L’essentiel des recommandations sur l’alimentation

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Quelques chiffres sur l’alimentation en France L’alimentation est un facteur de risque et de protection de nombreuses maladies L’essentiel des recommandations sur l’alimentation Les recommandations sur l’alimentation pour les adultes ont été actualisées en 2019 1 afin de prendre en compte l’évolution des données scientifiques des dix dernières années. La nutrition représente le premier facteur de risque de perte d’années de vie en bonne santé, devant le tabac (12 %) et l’alcool (7 %) 5 . Consommation trop importante de sel dépassent la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé de 5 g de sel par jour 2, 3 . 90 % DES ADULTES Trop d’acides gras saturés, pas assez d’oméga 3 dépassent le seuil recommandé des apports en acides gras saturés (< 36 % des apports en lipides totaux) 2 . Les apports moyens en acides gras oméga 3 (ALA, DHA, et EPA) des adultes sont environ deux fois trop faibles 4 . 83 % DES ADULTES Trop de charcuterie dépassent la limite des 150g de charcuterie par semaine 2, 3 . 63 % DES ADULTES Trop de produits sucrés ont une consommation de produits sucrés supérieure aux recommandations. 30 % des adultes dépassent un verre par jour de boissons sucrées 2, 3 . 40 % DES ADULTES Insuffisance de fibres En cause, une consommation trop faible : - de produits céréaliers notamment complets (plus de 60 % des adultes ne les incluent pas dans leur alimentation) ; - de légumes secs (plus de 85 % des adultes ne satisfont pas la recommandation) ; - de fruits et légumes (72 % des adultes en consomment moins de 5 par jour) 2, 3 . de 18 à 54 ans n’atteignent pas les recommandations fixées à 25 g de fibres par jour. 89,7 % DES ADULTES français âgés de 18 à 54 ans sont en surpoids et 15 % sont obèses 6 . 28% DES ADULTES

Transcript of L’essentiel des recommandations sur l’alimentation

Page 1: L’essentiel des recommandations sur l’alimentation

Quelques chiffres sur lrsquoalimentation en France

Lrsquoalimentation est un facteur de risque et de protection de nombreuses maladies

Lrsquoessentiel des recommandations sur lrsquoalimentation Les recommandations sur lrsquoalimentation pour

les adultes ont eacuteteacute actualiseacutees en 20191 afin de prendre en compte lrsquoeacutevolution des donneacutees scientifiques des dix derniegraveres anneacutees

La nutrition repreacutesente le premier facteur de risque de perte drsquoanneacutees de vie en bonne santeacute devant le tabac (12 ) et lrsquoalcool (7 )5

Consommation trop importante de sel deacutepassent la limite recommandeacutee par lrsquoOrganisation mondiale de la santeacute de 5 g de sel par jour2 3

90 DES ADULTES

Trop drsquoacides gras satureacutes pas assez drsquoomeacutega 3

deacutepassent le seuil recommandeacute des apports en acides gras satureacutes (lt 36 des apports en lipides totaux)2

Les apports moyens en acides gras omeacutega 3 (ALA DHA et EPA) des adultes sont environ deux fois trop faibles4

83 DES ADULTES

Trop de charcuterie

deacutepassent la limite des 150g de charcuterie par semaine2 363

DES ADULTES

Trop de produits sucreacutes

ont une consommation de produits sucreacutes supeacuterieure aux recommandations

30 des adultes deacutepassent un verre par jour de boissons sucreacutees2 3

40 DES ADULTES

Insuffisance de fibres

En cause une consommation trop faible - de produits ceacutereacutealiers notamment complets (plus de 60

des adultes ne les incluent pas dans leur alimentation) - de leacutegumes secs (plus de 85 des adultes ne satisfont

pas la recommandation) - de fruits et leacutegumes (72 des adultes en consomment

moins de 5 par jour)2 3

de 18 agrave 54 ans nrsquoatteignent pas les recommandations fixeacutees agrave 25 g de fibres par jour

897 DES ADULTES

franccedilais acircgeacutes de 18 agrave 54 ans sont en surpoids et 15 sont obegraveses 6

28DES ADULTES

La reacutevision des recommandations alimentaires vise agrave couvrir les besoins nutritionnels dans leur ensemble preacutevenir les maladies chroniques non transmissibles minimiser les expositions aux contaminants de lrsquoalimentation tout en essayant de rester relativement proche des consommations alimentaires actuelles afin de faciliter leur adoptionElle prend eacutegalement en compte lrsquoimpact de lrsquoalimentation sur lrsquoenvironnement

Quelles sont les nouvelles recommandations pour les adultes

Reacuteduire la consommation de viande et de charcuterie Leur consommation augmente les risques de cancer colorectal de MCV et de diabegravete de type 28

RECOMMANDATIONS

Privileacutegier la volaille et limiter la viande (porc bœuf veau mouton agneau et abats) agrave 500 g par semaine (soit environ 3 agrave 4 steaks)

Limiter la consommation de charcuterie agrave 150 g par semaine (soit environ 3 tranches de jambon blanc)

Alterner dans la semaine la viande la volaille le poisson les œufs et les leacutegumes secs

Augmenter la consommation drsquoaliments drsquoorigine veacutegeacutetale riches en fibres fruits et leacutegumes leacutegumes secs et feacuteculents completsCes aliments diminuent le risque de cancers aeacuterodigestifs de maladies cardiovasculaires (MCV) drsquoobeacutesiteacute et de diabegravete8

RECOMMANDATIONS

Au moins 5 fruits et leacutegumes par jour (par exemple 3 portions de leacutegumes et 2 fruits) qui apportent des antioxydants des vitamines et des mineacuteraux

Des leacutegumes secs au moins 2 fois par semaine lentilles haricots secs pois chiches etc

Au moins un feacuteculent complet par jour pain complet pacirctes semoule et riz complets

Consommer de preacutefeacuterence des produits locaux de saison et si possible bio

Privileacutegier la consommation drsquoaliments riches en acide alpha-linoleacutenique (ou omeacutega 3) ainsi que lrsquohuile drsquoolive Les omega 3 participent agrave la bonne santeacute cardiovasculaire de la reacutetine du cerveau et du systegraveme nerveux Dans le cadre drsquoun reacutegime meacutediterraneacuteen lrsquohuile drsquoolive est associeacutee agrave une diminution du risque de MCV8

RECOMMANDATIONS

Privileacutegier les huiles riches en omeacutega 3 (colza noix) et lrsquohuile drsquoolive

Consommer du poisson 2 fois par semaine dont un poisson gras car riche en omeacutega 3 (sardine maquereau hareng saumon etc)

Consommer une petite poigneacutee de fruits agrave coque non saleacutes par jour (noix noisettes amandes pistaches) dont la teneur en acides gras polyinsatureacutes est eacuteleveacutee (notamment en omeacutega 3 dans les noix)

Reacuteduire la consommation drsquoaliments gras sucreacutes saleacutes et ultra-transformeacutes Ils sont souvent de densiteacute eacutenergeacutetique eacuteleveacutee et de faible qualiteacute nutritionnelle De reacutecentes eacutetudes ont montreacute des associations entre la consommation drsquoaliments ultra-transformeacutes et un risque accru de diffeacuterentes maladies chroniques9

RECOMMANDATIONS

Limiter la consommation de ceacutereacuteales du petit-deacutejeuner sucreacutees les gacircteaux le chocolat les cregravemes dessert les glaces les biscuits apeacuteritifs la charcuterie et certains plats preacutepareacutes du commerce

Quand crsquoest possible privileacutegier le fait maison en utilisant des produits frais des aliments en conserve ou surgeleacutes peu transformeacutes

LE NUTRI-SCORELe logo Nutri-Score est lrsquoeacutetiquetage nutritionnel simplifieacute recommandeacute par les pouvoirs publics en France Il a pour objectif de faciliter la compreacutehension par le consommateur de la qualiteacute nutritionnelle des aliments preacuteemballeacutes Gracircce agrave une lettre coupleacutee agrave une couleur

le Nutri-Score classe les produits sur une eacutechelle agrave 5 niveaux allant de A agrave E Il peut aider vos patients agrave manger mieux au quotidien en limitant les produits de score D et E

1 Une eacutetude franccedilaise reacutecente met en avant une association significative entre forte consommation drsquoaliments issus de lrsquoagriculture biologique et diminution du risque de cancer (tous types de cancer confondu) Cependant les preuves ne sont pas encore suffisantes pour parler de lien de causaliteacute

Limiter la consommation de sel et de produits saleacutes Ils entraicircnent des risques de maladies cardiovasculaires drsquohypertension arteacuterielle et de cancer de lrsquoestomac8

Le sel consommeacute provient surtout des produits transformeacutes charcuterie plats preacutepareacutes du commerce soupes deacuteshydrateacutees fromage pain etc

Reacuteduire la quantiteacute de sel en cuisinant et ne pas resaler agrave table

Privileacutegier le sel iodeacute (indiqueacute sur lrsquoeacutetiquette)

RECOMMANDATIONS

Reacuteduire la consommation de boissons sucreacutees et de boissons alcooliseacuteesOn entend par boissons sucreacutees les jus de fruits les boissons aux fruits les sirops les eaux aromatiseacutees les sodas mecircme laquo light raquo et les boissons dites laquo eacutenergisantes raquo Une augmentation du risque de prise de poids de MCV et de diabegravete de type 2 est observeacutee avec la consommation drsquoun verre de boisson sucreacutee par jour8 Lrsquoalcool augmente le risque de cancers aeacuterodigestifs du cocirclon-rectum du foie du sein10 ainsi que drsquoautres maladies comme lrsquohypertension arteacuterielle et la fibrillation auriculaire11

Lrsquoeau est la seule boisson recommandeacutee elle peut eacutegalement ecirctre apporteacutee par le theacute le cafeacute (sans excegraves) et des infusions non sucreacutees

Maximum 2 verres drsquoalcool par jour et pas tous les jours

Les boissons sucreacutees doivent ecirctre limiteacutees le plus possible sans ecirctre substitueacutees par des boissons eacutedulcoreacutees dans tous les cas pas plus drsquoun verre par jour et privileacutegier les jus de fruits presseacutes

RECOMMANDATIONS

Une consommation suffisante mais limiteacutee de produits laitiers

La consommation de lait diminue le risque de cancer colorectal et la consommation globale de produits laitiers fait baisser le risque de diabegravete de type 2 avec un niveau de preuve probable La consommation totale de produits laitiers est associeacutee agrave une augmentation du risque de cancer de la prostate (avec un niveau de preuve suggestif mais limiteacute) Les fruits agrave coque les leacutegumes secs et les leacutegumes peuvent eacutegalement contribuer aux apports en calcium

2 produits laitiers par jour (par exemple un yaourt nature et un morceau de fromage)

RECOMMANDATIONSQUID DE LrsquoALIMENTATION

DURABLE Pour la premiegravere fois les recommandations integravegrent la dimension environnementale de lrsquoalimentation en conseillant de privileacutegier les aliments drsquoorigine veacutegeacutetale plutocirct qursquoanimale les aliments des producteurs locaux les aliments de saison et si possible les aliments bio qui par ailleurs pourraient avoir un impact beacuteneacutefique sur la santeacute1

1 Recommandations relatives agrave lrsquoalimentation agrave lrsquoactiviteacute physique et agrave la seacutedentariteacute pour les adultes Saint-Maurice Santeacute publique France 2019 61 p httpswwwsantepubliquefrancefrdeterminants-de-santenutrition-et-activite-physiquedocumentsrapport-syntheserecommandations-relatives-a-l-alimentation-a-l-activite-physique-et-a-la-sedentarite-pour-les-adultes

2 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Consommations alimentaires Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 193 p

3 Adeacutequation aux nouvelles recommandations alimentaires des adultes acircgeacutes de 18 agrave 54 ans vivant en France Eacutetude Esteban 2014-2016 Volet Nutrition - Surveillance eacutepideacutemiologique

4 Eacutetude individuelle nationale des consommations alimentaires 3 (INCA 3) Maisons-Alfort Anses 2017 535 p

5 Graphique eacutetabli agrave partir de lrsquooutil de visualisation de lrsquoIHME [httpwwwhealthdataorgdata-visualizationgbd-compare] Principaux deacuteterminants comportementaux et meacutetaboliques tabac alcool avec un regroupement pour la nutrition proposeacute par lS Capewell Valeur exprimeacutee en pourcentage des DALYs totaux pour la France en 2017

6 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Corpulence Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 42 p

7 Marant-Micallef C et al Nombre et fractions de cancers attribuables au mode de vie et agrave lrsquoenvironnement en France meacutetropolitaine en 2015 reacutesultats principaux Bull Epideacutemiol Hebd 2018(21)442- 448

8 Actualisation des repegraveres du PNNS eacutetude des relations entre consommation de groupes drsquoaliments et risque de maladies chroniques non transmissibles Maisons-Alfort Anses 2016 186 p

9 Bernard Srour et al Ultra-processed food intake and risk of cardiovascular disease prospective cohort study (NutriNet-Santeacute) BMJ 2019

Anaiumls Rico-Campagrave et al Association between consumption of ultra-processed foods and all-cause mortality SUN prospective cohort study BMJ 201910 WCRF AICR (2018) lsquoDiet Nutrition Physical Activity and Cancer a Global Perspectiversquo Technical

report WCRF AICR11 Roerecke M et al Sex-Specific Associations Between Alcohol Consumption and Incidence of

Hypertension A Systematic Review and Meta-Analysis of Cohort Studies J Am Heart Assoc 2018

Reacutefeacuterences bibliographiques

COMMENT PARLER DrsquoALIMENTATION Agrave VOS PATIENTS Des conseils simples peu nombreux et adapteacutes agrave chaque patient sont la cleacute pour initier un changement drsquoalimentation Pour aider vos patients agrave mieux appreacutehender les nouvelles recommandations elles sont doreacutenavant classeacutees en 3 cateacutegories avec des messages courts simples et accessibles qui privileacutegient la progressiviteacute

LES RECOMMANDATIONS CrsquoEST AUSSI

prendre plaisir agrave manger savourer privileacutegier la varieacuteteacute le fait maison veiller aux quantiteacutes et agrave la taille des portions dans les assiettes

ET AUSSI BOUGER

au moins 30 minutes drsquoactiviteacutes physiques dynamiques par jour ne pas rester assis trop longtemps prendre le temps de marcher un peu toutes les 2 h

Encourager agrave consommer toujours davantage de fruits et leacutegumes et agrave reacuteintroduire des aliments deacutelaisseacutes (fruits agrave coque non saleacutes et leacutegumes secs)

AUGMENTER

Accompagner petit agrave petit la substitution de certains aliments au sein drsquoune mecircme cateacutegorie par exemple manger du pain complet plutocirct que du pain blanc ou utiliser lrsquohuile de colza de noix ou drsquoolive plutocirct que drsquoautres huiles consommer des poissons gras etc

ALLER VERS

Inciter agrave diminuer la consommation des aliments et boissons qui augmentent les risques de certaines maladies (viande charcuterie produits ultra-transformeacutes sucre sel alcool et boissons sucreacutees)

REacuteDUIRE

LES RECOMMANDATIONS CHANGENT LE SITE DEacuteDIEacute Agrave VOS PATIENTS AUSSI RENDEZ-VOUS SUR WWWMANGERBOUGERFR

Page 2: L’essentiel des recommandations sur l’alimentation

La reacutevision des recommandations alimentaires vise agrave couvrir les besoins nutritionnels dans leur ensemble preacutevenir les maladies chroniques non transmissibles minimiser les expositions aux contaminants de lrsquoalimentation tout en essayant de rester relativement proche des consommations alimentaires actuelles afin de faciliter leur adoptionElle prend eacutegalement en compte lrsquoimpact de lrsquoalimentation sur lrsquoenvironnement

Quelles sont les nouvelles recommandations pour les adultes

Reacuteduire la consommation de viande et de charcuterie Leur consommation augmente les risques de cancer colorectal de MCV et de diabegravete de type 28

RECOMMANDATIONS

Privileacutegier la volaille et limiter la viande (porc bœuf veau mouton agneau et abats) agrave 500 g par semaine (soit environ 3 agrave 4 steaks)

Limiter la consommation de charcuterie agrave 150 g par semaine (soit environ 3 tranches de jambon blanc)

Alterner dans la semaine la viande la volaille le poisson les œufs et les leacutegumes secs

Augmenter la consommation drsquoaliments drsquoorigine veacutegeacutetale riches en fibres fruits et leacutegumes leacutegumes secs et feacuteculents completsCes aliments diminuent le risque de cancers aeacuterodigestifs de maladies cardiovasculaires (MCV) drsquoobeacutesiteacute et de diabegravete8

RECOMMANDATIONS

Au moins 5 fruits et leacutegumes par jour (par exemple 3 portions de leacutegumes et 2 fruits) qui apportent des antioxydants des vitamines et des mineacuteraux

Des leacutegumes secs au moins 2 fois par semaine lentilles haricots secs pois chiches etc

Au moins un feacuteculent complet par jour pain complet pacirctes semoule et riz complets

Consommer de preacutefeacuterence des produits locaux de saison et si possible bio

Privileacutegier la consommation drsquoaliments riches en acide alpha-linoleacutenique (ou omeacutega 3) ainsi que lrsquohuile drsquoolive Les omega 3 participent agrave la bonne santeacute cardiovasculaire de la reacutetine du cerveau et du systegraveme nerveux Dans le cadre drsquoun reacutegime meacutediterraneacuteen lrsquohuile drsquoolive est associeacutee agrave une diminution du risque de MCV8

RECOMMANDATIONS

Privileacutegier les huiles riches en omeacutega 3 (colza noix) et lrsquohuile drsquoolive

Consommer du poisson 2 fois par semaine dont un poisson gras car riche en omeacutega 3 (sardine maquereau hareng saumon etc)

Consommer une petite poigneacutee de fruits agrave coque non saleacutes par jour (noix noisettes amandes pistaches) dont la teneur en acides gras polyinsatureacutes est eacuteleveacutee (notamment en omeacutega 3 dans les noix)

Reacuteduire la consommation drsquoaliments gras sucreacutes saleacutes et ultra-transformeacutes Ils sont souvent de densiteacute eacutenergeacutetique eacuteleveacutee et de faible qualiteacute nutritionnelle De reacutecentes eacutetudes ont montreacute des associations entre la consommation drsquoaliments ultra-transformeacutes et un risque accru de diffeacuterentes maladies chroniques9

RECOMMANDATIONS

Limiter la consommation de ceacutereacuteales du petit-deacutejeuner sucreacutees les gacircteaux le chocolat les cregravemes dessert les glaces les biscuits apeacuteritifs la charcuterie et certains plats preacutepareacutes du commerce

Quand crsquoest possible privileacutegier le fait maison en utilisant des produits frais des aliments en conserve ou surgeleacutes peu transformeacutes

LE NUTRI-SCORELe logo Nutri-Score est lrsquoeacutetiquetage nutritionnel simplifieacute recommandeacute par les pouvoirs publics en France Il a pour objectif de faciliter la compreacutehension par le consommateur de la qualiteacute nutritionnelle des aliments preacuteemballeacutes Gracircce agrave une lettre coupleacutee agrave une couleur

le Nutri-Score classe les produits sur une eacutechelle agrave 5 niveaux allant de A agrave E Il peut aider vos patients agrave manger mieux au quotidien en limitant les produits de score D et E

1 Une eacutetude franccedilaise reacutecente met en avant une association significative entre forte consommation drsquoaliments issus de lrsquoagriculture biologique et diminution du risque de cancer (tous types de cancer confondu) Cependant les preuves ne sont pas encore suffisantes pour parler de lien de causaliteacute

Limiter la consommation de sel et de produits saleacutes Ils entraicircnent des risques de maladies cardiovasculaires drsquohypertension arteacuterielle et de cancer de lrsquoestomac8

Le sel consommeacute provient surtout des produits transformeacutes charcuterie plats preacutepareacutes du commerce soupes deacuteshydrateacutees fromage pain etc

Reacuteduire la quantiteacute de sel en cuisinant et ne pas resaler agrave table

Privileacutegier le sel iodeacute (indiqueacute sur lrsquoeacutetiquette)

RECOMMANDATIONS

Reacuteduire la consommation de boissons sucreacutees et de boissons alcooliseacuteesOn entend par boissons sucreacutees les jus de fruits les boissons aux fruits les sirops les eaux aromatiseacutees les sodas mecircme laquo light raquo et les boissons dites laquo eacutenergisantes raquo Une augmentation du risque de prise de poids de MCV et de diabegravete de type 2 est observeacutee avec la consommation drsquoun verre de boisson sucreacutee par jour8 Lrsquoalcool augmente le risque de cancers aeacuterodigestifs du cocirclon-rectum du foie du sein10 ainsi que drsquoautres maladies comme lrsquohypertension arteacuterielle et la fibrillation auriculaire11

Lrsquoeau est la seule boisson recommandeacutee elle peut eacutegalement ecirctre apporteacutee par le theacute le cafeacute (sans excegraves) et des infusions non sucreacutees

Maximum 2 verres drsquoalcool par jour et pas tous les jours

Les boissons sucreacutees doivent ecirctre limiteacutees le plus possible sans ecirctre substitueacutees par des boissons eacutedulcoreacutees dans tous les cas pas plus drsquoun verre par jour et privileacutegier les jus de fruits presseacutes

RECOMMANDATIONS

Une consommation suffisante mais limiteacutee de produits laitiers

La consommation de lait diminue le risque de cancer colorectal et la consommation globale de produits laitiers fait baisser le risque de diabegravete de type 2 avec un niveau de preuve probable La consommation totale de produits laitiers est associeacutee agrave une augmentation du risque de cancer de la prostate (avec un niveau de preuve suggestif mais limiteacute) Les fruits agrave coque les leacutegumes secs et les leacutegumes peuvent eacutegalement contribuer aux apports en calcium

2 produits laitiers par jour (par exemple un yaourt nature et un morceau de fromage)

RECOMMANDATIONSQUID DE LrsquoALIMENTATION

DURABLE Pour la premiegravere fois les recommandations integravegrent la dimension environnementale de lrsquoalimentation en conseillant de privileacutegier les aliments drsquoorigine veacutegeacutetale plutocirct qursquoanimale les aliments des producteurs locaux les aliments de saison et si possible les aliments bio qui par ailleurs pourraient avoir un impact beacuteneacutefique sur la santeacute1

1 Recommandations relatives agrave lrsquoalimentation agrave lrsquoactiviteacute physique et agrave la seacutedentariteacute pour les adultes Saint-Maurice Santeacute publique France 2019 61 p httpswwwsantepubliquefrancefrdeterminants-de-santenutrition-et-activite-physiquedocumentsrapport-syntheserecommandations-relatives-a-l-alimentation-a-l-activite-physique-et-a-la-sedentarite-pour-les-adultes

2 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Consommations alimentaires Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 193 p

3 Adeacutequation aux nouvelles recommandations alimentaires des adultes acircgeacutes de 18 agrave 54 ans vivant en France Eacutetude Esteban 2014-2016 Volet Nutrition - Surveillance eacutepideacutemiologique

4 Eacutetude individuelle nationale des consommations alimentaires 3 (INCA 3) Maisons-Alfort Anses 2017 535 p

5 Graphique eacutetabli agrave partir de lrsquooutil de visualisation de lrsquoIHME [httpwwwhealthdataorgdata-visualizationgbd-compare] Principaux deacuteterminants comportementaux et meacutetaboliques tabac alcool avec un regroupement pour la nutrition proposeacute par lS Capewell Valeur exprimeacutee en pourcentage des DALYs totaux pour la France en 2017

6 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Corpulence Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 42 p

7 Marant-Micallef C et al Nombre et fractions de cancers attribuables au mode de vie et agrave lrsquoenvironnement en France meacutetropolitaine en 2015 reacutesultats principaux Bull Epideacutemiol Hebd 2018(21)442- 448

8 Actualisation des repegraveres du PNNS eacutetude des relations entre consommation de groupes drsquoaliments et risque de maladies chroniques non transmissibles Maisons-Alfort Anses 2016 186 p

9 Bernard Srour et al Ultra-processed food intake and risk of cardiovascular disease prospective cohort study (NutriNet-Santeacute) BMJ 2019

Anaiumls Rico-Campagrave et al Association between consumption of ultra-processed foods and all-cause mortality SUN prospective cohort study BMJ 201910 WCRF AICR (2018) lsquoDiet Nutrition Physical Activity and Cancer a Global Perspectiversquo Technical

report WCRF AICR11 Roerecke M et al Sex-Specific Associations Between Alcohol Consumption and Incidence of

Hypertension A Systematic Review and Meta-Analysis of Cohort Studies J Am Heart Assoc 2018

Reacutefeacuterences bibliographiques

COMMENT PARLER DrsquoALIMENTATION Agrave VOS PATIENTS Des conseils simples peu nombreux et adapteacutes agrave chaque patient sont la cleacute pour initier un changement drsquoalimentation Pour aider vos patients agrave mieux appreacutehender les nouvelles recommandations elles sont doreacutenavant classeacutees en 3 cateacutegories avec des messages courts simples et accessibles qui privileacutegient la progressiviteacute

LES RECOMMANDATIONS CrsquoEST AUSSI

prendre plaisir agrave manger savourer privileacutegier la varieacuteteacute le fait maison veiller aux quantiteacutes et agrave la taille des portions dans les assiettes

ET AUSSI BOUGER

au moins 30 minutes drsquoactiviteacutes physiques dynamiques par jour ne pas rester assis trop longtemps prendre le temps de marcher un peu toutes les 2 h

Encourager agrave consommer toujours davantage de fruits et leacutegumes et agrave reacuteintroduire des aliments deacutelaisseacutes (fruits agrave coque non saleacutes et leacutegumes secs)

AUGMENTER

Accompagner petit agrave petit la substitution de certains aliments au sein drsquoune mecircme cateacutegorie par exemple manger du pain complet plutocirct que du pain blanc ou utiliser lrsquohuile de colza de noix ou drsquoolive plutocirct que drsquoautres huiles consommer des poissons gras etc

ALLER VERS

Inciter agrave diminuer la consommation des aliments et boissons qui augmentent les risques de certaines maladies (viande charcuterie produits ultra-transformeacutes sucre sel alcool et boissons sucreacutees)

REacuteDUIRE

LES RECOMMANDATIONS CHANGENT LE SITE DEacuteDIEacute Agrave VOS PATIENTS AUSSI RENDEZ-VOUS SUR WWWMANGERBOUGERFR

Page 3: L’essentiel des recommandations sur l’alimentation

Reacuteduire la consommation drsquoaliments gras sucreacutes saleacutes et ultra-transformeacutes Ils sont souvent de densiteacute eacutenergeacutetique eacuteleveacutee et de faible qualiteacute nutritionnelle De reacutecentes eacutetudes ont montreacute des associations entre la consommation drsquoaliments ultra-transformeacutes et un risque accru de diffeacuterentes maladies chroniques9

RECOMMANDATIONS

Limiter la consommation de ceacutereacuteales du petit-deacutejeuner sucreacutees les gacircteaux le chocolat les cregravemes dessert les glaces les biscuits apeacuteritifs la charcuterie et certains plats preacutepareacutes du commerce

Quand crsquoest possible privileacutegier le fait maison en utilisant des produits frais des aliments en conserve ou surgeleacutes peu transformeacutes

LE NUTRI-SCORELe logo Nutri-Score est lrsquoeacutetiquetage nutritionnel simplifieacute recommandeacute par les pouvoirs publics en France Il a pour objectif de faciliter la compreacutehension par le consommateur de la qualiteacute nutritionnelle des aliments preacuteemballeacutes Gracircce agrave une lettre coupleacutee agrave une couleur

le Nutri-Score classe les produits sur une eacutechelle agrave 5 niveaux allant de A agrave E Il peut aider vos patients agrave manger mieux au quotidien en limitant les produits de score D et E

1 Une eacutetude franccedilaise reacutecente met en avant une association significative entre forte consommation drsquoaliments issus de lrsquoagriculture biologique et diminution du risque de cancer (tous types de cancer confondu) Cependant les preuves ne sont pas encore suffisantes pour parler de lien de causaliteacute

Limiter la consommation de sel et de produits saleacutes Ils entraicircnent des risques de maladies cardiovasculaires drsquohypertension arteacuterielle et de cancer de lrsquoestomac8

Le sel consommeacute provient surtout des produits transformeacutes charcuterie plats preacutepareacutes du commerce soupes deacuteshydrateacutees fromage pain etc

Reacuteduire la quantiteacute de sel en cuisinant et ne pas resaler agrave table

Privileacutegier le sel iodeacute (indiqueacute sur lrsquoeacutetiquette)

RECOMMANDATIONS

Reacuteduire la consommation de boissons sucreacutees et de boissons alcooliseacuteesOn entend par boissons sucreacutees les jus de fruits les boissons aux fruits les sirops les eaux aromatiseacutees les sodas mecircme laquo light raquo et les boissons dites laquo eacutenergisantes raquo Une augmentation du risque de prise de poids de MCV et de diabegravete de type 2 est observeacutee avec la consommation drsquoun verre de boisson sucreacutee par jour8 Lrsquoalcool augmente le risque de cancers aeacuterodigestifs du cocirclon-rectum du foie du sein10 ainsi que drsquoautres maladies comme lrsquohypertension arteacuterielle et la fibrillation auriculaire11

Lrsquoeau est la seule boisson recommandeacutee elle peut eacutegalement ecirctre apporteacutee par le theacute le cafeacute (sans excegraves) et des infusions non sucreacutees

Maximum 2 verres drsquoalcool par jour et pas tous les jours

Les boissons sucreacutees doivent ecirctre limiteacutees le plus possible sans ecirctre substitueacutees par des boissons eacutedulcoreacutees dans tous les cas pas plus drsquoun verre par jour et privileacutegier les jus de fruits presseacutes

RECOMMANDATIONS

Une consommation suffisante mais limiteacutee de produits laitiers

La consommation de lait diminue le risque de cancer colorectal et la consommation globale de produits laitiers fait baisser le risque de diabegravete de type 2 avec un niveau de preuve probable La consommation totale de produits laitiers est associeacutee agrave une augmentation du risque de cancer de la prostate (avec un niveau de preuve suggestif mais limiteacute) Les fruits agrave coque les leacutegumes secs et les leacutegumes peuvent eacutegalement contribuer aux apports en calcium

2 produits laitiers par jour (par exemple un yaourt nature et un morceau de fromage)

RECOMMANDATIONSQUID DE LrsquoALIMENTATION

DURABLE Pour la premiegravere fois les recommandations integravegrent la dimension environnementale de lrsquoalimentation en conseillant de privileacutegier les aliments drsquoorigine veacutegeacutetale plutocirct qursquoanimale les aliments des producteurs locaux les aliments de saison et si possible les aliments bio qui par ailleurs pourraient avoir un impact beacuteneacutefique sur la santeacute1

1 Recommandations relatives agrave lrsquoalimentation agrave lrsquoactiviteacute physique et agrave la seacutedentariteacute pour les adultes Saint-Maurice Santeacute publique France 2019 61 p httpswwwsantepubliquefrancefrdeterminants-de-santenutrition-et-activite-physiquedocumentsrapport-syntheserecommandations-relatives-a-l-alimentation-a-l-activite-physique-et-a-la-sedentarite-pour-les-adultes

2 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Consommations alimentaires Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 193 p

3 Adeacutequation aux nouvelles recommandations alimentaires des adultes acircgeacutes de 18 agrave 54 ans vivant en France Eacutetude Esteban 2014-2016 Volet Nutrition - Surveillance eacutepideacutemiologique

4 Eacutetude individuelle nationale des consommations alimentaires 3 (INCA 3) Maisons-Alfort Anses 2017 535 p

5 Graphique eacutetabli agrave partir de lrsquooutil de visualisation de lrsquoIHME [httpwwwhealthdataorgdata-visualizationgbd-compare] Principaux deacuteterminants comportementaux et meacutetaboliques tabac alcool avec un regroupement pour la nutrition proposeacute par lS Capewell Valeur exprimeacutee en pourcentage des DALYs totaux pour la France en 2017

6 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Corpulence Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 42 p

7 Marant-Micallef C et al Nombre et fractions de cancers attribuables au mode de vie et agrave lrsquoenvironnement en France meacutetropolitaine en 2015 reacutesultats principaux Bull Epideacutemiol Hebd 2018(21)442- 448

8 Actualisation des repegraveres du PNNS eacutetude des relations entre consommation de groupes drsquoaliments et risque de maladies chroniques non transmissibles Maisons-Alfort Anses 2016 186 p

9 Bernard Srour et al Ultra-processed food intake and risk of cardiovascular disease prospective cohort study (NutriNet-Santeacute) BMJ 2019

Anaiumls Rico-Campagrave et al Association between consumption of ultra-processed foods and all-cause mortality SUN prospective cohort study BMJ 201910 WCRF AICR (2018) lsquoDiet Nutrition Physical Activity and Cancer a Global Perspectiversquo Technical

report WCRF AICR11 Roerecke M et al Sex-Specific Associations Between Alcohol Consumption and Incidence of

Hypertension A Systematic Review and Meta-Analysis of Cohort Studies J Am Heart Assoc 2018

Reacutefeacuterences bibliographiques

COMMENT PARLER DrsquoALIMENTATION Agrave VOS PATIENTS Des conseils simples peu nombreux et adapteacutes agrave chaque patient sont la cleacute pour initier un changement drsquoalimentation Pour aider vos patients agrave mieux appreacutehender les nouvelles recommandations elles sont doreacutenavant classeacutees en 3 cateacutegories avec des messages courts simples et accessibles qui privileacutegient la progressiviteacute

LES RECOMMANDATIONS CrsquoEST AUSSI

prendre plaisir agrave manger savourer privileacutegier la varieacuteteacute le fait maison veiller aux quantiteacutes et agrave la taille des portions dans les assiettes

ET AUSSI BOUGER

au moins 30 minutes drsquoactiviteacutes physiques dynamiques par jour ne pas rester assis trop longtemps prendre le temps de marcher un peu toutes les 2 h

Encourager agrave consommer toujours davantage de fruits et leacutegumes et agrave reacuteintroduire des aliments deacutelaisseacutes (fruits agrave coque non saleacutes et leacutegumes secs)

AUGMENTER

Accompagner petit agrave petit la substitution de certains aliments au sein drsquoune mecircme cateacutegorie par exemple manger du pain complet plutocirct que du pain blanc ou utiliser lrsquohuile de colza de noix ou drsquoolive plutocirct que drsquoautres huiles consommer des poissons gras etc

ALLER VERS

Inciter agrave diminuer la consommation des aliments et boissons qui augmentent les risques de certaines maladies (viande charcuterie produits ultra-transformeacutes sucre sel alcool et boissons sucreacutees)

REacuteDUIRE

LES RECOMMANDATIONS CHANGENT LE SITE DEacuteDIEacute Agrave VOS PATIENTS AUSSI RENDEZ-VOUS SUR WWWMANGERBOUGERFR

Page 4: L’essentiel des recommandations sur l’alimentation

1 Recommandations relatives agrave lrsquoalimentation agrave lrsquoactiviteacute physique et agrave la seacutedentariteacute pour les adultes Saint-Maurice Santeacute publique France 2019 61 p httpswwwsantepubliquefrancefrdeterminants-de-santenutrition-et-activite-physiquedocumentsrapport-syntheserecommandations-relatives-a-l-alimentation-a-l-activite-physique-et-a-la-sedentarite-pour-les-adultes

2 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Consommations alimentaires Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 193 p

3 Adeacutequation aux nouvelles recommandations alimentaires des adultes acircgeacutes de 18 agrave 54 ans vivant en France Eacutetude Esteban 2014-2016 Volet Nutrition - Surveillance eacutepideacutemiologique

4 Eacutetude individuelle nationale des consommations alimentaires 3 (INCA 3) Maisons-Alfort Anses 2017 535 p

5 Graphique eacutetabli agrave partir de lrsquooutil de visualisation de lrsquoIHME [httpwwwhealthdataorgdata-visualizationgbd-compare] Principaux deacuteterminants comportementaux et meacutetaboliques tabac alcool avec un regroupement pour la nutrition proposeacute par lS Capewell Valeur exprimeacutee en pourcentage des DALYs totaux pour la France en 2017

6 Eacutetude de santeacute sur lrsquoenvironnement la biosurveillance lrsquoactiviteacute physique et la nutrition (Esteban) Chapitre Corpulence Saint-Maurice Santeacute publique France 2017 42 p

7 Marant-Micallef C et al Nombre et fractions de cancers attribuables au mode de vie et agrave lrsquoenvironnement en France meacutetropolitaine en 2015 reacutesultats principaux Bull Epideacutemiol Hebd 2018(21)442- 448

8 Actualisation des repegraveres du PNNS eacutetude des relations entre consommation de groupes drsquoaliments et risque de maladies chroniques non transmissibles Maisons-Alfort Anses 2016 186 p

9 Bernard Srour et al Ultra-processed food intake and risk of cardiovascular disease prospective cohort study (NutriNet-Santeacute) BMJ 2019

Anaiumls Rico-Campagrave et al Association between consumption of ultra-processed foods and all-cause mortality SUN prospective cohort study BMJ 201910 WCRF AICR (2018) lsquoDiet Nutrition Physical Activity and Cancer a Global Perspectiversquo Technical

report WCRF AICR11 Roerecke M et al Sex-Specific Associations Between Alcohol Consumption and Incidence of

Hypertension A Systematic Review and Meta-Analysis of Cohort Studies J Am Heart Assoc 2018

Reacutefeacuterences bibliographiques

COMMENT PARLER DrsquoALIMENTATION Agrave VOS PATIENTS Des conseils simples peu nombreux et adapteacutes agrave chaque patient sont la cleacute pour initier un changement drsquoalimentation Pour aider vos patients agrave mieux appreacutehender les nouvelles recommandations elles sont doreacutenavant classeacutees en 3 cateacutegories avec des messages courts simples et accessibles qui privileacutegient la progressiviteacute

LES RECOMMANDATIONS CrsquoEST AUSSI

prendre plaisir agrave manger savourer privileacutegier la varieacuteteacute le fait maison veiller aux quantiteacutes et agrave la taille des portions dans les assiettes

ET AUSSI BOUGER

au moins 30 minutes drsquoactiviteacutes physiques dynamiques par jour ne pas rester assis trop longtemps prendre le temps de marcher un peu toutes les 2 h

Encourager agrave consommer toujours davantage de fruits et leacutegumes et agrave reacuteintroduire des aliments deacutelaisseacutes (fruits agrave coque non saleacutes et leacutegumes secs)

AUGMENTER

Accompagner petit agrave petit la substitution de certains aliments au sein drsquoune mecircme cateacutegorie par exemple manger du pain complet plutocirct que du pain blanc ou utiliser lrsquohuile de colza de noix ou drsquoolive plutocirct que drsquoautres huiles consommer des poissons gras etc

ALLER VERS

Inciter agrave diminuer la consommation des aliments et boissons qui augmentent les risques de certaines maladies (viande charcuterie produits ultra-transformeacutes sucre sel alcool et boissons sucreacutees)

REacuteDUIRE

LES RECOMMANDATIONS CHANGENT LE SITE DEacuteDIEacute Agrave VOS PATIENTS AUSSI RENDEZ-VOUS SUR WWWMANGERBOUGERFR