Lettre dÕinformation aux partenaires de la Cit ... · Havas Interactive, Cle International,...
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Une Cité multilingue
Nouvel espace multisport
Conférence à la maison
Heinrich Heine
Les rendez-vous de la Cité
Lettre d’information aux partenaires de la Cité internationale universitaire de Paris | N° 7 |Mai-Juin-Juillet 2005 | www.ciup.fr
Éditorial
Avec la signatu re, le 22 mars 2005 ,
d ’ u ne co nvention prévoyant la
c ré ation d’une mai son de l’ Alg é ri e
dans son ence i n te, la Cité inte r na-
t i o nale unive rs itai re de Pa ri s
m a rq u e, à 80 ans, un nouve a u
to u r nant dans son histo i re et
o uv re la voie à la troisième phase
de dévelo p pe m e n t, tant atte n d u e
par de nombreux ca n d i d ats à la
m o b i l ité qui pe i nent à être hébe r-
gés dans la ca pitale fra n çai s e.
Q u elques semai nes plus tôt, le
Conseil de Pa ris, en votant le nou-
veau plan local d’urba n i s m e,
le 31 janvi e r, adoptait les gra n d e s
l i g nes du schéma directeur arch i-
tectu ral urbain et pay sa g e r. Il re n-
d ait ainsi co n st r u ct i ble une part i e
l i m itée de son te rrito i re, en lisière
du bo u leva rd pé ri p h é rique to ut en
p rotégeant défi n it ivement le s
e s p a ces ve rts au cœur de la Cité ,
tant appréciés des rive rains et des
ré s i d e n t s. Ces éléments déte r m i-
nants s’i n s c rivent dans le nouve a u
p roj et d’é ta blissement que la Cité
i n te r nat i o nale éla bo re en co n ce r-
tation étro ite avec le ministè re de
l’é d u cation nat i o nale, pour le s
a n nées 2006 - 2 0 09. Ils co n t ri-
buent à re n fo rcer les ca p a c ité s
d ’a ccueil des étudiants et ch e r-
ch e u rs étra n g e rs à Pa ris et re n-
dent pos s i bles l’é ta blissement de
n o uveaux parte na ri ats avec des
p ays étra n g e rs et des éta bl i s s e-
ments d’e n s e i g nement su pé ri e u r.
> Dossier une cité multilingue
Dans une Europe forte de son plurilinguisme et de ses différentes cultures, la maîtrise des
langues vivantes est une nécessité pour des citoyens appelés à circuler, étudier et travailler
dans un espace international. A l’heure où l’internationalisation des établissements d’ensei-
gnement supérieur et de recherche se généralise, nourrir le goût des langues et de leur
apprentissage est un enjeu pour les acteurs de la mobili té. En France, l’accroissement des
séjours et la diversification des origines géographiques des étudiants étrangers, dont le
niveau de français est inégal, doit s’accompagner d’une intensification de l’offre d’apprentis-
sage du Français langue étrangère. La promotion de la langue française avant et pendant le
séjour contribue à renforcer l’attractivité de la capitale et de la région Ile-de-France. Les 138
nationalités qui cohabitent à la Cité internationale universitaire de Paris composent une
mosaïque linguistique et culturelle unique à Paris. Avec le soutien de ses par tenaires, la Cité
internationale encourage la diversité linguistique et la mise en place de structures d’accom-
pagnement pédagogique pour apprendre et échanger.
> Les langues : nouvel enjeu de la mobilité
Les pé ri odes de mobilité académique sont des moments privi légiés de pe r fect i o n nement
l i n g u i st i q u e. Le ra p po rt annuel 2003 - 2 0 04 du conseil nat i o nal pour le dévelo p pement de la mobili-
té* admet que la maîtrise du fra n çais n’e st pas un pré ala ble à un séjour académique en Fra n ce et
“ co n d u i rait à éca rter une partie impo rta n te des ca n d i d ats étra n g e rs aux fi l i è res fra n çaises de l’e n-
s e i g nement su pé rieur “. Pour auta n t, le seul acc roissement d’é tudiants ori g i nai res du co n t i ne n t
a s i atique invite les acte u rs de la mobilité à pro poser des solutions à ces ca n d i d ats qui maîtri s e n t
m al la langue fra n çai s e. Fra n co p h o nes, ces étudiants et ch e rch e u rs inte r nat i o naux devi e n nent par
la su ite les futu rs amba s sa d e u rs de la Fra n ce et de sa cultu re. Cla ude Ro n ce rayD élégué géné ral * Ministè re de l’ Éd u cation nat i o nale, de l’ E n s e i g nement su pé rieur et de la rech e rche / www. e d u cat i o n . g o uv. f r / ra p po rt / c n d m i e _ 04. h t m
Dossier
CONVIVIALITÉ, ÉCHANGE ET INSERTION
Des bases linguistiques acquises avant ou pe n-
dant le séjour fa c i l itent les échanges et l’i n té-
g ration. L’ex pé ri e n ce montre en effet que le s
é tudiants ne maîtri sant pas la langue du pay s
d ’a ccueil re n co n t rent des situ ations d’éch ec,
q u el que so it le domai ne étudié. A l’i nve rs e, un
a p p re n t i s sage ri g o u reux augmente le s
ch a n ces de ré u s s ite pour les étudiants et fa c i-
l ite le travail des unive rs itai re s. Au relais soc i al
i n te r nat i o nal de la Cité, une enseigna n te déta-
ch ée de l’ u n ive rs ité appo rte Une aide métho-
d ologique à la ré d a ction ou à la prise de paro-
le en fra n çais et un acco m p a g nement dans
l’éla bo ration d’un proj et unive rs itai re. Des ate-
l i e rs « pratiques d’éc ritu res » sont org a n i s é s
pour ex plo rer et appro fondir les pote n t i al ité s
de la langue fra n çai s e.
> une Cité multilingue
Avec des résidents originaires des cinq conti-
nents, le plurilinguisme est une caractéris-
tique fondamentale de la Cité internationale.
Comment valoriser cette exceptionnelle diver-
sité linguistique ?
L’ESPACE LANGUES
Pour accompagner l’apprentissage et la pra-
tique des langues, l‘espace Langues Jean-
Bernard Lyon, est créé en 1999 avec le
concours de partenaires publics et privés :
Havas Interactive, Cle International, Assimil,
Microsof, TV5 et les ministères français de la
Culture et de la communication et de l’Éduca-
tion nationale. En 2004, 4 541 usagers ont fré-
quenté ce centre multimédia qui favorise l’au-
to-apprentissage des langues par le biais des
nouvelles technologies et met en place des
groupes de conversation très suivis en fran-
çais, anglais, espagnol ...
COURS DE FRANÇAIS POUR LES CHERCHEURS
Le Bureau d’accueil des chercheurs étrangers
propose des cours de français destinés aux
chercheurs d’Ile-de-France et leurs conjoints.
Cette initiative, soutenue par le Conseil
Régional d’Ile-de-France remporte un vif
succès auprès des chercheurs. Ils sont 120 à
prendre part aux 2 sessions annuelles.
Helge, chercheur norvégien participe à des
cours d’initiation : “comme la major ité des
chercheurs internationaux, je travaille en
anglais, mais ces cours sont très utiles pour
la vie quotidienne. Ils m’apportent des
connaissances pratiques pour entretenir des
discussions simples et me familiariser avec la
culture ”. COntrairement à une idée reçue,
nombreux sont les chercheurs qui maîtrisent
notre langue et la demande de cours de per-
fectionnement est très forte.
APPRENDRE ET ÉCHANGER
Dans les maisons sont dispensés des cours de
hindi, d’allemand et ou encore de portugais
brésilien. Beaucoup de rencontres informelles
s’organisent entre étudiants pour échanger
des compétences linguistiques. A travers son
forum, le site internet crée une comm u na uté
2
GROUPE DE CONVERSATION DE L’ESPACE LANGUES
En français, anglais, espagnol, portugais, allemand ou italien, une dizaine de
groupes se réunit chaque semaine pour converser. Ce soir là, ils sont douze :
Brésilien, Espagnol, Japonais, croate à se réunir pour 1 heure de conversation
en français. Mme Grandguillaume est l’une des animatrices bénévoles :
“chaque semaine, je choisis un thème fédérateur, la superstition, la cuisine ...
chacun se présente et prend la parole. J’interviens peu, parfois pour corriger
une faute de prononciation ou de syntaxe. Ces conversations sont surtout
l’occasion d’échanger, de partager sa culture, de découvrir celle de l’autre tout
en pratiquant son expression orale”.
vi rtu elle et l’échange linguis-
tique est au ce n t re des
d e m a n d e s. Pa rallèle m e n t, la
sai son cultu relle off re une
p rog ra m m ation mult i l i n g u e
qui att i re un public spéc i al i s é
a utour de débats, co n fé-
re n ces et lectu res bilingues.
> Développer
l’apprentissage
Mieux accueillir les étudiants
étrangers de demain, c’est
leur proposer une insertion
linguistique à leur arrivée et
un accompagnement tout au
long du séjour. Y renoncer,
c’est prendre le risque de
handicaper la réussite acadé-
mique de beaucoup d’entre
eux. La Cité internationale est
disponible pour conforter, sur
la base d’expériences réus-
sies, l’insertion linguistique
des primo-arrivants.
Dossier
BENOIT BARDET : COMMENT CONJUGUER
FRANCOPHONIE ET DIVERSITÉ LINGUISTIQUE ?
MICHÈLE GENDREAU-MASSALOUX :
La Fra n cophonie et la dive rs ité linguistique so n t
a s soc i ées par leur pri n c i pe même. La la n g u e
f ra n çai s e, qui n’e st plus la pre m i è re langue de
co m m u n i cation mondiale, re ste une langue de
c u ltu re, une langue scientifi q u e, une la n g u e
ut i le pour l’a cq u i s ition de savo i rs pro fe s s i o n nel s.
E lle est demandée par des jeunes de pay s
é m e rgents qui co n s i d è rent que, par ra p po rt à
l’a n g lais, elle appo rte une ch a n ce su p plé m e n-
tai re. Elle fait partie des pratiques tri l i n g u e s
dans de nombreux pays du monde ara be, et se
d évelo p pe aussi en Euro pe de l’ E st, en Asie et
en Af ri q u e. De plus, la Fra n cophonie s’e st enga-
g ée dans un vé rita ble co m bat pour la dive rs ité
l i n g u i stique : le monde entier doit re s pecter la
d ive rs ité des cultu res et pe r m ett re à chacun de
s ’ex p rimer dans sa la n g u e. Cet élan fé d è re
a utour de la Fra n cophonie des pays très dive rs.
B.B : QUEL RÔLE JOUENT LES INSTITUTIONS POUR
PROMOUVOIR L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS ?
M.G-M : L’e n s e i g nement du fra n çais parto ut
dans le monde demeure un objectif viva n t. De
n o m b reux pays ont introd u it dans les systè m e s
é d u cat i fs le fra n çais so it comme langue obl i g a-
to i re dans l’e n s e i g nement pri m ai re et / o u
s eco n d ai re, so it comme langue fa c u ltat ive
d otée de moyens et de pro fe s s e u rs co m pé-
te n t s. C’e st également le cas d’i n st itutions bila-
té rales comme le puissant réseau des All i a n ce s
F ra n çaises, ou enco re les inst ituts cultu rel s
f ra n çais, les re p ré s e n tations du Québec à
l’é t ranger ... C’e st enfin le rôle des inst itut i o n s
m u lt i laté rales telles que l’ Ag e n ce inte rg o uve r-
ne m e n tale de la Fra n cophonie (AIF) qui anime
par exe m ple des atel i e rs pour enfants ou de
l’ Ag e n ce unive rs itai re de la Fra n cophonie (AU F )
qui entretient la sol i d a rité des départe m e n t s
u n ive rs itai res d’é tudes fra n çai s e s.
B.B : CO M M E N T AIDER LES ÉTUDIANTS NON FRAN-
COPHONES QUI CHOI SI S S E N T DE VENIR FAIRE DES
ÉTUDES EN FRANCE ?
M.G-M : Il fut un temps où un étudiant non fra n-
co p h o ne qui so u h aitait s’i n s c ri re dans une uni-
ve rs ité fra n çai s e, une fois fra n chis les obsta cle s
du vi sa et de la procé d u re d’i n s c ri ption, se heur-
tait à un co n t rôle linguistique po rtant sur so n
n iveau d’ex p ression éc rite et orale. A u j o u rd ’ h u i ,
la plu p a rt des unive rs ités, des grandes écoles et
des organismes de rech e rche co n s i d è rent que
l’é tudiant qui réside en Fra n ce pe ut pe n d a n t
son séjour dévelo p per une co n nai s sa n ce de la
langue et de la cultu re du pays où il étud i e.
Les éta blissements ont co n s i d é ra blement mod i-
fié le u rs pratiques, enco u ragés par les minis-
tè res et les inst itutions comme la CIUP où le u r
sont pro posés des mod u les de fo r m ation qui
leur pe r m ettent de prog resser ra pidement dans
leur ca p a c ité de co m m u n i cation et leur prat i q u e
de la la n g u e. Ce mouvement néce s s ite d’ê t re
e n co u ragé : l’a p p re n t i s sage réussi d’une cultu re
f ra n co p h o ne re p ré s e n te so uve n t, dans la fo r m a-
tion d’un étud i a n t, un des acquis les plu s
d u ra bles, associé à la déco uve rte du monde
i n te r nat i o nal. L’image d’a ccueil du te rrito i re
f ra n çais ne pe ut que bé né ficier de cette évolu-
tion. Les appre n t i s sages en ligne sont un aut re
i n strument de diffusion de la langue ; leur déve-
lo p pement est de bon augure.
RegardENTRETIEN AVEC MICHÈLE GENDREAU-MASSA-
LOUX, RECTRICE DE L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE
LA FRANCOPHONIE.
3
4Tianbing Li est né en 1974 à Guilin en Chine. En 1997 il quitte
la Chine pour Paris et poursuit ses études à l’Ecole Nationale
Supérieure des Beaux-Arts. Aujourd’hui, il expose à Munich,
Paris, New York ou Miami mais c’est à Paris qu’il travaille.
Accueilli dans le programme de résidences d’artistes de la
Cité, il occupe un atelier de la Maison internationale.
ALEXANDRA BITMIGNON : VOUS ÊTES AUJOURD’HUI UN JEUNE
PROFESSIONNEL, QUEL EST VOTRE PARCOURS ?
TIANBING LI : Je peins depuis l’enfance. Au lycée, la peinture
était encore un loisir mais j’ai commencé à exposer en Chine,
en Europe, au Japon. Après le lycée, j’ai étudié pendant quatre
ans la politique internationale dans une école chinoise, puis
j’ai fait le choix de partir à Paris pour suivre des études artis-
tiques. J’ai appris le français pour pouvoir m’inscrire en Arts
plastiques à l’Université Paris 8. J’ai ensuite passé le concours
de l’école des Beaux arts. C’était pour moi une façon d’entrer
dans le milieu artistique et d’apprendre avec des professeurs
qui sont aussi de grands artistes.
A.B : POURQUOI AVOIR CHOISI LA FRANCE POUR VOS ÉTUDES
ARTISTIQUES ?
T.L : J’aurais pu choisir les Etats-Unis où l’art contemporain est
très représenté mais je voulais acquérir une formation plus
complète. En France, comme en Chine, toutes les formes d‘art
sont représentées, des plus traditionnelles aux plus
modernes. Je conçois davantage les États-Unis comme un
endroit où je peux vendre ma peinture, lancer ma carrière.
Il y a une autre raison. Au début du 20 ème siècle, beaucoup
d’artistes chinois ont étudié à Paris. Pour mes 10 ans, ma mère
m’a offert un livre sur la vie de Xu Beihong, un peintre qui a
étudié aux Beaux arts de Paris avant de faire une grande car-
rière. Ce livre m’a donné envie de suivre sa trace.
A.B : VOUS PARTAGEZ VOTRE TEMPS ENTRE PARIS ET LA CHINE,
QUE VOUS APPORTE CE DOUBLE REGARD ?
T.L : Mon inspiration vient de cette observation entre la culture
chinoise et occidentale, entre la peinture traditionnelle et la
peinture moderne. Les deux approches sont très présentes
dans mon travail. C’est très enrichissant de travailler dans dif-
férents contextes culturels, Cela permet de peindre
autrement.
RÉSIDENCES D’ARTISTES
Depuis sa fondation, l’accueil des artistes est au coeur des
missions de la Cité. CitéCulture, son Centre culturel, propose
toute l’année un programme de résidences. Ce dispositif offre
l’opportunité à des artis tes en mobilité, prioritairement de
jeunes professionnels, de bénéficier de conditions de vie et de
travail privilégiées et de favoriser les contacts avec les
réseaux artistiques français. Les candidats sont sélectionnés
par un jury indépendant après étude du dossier et du projet
artistique. En 2004, 24 artistes, architectes et plasticiens, ont
été accueillis dans le cadre de ce programme de résidences.
En savoir plus ? [email protected]
A.B : QUE VOUS A P PO RTE L’ ATELIER QUE VOUS OCCUPEZ A L A C ITÉ ?
T.L : Avant d’avoir cet atelier, je travaillais dans mon apparte-
ment mais le manque de lumière et de hauteur de plafond
limitait mon travail. Je suis donc très content d’avoir cet ate-
lier qui m’offre d’excellentes conditions de travail. En plus,
j’aime beaucoup la vie ici. Étudiant, j’ai vécu 3 ans à la
Fondation des Etats-Unis et depuis je fréquente toujours la
Cité internationale pour manger, faire du sport ...
A.B : QUELLES RELATIONS NOUEZ-VOUS AVEC LES ARTISTES OCCU-
PANT LES ATELIERS VOISINS ?
T.L : Le fait de travailler à proximité d’autres artistes est très
intéressant. Après l’école on se retrouve un peu isolé, il est
donc important de pouvoir rencontrer d’autres artistes et
d’échanger autour de notre travail. Je profite aussi du soutien
de citéculture qui peut m’apporter de l’aide pour organiser un
événement ou préparer un catalogue d’exposition.
A.B : QUELS SONT VOS PROJETS ?
T.L : Certains de mes amis rentrent en Chine, travailler comme
enseignant par exemple. La vie d’artiste en France est difficile,
mais pour le moment le fait d’être seul, de rencontrer
quelques difficultés dans la vie quotidienne me pousse à faire
beaucoup de peinture. Je choisirai peut-être une vie confor-
table plus tard...
> Portrait
Artiste sans
frontière
Dans un contexte de forte
pénurie à Paris, la Cité interna-
tionale modernise et déploie
ses installations sportives. La
réhabilitation de l’espace Sud,
ancien restaurant, en équipe-
ment sportif s’achève avec une
troisième phase de travaux qui
verra la création d’une des plus
grande salle d’escrime de Paris.
Cette augmentation de surfaces
sportives à vocation prioritaire-
ment universitaire constitue
une première à Paris depuis
plus de vingt ans.
> Espace multisport
La tra n s fo r m ation du re sta u ra n t
sud en co m plexe spo rtif enri ch it
les installations spo rt ives de la
C ité qui co n st ituent un pôle de
p ratique co m plet au sud de la
ca pitale : pi s c i ne, te rrains de
tennis, stades, salles de danse,
de gymna stique…
La ré h a b i l itation ré al i s ée par le s
a rch itectes De ram et Ta uvel so u s
la direction du servi ce pat ri m o i-
ne de la Cité s’e st org a n i s ée en
t rois phases su cce s s ive s. De u x
t ra n ches de travaux ré al i s ée s
avec l’aide de l’ U n ive rs ité Pa ris I
en 2000 et 2002 ont permis de
c réer 750 m2 d’e s p a ces spo rt i fs
dédiés à la danse et aux art s
m a rt i a u x. La troisième phase est
en co u rs. objectif : a ch eve r
l’a m é nagement inté rieur et
ex té rieur du bâtiment, augmen-
ter sa ca p a c ité et sa qual ité
d ’a cc u e i l. En juillet 2005, la tota-
l ité des locaux sera affectée à
l’a ct ivité spo rt ive et aux ser-
vi ces administ rat i fs.
> L’escrime à
l’honneur
Cette troisième phase de tra-
vaux est réalisée grâce au
soutien de la ville de Paris
qui a déjà soutenu la réfec-
tion des stades ouest et
Dalmasso et du FNDS (Fonds
national pour le développe-
ment du sport) en liaison
avec le PUC CIUP. Elle prévoit
la création d’une salle d’es-
crime entièrement équipée.
Située aU rez-de-chaussée,
elle proposera 13 pistes dont
8 réglementaires dédiées à
l’entraînement de haut
niveau et aux compétitions.
Une nouvelle salle 200 m2
aménagée en Dojo accueille-
ra les arts martiaux. Les tra-
vaux prévoient également la
restructuration du point
accueil, la création de
Vestiaires et sanitaires, la
rénovation et l’isolation ther-
mique de la couverture.
L’ensemble de ces équipe-
ment sera accessible aux per-
sonnes à mobilité réduite.
Avec l’aide de ses par te-
naires, la Cité internationale
envisage de poursuivre le
déploiement de ses surfaces
sportives.
CRÉATION DE STUDIOS DE
RÉPÉTITION DE MUSIQUE
La Maison du cambodge
accueillera dés la rentrée uni-
versitaire 2005, 9 studios de
répétition de musique : Un de
127 m2 réservé aux grandes
formations, 6 de 10 m2 pour
les petites formations et 2
studios de 20 et 30 m2 dédiés
à la musique amplifiée. Situés
en rez-de-jardin, ils rempla-
çent Une partie des anciens
locaux techniques et seront
parfaitement isolés des
chambres et des studios qui
hébergent les résidents. Ce
projet soutenu par la Ville de
Paris, la DRAC et la Région Ile-
de-France favo rise l’o uve rtu re
de la mai son sur le quart i e r.
O Uve rts aux musiciens rési-
dents ou non à la Cité, ils
seront administrés par
C itéc u ltu re. En savoir plus :
c itec u ltu re @ c i u p . f r
RAVALEMENT DE LA FONDATION
DE MONACO
A p rès une ré h a b i l itation co m-
plè te de la partie hébe rg e m e n t
en 2002, les fa çades de la
Fo n d ation de Mona co ont été
ravalée s. Les travaux qui ont
d u ré 5 mois ont été fi na n cés à
p a rité par la Cité inte r nat i o nale
et la Pri n c i p a uté de Mona co
pour un montant de 260 000 ¤.
>Grands travaUXNouvel espace multisport
5
6
La Maison du canada entreprend en 2005-
2006 une rénovation majeure qui répond à un
double objectif : l’amélioration du confort et
la réorganisation de certaines zones d’héber-
gement. Une opération d’envergure réalisée
grâce au financement du gouvernement
canadien.
> Une collaboration
franco-canadienne
La Maison fut fondée à l’initiative de Philippe
Roy, haut-commissaire du gouvernement
canadien à Paris et grâce au sénateur mont-
réalais Joseph-Marcelin Wilson qui apporte
les trois quarts des fonds. Le bâtiment est le
fruit d’une collaboration franco-canadienne :
un travail qui a réuni l’architecte français
Émile Thomas et le canadien Georges Vanier.
UNE RÉHABILITATION D’ENVERGURE
Le projet est confié à l’architecte Olivier Le
Bras de l’agence « Atelier de l’Île » associé à
la société canadienne « Coté, Le a h y et Ca rdas ».
Objectifs : Optimisation du nombre de loge-
ments, accessibilité pour les personnes à
mobilité réduite, modification des espaces
collectifs, notamment en déplaçant l’entrée
actuelle, qui s’ouvrira côté terrasse,
aménagement d’Un foyer pour étudiants.
Les travaux dureront un an et débuteront en
septembre 2005. Ils sont réalisés grâce à une
participation financière de 7,5 M$ canadiens.
> optimisation de l’espace
AUGMENTATION DU NOMBRE DE LOGEMENTS
Au terme de sa réhabilitation, la Maison des
étudiants canadiens comptera 125 chambres
individuelles et 25 studios pour un total de
150 espaces d’hébergement meublés (140
actuellement). Les chambres de 12 à 16 m2
seront meublées et équipées d’un bloc
sanitaire et d’un réfrigérateur. Des chambres
sont aussi disponibles pour les personnes à
mobilité restreinte. Les studios pour couple
comprennent une salle de bain avec douche
et w.c et une cuisine aménagée. Tous les
logements sont reliés à internet.
ESPACES COMMUNS
À chaque étage les résidents disposeront de
cuisine spacieuse, équipées de plaques
chauffantes et de fours micro-ondes. Une
grande salle de lecture et des espaces pour
ordinateurs avec imprimantes seront à leur
disposition de même qu’une laverie et un
foyer comprenant un coin télévision.
CULTURE ET CONVIVIALITÉ
La salle Wilson complètement réaménagée
permettra la tenue d’événements culturels :
concerts, conférences et colloques.
>Grands
travaUX
La maison des étudiants canadiens
> La cité en lignewww.ciup.fr
Depuis le 1 er juin, les inter-
nautes peuvent consulter le
nouveau site internet de la
Cité internationale : Une
refonte en profondeur, gra-
phique et éditoriale.
LE GRAPHISME, confié à
l’agence Know Idea s’appro-
prie la nouvelle identité
visuelle de la Cité et est au
service de l’ergonomie.
LE CONTENU ÉDITORIAL s’adap-
te aux évolutions des mis-
sions de la Cité et s’organise
autour de 4 rubriques . La
refonte de l’accueil des
publics conduit à préparer un
service d’accueil à distance à
travers la rubrique « préparer
son séjour ». « A la Cité » pré-
sente les services offerts sur
le site physique. Dans la
rubrique « Cité interactive »
les internautes échangent,
présentent des projets.
La rubrique « pro fe s s i o n nels »
s’adresse aux établissements
d’enseignement supérieur ou
de recherche, aux associa-
tions, aux entreprises qui
souhaitent organiser un évé-
nement, aux journalistes et
aux architectes qui peuvent
consulter les appels d’offres.
La maison du canadaen quelques dates
1926 : Inauguration
1970 : Agrandissement par l’adjonction de
deux ailes
1984/85 : Restructuration des greniers,
création de la bibliothèque et de la salle de
télévision.
1989 : rénovation des façades
2005 : Début des travaux en septembre
Conférences, débats,
concerts, expositions... à tra-
vers une programmation
variée et cosmopolite, les
37 maisons contribuent à
faire de la Cité un lieu en per-
pétuelle effervescence cultu-
relle. La Maison Heinrich
Heine, fondation de
l’Allemagne, propose une
riche programmation : 160
manifestations annuelles,
parmi lesquelles les débats et
conférences occupent une
place de choix.
L’Europe en
questions
Dans les maisons, la culture
s’exprime sous toutes les
formes et dans toutes les
langues. Ces manifestations
souvent organisées avec le
concours des résidents et
partenaires participent à la
promotion des échanges cul-
turels entre la France et le
pays qu’elles représentent.
Les débats et conférences de
la Maison Heinrich Heine atti-
rent un public spécialisé
autour de questions spéci-
fiques traitées en français et
en allemand. Une politique
culturelle ambitieuse initiée
par sa directrice Christiane
Deussen : ”J’essaie de ne pas
faire un programme unique-
ment destiné aux germa-
nistes même si nous propo-
sons des activités qui leur sont spécialement
destinées. Les conférences abordent l’actuali-
té européenne en général. Il existe égale-
ment un grand intérêt du public pour les thé-
matiques historiques. Ces thèmes sont il lus-
trés par des universitaires français et alle-
mands. Dans de nombreux domaines, l’ap-
proche des deux pays est différente. Ces avis
se complètent et donnent un débat fructueux
car controversé. L’année dernière, par
exemple, j’ai pu inviter les 2 présidents des
conseils nationaux d’éthique et même si le
sujet n’est pas exclusivement franco-alle-
mand, leurs deux approches illustraient la
problématique à l’échelle européenne”.
> Des spécialistes au service
de l’échange
Lundi 4 avril , Freimut Duve, ancien représen-
tant pour la liberté des médias auprès de
l’OSCE, ancien député du SPD au Bundestag et
ancien journaliste présentait une conférence
sur les répercussions de l’entrée du capital
dans les médias pour le métier de journaliste.
L’exposé était suivi d’un débat réunissant
Henri de Bresson, rédacteur en chef “EUrope”,
du journal “le Monde” et Alberto Toscano,
journaliste, ancien président de l’Association
de la presse étrangère en France. La confron-
tation entre des personnalités universitaires,
politiques, connues en Allemagne et des spé-
cialistes français apporte une grande richesse
au débat. COmme le précise Christiane
Deussen : “beaucoup d’hommes politiques
apprécient d’intervenir ici et de discuter dans
un cadre ouvert avec des jeunes à l’esprit vif.
Pour le public, c’est un grand plaisir de discu-
ter avec ces personnalités qui ont souvent
une grande générosité intellectuelle et
humaine”. Ces manifestations sont organi-
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>florilègeCOn fé rencede la Mai so nH ein ri ch Heine
CONFÉRENCES ET DÉBATS
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
Maison Heinrich Heine :
“ M itte rrand, la Fra n ce et la ré u n i-
fi cation allemande”
D é bat avec la part i c i p ation de
ud olf Chimelli, Jean Musitelli et
Da n i el Ve r net. Ma rdi 14 juin à 20h.
COllège d’Espagne :
Co n fé re n ce : “Images dans le
monde ibé rique co n te m po rai n
: nouveaux re g a rds, nouve a u x
te rrito i res”. Samedi 18 juin de
9h45 à 18h. Entrée libre.
P rog ramme cultu rel mensu el :
www. c i u p . f r
sées avec le soutien des dif-
férents partenaires de la
Maison : Universités pari-
siennes, institutions de l’en-
seignement supérieur, DAAD,
Office franco-allemand pour
la jeunesse, Institut histo-
rique de Paris, Institut
Goethe et des institutions
allemandes. Des partenariats
qui selon CHristiane Deussen
pourraient se développer
avec les autres maisons de la
Cité “De plus en plus, nous
souhaitons établir des
coopérations avec d’autres
maisons comme le collège
d’Espagne, la maison d’Italie
ou la Fondation SUisse ....”.
Les Rendez-vous
de la cité
22 mars 2005SIGNATURE
M i ch el Gentot, Président de la
C ité inte r nat i o nale, Ma u ri ce
Q u e net, Recteur de l’ Aca d é m i e
de Pa ris, Chancelier des
U n ive rs ités, et Son Excelle n ce
Mohamed Ghoualm i ,
A m ba s sadeur d’Alg é rie en
F ra n ce, ont signé une co nve n-
tion d’o b j ect i fs prévoyant la
c ré ation d’une mai son de
l’ Alg é rie dans l’e n ce i n te de la
C ité. Cette co nvention marq u e
u ne nouvelle éta pe dans le
re n fo rcement de la coo pé ra-
tion unive rs itai re entre le s
deux pay s. Elle ina u g u re éga-
lement une troisième phase
de dévelo p pement pour la Cité
i n te r nat i o nale car aucune mai-
son n’a été édifi ée
depuis 1967.
12 avril 2005INAUGURATION
Le Bureau d’accueil des
chercheurs étrangers (BACE),
mis en place avec le soutien
actif de la Région Ile-de-
France et de la Ville de Paris
était inauguré en présence
de Marc Lipinski, Vice prési-
dent de la région, en charge
de l’enseignement supérieur
et de la recherche. Deux
conventions ont également
été s i g nées pour la cré at i o n
Directeur de la publication :
Claude Ronceray, délégué général
Rédacteur en chef :
Benoît Bardet
Rédaction : Alexandra Bitmignon
Conception graphique :
a g e n ce Inté g ral Ruedi Baur et assoc i é s
Maquette : Alexandra Bitmignon
Imprimerie : Graph 2000,
Bd de l’Expansion, 61 200 Argentan
Service de la communication de la
Cité internationale, 17 bd Jourdan,
75 014 Paris Tel : 01 44 16 64 00
ISSN 1637-9497 Mai 2005
de « ce n t res de mobilité »,
avec le pôle Pa ris No rd re p ré-
s e n té par Pierre Jai s son, Vi ce -
P résident de l’ u n ive rs ité Pa ri s
XIII et le Polytech n i c u m
Ma r ne - La - Vallée re p ré s e n té
par son président DO m i n i q u e
Pe rrin. Ces ce n t res de mobilité
sont dest i nés à acc u e i ll i r, le s
ch e rch e u rs étra n g e rs, et à
leur fournir assista n ce et ser-
vi ces pour fa c i l iter leur séjour.
18 et 25 mai 2005ACCUEIL DE DÉLÉGATIONS
Après deux ans d’activité et
plus de 2000 chercheurs
accueillis, le modèle d’orga-
nisation proposé par le
bureau d’accueil des cher-
cheurs étrangers ne suscite
pas seulement l’intérêt des
chercheurs et des institutions
franciliennes ! Une déléga-
tion polonaise est venue le 18
mai, tandis qu’une délégation
lyonnaise était reçue le 25
mai.
21 mai 2005PARI CONTRE L’EFFET DE SERRE
Y ves CO n ta s sot, adjoint au
m ai re de Pa ris, ch a rgé de l'en-
vi ro n nement et Cla ud e
Ro n ce ray, délégué géné ral de
la Cité, ont remis 71 vélos
o ffe rts par la vi lle de Pa ris aux
m ai so n s. Ce prix réco m pe n s e
l’engagement écologique des
résidents et le u rs actions po u r
ré d u i re la co n so m m at i o n
é ne rgétique au quot i d i e n .
2 juin 2005ANNIVERSAIRE
La Maison du Liban fête son
40 ème anniversaire. La salle
des fêtes sera baptisée en
hommage à Mademoiselle
Victoria Khouzami à l’origine
de la Maison.
9 juin 2005LES CAFÉS DU VIVANT
LES EXIGENCES DE LA SANTÉ
ENVIRONNEMENTALE :
COMMENT ÉVITER LES CRISES ?
Avec la part i c i p ation de P h i l i p pe
Ma rt i n, Mission Évalu ation du
ri s q u e, Co m m i s s i o n
E u ro pée n ne, Ja cques Bré g eo n,
D i recteur du Collège des
h a utes études de l’e nvi ro n ne-
ment et du dévelo p pe m e n t
d u ra ble, Be rt rand Ro be rt,
D i recteur de l’a g e n ce de
conseil A rg i llos, Nat h al i e
Kos c i u s ko - M o rizet, P ré s i d e n te du
g ro u pe Sa n té et envi ro n ne-
ment à l’ As s e m blée Nat i o nale,
Be r na rd Fa u, Avocat McKay Pa ri s ,
ch a rgé de dos s i e rs de sa n té
e nvi ro n ne m e n tale.
Programme détaillé :
www.ciup.fr
22 avril 2005
12 avril 2005
12 avril 2005
21 mai 2005
La Cité, l’étéNous accueillons cet été des
étudiants, chercheurs ou
enseignants pour des courts
séjours dans la capitale.
Pour en savoir plus :