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N° 04 - Mars 2009 - Lettre d’information Baisser les impôts municipaux Chaque semaine, je constate le développement inquiétant de polémiques constantes entre les élus locaux de notre Canton. C’est un chemin dangereux qui est emprunté car il s’agit en fait d’une impasse. Comme représentant de la confiance de 3 561 habitants du Canton, cette situation m’impose une expression claire. 1) Brigitte Périllié est seule détentrice de la légitimité cantonale. Elle est celle qui a recueilli plus de 50 % des voix lors de l’élection cantonale. Elle a certes franchi de très peu ce seuil et avec un électorat ponctuel très éclaté allant de la LCR à des électeurs modérés désireux de manifester leur opposition à la politique présidentielle. Même dans de telles circonstances originales, la légitimité cumulée d’élections municipales ne peut se substituer à cette règle démocratique de l’élu du Canton quand il ne forme qu’une circonscription électorale. Brigitte Périllié doit donc être placée en situation d’honorer son contrat La Lettre du Changement - 1

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numéro consacré à la fiscalité locale

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N° 04 - Mars 2009 - Lettre d’information

Baisser les impôts municipaux

Chaque semaine, je constate le d é v e l o p pe m e n t i n q u i é t a n t d e polémiques constantes entre les élus locaux de notre Canton. C’est un chemin dangereux qui est emprunté car il s’agit en fait d’une impasse. Comme représentant de la confiance de 3 561 habitants du Canton, cette situation m’impose une expression claire.

1 ) B r i g i t t e Périllié est seule détentrice de la l é g i t i m i t é cantonale. Elle est celle qui a recueilli plus de 50 % des voix lors de l ’ é l e c t i on cantonale. Elle a certes franchi de très peu ce seuil et avec un électorat ponctuel très éclaté allant de la LCR à des

électeurs modérés

désireux de manifester leur opposition à la politique présidentielle.

Même dans de telles circonstances originales, la légitimité cumulée d’élections municipales ne peut se substituer à cette règle démocratique de l’élu du Canton quand il ne forme qu’une circonscription électorale. Brigitte Périllié doit donc être placée en situation d’honorer son contrat

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cantonal sans s’exposer à des blocages divers qui feraient obstruction au respect de la volonté d’une majorité des habitants de notre Canton. 2) Tout particulièrement en période de crise économique, notre Canton a besoin d’harmonie pour agir efficacement. Cette harmonie doit reposer sur le respect de toutes les tendances qui composent la diversité naturelle de notre Canton. 3) Il est exact que Brigitte Périllié ne se conduit pas de façon exemplaire dans ce respect de cette diversité. Ainsi, il n’est pas compréhensible qu’elle n’ait jamais cherché à rencontrer ceux qui, lors des dernières élections cantonales, ont recueilli des voix pour des montants significatifs. Ce n’est pas parce qu’elle se comporte ainsi que le Canton de Vif doit se transformer en «champ de guerres permanentes».

4) Je n’apporte pas mon soutien à des opérations qui, au titre de l’alternance, visent à réviser les comptes dans des conditions destinées avant tout à lég i t imer des hausses f i sca les insupportables en ces temps de crise économique et d’érosion du pouvoir

d’achat. Cette condamnation est encore plus ferme à l’encontre de situations où les nouveaux décideurs ont été, dans l’opposition, les acteurs de chaque budget des 7 dernières années et donc les témoins directs du détail des comptes. Dans leurs documents de campagne, il n’a d’ailleurs jamais été question de telles hausses fiscales...

5) Ces hausses fiscales peuvent pa r fo i s s ’ a pparen te r à l a constitution préventive de cagnottes visant à négocier des dépenses ultérieures sans avoir à en assumer la responsabilité démocratique. Ce traitement de la sanction financière s’ajoutant à la sanction politique est totalement inadapté. 6) Lorsque sur Vif notre équipe a été conduite à décider collectivement de sa position pour le second tour et à participer ainsi activement à la décision finale, nous nous sommes exprimés au regard des documents diffusés mais également des précisions apportées par des personnes qui avaient été en contact avec des membres de l’actuelle municipalité. Les informations alors données allaient dans le sens d’un c h a n g e m e n t d e c e r t a i n s tempéraments garantissant une

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démocratie apaisée que nous jugions prioritaire. La réalité des faits des 12 derniers mois montre que ces i n d i c a t i o n s é t a i e n t e r r o né e s , intentionnellement ou pas. 7) Nous regrettons que des mesures d’économies n’aient pas été étudiées sérieusement dans la transparence absolue en associant toutes les composantes représentées lors de ce scrutin et ce sans la moindre exception. 8) Sur le budget de Vif, de nombreuses économies significatives sont possibles à l’exemple hautement symbolique de certains postes relevant de la politique (budget de communication, poste de chef de cabinet …). Beaucoup d’autres économies que nous aurions conduites auraient permis de maintenir la pression fiscale, voire même de la diminuer, sans altérer la qualité du service rendu aux Vifois. 9) Pour toutes ces raisons, il est indispensable d’exprimer mon incompréhension face à certaines attitudes et mon désaccord face à certains choix. Prenons des exemples précis : • le fonctionnement de l’association

des Maires et Adjoints ne peut l’ériger en «Conseiller Général bis» reconduisant la situation vécue de 1995 à 2001 qui avait produit déjà à cette époque de redoutables handicaps dans l’avancement concret des dossiers,

• des engagements écrits précis ont

été pris lors des élections de mars 2008. Il est indispensable que les citoyens sachent pourquoi ces engagements ne sont pas tenus actuellement. Quel est le nouveau

calendrier d’application de ces engagements sans cesse différés à l’exemple du projet de Lycée de la Vallée de la Gresse qui figurait pourtant en première place de chaque programme ?

• les élus locaux doivent donner

l’exemple des économies. Une d i m i n u t i o n d r a s t i q u e d e s indemnités, des frais de fêtes et protocoles ... témoignerait d’une volonté d’exemple qui changerait beaucoup l’actuel climat local.

• Les mandats de Conseiller

Général et d’élu municipal sont des parcours de proximité et d’action. La politique politicienne doit rester à l’écart de tels mandats. Nous avons vécu localement des

temps de proximité et d’action comme la période de 1989 à 1995. Les fruits ont été nombreux et chacun en bénéficie aujourd’hui. Nous avons aussi connu déjà des temps de crise comme de 1995 à 2001. Les fruits ont été terriblement moins nombreux. Le parcours de l a v i e d o i t p e r m e t t r e d’engranger au moins les leçons de l’expérience pour ne pas reconduire les erreurs d’hier. Si ce parcours n’apprend rien, c’est très inquiétant sur le plan

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individuel et sur le plan collectif. • L’actuel immobilisme dans le

Canton de Vif ne peut pas s’installer aussi durablement. Dans les périodes de crise encore davantage, les mesures de proximité sont celles qui apportent des solutions les plus rapides, les plus utiles. Exercer un mandat ne

doit jamais être une fin en soi. La véritable finalité est l’utilité pour autrui. Le Canton de Vif n’est pas en avance. Sur de très nombreux doss iers i l es t en re ta rd. L’esthétisme de ses Communes laisse à désirer. Les équipements collectifs sont presque toujours trop petits et trop peu nombreux. Les jeunes s’ennuient. Les personnes âgées n’ont pas les services de proximité nécessaires dès l’instant

qu’elles manquent d’autonomie. Il suffit de regarder ailleurs pour voir imméd i a t emen t des é ca r t s m a n i f e s t e s q u a l i t a t i f s e t quantitatifs. Pourquoi se résigner à de tels déficits ? Pourquoi laisser les querelles personnelles ou politiques prendre ainsi le pas sur l’Intérêt Général ?

• Pour toutes ces raisons,

j’exprime ma désapprobation la plus vive devant l’actuelle situation locale.

Bien davantage, au nom des 3 561 citoyens qui m’ont accordé leur confiance en mars 2008 et avec l’expérience de Conseiller Général de ce Canton pendant 12 ans, je souhaite que tous les élus locaux travaillent ensemble dans la tolérance et donc dans l’efficacité. Sans ce t rava i l dans l ’union, l’immobilisme est incontournable. Cet immobilisme, c’est la régression. Denis BONZY

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La lettre du changement Directeur de Publication : Denis Bonzy [email protected]