L’IMAGE MÉMOIRE

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L’IMAGE MÉMOIRE du 7/11 au 27/11 NOVEMBRE 2014 | 15 e www.moisdudoc.com | Près de 3000 projecons en France et dans le www.nimes.fr

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L’IMAGE MÉMOIRE du 7/11 au 27/11 NOVEMBRE 2014 | 15e www.moisdudoc.com | Près de 3000 projections en France et dans le

www.nimes.fr

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Le Mois du film documentaire a 15 ans.

Les médiathèques publiques constituent de longue date des collections d’œuvres cinématographiques sélectionnées avec soin. Nombreuses sont les salles qui projettent tout au long de l’année des films documentaires et qui créent le débat. La Ville de Nîmes s’associe à cette opération par le biais de son réseau de bibliothèques et de nombreux partenaires locaux afin de mieux faire connaître la diversité de production de ce genre à part. En 2013, 3000 séances ont été organisées dans différents lieux culturels un peu partout en France et dans le monde. Depuis sa création en 2000, Images en bibliothèques coordonne la manifestation nationale et accompagne le programme porté par les bibliothèques de la Ville de Nîmes. Sur le thème de l’image d’archive, les bibliothèques de Nîmes vous proposent cette année des projections, des rencontres avec les réalisateurs ainsi qu’une journée d’atelier en présence de professionnels de l’image d’archive, et regroupent dans ce livret les actions de ses partenaires. Découvrez l'ensemble du programme proposée par la Ville et les partenaires de l'opération.

Chaque année, le Mois du film documentaire témoigne d’une volonté forte de diffu-ser des œuvres de qualité proposant un regard neuf sur notre société. Eveiller le sens critique, mettre en question le monde dans lequel nous vivons, s’ouvrir à l’expérience d’autrui, voila le sens premier de cette manifestation.

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Cette année donc, nous nous intéresserons à l'image d'archive. Chaque image est ou deviendra archive. Non seulement il n’est pas question de support ou de genre, mais ce n’est pas non plus une question d’ancienneté. « Un objet est mort quand le regard vivant qui se posait sur lui a disparu ». (Les Statues meurent aussi, Chris Marker, 1953). Qu’en est-il des images aujourd’hui ? À l’heure du numérique, la question de la conservation des images et de la mémoire du monde ne s’est jamais autant posée. De l'archive historique à l'archive contemporaine, de l'archive collective à l'archive familiale, les films et les invités aborderont tous la question de la construction, de la représentation et de la transmission de la mémoire par l’image en mouvement. Nous approfondirons cette réflexion lors d'une journée d'atelier ouverte à tous le 21/11, grâce aux points de vue de spécialistes.

« La photo, c’est la chasse, c’est l’instinct de chasse sans l’envie de tuer. C’est la chasse des anges. On trac, on vise, on tire… et clac ! Au lieu d’un mort, on fait un éternel. » Chris Marker, Commentaires 2, 1961. L'ensemble du programme est disponible dans les bibliothèques de la ville, sur nimes.fr et chez nos partenaires : le musée d'art contemporain du Carré d'art, le festival les Ecrans Britanniques, la bibliothèque universitaire Vauban, la médiathèque Simone Veil de Marguerittes, Negpos et, pour la première année, la médiathèque de Caveirac et le Zo/Anima.

Entrée libre

du 7/11 au 27/11 L’IMAGE MÉMOIRE

Le blog « L’image mémoire »

Pour garder une trace des rendez-vous de novembre, le Mois du film documentaire sera lui-même archivé sur un blog créé par le groupe « Regards de jeunes » de Peuple et culture du Gard : moisdudoc-nimes.blogspot.fr Le groupe de jeunes accompagnera chaque rencontre en enregistrant des sons (extraits de rencontres, interviews, échanges avec le public) et des images (photographie des invités, images prises pendant les séances). Depuis juillet 2005, le groupe réalise des reportages sonores pour France Bleu Gard Lozère et les radios associatives.

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BIBLIOTHEQUE CARRE D’ART Salle de conférences

Soirée d’inauguration du Mois du film documentaire Séance hommage à Chris Marker

Si j’avais 4 dromadaires | Chris Marker | 1967 | 49 min. Une succession d'images fixes prises dans le monde entier, commentées par un photographe amateur et ses amis en voix off, telle est la conversation retracée ici par Chris Marker, inspirée d'un poème de Guillaume Apollinaire. De Tokyo à La Havane, en passant par Pékin, Moscou, Stockholm, Rome et Paris, la réflexion du cinéaste sur la photographie d'art s'accompagne d'un travail de pensée éthique sur les notions de travail, de société, de responsabilité et de socialisme.

Avec ses quatre dromadaires Don Pedro d’Alfaroubeira

Courut le monde et l’admira. Il fit ce que je voudrais faire

Si j’avais quatre dromadaires. Guillaume Apollinaire

En présence de Inger Servolin Productrice et co-fondatrice de Slon/Iskra

Vendredi 7/11 18h

MEDIATHEQUE MARC BERNARD Blanche là-bas, Noire ici | Diane Dègles | 2013 | 62 min. Blanche Là-bas, Noire Ici nous dit l’obstination de l’Histoire à se répéter. Dans la violence du colon sur le colonisé, dans la violence faite aux femmes jusque dans leurs corps, dans la violence des silences familiaux, l’Histoire et les histoires couvrent les êtres de silence et les condamnent à l’errance. Entre Madagascar et la Normandie, de 1895 à nos jours, il est de ces films qui soulèvent le voile de la honte par la parole entre femmes.

En présence de Diane Dègles

Samedi 8/11 15h

Inger Servolin En 1967, Inger Servolin fonde avec des cinéastes tels que Alain Resnais, Chris Marker, André Delvaux, Antoine Bonfanti et le dessinateur Folon, la coopérative de production SLON. En 1973, elle crée avec

certaines de ces personnalités du cinéma, la société de production et de diffusion ISKRA. Inger Servolin produit et coproduit une cinquantaine de courts et de longs métrages, dont une dizaine réalisés par Chris Marker et des versions françaises de plusieurs films documentaires américains, allemands, danois et sud-américains.

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Samedi 8/11 17h30

MEDIATHEQUE LA COMMUNALE | CAVEIRAC Sillon de feu | Gérard Raynal | 1995 | 55 min. Dès le début de l'année 1915, la séparation entre « l'arrière » et les combattants du front s'accentue. Les "hommes du feu" se sentent abandonnés. A partir des traces, des empreintes, laissées sur les sites de la Somme et la crête du Chemin des Dames dans l'Aisn notamment sur les bas-reliefs gravés dans la pierre de carrières souterraines, le réalisateur révèle la parole des hommes, écrivains et poètes qui ont connu la terrible expérience du front.

Mercredi 12/11 18h30

ECRANS BRITANNIQUES | BIBLIOTHEQUE CARRE D’ART Salle de conférences

Séance réalisée en partenariat avec les Ecrans Britanniques www.ecransbritanniques.org

Farewell To The Welfare State [Adieu à la Sécu ! Bienvenue à l’Insécurité sociale] | Trade Films | Réalisateur/co-producteur John Eden | Chercheur/co-producteur Bob Davis | 1985 | 54 min. Le Welfare State (Etat Providence), création d’après guerre du gouvernement travailliste de Clement Attlee, commença à subir les attaques systématiques dans ses principes et sa pratique de la part du gouvernement Thatcher. Ce film participa de la controverse d’alors, au moment de sa diffusion en 1986. Il revient sur la situation sociale dramatique des années 30, l’espoir suscité dans les classes populaires à la fin de la guerre par cet ensemble de mesures sociales, et expose l’inquiétude suscitée par les déclarations et décisions du gouvernement de la « Dame de Fer ».

An Island Built On Coal [Une Ile bâtie sur du charbon] | Trade Films | Réalisateur/co-producteur John Eden | Chercheur/co-producteur Bob Davis | 1986 | 42 min. Le film se nourrit essentiellement des archives accumulées par les Charbonnages Britanniques (The National Coal Board), depuis sa création en 1947 lors de la nationalisation des mines, et les associe à des interviews de directeurs et de syndicalistes. Tourné essentiellement dans le Comté de Durham après la longue grève des mineurs en 1984-85, il explore la relation entre mineurs et direction pendant ces 40 années de nationalisation, et imagine la fin de ce qui furent les Grandes Houillères du Nord de L’Angleterre. Les sous-titres sont réalisés spécialement pour le Mois du film documentaire par Francis Rousselet, directeur artistique des Ecrans Britanniques. L’occasion est unique de les découvrir. En présence de Bob Davis

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Vendredi 14/11 18h30

BIBLIOTHEQUE CARRE D’ART Salle de conférences

Séance organisée dans le cadre des manifestations de commémoration de la première guerre mondiale

à Carré d’art du 12 au 19 novembre 2014. bibliotheque.nimes.fr

L’Héroïque cinématographe | Laurent Véray et Agnès de Sacy | 2002 | 48 min. Deux opérateurs de cinéma – l’un français et l’autre allemand – suivent le déroulement de la première guerre mondiale pour le compte des actualités filmées, de part et d’autre de la ligne de front. Chacun tient un carnet de bord dans lequel il consigne ses réflexions et ses commentaires sur ce qu’il filme et sur la façon dont il le filme. Le film retrace cette période où quelques pionniers inventent le cinéma d’actualité et se posent pour la première fois la question : comment filmer la guerre ? En présence de Vincent Marie, historien et réalisateur

Samedi 15/11 18h30 NEGPOS | CARRE D’ART

Salle de conférences Séance en partenariat avec Negpos : negpos.fr/negposphoto

Imraguen | Maya Bracher | 1959 | noir et blanc | 12 min. « La vie d’une tribu de pêcheurs mauritanienne, qui séjournait sur la côte atlantique, à la hauteur de Nouakchott. Un guetteur signalait l'arrivée des bancs de poissons à ses compagnons. Pour pêcher ils n'avaient que de filets, qu'ils déployaient autour des bancs de poissons en nageant et qu'ils ramenaient vers la plage, où femmes et

enfants les attendaient. Aujourd’hui, les Imraguens vivent plus au nord, au Banc d'Arguin, près de Nouadhibou. C'était un très beau sujet de film et de photo, le long d'une côte désertique bordant l'Atlantique, les gestes de pêcheurs, la vie des familles étincellent ». (Maya Bracher)

Boumdeit | Maya Bracher | 1960 | couleur | 8 min. « La vie d'une communauté maraboutique établie en Mauritanie, à une centaine de km de Tamchaket dans le Tagant. Le marabout dirigeait tout.

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Depuis 1936, hommes et femmes vivaient séparément, ils cultivaient le mil, le blé, les haricots et d'autres légumes et les palmiers dattiers, ils élevaient des chèvres, des moutons, des vaches et des chameaux, ils tissaient des tapis, ils faisaient des travaux sur du cuir, du fer, ils avaient une école coranique. Nous avons filmé une fête avec tamtam et danses ». (Maya Bracher)

Mardi 18/11 18h30 MEDIATHEQUE SIMONE VEIL - MARGUERITTES

Grandir | Dominique Cabrera | 2013 | 93 min. « Il y a dix ans mon frère Bernard qui vit à Boston s’est remarié, on est tous allés au mariage, c’était comme si on était à nouveau petits, les quatre enfants avec papa et maman. J’avais apporté une caméra pour filmer le mariage, je me suis retrouvée à filmer notre famille jusqu’à aujourd’hui... ». (Dominique Cabrera) Une famille comme les autres avec ses moments de joies, ses peines et ses secrets. Dominique Cabrera a filmé les siens pendant une décennie avec générosité et sensibilité. En présence de Guy Baudon, réalisateur et enseignant en cinéma

Mercredi 19/11 18h30 BIBLIOTHEQUE JEAN PAULHAN

La vierge et la cité | Amalia Escriva | 2014 | 52 min. Le Mas de Mingue, au Nord de Nîmes, est une cité crée pour accueillir les rapatriés d’Algérie. Aujourd’hui, elle est habitée très majoritairement par des Magrébins. Pourtant, à l’Ascension, chaque année, depuis cinquante ans a lieu le pèlerinage de Santa Cruz qui rassemble, ici, des milliers de Pied-Noir autour d’une petite statue de vierge espagnole rapportée d’Oranie, d’où venait aussi mon père. Pour beaucoup, c’est aussi la fête du quartier où les communautés se rassemblent. Ma tendresse va aux derniers témoins de tous les peuples de ce monde disparu dont Santa Cruz avive, chaque année, le souvenir. En présence de la réalisatrice et de l’équipe du film

Maya Bracher Née en 1932, photographe franco-suisse, vit à Sernhac (Gard), Maya Bracher commence à faire de la photo à partir de 1957 en parcourant la Mauritanie dont la beauté des paysages et la manière de vivre des nomades ou des sédentaires l’émeuvent. Par la suite, elle produit des reportages ethnosociologiques en Afrique, des reportages d'actualités et des prises de vue d'œuvres d'art Africain traditionnel ou moderne. Elle a réalisé ces films avec son compagnon, Georges Bracher. Personne n’a revu ses images depuis. Les films sont numérisés par NegPos. Le Mois du film documentaire est l’occasion de les découvrir.

Les films seront suivis de la projection d’une sélection de photographies de Maya Bracher.

La séance sera accompagnée en musique par Djiby Cissokho, joueur de Kora. En présence de Maya Bracher et de Patrice Loubon

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Jeudi 20/11 20h30 BIBLIOTHEQUE CARRE D’ART

Salle de conférences

Visages d’une absente | Frédéric Goldbronn | 2013 | 95 min. « Ce film est une évocation de ma mère disparue à partir de la mémoire de mes sœurs et de mon frère. Le portrait de groupe qui se met en place autour de l’absente est hanté par un secret, celui qui entoure la jeunesse de ma mère et ses origines ». (Frédéric Goldbronn) « J’ai été profondément touchée par la beauté et l'émotion propre à cette œuvre. Non seulement les visages de cette absente se réapproprient la puissance de leur présence mais il y a là un geste magnifique de réparation de tous les registres de l'injustice et du chagrin. Le réalisateur aurait pu céder au pathos subjectiviste mais il a précisément échappé à tout ce qui aurait centré ce film sur sa seule histoire. Sa mère est en même temps une figure "historique" de ce que les femmes ont osé faire et dû subir dans ces années là et le film déploie des échos et des effets bien au-delà de sa seule histoire familiale ». (Marie José Mondzain, philosophe) En présence de Frédéric Goldbronn

Vendredi 21/11 de 9h30 à 18h BIBLIOTHEQUE CARRE D’ART

Salle de conférences

Journée d’atelier « Quelles images d’archive pour quels usages ? » Les usages des « images d’archive » se diversifient sans cesse depuis la naissance du cinéma, qui s’en est emparé très rapidement. Cette notion est très largement utilisée aujourd’hui pour la valorisation des films, pour valider une information, un événement, pour parler du passé.

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Pourtant, ces images ne sont pas attachées à une époque et ont des formes multiples. Quelles sont-elles ? Comment les réalisateurs utilisent-ils des images déjà tournées ? Quels sont les enjeux de l’utilisation et de la fabrication de ces images à l’heure du numérique ? À travers le regard de spécialistes de l’audiovisuel, nous explorerons les différentes formes d’images d’archive et ses différentes utilisations, de l’argentique au web.

9h30 | Présentation de la journée et des invités

9h45 | Jean-Yves de Lépinay, directeur des programmes du Forum des images et président de l’association Piaf

www.forumdesimages.fr www.piafimages.org

« D’où viennent les archives et où vont-elles ? » 10h30 | Hélène Bettembourg, déléguée régionale de l’INA www.institut-national-audiovisuel.fr/regions/ina-pyrenees.html

« Quelle collection, quelle conservation, quels usages et quel droit d’usage de l’image audiovisuelle aujourd’hui ? »

11h15 | Frédéric Borgia, directeur de l’Institut Jean Vigo (ou Julien Avet) www.inst-jeanvigo.eu

« Mémoire filmique du Sud » Présentation du projet et du travail de Lise Fischer, réalisatrice chargée de travailler

avec les films amateurs collectés. 12h00 | Echange avec la salle

12h30 | Déjeuner 14h | Jean-Yves de Lépinay

« Quand les cinéastes se saisissent des archives » 15h | Paul Champart, étalonneur et réalisateur et Karim Ghiyati, directeur de

Languedoc Roussillon cinéma www.languedoc-roussillon-cinema.fr

Première séance de « DOC en fabrication ». Echange avec Paul Champart, à partir d'extraits de films utilisant l'image d'archive

qu'il a étalonné et de son film Sillons Sillages, 2011-2014, 52 min. 16h | Pause

16h15 | Jean-Yves de Lépinay « Internet, archive généralisée » 16h45 | Anna Zisman, réalisatrice

Echange avec Anna Zisman autour de son film La vie en youtube en cours de réalisation.

17h30 | Echange avec la salle 18h | Fin de la journée

Journée destinée aux professionnels de l’audiovisuel et de l’archive, ouverte à toute personne intéressée. Entrée libre sur inscription au secrétariat de la médiathèque : 04 66 76 35 02 Pour en savoir plus : bibliotheque.nimes.fr [email protected]

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Samedi 22/11 17h30 BIBLIOTHEQUE CARRE D’ART

Salle de conférences

La Nuit remue | Bijan Anquetil | 2012 | 45 min. La Nuit remue montre ce qui se passe parfois la nuit tombée autour d’un feu de fortune allumé au cœur de nos villes. Un film sur les passagers de nuit de l’Europe. Sur une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire avec des actes, des mots et des téléphones portables. « Une nuit illuminée d’images venues d’ailleurs, d’avant. Car

aux plans nocturnes d’Anquetil répondent les images fragiles, rudimentaires, souvenirs ou témoignages d’événements captés au hasard de leur périple avec leurs propres téléphones ». (Nicolas Feodoroff, FID, Marseille 2012)

En présence de Bijan Anquetil

Mardi 25/11 18h30 MEDIATHEQUE SIMONE VEIL - MARGUERITTES

Quand je serai dictateur | Yaël André | 2013 | 90 min. Quand je serai dictateur est le projet d'une « non-autobiographie » : et si, à l'autre bout de l'univers, naissaient à chaque seconde d'autres mondes contenant d'autres possibilités de nos vies ? Quelles seraient alors toutes ces vies que je n’ai pas vécues ? Aventurière, psychopathe, mère exemplaire, chef comptable, homme invisible ? À l'image, le film tisse des films amateurs 8 mm et super 8 – des années 40 à aujourd'hui –, emmêlant les fils de la fiction et du documentaire, du vrai et du faux, du mien et de l'autre, de la comédie et du drame...

En présence de Philippe Simon, réalisateur et critique de cinéma

Mercredi 26/11 19h30 LE ZO

Séance réalisée par l’association Anima www.zoanima.fr

Divine Horsemen | Maya Deren | 1947 | 47 min. « Quand l'anthropologue arrive, les dieux s'en vont, dit, paraît-il, un proverbe haïtien. Maya Deren était une artiste, de là son habilité à reconnaître les "faits de l'esprit" devant les fictions mythologiques. (...) Elle s'était rendue à Haïti en tant qu'artiste, pensant faire un film dont le thème principal serait la danse haïtienne, mais les manifestations d'un envoûtement la fascinent d'abord, puis la saisissent, la transportant dans un inconnu dépassant toute forme d'art expérimentée(...)» (Joseph Campbell)

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Dans le cadre du Zo Festival 2014. Légendes, mythes, folklore, croyances, religions, magie, mystères et occultisme ont toujours été une source d’inspiration précieuse pour les artistes. Cette année le ZO Festival vous propose de plonger durant tout un mois dans ces contrées remplies de fleurs sauvages et d’étrangeté où le rêve ne prend pas fin au réveil. En présence de Vincent Capes de l’association Anima

Jeudi 27/11 de 10h à 12h BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE – VAUBAN

Salle audiovisuelle

Nixon in China | The Richard Nixon Presidential Library (the National Archives and Records Administration) | 1972 | 25 min (en anglais non sous-titré). Prince des ténèbres ? À maints égards, Richard Nixon est entré dans l’Histoire comme une figure maléfique. Seul président américain à n’avoir jamais été contraint à la démission, son nom reste attaché au scandale du Watergate. Pourtant, Nixon voulait être un homme de paix et son bilan en politique étrangère est aussi marqué par des succès extraordinaires. À la lumière d’archives et de sources nouvelles, cette biographie de Nixon retrace l’histoire des États-Unis au XXe siècle et certaines des étapes les plus importantes de l’histoire des relations internationales, celles qui ont forgé notre monde actuel. Film commenté par Antoine Coppolani, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 et auteur de la dernière biographie de Richard Nixon, publiée en 2013 chez Fayard.

Jeudi 27/11 18h30 CARRE D’ART MUSÉE Salle de conférences

Séance réalisée par Carré d’art – musée d’art contemporain www.carreartmusee.com

A l’occasion de l'exposition Personal Cuts. Art à Zagreb de 1950 à nos jours (Carré d’Art – musée du 17 octobre 2014 au 11 janvier 2015), Nataša Petrešin-Bachelez, commissaire et critique d’art indépendante, présente une sélection d'œuvres vidéos d'artistes d'Europe de l'Est interrogeant la notion d'archives.

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« Public Cuts » Empruntant le titre d’une des publications de l’artiste féministe Sanja Ivekovic, les extraits des vidéos et films de Sanja Ivekovic et Lazar Stojanovic (avec Tomislav Gotovac dans la rôle principal) seront présentés afin de démontrer l’audace et la subversion avec lesquelles les artistes de l’ancienne Yougoslavie ont opéré. A partir des années 1960 le matériel d’archives d’Etat était employé en tant qu’outil conceptuel pour les collages, installations, vidéos et films, afin de démasquer l’idéologie dominante. Les artistes de la génération plus jeune, comme Marta Popivoda ou Nika Autor, qui ont vécu les années de transition pendant leur enfance, emploient les archives pour proposer une histoire plus personnelle sur les événements clés de la Yougoslavie.

Extraits des films : Lazar Stojanovic | Plastic Jesus | 1971 | 73min Sanja Ivekovic | Personal Cuts | 1982 | 3’35min Marta Popivoda | Yugoslavia, How Ideology Moved Our Collective Body | 2013 | 62min Nika Autor | Marko Bratina | Ciril Oberstar et Jurij Meden | Newsreel #55 | 2013 | 30min

Nataša Petrešin-Bachelez Née à Ljubljana (Slovénie) en 1976, Nataša Petrešin-Bachelez est commissaire de la programmation

Satellite 7 du Jeu de Paume. Elle a été co-directrice des Laboratoires d’Aubervilliers de 2010 à 2013, et est à l’origine ou a contribué à plusieurs expositions et cycles de conférences en France, Slovénie, Allemagne, Suede, Islande entre autres. Elle a assuré notamment le commissariat de la section « Statement » de la Paris Photo (2010), co-commissariat de la partie « Archives, sources, films, documents » de l’exposition « Les Promesses du Passé » au Centre Pompidou (2010) et l’exposition « Société Anonyme » au Plateau (2007). Elle co-organise depuis 2006, avec Patricia Falguieres, Elisabeth Lebovici et Hans Ulrich Obrist, le Séminaire « Something you should know : artistes et producteurs aujourd’hui » autour des pratiques artistiques et curatoriales à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, à Paris.

En présence de Nataša Petrešin-Bachelez et Jean-Marc Prévost, conservateur du musée

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Vendredi 7 18h

Carré d’art Salle de

conférences

Soirée d’ouverture du Mois du film documentaire Si j’avais 4 dromadaires, Chris Marker, 1967, 49 min.

avec Inger Servolin

Samedi 8 15h Médiathèque Marc Bernard

Blanche là-bas, Noire ici, Diane Dègles, 2013, 62 min. avec Diane Deglès

Samedi 8 17h30

Carré d’art Salle de

conférences

Farewell To The Welfare State, 1985, 53 min. et An Island Built On Coal, John Eden et Bob Davis, 1986, 52

min. avec Bob Davis

Mercredi 12 18h30 Médiathèque Caveirac

Sillon de feu, Gérard Raynal, 1995, 55 min.

Vendredi 14 18h30 Carré d’art

Salle de conférences

L’Héroïque cinématographe, Laurent Véray et Agnès de Sacy, 2002, 48 min. avec Vincent Marie

Samedi 15 18h30 Carré d’art

Salle de conférences

Ciné-concert Imraguen, Maya Bracher, 1959, 12 min. et Boumdeit, Maya Bracher, 1960, 8 min. suivi d’une projection de

photos avec Maya Bracher, Patrice Loubon et Djiby Cissokho

Mardi 18 18h30 Médiathèque Marguerittes

Grandir, Dominique Cabrera, 2013, 93 min. avec Guy Baudon

Mercredi 19 18h Bibliothèque Jean Paulhan

Avant-première La vierge et la cité, Amalia Escriva, 2014, 52 min.

avec Amalia Escriva et Hugues Landry

Jeudi 20 20h30

Carré d’art Salle de

conférences

Visages d’une absente, Frédéric Goldbronn, 2013, 95 min.

avec Frédéric Goldbronn

Vendredi 21 9h30/ 18h

Carré d’art Salle de

conférences

Journée d’atelier « Quelles images d’archive pour quels usages ? »

avec de nombreux invités

Samedi 22 17h30 Carré d’art

Salle de conférences

La Nuit remue, Bijan Anquetil, 2012, 45 min. avec Bijan Anquetil

Mardi 25 18h30 Médiathèque Marguerittes

Quand je serai dictateur, Yaël André, 2013, 90 min. avec Philippe Simon

Mercredi 26 19h30 Le ZO Divine Horsemen, Maya Deren, 1947, 47 min. avec Vincent Capes

Jeudi 27 10h/12h

Bibliothèque de

l’Université Vauban

Nixon in China, The Richard Nixon Presidential Library, 1972, 25 min.

avec Antoine Coppolani

Jeudi 27 18h30

Carré d’art Musée d’art

contemporain Salle de

conférences

Présentation d’une sélection d'œuvres vidéos d'artistes à l’occasion de l'exposition Personal Cuts. Art à Zagreb de

1950 à nos jours (Carré d’Art – musée du 17 octobre 2014 au 11 janvier 2015)

avec Nataša Petrešin-Bachelez et Jean-Marc Prévost

CALENDRIER COMPLET DES SÉANCES Novembre 2014

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PARTENAIRES

Anima

Languedoc Roussillon Cinéma Peuple et Culture Gard

Médiathèque Simone Veil INA

Institut Jean Vigo Commune de Caveirac

British Screen Neg Pos Unîmes

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Musée d’art contemporain Carré d’art Place de la Maison Carrée 30000 Nîmes – 04 66 76 35 70 carreartmusee.com Bibliothèque Universitaire Rue du docteur Georges Salan 30021 Nîmes Cedex 1 Tél 04 66 36 45 40 – Fax 04 66 36 45 39 www.unimes.fr/fr/bibliotheque.html Médiathèque Simone Veil 4, rue de la Travette 30320 Marguerittes 04 66 75 22 56 marguerittes.fr

Médiathèque la Communale 38, avenue du Chemin Neuf

30820 CAVEIRAC 04 66 62 28 81

www.mairie-caveirac.fr

Le ZO 18 Rue de l'Agau

30000 Nîmes 09 73 64 26 81

www.zoanima.fr

Le Mois du film documentaire : les lieux de la manifestation