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Une Cité multilingue Nouvel espace multisport Conférence à la maison Heinrich Heine Les rendez-vous de la Cité Lettre d’information aux partenaires de la Cité internationale universitaire de Paris | N° 7 |Mai-Juin-Juillet 2005 | www.ciup.fr Éditorial Avec la signature, le 22 mars 2005, d’une convention prévoyant la c ation d’une maison de l’Alg é ri e dans son enceinte, la Cité interna- tionale unive rs itaire de Pa ri s m a rq u e, à 80 ans, un nouveau tournant dans son histoire et o uv re la voie à la troisième phase de développement, tant attendue par de nombreux candidats à la mobilité qui peinent à être héber- gés dans la capitale française. Quelques semaines plus tôt, le Conseil de Paris, en votant le nou- veau plan local d’urbanisme, le 31 janvier, adoptait les grandes lignes du schéma directeur archi- tectural urbain et pay sa g e r. Il ren- dait ainsi co n st r u ct i ble une partie limitée de son territoire, en lisière du boulevard pé ri p h é rique tout en protégeant défi n it ivement les espaces verts au cœur de la Cité, tant appréciés des riverains et des résidents. Ces éléments détermi- nants s’inscrivent dans le nouveau projet d’é ta blissement que la Cité i n te r nationale élabore en co n ce r- tation étroite avec le ministère de l’éducation nationale, pour les années 2006-2009. Ils contri- buent à re n fo rcer les capacités d ’a ccueil des étudiants et cher- cheurs étrangers à Paris et ren- dent possibles l’é ta blissement de nouveaux parte na ri ats avec des pays étrangers et des éta bl i s s e- ments d’enseignement su ri e u r. > Dossier une cité multilingue Dans une Europe for te de son plurilinguisme et de ses différentes cultures, la maîtrise des langues vivantes est une nécessité pour des citoyens appelés à circuler, étudier et travailler dans un espace international. A l’heure où l’internationalisation des établissements d’ensei- gnement supérieur et de r echerche se généralise, nourrir le goût des langues et de leur apprentissage est un enjeu pour les acteurs de la mobilité. En France, l’accroissement des séjours et la diversification des origines géographiques des étudiants étrangers, dont le niveau de français est inégal, doit s’accompagner d’une intensification de l’offre d’apprentis- sage du Français langue étrangère. La promotion de la langue franç aise avant et pendant le séjour contribue à renforcer l’attractivité de la capitale et de la région Ile-de-France. Les 138 nationalités qui cohabitent à la Cité internationale universitaire de Paris composent une mosaïque linguistique et culturelle unique à Paris. Avec le soutien de ses par tenaires, la Cité internationale encourage la diversité linguistique et la mise en place de structures d’accom- pagnement pédagogique pour apprendre et échanger. > Les langues : nouvel enjeu de la m obilité Les périodes de mobilité académique sont des moments privilégiés de perfectionnement linguistique. Le rapport annuel 2003-2004 du conseil national pour le développement de la mobili- té* admet que la maîtrise du français n’est pas un préalable à un séjour académique en France et “conduirait à écarter une partie importante des candidats étrangers aux filières françaises de l’en- seignement supérieur “. Pour autant, le seul accroissement d’étudiants originaires du continent asiatique invite les acteurs de la mobilité à proposer des solutions à ces candidats qui maîtrisent mal la langue française. Francophones, ces étudiants et chercheurs internationaux deviennent par la suite les futurs ambassadeurs de la France et de sa culture. Cla ude Ro n ce ray D élégué géné ral * Ministè re de l’ Éd u cation nat i o nale, de l’ E n s e i g nement su rieur et de la rech e rche / www. e d u cat i o n . g o uv. f r / ra p po rt / c n d m i e _ 04. h t m

Transcript of Lettre dÕinformation aux partenaires de la Cit ... · Havas Interactive, Cle International,...

Une Cité multilingue

Nouvel espace multisport

Conférence à la maison

Heinrich Heine

Les rendez-vous de la Cité

Lettre d’information aux partenaires de la Cité internationale universitaire de Paris | N° 7 |Mai-Juin-Juillet 2005 | www.ciup.fr

Éditorial

Avec la signatu re, le 22 mars 2005 ,

d ’ u ne co nvention prévoyant la

c ré ation d’une mai son de l’ Alg é ri e

dans son ence i n te, la Cité inte r na-

t i o nale unive rs itai re de Pa ri s

m a rq u e, à 80 ans, un nouve a u

to u r nant dans son histo i re et

o uv re la voie à la troisième phase

de dévelo p pe m e n t, tant atte n d u e

par de nombreux ca n d i d ats à la

m o b i l ité qui pe i nent à être hébe r-

gés dans la ca pitale fra n çai s e.

Q u elques semai nes plus tôt, le

Conseil de Pa ris, en votant le nou-

veau plan local d’urba n i s m e,

le 31 janvi e r, adoptait les gra n d e s

l i g nes du schéma directeur arch i-

tectu ral urbain et pay sa g e r. Il re n-

d ait ainsi co n st r u ct i ble une part i e

l i m itée de son te rrito i re, en lisière

du bo u leva rd pé ri p h é rique to ut en

p rotégeant défi n it ivement le s

e s p a ces ve rts au cœur de la Cité ,

tant appréciés des rive rains et des

ré s i d e n t s. Ces éléments déte r m i-

nants s’i n s c rivent dans le nouve a u

p roj et d’é ta blissement que la Cité

i n te r nat i o nale éla bo re en co n ce r-

tation étro ite avec le ministè re de

l’é d u cation nat i o nale, pour le s

a n nées 2006 - 2 0 09. Ils co n t ri-

buent à re n fo rcer les ca p a c ité s

d ’a ccueil des étudiants et ch e r-

ch e u rs étra n g e rs à Pa ris et re n-

dent pos s i bles l’é ta blissement de

n o uveaux parte na ri ats avec des

p ays étra n g e rs et des éta bl i s s e-

ments d’e n s e i g nement su pé ri e u r.

> Dossier une cité multilingue

Dans une Europe forte de son plurilinguisme et de ses différentes cultures, la maîtrise des

langues vivantes est une nécessité pour des citoyens appelés à circuler, étudier et travailler

dans un espace international. A l’heure où l’internationalisation des établissements d’ensei-

gnement supérieur et de recherche se généralise, nourrir le goût des langues et de leur

apprentissage est un enjeu pour les acteurs de la mobili té. En France, l’accroissement des

séjours et la diversification des origines géographiques des étudiants étrangers, dont le

niveau de français est inégal, doit s’accompagner d’une intensification de l’offre d’apprentis-

sage du Français langue étrangère. La promotion de la langue française avant et pendant le

séjour contribue à renforcer l’attractivité de la capitale et de la région Ile-de-France. Les 138

nationalités qui cohabitent à la Cité internationale universitaire de Paris composent une

mosaïque linguistique et culturelle unique à Paris. Avec le soutien de ses par tenaires, la Cité

internationale encourage la diversité linguistique et la mise en place de structures d’accom-

pagnement pédagogique pour apprendre et échanger.

> Les langues : nouvel enjeu de la mobilité

Les pé ri odes de mobilité académique sont des moments privi légiés de pe r fect i o n nement

l i n g u i st i q u e. Le ra p po rt annuel 2003 - 2 0 04 du conseil nat i o nal pour le dévelo p pement de la mobili-

té* admet que la maîtrise du fra n çais n’e st pas un pré ala ble à un séjour académique en Fra n ce et

“ co n d u i rait à éca rter une partie impo rta n te des ca n d i d ats étra n g e rs aux fi l i è res fra n çaises de l’e n-

s e i g nement su pé rieur “. Pour auta n t, le seul acc roissement d’é tudiants ori g i nai res du co n t i ne n t

a s i atique invite les acte u rs de la mobilité à pro poser des solutions à ces ca n d i d ats qui maîtri s e n t

m al la langue fra n çai s e. Fra n co p h o nes, ces étudiants et ch e rch e u rs inte r nat i o naux devi e n nent par

la su ite les futu rs amba s sa d e u rs de la Fra n ce et de sa cultu re. Cla ude Ro n ce rayD élégué géné ral * Ministè re de l’ Éd u cation nat i o nale, de l’ E n s e i g nement su pé rieur et de la rech e rche / www. e d u cat i o n . g o uv. f r / ra p po rt / c n d m i e _ 04. h t m

Dossier

CONVIVIALITÉ, ÉCHANGE ET INSERTION

Des bases linguistiques acquises avant ou pe n-

dant le séjour fa c i l itent les échanges et l’i n té-

g ration. L’ex pé ri e n ce montre en effet que le s

é tudiants ne maîtri sant pas la langue du pay s

d ’a ccueil re n co n t rent des situ ations d’éch ec,

q u el que so it le domai ne étudié. A l’i nve rs e, un

a p p re n t i s sage ri g o u reux augmente le s

ch a n ces de ré u s s ite pour les étudiants et fa c i-

l ite le travail des unive rs itai re s. Au relais soc i al

i n te r nat i o nal de la Cité, une enseigna n te déta-

ch ée de l’ u n ive rs ité appo rte Une aide métho-

d ologique à la ré d a ction ou à la prise de paro-

le en fra n çais et un acco m p a g nement dans

l’éla bo ration d’un proj et unive rs itai re. Des ate-

l i e rs « pratiques d’éc ritu res » sont org a n i s é s

pour ex plo rer et appro fondir les pote n t i al ité s

de la langue fra n çai s e.

> une Cité multilingue

Avec des résidents originaires des cinq conti-

nents, le plurilinguisme est une caractéris-

tique fondamentale de la Cité internationale.

Comment valoriser cette exceptionnelle diver-

sité linguistique ?

L’ESPACE LANGUES

Pour accompagner l’apprentissage et la pra-

tique des langues, l‘espace Langues Jean-

Bernard Lyon, est créé en 1999 avec le

concours de partenaires publics et privés :

Havas Interactive, Cle International, Assimil,

Microsof, TV5 et les ministères français de la

Culture et de la communication et de l’Éduca-

tion nationale. En 2004, 4 541 usagers ont fré-

quenté ce centre multimédia qui favorise l’au-

to-apprentissage des langues par le biais des

nouvelles technologies et met en place des

groupes de conversation très suivis en fran-

çais, anglais, espagnol ...

COURS DE FRANÇAIS POUR LES CHERCHEURS

Le Bureau d’accueil des chercheurs étrangers

propose des cours de français destinés aux

chercheurs d’Ile-de-France et leurs conjoints.

Cette initiative, soutenue par le Conseil

Régional d’Ile-de-France remporte un vif

succès auprès des chercheurs. Ils sont 120 à

prendre part aux 2 sessions annuelles.

Helge, chercheur norvégien participe à des

cours d’initiation : “comme la major ité des

chercheurs internationaux, je travaille en

anglais, mais ces cours sont très utiles pour

la vie quotidienne. Ils m’apportent des

connaissances pratiques pour entretenir des

discussions simples et me familiariser avec la

culture ”. COntrairement à une idée reçue,

nombreux sont les chercheurs qui maîtrisent

notre langue et la demande de cours de per-

fectionnement est très forte.

APPRENDRE ET ÉCHANGER

Dans les maisons sont dispensés des cours de

hindi, d’allemand et ou encore de portugais

brésilien. Beaucoup de rencontres informelles

s’organisent entre étudiants pour échanger

des compétences linguistiques. A travers son

forum, le site internet crée une comm u na uté

2

GROUPE DE CONVERSATION DE L’ESPACE LANGUES

En français, anglais, espagnol, portugais, allemand ou italien, une dizaine de

groupes se réunit chaque semaine pour converser. Ce soir là, ils sont douze :

Brésilien, Espagnol, Japonais, croate à se réunir pour 1 heure de conversation

en français. Mme Grandguillaume est l’une des animatrices bénévoles :

“chaque semaine, je choisis un thème fédérateur, la superstition, la cuisine ...

chacun se présente et prend la parole. J’interviens peu, parfois pour corriger

une faute de prononciation ou de syntaxe. Ces conversations sont surtout

l’occasion d’échanger, de partager sa culture, de découvrir celle de l’autre tout

en pratiquant son expression orale”.

vi rtu elle et l’échange linguis-

tique est au ce n t re des

d e m a n d e s. Pa rallèle m e n t, la

sai son cultu relle off re une

p rog ra m m ation mult i l i n g u e

qui att i re un public spéc i al i s é

a utour de débats, co n fé-

re n ces et lectu res bilingues.

> Développer

l’apprentissage

Mieux accueillir les étudiants

étrangers de demain, c’est

leur proposer une insertion

linguistique à leur arrivée et

un accompagnement tout au

long du séjour. Y renoncer,

c’est prendre le risque de

handicaper la réussite acadé-

mique de beaucoup d’entre

eux. La Cité internationale est

disponible pour conforter, sur

la base d’expériences réus-

sies, l’insertion linguistique

des primo-arrivants.

Dossier

BENOIT BARDET : COMMENT CONJUGUER

FRANCOPHONIE ET DIVERSITÉ LINGUISTIQUE ?

MICHÈLE GENDREAU-MASSALOUX :

La Fra n cophonie et la dive rs ité linguistique so n t

a s soc i ées par leur pri n c i pe même. La la n g u e

f ra n çai s e, qui n’e st plus la pre m i è re langue de

co m m u n i cation mondiale, re ste une langue de

c u ltu re, une langue scientifi q u e, une la n g u e

ut i le pour l’a cq u i s ition de savo i rs pro fe s s i o n nel s.

E lle est demandée par des jeunes de pay s

é m e rgents qui co n s i d è rent que, par ra p po rt à

l’a n g lais, elle appo rte une ch a n ce su p plé m e n-

tai re. Elle fait partie des pratiques tri l i n g u e s

dans de nombreux pays du monde ara be, et se

d évelo p pe aussi en Euro pe de l’ E st, en Asie et

en Af ri q u e. De plus, la Fra n cophonie s’e st enga-

g ée dans un vé rita ble co m bat pour la dive rs ité

l i n g u i stique : le monde entier doit re s pecter la

d ive rs ité des cultu res et pe r m ett re à chacun de

s ’ex p rimer dans sa la n g u e. Cet élan fé d è re

a utour de la Fra n cophonie des pays très dive rs.

B.B : QUEL RÔLE JOUENT LES INSTITUTIONS POUR

PROMOUVOIR L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS ?

M.G-M : L’e n s e i g nement du fra n çais parto ut

dans le monde demeure un objectif viva n t. De

n o m b reux pays ont introd u it dans les systè m e s

é d u cat i fs le fra n çais so it comme langue obl i g a-

to i re dans l’e n s e i g nement pri m ai re et / o u

s eco n d ai re, so it comme langue fa c u ltat ive

d otée de moyens et de pro fe s s e u rs co m pé-

te n t s. C’e st également le cas d’i n st itutions bila-

té rales comme le puissant réseau des All i a n ce s

F ra n çaises, ou enco re les inst ituts cultu rel s

f ra n çais, les re p ré s e n tations du Québec à

l’é t ranger ... C’e st enfin le rôle des inst itut i o n s

m u lt i laté rales telles que l’ Ag e n ce inte rg o uve r-

ne m e n tale de la Fra n cophonie (AIF) qui anime

par exe m ple des atel i e rs pour enfants ou de

l’ Ag e n ce unive rs itai re de la Fra n cophonie (AU F )

qui entretient la sol i d a rité des départe m e n t s

u n ive rs itai res d’é tudes fra n çai s e s.

B.B : CO M M E N T AIDER LES ÉTUDIANTS NON FRAN-

COPHONES QUI CHOI SI S S E N T DE VENIR FAIRE DES

ÉTUDES EN FRANCE ?

M.G-M : Il fut un temps où un étudiant non fra n-

co p h o ne qui so u h aitait s’i n s c ri re dans une uni-

ve rs ité fra n çai s e, une fois fra n chis les obsta cle s

du vi sa et de la procé d u re d’i n s c ri ption, se heur-

tait à un co n t rôle linguistique po rtant sur so n

n iveau d’ex p ression éc rite et orale. A u j o u rd ’ h u i ,

la plu p a rt des unive rs ités, des grandes écoles et

des organismes de rech e rche co n s i d è rent que

l’é tudiant qui réside en Fra n ce pe ut pe n d a n t

son séjour dévelo p per une co n nai s sa n ce de la

langue et de la cultu re du pays où il étud i e.

Les éta blissements ont co n s i d é ra blement mod i-

fié le u rs pratiques, enco u ragés par les minis-

tè res et les inst itutions comme la CIUP où le u r

sont pro posés des mod u les de fo r m ation qui

leur pe r m ettent de prog resser ra pidement dans

leur ca p a c ité de co m m u n i cation et leur prat i q u e

de la la n g u e. Ce mouvement néce s s ite d’ê t re

e n co u ragé : l’a p p re n t i s sage réussi d’une cultu re

f ra n co p h o ne re p ré s e n te so uve n t, dans la fo r m a-

tion d’un étud i a n t, un des acquis les plu s

d u ra bles, associé à la déco uve rte du monde

i n te r nat i o nal. L’image d’a ccueil du te rrito i re

f ra n çais ne pe ut que bé né ficier de cette évolu-

tion. Les appre n t i s sages en ligne sont un aut re

i n strument de diffusion de la langue ; leur déve-

lo p pement est de bon augure.

RegardENTRETIEN AVEC MICHÈLE GENDREAU-MASSA-

LOUX, RECTRICE DE L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE

LA FRANCOPHONIE.

3

4Tianbing Li est né en 1974 à Guilin en Chine. En 1997 il quitte

la Chine pour Paris et poursuit ses études à l’Ecole Nationale

Supérieure des Beaux-Arts. Aujourd’hui, il expose à Munich,

Paris, New York ou Miami mais c’est à Paris qu’il travaille.

Accueilli dans le programme de résidences d’artistes de la

Cité, il occupe un atelier de la Maison internationale.

ALEXANDRA BITMIGNON : VOUS ÊTES AUJOURD’HUI UN JEUNE

PROFESSIONNEL, QUEL EST VOTRE PARCOURS ?

TIANBING LI : Je peins depuis l’enfance. Au lycée, la peinture

était encore un loisir mais j’ai commencé à exposer en Chine,

en Europe, au Japon. Après le lycée, j’ai étudié pendant quatre

ans la politique internationale dans une école chinoise, puis

j’ai fait le choix de partir à Paris pour suivre des études artis-

tiques. J’ai appris le français pour pouvoir m’inscrire en Arts

plastiques à l’Université Paris 8. J’ai ensuite passé le concours

de l’école des Beaux arts. C’était pour moi une façon d’entrer

dans le milieu artistique et d’apprendre avec des professeurs

qui sont aussi de grands artistes.

A.B : POURQUOI AVOIR CHOISI LA FRANCE POUR VOS ÉTUDES

ARTISTIQUES ?

T.L : J’aurais pu choisir les Etats-Unis où l’art contemporain est

très représenté mais je voulais acquérir une formation plus

complète. En France, comme en Chine, toutes les formes d‘art

sont représentées, des plus traditionnelles aux plus

modernes. Je conçois davantage les États-Unis comme un

endroit où je peux vendre ma peinture, lancer ma carrière.

Il y a une autre raison. Au début du 20 ème siècle, beaucoup

d’artistes chinois ont étudié à Paris. Pour mes 10 ans, ma mère

m’a offert un livre sur la vie de Xu Beihong, un peintre qui a

étudié aux Beaux arts de Paris avant de faire une grande car-

rière. Ce livre m’a donné envie de suivre sa trace.

A.B : VOUS PARTAGEZ VOTRE TEMPS ENTRE PARIS ET LA CHINE,

QUE VOUS APPORTE CE DOUBLE REGARD ?

T.L : Mon inspiration vient de cette observation entre la culture

chinoise et occidentale, entre la peinture traditionnelle et la

peinture moderne. Les deux approches sont très présentes

dans mon travail. C’est très enrichissant de travailler dans dif-

férents contextes culturels, Cela permet de peindre

autrement.

RÉSIDENCES D’ARTISTES

Depuis sa fondation, l’accueil des artistes est au coeur des

missions de la Cité. CitéCulture, son Centre culturel, propose

toute l’année un programme de résidences. Ce dispositif offre

l’opportunité à des artis tes en mobilité, prioritairement de

jeunes professionnels, de bénéficier de conditions de vie et de

travail privilégiées et de favoriser les contacts avec les

réseaux artistiques français. Les candidats sont sélectionnés

par un jury indépendant après étude du dossier et du projet

artistique. En 2004, 24 artistes, architectes et plasticiens, ont

été accueillis dans le cadre de ce programme de résidences.

En savoir plus ? [email protected]

A.B : QUE VOUS A P PO RTE L’ ATELIER QUE VOUS OCCUPEZ A L A C ITÉ ?

T.L : Avant d’avoir cet atelier, je travaillais dans mon apparte-

ment mais le manque de lumière et de hauteur de plafond

limitait mon travail. Je suis donc très content d’avoir cet ate-

lier qui m’offre d’excellentes conditions de travail. En plus,

j’aime beaucoup la vie ici. Étudiant, j’ai vécu 3 ans à la

Fondation des Etats-Unis et depuis je fréquente toujours la

Cité internationale pour manger, faire du sport ...

A.B : QUELLES RELATIONS NOUEZ-VOUS AVEC LES ARTISTES OCCU-

PANT LES ATELIERS VOISINS ?

T.L : Le fait de travailler à proximité d’autres artistes est très

intéressant. Après l’école on se retrouve un peu isolé, il est

donc important de pouvoir rencontrer d’autres artistes et

d’échanger autour de notre travail. Je profite aussi du soutien

de citéculture qui peut m’apporter de l’aide pour organiser un

événement ou préparer un catalogue d’exposition.

A.B : QUELS SONT VOS PROJETS ?

T.L : Certains de mes amis rentrent en Chine, travailler comme

enseignant par exemple. La vie d’artiste en France est difficile,

mais pour le moment le fait d’être seul, de rencontrer

quelques difficultés dans la vie quotidienne me pousse à faire

beaucoup de peinture. Je choisirai peut-être une vie confor-

table plus tard...

> Portrait

Artiste sans

frontière

Dans un contexte de forte

pénurie à Paris, la Cité interna-

tionale modernise et déploie

ses installations sportives. La

réhabilitation de l’espace Sud,

ancien restaurant, en équipe-

ment sportif s’achève avec une

troisième phase de travaux qui

verra la création d’une des plus

grande salle d’escrime de Paris.

Cette augmentation de surfaces

sportives à vocation prioritaire-

ment universitaire constitue

une première à Paris depuis

plus de vingt ans.

> Espace multisport

La tra n s fo r m ation du re sta u ra n t

sud en co m plexe spo rtif enri ch it

les installations spo rt ives de la

C ité qui co n st ituent un pôle de

p ratique co m plet au sud de la

ca pitale : pi s c i ne, te rrains de

tennis, stades, salles de danse,

de gymna stique…

La ré h a b i l itation ré al i s ée par le s

a rch itectes De ram et Ta uvel so u s

la direction du servi ce pat ri m o i-

ne de la Cité s’e st org a n i s ée en

t rois phases su cce s s ive s. De u x

t ra n ches de travaux ré al i s ée s

avec l’aide de l’ U n ive rs ité Pa ris I

en 2000 et 2002 ont permis de

c réer 750 m2 d’e s p a ces spo rt i fs

dédiés à la danse et aux art s

m a rt i a u x. La troisième phase est

en co u rs. objectif : a ch eve r

l’a m é nagement inté rieur et

ex té rieur du bâtiment, augmen-

ter sa ca p a c ité et sa qual ité

d ’a cc u e i l. En juillet 2005, la tota-

l ité des locaux sera affectée à

l’a ct ivité spo rt ive et aux ser-

vi ces administ rat i fs.

> L’escrime à

l’honneur

Cette troisième phase de tra-

vaux est réalisée grâce au

soutien de la ville de Paris

qui a déjà soutenu la réfec-

tion des stades ouest et

Dalmasso et du FNDS (Fonds

national pour le développe-

ment du sport) en liaison

avec le PUC CIUP. Elle prévoit

la création d’une salle d’es-

crime entièrement équipée.

Située aU rez-de-chaussée,

elle proposera 13 pistes dont

8 réglementaires dédiées à

l’entraînement de haut

niveau et aux compétitions.

Une nouvelle salle 200 m2

aménagée en Dojo accueille-

ra les arts martiaux. Les tra-

vaux prévoient également la

restructuration du point

accueil, la création de

Vestiaires et sanitaires, la

rénovation et l’isolation ther-

mique de la couverture.

L’ensemble de ces équipe-

ment sera accessible aux per-

sonnes à mobilité réduite.

Avec l’aide de ses par te-

naires, la Cité internationale

envisage de poursuivre le

déploiement de ses surfaces

sportives.

[email protected]

CRÉATION DE STUDIOS DE

RÉPÉTITION DE MUSIQUE

La Maison du cambodge

accueillera dés la rentrée uni-

versitaire 2005, 9 studios de

répétition de musique : Un de

127 m2 réservé aux grandes

formations, 6 de 10 m2 pour

les petites formations et 2

studios de 20 et 30 m2 dédiés

à la musique amplifiée. Situés

en rez-de-jardin, ils rempla-

çent Une partie des anciens

locaux techniques et seront

parfaitement isolés des

chambres et des studios qui

hébergent les résidents. Ce

projet soutenu par la Ville de

Paris, la DRAC et la Région Ile-

de-France favo rise l’o uve rtu re

de la mai son sur le quart i e r.

O Uve rts aux musiciens rési-

dents ou non à la Cité, ils

seront administrés par

C itéc u ltu re. En savoir plus :

c itec u ltu re @ c i u p . f r

RAVALEMENT DE LA FONDATION

DE MONACO

A p rès une ré h a b i l itation co m-

plè te de la partie hébe rg e m e n t

en 2002, les fa çades de la

Fo n d ation de Mona co ont été

ravalée s. Les travaux qui ont

d u ré 5 mois ont été fi na n cés à

p a rité par la Cité inte r nat i o nale

et la Pri n c i p a uté de Mona co

pour un montant de 260 000 ¤.

>Grands travaUXNouvel espace multisport

5

6

La Maison du canada entreprend en 2005-

2006 une rénovation majeure qui répond à un

double objectif : l’amélioration du confort et

la réorganisation de certaines zones d’héber-

gement. Une opération d’envergure réalisée

grâce au financement du gouvernement

canadien.

> Une collaboration

franco-canadienne

La Maison fut fondée à l’initiative de Philippe

Roy, haut-commissaire du gouvernement

canadien à Paris et grâce au sénateur mont-

réalais Joseph-Marcelin Wilson qui apporte

les trois quarts des fonds. Le bâtiment est le

fruit d’une collaboration franco-canadienne :

un travail qui a réuni l’architecte français

Émile Thomas et le canadien Georges Vanier.

UNE RÉHABILITATION D’ENVERGURE

Le projet est confié à l’architecte Olivier Le

Bras de l’agence « Atelier de l’Île » associé à

la société canadienne « Coté, Le a h y et Ca rdas ».

Objectifs : Optimisation du nombre de loge-

ments, accessibilité pour les personnes à

mobilité réduite, modification des espaces

collectifs, notamment en déplaçant l’entrée

actuelle, qui s’ouvrira côté terrasse,

aménagement d’Un foyer pour étudiants.

Les travaux dureront un an et débuteront en

septembre 2005. Ils sont réalisés grâce à une

participation financière de 7,5 M$ canadiens.

> optimisation de l’espace

AUGMENTATION DU NOMBRE DE LOGEMENTS

Au terme de sa réhabilitation, la Maison des

étudiants canadiens comptera 125 chambres

individuelles et 25 studios pour un total de

150 espaces d’hébergement meublés (140

actuellement). Les chambres de 12 à 16 m2

seront meublées et équipées d’un bloc

sanitaire et d’un réfrigérateur. Des chambres

sont aussi disponibles pour les personnes à

mobilité restreinte. Les studios pour couple

comprennent une salle de bain avec douche

et w.c et une cuisine aménagée. Tous les

logements sont reliés à internet.

ESPACES COMMUNS

À chaque étage les résidents disposeront de

cuisine spacieuse, équipées de plaques

chauffantes et de fours micro-ondes. Une

grande salle de lecture et des espaces pour

ordinateurs avec imprimantes seront à leur

disposition de même qu’une laverie et un

foyer comprenant un coin télévision.

CULTURE ET CONVIVIALITÉ

La salle Wilson complètement réaménagée

permettra la tenue d’événements culturels :

concerts, conférences et colloques.

>Grands

travaUX

La maison des étudiants canadiens

> La cité en lignewww.ciup.fr

Depuis le 1 er juin, les inter-

nautes peuvent consulter le

nouveau site internet de la

Cité internationale : Une

refonte en profondeur, gra-

phique et éditoriale.

LE GRAPHISME, confié à

l’agence Know Idea s’appro-

prie la nouvelle identité

visuelle de la Cité et est au

service de l’ergonomie.

LE CONTENU ÉDITORIAL s’adap-

te aux évolutions des mis-

sions de la Cité et s’organise

autour de 4 rubriques . La

refonte de l’accueil des

publics conduit à préparer un

service d’accueil à distance à

travers la rubrique « préparer

son séjour ». « A la Cité » pré-

sente les services offerts sur

le site physique. Dans la

rubrique « Cité interactive »

les internautes échangent,

présentent des projets.

La rubrique « pro fe s s i o n nels »

s’adresse aux établissements

d’enseignement supérieur ou

de recherche, aux associa-

tions, aux entreprises qui

souhaitent organiser un évé-

nement, aux journalistes et

aux architectes qui peuvent

consulter les appels d’offres.

La maison du canadaen quelques dates

1926 : Inauguration

1970 : Agrandissement par l’adjonction de

deux ailes

1984/85 : Restructuration des greniers,

création de la bibliothèque et de la salle de

télévision.

1989 : rénovation des façades

2005 : Début des travaux en septembre

Conférences, débats,

concerts, expositions... à tra-

vers une programmation

variée et cosmopolite, les

37 maisons contribuent à

faire de la Cité un lieu en per-

pétuelle effervescence cultu-

relle. La Maison Heinrich

Heine, fondation de

l’Allemagne, propose une

riche programmation : 160

manifestations annuelles,

parmi lesquelles les débats et

conférences occupent une

place de choix.

L’Europe en

questions

Dans les maisons, la culture

s’exprime sous toutes les

formes et dans toutes les

langues. Ces manifestations

souvent organisées avec le

concours des résidents et

partenaires participent à la

promotion des échanges cul-

turels entre la France et le

pays qu’elles représentent.

Les débats et conférences de

la Maison Heinrich Heine atti-

rent un public spécialisé

autour de questions spéci-

fiques traitées en français et

en allemand. Une politique

culturelle ambitieuse initiée

par sa directrice Christiane

Deussen : ”J’essaie de ne pas

faire un programme unique-

ment destiné aux germa-

nistes même si nous propo-

sons des activités qui leur sont spécialement

destinées. Les conférences abordent l’actuali-

té européenne en général. Il existe égale-

ment un grand intérêt du public pour les thé-

matiques historiques. Ces thèmes sont il lus-

trés par des universitaires français et alle-

mands. Dans de nombreux domaines, l’ap-

proche des deux pays est différente. Ces avis

se complètent et donnent un débat fructueux

car controversé. L’année dernière, par

exemple, j’ai pu inviter les 2 présidents des

conseils nationaux d’éthique et même si le

sujet n’est pas exclusivement franco-alle-

mand, leurs deux approches illustraient la

problématique à l’échelle européenne”.

> Des spécialistes au service

de l’échange

Lundi 4 avril , Freimut Duve, ancien représen-

tant pour la liberté des médias auprès de

l’OSCE, ancien député du SPD au Bundestag et

ancien journaliste présentait une conférence

sur les répercussions de l’entrée du capital

dans les médias pour le métier de journaliste.

L’exposé était suivi d’un débat réunissant

Henri de Bresson, rédacteur en chef “EUrope”,

du journal “le Monde” et Alberto Toscano,

journaliste, ancien président de l’Association

de la presse étrangère en France. La confron-

tation entre des personnalités universitaires,

politiques, connues en Allemagne et des spé-

cialistes français apporte une grande richesse

au débat. COmme le précise Christiane

Deussen : “beaucoup d’hommes politiques

apprécient d’intervenir ici et de discuter dans

un cadre ouvert avec des jeunes à l’esprit vif.

Pour le public, c’est un grand plaisir de discu-

ter avec ces personnalités qui ont souvent

une grande générosité intellectuelle et

humaine”. Ces manifestations sont organi-

7

>florilègeCOn fé rencede la Mai so nH ein ri ch Heine

CONFÉRENCES ET DÉBATS

PROCHAINS RENDEZ-VOUS

Maison Heinrich Heine :

“ M itte rrand, la Fra n ce et la ré u n i-

fi cation allemande”

D é bat avec la part i c i p ation de

ud olf Chimelli, Jean Musitelli et

Da n i el Ve r net. Ma rdi 14 juin à 20h.

COllège d’Espagne :

Co n fé re n ce : “Images dans le

monde ibé rique co n te m po rai n

: nouveaux re g a rds, nouve a u x

te rrito i res”. Samedi 18 juin de

9h45 à 18h. Entrée libre.

P rog ramme cultu rel mensu el :

www. c i u p . f r

sées avec le soutien des dif-

férents partenaires de la

Maison : Universités pari-

siennes, institutions de l’en-

seignement supérieur, DAAD,

Office franco-allemand pour

la jeunesse, Institut histo-

rique de Paris, Institut

Goethe et des institutions

allemandes. Des partenariats

qui selon CHristiane Deussen

pourraient se développer

avec les autres maisons de la

Cité “De plus en plus, nous

souhaitons établir des

coopérations avec d’autres

maisons comme le collège

d’Espagne, la maison d’Italie

ou la Fondation SUisse ....”.

Les Rendez-vous

de la cité

22 mars 2005SIGNATURE

M i ch el Gentot, Président de la

C ité inte r nat i o nale, Ma u ri ce

Q u e net, Recteur de l’ Aca d é m i e

de Pa ris, Chancelier des

U n ive rs ités, et Son Excelle n ce

Mohamed Ghoualm i ,

A m ba s sadeur d’Alg é rie en

F ra n ce, ont signé une co nve n-

tion d’o b j ect i fs prévoyant la

c ré ation d’une mai son de

l’ Alg é rie dans l’e n ce i n te de la

C ité. Cette co nvention marq u e

u ne nouvelle éta pe dans le

re n fo rcement de la coo pé ra-

tion unive rs itai re entre le s

deux pay s. Elle ina u g u re éga-

lement une troisième phase

de dévelo p pement pour la Cité

i n te r nat i o nale car aucune mai-

son n’a été édifi ée

depuis 1967.

12 avril 2005INAUGURATION

Le Bureau d’accueil des

chercheurs étrangers (BACE),

mis en place avec le soutien

actif de la Région Ile-de-

France et de la Ville de Paris

était inauguré en présence

de Marc Lipinski, Vice prési-

dent de la région, en charge

de l’enseignement supérieur

et de la recherche. Deux

conventions ont également

été s i g nées pour la cré at i o n

Directeur de la publication :

Claude Ronceray, délégué général

Rédacteur en chef :

Benoît Bardet

Rédaction : Alexandra Bitmignon

Conception graphique :

a g e n ce Inté g ral Ruedi Baur et assoc i é s

Maquette : Alexandra Bitmignon

Imprimerie : Graph 2000,

Bd de l’Expansion, 61 200 Argentan

Service de la communication de la

Cité internationale, 17 bd Jourdan,

75 014 Paris Tel : 01 44 16 64 00

ISSN 1637-9497 Mai 2005

de « ce n t res de mobilité »,

avec le pôle Pa ris No rd re p ré-

s e n té par Pierre Jai s son, Vi ce -

P résident de l’ u n ive rs ité Pa ri s

XIII et le Polytech n i c u m

Ma r ne - La - Vallée re p ré s e n té

par son président DO m i n i q u e

Pe rrin. Ces ce n t res de mobilité

sont dest i nés à acc u e i ll i r, le s

ch e rch e u rs étra n g e rs, et à

leur fournir assista n ce et ser-

vi ces pour fa c i l iter leur séjour.

18 et 25 mai 2005ACCUEIL DE DÉLÉGATIONS

Après deux ans d’activité et

plus de 2000 chercheurs

accueillis, le modèle d’orga-

nisation proposé par le

bureau d’accueil des cher-

cheurs étrangers ne suscite

pas seulement l’intérêt des

chercheurs et des institutions

franciliennes ! Une déléga-

tion polonaise est venue le 18

mai, tandis qu’une délégation

lyonnaise était reçue le 25

mai.

21 mai 2005PARI CONTRE L’EFFET DE SERRE

Y ves CO n ta s sot, adjoint au

m ai re de Pa ris, ch a rgé de l'en-

vi ro n nement et Cla ud e

Ro n ce ray, délégué géné ral de

la Cité, ont remis 71 vélos

o ffe rts par la vi lle de Pa ris aux

m ai so n s. Ce prix réco m pe n s e

l’engagement écologique des

résidents et le u rs actions po u r

ré d u i re la co n so m m at i o n

é ne rgétique au quot i d i e n .

2 juin 2005ANNIVERSAIRE

La Maison du Liban fête son

40 ème anniversaire. La salle

des fêtes sera baptisée en

hommage à Mademoiselle

Victoria Khouzami à l’origine

de la Maison.

9 juin 2005LES CAFÉS DU VIVANT

LES EXIGENCES DE LA SANTÉ

ENVIRONNEMENTALE :

COMMENT ÉVITER LES CRISES ?

Avec la part i c i p ation de P h i l i p pe

Ma rt i n, Mission Évalu ation du

ri s q u e, Co m m i s s i o n

E u ro pée n ne, Ja cques Bré g eo n,

D i recteur du Collège des

h a utes études de l’e nvi ro n ne-

ment et du dévelo p pe m e n t

d u ra ble, Be rt rand Ro be rt,

D i recteur de l’a g e n ce de

conseil A rg i llos, Nat h al i e

Kos c i u s ko - M o rizet, P ré s i d e n te du

g ro u pe Sa n té et envi ro n ne-

ment à l’ As s e m blée Nat i o nale,

Be r na rd Fa u, Avocat McKay Pa ri s ,

ch a rgé de dos s i e rs de sa n té

e nvi ro n ne m e n tale.

Programme détaillé :

www.ciup.fr

22 avril 2005

12 avril 2005

12 avril 2005

21 mai 2005

La Cité, l’étéNous accueillons cet été des

étudiants, chercheurs ou

enseignants pour des courts

séjours dans la capitale.

Pour en savoir plus :

[email protected]