Levolume habitablEfti'et uneplace:- chi?es qual.itésexigé/s ct.~ de ~roiltfi::..:.~a condition qu'lIj~uwgar~~~ ~ .._'-.tecte expérimentr,P11ppe Harléa bien re

subtil pour le!Feet~

Né coiffé, le Feeling 1040 aparfaitement réussi sa misesur orbite commerciale. Apeine finissions-nous de

-elater l'heureuse issue du flirt tumul-tueux du prototype skippé par Marc

inski avec le cyclone tropical Glo-ria que ce modèle frôlait de très prèsle titre de bateau de l'année, certainsconfrères n'hésitant pas à le bapti·ser le nouveau Romanée. Effective-ment, on retrouve dans ce plan desdimensions assez proches de cefameux voilier de croisière que l'onrencontre sur toutes les mers duglobe et certainement le même soucide proposer un voilier bien adapté àla vie en mer.

Malgré la différence de matériaude construction, l'alliage léger ayantcertainement contribué à renforcerl'image utilitaire du Romanée trèsapprécié des loueurs ct des écoles devoile, leur programme initial se res-semble. N'oublions pas que te pro-totype du Romanée a gagné lechampionnat du RORe en sontemps, et que le Feeling 1040 ne veutpas subir la domination de ses con-currents directs en matière de per-formances si l'on en juge par seslignes d'eau et le dessin élaboré deson lest elliptique associés à un plande voilure élancé et généreux. LeRomanée proposait, il y a tout justedix ans, la première cabine arrièreisolée sous le cockpit. On retrouveaujourd'hui cette disposition sur laplupart des voiliers de croisière etnaturellement sur le Feeling 1040offert par le chantier, soit en versionpropriétaire avec une cabine arrièreunique accolée à un grand local toi-lettes, soit en version charter avecdeux cabines arrière symétriques etun cabinet de toilettes plus petitrepoussé vers l'avant, à tribord dansla descente.

Une taille debateau qui mériteune barre à roueLe progrès en matière de volume

habitable est mis en évidence par lajauge en douane qui attribue près dedeux tonneaux supplémentaires auFeeling 1040, doté par ailleurs d'unelongueur de flottaison nettementsupérieure, élément favorable aussibien pour la vitesse que pour le con-fort des emménagements. Enmatière de volume, le Feeling 1040l'emporte également sur les modè-les qui le concurrencent directementdans la production des grands chan-tiers français, et l'on sent que Kiriéa cherché à se démarquer en propo-sant un modèle plus étoffé que lesautres voiliers de taille comparable,

politique qui avait déjà porté sesfruits avec le Feeling 920.

Dès le premier contact avec lebateau amarré à son ponton, la jupearrière ou plutôt le tableau creuséavec sa marche et son échelle debain se révèle pratique pour embar-quer, sans avoir à escalader un bordéde franc-bord important. Le chantierpropose bien un système de coupéeouvrante avec deux chandeliers spé-ciaux, mais il s'agit d'une option. ]]en est de même pour la barre à roueque beaucoup jugeront indispensa-ble sur une coque de cette taille;mais le supplément est loin d'êtrenégligeable. louable attention, lechantier prévoit à la constructiontout ce qu'il faut pour une installa-tion après coup et l'on peut donccommencer, comme nous l'avonsfait, avec une barre franche.

Un voilierimpressionnantdans la briseAu Grand Pavois, lorsque nous

étions sortis pour la première foisavec le Feeling 1040 dans les condi·tians plaisantes d'une petite brise deforce 2, nous nous étions inquiétésde la lourdeur de barre. S'agissantdu prototype en cours de mise aupoint, nous avons passé cela aucompte de la nouveauté et depuisl'architecte a redessiné un nouveausafran doté d'une compensation plusaccentuée. L'amélioration est impor-tante par petit temps, comme nous

avons pu en juger lorsque le répitentre deux dépressions nous a per-mis d'envoyer toute la voilure,génois et spi compris.

Toutefois, le Feeling 1040 estdépourvu de toul aileron arrière fixe,que ce soit sous la coque ou devantle safran et c'est donc ce dernier quidoit encaisser toute la poussée laté·raie de dérive lorsque le bateauamorce une embardée. Qu'il s'agissed'un coup de gîte dû à une risée oude J'action d'une vague sous la han-che arrière, le résultat est le même:le barreur doit stopper le mouvementde manière décidée, ce qui exige unecertaine dépense musculaire. L'effi-cacité du safran n'est pas mise encause et la coque ne donne pasl'impression de vouloir passer sur sabarre une fois qu'on la maintient fer-mement. L'expérience de diversessais effectués sur des voiliers detaille et de déplacement comparablesnous conduit à penser qu'à moins dedisposition paniculière comme deuxdérives, la barre à roue n'est pas unluxe superflu dès que les dimensionsdu bateau exigent des efforts répé-tés du barreur. Le confort procurépar une bonne démultiplication com-pense largement la perte de sensa-tions de barre directes, mais peu plai-santes dès lors qu'il faut déployerune force physique écartant toutesensibilité.

Plusieurs sorties avec des ventsallant de 20 à 30 nœuds et la mercorrespondante nous ont révélé deuxqualités essentielles de ce modèle:la raideur à la toile et le passage dans

Bien toilé sur l'avant, le Feeling 1040garde toute sa puissance dans le clapot.

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Plans de formes.

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111

la vague. Avec 25 nœuds réguliersde vent vrai, le Feeling 1040 fait routeau près avec seulement un ris dansla grand-voile et son foc nO 1. Maisnous avons été surtout étonnés parl'absence de chocs malgré des creuxassez impressionnants. De temps entemps seulement, le plat de la carènesous le poste avant ricoche et faitentrer cette cabine en résonance,mais nous n'avons jamais éprouvéde choc brutal nous forçant à ralen-tir. Lorque la brise fraîchit, il suffitde déborder un peu plus le chariotd'écoute de grand-voile sous le ventpour soulager la barre.

Dans ces conditions, on appréciela facilité de réglage apportée par legrand palan ajouté en série sur lagrande écoute et qui permet de bor-der comme il faut la grand-voile,

même avec de la brise, sans effortdémesuré. Bien que les bas haubansinstallés tirent moins le mât surl'avant qu'un bas-étai, le pataras àridoir à volant lui procure un cintrageefficace et comme tout bon voiliermoderne, le Feeling 1040 réagit àchaque réglage jusqu'au parfait équi-libre où l'on tire le meilleur de lacarène. Bien mené au près dans labrise, le Feeling 1040 sera certaine-ment un adversaire coriace. Malgrésa raideur naturelle, cette coquereste encore sensible au rappel et laprésence de l'équipage assis au ventaugmente sa puissance mais eUenes'impose absolument pas en dehorsdes courses. Nous avons mêmetrouvé ce bateau plutàt tolérant, soncomportement restant correct avecdes réglages ou un choix de voilure

FIEI.ING JD4DArchitectes: Philippe Harlé et Alain Mortain. Cons-tructeur: Kirié, route de La Rochelle, 85100 LesSables-d'Olonne.Prix: départ chantier, TVA comprise, avec grand-voile, génois médium, tourmentin, moteur Volvo 2002

18 ch diesel, version propriétaire: 41998OF. Avecmoteur Volvo 2003 28 ch: 429000F.Options: version charter: 5880 F. Barre à roue etcompas: 14750F. Lest court: 3600F. Eau chaude surballon: 728OF. Grand mât: 2580F. Accastillage despi et tangon: 5220F (tes voiles supplémentaires sontfournies par les revendeurs!.

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Plans <lesemménagements.

A 1 ()eo.cenle 12,01mHAUTEURS sous BARROTS

, ALCami 194mlC Ay.Cemi V2~, Po$te A.anl >.", Cabiroe Ar. 1,89m', Toilette 1.83"

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""""":~:~l·.

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approximatifs, ce qui est bien prati-que en croisière.

Comme la plupart des coques decet architecte, celle du 1040 estdotée d'une excellente évoJutivité quis'accompagne d'une stabilité deroute assez moyenne. Il faut donc lebarrer avec doigté, avec des correc-lions aussi réduites que possiblepour ne pas engendrer une route enlacets peu élégante. En revanche,cette évolutivité permet de virer debord sous grand-voile seule dans unemer hachée sans aucune difficulté,en attendant que l'équipier renvoieson foc, et se révèle vraiment inté-ressante pour les prises de mouillageavec un bateau de dimensions nonnégligeables. La frontière entre petitet gros bateau sera toujours très sub-jective, mais sans aucun doute, leFeeling 1040 appartient déjà à lacatégorie des gros par son compor-tement en mer et sa manièred'encaisser des vents frais.

La marche par petit temps n'a pasété dédaignée pour autant et sansêtre exagérée, la surface de voilureest suffisante pour que ce bateau sedéfende honorablement dans les

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petits airs. Un grand mât mesurant30 cm de plus en hauteur ajoutequelques mètres carrés supplémen-taires pour ceux qui naviguent régu-lièrement dans des zones peu ven-tées.

Un lest court, maispas de béquilles

Ne voulant pas sacrifier les perfor-mances aux impératifs de l'échouageavec une version dériveur lesté, lechantier a préféré proposer un lestcourt qui cale 1,40 m, et moyennantun supplément de poids de 150 kg,assure la même raideur à la toile quele GTE. La différence de rendementne devrait donc concerner principa-lement que la marche au près serré,la différence de déplacement don-nant un handicap minime aux autresallures. Malgré la semelle large etplate du lest court, le béquillage n'estpas prévu ce qui semble normal avecun tirant d'eau de cet ordre, maisl'échouage à quai se pratiquera sansdifficulté. Si le lest elliptique con-serve une traînée un peu plus faibleaux allures portantes, il n'apportepas de changement radical dans lecomportement à la barre caractériséà la fois par un bon contrôle et unecertaine tendance à chasser un peude l'arrière que l'on maîtrise facile-ment avec un peu d'habitude. Làencore, la taille du bateau joue en safaveur et l'on sent que l'on peut endemander beaucoup avant d'attein-dre les limites de sécurité.

La vie sur le pont bénéficie d'unensemble de nombreux détails bienétudiés. Ainsi l'antidérapant a vu sonefficacité augmentée par rapport auxmodèles de conception plus an-cienne et ses petites pointes accro-chent fermement sous les semellesdes équipiers. Évidemment, le con-tact avec la peau nue est un peurugueux, mais on ne peut pas toutavoir. Par ailleurs, cet antidérapantest disposé sans parcimonie, y com-pris sur le sommet des hilaires decockpit, endroit crucial pour la cir-culation, mais souvent négligé pour-tant. Le seul endroit du pont où l'onrisque de glisser est constitué par lecapot de descente en altuglas quicoulisse trop bien, une fois n'est pascoutume, et s'ouvre à la moindrepoussée. A côté de ce petit incon-vénient, il faut féliciter le chantierpour les mains courantes efficacesqui encadrent cette ouverture et sont

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Un cockpit vr8iment marin qUÎ n'exploire pas toute 18 largeur de la coque.

La coque est bien renforcée au niveaudes cadènes.

~De belles mains courantes encadrent

le capot de descente.

Un tablea.u arrière aménagé de manière foncrionnelle.

r- REDUCTION DE VOILURE ~ I\~~/ 30' ~

f-

I~20' ANGLE DE GiTE

C-

f- /~C-

r

O'

1f- Courbe VMG (Velociry Made Gaodl; elle représente le gain

f- au vent obtenu par un voilier pratiquant le meilleurcompromis cap vitesse au louvoyage. En abcisse la vitesse

f- du vent vrai (ne pas confondre avec celle de l'anémomètre).

'1- La courbe propre au bateau analysé permet de connaÎtre leVMG POUf une vitesse de vem donnée. Elfe donne égalementdes indiCations sur la gite optimale et la réduction de voilure

correspondante, cette dernière étant exprimée enpourcentage du guidant maximal.

1 1 l l 1<- ~- '"- ,n" '"-

VMG

40

3,5

30

2nSn 160

Les trois polaires ci-dessous représententla vilesse du Feeling 1040 en fonction dugisement, et pour trois vitesses différen-tes de vent réel. Les tirets verticaux pla-cés aux sommets inférieurs et supérieursdes polaires représentent le gisementpour lequel la meilleure progression auvent ardère ou au louvoyage est obrenue.La dis rance du point 0 au tirer représentealors la vitesse du bateau, et la projecrionverticale, la progression équivaleme pleinvent arrière, ou contre Je vent (VMG.).

'>o

Vent ar.

15n 20n 25n 30n 35nVITESSE DU VENT REEL

40n

La carène du feeling 1040est volumineuse, les entrées d'eau plu-tôt en U font rapidement place à des couples bien pleins et à un maÎtrebau très rond caractérisé par son importante largeur à la flottaison.Sur l'arrière, le bouchain se marque et les fonds s'aplatissent. 1/ enrésulte une surface mouillée un peu plus forte que ses concurrents,léger handicap contrebalancé par une raideur à la toile plus impor-tante qui lui assure de bonnes performances dès que le vent souffleun peu.

Les chiffres publiés correspondent à la version grand tirant d'eauavec quille en fonte, et l'on peut remarquer le bord de fuite ellipti-que de la quille que l'on retrouve dans le dessin du safran suspendusans aucun aileron. Comparé à ceux des First 345 et Sun-Rise, leplan de voilure du Feeling 1040 est proche, et seul le triangle avantest légèrement plus petit. Toutefois, le Sun-RisB, plus léger se voitavantagé par petit temps, le Feeling 1040pourrait supporter un plande voilure plus importilnt. En effet, le parcours type de 20 milles fournipar l'ordinateur prévoit des performances légèrement inférieures par5 nœuds de vent en Feeling 1040, alors que par 10 nœuds de vent,il fait pratiquement jeu égal avec le First 345 et le Sun-Rise, les pré-cédant fégérement. Mais par 20 nœuds, il passe en tête grâce à unemeilleure vitesse, du près au vent de travers.

Un VMG supérieur à 4 nœuds est atteint dès 11 nœuds de ventréel, et ne redescendra au-dessous de cette valeur que pour un ventsupérieur à 40 nœuds dans des conditions de mer acceptables. Carne J'oublions pas, J'ordinateur ne tient pas compte de l'état de la mer,et par ce vent ce sont plus souvent les vagues qui freineront la remon-tée au vent. La bonne raideur du Feeling 1040 est bien visible surcette courbe, et l'on peut en particuÜer remarquer que la gîte de 30°ne· sera atteinte que par 25 nœuds, et que fa réduction de voilurede 40% - correspondant à la prise du 3" ris - n'interviendra quepour 33 nœuds de vent. Les polaires tracées pour 5, 10 et 20 nœudsde vent nous montrent que le meilleur VMG au près est obtenu pourun angle inférieur ou égal à 45°, et qu'au vent arrière, il sera obtenuen s'écartant sensiblement du plein vent arrière, et ce d'autant plusque le vent sera faible. Rémi TRISTAN.

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de plus complétées par celles pluslongues du rouf.

Malgré la largeur de l'arrière de lacoque, l'architecte a conservé uncockpit adapté aux dimensions dubarreur de teUe sorte que ce dernierpeut se caler parfaitement à la gîteavec les pieds posés sur l'angle dela banquette sous le vent. Les lattesde teck de section généreuse sup-portent cette poussée sans faiblesse.Les équipiers profitent du mêmeconfort, mais pour mouliner effica-cement sur le winch d'écoute degénois, il est préférable de sortir ducockpit et de s'installer debout sousle vent sur le large passavant. Nousavons également noté que si la posi-tion assise au vent n'exige aucuneffort, on y prend de jolis bains desiège comme sur la plupart des pontsmodernes lorsque l'étrave piquedans une vague. Heureusementl'importance du franc-bord rend cephénomène assez rare.

La qualité et l'échantillonnage del'accastillage n'appellent aucune cri-tique particulière et nous avonsmême remarqué certains raffine-ments comme les chariots d'écoutede foc réglables à distance ou lesdoubles poulies de rappel posées ensérie derrière les winches de génois.L'entrée du coffre à mouillage estprotégée par une belle plaque eninox et les taquets sont bien dimen-sionnés. Toutefois, la ferrured'étrave va être revue, les chau-mards fermés en fil rond n'étant pastrès appréciés des équipages, car ilsne permettent pas de passer uneamarre en catastrophe. Pour êtrecomplets, nous avons relevé deuxpoints discutables dans l'utilisationau moteur, à savoir le plexi tropfoncé qui abrite le tableau de bordmais ['aveugle, et la tirette de stopqui oblige à ouvrir le coffre pour arrê-ter le diesel, soit une chance supplé-mentaire de se coincer les doiÇlts.

Une impressiond'espace paucommuneComme deux acheteurs sur trois,

nous avons choisi de naviguer sur laversion propriétaire qui tire le partile plus agréable du volume de lacoque. Le point fort de ce modèleest sans aucun doute l'impressiond'espace peu commune que l'onéprouve au pied de la descente.Même la disposition de la cuisine enU, fonctionnelle mais encombrante,

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Le cockpit est bien habillé en teck de Birmanie "" ...

!..~.I

~UM~II"SII~~OM"A.AISOIICaractéristiques Feeling 10,40 First 345 Sunrise

Longueur de la coque 10,40 m 10,55 m 10,06 mLongueur à la flottaison IL). 9,20 m 9,OB m 8,81 mBau maximal 3,61 m 3,49 m 3,50 mBau à la flottaison 3,01 m 2,94 m 2,94 mFranc-bord avant .... 1,12 m 1,20 m 1,16 mFranc-bord milieu 1,00 m 0,93 m 0,99 mTirant d'eau minimal - - -Tirant d'eau maximal 1,87 m 2,02 m 1,85 mTirant d'air ... 14,64 m 15,00 m 14,30 mDéplacement en charge (LI. 6750 kg 6860 kg 5400 kgPoids en ordre de marche. 5600 kg 5700 kg 4565 kgPoids du lest 2000 kg 2050 kg 1590 kgNature du lest Fonte Fonte FontePoids de la dérive .. - - -Nature de la dérive . - - -Largeur des passavants 0,53 m 0,55 m 0,45 mCatégorie de navigation ". N° 2516 1'. N° 2262 1"Jauge en douane (tonneaux) 11,79 tx 10,3 tx 10,4 lX

Surface du triangle AV Ol. 26,80 m~ 26,92 m~ 27,55 m2

Surface maxi du génois (21. 42,21 ml 40,97 m2 42,95 m2

Surface du foc nO 1 20,90 m2 28,OB m2 27,70 m2

Surface de ta grand-voile (3) 25,60 ml 25,69 m2 23,79 m2

Surface max; (2 + 3) (VI 67,81 m2 66,66 m2 66,74 m2

Surface pour ta jauge 52,40 m2 52,61 m2 51,34 m2

Surface du maître coupleimmergé en charge (B) 1,40 m2 1,56 m2 1,28 m2

Surface de dérÎve totale 6,51 m2 6,73 m2 6,03 m2

Surface mouÎllée totale (Ml. 26,79 ml 26,46 ml 24,13 m2

Position du centre de dériveet du centre de carène CD 4,7 % 4,7 % 6,2 %par rapport au milieu de laflottaison (en % de II: CC 4,2 % 3,5 % 3,89 %Ecart entre CV et CD en %de L 16,1 % 19,4 % 16,8 %

Stabilité initialeMA par degré 131,2 kgm 98,02 kgm 102,9 kgm

Raideur à la toile l"

15' 4,28 3,27 3,53 ;30' 7,81 6,05 6,46 ,

JI MII.I." SU. " •• ,IIA T'U.fies vitesses des bateaux sont

•

indiquées en nœuds)

Gisement Feeling 1040 First 345 Sunrise

ALLURE du Vitesse du vent réel

vent5 n 10 n 20 n 5 n 10 n 20 n 5 n 10 n 20 n

Louvoyage 0' 2,39 3,91 4,54 2,48 3,89 4,42 2,48 3,92 4,43

Bon plein 45' 3,38 5,53 6,38 3,51 5,51 6,19 3,47 5,55 6,23

Largue 90' 4,41 6,70 7,49 4,52 6,60 7,'12 4,55 6,68 7,37

Grand Largue 1350 3,07 5,55 7,84 3,09 5,60 7,70 3,18 5,73 7,89

Vent arrière 180' 2,40 4,45 7,13 2,41 4,49 7,08 2,47 4,58 7,19

Temps duparcours 6h19'45" 3h45'()9" 2h59'25" 6h11'39" 3h45'26" 3h04'06" 6hOO'26" 3h42'20" 3h01'36"

z;;:a:U,'0oo"~o..,!)1ou

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u~>~Zq>-!!1a:....Ë~a:

'our /a compréhenSÎon des calcu/s, se reporter Bti N° 377: «( /ïnformatique prefld la relève}} page 75.89

A &A 8A... "IIFlEta.NG '040ne remet pas en cause la circulationet les vastes surfaces de planchers.Les menuiseries en orme clair con-tribuent à l'impression d'aisancegénérale.

Les banquettes de carré sontpourvues de deux ceintures rembou-rées formant un dossier confortable.Si l'on y regarde de plus près, cetteinstallation fixe supprime des équi-pets et diminue nettement la surfacepour l'utilisation en couchette. Surle côté bâbord, le chantier a d'ailleursprévu une extension du plancher decouchette afin de disposer de l'inté-gralité de la surface du matelas pourun adulte.

On doit donc considérer les ban-quettes du carré comme des cou-chettes d'appoint seulement, cetteoptique ne s'opposant absolumentpas au programme de la version pro-priétaire déjà pourvue de deux cabi-nes tout confort. Qu'il s'agisse eneffet de la cabine arrière ou du posteavant, leur confort est pratiquementéquivalent avec des rangements bienorganisés, un petit siège pratique,une vaste couchette double et unesurface de plancher correcte. Évi-demment la cabine arrière est favo-risée en matière de hauteur sous bar-rots avec 1,89 m contre seulement1,68 m dans le poste avant.

Les réservoirs d'eau douce en inoxoccupent le volume complet sous lesbanquettes du carré si bien que l'onpourrait craindre un manque de ran-gements. Il n'en est rien si on exa-mine toutes les possibilités en détail,le Feeling 1040 étant pourvu d'ungrand nombre de coffres, d'équi-pets, de placards et même de tiroirs.La penderie à cirés n'a pas étéoubliée et son bac moulé en polyes-ter possède même une évacuationvers la cale.

Dans la configuration propriétaire,la table à cartes est orientée dans lesens de la marche et tout est prévupour faciliter la tâche du navigateur:grand panneau à instruments, biblio-thèque, casier à jumelles et range-ment épais pour le stockage des car-tes. II suffirait de réduire un peu lahauteur du siège latté pour que leconfort soit parfait pour un skippergrand format. Actuellement, le pas-sage est un peu juste et la tête frôlel'hiloire de rouf. Argument de séduc-tion nO 1, la cuisine se pare, depuisle Salon 86, d'un deuxième évier cir-culaire très décoratif. En regardantla version d'origine, nous pensonsque cette addition est superflue puis-qu'elle supprime un rangement pra-

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Un vaste carré très confortable, surtout en position «jour» (propriétaire).

Large couchette et nombreux rangements pour la cabine arrière (propriétaire).

Poste avant classique, mais spacieuxet bien organisé.

Un retour du plan de travaitaussi pratique au port qu'en mer.

/'•

:que pour les bouteilles dont le cui-Wlier se sert régulièrement, et qu'un:gouttoit était déjà fourni. Rien à diresur la suspension du joli four en inox.JUi se balance librement lorsque le:uyau souple est fixé de façon cor-'"eCte, ce Qui n'est pas toujours le:::as. Attention le contrôle! L'adjonc-XN'l après coup d'une poubelle auto--"latique donne également lieu à ungag impayable. Il suffit de placer la:ête dans la poubelle ouverte pourêtre en bonne position pour manœu-Ifer les vannes d'évier au fond duotacard. La grande glacière est bienorganisée avec des paniers et le tarifdes options prévoit une transforma-xm en réfrigérateur. Il en est de'Tlème pour l'eau chaude qui n'estoas fournie en standard. On voit malun propriétaire s'en priver sur une.;nité aussi confortable. Il lui faudraaussi rajouter un répartiteur de=harge pour éviter les fausses

anœuvres du commutateur-.snuel entre les deux batteries d'ori·gine.

Toutes ces remarques sont vala-oies également pour la version char-::erqui, en fin de compte, se justifieoarfaitement avec ses deux belles,:abines arrière et un cabinet de to;-ettes dont le confort serait suffisant

'Si ,'on disposait d'une aération fixe..li encore, jf faut consulter la listedes options, car la version charterrnpliQue un supplément de prix al"inverse de certains concurrents.

Des progrès à faire,non en robustessemais en matiare definition

Ayant essayé le Feeling 1040 dansson pays natal, nous avons pu exa-"iner en détail la fabrication à touses stades. Les traditions Kirié sont'?Spectées et lorsqu'on connaît'attention portée par Philippe Harlé,..;-ndes seuls architectes à suivre la::onstruction de ses modèles au fil::es années, on peut avoir confiance::.ansce bateau dans toutes les con-:3tions. Les points cruciaux commee montage des cadènes ou du lest"ont appel à des renforts de struc-~re généreux. Les nombreuses.::écoupes visibles dans la coque ousur le pont avant le montage des.JCCessoireslaissent constater uneXIOne régularité dans le moulage des3kes polyester.

Du côté de la menuiserie, les!Chantillonnages sont égalementErieux et de nombreux éléments uti-isent du bois massif ou du lamellé-:ermettant de beaux arrondis. En-egardant de près, il est possible de

Une table à canes inversée contre le cabinet de toilettes (versÎon chaner) .critiquer la finition de certains ajus- • ~ .....~tages et si l'ensemble est plaisant etsolide, un petit effort serait néces-saire pour égaler le niveau des meil-leurs.

Il n'empêche que ce constructeura réussi de manière spectaculaire uneconversion brutale entre ses fabrica-tions traditionnelles de canots tittleset vedenes et une gamme de voiliersde croisière modernes et attrayants.Le choix des architectes s'est mon-tré très judicieux en ménageant unéquilibre subtil entre la clientèle descroiseurs et celle des sportifs, que cesoit en France ou à l'exportation. LeFeeling 1040 à lui seul résume bientous ces efforts et profite de l'expé-rience acquise aussi bien avantqu'après la nouvelle orientation duchantier. Ce travail se voit, et vis àvis de ses concurrents, le Feeling1040 peut faire valoir son volumeexceptionnel et ses qualités marines,mais également l'homogénéité de saconception de vrai bateau de mer.Le chantier doit toutefois éviter de

Le nouveau rableau électrique estmonté sur charnières.

tomber dans le piège du succps ctaugmenter ses cadences de fabrica-tion sans négliger les contrôles dequalité. Le standard actuel justme uncertain supplément de prix à condi-tion d'assurer une bonne régularitéréduisant les interventions du serviceaprès-vente. Le créneau occupé parle chantier dans ce domaine doit êtreconservé à tout prix.

Jacques MONSAULT •Malgré la houle, la coque n'a pas tendance a rouler sous spi.

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