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LE MENTEUR – CARLO GOLDONI LA REVUE DE PRESSE

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LE MENTEUR – CARLO GOLDONI

LA REVUE DE PRESSE

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LA LIBERTÉSAMEDI 2 MAI 2015

13CANTON - GRAND FRIBOURG

Feu vert de l’agglo pour lasubvention de la passerelleAGGLOMÉRATION • Le Conseil d’agglomération a approuvé la subventionpour la constructionde lapasserelle piétons-vélos entreMoncor etVillars-Vert.OLIVIER WYSER

Il sera bientôt possible de se ren-dre à pied ou à vélo de Moncor àVillars-Vert en toute sécurité,sans devoir emprunter le doublegiratoire de Belle-Croix. LeConseil d’agglomération a en ef-fet approuvé le subventionne-ment d’une passerelle à Villars-sur-Glâne. La réalisation prévoitle franchissement de la bretelleautoroutière afin d’améliorer leréseau de mobilité douce de l’ag-glomération. La subvention del’agglo s’élève à 373500 francs surun coût total de 900000. Le restedu financement est assuré par lacommune de Villars-sur-Glâne(373500 francs) et le canton(153000 francs).

Le projet, développé par lacommune de Villars-sur-Glâne, apour objectif de connecter demanière sécurisée le quartier deVillars-Vert à la zone d’activité deMoncor. La future passerellemesurera 26 mètres de long et3,6 mètres de large. Les travauxdevraient débuter d’ici cet été,pour une mise en service prévueà la fin 2015 ou au début 2016.

Trois autres mesures ont étéacceptées à l’unanimité. A Guin,l’agglomération subventionne àhauteur de 75000 francs laconstruction d’arrêts de bus pourles lignes régionales à l’entrée sudde Guin, sur la route principale.Toujours dans la capitale écono-mique singinoise, l’agglo apporteun montant de 172000 francspour l’aménagement d’un che-min piéton et vélos pour relier lefutur quartier de Briegli aux arrêtsde bus préalablement subven-tionnés. Toujours en lien avec cemême projet, à Guin, l’agglo sub-ventionne la construction d’unabri à vélos pour un montant de17100 francs.

Guin veut le RERLes 38 conseillers d’agglomé-

ration présents ont accepté àl’unanimité les comptes 2014 del’agglo. Ces derniers présententdes charges de 26,3 millions defrancs pour des recettes équiva-

lentes. Le conseiller communalde Fribourg Thierry Steiert,membre duComité d’aggloméra-tion, a rappelé qu’il a fallu renon-cer à de nouvelles prestations detransports publics, par exemplel’introduction de la ligne urbaine10. «Je rappelle également que,dans le cadre des mesures d’éco-nomies de l’Etat, la subventioncantonale aux coûts d’exploita-tion des transports publics descommunautés régionales estpassée de 60% à 57,5%», ajouteThierry Steiert.

La commune de Guin a enoutre déposé une résolution de-mandant que le RER Bulle-Ro-mont-Fribourg-Berne fasse dés-ormais une halte à Guin. «C’est

très frustrant de voir cetrain filer sans s’arrê-ter», témoigne le con-seiller communal deGuin Urs Hauswirth. LeConseil d’aggloméra-tion soutient cette réso-

lution et demande au Comi-té d’agglomération d’intervenirauprès du Conseil d’Etat et desTransports publics fribourgeois(TPF). Benoît Piller, syndicd’Avry et membre du Comité, arappelé que la Commission del’aménagement, de la mobilitéet de l’environnement (CAME)s’est toujours prononcée en fa-veur de cet arrêt du RER.

Nouveau secrétaireCette séance du Conseil d’ag-

glomération était la dernièrepour la secrétaire générale del’agglo Corinne Margalhan-Fer-rat. Après 12 ans passés au ser-vice de l’Agglo, elle s’en va rejoin-dre le canton où elle officiera en

tant que coordinatrice des agglo-mérations. Elle sera remplacéedès le mois d’août prochain parFélicien Frossard, 32 ans, titu-laire du brevet d’avocat. Domici-lié à Fribourg, où il a égalementétudié le droit, le nouveau secré-taire général rédige actuellementune thèse de doctorat sur les me-sures de gestion du trafic.

A noter encore que deuxpostulats ont été transmis. Lepremier demande au Comitéd’examiner les options d’unagrandissement du P+R de LaChassotte. «Le Comité va revoirintégralement le concept de P+Ret ne s’oppose pas à la transmis-sion de ce postulat», indique Be-noît Piller. Le second postulatconcerne la mise en place d’unarrêt de bus au sommet de l’ave-nue Weck-Reynold, à Fribourg.«C’est une volonté des habitantsdu quartier émise à plusieurs re-prises», résumeCécile Thiémard,auteure du postulat. I

Dans un tourbillon de mensongesTHÉÂTRE DES OSSES • Nicolas Rossier campe le rôle-titre du «Menteur» de Goldonidans une mise en scène de François Marin. Rythme, qualité de jeu: un spectacle jouissif.ELISABETH HAAS

Oui, il y a de la caricature, de l’exagéra-tion, comme dans toute bonne comédie.Mais cementeur-là a quelque chose d’at-tachant. Peut-être est-ce aussi le jeu deNicolas Rossier, qui campe un person-nage à la fois hénaurme et tellement hu-main…On aimerait bien avoir son crand’ailleurs, son assurance, pour dire des«inventions spirituelles» aussi grosses,sans culpabiliser ni flancher une seuleseconde. Dans «LeMenteur» de Gol-doni, ceMolière italien, le rôle-titre aune ambivalence quemet bien en évi-dence lamise en scène de François Ma-rin, reprise encore cette fin de semaineau Théâtre des Osses.

En partie, elle exploite avec bonheurl’esprit farcesque de la comédie clas-sique: les rôles de valets sont truculents,les archétypes du timidemaladif ou del’amant jaloux sont tenus avec convic-tion, les femmes sont un peu nunuches(tant pis pour les féministes), ce quicontribue fortement au rire. Nous

sommes au XVIIIe siècle, le théâtre suitencore des conventions fortes. Les règlesqui président aumariage, l’autorité dupère, répondent à une notion de l’hon-neur qui n’a plus cours aujourd’hui.Mais cette pièce reste infiniment mo-derne. Sur le plan individuel, unmen-teur se cache potentiellement en cha-cun…Qui n’a jamais eu envie de rendresa vie plus belle? Demettre entre pa-renthèses ce qui met le moins en va-leur? On retrouve aussi dans «LeMen-teur» cette propension partout dans lesdiscours publics (les sportifs, les politi-ciens et tous les autres) à tricher avecles mots…A un niveau purement théâtral, cettepièce permet (ou oblige à) une qualité dejeu folle. Les répliques fusent, les bonsmots touchent comme des pointes, unetension semaintient de bout en bout, etce n’est pas seulement grâce à l’intrigueefficace et pleine de rebondissements:c’est un théâtre où tout tient sur le jeudes comédiens, leur justesse, leur réacti-vité, leur précision. Il faut du rythme. Et

cette mise en scène en a. La distributionréunie par François Marin est brillante. Acommencer par Nicolas Rossier, alias Lé-lio Pantalon, menteur patenté, pris dansun tourbillon demensongesmirobo-lants, qui ment comme il respire et qu’onne peut pourtant jamais détester…

L’équipe joue sur des pontons, posés surune pellicule d’eau, qui stylise Venise.Une petite scène, comme un théâtredans le théâtre, se déplace et seméta-morphose pour signifier tantôt un bal-con, tantôt une pièce intérieure. Il y amême une trappe au plafond, pour l’effetcomique. On dirait presqu’un castelet,avec les comédiens coincés comme desmarionnettes à l’intérieur: marionnettesde leurs sentiments? Tous les sentimentssont exaspérés dans cette comédie, et lascénographie renforce encore cette im-pression de concentré de l’âme humaine.On applaudit! I

> A voir encore ce soir et demain.www.theatreosses.ch, 026 469 70 00.

... INJUSTE !

Aînesse avec deux «s»C’est bien connu, les jeunes nesavent plus écrire une lettre. Nilire un livre. Et gna-gna-gna.Mais quand dénoncera-t-onenfin le problème lancinant duhandicap scriptural des aînés?Jetons un coup d’œil au récentcommuniqué de presse dessocialistes 60+ du canton deFribourg, défendant l’impôt surles successions. On y lit parexemple qu’«en principe, toutsles revenus sont imposés qu’il

s’agit des revenus du travail outouchés sous forme de rentes».Et qu’il serait donc loisibled’«appliquer une taxe modéréeaux moins aux successions».Rien de plus? Si. Les gris-rosesenfoncent le clou en prônantun «OUI à la réforme des la fis-calité successorale». Soyonstout de même reconnaissants:ils sont prêts à nous donnerleurs sous, même s’ils ont dumal à l’écrire. MRZ

La voie de garageMarc Antoine Messer aurait-il changé de crémerie? Le pré-sident des Verts fribourgeois et conseiller d’agglomérations’est fait l’auteur, à deux reprises, d’un étonnant lapsuslors de la dernière séance de l’agglo, jeudi soir. Lorsqu’ilévoquait les parkings d’échanges du Grand Fribourg, salangue a fourché: Les «P+R» devenant ainsi les «PLR».Hilarité générale. Heureusement, son camarade de partiBruno Marmier est venu à sa rescousse pour dissiper lemalentendu. A moins que Marc Antoine Messer ne lorgnevers le PLR quand il voudra se ranger des voitures. OW

CRITIQUE

La quintessencede la poésie françaiseLIED • Marie-Claude Chappuis et MalcolmMartineau ont noué une gerbe de mélodies.BENJAMIN ILSCHNER

Déjà à l’écrit, les vers d’Apolli-naire, Aragon, Hugo et Verlaines’enfilent dans les pages du li-bretto comme autant de petitespièces d’orfèvrerie. Puis une voixpasse par là. Les «r» semettent àrouler, les voyelles à planer, lesrimes à sonner…Mise enmu-sique par desmélodistes d’excep-tion, la poésie française a révélésa quintessence à des auditeurscaptivés, venus nombreux autemple de Fribourg jeudi. Lais-sant éclore tel un bourgeon lahuitième édition du Festival dulied, la mezzo-sopranoMarie-Claude Chappuis et le pianisteMalcolmMartineau ont formé unduo idéal dans ce répertoire.

Fauré est le premier compo-siteur abordé. D’emblée, les in-terprètes trouvent un équilibreentre naturel et profondeur. Por-tée par l’ivresse et la douceur del’accompagnement, la voixdonne vie auxmots, creuse leursens, s’amuse avec les conso-nances. Du vibrato à la diction,chaque inflexion participera à lajustesse de l’interprétation de lavingtaine demélodies aumenu.

Précédé d’un silence pleind’intériorité, «Après un rêve»

s’éteint dans la torpeur et laisseplace au ton guilleret desmélo-dies de Poulenc. Les pointesd’humour, soutenues par les re-gards rieurs des interprètes, nemanquent pas leur effet. Et cesregards, alliés aux gestes et pos-tures expressives, rappellent quele lied n’a rien à envier à l’opéra:même sans décors, costumes etperruques, la chanteuse est uneactrice et le poème une histoire.

Au fil des pages paganinesquesou plus recueillies, MalcolmMar-tineau s’impose comme un par-tenaire fiable et réactif. Attentif àchaque intention de lamezzo-so-prano, il puise dans ses extraordi-naires ressources pour préparerles transitions, souligner lescontrastes et varier le tempo.Qu’il s’agisse de couronner «Fleurjetée» (Fauré) d’un grondementorageux, d’insuffler de l’espiègle-rie au récit «Nous voulons unepetite sœur» (Poulenc) ou demi-mer une grenouille de bronze(Satie), il tire sans hésiter le regis-tre qui convient pour s’accorder àla voix de la cantatrice. Une bellecomplicité saluée par une salved’applaudissements et plus d’unbouquet. I

COMMUNE EXPRESS

Un petit bénéficePREZ-VERS-NORÉAZ> Comptes L’exercice 2014 se bouclesur un bénéfice de 4000 fr., pour untotal de charges de près de 3,7 mio.> Forêts-Sarine L’assemblée a validé

les statuts de la nouvelle structurequi réunit cinq des corporations fo-restières de la région.> Participation, mercredi: 30 citoyens.> Source: secrétariat communal. ARM

EN BREF

GRANGES-PACCOT

Scootériste légèrement blesséeUne scootériste de 17 ans a été légèrement blessée lorsd’une collision avec une voiture mercredi vers 8h30. Unautomobiliste de 68 ans, qui roulait de Courtepin vers Fri-bourg, ne l’a pas remarquée à l’arrêt avant le giratoire duLac à la route de Morat. La jeune fille s’est rendue à l’hô-pital par ses propres moyens, indique la police. NR

La future passerelle de mobilité douce entre la zone d’activité de Moncor et le quartier de Villars-Vertenjambera la bretelle autoroutière. ALAIN WICHT-A

CRITIQUE

«C’est très frustrantde voir filer ce trainsans s’arrêter»

URS HAUSWIRTH