Libro Desarrollo Infantil FRANCES

8/14/2019 Libro Desarrollo Infantil FRANCES

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MANUEL DE DVELOPPEMENT INTGRAL DE LENFANCE

Guide pratique pour les cooprants sur le terrain


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MANUEL DE DVELOPPEMENT INTGRALDE LENFANCE

2004 - 2007Action contre la Faim - Argentine

Auteurs: Nancy Otsubo, Claudio Abel Freda, Alejandro Daniel Wilner,Adrin Diaz, Celeste Nessier, Hayde Echevarra


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2008

dite: Action contre la FaimDpt Legal: M. 30009-2008Imprime: EGRAF, S.A.


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Coordinateur Gnral Argentine

Daniel Alberto Elhelou

Coordinateur de Scurit Alimentaire ACH Argentine

Claudio Abel Freda

Coordinateur de Sant et Nutrition ACH Argentine

Alejandro Daniel Wilner

Logistique / Administration

Silvina Romagnoli

Dveloppement Institutionnel

Brbara Bradford

ACTION CONTRE LA FAIM - ARGENTINE

MANUEL DE DVELOPPEMENT INTGRAL DE LENFANCE 3


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ANNEXES DE CE DOCUMENT

Annexe A Guide dobservation pour centres communautaires de dveloppementde lenfant.

Annexe B Bibliographie

ANNEXES ASSOCIES DANS CD

Annexe I Caractristiques volutives des enfants de 0 5 ans

Annexe II valuation de Dveloppement de lenfant

Annexe III WPPSI

Annexe IV Bordereau de Livraison de Matriel Psychologique

Annexe V Description des enquteurs de dveloppement de lenfant

Annexe VI Guide PORTAGE

Annexe VII Bulletins de communication avec les familles

Annexe VIII Lettre de consentement inform

Annexe IX Donnes pour les parentsAnnexe X Formulaires dvaluation du dveloppement de lenfant

Annexe XI Guide PORTAGE Registre

Annexe XII Guide PORTAGE Suivi

LISTE DES ANNEXES ET DES ANNEXES ASSOCIES


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Jour aprs jour, on refuse aux enfants le droit lenfance.

Les faits, qui dnigrent ce droit, donnent des leons au quo-

tidien.

Le monde traite les enfants riches comme sils taient de lar-

gent, pour quils shabituent agir comme le fait largent Le

monde traite les enfants pauvres comme des dtritus, pour

quils deviennent des dtritus. Et ceux du milieu, les enfants

qui ne sont ni riches ni pauvres, il les tient attachs au pied

du tlviseur, pour que trs tt ils acceptent le destin dune

vie emprisonne. Les enfants qui parviennent rester des en-

fants doivent avoir une bonne dose de magie et de chance.

Eduardo Galeano

Le but de ce manuel est de fournir des outils (actions et mthodes) qui contri-buent la promotion du dveloppement intgral des enfants de moins de 6 ans

par une approche communautaire, dans un cadre abordant le sujet comme une stra-tgie essentielle la rduction des conditions de vulnrabilit et permettant dam-liorer les options des familles vivant dans des conditions de pauvret et dexclusionsociale.

Optimiser les conditions de dveloppement des enfants reprsente donc gale-ment un investissement stratgique qui renforce le potentiel humain et permetdamliorer les conditions de bien-tre et le dveloppement de la socit dans son en-semble.

Dans ce contexte, lintgration de cet axe de travail aux interventions dAccincontra el Hambre apparait comme une exprience innovatrice et un dfi dans la luttepour laccs lgalit et linclusion sociale.


PROLOGUE


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INTRODUCTION

Voici donc quelques rflexions et recommandations pouvant tre utiles lors de

lidentification et limplantation de projets aux caractristiques et aux objectifs si-milaires. Dans ce sens, les propositions restent ouvertes et constituent des modlespouvant tre adapts chaque contexte social et culturel ainsi qu lorganisation etaux groupes de population avec lesquels on envisage de travailler.

Le prsent document regroupe donc quelques recommandations concernant :

le travail avec des organisations communautaires menant des actions centressur le dveloppement de lenfance dans ses zones dinfluence ;

des activits avec les familles des enfants ;

le rapport entre lespace physique et le droulement de ces actions ;

des guides pour la prise de dcision et lapprovisionnement de jeux, jouets etmatriel destins la pratique de la stimulation des enfants, entre autres.

COMMENT NAIT CETTE PROPOSITION ?

La province Tucumn fut lune des scnes les plus touches par la crise socioco-nomique la plus grave survenue en Argentine dans les dernires dcennies et dont ledegr maximum fut atteint entre les annes 2001 et 2002. Les images denfants de Tu-cumn souffrant de malnutrition aigu parcoururent toute la plante travers lapresse et les journaux tlviss.

Dans ce contexte, Accin contra el Hambre et Crecer Juntos (organisation de basetravaillant avec des populations denfants) mirent en place un projet ralis entre lemois de janvier et le mois de dcembre 2004 visant Rduire le risque de malnu-

trition des populations denfants de San Miguel de Tucumn et des zones priph-riques de la Rpublique dArgentine . Une enqute nutritionnelle et dedveloppement des enfants de moins de 6 ans vivant dans une situation de pau-vret fut galement ralise.

Les rsultats de cette tude constiturent la base et le matriel ncessaires au d-veloppement dune nouvelle phase dintervention prenant en compte lamliorationdes conditions pour le dveloppement intgral des enfants. Cette intervention a ap-port son tour des intrants et a donn naissance cet ouvrage.

Quelques donnes importantes de lenquteLobjectif de ltude ralise tait de connatre la situation alimentaire et nutri-

tionnelle ainsi que le degr de maturit des enfants de 6 71 mois issus de foyers



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pauvres de Gran San Miguel de Tucumn. Cette tude comprenait deux groupes biendfinis : dun ct, un chantillon de foyers compos denfants pauvres, gs de 6 71 mois et habitant au Gran San Miguel de Tucumn, et de lautre, dun groupe den-fants gs 24 72 mois se trouvant dans les Foyers Centre de Crecer Juntos1.

Pour lvaluation du quotient de dveloppement chez les enfants de 24 36 mois,on a utilis lchelle CATCLAMS2. Pour les enfants gs de 48 71 mois, on a appli-qu la sous-chelle relative lExcution et la sous-chelle Verbale de lchelle dIn-telligence Wechsler (WPPSI)3 pour le niveau prscolaire.

Afin dvaluer le niveau de stimulation du foyer, on a utilis la version complteen espagnol de linventaire HOME4 pour enfants de 0 3 ans et de 3 5 ans5.

On a ensuite utilis lchelle Children Behavior Check List (CBCL) qui permetdvaluer les diffrents aspects du fonctionnement motionnel et de la conduite desenfants de 18 60 mois6. Enfin, on a appliqu les chelles de dveloppement du lan-gage et moteur, Pollit et al7, afin dvaluer ces deux domaines de dveloppement partir du rapport maternel.

12 MANUEL DE DVELOPPEMENT INTGRAL DE LENFANCE

1 Crecer Juntos est une organisation base communautaire insre dans les quartiers les plus pauvres de San Miguelde Tucumn (Argentine). Elle travaille avec de jeunes enfants dans des espaces nomms Foyers centres qui fonc-tionnent dans les maisons des familles membres de lorganisation et offrent des services alimentaires (petit djeu-ner et djeuner ou goter et dner) tout en travaillant la stimulation et la socialisation des enfants qui assistent

durant 4 heures par jour aux foyers.2 ACCARDO, P.J., CAPUTE, A.J. The Capute Scales. Cognitive Adatpive Test/Clinical Linguistic & Auditory MilestoneScale. Paul H. Brookes Publishing Co., Baltimore, MD. 2005. Cette chelle explore la rsolution des problmes dad-quation oculomotrice et perceptivo motrice (CAT) et du dveloppement du langage dans les modalits expressiveset rceptives (CLAMS). Linformation sobtient par le rapport quen font les parents (CLAMS) et/ou par des expres-sions directes durant lentretien dadministration (CAT-CLAMS).3 WECHSLER, D. (1963). Test de Inteligencia para Preescolares. Manual. Editions Paids, Buenos Aires, reimpresin1991.4 BRADLEY, RH.; CALDWELL, R. Early Home Environment and the development of competente. Little Rock Study, Ar-kansas. Child Environment Quarterly. 1984. BRADLEY, RH; CORWYN, RF.; WHITESIDE-MANSELL, L. Life at Home: sametime, different places An examination of the HOME Inventory in different cultures. Early Development and Paren-ting. 1996.5 Entre 0 et 3 ans, on value les dimensions suivantes : organisation de lenvironnement physique et temporel, r-ponse motionnelle et verbale de la mre, disponibilit du matriel de jeu appropri, varit dopportunits pourla stimulation quotidienne, acceptation des conduites de lenfant de la part des adultes en charge et capacit de lamre simpliquer avec lenfant (affection et chaleur). Dans le cas denfants de 3 5 ans, on value les dimensionssuivantes : stimulation pour dvelopper le langage, stimulation lapprentissage, organisation de lenvironnementphysique et temporel, varit des opportunits pour la stimulation quotidienne, acceptation des conduites de len-fant de la part des adultes en charge, capacit de la mre simpliquer avec lenfant (affection et chaleur), stimu-lation scolaire et modles de conduite.6 La version complte comprend 99 articles qui se rfrent quatre dimensions reprsentes en quatre sous-chelles:activits, sociale, scolaire et chelle de problmes qui, leurs tours, sont classs en diffrents profils de problmes: problmes disolement, somatiques, anxit/dpression, problmes sociaux, de pense, dattention, de conduites

dlictueuses, agressives et dautres problmes.7 STOLZFUS, R.J., KVALSVIG, J.D., CHWAYA, H.M., MONTRESOR, A., ALBONICO, M., TIELSCH, J.M., SAVIOLI, L., POL-LIT, E. Effects of iron supplementation and anthelmintic treatment on motor and language development of preschoolchildren in Zanzbar: double blind, placebo controlled study. British Medical Journal 323 (15). 2001.


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Les rsultats indiquent que les observations ralises Tucumn rejoignent lesthories actuelles concernant les effets de lenvironnement sur le dveloppement cog-nitif et moteur de lenfant (dveloppement des enfants par rapport leur situation so-cioconomique ou niveau de pauvret). Actuellement, avec plus ou moins demphasesur la dimension biologique ou socioculturelle, la plupart des thories considrent que

le rapport enfant/environnement est lun des moteurs qui acclre ou retarde le pro-cessus de dveloppement intellectuel.

Un autre facteur important est le rapport entre anmie et retard (enfant arrir)dans le dveloppement des enfants dont lge oscille entre 1 et 6 ans. Dans ce cas ce-pendant, il a t impossible dtablir si la diffrence tait due lanmie ou uneventuelle carence en fer associ. Dautre part, lassociation des effets moteurs etcognitifs montre la variabilit des handicaps dans le dveloppement des enfants issusdes couches de populations les plus pauvres.

noter galement que dans les deux chantillons des participants ltude, lesconditions de lenvironnement le plus proche (releves par le HOME) taient engrande partie lorigine de la variation des rsultats des tests du CAT/CLAMS et duWPPSI.

Malgr le matriel paru dans les publications spcialises concernant le rapportentre anmie, retard de croissance physique et mental dans le dveloppement mo-teur8 et la locomotion9, ltude montre que lhmoglobine est lie au dveloppementmoteur mais quil nen est pas de mme pour la taille.

Dautre part, les rsultats de la plupart des analyses de rgression montrent queles aspects de la vie au foyer qui conditionnent les opportunits dapprentissagede lenfant et interviennent dans les conditions matrielles dexistence consti-tuent le facteur le plus important de dveloppement intellectuel. Ces aspects sontrvls par linventaire de HOME et montrent que certaines situations sont dter-minantes dans le dveloppement de lenfant, selon ltude ralise dans la Provincede Tucumn10.

Action contre la Faim - Argentine


8 STOLTZFUS R, OLNEY D, SAZAWAL S, ET AL. Hemoglobin and height are independently associated with motor deve-lopment in infants FASEB JOURNAL 18 (4): A510-A510 Suppl. S MAR 23 20049 OLNEY D, POLLITT E, ALLEN L, et al. Anemia and stunting are associated with locomotor and resting activities inZanzibari children 6-19 months old FASEB JOURNAL 18 (4): A511-A511 Suppl. S MAR 23 200410 Cependant, la lecture des rsultats du HOME requiert certaines prcautions. Comme nous lavons dcrit prc-demment, linventaire HOME mesure certains aspects de lenvironnement physique et ducatif dans le foyer et laconduite de la mre envers la fille ou le fils. Sil est vrai que ces sous-chelles se rattachent positivement au dve-loppement intellectuel denfants dges, dethnies et de niveaux socioculturels diffrents, il serait faux dassumerque les objets de ces sous-chelles identifient des moyens spcifiques par lesquels on peut amliorer le dveloppe-ment intellectuel. En fait, on ignore quel est le contexte ou quels sont les situations, les lments environnemen-

taux, les actions ou les vnements qui sidentifient aux objets de linventaire et quel est leur rle (pondr) dansle dveloppement de lenfant. Le contexte culturel est un facteur qui peut dterminer la nature de lenvironnementphysique et modrer linfluence de celui-ci ou de la conduite de la mre dans le dveloppement de lenfant. Ce quipeut tre appropri dans une culture peut tre inappropri dans une autre.


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POURQUOI IL EST IMPORTANT DE TRAVAILLER LA PROMOTION DU D-VELOPPEMENT DE LENFANT

La promotion intgrale du dveloppement prcoce chez les enfants reprsente uneapproche stratgique et aborde les problmes des familles qui vivent dans des condi-tions de vulnrabilit, de pauvret et dexclusion sociale. Si nous prenons en compte,dun point de vue social, que les enfants constituent lun des groupes les plus vulnra-bles aux processus dajustement conomique, lintervention en dveloppement de len-fance constitue une stratgie efficace et juste pour les individus et les populations.

La promotion du dveloppement delenfant est reconnue comme tant un in-vestissement stratgique permettant de

constituer le capital humain ncessaire laugmentation de la productivit, du ni-veau de revenus et du bien-tre de toutesocit11 12 13.

Parler de dveloppement de la petiteenfance, cest parler dun droit fondamen-tal ratifi par la Convention Internationaledes Droits de lenfant et, dans le cas delArgentine, par la Constitution Nationale.

Les premiers mois et les premires annes de vie sont cruciaux dans le dvelop-pement de lenfant. Les recherches mdicales et ducationnelles ont dmontr quede nombreux aspects de lintelligence, de la personnalit et des habilets socialessont acquis au cours de la premire enfance. Les premires annes de vie constituentla priode laquelle les bases du comportement, les liens affectifs ou le dveloppe-ment motionnel et cognitif sont poses.

Les diffrences dopportunits entre les enfants dont le dveloppement prcocea t pris en compte et ceux pour lesquels il ne la pas t marquera la distance, plus

difficile rattraper au fur et mesure des annes. La bibliographie dmontrant queles programmes intgrs de dveloppement de lenfance sont galement un lmentimportant dans la prvention de la malnutrition, du retard dans le dveloppementcognitif et de lchec scolaire est abondante. Il faut ajouter cela le fait que linter-vention durant la petite enfance amliorera les possibilits actuelles et potentiellesde ces enfants en tant quadultes de la socit de demain.


11 VAN DER GAAG, J. Investing in the Future. Prsentation ralise lors de la Confrence sur le "Early Child Develop-ment". World Bank. Atlanta, Gorgie. USA. 1996.12 VAN DER GAAG, J. Early Child Development : An Economic Perspective. En: Young M: Early Child Development: 13.13 BARNETT, W. S. Cost and Financing of Early Child Development. En: Young M: Early Child Development: Investingin our Childrens Future. Elsevier Science. Pays-Bas. 1997.


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QUENTENDONS-NOUS PAR DVELOPPEMENT DE LENFANCE ?

Le dveloppement de lenfance est un processus continu travers lequel len-

fant va apprendre matriser des processus de plus en plus complexes de mouve-ment, de pense, daffection et de rapport avec les autres. Ce processus est dployen interaction avec son milieu (sa famille, autres sujets sociaux participant au d-veloppement de lenfant, sa culture, les institutions, les croyances et les reprsen-tations sociales, etc.).

Mme sil existe des patrons universels, prvisibles ou attendus, du dveloppe-ment des enfants, certains lments sont propres chaque enfant : temprament,patron et temps de croissance, style dapprentissage, famille et socit dorigine. Cesvariations sont, dune part, dues au profil biologique spcial de chaque enfant et,

dautre part, lambiance dans laquelle il grandit. Ce facteur, qui tient compte delambiance familiale autant que des opportunits que le systme social lui offre, in-tervient comme une condition pour que ce potentiel biologique se dveloppe au maxi-mum. Les attitudes, les connaissances, les croyances et les modes de relation que lesfamilles mettent en jeu auront des rpercussions sur lenfant et favoriseront ou serontinhibiteurs de son apprentissage ; la confiance en soi, la conqute progressive de lau-tonomie, les processus de symbolisation, la construction et lappropriation du savoirsont quelques-uns des facteurs de son dveloppement.

Dun point de vue cologique (Bronfenbrenner, 1977), nous pouvons dfinir le chan-gement durable par la faon dont la personne peroit son milieu (son environnementcologique) et son rapport avec ce dernier.

Le dveloppement suppose une adaptation progressive et mutuelle entre la per-sonne en dveloppement et les proprits changeantes de lenvironnement immdiato elle vit. Cette adaptation mutuelle est un processus continu, influenc par les rap-ports entre les diffrents milieux o volue la personne en dveloppement et lescontextes plus larges dans lesquels ces environnements sont intgrs.

Selon Bronfenbrenner, lenvironnement cologique peut tre conu comme un en-

semble de structures concentriques embotes les unes dans les autres. Cet auteurdistingue notamment quatre niveaux ou systmes qui fonctionneraient en harmonie etaffecteraient directement ou indirectement le dveloppement de lenfant :

Microsystme : il correspond au patron dactivits, de rles et de rapports inter-personnels de la personne en dveloppement dans un environnement donn auquelelle participe.

Msosystme : il comprend les relations interpersonnelles entre deux environne-ments (microsystmes) ou plus auxquels participe la personne en dveloppement (pour

un enfant par exemple, il sagit des relations entre la famille, lcole et le groupedenfants de son quartier ; pour un adulte, il sagit des relations entre la famille, letravail et la vie sociale).




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Exosystme : lexosystme se rfre un ou plusieurs environnements dans les-quels la personne en dveloppement na pas de participation active, mais o peuventse produire des vnements qui affectent le milieu o la personne volue (pour len-fant par exemple, il peut sagir du lieu de travail des parents, de la classe du grandfrre, du cercle damis des parents, etc.).

Macrosystme : il fait rfrence aux cadres culturels ou idologiques qui affectentou peuvent affecter de faon transversale les trois autres systmes (micro-, mso etexo-) et qui leur apportent une certaine uniformit (de forme et de contenu) ainsiquune certaine diffrence vis--vis dautres milieux influencs par des cadres cultu-rels ou idologiques diffrents.

Avec ces postulats on ne peut donc, lors de lanalyse du dveloppement de len-fant, envisager son comportement de faon isole ou comme tant le fruit exclusifde sa maturation. Lanalyse doit toujours tre faite par rapport au milieu dans le-

quel lenfant se dveloppe. Les rapports entre les enfants et les adultes qui en ontla charge doivent tre compris comme un facteur essentiel du dveloppement dujeune enfant.

Du point de vue de la maturation de lenfant, cette approche (qui tient compte delinfluence du systme familial et du milieu sur son dveloppement) a permis de d-finir les Soins la Petite Enfance comme un ensemble dactions axes non seulementsur lenfant, mais aussi sur la famille et la communaut. Notre proposition de travailsenglobe dans ce cadre.

QUELQUES EXEMPLES DE DISPOSITIFS DE TRAVAIL EN DVELOPPEMENT DELENFANCE DANS LE DOMAINE COMMUNAUTAIRE

CRECER JUNTOS. TUCUMN, ARGENTINE

Crecer Juntos est une organisation communautaire du Gran San Miguel de Tucumn(secteur priurbain de la capitale de la province) ne en 1993 et compose de femmes.

Dans le cadre du programme communautaire dappui au dveloppement de lenfantmis en uvre par le CADIF (Centro Andino de Desarrollo, Investigacin y Formacin), ungroupe de femmes a t mobilis dans le but damliorer les conditions dans lesquellesles enfants de leur communaut grandissent et se dveloppent. Ces femmes ont suiviun processus de formation limplantation des actions ncessaires.

Au dbut, elles proposaient un atelier de travaux manuels et les enfants y pre-naient le goter. Quelques mois plus tard, les premiers Hogares Centros (Foyers



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Centres) ont t ouverts pour les enfants en ge prscolaire. Les activits des FoyersCentre se droulent le matin dans les maisons particulires avec une trentaine den-fants chacune.

Les Foyers Centres soccupent des soins intgraux aux enfants et leur offrent un

service alimentaire (petit djeuner et djeuner) en mettant tout particulirementlaccent sur la qualit nutritionnelle de ce service. Un contrle pdiatrique mensuelest effectu par les quipes des centres de soins primaires les plus proches. Des acti-vits utilisant diffrentes formes dexpression (corporelle, plastique, musicale, litt-raire) sont galement organises et favorisent le dveloppement de lenfant. Cesactivits ludiques permettent aux enfants de se sociabiliser et dacqurir des habi-tudes. De plus, des runions priodiques permettent dinformer les familles des pro-cessus et des activits ralises par leurs enfants.

Ds la naissance de lorganisation et au cours des cinq premires annes, le groupede Mres charges des enfants a reu une formation (impartie par diffrents orga-nismes gouvernementaux et non gouvernementaux) appuyant le renforcement de cen-tres de dveloppement de lenfance. En 2003, le travail de lorganisation sest tenduet a inclus la tranche dge de 6 14 ans appele Hogares Centro de Maduritos (ci-aprs, Foyers Centres pour enfants en ge mr ).

Dans tous les Foyers Centres, les activits taient organises par deux Mres soi-

gnantes minimum. Le rle de la Mre soignante est celui d Agent EducatifCommunautaire . Il sagit dune personne possdant un ensemble dhabilets et deconnaissances capable de rsoudre des situations problmatiques et de mettre enplace des activits appropries pour des enfants de 2 14 ans issus de la communaut.Les tches sont organises de telle sorte quune des mres soccupe directement desenfants et lautre prpare le repas.

Actuellement, Crecer Juntos dispose de 20 Foyers Centres, de 13 Foyers Centrespour enfants de 2 5 ans (Hogares Centros Chiquitos) et de 7 Foyers Centres pour en-

fants en ge mr (de 6 14 ans).

En termes dorganisation, Crecer Juntos tablit une dynamique de travail basesur des sous-commissions charges des tches spcifiques ncessaires au bon fonc-tionnement (approvisionnement, formation en service, sant, ftes, presse et ges-tion). Chacune de ces sous-commissions est son tour compose de Mressoignantes qui travaillent en coordination avec les membres de la Commission deDirection.

Au sein de Crecer Juntos, les dcisions sont prises en assemble participative.Cette organisation de femmes sest agrandie ces dernires annes et sest forme afindamliorer la qualit de son travail.




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PROGRAMME CRECER. ROSARIO, ARGENTINE

Il sagit dun programme du gouvernement municipal de la ville de Rosario (Pro-vince de Santa Fe14) dont lactivit dmarre en mars 1997 avec la cration des centresappels Centros Crecer (CC) et situs dans les zones forte concentration de pau-

vret de cette ville.Cette proposition, travers un ensemble de projets interconnects, sadresse aux

familles des secteurs les plus vulnrables de la ville et constituent le premier niveauprventif de la marginalit et des effets de la pauvret. Il appuie galement les pro-cessus dinclusion qui permettent dexercer les droits de citoyen.

La tche des 33 Centres Crecer est dploye autour de trois axes :

Dveloppement intgral des enfants de 2 5 ans

Dveloppement et promotion des familles en situation de vulnrabilit Dveloppement et renforcement de diffrentes formes dorganisation de la com-

munaut.

Chaque Centre Crecer possde des quipes interdisciplinaires composes : dunCoordinateur professionnel, dun Auxiliaire professionnel, dune professionnelle deCrche, dun Professeur dducation Physique, dun ducateur Agrotechnicien, un Auxi-liaire de Cuisine et de Maintenance et de groupes de volontaires de la communaut.

Le Programme envisage deux lignes principales dintervention : DveloppementIntgral de lEnfant et Dveloppement et Promotion des Familles en Situation deVulnrabilit . Chacune de ces grandes lignes comprend un ensemble de projets avecdes objectifs et des activits bien dfinies dcrites ci-dessous.

Le Dveloppement Intgral de lEnfant inclut :

Un projet nutritionnel qui prte des services de petit djeuner et de djeu-ner ou de djeuner et de goter pour les enfants de 2 5 ans.

Un projet pdagogique qui propose des activits de jeu, de loisirs et de sti-

mulation charge des professionnels de la crche et des Mres soignantes pour des enfants de 5 ans.

Un projet de stimulation psychomotrice et de loisirs proposant des activitssportives et de loisirs avec les enfants, des journes rcratives avec les fa-milles et la formation de collaborateurs pour les activits ludiques et de sti-mulation psychomotrice.


14 Objectifs du programme : prvenir la violence et la dissolution des liens familiaux et sociaux ainsi que promouvoirdes processus dinclusion permettant au citoyen dexercer ses droits.


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Le Dveloppement et la Promotion des Familles en Situation de Vulnrabi-lit comprend :

Un projet nutritionnel dont la population cible est reprsente par les fa-milles en situation de vulnrabilit qui reoivent, tous les mois, des botesde complments nutritionnels ainsi quune formation en alimentation et nu-trition.

Un projet dautoproduction daliments (dont la population cible sont les fa-milles bnficiaires du programme) qui accompagne les familles dans la miseen uvre de jardins, dlevage danimaux pour lautoconsommation et dansla gestion dintrants sous forme communautaire.

Un projet rcratif destin galement aux familles.

Un projet de rorientation familiale regroupant les familles les plus vuln-

rables. Elles feront lobjet de visites domicile et on les aidera dans leursdmarches administratives et leur incorporation dautres programmes so-ciaux.

Lapproche de tout le groupe familial vise crer des liens et dvelopper des ca-pacits dans diffrents domaines de participation. De mme, le travail en rseau avecles organisations de quartier cherche la mise en commun des objectifs et des actionsavec les coles, les centres de sant, les centres communautaires, les paroisses et lesassociations de voisins, entre autres.

PROJET NATIONAL DDUCATION INITIALE : DUCATEURS DE LA COMMUNAUT. MXIQUE

Afin damliorer lexprience des annes prcdentes concernant laccs desenfants pauvres du Mexique au niveau initial dducation, le Projet National ddu-cation Initiale a envoy des ducateurs communautaires dans les foyers pour aiderles parents promouvoir le bon dveloppement de leurs enfants. La rponse au pro-jet a t satisfaisante et des changements dans les pratiques dducation ont t ob-servs.

De 1992 1998, le Ministre de lducation du Mexique (en coopration aveclUNESCO, PNUD, UNICEF et la Banque Mondiale) a mis en place un programme visant amliorer les techniques de soins lenfant appliques par les parents de 1,2 mil-lions denfants pauvres de moins de 3 ans.

Les ducateurs en Dveloppement Prcoce de lEnfance (en gnral, les jeunesparents eux-mmes ou les professionnels de la sant vivant dans la communaut) per-cevaient un salaire pour leur labeur. La formation reue consistait en un stage de deuxsemaines de pr-service et de sances de suivi mensuelles. Les ducateurs commu-

nautaires travaillaient avec les familles sur des notions concernant le dveloppementdes enfants, les pratiques positives des parents, la nutrition, lhygine et la sant debase ainsi que la planification familiale.




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Les ducateurs organisaient des rencontres priodiques avec le groupe et rendaientvisite aux parents une ou deux fois par semaine pour les accompagner dans les soinset la stimulation de leurs enfants et favoriser la croissance intellectuelle, psycholo-gique et sociale de ces derniers.

Ce projet a permis de former et de crer de lemploi pour 45 000 ducateurs dela communaut (en majorit des femmes) travaillant avec 20 familles en mme temps.Dix noyaux communautaires formaient un module qui recevait des conseilstechniques de la part du superviseur des modules. Dix modules formaient une zone contrle par un coordinateur de zones. Le projet nenvisageait pas de composante desant, mais on est parvenu une bonne coordination au niveau local avec les autori-ts de sant.

CE QUE NOUS PROPOSONS

Nous savons tous quelque chose.

Nous ignorons tous quelque chose.

Nous apprenons donc toujours.

Paulo Freire

Selon les rsultats obtenus grce ltude mentionne ci-dessus, nous pensonsque le dveloppement dune stratgie de renforcement de dispositifs communau-

taires destins lapproche des problmatiques mergentes du dveloppementintgral de lenfance est pertinent. Une proposition articule autour de deux axesfonctionnels a donc t mise en place : la formation des personnes charges des soinsaux enfants et lducation denfants.

Le travail avec les familles est indispensable. Il permet de promouvoir le dve-loppement intgral des enfants en leur apportant des notions, des pratiques etdes outils permettant dtablir des rgles dducation.

Axe stratgique transversal et articulant les axes prcdents :

Le renforcement des actions dveloppes par les centres communautaires de d-veloppement de lenfance permet de construire un axe stratgique pour amlio-rer les conditions de vie des familles vulnrables, pauvres et en exclusion sociale.

FORMATION DES PERSONNES CHARGES DES ENFANTS

Cette proposition sadresse aux personnes en charge des enfants qui mnent leurtche dans des centres communautaires de dveloppement avec des enfants de 0 5

ans.Le but de la formation est que ces personnes aient recours au Guide PORTAGE

(utilis lors de cette exprience au Tucumn) comme outil de travail.



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PROPOSITION DE TRAVAIL EN

DVELOPPEMENT DE LENFANCE

Formation de personnes

charges des enfants

Formation dquipes desuperviseurs

tape de prparation

Formation despersonnes charges desenfants

Mise en place du Guide

Portage (ou similaire)Accompagnement du

travail des personnescharges des enfants

Groupes ducationnels

Actions de promotion dela lecture

Actions de promotion dujeu chez les enfants.

Travail avec les familles

Renforcement organisationnel communautaire Formation de ressources humaines dans les

domaines de coordination et de planification.

Amlioration des infrastructures, des quipementset du matriel didactique.


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Le Guide PORTAGE dducation Prscolaire aborde 5 domaines de dveloppementet contient une rubrique intitule Comment stimuler le bb. Ces chapitres ne sontpas des compartiments tanches car les diffrents domaines de dveloppement se re-joignent. Les objectifs dj atteints dans un ou plusieurs domaines de dveloppementservent de prparation et de conditions pralables et permettent lenfant dacqu-

rir une nouvelle habilet appartenant un autre domaine de dveloppement.

Comment stimuler le bb

Le futur du processus de dveloppement et dapprentissage de tout enfant d-pend de la stimulation reue dans son enfance. Cette rubrique propose toutes lespersonnes concernes des activits et du matriel conus pour obtenir de lenfant larponse adquate.

Socialisation

Les habilets de socialisation sont les comportements appropris la vie et lin-teraction avec les autres. Dans les annes de pr-scolarit, le comportement social sereflte dans la faon dont lenfant travaille et joue avec ses parents, ses frres etsurs et ses compagnons de jeu. 15 Les habilets de socialisation touchent aussi bienlacquisition de nouvelles connaissances dans dautres domaines de dveloppementque la capacit de lenfant se comporter de faon approprie dans son milieu.

Langage

Une des plus grands dfis du dveloppement de lenfant depuis sa naissancejusqu lge de six ans est lapprentissage du langage. Durant cette priode, lenfantpasse de lignorance totale de la langue maternelle une matrise de cette languecomme sil sagissait dun adulte. Mme si chaque individu possde un rythme dap-prentissage particulier, la plupart des enfants suivent un patron systmatique de d-veloppement du langage. La liste des objectifs de cette rubrique propose un rsumde ce patron.

Dveloppement personnel

La rubrique dveloppement personnel traite des objectifs qui permettent lenfantde raliser de faon autonome certaines tches : salimenter, shabiller, se laver et alleraux toilettes. Sa capacit soccuper de lui-mme est lie sa capacit de se perce-voir comme un membre unique et indpendant de la famille et de la communaut.

Cognition

La cognition ou lacte de penser est la capacit de se rappeler, de voir ou den-tendre des lments similaires ou diffrents et dtablir des rapports entre les ides



15 BLUMA, S; SHEARER, M et autres. Guide Portage de lEducation Prscolaire. Edition Revue. Wisconsin, 1995.


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ou les choses. La cognition est un processus interne et ne peut donc tre mesur quenfonction de ce que lenfant dit ou fait. La mmoire emmagasine des informations donton se souvient ou que lon reproduit ensuite. Lenfant se souvient et nomme des ob-jets, des images, des formes ou des symboles (comme les feux rouges) avant de pou-voir identifier des lettres et des mots. 16

Dveloppement moteur

Le dveloppement moteur est li aux mouvements coordonns des grands et despetits muscles du corps. Les comportements moteurs sont importants car ils donnentles moyens dexprimer les habilets dans les autres domaines de dveloppement etsont la base du dveloppement cognitif et du langage.

QUELS SONT LES TAPES SUIVRE DANS CE PROCESSUS ?

Composition de lquipe de Superviseurs

La composition de lquipe de superviseurs sera la premire tape de ce proces-sus. Le rle des superviseurs est de :

Former les personnes en charge des enfants aux notions de dveloppement delenfance et lutilisation du Guide PORTAGE.

De fournir les bases ncessaires pour que ces personnes sapproprient la propo-sition.

Contrler les actions de ces personnes. Coordonner les espaces de travail avec les familles.

Articuler la supervision avec le domaine de la sant (centres de soins primaires/ salles de consultation mdicale, etc.).

Afin de sassurer que les superviseurs rpondent ces conditions requises, ils doi-vent correspondre un profil de base et :

Avoir une formation de base en dveloppement de lenfance (psychologues, psy-

chopdagogues, enseignants, spcialistes en stimulation prcoce ou autre). Possder une exprience en projets sociaux.

Savoir grer des groupes.

tre autonomes.

tre proactifs.

Une fois lquipe de superviseurs tablie, il faut dmarrer ltape de formation etde familiarisation avec le Guide PORTAGE.


16 BLUMA, S; SHEARER, M et autres. Guide Portage de lEducation Prscolaire. Edition Revue. Wiscosin, 1995.


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La formation des superviseurs devrait contenir les points suivants :

Cadre thorique du dveloppement de lenfance.

Le Guide PORTAGE.

Il est important pour cela deffectuer une lecture conjointe des diffrentes fichesqui seront travailles avec les personnes charges des enfants et de disposer dune bi-bliographie sur le dveloppement de lenfance (nous recommandons de consulter lescaractristiques volutives par tranche dge et la bibliographie de lannexe). Il estgalement trs important dintgrer la mthodologie datelier afin de promouvoir unrle actif des membres de lquipe.

tape de prparation

Ltape de prparation devra tout dabord tre consacre la connaissance de ladynamique de travail des centres de dveloppement de lenfance. Ainsi, il faut rali-ser des entretiens avec des reprsentants de ces centres et avec toutes les personnescharges des soins des enfants. Il est galement important de dfinir une priodedobservation de la dynamique de travail des organisations. Cela nous apportera desinformations et des intrants permettant de concevoir et dadapter la stratgie met-tre en place (consulter le guide dobservation de lAnnexe).

Pour transmettre et faire comprendre le Guide PORTAGE aux participants et quilspuissent ensuite lintgrer dans la mthodologie de travail quotidien avec les enfants,

les centres communautaires doivent possder les caractristiques suivantes :

Avoir un parcours pralable de travail avec des enfants en ge prscolaire.

Raliser des activits auprs des enfants avec une frquence minimum de deuxfois par semaine.

La prsence des enfants dans les centres communautaires doit tre de deuxheures par jour minimum.

Avoir un rapport adulte/enfant suffisant pour mettre en place le Guide POR-TAGE (voir implantation du Guide PORTAGE).

Quant au profil ncessaire des personnes en charge des enfants pour la mise enplace du Guide PORTAGE, nous pouvons signaler quelles doivent :

Etre alphabtises (5 ans de scolarit minimum).

Avoir dj travaill avec des groupes denfants.

Etre capables de comprendre des consignes.

tre proactives et engages dans leur tche.

Avoir de la flexibilit dans leur travail.




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Il faut galement raliser un tat des lieux des infrastructures et des quipe-ments disponibles dans chaque centre en dbut dintervention. On pourra ainsi ta-blir une ligne de base permettant une ventuelle prise en compte damliorations deces aspects dans le projet (voir les recommandations lies lespace).

La dmarche suivante consiste tablir la liste de matriels et de jouets fournir chaque centre pour le travail. Cette liste peut tre labore selon deux critres :

soit en fonction des fiches travailles avec le Guide PORTAGE, selon lge,

soit en laborant une liste plus large pouvant servir dautres activits et es-paces de jeu (voir Jouets et matriel).

Quant au suivi de lvolution des enfants, si lon envisage une ligne de base, lesinstruments utiliss (Consentement Inform; Donnes pour les parents ; Dvelop-pement et sant mentale ; Module Individuel Abrg pour groupe de contrle ; Mo-dule Individuel) devront tre dfinis et il faudra laborer le plan dvaluation desenfants participant lintervention.

La formation, les ateliers

Planification des ateliers

Nous proposons dutiliser, pour la formation dadultes, la mthodologie de late-lier. Il sagit en effet dune mthodologie de travail qui favorise et hirarchise la

participation active des membres du groupe. Son objectif principal est de permettreaux participants dexprimer leurs doutes, opinions et certitudes, tout en facilitant laproduction et la cration dun ensemble de savoir-faire bas sur ce quapportent lespersonnes transmettant lexprience 17. Latelier propose une position active desparticipants vis--vis de la tche. La dimension groupale est la base principale du tra-vail en atelier.

Lors de la planification des ateliers de formation pour les personnes charges desenfants, il faudra tenir compte de la disponibilit horaire de participants. On pourra

ainsi tablir les heures ncessaires par atelier en prenant comme paramtre de baseune dure non infrieure 2 heures et une frquence de 1 fois par semaine minimum.

La proposition de la mise en place du Guide PORTAGE est conue comme un pro-cessus de formation continue et de formation en service. Ceci signifie que ds queles personnes charges des enfants en commencent la mise en place, lespace des-tin la formation doit avoir un caractre de suivi et daccompagnement de latche.


17 INTENDANCE MUNICIPALE DE MONTEVIDEO. Fond de la Population des Nations Unis: Talleres educativos en Salud yGenero, Manual para Equipos de Salud. Uruguay. 1998.


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Objectifs des ateliers :

Travailler collectivement les notions de base de dveloppement de lenfance.

Mener une rflexion sur la fonction des personnes charges des enfants.

Faciliter les connaissances et la mise en place du Guide PORTAGE. Favoriser lappropriation des instruments de registre.

Techniques utiliser ventuellement lors des ateliers :

Dramatisations (sketches)

Situations problmatiques pouvant tre travailles en petits groupes

Brainstorming

Lecture de matriel en groupe (voir bibliographie suggre dans lannexe)

Humour graphique comme dclencheur de participation

Films vido

Mise en place du Guide Portage

Les fiches seront utilises en groupe, et NON PAS de faon individuelle par les en-fants. Cette proposition de travail de groupe avec le Guide PORTAGE peut tre appli-que sans difficults aux enfants de plus de deux ans. Les activits seront proposesau groupe dans son ensemble et le passage dune fiche une autre se fera en fonc-tion du rythme du groupe. Par contre, lvaluation de latteinte des objectifs sera in-dividuelle.

Pour la mise en place du PORTAGE il faut tenir compte de :

La relation adulte/enfant. Nous insistons ici sur la relation adulte/enfant carcest elle qui permet la mise en place du Guide PORTAGE avec tous les enfantset la ralisation du suivi.



PRENDRE EN COMPTE :

Il est important dapporter du matriel crit renforant le travail de chaque atelier.

Avant de choisir une technique pour planifier un atelier, penser celles qui favorisent la partici-pation active des participants.

Les coordinateurs de latelier doivent encourager la prise de parole, raliser une synthse et met-tre des conclusions la fin de chaque tape de latelier.


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45 jours 6 mois : 1 adulte pour 6 bbs.

6 12 mois : 1 adulte pour 8 bbs.

1 2 ans : 1 adulte pour 12 enfants.

Plus de 2 ans : 1 adulte pour 15 enfants.

Le Guide PORTAGE tant appliqu par groupes et non de faon individuelle, ilfaudra calculer la moyenne dge du groupe. Si une ligne de base compre-nant le Q.I. des enfants a t ralise, nous recommandons de tenir compte delge mental moyen ; sinon, on utilisera la moyenne dge chronologique. En-suite, on tablira le point de dpart sur les fiches du PORTAGE (rappeler que,dans le Guide PORTAGE, on part de 12 mois avant lge mental ou chronologiquesi on ne dispose pas de la donne prcdente).

Comme nous le disions auparavant, la modalit dapplication des fiches du GuidePORTAGE est groupale. Il faut donc suivre certains critres :

La fiche doit tre applique si le taux de prsence du groupe est de 70%.

Chaque fiche sera applique selon deux tapes, avec des activits diffrentesentre la premire et la deuxime application. La deuxime applicationconstituera la consolidation de lobjectif. Ceci permet de sassurer que len-fant a bien atteint lobjectif - et non pas par hasard - et renforce le succs.

Aprs la consolidation de lobjectif(2me application), on passera la fiche

suivante seulement lorsque 70% du groupe aura atteint lobjectif. Dans lecas contraire, on continuera travailler avec la mme fiche en prenant biensoin de modifier les activits.

Il faut planifier un chronogramme pour la premire application des fiches. Lesuperviseur lui-mme peut ventuellement appliquer la premire carte dechacun des domaines, les autres personnes responsables des enfants pouvantse charger de la consolidation (2me application) et le superviseur agissantalors comme un observateur actif.

En fonction de la dynamique des centres de dveloppement de lenfance et dela disponibilit des superviseurs, on tablira la quantit de fiches travaillerpar semaine. Si on travaille une fiche par jour, il est possible dappliquer unefiche de chaque domaine par semaine.

Dans ce sens, il faut dterminer le moment de la journe le mieux adapt chaque activit pour que les enfants viennent au centre. Par exemple, si le cen-tre fonctionne le matin, il serait bon de dmarrer les activits aprs le petit d-jeuner, les enfants ayant reu un apport nutritionnel minimum pour

commencer la journe. Dautre part, le laps de temps avant la tche du groupeserait alors occup par dautres activits appartenant la dynamique habituelledu centre.



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Accompagnement du travail des personnes charges des enfants

Laccompagnement du travail des personnes en charge des enfants sera bas surdeux grands axes :

Lespace groupal de formation.

Le suivi dans les centres lors de la ralisation de la tche.

Espace groupal de formation

Les objectifs des ateliers de groupe seront :

De planifier de faon conjointe les activits afin de travailler chaque objectif duGuide PORTAGE.

De rflchir sur les obstacles qui

interviennent dans la pratique. De mettre en relation chaque

fiche du Guide PORTAGE avec lescaractristiques de la priode dedveloppement des enfants.

Les ateliers doivent prendre encompte ces trois moments :

Socialisation et discussion sur lap-plication des fiches de la semaine,en considrant les leviers et lesobstacles.

Conceptualisation des objectifs des fiches.

Planification des fiches suivantes travailler.

Une fois de plus, les techniques suggres sont des mises en situation, le travail parpetits groupes sur des situations problmatiques, une discussion bibliographique, etc.

Il est trs utile de filmer les sances dapplication des fiches PORTAGE pour menerune rflexion sur la pratique lors des ateliers. partir de la projection dune sancefilme, il est possible danalyser divers lments qui pourraient nous chapper lorsdun change dexpriences.

Suivi dans les centres

Le suivi dans les centres durant la ralisation des tches est un pilier importantcar lquipe des superviseurs peut alors donner des indications sur la pratique elle-

mme. Dans cet axe dintervention, selon les caractristiques de la personne chargedes enfants et des groupes denfants eux-mmes, chaque superviseur adaptera la mo-dalit daccompagnement. Bien que nous suggrions que la premire fiche soit mise




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en uvre par le superviseur et que la personne charge des enfants soccupe du ren-forcement, chaque superviseur pourra nuancer en fonction de la connaissance quil adu groupe. Par exemple, la mise en oeuvre dune activit peut tre coordonneconjointement par le surveillant et le superviseur.

Dun autre ct, observer le groupe denfants durant lactivit permettra au su-perviseur de dtecter les situations o il faudrait raliser une rorientation vers le

Centre de Sant de rfrence (rorientation face des problmatiques psychopatho-logiques, de dveloppement, sociales, mdicales, etc.).

De mme, pour consolider le lien et le travail entre les centres de dveloppementde lenfance et les parents, il est important dorganiser, avec laide des personnescharges des enfants, des runions priodiques avec les familles. Lors de ces rencon-tres, un change concernant le travail ralis avec les enfants dans les centres de d-veloppement de lenfance peut avoir lieu. On transmettra les progrs raliss et desactions possibles dans lenvironnement familial seront proposes afin de les renforcer.

La cration de bulletins avec les objectifs traits durant le mois et les proposi-tions dactivits travailler depuis les foyers peut tre une alternative complmen-taire.

Instruments denregistrement

Les instruments denregistrement sont extrmement importants pour systmatiserlinformation et effectuer un suivi du processus.

Pour effectuer un suivi du progrs des enfants et tant donn que lapplication se

fait en groupe, un tableau a t ralis pour que la personne charge des enfantspuisse enregistrer, par fiche, les objectifs atteints par chaque enfant (Voir instructifet Guide PORTAGE - Registre).


SI LON PENSE FILMER LES SANCES, IL FAUT : Si lon pense filmer les sances, il faut :

Prvenir les personnes charges des enfants que les sances vont tre filmes.

Laisser un temps pour que les enfants shabituent la prsence de la camra. Filmer la sance en plan densemble et large en utilisant, si possible, un trpied. Le fait de filmer

en plan large permettra de capter le dtail de toute la scne. En effet, lutilisation de plans serrspourrait nous faire perdre de vue ce qui se passe au mme moment avec dautres enfants.

Un suggestion : filmer lapplication dune mme fiche du Portage ralise par des personnes ayantdes styles diffrents. Ceci permet danalyser les similitudes et les diffrences.

Lors de lchange sur les sances filmes, il convient de ne pas fixer lattention sur les personnesqui ralisent lactivit et de se centrer exclusivement sur la situation. Il faut viter danalyser en per-sonnalisant les styles individuels et utiliser lenregistrement pour illustrer et observer la ralisationde la tche elle-mme.


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Dun autre ct, pour obtenir une vision du processus de chaque enfant en parti-culier et du groupe en gnral, nous pouvons transcrire les donnes sur une feuille decalcul (excel ou similaire), qui nous permettra deffectuer un suivi plus rapide dechacun. Dans ce cas, le suivi sera effectu par les superviseurs. (Voir Guide PORTAGE- Suivi)

TRAVAIL AVEC LES FAMILLES

Les programmes destins la stimulation prcoce de lenfant ont pour objectif ledveloppement de comptences en ce qui concerne le langage, la psychomotricit, lesaspects sociaux et motionnels. La porte de ces comptences constitue une mesureprventive de lchec et de labandon scolaire, entre autres problmatiques futures.

De mme, ces programmes doivent fournir aux parents ou aux figures qui exercent cerle des outils concrets avec lesquels ils puissent aussi promouvoir un dveloppementsain.

Comme nous lavons vu tout au long du sujet, il faut rappeler une fois de plus lerle actif que les mres et les pres jouent en tant quadultes mdiateurs du dve-loppement de lenfance dans lacquisition des habilets de leurs enfants. En ce sens,un axe travailler dans un projet de dveloppement de lenfance est la promotion deshabilets et des comptences en ducation. Il sagit de crer des espaces pour lerenforcement des capacits proposant des stratgies alternatives pour que les mreset les pres favorisent un environnement de stimulation plus vari, intgrant dautresnotions dans leurs rgles dducation. (Voir Annexe I - Caractristiques volutives desenfants de 0 5 ans)

DISPOSITIFS POSSIBLES POUR LE TRAVAIL AVEC LES FAMILLES

Groupes dducation

De nombreuses situations de la vie quotidienne et familiale engendrent des incer-titudes et des interrogations auxquelles les mres et les pres (ou les adultes) ne peu-vent pas toujours rpondre par eux-mmes. Dans dautres cas, et de manireacritique, des rgles dducation pouvant influencer ngativement le dveloppementde lenfant sont reproduites. Il sagit par exemple de lutilisation du chtiment cor-porel et/ou dautres comportements violents pour tablir les limites dont lenfant abesoin, derreurs dans les pratiques alimentaires qui mnent labandon rapide delallaitement maternel et lincorporation prcoce daliments inadquats, dattitudescompulsives dans lenseignement du contrle des sphincters et des habitudes dhy-

gine, etc.Certaines rgles dducation pouvant reprsenter des facteurs dfavorables pour

le dveloppement total de lenfant, les groupes dducation constituent un espace




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daccompagnement des parents dans la tche complexe dducation de leurs en-fants, et les aident mener une rflexion sur le processus de croissance et de d-veloppement de leurs enfants. Ces groupes sont des espaces auxquels les pres, lesmres ou les adultes chargs de lducation denfants peuvent assister, coordonnspar une ou plusieurs personnes, o lon traite de diffrentes thmatiques adaptes

aux diffrentes tranches dge des enfants, tout comme les liens entre les pres, lesmres et les enfants, lchange dexpriences entre les adultes participants, ainsique dautres thmes. Il est important de souligner que la dynamique de ces espacesest celle dun atelier o lon rcupre le savoir des participants et o lon passe enrevue leurs connaissances la lumire des opinions du groupe et des coordinateurs.Tout cela dans un cadre o lhypothse est que la connaissance circule de manirehorizontale.

Objectifs des groupes dducation :

Construire un espace o les pres, les mres ou les adultes jouant ce rle puis-sent partager des expriences concernant lducation de leurs enfants.

Dvelopper la sensibilit des mres et des pres concernant les besoins de leurspetits enfants.

Travailler sur les diffrentes tapes du dveloppement de lenfant et les ap-prentissages qui sont attendus dans chacune delles.

Favoriser la constitution de liens affectifs sains entre les mres/pres et leursenfants.

Pour travailler certaines thmatiques ponctuelles, il peut tre intressant din-clure, en tant quinvits dans la coordination du groupe, diffrents professionnels dela sant travaillant dans des centres dattention primaire (mdecins, infirmiers/res,odontologues, nutritionnistes, etc.). La stratgie dintgration favorise un contact dif-frent entre le professionnel de la sant et les familles et, au cas o il existerait desbarrires daccessibilit au centre de sant, elle pourrait constituer une forme de re-constitution de la chane de communication.


RECOMMANDATIONS:

Regrouper les parents selon lge des enfants.

On peut crer des groupes dducation auxquels les parents assisteraient avec les enfants, et aveclesquels on pourra travailler favoriser le lien entre les mres/pres et leurs enfants.

Favoriser, depuis la coordination du groupe, lchange dexpriences et de savoirs que chaquefamille possde concernant lducation des enfants.

Travailler les contenus conceptuels de manire PRATIQUE ET SELON LE VCU, PAS de faon ex-positive.

Remettre, lors de certaines runions, du matriel graphique (brochures, livrets). Il servira desupport ce qui aura t trait durant la journe.


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Encourager la lecture chez les enfants

Les premires approches des enfants la lecture peuvent laisser une trace au coursde son dveloppement et pour son avenir pour autant quun contact plaisant sta-blisse avec cette activit.

La lecture est un processus qui commence avant mme que lindividu napprenne

lire et crire. Dans sa relation avec ses parents, lenfant explore le monde quilentoure. A travers le langage, il dcouvre le son des mots et se les approprie pourcommuniquer avec les autres et pour sexprimer. En parlant et en coutant dans dessituations agrables, lenfant acquiert le got pour le langage qui lui servira de baseet stimulera son envie dcouter des histoires, de voir et de lire des livres. La lec-ture sera dabord une exprience base sur les sens, o les couleurs, les images, lestextures, les sons permettront les premires dcouvertes de la matire. Lenfantconstruit des histoires partir dimages dans lesquelles il sinclut et participe. Lorsde ces premiers contacts, ladulte est le moteur, le mdiateur, mais aussi celui qui

facilite de nouvelles expriences.Les actions dencouragement la lecture cherchent crer des conditions qui fa-

vorisent la relation entre les enfants et le monde des livres, de manire ce que lalecture devienne un acte de plaisir. A partir de diffrentes actions, il est possible defavoriser un rapprochement contribuant la construction dune trame affective queles enfants intgrent comme un acte de communication avec les autres et avec eux-mmes. Dans ce processus, leur histoire et les histoires des autres faonnent de nou-veaux mondes possibles .

Bien que lenfant soit le protagoniste du processus de construction du got pourla lecture, laccompagnement dun adulte dans un cadre daffection et de confiancepeut offrir des possibilits et fonctionner comme une source de stimulation o appa-



THEMES TRAVAILLER VENTUELLEMENT DANS DES GROUPES DDUCATION

Caractristiques des tapes de dveloppement. Apprentissages attendus.

Allaitement. Sevrage. Alimentation. Aglactation (introduction daliments solides chez les bbs).

Le sommeil et ses altrations.

Stimulation psychomotrice pour les bbs.

Jeux et jouets.

Contrle des sphincters.

Sant dentaire.

Mettre des limites

Les enfants et la sexualit

Immunisations

Prvention contre les accidents. Prvention contre les maladies prdominantes.


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raitraient des dfis nouveaux et diffrents (lire de nouveaux matriaux, de nouvelleshistoires plus complexes). La lecture devient un acte de partage avec les autres, sti-

mule la rencontre et le dialogue avec lautre.Etant donn le potentiel de la lecture comme facteur de stimulation et de dve-

loppement intgral, la cration dateliers de narration et de contes pour les enfantset des enfants avec leurs familles peut tre une alternative prcieuse pour son en-couragement.

Dans des contextes de pauvret, lencouragement la lecture possde une plusgrande signification parce quellepropose des conditions pour am-liorer les possibilits dinclusion.Dans les secteurs populaires, o ilny a pas dhabitudes de lecture la maison, il a t prouv que cesont les enfants qui introduisent lalecture dans les familles et jouentle rle dagents de promotion.Ainsi, bien souvent, les adultes serapprochent de ces espaces grce la participation de leurs enfantset dcouvrent ou redcouvrenteux-mmes le plaisir de lire.


ACTIONS DENCOURAGEMENT LA LECTURE

Ateliers de narration orale entre les mres/pres et leurs enfants. Une autre exprience int-ressante est dinclure les grands-parents qui senthousiasment de la transmission orale des his-

toires. Crer une bibliothque pour enfants dans les centres de dveloppement de lenfant.

Crer une bibliothque circulante dans les centres. Lobjectif est que les enfants puissent em-mener des livres chez eux et quils puissent changer avec leurs familles.

Organisation dune foire aux livres.

Visites de bibliothques pour enfants.

Rencontre avec un crivain de contes pour enfants pour les enfants et la famille.

Spectacles dun conteur.

Crer des espaces de lecture dans la routine du centre de dveloppement de lenfance. Favoriser lintgration de la lecture de contes et de la narration dans les pratiques des personnes

charges des enfants.


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Le jeu

Lenfant se forme par le jeu. Tout au long de sa vie, lenfant passe par diffrentesexpriences ludiques dans les divers contextes dans lesquels il volue : famille, cole,quartier. Toutes ces expriences apportent quelque chose la croissance et au dve-

loppement de lenfant et sa manire dtablir des liens avec les personnes qui len-tourent. A travers le jeu, lenfant explore, exprimente le monde extrieur et apprend sentendre avec ses pairs.

Le jeu est un recours crateur, tant au sens physique que mental, parce que len-fant met en jeu durant son dveloppement toute lingniosit et limaginationquil possde. De plus, la valeur du jeu est clairement sociale tant donn quil contri-bue la formation dhabitudes de coopration et de solidarit, quil permet daf-fronter des situations vitales et quil mne, par consquent, une connaissance et une exploration du monde.

Grce au jeu, les enfants peuvent explorer linconnu sans peur, affronter des si-tuations conflictuelles et douloureuses. En jouant, ils peuvent passer de la souffrance un rle actif qui leur permet de matriser la situation. Le jeu joue un rle fonda-mental dans la formation de la personnalit et dans le dveloppement de lintelli-gence. Les jeux sont ncessaires pour la socialisation de lenfant. En pratiquant lesjeux, lenfant intgre des normes, des valeurs et des habitudes propres son contextefamilial et social. Jouer cre du sens, soutient le sentiment dappartenance uncontexte et la construction de lidentit individuelle et collective.

Comme nous pouvons lobserver, les jeux et les jouets sont importants pour pro-mouvoir le dveloppement de lenfant, surtout au stade de la petite enfance. Pourcela, il est important de travailler avec les familles sur la valeur du jeu. Dans cetteapproche, on peut envisager la cration dateliers de promotion du jeu. Lobjectif decette proposition est denseigner aux adultes des familles en charge des enfants lestechniques pour jouer avec eux. Il sagit de leur montrer comment encourager lap-prentissage en choisissant des activits ludiques appropries ltape de dveloppe-ment et au niveau dhabilet de leurs enfants et en prsentant ces activits dune

manire attrayante.

Dans la proposition dateliers, on peut inclure certaines des activits suivantes :

Proposition de jeux pour chaque tape de dveloppement

Construction de jouets selon ltape de dveloppement

Espaces de jeu entre les mres/pres et les enfants

Espaces de jeu pour les adultes

Journes de jeu communautaires

Cration de ludothques communautaires




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RECOMMANDATIONS LIEES A LESPACE

Cette rubrique prsente des recommandations lies aux caractristiques physiques

et lorganisation de lespace dans un centre communautaire de dveloppement delenfance. Il ne sagit pas de conditions indispensables pour constituer un centre dedveloppement de lenfance, mais de simples guides et/ou suggestions prendreen compte face la possibilit de construire des infrastructures dont le but serait detravailler avec des enfants de moins de six ans. Ces recommandations servent gale-ment lamlioration des btiments des organisations existantes, lacquisition et/ouau remplacement de meubles et de matriaux ncessaires pour travailler avec cettepopulation et lorganisation de lespace afin doptimiser la tche.

Installation physique/infrastructure Surface de linstallation : elle devrait tre de 1 m2 pour chaque enfant.

Dans la mesure du possible, elle ne doit pas comporter de dnivellation qui n-cessiterait des escaliers ou des marches.

Les accs et les sorties devront tre grands et commodes.

Il est conseill de disposer dune salle couverte et dune aire de jeu lair libre.

Le coin cuisine doit tre spar de lespace de travail avec les enfants.

Salle des enfants

Lespace devra disposer de ventilation et de lumire naturelle suffisantes.

Le sol devra tre le plus lisse possible (ciment lisse, dalles, carrelage bien fixau sol) et facile nettoyer.

Il ne devra pas y avoir de bords saillants pour minimiser les risques de coups.

Les matriaux utiliss pour fermer les espaces devront permettre de les isoler

thermiquement. Pour le revtement des murs, il est recommand dutiliser des matriaux lisses

(crpi, revtements cramiques, plastique lavable, etc.) qui naient pas de fenteset qui soient continus. Ceci permettra de les maintenir en bon tat de propret.Dans ce sens, nous prconisons lutilisation de peintures lavables et nous recom-mandons dviter les revtements surface poreuse ou qui laissent des sparations(par exemple, entre des lamelles de bois). Une option possible pour les murs estdutiliser une plaque en carton compress (type ardoise) qui peut se coller au mur.

Faire trs attention lclairage. Lutilisation de systmes dclairage artificielchaleureux vite la dformation des couleurs.

Si possible, installer un lavabo dans la salle.



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Salle pour les enfants de moins dun an

La salle pour les bbs devra possder quatre zones diffrentes :

Une zone dhygine (qui peut tre une salle de bain) avec un lavabo profondmuni dun robinet mlangeur deau froide et deau chaude et de tables lan-

ger proximit. Il est conseill davoir une tagre proche pour poser les l-ments hyginiques. Il faudrait galement prvoir un lieu pour ranger les habitsdans des cartons ou des sacs. Il faut que cette zone possde ou soit situe prsdune fentre pour assurer une bonne ventilation.

Une zone de repos o seront disposs les berceaux. Ce secteur ne ncessite pasdobscurit, ni de silence absolu tant donn que les bbs ne doivent pas siso-ler pour trouver le sommeil. Il faut faire en sorte que la zone ne soit pas au mi-lieu de celle des activits et quelle ninterfre pas sur son espace. Chaqueenfant aura son berceau et ses habits pour dormir.

Une zone dalimentation quipe de chaises hautes avec des dossiers et desaccoudoirs pour les enfants plus grands et des chaises pour bbs (bebesit ou si-milaire) pour ceux qui ne sassoient pas encore.

Une zone de jeux. Celle-ci devrait tre la plus grande possible. Lorganisationde lespace devra permettre le dplacement des enfants plus grands avec uneautonomie totale. Il est recommand dEVITER lutilisation de parcs pour en-fants. Nous suggrons lutilisation de matelas pour le travail au sol avec les bbset de fixer au mur un grand miroir et une barre pour les enfants qui commen-

cent se mettre debout seuls. Cette barre servira galement accrocher des ho-chets et dautres lments pour stimuler les enfants.

Salles de bain

Les quipements (toilettes, lavabos) et les accessoires (porte-savons, porte-ser-viettes, papier hyginique) devraient tre la porte des enfants. Si cela nestpas possible, nous recommandons dinclure des adaptateurs de toilettes et desmarches (dans ces cas l, il faut renforcer le contrle des adultes en charge des

enfants). Il est recommand damnager une zone de douches. Ce nest pas coteux et

cest trs utile quand, par exemple, les enfants apprennent le contrle dessphincters.

Nous recommandons de disposer deau froide et chaude.

Laccs depuis la salle devrait tre facile, de manire ce que les enfants puis-sent aller seuls aux toilettes.

Elles doivent tre dotes dune bonne ventilation naturelle.

Si possible, les diffrencier par sexe.

Sparer la zone pour se laver les mains des toilettes et, sil y en a, des douches.




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Il nest pas recommand daccumuler des rsidus sanitaires. Lidal est de d-vier tous les rsidus de cette zone vers le systme des gouts. A dfaut, nous re-commandons de prvoir des poubelles couvercle et avec un systme qui vitetout contact des enfants avec les rsidus.

Les toilettes devraient possder une chasse deau vers les gouts dutilisation ex-clusive ou commune ou vers une fosse septique et fosse toutes-eaux.

Autres espaces

Comme nous lavons dit plus haut, il est important davoir un espace ouvert lair libre. Il sera possible dy amnager un endroit avec de la terre et de la v-gtation et dy raliser des activits potagres ou jardinires avec les enfants.Dun autre ct, il est possible de programmer un coin de jeu au soleil.

Dans la mesure du possible, on peut envisager une SUM (Salle Usages Multiples)

o des activits avec les mres/pres, des runions de groupes et la formationde lquipe en charge des enfants etc. puissent seffectuer.

Scurit

Il est important que les appareils lectriques, de chauffage et de ventilationsoient hors de porte des enfants.

Les prises lectriques et les cbles devraient galement tre une hauteur inac-cessible aux enfants. A dfaut, il faut utiliser des protecteurs en plastique ou encaoutchouc.

Dans tous les cas, il faudrait utiliser une protection adquate pour les installa-tions lectriques avec des interrupteurs thermomagntiques, des disjoncteursdiffrentiels et des prises de terre.

Pour le systme de chauffage, nous recommandons lutilisation dappareils gaz qui respectent la rglementation en vigueur. Il faut prter attention auxconditions de consommation doxygne. Il convient de rappeler que les espacesdoivent tre bien ventils mme en hiver.

Eviter dutiliser des portes vitres. Privilgier lutilisation de fentres coulis-santes. Toutes les portes devraient souvrir vers lextrieur, dans le sens dva-cuation.

Noublions pas dquiper la salle dune armoire pharmacie pour les premierssecours.

Il est important davoir un extincteur dincendie, conforme la rglementationen vigueur, contrl et recharg priodiquement.


Dans tous les cas, nous recommandons de se rapporter aux rglementations en vigueur en ce quiconcerne les dispositifs de scurit dinstallations de toutes sortes.


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Signaler le sens de lvacuation. Il est important deffectuer des simulationsdvacuation avec les enfants et les adultes concerns.

Les enfants ne doivent pas accder au coin cuisine.

Mobilier et quipement Tous les matriaux doivent tre la porte des enfants tant quils sont accom-

pagns par des adultes.

Les tables et les chaises devraient tre conformes la taille des enfants. Le ma-triel avec lequel ils travaillent doit tre durable et facile nettoyer. Il est re-command que les meubles possdent des coins et des bords arrondis et quilssoient faciles transporter et ranger tant donn quempiler est une ca-ractristique habituelle pour monter et dmonter rapidement un espaceet pour rendre son utilisation plus dynamique.

Il est utile de fixer des portemanteaux au mur. Bien quils doivent tre accessi-bles aux enfants, il faudra faire spcialement attention les placer au-dessus duniveau des yeux pour viter les accidents.

Les tagres des bibliothques et de tout autre espace devraient tre fixes aumur.

Nous conseillons que la vaisselle soit incassable (en plastique, en mtal). Quantaux couverts, il est recommand de les choisir avec des bouts arrondis. Nous vousrappelons quil est important que lenfant apprenne manger seul et couper ses

aliments. Pour viter les accidents ou si cela est plus pratique, on peut dans cer-tains cas donner aux enfants les aliments coups (en bouches) de manire cequils puissent les ingrer en se servant uniquement dune cuiller. Le travail prin-cipal pour viter les accidents est de crer des rgles avec les enfants qui entra-nent des pratiques dauto surveillance et de responsabilit.

Ambiance

Tchons de crer une atmosphre agrable et accueillante dans les espaces pour

les enfants en se servant de dessins et de couleurs sans les surcharger de sti-mulations.

Les images et les objets slectionns pour la dcoration serviront enrichir lob-servation des enfants, en largissant leurs domaines de perception. Les imagesdoivent tre diffrentes et doivent tre places une hauteur laquelle les en-fants puissent les parcourir visuellement.

Il est important de pendre des rideaux aux fentres de manire pouvoir obs-curcir la pice pour les moments de dtente/sommeil des enfants.

Lorganisation de lespace est trs importante pour le travail avec les enfants. Il est important davoir une partie avec des tables et des chaises et une autre

plus libre pour le dveloppement dactivits plus dynamiques.




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Nous vous recommandons de stimuler la perception musicale des bbs et desjeunes enfants comme exercice sensoriel, comme exprience physique et, en d-finitive, comme source de plaisir. Cest un lment dambiance important. Lamusique et les chansons sont des lments trs importants dans le dveloppe-ment de lenfant.

Hygine

Les jeunes enfants sont confronts un nombre important de maladies infec-tieuses, le contact avec dautres enfants et avec les restes de matires fcalespouvant se trouver sur les mains des personnes charges de changer les enfantstant une source de contagion. Pour cette raison, nous devons renforcer les me-sures dhygine afin dviter la transmission des germes.

Certains objets comme les serviettes, les mouchoirs, les ttines, les biberons,les peignes, les verres et les couverts doivent tre bien nettoys et, dans la me-sure du possible, tre personnels.

Il est conseill dutiliser des gants jetables pour changer les couches et de tou-jours se laver les mains avant et aprs.

Il est important de dsinfecter priodiquement les plans de travail, les zones dechangement de couches, les bassins, etc. avec de leau de javel.

Lavage priodique et frquent des jouets, des sols, des matelas, des tables etdes chaises.

LES JOUETS

Les jouets sont importants car ils stimulent limagination et la crativit. Un jouetdoit convertir lenfant en protagoniste et non pas en spectateur passif. Ainsi, il est trsimportant de prter une attention particulire lors du choix des jouets.



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JOUETS ET MATRIEL

Pour les bbs de 0 6 mois

Hochets

Mobiles et barres sur le berceau avec des objets pendus qui bougent, qui fassentdu bruit quand on les secoue et leur permettant de les saisir (on peut les la-borer facilement en accrochant diverses marionnettes la barre qui traverse leberceau et qui soit la porte du regard de lenfant)

Poupes et objets sucer et mordre (anneaux de dentition, poupes en caout-chouc ou en toile, etc.). Il est important de vrifier quils ne possdent pas depetites parties qui pourraient se dtacher et blesser lenfant

Jouets sonores, avec de la musique

Matelas avec housse ou couvertures pour que les enfants jouent au sol

Miroirs incassables

Tapis dveil en toile avec des activits pour lenfant

Lampes qui refltent les lumires, les couleurs, les images, etc.



QUELQUES RECOMMANDATIONS PRENDRE EN COMPTE LORS DU CHOIX DUN JOUET Prendre le temps de choisir. Il est important davoir le temps pour regarder, essayer et rflchir

sur chaque jouet.

Elaborer une liste des besoins de bases couvrir.

Etablir le budget disponible.

Inclure, si possible, des jouets artisanaux qui respectent les mmes recommandations que lesjouets conventionnels.

Prfrer les jouets qui permettent la cration de variantes de jeux.

Eviter les jouets de guerre mais offrir des lments qui permettent aux enfants de mettre en jeu leurs impulsions agressives.

Ne pas oublier le critre de durabilit (matriel rsistant, pices faciles remplacer, etc.).

Choisir une diversit de matriaux : caoutchouc, toile, bois et lments qui favorisent la stimula-

tion sensorielle. Vrifier la scurit des jouets : ne pas choisir des jouets ayant de trs petites pices qui risquent

dtre avales, contrler que la peinture ne soit pas toxique, quils aient des bouts et des bordsarrondis et quils soient faits de matriaux flexibles (ils pourraient devenir tranchants en se cas-sant).

Proposer des jeux et des jouets qui ne reproduisent pas des pratiques strotypes de sexe. Sinous proposons des poupes, des dnettes, des petites voitures ou des jeux doutils, nous de-vons inciter aussi bien les filles que les garons jouer.


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Mobiles

Poupes de divers matriaux et textures (peluche, toile, etc.)

Jouets sonores : qui fassent du bruit en les manipulant

Jouets de divers matriaux (caoutchouc, plastique, etc.) mettre dans leaulors du bain

Structures de caoutchouc-ponge de diffrentes formes avec housses : arcs semi-circulaires, prismes, cubes, anneaux, etc.

Balles de divers matriaux (gonflables, caoutchouc, plastique, toile)

Jeux simples encastrer

Voitures en bois

Matelas

Cubes en bois

Livres en toile, plastique, caoutchouc etc.


Marionnettes/poupes en chiffon, caoutchouc ou peluche

Jouets pousser ou tirer (voitures, trains, animaux, porteurs, trotteurs, etc.)

Rcipients remplir et vider

Botes en plastique fermer et ouvrir

Ballons de diffrents matriaux et diffrentes tailles

Jouets de divers matriaux (caoutchouc, plastique, etc.) pour jouer lors du bain

Grandes constructions en caoutchouc ponge avec housses

Pelles et sceaux

Animaux et vhicules en plastique ou en bois Livres-objets. Livres avec des grosses pages

Jouets avec de la musique et des sons

Bascules

Coussins de diffrentes tailles

Petite cuisine, vaisselle en plastique, berceaux, petites voitures pour bbs

Puzzles en bois plats, en plastique ou en ponge dense

Constructions de grandes pices faciles emboter et empiler

Petits jeux pour grimper avec des marches et mini-toboggans



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Matriel pour faire des activits qui stimulent les capacits motrices (par exem-ple : des planches de 2m de long munies de cales mettre sur le sol pour for-mer des plans inclins, des petits sachets en toile de diffrentes couleurs remplisde riz ou de haricots avec un poids approximatif de 250 gr, des ballons en caout-chouc-ponge, des cordes en coton de 2 ou 3 mtres de long, des cerceaux de

60 cm de long, des pompons, des tissus de diffrentes tailles et textures, etc.).

Pour les enfants de 19 24 mois

Moyens de transport (autos, camions, trains, etc.). Eviter les jouets avec despetites pices

Balanoires, toboggans et marches

Bicyclettes et tricycles sans pdales

Sceaux, pelles et matriel pour jouer dans le sable

Jeux de constructions

Matriel pour lexpression plastique (ardoises, grandes feuilles de papier,gouaches, crayons (crayons de couleur), craies, argile, pte, gros marqueurs,peinture au doigt, etc.)

Livres-objets. Livres avec des grosses pages et des illustrations

Poupes de divers matriaux

Petite cuisine, vaisselle en plastique, tlphone, berceaux, petites voitures pourbbs, etc.

Animaux en bois, plastique, etc.

Elments qui permettent aux enfants de se dguiser : cartables, sacs, porte-fo-lios, vtements, chapeaux

Matriel pour faire des activits qui stimulent les capacits motrices (par exem-ple : des planches de 2m de long munies de cales mettre sur le sol pour for-

mer des plans inclins, des petits sacs en toile de diffrentes couleurs remplisde riz ou de haricots avec un poids approximatif de 250 gr, des ballons en caout-chouc-ponge, des cordes en coton de 2 ou 3 mtres de long, des cerceaux de60 cm de long, des pompons, des tissus de diffrentes tailles et textures, despneus de voiture usags etc.)

Pour les enfants de 2 3 ans

Tricycles avec des pdales

Jouets qui bougent (voitures, chevaux, etc.).

Jouets pour jouer dans leau




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Pelles et sceaux

Grandes constructions lgres

Puzzles (jusqu 8 pices). Embotement de formes / Jeux avec des pices emboter

Livres de contes avec des illustrations

Elments qui permettent aux enfants de se dguiser : cartables, sacs, porte-fo-lios, vtements, chapeaux

Marionnettes

Instruments musicaux

Petite cuisine, vaisselle en plastique, tlphone, berceaux, petites voitures pour

bbs Moyens de transport (autos, camions, trains, avions, etc.)

Matriel pour lexpression plastique (ardoises, grandes feuilles de papier,gouaches, crayons (crayons de couleur), craies, argile, pte, gros marqueurs,peinture au doigt, ciseaux avec des bouts arrondis, etc.)

Matriel pour faire des activits qui stimulent les capacits motrices (par exem-ple : des planches de 2m de long munies de cales mettre sur le sol pour for-mer des plans inclins, des petits sacs en toile de diffrentes couleurs remplisde riz ou de haricots avec un poids approximatif de 250 gr, des ballons en caout-chouc-ponge, des cordes en coton de 2 ou 3 mtres de long, des cerceaux de60 cm de long, des pompons, des tissus de diffrentes tailles et textures, despneus de voiture usags etc.)

Pour les enfants de 3 5 ans

Objets pour jouer dans leau

Balanoires, ballons, voitures, avions, trains Patins et trottinettes

Tricycles et bicyclettes

Ensembles de constructions et puzzles (jusqu 30 pices)

Banc de menuisier, matriel avec marteau, etc.

Mcanos Grandes constructions en bois

Matriel pour lexpression plastique (ardoises, grandes feuilles de papier,gouaches, crayons (crayons de couleur), craies, argile, pte, gros marqueurs,peinture au doigt, ciseaux avec des bouts arrondis, etc.)



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Dguisements et lments servant se dguiser (cartables, sacs, porte-folio,vtements, chapeaux, etc.)

Instruments de musique

Livres et histoires courtes et illustres

Dominos, loteries avec des dessins, jeux de mmoire et de cartes simples

Poupes qui peuvent se laver (il est important cet ge de dtailler correcte-ment les diffrentes parties du corps)

Animaux en jouets

Instruments pour les mtiers : jardinerie, hpital, pompier, garage

Petite cuisine, vaisselle en plastique, tlphone, berceaux, petites voitures pourbbs

Ballons

EVALUATION

Par valuation des programmes ou projets sociaux, nous

entendons une activit programme de rflexion sur laction,base sur desprocdures systmatiques de recueil, danalyseet dinterprtation dinformations dans le but dmettre desapprciations bien fondes et communicables concernant lesactivits, les rsultats et les impacts de ces projets ou de cesprogrammes et de reformuler des recommandations afin deprendre des dcisions permettant dadapter laction en courset damliorer laction future. 18

Un moment fondamental dans tout projet ou tout programme social est celui delvaluation. Lvaluation peut tre prsente diffrents moments du projet, MAIS ILEST INDISPENSABLE QUELLE EXISTE. Laction doit tre planifie, cest--dire quilfaut lui attribuer des ressources spcifiques (ressources humaines appropries, lieux,espaces, temps, intrants, etc.).

Il faut en expliquer la mthodologie en dtaillant les techniques pour le recueil etlanalyse des informations significatives. Pour valuer, il faut toujours raliser descomparaisons sur lesquelles on mettra des apprciations selon la dfinition cite ci-dessus. Cette comparaison peut se raliser selon :



18 NIRENBERG, O.; BRAWERMAN, J.; RUIZ, V. Evaluar para la transformacin. Ed. Paids. Buenos Aires. 2000.


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Les objectifs tablis dans la planification (paramtre souhait, ce qui est prvu)

la situation initiale (ligne de base)

Nous pouvons schmatiser le processus dvaluation par les tapes suivantes :

PROGRAMMATION DE LVALUATION

Dfinir le sujet/objet de lvaluation

Etablir le but de lvaluation

Identifier les acteurs et les audiences, cest--dire ceux qui participeront lvaluation et ceux qui les rsultats seront communiqus

Dterminer le niveau de lanalyse, cest--dire quelle sera la parcelle de ralit

que lon valuera. Cette dfinition nous permet didentifier les spcificits n-cessaires pour la conception de lvaluation (dmarche mthodologique, tech-niques, etc).

Dfinir les variables analyser. Cette dfinition sopre en prenant en compteles aspects importants qui permettent au programme ou lintervention davoirla capacit de produire les rsultats escompts

Slectionner les indicateurs. Ils sont utiles pour mesurer chacune des variables

qui ont t dfinies dans le point prcdent Dterminer les techniques et les instruments pour le recueil des informations

Etablir un chronogramme des activits

Identifier les responsables et les participants

valuer les ressources ncessaires (humaines et matrielles)

Elaborer le budget

MISE EN UVRE DE LVALUATION

Rvler linformation par lexcution des activits programmes et lapplica-tion des instruments et des techniques slectionnes

Systmatiser, traiter et analyser linformation

Analyser la relation entre las variables et leur lien avec latteinte (ou non) desrsultats escompts

Elaborer des rapports

Effectuer la restitution et la socialisation des conclusions



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EVALUATION DE LVALUATION

Analyser lutilit des rsultats trouvs

Mener une rflexion sur la viabilit du processus dvaluation et lutilisation desr

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