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Vendredi 22 mai 2015 N°19083 • ISSN 1022-4408 53 e année • www.lexpress.mu 36 pages • Rs 15 CHUTE DU GROUPE BAI Plus de Rs 800 M transférées en «frais légaux» PAGE 3 MALVERSATIONS Vers la liquidation de la coopérative de Vacoas PAGE 4 CIEL, Cim et Axess éventuels repreneurs Bramer Bank : Laina Rawat riposte Laina Rawat se rendant en cour commerciale mardi. Kamla Purmessur aurait détourné Rs 1 Md de la société. DEV RAMKHELAWON SOUPÇONS DE FRAUDE Rs 132 millions en devises saisies à Plaisance hier HUMEUR DE POV L’AÉROPORT de Plaisance était sous haute surveillance depuis une quinzaine de jours. Et hier après-midi, l’opération me- née par les autorités finan- cières s’est avérée payante. Neuf sacs contenant Rs 132 millions en dol- lars américains, en euros ainsi qu’en livres sterling ont été interceptés sur un vol d’Emirates. Cet argent devait être remis au Crédit Suisse, à Zurich, à la demande d’une banque commerciale réputée de la place, sans que la Banque de Maurice (BoM) n’en ait été avertie. Étant donné la destination finale de ces sacs, alors que la banque est affiliée à un groupe étranger basé ail- leurs, la décision a été prise de les saisir en attendant les conclusions de l’enquête qui a été ouverte. L’interception de ces sacs a été rendue possible grâce à un «whistle-blower ». Ce dernier a fait état de colis de cash transférés en catimini vers l’étranger. Les neuf sacs conte- nant Rs 132 millions ont été saisis car leur destina- tion est considérée comme «very unusual» . L’opération d’hier a été menée en toute discrétion, les autorités soupçonnant que de fortes sommes dissimulées dans des colis ont été expédiées à l’étranger depuis 2014 par des personnes proches du précédent gouvernement. Tôt ce matin, des offi- ciers de la Banque centrale se rendront dans les locaux de cet établissement pour passer au peigne fin l’en- semble de ses transferts vers l’étranger. Ils devront établir s’il s’agit de « legitimate trans- fers » vu que la BoM n’avait reçu, à hier soir, aucune cor- respondance au sujet des Rs 132 millions. Au cas où une fraude est avérée, des sanctions pleuvront. Une seconde institu- tion bancaire sera, elle aussi, soumise à une inspection durant la matinée. Elle a, en effet, dépêché trois sacs contenant Rs 30 millions en dollars américains vers une capitale européenne sur un vol d’Air Mauritius. Ce montant étant considéré comme minime, la BoM, la Mauritius Revenue Autho- rity et la police n’ont pas ju- gé utile de le saisir. Cette affaire est sui- vie de près par l’hôtel du gouvernement car ce der- nier veut établir si elle a un rapport avec le scandale qui éclabousse le groupe British American Investment, l’ex- Premier ministre Navin Ramgoolam et son amie Nandanee Soornack. La patronne d’Airway Coffee détient un compte au sein de cette même banque, ain- si qu’au Crédit Suisse. Vel MOONIEN La BoM va enquêter sur ce transfert ce matin. DEVIND JHUNDOO FOOTBALL - COSAFA CUP LE CLUB M BOUCLE SA CAMPAGNE SUR UNE VICTOIRE p.32 OUIJA UNE SÉRIE B INSIPIDE p.17

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  • Vendredi 22 mai 2015 N19083 ISSN 1022-440853e anne www.lexpress.mu

    3 6 p a g e s R s 1 5

    CHUTE DU GROUPE BAI Plus de Rs 800 M transfres en frais lgaux

    PAGE 3

    MALVERSATIONS Vers la liquidation de la cooprative

    de VacoasPAGE 4

    CIEL, Cim et Axess ventuels repreneurs

    Bramer Bank : Laina Rawat riposte

    Laina Rawat se rendant en cour commerciale mardi.

    Kamla Purmessur aurait dtourn Rs 1 Md de la socit.

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    SOUPONS DE FRAUDE

    Rs 132 millions en devises saisies Plaisance hier

    HUMEUR DE POV

    LAROPORT de Plaisance tait sous haute surveillance depuis une quinzaine de jours. Et hier aprs-midi, lopration me-ne par les autorits finan-cires sest avre payante. Neuf sacs contenant Rs 132 millions en dol-lars amricains, en euros ainsi quen livres sterling ont t intercepts sur un vol dEmirates.

    Cet argent devait tre remis au Crdit Suisse, Zurich, la demande dune banque commerciale rpute de la place, sans que la Banque de Maurice (BoM) nen ait t avertie. tant donn la destination finale de ces sacs, alors que la banque est affilie un groupe tranger bas ail-leurs, la dcision a t prise de les saisir en attendant les conclusions de lenqute qui a t ouverte.

    Linterception de ces sacs a t rendue possible grce un whistle-blower. Ce dernier a fait tat de colis de cash transfrs en

    catimini vers ltranger. Les neuf sacs conte-

    nant Rs 132 millions ont t saisis car leur destina-tion est considre comme very unusual. Lopration dhier a t mene en toute discrtion, les autorits souponnant que de fortes sommes dissimules dans des colis ont t expdies ltranger depuis 2014 par des personnes proches du

    prcdent gouvernement. Tt ce matin, des offi-

    ciers de la Banque centrale se rendront dans les locaux de cet tablissement pour passer au peigne fin len-semble de ses transferts vers ltranger. Ils devront tablir sil sagit de legitimate trans-fers vu que la BoM navait reu, hier soir, aucune cor-respondance au sujet des Rs 132 millions. Au cas o

    une fraude est avre, des sanctions pleuvront.

    Une seconde institu-tion bancaire sera, elle aussi, soumise une inspection durant la matine. Elle a, en effet, dpch trois sacs contenant Rs 30 millions en dollars amricains vers une capitale europenne sur un vol dAir Mauritius. Ce montant tant considr comme minime, la BoM, la Mauritius Revenue Autho-rity et la police nont pas ju-g utile de le saisir.

    Cette affaire est sui-vie de prs par lhtel du gouvernement car ce der-nier veut tablir si elle a un rapport avec le scandale qui clabousse le groupe British American Investment, lex-Premier ministre Navin Ramgoolam et son amie Nandanee Soornack. La patronne dAirway Coffee dtient un compte au sein de cette mme banque, ain-si quau Crdit Suisse.

    Vel MOONIEN

    La BoM va enquter sur ce transfert ce matin.

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    FOOTBALL - COSAFA CUPLE CLUB M BOUCLE SA CAMPAGNE SUR UNE VICTOIRE p.32

    OUIJAUNE SRIE B INSIPIDE p.17

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  • LAINA RAWAT, fi lle de Dawood Rawat, Chairman Emeritus de la BAI, ne reste pas les bras croiss. Elle part en guerre contre Andr Bonieux et Mushtaq Oosman, les deux administrateurs de la Bramer Banking Corporation Limited (BBCL) en liquidation. Elle envisage de leur rclamer des dommages, ainsi quau Premier ministre sir Anerood Jugnauth, pour le prjudice caus cette mme banque.

    Elle ne veut pas que ces deux administrateurs aient accs aux livres, documents et comptes de la BBCL. Elle a log, mardi, une action lgale devant la cour commerciale rclamant une injonction interlocutoire contre eux.

    Le juge Grard Angoh, aprs examen de laffi davit de Laina Rawat, a, hier, ordonn de convoquer les deux administrateurs judiciaires le 2 juin pour quils expliquent pourquoi cette demande ne

    doit pas tre accorde.Dans laffi davit rdig

    par Me Ayesha Jeewa, avoue, Laina Rawat se prsente comme une actionnaire de la BBCL. Elle rappelle que la Banque de Maurice (BoM) a rvoqu le permis dopration de celle-ci le 2 avril et nomm Andr Bonieux et Mushtaq Oosman comme administrateurs judiciaires.

    POUVOIR DE LA BOM

    Elle raconte que peu aprs les lections de dcembre, des retraits dpassant Rs 1,8 milliard ont t effectus par des institutions et dpartements gouvernementaux, ce qui concidait avec lentre en fonction du nouveau rgime. Elle croit savoir que le Premier ministre actuel, le ministre de la Technologie et son pouse, le ministre de la

    Bonne gouvernance et le 1er adjoint du gouverneur de la Banque centrale se trouvaient parmi les gros clients.

    Elle soutient que la BoM sest montre rticente utili-ser son pouvoir discrtionnaire pour aider la BBCL. Et dajou-ter quelle aurait d consulter la direction de la BBCL avant de rvoquer son permis dop-ration. Laina Rawat soutient que la dcision de la BoM de nommer les deux adminis-trateurs avant une priode de grce constitue un abus de procdure. Elle considre que cette dcision de la BoM est arbitraire, irrgulire et injuste et quelle a agi au-del de ses pouvoirs.

    Laina Rawat indique aussi que la valeur des biens immobiliers de la BBCL qui ont t vendus, transfrs, assigns ou dlgus pour la somme nominale de Re 1 la National Commercial Bank slve Rs 1 014 830

    958,33 et elle reproche aux administrateurs judiciaires davoir injustement licenci des employs de la BBCL.

    Pour la fi lle de Dawood Rawat, les administrateurs judiciaires vont continuer ne pas agir de manire srieuse dans lintrt de la BBCL, de ses actionnaires et du public en gnral.Elle dit son intention de loger un procs devant la cour commerciale pour rclamer des dommages aux administrateurs Andr Bonieux et Mushtaq Oosman et au Premier ministre sir Anerood Jugnauth pour le prjudice caus la BBCL.

    Laina Rawat a retenu les services des Mes Yousouf, Shakeel et Zakir Mohamed et de lavoue Me Ayesha Jeewa.

    Lire laffi davit de Laina Rawat sur

    lexpress.mu

    DICI fi n juin les transactions concernant le rachat de Courts, dIframac et dApollo Bramwell devraient tre fi nalises. Les Special Administrators devraient prochainement commencer analyser les propositions obtenues pour les trois entits du Groupe BA Investment (BAI). Le temps est compt car il faut viter une ventuelle crise sociale suivant la vague de licenciements qui touche actuellement ces trois fi liales. Parmi les potentiels repreneurs, le Groupe CIEL,

    Cim Financial Ltd et Axess. Cim Financial Ltd a

    dj pris une srieuse option sur Courts Mauritius Ltd. Cette fi liale de la BAI opre actuellement 34 magasins Maurice, Rodrigues et Madagascar. La dmarche de Cim relve dune rationalit commerciale, celle de muscler ses oprations pour merger comme le leader incontest sur le march de llectromnager. Cest aussi loccasion pour la socit de renouer avec lameublement, un autre crneau dactivits que les

    magasins Galaxy, lenseigne commerciale du groupe, avait connu dans le pass.

    Hier, un communiqu de la compagnie confi rmait que celle-ci allait evaluate the Information Memorandum once received from the Special Administrators and to consider whether to make a formal offer. Cim, qui a engrang des bnfi ces nets de Rs 300 millions pour les six mois se terminant au 31 mars, demeure, selon les spcialistes, un repreneur de choix. Si le deal se concrtise, la socit se retrouvera, travers The BrandHouse, la tte dune cinquantaine de magasins rpartis travers le pays, brassant un chiffre daffaires qui dpasserait Rs 5,5 milliards.

    VIGILANCEOutre Courts, Iframac est

    aussi convoit. Des revendeurs locaux se bousculent dj au portillon pour mettre le grappin sur le ple automobile de la BAI. Ainsi, lon apprend quAxess, qui reprsente des marques comme Jaguar, Land Rover et Suzuki, aurait dj fait une proposition de rachat. Une dmarche visant toffer la fi liale du Groupe ENL dun plus grand choix de voitures pour mieux rpondre

    sa clientle. Reste la clinique Apollo

    o CIEL Healthcare, une fi liale du Group CIEL, sest dj associe lassureur Swan pour la reprise de cet tablissement hospitalier. Dores et dj, le ple mdical de ce conglomrat, qui brasse un chiffre daffaires de plus de Rs 12 milliards, a fait une proposition de rachat. Lventuelle acquisition dApollo Bramwell donnera

    CIEL Healthcare une force de frappe dans le domaine mdical, avec la cl la gestion de deux cliniques high-tech.

    Toujours est-il que ces rachats seront soumis la vigilance de la Competition Commission, qui veillera au grain pour viter que ces transactions ne se fassent au dtriment de la saine concurrence dans les trois secteurs conomiques occups par ces fi liales.

    Actualitlexpress du vendredi 22 mai 2015 www.lexpress.mu PAGE 3

    lditopar Raj Meetarbhan

    rdacteur en chef

    Cest une question qui divise. Ltat a-t-il lobligation dindem-niser les dtenteurs de polices dassurance et les salaris lss par les squelles de laffaire Rawat ? Si le dbat est clos pour le plan SCBG, il reste entier pour les travailleurs de Courts, dIframac et dApollo Bramwell.

    Des centaines de salaris de ces fi liales phares du Groupe BAI ont dj t licencis. Des centaines dautres pourraient perdre leur emploi dans les jours qui suivent. Les manifestations senchanent, la tension monte.

    Les syndicats rclament des aides du gouvernement pour compenser les travailleurs. Au nom de la compassion, cet appel la g-nrosit de ltat doit tre entendu. Mais reconnaissons que cet appel ne rpond pas des critres de logique conomique.

    L es aides que rclament les syn-dicats ont un cot fi nancier norme. Et ce sont les contribuables qui sont appels payer. Le bon sens et lco-nomie devraient dicter autrement. Car ce nest pas raisonnable de de-mander aux entreprises rentables et aux salaris productifs de faire les frais de la faillite des canards

    boiteux. Une telle pratique consti-tuerait une prime la mauvaise gestion, au dtournement des fonds et labsence deffort au travail.

    En revanche, il est possible dar-guer que labsence de compassion de la part de ltat peut dclencher la colre des salaris mis la porte. Ce qui aura pour consquence une dgradation de la situation sociale avec les effets contagieux que lon peut imaginer.

    Il est vrai que ces salaris, aujourdhui dans la rue, nayant reu presque aucune compensation, ont travaill pour des entreprises qui perdaient de largent comme un panier perc. Mais beaucoup de ces travailleurs sont des victimes inno-centes de la cupidit des autres.

    Dune part, il y a un impratif conomique. De lautre, des consi-drations humaines et sociales. Dans ces circonstances, la voie mdiane est toujours la plus sage. Il sagit en loccurrence de mettre en place des mcanismes dindemnisation pour accompagner les salaris licencis pendant une priode de transition.

    Ainsi ltat accomplira sa mission de service public. Lint-rt gnral est servi quand lordre social est prserv.

    Compassion

    Plus de Rs 800 millionstransfres en frais lgaux

    Les fi liales de la BAI intressent CIEL, Cim et Axess

    QUELS sont les autres moyens par lesquels largent des clients du ple assurance de la BAI a t pomp dans les comptes de Klad Invest-ment Corporation (KIC) aux Bahamas ? mesure que la Financial Services Com-mission (FSC) et les Special Administrators mnent len-qute, dautres dtails sur les dpenses consenties par le groupe de Dawood Rawat continuent faire surface.

    Un rapport prliminaire rvle quune somme d peu prs Rs 800 millions a t vire de la majorit des fi liales de la BAI sur les comptes de KIC, via Seaton Investment, sous litem le-

    gal and professional fees. Ce, durant une priode cumule de quatre ans. Les experts prvoient que la somme dun milliard de roupies sera dpasse quand les comptes de lensemble des fi liales du groupe auront t vrifi s.

    Au vu des chiffres qui stalent devant eux, tout laisse croire la FSC et aux Special Administrators que nombre de fi liales ont t cres dans le seul but de vi-rer largent des clients de la BA Insurance vers ltranger. Dans tous les bilans fi nan-ciers de ces entreprises, une simple ligne fait mention de ces paiements. On pourrait croire que cest la somme

    verse aux auditeurs, mais tel nest pas le cas.

    titre dexemple, des actuaires ont rvl que la BA Insurance, dont les activits ont t reprises par la National Insurance Company Ltd (NICL), tait cense fonctionner grce Rs 640 millions par an. Or, quand ils ont refait leurs calculs pour dterminer comment la NICL allait sen sortir, ils ont tabli

    quun fonds de roulement de Rs 240 millions lui sera ncessaire pour oprer avec le mme nombre de salaris.

    La question est donc : qua fait Dawood Rawat avec Rs 400 millions ? La FSC et les Special Administrators ont dcouvert que la BA Insurance versait des sa-laires mirobolants de nom-breux cadres de la BAI alors quils ne travaillaient pas du tout pour ce ple. Parmi,

    lon retrouve des bras droits du magnat.

    La BA Insurance ver-sait galement un legal and professional fee variant autour de Rs 75 millions annuellement KIC via la BAI. Chez Iframac, la mthode tait diffrente : un tech fee de Rs 15 millions tait vers mensuellement au clan Rawat. Le prtexte tait que la socit payait une commission pour les conseils prodigus pour sa gestion.

    Avec la mise en activit de la NICL, certains sala-ris favoriss par le clan Rawat devront prendre la porte de sortie. linstar de quatre secrtaires au sein de la BA Insurance qui touchent un salaire men-suel de Rs 90 000. Le rle de certaines dentre elles consisterait ouvrir les portes et accueillir des in-vits, indique-t-on dans les milieux autoriss.

    Vel MOONIEN

    Les diffrentes fi liales du Groupe BAI versaient un certain pourcentage de leurs chiffres daffaires la socit sous forme de Legal and Professional Fees.

    Laina Rawat se rendant la cour commerciale mardi.

    Le concessionnaire Iframac versait un tech fee de Rs 15 millions chaque mois au clan Rawat.

    Une vague de licenciements touche actuellement les trois fi liales de la BAI, dont lhpital Apollo Bramwell.

    Lu sur lexpress.mu

    Laina Rawat fait de la rsistance

    CHUTE DU GROUPE BAI

    NURSING SCHOOL : LES TUDIANTS DANS LINCERTITUDEDES rponses claires. Cest ce que recherchent les 68 tudiants de lApollo Bramwell Nursing School (ABNS). Est-ce que le repreneur gardera le mme niveau dducation ? O serons-nous placs ? Nous tenons au niveau dducation thorique et pratique quil y a ici, cest pour cela que nous faisons des efforts pour payer les frais mensuels de Rs 7 900, a confi une habitante de la capitale qui a contract un emprunt pour fi nancer ses tudes qui cotent, dans lensemble, Rs 300 000.Mme si la direction a affi rm que ltablissement hospi-talier et lcole sont deux entits diffrentes, les tudiants sinterrogent. Non seulement lABNS a t touche par la vague de licenciements, mais qui plus est, les rsul-tats du premier semestre sont en retard. Par consquent, les tudiants se demandent si luniversit de Maurice (UoM), lAwarding Body de lABNS, a rompu ses accords avec linstitution. Selon les tudiants, Valrie Rawat, lancienne CEO dApol-lo Bramwell, qui est aussi la directrice de lABNS, leur a dclar quelle na plus de pouvoirs dcisionnels sur le sort de ltablissement. La direction sest, elle, refuse tout commentaire, sauf pour dire que, pour linstant, les cours continuent.

    LICENCIEMENTS APOLLO : DES PROCDURES PAS RESPECTES, DIT CALLICHURNPas moins de 120 employs dApollo Bramwell se re-trouvent au chmage. Le ministre du Travail Soodesh Callichurn concde que des procdures nont pas t respectes mais, affi rme-t-il, le Special Administrator de la BAI, Mushtaq Oosman quil a rencontr hier, a ses raisons

    VALRIE RAWAT, BRIAN BURNS ET CLAUDIO FEISTRITZER REMERCIS

    Ils grossissent les rangs des centaines de salaris dj mis la porte. Mercredi, Valrie Rawat, CEO dApollo Bramwell, Brian Burns, CEO dIframac et Claudio Feistritzer, Chairman de Bramcom Holding Ltd, ont t remercis avec effet immdiat.

  • PAGE 4 lexpress du vendredi 22 mai 2015 www.lexpress.mu

    ActualitFRAUDE ALLGUE

    La Vacoas Cooperative Society sera-t-elle liquide ?Selon le rapport dErnst & Young, la socit cooprative est insolvable. Entre-temps, les quelque 5 500 pargnants veulent rcuprer leur argent.

    Peu importe ce que cela cotera. Le Central Electricity Board (CEB) est bien dcid remplacer, terme, tous les compteurs traditionnels par des compteurs lectroniques. Cette mesure, lance titre de projet pilote en 2012, sera graduellement mise en place.Les compteurs lectroniques sont avantageux plus dun titre. Ils permettent davoir un meilleur contrle, tant pour les clients que pour le CEB lui-mme. Les abonns pourront connatre leur consommation en temps rel et ainsi, mieux grer leur utilisation de llectricit.De plus, les compteurs lectroniques envoient directement les donnes un serveur centralis au CEB. Lorganisme naura donc plus besoin denvoyer des meter readers au domicile des abonns. Souvent, les meter readers nont pas accs aux compteurs car les clients ne sont pas chez eux. Une fois les compteurs lectroniques installs, les meter readers en poste seront, selon nos informations, redploys.

    CEBTOUS LES FOYERS DOTS DE COMPTEURS LECTRONIQUES

    DcsLe dcs de

    Simon Joseph GUYLe convoi sortira de chez sa veuve Claudeginette 15 Carton, Vacoas, pour se rendre lglise de la visitation 11 heures et

    lincinration se fera au cimetire de Phoenix.

    THANKS

    Nitin JADDOO (Pooransingh NITINKUMAR)

    born on 3rd March 1955, very sadly passed away

    He fiercely battled cancer, and left no stone unturned, together with Sashi. He left most peacefully, in Botswana Hospital, Gaborone on 19th May 2015. Cremation 21st May 2015 at Botswana Hindu Society, Gaborone at 14.30 pm.To all friends and relatives, we are thankful for your esteemed support

    Kind RegardsJaddoo Family

    IN MEMORIAMIn loving memory of

    SharmanandRAMKEELAWON

    (Charles)Three years ago 22 May, your death left a heartache that no one could ever heal. Everyday in some way memories of you come our way. We will never quite get over it, as weve asked time and time why you couldnt stay more?Forever in our hearts and sadly missed by all of us.

    From wife Rekha, daughters Deshna, Tiya and Yana, brothers and sisters, families and friends.

    National Property Fund Ltd

    Les dtenteurs ligibles de police de Super Cash-Back Gold et Futura ayant investi moins de Rs 500, 000 et qui nayant pu se rendre dans les branches de la BAI Co (Mauritius) Ltd (BAI) avant le 15 mai 2015 pour des raisons mdicales ou un handicap physique sont pris dappeler la hotline de la BAI sur le 800-1000. Des dispositions seront prises pour quun reprsentant de la BAI se rende leur domicile afin de complter la procdure de vrification. Le paiement par virement bancaire sera effectu suite cette procdure.

    Les personnes suivantes sont pries de se prsenter dans les branches de la BAI Port Louis, Curepipe, Rose-Hill, Flacq, Goodlands ou Mahebourg entre 08 30 h et 15 30 h, du lundi au vendredi, partir du 22 mai 2015 afin de complter la procdure de vrification : les dtenteurs ligibles des polices de Super Cash-Back Gold et Futura ayant investi moins de Rs 500 000 et :

    (a) ont perdu leur polices ou les ont remises la BAI ; ou(b) nont pas pu complter(c) la procdure de vrification avant le 15 mai 2015 pour quelque autre raison ; ou(d) nont pas reu leur polices malgr la conclusion, avant que la BAI soit place en tutelle, de toutes les formalits requises pour lobtention des polices.

    Les dtenteurs de police qui ont perdu leurs polices sont pris dapporter la preuve quils ont dclar cette perte aux autorits policires lorsquils se rendront dans les branches concernes de la BAI pour la procdure de vrification.

    Les paiements seront effectus par virement bancaire par le National Property Fund Ltd le lundi suivant la conclusion satisfaisante de la procdure de vrification.

    Dans les cas des codtenteurs de polices, les chques seront mis aux noms conjoints des dtenteurs de police moins quil soit possible deffectuer le virement bancaire sur un compte joint.

    LES apprhensions du Caretaker Board se confi r-ment. La Vacoas Popular Multipurpose Coopera-tive Society (VPMCS) est insolvable. Cest ce qui res-sort du rapport prpar par Grard Lincoln, qui a pris le contrle de la VPMCS aprs le krach, et son quipe de la fi rme Ernst & Young. Le document a t remis hier aprs-midi au board de la socit cooprative. Com-ment lentit va-t-elle faire pour se sortir daffaire ?

    La solution serait de la mettre en liquidation. Des membres ou une tierce per-sonne pourraient y injecter du capital. La tierce personne pourrait tre le gouvernement, explique une source. Le rap-port sera entrin afi n que le Registrar of Companies puisse prendre les dcisions qui simposent lgalement.

    Grard Lincoln et son quipe se sont bass sur le rapport du 30 juin 2014 soumis par la fi rme Kemp Chatteris, les bilans fi nan-ciers disponibles jusquau 31 mars 2015 et les don-nes fi nancires mises jour. Des enqutes ont galement t menes concernant les biens immobiliers de la socit, notamment un ter-rain de 37 arpents achet

    Rs 325 millions Flic-en-Flac pour un projet de mor-cellement. Lquipe a pris une semaine pour rdiger le rapport soumis hier.

    En attendant, les par-gnants, au nombre de 5 500, se retrouvent, eux, sur la touche. Ils sont toujours en attente dune dcision du conseil dadministration. Quand allons-nous pouvoir rcuprer notre argent ? lche, remont, lun deux. Ce retrait explique quil a un dpt fi xe de quelque Rs 400 000 la VPMCS. Et comme lui, ils sont plusieurs retraits avoir fait confi ance cette socit cooprative,

    en y mettant en particulier leur lump sum.

    Certains auraient mme des dpts allant jusqu Rs 5 millions. Pas tonnant, soutient notre interlocuteur, que bon nombre dentre eux vivent dans langoisse. Nous sommes terriblement frustrs. Nous voulons que des actions soient prises afi n que nous puissions rcuprer notre argent, insiste-t-il. Ce membre de la socit coo-prative souhaiterait aussi que ladministration orga-nise une runion avec tous les membres afi n de clarifi er la situation.

    Qui va payer les frais de

    lauditeur externe ? Le gou-vernement ou les membres ? se demande un autre par-gnant. Selon lui, tout doit tre fait pour sauvegarder les intrts des employs. Pour lheure, cest sur-tout le fl ou existant et le manque de communication avec ladministration de la VPMCS qui inquitent les membres, souligne-t-il.

    Du ct du minis-tre des Coopratives, notre source souligne que lobjectif principal est de sassurer que les membres peuvent rcuprer ce quils ont pargn.

    Shelby EMILIEN

    Kamla Parmessur, CEO de la socit cooprative, aux Casernes centrales hier.

    PREMIRE sanction lOuter Islands Development Corporation (OIDC). Mer-credi, Vivek Kumar Pursum, le Deputy General Manager, a t suspendu de ses fonctions par le conseil dadministra-tion. Un audit interne a mis au jour plusieurs manquements au sein de lorganisme. Une plainte a mme t faite contre lui.

    Quest-il reproch Vivek Kumar Pursum ? Outre les manquements en question, les membres du board ont dcouvert quil a parrain un candidat du PTr lors des lec-tions municipales de 2012. Accusation que le Deputy General Manager a rcuse. Or, une vrifi cation au bureau de la commission lectorale a permis de prouver les faits. En tant que fonctionnaire, il

    navait pas le droit de cautionner un candidat des lections, dclare une source au sein du gouvernement.

    Qui plus est, lorsque les membres du conseil dadmi-nistration ont inform Vivek Kumar Pursum de sa sus-pension, il les aurait insults. Un haut cadre du ministre de la Pche, qui assume la prsidence de lOIDC, a port plainte contre lui. Il a indiqu la police quen partant, Vivek Kumar Pursum aurait pris un ordinateur portable et un tlphone appartenant ltat.

    Paralllement, le minis-tre de la Bonne gouver-nance a ouvert une enqute sur le fonctionnement de lOIDC. Notamment sur plusieurs projets Agalga. Le ministre souponne des irrgularits.

    Le Deputy General Manager suspendu de ses fonctions

    DES onze conteneurs de produits hors taxes de Dufry bloqus la douane, six ont t dbloqus. Aujourdhui, cinq autres le seront avant que lexercice de dballage, de vrifi cation et dinstallation sur les tagres soit entrepris ce week-end. La priorit de la Mauritius Duty Free Para-dise (MDFP) est de rem-plir les tagres. Sauf que la totalit de ces conteneurs ne reprsente que deux mois de produits, tels que cigarettes et boissons alcoolises.

    Comme rapport dans ldition de lexpress samedi du 2 mai, la com-pagnie tatique grant les boutiques hors taxes aux aroports de Maurice et de Rodrigues devait rgler des arrrages de quelque Rs 350 millions Dufry pour dbloquer les onze conteneurs. Cette compa-gnie suisse, base Ble, tait jusquici son fournisseur ex-clusif. Interrog hier, le pr-sident de la MDFP Racheed Daureeawoo ne souhaite pas confi rmer si ce montant d a dj t rembours.

    Jopre dans la trans-parence, mais vu la situation exceptionnelle entre la MDFP et Dufry, il nest dans lintrt de personne que je divulgue cette information, a confi Racheed Daureeawoo. Je suis davis que la bonne foi prvale dans les affaires et je ne veux en aucune faon envenimer la situation. Il fait rfrence aux relations entre les deux partenaires daffaires qui se seraient enve-nimes depuis la dcision prise

    par les autorits de mettre fin aux deux contrats dappro-visionnement et de gestion liant la MDFP Dufry, avec un pravis de trois mois.

    En sus dassumer ses fonctions de prsident, Racheed Daureeawoo gre les activits quotidiennes de la compagnie en labsence dun Chief Executive Offi -cer. Ce, depuis le dpart en catastrophe de Cimo Care-vic en fvrier.

    AROPORT

    Boutiques hors taxes : six conteneurs dbloqus

    MUNICIPALES

    Le MMM sert du rchauff PRESQUE tous les

    conseillers sortants mauves se prsentent nouveau aux lections municipales en juin. Cest ce qui ressort de la liste des candidats pr-sents par le MMM hier, au centre de confrences Swami Vivekananda.

    Ils sont une trentaine de candidats, sur les 120, dans ce cas de fi gure. Une source au MMM explique que les anciens candidats et les conseillers sortants ont eu la priorit sur les nouveaux. Presque tous les conseillers sortants sont candidats lexception de quelques-uns qui ont des responsabilits familiales ou professionnelles. Dautres fi guraient, eux, sur la Re-serve List de la commission lectorale, ayant t bat-tus lors des municipales de 2012.

    Port-Louis, par exemple, Dorine Chu-

    kowry et Jenito Seedoo, ancien et actuel lord-maire respectivement, se pr-sentent nouveau Port-Louis. Idem pour Toussaint Andr et Philippe Bou-dou, ancien et actuel maire de Beau-BassinRose-Hill, respectivement.

    Outre les anciens, la liste des candidats du MMM comprend 38 jeunes. Et 43 femmes, la loi rgissant les collec-tivits locales imposant quun tiers des candidats soit des femmes. Ctait un peu plus diffi cile de fi na-liser la liste des candidats car le nombre par arron-

    dissement a augment. Et dans certaines villes o il y avait moins de conseillers mauves sortants, il fallait en chercher plus.

    Lors dun point de presse hier, le leader Paul Brenger a indiqu que cet appel aux urnes sera infl uenc par la situation actuelle dans le pays. Ce sont des lections locales avec une envergure nationale, a-t-il avanc. Il a dplor les rpercussions sociales de laffaire BAI. Tous les jours, des malheureux sont mis la porte, rappelle-t-il.

    voir aussi sur lexpress.mu

    PRAVIND JUGNAUTH FAIT UN SAUT LA MBC Pravind Jugnauth a fait le dplacement dans les locaux de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) hier. Le ministre de la Technologie, de la communication et de linnovation a particip une crmonie de remise dqui-pements informatiques par lambassadeur de la Chine Maurice Li Li. Pravind Jugnauth en a profi t pour voquer la restructuration en cours la station radio et tl. Pour le ministre, de nombreux dfi s guettent la MBC pour quelle puisse rpondre aux attentes du public. cette occasion, le directeur de la MBC Pritam Parmessur a fait part des efforts qui doivent tre faits pour amliorer le contenu et permettre la MBC de sortir de la zone rouge.

    Brve

    OIDC

    Le MMM prsentera une candidate de plus que lalliance Lepep, soit 43 au total.

    La totalit des conteneurs ne reprsente que deux mois de produits, notamment les boissons alcoolises.

    LE nouveau Chief Executive de la Mauritius Meat Authority (MMA), Bhagwat Daumoo, ne fait pas lunanimit. Raison : il a t nomm sans quun appel candidatures ait t lanc. Ce que dnonce la Mau-ritius Meat Authority Em-ployees Union (MMAEU) dans une lettre envoye au ministre de lAgro-industrie Mahen Seeruttun.

    Marc Antoine Dina, prsident du syndicat, ex-plique que suivant un ar-

    rangement avec la MMA, il avait t dcid quen cas de poste vacant et en labsence de candidat qua-lifi au sein de lorganisme, celui-ci pourrait procder un recrutement externe. Or, selon la MMAEU, aprs le dpart de Veerbhanoo Bhageerutty comme General Mana-ger, cest Pradeo Buldee, qui compte 37 ans de ser-vice au sein de la MMA, qui a assum les fonctions dOffi cer in Charge.

    Il a pris ce poste en fvrier et il ny a eu aucune explication quant la nomi-nation dune personne qui ne travaille pas la MMA, poursuit Marc Antoine Dina. Sollicit par lexpress, Pradeo Buldee indique quil na reu aucun docu-ment offi ciel linformant de cette nomination.

    La MMAEU a fait ap-pel au syndicaliste Rashid Imrith concernant cette affaire. Nous avons sollicit le ministre, en vain.

    MAURITIUS MEAT AUTHORITY

    La nomination du Chief Executive conteste

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    Actualit

    Place la collecte des donnes. Des fonctionnaires se sont rendus sur les lieux lundi cet effet. Ils ont toutefois eu une mauvaise surprise.

    RESSOURCE EN EAU

    La rhabilitation du rservoir La Ferme va de lavant

    LE projet avait t mis au placard. Cette fois-ci, les autorits ont dcid daller de lavant avec les travaux de rhabilitation du rser-voir La Ferme. Des officiers du Valuation Department du ministre du Logement et des terres se sont rendus sur les lieux lundi. Sauf quils ont d faire face la colre de certains propritaires de terrains qui bordent le rservoir

    Pour mener bien le projet, le gouvernement doit procder lacquisi-tion obligatoire des terrains dune quinzaine de propri-

    taires. Cette tape savre difficile franchir car ces derniers rclament dabord une rencontre avec les auto-rits pour pouvoir prendre une dcision.

    Nous ne savons pas combien nous allons tre pays. Nous aurions souhai-t que le gouvernement ait des discussions avec nous, affirme une des propri-taires, dont la famille pos-sde plus de 500 mtres carrs de terrains avoisi-nant le rservoir.

    Certains de ces pro-pritaires terriens se sont emports en voyant les offi-

    ciers du ministre lundi. Ces derniers, qui staient rendus sur place en vue de recueil-lir des donnes, ont eu fort faire.

    Un autre problme consiste en la prsence de squatters dans la rgion. Lancien rgime avait dj signifi son intention de les reloger. Un terrain de 18 arpents appartenant ltat, qui avait t accord Val Farms Ltd, avait mme t rquisitionn par le ministre du Logement et des terres.

    Entre-temps, ltat du rservoir laisse dsirer. Ses murs de soutnement montrent des signes daffai-blissement. Parmi les autres travaux de rhabilitation, on note le rehaussement des murs du rservoir dau moins un mtre. Grce cela, la capacit de stockage passera de 11,5 mm3 deau 14,1 mm3. De plus, les risques dinondations dans les localits qui bordent le rservoir seront minimiss.

    Sunil OODUNT

    O SE TROUVE LE RED EAGLE ?w Depuis la rsiliation du contrat de la firme Betamax fin janvier, le ptrolier nest plus utilis pour transporter du carburant Maurice. Pour ne pas rester inactif, il a travers lquateur afin de desservir lhmisphre Nord. En dbut de semaine, le bateau de 228 mtres de long a quitt le Golfe persique pour se diriger vers le Japon et se trouve actuellement louest de lInde. Le ptrolier, qui avait cot plus de Rs 3 milliards la firme Betamax, doit couvrir le cot de linvestissement. Le Red Eagle opre comme ptrolier avec dautres contrats.

    NOUVELLE mesure qui doit contribuer restructu-rer la Compagnie nationale de transport (CNT). Nous tudions la possibilit de crer une usine locale qui pourrait fournir les pices dtaches, annonce Nando Bodha.

    Le ministre des Infras-tructures publiques et du transport en commun ex-plique que ce serait un moyen de rduire les cots. En effet, les cots de la maintenance des autobus sont normes la CNT.

    Rs 895 millions ont t dpenses pour la mainte-nance de 329 autobus sur une priode de cinq ans. Lopration cote plus cher lorsquelle est faite en in-terne que par une compa-gnie externe.

    Il est aussi prvu de voir avec des compagnies comment lon pourrait rduire le cot du fuel, fait ressortir le ministre Bodha. Ce dernier souhaite que la CNT devienne un modle dans le domaine du transport public.

    Un des murs de soutnement du rservoir La Ferme o des travaux de rehaussement devraient tre effectus.

    CNT : des pices dtaches seront fabriques Maurice

    LOBJECTIF est de faire dcouvrir nos services aux passa-gers : Chef on the bus, le WiFi gratuit et la vente de journaux entre autres, souligne-t-on du ct de Rose-Hill Transport (RHT). Cest dans cette optique que la compagnie souhaite tre prsente sur de nouvelles routes. Elle en a fait la demande aux autorits. Avec de nouvelles routes desservir, elle compte aug-

    menter le nombre dautobus si le besoin se fait sentir.

    Quant au ministre des Infrastructures publiques et du transport en commun, il explique que la demande de RHT sera accepte pourvu quil ny ait pas plusieurs autres compagnies dautobus qui exploitent les lignes que celle-ci lorgne. Au cas contraire, il faudra runir toutes les com-pagnies et trouver un accord

    car la dmarche de RHT peut reprsenter un manque ga-gner pour celles-ci.

    En revanche, si RHT veut ajouter des autobus aux lignes quelle a dj, il ny a aucun problme. En tout cas, au sein de cette compagnie, on sou-tient quil ny aura pas besoin de renouveler la flotte. Notre flotte nest pas dpasse, tant une des plus jeunes du pays.

    La compagnie compte

    une centaine dautobus, qui vhiculent environ 40 000 voyageurs par jour. Elle emploie 350 employs et assure la desserte de 14 lignes. Celle qui fait la route Rose-HillPort-Louis sera bientt une smart line avec un systme de paiement lec-tronique et des autobus semi low floor. En 2013 et 2014, la compagnie a mis sur la route 20 autobus semi low floor.

    RHT lorgne de nouvelles dessertes

    La compagnie veut faire connatre ses services de Chef on the bus entre autres davantage de passagers.

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    TRANSPORT EN COMMUN

  • PAGE 6 lexpress du vendredi 22 mai 2015 www.lexpress.mu

    Actualit

    UNE voiture de la marque Nissan March de type AK 12 vole cit Barkly, Beau-Bassin, le 14 novembre 2012, a t retrouve Pointe-aux-Piments deux ans et demi aprs. Trois suspects ont t arrts. Ils ont t maintenus en cellule.

    Namoonsing Gobin, lun dentre eux, affirme avoir fait lacquisition de ce vhicule pour un mon-tant de Rs 34 000. Or, la valeur relle de cette voi-ture de 2003 est estime Rs 250 000.

    Cest mardi que le vhicule a t retrouv. Les hommes du sergent Seewoocharsing du Field Intelligence Office (FIO) avaient reu des informa-tions selon lesquelles la Nis-san AK 12 de Namoonsing Gobin, un entrepreneur habitant route Royale, Pointe-aux-Piments, est une voiture vole.

    Alors quil sapprtait

    prendre le volant, lhomme de 46 ans a t apprhend par les policiers. Soumis un interrogatoire serr, il a dclar avoir achet cette Nissan AK 12 un habi-tant de Triolet, Kumarsing Ramlochun, dit Ashil, pour la somme de Rs 34 000.

    Interpell, cet homme de 34 ans a, son tour, impliqu Sachin Ramdhari, 25 ans, qui habite le mme village. Kumarsing Ramlochun aurait dit aux enquteurs quil a achet cette voiture de lui.

    Les trois suspects ont par la suite t remis aux enquteurs de la Criminal Investigation Division de Barkly, Beau-Bassin, qui en-qutaient dans cette affaire. Ils ont t prsents devant le tribunal de Rose-Hill mer-credi matin. Ils rpondent tous dune accusation pro-visoire de vol et de posses-sion darticle vol. La police a object leur remise en libert sous caution.

    SA troisime tentative sera-t-elle la bonne ? En tout cas, Satish Boabul lespre. Ayant perdu son procs contre Air Mauritius deux reprises, cet ex-responsable du Procurement aux Ground Support Services veut dsormais se tourner vers le Privy Council. Il conteste la dcision de la compagnie nationale daviation de ne pas lavoir promu directeur.

    Cette affaire remonte au 18 mars 2004. Satish Boabul participe un appel can-didatures en interne pour le poste de Manager Ser-vice Delivery. Or, la fin de

    lexercice, il nest pas retenu pour le poste. Insatisfait de cette dcision, il intente un procs la direction dAir Mauritius en lui rclamant des dommages pour faute et abus de droit.

    Mais le juge de premire instance rejette sa demande. Sa deuxime tentative se-ra aussi infructueuse car le chef juge Kheshoe Parsad Matadeen et le juge David Chan ont, dans un jugement rendu le 18 novembre 2004, maintenu le verdict.

    Satish Boabul a retenu les services de Me Saya Ragavoodoo, avoue.

    VOITURE VOLELa police retrouve une Nissan 30 mois aprs

    LITIGE INDUSTRIELNon promu directeur il poursuit Air Mauritius

    ELLES sentaient lalcool et taient en compagnie de trois garons quand elles ont t interpelles par la Brigade des mineurs hier. Somms de donner des explications sur leur prsence cet endroit, les sept adolescents ont eu du mal se justifier. Selon une source policire, ils ont sch les classes pour passer du bon temps sur la plage publique de Grand-Baie.

    Un commerant oprant dans les environs du poste de police de Grand-Baie a confi que, souvent, des jeunes sont emmens au poste de police. Comment cette sortie se serait-elle termine sils navaient pas t interpells par les policiers ? se demande-t-il.

    Cest au cours dune patrouille que les hommes du sergent Sameer Hosenee de la Brigade des mineurs ont intercept un groupe de jeunes sur la plage publique de Grand-Baie vers midi hier. Une fouille de leurs sacs a permis de dcouvrir leurs uniformes dissimuls lintrieur.

    Selon les informations recueillies, il tait prvu que les adolescents participent aux sports intercollges organiss au stade Anjalay, Belle-Vue, de mercredi vendredi. Comme cette manifestation sportive a t annule, ils ont choisi daller la plage au lieu de se rendre au collge. Bien que les collgiens sentaient lalcool, les policiers nont trouv aucune bouteille de boissons alcoolises en leur possession.

    Les quatre collgiennes, ges de 15 17 ans, habitent toutes Grand-Baie. Les trois garons qui les accompagnaient sont aussi collgiens. Une fois que ces jeunes ont t conduits au poste de police de Grand-Baie o une entre a t faite, leurs parents ont t alerts pour quils viennent les rcuprer au bureau de la Brigade des mineurs de Piton. Lune des filles est connue des policiers pour avoir t interpelle plusieurs occasions pour ce genre de dlit. PALMA

    Ils suspectent leur voisin policier davoir empoisonn leurs chiens

    QUATRE familles de Pal-ma habitant la mme impasse sont dans un profond dsar-roi. Cinq de leurs chiens ont t empoisonns la semaine dernire et quatre ont rendu lme aprs une longue nuit dagonie. Ces proches soup-onnent leur voisin policier dtre lorigine de cet acte.

    Ils se sont rendus au poste de police pour porter plainte, sauf quun constable a refus denregistrer leur dposition. Il a argu quils seraient fati-gus avec les alles et venues en cour. Mais ils ne comptent pas se laisser faire pour autant.

    Sanjana et ses proches ont peur pour les chiens qui leur restent. Les cinq autres ont

    t empoisonns avec de la soude caustique mlange du riz et du pt pour chien. Leurs doutes se sont dirigs vers leur voisin qui a eu, plu-sieurs reprises, maille partir avec eux concernant les chiens.

    MORDUENous avons tent davoir

    la version du voisin mais il est rest injoignable. Sanjana, elle, dclare quil dplorait que les chiens aboient quand des invi-ts venaient chez lui. Outre lui-mme, cela drangeait surtout son bb de quelques mois.

    Il y a quelques jours, il a port plainte la police aprs que selon lui, un chien appar-

    tenant la cousine de Sanjana a mordu une de ses proches. Il est venu accompagner des policiers chez des membres de la famille et les a insults, sou-tient la jeune femme. Nous avons prsent nos excuses et en mme temps, nous avons voulu savoir o le chien lavait mor-due. Ils sont aussitt repartis sans nous rpondre.

    Leurs dmls ont com-menc il y a deux ans. Il avait achet la maison de mon oncle qui se trouve dans la cour familiale. Il savait quon aimait les chiens et il navait aucune objection, jusqu lui-mme h-berger le chien de son frre une poque, explique Sanjana.

    Toutefois, il ne sen

    occupait pas, au dire de la jeune femme. Nous lui donnions de la nourriture et nous faisions en sorte que le chien soit toujours propre. Des gestes qui ont caus le mcontentement du voisin.

    Un jour ma mre lui a dit de cooprer en faisant de mme de temps en temps. Mais sa femme sest mise en colre, insultant ma mre. Les problmes nont fait alors que senchaner.

    COLE BUISSONNIREQuatre collgiennes interpelles Grand-Baie

    Une des filles quittant le poste de police de Grand-Baie pour tre conduite Piton.

    FRAUDE ALLGUE. UNE EX-EMPLOYE DE LA TOURISM AUTHORITY ARRTE

    Elle serait implique dans une affaire de fraude de plus de Rs 300 000 la Tourism Authority. Manjula Ramjeeawon, ancienne employe de cette instance, a t arrte hier par des enquteurs du Central Criminal Investigation Department. Libre sur parole, elle comparatra la Bail and Remand Court aujourdhui.

    FRAUDE LECTRONIQUE. DEUX TRANGERS RECONDUITS EN CELLULE

    De fausses cartes bancaires avaient t retrouves en leur possession. Arrts pour fraude lectronique, Galearschi Dorin et Edgar Patrasco, deux ressortissants moldaves, ont comparu devant la Bail and Remand Court hier. La police a object leur remise en libert conditionnelle.

    Lu sur lexpress.mu

    NOYADE BAIN-BUF

    Somms de payer Rs 9 000 pour rcuprer un cadavre

    JOSEPH Clifford Agathe dit Fabrice, 28 ans, a t repch inconscient du lagon de Bain-Buf, mercredi matin. Il a t conduit la clinique o son dcs a t constat. La famille ntait pas au bout de ses peines car la clinique a exig quelle paie Rs 9 205 pour quelle puisse rcuprer le corps.

    Il tait aux alentours de 11 h 30 ce mercredi. Clifford Agathe, qui travaillait sur le catamaran Zalouzi comme second, nageait dans le lagon de Bain-Buf Pereybre. ce moment prcis, dit un tmoin, la mer tait basse. Deux personnes ont vu le jeune homme en difficult, elles se sont rapproches de lui pour le secourir.

    Il a t ramen sur la terre ferme. Entre-temps, la National Coast Guard de Grand-Baie avec le sergent Agathe et les constables Sonut et Soomaroo est arrive sur place. Clifford Agathe a t vacu durgence vers une clinique prive. Il a t emmen vers la ressuscitation unit pour y tre ranim. Toutefois, le mdecin de service a constat quil avait rendu lme.

    La police de Grand-Baie a t informe de ce cas de noyade. Selon une source policire, la police a eu des tracasseries pour rcuprer le cadavre. La clinique a exig

    quun paiement de Rs 9 205 soit auparavant effectu par des membres de la famille. Cependant, ces derniers ne pouvaient pas runir cette somme, dautant plus que la majorit des proches de la victime sont Rodrigues, son pays dorigine. Aprs de longs pourparlers, la direction

    est revenue de meilleurs sentiments et sur une base humanitaire, le corps a t remis la famille.

    Interrog, un des mdecins responsables de la clinique a dclar que cette procdure tait normale. Toute personne qui obtient des soins doit payer. Mais

    aprs avoir pris connaissance de la situation de la victime Maurice, la clinique a ignor la note de frais qui avait dj t mise.

    Les funrailles de Clifford Agathe ont eu lieu hier aprs-midi. Sa mre, habitant Roche-Bon-Dieu, Rodrigues, est arrive juste avant que la dpouille ne quitte la maison dune proche Arsenal pour se rendre la chapelle St-Joseph, Terre-Rouge, pour la crmonie funbre. Il a t par la suite inhum au cimetire de Bois-Marchand.

    Vinesen ABEL

    Mme si la victime tait morte son arrive la clinique, cette dernire a rclam de largent la famille en change de la dpouille.

    Joseph Clifford Agathe travaillait comme second sur un catamaran.

    Ses proches ne pouvaient pas runir

    cette somme.

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  • MARCH DU TRAVAIL

    Des mesures pour limiter le recrutement des trangers

    LE pays compte quelque 38 348 travailleurs tran-gers. Contre environ 43 600 chmeurs. Le taux lev de chmage et le recrutement de la main-duvre tran-gre sont-ils lis ? Au gou-vernement, on semble le penser. Do linstitution dun High Level Commit-tee. Sa mission : trouver des solutions pour freiner le recrutement des ouvriers trangers. Un rapport en ce sens sera rendu public dans quelques semaines.

    Entre-temps, des consul-tations ont lieu entre les offi-ciers du ministre du Travail et les diverses parties pre-nantes. Lobjectif est double, explique-t-on : rduire le taux de chmage et rsoudre le problme de mismatch sur le march du travail.

    Et afin dencourager les

    employeurs solliciter la main-duvre locale, le re-crutement des travailleurs trangers sera revu. Loctroi du permis de travail ces derniers devrait galement rpondre de nouveaux critres. La main-duvre trangre sera limite aux secteurs o il y a un manque demploys mauriciens, ou l o ces derniers nont pas les comptences et aptitudes requises, explique une source proche du dossier. En dautres mots, souligne-

    t-elle, quand les employeurs nont dautre choix que davoir recours aux travail-leurs trangers.

    DEMANDE DE GEL DES PERMISDu ct des syndica-

    listes, Jane Raggoo est ca-tgorique. Ces dernires annes, le recrutement des travailleurs trangers a pris de lessor. Ce, au dtri-ment des Mauriciens. Il est grand temps de mettre un peu

    dordre, lche la syndicaliste. Selon elle, la Confdration des travailleurs du secteur priv avait mme fait une demande pour le gel des per-mis de travail des trangers dans le pays.

    Toutefois, pour lancien ministre du Travail Shakeel Mohamed, le chmage nest pas li au recrutement des travailleurs trangers. Sou-vent, les employeurs nont gure de choix que de sol-liciter les trangers. Surtout pour viter quil y ait une baisse de productivit. On ne peut pas laisser souffrir notre secteur dimport, af-firme Shakeel Mohamed. Plusieurs pays ont recours la main-duvre trangre, poursuit-il, et Maurice ne peut y chapper.

    A. M.

    Des ouvriers bangladais travaillant au garage Sanashee & Co Ltd, aux Salines, Port-Louis.

    lexpress du vendredi 22 mai 2015 www.lexpress.mu PAGE 7

    Economie

    Le ministre du Travail veut limiter le recours la main-duvre trangre. De nouvelles mesures sont en prparation par un High Level Committee.

    ACHAT LUNIT TA U X D E C H A N G E

    DOLLAR (US) ......35,75 sEURO ..................39,79 sLIVRE STERLING 55,63 sRAND .....................3,04 s

    YEN (100) ............29,60 sDOLLAR (AUS) ....28,33 sROUPIE (INDE) ......0,57 s

    MALGR des indices la hausse, le Semdex et le Sem-10 gagnant 0,17 % et 0,34 % respec-tivement, la sance dhier a t marque par un faible volume de transactions. Quelque 2,5 mil-lions des titres ont t changs pour un chiffre daffaires de Rs 19 millions.

    Sun Resorts, Ciel et MCB Group (MCBG) ont reprsent 55,9 % du chiffre daffaires de la sance. La valeur de MCBG est descendue un certain moment au cours de Rs 204,75 avant de remonter son cours initial de Rs 205 sur 9 500 titres changs. Quant lautre valeur ban-caire, SBMH, elle a gagn 1,1 % pour passer 95 sous. Quelque 1,7 million de titres ont t changs sur cette valeur.

    Cim Financial Services, qui lorgne la reprise de Courts, a affich un cours baissier de Rs 9,88 louverture du march. Elle a remont lente-ment avant de clturer Rs 9,86 sur la base de 34 800 titres changs.

    Lassureur Swan, qui participe loffre de rachat dApollo Bramwell avec CIEL, a perdu 1,4 % de sa valeur lissue de cette sance, attei-gnant Rs 355. On y relve 3 692 titres changs pour Rs 1,3 million. Idem pour ENL Commer-cial et Moroil qui ont chut respectivement de 4,5 % et 0,4 % pour atteindre Rs 21 et Rs 27,90.

    Dans lhtellerie, Lux a t le seul tablis-sement simposer sur le march boursier, en lgre hausse de 0,04 % pour passer Rs 61. Le groupe htelier NMH a vu 16 800 titres chan-gs Rs 63 alors que Sun Resorts a vu des tran-sactions sur 143 000 titres un cours rvis la hausse : + 0,2 % pour passer Rs 42,60.

    La valeur lie au jeu du hasard Lottotech, qui a connu une dgringolade depuis lannonce du Budget suivant des mesures prises pour mieux rglementer le business du jeu, est retombe Rs 5,40. Elle sest par la suite reprise pour affi-cher son cours inchang de mercredi, Rs 5,50.

    Faible volume de titres chang

    LA capacit de stockage de Meaders Feeds Ltd, entreprise de fabrication daliments pour animaux, devrait passer de 12 000 tonnes mtriques 18 000 tonnes mtriques pour le mas. Et de 2 000 tonnes mtriques 8 000 tonnes mtriques pour les tourteaux de soja. Cela grce son nouveau termi-nal cralier qui devrait tre prt dici octobre. Un terrain situ juste ct de lusine de Meaders Feeds a dj t acquis cet effet. Le cot total de la construction est estim Rs 120 millions, af-firme le Managing Director Jocelyn Fanchette.

    Ce nouveau terminal devrait permettre lentre-prise de raliser des cono-mies puisquelle naura plus besoin dutiliser des termi-naux externes pour stocker ses produits. Pour le moment, Meaders Feeds stocke ses ma-tires premires dans des entre-pts quelle loue Riche-Terre et Mer Rouge, explique Jocelyn Fanchette.

    Cette nouvelle installation en vrac comprendra deux si-los de 3 000 tonnes mtriques chacun pour le mas et un silo fond plat de 6 000 tonnes mtriques pour les tourteaux de soja. Il devrait galement y avoir des quipements de manutention en vrac, notam-ment une fosse de rception, un lvateur godets, des transporteurs chane. Les silos stockeront des matires premires afin dassurer une continuit de fourniture mme en cas dimprvus.

    La fin de la premire phase des travaux est prvue pour septembre et la phase fi-nale un mois aprs. Les qui-pements proviennent des tats-Unis et dAfrique du Sud ; les travaux dinfrastruc-tures seront, eux, raliss par des firmes locales.

    Afin davoir un avantage concurrentiel dans le secteur daliments pour animaux, Mea-

    ders Feeds achte des volumes plus importants de crales, dont le mas et les tourteaux de soja, deux matires premires princi-pales la base de la fabrication de

    nourriture pour animaux, sou-ligne le Managing Director de la socit. De plus, depuis sep-tembre 2013, Meaders Feeds Ltd a mis en place une nou-

    velle ligne de production, aug-mentant ainsi sa capacit de production de 10 tonnes m-triques 30 tonnes mtriques par heure.

    ALIMENTS POUR ANIMAUX

    Un nouveau terminal cralier pour Meaders Feeds Ltd

    En chiffrew fvrier de cette anne, le nombre de travailleurs trangers tait de 38 348. Soit 26 673 hommes et 11 675 femmes. 78 % de ces employs voluent dans le secteur textile et 13 % sont dans la construction. Dautre part, 55 % de ces travailleurs sont du Bangla-desh, 20 % de lInde et 9 % de Madagascar.

    March Officiel

    S A N C E B O U R S I R E22 MAI 2015

    Cours Cours Rende- du jour prc- PER ment dent (%) Valeur (Rs) (Rs) Volume Faciale

    Bramer Banking C. Ltd 4.30 CIM Financial Services Ltd 9.86 9.90 11.08 2.64 34 806 MCB 205.00 205.00 11.18 3.15 9 516 Mauritian Eagle 100.25 100.25 10.53 2.39 10.00MUA 79.00 79.00 21.29 4.11 10.00SBMH 0.95 0.94 7.76 4.74 1 702 743 Swan Insurance 355.00 360.00 12.14 3.38 3 692 5.00

    COMMERCES

    CMPL 18.00 18.00 2.78 10.00ENL Commercial Ltd 21.00 22.00 11.80 5.71 8 144 Harel Mallac 101.50 101.50 11.67 2.46 10.00Innodis 51.00 51.00 16.45 3.63 10.00IBL 114.00 114.00 15.41 2.19 10.00Vivo Energy Mauritius Ltd 130.00 130.00 24.71 1.69 100 10.00

    INDUSTRIES

    INVESTISSEMENTS

    Atlantic Leaf Properties Ltd 1.00 1.00 Alteo Ltd 31.25 31.25 156.25 2.56 2 800 BMH 258.00 258.00 11.27 3.10 10.00Caudan Development 1.38 1.38 27.60 2.90 10 000 1.00Ciel Limited 7.00 6.94 1.43 399 800 Fincorp 20.10 20.10 13.22 2.24 3 900 1.00MDIT 5.10 5.10 22.17 6.27 77 000 NIT 44.10 44.10 58.80 3.40 2 400 10.00P.A.D. 95.00 95.00 14.22 2.11 5.00POLICY 7.50 7.84 13.89 5.33 5 370 1.00Rockcastle G.R.E.C. Ltd 2.80 2.80 11.96 1.26 Rogers 30.60 30.60 17.29 2.61 41 5.00ENL Land Ltd 46.50 46.75 14.62 2.69 14 353 ENL Land Ltd (P.S) 43.00 45.00 6.51 2 200 Terra Mauricia 31.00 30.40 22.30 2.58 700 United Docks 66.00 66.00 80 10.00

    HTELS ET LOISIRSAutomatic Systems 42.00 42.00 10.22 5.95 100 7.00Lottotech Ltd 5.50 5.50 11.22 8.91 33 940 New Mauritius Hotels 63.00 63.00 22.18 1.59 16 800 Lux* Island Resorts***** 61.00 60.75 25.63 0.82 16 035 10.00Sun Resorts Ltd****** 42.60 42.50 143 800 10.00

    SUCREOmnicane 70.50 70.50 22.03 3.55 7.50

    TRANSPORT

    DVELOPPEMENT IMMOBILIER

    Air Mauritius 11.35 11.40 3.41 4.41 700 10.00

    Blue Life Limited 4.88 4.84 24 615

    Dale Capital Group 2.80 2.80 1.89

    SACREF Ltd 5.74 5.74 23.92 3.48 5.00New Frontier Properties Ltd 0.62 0.62 Green Flash Properties Ltd 0.08 0.08 Delta Int Property Holding Ltd 1.65 1.65 0.30

    eRAFI Securities 147.10 147.10 NewGold Issuer Ltd (RF) 403.00 403.00 New Piat 434.25 434.25

    TRANGER

    FUNDS/GBL COMPANIES

    EXCHANGE TRADED FUND (ETF)

    BANQUES ET ASSURANCES

    SEMDEX : 1 968,72 SEM-10 : 374,39 SEMTRI (en Rs) : 6 476,67

    CAPITALISATION BOURSIRE : 218 876 757 998.76

    Gamma Civic 30.10 30.10 66.89 8.31 13 800 1.00Go Life Int PCC 0.03 0.03 1 000 0.10PBL 310.25 310.25 7.79 2.71 60 10.00MCFI 23.00 23.00 17.16 3.91 10.00MOR 27.90 28.00 22.14 4.30 1 000 5.00PIM 76.75 76.75 8.69 5.21 10.00 UBP 90.00 90.00 34.75 3.06 5 300

    Achat (Rs) Vente (Rs)IPRO GROWTH FUND LTD 28.01 28.01 CD : Cum Dividend ED : Ex Dividend.

    FONDS DINVESTISSEMENT

    SUSPENDED

    LEGAL NOTICE UNDER SECTION 108 & 117 OF THE

    INSOLVENCY ACT 2009OTECHNOLOGY COMPANY LTD

    (in liquidation)(the Company)

    I, Mr Xavier T. Koenig, Insolvency Practitioner hereby give notice that I have been appointed Provisional liquidator of the Company by virtue of an order issued by the Honourable Mr G. Angoh on the 18th day of May 2015 at 10.55 am. I have been notified of my appointment on the 19th May 2015 and the date of commencement of the winding-up of the Company is 19th May 2015. Creditors and shareholders of the Company may direct their inquiries to my office at 19 Church Street, Port-Louis or on +230 212 2215.

    Notice is also given that the first meeting of creditors will be held in my office on 22nd June 2015 at 10.00 am and that the first meeting of contributories will be held at the same place and on the same day at 10.30 am. To be entitled to vote, creditors must lodge with me their proof of debts not later than two days before the date and time fixed for the meeting of creditors.

    Dated at Port Louis this 21st day of May 2015.

    Xavier T. KoenigProvisional Liquidator

    National Property Fund Ltd

    Eligible holders of Super Cash-Back Gold and Futura policies who have invested less than Rs 500,000

    and who have been unable to attend the branches of BAI Co (Mauritius) Ltd (BAI) prior to 15th May

    2015, due to health issues or physical disability are requested to call the BAI hotline on 800-1000.

    Arrangements will be made for a representative of BAI to attend their residence to complete the relevant

    verification process. Payment by bank transfer will follow after the process has been completed.

    The following persons, as mentioned below, are requested to attend the branches of BAI at Port-Louis,

    Curepipe, Rose-Hill, Flacq, Goodlands or Mahebourg between 08 30 hrs to 15 30 hrs, Monday to

    Friday, as from 22nd May 2015 to complete the verification process: eligible holders of Super Cash-Back

    Gold and Futura policies who have invested less than Rs 500,000 and who:

    (a) have lost their policies or have surrendered them to BAI ; or

    (b) have not been able to complete the verification process before 15th May 2015 for any other

    reason; or

    (c) have not been issued their policies despite the completion, before BAI was placed in

    conservatorship, of all relevant formalities for the issuance of the policies.

    Policyholders who have lost their policies are requested to bring along evidence that they have declared

    the loss to the police when they attend the relevant branches of BAI for the verification process.

    Payments will be effected by bank transfer by the National Property Fund Ltd on the next Monday

    following satisfactory completion of the verification process.

    In cases of joint policyholders, cheques will be issued in the joint names of policyholders unless a joint

    account is available for the bank transfer.

  • PAGE 8 lexpress du vendredi 22 mai 2015 www.lexpress.mu

    Smart Cities are Green Cities

    Nine-year schooling or an opportunity to put children fi rst

    NOTICE UNDER SECTION 36(2)(c) OF THE COMPANIES ACT 2001

    Notice is hereby given that the Helios EB Investors I, Ltd has, by a special resolution passed on the 30th April 2015, changed its name to Rhino Poetry Limited, as evidenced by a Certificate issued by the Registrar of Companies on the 15th May 2015.

    Dated: 20th May 2015.

    Intercontinental Trust LimitedCompany Secretary

    SEVERAL cities around the world are thinking green, taking green initiatives and implemen-ting green projects. It would be a good idea for the concei-vers of our Smart Cities to take a look at what is happening elsewhere and encourage, if pos-sible through legislation, our fu-ture cities really go green.

    Let us have a quick random look at some green initiatives in selected cities around the world. The city of Portland in the State of Oregon, USA has been able to contain urban sprawl and in the process protected 25 million acres of forests and wetlands.

    Talking about wetlands, the picture in Mauritius is very gloo-my indeed. During the 70s and 80s, the government reviewed its policy and encouraged the expansion of the tourism sec-tor. In this perspective, several hotels were allowed to be built in the region of Flic-en-Flac. While Flic-en-Flac was becoming a popular tourist resort, wealthy Mauritians who settled abroad and local middle class residents bought land in the area to build bungalows as their second home and which now occasionally serve as tourist residence during their

    holidays. The area around Flic-en-Flac witnessed an uncontrol-led inland exodus and all kinds of residential and commercial buil-dings mush-roomed encroaching on and in the vicinity of wetlands.

    A wetland is an area of great ecological signifi cance and has to be preserved by all means. We all know about that. Well ! Do we? It has been noted that throughout the years, the wet-

    lands at Flic-en-Flac have been decreasing in terms of area. Aerial pictures of Flic-en-Flac from 1960s onwards clearly show that the area classifi ed as prime wetlands has dwindled considerably. The built up area inside and around wetlands in-creased from around 30 450m to 125 0000m2 nowadays.

    The negative impact of constructing on and around wet-

    lands becomes obvious during periods of heavy rainfall. Over and above, more high toxicity value leachates are constantly oozing into the Flic-en-Flac la-goon now-adays than say 40-50 years ago.

    Coming back to the city of Portland, authorities there are encouraging and helping a fourth of its workforce to commute by public trans-

    port, in car pools or by using bicycles through well designed bicycle paths, green trails and lanes. It is reported that 8 % of the population consider their bike as their primary mode of transportation.

    Vancouver, with its green parks within walking distance for any of its citizen, is reputed to have the lowest per capita carbon footprint in any north American

    city and the city has embarked to become the greenest city in the world by 2020 by planting an ad-ditional 150 000 trees. Its energy infrastructure (more than 90% of the citys power comes from renewable sources) comes from carbon neutral wind energy and 80% of all waste is recycled.

    Another example of green thinking is provided by the city of Sydney, where the construc-tion of a new green neighbou-rhood called Central Park is underway and where roof tops are designed to turn rain into drinking water and walls, like in Singapore, turned into vertical gardens and where roof gardens are increasing.

    As it readies for the 2016 summer Olympics, Rio de Janei-ro is boosting mass transit and added bike lanes and planting 11 000 trees along green corridors. The scenery is far from our roads where zig zagging motorcycles are becoming a dangerous hazard for everyone.

    The above are a few ideas for Mauritius to adopt as we move towards being a sustainable island and an intelligent island.

    ([email protected])Boston. USA

    by Prem SADDUL

    A look at some green initiatives in the USA, Canada, Australia and Brazil would be of interest to conceivers of Mauritius Smart Cities, says the author.

    Tribune

    Artistic view of what Omnicanes new airport city in Mon-Trsor-Mon-Dsert would look in future.

    1.0 Elimination of dehumanizing competition

    The nine-year schoo-ling concept is an excellent opportunity to rid our edu-cation system of the dehu-manizing competition at the early age of 11 years when childhood fancies ought to have claimed an important share of the childs time. Although no empirical stu-dies have been carried out on the impact of the CPE over our children in Mau-ritius, extreme elitism in the education system has been descried as the root cause of a disquieting kind of stress whose effects are felt long af-ter the child has left school. By lengthening basic educa-tion from six to nine years, a new educational foundation can be constructed with a fo-cus, not on stuffi ng content material into unwilling minds and favouring rote learning but on the pleasures of dis-covery and the awakening of curiosity. So far, we have paid lip service only to widely accepted and implemented concepts like inclusive edu-cation and child centered teaching. Nine-year school-ing will provide us with the opportunity to put children fi rst indeed.

    1.1 Curriculum re-forms

    The key factor to drive reforms will be the curricu-lum. It should be one which

    a. strikes the right ba-lance between academic content and overall deve-lopment of all the faculties of the child;

    b. makes room for hands on, practical activities;

    c. promotes lear-ning through pleasurable methods;

    d. awakens curiosity.To ensure its proper im-

    plementation, teaching me-thodologies have to adopt a child-centered approach, keeping in view that child-ren are endowed with mul-tiple intelligences. Extensive use should be made of mul-ti-media facilities to render teaching and learning more interactive and dynamic.

    Remedial education should be organized in a systematic way to ensure that no child is left behind. Achievement levels must be recorded for indivi-dual learners and through a system of indicators, the weaknesses of individual learners must be tackled in a continuous manner. Achievement targets of low achievers in specifi c do-mains can be reviewed and compensated by achieve-ments in other disciplines. By adopting a holistic ap-proach to scholastic achie-vement, it is possible for the system not to produce fai-lures who have to carry a stigma for too long.

    It is a well-known fact

    that examinations drive teaching. Total reliance on summative assessment ex-clusively, and in the form of written examinations only has a tendency to promote a particular teaching style. Assessment methods of learners achievement must be continuous and in-clude project presentation, demonstration and oral pre-sentation, apart from written examinations.

    1.2 Level playing fi eldThe transition from pri-

    mary to lower secondary must be given careful atten-tion. Everything must be done to fi ght the perception of inequality among schools that are called upon to pro-vide the service. The facili-ties must be, if not identical, at least equivalent. Once the survey is carried out among the service providers, both public and private, and the norms agreed upon, each school must work under the supervision of an archi-tect for the upgrading of the

    physical and educational infrastructure.

    1.3 Class sizeThis would be a good

    opportunity to arrive at a consensus with regards to class size and maximum student capacity per scho-ol. This issue is also rele-vant in the primary school sector and must be linked to concepts like curriculum objectives, teaching metho-dologies and safety and se-curity. In the recent past, the Federation of Mana-gers proposed the fi gure of 25 for class size and 700 as maximum school capacity. This proposal still appears reasonable to us.

    1.4. Partnership between feeder schools and lower secondary schools

    A strong partnership must be erected between the primary school/s that will act as feeder school/s and the lower secondary institution that will ensure education

    during the last three years of basic education. The colla-boration between these insti-tutions must start very early. Joint activities can benefi t all players and would help build a bridge that, in due course, would ensure a smooth tran-sition. Collaboration between educators will make it pos-sible to calibrate expectations and plan teaching accordin-gly. This is why it is crucial that all the stakeholders are put into the picture since the beginning so that institutions can function in a spirit of equity and stability.

    1.5 Upper secondary reforms

    With the reforms pro-posed at primary and lower secondary levels, the qua-lity of learners who would accede to upper secondary would be markedly different from what they are presently. They would be learners with keen curiosity, animated by the passion to discover new learning and already skilled in oral presentation and pro-

    ject work. They would also have more outgoing perso-nalities, be less inhibited and culturally more awake. The aim of education for the fol-lowing four years should be to develop fully the potential of learners and inculcate va-lues of a higher social order.

    Upper secondary scho-ols must establish stron-ger links with society and industry. Different forms of sponsorships should be encouraged and students must be taught to work with local authorities and NGOs to understand and tackle social issues. Com-munity work must be made compulsory and the colla-boration of the police must be sought to uphold the awakening of a civic sense. Schools must engage their students in programs like the National Youth Award and other such activities that require real inter-action with society and the natural environment.

    The Form III National Examinations would have

    already effected a sorting out exercise marking out the elites with a high potential for academic studies. Govern-ment as a central employer could open specialized scho-ols for Sciences, Arts, Social Sciences and Commercial Studies. Polytechnics would offer specialization in the technical fi eld for those as-piring to become engineers, architects, landscapers, IT experts and so on. The pri-vate education sector could offer mixed combinations for students who do not wish to travel further from home. However, apart from Cam-bridge SC and HSC, some students should be allowed to pursue O and A level studies. The scholarship sys-tem can thus be maintained while liberating those who do not wish to enter the race to study at their own pace.

    There would be a need for a new qualifi cation for average students who wish or need to pursue vocatio-nal courses. This new quali-fi cation would be inferior to

    O Level but would ensure an academic foundation to those engaged in vocational education. A variety of new subjects with practical based components like Agriculture, Fisheries, Animal Husban-dry, Artisanal Studies, Elec-tronics and so on should be introduced, taking into ac-count the development needs of the country. This would al-so be in line with the Govern-ments avowed policy for the encouragement of SMEs.

    The route for O and A Levels would remain open to these students.

    Educators should be provided the incentive to share good practices with colleagues working in other schools. The Quality Assu-rance and Inspection Di-vision could facilitate this exchange at the regional level and monitor action research programmes that would constitute an excellent form of teacher training activity.

    F ederation of Unions of Managers of private secondary

    schools.

  • lexpress du vendredi 22 mai 2015 www.lexpress.mu PAGE 9

    Government Notice No. 73 of 2015THE EMPLOYMENT RELATIONS ACT

    Regulations made by the Minister under section 94 of the Employment Relations Act1. These regulations may be cited as the Attorneys and Notaries Workers (Remuneration)

    (Amendment) Regulations 2015.2. In these regulations principal regulations means the Attorneys and Notaries Workers (Remuneration) Regulations

    2010.3. Regulation 3 of the principal regulations is amended, in paragraph (2), by deleting the words

    Additional Remuneration (2014) Act 2013 and replacing them by the words Additional Remuneration (2015) Act 2014.

    4. The First Schedule to the principal regulations is revoked and replaced by the First Schedule set out in the Schedule to these regulations.

    5. These regulations shall be deemed to have come into operation on 1 January 2015.Made by the Minister on 9 April 2015.

    SCHEDULE[Regulation 4]

    FIRST SCHEDULE[Regulation 3(1)(a)]

    Category of employee Year of service Monthly basic wages (Rs) Clerk 1st year 8,791 2nd year 8,947 3rd year 9,108 4th year 9,270 5th year 9,425 6th year 9,633 7th year 9,840 8th year 10,048 9th year 10,255 10th year 10,462 11th year 10,722 12th year 10,981 13th year 11,240 14th year 11,499 15th year 11,810 16th year 12,122 17th year 12,433 18th year 12,744 19th year 13,081 20th year & thereafter 13,444

    Secretary 1st year 8,791 2nd year 8,947 3rd year 9,108 4th year 9,270 5th year 9,425 6th year 9,633 7th year 9,840 8th year 10,048 9th year 10,255 10th year 10,462 11th year 10,722 12th year 10,981 13th year 11,240 14th year 11,499 15th year & thereafter 11,810

    Government Notice No. 74 of 2015THE EMPLOYMENT RELATIONS ACT

    Regulations made by the Minister under section 94 of the Employment Relations Act1. These regulations may be cited as the Baking Industry (Remuneration Order) (Amendment)

    Regulations 2015.2. In these regulations principal regulations means the Baking Industry (Remuneration Order) Regulations 2003.3. Regulation 4 of the principal regulations is amended, in paragraph (1)(a), by deleting the words

    Additional Remuneration (2014) Act 2013 and replacing them by the words Additional Remuneration (2015) Act 2014.

    4. The First Schedule to the principal regulations is revoked and replaced by the First Schedule set out in the Schedule to these regulations.

    5. These regulations shall be deemed to have come into operation on 1 January 2015.Made by the Minister on 9 April 2015.

    SCHEDULE[Regulation 4]

    FIRST SCHEDULE[Regulations 2, 3, 4, 6 and 8]

    1. BREAD MANUFACTURE(1) Semi-automated bakery Category of employee Daily basic wages (Rs cs) Bakery Operator 479.75 Handyperson 342.69 Extra remuneration for work performed at night: (basic daily wages + overtime) x 20%(2) Industrial bakery Category of employee Daily basic wages (Rs cs) Bakery Operator 463.25 Handyperson 331.40 Extra remuneration for work performed at night: (basic daily wages + overtime) x 20%(3) Mechanised bakery Category of employee Daily basic wages First 13 bags of our (Rs cs) Coupeur 417.58 Brigadier 361.10 Mixer 361.10 Unskilled employee 300.83 Remuneration for every additional bag: (basic daily wages 13 x 1.5)

    2. BISCUIT FACTORY Category of employee Daily basic wages (Rs cs) Oven Operator 308.85 Assistant Oven Operator 304.46 Mixer 320.62 Assistant Mixer 304.46 Machine Operator 320.62 Assistant Machine Operator or Biscuit Stamping Machine Operator 304.46 Unskilled employee 299.66

    3. PASTRY BAKERY Categoryof employee Daily basic wages (Rs cs) Oven Operator 320.62 Assistant Oven Operator 308.85 Mixer 346.35 Assistant Mixer 320.62 Unskilled employee 299.66

    4. OTHER EMPLOYEES IN THE BAKING INDUSTRY Category of employee Year of service Monthly basic wages (Rs) Clerk 1st year 8,963 2nd year 9,186 3rd year 9,339 4th year 9,501 5th year 9,780 6th year 10,005 7th year 10,230 8th year & thereafter 10,445 Driver 1st year 9,007 2nd year 9,063 3rd year 9,118 4th year 9,231 5th year & thereafter 9,286 Salesperson 1st year 8,375 2nd year 8,433 3rd year 8,502 4th year 8,558 5th year & thereafter 8,616 Daily basic wages (Rs cs) Handpacker 264.47

    Government Notice No. 75 of 2015THE EMPLOYMENT RELATIONS ACT

    Regulations made by the Minister under section 94 of the Employment Relations Act1. These regulations may be cited as the Blockmaking, Construction, Stone Crushing and Related Industries (Remuneration Order) (Amendment) Regulations 2015.

    2. In these regulations principal regulations means the Blockmaking, Construction, Stone Crushing and Related

    Industries (Remuneration Order) Regulations 2003.3. Regulation 3 of the principal regulations is amended, in paragraph (2), by deleting the words Additional Remuneration (2014) Act 2013 and replacing them by the words Additional Remuneration (2015) Act 2014.

    4. The First Schedule to the principal regulations is revoked and replaced by the First Schedule set out in the Schedule to these regulations.

    5. These regulations shall be deemed to have come into operation on 1 January 2015.Made by the Minister on 9 April 2015.

    SCHEDULE[Regulation 4]

    FIRST SCHEDULE[Regulation 3]

    PART I

    Category of employee Year of service Monthly basic wages (Rs) Administrative staff 1st year 11,465 Accounts Clerk, Store and 2nd year 11,663 Tool keeper, Timekeeper 3rd year 11,862 4th year 12,060 5th year 12,259 6th year 12,458 7th year 12,656 8th year & thereafter 12,855 Clerk 1st year 10,397 2nd year 10,639 3rd year 10,933 4th year 11,175 5th year 11,416 6th year 11,658 7th year 11,900 8th year & thereafter 12,146 Weighbridge Clerk 1st year 10,086 2nd year 10,321 3rd year 10,558 4th year 10,794 5th year 11,089 6th year 11,330 7th year 11,572 8th year & thereafter 11,824 Word Processing Operator 1st year 9,968 2nd year 10,209 3rd year 10,451 4th year 10,692 5th year 10,992 6th year 11,239 7th year 11,486 8th year & thereafter 11,733 Receptionist/Telephonist 1st year 8,888 2nd year 9,124 3rd year 9,415 4th year 9,645 5th year 9,876 6th year 10,113 7th year 10,348 8th year & thereafter 10,585 Learner (a) rst 3 months 8,553 (b) next 3months 11,288

    PART II Category of employee Year of service Monthly basic wages (Rs) Non-administrative staff Chief Supervisor 14,896 Supervisor 1st year 12,726 2nd year 12,973 3rd year 13,220 4th year 13,467 5th year 13,713 6th year 13,960 7th year 14,228 8th year & thereafter 14,480 Category of employee Year of service Monthly basic wages (Rs) Leading hand 1st year 470.11 2nd year 474.17 3rd year 478.19 4th year 482.20 5th year & thereafter 486.23 Plant Operator 1st year 443.30 2nd year 449.72 3rd year 456.18 4th year 462.61 5th year & thereafter 469.03Multi-skilled employee 1st year 429.34 2nd year 437.42 3rd year 445.42 4th year 453.49 5th year & thereafter 461.53Skilled employees Superior Grade Grade I Grade II (Rs cs) (Rs cs) (Rs cs) Barbender, Blacksmith, 1st year 456.18 443.30 420.76 Carpenter, Electrician, 2nd year 462.61 446.00 424.25 Mason, Mechanic,Painter, Plumber, 3rd year 469.03 448.65 427.72 Turner, Welder and any other employee 4th year 475.49 451.34 431.21 possessing the same level of skill in allied 5th year & 481.91 454.03 434.68 occupations thereafter

    G r a d e I Grade II ( R s c s ) (Rs cs) Driver 1st year 4 3 3 . 3 0 420.76 2nd year 4 4 6 . 0 0 424.25 3rd year 4 4 8 . 6 5 427.72 4th year 4 5 1 . 3 4 431.21 5th year 4 5 4 . 0 3 434.68 & thereafter Category of employee Daily basic wages (Rs cs) Stonemason 470.11 Cabinet Maker 470.11 Blockmaker 434.68 Stone Driller 434.68 Stone Breaker 434.68 Stone Splitter 434.68 Stone employee 434.68 Tyreperson 434.68 Unskilled employee 389.73 Watchperson 427.72

    Government Notice No. 76 of 2015THE EMPLOYMENT RELATIONS ACT

    Regulations made by the Minister under section 94 of the Employment Relations Act1. These regulations may be cited as the Catering and Tourism Industries Remuneration (Amendment) Regulations 2015.

    2. In these regulations principal regulations means the Catering and Tourism Industries Remuneration Regulations

    2014.3. Regulation 5 of the principal regulations is amended, in paragraph (2), by deleting the words Additional Remuneration (2014) Act 2013 and replacing them by the words Additional Remuneration (2015) Act 2014.

    4. The First Schedule to the principal regulations is revoked and replaced by the First Schedule set out in the Schedule to these regulations.

    5. These regulations shall be deemed to have come into operation on 1 January 2015.Made by the Minister on 9 April 2015.

    SCHEDULE[Regulation 4]

    FIRST SCHEDULE[Regulations 2, 5(1), (2), (4) and 10]

    Column I Column II Column III Column IVCategory of worker Year of service Monthly basic wages (Rs) (Rs)Head Cook, HeadPastry Cook 12,294 12,685Assistant Head Cook, 1st year 11,674 12,090Assistant Head Pastry 2nd year 11,924 12,220Cook 3rd year 12,174 12,350 4th year & thereafter 12,424 12,480Cook, Pastry Cook 1st year 10,980 11,575 2nd year 11,230 11,705 3rd year 11,480 11,835 4th year & thereafter 11,730 11,965Assistant Cook , 1st year 9,287 10,120Assistant Pastry Cook 2nd year 9,487 10,260 3rd year 9,687 10,390 4th year & thereafter 9,887 10,520Fast Food Operative 1st year 9,082 9,985 2nd year 9,282 10,120 3rd year 9,482 10,260 4th year & thereafter 9,682 10,390Head Waiter 1st year 10,482 11,175 2nd year 10,707 11,380 3rd year 10,957 11,575 4th year & thereafter 11,207 11,770Assistant Head Waiter 1st year 9,040 9,915 2nd year 9,240 10,055 3rd year 9,440 10,190 4th year & thereafter 9,640 10,325

    Waiter, Beach Waiter, 1st year 8,542 9,430Loader, Tea Maker 2nd year 8,717 9,560 3rd year 8,917 9,695 4th year & thereafter 9,117 9,845Head Bartender 12,294 12,685Bartender 1st year 10,482 11,175 2nd year 10,707 11,380 3rd year 10,957 11,575 4th year & thereafter 11,207 11,770Assistant Bartender 1st year 8,542 9,430 2nd year 8,717 9,560 3rd year 8,917 9,695 4th year & thereafter 9,117 9,845Restaurant Supervisor 13,364 13,650Assistant Restaurant 1st year 12,294 12,685Supervisor 2nd year 12,544 12,940 3rd year 12,794 13,135 4th year & thereafter 13,044 13,325Kitchen Cost Controller 1st year 9,538 10,325 2nd year 9,738 10,455 3rd year 9,938 10,585 4th year & thereafter 10,138 10,715Cashier 1st year 10,980 11,575 2nd year 11,230 11,705 3rd year 11,480 11,835 4th year & thereafter 11,730 11,960Cafetier 1st year 9,287 10,120 2nd year 9,487 10,260 3rd year 9,687 10,390 4th year & thereafter 9,887 10,520Assistant Cafetier 1st year 8,317 9,230 2nd year 8,492 9,360 3rd year 8,667 9,495 4th year & thereafter 8,867 9,625Storekeeper 1st year 11,487 11,895 2nd year 11,737 12,090 3rd year 11,987 12,285 4th year & thereafter 12,237 12,480Assistant Storekeeper 1st year 9,705 10,455 2nd year 9,930 10,585 3rd year 10,155 10,780 4th year & thereafter 10,380 11,045Store Attendant 1st year 9,462 10,190 2nd year 9,662 10,325 3rd year 9,862 10,455 4th year & thereafter 10,062 10,585Caviste 1st year 9,705 10,455 2nd year 9,930 10,585 3rd year 10,155 10,715 4th year & thereafter 10,380 10,915Receptionist 1st year 11,347 11,895 2nd year 11,597 12,025 3rd year 11,847 12,155 4th year & thereafter 12,097 12,285Assistant Receptionist 1st year 10,238 10,915 2nd year 10,463 11,045 3rd year 10,688 11,175 4th year & thereafter 10,938 11,380Senior Accounts Clerk 1st year 13,076 13,425 2nd year 13,326 13,680 3rd year 13,576 13,940 4th year & thereafter 13,826 14,210Accounts Clerk 1st year 11,306 11,895 2nd year 11,556 12,090 3rd year 11,806 12,285 4th year 12,056 12,480 5th year 12,306 12,685 6th year 12,556 12,940 7th year & thereafter 12,806 13,135Personnel Clerk, Room 1st year 10,919 11,445Service Clerk 2nd year 11,169 11,640 3rd year 11,419 11,835 4th year & thereafter 11,669 12,025Telephonist 1st year 9,082 9,985 2nd year 9,282 10,120 3rd year 9,482 10,325 4th year & thereafter 9,682 10,520Porter Operator 1st year 8,912 9,765 2nd year 9,112 9,880 3rd year 9,312 9,985 4th year & thereafter 9,512 10,085Housekeeper 1st year 12,129 12,545 2nd year 12,379 12,750 3rd year 12,629 13,005 4th year & thereafter 12,879 13,200Assistant Housekeeper 1st year 11,674 12,090 2nd year 11,924 12,285 3rd year 12,174 12,480 4th year & thereafter 12,424 12,685Linen Keeper 1st year 11,347 11,895 2nd year 11,597 12,025 3rd year 11,847 12,155 4th year & thereafter 12,097 12,285Valet 1st year 8,542 9,430 2nd year 8,717 9,560 3rd year 8,917 9,695 4th year & thereafter 9,117 9,845Launderer, 1st year 8,317 9,230Sewing Attendant 2nd year 8,492 9,360 3rd year 8,667 9,495 4th year & thereafter 8,867 9,625Trainee, Certi ed Trainee 7,100 7,985Sports Instructor 1st year 11,306 11,895 2nd year 11,556 12,155 3rd year 11,806 12,415 4th year & thereafter 12,056 12,685Entertainer 1st year 10,482 11,175 2nd year 10,707 11,510 3rd year 10,957 11,770 4th year & thereafter 11,207 12,025Skipper 1st year 8,921 9,765 2nd year 9,121 9,915 3rd year 9,321 10,120 4th year & thereafter 9,521 10,325Skippers Assistant 1st year 8,564 9,460 2nd year 8,739 9,560 3rd year 8,939 9,660 4th year & thereafter 9,139 9,765Kitchen Helper, Sports 1st year 8,317 9,230and Leisure Attendant, 2nd year 8,492 9,360Cleaner 3rd year 8,667 9,495 4th year & thereafter 8,867 9,625Waste Water Plant 1st year 8,434 9,360Operative 2nd year 8,609 9,495 3rd year 8,809 9,625 4th year & thereafter 9,009 9,765Cabinet Maker, 1st year 11,018 11,640Carpenter, Electrician, 2nd year 11,268 11,770Welder / Plumber , 3rd year 11,518 11,895Mason, Painter, 4th year & thereafter 11,768 12,025Refrigeration MechanicHandyperson 1st year 10,897 11,510 2nd year 11,147 11,640 3rd year 11,397 11,770 4th year & thereafter 11,647 11,895Assistant Handyperson 1st year 10,482 11,175 2nd year 10,707 11,380 3rd year 10,957 11,510 4th year & thereafter 11,207 11,640Gardener 1st year 8,542 9,430 2nd year 8,717 9,560 3rd year 8,917 9,695 4th year & thereafter 9,117 9,845Driver 1st year 10,238 10,915 2nd year 10,463 11,045 3rd year 10,688 11,175 4th year & thereafter 10,938 11,380Security Of cer 1st year 9,288 10,055 2nd year 9,488 10,190 3rd year 9,688 10,325 4th year & thereafter 9,913 10,455Watchperson 8,670 9,625Animal Keeper 1st year 8,400 9,325 2nd year 8,575 9,455 3rd year 8,750 9,585 4th year & thereafter 8,950 9,715Delivery Person 1st year 9,100 10,000 2nd year 9,300 10,130 3rd year 9,500 10,260 4th year & thereafter 9,700 10,390Guide 1st year 9,600 10,350 2nd year 9,825 10,525 3rd year 10,050 10,700 4th year & thereafter 10,275 10,875Kids Club Hostess 1st year 7,800 8,700 2nd year 7,975 8,875 3rd year 8,150 9,050 4th year & thereafter 8,325 9,225Spa Therapist / 1st year 10,100 10,775Hairdresser 2nd year 10,325 10,950 3rd year 10,550 11,125 4th year & thereafter 10,775 11,300

    THE EMPLOYMENT RELATIONS ACT

  • PAGE 10 lexpress du vendredi 22 mai 2015 www.lexpress.mu

    Government Notice No. 77 of 2015THE EMPLOYMENT RELATIONS ACT

    Regulations made by the Minister under section 94 of the Employment Relations Act1. These regulations may be cited as the Cinema Employees (Remuneration Order) (Amendment) Regulations 2015.

    2. In these regulations principal regulations means the Cinema Employees (Remuneration Order) Regulations 2005.3. Regulation 6 of the principal regulations is amended, in paragraph (2), by deleting the words Additional Remuneration (2014) Act 2013 and replacing them by the words Additional Remuneration (2015) Act 2014.

    4. The First Schedule to the principal regulations is revoked and replaced by the First Schedule set out in the Schedule to these regulations.

    5. These regulations shall be deemed to have come into operation on 1 January 2015.Made by the Minister on 9 April 2015.

    SCHEDULE[Regulation 4]

    FIRST SCHEDULE[Regulation 6]

    PART I Category of employee Monthly basic wages (Rs) Driver 7,634 Store Assistant 6,932 Caretaker/Cleaner 6,932 Cleaner 5,890 Helper 5,930

    PART II Category of employee For up to 28 shows Rate per additional show per month above 28 shows per month and for casual workers (Rs) (Rs cs) Projectionist 7,431 337.13 Assistant Projectionist 6,332 263.87 Box Of ce Attendant 6,229 256.73 Ticket Controller 6,229 256.73 Usher 6,229 256.73 Caf Keeper 6,229 256.73 Caf Assistant 4,767 168.69

    Government Notice No. 78 of 2015THE EMPLOYMENT RELATIONS ACT

    Regulations made by the Minister under section 94 of the Employment Relations Act1. These regulations may be cited as the Cleaning Enterprises (Remuneration) (Amendment) Regulations 2015.

    2. In these regulations principal regulations means the Cleaning Enterprises (Remuneration) Regulations 2013.3. Regulation 3 of the principal regulations is amended, in paragraph (2), by deleting the words Additional Remuneration (2014) Act 2013 and replacing them by the words Additional Remuneration (2015) Act 2014.

    4. The First Schedule to the principal regulations is revoked and replaced by the First Schedule set out in the Schedule to these regulations.5. These regulations shall be deemed to have come into operation on 1 January 2015.Made by the Minister on 9 April 2015.

    SCHEDULE[Regulation 4]

    FIRST SCHEDULE[Regulations 3 and 5]

    Category of worker Year of Service Monthly basic wages (Rs) Supervisor 1st year 10,312 2nd year 10,545 3rd year 10,779 4th year 11,012 5th year 11,245 6th year 11,479 7th year 11,738 8th year and thereafter 11,997 Accounts Clerk 1st year 9,135 2nd year 9,322 3r