Lettre des élus n°6
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N°5
SOCIAL
L’Office Vacances Loisirs (OVL) oc-
cupe une place centrale dans notre
ville. On ne compte plus le nombre
d’Audoniennes et d’Audoniens, jeu-
nes et moins jeunes, qui ont pu
fréquenter les centres de vacances
gérés par cet Office. Par ailleurs, en
cette période de crise économique et
sociale et alors que les classes
populaires rencontrent de plus en
plus de difficultés à partir en va-
cances, l’existence d’un tourisme
social de qualité à Saint-Ouen est
primordiale.
Lundi 13 décembre, le Conseil muni-
cipal devait se prononcer sur les
tarifs pratiqués par l’OVL. Un choix
important puisque qu’ils participent
largement à l’équilibre financier de
l’association. Or, le refus d’une par-
tie de la majorité d’entendre les
revendications de l’Office concernant
les tarifs, et le flou entretenu par la
Ville depuis des mois sur le devenir
de plusieurs de ses centres nous ont
amené à nous abstenir sur le vote de
cette délibération.
En effet, nous refusons cette mé-
thode qui s’applique déjà à plu-
sieurs équipements sportifs et qui
consiste en l’absence de prise de
décision et d’entretien de ces bâti-
ments publics. En témoigne l’attitu-
de de la municipalité concernant le
centre de Clairvaux, toujours fermé,
et pour lequel aucune décision n’a
encore été prise après plus de six
mois.
Il est urgent que la municipalité et
l’OVL réengagent le dialogue sur
l’avenir du tourisme social à Saint-
Ouen. Quels centres doivent-être
rénovés ou vendus ? Comment peu-
vent-ils profiter au plus grand nom-
bre ? Quelle diversification de l’offre
peut-on proposer ? La convention
pour l’égalité réelle, récemment
adoptée par le PS propose, par
exemple, d’instaurer une aide au
départ de 200 euros minimum pour
les mineurs qui ne partent jamais en
vacances. Cette proposition peut-
être une première piste de discus-
sions qui devront avoir lieu au sein
de notre municipalité et avec l’Office
dans les mois à venir.
Elise Boscherel
Continuons de travailler avec l’OVL pour promouvoir le tourisme social
2011 est une année charnière pour les socialistes. Après 2010 qui aura été marquée par quatre conventions
pour clarifier le projet que nous aurons à proposer au français, nous devrons en 2011 choisir celui ou celle qui portera ce projet lors de l’élection présidentielle. Or, pour la première fois en France, un parti politique va organiser de véritables primaires ouvertes pour désigner son ou sa candidat(e) à l’élection présidentielle. Tout électeur inscrit sur les listes électorales de sa ville au 31 décembre 2010 aura la possibilité de venir voter, selon sa senbilité, pour celui ou celle qu’il souhaite voir porter les couleurs de la gauche en 2012. A Saint-Ouen, l’activité municipale se poursuit avec un premier Conseil qui se tiendra le lundi 7 février à 16h. L’année 2011 sera l’occasion de poursuivre la mise en oeuvre du projet pour lequel vous nous avez élus en mars 2008. Comme lors des deux années précédentes nous y prendrons notre part, tout en faisant valoir nos points de vue, nos propositions et notre conception, parfois différente, de la Ville pour tous. Nous resterons donc fidèles à notre ligne de conduite : être des alliés fidèles, exigeants, tournés vers l’avenir.Très bonne année 2011 à vous!
Henri Lelorrain
EMPLOI
Le taux de chômage représente 14%
de la population active à St-Ouen; Il
est l’un des plus importants de notre
département et touche surtout les
jeunes et les séniors.
Le paradoxe, c’est que nous avons
un nombre important de grandes
entreprises sur notre territoire.
Notre priorité en tant que socia-
listes est d’œuvrer pour une politi-
que de l’emploi qui favoriserait l’em-
bauche par les entreprises locales
des demandeurs d’emploi Audo-
niens; lorsque ces derniers ont les
compétences adéquates.
Cette politique revêt un double
avantage : réduire le chômage sur
territoire et surtout favoriser le rap-
prochement domicile-travail.
La saturation de la ligne 13 , le
nombre d’heures passées dans les
transports en commun ou dans les
embouteillages engendrent des con-
séquences néfastes pour la santé
des salariés et contribuent à dégra-
der l’environnement.
C’est pourquoi, optimiser le rap-
prochement domicile-travail ne doit
plus être un concept marketing
creux mais une nécessité politique
pour une politique de développe-
ment durable sérieuse.
La première priorité est de créer les
conditions favorables pour que les
entreprises aient le reflexe d’em-
baucher local à compétence égale;
sur notre territoire mais aussi dans
les villes avoisinantes. C’était le but
de la convention citoyenne que j’a-
vais initiée en 2008 : proposer aux
entreprises de bien accueillir leurs
salariés, de favoriser leur intégra-
tion sur notre territoire ; de les ai-
der à améliorer le cadre de vie de
leurs employés et en échange leur
demander d’avoir le réflexe de se
tourner vers nos demandeurs d’em-
ploi pour toute offre d’emploi.
Pourquoi Saint-Ouen ne réussirait-il
pas à trouver un accord entre les
entreprises et les demandeurs d’em-
plois audoniens comme nous nous y
étions engagés dans notre projet
municipal?
Cela permettrait aux entreprises de
compter sur des employés travail-
lant dans un secteur géographique
proche, moins stressés par les
transports et plus épanouis dans
leur travail ; favoriserait l’emploi lo-
cal et mettrait des actes concrets
dans le concept d’entreprise cito-
yenne.
La seconde priorité pour favoriser le
rapprochement domicile-travail est
d’attirer les grandes entreprises sur
notre territoire, celles qui embau-
chent le plus.
Or, malgré l’insistance des élus so-
cialistes pour développer une politi-
que économique qui attirerait les
grandes entreprises à St-Ouen, le
manque d’implication du Maire sur
ce thème nous a fait rater plusieurs
transferts d’établissements intéres-
sants en termes d’emploi :
- Le Crédit Lyonnais quitte Paris 2ème
pour Villejuif en 2012: transfert de 3000
employés .
- Le Crédit Agricole quitte Paris XV pour
Montrouge en 2013: transfert de 9000
employés.
- Axa France quitte Paris IX pour Nan-
terre en 2011: transfert de 1200 emplo-
yés.
Même lorsque nous avons la chance
de voir un grand établissement
s’installer à Saint-Ouen comme ce
fut le cas avec GFI Informatique, la
question de l’emploi et du rappro-
chement domicile-travail pour les
Audoniens est totalement occultée.
Les élus socialistes de Saint-Ouen con-
tinueront à œuvrer pour le rapproche-
ment domicile-travail des salariés. C’est
un enjeu crucial dans le projet poli-
tique de Paris Métropole ; un pris-
me fondamental pour notre politique
de développement durable sur notre
territoire.
Karim Bouamrane
Oeuvrons pour le rapprochement domicile-travail des salariés
DEVELOPPEMENT DURABLE
C’est sur le thème du dévelop-pement durable que s’est tenue la formation du groupe socia-liste du 28 novembre dernier. De nombreuses collectivités ont déjà mis en place leur propre agenda 21. La Région Ile-de-France a adopté le sien en no-vembre 2009. De même le
département de Seine-Saint-Denis s’est lancé en juin 2008 dans cette démarche, tout comme Paris, Saint-Denis, Aubervilliers ou encore Clichy et Gennevilliers. Depuis plusieurs années, la ville de Saint-Ouen se positionne sur les problématiques de développement durable. L’enjeu est aujourd’hui de structurer cette démarche autour d’un projet global en concertation avec la population. Ce n’est qu’en mettant en cohérence
l’ensemble des actions menées en matière de bâtiment, de transports, de déchets, ou encore d’insertion au sein d’un Agenda 21 que nous parviendrons à faire de notre ville une ville durable.A cet effet, la formation proposée au groupe a permis, sur la base du travail d'étude réalisé ces derniers mois, d’entreprendre un premier diagnostic des agendas mis en oeuvre aux alentours et des problématiques qui se posent dans les délégations de chacun. Elle a aussi été l’occasion d’insister sur l’importance de la concertation avec les habitants dans un tel processus.Le défi est maintenant de convaincre l’ensemble des collègues de la majorité du bienfondé de la démarche et de la nécessité pour chacun d’introduire de nouvelles pratiques dans leur travail quotidien.Morgane Garnier
Saint-Ouen à l'heure du développement durable
COMMERCE
En octobre dernier, la Ville s’est dotée après délibération du Con-seil municipal d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat, suivant la loi du 2 août 2005, « Préemption – droit au bail ». Cela lui permettra d’être mieux informée des cessions de fonds de commerce et éventuelle-ment d’intervenir dés lors qu’il s’agira de sauvegarder la diver-sité de l’offre commerciale sur des lieux ou commerces stratégi-ques. Le périmètre étant le préalable à l’action de préemption, nous avons tracé la carte des axes sur lesquels il nous faut intervenir. Impossible de l’étendre sur l’en-
semble de la ville, la Chambre de Commerce et d’Industrie ne le conseille pas, mais tous les quartiers sont représentés.Bien entendu, il ne s’agit pas d’acquérir tous les fonds de commerces en vente, ni de léser les commerçants lors de la ces-sion, le fond représentant sou-vent la retraite de ces derniers. L’idée est de pouvoir intervenir en amont pour préserver le commer-ce de proximité sur trois types de secteurs :- Ceux où le commerce rencontre des difficultés pour se maintenir et où son rôle de lien social est important;- Ceux où le commerce est histo-riquement implanté mais où la disparition de certaines activités se posent (métiers de bouche, presse, services à la personne);- Ceux où une forte évolution est prévisible mais où le commerce connait des difficultés.L’acquisition à l’amiable du fond de commerce de la boucherie de la Mairie au 16 av Gabriel Peri, plus connu sous le nom de la boucherie « Debully », actée au Conseil municipal du 13 décem-bre 2010, illustre bien notre vo-lonté. Ce fond de commerce sera
confié en gérance en échange d’un loyer pendant l’amortisse-ment des travaux nécessaires à la poursuite de l’activité (agrandis-sement de la boutique, achat de matériel…). Ensuite, la ville qui n’a pas vocation à conserver des fonds de commerces le cédera à l’artisan choisi pour reprendre l’activité.Cette action directe de la com-mune va donner une chance à cette institution qu’était à la bou-cherie de la Mairie de pérenniser son activité. Notre volonté politi-que était de maintenir un com-merce de qualité, apprécié de tous, alors que la population nous avait fait part de sa vive émotion, à l’annonce de sa fermeture. Nous avons conscience que la diversité commerciale constitue une néces-sité permettant à chaque Audo-nien de satisfaire ses besoins.Paul Macedo
Nous agissons pour la diversité du commerce et de l’artisanat Audonien
ACTUALITE NATIONALE
Une reforme des retraites menée sans dialogue qui accroît les injustices et menace le système par répartition, une dégradation de notre système de santé, le démantèlement des services publics, le chômage en hausse, les solidarités en baisse, la délin-
quance en progression, le Parle-ment bafoué, 43% des jeunes au chômage dans les quartiers sen-sibles et un rapport de l’ONZUS qui souligne l’échec de la politi-que en banlieue : voilà quelques dimensions du triste bilan de Nicolas Sarkozy. Bilan dont il cherche à s’exonérer en invo-quant la «crise» ! Je constate pourtant, à l'Assem-blée nationale comme à vos côtés, que sa politique conduit non seulement l’économie du pays dans une impasse, mais qu'elle a également provoqué une régression sociale sans pré-cédent.
En effet, la politique dite de « réforme » menée par Sarkozy n’a fait qu'amplifier les effets de la crise plutôt que de les com-battre. Une politique de rigueur pour les salariés sans précédent alors que les charges fixes des ménages ne cessent de s’ac-croitre (gaz, électricité, trans-ports…). Et alors que le Premier ministre ne cesse de promettre qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt, on constate que le gou-vernement a pourtant créé plus de 20 taxes depuis trois ans, et s'apprête demain à faire payer chacun pour compenser la suppression de l’ISF.
Préparer le changement
Vous pouvez retrouver et commenter ces articles sur notre blog:
www.saint-ouen-socialiste.fr
VIE MUNICIPALE
Prochain Conseil municipal :
Lundi 7 février 2010 à 16h.
L’ordre du jour provisoire compte 29 points dont :
- Revalorisation des droits funérai-res dans le cimetière communal au titre de l'année 2011.
- Débat d’orientations budgétaires pour l’année 2011.
- Renouvellement de la délégation de service public relative à la ges-tion de l'Espace 1789 (CAFAC).
- Convention entre la Commune de Saint-Ouen et l'association “Banlieues bleues” (festival de jazz)
- Avenant n°1 à la convention triennale de coopération culturelle et patrimoniale conclue entre la Commune de Saint-Ouen et le Département de la Seine-Saint-Denis pour la période 2009-2011
- Convention entre la commune de Saint-Ouen et l'Education natio-nale pour la mise en œuvre de projets d'éducation musicale dans les écoles élémentaires.
- Avenant au marché conclu avec le Pact Arim 93 pour le suivi et l’animation d’une opération d'amé-lioration de l'habitat privé (OPAH-RU)
- ZAC des Docks
- Construction de 28 logements sociaux au 12-14, boulevard Jean Jaurès.
- Construction d'une opération de logement social au 21, boulevard Biron.
- Choix du lauréat du concours et approbation du marché de maî-trise d'œuvre de la Maison de la Vie associative et du citoyen.
- Demande de participation financière des Audoniens volon-taires pour la mise en place de composteurs individuels.
- Réfection du terrain de rugby du centre sportif Pablo Neruda et du terrain du stade Bauer.
- Projet de convention liée à la construction de la mosquée.
La lettre des élus du groupe Socialiste et Citoyen de Saint-Ouen
6, place de la République93400 SAINT-OUEN
Henri LELORRAIN - Directeur de la Publication
Cette majorité a fait preuve d'irresponsabilité en diminuant les crédits de l’emploi au lieu de combattre le chômage, en réduisant le nombre d’ensei-gnants alors qu’il faut lutter contre l’échec scolaire, et en réduisant les effectifs de police alors que l’insécurité augmente.Le Président de la République multiplie les annonces et les promesses non tenues en main-tenant une stratégie de la sur-enchère, maintes fois utilisée, qui consiste par exemple à exploiter l'insécurité avec des annonces tapageuses et des mesures stig-matisantes inacceptables alors que tous les indicateurs révèlent l'échec flagrant de sa politique de sécurité menée depuis 8 ans! En attendant, la délinquance aug-mente et les agressions contre les personnes aussi.Au Parlement, toutes les propo-sitions que nous avons faites ont été repoussées par la majorité. Ces propositions constituent l’alternative des socialistes à la poursuite de la politique d’aus-térité du gouvernement : nous proposons par exemple une
réforme fiscale juste qui suppri-me le bouclier fiscal tout en main-tenant l’impôt sur la fortune, mais également un pacte national de protection et de sécurité publique qui crée une police des quartiers spécifiquement formée. Nous souhaitons également met-tre en oeuvre une politique de la ville active qui permette aux quartiers sensibles de rattraper leur retard en termes d'emploi, de formation, de désenclave-ment, de sécurité, de logement et de qualité de vie. Ces propo-sitions permettront de restaurer les valeurs de la République mises à mal par la politique de Nicolas Sarkozy et de son gou-vernement.Rétablir l'égalité, mettre fin aux injustices, permettre à chacun de trouver sa place dans la société ; c'est par des propositions con-crètes et volontaires que je sou-haite, dès cette année, vous mobiliser.Parce que je n'imagine pas que les générations futures puissent moins bien vivre demain.Bruno Le Roux