L’EXPLOITATION DE LA CARRIERE DE

________________________________________________________

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

Domaine : Sciences de l’Ingénieur Mention: Informations Géographiques et Aménagement du Territoire

UFR SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION DE BORDEAUX

Intitulé :

Présenté le 04 octobre 2016

par

Monsieur ANDRIAMALALA Maharavo

MASTER EIE : 2015 – 2016

MEMOIRE DE MASTER 2

PARCOURS : « ETUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX »

En co-diplômation entre

L’Université d’Antananarivo et l’Université de Bordeaux

GESTION ENVIRONNEMENTALE DE

L’EXPLOITATION DE LA CARRIERE DE

MANDALAHY

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

Domaine: Sciences de l’Ingénieur

Mention: Informations Géographiques et Aménagement du Territoire

UFR SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION DE BORDEAUX

MEMOIRE DEMASTER

Parcours : « ETUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX »

En co-diplômation entre

L’Université d’Antananarivo et l’Université de Bordeaux

Intitulé :

GESTION ENVIRONNEMENTALE DE L’EXPLOITATION DE LA CARRIERE DE MANDALAHY

Présenté le 04 octobre 2016 par Monsieur ANDRIAMALALA Maharavo

Devant le Jury composé de :

Président : M. Yvon Dieu Donné ANDRIANAHARISON Professeur Titulaire Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique

Examinateurs :

Mme Sylvie FERRARI Professeur

M. Minoson RAKOTOMALALA Professeur Titulaire

M. RABETSIAHINY Maître de Conférences

Encadreur pédagogique : Mme RASOLOFOHARINORO, Professeur, Enseignant chercheur à

l’Université d’Antananarivo

Encadreurs professionnels : Mme. RANDRIAMIHOAKAJA Hanta Miadana, HSE Manager à la Société

COLAS Madagascar

M. ANDRIAMANANTENA Rija, Responsable Maintenance Industrielle à

la Société COLAS Madagascar

MASTEREIE : 2015 - 2016

« Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi

n’a pas été vaine, loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas

moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. »

I CORINTHIENS 15 :10

i

REMERCIEMENTS

La réalisation de ce mémoire n’a pu se faire sans la volonté de Dieu Tout Puissant à qui

nous adressons notre profonde gratitude et notre plus grande reconnaissance. Il nous donne

la vie, la santé, ainsi que l’intelligence.

Nous tenons à exprimer nos vifs remerciements les plus sincères tout particulièrement

à :

Monsieur Le Professeur TUNON De Lara, Manuel, Président de l’Université de

Bordeaux ;

Monsieur Le Professeur Panja RAMANOELINA, Président de l’Université

d’Antananarivo ;

Monsieur Le Professeur Yvon Dieu Donné ANDRIANAHARISON, Directeur de L’Ecole

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA) ;

Monsieur Le Docteur RABETSIAHINY, Responsable pédagogique de la formation

auprès de l’École Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ; (ESPA), pour avoir facilité

le bon fonctionnement de la formation et de la co-diplômation.

Mes remerciements se destinent également à :

Madame Le Professeur Sylvie FERRARI, de l’Université de Bordeaux,

Monsieur Le Professeur Minoson RAKOTOMALALA de la Faculté des Sciences de

l’Université d’Antananarivo.

Nos profonds remerciements vont aussi à tous les professeurs et enseignants qui ont

contribué dans notre formation, ainsi que le personnel administratif de l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’ Antananarivo.

Nous voudrions aussi remercier tous les bailleurs de fonds, en particulier :

L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), par son appui aux missions

d’enseignement des Professeurs et enseignants de l’Université de Bordeaux ;

Le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC), par l’intermédiaire du

Projet MADES pour l’appui à la formation dans son basculement vers le système

LMD.

ii

Nos chaleureux et respectueux remerciements s’adressent Madame le Professeur

RASOLOFOHARINORO, Enseignant chercheur à l’Université d’Antananarivo, qui nous a fait

l’honneur d’être notre encadreur pédagogique et notre rapporteur, malgré la lourdeur des

tâches qui lui incombent. Elle a fait tout son possible pour prodiguer des conseils dans

l’orientation et l’élaboration du présent mémoire.

Notre gratitude va aussi à la société COLAS MADAGASCAR en particulier, à Madame

RANDRIAMIHOAKAJA Hanta Miadana et à Monsieur ANDRIAMANANTENA Rija qui nous ont

fait le plaisir d’être les encadreurs professionnels de ce travail, et nous ont beaucoup aidé

techniquement et matériellement.

Nous ne saurions aussi oublier les personnes morales et physiques qui nous ont été

d’une grande aide.

Nous exprimons également notre reconnaissance à toute notre famille, nos amis, qui

nous ont soutenu durant cette formation et surtout pendant la préparation et la réalisation

de ce mémoire.

iii

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS…………………………………………………………………….………………………………….………..i

LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES………………………………………………..….…………………....iv

GLOSSAIRE…………...…………………………………………………………………………………………………….……….vi

TABLE DES ILLUSTRATIONS……………………………..………………………..………………………………….…....vii

INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………………….1

PARTIE 1: CONTEXTES GENERAUX DE L'ETUDE

CHAPITRE 1 : MISE EN CONTEXTE DU PROJET……………………………………………………………………….2

I.PRESENTATION DU PROMOTEUR ..................................................................................... 2

II.CONTEXTE JUSTIFICATIF DU PROJET ................................................................................ 3

III.CONTEXTE JURIDIQUE DE L’EXPLOITATION DE CARRIERE .............................................. 3

IV.CONTEXTE INSTITUTIONNEL ........................................................................................... 6

CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU PROJET ..................................................................................... 8

I.PRESENTATION DE LA CARRIERE DE MANDALAHY ........................................................... 8

II.DESCRIPTION DE L’INSTALLATION DES INFRASTRUCTURES .......................................... 10

III.DESCRIPTION DES RESSOURCES UTILISEES ................................................................... 11

IV.DESCRIPTION DES ACTIVITES DE L’EXPLOITATION DE LA CARRIERE ............................ 13

CHAPITRE 3 : DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR ................................................................ 29

I.MILIEU PHYSIQUE ........................................................................................................... 29

II.MILIEU BIOLOGIQUE ...................................................................................................... 33

III.MILIEU HUMAIN ............................................................................................................ 35

PARTIE 2: ANALYSE DES IMPACTS ET PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DU PROJET

(PGEP)

CHAPITRE 1 : ANALYSE DES IMPACTS ....................................................................................... 38

I.IDENTIFICATION DES IMPACTS ....................................................................................... 38

II.EVALUATION DES IMPACTS ........................................................................................... 41

III.IMPACTS POSITIFS DU PROJET ...................................................................................... 47

IV.MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS NEGATIFS DU PROJET ................................ 48

CHAPITRE 2 : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DE L’EXPLOITATION (PGEP) ............. 58

I.CONTROLE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL ...................................................................... 58

II.SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTAL ............................................................................. 61

III.PLAN DE GESTION DE L’HYGIENE, SECURITE ET ENVIRONNEMENTSUR LE CHANTIER 64

CONCLUSION…………………………………………..………………………………………………………………………….82

BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………..………………………………………83

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

iv

LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES

B.P : Boîte Postale

CE : Cellule Environnementale

CEG : Collège d’Enseignement Général

CHSCT : Comité d’Hygiène et Sécurité et des Conditions de Travail

CISCO : CIrconscription SCOlaire

COAP : Code de gestion des Aires Protégées

CO2 : Dioxyde de carbone

CR : Commune Rurale

CSB 2 : Centre de Santé de Base niveau 2

CTE : Comité Technique d’Evaluation ad’ hoc.

EIE : Etude d’Impacts Environnementaux

EPI : Equipement de Protection Individuelle

EPP : Ecole Primaire Publique

ETAM : Employés Technique et Agent de Maîtrise

GELOSE : Gestion Locale Sécurisée

GM : Gestion Matérielle

HSE : Hygiène, Sécurité et Environnement

IECS : Information, Education, Communication, Sensibilisation

ISO : International Standardization Organisation (Organisation Internationale de la

Normalisation)

IST : Infection Sexuellement Transmissible

MECIE : Mise En Compatibilité des Investissements avec l’Environnement

NIF/STAT : Numéro d’Identification Fiscale / Statistique

OHSAS : Occupational Health and Safety Advisory Services

ONE : Office Nationale pour l’Environnement

O2 : Dioxygène

PGEP : Plan de Gestion Environnementale du Projet

pH : Potentiel hydrogène

PHSE : Plan d’Hygiène, Sécurité et Environnement

PK : Point Kilométrique

v

QHSE : Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement

RN7 : Route Nationale numéro 7

RNP7 : Route Nationale Primaire numéro 7

S.A : Société Anonyme

SIDA : Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise

VIH : Virus d’Immunodéficience Humain

cm : Centimètre

cm3/l : Centimètre cube par litre

dB : Décibel

Kg : Kilogramme

m : Mètre

mg/l : Milligramme par litre

mm : Millimètre

m2 : Mètre carré

m3 : Mètre cube

° : Degré

°C : Degré Celsius

€ : Euro

vi

GLOSSAIRES

Broyage tertiaire : Pour obtenir des produits de diamètre inférieurs à 14 mm de diamètre.

Broyeur secondaire : Réduction de la taille des gros blocs de roches jusqu’à 50 mm de

diamètre.

Carrière : Agencement industriel complet (lieu d'extraction, concasseur, dépôts,…).

Concassage primaire : Lieu de concassage direct des gros blocs de roches.

Concasseur : Machine conçue pour réduire les grosses roches en petite taille selon le besoin

(tout venant, gravier …).

Crible : Diamètre de la taille des trous dans les grilles permettant le triage des matériaux.

Etude d’Impact Environnemental : Analyse scientifique et préalable des impacts potentiels

prévisibles d’une activité sur l’environnement, et en l’examen de

l’acceptabilité de leur niveau et des mesures d’atténuation permettant

d’assurer l’intégrité de l’environnement dans des meilleures technologies

disponibles à un coût économiquement acceptable (décret MECIE).

Oxymètre : Appareil de mesures de la teneur en oxygène présente dans une solution.

Pré-stocks : Zone destinée au stockage des produits de l’extraction avant de passer au procédé

de concassage. Cette zone octroie une souplesse au fonctionnement du

concasseur.

Stérile : Sous-produit sans intérêt commercial obtenu lors du concassage.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Extraction

vii

TABLE DES ILLUSTRATIONS

FIGURES

Figure 1 : Plan de localisation de la carrière de Mandalahy………………………………………….8

Figure 2 : Situation topographique de Mandalahy……………………………………………………….9

Figure 3 : Plan d’aménagement de l’installation de la carrière de Mandalahy……………11

Figure 4 : Prévisions météorologiques pour Mandalahy sur 7 jours……………………………32

Figure 5 : Emplacement conforme de l’extincteur………………………………………………………72

Figure 6 : Norme d’installation des panneaux de consigne de sécurité………………………77

Figure 7 : Signalisation temporaire, cas carrière après virage…………………………………….78

PHOTOS

Photo 1 : Défrichement……………………………………………………………………………………………..17

Photo 2 : Terrassement……………………………………………………………………………………………..18

Photo 3 : Déblai à la Pelle………………………………………………………………………………………….19

Photo 4 : Plateforme finale pour concasseur……………………………………………………………..19

Photo 5 : Ouverture de route au bull D5N………………………………………………………………….19

Photo 6 : Piste d’accès au concasseur………………………………………………………………………..19

Photo 7 : Montage du concasseur C63……………………………………………………………………….20

Photo 8 : Nettoyage au bull…………………………………………………………………………………..…..22

Photo 9 : Forage à l’hydrophore………………………………………………………………………………..23

Photo 10 : Gomme + Cordo…………………………………………………………………………………………26

Photo 11 : Nitrate……………………………………………………………………………………………………….26

Photo 12 : Détonateurs……………………………………………………………………………………………….26

Photo 13 : Branchement Détonateurs et ligne de tir…………………………………………………..26

Photo 14 : Extraction au concasseur……………………………………………………………………………27

Photo 15 : Aire de stockage des agrégats……………………………………………………………………27

Photo 16 : Entreposage au TRAX 950F…………………………………………………………………………27

Photo 17 : Rivière d’Ankona………………………………………………………………………………………..29

Photo 18 : Eau de source naturelle……………………………………………………………………………..29

Photo 19 : Sol ferralitique jaune………………………………………………………………………………….30

Photo 20 : Lalona,Weinmanniasp……………………………………………………………………………….34

Photo 21 : Katota,Ficus sp. …………………………………………………………………………………………34

Photo 22 : Déchets métalliques……………………………………………………………………………………66

Photo 23 : Balisage du site…………………………………………………………………………………………..75

Photo 24 : Méthode de gestion des fers à béton par inclinaison et utilisation des

capuchons…………………………………………………………………………………………………………………………..76

Photo 25 : Panneaux de signalisation sur le chantier…………………………………………………..76

Photo 26 : Port des EPI obligatoire sur le chantier……………………………………………………….77

viii

TABLEAUX

Tableau 1 : Liste des matériels et équipements d’installation……………………………….………14

Tableau 2 : Liste des machines et engins………………………………………………………………………15

Tableau 3 : Planning des tâches…………………………………………………………………………………….16

Tableau 4 : Evaluation des coûts d’installation du concasseur………………………………………21

Tableau 5 : Caractéristiques de forage………………………………………………………………………….24

Tableau 6 : Fiche de chargement………………………………………………………………………………….25

Tableau 7 : Profondeur de trous et type d’explosif……………………………………………………….25

Tableau 8 : Remise à l’état du site…………………………………………………………………………………28

Tableau 9 : Liste floristique…………………………………………………………………………………………..33

Tableau 10 : Liste faunistique…………………………………………………………………………………………34

Tableau 11 : Pourcentage de la population par type d’activités……………………………………..37

Tableau 12 : Evaluation des impacts de l’exploitation minière de la carrière de

Mandalahy………………………………………………………………………………………………………………………….43

Tableau 13 : Liste des impacts positifs du projet…………………………………………………………….49

Tableau 14 : Mesures spécifiques d’atténuation des impacts du projet………………………….53

Tableau 15 : Programme de suivi environnemental………………………………………………………..60

Tableau 16 : Programme de surveillance environnementale…………………………………………..63

Tableau 17 : Système de gestion des stériles………………………………………………………………….66

Tableau 18 : Evaluation des risques par phase du projet…………………………………………………69

Tableau 19 : Défaillance au niveau de l’extincteur………………………………………………………….71

Tableau 20 : Emplacement non conforme de l’extincteur……………………………………………….72

Tableau 21 : Types de défaillance au niveau des équipements de soudage…………………….73

Tableau 22 : Instructions d’urgence en cas d’accident sur la carrière……………………………..79

Tableau 23 : Exigences HSE en matière de l’environnement……………………………………………81

CARTE

Carte n°1 : Occupation du sol……………………………………………………………………………………….31

Gestion environnementale de l’exploitation de la carrière de Mandalahy | 1

ctuellement, la route nationale n° 7 (RN7) est dans un état critique. L’insécurité

sociale et routière règne. Selon une source d’information de la population locale, les

barrages routiers et les actes de banditisme y deviennent de plus en plus fréquents

et la population ne dort pas toujours. Suite à tout cela, en 2016, l’Etat malgache a pris une

décision d’investir dans les travaux de réparation de la RNP 7, Ambohimahasoa-Fianarantsoa

du PK 349+000 au PK 389+650et a choisi la société COLAS comme maître d’œuvre. Le présent

projet fait partie d’un projet présidentiel. Pour ce faire, l’ouverture de la carrière rocheuse de

Mandalahy a été jugée par des études comme la mieux appropriée pour ces travaux tant

techniques qu’économiques. L’exploitation de la carrière durant cinq mois requiert des

dispositions tant techniques qu’environnementales, en particulier au plan de l’hygiène et de

la sécurité des travailleurs.

Tout projet d’exploitation minière entraîne toujours des impacts écologiques et socio-

culturels négatifs, même si le secteur minier est une source de développement économique.

Une bonne considération environnementale et une maîtrise du volet Hygiène, Sécurité et

Environnement ou HSE est donc recommandée. D’où notre contribution par notre mémoire

intitulé : « Gestion environnementale de l’exploitation de la carrière de Mandalahy. »

Cette étude a comme objectif de mettre en valeur le milieu environnemental durant toutes

les phases d’exploitation de la carrière. Pour cela, nous avons comme objectifs spécifiques : i)

de mieux connaître le projet et son milieu récepteur, ii) d’évaluer les impacts du projet,

notamment en matière de HSE, iii) d’établir un plan de gestion environnementale du projet,

mettant en exergue l’HSE.

Pour atteindre ces objectifs, notre travail propose deux parties, conformément à la démarche

préconisée par le Décret MECIE (Mise En Compatibilité des Investissements avec

l’Environnement) :

Partie 1 : Contextes généraux de l’étude et méthodologie ;

Partie 2 : Analyse des impacts et Plan de Gestion Environnementale du Projet (PGEP).

A

Mise en contexte du projet

Partie 1



CHAPITRE 1 : MISE EN CONTEXTE DU PROJET

I. PRESENTATION DU PROMOTEUR

La réalisation du projet d’exploitation de la carrière de Mandalahy a été confiée à la société

COLAS Madagascar S.A filiale, mandatée comme maître d’ouvrage.

Dénomination COLAS Madagascar

Forme juridique Société Anonyme

Siège Anosibe Antananarivo, B.P 113

Principales activités Bâtiments et travaux publics

Tous travaux de génie civil

Réalisation et réparation de routes

Production des produits industriels :

agrégats, enrobés, émulsion et bétons

Capital/chiffre d’affaire 9 880 000 000 Ariary

NIF/STAT 105014382 / 42 212 11 2005 0 03208

Investissement pour le projet 100 000 000Ariary

Téléphone +261 22 204 16

FAX +261 22 237 21

Existant depuis soixante-deux ans, et figurant parmi les plus grandes sociétés œuvrant à

Madagascar dans les secteurs bâtiments et travaux publics, COLAS Madagascar est très

connue sur les travaux d’exploitation de carrières. Jusqu’à présent près de 700 carrières et

gravières ont été déjà exploitées par la société. Elle a donc de grandes influences et

connaissances en la matière.

Pour les travaux de chantiers, COLAS utilise des matériels et machines innovants, qui ont des

impacts importants sur l’environnement. L’hygiène, la sécurité des travailleurs et la

préoccupation de l’environnement sont donc primordiales.

En ce qui concerne les référentiels sur la qualité, l’environnement et la sécurité des

travailleurs, la société est certifiée en :



ISO 9001 : système de management de la qualité en 2008 ;

ISO 14001 : système de management de l’environnement en 2004 ;

OHSAS 18001 : système de management de la santé et de la sécurité des travailleurs

en 2007.

L’existence du Service Qualité, Sécurité, Hygiène et Environnement depuis 2005 au sein de la

société assure la garantie de l’application de ces référentiels et la conformité aux règles d’HSE.

II. CONTEXTE JUSTIFICATIF DU PROJET

Depuis l’ouverture de la société COLAS Madagascar, vers les années 50, l’exploitation des

carrières joue un grand rôle dans ses activités relatives bâtiments et génie civil, routes. Le

projet de réparation de la RNP 7, Ambohimahasoa-Fianarantsoa du PK 349+000 au PK 389+650

amène la société à l’ouverture de la carrière à Mandalahy.

Choix de la carrière

La carrière de Mandalahy est bien placée pour ce projet selon les critères de choix suivants :

L’accessibilité à la carrière assurée par la RNP 7 ;

Le volume de gisements suffisants, évalué à environ 2 millions de m3de roches.

III. CONTEXTE JURIDIQUEDE L’EXPLOITATION DE CARRIERE

Les textes suivants concernent le contexte juridique environnemental du projet :

Loi n°96-025 du 10 septembre 1996 relative à la gestion locale sécurisée (GELOSE) des

ressources naturelles renouvelables

La gestion de certaines ressources naturelles renouvelables comprises dans les limites de

leur terroir peut être confiée à la communauté de base. Ce sont celles relevant du domaine

de l’État ou des Collectivités Territoriales : les forêts, la faune et la flore sauvage aquatique

et terrestre, l’eau.

LOI N°2003-044 Portant code du travail



Article 112 : Le lieu de travail doit être gardé propre et présenter les conditions d’hygiène

nécessaires à la santé du personnel.

Article 122 : L’entreprise doit prendre les mesures nécessaires pour lutter rapidement et

effectivement contre les incendies.

Article 123 : L’employeur est pris d’informer et de former tous les travailleurs sur les

mesures de santé et de sécurité liées aux travaux.

Article 124 : L’employeur doit prendre en considération les mesures destinées à protéger

les composantes physiques de l’environnement.

Loi n° 99-022 du 30 juillet 1999 portant Code Minier

Tous les gîtes de substances minérales situés en surface, dans le sous-sol du Territoire

National sont propriétés de l’État. Les Communes sont responsables de la gestion et de la

surveillance administrative des activités de carrières et de mines menées à l’intérieur de

leur circonscription respective (article 59). Concernant la protection de l’environnement,

toute personne physique ou morale, qui exerce des activités minières, a l’obligation de

prendre les mesures de protection nécessaires pour minimiser et réparer tout dommage

pouvant résulter des travaux conduits dans le cadre de son activité. L’autorisation

d’ouverture de carrière par la Commune est subordonnée à l’approbation d’un plan de

mesures de protection environnementale. Le titulaire est tenu d’exploiter au mieux les

gisements et de se conformer aux mesures générales ou particulières pouvant être

ordonnées pour une meilleure utilisation des ressources.

Ce code minier évoqué ci-dessus est appliqué par le décret n° 2000-170 du 15 mars, modifié

par le décret n°2006-910 du 19 décembre 2006 sur la réglementation du secteur minier en

matière de protection de l’environnement.

Loi n°99-021 du 09 août 1999 sur la politique de gestion et de contrôle des pollutions

industrielles



Selon cette loi, tout exploitant industriel a l’obligation de sauvegarder l’environnement par

une production plus propre et une réduction, valorisation, traitement et élimination de ses

déchets.

Décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 modifié par le décret n° 2004-167 du 03 février 2004

relatif à la Mise En Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE)

Article 3 : Conformément aux dispositions de l’article 10 de la Loi n° 90-033 du 21 décembre

1990 et ses modifications portant Charte de l’Environnement, les projets d’investissements

publics ou privés, qu’ils soient soumis ou non à autorisation ou approbation d’une autorité

administrative, ou qu’ils soient susceptibles de porter atteinte à l’environnement doivent

faire l’objet d’une étude d’impact.

Toute exploitation ou extraction minière de type mécanisé est obligatoirement soumise à

une Etude d’Impact Environnemental ou EIE.

Décrets n° 73-076, n° 73-077, n° 73-078, du 30 mars 1973, Acquisition, transport,

manutention stockage et emploi de substances explosives et détonantes

L’importation ou le commerce ainsi que l’utilisation de substances explosives et détonantes

sont autorisés par arrêté du Ministre chargé des Mines, après avis conforme des Ministres

chargés des Finances, des Forces Armées, de l’Intérieur et du Commerce, la demande étant

transmise par le Chef de Province. Le Visa par le Chef du Bureau de Défense du domicile de

l’expéditeur ou du lieu de départ des marchandises précise la déclaration de transport

itinéraire et la vitesse de transport des substances explosives et détonantes. Pour la

conservation dans un dépôt autorisé : lieu d’emplacement, construction y afférent et pour

la conservation hors d’un dépôt agréé : quantité, aménagement, gardiennage, l’autorisation

d’établissement et de mise en service de dépôt est délivrée par le Chef du Service des Mines

et à titre exceptionnel par le Chef de Province. Finalement, les décrets précisent les

conditions d’emploi, conditionnement et manipulation sur chantier, tir, préparation,

consignes de sécurité et incidents.



Arrêté interministériel n°4305/97 du 15 mars 1997 et n°4355/97 du 13 mai 1997, portant

définition et délimitation des Zones Sensibles

Une zone sensible est caractérisée par une valeur spécifique et une certaine fragilité vis-à-

vis des activités humaines et des phénomènes naturels susceptibles de modifier les

éléments de nature biologique, écologique, climatique, physico-chimique, culturelle, socio-

économique et / ou de dégrader, voire de détruire ladite zone.

Pour notre étude, la carrière concerne une zone de conservation naturelle classée comme

sensible.

Annexe I et Annexe II du Décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 fixant les nouvelles

dispositions relatives à la MECIE

Les activités suivantes qui intéressent notre étude sont obligatoirement soumises à une EIE :

Tous aménagements, ouvrages et travaux pouvant affecter les zones sensibles ;

Tout plan, programme ou politique pouvant modifier le milieu naturel ou l’utilisation ;

des ressources naturelles, et/ou la qualité de d’environnement humain en milieu

urbain et/ou rural ;

Tout entreposage de n’importe quel liquide au-delà de 50 000 m3 ;

Tout projet d’excavation et remblayage de plus de 20 000 m3 ;

Tout stockage de produits dangereux (dynamite, explosif, détonateur,…) ;

Tout traitement physique ou chimique sur le site d’exploitation de substances

minières ;

Toute exploitation ou extraction minière de type mécanisé, comme le cas ici pour la

carrière de Mandalahy.

IV. CONTEXTE INSTITUTIONNEL

Diverses institutions jouent respectivement un rôle dans la réalisation du projet de

l’exploitation de la carrière de Mandalahy. Elles seront en exergue dans la charte des

responsabilités pour l’application du Plan de Gestion Environnementale du Projet ou PGEP.



IV.1. Base militaire de Mandalahy ou Camp Mandalahy

Elle assure la sécurité de la population environnante, entant que représentant local des

forces de l’ordre et du Ministère de la Défense, qu’elle représente sur les lieux. Détenant le

titre foncier de la carrière Mandalahy, elle est aussi la première responsable de son

exploitation.

IV.2. Comité Territorial Décentralisé

Il est représenté par le Maire de la Commune Rurale (CR) d’Alakamisy-Ambohimaha et le Chef

Fokontany. C’est le premier responsable direct, ayant sous son contrôle l’activité

d’exploitation de la carrière de Mandalahy.

IV.3. Autorités environnementales

Elles vérifient l’application et la conformité des mesures environnementales et assurent

l’évaluation environnementale. Il s’agit ici :

Du Ministère des Mines, qui délivre le permis minier ;

L’Office Nationale pour l’Environnement (ONE), qui délivre le permis environnemental

et responsable du suivi environnemental des projets.

La procédure d’évaluation par l’ONE figure dans l’annexe n°1.

Description du projet


CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU PROJET

I. PRESENTATION DE LA CARRIERE DE MANDALAHY

I.1. Localisation

Traversée par la RN7 au PK 378, la carrière de Mandalahy est située à cheval sur les

Communes Rurales Alakamisy-Ambohimaha et Ambohimahasoa. Elle appartient au Fokontany

de Tambohivo, District de Lalangina, Région Haute Matsiatra.

Figure 1 : Plan de localisation de la carrière de Mandalahy

Source : Google Maps Satellite, 2016.

I.2. Statut foncier et occupation du terrain

La propriété est dite : « DOMAINE MILITAIRE MANDALAHY », Réquisition d’Immatriculation

N° 799, située à Mandalahy, Commune Tsarafidy, District d’Ambohimahasoa, Province de

Fianarantsoa, Titre N° 1265.

La carrière appartient ainsi au domaine public de l’Etat attribué au Camp Militaire de

Mandalahy (cf. figure suivante). Des dispositions sont ainsi nécessaires et seront considérées

dans l’étude.



Figure 2 : Situation topographique de Mandalahy

Source : Direction des Services Fonciers-Service Topographique. Plan de levé par le Géomètre assermenté RANDRIANARISOA, le 26 avril 1974.



II. DESCRIPTION DE L’INSTALLATION DES INFRASTRUCTURES

II.1. Installation du chantier

Les installations industrielles dans le dépôt COLAS à Antananarivo sont regroupées en cinq

zones : zone Industrielle, zone réservée au Service Laboratoire, zone réservée à la Gestion

Matérielle (GM), zone réservée au Service Technique et Zone Administrative. Pour le chantier

à Mandalahy, l’installation se fait de manière simple, économique et limitée, avec ces

différentes zones.

La zone industrielle : la carrière et gîte, le dépôt des explosifs, le concasseur, le lieu de

stockage des agrégats, le magasin de stockage des divers équipements industriels, le

bureau du Chef concasseur, le centre de pointage, le lieu de rassemblement, le service

HSE, le réfectoire, la maison du gardien, les bacs à ordures, le vestiaire et la toilette.

Zone réservée à la Gestion Matérielle (GM) : le bureau du Chef GM, l’atelier

concasseur, les ateliers (machines, engins, camions, soudure), le hangar, le magasin de

stockage (diverses pièces), la station d’hydrocarbures, le stationnement des engins, le

pneumatique, le logistique de carburants, le stockage d’huiles usées, les bacs à

ordures, les conteneurs, le parking, la maison du gardien, et l’aire de lavage.

La distance qui sépare ces deux zones est de 12 mètres.

II.2. Plan d’aménagement de l’installation

Les différentes zones d’installation sus-mentionnées sont figurées dans le plan

d’aménagement comme suit.



Figure 3 : Plan d’aménagement de l’installation de la carrière de Mandalahy

Légende :

1, 2, 3: Zone de concassage et stockage

4, 5 : Pré-stocks

6 : Gestion Matérielle

7 : Gisement des roches

1, 2, 3, 4, 5, 7 : Zone Industrielle

6 : Zone réservée à la Gestion Matérielle

II.3. Réseau d’assainissement

Les impacts duprojet sur les eaux sont moindres. Aucune construction des réseaux

d’assainissement n’est prévue.

III. DESCRIPTION DES RESSOURCES UTILISEES

III.1. Ressources naturelles

Pour les travaux à la carrière de Mandalahy, les ressources naturelles utilisées sont :

Maharavo, 2016



L’eau : destinée à l’alimentation des travailleurs, au besoin sanitaire, au travail de

concassage (arrosage des matières à extraire dans la station), arrosage des pistes et

pour le lavage des matériels et engins.

L’eau est fournie par un réseau hydraulique, celle de la rivière d’Ankona, et par une eau de

source naturelle ou loharano située à l’intérieur du site.

La terre : Pour diverses tâches de remblayage et terrassement, aire de reboisement et

l’activité agricole.

Roches concassées : pour la réparation des pistes d’accès du site ainsi que pour les

travaux annexes (réparation da la route Ambohimahasoa-Fianarantsoa tranche

conditionnelle). (Voir annexe n°2 pour plus de détail sur ce projet).

III.2. Ressources humaines

Le chantier nécessite des ressources humaines considérables. D’après une source sur le

pointage du personnel du chantier, elles sont au nombre de 47, réparties comme suit :

Service industriel : 1 personne cadre, 3 personnes en tant qu’ETAM (employés

technique et agent de maîtrise), 5 ouvriers, 1 pointeur, 3 manœuvres et 2 gardiens ;

Gestion Matérielle : 1 personne en tant qu’ETAM, 18 ouvriers et 2 gardiens ;

Service Terrassement : 1 personne en tant qu’ETAM, 4 ouvriers ;

Service Topographique : 2 ouvriers, et 2 manœuvres ;

Service Comptable : 1 personne en tant qu’ETAM, 1 ouvrier.

III.3. Ressource énergétique

La ressource énergétique pour l’alimentation électrique du site est assurée par des groupes

électrogènes d’une consommation allant jusqu’ à 30 litres de gasoil par heure.

Une citerne mobile de la Société COLAS ravitaille en hydrocarbures tous les engins, les camions

et les petites voitures.

La consommation en carburant des engins, et machines pour le chantier sont détaillées dans

l’annexe n°3.



III.4. Autres types de ressources utilisées

Les ressources citées suivantes sont considérées nécessaires à la réalisation des divers travaux

à la carrière :

Dérivés pétroliers ou produits pétroliers : gasoil, huiles lubrifiants et huiles moteurs ;

Gaz pour soudure : Oxygène et acétylène ;

Produits chimiques : nitrate d’ammonium et divers explosifs.

IV. DESCRIPTION DES ACTIVITES DE L’EXPLOITATION DE LA CARRIERE

Lors de notre étude, la description technique nous a permis de cibler les activités et matériels

utilisés qui pourront être sources d’impacts sur l’environnement, durant les différentes phases

du projet. Pour les travaux d’exploitation de la carrière de Mandalahy, nous avons 4 grandes

phases, qui sont :

La phase de préparation ;

La phase de construction ;

L’exploitation proprement dite ;

Et la phase de fermeture.

IV.1. La phase de préparation

Elle regroupe tous les préparatifs administratifs, matériels et techniques nécessaires à

l’ouverture du chantier.

IV.1.1. Préparatifs administratifs

Lors de cette étape du projet se fait la préparation des diverses paperasses administratives de

l’exploitation (autorisation d’exploitation de la Commune, autorisation d’utilisation d’eau et

d’autre autorisation liée au projet (cf annexe n°4)).

IV.1.1.1. Préparatifs des matériels

Il s’agit de la mobilisation des matériels, engins et machines pour l’installation du chantier. Les

tableaux suivant donnent la liste de ces matériels et équipements.



Tableau 1 : Liste des matériels et équipements d’installation

DESIGNATION REFERENCE QUANTITE

EP Multiply 650EP500 28

Rouleau 650EP500 5

Barnader noir AB52 2

EPI (chaussures de sécurité, gilet jaune fluorescent band,

casque de chantier, lunettes de protection incolore, gants

coton Latex, gants de soudeur , masque anti- poussière FFP2,

masque de soudure, casque anti-bruit talioplast, bouchons

d’oreilles, combinaison de travail gris, Tablier en cuir

E020105

Disjoncteur Moteur 2,5-4A BB126 1

Colle TIPTOP SC 2000 5252029 1

Durcisseur SC 2000 5251043 1

ROD MM-C38-L=3050MM (TIGE AL) M/MRODC3839C38 5

Manchon M/MRODC3839C38 5

Taillant M/MRODC3839C38 20

Emmanchement (CM470) 90516283 10

Cornière 50 90516283AJ7 40

FER UPN 80 Barre 6M 90516283 4

Tôle TPN 50/10 90516283 15

Tôle Creusabro 5x2000x1000 90516283 2

Rondelle 12 AF 75 2

Boulon 14x50 AF 81 1

Rondelle 10 AF 79 1


Rondelle 16 AF 86 1

Rondelle 14 AF 83 2


Manille de 6,5 T BF 590 2

Boulon 16x50 BF 70 5

Boulon 18x50 BF 89 5

Rondelle 18 BF 91 5

Sangle plate 3T 2M BF 591 2

Source : Bon de sortie Industrielle – Magasin



Tableau 2 : Liste des machines et engins

DESIGNATION REFERENCE

CONCASSEUR PRIMAIRE et TREMIE C63

GROUPE ELECTROGENE HP 7937

POSTE SOUDURE PROMAX 320

PELLE 318 318

TRAX 950F 950F

NIVELLEUSE 950

BULLE D5N D5N

FOREUSE CM470

Source : Gestion Industrielle COLAS

IV.1.2. Préparatifs techniques

Cette étape prévoit les activités techniques nécessaires à l’exploitation de la carrière et le

planning associé à chaque tâche.

IV.1.2.1. Planning des tâches

Le déroulement des activités de l’exploitation de la carrière de Mandalahy, dès la phase de

préparation au 1er test de production se fait en une durée de 31 jours. Parmi les tâches on

trouve :

Le démarrage écrit par le Directeur d’Exploitation (après feu vert) : 1 jour ;

Le transfert des engins, personnels et explosifs : 10 jours ;

La découverte : 10 jours ;

Le montage et l’installation du concasseur : 5 jours ;

L’extraction des minerais (forage, tir des mines, test production) : 5 jours.

Le planning comporte 16 activités qui sont réalisées du4 juillet 2016 au 29 juillet 2016.



Tableau 3 : Planning des tâches

PLANNING DES TACHES

V S D L M M J V S D L M M J V S D L M M J V S D L M M J V

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29

Si feu vert démarrage écrit par le Directeur exploitation

Transfert Pelle 322

Transfert Chargeur 950

Transfert C63 et trémie

Transfert Foreuse

Transfert personnel installation

Convention dépôt explosifs

Transfert Explosifs

Découverte

Montage Installation

Cablage et test

Plan de forage et plan de tirs

Forage

Autorisations tirs de mines

Tir de mine

Test production



IV.1.3. Phase de construction

Ceci regroupe tous les travaux nécessaires à l’installation du concasseur et à l’ouverture des

routes ou pistes d’accès. Parmi ces activités, citons :

Le défrichement et décapage ;

Le terrassement ;

L’aménagement du terrain ;

La construction des pistes d’accès ;

Le montage et l’installation du concasseur ;

Et l’installation de la base de vie, aire de repos et sanitaire.

IV.1.3.1. Le défrichement et décapage

Le défrichement consiste à enlever ou à couper toutes les couvertures végétales présentes sur

le milieu d’installation. Le décapage est suivi d’un enlèvement de la couche superficielle du

sol, appelée aussi topsoil ou terre végétale, qui sera stockée et non mélangée avec les débris

de roches.

Photo1 : Défrichement

Maharavo, 2016



IV.1.3.2. Le terrassement :

Lors du projet, le terrassement concerne généralement le site industriel (concasseur, lieu de

stockage des agrégats, stockage des agrégats, dépôt).

Il consiste aux activités liées à la préparation du terrain en déplaçant des quantités

importantes et à l’entassement de terre. Les engins utilisés pour le terrassement sont la

niveleuse et le TRAX 950 F.

Photo2 : Terrassement

IV.1.3.3. L’aménagement du terrain

Il concerne le site d’installation du concasseur en consiste en :

Réglage de la plateforme : rattraper le niveau de mur de soutènement ou talus, soit

un remblai jusqu’à avoir une nouvelle plateforme sur 7m de niveau, pour uniformiser

la pente.

Maharavo, 2016



Construction des pistes d’accès : pour le transport des matériaux de la carrière vers le

concasseur et pour permettre aux engins et camions de circuler entre les différentes

zones du site. La longueur totale de ces pistes est de 320 m.

IV.1.3.4. Le montage et l’installation du concasseur

Les équipements du concasseur sont uniques en son genre. Le montage et l’installation

requièrent la présence de personne qualifiée (un chef concasseur), des ouvriers (machinistes,

électriciens, soudeurs) et des manœuvres. Les équipements sont : la partie

primaire (concasseur primaire), les cribles et alimenteur, le scalpeur, la trémie recette, le

Photo3 : Déblai à la Pelle Photo 4 : Plateforme finale pour

concasseur

Photo5: Ouverture de route au bull

D5N

Photo6 : Piste d’accès au concasseur

Maharavo, 2016 Maharavo, 2016




broyeur secondaire, le broyeur tertiaire, les transporteurs (bandes, rouleaux tournants, et les

roulements de tambours).

Photo 7 : Montage du concasseur C63

IV.1.3.4.1. Evaluation des coûts d’installation du concasseur

L’installation du concasseur nécessite beaucoup de matériels et équipements industriels

d’une valeur économique importante, ainsi que la mobilisation des engins et machines

d’installation.

D’après l’évaluation de la Gestion Matérielle, les prix des matériels et équipements et la

consommation des carburants du 14 juillet 2016 au 06 août sont évalués comme suit :

Maharavo, 2016



Tableau 4: Evaluation des coûts d’installation du concasseur

DESIGNATION MONTANT TOTAL EN

ARIARY

MONTANT TOTAL EN EURO

(€)

Matériels et équipements 14 800 266,03 4 306,38

Carburant consommés 52 622 416 15 311,37

Matériels et équipements +

Carburants consommés

67 422 682,03 19 617,75

Les détails de ces dépenses sont donnés dans l’annexe 3 et l’annexe 5.

Remarque :

La devise utilisée ci-dessus est celle du 25 juillet 2016 (1 Euro = 3436,82 Ariary).

IV.1.3.5. Les ressources générant des revenus

Le Service Industrie génère une source de revenu par la vente des agrégats (roches

concassées) au Département des Travaux et Génie Civil qui a pour activités connexes la

réparation de RN7 reliant Ambohimahasoa et Fianarantsoa. Les cailloux sont vendus à 54 000

Ariary le mètre cube.

IV.1.4. Phase d’exploitation

Dans cette phase du projet s’effectuent toutes les activités liées à l’exploitation des ressources

minérales ou opération minière de la carrière de Mandalahy.

La catégorisation de l’exploitation est une exploitation minière à ciel ouvert, c’est-à-dire une

opération qui met à nu le gisement à exploiter en enlevant le terrain de couverture. Les

opérations minières comportent :

Le décapage et

L’exploitation minière proprement dite.



IV.1.4.1. Décapage

Cette opération consiste à enlever les couches superficielles du sol ou terre végétale ainsi que

toute forme de couverture végétale située au-dessus des gisements à exploiter (ressources

minières).

IV.1.4.2. Exploitation minière

L’exploitation minière proprement dite concerne les opérations de minages, qui se procèdent

par le nettoyage, le forage, le tir des mines, transport, l’extraction, l’entreposage et stockage.

IV.1.4.2.2. Le nettoyage

Il consiste à enlever tous les débris de roches, de terres et/ou des végétaux restants du

décapage. Cette tâche facilite le travail de forage.

Photo8 : Nettoyage au bull

IV.1.4.2.3. Le forage

Le forage consiste en la perforation des trous verticaux dans le gisement à exploiter selon une

maille bien déterminée afin de pouvoir verser les explosifs à l’intérieur. Cette opération

nécessite des études et plans appropriés.

Maharavo, 2016



Photo9 : Forage à l’hydrophore

Caractéristiques de forage

Le tableau suivant résume les caractéristiques de forage (diamètre, type, surprofondeur,

inclinaison, nombre de lignes, banquette, espacement, maille).

Tableau 5 : Caractéristiques de forage

DIAMETRE DE FORAGE 70

TYPE DE FORAGE (mm) Verticale

SURPROFONDEUR (m) 0,50

Maharavo, 2016



INCLINAISON (°) 0° (pas d’inclinaison)

NOMBRE DE LIGNES 2

BANQUETTE (m) 1,80

ESPACEMENT (m) 2

MAILLE (m2) 3,60

HAUTEUR DE FRONT (m) PROFONDEUR DE FORAGE

(m)

NOMBRE DE TROUS

9,5 10 14

9 9,5 1

8,5 9 7

8 8,5 2

7,5 8 5

Total 269,5 29

Source : Service Minage à la carrière de Mandalahy – Plan de TIR du 28 juillet 2016

Remarque:

Les trous de forages ont espacés de 2 m et la banquette de 1,80 m. On a donc une maille de

3,60 m2.

Fiche de chargement

Ceci nous permet de savoir le volume (m3) de gisements abattu après le tir.

Pour ce faire, il suffit de multiplier le nombre de trous par la profondeur de forage de chaque

hauteur de front. On obtient le total de profondeur de chaque front.

Tableau 6 : Fiche de chargement

NOMBRE DE TROUS PROFONDEUR (m)

14 140

1 9,5



7 63

2 17

5 40

Résultat :

Pour ce nombre de trous et la profondeur, on peut abattre jusqu’à 1000 m3 de roches. Pour

cela, on prend le diamètre de forage de 70 mm.

Tableau 7 : Profondeur de trous et type d’explosif

PROFONDEUR

(m)

TYPE EXPLOSIF BOURRAGE

(m)

TYPE EXPLOSIF BOURRAGE

FINAL (m)

Nombre de

cartouches et

poids

Hauteur de

chargement

Nombre

de

cartouches

et poids

Hauteur de

chargement

8 2 cartouches (3,12 kg)

2,3 m (7,56 kg)

0,5 m - 2,3 m (7,56 kg)

1,8

8,5 2 cartouches (3,12 kg)

2,6 m (8,37 kg)

0,5 m - 2,6 m (8,37 kg)

1,8


2,8 m (9 kg)

0,5 m - 2,8 m (9 kg)

1,8

9,5 2 cartouches (3,12 kg)

3,1 m (10 kg)

0,5 m - 3,1 m (10 kg)

1,8


3,35 m (10,7 kg)

0,5 m - 3,35 m (10,7 kg)

1,8

Source : Service Minage à la carrière de Mandalahy – Plan de TIR du 28 juillet 2016.

IV.1.4.2.4. Tir des mines

Le tir des mines est l’abattage aux explosifs (gomme, nitrate, cordo, détonateurs) du gisement

de roches. L’orientation de l’ouverture du tir doit être bien étudiée. Elle est déterminée à

partir des caractéristiques de forage ci-mentionnées dans le tableau n°6 (fiche de

chargement).

A cette étape de l’exploitation minière, on identifie :



Le plan de tir : Nature et quantité d’explosifs, des détonateurs, la quantité de

chargement approprié ;

La préparation des explosifs : assemblage gomme+cordo, utilisation du nitrate,

blanchement des détonateurs et de la ligne de tir.

Les images suivantes illustrent la préparation des explosifs.

Photo 10 : Gomme + Cordo Photo 11 : Nitrate

Photo 12 : Détonateurs

IV.1.4.2.5. Le transport

Le moyen de transport des minerais après le tir est la benne 350 C qui est une benne carrière.

La longueur du trajet (carrière-concasseur) destinée au transport est de 320 m. Il y a 2 modes

de transport :

Direct : carrière-concasseur, ou

Indirect : carrière-pré-stock-concasseur.

Photo 13 : Branchement Détonateurs et ligne

de tir





IV.1.4.2.6. Extraction

Ceci consiste aux traitements des minerais pour avoir des agrégats de différentes tailles. Pour

notre cas, le mode de traitement se fait par concassage aux différents cribles.

Photo 14 : Extraction au concasseur

IV.1.4.2.7. L’entreposage et stockage

Une aire bien étendue est destinée pour le stockage des agrégats. Elle est conçue de manière

à dégager et ne pas gêner la circulation.

L’entreposage est fait grâce au TRAX 950 F et s’effectue avant l’arrivée du destinataire (ici le

centre route).

Photo 15 : Aire de stockage des agrégats

Photo 16 : Entreposage au TRAX 950F

Maharavo, 2016




IV.1.5. Phase de fermeture

Les travaux d’exploitation de la carrière de Mandalahy s’achèvent par la phase de fermeture.

Elle prévoit toutes les actions essentielles de restauration, à l’abandon des infrastructures, à

la démolition de la machinerie, au nettoyage et à la fermeture du chantier. Il s’agit ainsi d’une

remise à l’état du site (remblayage des trous laissés par le chantier, la remise à l’état de la

plateforme initiale ; la conservation et la réutilisation des terres végétales (top soil)

indispensables à la revégétalisation du site).

La remise à l’état du site consiste donc à remettre le milieu d’implantation à son état initial

(t=0).Le tableau ci-après nous montre les mesures à prendre pour la remise à l’état du site

pour chaque type de travaux.

Tableau8 : Remise à l’état du site

MESURES

CARRIERE DES MINES

Bouchage de la plateforme

Les redents des talus ≤ 5 mètres

Revégétalisation

SITE DE CONCASSAGE

Adoucissement des pentes

Correction de la pente de la

plateforme

Terrassement des dômes et remise

du top soil

Revégétalisation

PISTES D’ACCES

Adoucissement des pentes

Aménagement des fossés latéraux

pour les pentes supérieures à 8%

Revégétalisation

Description du milieu récepteur


CHAPITRE 3 : DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR

La description du milieu récepteur pour le projet ouverture de la carrière de Mandalahy

caractérise l’état initial du milieu. Il s’agit de décrire :

Le milieu physique : climat, relief, géologie, hydrographie ;

Le milieu biologique : végétation et flore, faune ;

Le milieu humain.

I. MILIEU PHYSIQUE

I.1. Eau

La carrière de Mandalahy dispose de deux ressources en eau : la rivière Ankona sur le

périmètre de Manandroy, Andrefana Ifaisana, et la source naturelle ou loharano située à

l’intérieur de la carrière.

Aucune méthode de traitement des eaux n’est appliquée à ces ressources. Des matières en

suspension (MES) sont présentes. L’eau est turbide et sa qualité ne suit pas la norme de

potabilité.

Photo17: Rivière d’Ankona

Photo18 : Eau de source naturelle




I.2. Air

L’air n’est pas contaminé par les polluants industriels (oxyde d’azote (NOx), le soufre,…) et les

particules solides, car aucune infrastructure industrielle générant des poussières ou des gaz

nocifs n’est présente sur le lieu. A la carrière de Mandalahy, la qualité de l’air n’est pas

contaminée. Elle est encore pure et naturelle.

I.3. Sol

Les sols sont ferralitiques humifères très acides de pH d’ordre 4,5. Ce sont des sols à

sesquioxydes et à humus en décomposition rapide. Leur couleur est jaune, due à la

mobilisation de la goethite par les acides organiques de l’humus. C’est typique des sols

forestiers.

Ces sols sont caractérisés par un rapport silice/aluminium de 0,4 et une teneur en matière

organique de 10,41.

Photo19 : Sol ferralitique jaune

Maharavo, 2016



Carte n°1 : Occupation du sol. Source : FTM BD 500, Edition : 2003.

REGION DE HAUTE MATSIATRA



I.4. Climat

La zone d’étude est sous climat tropical d’altitude avec d’abondantes précipitations occultes

de mai à octobre. Pendant cette période, le froid règne et la température minimale peut

diminuer jusqu’à 2°C. Du mois de novembre au mois d’avril, la température maximale peut

aller jusqu’à 25°C, accompagnée d’abondantes pluies. La pluviométrie moyenne annuelle

varie de 1200 à 1500 mm.

La figure suivante présente les données météorologiques de la zone.

Figure 4 : Prévisions météorologiques pour Mandalahy sur 7 jours

Source : Service Météorologique Ampandrianomby, 2016

I.5. Relief

Mandalahy est caractérisé par un relief accidenté représenté par un massif montagneux

important à une altitude moyenne de 1415 m.



I.6. Géologie

L’affection des séries cristallophylliennes par des mouvements tectoniques a donné naissance

à des roches mères embréchites, migmatites granitoïdes, biotites et gneiss à muscovites. Ces

roches mères constituent le substratum de la carrière de Mandalahy, où dominent les

granites.

I.7. Hydrographie

L’hydrographie de Mandalahy est représentée par le réseau d’Andraimila et de Vorompotsy.

II. MILIEU BIOLOGIQUE

II.1. Végétation et flore

La végétation de Mandalahy est composée d’une forêt relictuelle, caractérisée par une

formation primaire dégradée sur granito-gneiss et des formations secondaires, parfois avec le

pin (Pinuskeshya).

Tableau 9 : Liste floristique

FAMILLE NOM SCIENTIFIQUE NOM VERNACULAIRE

ICACINACEAE Cassinopsis madagascariensis Hazomafaika

CUNIONACEAE Weinmannia sp. Lalona

CUNONIACEAE Weinmannia cf. rutembergii Tarambintona

MORACEAE Ficus sp.

Katoto RUBIACEAE Chassalia sp.

AQUIFOLIACEAE Ilexmitis

ERICACEAE Vaccinium emirnense

Scirpuscory mbosus Hazondrano

Aphloiatheae formis Fandramanana



Photo 20 : Lalona (Weinmannia sp.)

II.2. Faune

La forêt de Mandalahy possède des espèces animales d’endémicité nationale, dans les

principaux groupes : mammifères, oiseaux et reptiles.

Photo 21 : Katota (Ficus sp.)




Tableau 9 : Liste faunistique

GROUPE FAMILLE NOM SCIENTIFIQUE NOM VERNACULAIRE

MAMMIFERES LEMURIDAE Lemur catta Hira ou Maki

MAMMIFERES Varecia variegata Varikandana

MAMMIFERES TENRECIDAE Setifer setosus Sora

MAMMIFERES TENRECIDAE Tenrec ecaudatus Trandraka

OISEAUX ACCIPITRIDAE Accipiter henstii Hindry

OISEAUX ACCIPITRIDAE Eutriorchis astur Papango

OISEAUX ACCIPITRIDAE Polyboroides radiatus Fandrasabe

OISEAUX FALCONIDAE Falco newtoni Hitsikitsike

OISEAUX FALCONIDAE Falco zoniventris Akanga

OISEAUX MEROPIDAE Margaroperdix madagascariensis Tsipoy

OISEAUX BRACHYPTERACIIDAE Atelornis crossleyi Voromboka

OISEAUX Domoina

REPTILES Dona ou do (bemandry)

III. MILIEU HUMAIN

III.1. Démographie

La Commune Rurale (CR) d’Alakamisy-Ambohimaha est peuplée de différentes ethnies comme

les Betsileo, Merina, Antambahoaka, Tsimihety et Sakalava. Les 90 % de la population locale

sont Betsileo selon une source de la Commune.

Ces habitants sont au nombre de 22 000, répartis dans toutes les Communes et les Fokontany

dont Alakamisy-Ambohimaha.

III.2. Valeurs culturelles

Presque la majorité de la population de la Commune Alakamisy-Ambohimaha sont

conservateurs des us et coutumes traditionnels, tels :



Le famadihan-drazana ou lanonana (exhumation) avec les discours aux ancêtres et à

des vœux ;

Le joro : culture locale qui concerne la croyance ou les fady (tabous).Cette pratique

nécessite le sang d’un bœuf et le nofon-kena (viande de bœuf) ;

La circoncision traditionnelle : faite à l’aide d’une feuille de canne à sucre. Le père de

famille mange après le prépuce enlevé.

Toutes ces pratiques culturelles coutumières commencent par l’utilisation et la

consommation du toaka gasy (alcool éthylique à forte dose, typique du lieu).

Remarque :

A proximité du chantier Mandalahy, se trouvent des tombeaux qui ont nécessité un joro sur

recommandation de la population locale.

III.3. Aspects socio-économiques

III.3.1. Indicateurs sanitaires

III.3.1.1. Infrastructures sanitaires

Les infrastructures sanitaires présentes sur le lieu sont très limitées. Selon le recensement, la

Commune dispose :

D’un (1) Centre de Santé de Base niveau 2 (CSB2), et

D’un (1) cabinet dentaire.

III.3.1.2. Maladies sources de mortalité de la population

Les principales causes de mortalité de la population sont : le paludisme, la diarrhée et la

tuberculose.

III.3.2. Indicateurs d’éducation

Toutes les écoles sur le lieu sont publiques. Selon une source de la CIrconscription SCOlaire

(CISCO) de Lalangina, les catégories des infrastructures scolaires existantes sont :

Ecole Primaire Public (EPP) : 1

Collège d’Enseignement Général (CEG) : 1

Lycée : 1



III.3.3. Activités génératrices de revenus

Le secteur primaire domine les activités de la population locale. Les autres secteurs secondaire

et tertiaire ne présentent qu’un faible pourcentage. Parmi ces activités :

L’agriculture ;

Et l’élevage.

Tableau 11 : Pourcentage de population par type d’activités

ACTIVITES POURCENTAGE DE POPULATION CONCERNEE

Agriculture 92,6

Elevage 2,5

Service 2,5

Autres 2,5

Source : Recensement des Communes (INSTAT, 2003)

Partie 2

Analyse des impacts


CHAPITRE 1 : ANALYSE DES IMPACTS

Cette section de l’étude nous permet de faire une identification des impacts négatifs du projet

sur le milieu récepteur (composantes de l’environnement), et leur évaluation afin d’en déduire

les mesures d’atténuation des impacts négatifs et d’élaborer le plan de gestion

environnementale du projet (PGEP).

I. IDENTIFICATION DES IMPACTS

Dans cette partie, nous devons nous concentrer sur l’identification des impacts sur les

différentes composantes de l’environnement (milieu physique, biologique et humain) à

chaque étape du projet.

I.1. Phase de préparation

A ce niveau, les impacts du projet ne se reposent que pour les préparatifs administratifs et

matériels sous forme de conflit foncier entre promoteur du projet et propriétés traditionnelles

non enregistrées, et des risques d’accident et dégâts matériels lors de la mobilisation des

machines et engins.

I.2. Phase de construction

Lors de cette étape du projet, les composantes de l’environnement affecté sont :

La composante physique;

La composante biologique ;

Et la composante humaine.

I.2.1. Composante physique

I.2.1.1. Eau

Lors de la phase de construction, nous avons constatés les impacts cités suivants :

Modification de l’écoulement et du drainage des eaux de surface ;

Changement de la qualité de l’eau et de la caractéristique de la source d’eau ;

Analyse des impacts


Modification de la disponibilité des eaux ;

Affaiblissement de la disponibilité des eaux souterraines ;

Modification du drainage et de l’écoulement des eaux souterraines ;

Rabattement et saturation de la nappe.

I.2.1.2. Sol

Les impacts des travaux de construction sont identifiés au niveau du terrassement,

d’aménagement et de création des pistes d’accès. Parmi, on peut mentionner :

Modification de la nature du sol et de son profil ;

Compactage et compression du sol ;

Dénudation du sol ;

La déstabilisation du sol ;

Risques d’effondrement ;

Instabilité et affouillement des talus ;

Eboulement des talus ;

Erosion ;

Accélération de ruissellement ;

Occupation de terrain ;

Contamination du sol par déversement des hydrocarbures.

I.2.1.3. Paysage

Le projet exploitation de la carrière de Mandalahy génère des impacts significatifs sur le milieu

en modifiant le paysage et l’esthétique, en changeant le profil topographique, et en

lyophilisant la zone.

I.2.2. Composante biologique

La perturbation et la perte des espèces animales et végétales pendant la phase construction

sont considérées. Tous cela sont liés aux travaux de défrichement et au décapage, au

terrassement et à l’édifice des routes.

Analyse des impacts


I.2.3. Composante humaine

Ici, nous avons trois milieux d’influence, qui sont :

Le milieu social : comme les afflux des populations riveraines, la mésentente entre les

communautés locales, la modification du style de vie de la population locale par

influence, le non prise en compte et problème d’insertion sociale des groupes

vulnérables, la favorisation des risques de propagation des maladies sexuellement

transmissibles et des IST/VIH/SIDA, l’ augmentation des risques d’accident de voiture

par le déplacement et la sortie des camions et engins fréquents, la nuisance sonore,

l’accident de travail et le surcharge de travail.

Le milieu culturel : qui se présente sous forme de perturbation de la culture locale,

des pertes d’identité et valeurs culturelles et des sites sacrés comme les tombeaux.

Et le milieu économique : par l’apparition des activités non agricoles comme

l’hôtellerie, commerce et service, le changement du budget quotidien causé à la

fluctuation des prix sur le marché, l’augmentation des loyers et la consommation

d’électricité.

I.3. Phase d’exploitation

Lors de cette étape du projet, les activités qui sont considérés comme sources d’impacts

importants sont le tir des mines et les travaux liés au concassage. Ces impacts se reposent

surtout sur les composantes physique et humain.

I.3.1. Tir des mines

Beaucoup sont les impacts du tir des mines tant social qu’économique, à savoir :

Risque d’accident grave même mortel lors de la manutention des explosifs ;

Climat d’inquiétude avant le tir des mines ;

Impacts sur la sécurité des travailleurs et de la population locale ;

Risque de destruction des tombeaux lors des abattages aux explosifs ;

Interruption des activités locales comme l’école, le transport pendant le tir des mines.

Analyse des impacts


I.3.2. Concassage de roches

I.3.2.1. Sol

Des vibrations accentuées sont constatées pendant le concassage des roches, qui pousse à la

déstabilisation et le risque d’effondrement des talus.

I.3.2.2. Air

Pour l’exploitation de la carrière de Mandalahy, le concassage est la source de poussière et de

bruit,qui perturbe les travailleurs et les entourages. Cette activité a donc des impacts directs

sur la qualité de l’air.

I.3.2.3. Travailleurs

Les risques accidents de travail des équipes de concassage et des transporteurs des minerais

et des agrégats peuvent être considérés. Cela nécessite donc le respect des exigences en

matière de sécurité sur le chantier.

Remarque :

Les risques de propagation des maladies sexuellement transmissibles et des IST/VIH/SIDA

persistent toujours lors de la phase d’exploitation de la carrière.

II. EVALUATION DES IMPACTS

Ceci nous permet d’évaluer l’importance des impacts de l’exploitation de la carrière de

Mandalahy selon les critères d’évaluation.

II.1. Critères d’évaluation des impacts

Ici, on met l’accent sur l’importance des impacts sur le milieu récepteur.

Les critères d’évaluation de cette importance sur les composantes de l’environnement affecté

par l’exploitation de la carrière à considérer sont :

II.1.1. Intensité ou ampleur

Ce paramètre indique le degré de la perturbation ou de la modification du milieu récepteur. Il

définit la gravité de l’impact de l’exploitation de la carrière sur l’environnement.

Analyse des impacts


On distingue 3 degrés de perturbation ou de modification :

Forte (3): l’intensité est forte si l’impact met en cause l’intégrité de la composante de

l’environnement et modifie complètement son dynamisme ;

Moyenne (2): si l’impact modifie l’élément de l’environnement sans interrompre sa

fonction ;

Faible (1): si l’impact modifie juste une légère partie de l’élément de l’environnement

sans altérer ni son dynamisme ni sa qualité.

II.1.2. Etendue ou portée

Cet indicateur d’évaluation correspond à la portée spatiale de l’impact. On distingue trois

degrés d’étendue :

Régionale (3): si l’impact du projet touche la généralité ou la totalité du milieu

récepteur d’impact, et que cet impact est ressenti par l’ensemble de la population de

la zone d’étude ;

Locale (2): si l’impact modifie juste la composante située dans la zone d’implantation

et sera ressenti par les récepteurs situés à l’intérieur de cette zone ou par la population

environnante.

Ponctuelle (1): si c’est juste une petite proportion limitée du récepteur d’impacts qui

est touchée, c’est-à-dire que l’impact est largement localisé au niveau d’une

composante.

II.1.3. Durée

Elle correspond à la portée temporelle de l’impact considéré. Elle peut être, permanente,

temporaire ou locale.

Permanente (3): si les effets de l’impact sont ressentis sur une longue durée, c’est-à-

dire, pendant la période du chantier et se perpétuent après la fermeture du projet

(pendant une longue durée) ;

Temporaire (2): si le changement ne dure que le temps d’une phase du projet ;

Occasionnelle (1): si l’impact n’est ressenti que pendant une courte durée du projet ou

même de façon passagère.

Analyse des impacts


Le tableau suivant résume l’évaluation des impacts du projet d’exploitation de la carrière de Mandalahy sur l’environnement

Tableau 12 : Evaluation des impacts de l’exploitation minière de la carrière de Mandalahy

MILIEUXCONCERNES IMPACTS NEGATIFS CRITERES

INTENSITE ETENDUE DUREE IMPORTANCE

SOL

Déstabilisation du sol Moyenne(2) Ponctuelle (1) Temporaire (2) Moyenne (5)

Erosion Faible (1) Ponctuelle (1) Occasionnelle (1) Mineure (3)

Risques d’effondrement Faible (1) Ponctuelle (1) Occasionnelle (1) Mineure (3)

Instabilité et affouillement des talus Faible (1) Ponctuelle (1) Occasionnelle (1) Mineure (3)

Occupation du terrain Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Modification de la nature du sol et du profil

pédologique

Forte (3) Régionale (3) Permanente (3) Majeure (9)

Accélération de ruissellement Moyenne (2) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (6)

Compactage et compression du sol Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Séismicité induite Faible (1) Ponctuelle (1) Occasionnelle (1) Mineure (1)

Pollution du sol par les débris rocheux Forte (3) Locale (2) Permanente (3) Majeure (8)

Dénudation du sol Forte (3) Régionale (3) Permanente (3) Majeure (9)

Contamination du sol due au déversement accidentel

des produits chimiques et des hydrocarbures.

Moyenne (2) Ponctuelle (1) Occasionnelle (1) Mineure (4)

EAUX

Modification de l’écoulement des eaux de surfaces Faible (1) Ponctuelle (1) Temporaire (2) Mineure (4)

Modification du drainage des eaux de surfaces Moyenne (2) Locale (1) Temporaire (2) Moyenne (5)

Changement de la qualité et des caractéristiques de l’eau Moyenne (2) Locale (1) Temporaire (2) Moyenne (5)

Diminution de l’approvisionnement en eau de la

population riveraine

Faible (1) Locale (1) Occasionnelle (2) Mineure (4)

Répartition inégale de la qualité et quantité de l’eau Moyenne (2) Locale (1) Occasionnelle (2) Moyenne (5)

Modification de la disponibilité Moyenne (2) Locale (1) Occasionnelle (2) Moyenne (5)

Affaiblissement de la disponibilité des eaux souterraines Moyenne (2) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (7)



Analyse des impacts


EAUX

Modification du drainage et de l’écoulement des eaux

de surfaces et souterraines

Moyenne (2) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (7)

Rabattement et saturation de la nappe Moyenne (2) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (7)

AIR

Détérioration de la qualité de l’air due l’émission des gaz

nocifs

Faible (1) Ponctuelle (1) Occasionnelle (1) Mineure (1)

Pollution de l’air due à l’émanation des poussières et

envols

Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Pollution de l’air par le déplacement des engins et

camions dans le site et surtout lors du travail de

concassage et de forage


PAYSAGE

Modification du paysage et esthétique du milieu Forte (3) Locale (2) Permanente (3) Majeure (8)

Changement du profil topographique de la zone affecté

par le projet

Forte (3) Locale (2) Permanente (3) Majeure (8)

Lyophilisation de la zone Forte (3) Locale (2) Permanente (3) Majeure (8)

FAUNE

Mouvement migratoire involontaire des espèces Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Perturbation de l’accouplement et de reproduction Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Diminution de la productivité Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Destruction des abris et/ou des habitats faunistiques Moyenne (2) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (7)

Disparition des espèces animales Moyenne (2) Ponctuelle (1) Occasionnelle (1) Mineure (4)

FLORE

Modification ou destruction de la végétation et de la

couverture végétale

Forte (3) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (8)

Disparition des espèces rares ou typiques du lieu Faible (1) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (6)

Diminution et perte de la biodiversité Faible (2) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (6)

Perturbation des ressources environnantes Forte (3) Régionale (3) Temporaire (2) Majeure (8)

Modification de la nature de la forêt par favorisation des

espèces envahissantes


SOCIAL

Afflux des populations riveraines Forte (3) Régionale (3) Temporaire (2) Majeure (8)

Mésentente entre les populations locales Faible (1) Régionale (3) Permanente (3) Majeure (7)

Climat d’inquiétude de la population locale Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)



Analyse des impacts


SOCIAL

Conflit foncière entre le promoteur du projet et les

propriétés traditionnelles non enregistrées

Moyenne (2) Locale (2) Occasionnelle (1) Moyenne (5)

Coupure des voies de déplacements traditionnelles dans

le site

Moyenne (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Augmentation du nombre de la population Faible (1) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (5)

Modification du style de vie de la population locale

surtout pour les filles par influence

Moyenne (2) Régionale (3) Temporaire (2) Moyenne (7)

Non prise en compte et problème d’insertion sociale des

groupes vulnérables (femmes, handicapées)

Forte (3) Régionale (3) Temporaire (2) Majeure (8)

Insécurité sociale Moyenne (2) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (6)

Favorisation des risques des maladies sexuellement

transmissibles


Augmentation des risques de propagation des

IST/VIH/SIDA


Risque de propagation d’autre maladie transmissible Faible (1) Ponctuelle (1) Temporaire (2) Mineure (4)

Maladie pulmonaire due à l’émission des poussières de

la carrière et à la pollution de l’air


Interruption et gêne de la circulation Faible (1) Régionale (3) Occasionnelle (1) Mineure (5)

Augmentation des risques d’accident de voiture due au

déplacement fréquent et à la sortie des camions et

engins


Risque d’accident de voiture pour les véhicules de

transport des matériaux et de personnels


Nuisance sonore lors de toutes les phases de réalisation

du projet


Surcharge de travail Forte (3) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (7)

Risques d’accident de travail Forte (3) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (8)

CULTUREL Perturbation de la culture locale Faible (1) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (5)

Perte d’identité et valeurs culturelles Faible (1) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (6)



Analyse des impacts


CULTUREL

Non-respect des us et coutumes Faible (1) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (6)

Echanges entre culturels locaux et invités Moyenne (2) Régionale (3) Permanente (3) Majeure (8)

Impacts visuel au site Forte (3) Locale (2) Permanente (3) Majeure (8)

Risque de destruction des tombeaux lors du TIR des

mines


ECONOMIE

Apparition des activités non agricoles comme

l’hôtellerie, commerce et service


Monopolisation des ressources Moyenne (2) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (6)

Perte d’activité (pour les occupants du terrain non

enregistrés)

Faible (1) Ponctuelle (1) Permanente (3) Mineure (5)

Changement du budget quotidien Moyenne (2) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (6)

Dommage économique causé par la perte de temps lors

l’interruption et la coupure des routes pendant du TIR

des mines de la carrière


Fluctuation des prix sur le marché Moyenne (2) Locale (2) Permanente (3) Moyenne (7)

Augmentation de la consommation en électricité Moyenne (2) Locale (2) Temporaire (2) Moyenne (6)

Analyse des impacts


III. IMPACTS POSITIFS DU PROJET

Le projet réouverture de la carrière de Mandalahy apporte des avantages remarquables à la

Région Haute Matsiatra au plan tant social qu’économique.

Dans notre cas le projet ont des valeurs importantes sur les milieux social et économique. Ces

impacts se présentent sur deux forme : interne (au niveau de la société COLAS Madagascar)

et externe (sur la population locale, les Communes).

Parmi ces impacts positifs peuvent être cités ce que nous avons dans ce tableau.

Tableau 13 : Liste des impacts positifs du projet.

MILIEUX CONCERNES IMPACTS POSITIFS DU PROJET

INTERNE

SOCIAL

Considération des normes internationales

sur la qualité, environnement, sécurité (ISO

9001, ISO 14000, Norme OHSAS)

Remise en valeur de la société sur l’échelle

nationale

Influence de la société

EXTERNE

Désenclavement

Développement social et culturel

Brassage de cultures

Echanges d’expériences entre locaux et

invités

Considération du milieu (Mandahy) sur le

plan national

Création d’emploi

Insertion sociale au niveau régional voire

national

Echange de nouvelle technologie

Analyse des impacts


MILIEUX CONCERNES IMPACTS POSITIFS DU PROJET

ECONOMIQUE

INTERNE

Augmentation de revenu de la Société COLAS

Vente des produits (agrégats)

Nouveau marché

Augmentation du capital

Valeur économique importante du projet

EXTERNE

Création d’emploi par le projet

Création d’emploi pour les commerçants aux

alentours du site

Nouvelles opportunités suite à l’ouverture de

la route

Mise en valeur des matériaux de

construction

Lancement de projet connexe (réparation de

la RN7 tronçon Ambohimahasoa-

Fianarantsoa)

Nouvelles opportunités économiques suite à

cette réhabilitation de la route et à son

ouverture

Effet sur le développement de la Commune

Favorisation des activités ou des projets

connexes

Concurrence économique interne

IV. MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS NEGATIFSDU PROJET

Cette section fournit les activités et dispositions correctives à entreprendre en vue du plan de

gestion environnementale. Nous proposons 2 types de mesures :

Les mesures générales et les mesures spécifiques aux impacts.

Analyse des impacts


IV.1. Mesures générales

Elles sont destinées au projet pris dans son ensemble.

IV.1.1. Composante physique et aménagement du site

Déterminer la surface nécessaire aux travaux (site à découvrir, dépôt, voies d’accès et

de circulation) ;

Réduire les pentes raides et sensibles à l’érosion pour l’installation ou même l’accès ;

Le choix des aires de dépôt (stockage) ne doit pas gêner l’écoulement normal des eaux

et en protection contre l’érosion ;

Exigences des normes sur l’hygiène, sécurité et environnement (HSE) tout au long du

chantier.

IV.1.2. Composante biologique

Sur la gestion des impacts de l’exploitation de la carrière sur l’environnement, les mesures

appropriées sont prises.

Limiter au minimum possible la surface à découvrir ; préserver et protéger les arbres ;

Eviter tout déboisement et/ou décapage inutile des couvertures végétales ;

Eviter toute élimination des habitats faunistiques et bassin d’alimentation d’eau ;

Respecter un périmètre de protection autour des zones dites sensibles ;

Favoriser l’utilisation des équipements démantelés ;

Réduire au minimum la durée de travaux dans les zones classées sensibles (lors de la

découverte-minage).

En parallèle avec les travaux, créer un écran visuel par système de reboisement ;

Respect du cahier de charges environnementales ;

Exigences des normes sur l’hygiène, sécurité et environnement (HSE) tout au long du

chantier ;

Transmettre à l’ingénieur du projet les dossiers techniques de l’exploitation de la

carrière (localisation de la carrière, plan d’exploitation, mode d’exploitation, plan de

tirs et nature des explosifs, le concassage, le mode de stockage prévus et mesures de

protection de l’environnement.

Analyse des impacts


IV.1.3. Composante sociale

Comme mesure de considération et de protection sociale, nous avons :

Avant le commencement du projet, et pendant toutes les phases de réalisation du

projet, établir un dialogue et un climat de concertation permanents avec la

communauté locale afin d’éviter toute forme de dispute ;

Présenter aux autorités locales et traditionnelles un programme d’exploitation et le

mode d’exploitation de la carrière de Mandalahy en fonction de la profondeur

exploitable et du volume à extraire ;

Inciter l’emploi de la main d’œuvre locale ;

Discuter avec la population locale la fixation de l’heure et la date pour le tir des mines.

Elle doit être sur avis favorable des 80 % des représentants de chaque village aux

alentours de la carrière ;

Information-Education-Communication-Sensibilisation (IECS) des employés et de la

population locale à la consistance des travaux ;

Etablir des procédures adéquates de formation du personnel en matière d’hygiène,

sécurité et environnement (HSE).

IV.2. Mesures spécifiques

Elles sont destinées aux mesures d’atténuation des impacts négatifs à chaque variante

d’impact. Pour l’exploitation de la carrière de Mandalahy les milieux affectés par les impacts

du projet sont : le sol, l’eau l’air, le paysage, la faune et flore, le milieu socio-culturel et

l’économie.

Analyse des impacts


Voici les mesures d’atténuation des impacts négatifs des travaux d’exploitation de la carrière de Mandalahy.

Tableau 14 : Mesures spécifiques d’atténuation des impacts du projet.

MILIEUX CONCERNES IMPACTS MESURES D’ATTENUATION

SOL

Dégradation du sol, et érosion Stabilisation biologique

Stabilisation mécanique du sol

Entretien systématique du site

Protection de la nappe phréatique en établissant des pratiques de forge adéquats et sceller

adéquatement les puits et forges avant leur abandon

Dégradation du sol, et érosion Stabilisation biologique

Stabilisation mécanique du sol

Entretien systématique du site

Protection de la nappe phréatique en établissant des pratiques de forge adéquats et sceller

adéquatement les puits et forges avant leur abandon

Instabilité et affouillement des talus Installation des batteries ou des murs de soutènement

Respect du tonnage de chargement des camions

Accélération de ruissellement Instauration d’un système de canalisation adapté aux installations existantes

Terminer le chantier avant la période de pluie

Compactage et compression du sol Limitation des travaux relatifs au terrassement

Limitation d’utilisation et déplacement des engins lourd comme le rouleau compresseur, le trax,

la bulle,…

Dénudation du sol Limitation et arrêt des travaux de décapage et découverture végétale

Analyse des impacts



SOL

Pollution du sol par les débris rocheux Instauration d’un système de stockage uni ou regroupé

Evacuer les débris rocheux vers les milieux d’élimination prévus

Eviter l’accumulation des débris rocheux

Contamination du sol due au déversement accidentel des

produits chimiques et des hydrocarbures

Utiliser un système de stockage des produits déversés comme le demi-fut

disposer le contenant de carburant sur une aire bétonnée

Eviter le plein de carburant

S’assurer la manipulation du nitrate d’ammonium

Prévoir une aire d’entreposage du nitrate d’ammonium

EAU

Changement de la qualité et des caractéristiques de l’eau Etablir des procédures adéquates de formation du personnel en matière de protection de

l’environnement

Instauration d’un système de traitement des eaux

Diminution de l’approvisionnement en eau de la


Valorisation des autres sources d’eau en matière de traitement des eaux

Modification du drainage et de l’écoulement des eaux de

surfaces et souterraines

Ne pas gêner le drainage des eaux de surface et prévoir des mesures de rétablissement

Respecter le drainage superficiel en tout temps

Enlever les débris rocheux et végétation empêchant l’écoulement normale des eaux de surface

Limitation des travaux de déblayage ou de forage

Arrêter la circulation des voitures dans le site pendant une forte période de pluie

Un périmètre de sécurité est à déterminer et indiquer sur le terrain en le balisant ou en le

clôturant

Planifier les périodes d’intervention dans les zones enclines aux inondations ou présentant un fort

risque de ruissellement en dehors de saison de pluies

Orienter sur les bords du site des travaux les eaux de drainage et de ruissellement

Analyse des impacts



EAU

Modification du drainage et de l’écoulement des eaux de

surfaces et souterraines

Diriger les eaux de drainage et de ruissellement vers les zones de végétation pour permettre une

bonne infiltration afin d’éviter la formation des « lavaka » ou les risques d’érosion

Gérer les boues

Rabattement et saturation de la nappe Etablir des procédures appropriées pour la formation du personnel en matière de protection de

l’environnement et de la gestion des ressources naturelles

AIR Dégradation de la qualité de l’air Formation du personnel en matière de protection de l’environnement et de gestion

environnementale

PAYSAGE

Modification du paysage et esthétique du milieu Prévoir des installations s’harmonisant avec l’architecture locale

Lyophilisation de la zone Eviter au maximum les actions de déboisement ou de décapage

Reboisement ou revégétalisation du site

FAUNE

Mouvement migratoire involontaire des espèces Gérer la nuisance sonore

Eviter l’utilisation des engins ou machines trop de bruyants

Perturbation de l’accouplement et de reproduction Arrêt total des machines et des travaux durant la période d’accouplement et de reproduction

(selon le calendrier ou l’information des locaux)

Diminution de la productivité Eviter la perturbation des espèces

Destruction des abris et/ou des habitats faunistiques Eviter le déboisement et le décapage

Aucun travail ne devra être réalisé dans les aires de reproduction de la faune durant la période de

reproduction

Elaborer l’horaire de travail et le planning des tâches en tenant compte des utilisations du

territoire par la faune

Protéger les habitats productifs

Risque de disparition des espèces animales Interdiction de construire dans les zones sensibles ou conservées

Transposer les espèces animales

Analyse des impacts



FLORE

Modification ou destruction de la végétation Interdiction de construire dans les zones sensibles ou conservées

Transposer les espèces végétales

Définir clairement les aires de coupe afin d’y limiter le déboisement

Lors des abattages des arbres, aménager les aires de stockage pour le bois à l’extérieur des zones

humides

Eviter le déboisement et la destruction de la végétation riveraine

Protéger les arbres de la machinerie

Ne jamais creuser de tranché à moins d’un mètre d’un arbre

Prévoir des aménagements pour protéger les racines des arbres

Restaurer la végétation à la fin des travaux

Disparition des espèces rares ou typiques du lieu Transposer les espèces végétales

Diminution et perte de la biodiversité

Perturbation des ressources environnantes

Formation des ouvriers en matière de HSE et sur la considération environnementale

SOCIAL

Conflit foncier entre le promoteur du projet et les

propriétés traditionnelles non enregistrées

Dialogue et climat de concertation permanents avec la communauté locale

Modification du style de vie de la population locale

surtout pour les filles par influence

Information, Education, Communication, Sensibilisation (IECS)

Non prise en compte et problème d’insertion sociale et

des groupes vulnérables (femmes, handicapés)

Etablir un climat de concertation et de dialogue permanents avec la communauté locale dès la

phase préparatoire

Priorisation des recrutements locaux

Création des activités connexes et des occupations

Mise en place des équipements visant à améliorer les conditions de vie des vulnérables

Analyse des impacts



SOCIAL

Non prise en compte et problème d’insertion sociale et

des groupes vulnérables (femmes, handicapés)

Favorisation des activités artisanales

Coupure des voies de déplacements traditionnelles dans

le site

Limiter dès le commencement des travaux les mouvements locaux dans le site

Créer des routes de substitution

Mésentente entre les populations locales Gestion sociale

Prévoir des activités de loisirs pour la population locale

Regroupement social

Information et sensibilisation de la population aux atouts du projet

Climat d’inquiétude de la population locale et insécurité

sociale

Information, Education, Communication, Sensibilisation (IECS) sur l’intérêt du projet et de son

entourage

Dialogue et climat de concertation permanents avec la communauté locale

Eviter la négligence de la population locale

Risques de propagation des IST/VIH/SIDA et des autres

maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis

et la blennorragie

Information, Education, Communication, Sensibilisation de la population sur les maladies

sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA

Incitation à l’utilisation des préservatifs et si possible distribution gratuite

Maladie pulmonaire due à l’émission des poussières de

la carrière et à la pollution de l’air

Information du personnel de chantier en matière de gestion et protection de l’environnement

Interruption et gêne de la circulation Utilisation des panneaux de signalisation et des policiers de circulation

Avertir les instances concernées et prendre des mesures appropriées pour réduire les

interruptions au minimum.

Analyse des impacts



SOCIAL

Interruption et gêne de la circulation Annoncer à la radio la date de coupure de la circulation (lors du TIR des mines)

Utilisation des panneaux d’indication et des policiers de circulation

Augmentation des risques d’accident de voiture due au

déplacement fréquent et à la sortie des camions et

engins

Utilisation des panneaux de signalisation et des policiers de circulation

Risque d’accident de voiture pour les véhicules de

transport des matériaux et de personnels

Formation des conducteurs et sensibilisation en matière HSE

Nuisance sonore lors de toutes les phases de réalisation

du projet

Gestion des bruits

Interdiction de ne pas travailler en dehors de l’horaire de travail et surtout pendant la nuit

Surcharge de travail Aménagement des heures de travail

Considération du droit de l’homme

Risques d’accident de travail Formation des ouvriers en matière de HSE

Contourner les lieux de rassemblement

CULTUREL

Perturbation de la culture locale et non-respect des us et

coutumes

Protéger les intérêts des communautés traditionnelles

Veiller à s’assurer la dignité, le droit et respecter les spécificités culturelles locales des

communautés traditionnelles

Prévoir les procédures de participation et de consultation

Prévoir le joro

Information, communication et sensibilisation de la population traditionnelle pour les

consistances des travaux

ECONOMIE

Monopolisation des ressources Considérations des groupes vulnérables et des groupes sociaux

Perte de revenu Eviter la monopolisation des échanges et de la collecte des produits

Changement du budget quotidien Considérations des groupes vulnérables sur les tarifs des produits

Analyse des impacts



ECONOMIE

Dommage économique causé par la perte de temps lors

de l’interruption et de la coupure des routes pendant le

TIR des mines de la carrière

Fixation des périodes du TIR des mines en dehors des heures d’affluence

Faire le TIR des mines à midi

Minimiser au maximum la perte de temps pour coupure des routes

Augmentation de la consommation en électricité Basculement vers l’utilisation des énergies renouvelables (biogaz, énergie solaire)

Plan de gestion environnementale (PGEP)


CHAPITRE 2 : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DE

L’EXPLOITATION (PGEP)

Le Plan de Gestion Environnementale de l’exploitation de la carrière de Mandalahy consiste

en programmes de surveillance et de suivi et des mesures d’atténuation évoquées ci-dessus

(voir partie 2, chapitre 1, IV). Ce plan prévoit donc la correction ou l’amélioration des ces

mesures environnementales déjà prises.

Dans cette partie la considération de l’hygiène, et sécurité et l’environnement contribue aussi

dans l’élaboration du PGEP. Afin d’y parvenir, nous avons prévu comme plan de gestion

environnementale de l’exploitation de la carrière de Mandalahy :

Le contrôle et le suivi environnemental ;

La surveillance environnementale ;

Et le plan de gestion de l’Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE).

I. CONTROLE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL

Le but du suivi environnemental est de vérifier et de suivre l’évolution des composantes de

l’environnement affectées par l’exploitation de la carrière de Mandalahy dans le temps et

dans l’espace.

Ce dispositif de gestion environnementale nous permet donc de bien maitriser les impacts de

l’exploitation de la carrière sur le milieu naturel et humain mais aussi les normes et les

directives en matière de protection de l’environnement.

Pour notre projet, le domaine de l’environnement important sollicitant un suivi est :

La santé ;

L’hygiène, la sécurité et l’environnement.

Le tableau suivant résume le programme de suivi environnemental pour l’exploitation de la

carrière de Mandalahy.



Tableau 15 : Programme de suivi environnemental

COMPOSANTE A

SUIVRE

METHODE DE SUIVI MATERIELS REQUIS NORMES ET EXIGENCES RESPONSABLE DE SUIVI PERIODE ET FREQUENCE

VIH/IST/SIDA Dépistage Statistique de la CSB 2 de la

Commune rurale

d’Alakamisy-Ambohimaha

Médecins de la CSB 2 1 fois par mois pendant le projet

Déchets Avis des personnels de

chantier et de la

population locale

Registre des plaintes de la


Catégorisation des déchets

et traitement

Responsable HSE et

Responsable de

Département concerné

1 par jour pendant le chantier

EPI Contrôle sur le chantier Formulaire de Dotation EPI

(FQSE 09) (cf. annexe 11)

Port obligatoire Responsable HSE sur le

chantier

Avant le commencement du

chantier

ETAT MACHINES ET

ENGINS

Inspection registre Formulaire de Contrôle

Engins (FQSE 26) (cf. annexe

9)

Thématiques conformes Chef de la GM 1 fois par jour et avant le

commencement de l’activité

MATERIELS ET

EQUIPEMENT DE

CHANTIER (accessoires

de levage, extincteurs,

harnais de sécurité,

équipements de

soudage et de

découpage)

Contrôle et inspection des

registres d’inspection

Registres d’inspection des

matériels et équipements

Conformité de tous les

équipements et matériels de

chantier

Chef de la GM et le

Responsable HSE sur le

chantier

Avant l’utilisation

QUALITE DE L’EAU Avis de la population locale Registre des Plaintes de la


6,5 < pH < 8 ; teneur en O2

dissout = 50 mg/l ; teneur

en CO2 = 50 cm3/l

Responsable HSE sur

terrain

Phase d’exploitation

QUALITE DE L’AIR Avis de la population locale Registre des Plaintes de la


Responsable HSE et Chef

de chantier

Suivant les plaintes



COMPOSANTE A

SUIVRE

METHODE DE SUIVI MATERIELS REQUIS NORMES ET EXIGENCES RESPONSABLE DE SUIVI PERIODE ET FREQUENCE

BRUITS Avis de la population

riveraine

Registre des Plaintes de la


Seuil de danger = 85 dB

Seuil de lésion = 90 dB

Seuil de douleur = 130 dB

Responsable HSE et Chef

Concasseur

Suivant les plaintes pendant,

surtout pendant la phase

d’exploitation



II. SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTAL

Pour un chantier, la surveillance environnementale est conçue de manière à suivre l’évolution

et l’application des exigences en matière de HSE.

Ceci a donc pour objectif de veiller au respect des mesures environnementales préconisées

de l’exploitation de la carrière de Mandalahy, des engagements de la société COLAS

Madagascar en matière de protection de l’environnement, et des exigences relatives aux

diverses lois congrues à notre projet.

La surveillance concerne toutes les phases du projet dès que le chantier commence.

Pour l’exploitation de la carrière de Mandalahy, les composantes de l’environnement qui

requièrent une surveillance environnementale sont : le sol et l’eau.



Le tableau ci-dessous illustre le programme de surveillances du projet.

Tableau 16 : Programme de surveillance environnementale

COMPOSANTE A

SURVEILLER

METHODE DE

SURVEILLANCE

MATERIELS REQUIS RESPONSABLE DE

SURVEILLANCE

PERIODE FREQUENCE

SOL

Vérification des moyens

techniques de

renforcement du sol

(augmentation de la

résistance interne du sol)

sur la stabilisation

biologique et mécanique

du sol

Outils de renforcement,

comme les pieux en bois

et batteries (mur de

soutènement)

Chef de chantier et Chef

Terrassement

Pendant la phase de

construction et

d’exploitation

Tous les 15 jours

Inspection de l’utilisation

des sous couvercles et des

bacs à huile

Bon de sortie des

matériels et équipement

de chantier (Bâches, fûts)

Responsable HSE du

chantier et Chef de la GM

Pendant le projet 1 fois par mois

Inspection de l’utilisation

des produits absorbants

d’huile

Demande

d’approvisionnement de

la GM


chantier et du Chef de la

GM

Suivant le cas

Inspection de la vidange

des machines ou engins

Système de vidange

approprié


chantier et Chef d’Atelier

ou directement Chef de la

Gestion Matérielle

Pendant la vidange

Assistance de la vigilance

des pompistes pour éviter

le plein de carburant ou le

déversement des

hydrocarbures

Guide sectoriel HSE sur le

chantier


chantier

Pendant le transfert de

carburant

Tous les jours



COMPOSANTE A

SURVEILLER

METHODE DE

SURVEILLANCE

MATERIELS REQUIS RESPONSABLE DE

SURVEILLANCE

PERIODE FREQUENCE

SOL Inspection de l’état des

engins/machines

Formulaire de Contrôle

Engins (FQSE 26)

Chef de la GM Avant le commencement

de l’activité

Tous les jours

Inspection de la propreté Descente sur terrain Responsable HSE sur le

chantier et chef de

chantier

A la fin de la journée Tous les jours

EAU

Inspection et contrôle de

la qualité de l’eau

pH-mètre et papier pH, et

oxymètre

Responsable HSE sur

terrain

Pendant la phase

d’exploitation

1 fois par semaine

Inspection et contrôle de

l’eau à la contamination

par déversement

accidentel des dérivés

pétroliers

Séparateurs

d’hydrocarbures

Responsable HSE sur

terrain

Pendant le projet 1 fois par mois

Inspection sur la

contamination par les MES

ou matières en suspension

Système de décantation Responsable HSE sur

terrain

Pendant la phase

d’exploitation



III. PLAN DE GESTION DE L’HYGIENE, SECURITE ET ENVIRONNEMENTSUR LE

CHANTIER

III.1. Plan d’Hygiène, Sécurité et Environnement (PHSE)

Selon le référentiel HSE COLAS, le Plan d’Hygiène, Sécurité et Environnement(PHSE) adopté

pour le chantier porte sur :

la rédaction d’un plan d’Hygiène, Sécurité et Environnement avant installation du site

ou démarrage du chantier (Identification des risques HSE et moyens de prévention et

gestion de ces risques) ;

la mise à jour du PHSE selon l’avancement du chantier ;

les évènements observés.

III.2. Exigences en matière HSE sur le chantier

Au niveau de la société COLAS Madagascar, la considération environnementale et la sécurité

des travailleurs au chantier sont très importantes.

III.2.1. Hygiène

Le respect de l’hygiène dans le site de travail concerne la gestion des déchets, le sanitaire, et

l’hygiène des travailleurs.

III.2.1.1. Gestion des déchets

III.2.1.1.1. Déchets métalliques

Les travaux d’exploitation d’une carrière génèrent des débris de métaux en quantité

considérable. Pour la gestion de ces déchets, un système de traitement sur place doit être

effectué par triage.

Lors de cette opération, les déchets de même type sont regroupés et stockés dans un même

endroit avant de les transmettre au ferrailleur de la Gestion Matérielle.

L’emplacement de stockage de ces déchets doit être facilement discernable.



Photo 22 : Déchets métalliques

III.2.1.1.2. Les stériles

Nous avons instauré le système de gestion des stériles, illustré sur le tableau suivant.

Tableau 17: Système de gestion des stériles

GESTION DIRECT GESTION INDIRECT IN SITU EX SITU

Utilisation d’un

système de

couvercle

Ne pas mélanger

avec les agrégats

Milieu de stockage

pas proche des

sources d’eau

Utilisation dans les

travaux routiers

(Ambohimahasoa-

Fianarantsoa)

Réparation des

pistes d’accès dans

le site, afin d’assurer

la gestion des

poussières et envols

lors des

déplacements

fréquents des

engins.

Réparation des

routes communales

et au niveau des

Fokontany

Traitements et

renfoncements des

couches de base et

de fondation.

III.2.1.1.3. Les débris rocheux non calibrés

Pour la gestion de ces types de déchets, nous avons prévus les mesures suivantes :

Rassembler et stocker les débris dans un même endroit ;

Maharavo, 2016



Eviter l’éparpillement ;

Le stockage ne doit pas gêner la circulation et l’accès ;

Réutiliser dans les travaux routiers ;

Donner aux taillants locaux afin de renforcer leurs activités.

III.2.1.2. Equipements sanitaires

Pour le chantier, les normes requises pour l’installation des sanitaires des travailleurs sont :

Une toilette pour 20 personnes ;

Une douche et un vestiaire pour 10 personnes ;

Sur le chantier, mettre un point de lavage à disposition des travailleurs ;

Prévoir une quantité suffisante de savons et d’eaux qui doivent être fournis à tous les

travailleurs ;

Assurer l’hygiène et le maintien des installations sanitaires propres et en bon état.

III.2.1.3. Hygiène de la nourriture

Sur le chantier, il faut être prudent avec la nourriture. La propagation des épidémies et virus

est très rapide. Le cuisinier doit bénéficier d’une formation en matière d’hygiène.

Avant de manger, il faut toujours :

Enlever les vêtements de travail (combinaison) ;

Enlever les gants ;

Se laver les mains avec du savon ;

Ne pas manger par terre.

III.2.2. Sécurité

III.2.2.1. Charte de sécurité COLAS Madagascar

COLAS a comme devise la sécurité des travailleurs. Le respect des règles, la formation et le

partage d’information, l’anticipation ainsi que le contrôle, l’analyse et la mise en œuvre sont

les valeurs de la société en matière de sécurité des travailleurs sur le chantier.



III.2.2.1.1. Règles de sécurité

Le respect des règles et de la loi en matière de sécurité sur le chantier ou sur le site est

primordial. La vie et la santé des travailleurs passent avant tout et toute forme de

désobéissance aux règles n’est pas tolérée.

Le respect des règles assure donc la sécurité des travailleurs.

III.2.2.1.2. Formation et partage d’informations

Une formation en qualité, hygiène et environnement (QHSE) sera bénéfique à tout nouvel

embauché lors de son accueil. Cette formation est obligatoire et a comme but de prévenir les

risques d’accident sur le chantier, de faire connaître les mesures de sécurité à respecter.

Cette formation est améliorée par le STARTER HSE et TOOLBOOK tout au long des travaux.

III.2.2.1.3. Anticipation et analyse

L’anticipation des risques à chaque étape de réalisation des travaux permet d’identifier et

d’adapter les moyens de préventions adéquats.

Chaque accident de travail fait l’objet d’une analyse. L’analyse des risques est réalisée avant

le démarrage des travaux et est partagée et diffusée à toutes les équipes du chantier.

a. Le contrôle et la mise en œuvre

Un audit est fait par les Comités d’Hygiène et Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) au

sein de la société pour contrôler l’application et l’efficacité de la politique de prévention.

Les remontées d’information, les traites et le partage des bonnes pratiques contribuent à la

mise en œuvre des actions d’amélioration.

III.2.2.2. Evaluation des risques et dangers sur chantier

Evaluer les risques HSE pour chaque phase d’activités de chantier ;

Mettre à jour l’évaluation ;

Communiquer les résultats de l’évaluation aux travailleurs ;

Découper chaque activité de travail en tâches et rechercher les situations

dangereuses pour chaque type de risques.



Le tableau suivant nous montre une liste d’évaluation des risques et dangers à chaque phase

des travaux.

Tableau 18 : Evaluation des risques par phase du projet

PHASE ACTIVITES RISQUES

Préparation

Terrassement

Risque d’effondrement des talus, risque

routier, ambiance sonore (déplacement

fréquent des engins)

Construction

Installation et

montage du

concasseur

Risque d’effondrement

Glissement de la machine

Chute d’objet

Chute de hauteur des personnels

d’installation

Projection des outils mécaniques tranchants

Risque d’électrocution et de brûlure

Piste d’accès Chute des engins

Risque d’effondrement

Exploitation

Tir des mines

Déversement des produits (hydrocarbures)

Contamination et irritation par les produits

chimiques (nitrate)

Fausse manipulation

Risques d’explosion

Concassage des

roches

Pendant le bourrage

manipulation de la machine

risque d’accident de circulation

Remarques sur l’utilisation de carburant

Sur le chantier, il faut toujours faire le plein de carburant ou autre forme d’utilisation de

carburant sur une aire bétonnée ou au-dessus d’un cuve.



III.2.2.3. Méthodes de prévention des risques d’accident

Sur chantier, les risques d’accident de travail sont très fréquents. Les accidents sont dus en

général au non-respect et au manquement des normes HSE.

Afin d’éviter les éventuels risques, le TOOLBOX, le STARTER HSE et le CHECK LIST sont des

moyens de prévention.

III.2.2.3.1. Toolbox

Le TOOLBOX est une méthode d’analyse globale des risques et accidents sur le chantier. Il est

réalisé avant le commencement des travaux.

III.2.2.3.2. Starter HSE

C’est un moyen de prévention des risques d’accident adopté au sein de la Société COLAS

Madagascar et réalisé quotidiennement au début de la journée par chaque département

présent sur le chantier. Le STARTER HSE est basé sur l’analyse spécifique des risques qui

peuvent se présenter à chacun des travaux. Pour cela, il faut oublier les risques habituels.

Le STARTER comporte les éléments suivants :

Les tâches à effectuer ;

L’événement particulier, par exemple, nouvel embauché, changement d’outil ou de

produit ;

Risques généraux

Moyens de prévention ;

Sensibilisation.

Maharavo, 2016



Les détails de STARTER HSE sont donnés dans l’annexe 6.

III.2.2.3.3. Check-list

Le check-list nous permet de faire une inspection des divers matériels et équipements de

travaux afin d’éviter les incidents et accidents.

L’inspection a donc pour but de voir la défaillance et la conformité.

Voir annexe n°7 pour le check-list d’inspection FQSE 19.

III.2.2.3.3.1. Inspection des extincteurs

L’inspection des extincteurs est très importante car les risques d’incendie sur le chantier sont

considérables et la propagation des flammes est rapide.

Voici une liste de défaillances qui peuvent se présenter au niveau de l’extincteur.

Tableau 19 : Défaillance au niveau de l’extincteur

Extincteur usagé Tuyau endommagé Faible pression

Goupille non baguée

Source : COLAS

Emplacement de l’extincteur

Le choix de l’emplacement de l’extincteur est important. Il faut respecter les directives et

seules les personnes qualifiées sont à la charge.



L’installation de l’extincteur doit comporter l’indicateur d’emplacement, les consignes

d’urgences et la hauteur de l’extincteur qui est à 1,10 m du sol.

Figure 5 : Emplacement conforme de l’extincteur

Source : COLAS Madagascar

Liste des non-conformités sur l’emplacement de l’extincteur

Pour l’emplacement de l’extincteur, des catégories de non-conformités peuvent se présenter.

Le tableau suivant nous montre les différents types de non-conformité de l’emplacement de

l’extincteur.

Tableau 20 : Emplacement non conforme de l’extincteur

Absence de panneau de signalisation

Emplacement mal indiqué – Non localisé à l’endroit

Emplacement non-approprié (atelier)

Accès difficile Absence de consignes




III.2.2.3.3.2. Inspection des équipements de soudage à flamme et

découpage

Lors des travaux sur chantier, les opérations de soudage à flamme et de découpage sont

risquées. Il faut donc être très vigilant et bien respecter les consignes de sécurité pour éviter

les problèmes. Avant de procéder aux opérations, la vérification de l’installation de soudage

et de la défaillance persistante est recommandée aux personnes concernées.

Tableau 21 : Types de défaillance au niveau des équipements de soudage

Défaillance bouteille et manomètre

Bouteille bien fixé dans un chariot

Bouteille utilisé sans chariot Défaillance manomètre

Défaillance tuyau

Présence d’attache Absence d’attache Mauvais état Mauvaise connexion

Défaillance de la torche

Allumeur non adapté




III.2.2.3.4. Contrôle des machines et engins

Le contrôle des machines et engins sont nécessaires pour les travaux sur chantier pour assurer

la sécurité des travailleurs.

Le contrôle se fait de manière systématique et quotidiennement avant le commencement des

travaux.

III.2.2.3.4.1. Contrôle du concasseur

L’ensemble des équipements ou matériels du concasseur fait l’objet d’un contrôle avant et

après la mise en marche de la machine. A la fin de la semaine, une journée toute entière est

destinée à la maintenance de la machine. Le contrôle concerne :

le concassage primaire ;

les broyeurs secondaire et tertiaire ;

les cribles primaire, secondaire et tertiaire ;

Et les transports.

(cf. annexe n°8 pour le contrôle du concasseur).

III.2.2.3.4.1. Contrôle des engins

Le contrôle des engins est basé sur la maintenance et la réparation de diverses pièces. Avant

de rouler, tout doit être fonctionnel.

(cf. annexe n°9 pour le contrôle des engins).

III.2.2.4. Mesures de sécurité générales du site et de ces travailleurs

III.2.2.4.1. Présence de classeur de sécurité dans le site

Le site est obligatoirement équipé d’un classeur de sécurité qui doit contenir les éléments

suivants :

Des formulaires de contrôle incluant le Registre équipements lutte incendie, registre

harnais, registre accessoires de levage ;

Des enregistrements ponctuels dans lesquels on peut trouver le permis à feu, plan de

levage ;

Une évaluation de risques, suivie d’un plan d’action ;



Un accueil individuel QHSE sur site ;

Une fiche de présence STARTER ;

Des formulaires de contrôle engins ;

Un tableau récapitulatif de vérifications régulières.

III.2.2.4.2. Aménagement du site

Afin d’assurer la sécurité des travailleurs et des grands publics, le site doit être

obligatoirement clôturé, contenir des pistes d’accès, une base vie, des équipements sanitaires,

des parcs matériels, des panneaux de chantier, des affichages et pictogrammes de danger

III.2.2.4.2.1. Balisage du site

Il consiste en la clôture du site d’exploitation, afin de délimiter les accès aux grands publics

dans le chantier et d’éviter les accidents.

Photo 23: Balisage du site

III.2.2.4.2.2. Parcs matériels

Le rangement des matériels doit être fait quotidiennement à la fin du travail. Il est

recommandé de prévoir assez de place pour le stockage pour éviter l’encombrement, de faire

des arrangements verticaux pour la gestion de surface, d’organiser des emplacements de

stockage par catégories, tailles et fréquences d’utilisation, d’utiliser des panneaux

d’indication pour chaque type de stockage.

Pour couvrir les métaux pointus ou fers à béton sur le chantier, incliner vers le bas ou utiliser

des capuchons comme indique la figure ci-après :




Photo 24: Méthode de gestion des fers à béton par inclinaison et utilisation des capuchons

III.2.2.4.2.3. Panneaux de chantier

Panneau TIR des mines

Pour le chantier à Mandalahy, les risques d’accident de voitures sont considérables, vu

l’emplacement de la carrière sur la RN7.

L’installation de chantier est donc recommandée. Ils doivent être placés à l’entrée du chantier.

Photo25 : Panneaux de signalisation sur le chantier

Panneau consigne de sécurité

Le panneau « consignes de sécurité» doit être installé à l’entrée de chaque zone de travail de

manière à ce qu’il soit le plus visible possible.

Pour son installation, il doit contenir des indications sur les pictogrammes, les dangers, les

interdictions et les obligations. La norme est la suivante :

Longueur : 80 cm ;

Hauteur pictogramme : 20 cm ;

Maharavo, 2016



Hauteur du panneau : 120 cm.

Figure 6 : Norme d’installation des panneaux de consigne de sécurité

Source : Référentiel HSE Colas

III.2.2.4.3. Equipement de Protection Individuelle ou EPI

Sur le chantier le port des équipements de protection individuelle sont obligatoires. Le non

port peut entrainer le renvoi direct du concerné.

Les EPI obligatoires sur le chantier sont : les chaussures de sécurité, la combinaison de

chantier, le gilet fluorescent, le casque de chantier et la lunette de protection. Mais pour les

autres EPI, comme les gants de manutention, le masque anti-poussière, le casque anti-bruits,

ils sont spécifiques aux tâches.

Photo26 : Port des EPI obligatoire sur le chantier

Maharavo, 2016



III.2.2.5. Règles de sécurité routière et de circulation sur le chantier

L’emplacement de la carrière de Mandalahy est après un virage. Une norme de signalisation

temporaire est prévue.

Figure 7: Signalisation temporaire, cas carrière après virage

Source : Référentiel HSE COLAS

III.2.2.5.1. Signalisation des véhicules

Les véhicules de chantier doivent contenir des bandes réfléchissantes, bip de recul, gyrophare

surtout pour les engins et poids lourds (catégorie D).

III.2.2.5.2. Circulation sur le chantier

Des normes sont prescrites pour les règles de circulation sur le chantier :



L’aménagement du chantier doit permettre une circulation sécuritaire (éviter les

pentes raides, pistes étroites et trop de virage) ;

La vitesse maximale de circulation doit être indiquée et signalée ;

Un plan de circulation doit être installé ;

L’utilisation des marquages au sol ;

La circulation doit être dégagée le plus possible des aires de stockages des matériels.

III.2.2.5.3. Normes sécuritaires de chargement des camions :

Le chargement doit être effectué sur une surface plane ;

Eviter l’inclinaison du camion lors du déchargement ;

Eviter le débordement du chargement ;

Toujours équilibrer les charges en respectant les règles de répartition.

III.2.2.6. Instruction d’urgence en cas d’accident

En cas d’accident, voici les tâches qu’on doit faire rapidement :

Protéger la victime ;

Alerter les secouristes ou les médecins de chantier ;

Prévoir l’accueil des secours ;

Secourir.

Le tableau suivant nous montre les instructions d’urgence par catégorie d’accident.



Tableau 22: Instructions d’urgence en cas d’accident sur la carrière

CATEGORIE D’ACCIDENT INSTRUCTIONS D’URGENCE

ELECTRISATION

Couper totalement la source

d’énergie électrique

Dégager la victime

Eviter le contact direct avec la

personne

Eviter la foule et écarter les curieux

Alerter le secouriste de travail et le

médecin de chantier

Ne jamais raccrocher le téléphone

en premier

Prévoir l’accueil des secours en

désignant une personne chargée de

renseignements

Secourir

DEPART DE FEU

Alerter tous les travailleurs sur

chantier (sirène ou klaxon fréquent)

Choisir l’extincteur approprié au

type de feu

(Cf. annexe 10 pour les types

d’extincteur par type de feu)

Isoler les sources d’énergie

(carburants, huiles) aux sources

électriques

Rejoindre le point de

rassemblement

Vérifier que tous les travailleurs sont

présents (appel)



CATEGORIE D’ACCIDENT INSTRUCTIONS D’URGENCE

DEVERSEMENT ACCIDENTEL

Se protéger (éviter les mauvais

emplois et toujours porter des EPI

convenables)

Intervenir en utilisant du sable

Recouvrir les substances infectées

Alerter le relais HSE présent sur le

chantier

Clôturer les incidents

Nettoyer la surface contaminée

Réinspecter la zone

III.2.3. Environnement

Pour la société COLAS, la politique de gestion de l’environnement sont mises en valeur.

A part la sécurité des travailleurs, la considération environnementale et sociale fait partie de

l’exigence de la société et elle est vraiment stricte sur ce point.

L’identification des sources d’impacts sur le milieu physique (poussières, bruits, fumées des

engins), la gestion des déchets, et la gestion des eaux usées ou non fournissent une grande

partie de la gestion environnementale da la carrière.

III.2.3.1. Exigences HSE sur le chantier en matière de protection de

l’environnement

Pour COLAS, à chaque ouverture d’un chantier, il est impératif de procéder à une étude

d’impacts environnementaux du projet suivi d’un plan de gestion environnemental (PGEP).

Le tableau suivant nous montre les exigences de la société en matière de protection de

l’environnement pour l’exploitation d’une carrière.



Tableau 23 : Exigences HSE en matière de l’environnement

MILIEU CONSIGNES

EAU

Pas de gaspillage

Ne pas rejeter les eaux polluées dans la nature

Procéder à une décantation avant le rejet si les eaux contiennent

des boues

Ne pas réaliser le plein de carburant ou le vidange s’il y a des

sources d’eau à côté

SOL Faire le plein de carburant sur une aire bétonnée

Eviter tout déversement de produits chimiques (nitrate)

AIR

Arroser systématiquement la piste, s’il y a trop de poussières

Limiter la vitesse pour ne pas générer trop de poussières

Adapter les implantations du chantier en fonction du vent

dominant et de la sensibilité de l’entourage

Entretenir le concasseur et utiliser de l’eau lors du concassage des

roches

NATUREL

Préserver le milieu naturel

Planification des abattages et décapages

Veiller à ne pas déclencher des incendies sur le milieu nature

Respecter toujours la propreté du milieu

NUISANCES SONORES

Eviter les bruits inutiles (klaxon,…)

Eviter les manœuvres inutiles (alarme de recul)

limiter l’utilisation de machines électriques bruyantes (groupe

électrogène,…)

Organisation du chantier pour qu’il génère le moins de bruit

possible (choix de l’emplacement du concasseur,…)

DECHETS

Tri des déchets

Limitation de production des déchets

Traitement des déchets

Conclusion


a carrière de Mandalahy dispose d’une potentialité de gisement de granite. Avant de

procéder à l’exploitation, des études bibliographiques et des descentes sur terrain ont

été faites, pour la connaissance du lieu et de la consistance des travaux.

Pour la gestion de l’exploitation, l’étude d’impacts environnementaux, la considération sociale

et de la sécurité des travailleurs sont des outils incontournables. Ces méthodes nous ont

permis de déduire que l’exploitation de la carrière engendre des impacts à la fois positifs et

négatifs. Elle aura des retombées économiques surtout pour le développement de la

Commune Urbaine d’Alakamisy-Ambohimaha.

Depuis la phase de préparation jusqu’à l’exploitation, des pressions sont exercées sur

l’environnement, notamment au niveau du sol, de l’air et des bruits. Sur le milieu socio-

culturel, le risque de propagation de VIH/IST/SIDA et la perte de valeur culturelle

traditionnelle sont d’une importance majeure selon l’évaluation.

Comme mesures d’atténuation à ces impacts, des dispositifs de sensibilisation des travailleurs

en matière de protection de l’ environnement et le partage d’informations sur le respect de

l’Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE) sur le chantier sont proposées. Pour cela, un Plan

de Gestion environnementale du Projet (PGEP) a été établi et est sous contrôle et suivi du

Comité responsable de l’environnement de la société COLAS et de l’Office Nationale pour

l’Environnement (ONE). D’autre part, le respect des obligations législatives relatives au projet

comme celles de la Loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 portant Charte de l’Environnement, la

Loi n° 99-022 du 30 juillet 1999 portant Code Minier et la Loi n°99-021 du 09 août 1999 sur la

politique de gestion et de contrôle des pollutions industrielles (voir chapitre 1 sur les contextes

généraux de l’étude) nous engage à aller dans cette voie.

Mais la gestion des produits pétroliers surtout le gasoil et les huiles moteurs reste encore des

problèmes de l’environnement. Ces hydrocarbures sont utilisés en grande quantité sur le site.

Pour mieux soutenir l’environnement contre les émissions des gaz à effet de serre dues à ces

énergies fossiles qui restent incontrôlables, l’utilisation des énergies renouvelables comme le

BIOCARBURANT pourrait être une issue à long terme. Cela nécessite une grande révolution

industrielle et une mise en conformité des produits.

L

Références bibliographiques


TEXTES EN VIGUEUR

LOI N°2003-044, portant CODE DU TRAVAIL

LOI N° 99-022 DU 30 JUILLET 1999, portant CODE MINIER.

Loi n°99-021 du 09 août 1999 sur la politique de gestion et de contrôle des pollutions

industrielles.

Décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 modifié par le décret n° 2004-167 du 03 février 2004

relatif à la Mise En Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE).

Décrets n° 73-076, n° 73-077, n° 73-078, du 30 mars 1973, Acquisition, transport,

manutention stockage et emploi de substances explosives et détonantes.

Arrêté interministériel n°4305/97 du 15 mars 1997 et n°4355/97 du 13 mai 1997, portant

définition et délimitation des Zones Sensibles.

Mise En Compatibilité des Investissements avec l’Environnement ou décret MECIE.

OUVRAGES

A.DIARRA et C.HERBRETEAU, 2007 : Manuel Santé-Sécurité, LEBEON MANUFACTURING, 14

pages.

British Standards Institute-BSI, OHSAS 18001 2007, Système de management de la santé et

de la sécurité au travail.

BRGM/RP, 2008. Evaluation des impacts environnementaux des carrières.

COLAS MADAGASCAR. Documentation (statut juridique et ressources humaines).

COLAS MADAGASCAR. Service QHSE et Service Industrie.

COLAS Madagascar, 2016. Etude d’impact environnemental et social de la rénovation et

extension de l’Aéroport International d’Ivato.

LE MENTEC G., 2013 : Référentielle Hygiène, Sécurité et Environnement, COLAS

MADAGASCAR).

RAKOTOARISOA Anissa, 2014 : Référentiel Environnement.

Références bibliographiques


RAZAFIMAHATRATRA Nirina Marius, 2014 : Contribution à l’amélioration continue du Système

de Management Hygiène, Sécurité, Environnement(HSE) au sein de la Polyclinique d’Ilafy,

mémoire Master II, I.S.G.I.E Madagascar, 80 pages.

TURPAIN Benoit, 2015 : Procédure Reporting environnemental et sociétal.

SITE WEB

fr.wikipedia.org/ (2016)

www.google.com (2016)

http://www.google.com/

I

ANNEXE N°1 :

Procédure d’évaluation de l’EIE par l’ONE pour la délivrance du permis environnemental

(Identification)

EIE ou PREE

EIE

Cadrage

TDR (Appel d’offre)

Dépôt de rapport à

l’ONE

(+ Récépissé de paiement de frais dévaluation et

pièces justificatives du projet)

OUI

(Evaluation administrative)

Avis de recevabilité du dossier

External Review

PREE

(Evaluation scientifique et

technique)

PERMIS ENVIRONNEMENTAL

NON (Refusé)

Contre-expertise

NON

PAS DE PERMIS

ENVIRONNEMENTAL

REALISATION DU PROJET

(Accepté)

ONE : Screening

II

ANNEXE N°2 :

Travaux de réparation de la RNP 7 du pk 349+000 au pk 389+650

MONTANT

Marché initial (Ariary) Avenant N°01 (Ariary) Marché initial + Avenant

N°01 (Ariary) Tranche ferme Tranche conditionnelle

TOTAL HT 2 401 572 163,10 5 810 639 759,90 2 461 554 748, 10 10 673 766 671,10

TVA 480 314 432,62 1 162 127 951,98 492 310 949,62 2 134 753 334,22

TOATAL TTC 9 854 654 307,60 2 953 865 697, 72 12 808 520 005,32

OBJET : Travaux de réparation de la RNP7 du PK 349+000 au PK 389+650.

MARCHE N° : 085-MTP/CPM/DPC/FER.15 et son avenant N°1.

Tableau 3 : Budgets dela réparation de la RNP 7 du PK 349+000 au PK 389+650.

Source : Ministère des Travaux Publics (MTP). (Mettre dans annexe)

Consistance des travaux :

1- Terrassement 2- Ouvrages et assainissement 3- Chaussées

Déblai pour purge ;

Géotextile.

Maçonnerie de moellons ;

Gabions ;

Fossés maçonnés ;

Tranchés-drainantes-curages des fossés ;

Dalot.

Couche drainante ;

Arasement et rechargement

d’accotements ;

Enduits bicouche ;

Réfection localisée de chaussées en

enrobé.

Source : Ministère des Travaux Publics (MTP).

III

ANNEXE N°3 :

Détails des carburants consommés du 14 juillet 2016 au 06 août 2016

Machines/Engins Quantité (litre) Prix unitaire (Ariary) Prix total (Ariary)

Date : 14/07/16

CHAUFFAGE 32 3080 98 560

BOMAG 40 3080 129 360

L200 20 3080 61 600

PELLE 318 232 3080 714 560

TRAX 950F 226 3080 696 080

TOTAL 1 700 160

Date : 15/07/16

L200 68 3080 209 440

L200 53 3080 163 240

PELLE 322C 389 3080 1 198 120

TRAX 950F 80 3080 246 400

L200 32 3080 98 560

HAMM 279 3080 859 320

NIVELLEUSE 124 3080 381 920

TOTAL 3 157 000

Date : 16/07/16

L200 45 3080 138 600

L200 24 3080 73 920

TOTAL 212 520

Date : 17/07/16

PELLE 322C 333 3080 1 025 640

TOTAL 1 025 640

Date : 18/07/16

L200 53 3080 163 240

PELLE 318 349 3080 1 074 920

CHAUFFAGE 50 3080 154 000

B.MAG 22 3080 67 760

KERAX 380 79 3080 243 320

TRAX 950F 197 3080 606 760

TOTAL 2 310 000

Date : 19/07/16

CITERNE 60 126 3080 388 080

D5N 239 3080 736 120

PELLE 322C 22 3080 67 760

TOTAL 1 191 960

Date : 20/07/16

CA 512 151 3080 465 080

D5N 162 3080 498 960

PELLE 322C 290 3080 893 200

IV

TRAX 950F 86 3080 264 880

TOTAL 2 122 120

Date : 21/07/16

CM470 214 3080 659 120

PELLE 322C 185 3080 569 800

POSTE SOUDURE 63 3080 194 040

TOTAL 2 845 920

Date : 22/07/16

CHAUFFAGE 40 3080 123 200

PELLE 318 133 3080 409 640

BOMAG 10 3080 30 800

D5N 233 3080 717 640

KERAX 380 146 3080 449 680

C512 98 3080 301 840

NIVELLEUSE 124 3080 381 920

PELLE 322C 261 3080 803 880

TRX 950F 184 3080 566 720

TOTAL 3 785 320

Date : 23/07/16

CM 470 204 3080 628 320

L200 51 3080 157 080

CAMION BENNE 246 3080 757 680

BUS TOYOTA 47 3080 144 760

L200 70 3080 215 600

BRH 320 216 3080 665 280

PELLE 322C 238 3080 733 040

D5N 175 3080 539 000

TOTAL 3 997 840

Date : 25/07/16

CITERNE 60 101 3080 311 080

KERAX 300 116 3080 357 280

CA 512 121 3080 372 680

CM470 188 3080 579 040

KERAX 350 166 3080 511 280

CBH 320 391 3080 1 204 280

KERAX 380 113 3080 348 040

L200 205 3080 631 400

PELLE 322C 197 3080 606 760

TOTAL 4 921 840

Date : 26/07/16

CHAUFFAGE 62 3080 190 960

CM470 193 3080 594 440

L200 32 3080 98 560

L200 50 3080 154 000

L200 32 3080 98 560

L200 61 3080 187 880

V

Date : 27/07/16

L200 73 3080 224 840

TRAC 950F 122 3080 375 760

PELLE 322C 245 3080 754 600

TOTAL 1 355 200

Date : 28/07/16

GROUPE ELECTROGENE 86 3080 264 880

PELLE 322C 218 3080 671 440

TOTAL 936 320

Date : 29/07/16

CHAUFFAGE 22 3080 67 760

PELLE 320C 320 3080 985 600

PELLE 322C 302 3080 930 160

BOMAG 15 3080 46 200

KERAX 380 72 3080 221 760

PELLE 318 122 3080 375 760

SPRINTER 63 3080 194 040

TOTAL 2 821 280

Date : 30/07/16

MELANGEUR 36 3080 110 880

PELLE 322C 268 3080 825 440

CBH 320 337 3080 1 037 960

L200 70 3080 215 600

C 300 234 3080 720 720

L200 34 3080 104 720

TOTAL 3 015 320

Date : 01/08/16

HYDROPHORE CM470 73 3080 224 840

COMPRESSEUR 64 3080 197 120

L200 63 3080 194 040

TRAX 950F 54 3080 166 320

TOTAL 782 320

Date : 02/08/16

PELLE 322C 381 3080 1 173 480

CM470 150 3080 462 000

PELLE 322C 281 3080 865 480

MELANGE 39 3080 120 120

C512 92 3080 283 360

NIVELLEUSE 103 3080 317 240

TRAX 950F 198 3080 609 840

KERAX 350 199 3080 612 920

L200 37 3080 113 960

GROUPE ELECTROGENE 171 3080 526 680

CITERNE GASOIL 162 3080 498 960

TOTAL 5 168 240

Date : 03/08/16

VI

CITERNE EAU 93 3080 286 440

POSTE SOUDURE 74 3080 227 920

TRAX 950F 132 3080 406 560

PELLE 322C 178 3080 548 240

TOTAL 1 469 160

Date : 04/08/16

TRAX 950F 146 3080 449 680

PELLE 322C 231 3080 711 480

BRH 302 3080 930 160

KERAX 380 169 3080 520 520

PELLE 322C 187 3080 575 960

TOTAL 3 187 800

Date : 05/08/16

CM470 142 3080 437 360

GOUPE ELECTROGENE 134 3080 412 720

TRAX 950F 204 3080 628 320

PELLE 322C 112 3080 344 960

TOTAL 1 429 736

Date : 06/08/16

PELLE 322C 280 3080 862 400

CHAUFFAGE 76 3080 234 080

BRH 320 247 3080 760 760

TRAX 950F 168 3080 517 440

PELLE 322C 132 3080 406 560

BENNE 351 3080 1 081 080

VII

ANNEXE N°4 :

Décret n°06/16/CRAA/LAL du 10 Mai 2016, portant sur le versement d’une somme

de 3000 Ariary/ m3 de roche extraite dans la compte Banque BOA 12898450009 par

l’exploitant (COLAS Madagascar)

VIII

Autorisation d’exploitationdélivrée par le Maire de la Commune Rurale d’Alakamisy

Ambohimaha

IX

Autorisation d’utilisation de l’eau dans la rivière d’Ankona

X

Demande d’autorisation de coupe d’arbre

XI

Procès-verbal de constatation du lieu d’emplacement de la carrière de roche de

Mandalahy

XII

Autorisation de coupe d’arbre

XIII

(Suite autorisation de coupe)

XIV

ANNEXE N°5 :

Bon de sortie matériels et équipements de chantier :

REFERENCE LIBELLE QUANTITE PRIX UNITAIRE (Ariary) MONTANT (Ariary)

Date du bon de sortie : 07/07/16

650EP500 EP Multiply 28 117 715,26 3 296 027,34

Rouleau 5 127 728,65 638 643,25

TOTAL 3 934 670,59


AB52 Barnader noir 2 1 375,56 2 751,12

TOTAL 2 751,12


E020105 Chaussure de sécurité

S3 N°40

2 56 693,18 113 386,35

Chaussure de sécurité

S3 N°41

1 56 693,18 113 386,35


S3 N°42

1 56 693,18 113 386,35


S3 N°43

1 56 693,18 113 386,35

Gillet jaune

fluorescent band

5 8 317,51 41 587,55

Casque de chantier 5 15 389,40 76 947,02

Lunette de protection

incolore

20 8 650,92 173 018,33

Gant coton Latex 10 3 214,82 32 148,21

Masque anti- poussière

FFP2

40 1 492,41 59 696,53

Casque anti-bruit

talioplast

4 5 718,37 22 873,48

Bouchon d’oreille à

usage uni

15 370,87 5 563,05

Combinaison de travail

gris T.2

2 43 429,35 86 858,69


gris T.3

2 43 429,35 86 858,69


gris T.4

1 43 086,02 43 086,02

Tablier en cuir 1 24 144,04 24 144,04

Gants soudeur 1 11 404,50 11 404,50

Masque de soudure 1 29 533,19 29 533,19

BB126 Disjoncteur Moteur 2,5-

4A

2 188 700,00 377 400,00

5252029 Colle TIPTOP SC 2000 2 64 911,56 129 823,12

XV

5251043 Durcisseur SC 2000 2 38 628,18 77 256,36

M/MRODC3839C38 ROD MM-C38-

L=3050MM (TIGE AL)

5 642 735,18 3 213 675,88

Manchon 5 158 433,70 792 168,51

Taillant 5 1,00 5,00

90516283 Emmanchement

(CM470)

2 734 633,26 1 469 266,51

AJ7 Cornière 50 5 66 300,00 331 500,00

FER UPN 80 Barre 6M 2 192 500,00 385 000,00

Tôle TPN 50/10 2 241 000,00 482 000,00

Tôle Creusabro

5x2000x1000

2 1 015 000,00 2 030 000,00

TOTAL 10 264 616,32


AF 75 Rondelle 12 50 118,50 5 929,00

AF 81 Boulon 14x50 50 1 574,00 78 750,00

AF 79 Rondelle 10 50 76,50 3 825,00

AF 80 Boulon 12x50 50 1 085,00 5 4250,00

AF 86 Rondelle 16 50 21,00 10 550,00

AF 83 Rondelle 14 50 160,00 8 000,00

AF 77 Boulon 10x50 50 728,00 36 400,00

BF 590 Manille de 6,5 T 2 44 145,00 88 290,00

BF 70 Boulon 16x50 50 2 036,00 101 800,00

BF 89 Boulon 18x50 50 2 282,00 114 100,00

BF 91 Rondelle 18 50 119 ?00 5 950,00

BF 591 Sangle plate 3T 2M 2 45 194,00 90 388,00

TOTAL 598 228,00

MONTANT TOTAL EN ARIARY 14 800 266,03

XVI

ANNEXE N°6 :

Starter HSE

Réseaux enterrés

XVII

Installation du concasseur C63

XVIII

ANNEXE N°7 :

Check List d’inspection (FQSE 19)

XXI

ANNEXE N°8 :

Fiche de vérification d’installation du concasseur (avant et après démarrage)

XXIII

ANNEXE N°9 :

Formulaire contrôle engins (FQSE 26)

XXIV

ANNEXE N°10 :

Type d’extincteur selon la nature des feux

XXV

ANNEXE N°11 :

Formulaire dotation EPI (FQSE 9)

XXVI

ANNEXE N°12 :

Modèle de fiche de présence : formation en HSE

XXVII

ANNEXE N°13 :

Mesure de débit de production des agrégats

La mesure de débit s’effectue à l’aide d’un fût de 200l. Ce dernier est placé sous le tapis de

sortie de produit fini au même moment le temps de départ est pris (Td). Quand le fût est plein,

le temps de fin (Tf) est pris. Ainsi on peut calculer le débit d’agrégats selon la formule :

Débit par heure =V x 3600

Tf−Td

Avec :

V : volume du fût (m3)

Tf : temps de fin

Td : temps de départ.

Calcul de production des agrégats:

Production journalière en m3 = Débit agrégat (m3/h) x temps effectif de production

(h) ;

Production journalière en temps = Débit agrégat (m3/h) x temps effectif de production

(h) x densité de l’agrégat

XXVIII

ANNEXE N°14 :

TABLESDESMATIERES

REMERCIEMENT……………………………………………………………………………………………………………….……i

SOMMAIRE………………………………………………………………………………………………………………………..…iii

LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES………………………………………………..…………………….….iv

GLOSSAIRE…………...…………………………………………………………………………………………………….……….vi

TABLE DES ILLUSTRATIONS……………………………..………………………..………………………………….…...vii

INTRODUCTION .…………………………………..………………………………….………………….……………………...1

PARTIE 1: CONTEXTES GENERAUX DE L'ETUDE

CHAPITRE 1 : MISE EN CONTEXTE DU PROJET ........................................................................... 2

I.PRESENTATION DU PROMOTEUR ..................................................................................... 2

II.CONTEXTE JUSTIFICATIF DU PROJET ................................................................................ 3

III.CONTEXTE JURIDIQUE DE L’EXPLOITATION DE CARRIERE .............................................. 3

IV.CONTEXTE INSTITUTIONNEL ........................................................................................... 6

IV.1.Base militaire de Mandalahy ou Camp Mandalahy ................................................. 7

IV.2.Comité Territorial Décentralisé ................................................................................ 7

IV.3.Autorités environnementales .................................................................................. 7

CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU PROJET ..................................................................................... 8

I.PRESENTATION DE LA CARRIERE DE MANDALAHY ........................................................... 8

I.1.Localisation ................................................................................................................. 8

I.2.Statut foncier et occupation du terrain ..................................................................... 8

II.DESCRIPTION DE L’INSTALLATION DES INFRASTRUCTURES .......................................... 10

II.1.Installation du chantier ........................................................................................... 10

II.2.Plan d’aménagement de l’installation .................................................................... 10

II.3.Réseau d’assainissement ........................................................................................ 11

III.DESCRIPTION DES RESSOURCES UTILISEES ................................................................... 11

III.1.Ressources naturelles ............................................................................................. 11

III.2.Ressources humaines ............................................................................................. 12

III.3.Ressource énergétique ........................................................................................... 12

III.4.Autres types de ressources utilisées ...................................................................... 13

IV.DESCRIPTION DES ACTIVITES DE L’EXPLOITATION DE LA CARRIERE ............................ 13

IV.1.La phase de préparation ........................................................................................ 13

IV.1.1.Préparatifs administratifs ................................................................................ 13

IV.1.2.Préparatifs techniques .................................................................................... 15

IV.1.3.Phase de construction ..................................................................................... 17

IV.1.4.Phase d’exploitation ........................................................................................ 21

IV.1.5.Phase de fermeture ......................................................................................... 28

CHAPITRE 3 : DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR ................................................................ 29

I.MILIEU PHYSIQUE ........................................................................................................... 29

I.1.Eau ............................................................................................................................ 29

I.2.Air ............................................................................................................................ 30

I.3.Sol ............................................................................................................................ 30

I.4.Climat ....................................................................................................................... 32

I.5.Relief ......................................................................................................................... 32

I.6.Géologie ................................................................................................................... 33

I.7.Hydrographie ............................................................................................................ 33

II.MILIEU BIOLOGIQUE ...................................................................................................... 33

II.1.Végétation et flore .................................................................................................. 33

II.2.Faune ....................................................................................................................... 34

III.MILIEU HUMAIN ............................................................................................................ 35

III.1.Démographie .......................................................................................................... 35

III.2.Valeurs culturelles .................................................................................................. 35

III.3.Aspects socio-économiques ................................................................................... 36

III.3.1.Indicateurs sanitaires ...................................................................................... 36

III.3.2.Indicateurs d’éducation ................................................................................... 36

III.3.3.Activités génératrices de revenus ................................................................... 37

PARTIE 2: ANALYSE DES IMPACTS ET PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DU PROJET

(PGEP)

CHAPITRE 1 : ANALYSE DES IMPACTS ....................................................................................... 38

I.IDENTIFICATION DES IMPACTS ....................................................................................... 38

I.1.Phase de préparation ............................................................................................... 38

I.2.Phase de construction .............................................................................................. 38

I.2.1.Composante physique ....................................................................................... 38

I.2.2.Composante biologique..................................................................................... 39

I.2.3.Composante humaine ....................................................................................... 40

I.3.Phase d’exploitation ................................................................................................. 40

I.3.1.Tir des mines ...................................................................................................... 40

I.3.2.Concassage de roches........................................................................................ 41

II.EVALUATION DES IMPACTS ........................................................................................... 41

II.1.Critères d’évaluation des impacts ........................................................................... 41

II.1.1.Intensité ou ampleur ........................................................................................ 41

II.1.2.Etendue ou portée ............................................................................................ 42

II.1.3.Durée ................................................................................................................ 42

III.IMPACTS POSITIFS DU PROJET ...................................................................................... 47

IV.MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS NEGATIFS DU PROJET ................................ 48

IV.1.Mesures générales ................................................................................................. 49

IV.1.1.Composante physique et aménagement du site ............................................ 49

IV.1.2.Composante biologique .................................................................................. 49

IV.1.3.Composante sociale ........................................................................................ 50

IV.2.Mesures spécifiques............................................................................................... 50

CHAPITRE 2 : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DE L’EXPLOITATION (PGEP) ............. 58

I.CONTROLE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL ...................................................................... 58

II.SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTAL ............................................................................. 61

III.PLAN DE GESTION DE L’HYGIENE, SECURITE ET ENVIRONNEMENTSUR LE CHANTIER 64

III.1.Plan d’Hygiène, Sécurité et Environnement (PHSE) ............................................... 64

III.2.Exigences en matière HSE sur le chantier .............................................................. 64

III.2.1.Hygiène ............................................................................................................ 64

III.2.2.Sécurité ............................................................................................................ 66

III.2.3.Environnement ................................................................................................ 80

CONCLUSION ……………………...…………………………………………………….……….…...…………..………......82

BIBLIOGRAPHIE ……………………..………………………………………………………….……………………………….83

ANNEXESN°1………………..…………..……………………………………………………………………….……………......I

ANNEXES N°2……..……………………..……………………………………………………………………….…………….....II

ANNEXES N°3……………………………..…………………………………………………….…………….……………........III

ANNEXES N°4……………………………..……………………………………………………………………….……………..VII

ANNEXES N°5……………………………..……………………………………………………………………...……………..XIV

ANNEXES N°6……………..……………..……………………………………………………………………….…….…......XVI

ANNEXES N°7……………..……………..……………………………………………………………………….……........XVIII

ANNEXES N°8……………………………..…..………………………………………………………………….……………..XXI

ANNEXES N°9……………………………..………………………………………………………………………………......XXIII

ANNEXES N°10…………………………..………………..…………………………………………………….………......XXIV

ANNEXES N°11……………………………..………..…………………………………………………………….………....XXV

ANNEXES N°12…………………………..………………………..……………………………………………….………...XXVI

ANNEXES N°13…………………………..…………………………………………..………………………….……….......XXII

ANNEXES N°14…………………………..……………………………………………………………………….……......XXVIII

Titre : « Gestion environnementale de l’exploitation de la carrière de Mandalahy »

Nombre de pages : 84 Nombre de figures : 07

Nombres des annexes : 14 Nombre de photos : 26

Nombre de tableaux : 23

Nombre de carte : 01

RESUME:

Ce mémoire vise à améliorer et à intégrer le projet de l’exploitation de la carrière de Mandalahy dans les

meilleures considérations environnementales, par l’instauration d’un plan de gestion environnementale

(PGE) adéquat. Pour cela, les principales méthodes utilisées sont les études bibliographiques, les enquêtes

publiques, l’analyse des impacts, selon les critères d’évaluation et l’analyse des risques d’accident sur le

chantier. Ces méthodes nous permettent donc de bien gérer l’exploitation de la carrière de Mandalahy dans

les meilleures des exigences environnementale et sécuritaire des travailleurs.

Une nouvelle méthode de prévention des accidents et incidents est appliquée pour le projet, et un système

préalable est établi par le service QHSE de la société COLAS Madagascar afin de garantir la gestion de

l’HSE sur le chantier. Nous avons proposé pour les améliorer, le contrôle et suivi et la surveillance

permanents des matériels et équipement de chantier.

Mots clés : Exploitation minière, impacts environnementaux, Hygiène-Sécurité-Environnement, COALS,

Mandalahy, Madagascar.

ABSTRACTS:

This memory is designed to improve and integrate the proposed of the Mandalahy career in the best

environmental considerations, through the introduction of an environmental management plan (EMP)

adequate. For this, the main methods used are literature studies, public inquiries, analysis of impacts,

according to the evaluation criteria and analysis of accident risks on site. These methods therefore allow us

to manage the exploitation of Mandalahy career in the best of environmental and safety requirements for

workers.

A new method of prevention of accidents and incidents is applied to the project and prior system is

established by the QHSE department of the company COALS Madagascar to ensure HSE management on

site. We proposed to improve, control and monitoring and permanent monitoring of construction plant and

equipment.

Keywords: mining exploitation, environmental impacts, Health-Safety-Environment, COLAS,

Manadalahy, Madagascar.

Auteur: M. Encadreur pédagogique : Pr.

ANDRIAMALALA Maharavo RASOLOFOHARINORO

Tel: +261 34 70 447 90 Tel : +261 33 11 664 63

Adresse e-mail : [email protected] Adresse e-mail : [email protected]

mailto:[email protected]

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L’EXPLOITATION DE LA CARRIERE DE

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