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Notre-Dame de la BrillazAutigny – Chénens, Corserey, Cottens, La Brillaz, Matran – Avry, Neyruz, Ponthaux, Prez-vers-Noréaz – Noréazhttps://upndlabrillaz.ch

L'ESSENTIEL

EclairageLa bannière et la croix

JUIN-JUILLET 2018 | NO 3 UNE PUBLICATION SAINT-AUGUSTIN

Les jeunes et l’Eglise

Etre chrétien aujourd’hui

Foi et politique

2 NOTRE-DAME DE LA BRILLAZ

ÉDITORIAL

02 Editorial03 Portrait-témoin04 Génération05 Société / Actualité06 Vie en Eglise07 Vie en UP08 Chronique locale09 Liturgie

10-11 Eclairage

12-15 Dans nos paroisses : Autigny-Chénens Cottens Neyruz Matran-Avry Corserey La Brillaz Ponthaux Prez-vers-Noréaz16 J’ai vu pour vous… / J'ai lu pour vous…17 Evénements de l’UP18 Au livre de vie Informations19 Horaires des messes20 Méditation

Editeur St-Augustin SA, case postale 51, 1890 St-MauriceDirectrice générale Dominique-Anne PuenzieuxRédaction en chef Dominique-Anne PuenzieuxSecrétariat de rédaction Nicolas Maury, tél. 024 486 05 25 | fax 024 486 05 36email : [email protected] Canisius SA, FribourgRédacteur responsableMathias Theler, Rue Marie-Favre 2, 1754 Avry-sur-Matranemail : [email protected] de rédaction : Autigny-Chénens : Michel Pasquier Cottens : Jean-Marc Sudan Neyruz : Annick Bielmann Matran-Avry : Nadia Maillard Corserey : Nadine Vuichard Andrey La Brillaz : Jean-François Deléaval Ponthaux : Claude Didierlaurent Prez-vers-Noréaz : Philippe GuisolanEquipe pastorale : Serge Kaninda, Andre KuleszaBénévole : Philippe Hennebicque,Véronique Chavaillaz, Thérèse et Romain Julmy, Geneviève Clément, Florence Buchs Secrétariat : Fabienne MollardMaquette Essencedesign SA, LausanneCouverture Célébration du Jeudi saint.Photo : Jean-François Deléaval

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us ! PAR ÉRIC MARCHAND,

CURÉ MODÉRATEURPHOTO : PEINTURE DE BERNA LOPEZ, WWW.EVANGILE-ET-PEINTURE.ORG

Le thème choisi par l’équipe de rédaction « croyant et politicien » est pour le moins controversé. Il soulève souvent disputes et polémiques. Il suffit que l’Eglise prennent position sur le débat politique pour qu’on lui reproche de manquer à sa mission d’an-noncer l’Evangile. A l’inverse, si elle reste neutre et se tait, elle ne respecte pas sa mis-sion en restant passive devant ce que notre monde à d’inhumain. D’où les éternelles questions : doit-on séparer le temporel et le spirituel ? La foi chrétienne est-elle compa-tible avec l’engagement politique ?Pour Dieu, toutes les dimensions de la vie humaine, y compris les dimensions collectives et le vivre-ensemble, lui sont chères. C’est pour cela qu’Il nous a rejoint en Jésus-Christ qui a donné à ses disciples des orientations et des impulsions de type « politique » bien particulières : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. » (Mt 20, 25-27)Ainsi l’Evangile valorise la question poli-tique mais la déplace pour nous indiquer une autre façon de faire de la politique : un engagement total et radical dans le ser-vice ! C’est de fait, le sens premier du mot « ministre ». Que se soit un ministre d’état ou le ministre de la célébration, il s’agit d’un « serviteur ».Ainsi, nous sommes face à cette interpella-tion : comment mettre en œuvre une autre manière de faire de la politique dans un esprit intégral de service ?C’est-à-dire avoir le souci du bien com-mun ; prêter sa voix aux sans-voix ; s’obliger à une conduite droite et intègre, être prêt aux compromis mais jamais aux compro-missions ; privilégier la vision à long terme plutôt que les calculs liés aux échéances électorales ; maintenir le dialogue avec tous, cultiver l’écoute ; déjouer les pièges tendus par la logique médiatique ; en bref, donner de la hauteur à la vie politique, en réconciliant éthique et politique.Ayons l’audace de nous mettre au service et de pourvoir les partis politiques de serviteurs intègres, enracinés dans leur foi et leur amour du Seigneur, et la sphère politique en sera transformée, pour le bien de tous.« Si tu veux être grand, sois le serviteur de tous. »

3NOTRE-DAME DE LA BRILLAZ

PORTRAIT-TÉMOIN

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PROPOS RECUEILLIS ET PHOTO PAR MATHIAS THELER

François Roubaty est actuellement pré-sident du conseil de la paroisse de Matran. II a passé 15 ans au Grand Conseil fri-bourgeois. Il est aussi membre de plu-sieurs sociétés, entre autres du ski club et de l’union de l’inter-sociétés de Matran. Il est aussi membre de la fédération des employés d’état et, par le même biais, président des employés des routes natio-nales à Fribourg.

Pour François Roubaty, il est important que l’Eglise porte un regard et donne son avis sur les questions politiques, surtout à notre époque. Avec le pape que nous avons, l’Eglise ose donner son avis et agir dans beaucoup de situations humaines et poli-tiques. Elle met un accent particulier sur la solidarité.

François Roubaty est engagé politique-ment dans le parti socialiste. Pour lui, être

engagé dans ce parti, c’est penser spéciale-ment aux plus démunis. Beaucoup d’entre nous ont la chance de pouvoir vivre dans de bonnes conditions. Mais hélas certains ne sont pas nés sous une bonne étoile. D’où l’importance, selon François Roubaty, de s’engager pour eux.

A la question « Que feriez-vous si votre parti, le parti socialiste, prenait une décision qui serait contraire à votre foi ? » François Roubaty répond : « Bien que le parti respecte une certaine ligne, je me suis toujours senti parfaitement libre, en assemblée, d’exprimer mon avis. » Selon son expérience, la situation ne s’est jamais vraiment présentée. Mais s’il était confronté à des décisions du parti qui s’op-poseraient à ses croyances, il ne les soutien-drait pas, c’est-à-dire qu’il ne participerait pas activement à ces actions-là. Pour lui, le parti socialiste a toujours défendu, dans ses grandes lignes, des causes qui lui tiennent à cœur.

Il a fait partie 15 ans du Grand Conseil en tant que député. « La tâche importante est de faire des lois pour mettre en appli-cation des décisions du Parlement. Chaque élu peut faire des propositions et selon le chemin que prend la décision cela peut aboutir à la modification de la loi cantonale. » De plus, le travail des députés est, souvent, d’adapter nos lois cantonales aux décisions qui se prennent au niveau national.

Une expérience difficile vécue par Fran-çois, en tant que député, fut la votation sur l’impôt ecclésiastique payé par les entre-prises. Pour la paroisse de Matran, cela représente un tiers de nos impôts, donc ce n’est pas quelque chose qu’on peut effacer d’un revers de main. La question pour lui n’est pas de savoir si cet impôt est juste ou non, il constate que celui-ci permet d’entretenir un patrimoine religieux exceptionnel, nos églises et nos cathédrale.

Pour conclure, nous invitons François Roubaty à offrir un message aux chrétiens de notre UP. « Chacun de nous doit s’im-pliquer. Contrairement à nos croyances personnelles, la politique a de l’influence aussi bien sur l’aménagement du territoire que sur la qualité de vie de chacun de nous. Chacun doit s’engager. Je le fais depuis 25 ans et j’ai toujours pu prendre position. En politique, c’est important d’écouter l’autre car les avis de tous sont importants. S’engager c’est prendre position, c’est oser décider et défendre ses idées. »

François Roubaty, ancien député socialiste.


GÉNÉRATION

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Samedi 21 avril 2018, les jeunes en route vers leur confirmation se sont réunis avec leurs animateurs au château de Seedorf. Le temps est magnifique, l’ambiance est là.

Le sujet du jour est « l’Eglise », l’Eglise avec une majuscule. L’objectif est de faire découvrir aux jeunes l’image de l’Eglise qui n’est pas seulement le bâtiment qui abrite les messes du dimanche mais qui est surtout le corps du Christ. Chaque chrétien est membre de ce corps et intera-git avec les autres membres pour le rendre vivant. Et ce corps se nourrit de l’Esprit.

Lors de ces rencontres, ce qui est aussi important, c’est de donner la parole aux jeunes, leur permettre de réfléchir et de s’exprimer sur des sujets parfois plus diffi-ciles ou moins abordables. Ils sont toujours réactifs et ont des avis intéressants à parta-ger, à communiquer. Tendons l’oreille vers eux, écoutons et apprenons.

« Nous sommes concernés et même intéres-sés par la vie de l’Eglise. Nous y participons par notre volonté de faire notre confirma-tion et par notre présence régulière aux réu-nions. Nous sommes baptisés et avons, pour certains, servi la messe quand nous étions plus petits. Au quotidien aussi, nous faisons “Eglise” en priant, en rendant des services, en allant parfois à la messe et en ayant un comportement éthique, respectueux de l’autre, de la nature.

Pour nous l’Eglise est multicolore, toutes les couleurs peuvent entrer dans l’Eglise ; elle est également blanche pour la pureté et rouge pour l’amour.Si l’Eglise était un sport, elle serait le foot-ball pour l’esprit d’équipe mais aussi une course d’obstacles car il y a plusieurs étapes à passer dans notre vie de chrétien.Si l’Eglise était un instrument, elle serait l’orgue qui résonne ou la guitare qui ras-semble joyeusement.Si l’Eglise était un parent, elle serait le papa ou la maman à qui on peut tout dire, mais parfois ce serait plutôt un cousin éloigné qu’il a moins envie de voir.Pour nous, l’Eglise d’aujourd’hui est un peu triste. Nous la trouvons stricte, sérieuse, trop carrée, lente, un peu monotone, mais malgré tout elle tient bon. Nous avons envie que l’Eglise de demain soit joyeuse, vivante. Nous voulons plus d’ouverture, de l’interaction, du mouve-ment, des messes plus courtes, à l’extérieur, avec d’autres musiques. »

En fin de journée, l’activité proposée était de mettre en photo l’Eglise d’aujourd’hui et l’Eglise de demain.

Pour l’Eglise de demain, ils ont spon-tanément relevé le mot ensemble. Pour la photo, les jeunes de notre groupe ont choisi de former une toile d’araignée, une toile d’amitié en se liant tous les uns aux autres…

PROPOS RECUEILLIS PAR VÉRONIQUE CHAVAILLAZ,LES CONFIRMANDS DU GROUPE GÉRALDINE, JULIE ET VÉRONIQUEPHOTO : GÉRALDINE BRÜGGER

Toile d’araignée ! Liés les uns aux autres.

Leur cri de cœur :Tous liés, tous ensemble


SOCIÉTÉ / ACTUALITÉ

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PAR JEAN-FRANÇOIS DELÉAVALPHOTO : HTTP://WWW.EVANGILE-ET-PEINTURE.ORG, PEINTURE DE BERNA LOPEZ

Il est vrai que l’on ne trouve pas de doc-trine politique dans les évangiles. Mais Jésus n’a pas vécu « séparé » du monde. Il a toujours été de notre monde. Nous le constatons à la façon dont Il invite ouver-tement à sa table des prostituées et des col-lecteurs d’impôts.

Déjà, dans l’Ancien Testament, il était écrit dans le Lévitique : « Vous aimerez l’étran-ger comme vous-même. » Alors, peut-on prétendre suivre l’Evangile si l’on entoure le pays de de frontières étanches pour évi-ter toute immigration ?

La politique est « l’administration de la cité ». Le chrétien doit, peut-être plus que tout autre, s’intéresser à l’avenir du monde. De fait, il doit être à la fois chrétien et citoyen et ne pas cloisonner ces deux aspects de sa vie. « Nous ne pouvons pas nous désintéresser du monde dans lequel nous sommes placés et dont nous sommes responsables devant Dieu ainsi que des hommes au milieu desquels nous vivons. » écrivait Jacques Ellul.

Selon George Bush, « la vraie foi n’est jamais isolée du reste de la vie et la foi sans les œuvres est morte. » L’Eglise n’entend pas exercer le pouvoir politique. Comme écrit précédemment, le Christ a clairement invité à ne pas mélanger « ce qui appartient à Dieu et ce qui revient à César ». Mais la vision de l’homme qu’inspire la révélation l’amène à contribuer au bien commun de la société sur beaucoup de questions qui touchent à l’éthique et aux valeurs morales. Comme le disait le pape Paul VI dans son discours à l’ONU en 1965 : « l’Eglise est experte en humanité ».

Les chrétiens sont donc appelés à prendre leurs responsabilités dans la vie politique en tant que citoyens. Il s’agit, selon Jean-Paul II, « d’une exigence de foi » car le ser-vice du prochain est une manière éminente de pratiquer la charité. L’Evangile et la doctrine sociale que l’Eglise a été amenée à développer éclairent les enjeux moraux et spirituels. Elle n’impose pas une analyse infaillible de la situation ni des solutions à retenir concrètement. Cela peut même, parfois, poser des problèmes aux chrétiens mais sans que cela nuise à l’unité de la foi.

Alors, pourquoi cette crainte de voir se mélanger Eglise et politique ? l’Eglise doit aider à la réflexion, interpeller, interroger et parfois protester. Elle manquerait à sa mission si elle ne le faisait pas.

Qui ne connaît la réponse de Jésus aux Pharisiens quivoulaient Le piéger en lui tendant un denier : « Ce qui està César, rendez-le à César. Ce qui est à Dieu, rendez-leà Dieu. » Faut-il alors séparer Eglise et Etat, l’un et l’autre étant incompatibles ? Ce qui signifierait également que tout chrétien doit se taire lorsqu’il s’agit de politique ? Dom Helder Camara en était bien conscient lorsqu’il disait : « Quand je donne de la nourriture aux pauvres, on m’appelle un saint. Quand je demande pourquoi ils sont pauvres, on m’appelle un communiste. »

« Rendez à César ce qui est à César ».


VIE EN ÉGLISE

Tand

em La pastorale familiale du canton de Fri-bourg prend soin de préparer les fiancés au mariage religieux par un week-end ou sur plusieurs soirées. Les jeunes sont sou-vent touchés par ce qu’ils vivent lors de ces rencontres.

Comme diacre depuis plus de 12 ans, j’ai la joie également de préparer et de chemi-ner avec des couples dans leur préparation au mariage. J’ai pris conscience qu’il y a un manque important après le mariage. En effet, c’est toujours avec grande peine que j’apprends que tel couple s’est séparé ! Que de souffrances pour chacun et aussi pour tout l’entourage. Oui, les premières années de mariage peuvent être difficiles ! Le stress du travail, le chamboulement avec l’arrivée du premier enfant, les sol-licitations de notre société demandent à chaque couple de rester vigilants… Sans avoir appris à s’écouter, à dialoguer, à veiller l’un sur l’autre, à savoir donner et recevoir des petits pardons, toutes ces dif-ficultés peuvent vite devenir dévastatrices.

Nous avons eu la chance de rencontrer le mouvement des Equipes Notre-Dame (END) qui nous aide à vivre au quotidien notre vie de couple, de famille, et à pro-gresser dans notre foi.

Lors d’une rencontre des équipiers Notre-Dame à Paris, nous avons été interpellés par le témoignage d’un jeune couple sur le parcours « Tandem ».

Aujourd’hui, grâce à Tandem, nous sommes en mesure d’offrir « un service après-vente » pour la vie de couple. Le

parcours « Tandem » est un parcours qui rassemble en équipe des jeunes couples, mariés ou non, désireux d’échanger et de réfléchir sur différents aspects de leur vie quotidienne et sur le sens de leur vie, dans le désir de renouer avec une vie de foi.

Très concrètement, Tandem est un par-cours sur deux ans. Une équipe est com-posée de 4 ou 5 couples qui vont cheminer ensemble accompagnés par un couple aîné et, si possible, un prêtre ou un diacre.

Ils se retrouvent une fois par mois autour d’un repas et partagent sur les faits marquants de leur vécu du mois, puis échangent sur un thème (il y en a 22 au total) et finissent chaque réunion par une prière.

Soutenus par les END, nous avons la joie de vous annoncer qu’un parcours « Tandem » va démarrer le vendredi 21 septembre 2018, 20h, à la salle parois-siale Saint-Julien, à Matran.

Alors jeunes couples, ne manquez pas cette occasion et prenez le temps de venir découvrir « Tandem » !

PAR THÉRÈSE ET ROMAIN JULMYPHOTO : HTTPS://EQUIPESTANDEM.ORG

http://www.equipestandem.org/


VIE EN UP

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Etre prié de parler de la prière est intimi-dant car il y a quantité de livres, de témoi-gnages abordant ce sujet.

Comme chrétien, c’est une demande à laquelle on ne peut répondre qu’en se tournant vers l’homme qui ne cessait de prier, à savoir Jésus. S’il y eut un homme qui a reconnu qu’il était incapable de trouver la juste attitude quand il rencon-trait quelqu’un, un familier, un adversaire, un malade, c’est bien Jésus de Nazareth. Si on lit les évangiles un peu attentive-ment, on constate que Jésus s’est trouvé devoir rencontrer des personnes dans les conditions les plus diverses. Comment faisait-il pour s’adapter à chacun, s’adap-ter si bien que le partenaire de la rencontre était transformé en profondeur ? Il n’avait pas de mode d’emploi. Ne croyons pas qu’il savait déjà tout à l’avance ; comme nous, homme de notre humanité, il a appris par l’éducation et l’expérience à rencontrer les autres.

Dans l’évangile selon Mt 11, 27-30, on rap-porte que Jésus prend la parole, adresse à haute voix une louange au Père. Il le loue d’avoir caché quelque chose, aux sages et aux savants, et d’avoir révélé ce secret aux tout-petits. Il continue sa prière et nous laisse entendre que personne ne connaît la relation intime qu’il y a entre lui, le Fils, et le Père, sauf celui aux oreilles de qui le Fils veut bien le révéler. A ce moment nous comprenons que nous sommes ces tout-petits, à qui est révélé autre chose que les sages et les intelligents ne peuvent cap-turer par leurs propres forces. Le tout-petit est démuni, est pauvre en esprit, l’homme de la première béatitude. « Heureux les pauvres en esprit, le royaume de Dieu est

à eux. » (Mt 5, 3) Jésus le dit d’abord pour lui-même. Il prie quelqu’un, il demande à quelqu’un de l’accompagner pour vivre en frère de chaque homme, de chaque femme rencontré.

C’est ainsi que l’Esprit qui anime Jésus-Christ nous interpelle : « Venez à moi… Prenez sur vous mon joug, et mettez-vous à mon école. » Le joug est une barre de bois qui est posée sur l’échine de deux bœufs pour qu’ils tirent ensemble un charriot, une charrue. Le joug les oblige à se res-pecter mutuellement, à avancer l’un près de l’autre au même rythme, à adapter leur souffle à celui de l’autre. C’est une image où Jésus exprime qu’il est bien à côté de nous, qu’il n’est ni devant, ni derrière, ni au-dessus, ni en dessous. Il est un homme aussi limité que chacun d’entre nous. Il se colle à nous par son Esprit, dont le joug est le symbole.

Ainsi fait Jésus-Christ aujourd’hui : à son école, celle du joug, il nous transmet sa manière de prier, sa manière de rencontrer les autres, de nous adresser à son Père.

A l’école de son joug, Jésus se met près de nous, pose sa main sur notre épaule, pour être au plus proche de nous, pour recueil-lir, pour sentir notre manière maladroite de prier, attitude qu’il respecte avec bien-veillance et non par condescendance. En pauvre de cœur, il est débordant du désir de nous transmettre sa manière de prier. Il ne cesse, dans l’Esprit-Saint, d’orienter notre cœur profond vers Dieu, Son Père qui est Notre Père, pour rencontrer les autres et partager avec eux la joie d’être aimés et d’aimer. Mon joug est facile et mon fardeau léger (Mt 11, 30).

PAR PHILIPPE HENNEBICQUE, TIRÉ DE SA CONFÉRENCEPHOTOS : MATHIAS THELER

Le Père Eric introduit la conférence de son confrère, le Père Philippe.

Un moment convivial pour conclure la rencontre.


CHRONIQUE LOCALE

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PAR MATHIAS THELER PHOTOS : DR

Sur la base d’un montage PowerPoint, monté et présenté par François-Xavier Amherdt lors de sa conférence du 17 mars, proposée aux 24 heures pour le Seigneur, et qui s’intitule « Comment être chrétien aujourd’hui », je vous propose, en résumé, ces points importants. Jour après jour « Tu es là au cœur de nos vies » (chant de Ray-mond Fau). Mettons-nous tous les jours de la semaine au « rythme de l’Esprit » : « 7 jours de plénitude, 7 rendez-vous, 7 dons de l’Esprit pour accueillir la grâce ».

1er jour, le dimanche« D comme Dieu », c’est « le jour du Sei-gneur », un « jour de repos », un « jour pour être libre ». Pour « donner sens » à sa vie, il nous invite à « reprendre souffle », à vivre « une coupure ». En ce jour, « Dieu est à l’œuvre en chacun de nous ». Il nous invite au partage, à prendre du « temps pour les autres ». C’est le « JOUR DU RESSUS-CITÉ ». « Don de l’affection filiale ».

2e jour, le lundi« L comme lunettes » : « Change ton regard et le monde changera » (chant de Noël Colombier). Ouvrons-nous aux surprises de l’Esprit, afin de voir des « Signes d’es-pérance là où nous ne nous y attendions pas ». C’est un jour de « discernement », afin d’être prêt « à mettre les bonnes lunettes » pour « faire les bons choix, m’engager. » « Don de conseil et de discernement ».

3e jour, le mardi« M comme miséricorde – tendresse » : rejoindre l’autre, surtout le plus petit, c’est rejoindre Jésus (Mt 25, 40). Dieu nous invite à aimer nos frères et sœurs sans conditions pour être dans la vérité (1 Jn 4, 20). C’est un jour de « relations ». « Don d’intelligence ».

4e jour, le mercredi« M comme main-tenir, main-tenant » : « Ne craignez pas ! » (Mt 10, 26 ; 28-30), pour « marcher chaque jour, pas à pas, dans la confiance », Dieu nous éclaire. Soyons per-sévérants pour avancer dans « la grâce de la fidélité ». Mercredi : traverser les épreuves, nous soutenant mutuellement. « Don de force, quand nous sommes découragés ».

5e jour, le jeudi« J comme Jésus » : « Qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 9). Un jour pour la prière, l’oraison, pour vire la grâce du silence, pour vivre un face-à-face avec Dieu, s’abandonner dans ses bras, « se brancher à lui ». Le jeudi, jour de « sérénité au milieu de l’agitation ». « Don d’adoration, d’émerveillement ».

6e jour, le vendredi« V comme Vérité » : « Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent. » (Ps 85, 11) « Le mensonge divise, la vérité unit. » Le péché casse la relation, le pardon réconcilie. » « Heureux les cœurs purs ! » (Mt 5, 8), les cœurs « transparents ». « Don de connaissance et de science ».

7e jour, le samedi« S comme Saint Esprit » : « Viens Esprit Saint, emplis le cœur de tes fidèles, allume en nous le feu de ton amour. » L’Esprit nous rend saint. En l’Eglise nous sommes tous appelés à la sainteté. « Don de sagesse ».

Tiré du PowerPoint de la conférence de François-Xavier Amherdt

Pour voir le PowerPoint : https://upndlabrillaz.ch/paroisses/matran-avry

Pour voir les photos : http://prieres-catholiques.blogspot.ch et https://enpleineformeaunaturel.blogspot.ch

Se mettre au rythme de l’Esprit.

Signes d'espérance.


LITURGIE

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« Que le Seigneur vous donne, entre vous, et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant… » (1 Th 3, 12) Ainsi s’exprime saint Paul devant les chrétiens de Thessalonique.

C’est extraordinaire que nos petites com-munautés eucharistiques fragiles, pleines de soucis, si minuscules à la surface du globe prient pour le bonheur du monde entier !

Nous n’oublions personne : « […] Nous faisons, dit saint Cyrille de Jérusalem, mention du ciel, de la terre et de la mer, du soleil et de la lune, des astres et de toute créature, raisonnable et sans raison, visible et invisible, et des anges, des archanges… »

Les grâces, dont les lectures et l’Evan-gile du dimanche nous ont parlé et que nous recevons au cours de la messe, s’élargissent au monde entier selon notre demande. Nous n’en sommes pas les seuls bénéficiaires mais elles sont aussi données à tous les hommes, bons ou méchants. A commencer par les maisons qui entourent l’église de notre quartier…

« Je recommande, dit saint Paul dans la première épître à Timothée, avant tout, que l’on fasse des supplications, des actions de grâce pour tous les hommes, pour tous ceux qui détiennent l’autorité […]. Voilà qui est beau et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (2, 1-3). »

Mais comment éviter de se décharger de nos responsabilités politiques en ronron-

nant de bonnes intentions ? Prier pour eux ne serait-ce déjà pas savoir ce que c’est que prier pour sauver sa peau, pour qu’ils soulagent au moyen de leur autorité la vie des autres ? Prier pour eux c’est aussi louer Dieu pour tout ce qui se passe de minus-cule et de beau dans le cœur entre les gens de notre rue…

Un rabbin priait ainsi : « Maître du monde, dans ta grâce, fais disparaître les conflits de la surface de la terre. Que les hommes ne s’occupent plus de courir après les hon-neurs… Et que tout homme respecte son voisin », soutenu par ceux qui détiennent l’autorité. Le programme de ces derniers est moins de contenter tout le monde que d’accompagner les citoyens pour qu’ils discernent chez ceux qui ont des opinions différentes une expression d’humanité inconnue d’eux jusque-là.

A partir de cette reconnaissance du ser-vice politique les chrétiens sont appelés à « se hausser jusqu’à l’universel », car être catholique, c’est croire et expérimenter que la particularité de chacun est nécessaire pour qu’existe l’universel. Oui l’assemblée catholique du dimanche reçoit une unité plus grande que ses différences et un cœur large comme le monde.

Alors la prière universelle, la prière des fidèles, est beaucoup plus qu’un simple exercice. « Le chrétien, disait le cardi-nal Vingt-Trois, ne vise pas à former une société dans la société. Il vise l’universel et ne s’en cache pas. » Nous qui sommes de la race d’Abraham, nous avons reçu « le monde en héritage ». C’est sur lui que nous veillons.

PAR PHILIPPE HENNEBICQUE PHOTOS : DOMINIQUE RABOUD

Unis dans la prière, les fidèles portent le monde.

La prière des fidèles proclamée.

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ix Peut-on être croyant et politicien ? Que faire de sa foi lorsqu’on est engagé en politique ? Réponses d’élus de tous les partis.

PAR NICOLAS MAURYPHOTOS : NICOLAS MAURY, JEAN-CLAUDE GADMER, DR

« Au nom de Dieu Tout Puissant ! » Depuis 1848, le préambule de la Constitution suisse s’ouvre sur cette phrase. En 1998, les Chambres fédérales ont décidé qu’elle était toujours porteuse de sens, en conservant l’invocation divine dans le texte fondateur. Et l’an dernier, à l’occasion des 600 ans de la naissance de Nicolas de Flüe, Doris Leu-thard y a fait référence : « Ces propos nous appellent à assumer nos responsabilités envers la Création. »

Pour Dominique de Buman, président démocrate-chrétien du Conseil national, « le Dieu évoqué est rassembleur, tout à fait dans l’esprit suisse. La Constitution n’a pas de couleur partisane, mais la Confédération est quand même un pays dont la bannière porte la croix… ». PLR et ancien président de l’Entraide protestante, Claude Ruey se dit « fier » de lire ces mots dans le texte fon-damental : « C’est le signe que les autorités admettent qu’elles ne disposent pas d’un pouvoir absolu, qu’elles reconnaissent agir dans le domaine du relatif et qu’elles pro-fessent qu’il existe une puissance divine à laquelle elles sont soumises. J’y vois une belle leçon de modestie. » L’UDC Dylan Karlen va plus loin : « Il est primordial que nos racines chrétiennes demeurent claire-ment affirmées dans le contexte de la crise identitaire qui nous frappe, et qui peut mettre en péril la paix civile et confession-nelle qui règne dans notre pays depuis 170 ans. Mais l’homme évolue dans un monde qui le dépasse. Les Suisses ont bénéficié d’un coup de pouce du Tout Puissant pour inventer un pays aussi génial. »

Au-delà des clichésA gauche de l’échiquier politique, Ada Marra relève que le fait que la Constitution fasse référence à Dieu représente « toute l’ambiguïté et le paradoxe de la Suisse, de par son histoire particulière. » Pour cette conseillère nationale socialiste et catho-lique convaincue, la distinction entre pou-voirs temporel et spirituel doit rester claire : « Au tout début de ma carrière politique, j’ai prêté le serment religieux. Ensuite, je me suis tenue à ma cohérence de séparer Eglise et Etat avec la promesse solennelle. Cela ne veut pas dire que ma foi ne me donne pas des orientations politiques. Si je suis au PS, c’est pour défendre les plus précarisés. Dans la Bible, on remarque toute une série de valeurs que je retrouve au sein du parti : solidarité, camaraderie, communauté des biens, fraternité.» Et de dénoncer certains clichés, tels que le côté antireligieux du PS : « Il y a toujours eu des mouvements au sein de la gauche qui prônaient l’Eglise. Il existe d’ailleurs un groupe de chrétiens de gauche au sein du PS romand. »

Un cliché aussi, l’anticléricalisme des libé-raux-radicaux ? « Attention, le PLR est formé de deux origines différentes, avertit Claude Ruey. Si le Parti radical était histori-quement agnostique, ce n’est pas du tout le cas du Parti libéral dont j’ai été le président. Le PLS avait une origine chrétienne forte, trouvant une partie de son fondement dans l’histoire des Eglises protestantes libres de ce pays, lesquelles n’ont pas voulu être soumises à l’Etat et ont défendu la liberté de l’Evangile. Les libéraux suisses pos-tulent une éthique de la liberté qui se place au-dessus du tout-économique. »

Une formation affiche jusque dans son nom son affiliation religieuse : le Parti démocrate chrétien. « Le C est un idéal à atteindre, souligne Dominique de Buman. Un objec-tif fixé à nous-mêmes. Cette ambition nous oblige à avoir un comportement si possible encore plus élevé et exemplaire. »

Socle chrétien, valeurs humanistesComme le résume Benjamin Roduit, « Dieu ne saurait être de gauche ni de droite ». Mais le socle chrétien sur lequel le nou-veau conseiller national valaisan s’appuie,

la conseillère communale PS de Bernex Guylaine Antille le partage. Même si elle est élue dans « le » canton laïque par excellence. « Mes convictions se sont traduites dans de multiples engagements en Eglise et au sein de ma commune, note celle qui a travaillé 10 ans à l’ECR. Au niveau personnel, pro-fessionnel et politique, les mêmes valeurs m’animent : respect des différences, solida-rité et égalité des chances. »

Mais ces valeurs peuvent aussi être défen-dues par quelqu’un qui ne s’affiche d’au-cune religion. S’avouant « en quête de foi », Dylan Karlen constate : « Notre société de consommation est victime d’une vacuité spirituelle sans précédent et je ressens le besoin de nourrir mon esprit. J’ai beaucoup de respect pour les personnes croyantes et pratiquantes. J’aime les côtoyer. Cela me permet d’alimenter mes réflexions. Une civilisation, quelle qu’elle soit, a besoin à la fois de politique et de spiritualité. »

Politicien avant d’être croyant ?Politique et spiritualité. Deux éléments qui se côtoient au Palais fédéral où une méditation hebdomadaire réunit des élus divers lors des sessions. « Œcuménique, elle est assurée parfois par des ministres protestants, parfois par des prêtres ou des évêques », indique Dominique de Buman. « Cette permanence spirituelle rassemble des gens de partis très différents. C’est de haute intensité, profond et cela offre un regard particulier sur notre mission et notre devoir de tolérance. » Ada Marra y assiste parfois. « C’est assez rigolo. On y croise des gens qu’on ne s’attendrait pas à voir, y compris des membres de mon parti qui ne s’affichent pas croyants. Notre sys-tème politique fait qu’on doit tisser du lien

et chercher des compromis. A travers ce groupe, c’est aussi un accès à la personne qui est favorisé. En politique, avant d’être croyant vous êtes politicien. »

Mais la croyance peut aussi motiver l’en-gagement. Dominique de Buman s’est retrouvé en première ligne lors du débat autour du diagnostic préimplantatoire. « Ce n’était pas un dossier lié à une com-mission dans laquelle je siégeais, mais j’ai vu que beaucoup n’avaient pas le courage ou la volonté de monter au créneau. Je me suis retrouvé à « Infrarouge ». Non pas pour me mettre en avant, mais parce que je trou-vais que c’était mon devoir de le faire. Je ne le regrette pas. » Claude Ruey comprend la démarche : « Le fait d’être chrétien rappelle tous les jours que l’engagement politique est du domaine du relatif et du contingent. L’absolu est en Dieu. Ce n’est pas nous qui allons faire le Royaume par la politique. Ne la divinisons pas, elle doit rester modeste. L’Evangile ne s’applique pas de façon méca-nique. Si on trouve des chrétiens dans tous les partis, c’est que sur les mêmes valeurs éthiques chrétiennes, on peut changer d’avis quant aux solutions concrètes. »

Marie et le drapeau européenAu-delà de nos frontières nationales, l’intrication entre politique et religieux va parfois se nicher là où on ne l’attend guère. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon a-t-il voulu, en octobre dernier, faire retirer le drapeau européen de l’hémicycle de l’Assemblée nationale au motif qu’il s’agit d’un symbole confessionnel. Origine de sa demande : le cercle d’étoiles sur fond azur a été dessiné par le fervent catholique Arsène Heinz qui a raconté avoir tiré son inspiration de la médaille miraculeuse de la Vierge Marie.

Pour la petite histoire, l’amendement de Jean-Luc Mélenchon a été rejeté par les députés français…

Nicolas de Flüe et la tolérance

Au-delà du préambule de la Consti-tution, le lien entre l’Etat et la religion est aussi renforcé par l’identité du saint patron de la Nation, Nicolas de Flüe.

« Indépendamment de l’apparte-nance religieuse qu’on peut avoir, il n’est pas contesté, note Dominique de Buman. Il y a des éléments objectifs historiques qui font que ce pays a une marque de fabrique. Elle doit être pour nous un signe de tolérance, d’ouverture et de liberté d’expression. Elle donne aux gens la garantie d’être ce qu’ils sont. »

Le saint patron de la Suisse.En quête de foi, Dylan Karlen est persuadé qu’une société a besoin de spiritualité.

Ada Marra trouve des valeurs communes dans la Bible et son parti.

La Constitution n’a pas de couleur partisane, mais la Suisse est un pays dont la bannière porte la croix.

Les membres du parlement peuvent participer à une méditation hebdomdaire lors des sessions.



DANS NOS PAROISSES

Autigny - Chénens

Cottens

Départ de trois conseillers de paroisse

TEXTE ET PHOTO PAR MICHEL PASQUIER

Bernard Joye a été élu en 1982. A la cure, il a côtoyé les prêtres qui avaient charge des âmes de la paroisse, le Père Paul Conscience, M. le curé Raoul Brügger et M. l’abbé Pierre Gumy. En 1996, Bernard Joye est nommé président de paroisse. Il a toujours été favorable à l’adaptation de nos structures paroissiales à l’Unité Notre-Dame de la Brillaz. Durant 36 ans notre paroisse a bénéficié de ses compétences, de sa bonne humeur et de son dévouement inlassable !

Guy Dénervaud est entré au conseil en 2010, il s’est d’abord occupé du suivi de la rénovation de la cure. Par la suite il a pris le dicas-tère des finances qu’il a rondement mené. Il a été d’un précieux secours pour toutes les questions juridiques liées aux bâtiments et au personnel !

Jacques Cudré a fait son entré au conseil de paroisse en 2011, il a été responsable des bâtiments. Toujours très présent avec les maîtres d’état, il s’est particulièrement investi dans la rénovation

de la chapelle de Saint-Garin résolvant les difficultés rencontrées et auprès de la famille syrienne logée à la cure.

Pour tout ce temps consacré à la bonne marche de notre paroisse, un immense Merci est adressé à ces trois personnes.

De gauche à droite : M. Cudré, M. Joye, M. Dénervaud.

PAR JEAN-MARC SUDANPHOTOS : MATHIAS THELER

Quelle riche idée ! Le Conseil de com-munauté de notre paroisse a organisé un repas-partage, le 23 mars dernier. Il fallait s’y inscrire afin que l’on pût planifier les quantités.

Près de septante personnes, enfants et adultes, répondirent à l’invitation et se retrouvèrent dans la grande salle sous l’église, aux tables joliment préparées et

décorées, pour le repas de midi. Au menu : spaghettis à la sauce tomate, salade de fruits, pommes à croquer, biscuits, bois-sons, café et bonne humeur.

En sortant, chacun glissa son obole silen-cieuse dans la grande boîte en carton. Magnifique générosité ! Ce fut un montant de Fr. 420.– que le conseil put ainsi offrir à la Conférence Saint-Vincent-de-Paul de notre UP, active depuis 2013. Au cours du repas, sa présidente, Mme Friboulet,

en présenta la mission : apporter une aide financière et spirituelle aux plus démunis de notre UP qui en font la demande. Ils ne sont pas rares…

Bravo aux organisatrices et organisateurs. Merci aux bénévoles en cuisine, au service et à la plonge. Merci aux généreux partici-pants à cette action de Carême destinée à aider les gens de chez nous.

A renouveler !

Repas spaghettis partagé.

Des spaghettis pour Vincent

Un service efficace.


DANS NOS PAROISSES

Neyruz

Matran - Avry

Rencontre des catéchistes

PAR ANNICK BIELMANNPHOTOS : ERIC MARCHAND, MATHIAS THELER

Le vendredi 23 mars, les catéchistes de l’UP se sont rencontrées autour d’une célébration du temps pascal, accompagnées par plusieurs agents pastoraux et par notre curé modérateur Eric Marchand.

La suite de la soirée s’est poursuivie à la salle de la cure par un pique-nique canadien, où nous avons pu échanger et mieux apprendre à nous connaître, bons moments de partage, de convi-vialité et de rire !

Célébration animée par les catéchistes.Souper convivial préparé par les catéchistes.

120e anniversaire du chœur Saint-Julien de Matran/Avry

PAR GENEVIÈVE CLÉMENT, PRÉSIDENTE

C’est une grande fierté de fêter entre amis et mélomanes un anniversaire aussi mar-quant.

En effet, il y a 120 ans que le chœur St-Ju-lien de Matran naissait par la volonté d’une vingtaine de messieurs, désireux d’animer les messes et les cérémonies de la paroisse.

60 ans plus tard, en 1958, les dames sont admises et ainsi, la société de chant devient le chœur St-Julien sous sa forme actuelle.

Au fil des ans, notre chœur a évolué, a assumé avec fidélité son devoir envers la communauté paroissiale d’Avry/Matran, et a su se maintenir à un bon niveau, grâce au dévouement des différents directeurs qui se sont succédé.

Les fusions étant d’actualité, nous avons, depuis quelques années, mis sur pied une véritable entente avec le chœur Le Muguet

d’Avry. Nous avons donné plusieurs concerts, participé à plusieurs projets et participé aux rendez-vous de la St-Nicolas de Fribourg.

Notre chœur est dynamique et motivé par l’enthousiasme de notre directrice Annaëlle Dessert, qui n’hésite pas à nous entraîner dans ses envies musicales.

Que souhaiter pour un si bel anniversaire ? Simplement une longue et belle vie chan-tante, de nouveaux chanteurs, et que nous puissions encore fêter longtemps l’amour du chant, de l’amitié et de l’engagement pour notre communauté.

Trois jours de fête !!!

Vendredi 15 juin : Souper-concert avec le chœur Aequivox de Courtepin (sur réservation halle de sport)

Samedi 16 juin : Loto (halle de sport)

Dimanche 17 juin : Messe solennelle avec remise des médailles Bene merenti (église)

Renseignements et réservations : [email protected]


DANS NOS PAROISSES

Corserey

La Brillaz

Jeudi saint, le lavement des pieds

PAR FLORENCE BUCHSPHOTO : JEAN-FRANÇOIS DELÉAVAL

Cette année, c’est à l’église d’Onnens que s’est déroulée la messe du Jeudi saint.

Les enfants de 5H ont préparé la table pour cette célébration parti-culière : table de Pessah prête, pour recevoir les aliments du repas de la Cène ; le pain sans levain (matsah), quatre coupes de vin, le plateau du seder avec le Karpass (herbes vertes : radis, persil, céleri), eau salée, le Maror (herbes amères : romaine, endive et raifort), la Harosset (mélange à base de pomme, noix et cannelle dans du vin), un os d’agneau et un œuf dur, ainsi que quelques bénévoles pour recevoir le lavement des pieds. La célébration peut alors commencer.

Les enfants entrent en procession et déposent des fleurs pour embellir la table. Un enfant s’interroge : « Pourquoi cette table de fête ? » S’ensuit un dialogue entre enfants et prêtre pour expliquer le sens des aliments au fur et à mesure que les enfants les apportent sur la table.

Après quelques prières, le prêtre commence le lavement des pieds. Parmi eux, quelques servants de messe, des enfants, quelques

parents et un diacre forment les douze apôtres. Beau partage que cette célébration. Belle participation de tous. Moment convivial, chaleureux, que beaucoup ont apprécié, même si, pour certains, ce fut un peu long.

Merci à tous ceux qui y ont participé et à tous ceux qui nous ont aidés. Bonne suite à tous.

Le lavement des pieds, un prêtre au service de ses paroissiens.

Un au revoir et une bienvenue

TEXTE ET PHOTO PAR NADINE VUICHARD ANDREY

Il y a quelques mois, les 115 paroisses du canton de Fribourg ont renouvelé leurs organes exécutifs. Corserey n’a pas échappé à la règle. L’élection dans notre village a été tacite, comme pour le 90% des paroisses fribourgeoises.

Le Conseil paroissial de Corserey, assermenté le 21 avril dernier, se compose de Valérie Bapst, Nathalie Chatagny, Sylvie Chatagny, Remy Chatagny et Nadine Vuichard Andrey.

M. Pascal Chatagny n’a pas souhaité briguer un nouveau mandat. Conseiller paroissial depuis 2008, il s’était alors mis à disposition « pour dépanner » et, comme bien souvent, le dépannage s’est pro-longé. Au nom de toute notre communauté paroissiale, nous lui adressons nos vifs remerciements pour le travail effectué pendant ces dix années au sein du conseil. Qu’il trouve ici l’expression de notre profonde reconnaissance.

Nous souhaitons la bienvenue à Mme Sylvie Chatagny qui occupe désormais le siège vacant. Nous la remercions pour son engage-ment et espérons qu’elle trouvera beaucoup de satisfaction dans l’exercice de sa nouvelle fonction.

Pascal et Sylvie Chatagny.


DANS NOS PAROISSES

Prez-vers-Noréaz

Ponthaux

Conseil de communauté

PAR PHILIPPE GUISOLANPHOTO : WWW.EVANGILE-ET-PEINTURE.ORG, PEINTURE DE BERNA LOPEZ

Les Conseils de paroisse de Prez-vers-Noréaz, de Corserey et de Ponthaux ont décidé de réunir leur conseil de com-munauté respectif pour permettre une meilleure cohésion dans la région. Cette unification n’entraîne pas de changements fondamentaux. Mais au vu de l’effectif de chaque entité, il sera plus intéressant de collaborer ensemble dans la vision de l’UP. Autrement dit, comme les temps et les pra-tiques changent, il est nécessaire d’adapter nos modes de fonctionnement selon l’évo-lution. Gardons pourtant ce qui peut l’être, afin d’éviter de dénaturer le tissu local existant. Revisitons notre approche de la vie en Eglise afin de ne pas se raccrocher aux pratiques ancestrales sous prétexte

qu’elles ont constitué l’essence même d’une époque déterminée.

De plus, il est nécessaire de rassembler nos forces afin de mettre nos idées, nos cœurs, nos disponibilités au service de la com-munauté élargie, la vie de nos Eglises ne se limitant pas à des pratiques entre quatre murs seulement.

Si vous avez envie de rejoindre ce groupe, si vous avez un peu de temps pour la pasto-rale de nos communautés, c’est très simple. Venez nous rejoindre et vous saurez si Votre démarche est à votre goût. Bienvenue et d’ores et déjà merci. Pentecôte, l’Esprit dynamise la communauté.

Nous n’avons rien choisi… et pourtant

PAR CLAUDE DIDIERLAURENTPHOTO : HTTPS://OISE.CATHOLIQUE.FR

Personne n’a demandé à naître, personne n’a choisi ses parents, sa race, sa culture, personne n’a choisi le nom de son Dieu. Nous n’avons rien choisi, et pourtant nous nous sommes mis à aimer pas mal de ces choses imposées.

Nous n’avons pas demandé à naître, mais nous découvrons que c’est l’amour d’un homme et d’une femme qui nous a mis sur terre.

Nous n’avons pas choisi nos parents, mais nous affirmons qu’ils sont les meilleurs du monde.

Nous n’avons choisi ni notre race ni notre culture, mais elles en valent d’autres puisque toutes ont leurs trésors.

Nous n’avons pas choisi notre religion, mais nous nous mettons à aimer notre Dieu dont on nous dit la tendresse infinie.

Nous n’avons rien choisi, mais nous voyons bien que nous avons de la chance avec tout ce qu’on nous a offert.

Et pourtant la souffrance existe, le mal nous entoure, c’est évident, et ces échecs se comprennent par le fait que la création n’est pas terminée. La souffrance vient aussi du hasard, elle peut aussi être causée par notre liberté. Les bombes, l’indifférence, la violence, le vol, la calomnie, c’est de chez nous, et arrêtons de rendre Dieu responsable du mal, responsable commode puisqu’il ne répond pas. Le Seigneur qui semble beaucoup parler dans les Ecritures est en fait un grand silencieux. On le fait parler, aujourd’hui encore. Il parle de fait, mais jamais pour se défendre.

La foi n’est ni un appendice ni un ornement. On peut aimer sans être croyant, mais quelle force pour le chrétien quand au cœur de son travail humain il « voit » le Christ présent !

Nous ne choisissons ni notre religion ni nos parents.


J’AI VU POUR VOUS…

J'AI LU POUR VOUS…

L’App

ariti

onPAR JEAN-MARC SUDANPHOTO : HTTPS://WWW.SHANNABESSON.COM/L-APPARITION

C’est un film de plus de 2 heures de Xavier Giannoli, sorti sur les écrans en février 2018.

Jacques (excellent Vincent Lindon) est journaliste et vit reclus chez lui depuis la mort de son ami photographe sur un théâtre de guerre en Syrie.

Il reçoit un jour un appel téléphonique d’un évêque au Vatican, lui demandant de faire partie d’une commission canonique cherchant à enquêter sur une soi-disant apparition de la Vierge dans une petite localité du Sud de la France. Le jeune prêtre, qui le reçoit à Rome, précise que l’Eglise préférera toujours passer à côté d’un véritable phénomène plutôt que de valider une imposture.

C’est ainsi que Jacques se retrouve dans cette bourgade française où affluent déjà nombre de pèlerins. Il est impressionné par la ferveur populaire et surtout par Anna, la jeune voyante (Galatéa Bellugi), entourée d’un prêtre trop heureux de tou-

cher au mystère et d’un autre très affairé à la médiatisation à outrance de l’événe-ment.

La commission, dont Jacques fait par-tie, est prête à reconnaître les faits, mais Jacques n’est pas satisfait et s’obstine à chercher plus loin. Qui a crié, ce soir de l’apparition ? Les explications d’Anna et son attitude méfiante d’abord – il y a trop de colère en vous pour accepter ce que j’ai vu – puis presque amicale l’interpellent pro-fondément – j’ai découvert un monde que je n’imaginais pas, dit-il – et le poussent à poursuivre son enquête…

A la fin, Jacques ramène en Syrie une icône de la Vierge, endommagée par la guerre. Aura-t-il découvert la vérité ? Que fera le Vatican de son rapport ? Qu’en fera sur-tout le spectateur en quittant la salle de cinéma ?

Vraiment un film à voir en salle et certai-nement plus tard sur le petit écran.

Vincent Lindon dans le rôle du journaliste.

PAR JEAN-FRANÇOIS DELÉAVALPAGE DE COUVERTURE : HTTPS://CESTCONTAGIEUX.COM

Un roman de José Rodrigues Dos Santos

Un polar de 562 pages ! Pourquoi pas ? Mais un polar très particulier puisqu’il se plonge dans une étude exégétique des textes du Nouveau Testament… Vous le trouverez sous www.pocket.fr

Seule au cœur de la bibliothèque vaticane, Patricia Escalona étudie le Codex Vatica-nus, l’un des plus anciens exemplaires de la Bible, un document exceptionnel qui va causer sa perte : on la retrouve égorgée et un message codé est laissé près de son corps.

Thomas Noronha, historien et crypto-logue, va apporter son aide à Valentina, l’inspectrice chargée de l’enquête.

Tous deux vont devoir se plonger dans les mystères du livre sacré pour comprendre les motivations de l’assassin. Une quête de la vérité qui va les conduire sur les traces de l’une des plus grandes figures de l’humanité : le Christ.

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ÉVÉNEMENTS DE UP

TEXTE ET PHOTO PAR ÉRIC MARCHAND

Unité pastorale Notre-Dame de la Brillazdu lundi 22 avril au jeudi 2 mai 2019

Accompagnement : Abbé Bernard Allaz, Père Eric Marchand et Père Philippe Hennebicque

Lundi 22 avril, 1er jour : ZURICH – TEL AVIV – JÉRUSALEMMardi 23 avril, 2e jour : JÉRUSALEMMercredi 24 avril, 3e jour : JÉRUSALEM et ses Croyants (à pied)Jeudi 25 avril, 4e jour : BETHLÉEMVendredi 26 avril, 5e jour : BETHLÉEM – KALYA – QUMRAN – JÉRICHOSamedi 27 avril, 6e jour : JÉRICHO – NAPLOUSE - TAYBETH Dimanche 28 avril, 7e jour : TAYBETH – BET SHEAN – EN GEV – CAPHARNAÜMLundi 29 avril, 8e jour : NAZARETH - CANAMardi 30 avril, 9e jour : TABGHA – KATRZIN – GOLAND - BANIASMercredi 1er mai, 10e jour : MONT DES BÉATITUDES – ST-JEAN D’ACRE – CÉSARÉE - NETANYAJeudi 2 mai, 11e jour : EMMAÜS NICOPOLIS – TEL AVIV - ZURICH

Le prix est estimé entre Fr. 2100.– et Fr. 2200.– tout compris (hors pourboires). Il y a 27 places disponibles. Réservez vite dans vos agendas !Les inscriptions seront ouvertes dès que le programme et le prix seront définitifs !

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Vue sur la vieille ville de Jérusalem.

Fontaine Saint-Jean, Fribourg.

PHOTO : HTTPS://COMMONS.WIKIMEDIA.ORG, LA FONTAINE SAINT-JEAN À FRIBOURG

Le samedi 23 juin 2018

Quiz biblique… ???Découvrez la ville… Bible en main !

– Rendez-vous à 9h au foyer Saint-Justin de Fribourg (rue de Rome 3) pour un café-croissant.

– 9h30, départ en groupes du parcours biblique, en vieille ville. Deux parcours à pied sont proposés, de 1h30 ou 2h.

– Midi, repas au foyer Saint-Justin (participation de Fr. 12.– par personne, les boissons en sus).

Inscription au moyen de bulletin d’inscription sis au fond des églises, délai le 15 juin 2018.

Possibilité pour les personnes qui se déplacent difficilement de rejoindre le groupe pour le repas de midi.

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DANS NOS PAROISSES / INFORMATIONS

Unité pastorale Notre-Dame de La BrillazSecrétariat - Route de l’Eglise 3 - 1753 MatranTél. 026 401 00 90 * – Fax 026 401 03 58Site : https://upndlabrillaz.ch E-mail : [email protected]

Pour un temps, le secrétariat connaîtra les heures d’ouverture suivantesMardi et vendredi 9h-11h Mercredi et jeudi 9h-11h 14h-17h

Durant les vacances scolairesMardi, mercredi et vendredi 9h-11h Jeudi 14h-17hPermanence téléphonique en cas d’urgence ou de décès : 079 546 28 18 (pas de sms)

Au

livre

de

vie PHOTO : HTTPS://WWW.JW.ORG

NeyruzBaptême8 avril : Charlyne Mettraux, fille de Fabrice et DelphineDécès5 mars : Louis Mettraux, 85 ans26 mars : Daniel Mettraux, 61 ans28 avril : Arsène Dousse, 91 ans

AutignyBaptêmes1er avril : Lenny Russo, fils de Mario et Angélique1er avril : Julien Morel, fils de Philippe et Florence1er avril : Alicia Schuwey, fille d’Alain et Inès1er avril : Emilie Schuwey, fille d’Alain et Inès1er avril : Annaëlle Bapst, fille de Johanna et Alexandre8 avril : Dimitri Leuba, fils de Boris et Aline15 avril : Romain Boschung, fils de Pierre et TaniaDècès24 mars : Jean-Pierre Huguenot, 79 ans10 avril : Anna Mauroux-Kramer, 95 ans

La BrillazBaptême29 avril : Lucie Tinguely, fille de Yannick et SandrineDécès6 mars : Maria Fernanda Rossier- Lopes, 52 ans

MatranBaptêmes4 avril : Roman Frossard, fils de Joël et Caroline29 avril : Roman Chanez, fils de Frédéric et MagaliDécès27 avril : Claudine Rossalet, 81 ans

Prez-vers-NoréazBaptêmes8 avril : Anthony Egger, fils d’Elodie et Francis8 avril : Noah Equey, fils de Francis et Melanie8 avril : Pauline Maudry, fille de Nicolas et Christine8 avril : Donovan Mandia, fils d’Yvan et Svetlana8 avril : Vittoria Messina, fille de Giuseppe et Katia8 avril : Eliane Oliveira Mesquita, fille de Silverio et Katia22 avril : Mila-Rose Cantin, fille de Sylvain et BénédicteDécès9 mars : Elisabeth Gugler, 84 ans18 avril : Solange Rosset, 94 ans

CorsereyDécès9 avril : Jean-Luc Mercier, 49 ans

Chacun écrit son livre de vie.


HORAIRES DES MESSES

Horaire des messes et célébrations en semaine dans les paroissesMardi Mercredi Jeudi VendrediNeyruz 8h Cottens 8h30 Avry 8h30 Onnens 8h30Matran 8h30 Ponthaux 8h30 Corserey 8h30 Noréaz 9hLentigny 9h Prez 9h Chénens 9h Cottens 17h Home

– Durant les mois de juillet et août, les messes en semaine sont : mardi à Neyruz (Nierlet-le-Toit) à 9h, mercredi à Ponthaux à 8h30, jeudi à Avry à 8h30, vendredi à Noréaz à 9h, et vendredi à Cottens-home à 11h. Soit environ une messe par jour, toutes les autres messes en semaine sont annulés durant l’été.– Messe à Matran, le mardi : le troisième mardi du mois, un moment convivial a lieu après la messe autour d'un café-croissant, à la salle Saint-Julien, uniquement en juin, pas de messe à Matran au mois de juillet-août.– Chapelet au Home de Cottens : se référer à la feuille dominicale.

Horaire des messes de l’UP Notre-Dame de la Brillaz, du 1er juin au 31 aoûtJUIN Sa 2.6 Di 3.6 Sa 9.6 Di 10.6 Sa 16.6 Di 17.6 Sa 23.6 Di 24.6 Sa 30.6

120 ans du chœur-mixte + Bene Merenti

Patronale

PONTHAUX 17h30 10hNORÉAZ 10hPREZ 10h 17h30 10hCORSEREY 17h30 10h

LENTIGNY 10h 17h30ONNENS 10h 17h30AVRY 17h30MATRAN 18h 18h 10h 18h

NEYRUZ 10h 10h 10h 10hCOTTENS 17h30 10h 17h30AUTIGNY 17h30 10h

JUILLET Di 1.7Patronales

Sa 7.7 Di 8.7 Sa 14.7 Di 15.7 Sa 21.7 Di 22.7Patronale

Sa 28.7 Di 29.7

PONTHAUX 17h30NORÉAZ 10hPREZ 10h 17h30CORSEREY 10h 17h30 17h30

LENTIGNY 10h 17h30ONNENS 10h 17h30AVRYMATRAN 18h 18h 18h 18h 18h

NEYRUZ 10h 10h 10h 10h 10hCOTTENS 17h30 10hAUTIGNY 17h30 10h

AOÛT Sa 4.8 Di 5.8 Sa 11.8 Di 12.8 Me 15.8Assomption

de Marie

Sa 18.8 Di 19.8 Sa 25.8 Di 26.8Patronale

PONTHAUX 17h30NORÉAZ 17h30PREZ 10h 10h *CORSEREY 17h30 17h30

LENTIGNY 17h30ONNENS 10h 17h30AVRYMATRAN 18h 18h 18h 10h

NEYRUZ 10h 10h 10h 10hCOTTENS 17h30 10hAUTIGNY 17h30 10h

* Chapelle de La Brillaz

NOTRE-DAME DE LA BRILLAZ

MÉDITATION

Le C

UP

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le) PHOTOS : DOMINIQUE RABOUD

Seigneur, afin d’assurer notre mission au sein du Conseil pastoral de notre UP, tu nous soutiens, tu nous aides dans nos réflexions et dans nos projets. Fais grandir notre foi, et fais de nous de bons représentants de notre communauté. Que l’Esprit Saint nous guide à travers l’Evangile et fasse de nous des bons « veilleurs et éveilleurs » auprès de nos frères et sœurs. Merci pour les belles rencontres que nous faisons et qui nous font grandir dans ton amour.

Les Conseils de paroisses

Seigneur, tu nous as appelés à te servir au sein des conseils de paroisses pour le bien de nos communautés et pour soutenir tous ceux qui œuvrent dans nos paroisses. Que ta grâce nous unisse et nous donne la joie. Amen.

Le Conseil de gestion

Seigneur, Toi qui n’as jamais méprisé l’argent mais conseillé d’en faire un bon usage, Toi qui t’es même invité chez Zachée et qui as choisi Matthieu comme apôtre, apprends-nous, Conseil de gestion, à gérer notre unité pastorale pour le bien de tous, par la réussite de notre mission, le tout pour ta plus grande gloire.

Le Père André Kulesza introduit les prières. Jean-François Deléaval, pour le Conseil de gestion.

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