Lettre Ouverte à Nicolas SARKOZY -...
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ABDERRAHMANE JAA-AL-HAQQ
Lettre Ouverte à Nicolas SARKOZY
Nicolas SARKOZY Par
Ancien ministre de l’intérieur, puis des finances
Et enfin Président de la République Française
PAR
ABDERRAHMANE JAA-AL-HAQQ
Emails : [email protected] et [email protected]
Phones : (+229) 95053735 et 96160599 et 93920882
CORAN XI: 17-19 XI : 17 « Ne serait-ce pas meilleur que de se fonder sur une preuve évidente de son
Seigneur, dictée par un témoin de sa part ; alors qu’auparavant le Livre de Moïse avait été
guide et miséricorde ; voilà ceux qui y croient réellement ; quant à celui qui n’y croit point
parmi les factions, le Feu est son rendez-vous. Ne soit donc pas dans le doute à son sujet
car il est la vérité émanant de ton Seigneur même si la plupart des gens n’y croient guère.
XI : 18 « Il n’est pas de plus grave injustice que de forger un mensonge sur Dieu ; quand ils
seront présentés à leur Seigneur, les témoins confirmeront : ‘’ voilà ceux qui ont menti
contre leur Seigneur. N’est-ce pas que la malédiction de Dieu frappe les injustes ? ’’
XI : 19 « C’est eux qui détournent les gens du Chemin de Dieu, le rendant tortueux et nient
la vie future…
COTONOU, CE 30 NOVEMBRE 2003
NB : 1-Quand j’ai commencé la rédaction de cette LETTRE, Nicolas SARKOZY était ministre de
l’intérieur… Après les élections municipales de 2004, il était muté au ministère des finances
puis revenu encore à l’intérieur… Pour enfin être élu, quelques années plus tard, Président
de la République Française pour un seul mandat et il passa le témoin à François HOLLANDE
le 15 mai 2012.
2-Après chaque citation du nom du Prophète MUHAMMAD le signe (ç) annonce la formule
« çol’lâ allahu anlaïhi wa sal’lama » qui signifie ‘’PAIX ET BENEDICTION DE DIEU SUR LUI’’…
-2-
Monsieur le Ministre,
De votre débat avec le prédicateur musulman Tariq RAMADAN, j’ai retenu un point qui a
suscité cette longue lettre : LA LAPIDATION DE LA FEMME QUI A COMMIS L’ADULTERE…
Votre préoccupation est juste et humaine car toute personne sensée doit se poser de
nombreuses questions :
1- Pourquoi seule la femme est châtiée, selon la Charia, alors que l’adultère est un acte
posé par au moins deux personnes ?
2- Si Dieu est miséricordieux, pourquoi n’a-t-il pas laissé une chance de se réformer et
ordonné de lapider cette pécheresse ? Dieu veut-il la mort du pécheur ou son repentir ?
3- Lorsqu’un pareil cas se présenta à Jésus(ç), n’avait-il pas débouté ses contemporains par
cette déclaration : ‘’que celui qui n’a jamais commis de péché lance la première pierre
contre elle… ‘’ Personne n’osa : les gens se dispersèrent tous et la femme s’en était allée…
Jésus(ç) lui avait dit en substance : ‘’vas et ne commets plus ce péché’’
Il est donc question pour moi, non seulement de témoigner, aussi fidèlement que faire
se peut, du Message Coranique, mais aussi de profiter de cette occasion pour vous
présenter, un tant soit peu, le VRAI VISAGE de l’ISLAM… Car si le Coran est le vecteur de
l’ISLAM, il est primordial de le démarquer de cette religion que pratiquent la plupart des
musulmans et qui épouvante si tant l’Occident.
Je m’appliquerai, I’NSHÂ-ALLAH, à prouver que la lapidation n’est pas fondée sur le
Coran ; et ensuite je m’évertuerai à profiler à votre intention, le VRAI VISAGE de l’ISLAM
comme l’enseigne le Coran…
Je vous prierais, Mr Sarkozy, de bien vouloir accepter cette modeste contribution à
une meilleure connaissance de l’Islam… des informations coraniques qui pourraient servir de
plaidoirie contre les tenants de ‘’l’Islam pur et dur’’ comme vous aimez qualifier les
islamistes… l’Islam pur est resté dans le Coran qui n’a rien de dur car il propose aux humains
une démarche, un feeling comme le disent les anglais : l’ISLAM, selon le Coran, est d’abord
et avant tout, UN ETAT D’ESPRIT déterminant un mode de vie… et l’option demeure
ouverte : un choix librement consenti. Les islamistes sont des extrémistes alors que le Coran
recommande la modération en toute chose…
Sincèrement,
Abderrahmane JAA-AL-HAQQ
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De la communauté du juste milieu !
Il est des coïncidences qui frappent et laissent perplexe : Jacques BERQUE en a répertoriées
un nombre considérable dans le texte coranique et nous en informe par son livre ‘’RELIRE LE
CORAN’’… J’en mentionne une seule ici :
CORAN II : 143 « Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu… »
C’est-à-dire éloignée des extrêmes, jamais extrémistes… Ni à gauche, ni à droite… Quand on
se souvient que cette deuxième sûrot compte 286 versets et que le 143, à savoir 286/2,
parle du juste milieu, cette coïncidence frappante est de taille à faire réfléchir… Surtout que
cette sûrot intitulée LA VACHE (al baqora) a été révélée à Médine (al yats’riba), quand le
Prophète Muhammad(ç) et ses fidèles se retrouvèrent parmi plusieurs autres
communautés ; le Coran leur recommandait ainsi de demeurer modérés et sages au milieu
de tous ceux-là, d’être le ‘’fléau de la balance’’ qui veille à la justice et l’équité, de ne pas
supporter aveuglément leurs partisans au détriment du droit reconnu à leurs opposants, de
toujours vouloir et prôner la paix sociale (un des sens de ISLAM est PAIX) au milieu… Le
milieu étant le point de convergence…
« Nous avons fait de vous une communauté médiane afin que vous soyez témoins contre
les gens et que le Prophète soit témoin contre vous… » CORAN II : 143
Des limites posées par Dieu !
Il est aussi clair qu’au moment où vivait le Prophète Muhammad(ç), durant son ministère,
sa vie devait être l’exemple vivant du Coran sinon, il aurait manqué de sincérité : alors
l’ISLAM ne serait pas parvenu jusqu’à nous avec tant de force et de vigueur ; on ne peut
donc le nier : le Coran avait été révélé pour remodeler la vie de Muhammad(ç) et des fidèles
de sa FOI… selon des normes différentes, cernées par des limites posées par DIEU SEUL (AL HUDÛDU-LLÂHHI ). Le terme arabe HUDÛD ( ) signifiant LIMITES vient de la racine HaDaDa ( ) qui a
donné les dérivés :
1. HIDÂD ( ) qui signifie deuil
2. HADÎD ( ), le fer
3. HAD’DA ( ) qui colporte les sens de ‘’borner ; définir ; délimiter ; freiner ; limiter
; mettre un terme à ; restreindre’’ d’où AL HUDÛD ( pluriel de HAD’D ) qui
détermine les sens de ‘’barrière ; borne ; définition ; démarcation ; frontière ; ligne ; limite ;
lisière ; terme ; tranchant/fil (d’une lame).
On peut donc mieux cerner les sens possibles du terme AL HUDÛD ( ) en pensant à
« une barrière intangible et infranchissable (le fer) qui délimite un espace, une frontière au-delà de laquelle on rencontre la mort (le deuil) »… C’est une image qui rapproche de la
compréhension de ce terme arabe utilisé par le Coran pour indiquer un concept : Dieu a
posé des limites (AL HUDÛD) que NUL ne doit franchir, fut-il un envoyé de Dieu ! Si nous
devons utiliser un terme coranique pour désigner les NORMES de la LOI de DIEU ce ne peut
être que ‘’AL HUDÛDU-LLAHI…’’ (CORAN II : 228 à 230 où on compte CINQ occurrences).
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Chaque fois que le Coran aborde les normes de la Loi de Dieu il conclut toujours par
« TILKA HUDÛDU-LLAHI FALÂ TA’AnTADÛHA … ». CORAN II : 229
« …telles sont les limites posées par Dieu : ne vous en approchez guère… »
J’expose, à votre attention, deux exemples tirés du Coran qui demeure la seule Révélation en ISLAM et qui nous oriente suffisamment sur la Voie de Dieu, selon ses PRINCIPES et entre
ses LIMITES (AL HUDÛD).
CORAN V : 109-119
Verset 109 « … le jour que Dieu rassemblera les Prophètes, IL dira : ‘’que vous a-t-on répondu ?’’ Et ils ont répondu : ‘’nous n’en savons rien ; en vérité tu es seul savant de tous les mystères’’… »
Cet évènement préfigure le Jour du Jugement (YAOMAL QÏYAMA littéralement jour de
l’éveil, de la ‘’station debout’’ si on peut ainsi dire) où nous serons tous interrogés, les
Messagers de Dieu les premiers, on dirait, par rapport à leur mission ; et voilà leur réponse,
tous en chœur : ‘’NOUS N’EN SAVIONS RIEN’’… Il faut donc retenir que ce Jour-là, il n’y aura
pas d’avocat pour défendre qui que ce soit… Et le Prophète Muhammad(ç), parmi ses
‘’pairs’’, ne répondra pas autrement et ne parlera guère pour défendre sa communauté
selon la compréhension répandue, tirée de je ne sais où. Et qui Dieu interpelle-t-Il ce Jour-
là ? Pas le Prophète Muhammad (ç) en tout cas, selon le Coran et ôtes-toi de la pensée toute
intention d’y voir un quelconque dénigrement… Le Coran nous enseigne : (II : 285)
« … LÂ NUFAR’RIQU BAÏNA AHADI’N MI’N-RRU’SÛLIHHI… » « …NOUS NE FAISONS POINT DE DISTINCTION ENTRE SES MESSAGERS… » Mais c’est un Principe, une Limite (AL HUDÛD) : devant Dieu, il n’existe aucun avocat et nul ne sera chargé du fardeau d’autrui… Chacun de nous portera son propre fardeau, à savoir le
poids de ce qu’il a fait… CORAN XVII : 15
« WA LÂ TAZIRU WÂZIROT WIZ’RO UkH’RO… »
‘’NUL NE SERA CHARGE DU FARDEAU D’AUTRUI’’…
Chaque humain, qui qu’il fut, sera chargé du poids de ce qu’il avait fait sur terre, durant sa
vie… Et qui Dieu interpelle-t-il ce Jour-là ?
Verset 110 « et Dieu dit : ‘’Ô Jésus, fils de Marie ! Souviens-toi de mes bienfaits à ton égard et envers ta mère lorsque je t’ai fortifié par l’Esprit Saint… »
Et quand Dieu interpelle Jésus, il ne lui donne pas la parole pour défendre qui que ce soit : Il
lui a d’abord rappelé sa vie sur terre et tout ce qu’il lui avait accordé comme biens (versets
110 à 115)… Et pour lui demander quoi ?
Verset 116 « …Et quand Dieu dit : ‘’Ô Jésus, fils de Marie ! Est-ce toi qui as dit aux gens : ‘’Prenez moi et ma mère en tant que deux divinités à côté de Dieu ?’’… »
Et qu’a répondu Jésus ? A-t-il défendu ceux qui l’ont pris pour dieu ou fils unique de DIEU,
faisant partie d’une certaine TRINITE ?
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Verset 116 « …Il (Jésus) répond : ‘’Pureté à toi ! Il ne m’appartient pas de déclarer ce que je n’ai pas le droit de dire ! Si je l’avais dit, tu l’aurais su ; en vérité, tu sais ce qui est en moi alors que je ne sais rien de ce qui est en toi. Tu es, certainement, le seul Savant des mystères insondables !... »
Verset 117 « …Je ne leur ai dit que ce que tu m’avais ordonné de leur dire : ‘’ADOREZ DIEU, mon Seigneur et votre Seigneur !...
Qui peut légiférer concernant ‘’al halâl et al harâm’’ ? Est-ce qu’en dehors de Dieu quelqu’un à l’autorité de légiférer concernant AL HALÂL et AL
HARÂM ? CORAN LXVI : 1-5
Verset 1 « Ô Prophète ! Pourquoi interdis-tu ce que Dieu a rendu licite pour toi, recherchant l’agrément de tes épouses ? Et Dieu est Pardonnant Miséricordieux ! » Seul Dieu doit légiférer et nous allons suivre ; aucun humain ne peut déclarer ce qui est
halâl et ce qui est harâm ; cette autorité ne revient qu’à Dieu seul qui nous a tout dit dans le
Coran à propos de la religion conforme à la nature humaine, AL ISLAM, qu’IL a déjà parfait
pour nous et l’a, bel et bien, confirmé dans sa Révélation : CORAN V : 3
« AL YAOMA AKMALTU LAKU’M DÎNAKU’M WA A’TMA’MTU AnLA-Ï-KU’M NI’inMATÎ WA RODÎTU LAKU’MUL ISLAMA DÎNA’n »
« En ce jour j’ai parfait pour vous votre religion, et j’ai accompli mon bien sur vous en agréant pour vous l’ISLAM comme religion »
Ce jour-là, quand le Coran parla ainsi, il n’existait aucun des livres et autres
développements faits par les humains ; qui peut apporter quelque chose de nouveau qui
n’est pas inscrit dans le Coran et que le croyant, FIDELE DE LA FOI DE MUHAMMAD(ç), va
suivre en tant que Loi de Dieu ? Quelle autre norme allons-nous suivre qui n’est pas inscrite
dans le Coran ? Le verset (LXVI : 1), que j’ai cité plus haut, reproche au Prophète
Muhammad(ç) d’avoir interdit (harâm) ce que Dieu lui a rendu licite (halâl), en voulant faire
plaisir à ses épouses, recherchant leur agrément… Il faut retenir ici que seul Dieu peut
rendre HARÂM et HALÂL : pas même le Prophète Muhammad(ç) n’eut ce privilège ; et Dieu
nous a tout révélé dans son Coran qui est le seul Livre que nous avons hérité de son
Messager(ç)…
Faut-il suivre le Coran ou ce que les gens enseignent sans références coraniques et, parfois
même, en contradiction avec la Révélation ?
Que faut-il suivre : Coran ou traditions des parents ? Coran V : 104 « Quand ils sont appelés à suivre ce que Dieu a révélé et son Messager ils répondent : ‘’nous nous contentons de ce en quoi nous avons vu nos pères’’. Et si leurs pères ne comprenaient rien et étaient mal orientés… » (Voir aussi Coran II : 170)
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Quel problème pose ce verset qui revient plusieurs fois dans le corpus coranique ? Chaque
génération a tendance à imiter les anciens qui lèguent toujours une tradition, des us et
coutumes, une cosmogonie… Et les contemporains de Muhammad(ç) n’échappèrent pas à
cette histoire humaine : quand, par le Coran, ils furent appelés à suivre l’Envoyé de Dieu(ç), ils avaient préféré poursuivre ce qu’ils reçurent de leurs pères. Et le Coran de renchérir : ‘’et si leurs pères ne savaient et ne comprenaient rien ! Et si leurs pères n’avaient pas été bien orientés, s’ils avaient suivi la mauvaise direction !’’ Une question est sous-entendue là :
ALLEZ-VOUS LES SUIVRE BETEMENT SANS REFLEXION ET SANS REMISE EN CAUSE ? A nous
qui sommes musulmans aujourd’hui, s’adresse cette interpellation de la Révélation et nous
devons y répondre ! Nous sommes venus trouver nos devanciers pratiquer la religion et
avons appris d’eux ; ce verset nous pousse à la remise en cause de ces acquis en posant la
question fatidique de ce verset CORAN V : 104
« SI NOS PERES, AUPRES DE QUI NOUS AVIONS APPRIS, N’AVAIENT RIEN COMPRIS DU CORAN ? ET S’ILS N’AVAIENT PAS SUIVI LA VOIE INDIQUEE PAR LE CORAN ? ALLONS-NOUS CONTINUER DANS LA MEME VOIE QU’EUX ?... »
Voilà ce que le Coran nous invite, nous musulmans d’aujourd’hui, à faire à chaque instant
de notre vie, pour nous assurer que nous sommes toujours dans le Feeling de la Révélation,
que nous ne sommes pas mal guidés par nos pères, nos devanciers… Est-ce que le Coran a
ordonné la lapidation à mort de la femme qui a commis l’adultère seule comme nous
l’enseignent ceux qui nous ont précédés dans la Foi du Prophète Muhammad(ç) ?
De la lapidation de la femme adultère !
Le constat est paradoxal : pas un seul passage du Coran ne fait allusion à la lapidation à
mort de la femme qui a commis l’adultère ; alors, d’où les musulmans tiennent cette
pratique qui reprend vie de nos jours ?... Même si aucune des sentences prononcées, au
Nigéria par exemple, n’a pu être appliquée aux prétendues coupables. Il paraît que parmi ces
nigérianes condamnées à mort par lapidation se trouve une qui porte la grossesse de l’ex-
mari, celui qui l’a divorcée : son ex-mari passe chez elle la nuit, en cachette, et la voilà
enceinte de ses œuvres… La Charia la condamne à mort par lapidation et son mari est libre :
entre nous, ce mari pervers mérite plus le châtiment que celle qu’il a divorcée, pour venir
ensuite la voir chez elle à la faveur de la nuit : c’est lui le pervers coupable… EST-CE QUE DIEU VEUT LA MORT DU PECHEUR ? ET CETTE PAUVRE VICTIME DE SA NAÏVETE ET DES INCONSEQUENCES DE SON EX-MARI : EST-ELLE VRAIMENT COUPABLE D’ADULTERE ? SON EX-MARI N’EST-IL PAS LE VRAI COUPABLE ? (CORAN II : 230) Penchons-nous sur cette communauté naissante, autour de celui qui entendait le Message
seul, MUHAMMAD(ç), avant de le communiquer pour sa conservation, par écrit comme par
mémorisation… Ils avaient un souci : se démarquer de la société païenne et obscurantiste
qui les avait vus naître ; et si le Coran ne s’était pas encore prononcé sur une situation qu’ils
vivaient, imaginez leur embarras, eux qui s’étaient distingués de leurs contemporains en
suivant Muhammad(ç), le Prophète illettré (A’NNABI’ÏYIL U’MMI’ÏYI)… Prenons le cas de la
direction de la prière : Muhammad(ç) priait face à Jérusalem quand le Coran n’avait pas
indiqué une orientation pour la prière…
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Comme quoi il se sentait plus proche des juifs que des mecquois dès le début de son
ministère ; il ne faut donc pas s’étonner que la communauté naissante parla de lapidation à
mort en cas d’adultère avéré : les juifs, peuple supposé de Moïse(ç), étaient leur modèle et
ils lapident à mort toute femme convaincue d’adultère… Si un pareil cas se présentait au
Prophète Muhammad(ç), lui qui priait déjà face à Jérusalem, alors que le Coran n’en avait
encore rien dit, que va-t-il faire ? Suivre les juifs et prononcer la sentence de la loi juive : la
lapidation à mort de la coupable.
Quand le Coran (AL BAQORA, versets 138 à 150) énonça de prier vers la Mecque où se
trouve la Kaaba, le Prophète Muhammad(ç) et ses compagnons suivirent l’ordre aussitôt ; et
plus aucune prière, à compter de ce jour, ne s’orienta vers Jérusalem. Pourquoi en serait-il
autrement dans le cas de la lapidation à mort de la coupable d’adultère ? Et si, après l’ordre
coranique de s’orienter vers la Kaaba (sise à AL MAKKA), le Prophète(ç) avait continué à
prier face à Jérusalem, ses contemporains auraient saisi cette inconséquence pour le
dénigrer plus encore ; et tous ses fidèles se seraient détournés de lui : Muhammad(ç) fut
l’exemple vivant de la sincérité, sa vie se conformant toujours au Coran… Et nous, en tant
que ses fidèles, nous devons suivre le Coran comme il l’avait fait lui-même, si nous voulons
demeurer sur la Voie indiquée par Dieu dans sa Révélation et avoir le privilège d’être
comptés parmi les croyants sincères : al mu’minûnaç’çôlihûna… A propos d’adultère que dit le Coran ? CORAN XXIV : 2 « …appliquez, sans pitié, et à chacun des deux coupables d’adultère, cent coups de fouet, selon la religion de Dieu si, réellement, vous croyez en Dieu et au Jour Dernier ; et qu’un groupe de croyants soit témoin de leurs châtiments… »
Le premier point qui nous frappe est que le Coran réclame un châtiment équitable pour les
deux coupables et non pour la femme seule : CENT COUPS DE FOUET CHACUN… Le Coran
n’a jamais dit de lapider à mort quelque coupable d’adultère mais d’administrer à la
coupable, comme à son complice, CENT coups de fouet… Aurait-ce été possible, qu’après un
tel énoncé dans le Coran, le Prophète Muhammad(ç) fît autre chose : lapider à mort la
coupable seule ? Que Dieu me préserve d’une telle pensée… Comment Muhammad(ç) aurait-il pu continuer à punir l’adultère de lapidation à mort alors que le Coran a institué une
sentence : cent coups de fouet chacun ? Pour contourner cette difficulté insurmontable, les
tenants de la Charia ont ouvert une autre porte : une tradition venant abroger le Coran… Ce
qui est inconcevable quel que soit la position d’où l’on peut se placer : comment désobéir au
Coran et penser une telle aberration ? En tout cas, ils sont responsables de ce qu’ils avancent
pour justifier une Charia qui va à l’encontre de la Révélation mais moi je ne peux jamais les
suivre ; et le Coran déclare : ‘’LÂ IK’ROHHA FÎ DÎNI’’ « POINT DE CONTRAINTE EN RELIGION » CORAN II : 256
Ils sont libres de penser ce qu’ils veulent et je suis autant libre dans mon choix selon le
Coran même qui recommande le respect de la dignité humaine et du droit naturel à
l’émancipation et à la différence : CORAN X : 99-100
« Si ton Seigneur l’avait voulu ainsi, tous les habitants de la terre auraient cru ! Est-ce à toi
de contraindre les gens à être croyants alors qu’il n’est possible de croire qu’avec la
permission de Dieu ? Il abat sa colère sur ceux qui ne réfléchissent pas ! »
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Revenons donc à la sentence coranique des CENT coups de fouet pour mieux en cerner les
contours, les implications, les sous-entendus… Le contexte et les circonstances…
Le chapitre XXIV intitulé ‘’la lumière’’…
Vous savez, le Coran est composé de 114 chapitres dénommés SÛROT ( ) en arabe ; il
faut constater, tout de suite, que des 114 sûrot, seul ce VINGT-QUATRIEME (24) commence
avec le mot même SÛROT, en arabe, comme suit : « sûrot a’nzalnâhhâ wa farod’nâhhâ wa
a’nzalnâ fîhhâ âyâti baïyinati lla’anl’lakû’m tadzak’karûna » qui peut être rendu ainsi :
« sûrot que nous avons révélée et imposée et, par elle, nous avons révélé des versets clairs
afin que vous vous en souvenez ». Voyons les signifiants, en arabe, de ce premier verset de
la VINGT-QUATRIEME (24) sûrot afin de dévoiler l’importance capitale que le Coran confère
à ce chapitre : SÛROT ( ) de la racine première ( S-W-R) qui a donné une racine
seconde ( SÂRA) dont dérive le terme sûrot désignant chacun des 114 chapitres du
Coran…
SÂ-RA ( ), c’est assaillir, fondre sur, comme l’aigle descend du ciel et fond sur sa proie
au sol… C’est ainsi que la Révélation descendait de ses hauteurs toute spirituelles
(TRANSCENDANCE) et fondait sur le Prophète(ç), le saisissant, l’assaillant de toute part,
l’isolant de son environnement, le coupant du reste du monde, tel un rempart invisible, une
muraille ( SÛROT)… La Révélation surgissait dans le temps, saisissant l’IMMANENCE afin
de lui donner une autre dimension… Elle s’imposait donc au Prophète Muhammad(ç)… Et le
Coran de se répéter en cette 24e impétuosité véhémente (SÛROT) : « sûrot a’nzalnâhhâ wa
farod’nâhhâ… sûrot (que voici) nous l’avons révélée et imposée… ». Et cette répétition a un
but : donner un caractère plus sacré encore à son avènement, l’imposer au Prophète
Muhammad(ç) et attirer son attention sur ce qui va être ainsi révélé… par des versets
explicites, clairs et apportant encore plus de clarté (ÂYÂTI BAÏYINATI) dans une sûrot ( )
intitulée A’NNÛR ( ), LA LUMIERE… Et le Prophète Muhammad(ç) avait certainement
bien appréhendé tous ces caractères particuliers que le titre et ce premier verset confèrent à
cette 24e ENCEINTE (SÛROT) qui l’avait assailli, lorsque l’Archange Gabriel (JIB’RÎL )
apportait un passage du Coran. Et que dit le verset suivant ?
Verset 2 « appliquez, sans pitié, et à chacun des deux coupables d’adultère, cent coups
de fouet, selon la religion de Dieu, si vous croyez réellement en Dieu et au Jour Dernier ; et
qu’un groupe de croyants soit témoin de leur châtiment à eux deux… »
Comment voulez-vous qu’après tout çà, le Prophète Muhammad(ç) eut encore la curieuse
idée de faire lapider à mort une coupable d’adultère ? L’exigence de la présence de témoins
croyants entourant (TÔ’ÏFAT) les châtiés, au moment même du châtiment, a pour but de les
dissuader afin qu’ils ne succombent point à cette tentation…
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Et se retrouver face aux cents coups de fouet en public ; et le fait que le Coran cite la
femme avant l’homme (AZ’ZÂNIYATU WA’ZZÂNÎ) sous-entend que si une femme mariée ne
s’expose pas, ne provoque pas, il sera difficile à un homme normal de s’en approcher
(reconnaissons quand même que le monde compte très peu d’hommes normaux) ; mais
dès que la femme mariée en fait l’ouverture, d’une façon ou d’une autre, un homme peut
succomber et l’interdit bravé : il faut préciser qu’un vrai croyant (comme un homme normal)
saura éviter le pire comme ce fut le cas de Joseph (YÛ’SUF) en Egypte (CORAN XII : 23-34) ;
mais selon le Coran, cela ne suffit pas pour appliquer le châtiment : il faut QUATRE Témoins
sûr qui ont vu l’acte…
Verset 4 « quant à ceux qui accusent des femmes vertueuses d’adultère sans produire
QUATRE(4) TEMOINS, appliquez-leur 80 coups de fouet chacun et n’acceptez plus jamais de
témoignage de leur part car ils sont pervers…». Allons dans le passage en arabe :
« WA’LLAdZÎNA YARMÛNAL MU’H’SONATI…’’ ceux qui décrochent
des projectiles, s’attaquant (avec l’intention de la démolir) à la citadelle imprenable de la
chasteté des femmes’’» pour faire ressortir la perversité de leurs intentions et la nécessité
de les punir sans recours : s’ils n’ont pas QUATRE TEMOINS SÛRS, ils sont pervers et
méritent 80 coups de fouet chacun ; et plus jamais la communauté n’acceptera qu’un tel
citoyen témoigne dans quelque affaire que ce soit : donc tout doit être consigné par écrit
afin de s’en servir au moment opportun.
Verset 5 « à l’exception de ceux qui, après cela, se repentent et se corrigent par amende
honorable car, en vérité, Dieu est pardonnant, miséricordieux »
Après avoir accusé une femme honnête (présumée innocente), sans produire les 04
témoins il est châtié de 80 coups de fouet ; et ensuite il se repent, en reconnaissant son faux
témoignage, avec amende honorable et engagement ferme de ne plus jamais recommencer
une telle bêtise : là, il peut encore réintégrer les possibles témoins à venir, dans quelque
affaire que ce soit… Sans ce repentir et cette réforme consciencieuse, le coupable de faux
témoignage ne peut plus accéder à cette fonction de la justice. Et que devient le mari qui
accuse son épouse d’adultère sans produire les 04 témoins ?
Verset 6 « quant à ceux qui accusent leurs propres épouses d’adultère sans d’autre
témoin qu’eux-mêmes ; le témoignage de chacun d’eux consistera à attester quatre fois
devant Dieu qu’ils sont véridiques, et une cinquième fois pour appeler sur eux la
malédiction de Dieu s’ils sont menteurs »
Le mari peut être un menteur comme il est possible qu’il ait vraiment surpris son épouse
en fragrant délit. Hélas ! Il n’a pas d’autres témoins que lui seul car La LOI de DIEU a bien
énoncé qu’il faut 04 témoins ; son seul témoignage ne suffit guère pour l’application de la
sentence et le tribunal humain renvoie les deux conjoints devant Dieu qui sait tout…
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Verset 7 « on détournera le châtiment de la femme si elle témoigne quatre fois que son
(mari) accusateur ment, et la cinquième fois pour invoquer la colère de Dieu sur elle, si
c’est lui qui est véridique »
Il faut rappeler que le Coran légiférait ainsi entre 610 et 633 après Jésus(ç)… Ce fut une
grande évolution par rapport à son époque (dans le monde entier) ; et l’Occident n’a pas
encore rattrapé le Coran dans ce domaine même si les sociétés islamisées demeurent en
retard, dans un obscurantisme béat.
L’épouse, même si elle a commis le forfait et que son mari l’a réellement surprise en
fragrant, on détournera d’elle le châtiment, la confiant à Dieu et elle demeurera chez son
époux. Si elle est effectivement coupable et qu’elle sait que son mari l’a vue (de ses propres
yeux, comme on le dit…), une ouverture est laissée pour son repentir sincère ; et si elle ne
se repent pas, elle ne restera pas longtemps chez son conjoint qui cessera d’être gentil avec
elle à cause de ce qu’il a vu : sa vie ne sera plus facile et le mari peut devenir très violent ; là
que peut-on faire ? Elle l’aura cherché et trouvé par son acte coupable… et son égoïsme qui
l’empêche de se repentir auprès de son mari et de lui demander pardon.
Voilà les neufs premiers versets de ce chapitre (SÛROT) de l’illumination (A’NNÛR), une
sûrot révélée, imposée et composée de versets clairs afin que nous nous en souvenons : tel
est le libellé du titre et du tout premier verset… Alors qu’aurait fait d’autre le Prophète(ç)
que d’en suivre, à la lettre, les injonctions ? Et comment se peut-il qu’une tradition
(HADITH) vienne abroger une telle sentence, délivrée avec tant d’insistance, de précisions et
de répétitions toutes pédagogiques. Il faut ajouter que même si une femme est tombée
enceinte alors qu’elle n’est pas mariée, c’est une preuve qu’elle a connu un homme mais elle
n’est pas forcément en situation d’adultère ; et la grossesse n’est pas un témoin selon le
Coran, même si elle est une preuve…
Rappelez-vous seulement les sentences en cas d’adultère dans votre pays la France ; et
demandez aux femmes de votre entourage de choisir entre la législation coranique ainsi
libellée et la française dans le cas de figure… C’est une enquête qui mérite d’être faite !
L’Occident étant considéré comme développé et moderne, et pris comme étalon de mesure,
tous les autres sont des sous-développés, des attardés, des ‘’anti-modernités’’… Et l’Islam
serait le vecteur de toutes ces tares dans le monde musulman…
La grossesse avérée tient-elle lieu de témoignage au tribunal ?
Ce qui se passait au temps du Prophète(ç), à ce propos, nous servirait d’exemple si
possible… Hélas! Dans la vie du Prophète(ç) nous n’avions pas assez d’exemples à suivre en
ce ‘’monde moderne’’, où nous avons, chaque jour, des situations qu’il n’aurait jamais
rêvées ou imaginées à son époque. Alors, à nous de tirer des PRINCIPES CORANIQUES de
quoi éclairer notre ‘’vie moderne’’ si tant éloignée de celle de jadis…
-11-
Nous sommes dans un monde de vitesse inimaginable (l’information file à 300000km/s,
portée par la lumière) où la terre entière est devenue un gros village. Le Coran a bien
rappelé que le Prophète(ç) est le meilleur exemple pour nous ; mais il a eu, au total,
TREIZE(13) épouses dans sa vie : pouvons-nous l’imiter en cela ? Bien sûr que non ! Il est un
modèle pour nous dans sa foi en Dieu et sa mentalité de vrai croyant qui oriente sa vie et
non pas dans sa vie même en détails comme la plupart des musulmans veulent bien le
croire… Le Prophète(ç) avait une barbe bien fournie : comment voulez-vous qu’il soit un
modèle physique alors que Dieu a créé des imberbes, qui ne poussent même pas un seul poil
au menton ; s’il était un modèle physique, les imberbes ne pourront jamais l’imiter ; le
modèle est donc spirituel et moral. Par conséquent, c’est normal que notre vécu quotidien
n’ait rien à voir avec ce qu’il avait vécu entre Yats’riba (Madinata’nnabiy : la ville du
Prophète) et Almakkat ; puis le Coran ne cesse de répéter que chacun de nous est
responsable de sa propre personne devant Dieu. Aussi avions nous le devoir de penser par
(et pour) nous-même, avec le Coran comme seul guide ; et que dit le Coran 24 : 13-15,
toujours notre sûrot de l’Illumination A’NNÛR, le 24e :
Versets 13-15 « …Ils n’ont pas pu produire QUATRE TEMOINS ; et s’ils n’ont pas de
témoins alors ils sont des menteurs devant Dieu. Si ce n’était la grâce de Dieu sur vous et
sa miséricorde en cette vie et dans l’autre, un terrible châtiment vous aurait atteint comme
salaire de ce que vous aviez fait…Quand vous propagiez de votre bouche ce dont vous
n’aviez aucune connaissance et que vous preniez çà pour rien alors qu’auprès de Dieu c’est
grave… »
Au vu de tout ceci, même si la grossesse est une preuve incontournable que la femme a eu
rapport sexuel avec quelqu’un, ce n’est pas un témoin qui peut témoigner de ce qu’il a vu ;
et encore moins, cette preuve ne peut jamais se substituer aux Quatre Témoins réclamés
par le Coran avant toute sentence. La LOI de Dieu étant la même sous tous les cieux et en
tout temps (le Coran le souligne en plusieurs points : sûrot 48 : 23 et sûrot 30 : 30 entre
autres), que devons-nous penser du cas de Maryam (Marie) et son fils Issa (Jésus). Nous
savons tous qui fut Marie et comment elle vécut : et voilà qu’elle tomba enceinte sans être
mariée. N’oublions pas que les Juifs, en matière de loi, furent très rigoureux et si une femme
commet l’adultère, elle doit être lapidée à mort, selon la Thora et en public. Pour défendre
Marie, Dieu fit parler Jésus le jour même de sa naissance ; Marie avait fui et s’était réfugiée
bien loin de tous ceux qui auraient pu la reconnaître, afin d’échapper à cette forme de
vindicte populaire ; mais quand elle vit que son rejeton parla dès sa naissance, elle eut le
courage de revenir parmi les siens ; et quand ils l’interpelèrent sur le doute à propos de son
innocence, elle les pria d’interroger le nouveau-né qui parla et défendit sa pauvre mère
contre toutes ces accusations (Coran 19 : 16-35). La plupart des chrétiens ne savent même
pas que Jésus parla dès sa naissance. Le Coran ne mentionne point de lapidation à mort ; et
retenons bien que la grossesse est une preuve et non un témoin alors qu’il en faut Quatre…
-12-
Qu’en est-il en France et en Occident si moderne ?
Rappelez-vous seulement les sentences en cas d’adultère avéré dans votre pays la France ;
et demandez aux femmes, dans votre entourage, de choisir entre la législation coranique
ainsi libellée et la française dans ce cas de figure… C’est une enquête qui mérite d’être faite !
L’Occident se considérant très développé et moderne, s’étant autoproclamé ETALON de
mesure (en qualité de civilisation), tous les autres sont des sous-développés, des attardés,
des ‘’anti-modernité’’… Et l’Islam serait le vecteur de toutes ces tares dans le Monde
Musulman, à partir de son Livre, le Coran : dommage si les musulmans et leurs tares
méritent bien un tel jugement et sans appel. Seulement le Coran et son offre (ISLAM) n’ont
rien à voir là-dedans : nous y reviendrons ailleurs ; pour ma part, quand j’ai entendu votre
Président, Jacques CHIRAC, parler de la MODERNISATION (ni plus ni moins) de la Justice
Française, j’en ai perdu, s’il vous plait, ‘’mon latin’’ : à bien suivre J. CHIRAC, si la France (un
des pays phares de l’Occident) est bel et bien moderne, sa justice ne l’est pas encore ; et là
je me vois obligé de questionner les archives occidentales : QU’EST-CE QUE LA
MODERNITE ? Qu’englobe ce concept et quel pays occidental est vraiment moderne jusque
dans sa justice ? L’Islam est exposé dans un livre assez clair, le CORAN, avec son modèle
individuel (MUHAMAD(ç) à qui s’appliqua la cure ; et un modèle collectif et social : une
communauté qui fut exposée, individuellement et collectivement, aux radiations spirituelles
du Coran afin de vivre selon le PLAN de DIEU (MEDINE de 623 à 645 après Jésus). En clair,
l’Islam a un livre, un modèle individuel (Muhammad(ç) et une référence collective (Médine
de 623 à 645) ; l’Occident Moderne n’a ni livre, ni modèles individuel et collectif ! Et voilà
qu’on compare l’Islam et l’Occident moderne ! L’Islam est une religion, un mode de vie et
l’Occident une aire géographique, un espace sur terre où vivent toutes sortes de peuples :
les comparer serait quand même impossible, puisqu’ils ne relèvent guère de la même
nature, ni du même registre… et les occidentaux pensent qu’il faut moderniser l’Islam ou
tout au moins y apporter des reformes du genre qu’a connues le Christianisme ; nous autres,
FIDELES DE LA FOI DE MUHAMMAD(ç), entendons tellement parler de Modernité et de
Modernisation qu’il ne serait point superflu de questionner les penseurs occidentaux sur ce
qu’ils mettent dans ces concepts… ISLAM et MODERNITE, voilà les deux termes que vous
opposez tout le temps…
Islam et Modernité On a beau fouiller les ouvrages spécialisés, ‘’Moderne’’ et ‘’Modernité’’ n’ont aucune
définition précise qui puisse permettre au chercheur sincère de s’en faire une idée même
globale… On est donc obligé de constater avec les penseurs dits ‘’modernes’’ de l’Occident
que « la modernité est parfois bien fuyante dans ses définitions, si toutefois elle a un sens »(1) ; et plus le mot se vide de sens, et plus les gens s’y attachent, en mal d’utopie, dû à
l’exclusion du religieux, les médias encensant toujours ce qui ne veut rien dire et qui n’a plus
-13-
de sens… car « le vrai problème de la Modernité, si on ne veut pas rêver, c’est qu’on manque de prophète capable d’imposer une réflexion sur les besoins… mais qui dans cette Modernité accepterait d’avoir un chien pour maître ! »(2) Et qui, en Occident, est ce chien
qu’on n’accepterait pas pour maître dont parle ce penseur ‘’moderne’’ ? Qui regrette
l’absence de prophète de la Modernité, un prophète capable d’imposer… Et, dans le même
temps, ces penseurs s’attaquent à l’Islam et son Prophète(ç) qui proposent un exemple à
partir d’un livre (le CORAN). Et il se demande, en cette Modernité toute encensée, qui
accepterait d’avoir pour maître UN CHIEN ; avez-vous imaginé qui donc est ce chien, à qui il est fait allusion… Hélas ! Pour les nations ‘’SOUS-DEVELOPPEES’’, et surtout pour les peuples islamisés
d’avant la colonisation, l’Occident serait une meute de chiens sans maître, QUI SE REFUSE, selon ce penseur ‘’moderne’’, A AVOIR UN CHIEN COMME MAITRE… Et rien qu’à voir ce que
cet Occident, dit moderne, offre tous les jours comme civilisation, mœurs et coutumes, son
vécu quotidien, on est en droit de se poser de nombreuses questions… Les chinois ont
découvert la poudre à canon mais l’Occident en a tiré les armes à feu et mis au point les
bombes atomiques : et ce fut une nation chrétienne (USA) qui lâcha les premières bombes nucléaires (et les seules jusqu’à ce jour) sur leurs ennemis (les japonais : Nagasaki et Hiroshima), anéantissant toute vie (jusqu’aux arbres) dans un rayon de 70km à la ronde (PARAIT-IL…) ; et les effets nocifs de cette explosion nucléaire, dans le ciel nippon, se font
encore sentir de nos jours, 60 ans après : QUELLE BARBARIE ! Et voilà que ce même
Occident traite les autres peuples, hors de leur aire géographique, d’arriérés, de sauvages,
de barbares : encore que BARBARE est le nom d’une tribu qui, jadis, avec les VANDALE et autres WISIGHOTH, s’établit en Europe… Et nos Modernes Occidentaux sont les descendants, en ligne droite, des Barbare, Vandale et Wisigoth. Nous autres, populations
du TIERS-MONDE, ne descendons point des Barbare, ni des Vandale, ni des WISIGHOTH. Il
faut aussi reconnaître que les peuples islamisés tiennent à leur culture comme les français
tiennent à leur tradition juridique face à la modernisation de la Justice française tant
souhaitée et désirée par l’ancien Président Jacques CHIRAC… Comme quoi les humains se
ressemblent tellement, occidental ou musulman…
La Modernité est une rupture radicale d’avec le passé « Que nous est-il donc arrivé ? On pourrait dire que cette question hante les penseurs qui s’interrogent sur le statut de la Modernité. Celle-ci est d’abord rupture avec une ‘’tradition’’, c’est-à-dire avec une manière de voir plus ou moins ancrée dans un sentiment de continuité historique, de fidélité à des valeurs et à des modèles, voire de dette à l’égard d’un héritage. La Modernité, à cet égard, se définirait au contraire comme l’irruption d’une nouveauté radicale, la trahison ou l’oubli des normes traditionnelles… »(3)
Si nous suivons cette définition, la colonisation, en apportant les valeurs occidentales liées
au christianisme, serait la nouveauté radicale que rejette le colonisé, demeurant fidèle à sa
tradition ; de même, la Modernisation de la justice en France (selon Jacques CHIRAC) va être
l’irruption d’une nouveauté radicale, la trahison ou l’oubli des normes traditionnelles, suivies
et pratiquées jusqu’à ce jour de l’an 2003. La plupart des magistrats français vont s’y
opposer et le peuple (français) va s’interroger sur le vrai visage de cette nouveauté radicale,
cette Modernisation ‘’chiraquienne’’ de la justice en France.
-14-
Et je reviens une fois encore avec ma question : quelle sera la sentence, de la justice
modernisée en France (selon les vœux de J. CHIRAC), contre Roger GARAUDY, accusé de
révisionnisme par la justice non encore moderne ? De la Modernisation : des essais de définition Comment aborder un concept sans en déterminer le champ sémantique ? Que dire et faire
d’un concept vide de sens et ‘’fuyant dans ses définitions’’ ? Et l’Occident demeure le
champion, toutes catégories confondues, de création de concepts sans fondements réels,
vides de sens… Véritables coquilles évidées de substance dès leur naissance.
Déjà, avec la Démocratie, un concept tout à fait moderne, cet Occident si moderne ne
peut présenter aucun pays comme modèle démocratique à la majeure partie du monde (les
attardés) qu’il a baptisé TIERS-MONDE (un autre concept bien moderne). Et la chose est si
vague que chaque état occidental développe son propre modèle démocratique : Angleterre, Etats-Unis, Allemagne, France, Italie… La culture démocratique diffère, considérablement, d’un pays à un autre : les USA n’ont jamais autorisé, sur leur territoire, la création d’un parti
communiste ; et tout communiste américain est aussitôt déchu de sa nationalité et, s’il reste
sur le sol américain, il est arrêté, jugé, condamné et même exécuté (MC-CARTHYSME) ; et ce
en toute conformité avec la constitution américaine. Le droit à la différence, la liberté de
conscience, d’expression et d’association ne s’appliquent guère aux communistes
américains : serait-ce là leur démocratie ? En outre, les démocrates sont toujours
catholiques et les républicains protestants : deux partis religieux chrétiens où la laïcité est
un vain mot… Mais dès qu’un musulman parle de parti religieux islamique on crie d’une
seule voie en Occident : ce n’est pas de la démocratie ; serait-ce démocratique d’imposer la
démocratie ?
En Angleterre, il existe encore une couronne avec tous ses privilèges même si on y parle de
Monarchie Constitutionnelle avec un Premier Ministre élu lors d’élections parlementaires…
On y trouve aussi deux partis politiques et religieux : les conservateurs (toujours
catholiques) et les libéraux (toujours protestants) ; si un anglas peut-être communiste, il n’a
pas de parti politique où promouvoir son point de vue et aspirer au pouvoir : il ne peut
militer qu’à gauche c’est-à-dire libéral… Le communiste serait donc protestant sans être
chrétien car il a protesté contre le Dieu imposé par son milieu ; et les verts sont aussi
classés à gauche puisqu’il est composé de ceux qui protestent (encore) contre le système
social établi.
En Allemagne, on compte des partis politiques tout à fait religieux, comme la CDU qui
prône une Démocratie toute chrétienne, sans offusquer personne ; mais si un pays
musulman parle de démocratie islamique c’est l’anathème, peut-être parce que Platon fut un grec donc européen : mais vous oubliez que tous les livres de l’antiquité gréco-romaine
ont été condamnés aux bûchers par l’autorité chrétienne pour œuvre paganiste… Et si on
peut encore lire Platon de nos jours, c’est grâce aux musulmans qui les avaient traduits en
arabe et conservés hors de l’aire géographique sous joug chrétien.
En Italie, la prétendue Démocratie chrétienne a aussi cours, avec les réminiscences de
l’empire romano-chrétien confiné dans son quartier (le Vatican), et qui louche
dangereusement vers le Pouvoir central s’il ne le manipule pas.
-15-
Seule la France se fait le chantre de la Laïcité et prône l’exclusion absolue du religieux de l’arène politique. Si Dieu est mort en Allemagne avec Nietzsche, c’est en France qu’on l’a
enterré… Et son deuil a ouvert grandes les portes de l’Immanence, de la Contingence, sans
aucune autre forme de Transcendance que celle posée par l’Etat, constitué des hommes
politiques, depuis le simple Maire jusqu’au Président de la République. Le peuple est un
« troupeau de moutons » confiné à la production et à la consommation, les vrais privilégiés
étant les politiciens, tous sortis des grandes Ecoles de la République, ces nouveaux
séminaires où sont formés les ‘’clercs’’. Si un simple citoyen, non moulu dans ces séminaires (les grandes Ecoles), se hasarde à se hisser au niveau des privilégiés, le système le broie et le rejette : qui peut oublier Bernard TAPIE, encore vivant et presqu’appauvri et
totalement ignoré… Et Pierre BEREGOVOY, cet ancien Premier Ministre de François
MITTERRAND, qui fut poussé au suicide… tous les deux ont eu tort de n’avoir pas fait les
grandes Ecoles républicaines, chargées de former l’Elite Moderne, exactement comme les
séminaires formaient le clergé du temps où vivait encore Dieu : si nous faisons appel à un Psychanalyste, il diagnostiquera le retour du Refoulé dans l’imaginaire collectif français. Et François Mitterrand imposa la Démocratie aux états africains francophone à La Baule :
serait-ce démocratique d’imposer la Démocratie ? En quoi constituerait le Droit à la
différence ? Et ce même F. Mitterrand de déclarer au ‘’Sommet de la terre’’ à RIO (Juin
1992) : « … Qu’il y a antinomie entre Démocratie et sous-développement », lui le
démocrate qui imposa la Démocratie à des nations qu’il savait bien sous-développées : si
Platon avait été là, il désavouerait la France pour sa laïcité, lui qui élabora la République et
qui avait bien précisé que seuls les ‘’philosophes’’ devraient diriger une république… et non
des gens qui pensent même que Dieu est mort. Allons demander à Platon ce qu’il entendait
par philosophe : je vous en laisse le soin…
La situation devient encore plus compliquée et grave quand il s’agit de la MODERNITE car le
modèle occidental d’un état moderne n’existe même pas. Tous ces pays dits modernes se
critiquent mutuellement et continuellement, chacun se voulant le plus moderne : la querelle
entre la France et les USA suffit largement à titre d’exemple. Et qui peut nous condamner,
nous les ‘’attardés’’, si nous restons confus et embrouillés par tout çà, ne sachant plus quelle
direction prendre, qui suivre.
Après un tour d’horizon de toutes ces contradictions, on retient que la Modernité serait le rejet total du passé, de tout le passé de la communauté qui se veut moderne ; cette
libération s’accentue à tel point que chacun devient libre de faire tout ce qu’il veut ; et la
société plonge tête baissée, dans le développement technique, le progrès scientifique qui ne
se définit plus par rapport au développement humain… Lequel progrès produit plus de choses nuisibles qu’utiles, selon Roger GARAUDY, ancien vice-président du parlement
d’une France toute moderne qui n’a pas encore modernisée sa justice. Cette justice, non
encore moderne jugea Roger GARAUDY de révisionnisme (je l’ai déjà mentionné plus haut)…
Que se passera-t-il, je le rappelle une fois encore, quand cette justice française sera modernisée et libérée des ‘’tares’’ de la tradition ? Sera-t-il toujours condamné ? Ou peut-être que le révisionnisme ne sera plus un délit ? Il devient ainsi clair que la Modernité ne se définit que par rapport à un passé que l’on veut
révolu : une véritable rupture qui est surtout apparue dans le domaine scientifique ; et
comme le mode de vie dépend souvent des moyens de production, ils ont cru, un temps,
-16-
que cette révolution technique allait changer, positivement, les mentalités, créant une autre
civilisation, toute nouvelle, sans aucun lien avec la tradition. Hélas ! Il ne saurait y avoir de
PRESENT ‘’ex-nihilo’’ car ce n’est que sur les ruines du Passé qu’on peut bâtir un Présent
solide ; et de ce Présent-là seulement, un Présent bien arrimé au Passé, on peut envisager
un Avenir et entrevoir ses perspectives ; les époques se suivent et se tiennent, tels les
maillons d’une seule et même chaîne : la VIE.
Des époques Avant l’époque dite moderne, l’Occident était sous le joug des rois et empereurs (avec la
complicité du clergé) qui avaient droit de vie et de mort sur leurs sujets ; on y avait décrié
une règle barbare : tout sujet devait conduire (lui-même) son épouse au roi (ou seigneur
local) si cette dernière avait plu… Le fameux ‘’DROIT DE CUISSAGE’’. Rappelons que ce ‘’droit de cuissage’’ fut à la naissance de la MAFIA tant redoutée de nos
jours : un jeune italien allait se marier quand survint le Consul français en Italie (à l’époque
l’Italie était sous joug français) qui prit la jeune mariée pour lui ; et il obligea l’évêque à
célébrer son mariage avec la jeune italienne, en lieu et place du fiancé reconnu par la
famille ; alors les parents et amis des deux jeunes se liguèrent, lançant un cri de guerre :
Morte A la Francia Italia Alena
C’est-à-dire « mort à la France s’écria l’Italie » ; ils formèrent ainsi un mouvement de révolte
contre l’occupation française et ses abus : la M.A.F.I.A. naquit ainsi suivant ce que nous
avions lu ; plus tard elle persista et se mit aux crimes organisés quand l’occupant français plia
bagages.
Jusqu’à quelques décennies de nous (en 1967 ?), on pouvait donner son épouse comme
servante (bonne à tout faire) à son créancier pour rembourser, en nature, la dette
contractée, et ce en Angleterre, la Nation la plus civilisée et la plus développée de l’époque…
De telles pratiques avaient déjà disparu des zones islamisées, car l’Islam, de 610 à 633 après
Jésus, constitua une véritable Révolution, plus que moderne même, dans la Péninsule
Arabique (pour plus de détails, lire ‘’le soleil d’Allah brille en Occident’’ d’un historien
européen) Si le roi des francs, HENRY IV, avait ignoré la moindre des règles d’hygiène, de même que sa
cour et ses sujets… S’il avait fait ses besoins, assis sur son trône et en public… Si la crasse
avait été palpable sur lui et que cette odeur suffocante de malpropreté n’avait plus gêné
personne parce que permanente, commune à tous… Il faut savoir que 800 ans avant
HENRY IV, et dans un désert sans eau et presque sans pluviométrie, un homme avait
recommandé, à ses disciples, l’ablution, plus de CINQ (5) fois par jour : pour chaque prière
quotidienne, les surérogatoires, après le sommeil et les besoins. L’hygiène naquit ainsi en
terre d’Islam, près de 1300 ans avant notre Modernité Occidentale si criarde. Et jusqu’à ce
jour, tout bon musulman s’y conforme avec plaisir et entrain car la FOI, en ISLAM,
commence par la propreté physique, l’hygiène. Et si des musulmans sont encore sales, il ne
faut point incriminer ni l’Islam et le Coran, ni le Prophète Muhammad(ç) : car nous aurions
dû avancer à partir de ce que nous a légué Muhammad(ç) : ils ont posé les bases et à nous
de poursuivre la construction de l’édifice… Hélas ! Nous avions échoué, la communauté des
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croyants (al mu’minûna) est devenue la communauté des soumis (al muslimûna), la FOI (al imân) ayant déserté le forum ; et le Coran précise bien qu’il existe une nuance entre soumis
(al muslimûna) à Dieu et croyants (al mu’minûna) en Dieu : CORAN XLIX : 14-18
« Les bédouins disent : ‘’nous croyons !’’ Dis : ‘’vous ne croyez guère, dites plutôt : nous nous soumettons’’ car la foi n’est pas entrée dans votre cœur » L’Occident, malgré toute ‘’sa modernité’’, a encore du chemin à faire en matière d’hygiène
individuelle comme collective ; voici, pour le prouver, un texte tiré de :
‘’AFRIQUE MAGAZINE’’ No 93 de JUIN 1992 PAGE 5 27% DE MAINS SALES « Une enquête menée dans quatre pays européens, Pays-Bas, Allemagne, France et Suisse, s’est penchée sur une question à la fois quotidienne et semi-taboue : LE LAVAGE DES MAINS AU SORTIR DES TOILETTES. L’étude s’est déroulée dans 400 ‘’lieux d’aisance’’ publics auprès de 7700 sujets. Dans les quatre pays, 27% des gens (quelle honte…) ne se lavent pas les mains au sortir des ‘’lieux’’. Parmi ceux qui font halte au lavabo, les trois quart ne se lavent pas correctement les mains. Ils consacrent à l’opération 9,3 secondes en moyenne, séchage compris, alors que le tout devrait prendre une demi-minute. En effet, il ne suffit pas de se passer rapidement les mains sous l’eau. Il faut les enduire de savon que l’on fait mousser, les rincer abondamment et bien les sécher au moyen d’un linge propre. « Pourquoi parler de cette enquête ? Parce qu’une main propre ne transmet pas de germes ou de microbes. On ne risque pas de s’infecter soi-même : noter combien de fois, rien qu’en une heure, vous vous êtes touché les lèvres, le nez, les paupières. La fréquence de ces gestes machinaux vous surprendra. Vous comprendrez alors à quel point se laver les mains s’impose. » En ce début du Troisième Millénaire, les organisations internationales (ONU, OMS… etc.)
ont lancé en Afrique « la journée de lavage des mains » dans les écoles. Et dès lors, c’est le
matraquage des annonces publicitaires dans les médias ; soudainement, on dirait que les hommes viennent de se réveiller à la réalité des mains sales qui peuvent transmettre de
multiples germes et microbes, pouvant provoquer de nombreuses maladies. Il faut le
rappeler une fois encore, car c’est pédagogique : depuis 1400 ans environs, dans un désert
sans pluviométrie, un homme avait reçu la recommandation révélée de faire l’ablution, lui et
tous ses disciples. TOUT FIDELE DE LA FOI DE MUHAMMAD(ç) DOIT S’Y CONFORMER PLUSIEURS FOIS PAR JOUR : les cinq prières quotidiennes, au retour des besoins naturels et
après le sommeil… Et ce consciencieusement car c’est un acte de foi. L’hygiène naquit ainsi
en terre d’Islam et si des musulmans végètent encore dans la malpropreté la faute
n’incombe ni à l’Islam, ni au Coran : normalement, à partir de cette recommandation
coranique, les musulmans devraient aller plus loin en ce domaine hygiénique et même,
pourquoi pas, être les précurseurs de ces journées internationales de lavage des mains ;
mais ils ont l’ablution sans en apercevoir le but et la portée… Dieu ne dirige pas les ignorants, se plait à répéter le Coran :
I’NNA-LLÂHHA LÂ YA’HHeDI QA’OMAZ’ZÔLIMÎNA
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Des conflits La Modernité étant devenue
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Titre : lettre ouverte à Nicolas sarkozy
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Auteur : AL-HAQQ
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Date de création : 19/04/2012 10:57:00
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Dernier enregistr. le : 04/07/2012 08:07:00
Dernier enregistrement par : AL-HAQQ
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