pourraabriter jusqu’à 20 lignesd’extrusion dans son bâti-ment de 4 000 m², ce qui

donne d’importantes possi-bilités de croissance future.Dotée de lignes très automa-tisées, elle est très compétiti-ve et bénéficie de coûts deproduction très bas.

Animée par Frédéric etGabriel Collignon, fils du fon-dateur Jacky Collignon, CJPlast emploie au total 55 sala-riés et connaît une croissancerégulière, nourrie en particu-lier par la forte activité dumarché des piscines enFrance. Seuls les États-Unisfont en effet mieux que notrepays en termes de nombre depiscines par habitant, et lesobligations de sécurisationde plus en plus strictes impo-sées aux propriétaires ontcréé un grand marché desalarmes, clôtures, et rideaux

de sécurité, solution la plusappréciée pour cette applica-tion. Ils ont l’avantage de limi-ter l’évaporation et le refroi-dissement de l’eau, et empê-chent l’envahissement desbassins par les déchets végé-taux emportés par le vent. CJPlast produit pour celachaque année plusieurs mil-lions de lames en PVC, ou enPC. Le reste de son c.a. estréalisé dans des domainesvariés (agriculture, froidindustriel, bâtiment) ce quipermet un équilibre des mar-chés et des clients ce qui esttrès sécurisant pour l’activitéglobale de l’entreprise.

Quelles que soient lesapplications, le contenu tech-nique des profilés ou tubesreste élevé. CJ Plast apporteà ses clients un support com-plet incluant la conceptiondu produit, l’aide au choix dela matière, la conception-réa-lisation des filières et autresoutillages, et bien entendu lafabrication et la logistique.Avec 15,8 millions d’eurosattendus, le c.a. 2018,incluant les résultats du nou-veau site de La Bazoge,devrait progresser de 20 %.

Dirigée successivementpar trois générations de lafamille Talan, l’extrudeur deprofilés Folioplast a été cédéen octobre 2017 à YvesBrachet. Après avoir travaillépendant une vingtaine d’an-nées dans la distributionpharmaceutique, il avaitrepris en 2010 une entreprisede thermoformage de blis-ters travaillant dans le phar-ma/médical et les produitsde grande consommationavant de céder cette activité.Souhaitant prolonger sonimplication dans la plastur-gie, il a été séduit par le posi-tionnement de Folioplast :une entreprise spécialiséedans l’extrusion de profilés etpetits tubes à façon, undomaine d’activité dyna-mique, avec un nombre limi-té d’intervenants en France,livrant de multiples secteursindustriels : automobile, BTP,PLV, médical, aéronautiqueentre autres.

Comme son nom le laissedeviner, la société a démarréson activité en 1955 dans l’ex-trusion de feuilles, avant dese spécialiser jusqu’à l’orée

des années 80 dans la pro-duction de chevilles muralesextrudées. Se consacrantdésormais exclusivement àl’extrusion à façon, Folioplastdispose à Sarcelles d’unequinzaine de lignes d’extru-sion et coextrusion. Elle s’estéquipée il y a un peu plusd’un an d’une nouvelle ligneconçue pour l’extrusion deprofilés et tubes en poly-mères fluorés. L’entrepriseinvestit généralement de 5 à7 % de son c.a. (3,5 millionsd’euros avec 20 salariés tra-vaillant en 2x8 en 2018) dansl’amélioration des locaux etdes équipements. Pourrépondre à une demande

croissante derapports decontrôle plusdétaillés, elleétudie actuelle-ment l’installa-tion de moyensévolués de ges-tion informa-tiques de sesbases de don-nées et de suivide production,avec pour prin-

cipal objectif le zéro papier.Avec une activité très

majoritairement orientée versla production de profilés surmesures (plus quelquesgammes de produits propresstandards, des cathéters parexemple), Folioplast met enavant sont aptitude à guiderles choix matières pour s’im-

pliquer de plus en plus enamont dans des projets de co-développement et de co-conception. Avec la spécialisa-tion croissante impliquant laperte de certains savoir-fairedans les entreprises, laconnaissance de l’extrusion etla capacité de tester en amontun éventail de matériaux et desolutions pour définir lemieux adapté à une applica-tion sont très appréciées de laclientèle. Folioplast entretientdes contacts réguliers avecdes compoundeurs français,mais aussi avec un panel defabricants de filières (françaiset étrangers) pour rester leplus au cœur de l’innovationdans les différents aspects deson activité. Au final, ce quiprime dans ce métier, c’est laréactivité, et la capacité àmaintenir une qualité constan-te – l’entreprise vient d’êtrerenouvelée dans sa certifica-tion ISO 9001 version 2015 -dans un process très exposé àla variabilité des productions.Deux qualités qu’elle continuede développer.

Drôme CJ Plast s’implante dans la Sarthe

Folioplast mise sur le co-développement

L’équipe dirigeante de Folioplast (de gaucheà droite) : Yves Brachet (dirigeant), Lucie Offret(attachée technico-commerciale, Laurent Bernard(responsable de production).

L’extrusion de profilés à façonreste un secteur trèsdynamique.

Le nouveau site de la Bazoge emploie 13 personnes.

L’atelier de production très automatiséest équipé de 7 lignes d’extrusion Amut.

SERVICE LECTEUR n° 105

SERVICE LECTEUR n° 106

Île-de-France

Page 8: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

8 AOÛT 2018

EXTRUSION DE PROFILÉS

SERVICE LECTEUR n° 6

Issue de l’une des plusanciennes entreprises françaisesd’extrusion de profilés, ABIProfils à Monistrol-sur-Loire(Haute-Loire), est dirigée depuis11 ans par Guy Chantegrailleépaulé par ses deux fils Lionel,directeur commercial, et Fabien,responsable commercial export.Depuis 2007, l’effectif a plus quedoublé et la société emploiedésormais 35 salariés. Son c.a. aévolué au même rythme, pouratteindre cette année 5 millionsd’euros. Moteur de cette pro-gression, l’exportation est encroissance constante, notammentgrâce aux profilés pour l’auto-mobile qui conduisent ABI Profilsen partenariat avec des équipe-mentiers à livrer ses produitsdans plus de 15 pays, en Europeet hors Europe.

Ces dernières années, lasociété a ouvert trois bureauxcommerciaux, l’un à Prague, unautre à Londres et un 3e àSarrebruck en Allemagne. Dansquelques semaines, un 4e s’ou-vrira au Maroc, il servira de baseavancée pour développer la com-mercialisation des produits enAfrique. Le Moyen-Orient etl’Asie, où quelques ventes sontactuellement réalisées, seront lesprochaines cibles. Le but étant

d’atteindre 50 % des ventes à l’ex-port pour un c.a. se situant entre8 et 10 millions d’euros si la crois-sance actuelle se maintient.

Certifiée ISO 9001 et ISO14001, ABI Profils dispose d’untout nouveau site de 5 000 m2

construit en 2015 sur la com-mune de Monistrol-sur-Loire aubord de la RN 88. Cette unité estéquipée de 15 lignes d’extrusionet de coextrusion, principale-ment de marques Weber, Amutet Battenfeld-Cincinnati, exploi-tées en 3x8, 5 j/7. Toutesles lignes disposent d’équipe-ments de dernière générationen termes d’automatismes etcontrôles en ligne.

Afin de répondre aux exi-gences qualité imposées par lessecteurs de l’automobile (profi-lés de renfort de toits ouvrants,profilés d’habillage, profilés bi-composants textile, etc.), duparamédical et du pharmaceu-tique (tubes plongeurs, tubes deconditionnement, tubes d’appli-cations médicales, tubes d’en-roulement…), et du bâtiment(profilés spéciaux pour laconstruction parasismique parex.), la société a déployé un dis-positif de contrôle qualité mobi-lisant 3 techniciennes à pleintemps. Les opérateurs sont éga-lement formés pour ef fectuerdes opérations en auto-contrôleen sortie de lignes pour s’assu-rer en continu de la qualité desproduits. Les productions auto-mobiles et autres sont géréessuivant le référentiel ISO 9001au moyen de procédures spé-cialement développées pour respecter les cahiers descharges et les gammes decontrôles imposés par les diffé-rents clients.

Pour la relation client, lesdeux départements Profilés etTubes travaillent à partir de« fiches de développementProjet » en relation avec le bureaud’études, le service R&D et le ser-vice Outillage. ABI est entière-ment intégré en conception pro-cess / produit et réalisation desoutillages. Ces derniers sontconçus en CAO 3D surSolidWorks. Le service QualitéEnvironnement s’implique éga-lement dans le choix des matièreset conseille efficacement lesclients sur la sélection du poly-mère le mieux adapté au cahierdes charges.

60% desdéveloppementsactuels de l’en-treprise fontappel à la coex-trusion, laconnaissancedes matériauxest donc essen-tielle, pour gérerl’adhésion, lescompatibilitéspolymères et lesétats de surface.ABI Profils tra-

vaille pour cela en collaborationavec plusieurs compoundeurs.La société développe aussisa propre démarche environne-

mentale. SelonG. Chantegraille :« compte tenu dela technicité desproduits et de lavariété des poly-mères, le voletrecyclage doitêtre constam-ment optimisépar rapport ànos engagementsenvironnemen-taux. Toutes lessolutions sontétudiées dans le cadre du réfé-rentiel ISO 14001 afin d’optimi-ser le recyclage en interne de tousles rebuts de fabrication. Nous ne

réintégrons pasde polymèresdont nous nepourrions pasmaîtriser totale-ment la qualité,l’origine et laperformance. »

2019 seramarquée par denouveaux déve-l o p p emen t s ,n o t amm e n t ,avec l’arrivéed’une ligne de

production pilote intégrant des automatismes et systèmesde contrôle de production trèsavancés. Cet outil préfigurerales équipements de productiondes 5 prochaines années eny associant l’impression 3D, etle tout dans une démarche dyna-mique vers l’industrie 4.0. Laréserve foncière existante per-mettra le moment venu lesextensions immobilières ren-dues nécessaires pour intégrerles nouvelles structures et équi-pements de production lorsqueles objectifs à l’exportationseront atteints.

Auvergne Livrant aujourd’hui des profilés & tubes techniques thermoplastiques dans une quinzaine de pays, ABI Profils s’est fixé comme objectif de réaliser 50 % de son c.a. hors de France.

Les productions s’effectuent dans un environnementtrès propre.

Pour plus d’information sur nos procédés : www.reifenhauser-bf.comVous avez des questions : [email protected]

Réduire les coûts de production avec EVOLUTION ULTRA FLAT

Avec EVOLUTION ULTRA FLAT, d’excellentes propriétés de planéïté de fi lm peuvent être obtenues dans la production de fi lms. Ce qui signifi e une qualité et une effi cacité améliorées. Des fi lms avec une planéïté optimale ont pour conséquence une meilleure qualité d’impression à des vitesses d’impression plus élevées, et une force d’adhésion plus élevée dans les process de lamination tout en réduisant l’utilisation d’adhésifs.

ABI Profils a emménagé en 2015 dans une nouvelleusine à Monistrol-sur-Loire.

L’atelier est équipé d’une quinzaine de lignes d’extrusionet de coextrusion.

Les produits et outillages sontconçus en CAO 3D sur SolidWorks.

60 % des nouveaux produits sontréalisés par coextrusion.

L’export, moteur de croissance

SERVICE LECTEUR n° 107

Page 9: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

9

PLASTURGIEAOÛT 2018

SERVICE LECTEUR n° 7

SERVICE LECTEUR n° 108

Principale activité au seindes huit sociétés du groupeautrichien Klepsch, Senoplast,qui fête cette année ses 60années d’activité, est l’un desplus importants fournisseurseuropéens de feuilles et plaquesthermoformables en ABS/PMMA, ABS + ABS/ASA,ABS/PC + feuille PC contrecol-lée, PS et PC seuls. Parmi sesspécialités, on note également laproduction de plaques en TPO etTPU, ainsi qu’en certains plas-tiques hautes performances,LCP par exemple. Égalementprésent dans la production et lenégoce de demi-produits plas-tiques et métal, l’injection plas-tique (avec la société Seletec) etla conception-fabrication demachines spéciales, Klepschemploie 880 salariés et a réaliséen 2017 un c.a. total de 250 mil-lions d’euros.

Créée par Günther Klepschen 1958, Senoplast a marqué deson empreinte l’évolution tech-nique de l’extrusion de plaques.Elle réalise par exemple ses pre-mières coextrusions dès 1972,avant de breveter en 1977 l’utilisa-tion des plaques Senosan enABS/PMMA dans le secteur du

sanitaire. Elle s’équipe en 1999d’une extrudeuse capable de pro-duire en laize de 3 300 mm.

Avec son site et siège socialde Piesendorf, au sud deSalzburg, complété par une usineinstallée au Mexique depuis l’an-née 2000, Senoplast disposeactuellement d’une capacité d’ex-trusion de près de 50 000 t/an deplaques mono et multicouchescommercialisées sous lesmarques Senosan et Senotop(marque dédiée à l’automobile).

Employant 660 personnes,elle a réalisé en 2017 un c.a. de200 millions d’euros exporté à90 % vers des thermoformeursintégrés ou sous-traitants instal-lés dans 60 pays. Les applicationsservies couvrent tout le spectre

du thermoformage industriel,automobile, caravaning, sani-taires, gros électroménager, PLV,ameublement, bagages, etc.L’usine de Piesendorf a bénéficiéen 2017 d’un investissement deplus de 6 millions d’euros consa-crés à la construction de deuxnouveaux halls d’extrusion, dontl’un sous atmosphère contrôléedestiné à renforcer l’activitéSenco qui produit depuis 2006des plaques coextrudéesSenotop à haute brillance (etsans poussière) pour l’automobi-le et les transports. Ces halls de3 600 m² de surface cumulée ontdémarré leurs productions aumois de mai dernier.

Extrusion de plaques

Les véhicules électriques et sans-permis constituent un marché en pleinecroissance.

SERVICE LECTEUR n° 109

La société autrichienne Senoplast fête cette année son 60e anniversaire.

Incroyablement effi cace, polyvalent et fl exible. COMPEO allie la puissance et la robustesse de ses prédécesseurs dans une série modulaire unique – conçue pour tous les domaines d’application et plages de températures. Avec une fenêtre de processus sans égale.

Vous voulez en savoir plus sur les caract-éristiques novatrices des compounders COMPEO? Consultez notre site www.busscorp.com.

Tout nouveau!

COMPEOLa nouvelle génération de compounders BUSS: incredibly different.

Une sexagénaire en pleine forme

Le projet d’implantation deSGT à Chalon-sur-Saône seconcrétise. Frédéric Mignot, lePDG de ce producteur de pré-formes PET basé à Rézé en LoireAtlantique a en effet posé, en pré-sence des élus et responsables dudéveloppement local, la premièrepierre de ce futur site de 10 000m², installé sur un terrain de 5 ha.Située sur la zone industrielle deSaôneor, cette usine qui devraitdémarrer courant 2019 enemployant une quarantaine depersonnes offrira à SGT une capa-cité annuelle supplémentaire deprès d’un milliard de préformesPET, représentant environ30 000 t de matière transformée.

Conçue en fonction de cri-tères environnementaux élevés,elle sera dotée d’équipementstrès automatisés, peu gour-mands en énergie. SGT a égale-ment prévu d’y installer uneunité intégrée de production dePET recyclé de qualité alimentai-re qui permettra de traiter 1 200t/an de déchets de bouteillesdirectement réinjectées en pro-duction de préformes selon leprincipe du bottle-to-bottle.

Après avoir agrandi plu-sieurs fois son usine de Rézé, ladirection de la société a décidéde démarrer cette nouvelle unitépour gagner en flexibilité etréactivité pour servir ses clientssitués dans l’Est de la France etcertains pays limitrophes.

Entreprise familiale créée en1981, SGT commercialise auprès

des embouteilleurs européens etafricains une gamme de plus de220 préformes personnalisableset de six types de bouchons enPEhd. En s’appuyant sur sesdeux autres sites de productioninstallés depuis plusieurs annéesen Algérie, elle produit plus de5.3 milliards de préformes paran, ce qui représente plus de 160000 t/an de PET transformées.

La filiale SGT Algérie Spa quidispose de deux usines Rouïbaet Sétif vient de son côté d’obte-nir pour trois ans la certificationFSSC 22000 délivrée par l’orga-nisme accrédité ProCert. Cettenorme de sécurité alimentaireatteste de la fiabilité des procé-dures mises en œuvre par l’en-treprise en matière d’hygiène,de sécurité et de traçabilité. SGTAlgérie renforce actuellementses capacités d’injection de bou-chons en PEhd avec le démarra-ge d’une nouvelle ligne de pro-duction dédiée aux applicationsmulticouches.

PET

La nouvelle usine SGTprend racines

Frédéric Mignot (à gauche)et Sébastien Martin, présidentdu Grand Chalon, ont posésensemble la première pierredu nouveau site.

Vos coordonnées❏ Mme ❏ Mlle ❏ M. Nom / Prénom : .................................................................................................................................................Société : ..............................................................................................................................................................Fonction : .................................................................... Service : .....................................................................Adresse (précisez B.P. et Cedex) - ❏ professionnelle ❏ personnelle................................................................................................................................................................................CP : .............................................................................. Ville : ...........................................................................Tél. : .............................................................................. Fax : ............................................................................e-mail : .................................................................................................................................................................Votre entreprise Code NAF : ........................................................................ Nbre salariés : ...................n° TVA intracommunautaire : ..........................................................................................................................Mode de règlement ❏ Je joins le chèque bancaire correspondant libellé à l'ordre de PLASTIQUES FLASH (Si vous souhaitez recevoir une facture acquittée, cochez ici ❏)❏ Je préfère régler à réception de votre facture et recevrai mon abonnement à partir de mon réglement

Date : ........................................ Signature :

Bulletin d’abonnement(Complétez et renvoyez sous enveloppe à :PLASTIQUES FLASH - 78 route de la Reine, 92100 Boulogne)❏ Oui, je souhaite m'abonner à PLASTIQUES FLASH JOURNAL ❏ 1 an France (6 numéros + 2 supplements) au prix de 96 euros TTC

• Pour recevoir toutes les éditions de Plastiques Flash

• Pour appréhender les marchés, les stratégies desentreprises, les savoir-faire de la plasturgie ...

Abonnez-vous !

Page 10: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

10 AOÛT 2018

EXTRUSION DE PLAQUES

La nouvelle dynamique de Gaillon

SERVICE LECTEUR n° 8

Extrusion de plaques

Créée par Jean Gaillon en1960, la société Gaillon est leplus ancien extrudeur françaisde plaques thermoformablespour applications industriellesencore en activité. Rachetée parBritish Vita au début des années90, elle a intégré la divisionVitasheetgroup, regroupantalors une dizaine de sites d’ex-trusion de feuilles et plaques. En2006, British Vita a été repris parle fonds de pension américainTexas Pacific qui a été obligé deréaliser un certain nombre deses actifs afin de réduire sa detteau moment de la crise financièrede 2009. C’est ainsi qu’en 2014, ila cédé Vitasheet (8 sites, dont 3français) au fonds d’investisse-ment allemand Dubag PlasticsHolding.

Avec l’objectif de regrouperles fabrications sur un nombreplus restreint de sites, ce fondsd’outre-Rhin a pris la décisiondans la foulée d’arrêter la pro-duction à Saint-Georges-de-Reneins, jugeant l’usine trop peuspécialisée (celle-ci devant êtretransférée vers d’autres sites dugroupe, notamment en Italie eten Allemagne), pour ne conser-ver sur la région lyonnaisequ’une dizaine de salariés affec-tés à des tâches commerciales.

Commence alors un conflitsocial avec les salariés choquéspar la décision du nouvel action-naire. Après moult péripéties,grâce au soutien de Jean Gaillonlui-même et à l’appui de nom-breux thermoformeurs, notam-ment implantés dans l’ouest de laFrance, l’actionnaire a décidéd’abandonner le projet en mai2015 à condition d’un retour à laprofitabilité du site sous 24 mois.

La nouvelle équipe de direc-tion mise en place dès l’été 2015a réussi ce défi, grâce à une pro-gression en plusieurs étapes. Lastructure unique qui pilotait les3 sites français du groupe(Gaillon, Axipack et Carolex) aété supprimée, chacun redeve-nant autonome dans son fonc-tionnement, tout en reportantdirectement au groupe.

Ainsi, l’équipe de direction aété réduite, la production durantle week-end arrêtée, et le tempsde travail des personnels de pro-duction allongé afin de diminuerle recours à des intérimaires.

Toutes ces mesures ont donnélieu à d’importantes économies.Par ailleurs, la mise en place d’unintéressement des salariés liéaux résultats du site a permisd’abaisser drastiquement l’ab-sentéisme qui est passé enquelques mois de 30 à 2 % seule-ment et de descendre les coûtsde non-conformité de 1,8 à 0,9 %.

Le nouveau comité de direc-tion constitué autour de FrançoisVenisse, d.g., nommé fin 2015,s’est ensuite attaché à remettre àplat la grille de rémunération del’entreprise, notamment cellesconcernant la trentaine de per-sonnes travaillant en production,sur un mode « à travail égal /salaire égal ». Couplé à un pro-gramme de formation ambitieux(appliqué en priorité aux chefsd’équipes, devenus pilotes-régleurs-managers, ce quiimplique qu’ils doivent eux-mêmes gérer leur propre ligne defabrication), ce projet progressive-ment mis en œuvre en 2017 a reçuun accueil très favorable des sala-riés. Les trois chefs d’équipesainsi que le chef d’atelier ont étédiplômés Manager d’équipe aprèsune formation alternée. Leurs

suppléants obtiendront ce CQPinterprofessionnel en 2018. Enfin,des échanges de salariés avec cer-tains clients, comme Styl’mondeThermoformage, ont permis aupersonnel de Gaillon de mieuxappréhender les besoins des par-tenaires de l’entreprise.

Certifié ISO 9001 en 2018,doté d’un outil de productionréorganisé (contrôlé par un nou-vel ERP développé en interne,capable de mesurer la rentabilitéde chaque commande et la pro-ductivité de chaque ligne) autourde 6 lignes d’extrusion (le site ena compté jusqu’à 11 dans lepassé) capables de transformerentre 5 000 et 6 000 t/an, Gaillondevrait réaliser cette année unc.a. proche de 13 millions d’eu-ros avec ses 52 salariés.

La coopération entre les dif-férents sites du groupe permet àcelui de Saint-Georges-deReneins de se concentrer surcertaines spécialités. La produc-tion de plaques PS à faible valeurajoutée a été stoppée, pour privi-légier celle à partir d’ABS/PMMA, de PC/ABS ou debroyés en coextrusion issus dechutes des clients thermofor-

meurs, production parfaitementen ligne avec les nouvellescontraintes environnementales.À ce sujet, Gaillon devrait organi-ser une journée d’information

pour ces clients au cours du der-nier trimestre 2018 sur lesbonnes pratiques de tri pour unemeilleure valorisation des chutesqui passent du statut de déchetsà celui de matière première.

L’usine est devenue référentau sein du groupe Vitasheet pourles productions destinées aumédical et au ferroviaire.Disposant déjà d’une expériencedans ce dernier domaine, Gaillona décidé d’en faire un axe priori-taire, visant le marché européen.Le site est notamment engagédans le projet de R&D collabora-tive « Ferroplaques », labellisépar Plastipolis et financé par leFUI 25, pour la mise au point denouveaux produits homologuésM1F2, répondant notamment àla fois aux normes ferroviairesallemande DIN 5510-2 et françai-se NF 16101.

Menacé de fermeture début 2015 par son nouvel actionnaire allemand, le site de Saint-Georges-de Reneins a été sauvé. En partie, grâce à un dialogue social novateur.

Gaillon exploite 6 lignes d’extrusion offrant une capacité de plus de 6 000 t/anen plaques mono-et multi-couche.

François Venisse dirige Gaillondepuis fin 2015.

Le projet Ferroplaques, financépar le FUI 25, vise audéveloppement de nouvellesplaques thermoformables pourle ferroviaire.

GAILLON ET LE RECYCLAGE

Le site bénéficie d’une longue expérience dans lerecyclage de ses propres déchets, mais aussi de ceux deses clients. C’est notamment la disparition potentielle dece service qui a poussé la clientèle de l’extrudeur françaisà dénoncer vigoureusement le projet de fermeture dusite. Gaillon recycle en moyenne 3 000 t/an de déchets,dont 2 000 issues de la reprise des chutes de productionde ses clients. En retour, selon leurs besoins et exigencestechniques, ces derniers peuvent demander des tauxd’incorporation précis de matières recyclées dans leursplaques. Pour ce faire, les lignes d’extrusion du site ontété dotées de doseurs pondéraux Maguire pour affiner laprécision de dosage des matériaux recyclés.

motan-colortronic sas - 17 Rue des Cerisiers - 91045 Evry - France www.motan-colortronic.com

SPECTROFLEX G : doseur gravimétrique avec réservoir en PU souple

Il dose de la poudre, des moutures, des granulés, des

des processus continus et ce même avec des

La technologie de dosage en pleine forme

SPECTROFLEX-G

SERVICE LECTEUR n° 110

Page 11: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

Fidèle à sa stratégie de redy-namisation des entreprises parl’investissement, mise en œuvreavec succès depuis 2005 dans lesdeux unités d’extrusion etimpression pour films d’embal-lages plastiques de CeisaPackaging, le groupe ExcelRise,dirigé par Arthur Lepage, aentrepris le redressement de lasociété Semoflex, reprise en2013. Menacée à l’époque deliquidation judiciaire, après unfort décrochage commercial,cette entreprise rebaptisée SemoPackaging est désormais focali-sée sur la production de films

d’emballages pour les secteursde l’hygiène et de l’industrie.Cinq ans après sa reprise, elleaffiche des résultats bien amélio-rés. Employant 175 salariés àVecoux (Vosges) et Ogeu-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques),elle a réalisé en 2017 un c.a. de60 millions d’euros, égal à celuide l’autre entité du groupe, CeisaPackaging.

Grâce à son repositionne-ment et une efficacité industrielleretrouvée, elle exporte désor-mais près de 25 % de son c.a. Elles’est notamment fortement déve-loppée au Maghreb dans le sec-teur de l’hygiène, et profite aussidu renforcement local desnormes et exigences dans le bâti-ment et l’industrie. Elle bénéficieaussi de la forte ouverture à l’internationale du groupeExcelRise qui propose ses pro-duits dans plus de 60 pays et pos-sède des filiales commerciales enRussie, en Pologne et aux États-Unis. Dans ce pays, quatre plate-formes logistiques ont été instal-lées et assurent déjà 10 % desventes du groupe.

ExcelRise réinvestissantgénéralement 3 % de son c.a.dans la R&D et de nouveauxéquipements, Semo Packaging abénéficié de 4,5 millions d’eurosd’investissements ces cinq der-nières années, dont un million en2018 consacrés à l’installationd’une alimentation centraliséedes matières et d’une désensa-cheuse pour granulés sur le sited’Ogeu-les-Bains qui compte 10extrudeuses. Dotée de quatreextrudeuses, 3 imprimeusesflexographiques et 7 lignes desacherie, l’usine de Vecoux s’estpour sa part équipée de deux

robots permettant d’automatiserles fins de lignes de sacherie surles deux principales machines.Renforçant la productivité, ceséquipements permettent aussid’affecter certains opérateurs àdes tâches plus valorisantes et deréduire les gestes répétitifs.

Apportant de l’ergonomie,des gains de temps et de produc-tivité, le système de gestion cen-tralisé des matières installéà Ogeu-les-Bains assure unmeilleur contrôle des matières, etfacilite l’incorporation croissantede matière recyclée dans lesfabrications. Dans le cadre duprojet Reborn 2025 lancé par legroupe en 2017, Semo Packagingparticipe à l’objectif de remplacer40 % en 2021, puis 80 % en 2025,des matières vierges par desmatières recyclées, issues dedéchets collectés, retraitées parle groupe. La nouvelle installation

centralisée vapermettre d’in-tégrer 20 % derecyclé de plusaux fabricationsdès cette année.Le groupe alancé fin 2016ses premiersdéveloppementsReborn compre-nant chez Semodes sacs bro-

chés pour produits d’hygiène etdes housses rétractables pourla logistique incorporant 80 % derecyclé, et chez Ceisa, le filmrétractable R100+ très transpa-rent bien qu’il soit produit à partirde 100 % de déchets de filmsimprimés.

Pour aider à réaliser cesobjectifs ambitieux, une entitéXL Recycling a été créée.Employant déjà 7 personneschargées de rechercher desgisements de déchets de qualité,triés à la source, elle a pourobjectif de collecter 2 000 t dedéchets dès cette année pourmonter à 5 000 t en 2020.

ExcelRise : la croissance par l’investissement

Nouvelle Aquitaine

SERVICE LECTEUR n° 9

SERVICE LECTEUR n° 111

Arthur Lepage, président du groupe ExcelRise.

En amont de la centrale matièresAlimatic, de nouveaux silos pourles matières recyclées ont été misen place sur le site d’Ogeu-les-Bains.

Cette désensacheuse LaborSave facilite la gestion des matières fournies en sacs.

Les sachets à refermeture facileMyTinyBag ont été récemmentlancés.

11AOÛT 2018

EXTRUSION DE FILMS

Comme sa société-sœur Ceisa Packaging, Semo Packaging recouvre une santé financière équilibrée en partie grâce à sa montée en gamme.

Le système de dosagegravitrétrique pour les films

/fr

L’ALIMENTATION CENTRALISÉE ALIMATIC

Le constructeur d’équipementspériphériques espagnolAlimatic, assisté de son agentfrançais la société Mainex, aconçu et installé sur le sited’Ogeu-les-Bains une centralematière pour l’alimentation enautomatique des machines. Ellea nécessité une reconfigurationcomplète des transferts degranulés jusqu’aux 10 lignesd'extrusion bulle, depuis lessilos extérieurs pour lesmatières principales, les stockages internes des petitscomposants et additifs, et la mise en place de nouveauxsilos extérieurs pour les matières régénérées, eux-aussireliés aux machines. Bien que complexe, cette nouvellecentrale matières a été mise en service rapidement, et avecun minimum d'arrêts de production. Le cahier des charges comportait pour instructionsprincipales l’élimination des risques d'erreurs au niveaudes aiguillages des matières premières, l’automatisationdu transport et du dosage des additifs (sans aucunematière en pied des machines, la traçabilité desfabrications et la gestion des consommations dematières par ordre de fabrication.La centrale est gérée grâce à des vannes multi-voiesAlimatic, et des vannes de dérivation VDL, spécialementconçues par Festo et Alimatic. Les opérateurs machinesdisposent d’interfaces de commande tactiles où l’opérateurindique pour chaque extrudeuse l'origine et la destinationdes matières sans aucune action manuelle. Unedésensacheuse de l’israélien LaborSave a aussi été fournieet intégrée à l'installation pour la gestion des matièresarrivant en sacs.

Page 12: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

12 AOÛT 2018

EMPREINTES

Le constructeurautrichien depresses à injecterEngel disposaitdepuis plus d’unedizaine d’annéesà son siège deSchwertberg enAutriche d’und é p a r t eme n tregroupant desexperts en technologies demoules etoutillages. Il apportait ses savoir-faire auxdéveloppements de machines etcellules automatisées de pro-duction, conseillait des clientstransformateurs européens et dia-loguait avec leurs fournisseursde moules. Trouvant ce type deservice for t utile, le groupe adécidé de l’étendre en créant unréseau décentralisé couvrantd’autres zones géographiquesque l’Europe.Ce type de structure a déjà été misen place en Chine, où deux expertsayant reçu une formation intensi-ve en Autriche conseillent désor-mais des clients dans leurs déve-loppements de projets et dialoguentavec les moulistes chargés de pro-duire les outillages. Une autredevrait bientôt être créée à York

en Pennsylvanie (où Engel dispo-se d’une unité de fabrication depresses), pour servir la clientèleNord-Américaine. « La technologiedes moules d’injection exige beau-coup de coordination et une coopé-ration étroite entre le fournisseur desolutions de production que noussommes et nos clients transforma-teurs de plastiques. C'est pourquoiil est si important d'établir une exper-tise en outillages proche de nosclients, et capable de dialoguer aveceux dans leur langue», explique leDr Christoph Steger, dirigeant dugroupe Engel. « Ces deux facteurssimplifient la gestion de projet etaccélèrent le démarrage de nouvellessolutions de fabrication.»

L’équipe chinoise, installée dans l’usine Engel de Shanghai. Au centre, Udo Stahlschmidt qui dirige le département d’expertise Outillage du groupe.

Engel crée un réseau d’experts en outillage

Injection

SERVICE LECTEUR n° 116

SERVICE LECTEUR n° 112

Ces 3 dernièresannées, la divi-sion Systèmes àcanaux chaudsd’Hasco a réor-ganisé et déve-loppé ses capaci-tés de fabrica-tion. Des in -vest issementsconséquents enmachines etéquipements ontété réalisés, leslocaux reconfi-gurés pour plus d’efficacité et denombreuses embauches ont étéréalisées. Avec une gamme deproduits élargie et des compé-tences accrues permettant derépondre à des demandes de plusen plus concurrentiel. Pour fran-chir un nouveau pas dans sondéveloppement, l’usine autri-chienne de Guntramsdorf oùcette division est basée vient debénéficier de nouveaux investis-sements en machines-outils avec

l’arrivée d’une machine de tour-nage à haute capacité NLX deDMG Mori et d’une rectifieusecylindrique Studer qui permet-tront d’usiner des buses d’injec-tion avec encore plus de préci-sion. Ces équipements vont aussipermettre à Hasco de sortir dustandard, sa spécialité de base,pour fournir rapidement descomposants réalisés sur mesure.

Hasco propose une gamme étendue de systèmes àcanaux chauds et de régulateurs de température.

Hasco augmente ses capacités

Canaux chauds

SERVICE LECTEUR n° 113

Le constructeur italien SIPA adéveloppé un système de chan-gement rapide de moules pouréquiper ses machines d’injection-soufflage avec biorientation ECSSP. Concernant à la fois lesoutillages d’injection et de souf-flage, ils permettent selon leurconcepteur de réduire d’environun quart le temps consacré àcette tâche. De plus, de nouvellesfonctionnalités renforcent lasécurité et la facilité d’interven-tion des opérateurs.Pour autoriser le chargement etle déchargement automatisé desplaques centrales portant lespréformes; Sipa a intégré descapteurs supplémentaires pours'assurer que la course d'ouver-ture du moule est réglée préci-sément par rapport à la lon-

gueur des préformes. Les opé-rations d'assemblage et dedémontage de la plaque portantles outillages permettant demouler les cols ont égalementété modifiées. Le nouveau systè-me permet maintenant à la pro-cédure d'être effectuée en toute

sécurité par une seule personneau lieu de deux. Changer le moule de soufflageest également plus simple. Lemoule peut désormais être pous-sé en position manuellement, dèsque le chariot élévateur a posi-tionné ce dernier à côté de l'unitéde fermeture de la presse. Desraccords rapides facilitent lebranchement de l’électricité etdes circuits de refroidissement. Les machines SIPA ECS sontdestinées à la production d’em-ballages pharmaceutiques, cos-métiques, d’hygiène, ou bien despiritueux, de 20 et 50 ml decapacités. Deux modèles sontdisponibles, offrant des forces defermeture de 500 et 800 kN.

Les temps de changementsd’outillages sont réduit de 25 %.

Changements rapides de moulesInjection-soufflage

Le chimiste allemand Evonik etson conpatriote Electro OpticalSystems (EOS) ont terminé ledéveloppement d’un nouveaumatériau souple, basé sur unpolyéther bloc amide ou PEBA,destiné à la production depoudres pour frittage laser sélec-tif (SLS), frittage à haute vitesseet jet de liant. Cet élastomèrethermoplastique commercialisépar EOS sous la marquePrimePart ST s’ajoute à la gammede matériaux déjà disponibles(notamment des polyamides,qu’Evonik développe également).Il possède une excellente résis-tance chimique et une durabilitéprouvée dans une plage de tem-pérature étendue, entre -40 et+90°C. Il pourra ainsi être utilisédans toutes les applications defabrication additive, prototypes,

petites et grandes séries depièces de haute technologie. Trèsimpliqué dans l’impression 3D,Evonik collabore avec d’autresconstructeurs d’imprimantes,notamment l’américain HP.EOS développe aussi ses proprescollaborations avec des produc-teurs de matériaux, tout en créantses propres formulations via safiliale ALM fondée en 2004. Cettedernière a notamment mis à dis-

position ce printemps trois nou-velles qualités de poudres PA 11 et12 hautes performances, les ALMHP-11-30 (PA renforcé fibres decarbone), ALM FR-106 (PA 11retardant de flammes) et ALM PA-640-GSL (PA 12 renforcé fibres decarbone + billes de verre).ALM a aussi été choisi parEastman pour distribuer sonpremier matériau d’impression3D, le matériau souple AmphoraSP1621, dont les chutes enmachines sont 100 % réutili-sables, et destiné aux applica-tions automobiles, à la chaussu-re, ou au médical par exemple.Ses principaux atouts sont sespropriétés de résistance à l’abrasion, à la déchirure et à lafatigue.

Cette protection de smartphone estimprimée à partir d’une poudre enAmphora.

EOS multiplie ses collaborationsImpression 3D

Selon les statistiques récemmentdévoilées par l’association desfabricants allemands demachines-outils VDW, le succèscommercial mondial de ses adhé-rents ne se dément pas. Durant lepremier semestre 2018, ces der-niers ont vu leurs ventes augmen-ter de 12 % par rapport à la mêmepériode en 2017, avec une impor-tante disparité entre leur marchédomestique (en hausse de 34 %)et l’international (en hausse de3 % seulement). Ces chiffres ontconcerné à la fois les équipe-ments d’usinage et de formage,avec une capacité d’utilisation deséquipements de plus de 93 %chez les constructeurs allemandsqui sont en 2e position mondiale,après la Chine, mais devant le

Japon et l’Italie, en terme denombre de machines-outils ven-dues.Il faut toutefois tenir comptede l’importante distance techno-logique et financière qui sépareles offres chinoise et allemande.Le prix moyen d’une machine-outil chinoise n’est que de 39 000euros, contre 322 000 pour lesallemandes. Les constructeursd’Outre-Rhin restent donc de loinleaders mondiaux en terme dec.a. cumulé. Leur niveau d’emploiest au plus haut depuis 25 ans,avec près de 74 000 salariés. Malgré leur prix élevé, lesmachines allemandes sont trèsprisées en Chine. Les exporta-tions vers ce pays ont représen-té plus de 20 % des ventes aupremier trimestre 2018, géné-

rant un c.a. de plus de 500 mil-lions d’euros. Viennent ensuiteles États-Unis (13 % et plus de300 millions d’euros deventes) et l’Italie (5,7 %). Lescroissances d’achat les plusimportantes ont été enregistréesen Suède (+61 %), Tchéquie(+41 %) et Roumanie (+40 %). LaFrance n’est pas mentionnée…Dans le sens inverse, les usi-neurs et formeurs allemands ontimportés des équipements prin-cipalement venus de Suisse (plusde 30 %, pour un c.a. de plus de270 millions d’euros), du Japon(11,3 %) et d’Italie (6,8 %, mais enforte baisse par rapport au 1ertrimestre 2017).

Les constructeurs allemands euphoriquesMachines-outils

SERVICE LECTEUR n° 114

SERVICE LECTEUR n° 115

Page 13: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

13AOÛT 2018

EMPREINTES

SERVICE LECTEUR n° 119

SERVICE LECTEUR n° 10

Logiciels

Trois des marques duGroupe Vero Software,Edghecam, VISI et WorkNC, pré-senteront les nouvelles versionsde leurs logiciels de conception,simulation et usinage de préci-sion à Micronora 2018, qui setiendra du 25 au 28 septembre àBesançon.

Dédié à la CFAO de produc-tion, Edgecam propose à ses uti-lisateurs un ensemble completde simulation Fraisage/Tournage : tous les cycles etmouvements sont pris en chargeavec la modélisation complète dela machine, de la contre-pointe etde la lunette. Le simulateur esten lui-même un outil très puis-sant qui offre des fonctionnalitésde détection de collisions avec de

n omb r e u s e soptions d’affi-chages permet-tant de contrô-ler tous lesaspects de lasimulation. Lapièce est entiè-rement testéeavant d'arriversur la machine-outil. Grace à sacapacité d’auto-matisation, Edgecam 2018 capita-lise les savoir-faire de ses utilisa-teurs, offrant ainsi une program-mation simplifiée et sécuriséeadaptée à toutes contraintes. Surle salon, Edgecam pilotera uncentre d’usinage Tournage/ -Fraisage 5 axes Brother Speedio

M 140X2 sur le stand du parte-naire Degomme BoccardMachines Outils dans le Hall A2.

Vero mettra l’accent sur seslogiciels de CAO et FAO, ViewerAnalyzer, ERP Métier et Visi.

Ce dernier offre des solu-tions complètes de CAO surfa-cique et solide, de fraisage 2, 3 et5 axes et de découpe à fil.L’ensemble de cette suite logi-cielle permet la conception et laréalisation de moules d’injection(avec analyse des flux matière viaVISI Flow) et des outils d'embou-tissage (avec dépliage étape parétape, développement de flans

d'emboutissage, et retour élas-tique). Les visiteurs du salonpourront découvrir en démons-tration sur le stand de VeroSoftware le nouveau module derétro-ingénie-rie intégré àVisi 2018. Il permet de char-ger un nuagede points à par-tir d’un brasH e x a g o nRomer Absoluteou d’un fichierexterne, decréer un mailla-ge et de l’optimiser grâce aux dif-férentes fonctions de modélisa-tions.

WorkNC est la solution deFAO multi-axes d’excellencepour l’usinage des formes com-plexes du 2 au 5 axes. Les par-cours d'ébauche et de reprised'ébauche automatisés deWorkNC permettent d'atteindreavec fiabilité et sûreté des tauxd'enlèvement de matière sansprécédent. En parallèle, la tech-

nologie Waveform de WorkNC2018 permet d’utiliser les outilsles plus petits et les plus fragilespossibles tout en réduisant ladurée moyenne d’usinage.

Vero Software présenteraégalement Designer, la nouvelleCAO méthodes simple et intuiti-ve, intégrée à WorkNC etEdgecam. Grâce à elle, les pro-grammeurs peuvent concevoir etmodifier des géométries exis-tantes issues de systèmes CAOtiers dans un environnementde modélisation rapide et dyna-mique.

Usinage et rétro-ingénierie à Micronora

Edgecam proposera à Micronora une simulationFraisage/Tournage complète.

Visi 2018 intègre un nouveau module de rétro-ingénierie.

Chargée de développer l’offre enfilaments 3D écoconçus du grou-pe nantais Armor, Kimya a nouéun partenariat avec le fabricantallemand d’imprimantes 3DReprap. Ce dernier est notam-ment connu pour avoir développél’imprimante grand format X1000qui permet de produire additive-ment de grandes pièces indus-trielles. Kimya, qui a commencéses activité il y a 3 ans, commer-cialise déjà une douzaine de fila-ments 3D ainsi que des presta-

tions de service en lien avec lafabrication additive.Forts de leurs compétences res-pectives, les deux acteurs souhai-tent proposer une solution com-plète aux utilisateurs industriels àtravers une imprimante 3Dhautes performances associée àun choix de matériaux tech-niques. Les filaments PEKKCarbon produits par Kimya vien-nent d'être homologués surtoutes les imprimantes GermanRepRap. La société française dis-

cute actuellement d’autres parte-nariats de ce type avec des inter-venants du secteur de la fabrica-tion additive.Suite à la présentation au salonFormNext 2017 de Francfortd’une imprimante GermanReprap X500 imprimant en PEKKune pipe d’admission d’une voitu-re de collection, Airbus a investidans une imprimante de ce typeutilisant des filaments Kimya.

Kimya et Reprap partenairesImpression 3D

Poursuivant sa montée en puis-sance dans le secteur de l’impres-sion 3D, BASF a décidé de renfor-cer sa collaboration avec l’un desintervenants européens leadersdans ce domaine, la société belgeMaterialise. Et pour sceller enco-re mieux ce partenariat, le groupechimique allemand a égalementinvesti plus de 20 millions d’eurosdans cette société basée àLouvain. Ciblant les secteurs desbiens de consommation, de l’auto-mobile et de l’aviation, les deuxpartenaires vont s’attacher àl’amélioration des matériaux etlogiciels de fabrication additiveafin d’accélérer la mise sur le mar-ché de nouveaux produits et déve-lopper la pénétration de cettetechnologie dans tous les sec-teurs industriels. BASF s’appuiera

notamment sur Materialise pourtester à plus large échelle et opti-miser sa gamme de matériaux des-tinés à l’impression 3D. Rappelonsque le groupe chimique a crééBASF 3D Printing Solutions uneentité dédiée à ce nouveau secteurd’activité, et racheté ces derniers

mois plusieurs sociétés hollan-daises et françaises spécialiséesdans la vente de filaments dematières et de poudres SLS.Créée il y a 27 ans, Materialisedéveloppe des logiciels d’optimi-sation de l’impression 3D (dontMagic, l’un des plus utilisés dansle monde) et propose des presta-tions étendues d’impression àfaçon. Cette société s’est large-ment internationalisée. Elleemploie actuellement plus de1 500 personnes, avec des filialescommerciales et des centres dedéveloppements de logiciels enAllemagne, Ukraine, Chine,Malaisie et États-Unis. Son c.a.consolidé a dépassé les 132 mil-lions d’euros en 2017.

Materialise est en train dereproduire par stéréolithographieles 320 os composant le squelettegrandeur nature d’un dinosaure.

BASF investit dans MaterialiseImpression 3D

SERVICE LECTEUR n° 118

www.bwplasturgy.com / [email protected]

Développées et conçues en AutricheExcellence technologique CoréenneDélai moyen 10 semainesComposants EuropéensCapacité de production de 10 000 presses / anPrix ultra compétitifs

PRESSES À INJECTER

DL

TH

TE

VH

Servo-hydraulique 2 plateaux < 4 300 T

Servo-hydraulique genouillère < 450 T

100% électrique < 450 T

Verticale / Verticale rotative < 200 T

PRESSES À INJEC

TERPRESSES À INJEC

eloppées et conçues en Acellence technologique Cor

prPrix ultra compétitifs

vDé

en 10 semaines

eloppées et conçues en AEx

en 10 semainesyyComposants EDélai moDélai mo

cellence technologique Cor

oduction

en 10 semainesururoduction

en 10 semainesComposants EComposants E

pr

en 10 semainesy

oduction Prix ultra compétitifs

opéensurComposants Ede de

Composants ECapacité Prix ultra compétitifsPrix ultra compétitifs

oduction prde Capacité

eloppées et conçues en Acellence technologique Corcellence technologique Cor

en 10 semaines

oduction Prix ultra compétitifs

utricheéenneéenneutricheeloppées et conçues en A

opéens

cellence technologique Cor

opéensoduction

en 10 semaines

na/sesserp00001de opéens

Prix ultra compétitifsoduction

DLDL

draulique 2 plateaux < 4 300 Tdraulique 2 plateaux < 4 300 To-hyo-hyvvSerSerServServ

THTH

e < 450 Te < 450 Tdraulique genouillèrdraulique genouillèro-hyo-hyvSerServ

TETE

100% électrique < 450 T100% électrique < 450 T

.com / [email protected]

VHwww

VHVH.bwplastur

.comgy.com / info@bwplastur

e < 200 Te < 200 Totativotativticale rticale rticale rotativticale rotativerticale / Verticale rticale / Vererticale / VV

SERVICE LECTEUR n° 117

Page 14: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

14 AOÛT 2018

MATIÈRES

Suite de la page 1Statistiquement, l’année

2017 a été excellente. La pro-duction mondiale de matièresplastiques a poursuivi sa crois-sance, en hausse de 3,9 % parrapport à 2016, pour atteindre348 millions de t, tous polymèresconfondus. Pour la troisièmeannée consécutive, la consom-mation a progressé dans tousles secteurs utilisateurs, parti-culièrement dans l’automobileoù la croissance a presque dou-blé depuis 2015 (6,2 % contre3,5%), et les équipements élec-triques et électroniques (6,4 %contre 3,1%). L’agro-alimentaireet les boissons ont égalementprogressé. Les thermoplas-tiques représentent 80% de lademande des transformateursde plastiques. 248 millions de tconsommées sont des commo-dités (à 90 % des thermoplas-tiques) auxquels s’ajoutent 27mt de plastiques techniques. En10 ans, la production mondialede plastiques a augmenté d’untiers. Mais la répartition géo-graphique a totalement changé :l’Europe était le premier lieu deproduction en 2006 (25 %)devant l’Amérique du Nord(23 %), la Chine se trouvant en4e position avec 15 %. En 2017c’est la Chine qui tient désor-mais la tête avec 29 %. Si l’onajoute le Japon et le reste del’Asie, 50 % des plastiques mon-diaux sont désormais produitsdans cette région. L’Europe areculé de 7 % et l’Amérique duNord de 6 %.

La production européennetotale de plastiques a progresséde 62,3 à 64,4 mt de 2016 à 2017,en hausse de 3,4%. Les grandssecteurs utilisateurs qui crois-sent le plus sont les équipementsélectriques et électroniques etl’automobile en progression res-pective de 6,3 et 4,9 %, suivis parla construction, à +3,4 %. Lademande des plasturgistes euro-péens a augmenté de 3,6 % entre2016 et 2017 pour atteindre51,7 mt. Tous les types de plas-tiques progressent. Les deuxplus gros secteurs consomma-teurs sont l’emballage, près de40 % de la demande totale, et laconstruction, 19,4 %. En 3e posi-tion, l’automobile consommeplus de 10 %.

Si l’utilisation de plastiquesrecyclés en Europe reste à cejour modeste (3,8 mt, soit 7 %),elle est appelée à progressersignificativement dans lesannées à venir, notamment pous-sée par les engagements volon-taires souhaités par laCommission Européenne qui afixé un objectif très ambitieux :10 mt en 2025. PlasticsEurope,pense pour sa part que pro-gression de la demande devraitpermettre de concilier l’inté-gration de plus de recyclé dansles pièces et une utilisation crois-sante de plastiques vierges.

Sans nier la pertinence decertaines questions environne-mentales telles que la présencede déchets plastiques dans l’en-vironnement, et des taux derecyclage encore limités,PlasticsEurope s’inquiète desinitiatives européennes stig-matisant les plastiques. Celaconcerne notamment l’inter-diction de produits plastiquesà usage unique, cotons tiges,couverts et assiettes, pailles,touillettes et tiges de ballons,et les objectifs de réduction del’utilisation des gobelets etautres contenants alimentairesdestinés à la consommationrapide Selon la Commissionelle-même, cette propositionpourrait induire une baisse dec.a. de 3,2 milliards d’eurospour l’industrie plastique mon-diale. Selon PlasticsEurope, elleincrimine un matériau sansrégler les causes fondamentalesdu problème, notamment l’in-civilité et le manque d’éduca-tion. S’ajoute à cela, la proposi-tion de taxe sur les emballagesplastiques non recyclés desti-née à apporter une nouvelle res-source financière au budget dela Commission. Son montantest évalué à 1,2 milliard d’eu-ros pour la France.

Dans notre pays,PlasticsEurope pointe par lavoix d’Hervé Millet « la florai-son d’initiatives politiques ousociétales discriminatoires etnon fondées. Que ce soit autitre du principe de précautionet au motif de la dangerositésupposée des produits en plas-tique pour la santé, soit pourtrouver des solutions simplistes

à des problèmes environne-mentaux complexes, ces ini-tiatives ne tiennent compte nides législations et règlementa-tions qui assurent pourtant l’in-nocuité pour le consommateur,ni d’une vision globale desenjeux environnementaux. »Fausses nouvelles et autresidées reçues foisonnent, allantdes plastifiants dans les plas-tiques rigides, des perturba-teurs endocriniens dans la com-position de tous les plastiques,la non-recyclabilité de plas-tiques déjà largement recyclés,pour ne citer que les plus cou-rantes. Certains se souvien-dront de la proposition d’amen-dement de la loi Elan déposée(puis heureusement retirée)

par le député de la Somme,Emmanuel Maquet. Ce brillantcerveau souhaitait interdire lesportes et fenêtres en PVC à par-tir de 2022. Ce qui revenait àdétruire 60 % du marché etmenacer directement 500entreprises pesant 2,5 milliardsd’euros de c.a., tout en privantle bâtiment d’un produit trèséconomique et performant surle plan énergétique. Un amen-dement dans le projet de loiEgalim (Agriculture –Alimentation) souhaitait inter-dire les bouteilles d’eau plateen plastique (PET) dans la res-tauration collective. Une idéetout aussi clairvoyante…

En 2017, la production mondiale de plastiquesa augmenté de 3,9 % (contre 4 % en 2016 et 3,5 %en 2015).

Les thermoplastiques représentent près de 80 %des plastiques consommés.Demande sectorielle de polymères en France

Demande française en kt par types de plastiques.

SERVICE LECTEUR n° 120

Les plastiques dans le viseur des politiciensConjoncture PlasticsEurope s’inquiète des critiques et projets réglementaires

visant la filière plastique en général.FinancesJ. Ratcliff devient« moneygasque »

Selon la presse britannique, le président etpropriétaire à 60 % du groupe chimique Ineos, SirJim Ratcliff, qui a été l’un des principaux soutiensdu Brexit, dont il a largement financé la campagne,et qui est considéré comme l’homme le plus richede Grande-Bretagne avec plus de 20 milliards deLivres Sterling d’actifs, a choisi Monaco commenouveau lieu de résidence. Ceci afin d’éviter depayer les impôts qu’il juge excessifs dans son paysd’origine. Nul doute que les contribuables britan-niques apprécieront cette démarche qui survientseulement deux mois après son ennoblissementpar la Reine pour ses bons services rendus à l’éco-nomie et à l’investissement du Royaume-Uni.

Prévoyant, J. Ratcliff a veillé lors de la fondationd’Ineos en 1998, à baser son entreprise en Suisse.

PPLyondellBasell investit en Corée

Coentreprise sud-coréenne à 50/50 unissantLyondellBasell à Daelim, PolyMirae va créer prèsdu port d’Ulsan une nouvelle unité de productionde PP d’une capacité de 400 000 t/an destinée àservir principalement la clientèle automobile asia-tique. Des grades extrusion pour le film et des pro-duits adaptés à l’extrusion-soufflage seront éga-lement proposés.

Figurant parmi les plus importants sites enAsie, sa construction qui commencera en 2019pour un démarrage industriel prévu pour 2021,reste sujette à une autorisation gouvernementale.Cette unité sera exploitée en coentreprise parPolyMirae associée au chimiste coréen SKAdvanced.

BiopolymèresFKur lance des Bio-Flex

Le producteur allemand de bio -polymères FKuR base à Willich a développé descompounds PLA pour l‘injection (appartenant à lagamme Bio-Flex) qui devraient fortement intéres-ser les producteurs d’articles de coutellerie à usageunique, en remplacement des polymères conven-tionnels frappés d’interdiction. Le compound Bio-Flex S 7514 offre une excellente fluidité (MFR de27 g/10 min), propice à son utilisation dans desmoules multi-empreintes avec des longueursd’écoulement importantes, et un point Vicat A de110°C, température de fusion supérieure aux PLAconventionnels, également synonyme de cyclesd’injection plus courts. Biosourcé à 75%, le Bio-Flex S 7514 est disponible en noir et blanc. Lesautres teintes pouvant être obtenues par ajout demélanges-maîtres.

RecyclageBorealis acquiert Ecoplast

Confirmant son intérêt et son implication dansle domaine du recyclage, le groupe Borealis aannoncé mi-juillet l’acquisition du recycleur autri-chien Ecoplast Kunststoffrecycling basé à Wildonau sud de Graz. Cette société recycle environ35 000 t/an de déchets ménagers et industriels dePEbd et PEhd, principalement réutilisés par desextrudeurs de films plastiques souples. Cette acqui-sition complète le dispositif de Borealis qui a déjàracheté en 2016 la société allemande MTM Plasticsen 2016, plutôt orientée vers le recyclage de PE etPP pour applications injection.

CompoundageLes 30 ans d’Akro-Plastic

Filiale du groupe de distribution KD Feddersen,le compoundeur allemand Akro-Plastic fête cetteannée ses 30 années d’activité. Créé avec 12 sala-riés en 1988 à Niederzissen à l’ouest de Coblence,il compte désormais 4 sites de production, deux enAllemagne (qui ne cessent de s’étendre, employantau total 390 salariés), un à Suzhou en Chine et unà São Paulo au Brésil, qui lui procurent une capa-cité totale de production de 180 000 t/an. Grâce àla reprise en octobre 2014, des activités allemandesdu spécialiste américain des biopolymèresMetabolix, Akro-Plastic a constitué sa filiale Bio-Fed

LES PLASTIQUES EN FRANCELes indices de production et de consommation de plas-tiques ont tous deux progressé en France en 2017 : +7,8%pour la production (contre +3,4 % en Europe), +4,5%, pourla transformation, (+3,6 % en Europe). Ces chiffres mon-trent que la filière plastique française regagne en compé-titivité. La demande totale de plastiques en France a atteint5 mt, soit 10 % de la demande européenne. Plus de 45 %proviennent du secteur de l’emballage, presque 19 % decelui de la construction, et 10 % de l’automobile. Une spé-cificité française : on y transforme bien plus de PET (9,4% des thermoplastiques) qu’en Europe (7,4 %) du fait d’unetrès importante production de bouteilles pour le condi-tionnement des eaux minérales. La demande émanant del’emballage progresse de 4 % avec un volume de 2,27 mtcontre 2,18 mt en 2016. Si l’on examine la balance desimports/exports de polymères, l’Allemagne est sans sur-prise le premier partenaire de la France, devant la Belgiqueet l’Italie. Hors Union Européenne, c’est vers la Turquieque la France exporte le plus. Notre pays conserve un seuild’export positif de plus d’1 mt, en progression de 10 %par rapport à 2016.

Page 15: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

15AOÛT 2018

MATIÈRES

Compoundeur et produc-teur de mélanges-maîtres ins-tallé à Elven, près de Vannesdans le Morbihan, Elixancecontinue ses développementsinnovants. L’un des plusrécemment entré en phaseindustrielle concerne la luttecontre la contrefaçon, un phénomène en croissancecontinue qui représente unmanque à gagner de plusieursdizaines de milliards d’eurosdans le monde, tout en ayantun impact négatif sur l’imagede marque des produitsauthentiques.

Afin de lutter efficacementcontre la contrefaçon sanscompromettre la qualité despièces et produits plastiques,Elixance propose la solution X-

TAG, un mélange-maîtremaître dosé à 2% dans lequelsont intégrées les micro-sphères ValiMark, invisibles àl’oeil nu et indétectables avecles lecteurs basés sur les tech-nologies UV et IR. Le clientfinal reçoit un appareil dédiéet spécifique, le ValiScan, déli-vrant une lumière combinéepermettant de détecter les

microsphères cachées dans lamasse du polymère et d’au-thentifier les produits.

Contrairement auxmesures anti-contrefaçonconventionnelles de typessceau ou filigrane, ce conceptest inimitable. Tout en proté-geant les produits plastiquesde la contrefaçon, cet additifpermet d’assurer leur suivi et

leur traçabilité. Ces micro-sphères sont stables en tem-pérature et possèdent une forterésistance à la lumière. De plus,elles sont sans impact sur lacouleur et le produit fini et n’ontaucune influence sur les pro-cédés d’injection et d’extrusion.Un contrat de confidentialitéest mis en place avec Elixanceet ses clients pour garantir laprotection des données. Desformulations adaptées à la pro-tection des pièces automobilessous-capot, d’emballages cos-métiques et pharmaceutiques,de composants électriques etde jetons de casino existentdéjà. Des solutions sur-mesu-re peuvent être développées.

La solution anti-contrefaçond’Elixance

Mélanges-maîtres

Faire face à l’alarmante propagation de l’idéologie anti-plastiques

Recyclage Devant le durcissement des objectifs en matière de recyclage et la contractiondes délais de mise en œuvre des décisions politiques, les industriels européens etles recycleurs donnent de la voix.

basée à Cologne qui développe désormais unegamme étendue de bioplastiques, y compris desproduits répondant aux besoins d’applications tech-niques.

Rego-Plast s’agranditL’industrie hongroise continue de profiter de la

manne financière européenne. Le compoundeur etrecycleur Rego-Plast base à Dorogon non loin deBudapest vient ainsi de bénéficier de près d’un mil-lion d’euros de subventions qui lui ont permisd’agrandir de près de 1 000 m² ses locaux de stoc-kage logistique et production. Avec de nouvellesextrudeuses, sa capacité globale va augmentercette année de moitié, pour dépasser les30 000 t/an. Créée en 2005, cette entreprise four-nit en Hongrie et dans d’autres pays européensdes compounds techniques aux secteurs de l’au-tomobile, des loisirs, de l’électroménager et del’électricité. Employant 160 salariés, elle a réaliséen 2017 un c.a. supérieur à 21 millions d’euros, enaugmentation de plus de 15 % par rapport à 2016.Cette progression est notamment due un accordconclu avec A.Schulman, portant sur la distributionpar ce dernier de granulés recyclés par Rego-Plast.

Mélanges-maîtresGabriel Chemie investit en Russie

Figurant parmi les plus importants compoun-deurs et fabricants de mélanges-maîtres euro-péens avec des sites en Allemagne, Hongrie,Grande-Bretagne, Tchéquie, Pologne, Espagne etItalie, le groupe familial autrichien Gabriel Chemiequi emploie au total près ed 600 salariés possè-de également une unité de production en Russiedepuis 2007. Enregistrant sur place d’excellentsrésultats, et souhaitant parallèlement développerses ventes dans les pays satellites de la Russie,Belarus, Kazakhstan et Azerbaïdjan, le groupe alancé dernièrement la construction en plusieursphases d’une seconde usine à Vorsino à une cen-taine de kilomètres au sud-est de Moscou. Sur lesplus de 27 000 m² de terrain dont il dispose, il aprévu d’y créer par étapes de 2 000 t/an de capa-cités une puissante installation capable de pro-duire dans quelques années 20 000 t/an demélanges-maîtres couleurs et additifs. La premiè-re phase de construction des bâtiments et d’im-plantation des premiers équipements démarréeen juin nécessitera un investissement équivalentà plus de 5 millions d’euros.

Additifs Ineos vend ses chlorotoluènes

Ex-division Additifs Polymères du groupe Ferro,rebaptisée en 2014 par son nouveau propriétaire,le fonds HIG Capital, Valtris Speciality Chemicalssouhaite racheter pour un peu plus de 110 mil-lions d’euros l’activité chlorotoluènes d’Ineos quidispose d’une importante usine à Baleycourt, prèsde Verdun dans la Meuse. Sa demande d’autori-sation a été validée rapidement par la CommissionEuropéenne au motif qu’elle ne modifie aucunsgrands équilibres concurrentiels. Valtris produitnotamment des stabilisants, lubrifiants, plastifiantset modifiants polymères. L’usine de Baleycourt pro-duit plus de 560 000 t/an d’esters de spécialité,notamment des adipates, sébacates et téréphta-lates entrant dans la composition de plastifiants,et des produits biosourcés pour huiles alimen-taires et biodiesels.

Plastiques souplesPour des jouets plus sûrs

Pour répondre à la directive 2009/48/ECconcernant la sécurité des jouets, également éten-due à tous les emballages de produits alimen-taires et boissons, édictée par l’Union Européenneet prenant effet en novembre prochain, les pro-ducteurs et compoundeurs de polymères travaillentà la mise au point de formulations répondant auxstricts critères imposés : notamment un seuil demigration de BPA inférieur à 0,04 mg/l. Malgré lesefforts de réduction de substances dangereusesdéjà entrepris, si l’on en croit une récente étude réa-lisée par un magazine allemand de consomma-teurs, 20 % des jouets en plastiques souples ven-dus en Europe ne sont pas conformes aux normes.C’est notamment le cas pour les hydrocarburesaromatiques polycycliques ou PAH pour lesquelsla limite de migration (pour les produits au contactdes enfants) a été abaissée à 0,5 mg/kg.

Le ValiScan permet de vérifier instantanément l’authenticité d’une pièceou d’un produit moulé ou extrudé.

SERVICE LECTEUR n° 121

Dans un communiquéconjoint, Ton Emans, présidentde Plastics Recycling Europe,et Steve Alexander, présidentl'Association des recycleurs deplastique, ont dénoncé le trop-plein d’annonces nationales eteuropéennes ayant trait audéveloppement durable et à larecyclabilité des plastiques.Tout et n’importe quoi étanttrop souvent dit en matière derecyclage, ces deux organisa-tions ont élaboré une définitionglobale régissant l'utilisationdu terme « recyclable » relatifaux emballages et produits enmatières plastiques.

Selon Steve Alexander, « leterme recyclable est systéma-tiquement utilisé à propos desemballages et produits plas-tiques sans point de référenceprécis. À force de surenchères,la notion de recyclabilité va au-delà de ce qui est technique-ment possible. Les consom-mateurs doivent avoir accès àun programme cohérent derecyclage, un recycleur doitêtre en mesure de traiter lamatière, et il doit exister pourelle un marché final. »

Ton Emans a surenchéri :« nous avons pris note desnombreuses annonces demesures législatives sur lesproduits plastiques, ainsi quedes promesses des industrielsqui s'engagent à rendre leursproduits recyclables. Mais entant que recycleurs, noussommes une partie fondamen-tale de la solution à la question

de la durabilité des plastiques.Il faut donc que les personnesqui font ces annonces soientsuffisamment informées pourcomprendre ce qu’implique lefait d’apposer le mot « recy-clable » sur un produit ou unemballage. Selon ces deux res-ponsables, il existe quatreconditions pour qu'un produitsoit considéré comme recy-clable : - être fabriqué avec un plas-tique, ayant une valeur mar-chande et/ou bénéficiant d’unsoutien législatif,- être trié et inclus dans des fluxde recyclage bien définis,- être compatible avec des pro-cédés de recyclage indus-triellement disponibles, - que son matériau soit unematière première utilisablepour fabriquer de nouveauxproduits.Les nouveaux matériaux

doivent démontrer qu'ils peu-vent être collectés et triés enquantités suffisantes, qu'ilsseront compatibles avec lesprocédés de recyclage indus-triels existants ou qu'ils pour-ront être disponibles en quan-tité suffisante pour justifier ledéveloppement et l'exploitationd'un nouveau processus derecyclage.

Conscients de la complexi-té d'un système mondial derecyclage des matières plas-tiques, les deux associations derecycleurs attendent les com-mentaires des recycleurs etautres entités concernées le

recyclage des plastiques. Cettedéfinition est déjà soutenue parl’association Petcore Europequi regroupe l’ensemble de lafilière européenne de l’embal-lage PET.

Le 19 juillet dernier, unebonne trentaine d’organisationsprofessionnelles de recycleurs,associations écologistes, ges-tionnaires de systèmes de col-lecte, ainsi par exemple que desconstructeurs d’équipementsde tri et recyclage de déchets,ont adressé une tribune com-mune recommandant à laCommission Européenne des’engager sur plusieurs pointsjugés indispensables, notam-ment la fixation de taux mini-mum obligatoires d’incorpora-tion de plastiques recyclés.

Les cosignataires affirmentpar exemple qu’un taux mini-mum imposé de 30 % de conte-nu recyclé en 2025 aurait uneffet très bénéfique sur le mar-ché. Recycler jusqu’à 10 mil-lions de t de polymères enEurope nécessitera 10 milliardsd’euros d’investissement pourcollecter, trier et retraiter lesdéchets. Et dans cette pers-pective, visibilité et sécuritééconomique seront nécessairespour décider ces investisse-ments. Un taux de contenurecyclé obligatoire pourra créerun choc de la demande.

La première recommanda-tion adressée à la Commissionconcerne donc la fixation detaux minimum de contenurecyclé pour les produits en

plastique et emballages, là oùdes avantages environnemen-taux existent, et où les exi-gences relatives à la sécuritéalimentaire sont respectées.Les taux fixés pourront varierselon le produit et le matériau,avec des exigences éventuel-lement croissantes dans letemps. Les signataires rappel-lent également que l'utilisationde résine recyclée a un impactsignificatif sur la réduction dela consommation énergétiqueet de la pollution. Les émis-sions de gaz à effet de serresont réduites drastiquement etl'efficacité des ressources amé-liorée, tout en of frant desopportunités aux entrepriseseuropéennes en transformantà leur avantage l'interdictionrécente d’importation de 24types de déchets plastiques parla Chine.

La seconde recommanda-tion porte sur l'éco-modulationdes taxes payées par les pro-ducteurs afin qu’elle ne soit nesoit pas calculée en fonction dela seule recyclabilité des pro-duits, mais en tenant égalementcompte de la quantité de matiè-re recyclée. Les marchéspublics devront constituer unoutil important pour accroîtrela demande en matières pre-mières recyclées. Il est aussidemandé à la Commissiond’étudier des approches nou-velles et d’encourager l'achatde résine recyclée par un jeud’incitations et sanctions éco-nomiques.

Page 16: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

16 AOÛT 2018

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 11

Filiale de Créastuce, bureaud’études spécialisé en plasturgieet éco-conception fondé en 1999à Maillat (Ain) par HervéGuerry, Cycl-Add est une star-tup qui a vocation à commercia-liser certains développementsréalisés par sa maison-mère,notamment des boosters et colo-rants écologiques (eux-mêmesissu de recyclage) capables deredonner de meilleures proprié-tés aux polymères recyclés.

Ces produits sont issus d’uneproblématique liée aux peinturesépoxy et polyester étudiée parCréastuce dans le cadre du projetde recherche Pépite déroulé sur3 années. Cofinancé par l’Ademe,la Région Rhône-Alpes etBpifrance, dans le cadre du dis-positif régional Innov’R, il visait àtrouver une alternative à l’en-fouissement ou l’incinération desrésidus recueillis dans lescabines de poudrage. Les résul-

tats s’avérant très prometteurs,H. Guerry a créé la société Cycl-add en juin 2016 afin d’industriali-ser sa solution de valorisation desdéchets de poudres de peinturequ’il a contribué à développer.

Les boosters et colorantsproposés sont tous issus de pro-duits industriels en fin de vie.Utiliser un booster Cycl-addoffre donc la possibilité de recy-cler les matières plastiques post-consommation en mélange, le

plus souvent nonrecyclées, en leurredonnant des pro-priétés intéressantes.Grâce aux produitsCycl-add, les transfor-mateurs par injectionpeuvent diminuerleurs coûts matièresde 5 à 15%. Utilisablessur des outillages etpresses standards, ilspermettent d’optimi-

ser le remplissage desempreintes et de diminuer letemps de cycle jusqu’à 10 %. Unepreuve de plus que développe-ment durable peut rimer avecperformances supérieures enproduction.

Cycl-Add propose actuelle-ment deux types de boostersprésentés sous forme de granu-lés. L’Antiparos est un additifcréé à partir de poudresépoxy et polyester qui peut être

utilisé comme charge lors del’injection de matières thermo-plastiques. Caractérisé surdes polyoléfines, il a été testéavec succès sur du PVC etdu PS et, dans une moindremesure, sur de l’ABS. De densi-té 1,2, il donne une colorationgris foncé aux pièces injectées,ajoutant également des proprié-tés anti-UV satisfaisantes. Lespropriétés mécaniques (modulede Young, résistance aux chocs,etc.) sont renforcées et permet-tent l’obtention de pièces plusrésistantes. Les retassures sontnotablement réduites.

Basé sur le même type dematières premières, l’additifTinos (plus léger, 1 de densité)contient en plus du silicone, cequi confère aux pièces mouléesde meilleures propriétés d’as-pect, tout en facilitant leurdémoulage. Ce produit augmen-te le Module de Young de 8 à 9

%, à la fois en traction et enflexion. La résistance au chocest également stabilisée (dans laplupart des cas) et la souplessedes pièces est améliorée. Enfin,les tests ont montré une forteaugmentation de la résistanceaux UV.

Également proposé, le colo-rant noir Perissa, ajouté au tauxde 3 à 10 % à du régénéré, per-met de colorer des pièces enrestant 100 % en recyclé, tout enéconomisant. Ce colorant est eneffet 25 % moins cher qu’un pro-duit conventionnel.

Bien entendu, la société réa-lise des tests dans son laboratoi-re afin de déterminer la compati-bilité de ses additifs et colorantsavec les matériaux mis en œuvreet optimiser les paramètres dedosage et d’injection en fonctionde chaque application.

Développement durable Des vitamines pour les plastiques recyclés

SERVICE LECTEUR n° 122

SERVICE LECTEUR n° 124SERVICE LECTEUR n° 123

Fusion-acquisition

Adieu A.Schulman,bonjour A.P.S. Annoncée ce printemps, l’acqui-sition du compoundeur-distribu-teur A.Schulman par le géant despolyoléfines LyondellBasell a étéacceptée par toutes les autoritésconcernées, et entre par consé-quent pleinement en vigueur.Aussi, le nom d’A.Schulman vadisparaître, au profit d’un nou-veau nom unique, AdvancedPolymer Solutions.Avec cette transaction, la divisioncompoundage de PP du pétrochi-miste va plus que doubler sescapacités et se renforcer sur lesmarchés de l’automobile, de laconstruction, des équipementsélectroniques et de l’emballage.Le c.a. cumulé des deux entitésen 2017 a dépassé les 4,5 milliardsde dollars. Outre les compounds PP deLyondellBasell et ceux deA.Schulman, A.P.S. commerciali-sera de nouvelles gammes de poly-

mères comme les TPO Catalloycombinant les propriétés des poly-oléfines et des élastomères, et lesrésines Polybutene-1 qui offrentune meilleure résistance méca-nique et thermique dans des appli-cations comme les tubes et tuyauxpour la distribution d’eau chaudeet froide, le bâtiment et les embal-lages refermables.L’offre de LyondellBasell va éga-lement intégrer diverses produc-tions d’A.Schulman, tels que descomposites structurels, despoudres pour enduction et roto-moulage (issues d’ICO Polymers),des compounds à façon et toute lagamme des mélanges-maîtres cou-leurs et additifs, grande spécialitéde l’entreprise rachetée. Il n’est pour l’heure fait aucunemention du devenir de son acti-vité distribution.

Biopolymères

Un compound biodégradable dans le solFiliale du groupe KDFeddersen spécialisée dansles biopolymères, Bio-Fed arécemment obtenue pour soncompounds M-Vera GP1012la certification « OKBiodégradable dans le sol »selon la norme EN 13432 parl’organisme TÜV AustriaBelgium. Destiné à l’injec-tion, ce compound 100 % bio-sourcé compatible avectoutes les presses du marchérésiste à une température de100°C. Offrant un excellentcompromis rigidité/ténacité, ilest particulièrement destinéaux applications agricoles ethorticoles. Étant homologuéFDA, il peut aussi servir à laproduction de capsules de café.Du fait de sa teinte pâle à l’étatvierge, il peut être facilementcoloré, notamment avec les

mélanges-maîtres biosourcésproposés par Af-Color, l’autrefiliale spécialisée du groupeFeddersen.Pour être qualifié de biodégra-dable dans le sol, au moins 90 %de la matière doit se dégraderen CO2 et eau. Cette dégrada-tion est vérifiée par des labora-toires accrédités sous condi-

tions standardisées surun période qui n’excèdepas deux années.D’autres certificationscomme OK CompostHome selon EU 10/2011devraient être obtenuesen milieu d’année 2019.Bio-Fed produit égale-ment des biocom-pounds destinés à l’ex-trusion, notamment àcelle des films,conformes aux régle-

mentations françaises et ita-liennes. La plupart de ces for-mulations intègrent au moins40 % de contenu biosourcé etrépondent aux normes enmatière de fin de vie des pro-duits telles que OK CompostIndustriel et Home.

Le compound M-Vera GP1012 convientparfaitement à l’injection de capsules de café.

Les boosters Cycl-add réduisent les coûtsde production, tout en leur apportantdes propriétés mécaniques.

Page 17: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

17AOÛT 2018

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 12 SERVICE LECTEUR n° 13

Automobile

Volvo teste le PP recycléAyant pour projet d’in-tégrer 25 % de plas-tiques recyclés dansses modèles mis surle marché à partir de2025, le constructeursuédois Volvo Car arécemment testé descompounds PP com-prenant 50 % de recy-clé issu de pièces devéhicules en fin de vieet 50 % de matière vierge.Fournis par le recycleur britan-nique Axion Polymers, qui dis-pose de deux sites dans la régionde Manchester, ces échantillonsde compounds Axpoly PP ontservi à mouler des pièces d’habi-tacle et des pièces extérieuresmontées sur un véhicule conçuen collaboration avec une qua-rantaine d’équipementiers etfournisseurs divers. Le véhiculeen question, dévoilé pour la pre-mière fois au Sommet de l’Océan(organisé durant l’étape deGöteborg de la course offshoreVolvo Ocean Race, et dédié à lalutte contre la pollution desocéans par les plastiques)consiste en une version spécialedu SUV XC60 T8 hybride équi-pée de plus de 170 pièces pro-duites à partir de plastiquesrecyclés, pour un poids totalavoisinant les 60 kg.Axion dispose à Trefford Parkdans la banlieue de Manchesterd’un site baptisé SWAPP (pourShredder Waste AdvancedProcessing Plant) car spécialisédans le retraitement de déchetsde véhicules ayant subi un fortdéchiquetage dans deux unitésdédiées installées au nord de laGrande-Bretagne.

Reconnue comme l’une des plusavancées en Europe dans cetype de recyclage, cette usine aune capacité de traitement de200 000 t/an de déchets compo-sites déchiquetés, qui y sontlavés et triés (ils sont composésen majorité de plastiques, maisaussi de pierre, verre, textiles etpetits fragments métalliques).En fonction de leur poids, tailleet densité, les déchets sont triésen 3 catégories, une fractionriche en plastiques qui subiraultérieurement un nouveau pro-cessus de séparation pour obte-nir des matériaux recyclablesindustriellement, des agrégatspouvant être utilisés dans lebâtiment et les travaux publicset des graisses, huiles et carbu-rants à l’état solide qui peuventêtre recyclés pour remplacerdes carburants fossiles. Les frac-tions plastiques lavées et triéessont ensuite envoyées sur le sitede Salford, situé à proximité, quidispose notamment d’un vingtai-ne de technologies de tri etséparation physique pour pro-duire des compounds AxpolyABS, PP et PS recyclés de hautequalité.

Automobile

RPC renforce son pôle recyclageDans le cadre de sa stratégieenvironnementale visant à « l’éta-blissement d’un monde ou rienne va en décharge », le produc-teur britannique d’emballagesrigides RPC, notamment pro-priétaire des groupes Promenset Superfos, a fait l’acquisitionen août d’un important recycleurbritannique, la société PLASgranbasée à Wimblington près deCambridge. Disposant de 50 000 t/:an decapacité de recyclage d’embal-lages rigides, elle va compléterles savoir-faire de la filiale RPCbpi Recycled Products, qui régé-nère sur 4 sites environ70 000 t/an de déchets de poly-

oléfines, principalement souples,films d’emballage, déchetsindustriels, films agricoles. Sonusine d’extrusion située àGreenock en Écosse transformeensuite ces matériaux recyclésen sacs poubelle, géomem-branes et produits en com-pounds bois-plastiques destinésaux usages extérieurs. Issue du rachat en 2016 desquatre sites britanniques de lasociété bpi, RPC bpi RecycledProducts dispose désormaisd’une capacité de recyclage de120 000 t/an, très significativeau plan européen.

SERVICE LECTEUR n° 125

SERVICE LECTEUR n° 127

Ce SUV Volvo intègre plus de 60 kg de piècesproduites à partir de plastiques recyclés.

Fondée en 1980 par le groupede distribution Safic Alcan, diri-gée pendant de nombreusesannées par Patrick Coquelet quien a pris le contrôle par LBO en2009, Polytechs suit une straté-gie de développement en mode3i, Innovation, Investissement,International. Le métier de com-poundeur, producteur demélanges-maîtres et de formula-tions additives compactéesimplique un volet Innovation per-manent. A l’international, lasociété a mis sur pied depuislongtemps un réseau de distribu-tion présent sur les 5 continents(Australie y comprise), avec parexemple une densité très forteen Asie de l’Est et Amérique duSud, avec des agents dans quasi-ment chaque pays. Elle réaliseainsi près de 65% de son c.a. àl’exportation.

En 2017, l’entreprise a décidéde miser fort sur le volet innova-tion en programmant plus de 6millions d’investissements, éta-lés sur 2018 et 2019 qui lui per-mettront d’atteindre les30 000 t/an de capacités de pro-duction sur son site de Cany-Barville, en Seine-Maritime. Ceprogramme fait suite à un précé-dent investissement de 5 millionsd’euros de 2012 à 2014.

Le projet en cours depuisoctobre 2017 prévoit trois créa-tions de bâtiments (pour unevaleur de 2,5 millions d’eurosenviron), une nouvelle aire destockage de matières premièresde 3 000 m², une aire de stockagede produits finis de 1500 m² et unatelier de production de 1 000 m²,qui recevra pour 3,5 millions d’eu-ros d’équipements. L’élément

p r i n c i p a lsera uneligne decompounda-ge basée surune extru-deuse biviscorotat iveL e i s t r i t zdotée de visde 87 mmde diamètre.Elle permet-tra de mettre

en pratique les développementsde chimie réactive, afin d’apporterdes solutions permanentes aumarché du film d’emballage.

La ligne de production serainstallée en octobre prochainpour démarrer au 1er trimestre2019. 15 personnes engagéespour servir dans son environne-ment suivent actuellement uneformation intensive selon deuxcycles de 6 mois. Polytechs aégalement programmé la rénova-tion de l’atelier de compactaged’additifs (capacité actuelle de2 000 t/an) et d’accélérer la R&Ddans le domaine de l’emballagealimentaire intelligent (SmartPackaging), des biopolymères etdes formulations pour filamentsd’impression 3D.

Polytechs continue son déve-loppement de manière indépen-dante, suite au désengagementdu fonds IPO qui l’accompagnaitdepuis 2009. La société devraitréaliser cette année un c.a. prochede 40 millions d’euros avec 160salariés environ travaillant encontinu. Environ 23 000 t de compounds, mélanges-maîtres,purges (gamme Clean X)devraient sortir de la quinzaine

d’extrudeuses de production dis-ponibles (dont 5 co-malaxeursBuss et 1 ligne pilote, en faisantle premier atelier Buss européenindépendant). Le programmed’investissement en cours vise àmodifier sensiblement le mixProduits/Clients en développantet commercialisant des formula-tions propres à hauteur de 40%du volume. Il est supporté parune stratégie Produits Propres –nouvellement orientée « mar-chés » - dont 78 % des ventes sontréalisées dans les films pouremballage alimentaire, industrielet agricole.

Normandie

PatrickCoquelet,dirigePolytechsdepuis 2009.

Principal compoundeur français indépendant, cette sociétéa programmé plus de 6 millions d’euros d’investissements.

Polytechs vise les 30 000 t/an

BIO-FED Branch of AKRO-PLASTIC GmbH BioCampus CologneNattermannallee 1 50829 CologneAllemagneTéléphone : +49 221 88 88 94-00 Télécopieur : +49 221 88 88 94-99 [email protected] www.bio-fed.com

Bioplastiques M VERA® Grâce à notre gamme de bioplastiques biosourcés et biodégradables M·VERA® (certifiée conformément à

• Films

ou films agricoles

• Moulage par injection

• Mélanges-maîtres

carbone et autres additifs

disposition – contactez-nous !

SERVICE LECTEUR n° 126

Page 18: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

1818 AOÛT 2018

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 14

SERVICE LECTEUR n° 129 SERVICE LECTEUR n° 130

Depuis des années, surtoutdepuis l’avènement de l’Internet,des bourses ou plateformesd’échanges industriels naissent.Elles végètent souvent parmanque d’animation et restentconfidentielles, car trop spéciali-sées, enfermées dans une filière,ou souffrant d’une mise à jourdes stocks insuffisante. Les pro-duits liés aux achats stratégiquescomme les matières plastiquessont peu concernés par ces plate-formes car ils requièrent uneexpertise métier. Fondée par plu-sieurs personnes disposant d’ex-pertises métiers complémen-taires, la société rennaise Pro-Spare a développé une platefor-me de mise en relation B2B per-mettant aux entreprises de trou-ver des acheteurs pour leursstocks dormants plutôt que deles laisser perdre de la valeur.

Elle se distingue en étantmulti-filières, multi-spécialités eten couvrant tous les achats, tant

stratégiques que hors produc-tion, comprenant des matièresplastiques, des métaux, des com-posants, emballages ou piècesdétachées.

L’un des associés fondateursde l’entreprise, NorbertTouchard explique bien cette pro-blématique : « Toutes les entre-prises manufacturières génèrentdes stocks inactifs ou dormants. Aquelques exceptions près car cer-tains disent qu’ils n’en ont pas ! »Dans le domaine des achats deproduction, des surplus de stocksde matières premières, d’embal-lages et de composants s’accumu-lent peu à peu dans les entrepôts.Les achats de maintenance nesont pas épargnés. « Qui n’a pasacheté en double une pièce déta-chée pour sécuriser une ligne defabrication ou vendu un équipe-ment sans vendre les accessoiresneufs associés ! »

Quelles que soient (elles sontnombreuses) les raisons expli-

quant la présence de ces stocksdormants, ils finissent un jour soità la benne ou au mieux, vendus aukilo de métal ou de plastique, ouracheté à prix bradé par undéstockeur. Mais avant cetteéchéance, une quantité incroyabledort inlassablement dans lesentreprises. La mise à benne ou lavente à prix bradé sont des solu-tions de dernière minute car enbon père de famille, le détenteurdu stock dormant sait combien ilcoûte. Il le conserve des annéesdans l’espoir de le réutiliser. Il estinventorié chaque année, déplacéd’un point à un autre, il se dégra-de, il est oublié, il est dépréciécomptablement et au bout dequelques années, il ne vaut plusrien. Selon Pro-Spare, 10 milliardsd’euros de stocks de matières pre-mières dorment à minima dansles entreprises françaises.

Grâce à sa communautéd’acheteurs comptant plus de3 000 utilisateurs en France et en

Europe, Pro-Spare permet à undétenteur de stocks morts degénérer du cash en le cédant àmeilleur prix que la vente en tantque déchet ou déstocké. Le corol-laire de ces actions de valorisa-tion des stocks dormants est d'of-frir aux acheteurs la possibilitéde faire un achat d’opportunitéavec un sourcing gratuit et per-manent sur stocks dormants.Dès réception de la liste achatsdes industriels (référence + cou-

leur + quantité annuelle + dernierprix ou pmp), un sourcing esteffectué par la mise en ligne deces références achats dans unerubrique « demande ». La plate-forme offre aussi à l’utilisateur lapossibilité de créer son profil deconsommation et disposer ainsid’une cellule de veille permanen-te en ne recevant que des notifi-cations ciblées

Un bon coin industriel expert

Biesterfeld distribue les TPU Elastollan

Le réseau Biesterfeld Plastica conclu avec BASF un accord dedistribution portant sur la com-mercialisation en Europe des TPUElastollan. Cet accord confirmele mandat confié à Biesterfelddans les nombreux pays (dont laFrance) où ce réseau distribuaitles Elastollan depuis de nom-breuses années, et étend la cou-verture à quelques pays oùd’autres distributeurs avaient cettegamme en catalogue. Offrant àla fois des polyuréthanes ther-moplastiques sur bases ester etéther, avec notamment des for-mulations aliphatiques très résis-tantes aux UV, la gamme

Elastollan couvre des duretésShore allant de 35 A à 83 D. Trèsrésistants à l’abrasion et à la déchi-rure, dotés de propriétés méca-niques élevées, ces TPU sont uti-lisés en production de pommeauxde leviers de vitesse, de poignéesde portes, de tapis de protectionautomobile. Les sports et loisirs(chaussures de ski notamment),la connectique et la câblerieconstituent aussi des secteursapplicatifs typiques.

Hexcel renforce ses liens avec Gazechim

En complément de ses rela-tions de distribution datant deplus de 20 ans, le producteur dematériaux composites hautesperformances Hexcel et le dis-tributeur français GroupeGazechim Composites ont crééune coentreprise (majoritaire-ment détenue par Gazechim)baptisée HexCut Services qui vaproposer dans toute l’Europedes prestations de découpe surmesure (ou kitting en anglais) àla clientèle des secteurs de l’aé-ronautique, de la défense, et de

certaines industries dévelop-pant des applications de hauteperformance. Les kits prédécou-pés de pré-imprégnés en fibresde carbone d’Hexcel vont ainsipermettre aux transformateursde réduire leurs investisse-ments, en limitant les stocks, enéliminant les déchets matièreliés à la découpe et de gagner untemps précieux. Gazechim vautiliser l’usine de kitting dont ildispose depuis 2016 àMaulévrier (à 75 km à l’est deNantes) en tant que centre ini-

tial de fourniture de kits prédé-coupés, avant de mettre en placeun futur réseau européen desites locaux installés un peu par-tout en Europe. Possédant unelongue expérience de la distri-bution de matériaux compo-sites, Gazechim propose égale-ment des gel-coats formulés surmesure, des nids d’abeille et desdéverses découpes de kits, d’ad-hésifs et textiles techniquesnotamment.

VeloxdistribueAshland

Le producteur de compo-sites Ashland a confié à Velox ladistribution de ses matériauxen France. À compter du 1erjuillet 2018, ce dernier commer-cialisera donc les résines poly-ester insaturées, gel coat,résines époxy vinyl-ester(gamme Derakane y compris)et additifs divers qui étaient jus-qu’alors distribués par la socié-té Quimidroga. Ces matériauxthermodurcissables compléte-ront l’offre étendue en thermo-plastiques et compounds tech-niques figurant déjà dans leportefeuille de Velox France.

Négoce

SERVICE LECTEUR n° 131

RADICIPLASTICS Francewww.radicigroup.com

PA6, PA 6.6, PA 6.10, PA 6.12, PPA

and other high temperature PA

PA 6.6 and other high temperature PA

PA and PBT �ame retardants

Post-industrial recycled PA6 and PA 6.6

Special and long �bre reinforced PA

P e r f o r m a n c e P l a s t i c s

PP Compounds

TPEs

PBT and PET

POM

PPS

tsdandants

Ae Pturaaturemper

A 6.6 and other high temper

AA 6.12, PPe PA 6.12, PP

Aturaatur

AA 6.12, PP

e P

P e r f o r m a ne P l a s t i c s

e P l a s t i c

P e r f o r m a n

P e r f o r m a n

P e r f o r m a ne P l a s t i c

e P l a s t i c

e P l a s t i c

e P l a s t i c

P e r f o r m a n c

P e r f o r m a n

P e r f o r m a n

A 6.10, P

emperA 6.6, PA 6.10, P

emper

A 6.6 and other high tA

A

Aed Pcoreinf

A 6.6A6 and P

tsdandantsetar

T �ame r

cled P

e rA

A 6.6

PPS

PP C

www .comadicigroup.rwwwanceFr.comance

Pro-Spare est une plateforme web permettant d’acheter des produits neufs industriels de seconde vie.

4 RÈGLES DE BON SENSPOUR GÉRER SES STOCKS DORMANTS

- Identifier avec précision son stock : référence achat,nom du fabricant, nuance, dimensionnel, etc.- Etre en capacité de fournir les certificats matières,- Valoriser à l’aide de photos le stock pour rassurer unéventuel acheteur sur la qualité de stockage.- Anticiper par la mise en ligne sur une plateformed’échanges. Ne pas attendre le dernier moment et êtrecontraint de brader ou jeter son stock de produits neufs.

SERVICE LECTEUR n° 128

Page 19: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

19AOÛT 2018

DISTRIBUTION

SERVICE LECTEUR n° 15

SERVICE LECTEUR n° 132

Spécialisé dans la distributionde matières plastiques en Europe,Afrique, Amérique Latine et États-Unis, le groupe Snetor basé àCourbevoie dans les Hauts-de-Seine bénéficie d’une croissancecontinue à travers ses filialesSnetor Distribution et SnetorChimie. Présent commerciale-ment dans plus de 100 pays, il aréalisé un c.a. de 966 millionsd’euros en 2017. Il renforceactuellement sa présence dans lespays d’Europe de l’Est et du Sud,Des bureaux commerciaux etdes entrepôts ont été ouverts enEspagne, Portugal, Roumanie,Serbie, Slovénie et d’autres ouver-tures sont prévues dans les moisà venir.

Ce dynamisme a séduit l’amé-ricain Celanese qui a choisi SnetorDistribution pour ses gammes decompounds PP et PA en France,Pologne, Hongrie, Slovénie,Ukraine, République Tchèque et

Royaume-Uni .Ce nouveau par-tenariat renforcel’offre en maté-riaux techniquesde Snetor Distri -bution grâce àl’apport desgammes de com-pounds poly-amides Nilamid,Frianyl, Ecomid,Nylfor etNivionplast et les

formulations PP Polifor,Tecnoprene et Talcoprene. LesNilamid and Nylfor ne sont com-mercialisés que dans l’UnionEuropéenne. Le distributeur béné-ficie d’un soutien technique et

logistique important de Celanesepour développer la vente de cescompounds.

Snetor Distribution a parailleurs conclu un accord avec lesdivisions Petrochemicals &Refining du groupe Total visant ladistribution des compounds poly-propylènes développés pour l’au-tomobile. Cette gamme est large-ment utilisée dans les garnituresintérieures et extérieures et leséléments de pare-chocs. SnetorDistribution poursuit ainsi sondéveloppement sur ce secteur dela plasturgie, ces contrats conclusavec Celanese et Total venantcompléter les alliances déjàsignées avec des producteurscomme LG Chem, LG MMA,Teknor Apex et Sirmax Spa.

Le groupe est également pré-sent dans la distribution de com-

pounds PVC grâce au contrat quele lie en France et Belgique avecIneos Compounds. La gammeproposée comprend des formula-tions pour injection ou extrusion,destinées aux marchés du bâti-ment, de la câblerie, du médical,de l’emballage. Elle existe en ver-sion expansé, souple, à hauterésistance aux chocs et au feu.

Ineos propose également lePVC compound rigide Resystachargé de cosses de riz. Cettematière innovante, fabriquée parIneos Compounds Suisse permetde produire des revêtements desols, des profilés de façade, desfenêtres, du mobilier de jardin,des clôtures, très résistants, à belaspect et toucher, faciles d’entre-tien et recyclables à 100 %.

Snetor sur tous les fronts

Les produits en PVC chargé cosses de riz Resysta sont deplus en plus demandés.

I n s p i r e d

b y i n n o v a t i o n

elixance.com

Parc Industriel Ouest du GohélisELVEN - VANNES (56) / FRANCE

+33 (0)2 23 10 16 [email protected]

SPÉCIALISTE EN COLORANTS & ADDITIFS

POUR PLASTIQUES

ADDITIFSOptimisation

de propriétés sous forme de concentrés d’

POLYMÈRESpour impression 3D et bio-dégradables

sur-mesure sous formeCOULEURSMASTERBATCHES

SERVICE LECTEUR n° 133

KD Feddersen, partenaire fidèleUne dizaine d’années après

sa création, le groupe KDFeddersen a conclu en 1968 avecle groupe Hoescht un contrat luioffrant la distribution pourl’Allemagne du portefeuille dematériaux dont disposait àl’époque ce grand groupe chi-mique. Recentré sur la pharma-cie en fusionnant avec Rhône-Poulenc Rorer en 1999 pourcréer Aventis, lui-même rachetépar Sanofi-Synthélabo pourconstituer Sanofi-Aventis en2004, Hoescht a généré deuximportants producteurs de poly-mères, Celanese qui a développéles produits techniques (placésdans un premier temps en 1999sous l’égide de Ticona, filiale deCelanese), et LyondellBasell, lespolyoléfines. Ces deux entitésont toujours reconduit le contratde distribution confié à KDFeddersen, dans le cadre d’unpartenariat désormais étendu àde nombreux pays en Europe etAsie, qui a dépassé son demi-siècle de validité. Les 7 et 8 juinderniers, les trois partenairesl’ont célébré au siège de KDFeddersen à Hambourg.

Les nombreux invités pré-sents ont partagé les souvenirsd’une collaboration qui a pleine-ment réussie malgré une indé-niable complexité générée parles soubresauts qu’a connu lachimie mondiale au fil desdécennies. Dès 1961, Hoechst etCelanese d'Amérique ont crééune coentreprise produisant duPOM sous le nom de Ticona.Cette collaboration s'est soldéeen 1968 par un accord de distri-bution pour la vente du POMHostaform en Allemagne del'ouest par KD Feddersen. En1976, Hoechst a ensuite lancéson PBT Hostadur, devenuCelanex au cours des années 90.Le PP Hostalen lancé en 1978 aégalement intégré le porte-feuille du distributeur. En 1987,Hoechst a acheté Celanese

Corp. of America, Ticona deve-nant filiale directe du groupeallemand. En 1989, le LCPVectra est mis sur le marché,suivi en 1992 par le PPS Fortronet le PP Hostacom, puis par lescompounds thermoplastiquesrenforcés de fibres longuesCelstran en 1995. Tous ces pro-duits sont actuellement distri-bués par KD Feddersen.

Côté polyoléfines, toutremonte à la fondation en 1997de la coentreprise Hoechst/BASF baptisée Targor, chargéede développer le PP Hostalen. Audébut de la décennie 2000,BasellPolyolefine est fondée.Cette coentreprise entre BASF etShell a ensuite repris successive-ment les sociétés Montell,Targor et Elenac pour finalementconstituer en 2007 le géant despolyoléfines LyondellBasell, issude la fusion de Basell avec l’amé-ricain Lyondell. Mis en difficultépar la crise de 2008, ce groupes’est fortement rétabli dans lesannées 2010. Il vient de finalisercet été le rachat pour près de 2milliards de dollars du compoun-deur-distributeur A.Schulmanqui va venir renforcer son activi-té de compoundage de PP.

En 2003, Feddersen a acquisles droits de distribution pour laFrance des matières plastiquesde Celanese et de Basell aupara-

vant placés sous la responsabili-té des sociétés de négoce et dis-tribution Chimidis SAS etRavago SA. Cela a abouti à la for-mation de la filiale KDFeddersen France, actuellementdirigée par Pascal Chenu.

En 2007, KD Feddersenacquiert le suédoisMaterialdepån Norden AB pourcréer K.D Feddersen Nordenqui lui a permis de développerses ventes dans les pays nor-diques et baltes.

En 2010, Ticona a acquis leLCP Zenite et le PT Thermxauprès de Dupont. Deux nou-veaux produits qui ont renforcél’offre en plastiques techniquesdu distributeur.

En 2013, Celanese a fusion-né son portefeuille de marques,les produits Ticona étant placéssous la marque Celanese.Présent en Chine depuis 1998,le distributeur a élargi ses acti-vités de vente à toute l'Asie dusud-est après la fondation deFeddersen Singapour PTE et lasignature d'un accord de distri-bution avec Celanese. Depuis2017, Feddersen a pour mandatde distribuer les plastiquestechniques de Celanese danstoute l'Europe, sauf en Suisse eten Espagne.

Le distributeur allemand a récemment célébré ses 50 ansde partenariat avec Celanese et LyondellBasell

De nombreux participant à cette célébration autour du Dr Stephan Schnell (au centre avec une cravate bleu clair), d.g. de Feddersen GmbH & Co.

Page 20: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

,,

PLAS

TIQU

ES COU

RANT

SPL

ASTIQ

UES TE

CHNIQU

ESPL

ASTIQ

UES HA

UTES

PER

FORM

ANCE

SBIOP

OLYM

ERES

Nom

de

la so

ciété

Co

de p

osta

l - V

illec.a

. 201

6 - To

nnag

e tota

l dist

ribué

Effec

tif - N

b. de

dépô

ts

--

Purg

e et

dém

oulan

ts Alb

is-

Char

ges e

t add

itifs A

spen

-

Purg

e Pu

rgex

Addit

ifs G

abrie

l Che

mie

Plas

tika

Kritis

PUDe

mi-p

rodu

itsTh

erm

odur

cissa

bles

--

Noir

carb

one

Cabo

tPu

rge

Plas

tocle

an

Elasto

m. :

LG Ch

emSil

icone

s Bies

terfel

d

Multib

ase

Dow

-

Purg

e Ev

onik

Silico

nes E

lkem

Elasto

mères

Lan

xess

- --

MM

talc

CO3C

a Mu

ltibas

ePu

rge

- Age

nt d

émou

llage

Chem

tren

d-

Noir

carb

one

Birla

ATH H

uber

- Bora

te Zin

c SCL

Woll

asto

nite

Nyco

FKM

Solva

y

--

Addit

ifs li

ants

polyo

léfine

sAr

kem

a : L

otad

er, L

otry

l,Or

evac

.

PU Is

otha

ne G

reco

Ther

mod

urs

--

PPPE

PET

PS et

sty

réniqu

esPV

CPB

T/PE

TPAB

S/SA

NPA

PC

POM

PPE/

PPO

Comp

ound

sPP

S PP

A - P

PELC

P PS

U PE

EK, e

tc.SE

B/SE

BS

TPV -

TPU

- Co

polye

sters

Color

ation

Polym

ères v

égéta

ux, b

iodég

radab

les, is

sus

du re

cycla

ge po

st-co

nsom

matio

n

ENTR

EPRISE

S

n.c.

12 p

ers.

Sabic

Sabic

--

--

--

--

--

--

-

Biopo

lymère

s - B

iodég

. - R

ecyc

lés M

BACo

mpo

sites

recy

clés A

lbis W

ipag

Afriq

ue -

Egyp

te

-

Bioso

urcé

s : A

PI

Biod

ég. :

API

Recy

clés :

A. S

chulm

an

Afriq

ue d

u No

rdEu

rope

Bioso

urcé

s - B

iodég

radab

les B

IO-F

EDAf

rique

du

Nord

Bioso

urcé

sDo

wDup

ont

Afriq

ue d

u No

rd

--

-Af

rique

du

Nord

Recy

clés T

otal P

etroc

hemi

cals

-

Bioso

urcés

: PE-

PP F

KUR

- PP-

PS R

esire

ne&

Bioren

e - B

iodég

rad. F

KUR B

iograd

eMa

ghre

b - B

enelu

x - E

urop

e de

l’Es

tCh

ine -

Brés

il - A

friqu

e

Bioso

urcé

s : F

uturam

at - E

uros

tar E

PBi

odég

. : F

utur

amat

Recy

clés :

Solv

ay -

Gallo

o Pl

astic

Mond

e en

tier

--

--

Bioso

urcé

s : T

PE Ar

kema

Rils

an -

Peba

x Bi

odég

. : Ro

denb

urg

- PL

APP

renf

orcé

s fib.

nat

urell

es S

ofte

r

Bene

lux -

Euro

peMa

ghre

b

Bioso

urcés

: Ra

dici P

A 6/10

Re

cyclé

s : P

A 6 et

66 R

adici

Magh

reb

- Eur

ope

de l’

Est

Recy

clés B

repals

t - M

ontel

loCa

rtera

Mon

tova

naBi

odég

. Esta

bio -

Coss

a Po

limér

i-

AECT

RA Plastiques

Lyon

(69)

70 m€

3 dé

pôts

Lyon

dell

Base

llLy

onde

llBa

sell

-PE

TGEa

stman

(Mag

hreb)

Ineos

Styr

olutio

nBA

SFLa

nxes

sBA

SFLa

nxes

sIne

osSt

yrolu

tion

Cove

stro

BASF

KEP

Rom

ira(a

u Ma

ghre

b)Alb

is Pl

astic

Albis

Tedu

rSo

lvay

Solva

yPS

U BA

SFPE

EK So

lvay

SEBS

- TPO

Ineo

s Styr

olutio

n TP

V Albi

s Plas

ticCo

po Si

pol -

TPU

Cove

stro

MM

Albis

Plas

tic+

color

ation

mas

seAL

BIS PL

ASTIQU

E France

Gif-s

ur-Y

vette

(91)

14 m€

- 12

000

t3

pers.

- 4 d

épôt

sCh

evro

nPh

illips

Chev

ron

Philli

ps-

--

--

--

--

--

--

--

-AS

PEN GL

OBAL SOL

UTON

SLy

on (6

9)

25 m€

18 p

ers.

- 6 d

épôt

s-

Com

poun

dsPo

werp

olM

CPP

-Ch

i Mei

Dom

oInv

ista

Chan

gChu

nPl

astic

s CCP

Chi M

eiEli

x Po

lymer

sCh

i Mei

Nova

lca-

-PP

Powe

rpol

Dom

o

DIC

Polym

ers

Chan

gChu

nPl

astic

s CCP

SEB-

SEBS

- TPV

- TP

E-E

MCP

PGa

briel

Che

mie

Plas

tika

Kritis

AMP

Benn

wihr

Gar

e (6

8)

22,7

m€

- 9 4

00 t

9 pe

rs. -

1 dé

pôt

-Ly

onde

llBa

sell

--

-Ak

ro-P

lastic

Celan

ese

Elix

Polym

ers

Teijin

Celan

ese

-Ak

ro-P

lastic

Witc

om-

Akro

-Plas

ticCe

lanes

eAk

ro-P

lastic

SEB/

SEBS

: W

itten

burg

Copo

: Cela

nese

AF-C

olor

K.D. FED

DERS

ENPu

teau

x (9

2)

81 m€

35 p

ers.

- 3 d

épôt

sIne

os O

lefins

& Po

lymer

sCh

evro

nPh

illips

Cire

xSK

Che

mica

lBA

SFIne

osSt

yren

ics

DowD

uPon

t Nu

rel

DowD

uPon

tLG

Che

mCh

i Mei

Chi M

eiIde

mits

uLG

Che

mDo

wDuP

ont

Evon

ikCa

bot

Denk

aSB

C Ch

evro

nSo

lvay

S.P.

DowD

uPon

tDo

wDuP

ont

-SE

BS K

umho

- Ch

i Mei

TPE-

TPV

Exxo

nmob

ilTP

V Du

Pont

- TP

U BA

SF-

BIES

TERF

ELD France

Rueil

-Malm

aison

(92)

43 m€

€16

per

s. - 1

dép

ôt

Bore

alis

Sum

itom

oCh

emica

l

Bore

alis

Sum

itom

oSa

sol

--

Trins

eoKu

hmo

DSM

EPInv

ista

Euro

tec

DSM

EPEu

rote

cTri

nseo

Kuhm

oTri

nseo

Mitsu

bishi

Mitsu

bishi

DSM

EPNe

xeo

DSM

- Adia

TPX M

itsui

DSM

EPDS

M EP

--

TPU

: Coim

Copo

lyeste

rs : D

SM E

.P.

Multib

ase

- Coll

oidTri

nseo

Anti-

micr

obien

s Par

x

NEXE

O SO

LUTION

SLa

Gar

enne

-Colo

mbe

s (92

)

nc75

per

s. - 3

dép

ôts

--

--

Supr

eme

Petro

chem

Evon

ikEv

onik

-Sa

mya

ngSa

bicEv

onik

PMM

A Gra

ffeLe

is Po

lytec

.-

Evon

ik-

-EB

A Luc

ofin

TPE-

E Sam

yang

-BR

ENNT

AG Sp

écialité

sSa

rtrou

ville

(78)

nc9

dépô

tsTo

tal R

efinin

g&

Chem

icals

Total

Refi

ning

& Ch

emica

ls-

-To

tal R

efinin

g&

Chem

icals

Nure

l-

Kuhm

o-

--

--

--

-SE

B-SE

BS Te

knor

Ape

xTP

V Sar

link

-CH

EMIEUR

O France

Rille

ux-la

-Pap

e (6

9)

55 m€

24 p

ers.

- 14

dépô

tsEx

xonM

obil

Mol

Exxo

nMob

ilMo

lCa

bopo

l-

Resir

ene

Synth

os-

-Ve

rsalis

--

-PP

Ex

xonM

obil

Exxtr

al-

--

-SE

BS C

abop

olCo

po R

adici

- TP

U E

pafle

xBo

reali

s - E

xxon

Mobil

IQAP

MM

Hubr

onFO

URNIER

THER

MOPL

ASTIQ

UES

Saint

-Prie

st (6

9)

nc5

dépô

ts

Reps

olIne

os O

lefins

Sabic

Reps

olSa

bicTP

VCo

mpo

unds

Nova

pet

Ineos

Styr

olutio

n

Solva

y EP

Euro

star

UBE

- Asc

end

Chan

gChu

nPl

astic

s CCP

In. St

yrolu

tion

Lotte

A.M

.Ku

hmo

Lotte

A.M

.Sa

mya

ngKo

lon-

Softe

rAD

Majo

risEu

rosta

r E.P.

Tora

yEu

rosta

r E.P.

--

SEBS

-TPO

Multib

ase -

Taro

PTP

V Cela

nese

- Ta

ro Pla

st -

Cop L

G Che

m - T

PU Hu

ntsma

n

Ampa

cet -

Mult

ibase

Color

Ser

vice

GAZE

CHIM

PLA

STIQUE

SBé

ziers

(34)

197

m€

134

pers.

- 3

dépô

ts-

-Vin

nolit

-Sy

ntho

s-

--

--

--

--

-SE

B/SE

BS El

astro

nTP

V-TP

O Ela

stron

-IM

CD FRA

NCE

St-D

enis-

la-Pl

aine

(93)

nc3

pers.

- 1

dépô

tBr

aske

mBr

aske

m-

--

Nure

l-

--

--

--

--

--

Kom

pues

tos

POLYDIST

France

Lyon

(69)

52 m€

27 p

ers.

- 6 d

épôt

sPE

-Rep

sol

EVA A

rkema

Reps

olDu

cor

Reps

olSe

lenis

Resir

ene

LG -

Kuh

moNiz

h Yug

Arke

ma

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

Sabic

I.P.

Grec

o

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

KEP

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

Prem

ixRe

psol

Celan

ese

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

-PE

EK F

luon

PAEK

Gha

rda

PES U

JU

SEB/

SEBS

Kra

iburg

Med

TPU

Grec

oTP

E-E

LG -

PEBA

Arke

ma-

POLYMIX

Benn

wihr

-Gar

e (6

8)

33 m€

€24

per

s. - 1

4 dé

pôts

--

-Pl

astiv

erd

-Ra

dici

Perfo

rman

cePl

astic

s

Radic

iPe

rf. P

kast.

ASA L

G Ch

emM

EPRa

dici P

.P.He

rafo

rm-

Radic

iPe

rf. P

kast.

Radic

iPe

rf. P

kast.

Radic

iPe

rf. P

kast.

Celan

ese

Radic

iPe

rf. P

kast.

-SEBS

Rad

iciCo

po :

Radic

i LG

Che

m K

eyfle

x-

RADICI PLA

STICS FR

ANCE

Saint

-Prie

st (6

9)

PMMA

ettra

nspa

rents

-

Polyc

asa

-

Chi M

ei

-

LG M

MA

Chi M

ei

Sum

itom

o

Evon

ik - -

Lucit

e

- -

LG M

MA

LG M

MA

TABLEAU 2018 DES DISTRIBUTEURS DE MATIÈRES EN FRANCE

ELAS

TOMÈ

RES

THER

MOPL

ASTIQ

UES

MÉLA

NGES

-MAÎT

RES

CHAR

GES,

ADDIT

IFS,

RENF

ORTS

ETC.

AUTR

ES SP

ÉCIAL

ITÉS

-Ca

outch

oucs

, PU

Ther

mod

urs,

etc.

-

Purg

e Po

lyram

SBR

Trins

eo -

PU R

avag

oEP

DM D

owDu

pont

LG D

aesa

n NB

R

77 m€

38 p

ers.

- 2 d

épôt

sDo

wDup

ont

Bras

kem

Bras

kem

-Eq

uipoly

mers

PLA

Ingeo

PETG

Selen

isTri

nseo

DSM

E.P.

Solva

y E.P

.Ra

vago

DSM

E.P.

Sipch

em P

BTCe

lanes

e

Trins

eoLG

Che

mTri

nseo

Kolon

Celan

ese

-PP

Rav

ago

Trins

eoCe

lanes

e F.B

.

Celan

ese

DSM

EPDS

M E.P

.Ce

lanes

e-

SEBS

Rav

ago

TPV-

TPO-

TPU

Rava

goCo

po D

SM E

P, Ce

lanes

eTo

saf -

Rav

ago

RESINE

X FR

ANCE

Oyon

nax

(01)

Altug

las

INTE

RNATIONA

L

Distr

ibutio

n da

ns d

’autre

s pay

s à

parti

r du

rése

au fr

ança

is

--

Recy

clés :

PA 4

-10 D

SM E

copa

XXTP

C Ar

nitel

c.a. g

roup

e 14

8 m€

173

pers.

-To

tal P

etro

PP st

anda

rdCo

mp

auto

--

-DS

M E.P

.DS

M E.P

.To

ray

Sam

yang

Polyp

lastic

sPo

lyplas

tics

Ter H

ell-

Ter H

ell-

-SE

B/SE

BS Fr

anpla

stTP

C DS

M Ar

nitel

-TE

R PL

ASTIC

POLYM

ER Grou

pHe

rten

(Alle

mag

ne)

-

Indev

coRe

cyclé

s : B

repla

st - M

onte

lloEu

rope

- Af

rique

- US

AAm

ériqu

e ce

ntra

le et

du

Sud

103

m€

- 800

000

t29

per

s. - 5

dép

ôts

Versa

lisMu

ntaja

tTo

tal R

&CSib

urIne

osCo

mpo

unds

TK C

hem

icals

Relia

nce

Versa

lisCe

lanes

ePo

liblen

d

LG C

hem

Polib

lend

Celan

ese

LG C

hem

LG C

hem

Lotte

Grup

aAz

oty

-PC

/ABS

Cos

saPo

limer

iPP

Sirm

axPo

lyplas

tics

Celan

ese

--

SEB-

SEBS

Tekn

or A

pex

TPV-

TPO:

Tekn

or A

pex

TPI C

oim

Indev

coSN

ETOR

DISTR

IBUT

ION

Cour

bevo

ie (9

2)LG

MM

A

Purg

e 4C

lean

-Bio

sour

cés E

MS Gr

ivory

Polyé

therké

tone

POK

Hyos

ung

Afriq

ue d

u No

rdEu

rope

nc5

dépô

tsTo

talPe

troch

emica

lsTo

talPe

troch

emica

lsEr

cros

-Lo

tteAd

vanc

edMa

teria

ls

EMS

Grivo

ryKu

nder

Lotte

Adva

nced

Mate

rials

Lotte

Adv.

Mater

ials

Samy

ang

Kund

er-

Lotte

EMS F

rivor

yKu

nder

Tora

yEM

SGr

ivory

-PV

DFSin

ofSE

B/SE

BS W

itten

burg

TPU

BASF

Rifra

OMYA France E.P.

Noisy

le R

oi (7

8)Pl

asko

lite

Noir

carb

one

Char

ges C

o3Ca

A.Sch

ulman

SMC-

BMC

Quan

tum

E.S.

Bios

ourc

é co

mpo

stable

BAS

F Eco

vioMa

ghre

b - B

enelu

xnc

45 p

ers.

- 3 d

épôt

sTo

tal P

etro

.Ex

xonM

obil

Tota

lPe

tro.

Mexic

hem

Vesto

lit-

Tota

lPe

tro.

A. Sc

hulm

anA.

Schu

lman

A. Sc

hulm

anA.

Schu

lman

A. Sc

hulm

an-

A. Sc

hulm

anFlu

orés S

olvay

A. Sc

hulm

anIni

tzA.

Schu

lman

A. Sc

hulm

anSE

BS -

TPV

- TPZ

- TP

UAP

ICo

polye

sters

Eastm

an

Noir/

blanc

/cou

leurs

A.Sch

ulman

A. SCH

ULMAN

FRA

NCE

Saint

-Ger

main

Lav

al (7

7)-

Euro

pe -

USA -

Asie

Page 21: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

SERVICE LECTEUR n° 16

,,

PLAS

TIQU

ES COU

RANT

SPL

ASTIQ

UES TE

CHNIQU

ESPL

ASTIQ

UES HA

UTES

PER

FORM

ANCE

SBIOP

OLYM

ERES

Nom

de

la so

ciété

Co

de p

osta

l - V

illec.a

. 201

6 - To

nnag

e tota

l dist

ribué

Effec

tif - N

b. de

dépô

ts

---

Adek

a Pa

lmar

olePu

rge

Evon

ik Ac

rifix

Arlan

xeo

BR e

t SBR

--

-

-

Noir

carb

one

Birla

ATH H

uber

- Bora

te Zin

c SCL

Woll

asto

nite

Nyco

FKM

Solva

yCS

M-CR

Toso

hSB

R-NB

R Syn

thos

--

--

Addit

ifs p

olyolé

fines

Arke

ma

: EVA

, Lot

ader

,Lo

tryl,

Orev

ac.

PU Is

otha

neGr

eco

--

-SB

R Tri

nseo

EPDM

Dow

Che

mica

lLG

Dae

san

NBR

--

Purg

es C

lean

X Po

lytec

hsAs

aclea

n-

PPPE

PET

PS et

sty

réniqu

esPV

CPB

T/PE

TPAB

S/SA

NPA

PC

POM

PPE/

PPO

Comp

ound

sPP

S PP

A - P

PELC

P PS

U PE

EK, e

tc.SE

B/SE

BS

TPV -

TPU

- Co

polye

sters

Color

ation

Polym

ères v

égéta

ux, b

iodég

radab

les, is

sus

du re

cycla

ge po

st-co

nsom

matio

n

ENTR

EPRISE

S

-Af

rique

du

Nord

- --

Bios :

PA 6

/10 Ak

ro Pla

stic

- M V

era

--

Bios.

: Arke

ma R

ilsan

- Pe

bax B

iodég

. :Bi

odég

. Rod

enbu

rg -

PP fi

b. na

t Sof

ter

TPE

Arke

ma

Afriq

ue d

u No

rdEu

rope

Bioso

urcés

: Ra

dici P

A 6/10

Re

cyclé

s : R

adici

Magh

reb

- Eur

ope

de l’

Est

Bioso

urcé

s : B

raske

m PE

Gree

nIng

eo P

LARe

cyclé

s : R

avag

o-

Recy

clés :

Bre

plast

Euro

pe -

Afriq

ue

Amér

ique

cent

rale

et d

u Su

d

--

--

Copo

lyeste

rs Sk

ypet

et S

kygr

een

Asah

i Kas

eiEu

rope

- Tu

rquie

- As

ie

-

DSM

E.P.

Invist

aEu

rote

c

DSM

Euro

tec

Trins

eoMi

tsubis

hiMi

tsubis

hi-

Nexe

oDS

M - A

diaTP

X Mits

uiDS

M EP

--

-TP

U: C

oimCo

polye

sters

: DSM

E.P.

Multib

ase

- Coll

oidTri

nseo

Anti-

micr

obien

s Par

x

--

Asce

ndDo

mo

- BAS

FRa

vago

-Ra

vago

ABS/

PC Te

ijinTe

ijinAs

ahi

Blue

star

-Ra

vago

--

--

SEBS

Enp

last

TPV E

nplas

t - C

opo

Kolon

TPO

Lyon

dell

- TPU

Rav

ago

-

--

--

-

--

--

--

--

-

--

--

--

--

--

-

--

AF-C

olor

--

--

Lati

Lati

-La

tiSo

lvay

S.P.

--

Arke

ma

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

Sabic

I.P.

Grec

o

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

KEP

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

Prem

ixRe

psol

Softe

r

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

Sabic

Innov

ative

Plas

tics

-PE

EK F

luon

PAEK

Gha

rda

PES U

JU

SEB/

SEBS

Kr

aibur

g Me

d - T

PU G

reco

Copo

Kolo

n - P

EBA A

rkem

a-

Radic

iRa

dici

ABS S

AN To

rayAS

A LG

Chem

MEP

Radic

iHe

rafo

rmM

EPRa

dici

Tora

y-

Tora

y-

-SEBS

Rad

iciCo

po :

Radic

i - L

G Ch

emKe

yflex

-

Solva

y E.P

.DS

M E.P

.DS

M E.P

.Sip

chem

Trins

eoLG

Che

mTri

nseo

Kolon

Rava

goDI

C Po

lymer

--

-SE

BS R

avag

o Pe

trokim

yaTP

V-TP

O-TP

U Pe

trokim

yaCo

po D

SM E

P-

--

--

--

--

--

-Ga

llopla

stPo

lyblen

d-

--

-SE

BS G

LS -

TPV E

lasto

rsaTP

U Lu

brizo

l - C

opo

SK

Cabo

t - G

allop

last

Viba

- Eox

Bous

sey-

Cont

rol

24 p

ers.

- 1 d

épôt

-Re

pol

-PE

TG

cosm

éto

SK C

hem

icals

SBC

Asah

i Kas

ei

PMMA

ettra

nspa

rents

Evon

ik

- -

COC

Topa

sPe

ntac

Pent

acRe

pol

Trins

eoTri

nseo

-Xy

ron

Asah

i Kas

ei-

PES

Sum

itom

oSu

mito

mo

Velox

Vem

ab

SEBS

GLS

- TP

V Elas

torsa

TPU

Lubr

izol -

Cop

o SK

TPE-

E Sam

yang

-Ch

arno

z sur

Ain

(01)

TABLEAU 2018 DES DISTRIBUTEURS DE MATIÈRES EN FRANCE

ELAS

TOMÈ

RES

THER

MOPL

ASTIQ

UES

MÉLA

NGES

-MAÎT

RES

CHAR

GES,

ADDIT

IFS,

RENF

ORTS

ETC.

AUTR

ES SP

ÉCIAL

ITÉS

-Ca

outch

oucs

, PU

Ther

mod

urs,

etc.

Polyt

echs

Clea

n-

SEBS

: Te

knor

Ape

xTP

V - T

PO :

Tekn

or A

pex

CCP

INTE

RNATIONA

L

Distr

ibutio

n da

ns d

’autre

s pay

s à

parti

r du

rése

au fr

ança

is

Innov

ative

Polym

erCo

mpo

unds

Nuclé

ants

Adek

a Pa

lmar

olePu

rge

Evon

ik Ac

rifix

BR-S

BR La

nxes

sEP

DM Su

mito

mo

Bous

sey-

Cont

rol

Gallo

plast

- Viba

-

--

--

32 m€

- 20

500t

13

per

s. - 2

dép

ôts

Lyon

dell

Base

llLy

onde

llBa

sell

--

Ineos

Styro

lution

Rava

go

Asce

ndDo

mo

- BAS

FRa

vago

-Ra

vago

Ineos

Styr

olutio

nSa

mya

ng-

-Ra

vago

--

--

SEBS

Enp

last-F

rance

sche

ttiTP

V Enp

last -

Cop

o Ko

lonTP

O Ly

onde

ll - T

PU R

avag

o-

ULTR

APOLYM

ERS

Genn

evilli

ers (

92)

15 m€

- 6 0

00t

13 p

ers.

- 1 d

épôt

s-

--

--

Evon

ik

--

--

--

--

--

--

Cabo

t - G

allop

last

Viba

- NCA

Gallo

plast

NCA

Cabo

t

Purg

es C

lean

+As

aclea

n-

Bio-co

po E

coze

n SK C

hemi

cals

PP Re

cyclé

s Syn

ova

Euro

pe17,

3 m€

15 p

ers.

- 1 d

épôt

Reps

olHe

althc

are

Reps

olHe

althc

are

--

SBC

Asah

i Kas

eiPe

ntac

Arke

ma

Med

Pent

acAB

STri

nseo

Med

PCTri

nseo

Med

-Xy

ron

Asah

i Kas

eiXy

ron

Asah

i Kas

ei-

Pent

acSu

mito

mo

PEEK

Velox

TPV E

lasto

rsaTP

U Lu

brizo

l - C

opo

SKGr

ades

méd

. Peb

ax A

rkem

a-

VELO

X France

Char

noz-s

ur-A

in (0

1)CO

C To

pas

VANO

PLAS

TAv

ignon

(84)

VST P

lastics

Leim

bach

(68)

nc€

2 pe

rs.

--

-Pa

ys fr

anco

phon

esPI

OCo

mpo

unds

PIO

Com

poun

ds-

-HI

PS

Vam

p-Te

chVa

mp

Tech

Maur

erVa

mp

Tech

Vam

p Te

chVa

mp

Tech

Maur

erVa

mp

Tech

Vamp

Tech

Maure

r Rial

tiPI

O - L

ehvo

ss

Vamp

Tech

Maure

r Le

hvos

s

Vamp

Tech

Maure

r Le

hvos

s-

Vam

p Te

chLe

hvos

sSE

B-SE

BS e

t TPV

Maur

er-

-

­­

Page 22: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

SERVICE LECTEUR n° 17

Page 23: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

23AOÛT 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Extrusion de films

Un nouveau d.g. chez Macchi

Le conseil d'administration du constructeur ita-lien de lignes d’extrusion de films Macchi S.p.A. anommé fin juillet un nouveau d.g. , Paolo Perazzi.Ce dernier succède à Anthony M. Caprioli, qui diri-geait la société depuis quelques années et lui a per-mis de sortir par le haut de la période difficile quia suivi le décès d’Alessandro Macchi intervenu en2008. Cette nomination vise à renforcer l'équipede direction et à améliorer les processus de ges-tion et accélérer encore le développement de l’en-treprise. Paolo Perazzi est notamment chargéd’étudier la diversification des activités de Macchivers de nouveaux segments de marché et sondéveloppement international.

Diplômé en ingénierie électronique de l’insti-tut polytechnique de Milan, P. Perazzi dispose deplus de 25 ans d'expérience à la direction d’entre-prises multinationales, des PME et des sociétés deconseil. Paolo Perazzi a notamment occupé desfonctions dirigeantes au sein du câblier italienPrysmian.

Fondée en 1961, Macchi est l’un des leaderseuropéens de son secteur, avec des positions trèsfavorables en France en bonne collaboration avecson agent, sa société parisienne Pronix.

Robotique

Des robots pizzaïoloLe fabricant danois Universal Robots, pionnier

de la robotique collaborative, a été choisi par lastart-up française EKIM pour concevoir un robotpizzaïolo. Composé de deux bras UR10 et unUR5, il est capable de préparer à toute heure jus-qu’à 5 pizzas simultanément, en suivant près de500 000 combinaisons de recettes, en réalisant ladécoupe et l’aplatissement du pâton, le dépôt desingrédients, la mise en cuisson, et la découpefinale et l’emballage des pizzas. Ce projet vise àoffrir une solution de restauration de qualité pourdes lieux de grand passage (gares, aéroports,grands boulevards, centres commerciaux, grandsmagasins ou campus) et contribuer à réduire leproblème de mauvaise qualité d’alimentation dela société actuelle. EKIM a été aidée dans le déve-loppement de son projet par Sysaxes l’un des dis-tributeurs français d’Universal Robots.

InjectionDesma primé

Participant début juillet au salon-conférenceDKT organisé à Nuremberg, la principale manifes-tation allemande dédiée aux caoutchoucs et élas-tomères, le constructeur de presses à injecterDesma a reçu un prix de l’innovation récompen-sant ses développements en matière de mise enréseau des presses à injecter avec les différentspériphériques matières qui les équipent. Le systè-me SmartConnect4.U s’inscrit dans les dévelop-pements Industrie 4.0 de Desma. Lors de la remi-se de prix, Martin Schürmann a rappelé l’excellen-te croissance actuelle de sa société. En 2017, ellea reçu en commande 517 presses, ce qui lui a per-mis d’atteindre les 100 millions d’euros de c.a.avec ses 588 salariés.

Recyclage

Collaboration Amut-Erema

Suite au succès de leurs démonstrationstechniques conjointes organisées à Novara finmai durant le salon Plast 2018, les deux construc-teurs, l’autrichien Erema et l’italien Amut, ont déci-dé d’organiser d’autres sessions en juillet, puis les3 et 7 et 24 au 28 septembre, permettant aux recy-cleurs de découvrir l’installation totalement inté-grée comprenant une unité Erema Vacurema recy-clant des flocons de rPET issus de bouteilles PETde post-consommation pour alimenter en avaldirectement une ligne d’extrusion de feuillesAmut. Ce concept de recyclage en Bottle toPackaging réduit la consommation énergétiquetout en garantissant l’absence de perte de visco-sité intrinsèque de la matière durant la production.

La feuille extrudé est conforme aux exigencesalimentaires et médicales de la FDA et de l’autori-té européenne Efsa. L’installation présentéeatteint un débit d’1 t/heure en production d’unefeuille de 150 à 1 500 µm d’épaisseur en laizeutile de 1200 mm.

Le constructeur autri-chien Battenfeld-Cincinnatia fait évoluer sa gamme d’extrudeuses double-visconiques conEX désormaislivrée en version NG, pourNouvelle Génération. Ellecomprend trois modèlesdotés de vis de 72 à 113 mmde diamètre, avec des rap-ports L/D de 28:1 et 34:1.Très polyvalentes, elles peu-vent produire des tubes(débits de 150 à 2 500 kh/h),des profilés (de 90 à600 kg/h) ou des plaques(200 à 2 000 kg/h) en PVCrigide recyclé ou vierge.Cette Nouvelle Génération sedistingue des précédentespar plusieurs aspects. Toutd’abord, elles peuvent êtreéquipées d’outillages tra-vaillant avec de hautes pres-sions d’extrusion allant jus-qu’à 520 bars. Ensuite, l’allon-

gement de leur zone de pré-chauffage et l’optimisation deleurs géométries de visgarantissent des débits tou-jours plus élevées.

Ces machines peuventêtre livrées accompagnéesd’équipements périphériques

« techBEX » et« baseBEX »,couvrant toutela gamme dep r o d u c t i o n spossibles allantdes très petitsprofilés auxgrands profiléstechniques.

Elles sontaussi dotéesdu système dec o m m a n d eBCtouch UXdont le grandécran tactileof fre une par-

faite visualisation du fonc-tionnement de la ligne et detous ses composants, les fonc-tions d’affichage et l’interfa-ce générale étant du type decelles offertes sur les smart-phones et tablettes.Totalement conforme aux

normes Industry 4.0, ce sys-tème de contrôle notamment4 grandes fonctions dont unserveur OPC UA, la mainte-nance préventive, une télé-maintenance facilitée et despossibilités de simulation pourles besoins de formation.

Ce constructeur disposeaussi d’une offre conçue pourl’extrusion de produits encompounds bois-plastiques. Lagamme d’extrudeuses fiberEXéquipée de vis de 38 à 135 mm(plusieurs types disponiblespour s’adapter aux différentesmatières et charges mises enœuvre) assure des débitsallant de 15 à 1 000 kg/h.

Basé à Vienne, Battenfeld-Cincinnati possède des unités de fabrication enAllemagne, Autriche, Chine etEtats-Unis.

Extrusion

Tous les modèles conEX NG sont équipés ensérie du système de commande BCtouch UX .

SERVICE LECTEUR n° 135

L’offre bivis coniquede Battenfeld-Cincinnati

Installée dans le Haut-Rhin, la société Komax a étécréée en 2003 par SachaKottmann avec l’idée de pro-poser une gamme standardd’extrudeuses monovis prin-cipales et additionnelles, defabrication française, ainsique des lignes sur mesurepour l’extrusion de tubes etprofilés techniques, répon-dant aux secteurs les plusexigeants, comme ceux del’automobile, du médical etde la câblerie.

Au fil des ans, le carnet decommande et le portefeuilleclients s’étoffant, la sociétés’est structurée. Elle emploiedésormais une quinzaine desalariés, dont deux ingé-nieurs germanophones etquatre techniciens spéciali-sés en mécanique et électrici-té/électronique. Elle s’appuiesur un panel de sous-traitantsrégionaux homologués enmécanique de précision, usi-nage, tôlerie, et se concentresur la conception générale deses équipements, de leurunité de plastification, de leurentraînement, de leur électro-nique de commande et deleur montage électrique.

Son c.a. a doublé ces 3dernières années pouratteindre plus de 5 millionsd’euros en 2017, et potentiel-lement dépasser les 6 mil-lions en 2018. 2/3 des ventessont livrées hors de France,principalement chez des rang2 et équipementiers de l’auto-

mobile produisant des profi-lés et tubes mono ou coextru-dés en matériaux thermoplas-tiques et élastomères. Lesautres marchés sont le médi-cal, la câblerie, et le bâtiment.

Laurent Musitelli a rejointla société en mars 2018 et enassure la direction généraleau côté du fondateur. Clientde longue date de Komaxdans ses précédentes fonc-tions au sein des groupesAlltube et Flexico, L.Musitelli est convaincu del’efficience et de la qualitédes équipements Komax, ilsouhaite apporter à l’entre-prise ses compétences com-merciales tant en France qu’àl’international, et organisa-tionnelles pour en accélérerle développement, en abor-dant en particulier de nou-veaux secteurs, comme laproduction de feuilles et filmspour l’emballage.

Pour l’heure, l’offreKomax comprend une tren-taine de modèles d’extru-

deuses mono-vis, principaleset addition-nelles, répartiesen troisgammes dotéesd’unités de plas-tification dis-tinctes répon-dant à desbesoins spéci-fiques. Lagamme univer-selle Elipse est

dotée de fourreaux lisses oulégèrement rainurés. La sec-tion des rainures est ici pluspetite que la section d’un gra-nulé, le but étant d’autoriserla plastification de tous lestypes de polymères, sansrechercher les très hautsdébits. Vient ensuite lagamme Arc qui utilise desfourreaux en deuxparties comprenant uneculasse rainurée d’une lon-gueur de 3 à 6 D et un four-reau lisse d’environ 25 D.Cette technologie apparue audébut des années 80 permetd’augmenter le débit à dia-mètre de vis égal. Équipéesde vis barrières, les machinesde la gamme Arc sont princi-palement utilisées pour lespolyoléfines ainsi que pourles PVC souples et les TPE.Les rainures peuvent êtredroites (dans l’axe de lamachine) ou plus générale-ment hélicoïdales.

Mais l’atout majeur deKomax réside dans l’exploi-

tation de la licence de l’alle-mand Helibar acquise en2010. Pour assurer unemeilleure homogénéisationde la matière sous des pres-sions inférieures, celle-ciassocie une vis barrière spé-cifique à un cylindre à rai-nures hélicoïdales à profon-deur dégressive dans la par-tie alimentation et à rainuresaxiales ou hélicoïdales à pro-fondeur constante dans lapartie plastification,Disponibles en Ø 25 à 90mm, les machines Helibarsont très appréciées par leséquipementiers automo-biles, mais aussi par les spé-cialistes des profilés tech-niques pour leur haute pro-ductivité. Du fait des hautesperformances en termes dedébit, Komax peut mettre enœuvre des vis plus petites,notamment pour les extru-deuses additionnelles, cequi rend les installationsbeaucoup plus compactes etplus économiques, para-mètres plus qu’importantsdans des ateliers d’extru-sion. Par exemple, une seuleextrudeuse additionnelleHelibar de Ø 35 mm asso-ciée à un bloc de répartitionpeut remplacer ef ficace-ment deux machines de Ø45 mm pour la productiondes 2 x 2 joints nécessairesen extrusion double bandepour profilés fenêtres.

Komax étoffe sa direction

SERVICE LECTEUR n° 134

Ligne de coextrusion pour profilés automobilesPP-TPE, dotée de machines Helibar.

Bénéficiant des performances de la technologie Helibar, le constructeuralsacien connaît un succès européen grandissant, que la nouvelle équipedirigeante souhaite amplifier rapidement.

Extrusion

Page 24: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

24 AOÛT 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Internet des objetsSiemens lance MindShere

Le groupe Siemens développe MindSphere,un système d'exploitation dédié à l’Internet desobjets (IoT). Basé sur le cloud, il permet deconnecter des produits, des usines, des systèmeset machines, et en s’appuyant sur des fonctionsanalytiques avancées, d’exploiter au mieux lesinnombrables données générées par l’IoT. Fondéeen Allemagne et Autriche en janvier dernier, lacommunauté d’utilisateurs MindSphere WorldAssociation s’internationalise à grande vitesse,avec un écosystème notamment étendu ces der-nières semaines à la France, l’Espagne, l’Italie etle Portugal, avec l’adhésion d’universités, pôles dedéveloppement, startups et entreprises, ainsi quedes constructeurs de machines et équipements.

Décor

Deux succès pour Moss

Le constructeur italien d’équipements d’im-pression offset à sec a successivement livré enquelques semaines deux machines rapides MO2062 chez le même fournisseur international debouchons. Après avoir installé la première confi-gurée pour imprimer en 3 couleurs plus une cou-leur de fond à la cadence de 2 500 pièces à l’heu-re, le producteur a décidé de doubler l’installationpour monter en cadence jusqu’à 5 000 bou-chons/h. L’encre étant directement séchée dans lamachine grâce à un système UV à haut rende-ment, les bouchons éjectés sont parfaitementsecs pour être mis en caisse dans un systèmeMoss automatique.

Ce constructeur dispose d’un parc installé deplusieurs dizaines de MO 2062 dans le monde,mais cette commande constituait une premièredans l’industrie européenne du bouchage.

Ces machines intègrent des fonctionnalitésIndustrie 4.0 depuis plusieurs années déjà.

Soufflage

Krones s’implante en Hongrie

Le groupe allemand Krones, fournisseur demachines de soufflage de préformes PET et delignes complètes de conditionnement des bois-sons, a démarré cet été sa première usine nonallemande, située à Debrecem à l’Est de laHongrie. Destiné à la fabrication de certains com-posants de machines et de lignes et à leur assem-blage, ce site qui emploie déjà près de 500 sala-riés va nécessiter près de 50 millions d’euros d’in-vestissement d’ici 2020 de la part de la firme alle-mande. Comme c’est le cas de la plupart des nou-velles usines s’installant actuellement en Hongrie,l’investisseur a reçu une subvention conséquente,de l’ordre de 17 millions d’euros de la part du gou-vernement hongrois. Krones a réalisé en 2017 unc.a. consolidé de 3,69 milliards d’euros et près de260 millions de profits grâce à ses 90 filiales com-merciales et sites de production qui emploientprès de 15 000 personnes dans le monde. Lesprévisions pour 2018 tablent sur une croissancede +6 % du c.a.

Le groupe a bien précisé que cette nouvelleimplantation n’inaugurait aucune stratégie dedélocalisation progressive. Il a notamment prévud’investir au moins 220 millions d’euros sur sessites germaniques dans les 5 ans à venir.

Sidel stableRegroupant les entités Gebo Cermex (solu-

tions de conditionnement pour la bière, le vin etles spiritueux) et Novembal (producteur de bou-chages plastiques, très implanté en Amérique duNord), avec son activité historique Sidel de fabri-cation de machines de soufflage de bouteillesPET, le groupe Sidel, lui-même filiale du géantsuédois Tetra Laval, continue d’enregistrer desrésultats stables. Il a réalisé en 2017 un c.a. de 1,4milliard d’euros avec environ 5 400 salariés, à peuprès identique à ceux de 2015 et 2016, et légère-ment supérieur à 2015, où il avait atteint 1,39 mil-liard. Cette stagnation s’explique notamment parune concurrence européenne et asiatique de plusen plus nombreuse et par une certaine maturitédu marché des bouteilles PET. Sidel dispose d’unparc installé de près de 40 000 souffleuses dans190 pays.

La maison-mère Tetra Laval connaît la mêmestabilité avec un c.a. consolidé de 13,9 milliardsd’euros en hausse de seulement 1 % par rapportà 2016. Elle emploie 35 000 salariés dans ses 3divisions, Tetra Pak, Sidel de DeLaval.

SERVICE LECTEUR n° 18

E X T R U S I O N T E C H N O L O G Y

Solutions pour l’extrusion

Fabricant d’extrudeuses monovisFournisseur de solutions performantes

KO

- 8

6x1

22

- 01

/0

9

www.komax.pro

l’e

NOISURTXE

l’eSolutions pour Solutions

usion

YGOLONHCET

usionxtrl’e

aMudeur,2T

[email protected]+.lé

W07286-eni IEHNETTI M

[email protected]

87124698333+xaF-91634698

Conçue spécialementpour l’extrusion de tubes d’aircomprimé, tubes automobileset à usage industriel en PA 6ou PA 11, dans des diamètrescompris entre 6 et 12 mm,elle a réussi à extruder enconditions de productionindustrielles un tube de 4x6mm avec une vitesse de rota-tion de vis dépassant les 100tours/mn, une performancepresque double des vitessesusuelles dans ce domaine.

Bénéficiant de la longueexpérience acquise par FriulFiliere, cette installationdotée d’une extrudeusemonovis type Omega (avecvis de 60 mm x 36D) utilise latechnologie de tête d’extru-sion brevetée Tubeasy qui aété présentée en premièremondiale lors de la K 2016.Équipée d'une vis spéciale-ment conçue, elle allie écono-mie d'énergie et haute capaci-té de production, jusqu’à 160kg/h. Un banc de tirage amé-

lioré et un enrouleur automa-tique à deux tourets permetde s’accommoder de vitessesd’extrusion aussi rapides.

La tête d'extrusion et lesystème de calibrage sontparticulièrement intéres-sants. La technologieTubeasy assure un centragerapide du flux de matière enphase de démarrage enréglant seulement deux vissur la tête d’extrusion. Lessystèmes conventionnelssont beaucoup plus lents cardotés d’un grand nombre devis. Le constructeur affirmeque son système réduit de

jusqu’à 60 % lesdéchets lorsdes démar-rages. Assurantun meilleurcontrôle sur leflux matière, ilaméliore aussila qualité et lescaractéristiquesmécaniques des

tubes. Le systè-me spécial derefroidissementcontribue aussià améliorer laqualité. Le cali-brage des tubesen PA se faitgénéralementau moyen debacs et de

pompes à vide qui déplacentl'eau dans les bacs sansentrer en contact avec letube. Frioul filière a doncconçu un système de calibra-ge sous un fort vide qui per-met de concentrer l’eau sur leproduit et obtenir ainsi dessurfaces lisses et des sec-tions restantdans les tolé-rances dimen-s i o n n e l l e simposées.

Dotée d’unep é r i p h é r i ematière complè-te, sécheurnotamment, etd’un système demesure de dia-mètre par fais-ceau laser, cetteligne est contrôlée par un sys-tème de commande très éla-boré comprenant des fonc-tionnalités de suivi de produc-tion, détection des anomalies,télémaintenance et bien

entendu, sauvegarde complè-te de tous les paramètres deproduction.

Ce type d’installation peutégalement être utilisé enextrusion de tubes de préci-sion en PP ou PE, pour lestélécommunications ou lesproduits cosmétiques parexemple; ou pour tubes ettuyaux en PVC souple, en par-ticulier pour le secteur médi-cal, ou encore pour les tubesen PMMA ou PC. Le construc-teur propose une gamme d’ex-trudeuse monovis de 45 à 120mm, et des bivis parallèles(diam. 43 à 83 mm) etconiques contrarotatives(diam. 90, 110, et 130 mm)

Friul Filiere est représen-té en France par la sociétéMatériel Extrusion basée àBourg Argental dans la Loire.

Extrusion de PA à haute vitessede rotation de vis

SERVICE LECTEUR n° 136

SERVICE LECTEUR n° 137

Friul Filiere fournit des lignes complètesentièrement conçues en interne.

Production typique d’une ligne pour petits tubesFriul Filiere.

Les têtes d’extrusion Tubeasy sont brevetées.

Fabricant italien d’outillages et lignes d’extrusion, Friul Filiere a récemmentconçu une ligne complète aux performances exceptionnelles.

Extrusion de tubes

Le concep-teur de lignesde recyclage dematières plas-tiques MatTechnolog ic ,propose unegamme complè-te de déchique-teurs etbroyeurs, ycompris tous lespériphériquesnécessaires per-mettant la conception d’uneligne de traitement adaptéesaux matériaux post-produc-tion et/ou post consomma-tion. Pour ce dernier type dedéchets, l’expérience de MATTechnologic permet d’optimi-ser les solutions de systèmesde lavage en incluant deslaveurs à sec, des bacs deséparation à eau, des centrifu-geuses, sécheurs, dépoussié-reurs, etc…

Mat distribue depuis denombreuses années leconstructeur de broyeursZerma, l’un des leaders mon-

diaux du secteur, qui disposed’une offre dotée d’un rap-port qualité prix exception-nel. La structure de MAT,avec sa vingtaine de salariés,permet un suivi des systèmesinstallés partout en France.Zerma a ajouté ces dernierstemps plusieurs nouveautés àses gammes de déchique-teurs, notamment ZHS et leZRS qui sont dotés de pous-soirs aux dimensions impor-tantes facilitant le traitementde produits encombrants.

Le recyclage clés en mains

Broyage

Mat a livré dernièrement ce ZHS2000 pour ledéchiquetage de poubelles en PEhd.

Page 25: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

Les granulés plastiques desti-nés à la production de piècespour le médical, l’aéronautique,l’automobile et l’électroniquerépondent désormais à desnormes de qualité drastiques.Les producteurs, compoundeurset recycleurs sont amenés àdéceler et éliminer dans les lotsmatière les granulés présentantd’éventuelles irrégularités phy-siques et les différentes impure-tés. Des impuretés mesurant àpeine 50 µm peuvent en effetcauser des dommages aux sys-tèmes de production (systèmescanaux chauds,…) ou nuire auxcaractéristiques des produitsfinaux et générer ainsi des coûtsélevés de maintenance et de tri.C’est le cas en câblerie pour laproduction de câbles sous-marins à haute tension nécessi-

tantl’emploi de matériaux d’isola-tion super-propres. Toute conta-mination peut conduire à despannes générant de très coû-teuses interventions dans lesfonds marins. Cette industrieimpose de contrôler différentstypes de contaminations, présen-ce de particules métalliques ouorganiques notamment.

La récente norme S-108-720de l'ANSI/ICEA, exclut ainsitoute contamination de plus de100 µm dans le produit final.

Dans toute la chaîne de pro-duction et de distribution desplastiques, de multiples possibili-tés de contamination existent. Ildevient de plus en plus nécessairede contrôler les lots matière justeavant leur transformation afind’éviter la présence incongrue departicules métalliques ou orga-niques, de granulés décolorés outoutes autres matières étrangèrespouvant causer des dommagesaux machines ou générant deseffets visuels et fonctionnels nondésirés sur les produits finaux. Ilexiste différentes technologiesd’inspection et de tri des granulésplastiques. La plupart sont dessystèmes optiques utilisant descaméras vidéo à haute résolution.Mais, le plus souvent conçus pourl'industrie alimentaire, ils ne peu-vent détecter que les imperfec-tions situées à la surface des gra-nulés. Pour assurer un contrôlecomplet, interne et externe, il fautassocier les technologiesoptiques à celles de l’imagerie parrayons X.

L’imagerie par rayons X per-met de détecter le gradient d’atté-nuation entre les plastiques et lesimpuretés. L'atténuation (µ) desrayons X est principalementdéterminée par la charge nucléai-re des éléments, ainsi que parl'épaisseur du matériau à inspec-ter. Elle est proportionnelle aunombre atomique élevé à la puis-sance 3 (µ~Z3). Principalementcomposés de carbone, les plas-tiques ont une atténuation faiblesituée aux alentours de 6.Présentant une atténuation relati-

vement forte (Z=26), les parti-cules métalliques sont facilementdétectées et triées. Du fait du fortpouvoir contrastant du titane(Z=22), un pigment comme ledioxyde de titane génère un fortcontraste avec la matrice plas-tique. D’éventuels agglomératssont aisément constatés.

Pour contrôler sur une ligneen production, les photos desgranulés prises par des camérasà rayons X sont traitées en tempsréel par des algorithmes mathé-matiques. La résolution de cescaméras assure la détection descontaminants à partir de 50 µm àl'intérieur d’un granulé.Particules métalliques, pointsnoirs, décolorations et variationsde couleur dans les matériauxtransparents et non transparents,n’échappent pas à la vigilancedes systèmes regroupant plu-sieurs types de capteurs.

En plus de ses dispositifs d'ins-pection et de tri en ligne, Sikorapropose des systèmes hors ligne,conçus pour le contrôle en labora-toire, ou par simple prélèvementd’échantillons sur des lignes deproduction. Ces stations automa-tiques remplacent les tables où unopérateur contrôle par prélève-ment des échantillons avec unefiabilité relative et les insuffi-sances de l’œil humain. Équipésdes mêmes systèmes à rayons Xet caméras optiques, ils offrent lemême seuil de détection, 50 µm etune sécurité optimum.

25AOÛT 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Contrôle qualité

Sikora : des lots matière irréprochables

Système d’inspection en lignePurity Scanner Advanced.

L’écran de contrôle assurela visualisation des mesuresréalisées par les différentssystèmes Sikora.

Outre les granulés, les systèmesd’inspection hors-ligne PurityConcept peuvent contrôler laqualité de pièces injectées, defilms ou plaques extrudées.

Outre les granulés, les systèmesd’inspection hors-ligne PurityConcept peuvent contrôler laqualité de pièces injectées, defilms et plaques extrudées.

L’OFFRE SIKORAPour le contrôle qualité en ligne des granulés, Sikora propose lesPurity Scanner opérant une inspection complète, interne etexterne, de la qualité des granulés. Entièrement automatiques,ces stations disposent d’un système d’évacuation par jets d’aircomprimé des granulés non conformes. Selon les besoins, ellespeuvent être équipées d’un système double rayons X + camérasoptiques (Purity Scanner), ou de systèmes plus sophistiquéscouplant plusieurs caméras, à rayons X, systèmes optiques,infrarouge et colorimétriques (Purity Scanner Advanced).Pour le contrôle qualité en laboratoire ou hors ligne par lots, lessystèmes Purity Concept peuvent être équipés d'une technologieà rayons X (modèle X), d'une technologie infrarouge (modèle IR)ou de capteurs optiques (modèle V), utilisée pendant laproduction ou pour l'analyse d'échantillons et la détectiond'impuretés à partir de 50 µm.Sikora a confié la commercialisation de ces systèmes chez lescompoundeurs, fabricants de mélanges-maîtres, recycleurs ettransformateurs en France à la société I.G. Process, située àSaint-Cloud (Hauts-de-Seine).

SERVICE LECTEUR n° 138

Ce constructeur allemand propose des systèmes de contrôle et de tri desgranulés alliant des technologies optiques et à celle de l’imagerie par rayons X.

Créée en 1996, la sociétéTSA basée à Côme s’est fait uneplace remarquée au sein de laconstruction mécanique italien-ne en développant des extru-deuses double-vis corotativesdestinées au compoundage etla production de mélanges-maîtres. Grâce à ses conceptsde bons sens, conceptionsimple et fiable, niveau de per-formance adapté aux principauxbesoins du marché et à uneétroite collaboration avec laclientèle, cette société a déjàlivré plus de 300 machines dansle monde entier.

Y compris en France où lepartenariat avec son agentHenri Sautel et sa société ActiveEngineering Process lui aouvert quelques portes chezd’éminents compoundeurs,recycleurs et fabricants demélanges-maîtres. Les plusrécentes livraisons ont notam-

ment portées sur une extrudeu-se conçue pour des mélangesATEX, et plusieurs machinescapables d’extruder des maté-riaux très techniques comme lePEEK à plus de 420°C.

Au début de cette année,TSA a investi dans un nouveaubâtiment qui a permis d’aug-menter la capacité de produc-tion de l’usine et d’installer un

centre d’essai. Ce dernier estéquipé d’une ligne complètecomprenant une extrudeusedouble-vis TT 27 (vis de 27 mmde diam.) pouvant produire de20 à 80 kg/h de compounds, unsystème d’alimentation latérale,de doseurs gravimétriques, etau final, d’un ensemble de gra-nulation à jonc.

La gamme TSA comprenddésormais des extrudeuses bivisdotées de visparallèles de 15à 80 mm de dia-mètre. Pourrépondre aumieux auxdivers cahiersdes charges, leconstructeur afait en sorte depouvoir conser-ver une certai-ne souplesse deconception.

Avec des configurations dites« crocodile » ou « sandwich », ilest facile de changer les profilsde vis, de nettoyer et de visuali-ser l’intérieur des fourreaux touten garantissant une étanchéitéparfaite.

Deux gammes couvrent lesbesoins respectifs des fabricantsde mélanges-maîtres et descompoundeurs. Les extru-deuses de la série FSCM sont

proposées aux premiers, pourproduire des mélanges-maîtrescolorants ou additifs. Offrant unfort pouvoir de dispersion, ellesconviennent à la fois à l’extru-sion de pré-mélanges en poudreou de mélanges en granulés.

Les extrudeuses bi vis de lasérie TT à haut couple sont pourleur part destinées à la produc-tion de compounds thermoplas-tiques, qu’ils soient chargés ourenforcés, et également à la pré-paration de formules très vis-queuses et de certainsmélanges-maîtres spéciaux.Elles offrent pour cela un coupleélevé, 12 Nm/cm³ au minimum.Avec leurs vis de 27 à 60 mm dediamètre, elles couvrent unelarge plage de débits allant de 30à 1 000 kg/h, ce qui leur permetde répondre aux besoins de laplupart des compoundeurs.

TSA propose des extrudeuses bivis dotées de vis de 15 à 80 mm de diamètre.

Compoundage TSA agrandit son usine de Côme

Cette extrudeuse double-vis TSA TT 27 (vis de 27 mm de diam.)peut produire jusqu’à 80 kg/hde compounds.

SERVICE LECTEUR n° 139

Page 26: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

26

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉSAOÛT 2018

SERVICE LECTEUR n° 19

SERVICE LECTEUR n° 140

La nouvelle gamme d’extru-deuses de compoundage Comeolancée cette année sur le marchépar Buss est une extension direc-te de sa technologie deco�malaxage développée depuisplusieurs décennies. Composée àpartir de modules de malaxagestandards, elle permet de réaliserdes configurations de lignes spé-cifiquement optimisées pour untrès large éventail d’applicationset de températures de process.Elle couvre aussi bien les applica-tions classiques des co-malaxeurs, tels que les com-pounds PVC ou ceux pour câbles,mais aussi les polyoléfines forte-ment chargées ou les plastiquestechniques ayant des tempéra-tures de mise en œuvre pouvantatteindre 400° C. La gamme per-met même de composer sans dif-ficulté des installations hybridespour travailler des produits auxcaractéristiques très différentes.

Les points forts de la techno-logie de co-malaxage Buss(basée rappelons-le sur undouble effet de mélange dans lessens axial et radial à des vitessesde rotation modérées), commel’intensité du mélangeage, lesforts taux de charge et la préci-sion de la thermorégulation,sont intégralement conservés.

Une des clés de la grandeflexibilité offerte est la possibili-

té de combiner des sections demalaxage classiques à trois ouquatre ailettes avec de nouvellessections à deux ou six rangéesd’ailettes, et de les installer dansn’importe quelle position dansla chambre de malaxage. Onpeut ainsi répondre à desbesoins jusqu’alors antino-miques, par exemple un débitspécifique élevé et un apportd’énergie contrôlé. La possibili-té de configurer librement lessurfaces des ailettes de malaxa-ge assure un cisaillement homo-gène de la matière et évite toutpoint de surchauffe.

L’adaptabilité de la longueurde la section de malaxage, dunombre de point d’introduction etdu type d’alimentation desmatières ainsi que le contrôle dela température et le dégazagesont d’autres critères détermi-nants de la modularité du systè-me. La trémie d’alimentation peutêtre remplacée par une vis detransport verticale ou un gaveurlatéral. Des gaveurs latéraux peu-vent être ajoutés sur les côtés dumalaxeur et des additifs liquidespeuvent être injectés directementpar des doigts de malaxage alé-sés en des points qui peuventêtre choisis librement.

En sortie de malaxage, lanouvelle unité de déchargeCompeo, utilisable pour toutes

les applications, est équipéed’une extrudeuse bivis coniqueà rotation lente. Quelle que soitla configuration de compounda-ge, cette dernière crée la pres-sion nécessaire au bon fonction-nement des systèmes situés enaval, comme le changeur defiltre ou le dispositif de granula-tion. Elle assure un débitconstant, même en présenced’une contre�pression élevée.Pour faciliter l’entretien et lenettoyage, le fourreau de l’unitéde décharge est entièrementextractible mécaniquement.

Grâce aux nouvelles géomé-tries de vis et à de nouvelles pos-sibilités d’introduction des

matières, les débits des co-malaxeurs conventionnels peu-vent être atteints avec une vites-se de rotation réduite de 20 %.Buss a en outre augmenté lecouple de 15 %, ce qui permetd’utiliser des zones de mélan-geage plus longues et, ainsi,d’obtenir des conditions de miseen œuvre stables sans augmen-ter l’apport en énergie.

Toutes ces améliorationspermettent aux installationsCompeo d’offrir une fenêtre demise en oeuvre plus large quecelle des gammes précédentes :la plage de débit s’étend de 1 à 6.

La majeure partie de latuyauterie est logée à l’intérieur

de la machine, sous un capotagefacile à nettoyer. Le capotage duréducteur réduit le niveau debruit et améliore la sécurité desopérateurs. Le calorifugeage dela section de malaxage minimiseles pertes d’énergie et lesmodules standards permettentde réduire le montant de l’inves-tissement jusqu’à 30 % par rap-port aux modèles antérieurs.

Avec leur commande équi-pée d’un écran tactile et d’uneinterface OPC-UA, les machinesCompeo sont entièrement com-patibles Industrie 4.0. Grâce à lagestion intégrée des formula-tions, le passage d’une produc-tion à une autre se fait par unesimple pression sur un bouton.Tous les principaux paramètresde l’installation sont visualisés,enregistrées et archivés. Enfin,l’efficacité énergétique de l’ins-tallation est surveillée en perma-nence à l’aide de paramètres demise en œuvre comme la tem-pérature, la puissance absorbéeou l’apport d’énergie spécifique.Buss est représenté en Francepar la société Cyndi Process,basée à Poussan dans l’Hérault.

Compoundage

Compeo, le co-malaxage modulaire

Co-malaxeur modulaire Buss Compeo.

Le roboticien japonaisFanuc a ajouté à sa gamme derobots de manutention 6 axesM-10 un modèle « aminci »(emprise au sol de 343 x 343mm seulement) mieux adaptéaux travaux dans des enceintesétroites ou plus facilementimplantable en hauteur. CeM10iD/10L possède un longbras qui lui offre un rayon d’ac-tion de 1 636 mm, en emportantune charge pesant jusqu’à 10 g.Second modèle de la nouvellesérie M-10iD, il succède au M-10iA/7L très apprécié de laclientèle. Sa charge utile passéede 7 à 10 kg en fait l'une desmeilleures références de sacatégorie, y compris en termesde moments d'inertie sur le poi-gnet creux.

Comme les autres modèlesde la série M-10, il possède unbras, un poignet et un corpscreux qui facilitent l'achemine-ment des câbles internes etréduisent les risques d’interfé-rence avec les périphériques etl'équipement des cellules de tra-

vail. Ce robot à l’une desvitesses d'axes les plus élevéesde sa catégorie, avec une vitessemaximale de 720 °/sec, et unerépétabilité de ± 0,03 mm.

Ce modèle bénéficie des ser-vices du logiciel de surveillanceFanuc Zero Down-Time, quiprédit l'état de l'équipementmécanique et des procédés, cequi facilite l’établissement desplannings de maintenance pré-ventive.

Robotique

Un robot Fanuc profilé

SERVICE LECTEUR n° 141

Grâce à sa modularité, la nouvelle technologie développée par Buss étend largement le champd’application du co�malaxage, jusqu’à concurrencer directement les bivis corotatives.

Grâce à son long bras, ce robotM10iD/10L a un rayon d’action de 1 636 mm.

Page 27: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

27AOÛT 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

SERVICE LECTEUR n° 20

SERVICE LECTEUR n° 142

SERVICE LECTEUR n° 143

C’est un phénomène bienconnu : lors de leur extrusion,les films plutôt rigides en PEhdou PP, ainsi que les films bar-rières coextrudés, ont tendanceà créer des ondulations ou despoches qui nuisent à leur planéi-té. Ces phénomènes sont redou-tés par les transformateurs carils génèrent de la non-qualité(chez eux, quand ils transfor-ment eux-mêmes leurs produc-tions, et ce qui est encore plusennuyeux, chez leurs clients àqui ils livrent des bobines impar-faites) lors des phases de trans-formations ultérieures, com-plexage, impression, soudage.

Le constructeur allemand delignes d’extrusion Reifenhäusers’est penché sur cette questionet a développé un nouveau typede tirage, baptisé EvolutionUltra Flat, qui améliore considé-rablement la planéité des films,garantissant ainsi de meilleuresconditions de complexage etd’impression.

Le secret de ce nouveau sys-tème optimisé de mise à plat desfilms réside entre autre dans saposition dans le process d’extru-sion. L’Evo Ultra Flat est placéexactement au point où les condi-

tions de transformation opti-males sont disponibles pour apla-nir la gaine, ce qui signifie enamont entre le rouleau pinceurdu tirage et les barres de retour-nement du film. Cette dispositiona plusieurs avantages : à ce stadedu processus, le film qui a enco-re une température supérieure à50°C et n'est donc pas entière-ment cristallisé. L'étirage du filmest non seulement beaucoupplus facile alors qu'il est encoresouple, mais aussi économe enénergie. Le système proposé parReifenhäuser est économique,fonctionnel et souple. Quatrecylindres de chauffe et refroidis-sement et deux rouleaux pin-ceurs contrôlés indépendam-

ment en vitesseet températurep e r m e t t e n td’obtenir unemise à plat par-faite quelquesoit le matériauou l’épaisseurdu film.

La planéitédes films decomplexage etbarrière peutêtre améliorée

jusqu'à 40 % tandis que l'affais-sement de la gaine peut êtreréduit jusqu'à 90 %. Dans lesprocessus de transformationultérieurs, les films sont plusfacilement complexés, impriméset convertis en produits d'em-ballage. La technologieReifenhäuser est bien établiesur le marché, puisqu’environ70 % de toutes les lignes sortantdes usines sont désormais équi-pées de tirages Evo Ultra Flat.Aux dires du constructeur, lesextrudeurs qui les ont essayéesne peuvent pas s’en passer.Chaque nouvelle ligne doit enêtre équipée.

Extrusion de films Les tirages Evo UltraFlat de Reifenhäuser

Le tirage Evo Ultra Flat est plébiscité par de nombreuxextrudeurs.

Habitué depuis plus de 30ans à proposer aux extrudeursde films français des équipe-ments offrant des avantageséconomiques et techniquesconcrets, la société parisiennePronix a déniché une petitepépite italienne, la sociétéEurotech Extrusion Machineryou Eurexma, quelle représentedepuis un an environ.

Fondée en 1999, cette firmefamiliale propose une largegamme de lignes d’extrusion,coextrusion et compoundage,avec un accent particulier surcelles conçues pour les petitesproductions, et surtout lesessais de laboratoire. Elle estparvenue à des niveaux techno-logiques élevés, avec des équi-pements entrant en concurren-ce directe avec les meilleursspécialistes internationaux,mais avec des niveaux de prixplus compétitifs.

Séduits par cette proposition,de plus en plus de fabricants defilms pour l’emballage, alimen-taires et films techniques s’équi-pent de ce type de machinespour mettre au point leurs for-mules et échantillonner leursclients à moindre coût. La renta-bilité de ces lignes qui devien-nent indispensables est assurée.Ce constructeur dispose enFrance d’un parc installé d’unequinzaine de machines, dont 6livrées ces derniers mois.

La gamme Eurexma com-prend des installations complètescompactes KA3, 5 et 7, conçuespour l’extrusion bulle de toustypes de matériaux, polyoléfineset résines barrières, en coextru-sion 3, 5 et 7 couches, avec desdébits de l’ordre de 20 kg/h en100 à 350 mm de laize. Elles per-mettent de tester les polymèresvierges ou recyclés, d’étudier dif-férentes configurations multi-couches, et vérifier par exemplela qualité de dispersion desmélanges-maîtres et additifs.Outre la qualité de leurs extru-deuses, ces installations bénéfi-cient de systèmes intégrés d’ex-cellente facture, têtes fixes de 40à 80 mm, anneaux de refroidisse-ment double et triple flux, tiragetournant et enrouleurs de 380 et450 mm de laize. Un pupitre decommande ergonomique doté

d’un écran tactile de 15 poucesfacilite la programmation et lecontrôle des lignes. Les réglagesoptimisés sur ces lignes peuventêtre facilement transposés sur lesinstallations industrielles.

Eurexma a aussi développésur les mêmes bases des lignescast Minicast 20 et 25 entière-ment équipées, et disponibles enversion standard et Special, aveccalandre de refroidissement à 3cylindres (avec inversion pos-sible du sens de rotation) etréglage en position et hauteurpermettant de l’utiliser en chillroll ou calandrage convention-nel, pour des feuilles jusqu’à2 mm d’épaisseur. Une versionPlus permet d’opérer des chan-gements rapides et aisés devis afin de tester différents

types de poly-mères. Pour lesp r o d u c t i o n sindustriel les, les lignes E-Cast, mono à5 couches peu-vent extruderjusqu’à 500 kg/hen laizes de 600à 1 800 mm.

L’offre com-prend égale-ment des extru-deuses indivi-duelles, mono-

vis de 20 à 120 mm de diamètrede vis, et petites bivis corota-tives modulaires, E-Lab 22 mmx 26D, et E-Lab 30 mm x 48 D,pour le compoundage et la pro-duction de mélanges-maîtresen laboratoire. Des modèles E-Twin en 40, 52 et 65 mm (36à 48D de longueur) sont propo-sés pour les productions indus-trielles.

À noter enfin que ce construc-teur a développé des lignesconçues pour la production defilaments pour impression 3D enABS, PLA, PA, PC, PET et autresmatériaux.

Pronix sera présent avec unepetite ligne de laboratoire sur lesalon Pack4All de Paris du 26 au29 novembre prochains (hall 6stand S027).

Machines de laboratoire

Pronix distribueEurexma

Eurexma peut intégrer un système de contrôle visuelpermettant de détecter d’éventuels points noirs, trous ou inclusions non désiré

Une installation de laboratoiretricouche KA3 sera présentée en production sur le stand Pronixau salon de l’emballage de Parisfin novembre.

NOUS SOMMESUNE PARTIE D‘ELLES.

®

C5O2H8

Rendez-nous visite au

salon Fakuma

Mr. Paul Söhngen

Automobile et véhicules utilitaires, valises et coffres de toit, industrie d‘ameublement

Mr. Vitor Agostinho

Sanitaire, caravanes, frigidaires, publicité, industrie de portes, thermoformeurs

Vos interlocuteurs en FRANCE:

Page 28: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

28 AOÛT 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Organisés en partenariatavec quelques grands nomscomme Borealis, Engel,Greiner, Haidlmair et Henkel,SML et Brückner, qui ont présenté leur vision de l’écono-mie circulaire et du recyclagedes plastiques, ces Journées deDécouverte ont démarré parune présentation de ManfredHackl le p.-d.-g du groupeErema. Il a d’emblée évoqué lesdéfis auxquels la plasturgie vadevoir faire face très prochaine-ment : « pour atteindre l’objectifde recyclage de 55 % des plas-tiques en 2030, plus de 10 mil-lions de tonnes de recyclésdevront être utilisés par les mar-chés finaux. Comparé à 2014,ceci correspond à une quantitéplus que doublée de matériauxrecyclés. Pour réaliser cela, noustous, producteurs de matières,transformateurs, industriels etrecycleurs devrons identifier denouveaux marchés, transformerde nouvelles sources de maté-riaux polymères non-utiliséesjusqu’alors, et placer le recycla-ge au premier plan de nos pré-occupations pour atteindrenos objectifs et mêmes lesaccroître. »

Thorsten Leopold, directeurdu développement Emballagesde la division Produits d’entre-tien de Henkel a pour sa partdéclaré : « en tant que fabricantde produits de marque à grandediffusion, nous travaillons systé-matiquement avec nos parte-naires à l’optimisation de nosemballages. En faisant cela, nousréduisons le nombre de matièresutilisées, comprenant du recyclé,et elles même recyclables.L’ef ficacité des ressources etdes produits premium ne sontpas selon nous des termes antino-miques. »

Les visiteurs de l’expositionprésentée dans les locaux dusiège d‘Erema ont pu se rendrecompte de la diversité de lagamme des produits intégrantdu recyclé. Des tubes et tuyauxutilisés dans le bâtiment aux pro-duits de mode tels que leslunettes de soleil, en passant parles machines à café, nombreuxsont les produits contenant duplastique recyclé à être entrésdepuis un certain temps dansnos vies. Le recyclé de qualiténécessaire à tous ces produits

est désormais facile à obtenir àpartir des technologies de recy-clage modernes. Une dizaine delignes Erema et de sa filiale PureLoop étaient également présen-tées en production durant cestrois journées techniques.

Plusieurs présentations deprojets ont également montréque la filière plastique ne peutcroître que par la communica-tion entre ses différents chaî-nons. Le constructeur depresses à injecter Engel et lemouliste Haidlmair ont parexemple montré qu’il n’était pas

forcément nécessaire de modi-fier la conception des produitspour utiliser des granulés recy-clés. Bien souvent, il suffitd’opérer un bon transfert deconnaissance entre les produc-teurs et les spécialistes du recy-clage. Les moulistes peuvent parcontre apporter quelques modi-fications d’outillages afin d’ac-croître la répétabilité du processd’injection lors de l’utilisation degranulés en matière recycléeafin de pouvoir éventuellementaugmenter leur taux d’incorpo-ration à la matière vierge.

L’association PlasticsRecyclers Europe (PRE) a poursa part mis l’accent sur des ini-tiatives européennes commeEuCertPlast et RecyClass quivisent la définition de standardsde qualité communs en Europedans l’utilisation de plastiquesrecyclés et la conception de pro-duits adaptés à ces matériaux.Très en pointe techniquement,l’industrie européenne du recy-clage dispose d’un retour d’ex-périence très conséquent dansle domaine de l’économie circu-

laire, ce qui a fait dire à ManfredHackl : « L’économie circulairen’est pas seulement un must éco-logique, elle peut permettre àl’Europe de se positionner enpionnier de l’économie verte. »

Le troisième et dernier jourfut consacré au retraitement desdéchets de production. Desintervenants appartenant auxconstructeurs de lignes d’extru-sion de films SML et Brückneront notamment confirmé que deplus en plus de fabricants d’em-ballages prévoyaient d’investirdans des solutions combinésassurant production de films etrecyclage en ligne des déchets.« Erema a commence à fabri-quer des systèmes de recyclage enligne des déchets de production ily a 35 ans. Et cette activité repré-sente encore 50 % de notre chiffred’affaires et nous sommes fiersque de plus en plus de produc-teurs internationaux fassentappel à nos technologies » a pré-cisé M. Hackl

Erema a bien entendu pré-senté ses plus récents dévelop-pements comme le ReFresherqui réduit les dégagementsd’odeurs dus à des contraintesthermiques ou physiques tropfortes subies par les déchets etqui élargit ainsi le spectre d’ap-plication des recyclés à partir dedéchets de post-consommation.Dans le domaine de l’usine intel-ligente, Erema propose le moni-torage de la qualité de colora-tion et du MFI en temps réel surles lignes de production et lelogiciel de suivi de productionre360 qui peut être utilisé en liai-son avec tous les équipementsd’un atelier de recyclage, desballes de déchets au granulérecyclé. La nouvelle entitéKeyCycle d’Erema crée trèsrécemment a aussi été présen-tée. Elle fournit des prestationsd’ingénierie de recyclage globa-le allant jusqu’à la conception etl’installation d’unités complètes.

Recyclage

Les Discovery Days 2018 d’Erema

De nombreux débats ont été organises durant ces 3 jours : Anton Wolfsberger (àgauche) du groupe Borealis, Alexander van Veen (au centre) dirigeant du groupeBraskem en Europe et le modérateur Steven Chaid, ont ainsi échangé leurs vuessur la plasturgie durable.

Erema a accueilli plus de 1000 participants venus de 54 pays.

Le ReFresher réduit les contraintes thermiqueset mécaniques générant de mauvaises odeurs.

Le système MPR est un puissantsécheur-cristallisateur qui permetaux recycleurs de produire des recyclés conformes au contact alimentaire.

Les journées techniques de ce constructeur autrichien ont une fois de plus fait le pleinavec plus de 1 000 participants.

SERVICE LECTEUR n° 144

Page 29: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

29AOÛT 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Constructeur hollandaisd’équipements de dosage repré-senté en France par la sociétélyonnaise Farpi France,Movacolor a enrichi sa gammede technologies de dosage endéveloppant le MCHybrid.Avec 2 déclinaisons possiblesselon les besoins en production,le MCHybrid30 et leMCHybrid200. Mélangeantmatières vierges et recycléesdosées en mode gravimétrique,ces stations séparent le mélan-ge des matériaux principaux decelui des additifs et petits com-posants. Cela permet de consti-tuer des stations compactes,capables de produire un mélan-ge précis à fort débit, pendant

que les additifs sont dosés encontinu avec une extrême préci-sion par un système pondéralMCBalance directement montésur la bride de l’unité de plastifi-cation de la presse à injecter oude l'extrudeuse.

Mélange et dosage étantcombinés dans un seul équipe-ment, la formulation des maté-riaux principaux est préparéedans les proportions souhaitéestout en dosant ensuite en ligne,même à de très faibles pourcen-tages, les mélanges-maîtres cou-leurs ou additifs pour garantirune précision maximale et deschangements de couleursfaciles. Des liquides et despoudres, à écoulement libre ou

non, peuvent également êtreajoutés de la même manière.

Plutôt destinées à l’injection,les stations MCHybrid 30 peu-vent gérer jusqu'à 6 compo-sants, 4 en mode pondéral dis-continu par lots, et 2 en modepondéral en ligne, pour une

capacité de débit maxi de350 kg/ h. Pour les débitsmatières importants, en injec-tion ou extrusion, le systèmeMCHybrid 200 offre une capaci-té maximale de 1 000 kg/h,avec mélange possible de jus-qu’à huit composants et jusqu'à14 composants en dosage pon-déral continu. Cet appareil peutégalement être doté en optiond’un module de pesée situé sousle mélangeur, afin de mesurer ledébit en temps réel pour régulerle poids au mètre sur des lignesd’extrusion.

Pour contrôler ces stations,Movacolor fournit un module decommande doté d’un écran tacti-le couleur 8" offrant une fonction

complète de gestion des recettesà partir de menus simplifiés.

Dosage Les MCHybrid de Movacolor

En partenariat avec ungrand producteur de conteneursIBC, le constructeur allemandVecoplan a développé une solu-tion dédiée, basée sur un déchi-queteur V-ECO 1300, autorisantle recyclage intégré 100 %propre de conteneurs en PEhdde différentes couleurs. Capabled’absorber des pièces mesurantjusqu’à 1 255 mm de large, cetappareil offre un débit maxi de2 000 kg/h de matière. Une foisdéchiquetés, les morceaux deconteneurs sont broyés par unesoixantaine de couronnes pourêtre réduits à une taille finale de40 x 40 mm. Le traitement com-plet d’un conteneur peut s’opé-rer en 30 s à peine. Ce processne génère aucune pollutionexterne, poussières et résidus.

Le cahier des charges établipar le client était plutôt com-plexe, ce dernier souhaitantobtenir des recyclés parfaite-ment séparés par couleurs,blanc, noir, bleu, etc., afin depouvoir réintroduire les maté-riaux obtenus dans ses produc-tions. La moindre impureté, parexemple des particules noiresdans les IBC blancs, généreraitun rejet immédiat en sortie deligne d’extrusion-soufflage.L’installation de déchiquetage-broyage doit ainsi être parfaite-ment propre avant tout change-ment de couleurs. La conceptionde l’installation prend compteparfaitement en compte cettecontrainte en autorisant un net-toyage complet très rapide.

Autre avantage, le flux dematière est automatiquementoptimisé entre les deux sys-tèmes de déchiquetage et debroyage, la consommation élec-trique du moteur du systèmeaval régulant la capacité de char-ge du déchiqueteur.

Broyage

Recycler les IBC

Le MCHybrid 30 peut doser jusqu'à 6 composants.

Le MCHybrid 200 peut doserjusqu’à 8 composants principauxet jusqu’à 14 petits additifs oucolorants.

Étape importante de la transformation d'un grandnombre de matériaux plastiques, et essentielle pourcelle des polymères les plus hygroscopiques, PA, ABS,PC, PBT, PMMA, PET notamment, le séchage impactedirectement la qualité finale des pièces produites, maisaussi la rentabilité des installations du fait de sa duréeet l'importante consommation d'énergie qu'il génère. Moretto a engagé voici près de 15 ans des dévelop-pements impliquant des calculs de modélisations trèscomplexes qui ont débouché sur le concept deséchage modulaire breveté Eureka Plus intégrant lesystème de mesure Moisture Meter, et sa commandedédiée Moisture Meter Manager.Système de mesure en temps réel à haute sensibilitéde l'humidité résiduelle (mesurant jusqu'à 10 ppm), leMoisture Meter mesure quatre fois par seconde l'hu-midité des granulés entrant dans la goulotte d'alimen-tation d'une machine. Ceci permet de certifier à toutmoment la qualité du séchage et de réguler le fonc-tionnement des sécheurs. Simple àrégler, ce système renforce les per-formances des systèmes Eureka enréduisant encore plus la consom-mation d'électricité, les pertes deproduction lors des démarrages, etla non qualité pour défaut matière.Pour faciliter son utilisation,Moretto a développé un contrôleur dédié, le MoistureMeter Manager. Il mesure en ligne et en temps réel letaux d'humidité de la matière, avant qu'elle ne soitséchée, puis vérifie après séchage que l’hygrométrie

des granulés se situe dans les limites prévues.Travaillant en continu, il génère une traçabilité com-plète de la qualité de séchage des matières. Le trans-

formateur peut ainsi attester sinécessaire que les granulés ayantservi à produire une pièce donnéeétaient correctement séchés. Ultime pierre à l'édifice du ProjetEureka, ce système équipé d'unécran couleur 7” peut gérerjusqu'à 6 modules de mesure. Sa

fonction d'optimisation permanente de l'énergieconsommée induit de considérables économies, pou-vant atteindre - 55 % par rapport à un systèmeconventionnel. Ce dispositif auto-adaptatif s'inscritdans le Projet 4.0, le protocole Industrie 4.0 progressi-vement implémenté par Moretto sur l'ensemble de seséquipements périphériques. Le Moisture MeterManager est ainsi totalement compatible avec le sys-tème de gestion centralisée d'alimentation matièreMowis, Moretto Object Windows IntegratedSupervisor.

Système de séchage des polymères présenté par Morettocomme le plus avancé en termes d'économie d'énergie, dequalité de séchage et de traçabilité avec intégrationIndustrie 4.0, Eureka Plus repose sur quatre compo-sants exclusifs : les dessiccateurs X Max, les trémies OTX,la commande centralisée de débits d'air Flowmatic et lesystème de mesure d’humidité résiduelle Moisture Meter.

Système Moisture Meter et son écran de visualisation. Ce capteur mesurel’hygrométrie finale des granulés entrant dans une machine.

Schéma de fonctionnement d’un système régulé par un Moisture Meter.

SÉCHAGE : LA RÉVOLUTION MORETTO

L’INNOVATION MOISTURE METER

Une mesure ultra-précise del’humidité résiduelle dans la

matière ouvrant sur un séchageen mode Industrie 4.0

Publi-information

Pour mieux comprendre les apports de la technologie Eureka Plus, découvrez l’animation numérique sur notre site

www.martiplast.com Menus : Savoir-faire - Dessiccation - Eureka

ZA, 121 rue des Lavours F-01100 Martignat Tél: +33. (0)4 74 81 73 20 Contact : Hervé Carlod - [email protected] - www.martiplast.com

SERVICE LECTEUR n° 146

SERVICE LECTEUR n° 145

SERVICE LECTEUR n° 21

Page 30: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

30 AOÛT 2018

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Mis à disposition des trans-formateurs à compter de finaoût, les trois nouveauxbroyeurs S-Max de Wittmannsont des modèles à vitesse lentedestinés au recyclage en lignedes carottes d’injection enmatières dures et cassantes,notamment celles en polymèreschargés fibre de verre. Les dif-férents modèles S-Max-2, S-Max 2 plus et S-Max 3 offrentdes débits respectifs d’environ12, 20 et 30 kg/h selon la matiè-re, la forme et la densité descarottes ainsi que le volume despièces ou carottes broyées. Ilsviennent complèter la gamme S-Max qui couvre les besoins de recyclage en ligne descarottes d’injection pourpresses jusqu'à 300 tonnes deforce de fermetures.

Ces dernières années, lespratiques des plasturgistes ontévoluées concernant le traite-ment de leurs déchets de pro-duction ainsi que l’incorporationde recyclé dans les produits finis.Le choix d'un broyeur garantis-sant une granulométrie calibréeet une bonne homogénéité de la

matière broyée,avec une quasiabsence de pous-sières, est essen-tiel. Lesbroyeurs S-Maxrespectent ainsides granulomé-tries précises, 4et 5 mm pour leS-Max-2, 4, 5 et 7mm pour le S-Max-2 Plus, et 4,5, 7 et 10 mm

pour le S-Max-3. Ces nouveaux modèles

conservent les atouts globaux deleur gamme : modularité, étan-chéité à la poussière, facilité etsécurité de nettoyage, motorisa-tion économe en énergie, encom-brement au sol réduit, faibleniveau sonore. Avec leur double

circuit de sécurité électrique, ilssont conformes à la normeEN12012-1. Conçus pour être faci-lement déplaçables dans les ate-liers, ils epuvent être rapidementmis en place en pied de presse.

Une interface permet la com-munication avec la presse à injec-ter. En option, une fonction d’as-servissement « Marche/Arrêt »à la presse ou robot est dispo-nible permettant un veritablegain d'énergie.

La série S-Max bénéficie d’unhaut niveau d’équipement stan-dard, avec détecteur de niveauhaut de la matière dans le bacinstallé en partie basse de lachambre de coupe, alarme sono-re et visuelle associée à ce détec-teur de niveau, tuyau de sortiepivotant du bac de la matièrebroyée pouvant prendre diffé-

rentes positions pour faciliter leraccordement du flexible d’ali-mentation au chargeur de matiè-re de la presse. La chambre decoupe est totalement accessibleen partie haute via le bascule-ment à 90 degrés de la trémie dechargement pour un nettoyagerapide et complet.

Recyclage

Extrusion

Trois nouveaux broyeurs S-Max chez Wittmann

Le Competence Forum de KraussMaffeiOutre la présentation des

plus récents développementsréalisés en injection, leCompetence Forum organisé enjuin à son siège de Munich parle groupe KraussMaffei com-portait un important volet extru-sion mettent en exergue les réa-lisations de sa filiale Berstorff.Trois lignes complètes étaientmontrées, deux installationsd’extrusion de profilés légers enPC et des plaques, et une lignede recyclage baptisée EdelweissCompounding.

La production de profiléscoextrudés PC transparent/PCcoloré servant à la fabrication decaissons d’éclairage à lampesLED était opérée par l’intermé-diaire d’un système associantdeux extrudeuses monovisKME 60-30 D/P et KME 45-30D/P. Largement automatisée,cette ligne (débit de 35 kg/h à lavitesse de tirage de 1,5 m/mn)contrôlée par une commandeKM C6 était dotée d’un systèmede coupe à lame ne générantaucun copeau, d’un plateau dedépose et d’un dispositif d’éva-cuation et emballage robotisésdes profilés finis. Les élémentsd’éclairage LED, produits surune presse KM étaient ensuiteintégrés dans les profilés sur unposte séparé.

L’autre démonstration d’ex-trusion consistait en une ligne decoextrusion permettant de pro-duire une grande variété deplaques légères et colorées en

PVC de manière économique etflexible. Des produits utilisablesdans la construction, la fabrica-tion de containers ou la publicité.La ligne complète comprend uneextrudeuse principale type KMD

133-32/PL produi-sant (à un débitde 1 100 kg/h) lacouche intermé-diaire en matièreexpansée quiapporte la légère-té, et une coextru-deuse addition-nelle KMD 75-26/PL (débit 240kg/h) chargée dedélivrer les deuxcouches externesdécoratives et

protectrices. Du fait de sa concep-tion, la ligne peut être convertiefacilement en mono-extrusion,l’extrudeuse principale étantalors capable de plastifier jusqu’à1 400 kg/h de matière.

La 3e présen-tation, le systèmede compounda-g e - r e c y c l a g eEdelweiss résul-te d’une coopé -ration entreBerstorff et lespécialiste autri-chien des équipe-ments de recy-clage Artec. Lesprocess d’extru-sion de la matiè-re recyclée et decompoundageétant placés en cascade, il n’estpas nécessaire de réchauffer lamatière, ce qui induit de consé-quentes économies d’énergie.Très puissante, cette ligne peut

produire des compounds recy-clés incorporant de forts taux decharges.

Les trois nouveaux modèles S-Max.

La chambre de coupe est facilement accessible.

Ligne de coextrusion de profiles en polycarbonate.

Plaques coextrudées en PVCmoussé + PVC compact.

La ligne Edeelweiss est équipée d’une extrudeuseBerstorff bivis corotative, d’une pompe d’extrusionet d’une granulatrice sous eau.

I T A L I A N ME LT F I L T E R

w w w . f i m i c . i t

DETENDEZ VOUS

Le filtre RAS ne demande pas l’intervention d’un opérateur

17th-21th October 2018Friedrichshafen

stand A6-6209

DETENDEZ DETENDEZ OUSV

RAS ne demande pas ention d’un opér

17th-21th

riedrichshafF

OUSV ne demande pas

euratention d’un opér

th ober 2018Octenriedrichshaf

and A6-6209ts

w w w . f i m i c . i t

MELA L I A NI T

w w w . f i m i c . i t

T E RF I LTME L

SERVICE LECTEUR n° 22

SERVICE LECTEUR n° 147

SERVICE LECTEUR n° 148

Page 31: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

ANNONCES CLASSÉESVendre

TECHNIPURGE® l’efficacité triple action

mécanique, chimique et polissante

Des changements de couleurs ,et de matières,

plus rapides et efficaces !

En éliminant rapidement marbrures et points noirs, en accélé-rant les changements de matières et de couleurs,vous fait gagner en productivité et qualité en injection, extru-sion, soufflage, câblerie, compoundage, etc.

6 rue Legraverend - 75012 PARIS

Tél. 09 67 27 91 08 - e-mail : [email protected]

POUR PLUS D'INFORMATION

www.technipurge.com

X

Promouvoi r

Maître du noir...avec une touche de couleurs

Contact pour la France : Gérard Erligmann - Tél. 01 41 10 89 73 - E-mail : [email protected]

www.abbeymb.comTél. +44 161 308 2550E-Mail : [email protected]

Mélanges-maîtres blancsMélanges-maîtres noirsMélanges-maîtres additifs

Equipement Plastic

Achat vente

Machinespour la transformationdes matières plastiques

➤ Presses d’injection ➤ Souffleuse ➤ Extrudeuses➤ Thermoformeuses ➤ Presses à compression ➤ Matériels périphériques…

EQUIPEMENT PLASTIC Sarl OccasionBP 18 - route d’Oyonnax01590 Dortan - France

(située à 4 km d’Oyonnax)

☎+33 (0)4 74 77 70 35Fax +33 (0)4 74 77 71 17

E-mail : [email protected]

www.equipement-plastic.com

78, route de la Reine92100 BOULOGNE

Tél. : +33 (0)1 46 04 78 26 Fax : +33 (0)1 46 04 24 [email protected]

Directeur de la Rédaction :Emmanuel POTTIER

Service publicité :Directeur : OLIVIER STRAUSS

[email protected]

Administration-finances :NORA LANGHAM

[email protected]

Service abonnements :ISABELLE GONTARD

[email protected] FLASH JOURNAL

78, route de la Reine92100 BOULOGNE

France (dont TVA 20 %)1 an Journal + Suppléments : 90 € TTC

Etranger (voie normale)1 an Journal + Suppléments : 120 € TTC

GroupePlastiques Flash - SpeiGérant : Emmanuel POTTIER

Toute reproduction, même partielle,est interdite sans l’autorisationexpresse de l’éditeur (loi du 11 mars 1957)

Enregistrement à la Commissionparitaire pour les publicationsnon quotidiennes : en cours

Rédaction graphique :CHRISTIAN TAILLEMITE

[email protected]

Impression : Sprenger-Friedling1, rue Gutenberg - ZI N°2F 68170 RIXHEIM

Printed in France / Imprimé en France

31AOÛT 2018

Bureau Nord: Tél. 06.78.42.45.07Bureau Grand Est: Tél. 06.75.49.78.06

Bureau Dijon: Tél. 06.74.94.51.96Service Lyon: Tél. 06.75.49.78.05Bureau Nantes: Tél. 06.88.21.74.85

Werner Koch MaschinentechnikIndustriestr. 3D-75228 IspringenAllemagne

Tél. +49 7231 [email protected]

www.koch-technik.com/fr

Les fabricants du monde entier font confiance à Koch et à son savoir-faire dû à son système par bloc-éléments.

KEM Appareil de coloration

avec dosage volumétrique.Maintenant avec un

nouveau contrôle.

Alimentateur Doseur Melangeur Dessiccateur

GK SérieLe système de dosage gravimétique dose, pèse, contrôIe, corrige et ana-lyse en une seule étape de travail.

KOCH, la compétence

EKO − Dessiccateur de granulésQualité de séchage au plus haut niveau avec réduction des coûts d‘énergie jusqu‘à 40%.

KKT − Dessiccateur de granulésDessiccateur mobile avec armoire de

commande à écran tactile. Jusqu’à 40% de réduction des coûts d’énergie

Dessiccateur de granulés CKT

SERVICE LECTEUR n° 23

Vente de Matières Plastiques Premier Choix, Déclassées, Régénérées & Compounds sur Mesure

l Granulés pour l'injection & l'extrusionl COULEUR RAL CLASSIQUE ET SPÉCIAL

l RÉALISATION TOUS TYPES DE GRADES

l COMPOUNDS SPÉCIFIQUES

PP COPO, PP HOMO, ABS, PS CHOC, PEHD, LDPE, LLDPE,PVC RIGIDE, PVC SOUPLE, CLEAN PURGE…

Livraisons sur palettes EU avec sacs de 25 Kg, en Big-Bagsou par camions complets pour remplissage silos.

Certificats de conformités et rapports de contrôles délivrés.

Pour toutes consultations veuillez contacter directement :M. STÉPHANE LALLEMAND AU + (33).6.89.77.10.69

Agent Commercial Multicartes exclusifE-mail : [email protected]

Inno Plast Recycling

TOUTES LES SOLUTIONS POUR LA MAÎTRISEDE VOS COMPOUNDS

Page 32: lire page 17 lire page 23 L’ESSENTIEL Les plastiques Coveris ...PROFESSION 2 AOÛT 2018 SERVICE LECTEUR n 2 NOMINATIONS Laetitia Le Gall, 38 ans, titulai-re d’un DESCF de Paris

SERV

ICE L

ECTE

URn°

24