Liberté de la presse et démocratie : deux frères jumeaux · « Quand la presse est libre, cela...

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Dialogue Une réflexion plus poussée vers la science et la sagesse Philosophie et politique Liberté de la presse et démocratie : deux frères jumeaux ? Une réflexion philosophique sur la liberté de la presse et de la démocratie « Quand la presse est libre, cela peut être bon et mauvais mais assurément, sans la liberté, la presse ne peut être que mauvaise » Albert Camus ; écrivain, philosophe et journaliste français. « Il n’y a jamais la liberté sans la responsabilité et les limites de la liberté c’est justement la responsabilité » Hubert Beuve-Mery, fondateur du célèbre quotidien Le monde. « Pas de liberté sans liberté de la presse » Reporters sans frontières. Ces citations faites par deux hommes célèbres et une institution de fort belle réputation indiquent l’importance de la liberté de la presse et la place qu’elle requiert dans la démocratie et les activi- tés de la presse. Elles n’épuisent point la liste qui serait longue, sans doute des centaines, des sentences liéraires ou philoso- phiques sur le sujet. Tout le monde a le mot liberté à la bouche ou sous la plume concernant les médias en général et la démocratie en particulier. Mais de quelle liberté s’agit-il ? De la liberté physique, morale ou plutôt celle qui se réfère au domaine politique et social ? Il importe de bien cerner les sens multiples du vocable pour éviter de graves confusions aux conséquences regreables : « O liberté, que de crimes on commet en ton nom » (dernières paroles aribuées à Mme Roland). «Ma liberté s’arrête où commence la liberté de l’autre » Garaudy. Pour tenter de la définir négativement disons que la liberté n’est pas la licence. Elle n’est pas non plus l’anarchie, le dérèglement dans la conduite, le nom Sommaire [email protected] JOURNAL GRATUIT respect de la loi et des institutions établies, l’irrévérence… Il ne s’agit donc pas comme on le dit familièrement de « prendre des libertés » dans le sens de ne pas se gêner ou « prendre des libertés »… (L’exactitude, la ponctualité)… Positivement on peut dire, s’agissant spécifiquement de la presse, que la liberté dont il s’agit est la possibilité pour les professionnels de la presse d’exercer leur métier sans la contrainte, de quelque sorte que ce soit (moral, politique et social). La liberté recherchée ici est essentiellement la liberté d’esprit, c’est-à-dire l’indépendance d’un homme ou d’une femme, le journaliste qui n’est pas dominé par la crainte, par des préoccupations obsédantes ou par des préjugés. Le journaliste doit être disponible d’esprit et garder sa liberté de jugement. C’est selon nous cet ensemble d’états et de comportement que nous présentons positivement ci-dessus qui constitue la liberté de la presse. On note donc en déduction de tout cela que le métier du journaliste est particulièrement délicat. De fait comme chacun sait, l’homme est par nature imparfait. Il ne peut donc pas être totalement neutre, à son corps défendant. Pour réaliser un reportage ou une relation des faits, il Une thèse de Doctorat : c’est quoi La liberté de la presse Une réflexion philosophique sur la morale et l’éthique Problématique de l’insertion professionnelle postuniversitaire pour les étudiants p.3 p.9 p.10-11 p.8 N°1 - Décembre 2012

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DialogueUne réflexion plus poussée vers la science et la sagesse

Philosophie et politique

Liberté de la presse et démocratie : deux frères jumeaux ?Une réflexion philosophique sur la liberté de la presse et de la démocratie

« Quand la presse est libre, cela peut être bon et mauvais mais assurément, sans la liberté, la presse ne peut être que mauvaise » Albert Camus ; écrivain, philosophe et journaliste français.« Il n’y a jamais la liberté sans la responsabilité et les limites de la liberté c’est justement la responsabilité »Hubert Beuve-Mery, fondateur du célèbre quotidien Le monde.« Pas de liberté sans liberté de la presse »Reporters sans frontières.

Ces citations faites par deux hommes célèbres et une institution de fort belle réputation indiquent l’importance de la liberté de la presse et la place qu’elle requiert dans la démocratie et les activi-tés de la presse. Elles n’épuisent point la liste qui serait longue, sans doute des centaines, des sentences littéraires ou philoso-phiques sur le sujet.

Tout le monde a le mot liberté à la bouche ou sous la plume concernant les médias en général et la démocratie en particulier. Mais de quelle liberté s’agit-il ? De la liberté physique, morale ou plutôt celle qui se réfère au domaine politique et social ? Il importe de bien cerner les sens multiples du vocable pour éviter de graves confusions aux conséquences regrettables : « O liberté, que de crimes on commet en ton nom » (dernières paroles attribuées à Mme Roland). «Ma liberté s’arrête où commence la liberté de l’autre » Garaudy. Pour tenter de la définir négativement disons que la liberté n’est pas la licence. Elle n’est pas non plus l’anarchie, le dérèglement dans la conduite, le nom

Sommaire

[email protected] GRATUIT

respect de la loi et des institutions établies, l’irrévérence… Il ne s’agit donc pas comme on le dit familièrement de « prendre des libertés » dans le sens de ne pas se gêner ou « prendre des libertés »… (L’exactitude, la ponctualité)…Positivement on peut dire, s’agissant spécifiquement de la presse, que la liberté dont il s’agit est la possibilité pour les professionnels de la presse d’exercer leur métier sans la contrainte, de quelque sorte que ce soit (moral, politique et social). La liberté recherchée ici est essentiellement la liberté d’esprit, c’est-à-dire l’indépendance d’un homme ou d’une femme, le journaliste qui n’est pas dominé par la crainte, par des préoccupations obsédantes ou par des préjugés. Le journaliste doit être disponible d’esprit et garder sa liberté de jugement. C’est selon nous cet ensemble d’états et de comportement que nous présentons positivement ci-dessus qui constitue la liberté de la presse. On note donc en déduction de tout cela que le métier du journaliste est particulièrement délicat. De fait comme chacun sait, l’homme est par nature imparfait. Il ne peut donc pas être totalement neutre, à son corps défendant. Pour réaliser un reportage ou une relation des faits, il

Une thèse de Doctorat : c’est quoi

La liberté de la presse

Une réflexion philosophique sur la morale et l’éthique

Problématique de l’insertion professionnelle postuniversitaire pour les étudiants

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N°1 - Décembre 2012

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n’a ni feuille de route, ni ordre de mission. La destinée des médias - et singulièrement celle de la presse - dépend donc essentiellement de l’usage que les professionnels de ces techniques en feront en fonction de leurs désirs, de leurs besoins ou de leurs croyances. Il en résulte que le journaliste, pour être à l’aise dans l’exercice de son métier, doit posséder une culture de bon aloi, un esprit alerte et avoir un sens aigu de la limite et des propositions dans l’estimation et le jugement des faits.Notons, pour clore ce développement que sans la liberté d’expression proclamée solennellement il y a presque un siècle jamais les rotatives n’auraient permis l’avènement, au 19 éme siècle, des grands journaux quotidiens. C’est la maîtrise de la langue utilisée qui permettra au journaliste de choisir le mot dans son idiolecte et d’éviter les excès de langage. Hubert Beuve-Mery, le fondateur du célèbre quotidien Le Monde déclare qu’en matière de presse, il n’y a jamais la liberté sans la responsabilité. Quel sens donnons-nous au mot responsabilité ? Nous faisons nôtre la définition donnée par Jean Paul Sartre : « Nous prenons le mot de « responsabilité » dans son sens banal de conscience d’être l’auteur incontestable d’un événement ou d’un objet. Cette responsabilité est simple revendication logique des conséquences de notre liberté ». La responsabilité est intrinsèque à la liberté. C’est pour cela que le journaliste qui agit en pleine liberté doit assumer sa responsabilité dans ses actes heureux ou malheureux. Les événements que le journaliste traite relevant souvent de l’urgence,

il est assailli, vivement sollicité et parfois harcelé. Il agit donc en conséquence aussi en urgence. Mais ce faisant, il ne dispose pas du temps nécessaire pour réfléchir mûrement afin de porter un jugement « convenable » sur les hommes et les choses. L’ensemble des devoirs que l’exercice de leur métier impose aux journalistes est la déontologie ou l’éthique. C’est pour la mieux définir et mieux veiller à son respect que des institutions ont été crées : conseils de presse, médiateurs, hautes autorités de la communication et des médias… Ils sont là pour dénoncer les dérives de l’information car la loi ne suffit pas. Elle fixe seulement des limites dont le franchissement est sanctionné par le juge. La déontologie, ces règles que la profession se donne à elle-même servent à la fois d’auxiliaire et de stimulant à l’exercice, par les journalistes de leurs responsabilités. Elle est un soutien, en, somme, pour la responsabilité individuelle du journaliste mais ne doit pas devenir un alibi pour l’irresponsabilité individuelle.Nul ne peut honnêtement disconvenir de ce que le jour-naliste fait peser sur l’information une lourde menace lorsqu’il joue un rôle qui n’est pas le sien, quand il est atteint du « syndrome de l’oracle », se mettant à prédire l’avenir plutôt que de raconter le présent, se trompant ainsi sur la mission que la démocratie lui assigne : être un spectateur et non un acteur, un observateur plutôt qu’un enseignant, un médiateur(dans le sens original du terme) plutôt qu’un censeur autrement dit un juge.

Jean Paul Habimana

Société

La communication : nourriture au corps humains ou l’œil aux poumons ?

Vivre en société, c’est savoir commu-niquer. Les hommes peuvent à la rigueur, se passer d’échanger des biens matériels cependant s’ils n’échangent pas des renseignements, des informa-tions, des idées, des émotions c’est le tissu social lui-même qui disparaît.Les échanges entre des individus aident la société à se développer, c’est en fait sa survie et son plein épanouis-sement. L’homme communique par curiosité. Il se distingue des autres animaux. L’acte de communication a dû être oral avant d’emprunter d’autres voies. Au fur et à mesure, les systèmes communicationnels se sont développés et ont connu des fonctions

très importantes dans la vie quoti-dienne de l’homme. De mutation en mutation, la communication a atteint le seuil médiatique que nous connais-sons, notamment la presse écrite, la presse parlée. Ouvrir un journal, tour-ner le bouton de la radio et de la télé-vision sont aussi des gestes familiers devenus presque aussi nécessaires que l’air aux poumons et la nourriture au corps humain. En effet, la presse est un outil essentiel qui rétablit un réseau d’une conversation ininter-rompue et infinie par-dessus les fron-tières et océans. Elle fait connaître à chacun ce qu’il désire ou doit savoir. Inversement, elle est capable de faire

retentir jusqu’aux extrémités de l’uni-vers la voix du plus faible. Dans la société traditionnelle afri-caine, la communication se basait, en fait, sur l’oralité et, dans une moindre mesure, sur la transmission sonore par certains instruments à l’instar du tambour. Cette oralité tient du fait que les africains ne connaissaient pas l’écriture, il n’y avait aucun mé-dium permettant une communication écrite. L’Afrique étant un continent évolué dans le système verbocratique, la communication non verbale y joue un rôle non négligeable.

Jean Paul Habimana

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La communication doit être en harmonie avec la conception de la personne humaine excluant tous les rapports de domination et doit contribuer au dialogue des cultures.Le « Dialogue » tire son étymologie à la langue grecque. Il est alors composé de deux mots grecs « dia » et « logos ». Le premier signifie « à travers » tandis que le second veut dire « parole ou étude » Le dialogue n’est pas uniquement un échange d’in-formations utiles, il est aussi échange d’idées. Il fait accéder par la représentation abstraite ; il est par conséquent le propre de l’homme. Pour communi-quer, on utilise le langage. Ce dernier est un outil indispensable pour les relations humaines.En quoi consiste alors ce vocable langage ? Le langage permet à l’homme de penser, de philosopher, de s’exprimer et de communiquer ses idées : il fonde donc la vie en communauté. Aristote affirme que l’homme ne vit pas non seulement par le pain mais également par échange des idées avec autrui. Cette faculté de l’homme qui vit grâce à la communication (langage écrit ou oral) se distique par un animal. La communication est inhérente et intrinsèque à la vie quotidienne de l’homme. Dès le début de son exis-tence, il a besoin de communiquer autant il a besoin de se nourrir, de s’abriter. Daniel Cornu dans son ouvrage Ethique de l’information ; Que sais je ? Il souligne que la communication a un rôle important dans la société : « la fréquentation des médias repré-sente la troisième occupation de l’homme moderne après le travail et le sommeil ». Sans la communi-cation, l’échange n’est pas possible. Le dialogue et le partage d’idées ne peut exister. C’est au cours de ces dernières années que la communication est deve-nue la clé de voûte de bien être socio-économique et innerve, à coup sûr, tout le tissu social de l’homme. C’est un besoin fondamental de toute société quelle quoi soit sa nature, c’est également un noble instru-ment auquel nous recourons pour coordonner l’en-semble de nos activités, prendre des décisions et faire en sorte que ces décisions se transforment en actions. Ainsi, faut-il souligner son rôle incontour-nable du journal Dialogue dans le monde universi-taire et académique ? Le Journal Dialogue vient dans le moment opportun et celui-ci sera un vecteur de communication, de diffusion de travaux universitaires des étudiants et des professeurs de Paris 8. Le journal leur donnera l’occasion de débattre, de penser, de philosopher et pourquoi pas de mener une réflexion plus poussée dans les différents domaines de la science moderne.

Jean Paul Habimana

Editorial

Comité de rédactionDirecteur de publication : Jean-Paul Habimana Collaborateurs : Aline Frati et Cléophas BakongolaMaquettiste : Anne-Claire Congnet

Sciences et sociétés

Une thèse de Doctorat : c’est quoi ?

Il est obligatoire de trouver un enseignant chercheur de le guider dans la réalisation de ce qui est un exercice intellectuel de haut niveau. En effet, une thèse de doctorat n’est pas un simple exercice fantaisiste destiné à procurer un titre que l’on pourrait obtenir en vue d’une prétendue promotion sociale ou d’acquisition d’avantages matériels et pécuniaire. Mais par contre, elle est une proposition ou une série de propositions singulières que l’on s’engage, par des arguments donc par une démonstration, à défendre. Toute thèse est fondée sur la réflexion et la recherche et doit être une utile contribution ou savoir, à la connaissance et donc un progrès de l’humanité. Il est destiné à contribuer à l’avancement de la science (dans le sens de connaissance universelle) grâce à sa publication et à la compréhension de son contenu. La rédaction d’une thèse que soient réunies un certain nombre d’exigences notamment une parfaite maîtrise de la langue dans laquelle la thèse est écrite ; un sujet de recherche nouveau, original et intéressant ; la claire démonstration de la singularité de l’ouvrage qui en fait un avancement, un progrès dans la connaissance. Dès lors, qu’elle est soit du domaine des sciences exactes, expérimentales, humaines ou sociales, elle suppose une solide culture générale et doit être rédigée dans une langue, outil conceptuel , qui ne tolère pas de graves insuffisances et des fautes grossières de vocabulaire, de syntaxe et de style ! Afin de bien mener ses travaux de recherche, le candidat présente l’avant projet de thèse à son futur enseignant. L’avant projet de thèse comprend généralement l’introduction, l’intérêt du sujet, la problématique, les hypothèses de recherche, l’objectif du travail, l’approche méthodologique, les techniques d’investigation, les limites du sujets et enfin la division du travail. L’avant projet de thèse représente la première phase de la réalisation d’une thèse et la connaissance en général d’un sujet de recherche. Il est proposé à l’appréciation du Directeur de recherche ainsi que l’agencement et l’ordonnancement du travail. Il s’agit en définitive d’organiser la réalisation progressive concrète de la réflexion scientifique et philosophique sur un sujet quelconque.

Jean Paul Habimana

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Poésie

Onze cata-strophique1Onze, hier chiffres anonymes jalousés par treize ! Alors que ce dernier était porte-malheurs,Selon certaines langues, sauf depuis ce vendredi 11 mars 11 ;Surtout qu’encore avant hier, un début de millénaire,En certain 11 septembre 2001, T’aurait tôt proclamé : « date » et « nombre » de malheurs !

2Onze, nul ne saurait oublier, Que mille mutismes, malheurs et séismes, Pires malheurs, devenant drôlement « tiens » en ce nouveau millénaire,Freineront ici le développement programmé,Et là, technologique et numérique humanismes ;O chiffre plein de 1, qui juste après dix, veut céder place à treize.

3Mais entre toi et lui, qu’il y ait différence !Comme entre novembre, septembre et mars,Comme entre rivages et mer Ou comme entre séismes et centrales nucléaires,Voire entre mer et plages ou terre,Comme historiquement entre 11/11 ; 11 /09 ; 11 /03/ …

4De treize à onze,Il y aura toujours distance ; Ecart comme entre Japon Et Château royal de Maintenon ;Mais ta nouvelle entrance, à quoi bon ?Pourquoi fracas ?... et tant de jactances ?

5Onze, tu l’étais en Septembre 01 à Wall Street jadis !Onze, tu apparais à nouveau en mars 2011 à Fukushima !Onze, des avions explosant ! Onze brisant des centrales !Onze jours d’angoisse ! Onze jours pourtant d’armistice !Onze de nos footballeurs meilleurs marathon !Onze des séismes aux effets de poisons et de canons !

6Onze, nombre jaloux parfois aussi et flouant de nouveaux télé-numériques !Onze, chiffre reconverti aux « treize » du symptôme cada-vérique !Onze du triste septembre des Amériques, Onze mars 11, lourd et glouton aux nippons rivages oni-riques !Vas-tu suspendre ton air cynique,Aux accents impairs et aux inoubliables risques ?

7T’aurait-il cédé sa funeste place, Treize, hier, chiffre pris en horreur ? Aurais-tu fait alliance tacite, Avec les vendredi treize ?T’aurait-on ôté l’élan sauveur,De sportif de dernières heures ?

8Ramène-nous ô souffle de renaissance numérique,A ta décimale à la fois double et unique ; Electrisant les concours des Stars en liesse.Et comme jadis, fredonnant l’armistice,Aux rescapés donne hardiesse ;Aux espérants moins de molesse !

9Reviens ! Nombre et chiffre d’unité !Reviens ! Nombre et chiffre d’égalité !Reviens ! Nombre et chiffre de fraternité !Reviens ! Onze de nos retrouvailles et libertés !Pour que enfin Parents ou enfants, jeunes ou vieux,Aillent en paix à leur école ou leur boulot, Reviens !

10Onze, nul ne saurait plus oublier,Que mille mutismes, malheurs et séismes,Pires malheurs, devenant drôlement « tiens » en ce troi-sième millénaire,Freinent déjà ici notre développement planétaire ;Et là, écologie, santé, études, échanges ou voyages.Ô chiffre aux deux un ! Laisse à treize son poste légendaire !

11Car entre toi et lui, il y a différenceComme entre 11 novembre et 11 septembreComme 13 janvier 2010 en Haîti et à Port-au-Prince,Comme 11 septembre aux USA et 11 mars 11 au JaponCar entre Séisme et Centrales nucléires, Jamais entente ne saura naître Comme entre Hameçons et poissons !

12Reviens ! Nombre et chiffre de paix !Reviens ! Nombre et chiffre d’union !Reviens en nombre et chiffre de fraternité !Reviens en nombre et chiffre de milliards de rescapés !Reviens en nombre et chiffre d’égalité !Reviens en nombre et symbole d’humanité !

Cléophas Bakangolo En mémoire du sinistre nippon et autres catastrophes de ce Siècle !

Il s’agit de Stances irrégulières – non assujetties aux règles classiques de poésie - mais qui mélangent des rimes masculines et féminines, de façon à la fois lyrique et grave, en construisant en sixtain cet alexandrin libre. Simple méditation sur la coïncidence survenue entre les 2 dates du 11 : 11 septembre 2001 (USA) et 11 mars 2011 (Japon), donc chez deux géants et protagonistes premiers du développement durable de notre planète aujourd’hui.

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Poésie Étymologie

La contribution de la langue latine et grecque à la richesse du françaisLa langue nait et se développe grâce au vocabulaire emprunté à d’autres langues surtout les langues voisines. La langue de Mo-lière a agrandi et a développé suite à la langue mère latine et à la langue grecque. Nous allons nous contenter à démontrer com-ment le vocabulaire français est devenu riche grâce aux autres langues. Nous allons sans doute démontrer comment la langue française tire son étymologie dans le vocabulaire latin et grec.

Conscience« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » François Rabelais. Étymologiquement ce mot vient des deux mots latin « cum » et « scire ». Le premier signifie « avec » tandis que le second « savoir ». C’est savoir en-semble « savoir ressembler ». En général la conscience est le savoir intérieur immédiat que l’homme possède de ses propres pensées, sentiments et voire ses actes.La conscience désigne originellement un savoir partagé. On trouve alors la conscience spontanée ou immédiate. Les philosophes modernes de la conscience qui naissent au XVIIème siècle avec Descartes, le savoir sera recentré sur l’homme, ses facultés de penser, etc. La conscience a un sens moral : celui de distinguer le Bien et le Mal. Chez Rousseau, la source de cette conscience est le cœur tandis que chez Kant la source sera la raison.

Religion« Ce n’est que lorsque le pays vers la religion a été fait que la morale peut être appelée doctrine du bonheur, parce que l’espoir d’obtenir ce bonheur ne commence qu’avec la religion » KantLe philosophe latin Cicéron donnait une double étymologie à la religion : elle viendrait à la fois de religere « rassembler » et religare « rattacher » ou lier avec Dieu ou être en contact avec quelqu’un, attacher à quelqu’un ou attacher à Dieu. La religion rassemble les hommes en les rattachant ensemble à des puissances surnaturelles qu’ils doivent vénérer : c’est en fait sentiment du sacré, mélange de crainte et de respect pour les forces qui nous dépassent. La religion est-elle une morale ? La question qu’on pourrait se poser est de savoir une relation entre la morale et la religion ? Les uns considèrent que la religion fait partie de la morale. Cette idée est soutenue par le célèbre philosophe Kant. Pour lui, la vraie religion est fondée par la morale. Elle se distingue par la superstition, où l’on obéit à Dieu par espoir ou par crainte. La foi séparée de la morale agit comme narcotique sur la conscience : elle éteint ses lumières et replonge l’humanité dans la nuit.

Histoire« Ce qu’enseignent l’expérience et l’histoire, c’est que les peuples et gouvernements n’ont jamais rien de l’histoire » Hegel.Ce mot très connu et étudié dans les différents enseigne-ments vient du grec « historia » pour dire « enquête ». Ce mot recouvre deux sens que la langue allemande distingue notamment le devenir historique lui-même, comme ensemble d’événements (Geschichte), et la connaissance du passé que l’historien essaie de constituer (histoire). L’histoire est toujours histoire d’une commu-nauté humaine : il n’y a plus d’histoire des animaux. Il faut distinguer l’histoire comme récit par l’historien des événe-ments passés et l’histoire comme aventure en train de se faire.

DéontologieÉtymologiquement, ce mot aux racines grecques « logos » (discours) et « antos » (ce qu’il faut faire) signifie le dis-cours sur les devoirs. La déontologie recouvre la notion de devoir. Elle est souvent définie par l’ensemble des devoirs que les professionnels s’imposent dans l’exercice de leur métier. On parle alors des règles de conduite profession-nelles. Bien entendu chez les journalistes comme pour d’autres professionnels, ces règles veulent et doivent reflé-ter la vérité, l’intérêt public, l’honnêteté, etc. Henri Pigeat dans son ouvrage Médias et Société. Règles du jeu ou jeu sans règles constate que la recherche d’une déon-tologie de l’information se situe dans la zone de recoupe-ment de quatre disciplines :• La morale dans le sens général où elle établit de grands principes universels ou acceptés par la société tel que l’honnêteté, la liberté, la vérité et le respect de la dignité humaine.• L’éthique de l’information reste l’objet de recherche. Il est à noter que l’éthique des médias a donné lieu à plus d’études et de recherches théoriques chez les Anglo–saxons • Le droit qui prend en charge les prescriptions de l’éthique et déontologie et ses applications s’articule en France autour de quelques grandes lois régissant les mé-dias depuis la loi du 29 juillet 1981 et de 1986 et la loi de réforme du code de procédure pénale de 1994.• La déontologie professionnelle proprement dite est constituée par les préceptes et les pratiques réunis dans les chartes ou codes édictés par la profession elle-même, soit par les médias, soit par les journalistes groupés en organi-sations nationales et internationales

TechniqueTechnique vient du mot grec « technè » . Selon Aristote, ce mot veut dire « une disposition à produire accompa-gnée d’une règle vrai » : étymologiquement, ce mot signi-fie ensemble des règles qu’il faut suivre pour produire un objet donné. Cependant, la technique moderne peut-elle encore se comprendre ainsi ?La pensée poussée d’Aristote sur le vocable technique tourne autour de quatre causes notamment :• Primo, la cause matérielle : la matière dans laquelle il est fait• Secundo, la cause formelle : la forme qu’on va lui don-ner• Tertio, la cause finale : ce à quoi l’objet va servir• Quarto, la cause efficiente : l’artisan qui travaille l’objet

Jean-Paul Habimana

Le signifié et le signifiantSaussure a révolutionné la science de langage par l’usage d’une méthode nouvelle qui est le structuralisme. Cette méthode saisit la langue comme un ensemble des rapports. Ainsi, la signe est l’association d’un signifié ( par exemple le concept de l’ « arbre »). Cette association est arbitraire et conventionnelle, ce qui implique la pluralité des langues. Le concept arbre veut dire en anglais « tree » chaque combinaisons des signes est différente des autres ( en attendant « arbre » je n’attends pas « marbre »).

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Culture

La place du français en Afrique centrale

La situation du français est différente selon que le colonisateur a été Belge ou Français car les politiques de langues ont toujours varié selon les options et les idéo-logies des métropoles. Par la volonté des Etats de la sous région Afrique centrale, le français y jouit d’un statut privilégié. Mais une question se pose de plus en plus pressante qu’il ne faut pas éluder et à laquelle une réponse claire devrait être donnée sans trop attendre : quels doit être la place et le rôle de la langue française dans la vie nationale et internationale dans le développement culturel, scienti-fique et technique des pays qui l’ont choi-sie comme langue d’enseignement et de travail ?

Tout d’abord, il faudra insister sur la diversité des langues et la rela-tivité des cultures et rompre avec la division manichéenne selon laquelle les langues étrangères des anciennes puissances coloniales, autrefois consi-dérées comme seules langues de culture et technologies (prétextes de lumière et de civilisation) doivent régner sous partage tandis que les langues africaines dédaigneusement appelés dialectes, parlers indigènes ou patois locaux devraient disparaître ou être relégués des fonctions subal-ternes. Il appartenait aux africains francophones de la région considérée de dire clairement sereinement ce qu’ils attendent du français d’une part et de leurs langues nationales d’autres part, de manière à lever les équivoques et à pratiquer une politique du présent et de l’avenir qui ne soit pas subordonnée aux conjonctures politiques non plus qu’à

d’obscurs calculs. Ce n’est qu’ à ce prix que les états réellement désireux de conserver la langue française comme outil efficace de communication et de travail peuvent envisager l’extension de son emploi aussi bien à l’école qu’ à l’usine et dans la rue. L’effort entrepris sans relâche consiste à éviter que le français langue utilitaire liée au déve-loppement économique, politique, et culturel et international n’apparaisse comme une langue d’oppression permettant à une minorité qui en détiendrait le monopole d’asseoir sa supériorité et son pouvoir. Aussi, s’efforce-t-on de favoriser l’utilisation des langues africaines progressi-vement en commençant par le début de la scolarisation et l’alphabéti-sation des adultes. Ainsi, le français et les langues autochtones trouvent progressivement leur juste place dans les systèmes éducatifs nationaux.Une tendance à l’assimilation percevait chez les nombreux hommes politiques soucieux, semblait-il , de l’unité de la République française ; ils étaient soutenus par les partisans dont les arguments essentiellement effectifs et prétendument humanitaires peuvent se résumer ainsi :

a. nécessité de former des intermé-diaires, des auxiliaires de l’adminis-tration coloniale valables mais do-ciles ;

b. la langue française est celle capable d’assurer la mission civilisatrice de la France ;

c. le français est la langue de la no-blesse. A chaque de juger la valeur de tel argument !

d. en réponse point par point à ces arguments absurdes un certain nombre d’objectif ont été esquissés ?

e. définir les objectifs et la méthodo-logie de l’enseignement du français en tant que langue étrangère, langue seconde ;

f. situer le français hors de tout im-périalisme culturel ;

g. reconnaître l’évolution du Français au contact de diverses réalités des so-ciétés qui l’utilisent.

La promotion des langues nationales est définitivement considérée comme un des objectifs majeurs des gouver-nements des Etats de L’Afrique cen-trale.Les deux extrêmes de l’usage du fran-çais en Afrique centrale est constitué par, d’une part, le français « petit nègre » et le français « tirailleur » des anciens combattants et d’autre part la langue élaborée des enseigne-ments et des professions libérales qui maîtrisent parfaitement les registres variés qu’ils utilisent à bon escient. Entre les deux se rangent, de haut en bas :

1. Les classes moyennes (enseigne-ment du primaire, commis d’admi-nistration et les services privés etc) qui utilisent le français standard, le français d’Afrique et une plusieurs langues véhiculaire ;

2. Le prolétariat urbain utilise une forme de français commun régional et une langue africaine ou une langue maternelle ;

3. Le monde rural n’utilise presque jamais le français.

Une étude plus poussée de la situation du français d’Afrique centrale exigera qu’on l’on définisse les communautés linguistiques réelles en présence ainsi que les différents types de situation

Les chiffres clefs

L’apprentissage du français à travers le monde

Europe : 29,8 millions de personnes (soit 27 %)

Afrique du Nord et Moyen-Orient : 23,9 millions de personnes (soit 22 %)

Afrique subsaharienne et océan indien : 38,5 millions de personnes (soit 35 %)

Amériques et Caraïbes : 13,6 millions de personnes (soit 12,5 %)

Asie et Océanie : 3,7 millions de personnes (soit 3,5 %)

Sources : OIF, ODSEF, UNIVERSITÉ LAVAL (2010)

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Association Drames de la Route Afrique, ADRA en sigle a comme objectif principal :• Sensibilisation des populations aux dangers de la route par campagnes d’information sous formes de conférence dans les écoles ou autres lieux publics ou par voie d’affichage.•  Prévention contre l’usage des stupéfiants et de l’alcool au volant•  Formation des populations aux gestes de premiers secours•  Amélioration et signalisation routière sur zones dangereuses.

Les objectifs spécifiques du projet•  Lutter contre la pauvreté •  S’intéresser au métier de la route• Créer du travail • Se professionnaliser dans le métier volontariat et bénévole. • Collaborer avec les entreprises et les associations ayant les mêmes objectifs

L’association ADRA a réalisé plusieurs activités : Même si l’Association date depuis novembre 2010, nous avons réalisé pas mal d’activités mais retenons l’essentiel :Nous avons organisé une journée porte ouverte basé sur la sensibilisation à la prévention routière. Nous avons sen-sibilisé également les jeunes au danger de la route.Nous avons vendu des vêtements africains, des objets d’arts, des bijoux africains, des petits tableaux, des repas afri-cains. La présidente de l’Association a participé à Tremblay en France dans le cadre de la journée et de la préparation « culture prev » . Cette journée avait comme thème des espaces d’animation et d’informations les conduites à risques, les maladies sexuellement transmissibles, le sida, la drogue, l’alcool, le diabète etc. A l’invitation de l’Association de Mariannes de la République, la présidente d’ADRA a présenté ses activités au sénat Français. Elle a fait un discours centré sur la problématique des drames de la route en Afrique.

Sylivie Jango

Culture

de communication à l’intérieur de chaque communauté d’une part entre les diverses communautés d’autre part. L’utilisation quotidienne du français à la radio et à la télévision dans les capitales joue un rôle impor-tant dans la diffusion de cette langue depuis la vulgarisation du transistor et la pénétration lente mais continue de téléviseur.Si l’introduction du français en Afrique centrale est liée au fait col onial, la diffusion de cette langue est due surtout à l’école. La langue française telle qu’elle parlée aujourd’hui de façon inégale varie autour de 15 à 20 % de la population est essentiellement le résultat du développement d’un système d’enseignement de type français et dont les méthodes sont calquées sur celles en usage dans l’ancienne métropole. Or celle-ci assujettie à l’idéologie dominante

de la culture littéraire et humaniste imposée par les programmes officiels français s’appuyaient principalement sur la langue écrite et les œuvre des « grands écrivains » sous l’intitulé » français » on plaçait exclusivement de la tradition. La sélection drastique qui a résulté d’un tel enseignement du français langue maternelle ne pouvait pas permettre la scolarisation de masse prônée par la première conférence des ministres africains d’éducation des pays francophones réunie à Addis Abéba en 1961. Les états africains avaient décidé alors d’aboutir en 1990 à la scolarisation de la totalité des populations ! Programme titanesque qui n’a pas pu être mené à bien malgré d’énormes efforts financiers ( 25 à 30 % de leur budget national). Des efforts inlassables de rénovation dans la politique de scolarisation s’imposent si l’on veut réellement

étendre l’utilisation du français et maintenir celui-ci parmi la langue d’utilité nationale et internationale. La pédagogie de l’enseignement du français qu’il faut mettre en œuvre dans une telle perspective devrait permettre à un plus grand nombre de jeunes africains d’acquérir la maîtrise relative de la langue écrite et orale. Elle devrait les rendre aptes à s’exprimer dans les situations de communication variée mais aussi à accéder plus facilement aux autres disciplines scolaires (sciences exactes, sciences expérimentales, humaines et sociales). La langue de Molière n’est plus essentiellement une langue de l’humanisme, il est désormais beaucoup plus une vecteurs de cultures, d’économie et de technologie.

Jean Paul Habimana

CommuniquéLe comité de rédaction du journal encourage les initiatives des étudiants et demande à tous les étudiants de passer gratuitement leurs annonces au sein de votre journal « Dialogue » mais à condition que ces annonces contribuent au progrès scientifique des étudiants. Nous encourageons également tous les étudiants et toutes personnes qui souhaiteraient passer leurs réflexions et leurs idées à notre organe de presse à ne pas hésiter à nous rejoindre au numéro de téléphone ou par émail.

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La liberté de la presse

Une réflexion philosophique sur le concept de « la liberté »« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humani-té, même à ses devoirs. Il n’ ya nul dédom-magement possible à quiconque renonce à tout. » Rousseau

La liberté est d’abord une notion métaphysique : l’homme est-il libre ou déterminé par des contraintes qu’il ne maîtrise pas ? S’il est la cause première de ses choix, on dit qu’il possède un libre arbitre. Cepen-dant, un tel pouvoir est difficilement démontable. C’est ensuite une notion morale. Le concept « liberté » a été objet de discussion de grands philo-sophes célèbres. Nous allons nous intéresser sur la réflexion philoso-phique sur « liberté » développé par certains philosophes.

Kant : la liberté, ne pouvant être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d’abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : liberté est alors synonyme d’autonomie. A contrario, celui qui veut jouir sans contrainte morale est appelé liber-tin. C’est enfin une notion politique. On oppose ici le citoyen libre à l’es-clave. Lorsque l’Etat exerce peu de contraintes sur l’individu, on parle d’un état libéral. Si l’individu estime que les lois sont trop contraignantes et tuent sa liberté (qu’elles sont liber-ticides), il lui arrive de contester l’Etat sous toutes ses formes. Un tel indivi-du est dit libertaire ou anarchiste.

Montesquieu : théoricien de sépara-tion de trois pouvoirs. Montesquieu ; penseur de la sépa-ration des pouvoirs car là où l’exé-cutif, le législatif et le judiciaire sont

concentrés dans la même main, règne …. « un affreux despotique ». Pour-tant, l’auteur de l’Esprit des lois ne croit pas à un régime de pure liberté même a paru insupportable à des peuples qui n’étaient pas accoutumés à en jouir. C’est ainsi que qu’un air pur est quelques fois nuisible à ceux qui ont vécu dans un pays maréca-geux. Jugeant qu’ « il n’ y a rien de plus insolent que le peuple », Montes-quieu veut pour la France non pas une République mais une monarchie parlementaire.

Spinoza : il conteste l’idée que l’homme possède un pouvoir grâce auquel il échapperait aux lois de la nature : l’homme n’est pas « un empire dans un empire » cependant il n’a pas de « libre arbitre », sa liberté réside dans la connaissance de la nécessité : dans l’accès aux idées adéquates par rapport au monde. Est libre celui qui agit conformément à sa nature. Notre puissance d’agir, élevée à son maximum – réglée, donc, par la raison – est ce qui constitue notre liberté.

Sartre : pour l’existentialisme « l’homme est condamnée à être libre ». Il ne peut pas choisir : refuser de choi-sir, c’est choisir de ne pas choisir. Seul être pour qui « l’existence précède l’essence », l’homme n’est pas donc ce que ce qu’il se fait être : il est produit de ses choix. Certes, compagnon de route de marxisme, Sartre ne nie pas que l’homme subit de fortes déter-minations historiques, qu’il naît « en situation » Mais estime que chaque homme peut toujours s’arracher à la situation qu’il n’a pas choisie.

Jean-Paul Habimana

Rappel historique de la liberté de la presse

La presse anglaise, qui est la première a obtenu dès 1695 du Roi le droit d’être imprimée sans autorisation préalable. C’est du reste un Anglais, le poète Milton qui plaida en 1644 pour la liberté d’imprimer « sans autorisation ni censure ». Dans son Bill of Rights de 1776, l’Etat de Virginie fait de la liberté de la presse l’un des remparts de la liberté. Ce principe a été retenu et repris par le Premier Amendement apporté en 1791 à la Constitution des Etats-Unis d’Amérique : « Le Congrès ne fera aucune loi restreignant la liberté de parole ou de la presse ». La France révolutionnaire de 1789, fidèle aux mêmes idéaux, introduisit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen une disposition : « Tout citoyen peut(…) parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans le cas déterminé par la loi ».

Quid Informare ?

Etymologiquement, le mot « information » est dérivé d’informer, lui-même issu du latin informare qui signifie « donner une forme ». L’information veut nous apprendre à tout instant « ce qui se passe ».

Il n’est pas sûr qu’elle y parvienne, mais qu’on le veuille ou non, elle a l’ambition de montrer les hommes et les choses c’est-à-dire le monde dans la vérité. Sinon on ne voit guère sa raison d’être. Henri Pigeat constate que sans l’existence de la vérité, on peut se retrouver dans la parabole des Aveugles. Le célèbre tableau peint par Pieter Breughel à la fin du XVIème siècle montre un aveugle entraînant dans le fossé d’autres malheureux, également aveugles, qui, en file indienne et se tenant par épaule, comptaient sur lui pour les conduire. Cette allégorie qui pourrait ainsi s’intituler « l’information mensongère et aveugle » peut symboliser la responsabilité des hommes de communication vis-à-vis de ceux qui leur font confiance pour y avoir plus clair.

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Tribune libre

Éthique et morale : confusion ?Une réflexion partagée sur l’éthique et la moraleLa déontologie trace l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession en fonction de ses objectifs tandis que l’éthique détermine ce qu’il faut faire. L’éthique est souvent confondue avec la morale. Bernier distingue l’éthique et la mo-rale : « la première dicte des règles de conduite tandis que la seconde privilégie l’adhésion volontaire à des valeurs hiérarchi-sées en système dans le but de faire le bien ».

La confusion entre l’éthique et la morale existe souvent mais elles ont de commun le fait qu’elles conviennent aux usagers et aux mœurs. Dans le souci de différencier l’éthique et la morale André Lalande définit l’éthique comme « une science ayant pour objet le jugement d’ap-préciation en tant qu’il s’applique à la distinction du bien et du mal. Elle se distingue de la morale qui correspond à l’ensemble des prescriptions admises à une époque et dans une société déterminée, l’effort pour se confronter à ces prescriptions, l’exhortation à les suivre » . Les deux termes sont inséparables et parfois se chevauchent. C’est ainsi que nous utiliserons ces deux notions indifféremment. Edgar Morin écrit « on cherche souvent à distinguer éthique et morale. Disons éthique pour désigner un point de vue su-pra- ou méta-individuel, moral pour nous situer au niveau de la complexité dans ce sens qu’elle affronte souvent l’am-biguïté et la contradiction ». Le même auteur va plus loin sur la notion de l’éthique complexe : « L’éthique complexe propose la souveraineté de la raison, qui est la folie, amour, poésie, sont toujours présents et actifs. Elle vise une sagesse qui n’est pas dans l’impossible vie rationnelle, mais dans l’auto élucidation et la compréhension ». L’éthique résiste à

la haine, au mensonge, à l’incompréhension, à la barbarie, c’est ainsi que le même auteur considère le pardon comme pari d éthique. Le pardon véritable comme celui de la fille d’Albo Moro qui s’est rendue en prison pour voir celui qui a tué son père. C’est en fait les victimes qui peuvent susciter le repenti. E. Morin va plus loin quand il aborde le pardon politique. « L’octroi du pardon en politique, on peut se réduire du calcul, encore qu’il le comporte ». Le cas de Nelson Mandela qui s’est fixé comme objectifs de rassembler distinction aucune : l’égalité des noirs et des blancs. Quant à Mandela, la vengeance pourrait conduire au désordre dans le pays. Il partage en fait l’héritage uni-versaliste du marxisme. L’éthique de l’information jour-nalistique, la vérité, l’objectivité, par opposition, évite le mensonge, la haine, l’incompréhension. L’objectivité est l’un des piliers de l’éthique de l’information. « Bien qu’il ne constitue pas un principe de sélection en soi, le devoir d’objectivité du journaliste, ou de l’entreprise d’informa-tion qui l’emploie, intervient dans le processus d’obser-vation du champ des événements. Il consiste à relever les faits et à établir la part des commentaires ou appréciations qui les accompagnent inévitablement dans le contexte où ils s’exercent. Le devoir d’honnêteté conduit à une prise de conscience de la nature des connotations dont un message peut être l’objet dans son environnement de la part de ses sources et de ses témoins. L’éthique et la morale sont deux concepts inséparables de façon que l’un puisse être utilisé à la place de l’autre.

Jean Paul Habimana

La déontologie, ces règles que la profes-sion se donne à elle-même est comme une espèce de traitement médical auxiliaire utilisé par les journalistes dans l’exercice de leurs responsabi-lités. Si elle est auxiliaire, une aide, elle ne saurait remplacer la respon-sabilité individuelle du journaliste. Aujourd’hui plus qu’hier, le procès à l’encontre des médias d’information est permanent : on parle de médiocra-tie, quatrième pouvoir, journalistes « chiens de garde »… Ces accusations se nourrissent, au demeurant, d’une surestimation « du pouvoir » des médias, de leur prétendue capacité à persuader les gens, à les faire changer d’avis. Tout se passe comme si les citoyens étaient si désarmés, si crédules qu’ils se laisseraient mener, manipuler par les infiltra-tions piégées qui leur sont imposées! Certes, on a souvent - naïvement ou insidieusement - surestimé l’impor-

tance et l’influence de ce prétendu quatrième pouvoir que constitue-raient les médias dont la puissance, invincible surpasserait les trois pouvoirs de Montesquieu (législa-tif, exécutif, judicaire). Il ne reste pas moins que la conscience fragile, parce que peu éduquée, inculte du plus grand nombre, le vulgum pecus et la vox populi raciste peu aux subtiles manipulations et désinformations. L’influence des médias peut sembler mystérieuse du fait qu’il n’est pas aisé de la mesurer ou de l’évaluer, après coup, et qu’il est impossible à fortiori, de la prévoir. Les médias agissent donc sur une ambiance, un « climat d’opinion ». Il existe une propension de chacun à se rallier à une opinion que les médias lui présentent comme étant celle de la majorité ou celle des experts les plus qualifiés. C’est ce mécanisme psychologique qui aboutit au fait qu’une minorité peut

se prendre pour la majorité, que cette dernière peut se surestimer et que les journalistes de quelques médias parmi les plus en vue imposent une opinion à leurs concitoyens. Dans plusieurs cas, les médias influent sur l’opinion, à son insu ou contre son gré. Pour ce faire, ils choisissent l’ordre du jour, lorsqu’ils esquissent une hiérarchie dans les événements de l’actualité, mettant l’accent sur certains et laissant les autres dans l’ombre au gré de leur subjectivité. En définitive, l’idée d’un « quatrième pouvoir » est fondée sur un malentendu : on ne peut pas, en effet confondre le pouvoir d’influence de la presse, si grande puisse-t-il être avec les pouvoirs d’Etats (législatif, exécutif, et judicaire) qui disposent quant à eux de la contrainte pour faire exécuter leurs décisions.

Jean Paul Habimana

Les médias occupent-ils le quatrième pouvoir ?

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Savoir et travail

Problématique de l’Insertion professionnelle postuniversitaire pour les étudiants

Les rapports entre la formation et le marché du travail semblent conflictuels à l’heure actuelle. En a-t-il toujours été ainsi ? Ou serait-ce une situation de crise passagère à mieux gérer ? Si problème de gestion de crises sociales il y a, qui devrait s’en charger comme institution sociale, l’université ou les milieux de travail ?

Aujourd’hui, l’emploi qu’il soit fictif ou réel, CDD ou CDI, semble devenir un grand casse-tête pour la sociologie du travail et celle dite de la jeunesse contemporaine. Dans sa dimension juvénile, l’insertion professionnelle apparaît comme un une difficulté de socialisation et d’émergence socio-économique de l’individu jeune mais dont les enjeux culturels et politolo-giques ne sont plus à démontrer. Si le marché du travail semble devenu un phénomène social complexe, ou bien c’est sa dimension mercantile qui cloche, ou bien c’est plutôt son organi-sation qui exige d’être revue de fond en comble. Mais en réalité, le marché du travail actuel, ne cacherait-t-il pas d’autres problèmes plus profonds que ceux qui en sont relevés souvent ? Les non-dits de relations intersubjectives vécues en amont ou en aval, n’en se-raient-ils pas des axes majeurs d’une exploration socio-professionnelle plus riche ou plus utile ?A l’Université Vincennes Paris, reconnue expérimentaliste, prag-matique et progressiste depuis sa création en 1968, comme dans les autres Institutions de formations supérieures contemporaines, on

voit beaucoup de jeunes (18/30 ans) parcourir les couloirs, amphithéâtres, bibliothèques et autres coins d’utiles rencontres juvéniles. Qui sont tous ces jeunes ? Certes, certains sont en instance de formation. D’autres par contre sont d’anciens formés ou diplômés revenant pour partager l’une ou l’autre activités, considérées encore comme avantage pour leur vie post-universitaire. Mais, nombreux aussi sont des jeunes en crise de passage ou transition de vies : ils sont, dit-on vulgairement, en crise d’in-sertion professionnelle. Mais qu’est-ce à dire exactement ? Ne serait-ce pas une crise de’entrée en vie dont les tenants et aboutissants sont ailleurs ? Si telle est son impasse ou son impossible dimension topologique, ne serait-il pas venu le temps de l’explorer non plus dans des bureaux académiques ou des salles de cours mais peut-être mieux dans les labora-toires de vie ou terrain de pratiques que sont nos milieux professionnels et culturels primaires ?Aussi estimons-nous aborder les chefs de nos recruteurs d’emplois-jeunes et leur demander : « Comment comprendre la crise d’em-bauche de nos jeunes aujourd’hui ? Serait-ce une fatalité postmoder-niste ? ».

De fait, le constat banal est que nombreux sont des jeunes (filles et garçons confondues) qui, tout seuls, se démènent à trouver leur travail souvent après avoir déployé des

efforts ou essais de demandes par CV ou d’orientation professionnelle par l’ANPE ou d’autres structures officielles d’insertion professionnelle, leur liberté et leur compétence se trouvent mises à dure épreuve au point de sombrer dans des questions de justice, des attitudes défaitistes ou fatalistes voire paradoxalement dans des comportements insoupçonnables et regrettables. Cela, d’autant plus que les liens entre théories scolaires et pratiques de vie professionnelle leur semblent devenus quasi inexistants. Formations juvéniles universitaires et marché de travail ne sont-ils pas en conflit aujourd’hui ? Apparemment, les réponses reçues par certains jeunes postuniversitaires - parfois même de manière paradoxale - donneraient droit à une telle interprétation du rapport entre le monde de la science et celui de l’emploi. Pour s’en convaincre, voici en guise d’illustration le témoignage d’une jeune fille postuniversitaire, bac+5, mais en difficultés d’insertion après quatre tentatives inabouties : « J’aimerais poser une question à nos chers récruteurs. Jeune diplômé d’une école de commerce en pleine recherche d’emploi, je me heurte chaque fois aux mêmes problèmes. » En fait les réponses qu’elle recevait n’était pas les mêmes mais signifiaient presque toutes un refus d’embauche. A savoir : « Soit : …pas assez d’ex-périences pour le poste ; soit : pas compétente ni formée pour le secteur (comme si la jeune post-univer-sitaire ne pouvait pas jouir de son droit à une éducation qui s’étale tout au long de sa vie même en carrière professionnelle comme l’insinue bien l’hypothèse lapassadienne d’inachè-vement gnoséologique humain) ; soit : après avoir modifié son CV et misé sur un poste de bac +3, on lui aurait répondu qu’elle est « trop qualifiée pour le poste ». Du « pas assez », à « trop qualifiée » en passant par « pas compétente ni formée pour » on entrevoit les contradictions mais aussi les réponses peu claires et les rapports flous voire paradoxaux entre la formation et le marché du travail. Qu’est-ce à dire alors ? Il y a

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Issu de l’inde, cet enseignement millé-naire ne dépend pas d’un contexte reli-gieux, historique ou d’une quelconque croyance. Il est à la portée de chacun et fait partie du patrimoine universel.

Cette approche aujourd’hui s’appuie sur les pensées transmises par Jean Klein. Transmis traditionnellement par voix orale. Cet enseignement est basé sur l’écoute. De cette écoute libre de toute interférence découle une compréhension instantanée de notre

nature profonde libre de tout condi-tionnellement. Cette approche pointe directement vers notre vraie nature, la conscience sans objet, support de notre expérience. C’est une voie di-recte qui procède par l’élimination de ce que nous ne sommes pas.Ce que nous sommes véritablement, nous ne le connaissons pas, nous ne pouvons pas le connaître par le mode habituel de la pensée. Cela ne laisse pas penser, parce que nous le sommes. Le mental, intellect inclus, en changement perpétuel ne peut nous conduire à notre véritable nature, parce qu’il est limité en tant qu’objet, il est lié au temps. C’est un objet utile pour fonctionner dans la vie de tous les jours ; il a besoin d’être informé de ce qui existe au-delà de lui, l’intempo-relle présente, la conscience.Généralement, lorsqu’on dit je me « connais », nous nous référons à la mémoire, au passé, à nos habitudes qui avec le temps sont devenus des reflexes conditionnés, en quelque sorte des automatismes. Ces états sont schémas inscrits dans le « corps-mental » sous formes de blocages. Ils sont, la plupart du temps, acquis pen-dant l’enfance et se prolongeant dans la vie adulte. Nous appelons cela la

personnalité ou nous disons alors : « c’est ma nature, ce sont des états qui se rajoutent à ce que nous sommes profondément. » L’énergie subtile du corps est para-lysée par les tensions neuromuscu-laires. A travers ces accumulations et en vivant localisé dans la région cé-rébrale, nous vivons dans un monde d’idées et de concepts. Le corps aussi est devenu un concept, une idée au lieu d’être quelque chose de vivant, quelque chose de ressenti. C’est seulement dans l’écoute sans an-ticipation, sans choix, que cette éner-gie originelle peut être ressentie. Dans cette écoute, en laissant la sensation corporelle se déployer, nous sommes plus complices de nos réactions.Lorsque le corps « mental inclus » est en expansion, le monde égotique se libère et nous sommes alors ouverts à des dimensions de compréhension plus profondes. Cette compréhension profonde amène une rectification sur le plan phénoménal, dans l’action, dans les événements de la vie de tous les jours. Nous sommes alors présents à nous-mêmes et à notre environne-ment.

Aline Frati

Philosophie du sport

Approche de non–dualité « advaïta »

Savoir et travail

comme une crise de rapports . Mais où et que faire pour mieux la cibler ? Serait-ce caché dans son âge de jeune ? Dans le fait qu’elle est une fille plutôt qu’un garçon ? Apparemment non ! Serait-ce relatif à des critères que seuls les employeurs connaissent et maîtrisent bien ? Non, à notre humble avis. Aussi la jeune fille sombrera-t-elle dans une double question quasi fataliste et générationniste, mani-festant son embarras et l’impasse dans laquelle sa formation (ses libres espoirs de vie) et son expérience ( la réalité subie) l’ont mise : • Primo : « Pourquoi ne laissez-vous pas une chance aux jeunes diplômés ? » ( logique du non-sens de l’implicite ou des critères générationnels).

• Secundo : « Comment peut-on acquérir de l’expérience si l’on n’est embauché nulle part encore ? » ( Para-doxe de liberté-autorité juvénile). Et, moi à cette double question per-tinente de l’universitaire, j’en ai une paire pour en urger le droit de ré-ponses. Cela eu égard à la logique contemporaine du Lifelong Learning d’une part et d’autre part suivant l’hypothèse lapassadienne de l’ina-chèvement ontologique, culturel et épistémologique reconnu à tout être humain.

• Tertio : « En quoi les jeunes postu-niversitaires en crises d’insertion pro-fessionnelle différeraient-ils, aux yeux des nos chers récruteurs, de jeunes

d’il y a quarante ou cinquante ans : en formation, en savoir-faires ou en savoir-être ? »

• Quarto : « Les jeunes de la Géné-ration Y, vite engagés au boulot, auraient-ils exercé une liberté de choix ou un sens d’autorité excep-tionnels dans leur passage ou entrée en vie professionnelle ? Realsociology oblige! La crise de passage de la for-mation universitaire à la vie profes-sionnelle. Parlons-en! Témoignons-en à bâtons rompus pour améliorer tant soit peu la situation critique et l’avenir sociétal en danger !

Cléophas Bakangolo

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Art et comédie

« Etre comédienne c’est savoir puiser en soi l’énergie nécessaire pour rester en connexion avec l’univers »Laura Rucinska

« De gustibus, de coloribus, de muliebus non disputabant » dicton latin pour dire qu’on ne discute pas à propos de goût, de couleur, de femme. C’est ainsi que Laura Rucinska choisi depuis l’âge de huit ans d’exercer un métier dans l’art dramatique pour toute sa vie.

D’origine polonaise, Laura Rucinska, est une jeune fille blonde, mannequin et comédienne, baignant dans un milieu artistico-intellectuel, passionnée par le théâtre tandis que son cœur balance entre les formes d’arts fondés sur la beauté. Elle cherche surtout à offrir son expérience, ses compétences ainsi que sa créativité dans tous les supports d’arts liés au jeu d’acteur ; notamment la télévision, le cinéma, le théâtre et la publicité. Elle travaille en agence et en free c’est ce qui lui permet de faire de la place à la créativité.

Laura Rucinska en parfaite polyglotte, parle couramment le polonais, l’anglais, le français, l’espagnol, et elle apprend le russe et l’italien. Elle entreprend et réussit brillamment ses études en art dramatique. Rapidement, elle s’est investie dans le métier à Paris, à Varsovie, à New York où elle a réussi une formation en enseignement artistique. Actuellement, elle est dans plusieurs pièces théâtrales à Paris: La nuit d’où naquit l’aube, écrit et mis en scène par David R Belair et les Cruellas de Bernard Fripiat mis en scène par Stéphane Gildas.« C’est en forgeant qu’on devient for-geron » ce dicton a été confirmé par la jeune fille mannequin et comédienne lors de l’interview. Elle insiste sur le courage, la patience pour devenir ce que l’on voudrait être. Elle nous livre le secret pour réussir notre projet professionnel en ces termes « soyez confiant dans tous ce que vous faites, ouvrez vos cœurs, faites les choses avec passion et foncez : alors vous réussirez votre projet » Je suis convaincu de sa philosophie d’opiniâ-treté pour la réussite de ses projets. J’ai compris que c’est la volonté qui prime avant tout pour trouver du bonheur dans ce que nous faisons chaque jour.Laura Rucinska nous propose sa définition du jeu d’acteur : « elle consiste à faire partager tout amour que chacun possède dans son cœur en incarnant avec le respect et l’honneur des personnes variées. » La comédie étant un domaine classé dans les genres littéraires, nous savons que ce genre compte parmi les dispositions acquises à la naissance. Nous avons donc voulu savoir ce qu’en pense Laura. En effet, d’aucuns disent que l’on ne naît pas comédien mais on le

devient. Laura Rucinska ne partage pas le même avis et croît le contraire à travers son expérience personnelle : elle affirme que l’on naît comédien mais qu’on atteint le sommet de son art à travers une grande maîtrise et une longue pratique.Chaque métier recèle les difficultés particulières selon la société dans laquelle on l’exerce. Ainsi Laura Rucinska nous décrit les problèmes rencontrés au cours de sa carrière professionnelle en France. Les problèmes varient d’un métier à une autre. Les difficultés pécuniaires se positionnent en premier lieu. Elle profite de l’occasion pour donner les conseils aux futurs comédiens concernant la problématique du métier qu’ils souhaitent embrasser. Pour elle, les futurs comédiens devront éviter de se prendre pour des stars et de s’enrichir au contraire, ils doivent être convaincus qu’ils choisissent ce métier dans le but de partager et de vivre avec leurs auditeurs et leurs lecteurs. Elle ajoute qu’avant de pratiquer ce métier d’être au préalable en contact avec des comédiens expérimentés afin de connaître les problèmes et comment ils pourront réagir en connaissance de cause.Comme bien de stars de la chanson et d’acteurs de cinéma, la jeune fille comédienne se distingue par sa générosité surtout en l’endroit des personnes en diverses situations de souffrance c’est ainsi que Laura Rucinska aide et soutient l’association « Action Expression » qui réside à Paris. Pour se détendre, Rucinska pratique la natation comme son sport préféré.

Jean Paul Habimana

Communiqué

Dans le but d’apporter un coup de pouce aux initiatives des étudiants de Paris 8, le Fond de Solidarité

d’Etudiants de Paris 8 invite tous les étudiants à déposer leurs projets . Les conditions d’éligibilité du projet sont les suivantes:Les initiatives qui touchent un nombre considérable d’étudiants et ceux qui contribuent à l’animation de l’Université de Paris 8, les projets visant l’échange culturel avec d’autres universités et des projets fédérateurs qui mobilisent les étudiants de diffé-

rents disciplines et associations au sein de campus, ceux qui s’inscrivent dans le cadre de la politique de l’inser-tion de l’Université dans le quartier, la ville, la région, etc. et enfin le FSDIE opporte un coup de pouce aux initia-tives d’humanitarisme, de citoyon-neté et d’alphabétisation cepandant il refuse les projets à caractère universi-taire tels que les travaux obligatoires pour l’obtention d’un diplôme.