DEDALEAssociation des Amateursd e P l a n e u r s A n c i e n s

Eté 2010

Lettre d’Information n° 97

La période estivale va se termineret nous espérons que vousavez réalisé de bons vols et quevous avez rencontré les amispassionnés de machinesanciennes.Jean-Claude Néglais fait desprouesses avec notre Lettre d'Info:de la qualité, du rédactionnel et dela régularité. La LI 96 faisait28 pages!Pascal notre secrétaire nous a

proposé de tenir le fichierdes adhérents et a rédigéune nouvelle fichede renseignements qui nouspermettra de mettre à jour notrefichier"machines". Il prépareactivement son expo sur Wassmeret le Puy de DômePour ma part j'ai commencé unemise à jour de nos statuts quenous vous proposerons à l'AGde Nancy en 2011.

Des projets donc, mais nousrestons vigilants quant àla réglementation du suivide nos machines orphelines.Notre objectif principal reste etrestera de continuer à faire volernos superbes machines avec tousnos amis passionnés!Bonne rentrée à tous et volezen parfaité sécurité

Didier

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L’édito du président

DidierPataille

Une dʼidentification hasardeuse du planeur en couverture de la Li 96, nʼa pas échappé à lʼœil expert de Didier Fulchiron, non plusquʼà celui de Jacques Marceau. Ce nʼest pas devant un N 1300 que “Papy” Davillers est en photo, mais devant un Grunau II queDidier reconnaît sans coup férir à divers détails. Je vois avec plaisir quʼon est attentif dans la salle. Une bourde est vite écrite etcʼest bien de la rectifier pour la postérité.Cette fois-ci, cʼest certain, il sʼagit bien dʼHugo Deniaux, un peu poète, un peu pilote, un peu luthier, un peu anar, un peu musicien, un peu représentant de lʼesprit du Causse, qui sʼinstalle à bord de son Ka 6 Cr étoilé pour aller voler avecles vautours. A chaque bobo sur la peinture, il colle une étoile… le Ka6 ressemblede plus en plus à la Voie Lactée.

Les Anglais en juillet 1950 à Örebro : de gauche à droite, Lorne Welsch, Robert C. Forbes (caché), P; G. Mallet, Phillip A. Wills et Ann Douglas. (Photo Aviation Magazine)

CCOMME indiqué à la fin de lʼarticleprécédent, la remise en état duF-CREJ a démarré au printemps

2006 (peut-être dès lʼhiver 2005-2006,un peu en cachette de Françoise …) parle désentoilage des ailes et des diffé-rentes gouvernes. Lʼenlèvement du ma-rouflage sur le fuselage et sur les partiescoffrées des ailes et des gouvernes a eulieu pendant lʼété 2006. Ce qui a pris leplus de temps et qui sʼest terminé audébut de lʼautomne 2006, cʼest lʼenlève-ment de la peinture et du mastic quiétaient sous le marouflage : cela a étéfait au décapant (je ne me souviens plusdu nombre de pots utilisés) puis au pa-pier à poncer. Heureusement, deux demes beaux frères mʼont bien aidé. Cetravail a permis de mettre à jour des co-cardes sur le fuselage, à lʼarrière dubord de fuite de lʼaile, et sur la dérive.Sur la dérive, lʼentoilage ne débordaitinitialement que de quelques centi-mètres sur le coffrage ; aussi le reste ducoffrage comportait encore les couleursdu drapeau français.La menuiserie est trouvée particulière-ment saine hormis deux nids de sourisqui ont occasionnés quelques menusdégâts, de petits bobos dus aux manu-tentions successives ainsi quʼà celleslorsquʼil était encore en état de vol, etlʼabsence de quelques trappes de visite.Pour les gros travaux, cela sʼest traduitpar la réfection dʼun caisson de borddʼattaque sur environ 60 cm, dʼun pan-

neau entre le lon-geron et le fauxlongeron à lʼintra-dos de lʼailedroite, du pan-neau qui sup-porte le venturi,du longeron etdes deux pan-neaux supportantle crochet de lar-gage, dʼun pan-neau souslʼétambot. Et oui,le venturi avaitdisparu, toutcomme le tableaude bord, tous lesdeux dérobésalors que le pla-neur était stockéau dessus de lʼatelier planeur à LeBlanc.

Je passe sur la réfection des goussetset des nervures. Cela a pris plusieursjours, avec néanmoins une armée deserre-joints qui ont permis de travaillersimultanément sur plusieurs nervures àla fois. Jʼen ai profité pour renforcer lesnervures en dotant chacune dʼelles dʼunchapeau en CTP à lʼextrados.Il a également fallu faire des petits trousdans les coffrages afin dʼaccéder auxécrous de la boulonnerie. La boulonne-rie fixant les commandes de vol sur la

structure a été totalement remplacéepar de la boulonnerie de type « BTR »avec des écrous nylstop.

Le patin a également été refait, de juin2007 (premiers ponçages) à février2008 (peinture) : il a été raboté et re-chargé en contre-collant sur quasimenttoute sa longueur deux épaisseurs delattes de frêne de 5 mm dʼépaisseur.Ces lattes ont été découpées par unoncle à Françoise, aujourdʼhui décédé,dans une planche de frêne appartenantà un autre de ses oncles.Yves SOUDIT mʼa fourni gracieusementun siège de 301, quʼil a fallu totalementrefaire car il ne sʼadaptait pas au planeur(écartement des raidisseurs incorrect).Etait-il vraiment de 301 ? Nous ne lesaurons maintenant jamais. Il mʼa éga-lement fourni un vieux tableau de bordqui, lui, sʼadaptait parfaitement au pla-neur. Je mʼen suis servi de modèle pouren faire un neuf. Enfin, il mʼa fourni uneantenne venturi dʼépoque que jʼaiadapté au planeur courant avril 2008 :bride de fixation, tube de liaison et sup-port sur le fuselage. De passage àParay-le-Monial lors dʼun déplacementprofessionnel, jʼai pu faire des photosdʼun cockpit de 3010 ce qui mʼa permisde monter correctement le système delargage du câble de remorquage.

Les mâts ont été mis à nu. Chaque mât

33MarcWeibel

La remise en état de vol du Castel 3010 n°1192 F-CREJCet article fait suite à celui paru dans la lettre de DEDALE n° 96 du printemps 2007.

était sain : tube en acier non oxydé,idem pour les inserts en aluminium auxdeux extrémités. Après applicationdʼune protection antirouille et recollagede la forme en bois creux qui constituele bord de fuite, chaque mât a été ma-rouflé, enduit et mastiqué.Tous ces travaux de menuiserie ont étéréalisés du printemps 2006 au prin-temps 2007. Le remontage des com-mandes a été réalisé une fois celles-civérifiées et repeintes. Pour le fuselage,le cockpit avait été décapé, poncé puisrepeint préalablement.Le planeur a été mis en croix une seuleet unique fois au cours de sa restaura-tion : la mise en croix a eu lieu le 16 août2007. Nous étions 3, Françoise, Henrison cousin âgé alors de 81 ans et moi.Elle a permis dʼeffectuer tous les ré-glages ainsi que la tension des câblesdes ailerons, toutes les commandesétant facilement accessibles.Le marouflage du fuselage, des partiescoffrées des ailes et de la partie fixe dela profondeur a été réalisé pendant lʼété2007 ; lʼenduit de tension et lʼenduit alu-minium ont été passés dans la foulée.Lʼentoilage des ailes et des gouvernesainsi que le lardage ont été réalisés delʼautomne 2007 au début du printemps2008 ; lʼenduit de tension et lʼenduit alu-minium ont été passés au printemps2008. Pendant lʼété 2008, toutes les par-ties coffrées ont été mastiquées : fuse-lage, ailes, plan fixe et mâts. Aprèsponçage, le fuselage puis les ailes etenfin tous les petits morceaux (ailerons,profondeur, dérive, trappes de visite etcasserole de nez) ont été passés enpeinture : le fuselage en août 2008, lʼailedroite en septembre 2008 et lʼailegauche en août 2009. Nʼen ayant paspassé suffisamment sur le fuselage, jelʼai poncé puis repeint. Pour les ailes,cʼest lʼaspect fini de la peinture qui nemʼa pas plu ; je les ai donc poncées etrepeintes.La décoration et les immatriculations ontété réalisées en août et en septembre2009, tout comme le remontage des ai-lerons et de la profondeur. La pose despochoirs fût pénible pour un résultatassez satisfaisant néanmoins. Il se peutque la difficulté ait été liée au fait que lesdifférents pochoirs ont été stockés en-roulés trop longtemps (achat à lʼau-tomne pour une pose 9 mois plus tardseulement).

Ce nʼest quʼà ce moment que je me suisattelé à la construction des berceauxpour le transport. En réalité, le berceaude fuselage avait été réalisé bien avantpour faciliter sa manutention dans lʼate-lier.Comme je nʼavais pas encore de re-morque, jʼai positionné les différents élé-ments du planeur côte à côte de façon àobtenir un encombrement minimum(moins de 1,2 m en largeur, profondeur

positionnée à la queue du planeur,queue décalée sur la droite). Et je mesuis mis à la soudure des différents ber-ceaux et supports.En manipulant une aile pour la poser surle berceau situé au niveau de la com-mande dʼaileron, elle est tombée surlʼautre aile qui est tombée sur le berceaude profondeur qui est tombé sur le fuse-

lage : dégâts mineurs, heureusement.Jʼai également percé par deux fois le fu-selage en le manipulant sur son ber-ceau : cela mʼa valu de faire unepremière rustine, remplacée par une se-conde, avec à chaque fois mastic etpeinture.Les berceaux terminés, jʼai effectué lapesée de chaque élément du planeur aumoyen de deux pèse-personnes. Lepoids du planeur est ressorti à 175 kg.Après enlèvement des renforts en aciervissés sous le patin, le poids définitif estdescendu à 172 kg.

En août 2009, des amis de Marie Jo-seph TEISSIER (la femme de JacquesTEISSIER, illustre vélivole et construc-teur amateur poitevin et blancois, dontjʼespère vous parler un jour dans cetterevue), que je connais également, sontvenus en villégiature au Trale. Il sʼap-pelle Yves TALLINEAU, lui et ses deuxfrères sont vélivoles et son frère JeanClaude, président du club de La Mottedu Caire, a acheté un ASW 20 L et saremorque PORTAFLOT à Poitiers auprintemps 2009. Yves me dit que JeanClaude est vendeur de sa remorque,ayant trouvé à acheter une remorquefermée rigide pour son ASW 20.Je prends contact avec Jean Claude etlʼaffaire se conclut le 20 novembre 2009à La Motte du Caire après un voyage de25 heures. De retour de déplacement, jerécupère ma voiture au parking de lagare de Saint Pierre des Corps à 19 h le19, je me gare devant la maison de mes

parents (non prévenus de mon pas-sage) vers 3 h du matin le 20 pour faireun petit somme (jʼavais prévu le duvet),jʼen repars vers 9 h et suis à La-Motte -du-Caire en fin de matinée. Une petiteheure après, papiers en règle, je reparspour Chauvigny où jʼarrive vers 22 h. Jesuis aux anges, Françoise aussi.La remorque est comme neuve, ayant

toujours couché dans un hangar à Poi-tiers. Si en largeur, tout va bien, ilmanque quelques dizaines de centi-mètres en hauteur. Quʼà cela ne tienne,jʼenlève la bâche, je coupe les tubes la-téraux verticaux des cadres supportantla bâche, jʼinsère des tubes achetéschez lʼartisan forgeron local, je les bou-lonne aux deux extrémités et je repeinsle tout. Pour lʼavant, ce sera un peu pluscompliqué car la face avant de la re-morque est légèrement inclinée.Comme la bâche ne descend pas assezsur les côtés, je rivète une tôle dʼalumi-nium de largeur 50 cm qui aurait dû ser-vir, 25 ans auparavant, à confectionnerla poutre arrière dʼun ULM étudié pardes étudiants de lʼENSMA.Au final, la hauteur de la remorque a étéaugmentée de 36 cm : cʼest plus quesuffisant pour le CASTEL, il y aura justece quʼil faut pour la Louisette.Ces travaux, démarrés début décembre2009, sont terminés fin janvier 2010.

Et la partie administrative ? Sachant quelʼinspecteur local du GSAC (HuguesMARGUERET, dont je ne peux faire quedes éloges) passait au club le 5 mars2010, je lʼai appelé courant février et luiai envoyé par internet tous les docu-ments nécessaires au renouvellementdu CNRA. Le planeur a été convoyé auclub le matin du 5 mars. Hugues MAR-GUERET a procédé à lʼexamen du pla-neur non monté ainsi que desdocuments administratifs.Il nʼavait néanmoins pas eu le temps de

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mettre la main sur le dossier VERITASde lʼépoque, ce dont il mʼa dit sʼoccuperdès le lendemain. Effectivement, je re-çois le 8 mars un mail de sa part mʼin-formant quʼil avait contacté son collèguedu GSAC central qui se rendrait à laDGAC récupérer le dossier, et que nousferons ensuite le point de la procédure àsuivre.Il me réécrit le 11 mars en mʼinformantquʼil y avait un petit problème : jʼauraisdû lui montrer le planeur avant entoi-lage, ce que me confirme ChristianRAVEL. Compte tenu des nombreusesphotos versées au dossier et moyen-nant de refaire la totalité de la procédureCNRA (dossier préalable de 4 pages,nouveau dossier à lʼissue des 5 heuresde vol et des 15 atterrissages), lʼaffaire apu être résolue intelligemment, ce dontje remercie Hugues MARGUERET etGérard HAMMER du GSAC Paris.Hugues MARGUERET est venu voir leplaneur monté le 15 avril, a envoyé sonrapport à Gérard HAMMER dans la fou-lée et je recevais le 27 avril une autori-sation provisoire de vol pour effectuerles 15 vols et les 5 heures de vol pourlʼobtention du CNRA. Je me suis em-

pressé de rédiger le courrier à lʼattentiondu délégué territorial en mettant encopie le chef du contrôle aérien de lʼaé-roport.Le 30 avril après midi, après avoir portéle courrier et être passé à la tour decontrôle, revêtu dʼunsimple T-shirt et dʼunpolo, jʼai fait un pre-mier vol de 35 minutesaux commandes duplaneur. Nʼayant pasde radio en état cor-rect de fonctionnement(uniquement écoutepour cause de batteriefaible), cʼest du remor-queur quʼont été faitesles procédures radio. Ilfaut dire que le traficétait faible ce jour-là,que je ne suis pas allébien loin et que la cou-leur du planeur le ren-dait particulièrementvisible aux yeux descontrôleurs que je re-mercie également infini-ment ici. Inutile de vous

dire que jʼétais frigorifié endescendant du planeur.Mais quelle joie dʼavoirenfin pu faire ce premiervol, plus de 4 ans après ledébut des travaux etcompte tenu des péripétiescontées ci-dessus.Depuis, malgré une météopar toujours favorable lesjours où jʼétais libre (jʼas-sure également le roule-ment des instructeurs lesWE), jʼai réalisé au 18juillet 11h30 de vol en 12vols. Parmi les vols lesplus longs, il y a un vol de2h10 le 29 mai (plafond à1400 FE) et un vol de 2h15le 4 juin (plafond à 1500 mFE). Jʼespère en termineravec les 15 vols dʼici la findu mois de juillet.Certains sʼétonneront de la

livrée bordeaux du planeur. Cʼestsimple, il a été restauré dans le Médoc,et cʼest un planeur CASTEL.Et pour la suite ? Rendez-vous pour leRNPA 2011 à Pont Saint Vincent.

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(Toutes les photos : Marc Weibel)

NNOUS avons la chance dʼen déte-nir un véritable reportage photo-graphique. Robert Eveillard, un

des membres fondateurs de lʼAéro-Clubde la Haute-Moselle (Pont-Saint-Vincent) en 1931, menuisier au CentreNational après guerre, fut le menuisierattitré de lʼEquipe de France dans cesannées là. De chaque déplacement, il a

rapporté quelques souvenirs photogra-phiques, quʼil a eu le bon réflexe de don-ner à Christian Mathieu voyant lʼâgevenir. Via Robert et Christian, voici doncquelques vues de ce déplacement mou-vementé. “Monter” en Suède avec le ré-seau routier, les véhicules et lesremorques de ce temps ne fut pas detout repos et la fatigue dʼun tel voyage

peut expliquer en partie la modestie desrésultats obtenus. Casse en chemin,casse “aux vaches”… Robert et lesautres nʼont pas dû chômer !Je ne sais pas mettre de nom sur tousles visages, vous allez pouvoir exercervotre sagacité et renseigner votre lettredʼinfo si vous pouvez éclairer notre lan-terne. Merci dʼavance.

66 Jean ClaudeNéglais

Örebro,une authentique expéditionIl y a tout juste soixante ans avait lieu le premier grand concours international de l’après-guerre, qualifié de championnat du monde, il réunit 35 planeurs (dont 13 Weihe) de 13 nations sur ce terrainsuédois. Cartier dirigeait la délégation française.

Cʼétait sur que ça allait beaucoup amuserles Français ! Ils nʼont pas résistéà la photo souvenirCʼest en Belgique,vous aurez deviné.

Lʼéquipe au complet pose avant le départ, devant les planeurs, entre la Renault ? et le Dodge qui va créer quelquessoucis. Je ne reconnais que Lepanse, tout à gauche de la photo, Eveillard à lʼopposé, Fonteilles au milieu avec Pierreà sa droite. Le grand à lunettes doit être Lambert ? Vinsonneau, Marchand, Rossy, Thomas (Arsenal), Aubriot étaientaussi du voyage. Il y a dix personnes sur la photo. A vous de jouer aux historiens et dʼinformer votre Li

Chemin faisant, on traverse les villes allemandes qui sontencore souvent de vastes champs de ruines.

Instant dʼinattention ? Fatigue ? Incident mécanique ?Infortune ? Voilà le command-car “aux patates”

sur une route suédoise, avec la remorque de lʼAir 100de Fonteilles couchée dans le fossé !

Un mètre à droite et le voyage sʼarrêtait là.

Photo du bas :Voilà le Dodge sorti du fossé… mais pas

la remorque… Instants de doute.

En France déjà, lʼattelage de Lambert avait été accidenté et son planeur endommagé

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Contrechamp de la vue précédente. Finalement le planeur nʼest pas tropabîmé, un peu de menuiserie et de réentoilage.On sʼen sort plutôt bien ! Cʼest unvéritable miracle avec ces arbres si serrés.

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Le BEPE au Danemark et sur le bac pour la Suède…

… et Robert qui donne à manger aux mouettes

Moment de détente de Paul Lepanse (et Aubriot ?) au bord de la Grande Bleue

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Fin du périple et découverte du terrain. On voit bien derrière le Dodge, que lʼAir 100 de Fonteille porte une large rustine. Lʼentoi-lage est simplement enduit à lʼextrados de lʼemplanture, quelques heures de boulot !Qui est le troisième avec Fonteille et Pierre ?

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La photo du haut ressemble beaucoup à une séance de peinturedʼimmat sous lʼintrados du 900 S1 (“le” CABY du Claude, quoi)BEPE ! Deux sʼy collent pendant que le troisième fait de la mécanique auto.Les Français “sur leur 31”, pour la cérémonie dʼouverture ?Famille ? Seuls ces petits enfants, désormais sexagénaires, détiennent peut être encore la réponse.Les drapeaux montent aux mats

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Les Yougoslaves sont venus avec une machine à lʼallure futuriste, lʼOrao IIDeuxième photo (Aviation Magazine), Borisek, 3e au général sur ce planeur.

Les Suisses avec les magnifiques Moswey III , monoplaces, et VI, biplace.Pilotes : du III n° 30, Karl Ruckstuhl. Du VI n° 29, Siegbert Maurer.

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Les “Moswey” 4 (la buse dans le patois suisselocal) du pilote US René Comte, sur son trolly,prêt au départ.

Cockpit ouvert sur la seconde photo.

Le biplace Moswey 6 n° 29, sponsorisé par une marque de montres (suisses !) réputée. Pilote Siegbert Maurer.

Henri Lambert se classe 10e, juste derrière le capitaine Fonteilles, avec son

Air 100, n° de concours 7.(Photo Aviation Magazine n° 7 du 1/8/1950)

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Le Breguet 900 S n°1 (senséêtre le second proto, lire lesprécédente Li) F-BEPE portele n° 8 (LʼAir 100 de Lambertqui se classera 10e, le n° 7)

Fonteille devant son Air 100n° 6, 9e du concours, en compagnie de Pierre etEveillard (et ?).

Le vainqueur, le Suédois BillyNilsson à bord de son Weihen° 25 avec en “nose art”,un ange auréolé avec nœudpapillon émergeant dʼun cu-mulus.Mac Cready (USA) est secondavec le même type de planeur.Borisek mènera lʼOrao à la troisième place

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Le paysage est extrèmement plat aux alentours du terrain.

Lʼappareil portant le n° 2 dans la listedes concurrents est le Fi-1 du Danois

Rasmussen. Qui peut nous en direplus sur ce planeur qui ressemble un

peu au Baby Super Albatross de Hawley Bowlus ?

Alm (Suède) devant son Weihe n° 22.Home ! Sweet home…

Après ce voyage éreintant, la sortie deroute avec lʼAir 100 et la mauvaisevache du Breguet 900 le 14 juillet,

les Français sont probablement soulagés de repasser la frontière

belge cap au sud !

LLES deux premiers jours, le fort ventde secteur Nord ou Nord-Ouest etles basses températures nous ont

obligé à nous couvrir comme en pleinhiver pour tenir le coup en piste. Le seulendroit « confortable » étant à lʼintérieurdes postes de pilotage, verrières fer-mées, évidemment !Cependant, même si les machines an-ciennes nʼosèrent pas mettre le capot

dehors, de beaux vols furent effectuésen situations dʼonde, le « Janus C » duclub se taillant la part du lion avec lʼamiGilles VERHNET , en spécialiste de laquestion, qui emmena

quelques amateurs en circuit… Et ce ne fut pas toujoursévident, la couche nuageuseévoluant en permanence,avec même quelquefois desaverses ponctuelles , assezgênantes lorsquʼil fallait pa-tienter à plusieurs sur la pentede Nivoliers, pas toujours bienalimentée par le vent oblique.

Puis, le tempssʼaméliorant, lafin de la semainefut vécue avec un« cagnard » tel,que les endroitsles plus propicesétaient lʼombredes ailes … Et en-core ! Il ne fallaitpas avoir oubliédʼapporter des bouteillesdʼeau fraîche …Entre temps, le régimeperturbé du Nord fit placeà une traîne très active, cequi donna de bonnes si-tuations convectives avecune nébulosité augmen-tant de jour en jour, maisavec des bases denuages pas toujours trèsélevées. Par contre, cer-taines fins de journées ontpu permettre des vols très

confortables par situations deconfluence, à condition de bien en ob-server lʼévolution, en ne se laissant pasdescendre trop bas … et en évitant

lesplages à lʼombre quelquefois très éten-dues.

Nʼempêche, malgré un certain nombrede vols de faible durée, ce fut un stagetrès réussi, une fois encore. On y re-trouva les « crevards » habituels etbeaucoup de vols dépassèrent lesquatre heures, le « gagnant du titre »étant une fois de plus Patrick RENAU-DIN avec un vol de plus de 6 h et quatreautour des 5 h, suivi de près par PierrePOCHET avec ses vols de plus de 4 het Claude VISSE avec un vol dʼun peuplus de 5 h sur le Ka-8 du club.Une autre performance (quoique touterelative) à signaler au passage, cʼest levol dʼun peu plus de 3 h de lʼéquipage

1155ClaudeVisse

21/27 juin : Stage 2010 sur le Causse Méjean

Du point de vue météo, on aura tout eu !...

Planeur autonome autochtone sur Nivolier(photo Daniel Serpaud)

La bande au complet… sauf Daniel Serpaud

Lʼonde de lʼAigoual le mardi 22

Jean-Claude NÉGLAIS et ClaudeVISSE, bénéficiant de la gentillesse deBernard PÉDUSSAUD qui leur avait ai-mablement prêté son Ka-4 … (lequel

type de planeur, soit dit en passant, futquelquefois baptisé, en dʼautres lieux, le« Pavé de la Rhön, Rhönstein » !...Maintenant, on sait pourquoi !...)

Les machines ayant fait le déplacementfurent : lʼ « Édelweiss » / F-CDGA dePatrick RENAUDIN (arrivé un peu enavance, selon son habitude !...), le Bre-guet-901 S / F-CCCM et le Nord-2000 /F-CAOP de lʼA.P.P.A.R.A.T. quʼaccom-pagnait le Ka-4 « Rhönlerche » / D-6033de Bernard PÉDUSSAUD, le VMA-200« Milan » / F-CBGP cornaqué par Gé-rard SAINT-DENIS, les WA-30 « Bijave» / F-CCRN et M-200 « Foehn » / F-CCXY de lʼéquipe du Club de Puivert,sans oublier le fidèle Ka-6 E / OO-ZDGde notre ami belge Pierre POCHET quiétait venu avec son compère PhilippeGOFFAUX…Lʼassistance fut nombreuse et variée.Les amis fidèles du Sud-ouest (AlainLENORD en tête) nʼétaient pas venusles mains vides et notamment, ses «chiffonades » de jambon, pour une miseen bouche, ont été bien appréciées !...Lʼéquipe de la Montagne Noire étaitvenue en force et les amis de Puivert,en plus de venir voler, étaient venus enfamille, bien installés dans leur confor-table camping-car … Une nouvelle tête,cette année : René JALOUSTRE, vété-ran du vol à voile, qui, avec ses quatrevingt ans passés, a démontré, en volantsur les « Pégases » du club, quʼil nʼavaitpas perdu la main !... Côté DEDALE,peu de participants une fois encore,mais signalons cependant les visites-éclairs de Peter URSCHELER et deJean-Michel GINESTET…À remarquer aussi lʼabsence de deux fi-

Jean Claude et Claude très “pro” en piste (Photo Claudine)1166

Alain Lenord sʼinstalle dans le N 2000 APPARAT couvé(s) par Bernard Gabolde (Photo Claudine)

Hugo et Jeannot, Mon pote le blues…(Photo Claudine)

Flore du Causse (Claudine)

Gérard Saint-Denis et son diable/levier (bien) vu par Claude Visse

dèles amis, habitués du Causse :Jacques DUBS et Pierre PEYRON-NENC (ce dernier étant hospitalisé pourdes ennuis de santé très sérieux…)Pour les vols, beaucoup de pilotes du-rent faire appel à lʼécurie locale, en uti-lisant lʼASK-13 / F-CIGV, lʼ « Alliance 34» / F-CJBL, le « Janus C » / F-CGQA, leKa-8 / F-CFTH, les « Pégase » / F-CGBO et F-CGSD, ou encore le Ka-6 /F-CDYI que son propriétaire banalise etmet à la disposition du Club de Cha-net…À noter encore la présence dʼun moto-planeur, le DG-505 « Élan » / F-CHJP etdu NC-859 / F-PZAC (récemment res-tauré par Bernard GABOLDE et lesmembres de lʼA.P.P.A.R.A.T.), venu envol de la Montagne Noire, piloté parHenri DAUDON… Rappelons que cetavion, équipé dʼun moteur Walter de 105ch, fut utilisé dans les Centres Natio-naux comme remorqueur au cours desannées 50…Ce stage permit à beaucoup dʼanciens(dont certains firent carrière dans laGrande Aviation) de

retrouver les émotions deleurs débuts, ou encore dese remettre à jour en re-passant les épreuves deleur brevet de Pilote deplaneur … Ce fut le casde Daniel SERPAUD qui,après quelques vols en biet un « lâcher » sur le Ka-8, eût juste le temps defaire le nécessaire pourla délivrance du précieux« parchemin »…Côté intendance, cetteannée, une fois de plus,Riri GUIHLEM JOUANsʼattela à la tâche, aidéede manière très efficacepar Jeanot LOZIO etClaudine NÉGLAIS …Les appétits furent am-plement satisfaits etnos estomacs, commeà lʼhabitude, toujoursbien lestés !... Et si lesrepas de midi étaientquelquefois pris « surle pouce » (ou un peuen retard par ceux quipréféraient mettre enpiste dès la fin de lamatinée), ceux dusoir, dégustés sous latonnelle extérieure ontpermis de partagerdes moments fortsagréables … Il y eutmême un soir oùnotre ami MauriceRENARD eut labonne idée de nousouvrir lʼappétit avec

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Gérard Saint-Denis et le Milan, abonnés au Causse(Photo Claudine)

Les crevards du Causse,

Patrick Renaudin

et Maurice “Goupil” Renard

(Claudine)

sa fameuse « potion magique » cham-penoise … Est-il utile de préciser que le fond du chaudron fut rapidement vi-sible ?Une nouveauté cette année : pour laquinzaine de noctambules (habilléschaudement), intéressés par la voûtecéleste, il leur fut possible de bénéficierdes conseils éclairés, (si on peut dire!...) de Serge MONTAGNAC (astro-nome-amateur au Club Astronomiquede Haute-Provence à Manosque) quisʼétait fait prêter un télescope de 300mm de diamètre, ayant pensé fort judi-cieusement que le ciel du Méjean pou-vait être dʼune limpidité exceptionnelleen début de nuit. Cʼétait hélas la PleineLune…Quelques « gags » aussi, tel celui de lachute et de la casse dʼune bouteille dedeux litres de pastis sur le sol, devant lehangar, par un maladroit de lʼéquipagedu « Bijave » de Puivert, aussitôt aprèsleur arrivée et avant même que le pla-neur ne fut descendu de sa remorque …Les (éventuels) vers de terre de lʼendroitnʼen sont pas encore revenus de leursurprise !... Aux dernières nouvelles, lesquelques survivants viennent de créerune nouvelle souche non encore réper-toriée dans les livres naturalistes (lom-bricus ethylicus)…… Oui, cette année, la chance fut en-core avec nous … car, si après lʼépisodedu début les nuits restèrent claires etfraîches, avec souvent du brouillard ausol au lever du soleil, les jours qui suivi-rent la fin du stage furent particulière-ment orageux, avec précipitationsimportantes … et ceux qui étaient res-tés un ou deux jours de plus pour visiterle Causse ont failli voir leur tente partir àla dérive sur le terrain !... (nʼest-ce pas,Jean-Claude et Claudine ?...)

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Trois potes et un N 2000(Claudine)

Le NC de lʼAPPARAT (Daniel Serpaud)

Deux potes et le N 2000(Claudine)

Claudine photographie Claude de laplace arrière de lʼAlliance 34 du club

MichelBoulangéUn oiseau rareJe veux parler du planeur, bien entendu ! Le ProfesseurMichel Boulangé est notre Président d’Honneur à l’Aéro-Club Albert-Mangeot.

CCES temps-ci il mʼaide à rassem-bler force documents pour re-constituer lʼhistoire de notre

association. Parmi ceux-ci, jʼavoue dé-couvrir ce planeur dont jʼai même rare-ment entendu prononcer le nom. Voilà

un sujet que pourraient traiter ceux quisont en mesure de nous en dire un peuplus !

(Plan repris dans “AIR ALBUM” n° 3)

1199Jean MauriceKeller

Jean Maurice nous signale cette annoncesur leboncoin.fr :Vends planeur A 60 “Fauconnet”Prix : 1 900 €Code postal : 04170Construit en 1968 1975 heures de volNombre de lancés 1939Situation V jusqu'au 20/02/2010Instrumentation basiquePhotos et infos sur demande Prix 1900 EurosTel; 06 86 91 59 04Tel. 04 92 89 18 02

PascalBroc

Merci à tous ceux qui m'ont envoyé desphotos et documents sur les planeursWassmer. Continuez à en parler autourde vous afin de récupérer un maximumd'infos sur les machines de ce construc-teur. N'oubliez surtout pas de m'indiquervotre nom ou celui de la personne quivous à fourni les documents pour que jepuisse faire un suivi. Merci à tous.Pour info il y a 3 Bijave à récupérer àl'aéroclub de Nevers.

La prochaine Lettre dʼInformationn° 98 devrait nous conter le Rallydu VGC en Grande Bretagne.Christian et Didier vont sûrementen rapporter force photos et reportages.

N°98… la 100e approche ! Ce sera peut être le moment, de faire un petit récapitulatif de ce qui est paru au fil des Li,de revenir un peu sur les grandsmoments de Dédale. Vos avis,vos articles sont encore plusbienvenus que dʼhabitude.

JJE te passe quelques renseigne-ments au sujet de la photo N°4 pro-posée par le collègue Pascal

BROC :Le planeur est le C.M.-8-13-02 imma-

triculé F-CCAV, vu à Saint-Yan ...Ce fut, à l'origine, le C.M.-8-R-13 équipéde la turbine Turboméca "Piméné" (de85 kg de poussée), qui fut baptisé"Sylphe". Après qu'il fut affecté à Saint-Yan, en 1954 le S.A.L.S. demanda àFOUGA de le démotoriser pour le re-mettre à l'état de planeur pur, pour l'en-traînement à la voltige... en quelquesorte un frère du C.M.-8-13 d'origine(celui à empennage en croix et sans vo-lets hypersustentateurs, qui a été retapé

par l'équipe du G.P.P.A. pour le comptedu Musée de l'Air et de l'Espace).

Par contre, ce C.M.-8-13-02 a l'em-pennage en "V" et des volets de cour-bure, du fait de sa première utilisation ...

J'avais eu l'occasion de le photogra-phier à Saint-Yan, lors des C.M.V.V. de1956 (il était de couleur uniforme"crème" ...), puis, lorsque j'assurais en-core la fonction de moniteur à l'Aéro-club de l'Aube à Troyes, vers 1959-60,je l'avais revu (peint en rouge) un soir oùl'équipage de Saint-Yan faisait étape, deretour d'un meeting dans la région pari-sienne ...

Avant de se poser, son pilote (dont jene me souviens plus le nom) nous avait

régalés avec quelques figures de voltigemusclées !... Nous avions ensuite dis-cuté de la "bête" ... et il nous avait laisséentendre, entr'autre, que son pilotageétait assez "pointu", et que notamment,si l'engin se mettait en auto-rotation, illui fallait 200 à 250 mètres "d'eau sousla quille" pour ratrapper la chose !...

Président :Didier PATAILLE11, rue de Coisy80260 POULAINVILLETél. : 03.22.43.51.71Email : didier.pataille@picardie.caisse-epargne.fr

Vice-président :Jean Claude JAHANT83440 TANNERONTél. : 04.93.60.70.9506.15.47.71.13Email : jjahant@wanadoo.frhttp://www.fayence-oldtimers.com

Secrétaire :Pascal BROC11, rue de Tallagnat63450 TALLENDETél. : 04.73.39.02.7306.78.06.23.32Email : pygargue2@wanadoo.fr

Trésorier :Jean-Maurice KELLER33, rue Pasteur44410 HERBIGNACTél./fax : 02.40.88.90.75Email :jm.keller@libertysurf.fr

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Les demandes de première adhésion et la cotisation an-nuelle de 30 € sont à adresser au trésorier :ASSOCIATION DEDALE33, rue Pasteur - 44410 HERBIGNACNous invitons chacun à renouveler son adhésion tous lesans début janvier.Le non paiement de la cotisation annuelle entraîne la sup-

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2200 ClaudeVisse