L'essentiel de la filière viande bovine française 2016 - Par INTERBEV

L’essentiel de la filière viande bovine française 2016

Sommaire

Cheptel

Chiffres filière

Élevage, Environnement & Bien-Être Animal

Consommation

4 • Cheptel - Document INTERBEV 2016

Veau Bovin mâle ou femelle de moins de 8 mois. Règlement (CE) n° 1308/2013

Très jeune bovin Bovin mâle ou femelle entre 8 et 12 mois.

Génisse : Bovin femelle âgée de plus de 12 mois qui n’a pas vêlé. La génisse devient une vache dès son premier veau.

Vache : Femelle ayant vêlé.

BroutardJeune animal à la pâture,destiné à être engraissé

Jeune bovin : Bovin mâle âgé de 12 à 24 mois.

Bœuf : Mâle adulte âgé de plus de 12 mois castré.

Taureau : Mâle adulte âgé de plus de 24 mois non castré.

FEMELLE MÂLE

CHEPTEL

Lexique / Vocabulaire

(Définitions réglementaires (CE) n° 1249/2008 et n° 1308/2013)

Cheptel - Document INTERBEV 2016 • 5

(Chiffres 2015 - Source : BDNI)

4,12 millions de vaches allaitantes

3,70 millions de vaches laitières

5,60 millions de bovins mâles et femelles de moins d’un an

(28) : 89,1 : 19,28Cheptel bovin européen et français en 2015 (en millions de têtes)

Cheptel français

Cheptel0,41 million de bœufs et taureaux

0,84 million de bovins mâles d’un an

0,85 million de génisses de boucherie

1,71 million de génisses allaitantes

(renouvellement)

2,05 millions de génisses laitières

(renouvellement)

19,28 millions de têtes


Filière bovine française

199 200 élevages détenteurs d’au moins une vache

69 600 élevages possédant plus de 5 vaches laitières

93 100 élevages possédant plus de 5 vaches allaitantes

dont 62 000 élevages spécialisés de plus de 20 vaches allaitantes

(Chiffres 2015 - Source : Idele-GEB)


Répartition géographique des élevages bovins en France

1 exploitation sur 2 détient des

ruminants en France

50 vaches en moyenne par exploitation

française

Vaches allaitantes

milliers de têtes

250

125

25

Vaches laitières

(Chiffres 2012 - Source : BDNI – traitement Agreste)

DOM - TOM :


Différents systèmes d’élevage allaitant spécialisés en France

49 700 élevages de « naisseurs spécialisés »

11 900 élevages « naisseurs-engraisseurs »

12 700 élevages « engraisseurs

spécialisés »

6 700 élevagesproducteurs

de veaux lourdsou veaux sous la mère

Développés en complément de grandes cultures ou d’autres productions animales, ces ateliers achètent des broutards aux systèmes naisseurs et les engraissent avec les fourrages et céréales de l’exploitation souvent complétés par l’apport de coproduits (pulpes, drêches...) issus des industries agroalimentaires de la région.

Dans des régions à dominance herbagère avec pas ou peu de surfaces labourables, production principale d’animaux maigres nourris à l’herbe ensuite vendus à des engraisseurs spécialisés.

Dominant dans le grand Ouest et à la périphérie des zones de montagne, ces systèmes engraissent la majeure partie des animaux du troupeau allaitant grâce à la présence de terres labourables pour cultiver du maïs fourrage et des céréales.



Répartition géographique de la production de veaux de boucherie en France

8 régions élèvent 85% des veaux de boucherie

(laitiers et croisés)

2 940 exploitations ( 50 sorties / an)

(Chiffres 2015 - Source : Idele-GEB d’après SPIE - BDNI)

Auvergne : 63 000 (5%)Basse-Normandie : 75 000 (6%)

Bretagne : 278 000 (22%)

Pays de la Loire : 209 000 (17%)

Limousin : 57 000 (5%)

Aquitaine : 152 000 (12%)

Midi-Pyrénées : 153 000 (12%)

Rhône-Alpes : 94 000 (7%)

200 000 – 300 000100 000 – 200 00050 000 – 100 00010 000 – 50 0000 – 10 000

VE

AU

X


4 signes officiels de qualité

3,4% de la production française = part des gros bovins sous signes officiels de qualité. 5,1% de la production française = part des veaux sous signes officiels de qualité.

(Chiffres 2015 - Source : Fil Rouge)

Label Rouge

Label Rouge + IGP IGP AOP BIO

Tonnages 14 878 2 272 1 560 1 569 17 054

Evolution2015/2014 + 5,5 % + 11,6 %

Tonnages 2 400 6 182 - - 1 852

Evolution2015/2014 - - + 22,5 %

- 0,4 %

- 4,7 %

- 5,4 %Bœuf

Veau

Chiffres filière - Document INTERBEV 2016 • 11

producteur européen de viande bovine. • 4,12 millions de vaches allaitantes,• 3,70 millions de vaches laitières.

producteur européen de veaux de boucherie avec 1,32 million de veaux finis en 2015, juste derrière les Pays-Bas.

pays européen (UE 28) détenteur de vaches allaitantes avec 34 % des vaches allaitantes du cheptel européen devant l’Espagne (16 %), le Royaume-Uni (13 %) et l’Irlande (9 %).

0,78 7,6

milliard d’€ d’excédent de la balance commerciale. (Source Idele 2014)

milliards d’€ de chiffre d’affaires. (Livre blanc CNE-2011)

CHIFFRES FILIÈRE

France


Chiffres filière2ème

12 • Chiffres filière - Document INTERBEV 2016

Monde 68,1 MT

Production mondiale de viande bovine (gros bovins + veaux en millions de tonnes équivalent carcasse)

(Chiffres 2015 - Sources : Idele-GEB, FAO)

Brés

il

8,8

MT

USA 10

,8 M

T

Euro

pe

(28

- don

t la

Fran

ce)

7,7

MT

Chin

e

7 M

T

Arge

ntine

2,7

MT

Austr

alie

2,6

MT

Fran

ce

1,5

MT

Inde

4,

1 M

T


UE 28 7,68 MT

Allem

agne

1,12

MT

Fran

ce

1,49

MT

Italie

0,87

MT

Royau

me u

ni

0,88

MT

Irlan

de

0,56

MT

Pologn

e

0,47

MTEs

pagn

e

0,63

MT

Production européenne de viande bovine (gros bovins + veaux, chiffres 2015 en millions de tonnes équivalent carcasse)



UE 28 615 000 TPa

ys-B

as

190

000

T

Fran

ce

181

000

T

Italie

92 0

00 T

Belgi

que

57 0

00 T

Espa

gne

15 0

00 T

Allem

agne

48 0

00 T

Production européenne de viande de veau (chiffres 2015 en tonnes équivalent carcasse)

(Chiffres 2015 - Source : Idele-GEB d’après Eurostat)

VE

AU

X


VE

AU

X

Devenir des veaux allaitants

21% jeunes bovins engraissés en France

31% broutards mâles et femelles exportés

24% vaches allaitantes

14% génisses de boucherie

7% veaux de boucherie

1% bœufs

2% taureaux


VE

AU

X

3 631000 veaux allaitants


Devenir des veaux laitiers

35% veaux de boucherie

4% bœufs

4% génisses de boucherie

42% vaches laitières

9% jeunes bovins, mâles engraissés

en France

6% veaux exportés


VE

AU

X

2 911 000veaux laitiers


42% vaches laitières

VE

AU

X

184 000 bœufs72 000 T

436 000 génisses162 000 T

1 075 000 taureauxet jeunes bovins

440 000 T

1 772 000 vaches638 000 T

Production française de bovins finis en 2015 (hors veau)

51%31%

12%

5%


Environ 61% de type viande

Environ 39% de type laitier


Abattage, import/export(hors reproducteurs)

1,24

millions de gros bovins et veaux abattus en France.

millions de têtes exportées dont 82 % de broutards destinés à l’engraissement, 4 % de gros bovins destinés à la boucherie et 14 % de veaux.

millions de têtes importées dont 61 % de veaux, 17 % de gros bovins destinés à la boucherie et 22 % de gros bov ins destinés à l’engraissement.

4,70,04

Équivalent carcasse de viande exportée 236 000 T

équivalent carcasse de viande importée343 000 T


Viande nette commercialisable :

269 kg


Poids vif vide : 740 kg

Rendement abattage : 54 %

ARRIÈRES

AVANTS

Perte maturation : 1 %

Viande/poids de carcasse : 68 %

Peau, os, sang, graisse, découpesCo-produits transformés en : Cuir, énergie, cosmétique, pharmacie, pet food, engrais, …

5e quartier

Foie, rognons, cœur, etcAbats & produits tripiers

Poids carcasse froide : 400 kg

Carcasse après maturation :

396 kg

Viande nette commercialisable :

269 kg

Cuisson rapide : 150 kg(56 % du poids de viande nette)

Cuisson lente : 119 kg(44 % du poids de viande nette)

De l’animal au steack (rendement type d’une vache allaitante

(Charolaise) de 400 kg de carcasse classée U3*)

(Chiffres 2015 - Source : Institut de l’Europe)

* A titre indicatif

Systèmes d’élevage & environnement - Document INTERBEV 2016 • 21

Monde (pour les herbivores) France (pour les herbivores)

Production industrielle

(type feed lots)

Pâturage /Herbager

Mixtes (polyculture -

élevage)68%

24%

8%

La FAO appelle « industriels » les systèmes dans lesquels au moins 90% des aliments pour animaux sont achetés à d’autres entreprises.

40% 60%

Pâturage /Herbager

Mixtes (polyculture -

élevage)

Élevage, Environnement

& Bien-Être Animal

ÉLEVAGE, ENVIRONNEMENT & BIEN-ÊTRE ANIMAL

(Chiffres 2011 - Selon définitions FAO - Source Idele - FAO)

Répartition des systèmes de production d’élevage

22 • Systèmes d’élevage & environnement - Document INTERBEV 2016

Ration alimentaire moyenne du bovin allaitant en France : autonomie et part d’herbe importante

Herbe conservée31,1 %

Herbe pâturée48,8 %

Minéraux et vitamines : 0,4 %

Tourteaux de soja : 0,8 %

Autres fourrages : 2,3 %

Protéagineux : 0,4 % 80% d’herbe pâturée et conservée

90%, c’est la part de l’alimentation des ruminants (herbe,fourrages,céréales) produites par l’éleveur lui-même sur sa ferme.

Céréales : 5,1 %

Maïs ensilage : 8 %

Autres tourteaux et coproduits : 3,1 %

(Chiffres 2013 - Source Idele)


Ration alimentaire moyenne du bovin allaitant en France : autonomie et part d’herbe importante

Les garanties environnementales et bien-être animalapportées par la consommation de viande française

Valorisation de l’herbe = utilisation des surfaces

non labourables, paysages ouverts, création d’activité agricole

mais aussi touristiques dans les zones les plus difficiles

Aménagement du territoire et production de viande sur une grande

partie du territoire

12


Utilisation économe des ressources naturelles, stockage de carbone et recyclage des déjections.

Les professionnels se sont également engagés dans le programme Life Beef Carbon visant à réduire de 15 % les émissons de gaz à effet de serre de

l’élevage bovin d’ici à 10 ans.

3



4



Des fermes à taille humaine et engagées dans les bonnes

pratiques d’élevage.


5A tous les maillons de la filière, des formations sur la protection animale


Consommation - Document INTERBEV 2016 • 27

Consommation

CONSOMMATIONÉvolution de la consommation moyenne de produits carnés des adultes en France

Consommation moyenne

hebdomadaire de viande de boucherie =

La viande participe à

l’équilibre alimentaire, grâce à ses qualités nutritionnelles

(richesse en protéines, teneur en fer et en zinc, etc.) et sa capacité à structurer

naturellement le repas.

Aujourd’hui, la consommation moyenne de viande en France,

en baisse depuis plus de 10 ans, ne dépasse pas le seuil recommandé

par les instances officielles* en termes de prévention des cancers.

dont

bœuf

porc

veau

agne

au

viand

e che

valin

e

viand

e

sans

pré

cision

58,3

%

20,6

%9,

5 % 6,3 % 1,9

%

3,4 %

Enquête CREDOC, CCAF 2013 (adultes de 18 ans et plus)

3 portions de viande


28 • Consommation - Document INTERBEV 201628 • Consommation - Document INTERBEV 2016

Origine de la viande bovine consommée en France

Les importations portent principa-lement sur des viandes désossées, majoritairement des pièces d’arrière et de la matière première de viande bovine pour le steak hâché. Ces importations, sont issues à plus de 85 % de vaches laitières européennes notamment d’Allemagne, des Pays-Bas et d’Irlande.

79% de la viande

consommée en France est d’origine française

21% UE dont import de 338 000 tec de viande

fraîche ou congelée (gros bovins et veaux)

Environ 56% de type viande

Environ 44% de type laitier


Consommation - Document INTERBEV 2016 • 29Consommation - Document INTERBEV 2016 • 29

Distribution et lieux de consommation en France

Li

eux de consommation

Consommation hors domicile23%

Consommation domicile

77%

La viande transformée représente 48 % de la consommation des Français (en hausse). Ce produit participe à la valorisation de l’ensemble de la carcasse et notamment les avants et morceaux les moins nobles.

Mar

ché national (hors export)

Boucheries14%

RHD

23%

GMS

63%

(Chiffres 2014 - Source : Idele-GEB « Où va le bœuf ? »)

Notes

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30 • Notes - Document INTERBEV 2016

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Notes

Notes - Document INTERBEV 2016 • 31

www.interbev.fr

INTERBEV est l’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes, fondée en 1979 à l’initiative des organisations représentatives de la filière bétail et viandes. Elle reflète la volonté des professionnels des secteurs bovin, veaux, ovin, équin et caprin de proposer aux consommateurs des produits sains, de qualité et identifiés tout au long de la filière. Elle fédère et valorise les intérêts communs de l’élevage, des activités artisanales, industrielles et commerciales de ce secteur qui constitue l’une des premières activités économiques de notre territoire.

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