Liberté
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DÉFENSE DES DÉTENUS ET MOBILISATION DE L’OPINIONINTERNATIONALE
Le fantôme de Ben Laden s’invite dans la présidentielleaméricaine P.8
ÉLIMINATION DU FONDATEURD’AL-QAÏDA
9 TERRORISTES ABATTUS PRÈS DE BOUMERDÈS
L’ANP anéantit le groupede ZemmouriP.4
Forum : “Entoute liberté”
Guerre de Libération nationaleLes avocats du FLNtémoignentP.2/3
Les gardes communauxcréent leur fondation P.4
ILS S’ORGANISENT POUR DÉFENDRELEURS DROITS
348tonnes de marchandisesimpropres à la consommationsaisies P.24
CONTRÔLE DES ACTIVITÉSCOMMERCIALES
Trois médailles debronze pourl’AlgérieP.18
JEUX PARALYMPIQUES
40% DES EMPLOYÉS EN QUÊTE D’UN CHANGEMENT PROFESSIONNEL
Ces Algériens qui n’aiment pas leur métier P.7
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6089 Vendredi 31 AOÛT - SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290
LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER
Zehani/Liberté
Yahia/LibertéN
ewpr
ess
Les raisonsd’une crise P.13
ALIMENTATION EN EAU POTABLE À MASCARA
Marie-ClaudeRadziewsky, avant-hier,au Forum de “Liberté”.
Pour Ali Haroun, les re-vendications des mili-tants algériens étaientd’ordre pacifique, de-puis les années 1920.Ce qui faisait que la
tâche des avocats était facile. “Pour toutavocat, la tâche était relativement aisée,tellement paraissaient criardes les in-justices dont souffrait le colonisé, et dèslors qu’il n’était pas porté atteinte au sa-cro-saint principe de la souverainetéfrançaise en Algérie, considérée défini-tivement comme partie intégrante de laFrance”, a-t-il déclaré. Ali Haroun a indiqué que des avocatscommunistes, socialistes et démo-crates formaient le collectif qui défen-dait les militants algériens dont lesgriefs n’étaient que l’expression d’idéespolitiques non conformes au postulatcolonial. Parmi ces avocats, il a cité MesStibbe, Douzon, Dechezelles, Braun,Weil…Faisant le lien entre la mission des avo-cats du collectif avec le déclenche-ment de la guerre en 1954, Ali Harouna estimé que la tâche de ces avocatsn’était plus la même. Il a expliqué que“depuis le 1er Novembre 1954, le FLN re-fuse d’emblée la législation française”.Pour lui, la lutte sur le plan judicaire “estpassée du procès de connivence, auprojet de rupture”. Plus explicite, il aajouté que les militants algériens arrêtéset traduits devant la justice française“devaient se comporter en belligérants”.Cette ligne de conduite a été tracée parla Fédération de France du FLN aux in-culpés chaque fois que les circonstancesle permettaient.
Nouveau contexte pour la défense Dès lors que la guerre de Libération estengagée, la mission du collectif des avo-cats devait répondre aux exigencespolitiques de la lutte menée par leFLN. Une mission difficile, explique AliHaroun, du moment où la défense de-vait reposer sur la négation et le re-niement des lois françaises imposéesaux Algériens détenus dans le cadre deleur activités militantes. Face à cesactivités “illégales” au regard du droitfrançais, l’avocat “est soumis par la loi,son serment, ses règles déontologiques,à la légalité française”. “De ce fait, les
avocats devaient opter pour les thèses dé-fendues par leurs clients et inscrire leurconduite dans le cadre général du com-bat des clients et se conduire en défen-seurs d’une cause qu’ils estimaient jus-te. L’avocat méconnaîtra certes la loi dumoment, mais servira le droit et, en finde compte, les valeurs permanentesd’honneur et de dignité humaine”, a in-diqué M. Haroun. Durant les premiers mois de la guer-re, Ali Haroun se rappelle que les dé-tenus algériens faisaient appel auxavocats français qui se sont engagés àles défendre durant la période de
l’avant-guerre. Et il relève que les mi-litants de la cause nationale ne récla-maient plus la protection de la loifrançaise, mais “ils la rejetaient et la re-fusaient”. Devant les juges, ces détenus“médiatisaient leur cause”, et le thèmede la défense “était en adéquation avecl’orientation cardinale du FLN : l’In-dépendance de l’Algérie”.
La cellule des avocats algériensDurant les débats, Ali Haroun est re-venu sur l’épisode de la création de lacellule des avocats algériens. Selonlui, c’était en mai 1957, avec la dési-gnation de Omar Boudaoud à la tête dela Fédération de France du FLN que lastratégie “était devenue plus offensive”. Le Comité fédéral de la fédération acréé une cellule d’avocats algériensdéjà engagés dans la cause. Elle seracomposée de Benabdellah, Oussedik,Ould Aoudia. Cette cellule connaîtral’adhésion, quelque temps après, no-tamment à Paris, de Mes Vergès, Za-vrian, et Beauvillard, ainsi que Bendi-merad à Lyon et Boulbina à Marseille.Ali Haroun a précisé que la premièreréunion de cette cellule a eu lieu au 13,rue Guénégaud. Elle était présidée parKaddour Ladlani, dont le coordinateurdésigné était Bachir Boumaza. Il précisera, en outre, que dès mars1959, sur ordre du GPRA, “le collectifdes avocats a été algérianisé”. Ceci dit,“toute responsabilité au sein de cet or-ganisme doit revenir à un avocat algé-rien (…) il est responsable de ses actesvis-à-vis de la Fédération et du GPRAcomme tout Algérien investi par leFront”.
Il est revenu aussi sur le découpage géo-graphique décidé, après l’assassinat deMe Ould Aoudia par le SDECE, confor-mément à la note du 19 avril. Selon cet-te note, pour la Zone nord-est, dont laresponsabilité incombe à Benabdellah,la défense est mise en place à Lille, Bé-thune, Valenciennes, Avesnes, Mé-zières, Charleville, Metz, Sedan, Nan-cy, Châlon-sur-Marne, une dizained’avocats collaborent pour assurer letravail exigé par le GPRA. Dans la ré-gion parisienne, après la mort d’OuldAoudia, d’autres avocats ont été dési-gnés aussi bien dans cette même régionqu’à Caen, Rouen, Le Havre, où desavocats locaux assurent la défense.Pour la Zone sud, Lyon est confiée àBendimerad, avec l’aide de Boulbina àMarseille. Un bureau de presse futcréé, durant la même période, dontMe Vergès était le responsable. La mis-sion était de recueillir les informationsauprès des avocats et les rendre pu-bliques. Par ailleurs, Ali Haroun a évoqué les af-faires de détenus traitées en Belgique.Il a souligné que des avocats belges telsque Serge Moureaux, Marc De Kock,André Merchies, Cécile Draps etd’autres du barreau de Bruxelles avaientdéfendu les Algériens poursuivis enBelgique pour activités politiques.Vers la fin de la guerre, Ali Haroun aindiqué que le collectif comptait unecentaine d’avocats.
MOHAMED MOULOUDJ
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
2LIBERTE
L’actualité en question
ALI HAROUN AU FORUM DE “LIBERTÉ”
“Les détenus algériens devaientse comporter en belligérants”
Intervenant au forum de “Liberté”, consacré au collectif des avocats du FLN en France, aux côtés de Me Marie-Claude Radziewski, Ali Haroun a présenté un historique sur la constitution et la mission du collectif des avocats
chargés de la défense des militants nationalistes, et ce, depuis les années 20.
L’intervention de Ali Haroun au Forum de Liberté, jeudi, a été suivie avec beaucoup d’intérêt.
FETTOUMA OUZEGANE
“Le travaildu collectif était
énorme”“Ce sont les acteursde la guerre qui doi-vent écrire et racon-ter l’histoire de notrelutte pour l’Indépen-dance, et non pas lesopportunistes de ladernière minute.Me Marie-ClaudeRadziewski est unegrande dame à qui jerends un vibranthommage. Le travailréalisé par le collec-tif des avocats du FLN est énorme, du fait qu’ils se sontexposés à de grands dangers et ont défendu une cau-se juste”, a déclaré jeudi Fettouma Ouzegane au fo-rum de Liberté.
FELIX COLOZZI
“Je n’oublierai jamaisl’élan de solidarité…”Incarcéré à la prison de Lambèse en 1956, après sacondamnation à perpétuité, l’Européen d’Algérie, Fe-lix Colozzi, a été libéré en 1962, et vit depuis à Al-ger. Âgé aujourd’hui de 82 ans, M. Colozzi a profi-té de son passage au Forum “En toute liberté” pourrendre hommage notamment au réseau d’organisa-
tion du FLN qui, témoigne-t-il, prenait en charge tousles détenus, après leur libération. “Je me souviendraistoujours de cette journée où j’ai quitté la prison de Lam-bèse. Mais ce qui m’a marqué le plus reste cet élan desolidarité que j’ai trouvé en dehors de la prison, de cesmilitants qui m’ont convenablement pris en charge. Ilsm’ont offert de la nourriture, des habits, de l’héberge-ment…”.
F. A.
MYSTÈRE DES TICKETSDE MÉTRO
Radziewsky refusede répondreà Bouhired
Le débat du forum“En toute liberté”ouvert, jeudi der-nier, aux avocats duFLN pendant laguerre de Libéra-tion, n’a pas été to-talement libre. Etpour cause, les in-tervenants ont re-fusé de répondre àcertaines questions“pointues”. On cite-ra notamment, le“non !”, lâché sec par l’avocate Marie-Claude Rad-ziewsky, en guise de réponse à la question de la moud-jahida Djamila Bouhired, sur “l’histoire des tickets dumétro de Paris”, à l’époque de la guerre.“Mme Claude-Marie, pouvez-vous nous raconter l’his-toire des tickets de métro ?”, était la question de
Mme Bouhired. “Non, je ne vous dirai rien”, lui a ré-pondu Me Radziewsky, laissant ainsi toute l’assistancesur sa faim… mais pourquoi un mystère sur un tic-ket de métro ?
F. A.
RADZIEWSKY ET BOUDINA
Ils auraient travaillédans la même
entreprise
Le président de laFédération nationa-le des ancienscondamnés à mort,Mustapha Boudina,était des plus émusjeudi dernier lorsdu forum. Non seu-lement parce qu’ila rencontré d’an-ciens compagnonsd’armes, mais aussiet surtout parcequ’il a retrouvéMme Marie-Claude Radziewsky, laquelle, révèle-t-il,était l’avocate de l’entreprise française où lui-mêmefut travailleur-syndicaliste. “Je vous rappelle Mada-me, que j’étais travailleur et syndicaliste dans lamême entreprise qui vous a engagée alors en tantqu’avocate”, a rappelé M. Boudina au bon souvenirde Me Radziewsky. Cependant, cet effort de mémoiren’a pas été partagé par la concernée qui s’est dit igno-rer ce fait.
F. A.
IMPRESSIONS
Zehani/Liberté
Zehani/Liberté
Zehani/Liberté
Zehani/Liberté
LISTE DES AVOCATS Ils ont défendu plus
de 26 000 détenus
en trois ans■ Lors de son intervention jeudi
au Forum de Liberté, Ali Haroun a
présenté une liste d’avocats du
collectif. Il a souligné,
néanmoins, que la liste n’est pas
exhaustive et que d’autres noms
doivent être rajoutés à cette
même liste.
À Paris : Beauvillard, Nahori,
Glayman, Shulmacher, Lombrage,
Pamier (à Caen), Epelbaum, Viala,
Souqiére, Colombier, Likier,
Lenoir ainsi que six avocats du
PSU.
À Lyon : Cohendy, Berger, Delay,
Bouchet, Régine Bessou, André
Bessou, Bonnard.
À Grenoble : M. et Mme Mathieu-
Nantermoz.
À Marseille : Bernus, Gouin,
Simon, Soigneren (à Grasse).
À Avignon : Coupon et Serre.
Pour le Nord-Est : Zavrain,
Tchang-Charbonnier, Portalet,
Bellanger, Warot, Fenaux,
Humber, Roget, Netter.
En Belgique : Moureau, De Kock,
Draps, Merchies, Lallemand.
À Versailles : Marie-Claude
Radziewski, Nicole Rein et
Bouchard.
En Algérie : Courrègé,
Mme Courrégé, de Félice, Jeager,
Moutet, Aaron, Poulet,
Routchewski, Allepot, Wallerand
et bien d’autres qui apportaient
leur aide occasionnelle. Ces
avocats ont défendu des dizaines
de milliers de détenus, qui
étaient estimés à plus de 26 000
entre 1955 et 1959.
GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE : LES AVOCATS DU FLN TÉMOIGNENT
Àl’occasion du cin-quantenaire de l’In-dépendance, le Fo-rum “En toute liberté”a été, jeudi dernier, lethéâtre d’une ren-
contre inédite. Une rencontre à la foisnostalgique et passionnante. Et pourcause, elle a rassemblé, autour d’unemême table, un nombre importantd’avocats du collectif du glorieux FLN,mais aussi des détenus qu’ils ont eu àdéfendre entre 1954 et 1962. Cinquante après, l’insigne-honneurde défendre cette frange de détenus-co-lonisés qui animait, à l’époque colo-niale, les nombreux avocats, algérienset français, acquis à la cause algérien-ne, est resté presque intact. “Je ne re-grette pas ce que j’ai fait pour cette noblecause, au contraire j’en suis très fière”,a déclaré, émue, Maître Marie-ClaudeRadziewsky, rappelant sa premièreassistance à un procès d’un militantFLN, en l’occurrence Mustapha Amor,qui allait carrément changer le cours de(sa) vie. Ayant, raconte-t-elle, prêté ser-ment exactement en 1956, à l’âge de 22ans, après un stage chez un avocat pa-risien renommé, Me Radziewsky estcommise d’office pour la défense d’in-culpés devant le tribunal correctionnel.En 1957, le procès de Mustapha Amorse déroule en sa présence, alors qu’el-le y attend de défendre un de sesclients. “En écoutant son plaidoyer, j’aiappris les actes inhumains que la poli-ce de mon pays, encouragée par le gou-vernement, commettait contre les Al-gériens pendant cette ère de colonisation.Mustapha Amor, que je n’ai pas connu,étudiant à la faculté de droit, poursui-vi pour son adhésion au FLN, avait eneffet, exposé brillamment le sort des Al-gériens. Le détenu a fait part notam-
ment des sévices et de la torture dont ilavait fait l’objet dans les locaux de la po-lice à Paris. Et ça m’a vraiment boule-versée. C’est à partir de là que j’ai déci-
dé de rejoindre le collectif des avocats duFLN. Je me suis vraiment sentie dansl’obligation de réagir et tenter de contri-buer à mettre fin à ces dépassements. J’ai
été réveillée quoi”, se souvient-elle. Lamission de l’avocate devient alors pluslarge que la “simple” défense de déte-nus. Elle s’est engagée aussi à “dénon-cer et alerter contre les sévices que la po-lice de mon pays pratiquait sur des Al-gériens”. Poursuivant son témoignageà la mémoire de tous ses confrères ac-quis à la cause algérienne durant cet-te ère charnière de la guerre de Libé-ration, Mme Marie-Claude Radziewskysouligne, avec une forte dose de nos-talgie et d’émotion, que “ce fut plutôt unrapport de militant à militant que celuid’un avocat à un détenu”. Une réalitéque l’assistance du forum, composéeessentiellement d’avocats et de leurs an-ciens clients, ne manque pas d’ap-prouver en applaudissant ce passagefort révélateur de l’intervention deMaître Radziewsky. Pour apporter del’eau au moulin de l’avocate, certains deses anciens clients ont, pour leur part,témoigné sur la façon dont “des déte-nus recevaient de l’argent, des vivres, etmême des armes par le biais de leursavocats”. “Le collectif des avocats duFLN avait joué un rôle balèze. En plusde leur mission de nous défendre lors desprocès, ils ont joué le rôle de passeursd’armes dans les prisons ; ils complo-taient avec nous des opérations d’évasion(…)”, précise à ce titre, MustaphaBoudina, président de la Fédération na-tionale des anciens condamnés à mort.
“De Gaulle m’a traitée de traître,et a refusé de me serrer la main”L’autre passage phare de l’oratrice quia attiré l’attention de toute la salleconcerne son témoignage sur l’affairedes jeunes déserteurs des camps de dé-tention de Paris, condamnés à mort en1961. Cette année-là, le climat est dif-férent, l’indépendance de l’Algérie
étant devenue imminente. Mais cela,se souvient encore l’avocate, n’a pasgêné la justice française pour pro-noncer son verdict et condamner àmort les accusés. Mme Marie-ClaudeRadziewsky n’a surtout pas oublié leslarmes qu’elle avait versées, après ce ju-gement inadmissible. Une année plustard, en 1962, l’Algérie devient enfin in-dépendante, et tous les condamnés li-bérés. L’avocate se rappelle que leur li-bération a été décidée, en l’absence deleur défense… Mieux, le présidentfrançais, le général Charles de Gaulletraita les avocats des militants du FLNde “traîtres à la nation”. “Oui, après laguerre, et au moment de la libérationdes détenus, de Gaulle a refusé de meserrer la main, en me traitant de traîtreà la France”, a-t-elle confié pourconclure son témoignage sur cet épi-sode crucial de l’histoire de la guerrede Libération.
FARID ABDELADIM
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
3LIBERTE
L’actualité en question
Belle leçon d’histoire
La salle réservée par notre journal à la tenue des forums s’est avérée trop
exiguë pour recevoir autant de femmes et d’hommes qui ont contribué
à la libération du pays. Grâce à Yasmine Belkacem, Djamila Bouhired et
à Ali Haroun qui ont initié cette idée de rendre un hommage au Collectif des
avocats qui ont pris la défense des détenus algériens, en faisant venir l’une d’el-
le : Maître Marie-Claude Radziewsky. L’émotion des retrouvailles pour certains
était intense et le déroulement des souvenirs, encore dans la mémoire de tous,
intact.
La convivialité était si chaleureuse que certains confrères présents pour poser
des questions se sont mis en retrait pour ne pas casser le rythme des retrou-
vailles et ne rien rater de cette tranche d’histoire, encore peu connue du grand
public.
Encore alerte, l’avocate M.-C. Radziewsky se souvient des noms des prisonniers
qu’elle avait eu à défendre. Certains sont devenus ses amis. Comme Yasmine
Belkacem ou Djamila Bouhired ou encore Maître Miloud Brahimi qui avait de
la peine à cacher quelques larmes malgré ses lunettes noires. Chaque anecdote,
chaque rappel d’un fait sorti de la mémoire de Marie-Claude était suivi d’ap-
plaudissements d’une salle qui avait du mal à retenir son émotion.
Maître Ali Haroun, qui entreprend un travail de recherches sur cet aspect im-
portant de l’histoire, est arrivé à recenser près d’une centaine d’avocats fran-
çais, belges, suisses et bien sûr algériens qui ont donné de leur temps, de leur
argent, courant des dangers certains comme introduire des armes en prison,
ou une journaliste pour porter son témoignage à un large public. Ceci relève
plus que du courage, de la conviction que le combat qu’ils menaient était un
combat juste.
Belle leçon d’histoire à renouveler avant que ces derniers témoins n’emportent
avec eux des tranches de notre histoire non encore écrite. ■
La convivialitéétait si chaleu-reuse que cer-
tains confrères présentspour poser des ques-tions se sont mis enretrait pour ne pas cas-ser le rythme des retrou-vailles.
L’ÉDITO
MARIE-CLAUDE RADZIEWSKY, CINQUANTE ANS APRÈS L’INDÉPENDANCE
“Je ne regrette pasce que j’ai fait”
L’oratrice a axé son intervention sur le rôle important qu’ont joué les avocats acquis à la cause algériennelors de la lutte pour l’Indépendance.
PAR OUTOUDERT [email protected]
“
L’avocate du FLN, lors de la guerre de Libération, a répondu aux questionsde l’assistance présente jeudi au Forum de “Liberté”.
Malgré son jeune âge, Marie-ClaudeRadziewsky défendait une cause juste.
Zehani/Liberté
D.R
.
DOCUMENT
Déclaration devant letribunal de la Seine,
Paris en octobre 1958
Ghafir Mohamed, dit MohamedClichy, responsable de Super-zone (2 zone) Wilaya 1, Paris-
rive gauche, arrêté le 8 janvier 1958,condamné à deux ans de réclusion à laprison de Fresnes, a, avec l’accord deses avocats, lu cette déclaration devantles juges de la 10e chambre d’appel, le8 octobre 1958. Il sera condamné,une seconde fois, à trois ans de prison.La déclaration que nous reprodui-sons a été rédigée avec l’aval du comi-té de détention composé de BachirBoumaza, Moussa Kebaïli, AhmedHadj-Ali ainsi que le collectif des avo-cats du FLN : Mourad Oussedik, Ab-dessamed Benabdellah et MichelleBeauvillard. Monsieur le Président, Nous sommes des Algériens et, à cetitre, nous n’avons fait que notre devoirau service de la Révolution de notrepeuple. Nous nous considérons com-me des soldats qui se battent et saventmourir pour leur idéal.
Ainsi, nous faisons partie intégrante del’Armée de libération nationale, nousavons des chefs à qui nous devonsobéissance. Nous avons un gouverne-ment, le Gouvernement provisoire dela République algérienne (GPRA),que nous reconnaissons seul capablede nous administrer sa justice. Nous déclinons ainsi la compétencedes tribunaux français. Quel que soitvotre verdict, nous demeuronsconvaincus que notre cause triom-phera, parce qu’elle est juste et parcequ’elle répond aux impératifs de l’his-toire. Face à ce tribunal, à la mémoire desmartyrs algériens morts pour la Libé-ration de leur patrie, nous observonsune minute de recueillement. Garde à vous !Vive l’Algérie libre et indépendanteVive le Front de libération nationale etson ALNVive la République algérienneVive la Révolution algérienne
GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE : LES AVOCATS DU FLN TÉMOIGNENT
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
4LIBERTE
L’actualité en question
NEUF TERRORISTES ABATTUS PRÈS DE BOUMERDÈS
L’ANP anéantit le groupede Zemmouri
En plus de 10 armes automatiques, soit 5 pistolets-mitrailleurs automatiques de type Kalachnikov, 3 fusils semi-automa-tiques, 2 fusils à pompe, des munitions et des explosifs les forces de sécurité ont récupéré plusieurs panneaux solaires.
Le groupe de Zemmouri aété décimé avant-hier parles forces de l’ANP lorsd’une grande opérationmenée dans les maquis deDjerrah relevant d’Ammal
20 km à l’est de Boumerdès. Ainsi, neufterroristes dont le nouvel “émir”dekatibat El-Arkam, le dénommé Zem-mouri Abdelhak Abou Bakr, 29 ans, ditAbou Bakr, ont été éliminés lors de cet-te offensive qui a eu lieu mercredi etjeudi sur les hauteurs d’Ammal. Unautre terroriste, répondant au nom deT. Yousef, âgé de 19 ans, a été égale-ment abattu dans la même journée àAïn El-Hamra dans la commune deBordj Ménaïel alors qu’un autre ter-roriste dénommé G. Ali, originaire deBoudouaou, a été arrêté deux jours plustôt. C’est ce dernier qui a mis lesforces de sécurité sur la piste du grou-pe terroriste de Zemmouri qui se ter-rait dans une grotte située dans lamontagne de Djerrah. On a appris queplusieurs patrouilles de forces spé-ciales dépêchées d’Alger ont été enga-gées dans cette opération qui a duré demercredi soir à jeudi matin. Lors decette opération, deux militaires ont étéblessés par des mines artisanales dis-séminées sur les alentours de la case-mate abritant les terroristes qui, selonnos sources, n’ont pas voulu se rendre.Suite à quoi, les forces de sécurité ontdonné l’assaut et éliminé tous lesmembres de ce groupe à l’origine de
plusieurs attentats meurtriers commisdans la région. En plus de 10 armes au-tomatiques, soit 5 pistolets-mitrailleursautomatiques de type Kalachnikov, 3fusils semi-automatiques, 2 fusils àpompe, des munitions et des explosifs,les forces de sécurité ont récupéréplusieurs panneaux solaires que les ter-roristes utilisaient pour s’alimenter en
énergie électrique notamment pour re-charger leurs téléphones portables etfabriquer des bombes. En plus de cetéquipement découvert pour la pre-mière fois chez les groupes terroristes,les forces de sécurité ont mis la mainsur deux paires de jumelles, un ordi-nateur, 20 portables, des dizaines depuces téléphoniques ainsi qu’un lot d’ef-
fets vestimentaires et des produits ali-mentaires. Parmi les terroristes abat-tus et dont les corps se trouvent à l’hô-pital de Thénia figurent H. Mohamed,dit Akrama, G. Lounes 27 ans, C. Sa-mir, B. Lounes 28 ans, G. Lounes 30ans, Z. Hocine 30 ans, T. Youcef. Laplupart des terroristes abattus sontnatifs de la région de Zemmouri, Le-
gata, Si Mustapha et Sidi-Daoud, in-diquent nos sources. “Grâce à la pres-sion permanente exercée par les forcesde l’ordre sur les groupes terroristes et àl’aide des citoyens, les unités de l’Arméenationale populaire, engagées dans lalutte antiterroriste, ont réussi à locali-ser, mercredi, un groupe terroriste com-posé de 9 criminels à Djebel Djerrahdans la zone de Béni Amrane (Bou-merdès)”, lit-on dans le communiquédu ministère de la Défense nationale.Le MDN précise que “les unités de l’Ar-mée nationale populaire engagées dansla lutte antiterroriste ont fait preuve unefois de plus de leur disponibilité et leurcapacité à anticiper sur les déplacementsdes groupes terroristes et les détruire”.Ce coup dur pour Droukdel intervient45 jours seulement après l’élimina-tion de l’”émir”de katibat El-Arkam,Nedromi Malek, dit Hamza, et son aco-lyte Tadjer Zouheir dit Handala“émir”de la seria de Si Mustapha abat-tus par les forces de sécurité au lieu-ditKoudiat El-Arais dans la commune deLegata, près de Zemmouri. Deux se-maines plus tard, c’est au tour du nou-vel “émir”de katibat El-Arkam, Bena-bidi Mustapha, dit Abou Abderrah-mane, de tomber dans une embusca-de sur les hauteurs de Béni Amrane.Ainsi, ce sont plus de 80 terroristes quiont été éliminés depuis janvier à cejour, dont 50 dans la wilaya de Bou-merdès.
M. T.
ILS S’ORGANISENT POUR DÉFENDRE LEURS DROITS
Les gardes communauxcréent leur fondation ■ C’est dans une salle de cinéma appartenant aux Scouts musulmans de la ville
de Mouzaïa (Blida) que les représentants des gardes communaux se sont réunis
jeudi dernier pour se concerter sur trois chapitres. Le premier concerne la
concrétisation de la création de la fondation des gardes communaux. Le
deuxième, faire le point sur les signatures recueillies auprès des gardes
communaux au niveau national pour revendiquer une revalorisation de la
prime compensant les heures supplémentaires jugée insuffisante
(3 000 DA/mois). Un troisième concerne la décision à prendre contre certains
quotidiens nationaux pour avoir “osé accuser les gardes communaux d’avoir été
derrière les incendies de forêt et de soutien au terrorisme”. Selon Aliouet Lahlou,
“cette accusation n’est qu’une manœuvre qui vise à nous déstabiliser”.
Expliquant la création de la fondation, Lahlou estime que c’est une action pour
perpétuer la mémoire d’une personnalité décédée qui a marqué son temps.
“Vous savez, une partie des éléments sera mise à la retraite, une autre intégrera
l’ANP et le reste sera versé vers les entreprises nationales. Donc, l’objectif est de
créer cette fondation pour sauvegarder la dignité des gardes communaux et éviter
que la mémoire de ce corps, qui a tant donné à la nation pour la sauver du
terrorisme, ne soit salie”. Enfin, une journée de protestation sera observée le 24
octobre prochain en solidarité avec leurs camarades poursuivis en justice et
pour réclamer une extinction totale des poursuites à leur encontre.
K. FAWZI
Lors de cette opération menée par l’ANP, des terroristes ont été tués et un lot important d’armes a été récupéré.
Après Khenchela, Tébessa et Oum El-Bouaghi, leleader du MSP s'est rendu, avant-hier, à Souk-Ah-ras pour rencontrer les militants de son parti. Cet-
te rencontre entre dans le cadre des consultations de labase pour les prochaines élections locales prévues le 29novembre prochain.En marge de cette rencontre qui s'est voulue à huis clos,le premier responsable du MSP a bien voulu nous ac-corder un peu de son temps pour débattre de la situa-tion actuelle du pays.Pour Abou Djerra Soltani, il est difficile de convaincrele citoyen d'aller voter surtout après les élections du 10mai passé et les assurances du premier magistrat du paysquant à un scrutin transparent et crédible.Aujourd'hui, le citoyen est plus préoccupé par sa sécu-rité ainsi que de son pouvoir d'achat qui ne cesse de sedégrader de jour en jour.L'absence de l'État à tous les niveaux n'est pas pour en-courager les uns et les autres à accomplir leur devoir de
citoyen, selon le conférencier. Évoquant les élections lo-cales, Abou Djerra dira que “le MSP peut se retirer à toutmoment si les conditions ne sont pas respectées”. Concer-nant la constitution du gouvernement, il fera remarquerque c'est devenu un non-évènement pour les Algériens.La proclamation du nouveau gouvernement aurait dûintervenir une semaine ou deux après les législatives cartout le monde attendait un changement à la hauteur dudiscours du 8 mai à Sétif où le président de la Républiquea reconnu ouvertement que l'heure est venue de trans-mettre le flambeau. L'autre point évoqué par le chef duMSP a trait à la désertion de certains cadres du MSP versle nouveau parti créé par Amar Ghoul. Soltani préciseraque ceux qui ont claqué la porte du MSP ont signé uncontrat d'honneur qui stipule qu'ils s'engagent à resterdans la formation qui leur a permis d'être à l'hémicycle.Aussi, ils ont failli à leur engagement et devraient re-mettre leur mandat de député au MSP.
HOCINE FERROUKI
ÉLECTIONS MUNICIPALES
Le forcing de Soltani
Tél./Fax : 021 87 77 50
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■ TV5 Monde, partenaire historique du Festi-val du film francophone d'Angoulême, a soute-nu la production de 5 films présentés cette année.Trois films sur les dix en compétition : MobileHome de François Pirot (primé à Locarno cet été),La Pirogue de Moussa Touré (en sélection à UnCertain regard à Cannes) et Le Repenti de Mer-zak Allouache (prix du label Europa à la quinzainedes réalisateurs). Deux films hors compétition :
Pauline détective de Marc Fitoussi, l'un des 15films qui ont figuré en avant-première à An-goulême, ainsi que Aujourd'hui réalisé par AlainGomis, une production franco-sénégalaise, pré-sentée dans le cadre de l'hommage au cinéma sé-négalais (sélection Berlin 2012).
■ Le gouverneur de la Banqued'Algérie, Mohamed Laksaci, aété élu, jeudi, nouveau présidentde l'Association des banquescentrales d'Afrique (ABCA).M. Laksaci a été élu par leconseil des gouverneurs del'ABCA, dont les travaux vien-nent de s'achever à Alger, suc-cédant ainsi au gouverneur dela Banque centrale du Malawi,Charles Chuka. Le conseil aégalement élu le gouverneurde la Banque centrale de Mau-rice, Rundheersing Bheenick, enqualité de vice-président. Il aégalement procédé à l'électiondes membres du bureau del'Abca qui sera constitué desgouverneurs des banques cen-trales du Soudan, du Congo etdes représentants des comitéssous-régionaux de l'Afrique
centrale, australe, de l'Ouest etde l'Est. 31 banques centralesafricaines, membres de l'ABCA,ainsi que des institutions afri-caines et internationales ontpris part à la 36e réunion duconseil de l'ABCA qui s'est tenusur un jour à Alger. Le conseildes gouverneurs a examiné l'étatde la mise en œuvre du pro-gramme de coopération mo-nétaire en Afrique. La réuniona été précédée, comme à l'ac-coutumée, par un symposiumtenu sous le thème : “Défis pourles banques centrales africainesface à la volatilité des mouve-ments de capitaux et des coursdes matières premières”.
LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANIradar@liberté-algerie.com
5E FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE D’ANGOULÊME
Trois films récompensés dont “Le Repenti”
{de Liberté
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Vendredi 31 août- Samedi 1er septembre 2012LIBERTE 5
POUR SERVICESRENDUS AU COURSDE SA MISSION EN TANTQU’AMBASSADEUR
TaousFerroukhidécorée del’Insigned’honneuren or par leprésidentautrichien
■ L’ambassade d’Autriche àAlger a annoncé dans uncommuniqué que S.E. HeinzFischer, président fédéral dela République d’Autriche, aremis le grand Insigned'honneur en or aveccordon, pour servicesrendus à la Républiqued'Autriche, à S.E. TaousFerroukhi, ancienambassadeur extraordinaireet plénipotentiaire de laRépublique algériennedémocratique et populaireen Autriche. Dans le schémainternational, cet insigne estéquivalent à la grand-croixde première classe. Ladécoration sera remise àl’ambassade d’Autriche àAlger demain, 2 septembre.
AU ROYAUME-UNI
Mohammed arrive au top des prénomsmasculins■ Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, Mohammed est ar-rivé en 2011 en tête des prénoms masculins en Angleterreet au pays de Galles, devançant les Harry, Oliver et Jack. Leschiffres du gouvernement britannique donnent le prénomdu Prophète de l’islam avec ses différentes orthographes (Mu-hammed, Muhammad, Mohamed ou Mohammad) large-ment répandu, dépassant celui du fils cadet du prince Charleset du héros des livres de J.K. Rowling, avec un total de 7907bébés contre 7523 en 2011. En cinq ans, il a été attribué à37 564 nouveau-nés. Cet engouement s’explique, selon lamême source, par la “forte proportion de musulmans vivantau Royaume-Uni”. Elle a plus que doublé en 20 ans, passantde 2% de la population en 1990 à 4,6% en 2010, soit 2,9 mil-lions de personnes.
■ Mustapha Dahleb, l’ex-inter-national algérien du Paris-Saint-Germain, figure dans le classe-ment des 50 plus grands joueursétrangers de l’histoire de laLigue 1 française établi par letrès sérieux magazine françaisFrance Football. Selon le mêmemagazine, “il a été écrit queDahleb avait été le témoin pri-vilégié de l’adolescence du PSG”,ajoutant que l’international al-gérien a marqué de son em-preinte l’histoire du club de lacapitale française. Dans lemême classement, on retrouveaussi l’actuel sélectionneur na-tional Vahid Halilhodzic, quis’est distingué en tant qu’ancienattaquant du FC Nantes et duParis-Saint-Germain.
TOP 50 DES MEILLEURS JOUEURS ÉTRANGERS
Dahleb et Halilhodzic dans l’histoire de la L1 française
ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALESD’AFRIQUE
Mohamed Laksaci éluprésident
DÉVELOPPEMENT DU LITTORAL
Bruxelles accorde34 millions d’euros à l’Algérie ■ La Commission européenne vient d’approuver un prêtde 34 millions d’euros à l’Algérie pour son programme dedéveloppement du littoral. Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, ces fonds sont des-tinés à l’urbanisation, aux activités économiques liées auxressources côtières et à la lutte contre l’impact des chan-gements climatiques.
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
7LIBERTE
L’actualité en question
Parmi la population enquête d’un autre poste detravail, 62,4% motiventleur recherche en raisonde l’instabilité de l’emploiactuel, 17,4% pour une
meilleure rémunération et 17,2% enraison de l’inadéquation de l’emploi ac-tuel avec leur profil. L’enquête Emploi2011 a consacré tout un chapitre à l’in-sertion des diplômés dans le marchédu travail. “Les difficultés de transitiondu système éducatif vers le monde dutravail constituent un grand défi qui avu le jour dans les différents pays sousune action conjointe du recul de l’em-ploi de masse et l’universalité de l’en-seignement”, indique le document,signalant que l’importante hausse deseffectifs étudiants conjuguée à l’amé-lioration du rendement interne du sys-tème de l'enseignement génère desflux annuels de plus en plus impor-tants de diplômés. C'est ainsi que les effectifs des diplô-més a pratiquement doublé entre2001 et 2010. “Tous les éléments d’ana-lyse laissent indiquer que cette tendanced’accroissement se poursuivrait dans lesannées à venir, que le volume de cette
population serait appelé à enregistrerune augmentation continue dans lesprochaines années”, estime l’ONS. Aussi, dans un contexte marqué parun chômage d’insertion, le taux dechômage des diplômés dépasse lar-gement celui des non diplômés,notamment celui des diplômés del’enseignement supérieur. “Se pen-cher sur la problématique de l’inser-tion des diplômés contribue à fairesurgir des éléments d’analyse quiaident à identifier des mécanismesadéquats nécessaires, aligner demanière optimale l’offre de compé-tences avec les besoins de l’économie.Elle permet de mettre la lumière etd’aider à opérer les réajustementsnécessaires pour favoriser l’accroisse-ment des formations de certainesfilières qui s’adaptent aux exigencesd’une économie fondée sur le savoir,en même temps, réduire les flux danscelles qui offrent peu ou pas dedébouchés”, explique l’ONS.
Les dispositifs de l’insertion pro-fessionnelle des jeunes diplômés neconstituent pas une solution de longterme
Pour l’office, “il est clair que les dispo-sitifs d’aide à l’insertion profession-nelle des jeunes diplômés, mis en pla-ce, ne constituent pas une solution delong terme au problème de l’emploi”.Cependant, estime-il, “ils sont néces-saires en période de transition vers uneéconomie diversifiée, qui conduit àune dynamisation de l’investissementet la croissance économique”. L’enquête de l’ONS s’est intéressée auxdiplômés promus entre 2006 et 2010,issus des instituts de formation pro-fessionnelle ainsi que ceux de l’ensei-gnement supérieur. Ce qui en ressort: près des deux tiers des hommes sesont insérés dans le marché du travail,16% sont en quête d’emploi, 6% pour-suivent leurs études alors que 12,2%sont les autres inactifs. Chez les femmes, près d’une femmesur deux est pourvue d’un emploi,13,4% sont des chômeuses, les femmesau foyer en constituent 25,3%, alorsque 8,3% poursuivent leurs études.“Des disparités sont observées entre lesdiplômées de la formation profession-nelle et celles issues de l’enseignementsupérieur, avec une plus grande inser-tion dans le marché du travail en faveur
des universitaires. En effet les femmesau foyer forment 14,5% des diplôméesuniversitaires”, note l’enquête. L’ONS relève un taux d’activité éco-nomique particulièrement élevé au-près des diplômés sortant du systèmeéducatif durant la période (2006-2010), et qui s’explique par une plusforte insertion économique desfemmes, notamment les diplômées del’enseignement supérieur (47,2% desdiplômées de la formation profes-sionnelle et 69,5% des diplômées uni-versitaires). Le ratio emploi/popula-tion atteint 55% auprès des diplôméesuniversitaires et près du tiers auprèsde celles ayant un diplôme de la for-mation professionnelle, soit respecti-vement cinq fois et trois fois le niveauenregistré au niveau national (11,3%). D’autre part, l’écart entre les deuxsexes, estimé au niveau national à 48points, est ramené à 28,6 points pourles diplômés de la formation profes-sionnelle, et à 13,8 points seulementpour les universitaires. Ce qui traduitune plus grande insertion des femmesuniversitaires dans le marché de l’em-ploi.
Le salariat non permanent toucheun diplômé occupé sur deux“L’emploi salarié constitue la formed’emploi dominante pour les occupés di-plômés durant cette période, soit 83,5%de l’ensemble de cette population avecune large dominance du salariat nonpermanent qui touche un diplômé oc-cupé sur deux”, souligne-t-on. Le tra-vail indépendant reste marginal etpresque limité. Concernant le moded’insertion sur le marché de l’emploi,l’enquête révèle que chez les hommes,l’accès via les relations personnelles etfamiliales (28,7%), les concours etexamens (20%) et le contact par l’em-ployeur (16,6%) ainsi que le placementpar l’Anem ou autres bureaux de pla-cement (16,6%) constituent les prin-cipaux modes permettant l’accès àl’emploi. Par contre pour les femmes,la première insertion dans le mondedu travail s’est effectuée principale-ment par les bureaux de placement(près d’une diplômée sur deux soit49,3%), et par les concours et examens(21,3%).
MEZIANE RABHI
40% DES EMPLOYÉS EN QUÊTE D’UN CHANGEMENT PROFESSIONNEL
Ces Algériens qui n’aimentpas leur métier
Les travailleurs algériens ne sont pas satisfaits de leur emploi. L’enquête Emploi 2011de l'Office national des statistiques (ONS) révèle qu’environ 40,7% des employés déclarent chercher
un autre poste d’emploi (39,6% d’hommes et 42,1% de femmes).
Dans votre édition du 30 août 2012, en pageRadar, votre journal s’est fait l’interprèted’une position erronée et infondée éma-
nant d’un bureau exécutif de la “SEVE”. Maqualité de présidente élue n’a été remise en cau-se que par l’ex-présidente, Mme Taya, qui a refu-sé de remettre les bilans moral et financier de sagestion. Afin de dissimuler ses dérives, elle uti-lise votre journal pour induire en erreur l’opinionnationale. Consciente de mes responsabilitésdevant la loi, je n’ai jamais négocié quoi que ce soitet j’affirme assumer toutes mes responsabilités afind’assainir la “SEVE” de tous les parasites qui l’ontminée depuis des années. Une Agex (assembléegénérale extraordinaire), renforcée par l’adhésion
de nouveaux membres, s’est tenue le 30 août 2012pour me renouveler sa confiance afin de conti-nuer dans ce but salvateur, aidée en cela par uncabinet d’audit. De même que j’informe les pou-voirs publics et les partenaires que la “SEVE” quej’ai trouvée était une coquille vide avec onze ad-hérentes à jour de leurs cotisations après vingt ansd’existence. “SEVE” était une association ambu-lante, trimbalée ici et là selon les humeurs de sonancienne présidente. “SEVE” ne dispose d’aucu-ne administration et par conséquent d’aucune ar-chive.Le dossier comptable est lui-même introuvablealors même que le compte bancaire était régu-lièrement débité. Toute contestation de sa gestion
chaotique et autoritaire entraînait l’exclusion ar-bitraire des personnes par le recours à la diffa-mation calomnieuse. La “SEVE” de Mme Taya aété réduite à une affaire privée et familiale en vio-lation des règles élémentaires du mouvement as-sociatif. Elle s’est autoproclamée présidente d’hon-neur à vie ! Titre inexistant dans les statuts afind’exiger la conservation de la représentation dela “SEVE” à l’OIT et à la CPDH, missions ré-munérées dont personne à la “SEVE” n’a jamaisentendu parler. Le bureau “exécutif ” qui s’expri-me dans vos colonnes est illégal au regard mêmedes statuts de l’association. La “SEVE” de Mme Tayan’a tenu aucune assemblée générale depuis 2006,de même qu’elle n’a opéré aucun renouvellement
du bureau.Enfin, elle n’a jamais remis de bilans moral et fi-nancier, pourtant exigence légale pour toutes lesassociations est c’est justement lorque j’ai demandéle dossier comptable de l’association que la cabalecontre moi a commencé. Forte du soutien de l’as-semblée générale extraordinaire du 30 août2012, j’ai décidé en mon âme et conscience de me-ner ce combat honorable malgré les méthodes sta-liniennes d’intimidation et de chantage de Mme
Taya afin que la “SEVE” devienne ce que sesmembres fondateurs ont souhaité : une véritableassociation digne de l’entreprenariat féminin al-gérien.
SEVE
Mme Hadjdjilani nous écrit
OPÉRATEURS WIMAX, VOIP ET ISP
SLC, Anwarnet et Icosnet : “L’ARPT est en infraction”
Àbout de patience, les opérateurs duWimax, Voip et ISP décident de dénon-cer une situation des plus inédites dans
le conflit les opposant à l’Autorité de régula-tion de la poste et des télécommunications(ARPT). Lors de la rencontre presse organiséemardi dernier à l’hôtel El-Aurassi, ces derniersrévèlent ce qu’ils qualifient de “mise en failliteprogrammée” de la part d’une institution cen-sée assurer la régulation dans le marché de laPoste et des télécoms. Les opérateurs en question ont plaidé leur cau-se s’appuyant sur des arguments irréfutables telsque les articles de lois et d’avis d’experts dans ledomaine. Ils commencent par expliquer :“L’ARPT a instauré une nouvelle règle applicableen matière de droit des sociétés en s’arrogeant undroit de regard sur toute modification de la ré-partition capitalistique des opérateurs Voip, s’at-tribuant ainsi les mêmes prérogatives que leConseil national d’investissement et le Conseil desparticipations de l’État à une nuance près : les pré-
rogatives du CNI et du CPE, organes composés parles membres du gouvernement, n’ont pu être ins-tituées que par une loi”. Et de poursuivre :“L’ARPT a rendu une décision portant mode decalcul de la redevance annuelle au titre de l’ex-ploitation de l’autorisation relative à la fournituredes services de la Voip en vertu de cette décision,l’assiette du chiffre d’affaires de l’activité Voip ser-vant de calcul de la redevance a été redéfinie pourl’étendre aux services et équipements d’accès In-ternet qui se trouvait, pour rappel, déjà taxés viaune redevance forfaitaire faite en dehors ducadre réglementaire sur les fréquences Wimax.”Ils précisent que “cette décision comporte deuxinfractions majeures aux principes fondamentauxrégissant la séparation des pouvoirs et de l’équi-té devant l’imposition. En effet, seul le législateura le pouvoir d’instituer, de définir et de modifierles éléments d’un impôt, d’une taxe ou d’une re-devance d’une part, et qu’il ne peut être établi unedouble taxation pour un même revenu d’autrepart”.
En somme, l’ARPT s’arroge des rôles qui ne luisont point impartis et fixe de nouvelles règles dujeu. Une attitude qui n’obéit en définitive à au-cune logique, même en se basant sur le princi-pe de corriger une incohérence ou combler unvide juridique si tel est le cas. Cela est-il suffi-sant pour justifier “la mise à mort” d’opérateursnationaux qui contribuent au développement destélécoms dans le pays qui accuse un retard fla-grant en la matière. L’Algérie est classée presque dernière de la clas-se dans le domaine et demeure l’un des rares paysqui prive encore sa population de la 3G et autrestechnologies à même de booster l’activité éco-nomique. Comme si cela ne suffisait pas, l’ARPTvient rajouter son grain de sel en instaurant unclimat malsain vis-à-vis de nos compétences lo-cales tuant dans l’œuf toute initiative louable fai-sant du privé l’intrus indésirable au lieu de voiren lui l’allié et le partenaire précieux et incon-tournable. Ce sont là, d’ailleurs, des centaines de milliers
de clients algériens dont la quasi-majorité desentreprises, qui vont être pénalisées (1 500entreprises) et notre matière grise ignorée quiva encore une fois faire le bonheur desmultinationales.Les opérateurs qui écartent toute possibilité derecourir à des instances d’arbitrage internatio-nales, estimant que le problème ne peut êtretraité qu’entre Algériens, ont toutefois intro-duit un recours auprès du Conseil d’État maisappellent surtout à “la sagesse” pour le bien detous. “Un tel manque de considération confineau mépris et ne saurait être digne d’une agencegouvernementale, en particulier à l’égard d’opé-rateurs qui contribuent à son financement etgarantissent ainsi son indépendance”, insistentles conférenciers dont notamment SLC,Anwarnet et Icosnet qui réclament tout bon-nement “l’application de la loi en vigueur”.
NABILA SAÏDOUN
LE FONDATEUR D’AL-QAÏDA AURAIT ÉTÉ FROIDEMENT ASSASSINÉ
Le fantôme de Ben Laden s’invitedans la présidentielle américaine
Un ex-commando de marine américain dément la version officielle de la Maison-Blanche sur la mort de l’hommequi a fait baver les États-Unis. Oussama Ben Laden aurait été achevé après avoir été maîtrisé. C’est la thèse
défendue dans un ouvrage sur l’opération de sa neutralisation.
La révélation, si elle s’avèrejuste, est un pavé dans lacampagne électorale duprésident Obama à la re-cherche d’un second man-dat. Même si ça ne sera pas
un parjure, le président des États-Unis aurait livré une version tronquéede la mort du fondateur d’Al-Qaïda !C’est en tout cas ce que laisse en-tendre un membre des forces spé-ciales de la marine américaine (NavySeal) qui a participé à l’opérationcontre la résidence du leader de la né-buleuse islamiste à Abbottabad, unebanlieue résidentielle dans la capitalepakistanaise, le 1er mai 2011. Dans son livre à paraître le 4 sep-tembre, intitulé “No Easy Day” (unejournée difficile), Mark Owen (unpseudonyme) raconte que Ben Ladenn’a pas été éliminé dans sa chambreaprès avoir tenté de résister comme lelaissait entendre la version officielle.Ben Laden était bien désarmé, mais ilne s'agissait en aucun cas d'une exé-cution, selon l’ex-membre des forces
spéciales. Mark Owen était aux pre-mières loges quand le milliardaire ter-roriste saoudien a été neutralisé. Alorsqu’il grimpait l’escalier de sa grandemaison d’Abbottabad, proche d’uncomplexe militaire pakistanais, l’un desNavy Seal a vu une tête passer en tra-vers de la porte. “Nous étions à moinsde cinq marches du dernier étagequand j’ai entendu des coups de feu ti-rés avec un silencieux. Pop, pop”, relate Owen. Quand il dé-boule enfin dans la pièce dans la fou-lée du tireur, Owen aperçoit un hom-me mortellement blessé à terre. “Dusang et de la matière cérébrale coulaientde son crâne”, rapporte l’auteur de la“Journée difficile”, ajoutant : “Tandisque le corps de Ben Laden tressautaitencore, les deux militaires pointent leurvisée laser sur sa poitrine et tirent plu-sieurs coups jusqu’à ce qu’il ne bougeplus.” Un assassinat en règle, certai-nement pour que Ben Laden empor-te avec lui ses secrets. Le chef historique d’Al-Qaïda, quiétait traqué depuis dix ans, croyait être
à l’abri dans sa résidence d’Islamabad: dans sa chambre, les commandos onttrouvé un AK-47 et un pistolet russenon chargés ! Une autre révélation qui embarrasse-rait la Maison-Blanche, qui assuraitavoir traité la dépouille de Ben Ladenavec respect : Mark Owen racontequ’un membre du commando était as-sis sur sa poitrine étendue sur le plan-cher de l’hélicoptère lors du vol de re-tour. Atteindre à la dignité des dé-pouilles en Afghanistan, en Irak et deBen Laden serait-elle une spécialité desmarines et GI’s ? Il reste que ce témoignage choc arriveen pleine campagne présidentielle auxÉtats-Unis. Obama, qui avait tiré ungrand crédit politique et médiatique del’«Opération Ben Laden», risque d’êtrefragilisé davantage par ce livre-brûlot.Les républicains ne manqueront pasd’en faire usage. La stature de héros qu’Obama a vou-lu se donner avec la capture de Ben La-den est entachée.
D. BOUATTAUn commando américain remet en cause la stratégie d’élimination de Ben Laden
orchestrée par Barack Obama.
D.R
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Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
8LIBERTE
L’internationale
SELON UN ARTICLE DU “NEW YORK NEWS DAY”
La police marocaine malmène la délégation de la Fondation Kennedy
La police marocaine a malmené la délégationde la Fondation Robert Kennedy pour lesdroits de l’homme, a écrit Kerry Kennedy,
dans un long article publié au New York NewsDay, en décrivant le déroulement du premier jourde leur visite dans les territoires occupés du Sa-hara occidental. "Il était sans doute de la police,un agent en civil s’est dirigé vers le siège avant denotre voiture pour gêner la caméra de ma filleMariah qui était en train de filmer une scène deviolence de la police contre une femme sahraouie.Il a tenté de lui subtiliser la caméra. Heureusement que Mariah n’a pas été touchée,mais ce n’est pas le cas de la femme sahraouie, Sa-kinah Djed Ahlou, qui est présidente du Forumdes femmes sahraouies", a écrit Mme Kennedy.Le fondateur de l’Organisation mondiale contre
la torture, Eric Sottas, accompagné de la prési-dente Front-line, Mary Lawlor, s’est rendu àl’hôpital local où se trouvait la femme sah-raouie victime de violence. "Elle était grièvementblessée au visage", témoigne Mme Kennedy.L’administration locale du gouvernement ma-rocain a tenté de minimiser l’affaire, en vain. "Lebureau régional du gouvernement marocain a ditque Sakinah Djed Ahlou n’a pas été agressée etque tout cela n’est qu’une mise en scène théâtra-le. Mais pour nous il ne s’agit pas de cela. Elle a été bel et bien agressée au point où son vi-sage a changé de couleur", a signifié Kerry Ken-nedy aux officiels marocains. "Nous avons re-marqué la présence d’un officier de police avecune bande de voyous. Il y avait aussi des infor-mateurs qui nous ont suivis durant toute la jour-
née. Et lorsque Mariah a essayé de les prendre enphoto, ils ont voilé leurs visages. Un des policiersen civil a proféré des insultes et des obscénitéscontre ma fille", a-t-elle ajouté. La présidente dela Fondation Kennedy, figure emblématique dela défense des droits de l’homme, a indiqué quela violence à laquelle elle a assisté n’est pas "un faitisolé". "La violence que nous avons pu constatern’est pas un événement isolé. Nous avons rencontré des dizaines de femmesdont les maris et les fils ont subi les affres de laprison et de l’agression physique en raison de leursactivités politiques. Nous avons rencontré ungroupe d’hommes qui nous ont fait visionner desvidéos montrant la répression de manifesta-tions pourtant pacifiques, où des manifestantsétaient battus violemment par la police. La dé-
légation a également rencontré un groupe d’avo-cats ayant travaillé sur 500 affaires de justice, de-puis 1999 jusqu’à aujourd’hui, dont le seul tortest d’avoir manifesté pacifiquement, comme le cefut le cas de la femme d’aujourd’hui. Ils nous ontparlé de manifestants violemment réprimés,blessés et parfois assassinés", a rapporté KerryKennedy. "Nous sommes ici pour une semaine,avec une délégation du Centre Robert Kennedypour la justice et les droits de l’homme pour éva-luer la situation des droits de l’homme au Saha-ra occidental et dans les camps de réfugiés où vi-vent des Sahraouis arbitrairement déplacés. Il estsûr que nous avons pu avoir une appréciation dèsce premier jour, a conclu Mme Kennedy.
SPS
UNION EUROPÉENNE
Les divergences persistentUn sommet européen extraordinaire sur le budget sera mis sur pied à la fin du mois de novembre pour
permettre aux chefs d’État et de gouvernement des 27 de finaliser le cadre financier de l’Union européenne jusqu’à l’an 2020.
En principe, cette question aurait dû êtretranchée lors du prochain sommet au-tomnal prévu les 18 et 19 octobre à
Bruxel lesmais defortes di-vergences
persistent entre contributeurs et bénéficiaires dubudget européen. La réunion du mois d’oc-tobre, consacrée essentiellement à la crise de l’eu-ro, sera probablement le théâtre d’importants re-mous et le temps manquera certainement pourévoquer à la fois le sauvetage économique de payscomme la Grèce ou l’Espagne et la fixation ducadre financier de l’Union. Dans cette perspec-tive, la nécessité pour les Européens de poursuivreleurs négociations en vue d’aplanir leurs diver-gences se fera cruellement ressentir pendant les
quelques semaines supplémentaires qui sépare-ront le sommet d’octobre de la rencontre extra-ordinaire du mois suivant. L'enveloppe globaledu budget de l'Union européenne, qui s’étend surune période de sept ans, constitue le principal mé-canisme de redistribution des 27. Au total, laCommission européenne avait proposé en juin2011 des dépenses d'un montant de 1 083,3 mil-liards d'euros pour la période 2014-2020, soit1,11% du PIB européen et 5% de hausse par rap-port à la période 2007-2013. La proposition dela Commission avait néanmoins suscité une le-vée de boucliers de plusieurs Etats membres,Royaume-Uni en tête, opposés à toute augmen-tation du budget. La France, l'Allemagne, l'Au-triche, la Finlande, les Pays-Bas et la Suède, touscontributeurs nets, se sont alignés sur la positiondu Royaume-Uni en se déclarant même partisans
d'une réduction drastique du futur budget de l'UEjusqu’en 2020 alors que d’autres pays (dont la Bel-gique) plaidaient pour sa hausse significative. LesEuropéens s'opposent aussi sur les priorités à ac-corder par exemple aux régions défavorisées ousur la question du maintien ou non des aides agri-coles. Il faut en effet savoir que la politique agri-cole commune représente à peu près 40% du bud-get européen et la France en est le premier Etatbénéficiaire… Une réunion informelle prépara-toire vient de se dérouler mercredi dernier àChypre. Cette rencontre a permis, une nouvel-le fois, de mettre en évidence les franches op-positions entre les partisans d’un budget européenambitieux et ceux qui, au contraire, prônent unbudget pluriannuel minimal. Le ministre belgedes Affaires étrangères Didier Reynders déplo-re que la France se soit rangée dans la seconde
catégorie et il voit une contradiction entre l’en-gagement initial de l’actuel président français enfaveur de la croissance et les positions défenduespar ce pays à la réunion préparatoire de Chypre.Ainsi François Hollande, qui met en exergue lepaquet de 120 milliards d’euros adoptés sous soninitiative par les responsables européens, pour-rait, selon le chef de la diplomatie belge, voir cesinvestissements disparaître du budget si lescontributeurs nets obtiennent de le raboter. “Onne peut pas plaider pour la croissance et en mêmetemps pour un budget européen en diminution”,a observé le ministre belge des Affaires étrangères.Le budget de l’Union, en cette période d’austé-rité, constituera sans nul doute l’un des pointsd’orgue du calendrier européen de cette find’année 2012.
A. A.
DE BRUXELLESAREZKI AMOKRANE
Le 16e sommet des Non-Alignés à Téhérana commencé jeudi, deux heures à peine,que déjà il était orageux et tourmenté. Les
représentants de la Syrie ont quitté la salle deréunion : ils tenaient à protester contre les pro-pos que venait de tenir le président égyptien.En effet, Mohamed Morsi a qualifié le pouvoirde Bachar Al-Assad de “régime oppressif ” et ila salué la lutte du peuple syrien. Aux côtés deson hôte iranien Ahmadinejad, qui, lui, est trèssolidaire du régime de Damas. Cette passed’armes donnait toute l’ampleur des difficultéspour donner une seconde vie au Mouvementdes Non-alignés, né dans le feu de la “guerrefroide” mais qui ne s’est pas encore réformé pours’insérer dans la marche forcée de la mondia-lisation et ses nouvelles exigences. La condam-nation du régime syrien par le président égyp-tien n’est pas une première, sa position va dansle sens de l’opinion publique égyptienne maisaussi dans le sens de l’organisation internatio-nale des Frères musulmans dont Morsi fait par-tie, puisque issu de la confrérie fondée par Ha-san El-Banna dans les années 1920. Et, il n’y pasque l’Égypte, les monarchies et principautés du
Golfe sont foncièrement hostiles à Bachar Al-Assad, dont leur chef de file idéologique, l’Ara-bie Saoudite que le président égyptien a visitéà deux reprises, dont celle à l’occasion du der-nier sommet islamique qui a condamné Damas.Et puis dans la “croisade” contre Damas, il y aégalement et surtout le Qatar, dont l’émir est leseul chef d’État à avoir visité l’Égypte depuis laprise du pouvoir par les “Frères”. Deux grandsbailleurs de fonds de l’Égypte et des “printempsarabes” avec bien entendu les États-Unis, toustrois farouches adversaires de Damas. Ceci pourdire que le sommet de Téhéran s’était ouvertd’emblée sous le signe d’un bras de fer entre sun-nites du Golfe et leurs alliés-obligés des autrescontinents et le chiisme iranien, lequel, il estvrai, cache de plus en plus mal ses velléités hé-gémoniques dans le monde musulman. Cela dit,le sommet des 120 pays non-alignés s’est ouverten présence d’une cinquantaine de chefs d’É-tat et de gouvernement, ce qui en soi met à malla tentative d’isoler l’Iran. Il faut en effet savoirque les États-Unis n’avaient pas cessé de lancerdes appels au boycott, répercutant les menacesrabâchées par Israël. Obama et Netanyahu
avaient également demandé au secrétaire géné-ral de l’ONU de ne pas se rendre à Téhéran,pour montrer que l’Iran était isolé sur la scè-ne internationale. Sans succès, même si Ban-Ki-moon a fait son procès contre Téhéran. L’Iranprésente, d’ores et déjà, son sommet comme unevictoire politique et diplomatique face auxOccidentaux qui tentent de l’isoler internatio-nalement en raison de son programme nucléai-re controversé. Téhéran compte sur le soutiendes pays non-alignés pour défendre son droità la maÎtrise du nucléaire, “à des fins civiles”, de-vait encore rappeler le guide de la révolution is-lamique Khamenei, à l’ouverture du 16e som-met des Non-alignés, et s’opposer aux sanctionséconomiques occidentales qui frappent lepays. En attendant, le Mouvement, qui s’est as-soupi ces dernières décennies, a remis à l’hon-neur ses thèmes traditionnels : démocratisationdu Conseil de sécurité de l’ONU pour réduirel’influence des grandes puissances, rejet de tou-te ingérence dans les affaires intérieures de sesmembres, soutien à la création d’un État pales-tinien, appel au désarmement nucléaire…
D. B.
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
9LIBERTE
L’internationale
ELLE N'EXCLUT PAS D’AGIR EN DEHORS D’UN ACCORD DE L'ONU
Paris en quête de leadershipdans le dossier syrien
Ayant accusé beaucoup de retard dans la crise syrienne, la France se réveille en sursaut et cherche coûte quecoûte à reprendre la main sur ce dossier pour s’imposer sur la scène internationale.
“Les armes bacté-riologiques et chi-miques sont d'uneautre nature queles armes ordi-naires”, a répondu
Laurent Fabius, au micro d'Europe 1,à la question de savoir s'il attendrad'avoir un accord de l'ONU pour in-tervenir militairement si Bachar Al-As-sad utilise des armes chimiques, lais-sant ainsi entendre que non. Cette réponse atteste de la volonté deParis de se mettre en évidence sur lascène internationale après les cri-tiques acerbes adressées au présidentsocialiste François Hollande, pourson long silence sur la question, qu’ila rompu à l’occasion de la tenue de laconférence des ambassadeurs lundidernier. “On ne peut pas supporter queces armes, dont les conséquences dra-matiques peuvent se diffuser plus loinque les frontières syriennes, soient
employées”, s'est justifié le ministre desAffaires étrangères, assurant que la ré-glementation internationale permet-tait une attaque pour riposter à l'usa-ge de telles armes. “Si Assad les em-ploie, nous serons intransigeants.Notre réponse serait alors immédiateet fulgurante”, a encore insisté le chefde la diplomatie française. Se disant“bien entendu certain” que la Syriepossède de telles armes, Laurent Fabiusrejoint ainsi la position du présidentaméricain. “Nous avons été très clairsenvers le régime d'Assad, mais égale-ment envers les autres acteurs sur leterrain, sur le fait que, pour nous, laligne rouge serait de voir un arsenalcomplet d'armes chimiques en traind'être déplacées ou utilisées”, avait dé-claré Barack Obama le 20 août. “Celachangerait mes calculs”, avait-il assu-ré au sujet d'une intervention militai-re qu'il exclut pour le moment. Le 22 août, le Premier ministre britan-
nique David Cameron, le présidentaméricain et François Hollandes'étaient entretenus pour parler de laquestion. “L'utilisation d'armes chi-miques nous amènerait à revoir notreapproche du conflit”, avaient-ils concludans un communiqué. Une intervention internationale enSyrie est exclue tant que le Conseil desécurité de l'ONU refuse de donnerson accord à l'Otan, ce qui se passe de-puis le début du conflit, puisque la Chi-ne et la Russie, partenaires de la Syrie,mettent systématiquement leur veto. Mais chaque pays est libre d'envoyerlui-même des troupes directementsur le terrain. Le hic : la Syrie représen-te la deuxième puissance militairearabe après l'égypte, forte de 500 000hommes. Affaiblie par la rigueur bud-gétaire et la guerre en Libye, l'arméefrançaise prendrait de gros risques enattaquant toute seule. Mais le ralliement des états-Unis chan-
gerait incontestablement la donne.Même si le Conseil est aujourd'hui pa-ralysé, Laurent Fabius et WilliamHague ont affirmé que la communau-té internationale ne devait pas resterinactive dans d'autres domaines, com-me l'humanitaire. “Le message de laFrance au peuple syrien, a lancé Lau-rent Fabius, est clair : Assad va tombermais nous ne vous laisserons pas tom-ber.” Le ministre français a préconiséd'aider l'opposition syrienne à “se fé-dérer” et a lancé un “nouvel appel auxdéfections”. Son homologue britan-nique a “appelé les partisans d'Assadà prendre leurs distances vis-à-vis durégime ou à se préparer à répondrepour les actions du régime”, évoquantune hypothétique saisine de la Courpénale internationale. Une telle saisine supposerait une réso-lution de l'ONU, très improbable enraison du blocage russo-chinois.
MERZAK TIGRINE/AGENCESLaurent Fabius, ministre français des AE.
Yahia/Liberté
SOMMET DES NON-ALIGNÉS À TÉHÉRAN
La Syrie renvoie la question de la réforme du mouvement
TUNISIE
Le patron d’une chaîne de télévision privée incarcéré
Le patron de la chaîne Ettounsiya TV,
producteur d'une émission politique satirique
suspendue en Tunisie, a été incarcéré jeudi, en
dénonçant une atteinte à la liberté d'expression,
alors que le gouvernement dirigé par les
islamistes est accusé de faire pression sur les
médias. “Sami (Fehri) vient de se rendre au
procureur général”, a annoncé à l'AFP Me Sonia
Dahmani, précisant ensuite que son client avait
été incarcéré à la prison de Mornaguia, à 30 km à
l'ouest de Tunis. “Je constate que mon client a été
jeté en prison sans que la défense ait eu
connaissance du dossier ni de la requête de la
chambre d'accusation”, a déclaré un autre avocat,
Me Abdelaziz Essid, qui a indiqué avoir déposé un
pourvoi en cassation contre le placement en
détention. La justice tunisienne a ordonné le 24
août le placement en détention provisoire de M.
Fehri dans une affaire de corruption remontant à
l'époque du président déchu Zine El-Abidine Ben
Ali. L'intéressé, qui risque dix ans de prison,
affirme que cette décision a été prise en
représailles à la diffusion d'une émission de
marionnettes satiriques politiques, qui a été
déprogrammée en raison, selon lui, de pressions
du gouvernement dirigé par le parti islamiste
Ennahda.
R. I./AGENCES
PUBLICITÉ
RÉSULTATS DU CONCOURS DE L’ÉDUCATION ÀBÉJAÏA
Les contractuels montent au créneau■ Les résultats tant attendus du concours de
recrutement des enseignants de l'éducation
nationale suscitent toujours la colère.
Mercredi, c’était au tour des enseignants
contractuels de BéjaÏa d’exprimer leur
mécontentement en organisant un
rassemblement devant le siège du Syndicat
d'entreprise des travailleurs de l'éducation
(Sete), affilié à l'UGTA. Une action à travers
laquelle, un comité a été désigné et une
plate-forme de revendications a été
élaborée. Elle s’articule essentiellement
autour de l’annulation des résultats et
l’intégration des seuls enseignants
contractuels. Autour du concours de
recrutement pour l’éducation nationale, les
contestataires estiment qu’il y avait un
manque manifeste de transparence dans les
résultats et les critères retenus pour le calcul
des notes. Ils citent, pour preuve, le manque
de détails lors de l’affichage des résultats,
notamment les notes obtenues. Mettant en
avant leur capital expérience dans
l’enseignement, puisque jouissant d’un
diplôme d’études supérieures en plus de
l’ancienneté, ils s’interrogent sur
l’admission de beaucoup de candidats issus
exclusivement du nouveau système, y
compris ceux ayant validé leur année en
juillet 2012. Pour eux, la liste des candidats
retenus ne reflète pas les compétences des
postulants. Envahis par un sentiment
d’exclusion, de déception et de colère, ces
enseignants, issus des trois paliers de
l’enseignement, se disent décidés à ne pas
baisser les bras tant que leurs
revendications ne sont pas prises en charge.
Une situation, qui risque fort de perturber la
prochaine rentrée scolaire.
H. KABIR
CRIMINALITÉ À TAMANRASSET
8 arrestations en un mois■ Les affaires délictuelles et criminelles
élucidées par les services de la sûreté de
wilaya de Tamanrasset durant le mois de
juillet ont débouché sur l’arrestation de 118
personnes, impliquées pour la majorité dans
le trafic de stupéfiants, le faux, l’usage de
faux et la contrebande. C’est ce que nous
avons appris de l’officier chargé de la
communication auprès de cette institution,
faisant remarquer que le nombre des
interpellations effectuées dans cette wilaya
cosmopolite a connu une hausse
préoccupante par rapport au mois de juin
écoulé, où l’on avait enregistré 65
arrestations. Les différentes opérations
réalisées par la police durant cette période
coïncidant avec le mois de jeûne se sont
ainsi soldées par la saisie de 3 200 litres de
carburants, 143 cellulaires, 371 accessoires de
téléphone portable, 360 chaussures et une
quantité non négligeable de cigarettes et de
médicaments. À tout cela s’ajoutent 23,80 g
de kif traité, 1,17 kg de Bango et 20
comprimés psychotropes. Par ailleurs, 24
affaires relatives à des délits perpétrés
contre les personnes et les biens publics ont
été traitées, au cours desquelles 30
personnes ont été écrouées. La police de
l’urbanisme et de la protection de
l’environnement a, quant à elle, élucidé 10
affaires liées aux constructions illicites.
RABAH KARECHE
BRÈVESdu CentreBÉJAÏA
La baie des Aiguadesse dégrade
L’insécurité, l’insalubrité et l’anarchie règnent sur les lieux. Conséquence : les visiteurs enquête de détente et d’évasion en sont chassés. Les agressions et les vols sont le lot
quotidien des touristes qui s’y aventurent.
Le contraste est saisissant. La baie desAiguades est un site touristique parexcellence qui faisait naguère le bon-heur des Béjaouis. C’était aussi une es-cale indispensable pour les visiteursqui empruntent la côte nord-ouest de
Béjaïa. Aujourd’hui, la baie s’est clochardisée ; ellese dégrade de jour en jour, au grand dam desamoureux de la nature. Avant que cet endroit fée-rique ne tombe en déliquescence, elle faisait lebonheur des familles béjaouies qui venaient s’yreposer, s’y ressourcer et chercher un peu de cal-me. La destination était incontournable pour lesBéjaouis qui regagnaient le Béjaïa natal le tempsd’un week-end, pendant les vacances scolaires oudurant les congés annuels. Les émigrés renon-çaient, quant à eux, sans regret aux plages du sudde la France, d’Espagne ou d’Italie… La baie desAiguades faisait le bonheur aussi des visiteurs oc-casionnels, qui venaient des quatre coins du pays,des étrangers, coopérants techniques ou en séjouracadémique. Leur hôte béjaoui se faisait un de-voir de leur faire visiter ce site féerique chargé
d’histoire. Mais ces dernières années, quelque cho-se a cassé. L’insécurité, l’insalubrité et l’anarchiey règnent. Conséquence : les visiteurs en quêtede détente et d’évasion en sont chassés. Lesagressions et les vols sont le lot quotidien des tou-ristes qui s’y aventurent. C’est pourtant unmembre influent de l’association pour la pro-tection et la sauvegarde de la baie des Aiguadesqui l’affirme. Il a eu à le vérifier récemment à sesdépens, lorsqu’il s’est fait agresser par un squat-teur des lieux. Ce dernier aurait accaparé “uneparcelle de terrain pour ériger un restaurant enfaisant fi de toutes les lois qui régissent ce genred’activité”, a dénoncé notre interlocuteur. La si-tuation devenue “alarmante” sur cette baie a faitréagir cette association dont la raison d’être estprécisément la préservation de cet espace. Et com-me pour prendre à témoin la population béjaouieet les autorités locales, plus particulièrement lesdirections en charge de la protection de la fau-ne et de la flore, de l’environnement, un appel aété placardé sur les murs de la ville par lesmembres de l’association, appelant à la mobili-
sation générale des citoyens et à leur implicationeffective pour faire face au danger qui guette cet-te baie. Les rédacteurs de l’appel, tout en s’élevantcontre les tentatives de dégradation du site, ontdénoncé “l’incivisme et l’irresponsabilité descommerçants” qui y exercent leurs activitésmus, selon eux, “par le seul appât du gain, en né-gligeant la propreté et les traits historiques” dusite. La direction du commerce y est directementinterpellée pour sévir et mettre un terme àl’anarchie qui y règne. Les membres de l’asso-ciation ont aussi pointé du doigt les gardiens desparkings improvisés sur les lieux, et qui exercentleur diktat sur les visiteurs. “Les racketteurs au-toproclamés gardiens de parking font fuir les fa-milles et les nombreux visiteurs d’autres wilayas,tout comme les voleurs n’arrêtent pas de sévir ences lieux de rêve”, est-il écrit dans l’appel. Sur cepoint précis, ce sont les membres de l’exécutifcommunal de Béjaïa qui sont interpellés, car cesont eux qui délivrent les autorisations pour ytransformer des sites protégés en parkings.
M. OUYOUGOUTE ET H. KABIR
DEUX TENTATIVES DE VOL DE MOTOS DÉJOUÉES À GHARDAÏA
3 repris de justice arrêtés
Deux affaires ont encore été traitées cette semaine par les ser-vices de police de la wilaya de Ghardaïa. La première s’estdéroulée, mercredi, au quartier de Theniet El-Makhzen,
en plein centre-ville à proximité de l’agence Mobilis, mercredi lors-qu’un citoyen qui était en train de payer sa facture a aperçu à tra-vers la vitre de l’agence, trois individus qui tentaient de s’emparerde sa moto. Sorti précipitamment pour s’opposer au vol, il a réus-si à faire fuir les trois lascars. Il s’est tout de suite dirigé vers le pos-te de police le plus proche où il a déposé une plainte pour tenta-tive de vol. Partis tout de suite à la recherche des trois voyous, etforts des descriptions fournies par la victime, les policiers ont vite
fait de repérer et arrêter l’un d’eux. Celui-ci, âgé d’une vingtained’années et déjà multirécidiviste, connu des services de police, aété emmené au poste où il a été formellement reconnu par la vic-time avec laquelle il a été confronté. Démasqué, celui-ci dénon-ce ses deux acolytes, dont l’un d’eux fut arrêté le jour même, alorsque le troisième, en fuite, reste activement recherché. Présentésjeudi devant le procureur de la République près le tribunal de Ghar-daïa, qui les a déférés devant le magistrat instructeur, ils ont étéplacés sous mandat de dépôt et incarcérés à la prison de ChâabetEnnichène de Ghardaïa pour association de malfaiteurs et tenta-tive de vol de bien d’autrui. La seconde affaire, qui a eu lieu le même
jour au quartier de Benghanemet, a été avortée grâce à la vigilanced’un citoyen, qui ayant aperçu dans son quartier deux types louchesrôdant à proximité de la moto de son voisin, a immédiatement aler-té la police. Pourchassés, l’un d’eux, âgé d’une vingtaine d’annéeset repris de justice notoire connu dans le milieu du vol, a été neu-tralisé alors que son complice a réussi à s’échapper. Présenté jeu-di devant le procureur de la république, il a été placé sous man-dat de dépôt et incarcéré à la prison de Châabet Ennichène de Ghar-daïa alors que son acolyte reste activement recherché.
L. KACHEMAD
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
11LIBERTE
L’Algérie profonde
Le beau panorama offre d’année en année un spectacle désolant composé de détritus et autres déchets.
D. R
.
CRIMINALITÉ À CONSTANTINE
226 individus arrêtés au mois d’août Le banditisme en tous genres prend de
l’ampleur dans l’ensemble de la wilaya de
Constantine. Selon le bilan de la police
judiciaire de la sûreté de wilaya, pas moins
de 179 affaires ont été traitées par les
éléments de la police judiciaire, durant le
mois d’août dont celles relatives aux coups et
blessures volontaires, vol sous ses multiples
formes, insultes et menaces, rapts et
violation de domicile. Pas moins de 226
individus sont impliquées dans ces diverses
affaires, dont 168 personnes ont été
présentées devant la justice, 54 ont été mis
en détention préventive, 98 ont été
convoqués et 3 sous contrôle judiciaire.
Quant aux 13 autres, ils ont bénéficié de la
liberté provisoire. Quant aux accidents de la
circulation, les mêmes services ont relevé un
pic inquiétant, car pas moins de 29 accidents
qui ont entraîné la mort de trois personnes
ont été enregistrés durant cette même
période.
INES B.
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Deux Maliens placés sous mandat de dépôt
Deux ressortissants maliens, des faux-
monnayeurs, âgés d’une vingtaine d’années,
ont été présentés en fin de semaine devant le
juge d’instruction près le tribunal de Bordj
Bou-Arréridj et placés sous mandat de dépôt.
Ils avaient proposé en début de semaine, à
un citoyen de Bordj Bou-Arréridj, fils
d’industriel, de lui fabriquer de la fausse
monnaie, ou de lui livrer la matière première
et des produits utilisés dans la fabrication de
la fausse monnaie, en contrepartie d’une
somme en dinars. Mais le citoyen en
question les dénoncera aux services de la
police judiciaire de la Sûreté de wilaya. Une
enquête a aussitôt été ouverte par les
services concernés, qui ont réussi à
interpeller les deux Maliens.
CHABANE BOUARISSA
JIJEL
Une bijouterie attaquée en plein jour à Ziama
Un groupe de trois malfaiteurs a dévalisé
avant-hier une bijouterie en plein jour dans
la commune de Ziama Mensouria, 30 km à
l’ouest de Jijel. Selon nos sources le
propriétaire de la bijouterie, menacé à l’arme
blanche, il a été ligoté et bâillonné. Selon les
mêmes sources, une cliente est entrée dans le
magasin en question et a soupçonné un
hold-up de la part des trois malfrats. Cette
dernière a tout de suite couru et demandé de
l’aide de la part des citoyens. Les habitants de
Ziama ont intervenu sur-le-champ pour
neutraliser les voleurs qui ont été contraints
de prendre la fuite. Deux d’entre eux ont été
rattrapés et arrêtés, tandis que le troisième a
pu s’enfuir. Il est à signaler que ces braqueurs
sont issus de la wilaya d’Alger. Tous les
bijoux volés ont été récupérés. Une enquête a
été ouverte par la police de Ziama.
MOULOUD SAOU
KHENCHELA
Un homme percuté mortellement par une camionnette
Un père de famille, la quarantaine, a été,
dans la nuit de mercredi à jeudi, violemment
fauché par une camionnette, au niveau de la
commune d’Ouled Racheche, 30 km à l’est de
la ville de Khenchela, apprend-on de sources
officielles. La victime, évacuée en urgence à
l’hôpital, n'a pas pu résister à ses blessures et
rendra l'âme. Le corps a été déposé au niveau
de la morgue de l’hôpital pour autopsie et
une enquête a été ouverte par les services de
l'ordre.
M. Z.
BRÈVESde l’Est
Vendredi 31 Août- Samedi 1er septembre 2012
12LIBERTE
L’Algérie profonde
SUITE À L’AFFICHAGE DES RÉSULTATS DU CONCOURS DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS
Les recalés protestent à Mila...
Multiples sont les causes qui ont motivé cette montée au créneau des concernés.
Les recalés du concours de recrute-ment des enseignants, organisé ré-cemment, ont observé, mercredidernier, un sit-in devant le siège dela direction de l’éducation de Milapour protester contre ce qu’ils appel-
lent les injustices dont ils sont victimes. Ilsétaient plus d’une centaine de diplômés desdeux sexes à participer à ce rassemblement deprotestation organisé aux portes de la directiondu secteur. Multiples sont les causes qui ont mo-tivé cette montée au créneau des concernés. Lescertificats de résidence accordés à des diplômésde l’extérieur de la wilaya, les avantages consen-tis à certaines promotions d’étudiants au détri-ment d’autres et la non -prise en considérationdes années de travail dans le secteur accompliespar certains en qualité d’enseignants suppléantsrestent les principaux motifs de ce mouvementde contestation. En effet, beaucoup remettent en cause les certi-ficats de résidence délivrés à des candidats de l’ex-térieur de la wilaya de Mila, des documents quiont permis à ces derniers de concourir illégale-
ment à Mila et de briguer des postes de travail audétriment des candidats locaux. “Beaucoup decandidats retenus ne sont pas de Mila. Ils ont pro-duit des certificats de résidence qu’ils ont obte-nus frauduleusement. Aussi nous demandonsl’ouverture d’une enquête sur cette question”, nousdira B. Selma, postulante à un poste de profes-seur d’éducation physique. Sportive invétérée, is-sue d’une famille de sportifs et détentrice du 1er
dan en karaté et de plusieurs titres universitaireset régionaux en plus d’une licence ès sports, Sel-ma est loin de se remettre de sa malheureuse sur-prise d’échec. Exhibant ses diplômes et titres, ellenous dira : “Je n’arrive pas à admettre le résultat,moi qui ai toujours porté haut l’étendard du sportféminin tant à Mila qu’ailleurs. J’ai une licence ensport et 6 titres en karaté et en tennis de table,dont deux universitaires et trois obtenus dans descompétitions régionales.” Cela au moment oùd’autres parlent de discrimination entre les diplô-més des différentes promotions d’universitaires.“Moi, je suis sortie en 2001 de l’université. J’ai en-seigné la langue arabe en vacataire pendant desannées à Tassala. Or, les postes budgétaires ou-
verts sont allés à des diplômés de la dernière pro-mo”, déplore R. S. Soulignons que les forces an-tiémeute ont été dépêchées sur place, mais aucunincident ou heurt avec les protestataires n’a étéenregistré. Des représentants des contestataires ont été re-çus par le directeur de l’éducation et le secrétai-re général de wilaya. Ces derniers, apprend-onde source officielle, ont promis à leurs vis-à-visd’ouvrir une enquête sur les certificats de résiden-ce fournis par les candidats issus des wilayas li-mitrophes. “S’il s’avère que des candidats admisne résident pas à Mila, ils seront tout simplementdisqualifiés et remplacés par des admis de la lis-te d’attente”, souligne-t-on.
KAMEL BOUABDELLAH
La Direction de l’éducation de Mila a eu à gérer le mécontentement des candidats à l’examen de recrutement des enseignants.
ANNABA
Une pétition contre la violence urbaine
Dans une pétition, qui compte quelque 2000signatures et qui est adressée tout parti-culièrement au ministre de l’Intérieur, des
habitants de la ville de Annaba s’élèvent contre laviolence urbaine et l’insécurité. Se revendiquant“d’un comité apolitique, responsable et préoccu-pé par la dégradation alarmante de la situationsécuritaire dans (leur) cité”, ces citoyens citent àtitre d’exemple les évènements survenus sur lesours de la Révolution, en plein centre-ville, du-rant la nuit du samedi 25 au dimanche 26 aoûtderniers, qui ont visé de paisibles estivantsagressés et rackettés. Selon les termes de cet écrit,cette réclamation revendique l’obligation de fai-re respecter le droit à la sécurité. Et de rappelerque “des atteintes à la vie, à l’intégrité physiqueet aux biens de citoyen(ne)s ont été commises enréunion par plusieurs personnes organisées enbande et en utilisant des armes blanches telles que
sabres, gourdins et bombes lacrymogènes”. La pé-tition souligne que “ces derniers s’en sont pris àdes enfants, des femmes et des familles. Ils ont étébrutalisés, violentés et volés. Des véhicules de par-ticuliers saccagés et dégradés. Ce groupe a agi en toute impassibilité et sans êtreinquiet par nos forces de l’ordre. Cette situationest effrayante !” Ceci avant de conclure en indi-quant que “la banalisation du vol et des agressionsest devenu la règle dans notre ville, c’est pourquoi,nous vous demandons, messieurs le ministre etle wali de Annaba, de prendre des mesures ur-gentes et nécessaires pour rétablir l’ordre et la sé-curité à Annaba et pour assurer la protection ducitoyen de notre ville pour que chaque person-ne à Annaba puisse circuler, faire ses courses, s’at-tabler sur une terrasse, se rendre à son travail, entoute quiétude et tranquillité”.
A. ALLIA
… Et à El-TarfLe siège de la direction de l’éducation de
la wilaya d’El-Tarf est pris d’assaut depuis
mardi dernier par des dizaines de
candidats recalés au concours de
recrutement des enseignants dans les trois
cycles, à savoir le primaire, le moyen et le
secondaire, organisé par le ministère de
tutelle. Les candidats recalés dénoncent les
pratiques peu orthodoxes des
sélectionneurs (éducation et fonction
publique). En effet, les listes affichées
récemment ne portent que des noms qui
reviennent à chaque concours organisé
par le ministère, selon les protestataires.
Par ailleurs, les jeunes candidats
dénoncent le déroulement des épreuves
d’entretien. Certains affirment que des
licenciés de 2012, sans aucune expérience,
ont été reçus au test, alors que des
professeurs suppléants comptabilisant
plusieurs années de travail ont été
purement et simplement recalés. Des
candidats nous ont affirmé qu’en langues
étrangères, les membres du jury parlaient
en arabe dialectal, alors qu’ils avaient la
mission de jauger les candidats dans leur
spécialité, à savoir l’anglais ou le français.
Notons que pour le recrutement de
quelques enseignants du primaire, moins
d’une cinquantaine, deux mille candidats
ont postulé. Hier encore, les recalés
exigeaient l’annulation de ces concours.TAHAR B.
D.R
.
AÏN TÉMOUCHENT
Un baron de la drogue recherché par Interpol
Dans le cadre de la lutte contrele crime organisé sous toutesses formes, les éléments de
la brigade de recherche et d’inves-tigation relevant de la police judiciai-re de la Sûreté de wilaya de Aïn Té-mouchent viennent de mettre la lu-mière, et ce, dans un espace trèscourt sur une seconde affaire de fauxpasseports au niveau de la mêmedaïra, celle de Aïn Kihal, qui, mal-gré elle, vient d’être projetée sur ledevant de la scène. L’auteur n’est autre qu’un baron dela drogue qui demeure activement
recherché par Interpol car faisantl’objet de plusieurs mandats d’arrêtet d’un avis de recherche diffusé parl’organisation internationale Inter-pol pour son implication dans plu-sieurs affaires liées au trafic dedrogue. Selon les sources policières, ce der-nier est parvenu à quitter le territoi-re national en utilisant un passeportfalsifié établi par les services de ladaïra de Aïn Kihal sur lequel setrouvait sa photo argentique, alorsque les renseignements identitairessont d’une autre personne décédée
ayant presque le même âge et inscri-te sur le registre des décès de la com-mune de Béchar. C’est ce qui a été révélé par l’enquê-te diligentée minutieusement par lespoliciers relevant de la BRI. Le nar-cotrafiquant qui avait des com-plices au sein même du service dela réglementation de la daïra de AïnKihal où a été déposé le dossier dedemande de passeport avec des do-cuments qui se sont avérés par lasuite falsifiés, dont un certificat derésidence délivrée par l’APC de AïnTolba, avec l’aide de son gendre, qui
était aussi en possession d’une car-te d’identité de la même personnedécédée établie par les services de ladaïra de Béchar. L’ensemble des mis en cause ont étéprésentés devant le procureur de laRépublique près le tribunal de AïnTémouchent, lequel a ordonné letransfert du dossier à son homo-logue de la cour de Sidi Bel-Abbès,en raison de la complexité de cetteaffaire scabreuse où Interpol aurason mot à dire.
M. LARADJ
MASCARAIl chute du haut d’une échelle
■ Un ouvrier peintre chargé du ravalement
de la façade de la Maison de la culture a
chuté du haut d’une échelle sur laquelle il
était monté afin de peindre le haut du siège,
d’une hauteur de 15 m environ. La victime est
tombée sous le regard ahuri des passants.
Alertés, les éléments de la Protection civile se
sont rendus sur les lieux afin de procéder à
l’évacuation de la victime vers l’hôpital de la
ville car atteinte à la colonne vertébrale.
A. B.
La cité des 293-Logements isolée■ Récemment habitée, la cité des 293-
Logements située sur la rue de Sidi Bendjebar
est dépourvue de moyens de locomotion.
Cette absence de transport pénalise les
résidents contraints d’attendre des taxis de
passage car la cité est isolée. Ainsi, les
nouveaux habitants interpellent les
autorités locales pour prendre les décisions
nécessaires.
A. B.
RELIZANE 110 motocycles mis en fourrière
■ Pas moins de 110 motocycles ont été placés
en fourrière suite à diverses opérations de
contrôle policier enclenchées durant le mois
de Ramadhan par la sûreté de wilaya de
Relizane et les 12 sûretés de daïra qui lui sont
rattachées, apprend-on de source policière.
Selon cette dernière, ce type d’opération qui
cible principalement les cas de défaut de port
du casque et d’assurance vise à sensibiliser
les motocyclistes aux risques qu’entraînent
ces types de délits. On apprend par ailleurs
que quatre accidents de la circulation ayant
fait quatre blessés ont été enregistrés en
milieu urbain au cours du mois de jeûne.
M. SEGHIER
TLEMCENTrois morts dans un accident de laroute
■ Un accident de la circulation survenu jeudi
à la sortie de Remchi, sur la RN 22, à 25 km de
Tlemcen, a fait trois morts âgés de 21, 25 et 60
ans. Pour une raison que l’enquête en cours
de la brigade de gendarmerie déterminera, le
véhicule de tourisme de marque Renault Clio
à bord duquel les victimes se trouvaient a
basculé au fond d’un précipice les tuant sur
le coup. Les corps ont été transférés à la
morgue de Tlemcen. Bien qu’il soit à double
voie, cet axe routier est particulièrement
dangereux, les automobilistes ayant
tendance à dépasser largement la vitesse de
80 km imposée par le code de la route.
Dernièrement à ce même endroit, un jeune
de 20 ans a été entièrement calciné à bord de
son véhicule après avoir heurté de plein
fouet une autre voiture qui roulait dans la
même direction vers Tlemcen. La plupart des
victimes des accidents de la circulation sont
des jeunes, grisés par la vitesse, faisant fi des
exigences et de la rigueur du code de la
route, provoquant ainsi des drames de la
route, endeuillant chaque semaine des
familles entières. La cause principale de cette
hécatombe est imputée au facteur humain.
B. A.
Saisie de 350 g d’héroïne pure
■ Les services de la brigade régionale des
douanes de Tlemcen ont intercepté mercredi,
à l’entrée de Hennaya, un véhicule
immatriculé à Alger dont le conducteur était
en possession de 350 g d’héroïne pure. Le
chauffeur de véhicule ainsi que son
compagnon ont été arrêtés et déférés devant
la justice, et une enquête a été enclenchée
pour remonter la filière. Après le kif traité en
plaquettes, voilà que l’héroïne – puissant
dépresseur du système nerveux central, qui
provoque une dépression respiratoire,
souvent mortelle pour les consommateurs, et
une dépendance physique et psychique
quasi totale – est introduite en Algérie par
des narcotrafiquants appâtés par le gain
qu’elle génère, car son coût est relativement
important par rapport aux autres drogues.
B. A.
BRÈVESde l’Ouest
ALIMENTATION EN EAU POTABLE À MASCARA
Les raisons d’une crise
Des 47 communes que compte la wilaya de Mascara, aucune n’est épargnée par leproblème d’AEP, et la tension monte au fil de la gravité de la crise avec des réactions
souvent brutales des résidents comme ce fut le cas dans certaines communessecouées par des manifestations.
Dans un passé fraîchement évo-cable par les octogénaires, il suf-fisait aux paysans de la région,notamment ceux qui résidaientdans la plaine de Ghriss, de cha-touiller la terre à l’aide de la
pointe de leur ceinture pour voir jaillir l’eau etétancher ainsi leur soif. Mais au fil des ans, le niveau des nappes phréa-tiques enregistrait principalement au cours desdeux dernières décennies un rabattement deve-nu inquiétant aujourd’hui. Dans ce contexte, for-ce est de reconnaître qu’au cours de cette pério-de caractérisée par la décennie noire, le forage despuits était pratiqué d’une manière anarchique, etce, en l’absence de tout contrôle des services del’hydraulique. En effet, le dernier recensement réalisé fait res-sortir l’usage à des fins multiples dont la princi-pale activité reste l’irrigation des récoltes de deux,voire trois puits par un seul agriculteur. Libres deleurs mouvements, les agriculteurs de la région
rivalisaient en toute quiétude sur l’exploitation dunombre de puits. Toutefois, l’hémorragie a étéstoppée par la prise de conscience des autoritésde la wilaya qui se sont mobilisées afin de maî-triser le sujet. Ainsi, plusieurs puits réalisés sans autorisationont été fermés et aucune dérogation n’a été accor-dée en ce sens aux agriculteurs. Des 47 com-munes que compte la wilaya de Mascara, aucu-ne n’est épargnée par le problème d’AEP, et la ten-sion monte au fil de la gravité de la crise avec desréactions souvent brutales des résidants commece fut le cas dans certaines communes secouéespar des manifestations ponctuées par des routesbarrées, des pneus incendiés et des agents de l’Al-gériennes des eaux (ADE) ou des communes dé-signés comme fontainiers agressés en guise deprotestation. D’un côté, les populations se plaignent de l’absen-ce de l’eau potable dans les robinets, imputant lepourrissement de la situation aux élus locaux, etde l’autre, des responsables qui revendiquent à
la tutelle des opérations de forage afin d’augmen-ter les volumes destinés à la distribution du pré-cieux liquide. Si les résidents des habitations situées au rez-de-chaussée reçoivent périodiquement même enquantité insuffisante l’eau, ceux dont les logementssont situés aux derniers étages ne la reçoiventpresque pas faute de pression. Pour pallier ces in-suffisances, les citoyens ont recours à la citernepour s’approvisionner en eau supposée potable,car le doute est émis en l’absence de toutes ana-lyses du produit. Dans de telles circonstances, une autre activitéest née et a trait à la vente de l’eau à raison de 30 DA le jerrican de 20 litres, et heureux sont lesservis. Le tableau est plus noirci, car mettant àprofit cette situation, les commerçants des débitsde boissons sous prétexte de la pénurie desproduits ont procédé à l’augmentation des prixdes eaux minérales embouteillées à 45 et 50 DAl’unité.
A. B.
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
13LIBERTE
L’Algérie profonde
L’eau se fait rare à Mascara rendant la vie à ses habitants impossible.
Yahia/Liberté
Quand les médicaments contre lecholestérol sont prescrits, c’est engénéral pour une longue durée.On doit donc être convaincu deleur utilité et surveiller qu’on lestolère bien.
Il est nécessaire de définir le cholestérol.Le cholestérol est une substance lipidique, il
circule dans lesang sous deuxformes : l’unelibre, l’autre es-
térifiée. Il a une double origine, un tiers venantde l’alimentation donc exogène, et deux tiers fa-briqués par le foie donc endogène.Son rôle est prépondérant dans la compositiondes cellules, c’est le composant essentiel et fon-damental des membranes cellulaires. Notre or-ganisme l’utilise aussi dans la fabrication de la vi-tamine D, et on le trouve dans la bile.La notion de bon et de mauvais cholestérol n’estpas due à deux cholestérols différents, et ce sontles transporteurs dans le sang qui sont différents.Il existe deux types de transporteurs : - LDL (lipoprotéine de petite densité) ; - HDL (lipoprotéine de haute densité).Le bon cholestérol c’est celui qui est transporté parle HDL, il a un rôle important : débarrasser l’or-ganisme du surplus de cholestérol en le condui-sant vers le foie pour l’éliminer. Les HDL ont unecapacité de débarrasser et de nettoyer nos artèresde tous les dépôts lipidiques de mauvaise quali-té, ce qui permet aux artères de garder leur sou-plesse.Le mauvais cholestérol, par contre, c’est celui quiest transporté par les LDL, il a pour rôle de dé-poser toutes les graisses sur les parois des artères,créant des plaques d’athéromes qui vont obstruerla lumière de ces artères. Le déséquilibre entre le bon et le mauvais cho-lestérol, surtout l’excès du mauvais, est à l’origi-ne de maladies cardiovasculaires.Les médecins disposent de puissantes molé-cules pour réduire la quantité de cholestérol quicircule dans le sang. Les plus employées sont lesstatines, qui freinent la production par le foie dela redoutable graisse. Leur efficacité sur cette prin-cipale source de cholestérol, qui est de 70% parrapport à celle qui provient de l’alimentation, quide l’ordre de 30%, a été démontrée par de nom-breuses études. Ceci est très important car ce fa-meux mauvais cholestérol a tendance à stagnerdans les vaisseaux et qu’il finit par les boucher.Les médicaments sont d’autant plus utiles pourles patients âgés (plus de 50 ans pour les hommeset plus de 60 ans pour les femmes) qui cumulentplusieurs facteurs de risque à savoir : - tabagisme ;- antécédents familiaux d’accident cardiovascu-laire ;
- diabète non insulino-dépendant.Et là, il faut insister sur le fait que quand une per-sonne présente un de ces facteurs de risque, mêmesi elle n’est pas obèse, elle peut avoir un taux éle-vé du mauvais cholestérol et avoir besoin d’un trai-tement. Les spécialistes disent même que si une person-ne est mince elle peut avoir besoin d’un traitementmédical à cause des complications qui peuventsurvenir.Certains patients à qui on a prescrit un traitementpeuvent être étonnés que l’on ne donne pas lemême traitement à leur voisin qui a le même tauxde cholestérol. Il faut savoir que l’objectif n’est pasle même pour tout le monde, certains auront be-soin d’un traitement et pas d’autres, surtoutchez les prédisposés.En sachant que les médicaments prescrits le sonten général pour longtemps, il faut toujours sur-veiller la tolérance des malades envers ces mé-dicaments, car tout médicament actif peut pré-senter des inconvénients : les hypolypémiants engénéral et les statines en particulier n’échappent
pas à cette règle, c’est pour cela que plusieurs mé-dicaments ont été retirés du marché. La compli-cation la plus redoutée et la rhabdomyolise, quiest la destruction brutale des cellules musculaires,entraînant des douleurs musculaires et l’émissiond’une urine rouge. La longue liste des effets in-désirables qu’énumèrent les notices n’est pas unebonne raison pour s’affoler mais c’est une raisonde se faire suivre correctement et consulter en casde troubles inhabituels. Il est impératif d’avoir tou-jours à l’esprit que les maladies cardiovasculairessont très fréquentes pour les personnes qui ne sui-vent pas un traitement lorsqu’ils ont une hyper-cholestérolémie et qu’un certain nombre de dé-cès sont enregistrés chaque année.Sachant que 30% du cholestérol qui circule dansl’organisme est d’origine alimentaire, il est né-cessaire de suivre un régime en plus du traitementet avoir une alimentation équilibrée à base defruits et de légumes, et surtout diminuer la rationde viande rouge, de fromage et de laitage. Laconsommation d’huile d’olive et de colza est tou-jours la bienvenue. La sardine, le thon et les crus-
tacés, pour ne pas dire poisson (trop cher pourles petites bourses), permettent l’apport en omé-ga 3. Ces derniers sont des acides gras essentielsque l’organisme humain est incapable de fabriquerlui-même, c’est pour cela qu’il faut absolumentqu’ils soient apportés par l’alimentation. Ce sontdes acides gras polyinsaturés. En conclusion, pour avoir une santé de fer, il estimpératif de faire un bilan annuel et de suivre destraitements qui sont prescrits par les médecinstraitants pour les maladies chroniques et surtoutquand certains facteurs favorisants sont présents :hypertension artérielle, tabagisme, diabète noninsulino-dépendant, obésité, mauvais cholesté-rol, antécédents familiaux cardiovasculaires. Si votre médecin vous prescrit une statine lors-qu’il y a une élévation de cholestérol qui circuledans le sang, c’est pour freiner la production decette graisse redoutable par le foie et pour éviterles conséquences gravissimes : infarctus dumyocarde et autres accidents vasculaires quisont dus à l’obstruction des vaisseaux.
Dr A. K. B.
À L’ORIGINE DE PLUSIEURS MALADIES DU SIÈCLE
Les traitementsdu cholestérol au “microscope”
Nous avons déjà abordé le thème du bon et du mauvais cholestérol, aujourd’hui nous allonsparler des traitements et de leur efficacité.
D. R
.
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
14LIBERTE
Santé
PARDr BOUSAAD AÏT KACI
Même si actuellement des traitements existent, reste une alimentation équilibrée pour éviter le mauvais cholestérol.
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Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
15LIBERTE
Culture
La fête de l’automne a été célébrée du28 au 30 août, dans le petit village deT’Kout à Batna. Les adhérents dumouvement associatif n’ont pas oubliéune date phare de leur calendrier cul-turel, à savoir la séculaire fête Tha-
maghra n’Tmenzouth qui annonce la fin de l’étéet l’arrivée de l’automne (amenzou).La fête de l’automne fait partie du patrimoine cul-turel et prend différentes appellations : tha-maghra n’menzouth et aid el-khrif. Mais en réa-lité c’est la même pratique et la même fête pluri-millénaire que les Auressiens berbérophonesperpétuent depuis la nuit des temps. La genèsede cette rencontre coïncide avec la fin de l’été etle début de l’automne, selon le calendrier berbè-re (agricole), dont le principe est basé sur l’échan-ge et le partage, en ayant recours à une pratiqueancestrale : le troc. En cette fin de mois d’août, les fruits d’automnemûrissent et l’échange est propice à travers desfruits tels que les figues, les raisins, les pommes(précoces), les grenades, les figues de Barbarie.Dans d’autres régions des Aurès, le même céré-monial se tient à Msara, thagouth et tader ntsli-th. Mais c’est à T’kout que la fête est plus gran-de et plus riche grâce à son marché et à sa situa-tion géographique entre le nord et le sud. Durant ces jours de fête, de nombreux vendeursambulants viennent des villages et villes limi-trophes, notamment Arris, Ghouffi, Jemoura etIchmouf en proposant les récoltes spécifiques deces régions. En outre, ces rencontres ne sont pasréservées exclusivement au troc, comme nous l’ex-plique avec regret un jeune organisateur de l’as-
sociation de T’kout. Il regrette qu’un très grandnombre de commerçants ne marchandent plus larécolte de la saison comme jadis, mais plutôt desproduits et ustensiles en plastique, pour faire desaffaires avec les habitants du village. Concernantcet envahissement du marché populaire deT’kout par des produits contrefaits, les organi-sateurs restent philosophes, car la plasticulture estmondiale et "on n’y peut rien", ont-ils souligné.
Quant à l’ambiance, une âme bon enfant règne surles lieux avec les vendeurs de dattes de Tolga (wi-laya de Biskra), qui chantent les vertus uniquesde ce fruit. Un apiculteur des montagnes d’Ich-moul propose du miel pur du mont Chelia.Thamaghra n’Tmenzouth n’est pas uniquementune affaire d’achat et de vente ou encore de troc,mais de convivialité et de bonheur avec l’organi-sation de trois soirées avec des troupes tradi-
tionnelles (irhaben), venus des quatre coinsdes Aurès, ou la voix et le bruit des pas accom-pagnent les chants jusqu’au petit matin.
RACHID HAMATOU
THAMAGHRA N’TMENZOUTH DE T’KOUT À BATNA
Célébration d’un patrimoine millénairePlacé sous le signe du partage, de l’échange et du troc, cette région des Aurès a commémoré durant trois jours l’arrivée de l’automne, à la fin du mois, au marché de T’kout, dans une bonne ambiance mêlant musique, tradition et commerce.
Représentation de la troupe irhaben
LA CHRONIQUE DE ABDELHAKIM MEZIANILe classement de la discorde
La sauvagerie avec laquelle la horde intégris-
te malienne s’est illustrée au moment où elle
s’attaquait aux mausolées ancestraux est
appréciée diversement. Que l’on soit issu de la so-
ciété politique comme de courants connus pour
leur haine de l’Islam. Pourtant, il ne faut pas être
un spécialiste des questions politiques pour com-
prendre que les actes mondialement condamnés
peuvent relever de considérations politiques.
Celles-là mêmes qui ont justifié la situation apo-
calyptique aux frontières de l’Algérie. Bien que de
nombreuses sources généralement bien informées
ne soient pas loin de considérer que ce n’est là
qu’une réponse disproportionnée à la question de
savoir d’Ansar Eddine et du Mouvement pour la
libération de l’Azawed pourquoi l’Unesco a-t-il pris
la décision de classer de biens matériels ma-
liens à la demande d’un gouvernement illégitime…
Je veux bien le croire mais que certains esprits cha-
grins n’essaient pas de me faire prendre des ves-
sies pour des lanternes. À un moment où la di-
mension politique de l’événement semble être pri-
vilégiée et les attaques contre l’Islam atténuée à
l’instigation des “Printemps intégristes” géné-
reusement mis en scène. Que l’on ne se trompe pas,
les intégristes salafistes, devenus curieusement
et subrepticement fréquentables, sont en adé-
quation avec leurs convictions religieuses où la des-
truction de mausolées occupe une place de choix.
Alors qu’il n’existe aucune incompatibilité entre
la pratique religieuse et la fascination exercée sur
le commun des mortels par le respect des saints
et de leurs mausolées. Les exemples de Sidi Bou-
mediène, de Sidi Abderrahmane at-Taâlibi et de
Sidi Ahmed Benyoucef sont loin d’être fortuits, voi-
re hérétiques. Leur vénération n’a point de fron-
tières tant leur sainteté trouve sa genèse dans les
versets du Coran et des hadiths :“En vérité, les bien-
aimés de Dieu seront à l’abri de toute crainte, et
ils ne seront point affligés” ou, plus explicitement
:“Quiconque agresse un de mes saints me décla-
re la guerre”. Alors qu’un autre hadith énonce:“Le
Seigneur très haut a honoré la Kaâba et l’a glori-
fiée, et s’il arrivait un jour qu’une personne la dé-
truise pierre par pierre et la brûle, elle n’aura pas
fait autant de mal qu’une personne qui aurait mal-
traité un saint”. Aux antipodes des affirmations
sentencieuses et approximatives qui n’avaient pas
manqué de plonger le pays dans des situations in-
extricables, la vénération des saints occupe une
pole position dans la doctrine musulmane. En ce
que ces vénérables serviteurs sont des personnes
à part entière que Dieu a élues, des êtres qui se sont
patiemment affirmés dans la pacification de
leur ego, qui accomplirent les actes de piété nuit
et jour afin de parvenir à Son amour et à Son agré-
ment :“Il prit donc en charge leurs affaires et leur
dévoila les mystères de la science et de la sages-
se.” Le prophète Sidna Mohammed (QLSSSL) ne di-
sait-il pas à leur propos :“Voulez-vous que je vous
parle des personnes qui ne sont ni des prophètes
ni des martyrs, mais dont les degrés sont jalousés
par ces derniers ? Ceux qui font aimer les servi-
teurs auprès du Seigneur, et qui font aimer le Sei-
gneur auprès de ses serviteurs, et qui parcourent
la terre pour conseiller les créatures.”
A. M.
45e ÉDITION DU FESTIVAL DU THÉÂTRE AMATEUR DE MOSTAGANEM
L’Oranais Nacer Ali lauréat du Kaki d'or 2012
Le Kaki d'or 2012, récompen-sant le meilleur texte théâ-tral, a été décerné jeudi soir à
Nacer Ali lors d'une cérémonie à lamaison de la culture Ould-Abde-rahmane-Kaki présidée par le com-missaire du 45e Festival du théâtreamateur de Mostaganem, NacerDjerourou. L'écrivain Nacer Ali de la wilayad'Oran a remporté pour la troisiè-me fois le concours du meilleurtexte ainsi qu'un chèque d’une valeurde 300 000 DA pour Achiquat el-ba-tal, sélectionné parmi les 46 textesen compétition cette année, a rap-pelé l'universitaire Kada Ahmed,rapporteur du jury présidé pourcette 5e édition par Noual Ibrahim. Le Kaki d'argent a été remportépar Abdelhamid Cherif pour le tex-te Intissar el Haq, tandis que Gou-
ba Ahmed et Bourmissa Abdel-krim ont successivement remportéle 3e et le 4e prix. Le rapporteur du jury a souligné quela majorité des textes reçus “ne ré-
pondaient mal-heureusement pasaux critères uni-versels de la créa-tion dramatique”.Il a, par ailleurs,regretté “l’absencede culture théâtra-le” chez certainsparticipants. Le jury, par la voixde son rapporteur,a fait des recom-mandations dontcelles d'établir unecommission deprésélection des
textes avant de les soumettre au juryet d'encourager chez les partici-pants “un contact plus assidu avecles textes universels du théâtre afinde mieux se familiariser avec les
règles d'écriture”. Le jury a en outrerecommandé de “mettre en placedes ateliers de formation d'écrituredramatique”. Nacer Ali avait remporté le Kaki d'or2011 pour le texte Kouh oua fout. Lacompétition pour le Grand Prix duFestival du théâtre amateur de Mos-taganem reprend vendredi avec lesreprésentations des pièces GhadrImaraa de la troupe Djabal Adha-hara Wa Anaouares de Ghilizane etAl Hamla de la coopérative Esind-jab de Bordj Menaïel. La date d’aujourd’hui marque l’an-niversaire de la création du festivalen 1967. Plusieurs représentationsthéâtrales sont prévues pour cettejournée ainsi que des lectures poé-tiques.
APS
Remise du Kaki d’or à Nacer Ali
IL AURA LIEU SAMEDI PROCHAINConcert de Rabah Asma à Montréal
■ Aussitôt la rentrée sociale entamée, la
communauté algérienne au Canada renoue
avec les activités artistiques. Ainsi, à
l’initiative de l’Association des Berbères du
Canada (ABC), le chanteur kabyle Rabah
Asma animera un gala artistique, le 8
septembre à 20h, au collège Ahunstic de
Montréal (Québec). Rabah Asma se produira
avec l’ensemble de son orchestre, a-t-on
appris auprès des organisateurs. Pour sa part,
la fondation Club Avenir organise, du 1er au 4
octobre, une semaine culturelle algérienne à
l’HEC de Montréal. Outre les conférences et
les expositions, le programme comprend
notamment un salon du livre. Par ailleurs, le
chanteur de la pop music Ali Amrane est
invité pour début novembre pour un
spectacle dans la métropole.
Y. A.
NOUVEL OPUS DE AKLI DSortie de "Paris-Hollywood" en octobre
■ Actuellement en tournée dans les villages
et villes de la Kabylie profonde, le Bob Marley
Akli D., de son vrai nom Akli Dehilès, nous a
confié que son nouvel album intitulé Paris-
Hollywood, raconte la mésaventure d'une
jeune Burkinabaise qui, après avoir atterri à
Paris pour devenir une star du cinéma, se
retrouve emprisonnée dans un autre monde,
celui de l'esclavagisme. Dans cet opus en
langue française, qui paraîtra en octobre
prochain, il a voulu faire passer aux auditeurs
en général, et aux Français en particulier,
divers messages sur "l'indifférence,
l'esclavage moderne, le racisme" et bien
d'autres thèmes. "Une fois le message passé,
je le traduirai en tamazight", nous a-t-il
confié lors d’une rencontre amicale à la
maison de jeunes Arezki-Mansouri de Draâ
El-Mizan, à cinquante kilomètres au sud de
Tizi Ouzou. Arrivé en France à la fin des
années 80, Akli D. a connu les métros et les
places publiques pour se produire avec des
groupes avant d’enregistrer de nombreux CD
dans lesquels il revient toujours sur
l'émigration. Son dernier album C. Facile a été
réalisé par Manu Chao. Il a su faire le mixage
de nombreux styles musicaux pour donner
naissance à son style, le folk-kabyle. Sa
prochaine tournée aura lieu au Japon, en
Chine et en Amérique.
O. GHILES
…CULTURE ENBREF…
D.R
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D.R
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Vendredi 31 août - Samedi1er septembre 2012
16LIBERTEDes Gens & des Faits
Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.
Dessin/Amouri
- Mais je ne peux pas te laisser seule,au hammam !- Je ne cours aucun danger maman, ditla jeune fille sur un ton de la plaisan-terie. Tu passeras me récupérer avecpapa ! Vois avec lui avant !Elle ne se fait aucun doute là-dessus,il ne refusera pas cette sortie au ham-mam. Tant que ce sera pour se fairebelle, en honneur à sa future belle-fa-mille, il acceptera. Elle n’est pas surprisequand sa mère vient lui dire qu’il estd’accord.Le lendemain, devant sa mère, elle sorttoutes ses affaires de toilette, le sortiede bain, les produits de toilette et toutce dont elle peut avoir besoin, aupoint de remplir un sac de voyage. Elleprofite d’un court moment où sa mèreest sortie de la chambre pour rempla-cer les serviettes de bain par des vête-ments. Elle met au fond du sac ses pa-piers et l’argent qu’elle avait.- Est-ce que tu es prête ? lui crie samère depuis l’escalier. Ton père vientde nous envoyer un taxi… Il nous at-tend !- J’arrive !Aïda descend avec son sac, soulagée dene pas avoir à supporter le regard deson père et sa suspicion. Le taxi les dé-pose au hammam du centre-ville. Ka-rima, pour s’assurer qu’on prendrabien soin de sa fille, entre avec elle etla recommande à la propriétaire. Puis
elle repart rapidement, il lui reste àcommander des gâteaux et à choisir destenues qui embelliront sa fille. Si ellen’avait pas craint de se chamailler avecelle, elles auraient effectué des achatsensemble.Aïda attend près d’une dizaine de mi-nutes avant de ressortir avec son sac,sous le regard interrogateur de la pro-priétaire du hammam. Elle l’a vueprendre le téléphone et elle a souri ense rappelant que le leur était en dé-rangement et que même s’il avait fonc-tionné personne n’aurait été là pour ré-pondre.Elle se rend à l’arrêt de bus et montedans le premier qui passe. Elle descendau bord de la route nationale, au niveaude la passerelle. Elle sait que les trans-porteurs long trajet, font un arrêt ici etelle espère que l’un d’eux passera vite.À sa grande surprise et déception,elle en voit plusieurs défiler sans s’ar-rêter, même si elle leur a fait un signe. Elle est là depuis plus d’une demi-heu-re et elle commence à s’impatienter.Elle craint de se faire coincer par unmembre de la famille. Elle ne tient pasà rentrer. Alors, elle prend son sac surl’épaule et décide de faire de l’autostop.Elle garde le pouce levé, plusieursvoitures freinent en la voyant. Aïda hésite et refuse de monter. Elle avu les regards des conducteurs,brillants pleins d’espoirs. Ils doivent la
prendre pour ce qu’elle n’est pas. Elle sevoit mal être touchée par l’un d’eux. Ils redémarrent un à un. Elle soupirede soulagement. L’un d’eux lui avait faitun bras d’honneur. Elle se demande cequ’elle aurait pu faire s’il était descen-du s’expliquer avec elle. Heureuse-ment pour elle, il est parti.Elle attend un peu puis lève de nouveaule pouce. Cette fois, c’est un jeunehomme visiblement surpris qui stop-pe net, près d’elle. - Salam…Vous vous rendez où ?- À Alger, répond-elle.Il lui ouvre la portière, l’invitant à mon-ter. - Vous avez de la chance, c’est aussi madestination !Aïda a pris le temps de le regarder, riende pervers dans le regard. En plus, il al’air très sympathique. Elle est viterassurée. Elle n’est pas mal tombée…- je m’appelle Mouloud, dit-il en ten-dant la main vers elle.- Moi… c’est Karima, répond-elleaprès une brève hésitation, en pensantà la tête que ferait sa mère lorsqu’elledécouvrira qu’elle n’est pas au ham-mam.- Enchanté, Karima !Ils échangent une poignée de main puisil démarre. Même si son regard est cu-rieux, il ne pose pas de questions. Il aallumé la radio et trouve le moyen dediscuter de l’actualité politique et sé-curitaire.De fil en aiguille, Mouloud lui apprendqu’il est ingénieur dans une entrepri-se privée et qu’il se rend à un séminaire quidurera toute une semaine…Même si le trajet a duré plusieursheures et qu’ils arrivent au début de lanuit, Aïda est soulagée d’être bien ar-rivée. Elle a eu la chance d’être tombéesur quelqu’un de bien. Ce dernier,avant de la déposer devant le quartier
où habite son amie Nadia, lui écrit sonnuméro et celui de l’hôtel où il doit sé-journer. Aïda le remercie et lui prometde l’appeler. Elle monte chez son amie
et frappe à la porte, se demandant com-ment sa famille allait l’accueillir…
(À suivre)A. K.
CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSERécit de Adila Katia
13epartie
Le serment
Il prend une carte de visite sur son bu-reau et la lui tendit :-Reviens quand tu voudras… Mais re-viens je t’en supplie… Je te conseille-rais de traiter cette carie au plus vite…Tu pourras m’appeler avant de te pré-senter au cabinet… Il y a mes deux nu-méros sur cette carte.Pressée de quitter les lieux, Sara prend
la carte et la met dans son sac, avantd’ouvrir la porte et de sortir.Elle n’en revenait pas ! Fella aurait-ellevu juste… ? Ce dentiste la courtisaitsans vergogne. Et puis, il lui avaitconfié qu’il avait peur d’elle. Pour-quoi ? Etait-il épris au point de ne paspouvoir maîtriser ses sentiments. Ja-mais auparavant elle n’avait rencontré
un tel énergumène. Elle se met à marcher vite pour chas-ser ces idées. Après tout, il lui était déjàarrivé de rencontrer des hommes bi-zarres. Seulement cette fois-ci, il fautle reconnaître, les choses semblent al-ler trop rapidement… Yacine ne lui fai-sait pas la cour…Il la voulait… Et sansprotocole… Elle avait compris ses in-tentions…Elle relève une mèche de cheveux quise baladait sur son visage et s’aperçutqu’elle était presque arrivée chez elle.Elle avait marché d’un pas si rapidequ’elle ne s’en était pas rendu compte.Quelques jours passent. Sara avaitplusieurs fois repensé à la conversationqu’elle avait eue avec Yacine. Elle n’étaitpas retournée au cabinet le lende-main, comme il le lui avait demandé…Non ! Elle ne voulait pas qu’il pensequ’elle exécutait ses conseils à la lettre…Elle irait traiter sa dent certes. Maisquand cela lui plaira.Comme elle était seule au bureau, ellese met à chercher dans son sac la car-te de visite qu’il lui avait remise, maisqu’elle n’avait même pas regardée. Lacarte comportait le nom, le prénom, laqualification professionnelle, l’adresseet deux numéros de téléphone.
Sara n’avait pas reporté toute la conver-sation à Fella… Cette dernière avait dûdonc se contenter de quelques "conseilsdentaires". Comprenant que son amiene voulait pas en dire davantage, ellen’était plus revenue sur le sujet. Sara se met à réfléchir rapidement : de-vrait-elle ou non revoir Yacine ? Elle regarde encore la carte et se ditqu’elle devrait l’appeler au préalable.Oui… Elle irait au cabinet… Elle iraitse faire traiter la molaire gauche… Sansplus cependant. Si Yacine s’avère tropentreprenant, elle n’aura qu’à quitter leslieux.Elle se saisit de son portable et com-pose le numéro. Aussitôt une voix luirépondit :- Cabinet du Dr Yacine…- Bonjour Yacine… C’est Sara.Elle l’entendit pousser un long soupir:-Enfin tu consens à m’appeler…Sans trop prendre en considération laremarque elle lance :-Pourrais-je passer en fin de journée ?- Bien sûr… Tu viens quand tu voudrasSara, mon cabinet te sera toujoursouvert et…Elle l’interrompt :- Parfait… Je passerai vers 17h.
Sans lui laisser le temps de répondre,elle coupe la communication. Avec leshommes, il faut savoir être ferme par-fois.Elle termine hâtivement l’étude dequelques dossiers, puis jette un coupd’œil à sa montre bracelet. On était déjàpresque à la fin de la journée…Elle s’étire, puis se lève et met un peud’ordre dans son bureau avant d’aller selaver les mains et se brosser les che-veux. Il était 17h000 précises lorsqu’elle son-ne à la porte du cabinet dentaire. L’assistante lui ouvrit et lui indique lasalle d’attente.- Le dentiste reçoit une patiente…- J’ai pris rendez-vous…- Cela ne fait rien madame, vous pas-serez dans un petit moment. La jeune femme s’installe sur unechaise et s’empare fébrilement d’une re-vue, qu’elle se met à feuilleter nerveu-sement. Elle la dépose au bout dequelques minutes, et se met à arpen-ter les lieux. Yacine recevait une patiente… Et alors? Il lui avait demandé de passer vers17h et voilà qu’il n’était pas encore librepour elle. Au fait qui est donc cette pa-tiente tardive ? Une jeune femme qu’ilcourtise aussi ?Sara sentit un pincement au cœur.Pourquoi se posait-elle donc autant dequestions ?Elle entendit soudain des voix dans lecouloir. Yacine a raccompagné lui-même cette patiente… Pourquoi ?
(À suivre)Y. H.
[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.
L’amour perduRécit de Yasmina Hanane
Dessin /A
mouri
14e partie
RÉSUMÉ : Yacine courtise ouvertement Sara. Cette der-nière n’est pas dupe sur ses intentions… Elle menace departir et de ne plus jamais revenir. En cas de rage dedent, elle ira consulter un autre dentiste. Yacine n’estpas de cet avis. Il lui avoue qu’il en sera jaloux… Bienplus jaloux qu’elle ne le pensait.
RÉSUMÉ : Bien qu’Ali ait de nombreuses connaissances,il ne réussit pas à lui trouver un poste de biologiste.Aïda propose de chercher à Alger. son père refuse car sesfuturs beaux-parents viendront leur rendre visite. Aïdadécide d’endormir leur méfiance en attendant…
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS : [email protected]
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
17LIBERTE
Jeux
"Petit poissondeviendra grandPourvu que Dieu luiprête la vie." Jean de La Fontaine, Le
petit poisson et lepêcheur.
"Que serait la viesans l'espérance !"
Friedrich Hölderlin.
"Il ne faut pas lierun navire à uneseule ancre, ni unevie à un seulespoir."
Épicète
ProverbesSolution Sudoku n° 1134
HORIZONTALEMENT - I - Qui a du brillant mais peu de valeur. II- Élément chimique. Étain. Sur une borne. III - Massacre. Terrainau dessus d’une mine. IV - Aléatoire. V - Gris foncé. VI - Quartiersde Prague. Voyelles. Préposition. VII - Fin de participe.Composant du sang. VIII - Lutte traditionnelle japonaise.Seigneurs. IX - Meurent. X - Précède de matière. Envoie des ondes.Règle.
VERTICALEMENT - 1- Musicien. 2 - Flatteurs. 3 - C’est-à-dire.Serpent monétaire. 4 - Venu au monde. Écrivain finlandais. Troumural. 5 - Vitesses résiduelles d’un navire. Indique le matin. 6 -Traditions. Particule d’insistance. Ouïe du violon. 7 - Ennemi duMessie. 8 - Affirmatif. Bœuf sauvage. 9 - Mélancoliquement. 10 -Greffées. Heureuse élue.
1
I
II
2 3 4 5 6 7 8 9 10
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Le sudoku est une grille
de 9 cases sur 9, divisée
elle-même en 9 blocs de 3
cases sur 3. Le but du jeu
est de la remplir
entièrement avec une
série de chiffres allant de
1 à 9 de sorte que :
- chaque ligne, chaque
colonne et chaque bloc
de 3X3 doit contenir
toute la série des
chiffres allant de 1 à 9.
Nous vous proposons des
grilles de niveau moyen qui
contiennent déjà 30
chiffres. À vous de jouer !
MOT
S FL
ÉCH
ÉS N
°891
ParA. Ouabdeslam
SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°890
1
7
6
2
5
8
4
3
9
2
4
9
6
1
3
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6
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28
7
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8
421 3
7
4
31
9
4
2
8
1
67
1
9
4
528
Mots croisés N°4547 : PAR FOUAD K.
Dérobées
------------------------
Jeune vieille
Étonnée------------------------Dans les traditions
Ont le derniermot------------------------Conjonction
L’Europe------------------------Ville de Chaldée------------------------Brilles
Champion
------------------------
Blousé
Marqued’infinitif------------------------Provient
Relatif------------------------Monarques------------------------Possessif
Ricane------------------------Échanges------------------------Arrivés
Dévêtus------------------------Dévidoir------------------------Pièce de pièce
Sélections------------------------Épais------------------------Titane
Bloque
------------------------
Chef indien
Atome------------------------Ensuite------------------------Anneau
Répits------------------------Actinium------------------------Risqua
Bout de pis------------------------Soutiensde mines
Volubilis------------------------Crochet------------------------Traces
Chemins
------------------------
Saint
Auxiliaire------------------------Tour------------------------Caesium
Versus
------------------------
Place
Partie dumonde------------------------Réfléchi
Gobé
------------------------
Conjonction
Preneur deson------------------------Baudets
Roulement------------------------Renvoiincongru
Pingre------------------------Point deSaignée
Rédige
------------------------
Privatif
Différents
------------------------
Erbium
Erbium------------------------Conjonction------------------------Écarteur
Poteau
------------------------
Saule
Grandiose------------------------Artère------------------------Liaison
Chauds enhiver------------------------Lentilles
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Mésententes - Parolier - Âme - Rio - Iénissei - Erses - Tee - Ts - Ce - Mila - Ta - M - Osa - Ovin - Ite - N - Non - Eider - Isar - Unau - Oun - Sa - Senti - ITS - Are- Me - Teste - Tissu - P - STO - Issu - Néo - Rit - ose - Souliers - Nessus - Passe.
Comment jouer ?Sudoku N° 1135 : PAR FOUAD K.
Solution mots croisés n° 4546
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
T O R T I L L A R DH U A R D A L IE T I O U R T E SS A L P I N G I T EA R I E N E M E UU D S E N S E SR E A S I S T R EI A S I F E R US U I N T E E S TE X E A T A S E R
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BALANCE(23 septembre - 22 octobre)
Un nouvel élan à votre situationprofessionnelle. Cela déboucheravraisemblablement sur des résul-tats concrets et heureux.
SCORPION(23 octobre- 22 novembre)
Comme vous estimez que rien nevaut l'exemple, vous vous impose-rez un strict programme d'écono-mies, en priant vos proches devous imiter. Progressivement,votre fermeté portera ses beauxfruits.
SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)
vous, célibataires, vous pourriezfaire une rencontre décisiveaujourd'hui, à condition que vousn'ayez vos beaux yeux et votrelangue dans votre poche !
CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)
Si vous n'avez pas la possibilité defaire du sport quotidiennement,pratiquez au moins des exercicesde gymnastique. Si possible, allez àpied à votre lieu de travail.
VERSEAU(21 janvier - 19 février)
Mais, bon sang, ne restez pas indé-finiment dans le brouillard !Cherchez à comprendre d'où vien-nent les tensions que vous perce-vez et à combattre le mal à sa raci-ne.
POISSONS(20 février - 20 mars)
De nouvelles idées surgiront etvous donneront l'opportunité devous mettre en avant, à conditionde vous organiser avec méthode etde rester dans la limite de vosréelles possibilités.
BÉLIER(21 mars - 20 avril)
Méfiez-vous de votre tendance àtout garder pour vous. Si vousfuyez une discussion franche avecvotre conjoint, à propos d'un pro-blème familial brûlant, vous ris-quez fort de le regretter très vite.
TAUREAU(21 avril - 21 mai)
Vous pourriez trouver des solu-tions afin d'améliorer à plus longterme votre gestion et vous garan-tir ainsi un meilleur équilibre bud-gétaire.
GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)
Votre attitude créera sans doutedes tensions avec votre entourageprofessionnel. Vous vous enmoquerez. Mais ne serait-il pasplus sage de faire preuve de diplo-matie afin d'éviter de vous créerdes difficultés inutiles ?
CANCER(22 juin- 22 juillet)
Si vous n'avez pas vidé votre comp-te en banque pour des dépensessomptuaires, tout devrait bienaller côté finances cette fois.
LION(22 juillet - 22 août)
Calme, vous ? Non, pas vraiment !Vous aurez un mal fou à gardervotre sang-froid face aux nuisancesde la vie quotidienne.
VIERGE(23 août - 22 septembre)
AUJOURD’HUIVous aurez avec vos proches desrapports privilégiés, fondés sur latendresse et la confiance. Il y aurabien quelques désaccords, mais ilsn'entameront en rien cette belleentente. Continuez dans cette voie.
L’HOROSCOPE de Mehdi
Le judo handisport algé-rien a remporté deuxmédailles de bronze lorsde la 1re journée des15es Jeux paralympiquesde Londres, qui ont dé-
buté mercredi avec la cérémonied’ouverture et se poursuivront jus-qu’au 9 septembre. La première mé-daille a été gagnée par le championparalympique en titre, MouloudNoura dans la catégorie des -60 kg,après sa victoire au repêchage faceau Coréen Lee Min-Jae sur ippon.La seconde médaille de bronze de lacatégorie est revenue au Britan-nique Quilter Ben, alors que le po-dium a été complété par l’Azer-baidjanais Ramin Ibrahimov (or) etle Chinois Li Xiaodong (argent).Pourtant le chemin était tracé àNoura pour l'or, après s'être débar-rassé avec brio du redoutable Mon-gol Aajim (ippon) en 1/8 de finale,et surtout du champion du mondebritannique en titre Quilter (Ip-pon) en quart. “J'avais des appré-hensions surtout pour le Mongol,que j'ai pu maîtriser, idem pour leBritannique que j'ai dominé devantune salle archi-comble acquise pourlui”, a déclaré le judoka algérien, éli-miné par la suite par le ChinoisXiaodong par ippon, en 1/2 finale,devant l'étonnement des techni-ciens et les spectateurs. “Je ne saispas, mon corps et mes muscles nerépondaient pas. Mon adversaire, jele connais pour l'avoir battu à plu-sieurs reprises et avant la limite, etlui aussi avait son idée sur moi. Ceque je dis, c'est qu'il était plus intel-ligent que moi, car il a su me prendreà défaut, peut-être que j'étais dansl'euphorie avant l'heure, néanmoins,je suis content et heureux de figurersur le podium paralympique pour la
seconde fois”, a conclu MouloudNoura. De son côté, son compatrioteSid Ali Lamri (-66 kg) a pris égale-ment la 3e place, perdant, certes, sontitre paralympique, mais a réussi àrester parmi les quatre meilleursmondiaux de sa catégorie. Exemptdes 8es de finale, Sid Ali Lamri a af-fronté par la suite, en 1/2 finale, leJaponais Hirose Makoto (lui aussiexempt du même tour). La qualifi-
cation est revenue au Japonais enmarquant un Yoko dès les 10 pre-mières secondes. “Le tirage au sortne m'a pas épargné en se retrouvantdans la 1re poule regroupant lesmeilleurs judokas de la catégorie.Mon adversaire était prenable et jedevais prôner la prudence avantd’attaquer. Malheureusement, surune erreur d’appréciation, il memarque un Yoko et puis il a fermé
complètement le jeu, rendant matâche très difficile”, a expliqué Lam-ri. Une seconde chance de montersur le podium a été donnée à l’Al-gérien, qui avait à passer deux com-bats pour espérer remporter le bron-ze. Au 1er tour, Sid Ali Lamri est op-posé à Bayman Mustafayev et sortvainqueur du combat, avant debattre son adversaire suivant, l’Es-pagnol Garcia Del Valle David, parmobilisation. Le titre paralympiquede la catégorie a été attribué àl’Ukrainien David Khorava, vain-queur en finale du Chinois Xu Zhao.“Je suis fier de ma médaille de bron-ze qui récompense le travail que j’aifait avec mes entraîneurs (en équi-pe nationale et à l’USM Alger) à quid’ailleurs je dédie ce titre, sans ou-blier mes deux filles. Je ne retournepas bredouille en Algérie, et j’espè-re que cette médaille et celle deNoura donneront de l’appétit à mescompatriotes des autres disciplines”,a tenu à dire Sid Ali Lamri.Par ailleurs, en athlétisme, l'athlèteBahlaz Lahouari a ajouté hier une 3e
médaille de bronze pour l'Algériedans les 15es Jeux paralympiques(29 août-9 septembre 2012), grâce àun jet de 36.31m (1003 points) lorsdu concours du lancer de club, clas-se (F32/51), disputé au stade olym-pique de Londres. Bahlaz Lahouari (32 ans), pour-tant détenteur du record du mondede la discipline (36.73m), a été sur-classé par le Serbe Zeljko Dimitri-jevic (26.88m/1010 points) et leTchèque Radim Beles (26.67m/1004points). L'autre Algérien engagé dans ceconcours, Karim Betina (34 ans) s'estclassé à la 8e position (29.75m/906points).
JEUX PARALYMPIQUES-2012 (1RE JOURNÉE)
Trois médailles de bronzepour l'Algérie
APRÈS LE FORUM DE LIBERTÉ
Le président de la Fédération algérienne d’athlétisme répond à Hanifi
VOLLEY-BALL
IL EST LE NOUVEL ENTRAÎNEUR NATIONAL Sennoun :"Nous allons revoirbeaucoup de choses"
■ Le nouvel entraîneur de la sélection
algérienne de volley-ball (messieurs),
Mourad Sennoun, a affirmé qu'"il est
nécessaire de revoir beaucoup de choses,
notamment sur le plan organisationnel",
jeudi à Alger lors de la cérémonie de son
installation à la tête de la barre technique.
"Plusieurs choses devront être revues
notamment sur le plan organisationnel, et
aussi au niveau des clubs", a affirmé le
nouveau coach national, soulignant que sa
mission consiste à "redorer le blason du
volley-ball algérien et d'ancrer la culture de
la gagne dans l'esprit des joueurs".
"L'objectif principal est de remporter le
titre africain des nations, tout en endossant
la responsabilité de tout éventuel échec", a
ajouté l'entraîneur national. La sélection
algérienne entamera à partir du 1er
septembre un stage d'une dizaine de jours,
et ce, avant le début du championnat
national prévu fin septembre. "Je serai
franc avec les joueurs, et il n'y aura pas de
place pour les sentiments ou la diplomatie
(...)", a prévenu l'ancien international, qui
affirme au passage qu'il suivra de très près
le championnat d'Algérie, afin de retenir
en sélection les meilleurs éléments,
soulignant que des clubs comme le NRBB
Arréridj, le MB Béjaïa et l'USM Blida ont
beaucoup progressé ces derniers temps.
Abordant le volet du championnat arabe de
volley-ball, prévu entre octobre et
novembre en Tunisie ou en égypte, le coach
national a indiqué que le délai de
préparation au rendez-vous arabe reste
assez court. "Nous disposons d'un temps
limité de préparation pour cette
compétition, vu le nombre restreint de
stages qu'on aura à effectuer", a précisé
l'ancien joueur du NA Hussein Dey et du
MC Alger. En prévision du prochain
championnat d'Afrique prévu en
septembre 2013 dans un pays non encore
désigné, le six national effectuera à la fin
de la saison 2012-2013 un stage non-stop de
quatre mois, au cours duquel plusieurs
matches amicaux seront au menu. "Une
première liste de 20 joueurs sera établie
avant d'être ramenée à 16. Beaucoup de
jeunes notamment de Béjaïa seront
convoqués. Toutefois, il n'y aura pas de
limite d'âge dans cette équipe, les meilleurs
joueurs seront retenus, même s'ils ont 40
ans et sont en mesure de donner le
meilleur rendement pour la sélection", a
précisé M. Sennoun. Concernant son retour
au pays après un exil de 10 ans dans les
pays du Golfe, Mourad Sennoun a affirmé
qu'il n'a pas hésité par "amour de l'Algérie"
à répondre à l'appel du coeur, en déclinant
plusieurs offres des clubs koweïtiens et
qataris, en faisant passer au second plan
l'aspect financier. Le nouvel entraîneur
national, qui a signé un contrat d'une
saison renouvelable, a souligné qu'il
"pourrait rester à la tête du six national 3
ou 4 années".
HANDBALLChampionnat d’Afrique U-21 (3e J.) :victoire des Verts devant le Maroc 27-20 ■ La sélection algérienne de handball (U-21) a battu son homologue du Maroc (27 -20), mi-temps (13 -11) en match comptantpour la 3e journée de la 18e édition duchampionnat d'Afrique juniors (groupe B),disputée jeudi au Palais des sports deTreichville à Abidjan. Grâce à cette victoire,la 3e consécutive, les Verts occupent seuls latête du classement du groupe B, après avoirbattu respectivement la Guinée (35-22) et laLibye (25-21). Dans l’autre match du groupeB, l’égypte a battu la Guinée 50-19. LeCongo devait, quant à lui, rencontrer laLibye. À l'issue de cette journée, l'Algérieoccupe seule la 1re place avec 6 pts, devantle Maroc et l'égypte (2 pts), puis le Congo (2pts), la Libye et la Guinée (0 pt). Hiervendredi, pour le compte de la 4e journée, ily a eu Algérie-Congo, égypte-Maroc etCongo-Libye.
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
18LIBERTE
Sport
AFP
Les déclarations du président duComité olympique algérien,rapportées en pages 2 et 3
dans la presse, ont été qualifiées demensongères et trompeuses. Cespropos du président du COA exi-gent de la part de la Fédération al-gérienne d’athlétisme (FAA) d’ap-porter quelques précisions : SelonM. Hanifi, l’athlète Makhloufi Taou-fik "est un athlète boursier du COA".Or, et c’est vérifiable, l’athlète n’a bé-néficié d’aucune forme d’aide ou desoutien de la part du COA. Unebourse olympique est financière,elle est destinée à soutenir la pré-paration d’un athlète en vue d’unobjectif.Or, le COA n’a contribué en rien
dans le succès et la réussite deTaoufik Makhloufi qui n’a bénéficiéd’aucune bourse, ni en dinars algé-riens ni en devises, de la part duCOA. Dans le cas contraire, M.Hanifi est appelé à en apporter lapreuve. Concernant la disqualifi-cation temporaire de Taoufik Ma-khloufi du 1500 m à Londres, le pré-sident du COA prétend avoir régléle problème personnellement. Alorsque ce sont le chef de mission, M.Azzoug, le DTN de la FAA, M.Boubrit, ainsi que Dr Bensoltane etnous-mêmes qui avons œuvré etveillé au règlement de ce faux pro-blème. Sur ce, la FAA tient à re-mercier vivement le chef de missionde la délégation algérienne aux JO
de Londres, Azzoug Mohamed, etDr Bensoltane Zahir, pour n’avoirménagé aucun effort dans le cadredu règlement de cette affaire.Concernant la déclaration du pré-sident du COA, affirmant que lesuccès de Taoufik Makhloufi était "lefruit du hasard", ceci témoigne onne peut plus clairement de sa mé-connaissance totale et de son igno-rance du travail qui se fait au seindes fédérations sportives nationales,à moyen et long termes. De notrepoint de vue, cette lacune du COAn’est pas une surprise. Nous en vou-lons pour preuve le fait qu’il n’y a euaucune réunion de concertation, nid’évaluation de nos programmes,d’une manière générale, depuis son
élection, en 2009. Plus concrète-ment, nous invitons les lecteurs à ap-précier l’état de la préparation (enAlgérie et à l’étranger) de TaoufikMakhloufi, soutenue et financéepar la FAA et le ministère de la Jeu-nesse et des Sports, de 2009 jus-qu’aux Jeux de Londres 2012 etmême au-delà. Bien évidemment etconformément à ses prérogatives etsa raison d’être, la FAA est d’ores etdéjà en train de finaliser l’étudedes programmes de stages de Taou-fik Makhloufi, ainsi que de tous lesathlètes de l’élite nationale d’athlé-tisme. Des programmes qui, com-me chaque année, seront pris encharge et soutenus pour l’année2012 et pour les années à venir.
L’Union sportive madinet Sétif (USMS) a un nouveau président en
la personne de Miloud Belaliet. Ce dernier succède à Malik
Layachi et a été élu à l’unanimité par les membres de
l’assemblée générale de l’USMS, qui s’est tenue mercredi dernier à la
salle des conférences de la maison des jeunes des 1014-Logts, après un
premier report la veille, faute de quorum. C’est la deuxième fois que
cet enfant du club est élu à la tête du doyen des clubs sétifiens après
avoir eu déjà à diriger les Grenat durant la saison 2004-2005. Même s’il
a estimé que sa mission s’annonce des plus difficiles en marge de cette
AG, le nouveau patron unioniste est décidé à mettre tout en œuvre afin
de remettre l’un des plus vieux clubs du pays à la place qui lui sied. à ce
titre, il n’a pas manqué de faire appel à tous les Sétifiens, plus
particulièrement aux autorités locales, pour lui apporter leur soutien
et aide dans sa nouvelle tâche.
F. R.
USM SÉTIF
Belaliet,nouveau président
Sans aucune surprise, c’estdésormais Samy Idrès,qui succède à Mohand-Chérif Hannachi, à la têtedu club sportif amateur,CSA/JSK dont l’assem-
blée générale élective a été tenue,comme annoncée il y a déjà une se-maine, avant-hier jeudi, au siège duclub à Tizi Ouzou. L’ex-DTS de la section handball,Samy Idrès, dont la candidature auCSA a été la seule à être recueillie parla commission installée lors de laprécédente assemblée générale aété élu à l’unanimité. Le nouveau président du CSA, quiouvre ainsi une nouvelle ère pour leCSA/JSK après les 18 ans de règnede Hannachi, a recueilli 76 voixsur les 77 que compte l’assemblée gé-nérale du club amateur qui est ac-tionnaire dans la SSPA/JSK depuisl’entrée en vigueur de la profession-nalisation du football national.Ainsi, ce nouveau statut confèrelogiquement de fait à Idrès la qua-lité de membre du conseil d’admi-nistration dans la SSPA. À peine élu pour ce mandat olym-pique de quatre ans, Samy Idrès a ré-affirmé son engagement à relancertoutes les sections et les disciplinesdu CSA.Une relance dans laquelle il ditcompter sur son prédécesseur Mo-hand-Chérif Hannachi qui n’a pashésité lui aussi à exprimer toute sasatisfaction et renouveler sa confian-ce à son désormais homme de main
dont il n’a pas manqué de louer lesqualités et les compétences. Tout enappelant les autorités locales à veniren aide au CSA en le subventionnantcomme cela se fait, disent-ils, dansles autres wilayas, les deux hommesmisent sur une étroite coordinationentre le CSA et la SSPA pour at-teindre les objectifs du club et sur-tout accomplir une belle aventurecette saison. En ce même sens, le président sor-tant du CSA/JSK a même lancé, à laveille de l’AG élective, un appel auxsupporters du club afin de revenir austade. “J'appelle les supporters à re-venir nombreux au stade pour dé-fendre les couleurs du club et à s'unirpour bâtir une grande équipe”, lit-ondans le communiqué de Hannachiqui a tenu à rappeler que “le club apassé des moments très difficile du-rant lesquels il à failli disparaître”mais que “grâce a Dieu la JSK resteet restera le seul club en Algérie àn'avoir pas rétrogradé en division in-férieure grâce à des personnes ano-nymes qui on su garder le flambeauavec fierté et courage”. Dans le même document, Hannachia également souligné qu’à présent lafeuille de route annoncée aux médiasest respectée à la lettre notam-ment en ce qui concerne la réorga-nisation du club, l’installation desjeunes catégories, la préparationdes élections du CSA et le recrute-ment des joueurs séniors.
SAMIR LESLOUS
IL A ÉTÉ ÉLU À L’UNANIMITÉ LORS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE TENUE JEUDI
Samy Idrès nouveauprésident du CSA/JSK
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Ainsi, les stades homologués sont : OpowTlemcen, reste à équiper la salle de confé-rence, salle de soins et salle antidopage, et
installer les portiques automatiques. Opow de Saï-da, Opow Aïn Témouchent, Opow Chlef Mo-hamed-Boumezreg, Opow Hamlaoui Constan-tine, Opow 19-Mai Annaba, stade Messaoud-Ze-gar El-Eulma, Opow de Sétif, Opow Bordj Bou-Arréridj, Opow Batna, OCO 5-Juillet Alger,Opow Tchaker de Blida, Opow de Médéa, stadeHammadi (Bologhine Alger), stade Moham-madia d’El-Harrach, stade du 20-Août 55 Be-louizdad, stade Opow 1er-Novembre Tizi Ouzou.En revanche, d’autres stades n’ont pas reçu l’avalde la commission pour diverses raisons. Il s’agit,entre autres, du stade Ahmed-Zabana d’Oran quinécessite de grands travaux avec absence de cri-tères d’homologation tels que les toilettes au ni-veau de la tribune officielle, détérioration de plu-sieurs sièges au niveau de la tribune latérale,manque de sièges dans la tribune officielle, dé-fectuosité des bancs de remplaçants et délégués
de match, malfaçon de l’accordéon au niveau dutunnel, manque des chaises confortables au ni-veau des vestiaires (joueurs et officiels), les es-caliers de la tribune officielle doivent être reta-pés pour la sécurité des spectateurs, des arbustesdoivent être découpés pour la visibilité des spec-tateurs, absence de salle de contrôle et de camé-ra de surveillance, renforcement de l’éclairage auniveau du tunnel, manque de membres de ran-gements au niveau des vestiaires (arbitres etjoueurs), manque d’extincteurs pour les me-sures de sécurité, peinture à refaire au niveau detoute la tribune.Les buts et les filets doivent être modifiés. pourrépondre aux normes de la loi : procéder à la pein-ture blanche sur les montants et la barre trans-versalle pour les rencontres en nocturne. Instal-ler les portiques automatiques. La commissiona décidé de revenir fin août pour lever les réserveset donner éventuellement son OK.Les stades Chahid Ouali-Mohamed de Mo-hammadia, Frères Abderahman-Bensaci de Me-
rouana, et Abed-Hamdani d’El-Kkroub, néces-sitent, eux aussi, des grands travaux comme ce-lui d’Oran pour être homologués. Ainsi, 9 stadessur 27 nécessitent une autre visite de la com-mission pour voir si réellement les remarques ontété prises en considération, faute de quoi les clubsne peuvent y recevoir leurs adversaires jusqu’à l’ac-cord de la commission d’audit des stades qui a réa-lisé, faut-il le signaler, un grand travail.On croit savoir qu’après le passage de ladite com-mission sur les différents stades, certains walis ontdéjà réagi et ont débloqué des fonds pour la re-mise en état des stades comme fut le cas pour SidiBel-Abbès dont 70 millions de dinars ont été dé-bloqués, et 10 milliards de centimes pour Béchar.Madani remettra son rapport final dans quelquesjours, et ce, avant le début du championnat pré-vu le 11 septembre.
RACHID ABBAD
19 stades sur 27 homologués
L’opération d’audit des stadessusceptibles d’accueillir lesmatches de Ligues 1 et 2 pro-
fessionnelles a été faite par KamelMadani, président de la commissionde la LFP et ses collaborateurs, surla base des recommandations de laFAF, CAF, Fifa et du décret exécu-tif n° 09-184 du 12 mai 2009 (voirJO n° 32).La commission, qui a achevé ses tra-vaux à la fin du mois de juillet etdont Liberté détient une copie durapport final, a établi un certain
nombre de critères pour homolo-guer les stades et qui concernentaussi bien l’intérieur que l’extérieurde l’enceinte sportive.L’appréciation se base notammentsur la qualité des pelouses, gradins,parking, sanitaires, buvettes pour lesspectateurs, tribune de presse, etc.Par ailleurs, la commission a ajou-té cette saison d’autres critères.Ainsi il sera fait désormais obliga-tion aux clubs de mettre en placed’une façon permanente un espacemédical spécialement pour les spec-
tateurs. Pour le volet sécuritaire, lacommission impose également ladotation des stades en équipementsde télésurveillance.En revanche, pour une meilleure or-ganisation de l’entrée des spectateursdans les enceintes sportives, ellerecommande leur dotation en équi-pements tels que douchettes, tour-niquets ou hachoirs en fonctiondes tribunes.Les clubs concernés ont été invitésconjointement avec le gestionnairedu stade, le représentant de la Sûreté
nationale et de la Protection civile,à participer à l’opération d’audit quia été sanctionnée par un procès-ver-bal contresigné par les différentesparties qui ont gardé une copie.Madani a saisi par le biais de la LFPles autorités locales concernées(DJS, APC et wilaya) afin de signa-ler les insuffisances relevées lors del’audit.La commission a, en outre, fermé lestade Bouakeul d'Oran devenu undanger pour la pratique sportive.
LA COMMISSION D’AUDIT DES STADES DE LA LFP REND SON RAPPORT
Fermeture définitive de Bouakeul,Zabana pas encore homologué
L’AGO DU CSA JEUDI PROCHAIN
Les derniers réglages de Velud■ Hassène Hamar compte présenter sa
candidature pour un nouveau mandat
olympique à l’issue de l’assemblée générale
ordinaire du CSA/ESS, qui devrait se tenir
jeudi prochain à la salle des fêtes de la
municipalité de Sétif. C’est l’intéressé lui-
même qui nous confirme son intention de
briguer un nouveau mandat. “Tout à fait, cela
fait un bout de temps que j’ai pris la décision
de présenter ma candidature pour briguer un
nouveau mandat”, nous a-t-il confié hier
matin. Ce dernier nous apprend que les
dépenses du club sétifien durant la saison
précédente et au cours des trois derniers mois
(juin, juillet et août) ont atteint le chiffre de
46 milliards dont 13 milliards ont été
dépensés dans le recrutement d’intersaison
qui a enregistré, pour rappel, l’engagement de
14 joueurs dont trois gardiens de but. Cela dit,
le président sortant devra toutefois présenter
les bilans moral et financier de l’exercice
précédent (2011-2012) avant d’annoncer sa
démission et appeler à tenir une AGE pour
élire un nouveau président du CSA/ESS. Reste
maintenant à savoir si Hamar sera l’unique
candidat à sa propre succession du moment
que personne ne s’est manifesté pour le
moment afin de présenter sa candidature
pour la présidence du CSA/ESS. Pour ce qui est
de l’avenir de la SSPA/ESS après la démission
de Serrar, l’on apprend qu’une assemblée
générale élective est prévue dans les tout
prochains jours pour désigner un successeur à
Hakoum qui semble cette fois-ci décidé à se
retirer définitivement de la gestion de la
formation phare des Hauts- Plateaux.
F. R.
MCO
Nul face à Blida■ Grâce à un but signé par son nouvel avant-
centre, Salah Yahia, le Mouloudia d’Oran a
évité la défaite face à l’USM Blida lors de son
huitième match amical de l’intersaison, le
second de son stage d’une semaine à
Maghnia.
Le longiligne attaquant mouloudéen a, ainsi,
répondu à Belkhiter qui avait ouvert la
marque pour les protégés d’Akli, permettant
au passage aux Rouge et Blanc d’El-Hamri de
terminer ce second stage bloqué en
demeurant invaincus après huit joutes
amicales face à des adversaires, il est vrai, pas
de très gros calibre.
Soulignons que sitôt cette rencontre achevée
et leurs affaires récupérées à l’hôtel, les
protégés de l’entraîneur belge, Luc Eymael,
ont regagné la ville d’Oran où ils reprendront
les entraînements demain après-midi au
stade Ahmed-Zabana en perspective de
l’entame du championnat national, le mardi
11 septembre prochain face à la JSM Béjaïa.
RACHID BELARBI
CHAMPIONNAT D’ITALIE (2e JOURNÉE)
Mesbah,convoqué face à Bologne,devrait rester au Milan AC■ Le défenseur international algérien du
Milan AC, Djamel Mesbah, a été convoqué par
l'entraîneur Massimiliano Allegri, pour le
match en déplacement samedi face à Bologne,
comptant pour la 2e journée du championnat
d'Italie de football, a annoncé vendredi le site
officiel du club. À l'occasion de la réception de
la Sampdoria de Gênes (0-1), lors de la
première journée de la Série A, Mesbah
(27 ans), n’avait pas été convoqué par Allegri.
Outre Mesbah, le coach lombard a fait appel
aux trois nouveaux joueurs qui viennent de
rejoindre le club, il s'agit de l’Espagnol Bojan
Krkic, le Néerlandais Nijel De Jong, et le
Français M'baye Niang.
La convocation de Mesbah pour cette
rencontre signifie qu’il devrait rester en
Lombardie, après avoir été sur le point de
quitter le Milan AC, sachant que vendredi
(19h) est le dernier jour des transferts en
Italie.
MBOLHI CONVOITÉ PAR LE CSC
Raïs Mbolhi pourrait atterrir au CSC.■ Le gardien de but de l’équipe nationale,
actuellement sans club, a été relancé
dernièrement par l’équipe de Roger Lemerre.
C’est ce que révèlent les dernières
informations du côté de Cirta. Mbolhi n’est
pas contre l’idée de venir jouer en Algérie,
puisqu’il était la semaine dernière en
négociations avec le MCA, qui n’ont pas
abouti pour un différend financier. Le CSC a
relancé Mbolhi après l’avoir contacté il y a un
mois.
A. I.
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
19LIBERTE
Sport
Number One est un film marocain, sorti enseptembre 2009, et réalisé par Zakia Tahiriavec Aziz Sâadallah, Nezha Rahil et ChantalLadesou. Il s’agit d’une comédie rafraîchis-sante, sans prétention, mais plus instructivequ’il n’y paraît sur la religion, sur la mentali-té machiste et le combat féministe depuis laMudawana ou code de la famille adopté en2004 au Maroc. “Aziz dirige une usine deconfection qui emploie une cinquantained’ouvrières qu’il terrorise, tout comme il ter-rorise sa femme, sa fille... Un jour, sa femmedécouvre que son mari peut être aussi ungentleman, un prince charmant, lorsqu’il doitfaire bonne figure devant une cliente étran-gère... Elle décide de lui jeter un sort, pourque cet instant de bonheur ne finissejamais.... Aziz devient féministe malgré lui...Sa vie devient un enfer...”.
En Occident,l'histoire mon-
diale estracontée du
point de vuedes Européens.
La Grèce, laRome antique,
puis laRenaissancesont présen-tées commeles berceaux
de la moderni-té. Or, du
monothéismeà la naissance de l'agriculture, des premières cités aux notions de justi-ce, de droits civiques et d'expression artistique, les idées qui dominent
le monde d'aujourd'hui sont nées au Moyen-Orient. Ce documentaireraconte l'histoire de la civilisation mondiale à partir de cette région qui
n'a cessé de se transformer, en commençant par la Mésopotamie, où lespremiers monuments du monde furent construits il y a 12 000 ans, sur
le site de Göbekli Tepe.
Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare
ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68
CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction :Tél. : (031) 91 20 39Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50Tél./ Fax : (031) 92 24 51
ORAN26, rue de Nancy (derrière le consulat de Russie)Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93
MASCARAMaison de la Presse :Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85
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BOUMERDÈSCité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1Tél. / Fax : (024) 81 47 91
TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83
BOUIRACité 204 Logts Bt J N°1 Drâa El BordjTél. / Fax : (026) 94 12 88
BÉJAÏARoute des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09
TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92
CHLEFCIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17
OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59
SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public) ?Tél./Fax : (048) 65 16 45
SETIF9, rue Colonel Amirouche.Tél/fax : 036 84 33 44
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LIBERTE
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Christophe Jallet, Manu Lévy, Élodie Gossuin,
Bruno Guillon et Florian Gazan tentent de relever
tous les défis du Fort. Ils jouent au profit de l'asso-
ciation “Petits Princes”, dont les bénévoles réalisent
les rêves d'enfants et d'adolescents gravement
malades. En vivant sa passion et en réalisant ses
rêves, l'enfant ou l'adolescent trouve une énergie
supplémentaire pour se battre contre la maladie.
En 2012, l'association “Petits Princes” fête ses 25 ans
d'existence. Depuis sa création, elle a permis de
réaliser plus de 4000 rêves d'enfants malades.
FORT BOYARD, 19h35
QUI SERA LE MEILLEUR... CE SOIR ? 19h50
Àquelquesjours de larentrée desclasses,ChristopheDechavannedonne ren-dez-vousaux télé-spectateurspour une spéciale “enfants” du concoursQui sera le meilleur ce soir ? Tous les can-didats ont entre 6 et 15 ans, et qu'ils soientdanseurs, chanteurs ou acrobates, onttous, évidemment, un immense talent. Cesjeunes artistes vont s'affronter en directen espérant succéder à Elsa et Quentin.Pour certains d'entre eux, cette prestationscénique sera une grande première ! Lejury effectuera une présélection en pla-teau, puis les téléspectateurs seront invitésà voter tout au long de la soirée pour élireleur candidat préféré.
Produit et scénarisé par Luc Besson, ce thriller est signé OlivierMegaton, cinéaste connu pour avoir réalisé Le Transporteur 3. En1992, en Colombie, la petite Cataleya, 9 ans, assiste, médusée, à l'as-sassinat sans pitié de ses parents, exécutés par une armée detueurs au service d'un cartel de la drogue. Elle en réchappe parmiracle et trouve asile auprès de son oncle, Emilio, un gangster ins-tallé aux États-Unis. À l'école d'Emilio, elle apprend à tuer. Devenueune belle jeune femme, elle travaille pour lui comme tueuse àgages et signe avec coquetterie ses meurtres d'une orchidée qu'elledessine sur le torse de ses victimes. Elle sait que les commandi-taires du massacre de ses parents y verront une menace et l'indicequ'elle se rapproche d'eux, bien décidée à se venger...”.
FBI : duo très spé-cial est de retoursur M6 pour unetroisième saisoninédite sur la chaî-ne, voici le résumédu premier épisodediffusé ce soir :“Peter n'est pasconvaincu que l'in-estimable collectiond'œuvres d'art desnazis a brûlé dansl'incendie de l'en-trepôt d'Adler. Ilsoupçonne Neal del'avoir volée ou dedétenir des infor-mations sur celuiqui l'a dérobée.Malgré leurs diffi-cultés à se faireconfiance, Neal etPeter doivent pour-tant travaillerensemble pourarrêter DavidLawrence, unhomme qui a cam-briolé la Réservefédérale américai-ne, empochantsoixante millionsde dollars. Le mal-frat contacte Nealdans l'espoir qu'ilconnaisse unmoyen de faire sor-tir l'argent du pays.De son côté, Mozziepeaufine égalementun plan pour s'éva-der...”.
FBI : DUO
TRÈS SPÉCIAL,
19h50
DE L'ORIENT À L'OCCIDENT,19h45
URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale 021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad
021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 02149.71.54- Ministère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Communauté nationaleà l’étranger. Personnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27
- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12(standard)
AIR ALGÉRIE1, place Audin 16001 Alger- Tél. : +213 21.74.24.28- +213 21.65.33.40Réservation : 021.68.95.05AIGLE AZURAéroport d’Alger H - B- Tél. :+213 21.50.91.9121.50.91.91. Poste 49.31AIR FRANCECentre des affaires, (ABC) Pins Maritimes- Tél. :021.98.04.04- Fax. :021.98.04.43
Horaires des prières 14 choual 1433Samedi 1er septembre 2012Dohr............................. 12h48Asr................................ 16h26Maghreb.................... 19h19Icha.............................. 20h41Prières du matin15 choual 1433Dimanche 2 septembre 2012Fadjr............................. 04h50Chourouk..................... 06h20
NUMÉROS UTILES
HÔPITAUX
COMPAGNIES AÉRIENNES
LA VIE RELIGIEUSE
Vendredi 31 - Samedi 1er septembre 2012
22LIBERTE
Télé
NUMBER ONE, 20h30
COLOMBIANA,19h55
"Amour, Gloire et Beauté", desmots qui ne font plus rêverRonn Moss ! Présent depuis
les débuts de la série, en 1987, l'acteur nejouera plus Ridge Forrester pour la 26e sai-son de la série diffusée aux Etats-Unis surCBS. Annoncé dans la presse américaine,ce départ a été confirmé par la productiondans un communiqué. "Ronn a passévingt-cinq années formidables avec nous,nous le considérerons toujours comme fai-sant partie de la famille", peut-on y lire.Selon le magazine spécialisé EntertainmentWeekly, le départ de Ronn Moss serait unequestion financière. L'acteur aurait sou-haité renégocier son contrat avec la pro-
duction, mais face à desaudiences en chute pourle soap aux Etats-Unis,celle-ci a refusé la de-mande du comédien.Néanmoins, que les fansde la version françaised'"Amour, Gloire etBeauté" se rassurent,France 2 a encore plusde 700 épisodes du soaple plus regardé au mon-de avec Ronn Moss àdiffuser !
Rush Hour 4 : Jackie Chan etChris Tucker seraient partants
L’inspecteur Lee (Jac-kie Chan) et le dé-tective James Carter
(Chris Tucker) reprendrontcertainement du servicepour le quatrième opus deRush Hour, d'après ce qu'aannoncé hier le producteurArthur Sarkissian, au microde CraveOnline : "J'essaye
de me rapprocher de ce que j'avais fait pour le premier Rush Hour,plus réaliste, car je n'étais pas content du troisième volet. Il ne suf-fit pas simplement de faire revenir Jackie Chan et Chris Tucker enles mettant dans une autre ville et les faire se chamailler. Je veuxquelque chose de nouveau."Le producteur cite même son concurrent Fast and Furious 5 pourexpliquer ses attentes en matière de personnages et de scénario, touten gardant la franchise Rush Hour. Pour ce nouveau film, l'idée estde faire évoluer la vie des personnages. Chris et Jackie pourraientpar exemple être mariés, afin d'apporter plus d'énergie au scéna-rio. Pour l'instant, aucune autre information n'a été véhiculée surles nouvelles aventures des deux héros, mais il est évident que, pourune franchise à 850 millions de dollars, le scénariste a du pain surla planche.En attendant d'y voir plus clair, la star du cinéma d'arts martiauxJackie Chan met en scène Operation Condor 3 : Chinese Zodiac,d'après son propre scénario, et son fidèle acolyte Chris Tucker seraà l'affiche de The Silver Linings Playbook de David O. Russell.
Brad Pitt et Denzel Washingtonréunis dans Candy Store ?
Brad Pitt et Denzel Wa-shington n'ont encorejamais partagé l'affiche
d'un long métrage. Mais cemal pourrait être bientôt ré-paré grâce au réalisateur Ste-phen Gaghan. En effet, le ci-néaste, à qui l'on doit Syrianaavec George Clooney et lescénario de Traffic, travailleactuellement sur son nouveau projet de film intitulé Candy Sto-re. Et il semble que Brad Pitt et Denzel Washington seraient les ac-teurs pressentis pour tenir les premiers rôles du long métrage. C'estle journal The Hollywood Reporter qui a relayé l'information. Ce-pendant, pour l'instant rien n'a été signé, et l'information reste doncà prendre avec des pincettes. Si la rumeur vient à se confirmer, Can-dy Store bénéficiera d'un casting totalement inédit. Un gage de qua-lité pour ce film qui s'annonce d'ores et déjà comme un thriller mus-clé. Le nouveau long métrage signé Stephen Gaghan suivra un an-cien agent gouvernemental qui décide de refaire sa vie, en redevenantsimple flic à Brooklyn. C'est alors qu'il va devoir faire face à uneorganisation criminelle qui ne lui est pas inconnue. En attendantde voir le duo de comédiens se partager la vedette dans Candy Sto-re, on les retrouvera chacun de leur côté dans différents longs mé-trages : Brad Pitt dans Cogan - La mort en douce au mois de dé-cembre, et Denzel Washington dans Flight de Robert Zemeckis dontla sortie est annoncée pour janvier 2013.
The Hobbit : Peter Jackson veutfaire une trilogie
Peter Jackson a lui-même confirmé larumeur sur Facebook : The Hobbitsera bien une trilogie. Le populaire
réalisateur du Seigneur des anneaux sembledonc abonné aux films en trois volets,même si cet engouement devrait toutefoisêtre contrôlé, puisque la première partie deThe Hobbit : un voyage inattendu n'estmême pas encore sorti en salle. Cetteidée a quand même suscité une vague d'en-thousiasme chez les fans du genre déjà em-ballés par le projet de The Hobbit endeux volets. Rappelons qu'Un voyage in-
attendu suit les aventures du personnage principal Bilbo Sacquet,déjà présent dans Le Seigneur des anneaux, entraîné dans une lut-te pour récupérer le royaume perdu des nains d'Erebor auxgriffes d'un dragon malfaisant. Bilbo se bat aux côtés de 13 nainsmenés par Thorin Ecu-de-Chêne, un vif guerrier. La première par-tie de ce voyage fantastique sortira le 12 décembre prochain. Le LosAngeles Times et l'Hollywood Reporter relatent une discussion entrePeter Jackson et les producteurs de New Line et de la Warner Brosconcernant le projet. L'ambitieux réalisateur aurait reçu l'accord desproducteurs en cas uniquement de succès pour le premier volet deThe Hobbit. Tous espèrent donc que les fans seront au rendez-vous,surtout lorsque l'on sait que la Warner Bros a investi plus de 500millions de dollars dans le tournage des deux premiers films.
Vendredi 31 août - Samedi 1er septembre 2012
23LIBERTE
Télépotins
Contraint de s'éloigner deson métier d'acteur pourlutter contre la maladie deParkinson, Michael J. Foxs'apprête à effectuer songrand retour à la télévision
dans une série largement inspirée de sa vieprivée.Il est l'éternel Marty McFly, vedette de latrilogie Retour vers le futur, qui a fait rê-ver des millions d'adolescents à la fin desannées 80. Par la suite, Michael J. Fox atourné dans de nombreux longs métragestel Mars Attack, mais c'est à la télévisionqu'il a vraiment su donner un nouveausouffle à sa carrière d'acteur. De 1996 à2000, il est ainsi le héros de la série dro-latique Spin City dans laquelle il incarnele secrétaire général du très gaffeur mai-re de New York. Un rôle qu'il sera contraintd'abandonner en 2000 pour lutter contreune maladie qui le ronge depuis de nom-breuses années déjà (il a été remplacé parHeather Locklear). Michael J. Fox souffreen effet de la maladie de Parkinson, qui luidonne des tremblements de plus en plushandicapants mais décelée dès 1991.Il avait fait ses premiers pas sur NBC dansla sitcom "Sacrée famille", et Michael J. Foxs'apprête à retrouver la chaîne américai-ne. NBC a en effet commandé une nou-velle série dont l'acteur sera le héros, sanspasser par la case pilote : le projet est doncd'ores et déjà sur les rails, avec une com-mande de 22 épisodes, et le tournage dé-butera cette année pour une mise à l'an-tenne prévue à l'automne 2013.Pour l'heure sans titre, la série a été inspiréepar la vraie vie du comédien. Il camperaen effet un mari et père de trois enfants quivit à New York et doit faire face aux défis
de la vie, qu'il s'agisse de sa vie de famil-le, professionnelle mais aussi de la mala-die de Parkinson, dont Michael J. Fox estatteint. Produite par Sony Pictures Tele-vision, la série comptera parmi ses scé-naristes Sam Laybourne, qui a notammenttravaillé sur les comédies Arrested Deve-lopment et Cougar Town. Le réalisateurWill Gluck, derrière la caméra pour la co-médie Easy Girl avec Emma Stone, seraaux commandes du pilote."Faire revenir Michael J. Fox sur NBC est
un honneur immense, et nous sommes ra-vis que l'une des plus grandes stars de lacomédie à la télé soit de retour", a décla-ré le patron de NBC Entertainment. La co-médie, l'acteur l'a laissée de côté pour plu-sieurs épisodes dans le drama "The GoodWife" de CBS, auquel il a participé lors dessaisons 2 et 3. Il est d'ailleurs nommé auxprochains Emmy Awards pour son rôledans la série, tout comme pour son pas-sage dans la comédie "Curb Your En-thousiasm" de HBO.
ACTU-TV
Michael J. Fox de retourdans une série télé
Ronn Moss quitte "Amour, Gloire et Beauté"
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Le temps restera instable avec parfoisdes averses de pluies orageuses sur lesrégions nord-est et centre du pays.Quelques passages nuageux avec pré-dominance du soleil sur l'ouest et lesud de l'Algérie.Des températures en légère baisse.Des vents modérés a assez forts avecdes soulèvements de sable sur le Sa-hara central (Adrar) et les Oasis (El-Oued, Ouargla).
Températures maximum prévues23° à Constantine, Batna,Tiaret, Souk-Ahras, El-Bayadh, Sétif, Djelfa26° à Tébessa,Tizi Ouzou, Bouira,M'sila, Tlemcen27° à Chlef, Relizane, Sidi Bel-Abbès,Saïda, Laghouat24° à Alger, Oran, Mostaganem, Bé-jaïa22° à Annaba, Skikda, Jijel33° à Biskra, Ghardaïa, Béchar,35°à El-Oued, El-Goléa, Illizi, Ouar-gla39° à Adrar, In Salah,Tindouf34° à Tamanrasset42° à Bordj Badji-Mokhtar, Ti-miaouine
Météo des plagesOuest Algérie : Marsat Ben M'hidi, Oran, Mostaga-nem, Ténès Mer : agitée. Vent: de Nord-Est de 30 à 50 km/hTempératures : 24° à l'ombre et 32° ausoleil et de l'eau 21°Les U/V : 6 sur 10Centre Algérie : Cherchell, Tipasa, Alger, Boumer-dès, Béjaïa Mer : agitée. Vent: de Nord-Est de 30 à 50 km/hTempératures : 24° à l'ombre et 32° ausoleil et de l'eau 21°Les U/V : 5 sur 10Est Algérie : Jijel, Skikda, Annaba, El-Kala Mer : agitée. Vent: de Nord-Nord-Est de 40 à 60km/hTempératures : 22° à l'ombre et 30° ausoleil et de l'eau 20°Les U/V : 4 sur 10
ÉphémérideLever et coucher du soleil sur Alger6h19 et 19h15
VOTRE MÉTÉO DU JOUR
PAR CHEIKH FERHATWWW.CHEIKHFERHAT.COM
■ Un total de 3,28 milliards de DA de transactions com-merciales sans factures, en baisse de 64,58% par rapport à2011, a été enregistré par les services du contrôle du ministèredu Commerce durant la période allant du 10 juillet au 18août 2012, a indiqué un communiqué du ministère. Les opé-rations de contrôle ont permis d'effectuer 178 477 inter-ventions qui se sont soldées par 42 410 infractions à la ré-glementation et l'élaboration de 40 916 procès-verbaux d'in-fraction, précise la même source. Les marchandises saisiesont atteint une valeur de 53,6 millions de DA pour diversesinfractions, alors que 2 864 locaux ont été fermés, ajoute lamême source. Au chapitre du contrôle de la qualité et de larépression des fraudes, les interventions ont permis de re-lever 17 705 infractions et de dresser 17 255 procès-verbauxd'infraction avec la fermeture administrative de 986 locaux.Ces interventions ont permis également la saisie de 348,59tonnes de marchandises non conformes et impropres à laconsommation d'une valeur de 48,3 millions de DA. Au plandu contrôle des pratiques commerciales, 24 705 infractions
ont été relevées et 23 661 procès-verbaux ont été dressés avecla fermeture administrative de 1 878 locaux. Ces opérationsont permis de ressortir un chiffre d'affaires totalisant 3,28milliards de DA de transactions sans facturation et la sai-sie de marchandises d'une valeur de 5,2 millions de DA.Quant aux principales infractions, elles sont représentées parle non-affichage des prix et des tarifs, soit 61,06% du nombretotal des infractions avec 15 084 infractions. Les infractionsliées à la non-facturation des transactions commerciales sontau nombre de 2 847, soit 11,52% des infractions. Selon lebilan du ministère, le montant des marchandises saisies aévolué de 133,04% à 53,6 millions contre 23 millions durantla même période de l'année 2011. La fermeture adminis-trative des locaux a connu une légère hausse de 0,74% s'éta-blissant à 2 864 contre 2 843 durant la même période de l'an-née précédente.
ACTIVITÉS DE CONTRÔLE DU MINISTÈRE DU COMMERCE DU 10 JUILLET AU 18 AOÛT
348 tonnes de marchandises impropres à laconsommation saisies
■ Les avoirs en or de l'Algérie ne fi-gurent pas parmi les critères d'ap-préciation de la résilience de l'éco-nomie face aux chocs extérieurs enraison de la volatilité des prix de cemétal précieux sur les marchés in-ternationaux, a indiqué à l'APS le gou-verneur de la Banque d'Algérie.M. Laksaci, qui s'exprimait en mar-ge de la 36e réunion du conseil de l'as-sociation des Banques centrales afri-caines, a expliqué que parmi les ré-serves officielles de l'Algérie, seulescelles de change (devises) sont utili-sées actuellement par la BA commecritère d'appréciation de la positionextérieure de l'Algérie. Ce choix est motivé par le fait que lesavoirs en or risquent des fluctuationsengendrées par la volatilité des prixde ce métal, dans le cas où ils seraientconsidérés comme facteur de rési-lience de l’économie du pays faceaux chocs et crises exogènes. “Dans le cas de l'Algérie, l’or est comp-tabilisé par la BA au prix historique.C’est vrai que nous avons un niveaud’avoirs extérieurs en or appréciable etquand nous parlons de résilience del’économie par rapport à l’extérieurnous prenons le critère réserves offi-cielles de changes, or non compris”, a-t-il indiqué. Le gouverneur répondaità une question sur les prévisions dela BA concernant l’acquisition denouvelles réserves en or dans ce
contexte de crise financière quiconforte ce métal précieux commeseule valeur refuge pour les investis-seurs. “Si nous comptabilisons l’or,nous pouvons avoir une volatilité desavoirs extérieurs corrélativement à lavolatilité des prix de l’or. En réalité, nous n’avons pas besoind’ajouter l’or dans nos réserves dechanges pour dire que la position ex-térieure est appréciable”, a-t-il soute-nu. M. Laksaci a, cependant, précisé queles réserves en or sont comptabiliséesdans le bilan des avoirs extérieurs del’Algérie mais sans en avancer leur va-leur. “Dans le bilan d’une Banquecentrale, les réserves en or et en devisessont comptabilisées dans les avoirsextérieurs et constituent la garantie dela monnaie nationale émise en vertude la loi sur la monnaie et le crédit”, a-t-il dit. La BA communique réguliè-rement ses avoirs officiels à l’étrangerqui n’incluent pas ses réserves en or.Le dernier bilan qu'elle avait rendupublic établissait les réserves dechanges de l’Algérie, or non compris,à 182,22 milliards de dollars à fin2011. L’Algérie occupe la 24e placedans le monde en termes de réservesd'or avec 173,6 tonnes, selon le der-nier rapport du Conseil mondial del'or, publié à la mi-août.
LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ALGÉRIE ÉVOQUELEUR VOLATILITÉ
“Les avoirs en or ne sont pas un critère de résilience”
■ Les fortes pluies enregistrées ven-dredi dans la wilaya d’El-Tarf ont pro-voqué la fermeture de la RN84 entreles localités de Ben-M’hidi et deDréan (El-Tarf), a-t-on appris auprèsdes services de la Protection civile.Ces précipitations, qui ont atteintlocalement les 60 mm, ont submer-gé la chaussée rendant impossible lepassage des véhicules, a précisé cet-te même source. Des infiltrations d’eau ont égalementaffecté plusieurs habitations situéesdans les quartiers Sidi-Kaci, à Ben-M’hidi, et Zighoud-Youcef, à Besbes,a-t-on ajouté de même source. Il faut savoir que plusieurs wilayas ontété affectées à partir d’hier matin pardes pluies orageuses. Selon un bulle-tin météorologique spécial (BMS), despluies orageuses devront toucher les
wilaya de Chlef, Tipasa, Alger, Bou-merdès, Aïn Defla, Blida, Médéa etBouira jusqu’à ce soir. Les cumuls es-timés, dans ces wilayas, atteindront oudépasseront localement 40 mm du-rant la validité. Selon un bulletin météo spécial ren-du public jeudi dernier, les précipi-tations devraient également concer-ner les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa,Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, Guel-ma, Constantine, Souk-Ahras, Batna,Oum El-Bouaghi, Tébessa, Khen-chela et le nord de Biskra : elles seront,touchées par des pluies orageuses àpartir d’hier vendredi à 6 heures à de-main dimanche à 12 heures.Les cumuls estimés, dans ces 14 wi-layas, atteindront ou dépasseront lo-calement 60 mm durant la validité.
INTEMPÉRIES
La RN84 coupée entre Ben-M’hidi et Dréan
NEW YORKFusillade dans un supermarché
du New Jersey■ Une fusillade survenue hier matin dans un su-permarché de la banlieue de New York a fait troismorts. Le tireur était armé d'un fusil d'assaut et d'unpistolet, ont indiqué les autorités. Le tueur présu-mé, âgé de 23 ans, et ses victimes étaient une jeunefemme de 18 ans et un jeune homme de 24 ans. Leprocureur a souligné que le tireur venait de termi-ner sa vacation de nuit, puis était retourné dans lemagasin où il travaillait depuis au moins deux se-maines, avant d’ouvrir le feu sur ses collègues.