Lever 8h20. Petit déjeuner puis nous nous préparons....

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lundi 7 août 2017 (belle journée 28°) Lever 8h20. Petit déjeuner puis nous nous préparons. Le taxi nous prend à 10h45. ¾ d’heure après nous arrivons devant le Parc-Hôtel 60 rue Beaunier dans le 14 ième arrondissement. Christiane dépose sa valise puis, nous allons à l’hôpital. C’est vraiment tout près. Nous mangeons un sandwich à la cafété- ria, je fais un petit tour puis nous montons dans ma chambre, il est 14h. Chambre 407 ; La présentation de la chambre se fait rapido, ensuite, je range mes affaires dans les placards et nous attendons. Chris- tiane va à la pharmacie. L’infirmière vient me faire les examens d’usage et me fait une prise de sang. Christiane revient, l’infirmière aussi, je n’ai pas rempli tous les documents, nous les remplissons. En- suite, sudoku, Pokémon. Les infirmières et les médecins et les chirurgiens se succèdent, à 17h30, Chris- tiane s’en va. Le dîner est servi vers 19h15. Potage légumes à la crème + dose 15g lait en poudre. Omelette, pâtes et petits légumes. Mousse au chocolat au lait. Pain. Le soir, je regarde un peu la télé, un film avec Joey STARR et une gamine qui joue vraiment très bien. Je regarde aussi la tour Eiffel qui scintille.

Transcript of Lever 8h20. Petit déjeuner puis nous nous préparons....

lundi 7 août 2017 (belle journée 28°)

Lever 8h20. Petit déjeuner puis nous nous préparons. Le taxi nous prend à 10h45. ¾ d’heure après

nous arrivons devant le Parc-Hôtel 60 rue Beaunier dans le 14 ième arrondissement. Christiane dépose

sa valise puis, nous allons à l’hôpital. C’est vraiment tout près. Nous mangeons un sandwich à la cafété-

ria, je fais un petit tour puis nous montons dans ma chambre, il est 14h. Chambre 407 ; La présentation

de la chambre se fait rapido, ensuite, je range mes affaires dans les placards et nous attendons. Chris-

tiane va à la pharmacie. L’infirmière vient me faire les examens d’usage et me fait une prise de sang.

Christiane revient, l’infirmière aussi, je n’ai pas rempli tous les documents, nous les remplissons. En-

suite, sudoku, Pokémon. Les infirmières et les médecins et les chirurgiens se succèdent, à 17h30, Chris-

tiane s’en va.

Le dîner est servi vers 19h15.

Potage légumes à la crème + dose 15g lait en poudre.

Omelette, pâtes et petits légumes.

Mousse au chocolat au lait. Pain.

Le soir, je regarde un peu la télé, un film avec Joey STARR et une gamine qui

joue vraiment très bien.

Je regarde aussi la tour Eiffel qui scintille.

mardi 8 août 2017 (ciel gris 22°)

Je suis réveillé depuis longtemps quand l’infirmière passe à

6h15. Tension, température, tout est OK. Impossible de me rendormir

mais je reste couché jusqu’à 8h.

7h58, message de Christiane. Je m’habille et je vais aux toilettes, je n’ai plus qu’à at-

tendre. J’allume mon téléphone et je regarde s’il y a d e s

Pokémons dans le secteur, j’attrape un Rattata (1)

.

8h27, le petit déjeuner arrive, café et même double café,

un morceau de pain et un peu de confiture.

8h36, l’infirmière m’apporte mon Kardégic, elle me demande si je dois pren-

dre Le Témérit-duo pour ma tension… je sais que je ne dois pas le prendre, je

suis surpris qu’elle ne le sache pas.

9h, une aide-soignante m’apporte la Bétadine pour

la douche et ma tenue pour après la douche.

9h45, deux chirurgiens viennent m’expliquer ce qu’ils vont faire … un trou

pour la caméra et une petite ouverture, peut-être deux autres trous et … si ça

ne se passe pas bien, une ouverture plus grande.

J’étais plutôt serein, quand ils s’en vont, je le suis nettement moins. Le ton

employé par le chirurgien barbu (l’autre n’a rien dit) Brrr, carrément flippant. Je me remets à mes sudo-

kus.

Pour essayer de me changer les idées, je m’imagine qu’avec tous ces trous, je ne vais plus pouvoir boire

un verre d’eau, ça va gicler de partout, comme dans les dessins animés. L’alcool ne pourra plus me

monter à la tête, je ne serai plus étanche, j’en passe et des meilleures.

10h30, je fais ma douche à la Bétadine, ensuite, j’attends … ça va être long jusqu’à 13h, heure de mon

opération.

11h30, je fais des photos.

12h05, une aide-soignante m’apporte une nouvelle tenue pour descendre à la salle d’opération, panta-

lon vert, chemise verte et chausson blanc. Je demande à une infirmière venue quelques minutes plus

tard de me prendre en photo.

13h, un infirmier vient me chercher et nous descendons au bloc à pieds.

J’attends dans une salle où il n’y a que des sièges et une dame dans un lit mais je ne sais pas si elle arrive

ou si elle repart.

Une infirmière m’apporte mon dossier, nom prénom date de naissance c’est OK.

Quelques minutes plus tard, une autre infirmière vient me chercher et nous entrons au bloc. Je suis sur-

pris, c’est petit et surtout très encombré par de nombreux appareils, je ne voudrais pas avoir à faire le

ménage ici. Je monte sur la table, l’infirmière est sympa, nous discutons un peu, ses parents sont

de Moulins Engilbert et elle descend souvent dans la N i è v r e . L’anes thés i s te

m’injecte ses produits,

l’infirmière me met le

masque, elle n’appuie pas trop, très vite, je m’endors.

On me ramène dans ma chambre à 19h. J’ai des tuyaux partout et j’ai un peu mal. L’infirmière me dit

que Christiane a appelé. Pas de télé, je suis fatigué et je n’ai qu’une envie, dormir.

J’aurai dû mettre les chaus-

sons bleus par-dessus les

blancs !!!

mercredi 9 août 2017 (pluie et froid 16°)

Je n’ai pas dormi de la nuit à cause des visites des infirmières et des appareils. Celui pour la tension me

serrait le bras toutes les 30 minutes et comme je tirais (sans le vouloir) sur les tuyaux, l’appareil se met-

tait à sonner et il a sonné presque toute la nuit, au début c’est l’infirmière qui rebranchait le tuyau pour

la tension ou l’un des fils pour le cœur, ensuite, je le faisais tout seul mais je

ne pouvais pas arrêter la sonnerie de l’appareil.

Comme à Henri Mondor, il y a eu le problème du pipi et la menace de la

sonde. J’ai demandé de l’eau à l’infirmière mais elle avait peur que je vo-

misse. Heureusement j’ai eu l’eau et j’ai pu boire mais c’est l’infirmière de

jour qui, après avoir coupé en short le pantalon vert, m’a emmené aux toi-

lettes et là j’ai pu faire le pipi salvateur qui m’a permis d’échapper de justesse

à la sonde.

Vers 9h, j’ai droit au petit déjeuner, café pain beurre et confiture. Toute la

matinée, c’est le va et vient, des infirmières, des aides-soignantes, des chirur-

giens qui me disent qu’ils vont m’enlever le drain, et même le laveur de car-

reaux.

On m’enlève l’oxygène et l’appareil de surveillance cardiaque, Il me reste une perf et le drain. Au mo-

ment de me faire une petite anesthésie pour que le chirurgien m’enlève le drain l’infirmière trouve que

ça mousse encore alors c’est remis au lendemain. Vers midi, arrivée du plateau repas.

Demi-pamplemousse (le demi-pamplemousse n’était pas sur le plateau)

Rôti de porc aux lentilles

Camembert

Pain

Christiane arrive pile à 13h. C’est dur pour elle et c’est d’autant plus dur que je parais nettement moins

en forme qu’à Henri Mondor. La, ou plutôt les douleurs sont supportables mais ce n’est pas facile de

trouver la bonne position dans le lit. Impossible de me mettre sur le côté gauche à cause du drain et de

la douleur, sur le dos j’ai mal aussi, je ne peux rester que sur le côté droit. En fait, j’ai deux petites en-

tailles et deux trous.

J’arrive à m’assoir au bord du lit, à marcher mais je ne peux pas quitter la chambre à cause du drain. En

milieu d’après-midi, l’infirmière m’enlève la perf, encore un bout de moins, j’ai un beau bleu sur la

main, et j’ai un peu de mal à respirer.

Christiane repart à 16h30 car la pluie menace. Après son départ, il se met à tomber des cordes, elle

m’envoie un message, elle n’a pas échappé à l’ondée. J’écris mon compte rendu, à 17h13, j’arrête

d’écrire, je classe mes photos dans mon portable, j’attrape un ou deux Pokémons, et je fais des sudo-

kus. 19h, c’est le plateau du dîner.

Bouillon de volaille aux vermicelles (je n’ai pas trouvé les vermicelles)

Rôti de dinde au jus et jardinière de légumes

Compote de poires

Pain

Après la nuit blanche et pas de dodo dans l’après-midi, je n’essaie pas de regarder la télé le soir.

jeudi 10 août 2017 (ciel gris et grosse pluie 20°)

Je n’ai pas dormi de la nuit. Les médicaments ont fait de l’effet car je n’ai pas eu mal aux endroits cou-

pés lors de l’opération mais toujours allongé du même côté j’ai mal à la hanche. Je me suis levé à 3h30

pour aller aux toilettes, pas de problème, une autre fois à 6h30, pas de problème mais quand j’ai voulu

me lever pour le petit déjeuner, j’ai eu très mal, je ne pouvais pratiquement pas respirer et le drain sai-

gnait, j’ai passé un sale ¼ d’heure et j’espère qu’ils vont m’enlever le drain aujourd’hui mais ce n’est pas

sûr.

8h50, un des chirurgiens (le barbu) passe me voir, il me demande de tousser, je lui dis que j’ai mal, il

me répond : « Je sais que vous avez mal, mais tout va bien pour vous ». C’est réconfortant mais j’ai tou-

jours mal. Je commence à prendre des notes pour mon journal car je ne veux pas me recoucher tout de

suite.

9h15, une infirmière, ou plutôt une radiologue entre dans ma chambre avec un gros appareil sur roues,

elle me fait une radio de mes poumons.

10h le deuxième chirurgien passe me voir, il me dit qu’ils vont peut-être m’enlever le drain aujourd’hui.

10h30, l’aide-soignante vient pour la toilette, je lui parle du drain et que je préférerais faire une douche,

elle me répond que c’est possible et que je peux mettre l’appareil sous l’eau. Alors sans hésitation, je

vais sous la douche avec l’appareil relié au drain et le long tuyau. C’est génial, rien de tel qu’une bonne

douche pour faire disparaître fatigue et douleurs. 11h50, plateau repas.

Pâté forestier

Poulet basquaise et pomme de terre

Cocktail de fruit en coupelle

Pain

12h, il tombe des cordes, j’espère que la Mère Alex n’est pas en dessous.

12h30, je viens juste de terminer mon repas, l’infirmière me fait une petite anesthésie locale et une chi-

rurgienne m’enlève le drain, c’est super je suis libre. 13h pile, Christiane arrive. J’attends un peu

comme me l’a recommandé l’infirmière puis, j’enfile un sweat chaud sur mon pyjama et nous descen-

dons dans le hall d’entrée. Je monte l’escalier qui fait environ 2 étages, tout va bien. Si dans ma

chambre il fait assez chaud pour que je reste torse nu, dans les couloirs et dans le hall, il fait un froid de

canard, les hôtesses d’accueil ont des doudounes, j’ai un peu froid surtout aux jambes mais je suis trop

content de pouvoir marcher sans rien d’accrocher après moi. Dans l’après-midi, nous refaisons une ba-

lade dans l’entrée de l’hôpital et j’accompagne Christiane quand elle repart à 16h50 car les nuages sont

de plus en plus noirs. Je m’installe sur la table roulante et assis au bord du lit pour faire des sudokus et

attraper des Pokémons.

17h30, j’allume la télé, 17h35, je l’éteints. Je me mets en position et je m’endors jusqu’à 19h … un vrai

bonheur, l’aide-soignante m’apporte le dîner.

Potage de légumes + dose 15g de lait en poudre

Tomates farcies semoule

Crème dessert vanille

Pain

L’infirmière m’apporte des médicaments pour les douleurs, doliprane et un anti-inflammatoire. Après

mon repas, je fais le tour de l’étage puis je regarde les infos à la télé et un film. L’infirmière de nuit me

dit que je vais sans doute sortir demain, j’appelle Christiane.

vendredi 11 août 2017 (nuages et pluie 20°)

Il est presque 6h quand je regarde l’heure pour la première fois. J’ai dormi un peu enfin comme d’habi-

tude mais je n’ai pas eu mal et j’ai réussi à me coucher un peu sur le côté gauche.

8h30, l’infirmière de jour me confirme que je vais, sans doute, sortir ce matin. J’envoie un message à

Christiane. 8h35, petit déjeuner. Je fais ma valise. Un des chirurgiens passe me voir pour me confirmer

que je sors si ma radio est bonne et il me conseille de rester sur Paris le Week-End. Compte tenu de la

forte circulation j’avais déjà prévu de ne partir que dimanche de Sucy.

9h15, je fais ma douche.

9h30, je descends au rez-de-chaussée pour faire une radio et je remonte avec ma radio à 9h45. Je

donne la radio à une infirmière.

Christiane appelle, Elle a un taxi mais moi, je ne sais toujours pas avec certitude si je sors. Mon dossier

est prêt et l’infirmière me le remet, il est 11h.

J’appelle Christiane mais le taxi n’est plus libre. Avant de partir, je passe au bureau et je suis obligé de

régler car l’employé de la CAMIEG n’a pas envoyé la prise en charge.

L’hôtesse, toujours très désagréable, consent à nous appeler un taxi mais elle ne sait pas quand il va arri-

ver. Nous attendons une bonne heure. J’en profite pour faire un tour au parc Montsouris mais je ne

peux pas le visiter, je le regrette car je ne le connais pas.

Retour en taxi jusqu’à Sucy en Brie, nous n’avons pas prévenu la Grand-mère et elle met un bout de

temps à nous ouvrir. Nous mangeons les sandwichs achetés à la cafétéria de l’hôpital puis je vais me re-

poser. J’arrive à dormir jusqu’à 16h. Ensuite, nous allons faire des courses avec la grand-mère, je vais

chercher des médicaments à la pharmacie. Bien entendu, j’en profite pour faire une chasse au Poké-

mons et je passe au niveau 26.

Vers 18h, j’ai René au bout du fil et Claude à 19h, ils sont étonnés que je sorte si vite.