lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation...

20
Brochure d’information destinée au patient et à son entourage des termes utilisés dans le domaine de la recherche sur la SCLÉROSE EN PLAQUES lexique Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques www.arsep.org Par Emmanuelle Plassart-Schiess Responsable scientifique de la Fondation ARSEP

Transcript of lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation...

Page 1: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

Brochure d’information destinée au patient et à son entourage

fondation pour la recherche sur la sclérose en plaques

des termes utilisés dans le domaine de la recherche sur la

sclérose en plaques

lexique

Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaqueswww.arsep.org

Par Emmanuelle Plassart-SchiessResponsable scientifique de la Fondation ARSEP

Lexique SEP 2013v2.indd 1 30/10/2013 10:07:25

Page 2: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

la sclérose en plaques sera combattue par les avancées de la recherche

La Fondation ARSEP est totalement impliquée dans ce combat. Les chercheurs, jeunes ou aguerris, sont aidés par la Fondation dans une démarche scientifique rigoureuse pour aboutir à leurs objectifs. Ils se réjouissent de partager leur enthousiasme, de montrer leur travail et de présenter leurs avancées.De nombreux laboratoires ont ainsi ouvert leurs portes, avec la bienveillance de l’Inserm et du CNRS, à Paris et dans plusieurs villes de Province.Puissent ces rencontres chercheurs-public être un lieu d’échange, d’enthousiasme et d’espoir.

Bonne visite à tous !

un espace de savoir partagé

Cette troisième journée de "rencontre chercheurs patients" souligne la volonté de l’Inserm d’avancer avec la Fondation ARSEP vers un espace de savoir partagé entre chercheurs et malades.Pour les malades il est important de constater que la recherche avance. Au travers de ces rencontres les chercheurs prennent quant à eux conscience des espoirs placés dans la recherche, ce qui contribueà donner un sens nouveau à leur travail.

Avançons ensemble vers cet espace de partage et d’échanges

Rencontre Chercheurs-Patients 2013Une journée dans les laboratoires de recherche sur la sclérose en plaques

Lexique SEP 2013v2.indd 2 30/10/2013 10:07:25

Page 3: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 3

aACIDE AmINé : molécule organique. Les acides aminés sont les unités structurales de base des protéines.

ACIDE NUCLéIqUE : molécule complexe, de très grande taille présente dans les cellules sous forme d’acide désoxyribonucléique (ADN) et d’acide ribonucléique (ARN).

ADN : Acide DésoxyriboNucléique. Double chaîne formée de quatre nucléotides (adénosine, cytosine, guanine et thymine). Elle forme le code génétique propre à l’individu. Elle est présente dans toutes les cellules de l’organisme sous la forme de chromosomes situés dans le noyau. L’ADN permet à la cellule de fabriquer des protéines.

AFSSAPS : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments et des Produits de Santé. Elle met en œuvre la vigilance des produits sanitaires destinés à l’homme, des produits cosmétiques ainsi que les produits de tatouage. Nouvellement appelée : ANSm

ALLèLE : Chaque individu possède 2 copies d’un même gène : une sur le chromosome d’origine maternel, l’autre sur le chromosome d’origine paternel. Chaque copie est appelée "allèle". Il peut exister un ou plusieurs allèle(s) pour un même gène.

ALLéLIqUE : Ce qui se rapporte aux allèles.

ALLogéNIqUE : Ce qui provient d’un autre organisme.

ANgIogENèSE : Formation de nouveaux vaisseaux sanguins.

ANSm : Agence Nationale de Sécurité du médicament. Anciennement AFSSAPS.

ANtICoRPS : Protéine spécifique fabriquée par certains globules blancs (lymphocytes B) à la suite de l’entrée dans l’organisme d’une molécule étrangère (bactérie, virus, protéine.), appelée antigène. Les anticorps se fixent sur les antigènes pour les neutraliser et protègent ainsi l’organisme contre les infections. La production d’anticorps peut parfois être anormale : c’est le cas de l’auto-immunité par exemple, où les anticorps sont dirigés contre des constituants normaux de l’organisme.

ANtIgèNE : Protéine portée par une molécule circulante et qui provoque l’apparition d’anticorps, auxquels elle se lie lorsqu’elle est introduite dans l’organisme. Le terme « antigène » a été donné à cette molécule en raison de sa capacité de générer des anticorps. Des molécules virales et bactériennes, voire certaines molécules présentes à l’état naturel dans l’organisme, peuvent être des antigènes.

ANtI-INFLAmmAtoIRE : qui lutte contre l’inflammation. Il existe deux grands types de médicaments ayant cette propriété : ceux dérivés de la cortisone (corticoïdes), utilisés lors des poussées de SEP et les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

APoPtoSE : mort programmée de la cellule en réponse à un signal. Cette mort cellulaire, est physiologique, génétiquement programmée et nécessaire à la survie des organismes.

APPAREIL DE goLgI : organite situé à l’intérieur des cellules. Il est fait de petits sacs (saccules) empilés entourant le noyau. Il contribue à la synthèse (fabrication) des protéines.

APPARIER (former des paires) : dans un essai clinique, il s’agit de rendre comparables deux groupes en termes de facteurs de confusion potentiels. Pour chaque cas (exemple : un malade), on associe un ou plusieurs témoins qui lui sont similaires pour un ou plusieurs facteurs (exemple : âge, sexe, niveau socio-économique).

ARN : Acide RiboNucléique. Polymère formé de quatre nucléotides (différents de ceux de l’ADN) produit à partir de l’ADN. Il fonctionne comme «intermédiaire» entre l’ADN et la synthèse des protéines par les cellules.

AStRoCytE : Variété de cellule gliale formant le tissu de soutien du système nerveux central et contrôlant la barrière hémato-encéphalique. Elle se lie aux neurones et aux vaisseaux sanguins et joue un rôle de soutien métabolique, nutritionnel et mécanique. Elle participe à la réparation du tissu nerveux en cas de lésion.

AStRoCytoSE : modification de la forme et de la fonction des astrocytes.

ASymPtomAtIqUE : Se dit d’une maladie ou d’une lésion qui ne provoque pas de symptômes (on dit aussi que la maladie reste «silencieuse»). Des lésions caractéristiques de la SEP sont parfois découvertes lors d’un examen radiologique alors que le patient n’a jamais présenté de symptômes.

AtAxIE : troubles de la coordination affectant l’équilibre et la marche, les mouvements des membres, des yeux et/ou l’élocution.

AtRoPhIE : Diminution de volume d’un muscle ou d’un organe. Par exemple, dans la SEP, on peut observer une diminution du volume cérébral.

AUtogREFFE : greffe où le donneur et le receveur sont la même personne.

AUto-ImmUNE (maladie) : maladie due, au moins en partie, à une réaction anormale du système immunitaire : les cellules (lymphocytes) ou les substances de défense (anticorps) s’attaquent à certains organes, comme s’il s’agissait de corps étrangers.

AUtoLogUE : Ce qui appartient à son propre organisme.

AUtoNomIqUE : Se dit d’une composante du système nerveux central qui contrôle les fonctions viscérales et involontaires du corps.

AUtoSomE : tout chromosome qui n’est pas un chromosome sexuel (x ou y). Sur les 23 paires de chromosomes, 22 sont communes aux deux sexes. La dernière paire compose les chromosomes sexuels xx pour les femmes et xy pour les hommes.

AxoNE : Prolongement filiforme du corps du neurone (cellule nerveuse) entouré d’une gaine de myéline. Il assure la transmission de l’influx nerveux du corps du neurone vers son extrémité. Les axones sont situés dans la substance blanche. Au cours de la SEP, cette gaine de myéline et l’axone lui-même peuvent être détruits. Il s’ensuit des perturbations de la conduction de l’influx nerveux responsables des symptômes de la sclérose en plaques.

Lexique SEP 2013v2.indd 3 30/10/2013 10:07:25

Page 4: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 20134

bBARRIèRE hémAto-ENCéPhALIqUE (BhE)  : Régions du système nerveux central où s’effectuent les échanges sélectifs entre le sang et le tissu nerveux. Son siège est la paroi des capillaires sanguins.

BASES (nucléotides) : quatre d’entre elles sont les unités de base de l’ADN. Ce sont l’adénosine (A), la cytosine (C), la guanine (g) et la thymine (t)

BéNIgNE : Se dit d’un signe clinique ou d’une maladie sans conséquence grave. Les manifestations de la SEP peuvent être très réduites, et la maladie peut même être asymptomatique. on a appelé SEP bénigne ce type de SEP. Le handicap demeure très léger, même après plusieurs années d’évolution (10 ans et plus), et la personne atteinte ne ressent aucune gêne.

BIAIS : dans un essai clinique, il s’agit d’une erreur systématique qui fausse les résultats dans un sens donné. on distingue trois grandes familles de biais : les biais de sélection, de classement et de confusion.

BIoLogIE : étude des êtres vivants allant de la molécule à la population en passant par la molécule, la cellule et l’organisme dans son intégralité.

BIoLogIE moLéCULAIRE : Axe de la recherche biologique qui s’occupe de l’ADN, des gènes, des chromosomes, de l’ARN.

BIomARqUEUR : marqueur biologique.

BIoPRoDUCtIoN : terme utilisé pour décrire la production de protéines thérapeutiques à partir d’organismes vivants.

BIoPSIE : prélèvement d’un fragment de tissu (peau, muscle…).

BoLUS : Injection intraveineuse et à haute dose d’un médicament. Des bolus de corticoïdes sont utilisés pour traiter les poussées de sclérose en plaques.

BoUtoN EmBRyoNNAIRE : Petit amas de cellules issues des mitoses de l’œuf fécondé et dont dérivera l’embryon.

cCANAUx IoNIqUES : Protéines situées dans la membrane cellulaire. Elles forment des canaux sélectifs aux ions leur permettant d’entrer et de sortir de la cellule.

CARyotyPE : arrangement standard des chromosomes situés dans les noyaux cellulaires d’un individu.

CAtABoLISmE : étape du métabolisme comprenant les processus de dégradation molécules.

CAUSALIté : rapport établi entre une cause et un effet, un facteur de risque et une maladie. Le facteur étudié est responsable (au moins en partie) de la maladie étudiée.

CAVItéS VENtRICULAIRES : Situées au centre du système nerveux central, ces cavités contiennent le liquide céphalo-rachien (LCR). Elles comportent, successivement du cerveau vers la moelle, les ventricules latéraux, le troisième ventricule, l’aqueduc de Sylvius, le quatrième ventricule et le canal de l’épendyme.

CELLULAIRE : qui se rapporte à la cellule.

CELLULE : Unité de base de tous les organismes vivants. Les cellules assurent des fonctions spécialisées (cellules nerveuses, sanguines, musculaires, …). Elles sont composées d’un noyau et d’un cytoplasme dans lequel se trouvent des petites structures appelées organites. L’ensemble est entouré d’une membrane.

CELLULE DE SChwANN : Cellule du système nerveux périphérique fabriquant la myéline.

CELLULE DENDRItIqUE : Cellule du système immunitaire spécialisée dans la présentation des antigènes aux cellules t.

CELLULE EC : Embryonal Carcinoma cells, cellule de carcinome embryonnaire. Ces cellules souches proviennent de tumeurs malignes humaines appelées tératocarcinomes.

CELLULE Eg : Embryonic germ cells, cellules souches germinales : Ce sont les cellules germinales essentielles de la gonade (futur testicule ou ovaire) des embryons.

CELLULE ENDothéLIALE : Cellule qui compose la partie interne des vaisseaux sanguins. Ces cellules forment la barrière hémato-encéphalique (sang-cerveau).

CELLULE éPENDymAIRE : Egalement appelée épendymocyte. Elles assurent le revêtement des cavités ventriculaires du système nerveux central.

CELLULE ES : Embryonic Stem cells, cellules souches embryonnaires. Ce sont les cellules du bouton embryonnaire.

CELLULE gERmINALE: Cellule reproductrice (spermatozoïdes et ovules) qui ne contient que la moitié (23) du nombre normal de chromosomes.

CELLULE gLIALE : Cellule de soutien non neuronale présente dans le cerveau. Elle comprend l’oligodendrocyte, l’astrocyte et la cellule microgliale du système nerveux central et la cellule de Schwann du système nerveux périphérique.

CELLULE mICRogLIALE ou microglie : cellules du système nerveux central spécialisées dans l’ingurgitation des déchets, leur destruction et leur élimination.

CELLULE myéLINISANtE : Cellules du système nerveux qui assurent la fabrication de la myéline : oligodendrocytes dans le système nerveux central et cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique.

CELLULE NERVEUSE : Egalement appelé neurone. Constituant important du système nerveux, elle est composée d’un corps cellulaire et de prolongements (axone et dendrites).

Barrière hémato-encéphalique

Lexique SEP 2013v2.indd 4 30/10/2013 10:07:26

Page 5: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 5

CELLULE NK (tueuse) : Egalement appelé lymphocyte tueur.

CELLULE PRéSENtAtRICE D’ANtIgèNE (CPA) : Cellules spécialisées (cellules dendritiques et macrophages) qui présentent l’antigène aux cellules immunocompétentes du système immunitaires.

CELLULE SomAtIqUE : toute cellule du corps autre que les cellules germinales (sexuelles).

CELLULE SoUChE : Cellule indifférenciée, capable 1) de s’auto-renouveler indéfiniment par mitoses, et 2) de donner naissance à deux cellules dont l’une maintient ses capacités souches et l’autre se différencie dans une direction ou dans une autre.

CELLULE SoUChE EmBRyoNNAIRE : Cellule souche issue de l’embryon (stade de la première division de l’œuf jusqu’au stade où les principaux organes sont formés).

CELLULE SoUChE FœtALE : Cellule souche issue du fœtus (stade du développement qui succède à l’embryon jusqu’à la naissance).

CELLULE SoUChE hémAtoPoïétIqUE : Cellules qui produisent l’ensemble des cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes).

CELLULE SoUChE mULtIPotENtE : Cellule capable de donner naissance à plusieurs types cellulaires différents.

CELLULE SoUChE NEURALE : Cellule souche donnant naissance aux neurones et aux cellules gliales. Elles sont présentes chez l’embryon, où elles forment la paroi du tube neural, et chez l’adulte, dans certaines régions limitées du cerveau.

CELLULE SoUChE PLURIPotENtE : Cellule capable de donner naissance à toutes les variétés cellulaires de l’organisme, sans pouvoir donner un individu entier.

CELLULE SoUChE totIPotENtE : Cellule capable de donner naissance à un organisme entier. C’est le cas de l’œuf fécondé et des cellules résultant de ses toutes premières divisions mitotiques.

CELLULE SoUChE UNIPotENtE : Cellule qui ne peut donner naissance qu’à un seul type cellulaire.

CELLULE t : Egalement appelé Lymphocyte t.

CéRéBELLEUx : Ce qui a rapport au cervelet.

CERVELEt : Partie de l’encéphale située en arrière et au-dessous du cerveau. C’est le centre de l’équilibration et de la coordination des mouvements.

ChImIoKINE : Petite protéine dont la fonction est l’attraction (chimiotactisme) et le contrôle de l’état d’activation des cellules du système immunitaire.

ChRomoSomE : Arrangement linéaire continu d’ADN codant (gène) et non codant souvent associé à des protéines et à de l’ARN. Il y a 23 paires de chromosomes dans chaque cellule humaine (sauf dans les cellules germinales) : 22 paires, les autosomes, sont communes aux 2 sexes, la dernière paire, les gonosomes, sont propres à chaque sexe (xx pour les femmes et xy pour les hommes).

ChRoNIqUE (maladie) : maladie de longue durée, évolutive, souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves. Elle nécessite une prise en charge médicale globale

(soins médicaux, paramédicaux, psychologiques…) sur plusieurs années/décennies. Elle a un retentissement sur la vie quotidienne, familiale et sociale.

CogNItIF : Relatif à la cognition : ensemble des fonctions intellectuelles qui permettent d’accéder à la connaissance. Certaines fonctions cognitives peuvent être atteintes lors de la SEP, notamment l’attention, la mémoire, le raisonnement. Cette atteinte est généralement modérée et indépendante du type de SEP et de son ancienneté.

CohoRtE : groupe d’individus. Une cohorte consiste à suivre pendant plusieurs années ou plusieurs décennies une population de sujets, sains ou malades, afin d’accumuler des connaissances fiables sur leur santé. Elle permet de d’isoler une variable (par ex : régime alimentaire, environnement, etc.) pour déterminer son rôle et son effet sur la santé, et prescrire ainsi de nouvelles règles (alimentaires, de sécurité, etc.) et de développer plus rapidement de nouvelles cibles thérapeutiques en s’appuyant sur un échantillon élargi d’individus.

ComPLExE mAjEUR D’hIStoComPAtIBILIté (Cmh) : en immunologie, il s’agit du système de reconnaissance du soi. Les molécules du Cmh sont à la surface des cellules présentatrices de l’antigène. Elles assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes t afin de les activer.

CoNDUCtIoN NERVEUSE : Propagation de l’influx nerveux d’un neurone à l’autre le long des axones. La conduction est facilitée par la gaine de myéline qui entoure les axones. Dans la SEP, la dégradation de la myéline, ralentit la conduction nerveuse.

CoNDUCtIoN SALtAtoIRE : La conduction de l’influx nerveux le long de l’axone myélinisé s’effectue de façon saltatoire, comme si l’influx nerveux « sautait » d’un nœud de Ranvier à l’autre.

CoNSENtEmENt éCLAIRé : dans un essai clinique, il s’agit d’un document écrit spécifiant les risques encourus par le patient, signé par lui, et dans lequel il est impérativement spécifié que le malade a le droit d’arrêter à tout moment de participer à l’étude, sans conséquence pour la poursuite des soins, dans le cadre d’une étude de recherche clinique. Le médecin doit donc expliquer clairement et simplement les avantages et inconvénients de la participation à l’essai.

CoRDoNS ANtéRIEURS, ANtéRoLAtéRAUx, PoStéRIEURS : Parties de la substance blanche qui entourent l’axe de substance grise de la moelle épinière.

CoRNE ANtéRIEURES, INtERméDIAIRES, PoStéRIEURES : Elles constituent l’axe de substance grise de la moelle épinière.

CoRPS CALLEUx : faisceau nerveux qui relie les 2 hémisphères du cerveau.

CoRtEx CéRéBELLEUx : Epaisse couche de substance grise située en surface du cervelet.

CoRtEx CéRéBRAL : Epaisse couche de substance grise située en surface des hémisphères cérébraux.

CoRtICoïDE : médicament anti-inflammatoire dérivé de la cortisone. Les bolus de corticoïdes sont utilisés dans le traitement des poussées de SEP. Ils permettent de diminuer la durée et/ou l’intensité des poussées.

CRêtES NEURALES : Bandelettes détachées du tube neural au

Lexique SEP 2013v2.indd 5 30/10/2013 10:07:26

Page 6: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 20136

moment du développement embryonnaire. Elles donnent la totalité du système nerveux périphérique.

CytoKINE : Substance sécrétée notamment par les globules blancs pour organiser et moduler la défense immunitaire. Les interférons et les interleukines sont des cytokines. Certaines déclenchent la réaction immunitaire, d’autres la freinent.

CytoPLASmE : Sorte de gel dans lequel baignent de nombreux organites qui permettent à la cellule de vivre et de travailler.

CytoPLASmIqUE : Ce qui vient du cytoplasme.

CytoSoL : Composant fluide du cytoplasme.

CytoSqUELEttE : Ensemble de filaments et de « petits tubes » appelés microtubules situés à l’intérieur de la cellule et constituant l’armature de celle-ci. Ils lui confèrent une forme, une élasticité et une mobilité permettant les mouvements intracellulaires.

dDéFICIt : Absence/diminution d’une substance biologique ou défaut d’une fonction de l’organisme ; par exemple, on peut parler de déficit en fer lors de certaines anémies ou de déficit moteur en cas de paralysie. La SEP peut être à l’origine de divers déficits neurologiques : moteurs, sensitifs, visuels.

DégéNéRESCENCE : Dégradation d’un organe, d’un tissu ou de cellules qui perdent toute activité.

DéLétIoN : perte d’une partie de l’ADN situé sur un chromosome pouvant aller d’un seul nucléotide à un ou plusieurs gène(s). Selon la localisation, la délétion peut entrainer des malformations, des déficits ou être silencieuse.

DémyéLINISAtIoN : destruction de la gaine de myéline entourant les axones par des constituants inflammatoires (lymphocytes, anticorps,...). Cette inflammation a pour conséquence un défaut de transmission de l’influx nerveux et une fragilisation de l’axone entrainant des symptômes neurologiques. C’est ce qui se produit dans la SEP.

DémyéLINISANt : se dit de ce qui détruit la gaine de myéline.

DENDRItES : Prolongements multiples et très courts du corps cellulaire d’un neurone. Ils transmettent l’influx nerveux d’un neurone à l’autre.

DENSIté DE PRotoNS : Se dit d’une image IRm obtenue en optimisant les paramètres de manière à obtenir un contraste reflétant la teneur en eau des tissus.

DéPLACEmENt ChImIqUE : Phénomène utilisé en IRm. Il est produit par les électrons des atomes, modifiant la fréquence de résonance des spins nucléaires. Sa mesure en spectroscopie par

résonance magnétique permet d’identifier les espèces chimiques en présence (ex. NAA ou N-acetylaspartate).

DIFFéRENCIAtIoN CELLULAIRE : Processus par lequel une cellule se spécialise dans une fonction donnée (cellule nerveuse, musculaire, olfactive, …).

DImèRE : molécule composée de 2 entités et reliées par une liaison.

DIPLoPIE : trouble de la vue qui consiste à voir double. Elle est souvent révélatrice de la SEP.

DmD : abréviation anglaise de "Disease modifying Drugs" (médicaments modifiant la maladie). Dans la SEP, il s’agit des traitements de fond.

DomINANt (caractère ou trait) : se dit d’un caractère (yeux bleus, cheveux bruns, …) ou d’une maladie. L’expression est dominante lorsqu’une des 2 copies (allèle) d’un gène suffit à elle seule à exprimer le caractère ou la maladie. L’allèle qui s’exprime est dit dominant.

DoRSIFLéxIoN : flexion du pied et des orteils vers l’avant de la jambe.

DySARthRIE : trouble de l’élocution dû à une paralysie ou un spasme des organes nécessaires à la parole : langue, lèvres etc.

DySPhAgIE : douleur ou gêne à la déglutition. Une dysphagie peut survenir au cours de l’évolution d’une SEP et être à l’origine de toux et de «fausses routes».

DySURIE : difficulté à uriner. La SEP entraîne fréquemment des troubles urinaires comme la dysurie et surtout les mictions (action d’uriner) impérieuses ou pressantes.

eEAE : Encéphalite Allergique/Auto-immune Expérimentale : modèle animal souvent utilisé comme modèle de la SEP. L’EAE est induite par injection sous-cutanée de protéines de la myéline ou par transfert passif de lymphocytes t activés issus d’un animal immunisé contre les protéines de la myéline.

ECBU : Examen cyto-bactériologique des urines : Analyse d’urine permettant de détecter une infection urinaire et d’étudier la sensibilité aux antibiotiques de la/les bactérie(s) détectée(s) en réalisant un antibiogramme.

ECtoDERmE : terme utilisé en embryologie. Il s’agit du plus superficiel des trois feuillets initiaux de l’embryon. Il est à l’origine de l’épiderme, de la peau et de la totalité du système nerveux.

EDSS (Score) : Echelle de cotation du handicap utilisée dans la SEP. Elle varie de 0 à 10 et est principalement fondée sur les capacités à la marche. EDSS 0, aucun handicap ; EDSS 3, handicap modéré, le patient est autonome pour la marche ; EDSS 6, une canne est nécessaire pour parcourir 100 mètres. La mesure répétée de l’EDSS chez une personne atteinte de SEP permet d’évaluer le degré d’évolution de la maladie.

Délétion

Lexique SEP 2013v2.indd 6 30/10/2013 10:07:26

Page 7: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 7

EFFEt REBoND : il caractérise la réapparition et l’aggravation importante du taux de poussées ou autres symptômes après l’arrêt d’un traitement.

ELECtRo-ENCéPhALogRAmmE : enregistrement graphique de l’activité électrique du cerveau.

ELECtRomyogRAmmE : enregistrement des potentiels d’action d’un muscle lors de la contraction musculaire.

ELECtRoPhySIoLogIE : étude de la propagation des influx nerveux dans un nerf ou une fibre musculaire.

ENCéPhALE : partie du système nerveux central située dans le crâne. Il comporte le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet.

ENCéPhALItE : inflammation ou infection de l’encéphale.

ENDogèNE (facteur) : facteur propre à l’individu.

ENzymE : protéine ou complexe de protéines jouant un rôle primordial dans le corps. Elle permet de transformer les différentes substances nécessaires à son fonctionnement (voir métabolisme). Une enzyme altérée ou absente peut générer des troubles.

EPENDymE : mince membrane tapissant les ventricules du cerveau et le canal central de la moelle épinière.

EPENDymoCytES : cellules qui assurent le revêtement des cavités ventriculaires du système nerveux central.

EPIDémIoLogIE : étude des facteurs ou phénomènes biologiques (répartition dans le temps et dans l’espace; lien entre les facteurs…) influençant sur la santé et les maladies au sein des populations.

EPIgéNétIqUE : tout changement d’activité du génome n’impliquant pas de changement dans la séquence d’ADN et transmis au cours des divisions cellulaires.

EPISSAgE ALtERNAtIF : processus cellulaire permettant à diverses protéines d’être produites à partir d’un gène unique.

éqUILIBRE (troubles de) : ils correspondent à des étourdissements, des vertiges, une démarche hésitante. Ils sont souvent présents dans la SEP.

ERgothéRAPIE : méthode de rééducation basée sur l’exécution de travaux manuels.

ERythRoCytE : aussi appelé hématie ou globule rouge. Il transporte l’oxygène dans le sang.

ESSAI CLINIqUE : étude scientifique réalisée en thérapeutique médicale humaine pour évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement qui peut être une méthode diagnostique, un médicament ou une stratégie thérapeutique (rééducation). L’étude va comparer l’efficacité du nouveau traitement à un traitement de référence ou à un placebo.

EtIoLogIqUE (facteur) : impliqué dans la cause de la maladie.

EtIoLogIE : étude des causes et des facteurs d’une pathologie. L’étiologie de la SEP est encore inconnue ; la maladie est considérée comme multifactorielle, c’est-à-dire que plusieurs causes et facteurs interagissent ensemble..

EtUDE EN AVEUgLE : Se dit lors des essais cliniques. Lorsque le patient ignore à quel groupe il appartient (traitement vs placébo), il s’agit d’une étude en simple aveugle. Lorsque le médecin ignore également à quel groupe appartient le patient, il s’agit d’étude en double aveugle. L’objectif de cette démarche est d’éviter un biais d’analyse qui altérerait l’interprétation des résultats et de ce fait l’évaluation des propriétés du médicament testé.

EtUDE oUVERtE : Se dit lors des essais cliniques. Lorsque le patient et le médecin savent tous deux à quel groupe appartient le patient (traitement ou placébo).

ExACERBAtIoN : aggravation des symptômes déjà existants.

ExCItotoxICIté : mort de la cellule/neurone par une excitation prolongée.

ExCLUSIoN (critère d’exclusion) : ensemble des éléments définis dans un essai clinique qui exclue certains patients selon tel ou tel critère (âge, sexe, forme de la maladie, traitements antérieurs…).

ExogèNE : qui provient de l’extérieur de l’organisme.

ExogèNE (facteur) : facteur qui dépend de l’environnement.

ExoN : partie du gène servant à coder une protéine.

ExPERt : se dit d’une personne qui possède des compétences spécifiques dans un domaine précis et qui est sollicité par des décideurs. Elle doit faire des recommandations en vue de la prise d’une décision.

ExtRACELLULAIRE : tout élément, milieu, structure qui se trouve à l’extérieur de la cellule.

fFACtEUR DE CRoISSANCE : substance produite par le corps pour contrôler la croissance, la division et la maturation des cellules et des tissus.

FACtEUR DE NéCRoSE tUmoRAL (tNF) : Comprend le tNF alpha et le tNF bêta. Il s’agit d’une cytokine élaborée par les macrophages et certaines cellules t. toxique pour les cellules, elle joue un rôle dans les réponses inflammatoires.

FAmILIALE (maladie) : maladie touchant plusieurs membres d’une même famille, ce qui fait suspecter une origine génétique. La SEP est plus fréquente dans certaines familles, 7 à 10% des personnes atteintes de SEP ont un membre de leur famille également touché. Cela ne signifie pas que la maladie est héréditaire, c’est-à-dire transmise de parents/grands-parents à enfants.

FAtIgUE : La fatigue affecte 50 et 90% des personnes atteintes de SEP. Elle est surtout importante le soir, avec une sensation d’épuisement. La fatigue liée à la SEP est différente de celle ressentie après un effort intense. Elle peut être très invalidante. Il est possible d’apprendre à la gérer en planifiant les activités quotidiennes et les temps de repos. Un aménagement du domicile peut contribuer à économiser temps et énergie.

Lexique SEP 2013v2.indd 7 30/10/2013 10:07:26

Page 8: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 20138

FDA : Food and Drug Administration ; Agence Américaine des Aliments et Produits de Santé.

FENtE SyNAPtIqUE : zone d’échange entre deux neurones.

FIBRE NERVEUSE : Long prolongement effilé de la cellule nerveuse qui transmet l’influx électrique, donc l’information, d’un neurone à l’autre, dans tout l’organisme. Egalement appelé Axone.

FIBRoBLAStE : cellule fusiforme ou étoilée possédant de longs prolongements cytoplasmiques. Elle contient tous les organites habituels des cellules et fait parti des éléments constitutifs du tissu conjonctif. Les fibroblastes peuvent être cultivés à partir d’un fragment de peau.

FILAmENt INtERméDIAIRE : Composant du cytosquelette constitué de protéines fibrillaires assemblées de façon hélicoïdale.

FLUx AxoNAL : transport de molécules et d’organites le long de l’axone, dans les deux sens (du corps cellulaire vers les terminaisons axonales et inversement).

FoRmE PRImAIRE PRogRESSIVE : Forme de sclérose en plaques évoluant de façon continue depuis le début, avec ou sans poussées, avec une augmentation du handicap pendant au moins 6 mois. Elle touche des sujets plus âgés que la SEP de forme rémittente évoluant par poussées.

FoRmE RémIttENtE (par poussée) : Forme la plus répandue de sclérose en plaques (environ 85% des cas) au cours de laquelle les symptômes surviennent brutalement (poussées), persistent quelque temps puis diminuent ou disparaissent (rémission).Après quelques années, cette forme peut évoluer différemment et le handicap s’aggrave progressivement avec ou sans poussées (sclérose en plaques de forme secondairement progressive).

FoRmE SECoNDAIREmENt PRogRESSIVE : Forme de SEP où, après une phase de poussées et de rémissions, le handicap s’aggrave de façon continue pendant plus de 6 mois. Des poussées sont encore possibles et les rémissions sont seulement partielles.

ggADoLINIUm : Produit de contraste utilisé en imagerie conventionnelle pour renforcer les images. Il est injecté lors des examens d’IRm pour permettre une mise en évidence des lésions inflammatoires récentes du système nerveux : on parle de lésions rehaussées par le gadolinium.

gAINE DE myéLINE : Couche de substance graisseuse blanche isolant les fibres nerveuses. La gaine de myéline joue un rôle important dans la conduction de l’influx nerveux.

gALACtoCéRéBRoSIDE : glycolipide qui intervient en proportion importante dans la myéline.

gANgLIoN LymPhAtIqUE : petit organe appartenant au système lymphatique et qui

joue un rôle fondamental dans le fonctionnement du système immunitaire. Il est placé sur le trajet de la lymphe circulant des tissus vers le sang.

gANgLIoN NERVEUx : tissu biologique regroupant plusieurs corps cellulaires de neurones ainsi que leurs dendrites.

gANgLIoNS RAChIDIENS (ou spinaux) : ganglions situés sur le trajet des racines postérieures de la moelle épinière et contenant les corps cellulaires des premiers neurones sensitifs.

gèNE : segment d’ADN qui contient le code nucléotidique permettant de fabriquer les protéines. Le gène constitue l’unité structurale et fonctionnelle de l’hérédité, il permet de transmettre une information d’une génération à l’autre.

géNétIqUE : qui se rapporte aux gènes et/ou à leur étude.

géNomE : ensemble des gènes d’une cellule.

géNomIqUE : Ensemble des analyses du génome (cartographie, séquençage, étude fonctionnelle).

géNotyPE : le génotype est la carte d’identité génétique d’une personne. gLIALE (cellule) : cellule assurant l’isolement des tissus nerveux, les fonctions métaboliques, le soutien et la protection vis à vis des corps étrangers en cas de lésions.

gLIoBLAStE : cellule précurseur des cellules gliales.

gLoBULE BLANC : élément important du système immunitaire. Il intervient dans la défense de l’organisme contre les infections et jouent un rôle important en cas de réactions allergiques.

gLUCoSE : Variété de sucre, aliment préféré des neurones.

gLyCogèNE : Forme sous laquelle est stocké le glucose dans certaines cellules, notamment dans les astrocytes.

goNoSomE : chromosome sexuel.

hhANDICAP : gêne due à un déficit dans une fonction et limitant la personne dans ses activités quotidiennes. Dans la SEP, un handicap peut être lié aux troubles de la marche, de la vision, de la parole, la fatigue, etc.

hémAtIE : aussi appelé érythrocyte ou globule rouge. Il transporte l’oxygène dans le sang.

hémAtoPoïétIqUE : ce qui est relatif à la formation des cellules sanguines. Ce processus survient essentiellement dans la moelle osseuse.

hémISPhèRE CéRéBRAL : moitié symétrique, droite et gauche, du cerveau.

hémisphère cérébral

Lexique SEP 2013v2.indd 8 30/10/2013 10:07:26

Page 9: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 9

héPAtIqUE : ce qui est relatif au foie.

héRéDItAIRE : qui se transmet des parents/grands-parents aux enfants/petits-enfants. La sclérose en plaques n’est pas une maladie héréditaire, mais le risque d’avoir une SEP est augmenté si un des membres de la famille est déjà atteint.

hétéRoDImèRE : association de deux molécules (dimère) différentes (hétéro).

hétéRozygotE : personne ayant 2 allèles différents pour un même gène. Ce dit également des "faux jumeaux".

hIStoComPAtIBILIté : désigne le taux de compatibilité entre deux organes ou tissus. Ce taux est utile en cas de greffe (d’organe ou de cellules) afin d’estimer le risque de rejet. Cette compatibilité dépend du génome du donneur et du receveur. C’est la capacité pour le système immunitaire de reconnaître les molécules de complexe majeur d’histocompatibilité (Cmh).

hIStoLogIE : étude microscopique des tissus permettant de comprendre leur fonctionnement et de connaître leur structure afin d’y découvrir éventuellement certaines anomalies.

hLA (human Leucocyte Antigen - système) : il est constitué de plusieurs protéines situées à la surface des globules blancs (leucocytes) qui ont pour fonction de présenter les corps étrangers (antigènes) aux cellules de défense du système immunitaire. Il existe plusieurs catégories et sous-catégories de protéines hLA. Chaque individu en reçoit des différentes de ses deux parents. Cet "héritage" va constituer une "carte d’identité" spécifique à chacun. L’association de certains "marqueurs" hLA chez un individu semble prédisposer à la SEP.

homozygotE : personne ayant 2 allèles identiques pour un même gène. Ce dit également des "vrais jumeaux".

hoRmoNE : substance biologique active. Elle est fabriquée par un type cellulaire particulier et transportée dans le sang ou la lymphe vers un organe cible et sur lequel elle exercera son effet. L’interaction entre l’hormone et l’organe se fait par un récepteur.

hyDRoCéPhALIE : augmentation du liquide céphalo-rachidien dans le cerveau avec une augmentation de la pression intra ventriculaire.

hyPERRéFLExIE : augmentation excessive des réflexes ostéo-tendineux (relatif aux os et aux tendons).

hyPERtoNIE : augmentation du tonus musculaire entrainant une raideur anormal des membres. L’hypertonie peut être un signe de la SEP lors des formes évoluées, en particulier l’hypertonie des muscles des membres inférieurs permettant la station debout (spasticité). L’hypertonie peut s’accompagner d’atrophie musculaire et de douleurs.

hyPoESthéSIE : Diminution de la sensibilité. Elle peut concerner le toucher (hypoesthésie cutanée) ou la sensibilité profonde (positionnement des membres dans l’espace). C’est un trouble qui peut survenir au cours de la SEP, parfois accompagné de paresthésies.

hyPomyéLINISAtIoN : absence de myéline.

hyPotoNIE : baisse du tonus musculaire.

iIm : Intramusculaire, dans le muscle.

ImAgERIE (médicale) : étude des moyens d’acquisition et de restitution d’images du corps humain à partir de différents phénomènes physiques tels que l’absorption des rayons x, la résonance magnétique nucléaire, la réflexion d’ondes ultrasons ou la radioactivité.

ImmUNISAtIoN : action d’aider l’organisme à bâtir ses propres défenses (sous forme d’anticorps) contre certaines maladies. Appelée aussi vaccination.

ImmUNISé : ayant reçu une immunisation.

ImmUNItAIRE : qui se rapporte à l’immunité. Voir aussi système immunitaire.

ImmUNIté : ensemble des mécanismes qui participent à la défense de notre organisme contre les infections provoquées par des substances ou des agents reconnus comme étrangers (appelés antigènes).

ImmUNogLoBULINE : molécule présente dans le sang et autres liquides du corps et agissant comme un anticorps. Elle est l’un des éléments majeurs du système immunitaire. Des immunoglobulines sont présentes au sein des lésions de SEP et dans le LCR.

ImmUNoLogIE : branche de la biologie qui s’occupe de l’étude du système immunitaire.

ImmUNomARqUAgE : technique qui consiste à révéler une protéine en utilisant un anticorps spécifiquement dirigé contre celle-ci. Cet anticorps est couplé à un fluorochrome qui permet de visualiser l’ensemble à l’aide d’un microscope à fluorescence.

ImmUNomoDULAtEURS : médicaments agissant sur le système immunitaire en diminuant certaines réactions et en en augmentant d’autres. Les interférons bêta et l’acétate de glatiramère utilisés comme traitement de fond dans la SEP sont des immunomodulateurs.

ImmUNomoDULAtRICE (action) : modulation du système immunitaire.

ImmUNoSUPPRESSEURS : médicaments diminuant ou supprimant les défenses immunitaires. Ils sont utilisés dans les maladies où les réactions immunitaires sont trop importantes ou en prévention du rejet lors des greffes d’organes.

IN VItRo : études biologiques qui se réalisent en dehors de l’organisme, c’est-à-dire soit dans des tubes à essais, soit dans des « boites de culture ».

IN VIVo : études biologiques qui se réalisent dans un organisme entier, où la plupart des interactions biologiques peuvent être analysées.

INCIDENCE : Pourcentage de nouveaux cas présentant la maladie au cours d’une période donnée dans une population donnée (exprimée en % par unité de temps).

Lexique SEP 2013v2.indd 9 30/10/2013 10:07:26

Page 10: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 201310

INFLAmmAtIoN : réaction de l’organisme face à une agression quelle soit infectieuse, physique (blessures, radiations), chimique ou faussement reconnus comme agression (auto-immunité). Elle s’accompagne d’œdème, de rougeur, de chaleur et de douleur. Le processus entraîne l’accumulation de liquide, de globules blancs et de protéines plasmatiques dans la région touchée. Lors de la SEP, une réaction inflammatoire a lieu avec la démyélinisation. Inflammatoire : qui se rapporte à l’inflammation.

INFLUx NERVEUx : signal électrique qui permet de transmettre les informations motrices du cerveau aux nerfs moteurs et les messages sensoriels des capteurs sensoriels (peau, oreilles, nez, yeux, récepteurs du goût) au cerveau. Ce signal se propage d’un neurone à l’autre le long de l’axone.

INhIBItEUR : molécule qui bloque l’action normale d’une protéine.

INtERFéRoN : protéine naturellement présente qui agit en modulant la réponse immunitaire d’un organisme. C’est un immunomodulateur qui agit comme messager chimique entre les cellules. Actuellement, 3 sortes d’interféron ont été découverts (alpha, beta et gamma). L’interféron alpha (IFN-Þ) et l’interféron bêta (IFN-ß) sont produits par les lymphocytes (globules blancs), les fibroblastes et d’autres cellules. L’interféron gamma (IFN-ð) est produit par les lymphocytes t et les lymphocytes tueurs. Les interférons peuvent être synthétisés chimiquement par biotechnologie et sont utilisés dans le traitement de fond des maladies auto-immunes comme la SEP. C’est le cas de l’interféron bêta (IFN-ß) qui réduit le nombre et l’intensité des poussées et retarde la survenue d’une nouvelle poussée.

INtERNoDE : segment de myéline situé entre deux nœuds de Ranvier.

INtERVALLE DE CoNFIANCE : terme utilisé en statistique. Il permet d’évaluer la précision de l’estimation d’un paramètre statistique sur un échantillon, c’est-à-dire de préciser la marge d’erreur sur un échantillon lorsqu’une valeur est donnée. Par exemple, un intervalle de confiance à 95%, donnera un encadrement correct de la valeur dans 95 cas sur 100.

INtRACELLULAIRE : tout élément, milieu, structure qui se trouve à l’intérieur de la cellule.

INtRAthéCAL : au sens large du terme : ce qui est situé dans une enveloppe. En pratique, ce terme s’emploie pour désigner la localisation d’une substance dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) situé dans les méninges. Dans la SEP, il existe une sécrétion intrathécale d’immunoglobulines.

INtRoN : partie du gène non traduite en protéine, mais qui peut jouer un rôle dans la régulation de son expression.

INVALIDIté : gêne, handicap, situation défavorable qui altère la qualité de vie d’une personne.

IRm (Imagerie par Résonnance magnétique) : méthode non-invasive permettant d’obtenir des images des tissus mous comme le cerveau et la moelle épinière grâce à l’utilisation de champs magnétiques. Cette technique permet de mettre en évidence les lésions de SEP en faisant ressortir les taches blanches qui permettent de localiser la myéline endommagée. Il est possible de distinguer les lésions récentes (rehaussées par le gadolinium, c’est-à-dire rendues plus visibles) des lésions anciennes. Elle peut

être utilisée pour suivre l’évolution de la maladie.

IRm DE DIFFUSIoN : technique d’IRm avancée qui permet l’étude de la mobilité de l’eau dans les tissus ainsi que la cartographie

des réseaux de fibres nerveuses, notamment dans la substance blanche.

IRm FoNCtIoNNELLE : technique d’IRm avancée qui permet la visualisation des régions cérébrales activées lors de la réalisation de tâches particulières. Cette technique utilise l’influence magnétique de l’hémoglobine du sang, contenant du fer, sur la résonance magnétique des protons de l’eau.

jjUxtAPARANoDALE : voir "région juxtaparanodale".

kKNoCK-oUt : technique permettant I‘inactivation d’un gène. Elle consiste à remplacer, par manipulation génétique, une version fonctionnelle d’un gène par une version altérée et non fonctionnelle. Le but est de comprendre le rôle de ce gène.

KNoCK-IN : variante du knock-out. En plus de l’inactivation d’un gène, un nouveau gène est introduit en lieu et place du gène inactivé. Cette technique permet d’étudier les fonctions du gène inactivé.

LLCR (Liquide céphalo-rachidien) : liquide entourant le système nerveux central, c’est-à-dire, le cerveau et la moelle épinière. Il leur sert de protection contre les blessures. Chez les personnes atteintes de SEP, le LCR peut-être modifié et comporter plus de protéines et de cellules que la normale. Pour prélever du LCR, on pratique une ponction lombaire (PL).

Imagerie par Résonnance magnétique

Lexique SEP 2013v2.indd 10 30/10/2013 10:07:26

Page 11: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 11

LéSIoN : dans la SEP : région où l’inflammation est visible en IRm.

LéSIoNS FoCALES : dans la SEP : lésions limitées à certaines zones spécifiques du système nerveux central par opposition à des lésions étendues ou diffuses.

LEUCoCytE : nom scientifique du globule blanc. Ce sont les cellules de la réaction immunitaire. Plusieurs sortes de leucocytes existent : polynucléaires ou granulocytes, lymphocytes, monocytes. Certains fabriquent des anticorps, d’autres aident à lutter contre l’infection.

LhERmIttE (signe) : sensation douloureuse à type de décharge électrique parcourant le corps de haut en bas, survenant lors de la flexion de la tête et témoignant d’un phénomène inflammatoire actif au niveau de la moelle cervicale. En général, l’IRm met en évidence un hypersignal à ce niveau.

LIgNéE DE CELLULES ImmoRtELLE : cellules maintenues en culture et capable de s’auto-renouveler constamment.

LIPIDE : terme général regroupant les substances chimiques comprenant les acides gras, le cholestérol, les triglycérides, les phospholipides… Ces substances huileuses ne se mélangent pas à l’eau.

LymPhoBLAStE : forme immature d’un des globules blancs. Il n’existe pas chez une personne saine, mais ils peuvent être créés en laboratoire en infectant des lymphocytes normaux avec un virus. Ces cellules sont pratiquement immortelles, d’où leur intérêt majeur en recherche.

LymPhoCytE : cellule appartenant aux globules blancs et présente dans le sang, la moelle osseuse et certains tissus de l’organisme. Les lymphocytes sont très impliqués dans l’immunité, soit en fabriquant des anticorps (lymphocytes B) soit en devenant des cellules de défense spécialisées (lymphocytes t).

LySoSomE : organite de la cellule situé dans le cytoplasme autour du noyau qui a pour fonction essentielle la digestion des "déchets".

mmACRoPhAgE : cellule du système immunitaire spécialisée dans la présentation des antigènes aux cellules t. Les macrophages portent divers noms selon leur localisation dans l’organisme (par ex. la microglie, dans le cerveau).

mALADIE AUto-ImmUNE : maladie au cours de laquelle le système immunitaire attaque les constituants de son propre corps et les détruit.

mALADIE INFLAmmAtoIRE : maladie due à une réaction inflammatoire anormale, souvent d’origine auto-immune. La SEP est une maladie inflammatoire du système nerveux central.

mALADIE mULtIFACtoRIELLE : maladie dans laquelle plusieurs facteurs, environnementaux et génétiques interviennent.

mAStoCytE : cellule provenant de la moelle osseuse. Elle

intervient dans les réactions allergiques.

mAtRICE ExtRACELLULAIRE (mEC) : substance riche en protéines, plus ou moins abondante selon les tissus et dans laquelle baignent toutes les cellules.

mAtURAtIoN : développement d’une structure, d’une cellule, d’un organisme,….vers son état final (adulte, fonctionnel,…).

mb : million de paires de base.

mBP (myelin Basic Protein ) : Protéine Basique de la myéline, une des principales protéines de la myéline.

méDULLAIRE : relatif à la moelle, épinière ou osseuse.

méIoSE : division de moitié du nombre de chromosomes dans les cellules sexuelles.

mEmBRANAIRE : relatif à la membrane.

mEmBRANE (cellulaire ou plasmique) : se dit de l’enveloppe qui entoure la cellule et la sépare du milieu extérieur. Elle est composée de lipides, protéines et sucres. Elle joue un rôle important dans les échanges entre le milieu intérieur et extérieur de la cellule.

méNINgES : membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Elles se répartissent en 3 couches : la "dure-mère" qui est au contact des os du crâne et des vertèbres ; la "pie-mère" qui tapisse le système nerveux central ; "l’arachnoïde" qui se situe entre les 2 précédentes. Entre l’arachnoïde et la pie-mère circule le liquide céphalo-rachidien (LCR). L’inflammation des méninges, le plus souvent d’origine infectieuse, est la méningite.

métABoLISmE : terme général pour exprimer la transformation des molécules présentes dans le corps, leur passage d’une forme à une autre. on passe par la synthèse (anabolisme) puis la décomposition (catabolisme) des substances. Il permet le fonctionnement de l’organisme.

métABoLItE : molécule participant au métabolisme.

mICRoDéLétIoN : perte d’un petit segment de chromosome.

mICRoFILAmENt : constituant essentiel du cytosquelette.

mICRogLIE : cellules présentes dans le cerveau, semblables à des macrophages. Elles sont spécialisées dans l’ingurgitation des déchets, leur destruction et leur élimination et jouent un rôle dans les réponses immunitaires. Voir cellules microgliales.

mICRogLIoSE : modification de la forme et de la fonction des cellules microgliales.

mICRotUBULE : constituant essentiel du cytosquelette.

mICtIoN : action d’uriner. Les troubles de la miction sont fréquents au cours de la SEP. Il s’agit de fuites d’urines (incontinence), de mictions trop fréquentes (pollakiurie), trop pressantes (mictions impérieuses) ou difficiles (dysurie). Un bilan urodynamique (ensemble d’examens explorant le fonctionnement de la vessie) est généralement nécessaire pour déterminer précisément le miction

Lexique SEP 2013v2.indd 11 30/10/2013 10:07:27

Page 12: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 201312

trouble mictionnel en cause et décider du traitement.

mItoChoNDRIE : organite situé à l’intérieur des cellules et qui apporte l’énergie chimique nécessaire à la vie et au travail des cellules.

mItoSE : division de la cellule avec maintien du nombre de chromosomes.

moELLE éPINIèRE : faisceau constitué de fibres nerveuses, situé au centre de la colonne vertébrale et faisant partie du système nerveux central, au même titre que le cerveau. La moelle épinière permet de transmettre des signaux nerveux du cerveau au reste du corps. C’est de la moelle épinière qu’émergent les racines des nerfs du système nerveux périphérique. A la périphérie de la moelle, se trouve la substance blanche, formée par les axones. Au centre se trouvent les corps cellulaires des neurones qui forment la substance grise.

moELLE oSSEUSE : tissu mou qui se trouve à l’intérieur de certains os et qui est responsable de la production de la plupart des cellules sanguines.

moLéCULE D’ADhéSIoN : protéine qui favorise la liaison entre deux cellules ou entre une cellule et la matrice extracellulaire.

moNoCytE : variété de globules blancs présente dans le sang. Lorsqu’un monocyte migre dans les tissus, il est appelé macrophage. Lorsqu’il pénètre dans le système nerveux central, il devient une cellule microgliale.

moRPhogèNE : substance circulante qui influe sur les mouvements et l’organisation des cellules au cours du développement. Il joue un rôle déterminant dans la forme et la structure d’un organisme.

motEUR : se rapportant au mouvement.

mtR : de l’anglais magnetization transfer Ratio ou rapport de transfert d’aimantation. mesure obtenue par la technique IRm de transfert d’aimantation. Elle indique les modifications pathologiques de la substance blanche.

mULtICENtRIqUE (étude multicentrique) : lorsque l’essai clinique se déroule dans plusieurs centres cliniques différents.

mULtIFACtoRIEL : se dit de ce qui est dû à l’action de plusieurs facteurs. La SEP est une maladie multifactorielle. Des facteurs génétiques et des facteurs liés à l’environnement, probablement survenus au cours de l’enfance interagissent dans le déclenchement et l’expression de la maladie.

mULtIPotENCE : caractéristique d’une cellule souche. Celle-ci peut donner naissance à plusieurs types prédéfinis de cellules de l’organisme tout en conservant leur capacité à s’auto-renouveler. Elles ne peuvent pas donner naissance à tous les types cellulaires de l’organisme.

mURIN : qui concerne les animaux tels que les rats, les souris…

mUtANt : se dit de ce qui a subi une modification de son code génétique par rapport à une source définie.

mUtAtIoN : changement d’un ou plusieurs nucléotide(s) dans un gène entraînant une modification par rapport au gène initial (appelé gène sauvage). Ce changement entraine la production d’une protéine différente dont l’action peut conduire au développement d’une pathologie.

mUté : qui a subit une mutation.

myéLINE : substance constituée de protéines et de lipides. Elle est disposée en manchon le long des prolongements (axones) des neurones. En formant une gaine autour de l’axone, la myéline agit comme un isolant électrique qui permet aux nerfs de transmettre très rapidement l’influx nerveux au moindre coût énergétique et dans un minimum d’espace. Elle a aussi pour rôle de nourrir et protéger l’axone. Au cours de la SEP, la myéline du système nerveux central est altérée voire détruite (démyélinisation) par le système immunitaire.

myéLINISANt : produisant de la myéline.

myéLINISAtIoN : ensemble des processus qui produisent la myéline.

myéLINISé : qui est entouré de myéline.

myéLItE : Inflammation de la moelle épinière qui peut être d’origine infectieuse (poliomyélite par exemple) ou immunologique.

nN-ACétyLASPARtAtE : composant chimique qui est un marqueur quantitatif de la santé des neurones

NéCRoSE : destruction et mort de la cellule.

NERF : constitué de milliers de fibres nerveuses, il permet de transporter les messages d’un centre nerveux (moelle épinière ou cerveau) à un organe ou à un muscle et de ramener les informations vers celui-ci.

NEURAL : qui a rapport au système nerveux.

NEURoBIoLogIE : branche de la biologie qui étudie le système nerveux.

NEURoBLAStE : cellule précurseur des cellules neurales.

NEURogéNèSE : phénomène qui conduit à la formation du système nerveux.

NEURoLogIE : branche de la médecine s’intéressant aux maladies du système nerveux (à l’exclusion des maladies psychiques, qui relèvent de la psychiatrie).

NEURoNE (ou cellule nerveuse) : cellule principale du système nerveux. Le neurone est constitué par un corps cellulaire (noyau) et des prolongements appelés "dendrites" (ramification abondante) ou "axone" (prolongement unique). Le neurone émet et reçoit l’influx nerveux sous la forme de message électrique qui se propage d’un neurone à l’autre le long de l’axone. Le corps des neurones se trouve dans la substance grise et les axones dans la substance blanche. Le point de contact entre deux neurones est appelé synapse.

NEURoPAthIE : maladie du nerf périphérique (bras, jambes).

Lexique SEP 2013v2.indd 12 30/10/2013 10:07:27

Page 13: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 13

NEURotRANSmEttEUR : substance chimique fabriquée généralement par les neurones et qui permet aux cellules nerveuses de transmettre l’influx nerveux entre elles ou entre un neurone et une autre variété de cellules de l’organisme (muscles, glandes…).

NEURotRoPhIqUE : relatif à la nutrition et au développement des tissus neuronaux.

NéVRALgIE : douleur due à une lésion d’un nerf.

NéVRItE oPtIqUE : atteinte du nerf optique quelque soit son origine.

NéVRogLIE : tissu occupant les intervalles entre les éléments du système nerveux et servant de soutien au système nerveux central, non générateur d’influx nerveux. Voir cellules gliales.

NœUD DE RANVIER : région située sur les axones myélinisés là où la gaine de myéline s’interrompt. Cette interruption de la gaine permet une conduction saltatoire de l’influx nerveux et augmente ainsi considérablement sa vitesse.

NoRB : Névrite optique Rétro-Bulbaire : inflammation du nerf optique responsable d’une baisse de l’acuité visuelle et/ou d’une altération de la vision des couleurs. Une douleur du globe oculaire est fréquemment associée aux troubles visuels et les précède parfois. La NoRB est souvent un signe révélateur d’une SEP.

NoyAU CELLULAIRE : structure clé située au centre de la cellule, il contient les chromosomes, support de l’ADN représentant le patrimoine héréditaire de chacun.

NoyAUx gRIS CENtRAUx : amas de substance grise situés en profondeur des hémisphères cérébraux. Ils comportent, de chaque côté, le thalamus, le noyau ventriculaire et le noyau caudé.Nucléaire : en rapport avec le noyau d’une cellule.

NUCLéotIDE : unités de base de l’ADN. Ce sont l’adénosine (A), la cytosine (C), la guanine (g) et la thymine (t).

NUCLéotIDIqUE : issu des nucléotides.

NyStAgmUS : mouvements involontaires et saccadés du globe oculaire. Ces mouvements peuvent être horizontaux, verticaux, voire rotatoires. Ils peuvent accompagner une paralysie des muscles de l’œil (ophtalmoplégie). Dans la SEP, la présence d’un nystagmus correspond à une démyélinisation des voies de l’équilibration dans le tronc cérébral ou le cervelet.

ooBSERVANCE : concerne le respect de la prescription médicale par le patient.

œDèmE : gonflement des tissus, le plus souvent du tissu conjonctif, sous cutané (sous la peau) par rétention d’eau.

œStRogèNE : hormone stéroïde produite chez les femmes. Elle est secrétée pendant le cycle menstruel pour former un

environnement propice à la fécondation et à l’implantation de l’embryon dans l’utérus. Elle est ensuite secrétée par le placenta jusqu’à la période précédent immédiatement l’accouchement.

œUF FéCoNDé (ou zygote) : cellule issue de la fusion d’une cellule sexuelle masculine (spermatozoïde) et d’une cellule sexuelle féminine (ovocyte).

oLIgoCLoNAL : qui se rapporte à un petit nombre de clones cellulaires, c’est-à-dire à des groupes de cellules toutes issues de la même cellule initiale, donc génétiquement identiques. Concernant la SEP, on trouve des immunoglobulines oligoclonales dans le LCR : ces immunoglobulines sont toutes fabriquées par quelques clones cellulaires.

oLIgoDENDRoCytE : cellule présente dans la substance grise du système nerveux central (là où se trouvent les axones). Il fabrique la myéline qui s’enroulera autour des axones. Ce sont les cellules myélinisantes du système nerveux central.

oLIgomèRE : assemblage de petite taille de quelques molécules d’une même protéine.

oNCogèNE : gène qui contrôle la croissance, la division et la mort des cellules normales. Il peut subir une mutation et entrainer une prolifération anormale des cellules, conduisant au cancer.

oPC : cellule précurseur d’oligodendrocyte. C’est une cellule immature qui évoluera vers un oligodendrocyte.

oPhtALmoPLégIE : paralysie des muscles de l’œil. Selon les muscles atteints, on distingue l’ophtalmoplégie externe (muscles assurant la mobilité du globe oculaire et de la paupière) et l’ophtalmoplégie interne (pupille). Elle peut s’accompagner de nystagmus.

oRgANELLE : structure spécialisée contenue à l’intérieur d’une cellule et délimitée par une membrane.

oRgANItE : petite structure fonctionnelle située dans la cellule et possédant des caractéristiques et des propriétés particulières. Les principaux organites sont les mitochondries, l’appareil de golgi, l’ergastoplasme, le cytosquelette.

oxyDAtIoN : réaction entre l’oxygène et une substance chimique conduisant à une autre substance. Exemple : l’oxygène et le fer fabriquent la rouille.

pPARAPARéSIE : paralysie légère de la moitié inférieure du corps.

PARéSIE : déficit moteur défini par une perte partielle des capacités motrices d’une partie du corps.

PARESthéSIE : trouble de la sensibilité tactile : fourmillement, picotement, engourdissement, sensation de ruissellement de liquide. C’est une sensation désagréable mais non douloureuse qui survient sans stimulation. Les paresthésies font partie des troubles de la sensibilité souvent observés au cours de la SEP. Un

Lexique SEP 2013v2.indd 13 30/10/2013 10:07:27

Page 14: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 201314

signe fréquent est la sensation d’une décharge électrique dans la colonne vertébrale lors des mouvements de flexion de la tête : c’est le signe de Lhermitte.

PARoxyStIqUE (douleur) : douleurs d’intensité maximale survenant par crises brèves.

PAthogèNE : qui est responsable ou qui provoque une pathologie.

PAthogéNèSE : ensemble des processus se produisant dans l’organisme et responsables du déclenchement ou du développement d’une maladie.

PAthogéNIE : étude des mécanismes entraînant le déclenchement ou le développement d’une maladie.Peptide : enchaînement formé par un petit nombre d’acides aminés.

PéRIPLAqUE : zone qui entoure la lésion de sclérose en plaques.

PERoxySomE : petite structure située à l’intérieur de la cellule et qui a pour fonction la fabrication ou la décomposition de divers métabolites, notamment la dégradation des acides gras à très longues chaînes.

PhéNotyPE : aspect extérieur d’un individu. Le phénotype résulte de l’action des gènes et de leur combinaison, il est l’expression extérieure du génotype.

PhILogéNétIqUE : étude du mode de développement des espèces au cours de l’évolution.

PhySIoLogIE : science qui étudie le rôle, le fonctionnement et l’organisation des organismes vivants et de leurs composants.

PhySIoLogIqUE : relatif à la physiologie.

PhySIoPAthoLogIE : étude du fonctionnement de l’organisme pendant une maladie.

PLACEBo : substance composée de produits chimiques neutres ou n’interférant pas (à priori) avec l’évolution de la maladie. Elle est utilisée dans les essais cliniques afin de vérifier l’efficacité d’un nouveau traitement. Un médicament efficace si son efficacité est supérieure à celle du placebo.

PLAqUE : région démyélinisée du système nerveux central. Cette démyélinisation est due à une dégradation de la gaine de myéline protectrice puis à un durcissement irréversible des tissus (sclérose). Elle est localisée dans la substance blanche, souvent autour d’une petite veine. En fonction de la localisation des plaques, les signes de la SEP sont différents et peuvent parfois être à l’origine d’aucun symptôme. Synonyme : lésion, cicatrice.

PLAqUE NEURALE : région issue d’un des feuillets embryonnaires qui donnera la moelle épinière et l’encéphale.

PLAqUEttE : éléments du sang importants dans la coagulation sanguine.

PLExUS : ensemble des nerfs.

PLP : Protéine protéolipidique : une des principales protéines de la myéline.

PoLLAKIURIE : mictions (action d’uriner) trop fréquentes et peu

abondantes. Lors d’une SEP, divers troubles urinaires peuvent survenir : difficultés à uriner (dysurie), mictions impérieuses, trop fréquentes. La pollakiurie peut aussi être le signe d’une infection urinaire.

PoLygéNIqUE : qui dépend de plusieurs gènes.

PoLymèRE : substance composée de molécules de masse moléculaire élevée.

PoLymoRPhISmE : coexistence de plusieurs allèles d’un même gène.

PoLyNEURoPAthIE : atteinte multiple des nerfs.

PoNCtIoN LomBAIRE : examen médical consistant à prélever au niveau lombaire le liquide céphalo-rachidien qui baigne le cerveau et la moelle épinière. Cet examen complémentaire peut servir au diagnostic de la SEP.

PoNDéRAtIoN : ajustement des paramètres d’une séquence d’acquisition IRm afin de privilégier un type de relaxation par rapport à un autre.

PoSt-PARtUm : période s’étendant de l’accouchement au retour de couches (réapparition des règles).

PotENtIEL D’ACtIoN : également appelé influx nerveux. Il correspond à une dépolarisation transitoire, locale, brève et stéréotypée de la membrane des neurones. Il permet de transmettre les informations entre le cerveau et le reste du corps et inversement.

PotENtIELS éVoqUéS : examen par lequel on enregistre l’activité électrique du système nerveux après des stimulations provoquées et stéréotypées (son, lumière, prise de décision, …). on explore les voies nerveuses de la vision, de l’audition ainsi que la motricité et la sensibilité des membres. Les potentiels évoqués sont anormaux dans la majorité des cas de SEP et dans d’autres maladies neurologiques. Ils permettent de confirmer le diagnostic ou de détecter des atteintes discrètes.

PoUSSéE : dans la SEP, la poussée est définie par l’apparition, la réapparition ou l’aggravation, en l’absence de fièvre, de symptômes et de signes neurologiques, durant au moins 24 heures, avec régression totale ou partielle. Pour être distinctes, deux poussées doivent débuter à plus de 30 jours d’intervalle. Les poussées peuvent durer plusieurs semaines puis une récupération est fréquente ; parfois, des séquelles persistent.

PRéCURSEUR : désigne toute cellule se trouvant à un endroit intermédiaire du développement, entre la cellule souche et la cellule différenciée.

PRéSymPtomAtIqUE : qui précède l’apparition des symptômes. Un diagnostic présymptomatique est la réalisation d’un test permettant de détecter

une maladie (dans le cas principal des maladies génétiques). Une période présymptomatique est la durée d’incubation biologique, entre l’infection et les manifestations cliniques initiales.

PRéVALENCE : nombre de personnes atteintes d’une maladie à un moment donné dans une population donnée (terme d’épidémiologie).

PRogéNItEUR : cellule immature qui conduira, après avoir subit diverses modifications, à une cellule mature fonctionnelle. Les

Plaque

Lexique SEP 2013v2.indd 14 30/10/2013 10:07:27

Page 15: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 15

progéniteurs ou cellules progénitrices ont des capacités de différenciation plus limitées que celles des cellules souches.

PRogEStéRoNE : hormone produite par le corps qui contribue à préparer l’utérus à la réception et au développement de l’œuf fécondé.

PRogRESSIoN : dans la SEP, aggravation neurologique continue depuis 6 mois au moins, qu’il y ait ou non des poussées. L’évolution régulière du handicap définit certaines formes de SEP (SEP progressives) par opposition à un autre type : la forme rémittente évoluant par poussées. on surveille la progression du handicap par un score appelé EDSS.

PRoNoStIC (facteur) : facteur qui permet, dans une certaine mesure, de prévoir l’évolution de la maladie et l’efficacité d’un traitement. La SEP est une maladie imprévisible. Néanmoins, certains facteurs pouvant suggérer un bon pronostic ont été mis en évidence : début avant l’âge de 40 ans par des troubles visuels ou de la sensibilité, avec un long intervalle entre les deux premières poussées.

PRotéASomE : complexe multienzymatiques assurant la dégradation des protéines de manière ciblée.

PRotéINE : substance chimique fabriquée par le corps suivant les informations fournies par le code génétique. Il en existe plusieurs types : certaines interviennent sur la structure cellulaire, d’autres sont des enzymes.

PRotéINE BASIqUE DE LA myéLINE (PBm) : protéine constitutive de la myéline. Des anticorps sont souvent dirigés contre elle lors de la SEP. Ces anticorps sont trouvés dans d’autres maladies neurologiques et leur rôle dans la SEP n’est pas parfaitement connu.

PRotéIqUE : relatif aux protéines.

PRotéoLIPIDE : protéine majeure de la myéline.

PRotoCoLE (en recherche clinique) : document rédigé avant le début de l’essai clinique décrivant les critères d’éligibilité, les objectifs, le déroulement (c’est-à-dire le calendrier, les procédures, les traitements, les dosages…), la méthodologie, le traitement des données, la durée et la gestion de l’essai.

PSyChothéRAPIE : traitement faisant appel uniquement à des moyens psychologiques pour soigner des personnes atteintes de troubles mentaux ou physiques. Elle est régulièrement utilisée dans la SEP pour aider le patient à mieux supporter sa maladie, à organiser sa vie en conséquence, à surmonter les périodes éventuelles de dépression, sa fatigue, à gérer le stress.

PtoSIS : chute de la paupière supérieure résultant d’un déficit du muscle releveur de la paupière supérieure.

rRANDomISéE (étude randomisée) : étude où la répartition des personnes/patients entre les différents groupes (traitement versus placebo ; traitement à différentes doses, …) est effectuée

par tirage au sort afin de faire une étude objective et d’éliminer tout biais.

RéCEPtEUR : protéine située à la surface d’une cellule et dont le rôle est de se lier spécifiquement à une substance fabriquée par d’autres cellules ou étrangère à l’organisme. C’est le principe de la clé et de la serrure. La liaison de cette substance sur le récepteur active la cellule et provoque des réactions. Ce phénomène intervient dans de nombreuses réactions biologiques, notamment dans l’acquisition de l’immunité. Par exemple, les lymphocytes t portent des récepteurs pour se lier aux substances étrangères et les détruire. La structure précise de ces récepteurs peut varier entre les individus et elle est déterminée génétiquement.

RéCESSIF (caractère ou trait) : trait ou maladie qui ne survient que si les deux copies (allèles) du gène d’un individu (chacun sur un chromosome différent) sont anormales. Dans le cas d’une maladie, elle peut sauter une génération.

REChERChE CLINIqUE : elle recouvre l’ensemble des recherches à visées médicales menées sur l’être humain. Elle se base sur les résultats de la recherche fondamentale pour inventer et prouver l’efficacité de nouveaux traitements ou techniques. La première étape de la recherche clinique est appelée "recherche préclinique".

REChERChE FoNDAmENtALE : elle regroupe les travaux de recherche scientifique n’ayant pas de finalité économique déterminée au moment des travaux. Elle est donc presque exclusivement le fait de laboratoires de recherche académiques. La recherche fondamentale en médecine vise à mieux comprendre le corps humain et ses maladies, donc son fonctionnement normal et pathologique.Recherche translationnelle : recherche destinée à traduire la connaissance tirée de la recherche fondamentale en applications cliniques.

REChUtE : se dit lors d’une nouvelle poussée dans la SEP.

REComBINANt : produit de synthèse obtenu par génie génétique.

RééDUCAtIoN : techniques permettant de récupérer complètement ou partiellement l’usage d’une fonction ou de compenser un handicap. on peut rééduquer la parole, la marche, la miction... Chez les personnes atteintes de SEP, elle permet aussi de préserver les capacités musculaires ou d’apprendre au patient à gérer ses efforts pour minimiser la fatigue. Elle permet souvent d’améliorer la qualité de vie.

RégIoN jUxtAPARANoDALE : région située en amont des nœuds de Ranvier, où les languettes terminales de la myéline s’attachent fortement à l’axone grâce à des molécules d’adhérence.

RégIoN NoDALE : région des nœuds de Ranvier, très riche en canaux-sodium.

RégIoN PARANoDALE : région située entre la région juxtaparanodale et la région nodale, très riche en canaux-potassium.

RémISSIoN : période de latence pendant laquelle la maladie ne se manifeste pas et ne s’aggrave pas.

REmyéLINISAtIoN : ensemble des processus au cours desquels les oligodendrocytes synthétisent une nouvelle gaine de myéline autour des axones. Ce phénomène fait suite à la dégradation de la myéline (démyélinisation).

Lexique SEP 2013v2.indd 15 30/10/2013 10:07:27

Page 16: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 201316

RéSoNANCE mAgNétIqUE : technique permettant de manipuler les spins (propriété associée à chaque particule) des matériaux au moyen d’ondes de radio-fréquences. Cette technique a de nombreuses applications en chimie et en biologie. Elle est à la base de l’imagerie IRm.

RétICULUm ENDoPLASmIqUE : sous-compartimentation de la cellule. Il est composé d’une membrane et d’une "lumière". Le réticulum endoplasmique intervient dans de nombreuses fonctions cellulaires (assemblage des protéines suivant l’information venue du noyau, stockage de molécules, rôle de détoxification, …)

RétICULUm ENDoPLASmIqUE LISSE : parties du réticulum sans "granules".

RétICULUm ENDoPLASmIqUE RUgUEUx : partie du réticulum endoplasmique couverte de "granules" (ou "ribosomes") synthétisant les protéines.

RétRoVIRUS : virus contenant de l’ARN. Une fois entré dans la cellule, il convertit son ARN en ADN et l’intègre dans les chromosomes de la cellule hôte.

sSC : Sous-cutanée : sous la peau.

SCANNER : appareil de radiologie utilisant les rayons x et permettant d’obtenir des images des diverses parties de l’organisme en coupes optiques fines.

SCLéRoSE : littéralement "cicatrice", c’est-à-dire durcissement des tissus. Dans la sclérose en plaques, cela fait référence au remplacement de la myéline détruite autour des axones par du tissu cicatriciel.

SCoRE : résultat chiffré de tests utilisés en médecine pour évaluer telle ou telle fonction. Dans la SEP, le test le plus utilisé est celui qui permet de déterminer le score de handicap physique, l’EDSS. Des tests permettant d’évaluer les fonctions cognitives ou la fatigue sont également utilisés.

SémAPhoRINES : molécules biologiques qui interviennent dans la migration des oligodendrocytes au cours du développement et lors de la remyélinisation.

SENSIBILIté : propriété de certaines parties du système nerveux de percevoir des sensations tactiles, thermiques, douloureuses ou posturales. Différents troubles de la sensibilité peuvent exister dans la SEP.

SéqUELLE : lésion ou trouble qui persiste après la fin d’une maladie. Au cours de la SEP, on parle de séquelle quand la récupération après une poussée n’est pas complète.

SéqUENCE : enchaînement des processus nécessaires à l’obtention d’une image IRm.

SéRotyPE : catégorie dans laquelle certains virus, microbes, champignons ou bactéries sont classés selon leur réaction contre

des anticorps spécifiques.

SéRUm : liquide sanguin débarrassé de ses cellules et des protéines de la coagulation.

SNC : système nerveux central (cerveau et moelle épinière).

SPAStICIté : rigidité d’un groupe de muscles entraînant une raideur musculaire et une restriction de la mobilité. Dans les formes évoluées de SEP, la spasticité est fréquente mais elle peut compenser une faiblesse de la marche en facilitant la station debout.

SPECtRométRIE DE mASSE : technique d’analyse permettant de détecter et d’identifier des molécules d’intérêt par mesure de leur masse.

SPhINCtER : muscle entourant un orifice et permettant son ouverture et sa fermeture. La SEP peut altérer le fonctionnement des sphincters, en particulier ceux de la vessie.

SPhINgoLIPIDE : lipide complexe présent dans toutes les membranes cellulaires et en particulier dans celles du cerveau. Ils sont importants pour le fonctionnement normal du système nerveux.

SPIN : propriété intrinsèque associée à chaque particule et caractéristique de la particule. Il peut être associé à la rotation de la particule sur elle même. La manipulation des spins joue un rôle important dans l’IRm.

SPoRADIqUE : se dit d’un évènement isolé ou d’une maladie atteignant des individus isolément sans qu’un lien familial soit mis en évidence. La SEP est principalement une maladie sporadique même s’il existe des familles ayant plusieurs cas.

SRm : Spectroscopie par Résonance magnétique : technologie semblable à l’IRm, mais fournissant des données chimiques plutôt qu’anatomiques. Elle est fort utile dans l’évaluation des effets de nouveaux traitements.

StEm CELLS : terme anglais désignant les cellules souches.

SUBStANCE BLANChE : zone du cerveau et de la moelle épinière où passent les axones myélinisés (prolongements des neurones entourés de la gaine de myéline). C’est essentiellement la substance blanche qui touchée dans la SEP.

SUBStANCE gRISE : partie du système nerveux central composée principalement des corps des neurones, des cellules gliales et des vaisseaux sanguins.SULFAtIDE : constituant des membranes des neurones et des cellules gliales.

SUPRACoNDUCtIoN : propriété de certains métaux ou de certaines céramiques de n’offrir aucune résistance au courant électrique lors qu’ils sont refroidis à très basse température. Ce sont des bobines supraconductrices refroidies à l’hélium liquide qui équipent l’aimant principal des appareils IRm.

SUSCEPtIBILIté géNétIqUE : la présence de certains gènes chez une personne la rende plus vulnérable à développer une maladie. Néanmoins, la présence de ces gènes n’implique pas que la personne développera la maladie car les facteurs environnementaux ont également une influence, plus ou moins importante, sur l’apparition ou non de la maladie. Dans la SEP, il existe une susceptibilité génétique.

Lexique SEP 2013v2.indd 16 30/10/2013 10:07:28

Page 17: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 17

SymPtômE : manifestation subjective d’une maladie telle qu’exprimée par le malade, par opposition aux signes objectifs constatés par le médecin lors de l’examen clinique du patient. Les symptômes de la sclérose en plaques sont très différents d’une personne à l’autre et d’une poussée à l’autre. Ils dépendent de la localisation des plaques dans le système nerveux central.

SyNAPSE : zone de contact entre deux cellules nerveuses. C’est à ce niveau que se transmet l’influx nerveux entre deux neurones ou entre un neurone et un muscle par l’intermédiaire de la plaque motrice.

SyStèmE hémAtoPoïétIqUE : système relatif à la formation des cellules circulant dans le sang.

SyStèmE hLA (human Leucocyte Antigen) : il est constitué de plusieurs protéines situées à la surface des globules blancs (leucocytes) qui ont pour fonction de présenter les corps étrangers (antigènes) aux cellules de défense du système immunitaire. Il existe plusieurs catégories et sous-catégories de protéines hLA. Chaque individu en reçoit des différentes de ses deux parents. Cet "héritage" va constituer une "carte d’identité" spécifique à chacun.

SyStèmE ImmUNItAIRE : ensemble des défenses de notre organisme destiné à combattre toute invasion microbienne par le biais des globules blancs, composés de macrophages et de lymphocytes t et B. Les macrophages avalent les microbes et les digèrent. Les lymphocytes B attaquent les microbes en fabriquant des anticorps, les lymphocytes t les détruisent directement.

SyStèmE NERVEUx : ensemble de cellules spécialisées dans la conduction de l’influx nerveux permettant la transmission et le traitement des informations. Il est composé du système nerveux central et du système nerveux périphérique.

SyStèmE NERVEUx CENtRAL (SNC) : il se compose du cerveau et de la moelle épinière. Il est enveloppé par les méninges où circule le liquide céphalo-rachidien (LCR). Il est protégé par la boîte crânienne et la colonne vertébrale. La SEP est une maladie du système nerveux central.

SyStèmE NERVEUx PéRIPhéRIqUE (SNP) : il est composé des racines nerveuses, des ganglions nerveux et des nerfs périphériques reliant le système nerveux central aux autres parties du corps.

tt1 : terme utilisé en IRm. Une séquence pondérée en t1 délivre une image en contrastes dits "anatomiques", ce qui signifie que la substance grise apparaît plus sombre que la substance blanche. Le liquide céphalo-rachidien, situé entre la substance grise et l’os apparaît lui nettement plus foncé.

t2 : terme utilisé en IRm. Une séquence pondérée en t2 délivre une image en contrastes inversés ou dits "tissulaires". L’eau et l’œdème apparaissent en hypersignal.

tESLA : unité de mesure du champ magnétique, donc utilisée pour les IRm. A titre de comparaison, une IRm classique de 1.5 t (tesla) possède un champ magnétique 30 000 fois plus important que le champ magnétique terrestre.

théRAPIE CELLULAIRE : traitement consistant à remplacer des cellules déficientes ou disparues par des cellules saines.

théRAPIE géNIqUE : traitement consistant à introduire dans l’organisme un gène à usage thérapeutique.

théRAPIE PhARmACoLogIqUE : traitement par des médicaments.

tISSU CoNjoNCtIF : tissu présent dans la plupart des organes (peau, tube digestif, voies respiratoires, urinaires, génitales…). Il comble les espaces entre les organes.

tItRE : en biologie, le titre fait référence à la concentration en virus dans un prélèvement.

tomoDENSItométRIE : technique consistant à faire tourner autour du patient une source de rayon x.

tomogRAPhIE : technique d’imagerie qui permet de reconstruire le volume d’un objet à partir d’une série de mesures effectuées par tranche depuis l’extérieur de cet objet.

toxICoLogIE : se rapporte à l’étude des produits toxiques et de leurs effets.

tRADUCtIoN : en biologie, processus permettant la synthèse d’une protéine à partir d’un brin d’ARN messager (qui provient de l’ADN par transcription).

tRAItEmENt DE FoND : dans la SEP, traitement servant à prévenir l’apparition de poussées et à ralentir la progression de la maladie. Il peut être immunomodulateur ou immunosuppresseur. Les interférons bêta, par exemple sont un traitement de fond de la SEP, à la différence des corticoïdes qui ne sont utilisés que lors des poussées.

tRAItEmENt SymPtomAtIqUE : traitement qui agit sur les symptômes provoqués par la maladie. Dans la

SEP, les traitements symptomatiques peuvent agir sur les troubles urinaires, la fatigue, les difficultés à la marche…

tRANSAmINASES : substances dosées dans le sang et dont l’augmentation témoigne d’une atteinte du foie. Dans la SEP, la surveillance des transaminases est régulière chez les personnes recevant des traitements de fond de la SEP pour détecter un effet secondaire responsable d’une altération du fonctionnement du foie.

tRANSCRIPtIoN : transfert de l’information génétique d’un gène depuis une molécule d’ADN vers une molécule d’ARN.

tRANSCRIPtomE : ensemble des ARN issus de la transcription du génome. on peut caractériser le transcriptome d’un tissu particulier, d’un type cellulaire, ou comparer les transcriptomes entre différentes conditions expérimentales. La caractérisation et la quantification du transcriptome dans un tissu donné et dans

système nerveux central

Lexique SEP 2013v2.indd 17 30/10/2013 10:07:28

Page 18: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 201318

des conditions données permettent d’identifier les gènes actifs, de déterminer les mécanismes de régulation d’expression des gènes et de définir les réseaux d’expression des gènes.

tRANSDUCtIoN : transfert d’ADN par un vecteur viral.

tRANSFECtéE : cellule dans laquelle un gène étranger a été introduit.

tRANSFERt D’AImANtAtIoN : technique d’IRm avancée ayant une spécificité particulière pour la détection de la myéline.

tRANSgèNE : gène qui sera introduit dans un organisme hôte.

tRANSgéNèSE : opération qui consiste à transférer un gène d’un organisme dans un autre pour en modifier son génome.

tRANSgéNIqUE : animal porteur d’un gène de source étrangère.

tRANSmISSIoN : passage d’un individu à un autre. Elle peut être génétique, virale, bactériologique…

tRIgLyCéRIDES : substance chimique composée de trois acides gras accrochés à un squelette de glycérol.

tRoNC CéRéBRAL : partie de l’encéphale qui relie le bas du cerveau avec le haut de la moelle épinière.

tRoPhIqUE : se rapporte à tout ce qui est relatif à la nutrition d’une cellule, d’un tissu vivant ou d’un organe.

tUBE NEURAL : partie de l’embryon résultant de la fermeture de la gouttière neurale. Il donnera la totalité du système nerveux central.

uUhthoFF (phénomène d’) : aggravation transitoire des symptômes lors d’un effort physique ou d’une élévation de la chaleur corporelle : bain chaud, fièvre, chaleur extérieure élevée ou tout autre facteur susceptible d’élever la température du corps.

URoDyNAmIqUE : voir "miction".

vVACCIN : solution injectable destinée à immuniser l’organisme contre un virus, une bactérie, ou autre.

VACUoLE : cavité remplie de fluide dans les cellules.

VECtEUR : en biologie, se dit d’une structure capable de s’auto-répliquer et dans laquelle on a introduit de l’ADN étranger. on l’utilise ensuite pour faire pénétrer cet ADN dans une cellule hôte.

VENtRICULE : cavité allongée et aplatie. Le cerveau possède 4 ventricules qui communiquent entre eux, renferment et fabriquent le liquide céphalo-rachidien (LCR). Les plaques de SEP sont souvent situées à proximité des ventricules cérébraux. Il existe également des ventricules dans le cœur.

VIRUS : agent infectieux de très petite taille qui ne peut se multiplier qu’à l’intérieur des cellules vivantes qu’il infecte et dont il utilise les constituants pour se développer.

VItESSE DE CoNDUCtIoN : vitesse à laquelle se propage l’influx nerveux.

VIRoLogIE : étude des virus et des agents infectieux associés.

VoxEL : désigne le volume élémentaire, généralement assimilé à un petit parallélépipède, accessible à la mesure IRm. Dans les appareils hospitaliers courants, ce volume est de 3x1x1 mm.

zzygotE : cellule œuf issue de la fécondation d’un ovocyte par un spermatozoïde.

Lexique SEP 2013v2.indd 18 30/10/2013 10:07:29

Page 19: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

sclérose en plaques

de handicap neurologiqueacquis chez l’adulte jeune

personnes touchéesen France

des maladessont des femmes

1ère cause

80 000

3/4enfants de -18 ans700

Fondation pour la recherche sur la sclérose en plaques - ARSEPsiège : 14 rue Jules Vanzuppe - 94200 Ivry sur SeineTél : 01 43 90 39 39 - www.arsep.org - ARSEPfondation

Lexique SEP 2013v2.indd 19 30/10/2013 10:07:30

Page 20: lexique - arsep.org · 4 lexique des termes utilisés dans la sclérose en plaques - Fondation ARSEP - 2013 b BARRI hémèAto-RE ENC (BéPhALIE) : qUE Régions du système nerveux

Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques membre de la mSIF

14 rue jules Vanzuppe - 94200 Ivry sur Seine tél : 01 43 90 39 39 - www.arsep.org

ARSEPfondation

Serv

ice

com

mun

icat

ion

- oct

obre

201

3 - c

rédi

ts p

hoto

s : ©

ligh

tpoe

t - F

otol

ia.c

om

Lexique SEP 2013v2.indd 20 30/10/2013 10:07:30